19
La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5810 - Mardi 28 mars 2017 - Prix : 10 DA NR Quel système politique voulons-nous construire si le paysage politique n’est pas sédimenté en «droite», en «gauche», en «centre» ou en deux blocs : républicain et démocrate ? Ce sont les modèles qu’on voit outre-mer qui fonctionnent et qui nous servent de référents. Il y en a bien sur de ceux qui dans l’espace arabo-musulman diront que ce ne sont pas nos modèles, alors que nous n’avons aucun modèle spécifique à cet espace. L’injection d’un parti islamiste dans le paysage politique nous apparait comme le vers qu’on introduit dans le fruit. Le système démocratique est ainsi dénaturé. La réintégration de l’islamisme réintroduit la notion d’ennemi idéologique. Fatalement il y aura tendance à se créer un pôle laïque comme un contrepoids. Or, ll n’y a pas de volonté à créer un pôle laÏc . Mais celui-là finira par être une réalité car toute force crée une réaction. Il est naturel qu’une animation politique au cours d’une campagne électorale importante se fasse autour de clivages politiques. L’islamiste va se déterminer par rapport à quoi? Fatalement, il accusera ses adversaires de laïcs, d’athées d’occidentalisés, de sionistes même... Que serait la réponse de ses adversaires ? Les conditions de la fitna commencent alors à se mettre en pace. C’est d’abord la réthorique guerrière, ensuite les indexes menaçants, les marches sans autorisations. En face, il n’y aura pas de soumission. Revenons à ce qui est pratique. Peut-il y avoir alternance pacifique, douce, entre programme islamiste et programme laïc ? Entre deux programmes mortels l’un pour l’autre, ? Dans une lettre au feu président Chadli, Djaballah écrivait que la démocratie ne peut exister que dans un paysage politique exclusivement islamiste. L’alternance, selon lui, se faisant alors entre équipes d’hommes les mieux à même de réaliser le projet islamiste qui est le même pour tous. En face, feu Hachemi Chérif disait la même chose pour la démocratie, à savoir qu’il faut débarrasser le champ politique de tout parti islamiste. Un autre obstacle. Quel sera le rôle du conseil des oulémas par rapport à celui du conseil constitutionnel ? Toujours pour Djaballah, le conseil des oulémas, au-dessus de tout et de tous, car il contrôlera la conformité des lois à la chariaa. Le retour de l’ennemi idéologique © Photo : New Press n ÉCONOMIE l Les experts économiques unanimes : «L’industrie algérienne doit être hissée au rang des leaders» P. n ALIMENTATION Effets des conflits et des crises sur la sécurité alimentaire : La FAO tire la sonnette d'alarme dans la région Mena P. n Les membres du comité ministériel de suivi des accords Opep et non-Opep ont recommandé de prolonger de six mois l’accord global pour réduire la production de pétrole. Selon un communiqué du comité conjoint des ministres de l’Opep et les producteurs de pétrole non membres de l’Opep, sanctionnant la fin de la seconde réunion qui s’est tenue avant hier au Koweït, l’Accord d’Alger, concernant la réduction de la production pétrolière, sera reconduit pour une durée de six mois. p. 2 L’Accord d’Alger sera reconduit pour six mois L’Accord d’Alger sera reconduit pour six mois Recommandations Opep- non-Opep L’edito de Bachir Medjahed ? n SPORT l On continue à perdre du temps…. P. l TP Mazembe-JSK, Coupe de la Confédération ( es de finale bis aller) : Le Burundais Nkurununzia au sifflet P. n CULTURE Alexis Andres, directeur de l’Institut français d’Algérie : «Le français est une langue de partage de valeurs» P. n RÉGIONS l Relizane : Les habitants de Chehaidia se plaignent de l’état des routes l Constantine : associations et clubs participent au e Festival national d’astronomie P. l Bordj-Menaiel : Quand l’Etat est absent P. Activités économiques industrielles Les entreprises exportatrices algériennes tournent péniblement p.4 p.3 Les challenges de Abdelmalek Boudiaf Santé

Mise en page 1 - La Nouvelle République · n ALIMENTATION Effets des conflits et des crises sur la sécurité alimentaire : La FAO ... de Cevital, Abderrahmane Benha-madi de Condor,

  • Upload
    vonhu

  • View
    221

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5810 - Mardi 28 mars 2017 - Prix : 10 DA

NR

Quel système politique voulons-nousconstruire si le paysage politique n’est passédimenté en «droite», en «gauche», en«centre» ou en deux blocs : républicain etdémocrate ? Ce sont les modèles qu’on voitoutre-mer qui fonctionnent et qui nousservent de référents. Il y en a bien sur de ceuxqui dans l’espace arabo-musulman diront quece ne sont pas nos modèles, alors que nousn’avons aucun modèle spécifique à cet espace.L’injection d’un parti islamiste dans le paysagepolitique nous apparait comme le vers qu’onintroduit dans le fruit. Le systèmedémocratique est ainsi dénaturé. Laréintégration de l’islamisme réintroduit lanotion d’ennemi idéologique. Fatalement il yaura tendance à se créer un pôle laïquecomme un contrepoids. Or, ll n’y a pas de

volonté à créer un pôle laÏc . Mais celui-làfinira par être une réalité car toute force créeune réaction. Il est naturel qu’une animation politique aucours d’une campagne électorale importantese fasse autour de clivages politiques.L’islamiste va se déterminer par rapport àquoi? Fatalement, il accusera ses adversairesde laïcs, d’athées d’occidentalisés, desionistes même... Que serait la réponse de sesadversaires ? Les conditions de la fitnacommencent alors à se mettre en pace. C’estd’abord la réthorique guerrière, ensuite lesindexes menaçants, les marches sansautorisations. En face, il n’y aura pas de soumission.Revenons à ce qui est pratique. Peut-il y avoiralternance pacifique, douce, entre programme

islamiste et programme laïc ? Entre deuxprogrammes mortels l’un pour l’autre, ? Dansune lettre au feu président Chadli, Djaballahécrivait que la démocratie ne peut exister quedans un paysage politique exclusivementislamiste. L’alternance, selon lui, se faisantalors entre équipes d’hommes les mieux àmême de réaliser le projet islamiste qui est lemême pour tous. En face, feu Hachemi Chérifdisait la même chose pour la démocratie, àsavoir qu’il faut débarrasser le champpolitique de tout parti islamiste. Un autreobstacle. Quel sera le rôle du conseil desoulémas par rapport à celui du conseilconstitutionnel ? Toujours pour Djaballah, leconseil des oulémas, au-dessus de tout et detous, car il contrôlera la conformité des lois àla chariaa.

Le retour de l’ennemi idéologique

© P

ho

to :

New

Pre

ss

n ÉCONOMIEl Les expertséconomiques unanimes : «L’industrie algériennedoit être hissée au rang des leaders» P.

n ALIMENTATIONEffets des conflits et des crises sur la sécurité alimentaire : La FAO tire la sonnette d'alarme dans la région Mena P.

n Les membres du comité ministériel de suivi des accordsOpep et non-Opep ont recommandé de prolonger de six moisl’accord global pour réduire la production de pétrole. Selon uncommuniqué du comité conjoint des ministres de l’Opep et lesproducteurs de pétrole non membres de l’Opep, sanctionnantla fin de la seconde réunion qui s’est tenue avant hier au Koweït,l’Accord d’Alger, concernant la réduction de la productionpétrolière, sera reconduit pour une durée de six mois. p. 2

L’Accord d’Alger sera reconduit pour six mois

L’Accord d’Alger sera reconduit pour six mois

Recommandations Opep- non-Opep

L ’ e d i t o d e

Bachir Medjahed?

n SPORTlOn continue à perdredu temps….P.

lTP Mazembe-JSK, Coupede la Confédération (es de finale bis aller) : Le Burundais Nkurununziaau sifflet P.

n CULTUREAlexis Andres, directeurde l’Institut françaisd’Algérie : «Le françaisest une langue departage de valeurs» P.

n RÉGIONSl Relizane : Les habitantsde Chehaidia se plaignentde l’état des routes

l Constantine : associations et clubsparticipent au e Festivalnational d’astronomie P.

l Bordj-Menaiel : Quandl’Etat est absent P.

Activités économiquesindustrielles

Les entreprisesexportatricesalgériennes

tournentpéniblement

p.4

p.3

Les challenges de Abdelmalek

Boudiaf

Santé

Ce forum organisé à l’hôtel She-raton au Club des Pins, a vu laparticipation de plusieurs expertséconomiques qui ont discuté desdifférentes étapes nécessairespour élaborer un plan de travaildurable et efficace pour accom-pagner la politique économiquenationale vers ses objectifs decroissance et de développement.Abderrahmane Mebtoul,Alexandre Kateb, ChemssedineChitour... sont, entre autres, lesexperts économiques qui ontanimé les conférences-débats dece forum. Ces dernières ont portésur quatre thèmes différents. Auprogramme d’aujourd’hui deuxréunions : la première dédiée auconseil scientifique qui regrou-pera les experts économiques al-gériens. Ces derniers auront à dé-velopper des «propositionsconcrètes» aux acteurs privésainsi qu’aux institutions étatiques.La seconde réunion est consa-crée aux représentants écono-miques. Elle réunira les grandesentreprises et les confédérationspatronales afin, lit-on dans le com-muniqué de presse parvenu à larédaction. Il s’agit de faire conver-ger les intérêts des uns et les po-sitions des autres pour mettre enœuvre un plan d’action commun.L’évènement a pour principal ob-jectif de contribuer à l’essor del’économie nationale en élabo-rant un plan de travail durable etefficace. Un plan qui pourra ac-compagner la politique écono-mique nationale vers des objectifsde croissance et de développe-ment et pourra négocier des défisd’une industrie tournée vers l’ex-portation. Les experts plaidentaussi pour un encouragement despartenariats privé-public (PPP) .«Il faut mettre des dispositifs enœuvre pour encourager les par-tenariats nationaux ; renforcer lescompétences industrielles : faireprofiter l’industrie algérienne de

transferts de technologie etmettre en adéquation le systèmeuniversitaire avec les besoins de

l’industrie». « Pour ce faire, il fautune politique de développementindustriel pour permettre aux très

grandes entreprises de s’impli-quer dans la planification écono-mique nationale, et de libérer ainsiles initiatives et accroître l’intérêtdes capitaux étrangers à investiren Algérie».

Les principales figures del’industrie absentesCe forum devait regrouper deschefs d’entreprise privées et pu-bliques, en particulier les patronsde Cevital, du groupe Condor, deNCA, ainsi que des représentantsde confédérations patronalestelles Apab, Anexal, Unida, Seve,Ceimi... De hauts responsablespolitiques ainsi que des représen-tants de chambres de commercedes États-Unis, d’Autriche, d’Alle-magne, de Russie, de France, duMexique, du Vietnam, d’Espagne,de Tunisie, de Suisse, de Suède,de Pologne et du Japon devaientaussi participer à cette rencontre.Malheureusement une bonne par-tie des invités n’a pas jugé bon derépondre à l’invitation. Il est ànoter les absences très remar-quées dont celles de Issad Rebrabde Cevital, Abderrahmane Benha-madi de Condor, et le ministre del’Industrie et des mines, Abdesse-lam Bouchouareb. A signaler quecet événement phare devait êtreorganisé au mois de février der-nier, mais qui a été reporté, selonles organisateurs, suite au décèsde l’ex-ministre du Commerce, Be-khti Belaïb. Il était prévu la parti-cipation des hautes autorités al-gériennes. Jusqu’à la semaine der-nière, lorsque le nouveauprogramme a été communiqué auxjournalistes, on parlait de la pré-

sence de plusieurs chefs d’entre-prise, dont Issad Rebrab. Finale-ment le forum n’a vu la participa-tion que de quelques experts etanalystes en économie. La ques-tion qui se pose : à quoi donc sertd’organiser un tel événement sansla présence des concernés, à sa-voir les opérateurs ayant une in-fluence avérée pour booster lesecteur industriel ?

Zahra Kefane

Voir sur Internetwww.lnr-dz.co

250 médecins en compétition«Le concours de chefs de service des Centres hospitalo-universitaires est le premier du genre aprèsl’indépendance».

actuel Chiffre du jourSemaine « Culture et loisirs » de Tissemsilt : 4.000 enfants invités

santéAADL 13.000 logements du programme AADL 1(2001-2002) seront distribués dans la wilayad’Alger avant la fin du mois de mars.

habitat Moudjahida Djamila AmraneUn recueillement à la mémoire de la MoudjaihidaDjamila Amrane été organisé samedi au palais de la culture Moufdi Zakaria, à l'occasion duquarantième jour de son décès

hommage

Les experts économiques décrètent:

«L’industrie algérienne doit se hisser à un rang de leader»

? Les membres du comité ministériel de suivi desaccords OPEP et non-OPEP ontrecommandé de prolonger de six mois l’accord global pour réduire la production depétrole. Selon un communiqué du comité conjoint des ministres de l’Opep et lesproducteurs de pétrole non membres de l’Opep sanctionnant la fin de la seconderéunion qui s’est tenue avant hier au Koweït, l’Accord d’Alger concernant laréduction de la production pétrolière sera reconduit pour une durée de six mois. A rappeler qu’afin de mieux stabiliser les marchés et d’évaluer la bonne mise enœuvre d’accords de baisse de production entrés en vigueur le 1e janvier, le ministrede l’Energie, Noureddine Bouterfa a affirmé qu’il y a une nécessité pour prolongerl’accord Opep-non Opep. Depuis l’accord de réduction de production d’Alger enseptembre et la réunion tenue au mois de décembre, l'OPEP et 11 autres principauxproducteurs de pétrole, ont convenu de réduire leur production combinée de prèsde 1,8 million de barils par jour au premier semestre de l'année. Les rencontres semultiplient afin de garantir une meilleure stabilité du marché et des prix. Les membres ont exprimé leur volonté «d’accélérer les efforts pour la stabilisationdes prix» et ont recommandé la possibilité d’une prolongation de la réduction pourune période de six mois encore «selon l’offre et le demande de marché». Cettedécision sera prise le mois prochain après avoir «examiné les conditions dumarché». Par ailleurs, au cours de cette 2ème réunion, le ministre koweitien dupétrole, Issam Abdulmohsen Almarzoq, a indiqué que les pays producteurs depétrole en dehors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ontrespecté l'accord sur la réduction de la production de pétrole de 64% en Mars. Leministre du pétrole du Koweït, a réitéré avant la réunion, l'engagement du Koweït, endisant que le pays avait déjà réduit son taux promis de 2,7 millions de barils par jour,selon l'agence de presse officielle koweitienne (Kuna). Pour sa part, le ministre russede l'Energie, Alexander Novak, a confirmé que son pays avait réduit sa production depétrole de 185 000 barils par jour par rapport à la production moyenne quotidienneen octobre 2016 en vertu de l'accord avec les pays producteurs de pétrole. Il est à rappeler que les prix du pétrole ont été négociés durant les dernières semainesdans une fourchette relativement stable après l’accord scellé en novembre, avec descontrats à terme du pétrole brut Brent Mer du Nord entre 55 dollars et 58 dollars lebaril. Mais les prix ont considérablement chuté au début de ce mois de mars à causede la reprise de production du schiste américain, qui a permis de combler le videlaissé par l’OPEP et des réductions non-Opep.

Soumia. L.

Recommandations Opep- non-OpepL’Accord d’Alger sera reconduit pour six mois

R E P È R E

Le taux d`inflation moyenannuel à 7% en février 2017 L'évolution des prix à laconsommation en rythme annuel s`est située à 7% jusqu'à fin février 2017, aappris l`APS auprès de l`Officenational des statistiques (ONS). L’évolution des prix à laconsommation en rythme annuel àfévrier 2017, est le taux d’inflationmoyen annuel calculé en tenantcompte des douze (12) mois, allantde mars 2016 à février 2017, parrapport à la période allant de mars2015 à février 2016. Quant à lavariation mensuelle des prix à laconsommation, c'est-à-direl’évolution de l’indice du mois defévrier 2017 par rapport à celui dumois de janvier 2017, elle a été de -0,6%, soit une baisse un peu plusimportante que celle observée lemême mois de l’année écoulée(-0,2% en février 2016 par rapport àjanvier 2016). Les prix des biensalimentaires ont affiché une baissede 1,5% en février dernier parrapport à un mois plus tôt, induiteaussi bien par l’évolution desproduits agricoles frais que par celledes produits alimentairesindustriels, relève l'ONS. Les prixdes produits agricoles frais se sontcaractérisés par une diminution de1,2%: en dehors de la pomme deterre et des poissons qui ont affichédes hausses, respectivement, de6,2% et de 1,5%, le reste a accusédes décroissances, notamment laviande de poulet dont la baisse aavoisiné les 11% en février 2017 parrapport à janvier 201,7 et les 12% parrapport à février 2016. Les prix desproduits alimentaires ontégalement enregistré une variationnégative de 1,9%, due à la baissedes prix de certains produits,particulièrement ceux de lasemoule (-17,3%). Pour les autresgroupes de biens et services, les prixde l’habillement ont connu unebaisse de 0,9% en février 2017 parrapport au mois précédent. Alorsque les transports etcommunication se sont caractériséspar une stagnation, le reste desgroupes ont inscrit des hausses plusou moins importantes: leslogements et charges à +0,7%, lesmeubles et articles d’ameublementà près de +0,2%, santé hygiènecorporelle à +1,8% et lÆéducation-culture-loisirs à +0,1%.

,Dans une conjonctureéconomique difficile in-duite par la chute brutaledes prix du pétrole, l’Algé-rie dont les ressources dé-pendent des recettes pé-trolières, doit, en urgence,booster son industrie pourqu’elle atteigne le haut dutableau des leaders mon-diaux. «Elle en a les capaci-tés, malgré le long cheminqu’il lui reste à faire», ontexpliqué, hier à Alger dif-férents experts écono-miques au forum de l’in-dustrie algérienne.

n Remettre l’industrie algérienne sur rails, une urgence absolue. (Photo > D.R.)

La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

2

«L’Algérie est passée de 300 cas detuberculose enregistrés pour 100.000habitants, à 13 cas, depuis l’indépendance,et ceci en grande partie grâce à la culturepréventive qu’on a instaurée chez lecitoyen», s’est félicité le ministre de laSanté, de la Population et de la Réformehospitalière. M. Abdelmalek Boudiaf.

Lutte contre la tuberculose

Celle de Annaba qui a réuni lesgestionnaires des Etablissementshospitaliers spécialisés du pays,n’a pas fait exception à la règle.Présidée récemment dans cetteville par le ministre du secteur,Abdelmalek Boudiaf, elle a, ce-pendant, permis aux participantsd’aborder plusieurs aspects desactivités des structures de santédu pays. «Les activités de nosstructures spécialisées vont versl’amélioration des prestations»,avait souligné le ministre qui aannoncé l’affectation dans les EHSdu pays de 183 nouveaux gyné-cologues. Il reste, néanmoins, quela question est posée de savoir siles wilayas tiendraient le chocface à une endémie au vu de l’in-suffisance des structures et depersonnels sanitaires de base. Ilfaut en effet savoir que dans les

régions du Sud du pays, l’insuffi-sance des effectifs est compenséepar des équipes médicales cu-baines. Celles-ci suppléent parfoisà 100% à l’absence d’un corps mé-dical et paramédical spécialisé al-gérien. Ce qui donne à des régionsentières du Sud et celles step-piques une impression de «dé-serts médicaux». Et pourtant, lesinfrastructures et le savoir-fairenécessaires pour traiter efficace-ment toutes les pathologies exis-tent. L’exode des spécialistes, en-seignants universitaires, étudiantsen médecine et même des cadresde maîtrise du corps paramédicalaggrave la situation. La créationde pôle médical local, régional ounational va dans le sens d’unmaillage sanitaire territorial. Latransparence dans l’approche desproblèmes pour éviter de faire lejeu des spécialistes de la désin-formation est indispensable. Cequi n’est pas le cas dans la majo-rité des structures de santé pu-blique qui refusent de communi-quer malgré les instructionsfermes données par le ministrede la Santé. Les disparités sontactuellement criardes entre lesrégions. Malgré les améliorationsconstatées, le ministère donne

l’impression de toujours tâtonner.Il devient indispensable de jugulerce phénomène en offrant lesmêmes plateaux techniques auxwilayas. Ce que pourrait réaliserles pôles de santé et de Centresde soins spécialisés de haut ni-veau que le Msprh s'est engagé àcréer. L’avènement de ces centrescomblera certainement un vide.Ils aideront à améliorer la qualité,l’offre, l’utilisation, l’intégrationet la continuité des services desanté. Pour les cadres du Msprh,ces nouvelles structures spécia-lisées de santé complèteront lesefforts fournis en matière de pres-tation de soins à tous les niveauxde la pyramide sanitaire. C’estque les indicateurs d’utilisationdes services connaissent unehausse dans tous les domaines.C'est dire que de nouveaux chal-lenges attendent le départementde Abdelmalek Boudiaf. Les pre-miers résultats ont été révéléslors des dernières rencontresd’évaluation. Notamment celle d’Annaba qui aconcerné les EHS. Il est questionde démarche à même d’amenerles gestionnaires à plus d’efficacité.Faire mieux que ce qui a été réaliséde 2013 à 2016. Rappelons que

cette période a vu le Msprh enre-gistrer, via ses structures sanitairesimplantées dans les 48 wilayas, uneaugmentation du nombre d’actesopératoires. Ils sont passés de600.000 en 2013 à 850.000 en 2016.Performances aussi dans la Luttecontre le cancer. C’est ce que laisseapparaître pour la même période,l’évaluation des activités de soinset de dépistage, de prévention decancer, d’amélioration du traite-ment du cancer et l’informationmédicale sur cette pathologie. Lamise en place des registres du can-cer et l’amélioration de l’œuvre desoins sont d’autres atouts du mi-nistère. Toutes ces démarches en-trent dans le cadre du plan nationalde lutte contre le cancer appliquéà l’horizon 2019. Ainsi, il ressort decette évaluation que 82 unités dechimiothérapie ont été créées danstoutes les wilayas du pays depuis2013 principalement dans chaquehôpital de chef-lieu de wilaya. Lamême politique a été appliquée ence qui concerne les unités de trai-tement du cancer par chimiothé-rapie. Les trois précédentes annéesont permis de faire passer de 7 à33 le nombre d’accélérateurs deradiothérapie dont 24 pour le seulsecteur public. Il y a eu aussi aug-mentation de 54% des transplan-tations rénales et de la cornée. Lescapacités d’accueil des EHS ontété renforcées. Ils sont actuellement 69 EHS à ac-tiver au niveau national dont 31mère et enfants, 8 en ophtalmolo-gie, 8 autres de rééducation fonc-tionnelle, 5 en cardiologie et chi-rurgie cardiaque. Le même secteurdispose de 211 unités de soins àdomicile et plus de 730 polycli-niques fonctionnant en H/24.Celles-ci étaient à peine 250 en2013. Dans la plupart des struc-tures publiques de santé, la mau-vaise gouvernance est à l’originede nombreuses difficultés.

A. Djabali

actue l La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

3

Santé

La FAO tire lasonnette d'alarmedans la région Mena«La région faisait face actuellement à desdéfis sans précédent en matière de sécuritéalimentaire, en raison des multiples risquesliés aux conflits, à la pénurie d'eau et auchangement climatique», c’est ce qu’adéclaré Abdessalam Ould Ahmed, sous-directeur général et Représentant régionalau Bureau régional de la FAO pour leProche-orient et l'Afrique du Nord.En effet, l'évaluation réalisée par la FAO àl'aide de l'Echelle de mesure de l'insécuritéalimentaire vécue a montré que laprévalence de l'insécurité alimentairesévère chez les adultes de cette régions'approchait des 9,5% en 2014 et 2015,représentant environ 30 millions depersonnes. Les pays de la région doiventmettre en œuvre une gestion durable etintégrale des ressources en eau en vue deréaliser l'Objectif de DéveloppementDurable consistant à mettre un terme à lafaim d'ici 2030, ajoutant qu'unenvironnement pacifique et stable était unecondition préalable indispensable pour queles agriculteurs puissent relever les défis liésà la pénurie d'eau et au changementclimatique. La crise syrienne, en particulier,s'est aggravée pendant la période allant de2015 à 2016, laissant plus de la moitié de lapopulation ayant besoin d'une aidealimentaire. On dénombre également 4,8millions de réfugiés, principalement dansles pays voisins. Le nombre de personnestouchées par l'insécurité alimentaire et depersonnes déplacées à l'intérieur du paysest aussi en hausse en Irak et au Yémen.Au-delà des conflits et des crises, le rapportconsidère que la pénurie d'eau et lechangement climatique sont les défis lesplus importants à relever afin de luttercontre la faim, assurer la sécuritéalimentaire, améliorer la nutrition etpromouvoir l'agriculture durable d'ici 2030.La pénurie d'eau est le défi principalaffectant la production agricole dans larégion et contribue fortement à rendre larégion dépendante des importationsalimentaires. En se basant sur les donnéescollectées dans le cadre de l'Initiativerégionale de la FAO sur la raréfaction desressources en eau dans la région, le rapportmontre que le changement climatiquedevrait affecter la sécurité alimentaire entermes de disponibilité, d'accès, destabilité et d'utilisation. La plupart desimpacts du changement climatiqueaffecteront la disponibilité de l'eau.L'Aperçu régional souligne la nécessité dedévelopper et de mettre en œuvre desstratégies favorisant une gestion durabledes ressources en eau et qui permettront des'adapter aux effets du changementclimatique dans le domaine de l'eau et del'agriculture. Le rapport prend l'exemple deplusieurs expériences positives relatives à lagestion durable des ressources en eau et de leurcapacité à s'adapter au changement climatiquedans la région. Le document met l'accent surl'importance des investissements visant àaméliorer l'efficacité et la productivité desressources en eau, ainsi que sur la nécessité derevoir nos systèmes de culture, pour s'orientervers des cultures consommant moins d'eau. M. Ould Ahmed a noté que la gestion durablede l'eau dans l'agriculture devrait inclure desstratégies et des politiques visant à améliorerl'efficacité de l'irrigation, établir une gestiondurable des eaux souterraines, promouvoir desmesures incitatives pour les agriculteurs afin deles encourager à passer à des cultures avec desrendements économiques plus élevés par lesystème goutte-à-goutte , réduire les pertes etle gaspillage alimentaire, promouvoir laconsommation durable des céréales et renforcerla résilience de la population vulnérable etdes agriculteurs aux prix alimentaires et leschocs climatiques.

Imane M.

A L I M E N T A T I O N

Effets des conflits et des crises sur la sécurité alimentaire

Chlef

Sit-in des jeunespromoteurs «CNAC»Une trentaine de jeunes, originaires des

différentes localités de la wilaya de Chlef,

bénéficiaires des crédits de la caisse nationale

d’assurance-chômage CNAC, se sont

rassemblés, dans la matinée d’hier à partir de

8 heures, devant le siège de l’Agence sis au

centre-ville, pour réclamer le quota de 20%

des marchés publics conformément aux

directives du gouvernement. Certains

protestataires qui se sont rapprochés auprès

du journal, nous ont fait savoir que le refus

obstinant du directeur de l’agence de wilaya

de CNAC d’attribuer des marchés publics aux

jeunes promoteurs est derrière ce mouvement

de protestation. De plus, une jeune

promotrice cite «l’exemple de

l’aménagement intérieur de l’agence de

CNAC, un projet attribué à un entrepreneur

n’ayant pas bénéficié d’un crédit auprès de la

CNAC. Pis encore, l’entrepreneur chargé de

l’aménagement n’habite pas la wilaya de

Chlef.» Par ailleurs, les jeunes protestataires se

plaignent également de la cherté de la vie.

Ainsi, ils se trouvent dans l’impossibilité de

rembourser durant les 5 années les crédits

qu’ils ont contractés auprès des agences

bancaires, du fait qu’ils activent très

lentement et parfois, durant tout le mois,

leurs entreprises demeurent sans rendement

fiable. C’est pour cette raison, selon eux, qu’ils

se sont rassemblés pour demander

l’intervention des responsables de la wilaya

tendant à bénéficier du quota de 20 % des

marchés publics et ce, selon la compétence, la

spécialité et la qualification de l’entreprise.

Contacté par nos soins pour de plus amples

informations, le directeur de l’agence de

wilaya de CNAC est injoignable.

Zakarya M.

B R È V E

,Toutes les wilayas dupays appréhendent sérieu-sement la survenanced’une quelconque endé-mie du fait de l’incompé-tence ou de l’absence decoordination dont fontmontre certains direc-teurs locaux de la santé.Cet aspect n’a jamais étéabordé lors des rencontresqu’organise le ministère dela Santé, de la Populationet de la Réforme Hospita-lière (MSPRH). n Le ministère donne toujours l’impression de tâtonner. (Photo : D.R)

Législatives du 4 mai prochain

, Les formations politiques et lespersonnalités indépendantes, enlice pour les élections législativesdu 4 mai prochain, en Kabylie, pri-vilégient les actions de proximitépour convaincre l’électorat de l’im-portance de ce rendez-vous élec-toral qui constitue une opportu-nité pour la consécration de la ci-toyenneté. Tous, du moins les partis poli-tiques ayant pignon sur rue, à TiziOuzou ont mis en avant laconjoncture économique difficile,et les défis sécuritaires à releverau vu de la situation qui prévautchez les pays voisins. Pour ces formations politiques,l’élection d'un parlement «repré-sentatif» passe, ont-ils estimé, parune large participation des ci-toyens à ce rendez-vous électoral.Considérant que seul le contactdirect avec la population est àmême d’inciter les citoyens à ac-complir leur devoir électoral le 4mai prochain. En fait, il s’agit de remobiliserl’électorat, de moins en moins im-

pliqué, quant à sa participationet son implication dans la vie po-litique nationale, polluée par ceque d’aucuns qualifient de puis-sances d’argent qui relèguent ausecond plan les attentes et aspi-rations du citoyen. Si pour le FLN et le RND la pré-servation des acquis recouvrés,notamment la sécurité et la sta-bilité du pays, est mise en avantpour convaincre le citoyen de par-ticiper massivement à ce scrutin,le RCD, quant à lui, met en avant«son» combat qui est, et reste, lamobilisation du peuple algérienpour le recouvrement de sa sou-veraineté afin de bâtir une sociétéde prospérité et de progrès. Pourle FFS c’est l’engagement du partipour la reconstruction d'unconsensus national visant l'édifi-cation d'une Algérie libre et dé-mocratique qui sera réitéré durantla campagne électorale, appelant,au passage, à une large participa-tion des citoyens, sans aucune ex-clusion, afin d’imposer le change-ment pacifique. Le RCD qui a fait

cas d’une volonté du pouvoir d’en-tretenir le pessimisme ambiant etde sponsoriser la démobilisation,a décidé d’instruire l’ensembledes structures du parti et les co-mités en charge de l’animation dela campagne électorale danschaque wilaya d’œuvrer à faireconnaître son programme électo-ral en privilégiant les rencontresde proximité dans les quartiers,les villages, les lieux de travail età travers et le tissu associatif. Pour,dit-il, susciter le débat, le pluslarge, dans toutes les franges dela société algérienne, autour denotre programme électoral et dessolutions à la crise que vit le pays. Le MPA, a, pour sa part, décidéd’opter pour une campagne élec-torale, calme et sereine, loin, detoute invective. Et se concentrersur les vrais et réels problèmesdes citoyens. A même d’inciterles électeurs à se rendre en masseaux urnes le jour du scrutin pourcontribuer à la consolidation dela stabilité du pays.

Rabah Mokhtari

Les actions de proximité pour convaincre l’électorat

Les challenges de Abdelmalek Boudiaf

Tout en créant une dynamique de déve-loppement et surtout d’intégration éco-nomique intersectorielle, les pouvoirspublics tendent à mettre sur pied un pôleindustriel. Or, ce pôle industriel créégrâce aux gros crédits des banques dupays étant formé principalement descomplexes d’Arcelor Mittal d’El Hadjar,Asmidal et Ferrovial (anciens ateliers detransformation métallique) autour des-quels gravitent 260 unités PME /PMI ac-tivant dans le domaine de la sous-trai-tance et dans l’agro-industriel. Le dispo-sitif industriel de PME/PMI occupe uneassiette foncière s’étalant sur 393 ha si-tuée au niveau des zones industrielleset d’activités aménagées réparties surun total de 580 lots crées il y a quelquesannées seulement, précise-t-on. Les zones industrielles existant au ni-veau de la wilaya d’Annaba sont aunombre de quatre : zone Pont Bouchetd’une superficie de 116 ha totalisant 51opérateurs, celle de Meboudja 63 hacompte 46 opérateurs, la zone du MINd’une superficie de 51 ha abrite 57 opé-rateurs et enfin la zone de Berrahal de122 hectares saturée à 86% et regrou-pant un nombre de 62 opérateurs. Ilexiste aussi cinq zones d’activités quisont : zone de Sidi Salem (12 ha) quicompte 60 opérateurs, zone d’El Hadjar(2 ha) totalisant 25 opérateurs et saturéeà 100%, la zone de Ain Berda (13 ha)abritant pour sa part 137 opérateurs. Celle de oued El Aneb (9 ha) comptant 24opérateurs et la dernière zone d’El Eulma(5 ha) qui comprend un seul opérateur enactivité, nous révèle-t-on auprès de la di-rection des Mines et de l’industrie. Cependant, des études ont été engagéesen vue de réaliser l’extension des zonesindustrielles et des zones d’activités ac-tuelles. En ce qui concerne les zones créées defait, celles-ci possédant une superficied’environ 1600 ha comprenant le com-plexe sidérurgique d’El Hadjar (800 ha),la zone Allellik avec plusieurs unités in-dustrielles telles que Ferrovial, LaiterieEdough, SNVI, Agritec une concession,Tarsi, Semoulerie Main d’or, Ancarrel,Urban, Alfa 550 ha. Pour la complexeAsmidal, brasserie de Annaba et Trans-met bois (110 ha), l’ancienne zone Sey-bouse qui regroupe l’Edima, Oncv etles Ets Saïdani (maintenance) (86 ha).Ajouté à cela la zone de l’Onab (40 ha).Au vu du développement qu’avait connula wilaya pendant ces dernières annéesen matière d’activités industrielles demême que la forte demande d’investis-sement incessant avait emmené un fon-cier industriel existant déjà à devenir in-suffisant. Cela note-on a conduit les au-torités locales à prévoir la création denouvelles zones d’activité réparties au ni-veau du chef-lieu de commune d’El Bouni(zone de Boukhmira d’une superficie de9 ha), zone de Boussedra (19 ha), pourla commune de Sidi Amar (zone d’El Gan-

tra 4 ha) et la zone de Derradji (11 ha).Celle de Annaba possédera la zone deSeybouse (10 ha), ajoute-t-on auprès dela même institution. Le taux d’une surfacebâtie non utilisée est de 8% et celle de lasurface non construite mais attribuéeest de l’ordre de 32 ha, soit 8,3% sur leterritoire de la wilaya en question. A ce sujet, l’on révèle aussi que pour 579lots existants, 557 ont été attribués et 371actes remis aux opérateurs. Deux im-portantes opérations avaient été exécu-tées dans la zone de Pont Bouchet pourun coût de 4 milliards de centimes com-portant ainsi la réhabilitation de voirie,l’assainissement des eaux, l’éclairage pu-blic et la réalisation de clôture. Pour la zone de Berrahal, celle-ci avaitnécessité une enveloppe de 1 milliard850 millions de cts pour une reprise par-tielle de l’éclairage.

Exportations hors hydrocarburesLa ville de Annaba est arrivé à être per-formante grâce à quelques entreprisesexportatrices implantées sur son sol to-talisant un chiffre de 84.329.201 dollarsdans les exportations de produits horshydrocarbures. La Chambre de com-merce et d’industrie Seybouse (CCI) avaitdélivré des certificats d’origine pour l’ex-portations de différents produits à sa-voir le phosphate, la fonte en gueuse,les bobines laminées, les diluants cendrede laiton, les couvercles en fer blanc, leliège et des déchets de papier. informe-t-on. Or, la société étatique Ferphos occuped’ores et déjà la première place parmi lesentreprises algériennes exportatricesdans la région Est du pays, qui exporteson produit vers la France, l’Italie, l’Es-pagne, la Grèce, la Pologne et la Bel-gique. Elle avait exporté pour un mon-tant évalué à 47.722.546 dollars. Quant à l’usine d’Arcelor Mittal qui estnotamment classée en deuxième posi-tion avec un chiffre d’affaire de13.651.062 dollars pour ses exporta-tions d’acier vers la Tunisie et l’Es-pagne.

L’Algérie a ainsi enregistré un excédentde la balance commerciale de 13,3 mil-liards de dollars auparavant. Le volumeglobale des exportations hydrocarburesnotamment représente 97,15% contre2,8 % seulement des exportations horshydrocarbures en Algérie. Bon nombre d’observateurs ont estiméque les perspectives de croissance éco-nomique et d’investissement se sontbien installées à Annaba. «C’est le ré-sultat d’une politique économique lo-cale raisonnable et suivi». «Berceau de l’industrie nationale no-tamment dans la sidérurgie, métallurgie,pétrochimie et la transformation agroa-limentaire, la wilaya de Annaba a toutpour devenir une des premières régionsde croissance du pays», a souligné unéconomiste de région.

2,5 milliards d’euros pour le développement de l’investissement à AnnabaLe chef-lieu de la wilaya dispose d’unpôle industriel qui est constitué majo-ritairement du complexe sidérurgiqued’El Hadjar ainsi que celui d’Asmidalautour desquels gravitent près de 260unités PME/PMI qui, notamment, acti-vent dans les domaines de la sous-trai-tance et l’agro-industrielle. Les activités industrielles annexesconcernent surtout la transformationmétallique, bois, papier et des maté-riaux de construction. La wilaya comprend aussi 14 carrièresen exploitation pour l’extraction desagrégats, le granit, l’argile et le feld-spath. Sa longue façade maritimes’étend sur 80 Km de cotes représentantun potentiel halieutique et touristiquetrès important et très poissonneux avecune production estimée à 8.000 tonnespar an. Ce dernier permet notammentde développer une industrie halieutiquede plus en plus importante grâce auxunités de stockage et aux installationsfrigorifiques existantes. Sa superficieagricole utile (SAU) est de près de38.000 hectares représentant plus de

60 % des terres agricoles et bénéficiantd’une pluviométrie de 1.100 mm/an. Le potentiel agro pédagogique de la wi-laya est de 58 548 ha qui est localisé es-sentiellement au niveau des plaines al-luviales de la Seybouse et du lac Fetzaranotamment au niveau des zones despiémonts de Ain Berda, Cheurfa, Eulmaet au sud de Berrahal là où on trouve laplupart des terres cultivées (58%). Des immenses espaces agricoles quirestent exposés aux aléas des intem-péries et des stagnations prolongée deseaux des pluies. Or, l’Etat a réservé un montant de 229millions de dinars soit 2,5 milliards d’eu-ros pour le secteur de l’investissementà Annaba dans le cadre du plan quin-quennal 2010/2014 qui est lié à desstructures comme la CALPI, l’Ansej,CNAC, ANDI et Aniref. Pour le secteur du tourisme qui dis-pose d’une infrastructure hôtelière de42 établissements de différents caté-gories avec un total de 3.400 lits seule-ment qui est loin de répondre à la de-mande en période estivale. La zone d’expansion touristique de labaie ouest Chetaibi d’une superficie de328 ha connue pour être l’une des plusbelles baies du monde, cette zone peutaccueillir une moyenne de 11 équipe-ments touristiques d’une capacité de1.000 lits. Celle de Oued Bagrat de Seraïdi qui estsituée principalement sur le versant dumont formant cette vallée de 1.375 ha,son attrait demeure sa merveilleuseplage de Djenane El Bey. Celle-ci peut ac-cueillir 15 équipements touristiquesd’une capacité de 2.000 lits, alors que ladernière zone d’expansion, notammentla corniche de Annaba, ayant une su-perficie de 356 ha dans le prolongementnord vieux tissu urbain attire des mil-liers d’estivants chaque année, cettezone peut accueillir 20 à 30 équipementstouristiques d’une capacité de 2.200 litsavec des infrastructures de détente etde loisir, souligne-t-on.

Oki Faouzi

,Après l’indépendance, l’Etatavait dégagé de gros moyensfinanciers nécessaires pourasseoir un pôle industrielimportant comme pour celui dela ville de Annaba capable detransformer les matièrespremières de la région Est.

Les entreprises exportatricesalgériennes tournent péniblement

Activités économiques industrielles

n De réelles possibilités financières existent pour asseoir un pôle industriel important dans cette région. (Photo > D.R)

actue l La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

4

La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

5

Lors d'un service de police de la route exécuté sur la RN3, reliantStill à El-Oued, les gendarmes de la brigade locale ont interpellé unindividu âgé de 27 ans, qui transportait à bord d'un camion, trentequintaux de feuilles de tabac à chiquer, sans registre de commerceet ni facture. (Photo > D. R. )

Tébessa : Arrestation d’une personne et saisie de 60 kg de cuivre

Lors d'un service de police de la route exécuté sur la RN16, reliantEl-Oued à Tébessa, les gendarmes du peloton de sécurité routièrede Negrine ont interpellé un individu âgé de 42 ans, quitransportait à bord d’un camion semi-remorque neuf tonnes, sixquintaux et soixante kg de déchets de cuivre, destinés à lacontrebande. (Photo > D. R. )

Sidi Bel-Abbès : Saisie de 17 kg de kiftraité

Lors d'un service de police de la route exécuté sur la RN.95, reliant Sidi-Bel-Abbes à Sidi-Ali-Ben-Youb, à hauteur du village Bordj Djafer,commune de Sidi-Ali Ben-Youb, les gendarmes de la brigade locale ontinterpellé une personne âgé de 50 ans, qui transportait à bord d'unvéhicule dix-sept kg de kif traité. (Photo > D. R. )

El-Oued : Saisie de trente quintaux de feuilles de tabac à chiquer

L A C H RO N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Près de 94.000 interventions ont été effectuées par les servicesde la protection civile au niveau de la wilaya d'Alger en 2016, aaffirmé, samedi, une source à la direction de wilaya de ce corps.

(Photo > D. R.)

Protection civile : 94.000 interventionsdans la wilaya d'Alger en 2016

Si les leaders du Donbass necraignent pas l'exagération enaffirmant que dans les conditions

actuelles, l'Ukraine n'a plus que 60jours à vivre, il n'en reste pas moinsvrai que la situation vire au naufrage,Kiev mendiant l'aide du FMI. Explosionou lent pourrissement ? Les paris sontouverts. Un failed state de plus àajouter à la boutonnière impériale...Pas de quoi impressionner les Russes,prêts à endurer les sanctions aussilongtemps que nécessaire afin depoursuivre la même politiqueétrangère. Ce n'est certes pas enOccident que l'on verrait ça...A Moscou, le temps est au beau fixe. Lesbisbilles énergétiques entre la Russie etla Biélorussie n'empêchent pasl'entière coopération diplomatique etmilitaire (dixit Loukachenko) nil'établissement d'un espace communde défense. Bien sûr, les exercicesmilitaires de septembre, pour lesquelsdes tonnes d'équipement russe passentactuellement la frontière, provoquentl'hystérie habituelle à Vilnius ou àVarsovie mais, on l'a vu, les geignardsn'ont plus vraiment l'oreille deWashington. Trump et Poutine doiventregarder avec un certain amusementl'affrontement de plus en plus ouvertentre les européens et le « sultan »d'Ankara. Ce dernier poursuit sondélire, encourage les Turcs du Vieuxcontinent à faire cinq enfants («vousêtes l'avenir de l'Europe») tandis queson ministre des Affaires étrangèresaffirme que les «guerres saintes

commenceront bientôt». Ces commentaires incendiaires se sont attirés une réponse cinglante(vous devinez de quelle partie duspectre politique) tandis que leseurocrates globalistes, tétanisés et pris à leur propre piège, ont préféréregardé ailleurs. Ah j'oubliais, Ankararecommence son chantage auxmigrants. Sympas, les copains de l'OTAN ! Et puisqu'on en parle, laTurquie a interrompu sa coopération au sein de l'organisation atlantiqueavec certains pays européens. Entre le désintérêt de Trump et l'incendied'Erdogan, Otan va la cruche à l'eau...Maigre consolation pour le sultan :grâce aux réfugiés, il a pu faire chanterles Européens, véritables dindons dudindon de la farce. Cette formule n'ajamais été aussi vraie qu'aujourd'hui.Car Erdogan se prend à nouveau desbâches en Syrie et ce n'est sans doutepas un hasard si, en bon élève dePorochenko et à un mois de sonréférendum, il allume un énièmeincendie rhétorique pour détournerl'attention de ses déconvenuesstratégiques.Dans une précédente chronique, nousnous étions arrêtés sur les retrouvaillesrusso-kurdo (-américano)-syriennes àManbij et le barrage bloquant touteavancée turque. Depuis, les loyalistesont resserré le noeud autour de DeirHafer même s'ils ont reperdu unepartie de la base aérienne de Jirah.

(A suivre)C. A.

Le fin mot de l'énigme (II)

Sidi Bel-Abbès

1.200 bouteilles de bière trouvées dans un véhicule abandonnéAgissant sur information, leséléments de la 5e sûreté urbaineont réussi à trouver 1 200 bouteillesde bière chargées dans unvéhicule apparemmentabandonné au quartier de SidiDjillali. L’enquête a permisd’identifier le propriétaire M. K.,âgé de 30 ans. Il devait faire descourses pour revenir de nuitreprendre sa marchandise pour sacommercialisation illicite. Il futarrêté pour possession de boissonsalcoolisées sans autorisation et misen détention provisoire pardécision de justice.

Djillali T.

Blida

Arrestation d’une femme pour escroquerieLes transactions commerciales parInternet donnent denouvelles idées à ceux qui veulents’enrichir rapidement parescroquerie. Selon la cellule decommunication de la sûreté de lawilaya de Blida, cette fois, c’est unefemme qui a choisi ses victimesparmi ceux et celles qui souhaitentmettre en vente leur téléphoneportable, des habits pour enfants etmême des moutons, à travers leweb. Selon notre source, Unefemme, demeurant à Diar El Bahri(Béni Méred) wilaya de Blida, a priscontact avec ses victimes, aprèss’être entendue avec elles sur lesprix. Et quand les vendeurs luiramènent la marchandise, elle utiliseplusieurs artifices et ruses pour queles vendeurs acceptent de lui laisserla marchandise et être payer plustard. Cependant, malgré les rappels,ils ne seront jamais payé. Plusieursplaintes ayant été déposées par lesvictimes auprès de la sûreté urbainede Diar El Bahri, ce qui a suscité desenquêtes qui ont abouti àl’identification et à l’arrestation de lamise en cause qui a été présentée auprocureur pour être placée endétention préventive.

A. B. M.

Relizane

Découverte du corps sansvie d'une jeune hommeSelon des sources concordantes, lecorps sans vie d'un jeune homme de21 ans a été découvert ce vendrediaprès-midi au niveau de sondomicile situé à la nouvelle ville AddaBenada, non loin de la localité deHbacha, dans la wilaya de Relizane. Lanouvelle, tombée tel un couperet, avite fait le tour de la ville et des localitésavoisinantes. Les éléments de laProtection civile ont transporté lecadavre de la victime versl’établissement hospitalier MohamedBoudiaf, puis déposé au service de lamédecine légale pour les soins d’uneautopsie et les services compétents ontdiligenté une enquête pour connaîtreet élucider les causes exactes de cedrame, ajoute notre sourced'information.

N. Malik

é c h o s

Disponible à travers lesquatorze wilayas cou-vertes par son réseau4G, Mobilis propose àses clients le « Pack Navi-gui 4G», constitué d’unrouteur wifi de marqueHuawei + une SIM Navigui4G, en l’associant à deuxnouveaux paliers, adap-tés aux besoins de sesclients et dotés d’une gé-néreuse bonification in-ternet :•Routeur wifi + SIM Na-

vigui à 8600 DA = 33 Go ! 3 Go de Bonus de Bienve-nue + WhatsApp Face-book valable 30 Jours +10 Go/mois de Bonus, of-fert pendant 3 mois. •Routeur wifi + SIM Na-vigui à 15 000DA = 63 Go! 3 Go de Bonus de Bienve-nue + WhatsApp Face-book valable 30 Jours + 5Go/mois de Bonus, offertpendant 12 mois. Mobi-lis précise, que les Bonusrestant sont cumulables

d’un mois à l’autre. Aussi,à l’expiration des quotasinternet offerts, le clientNavigui, bénéficierad’une connexion réduiteet aura la possibilité derecharger son compte etde profiter de l’internethaut débit en choisis-sant l’un des Pass Inter-net 4G disponible, via lemenu *600# ou l’inter-face web www.inter-net.mobilis.dz

C. P.

Alger

Mobilis, annonce l’enrichissement de son offre Pack Navigui 4G avecde nouveaux paliers, plus riches, afin de répondre aux besoins desfoyers les plus exigeants.

Rejoignez le monde connecté avec le routeur wifi 4G de Mobilis

mondeLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

6

Deux ans de guerre civile sans issue

Yémen Sahara occidental

nPrisonniers politiques sahraouis (Photo > D. R.)

Dans la nuit du 25 au 26mars 2015, les avionssaoudiens commençaientà frapper les rebelles hou-thistes au Yémen, rap-porte Le Temps. Proches des Iraniens, ceszaïdites chiites (un destrois grands courantschiites) se sont emparésdepuis septembre 2014 dela capitale, Sanaâ, ainsique de larges parties duNord, du Centre et del’Ouest. Nawal Al-Maghafi,de la BBC, est l’une desdernières journalistesétrangères à s’être renduesur place. Pays compliqué, régiondifficile d’accès, blocusde l’information par l’Ara-bie saoudite… Voilà pourquoi, selon elle,cette guerre semble négli-gée par les médias occi-dentaux. Sur le terrain, lasituation est en effet com-plexe, relate The Indepen-dent. Les rebelles chiitesdu Nord se sont alliés àl’ex-président Ali Abdal-lah Saleh, rejoints par desunités de l’armée restéesfidèles. L’ancien autocratea dû abdiquer en 2012après plus de trente ansau pouvoir, dans le sillagedes « printemps arabes ».Le nouveau président,Abd Rabbo Mansour

Hadi, proche de Riyad, estsoutenu par les monar-chies du Golfe (saufOman), l’Egypte, la Jorda-nie, le Maroc et le Soudan.Profitant de l’affaiblisse-ment du pouvoir, desgroupes djihadistescomme Al-Qaida dans lapéninsule Arabique ontrenforcé leur emprisedans le sud et le sud-estdu pays. Les chancelleries occiden-tales éprouvent en outreun certain malaise face àla coalition dirigée parRiyad, à laquelle ellesfournissent parfois desarmes. Ses frappes aé-riennes tuent surtout descivils et détruisentnombre d’infrastructures,explique le New YorkTimes. Le 16 mars, 42 ré-fugiés somaliens ont ététués dans une embarca-tion touchée par des tirsau large des côtes yémé-nites, un acte « pouvantconstituer un crime deguerre », selon l’organisa-tion Human Rights Watch. Sur les 7 700 victimes duconflit, plus de la moitiésont des civils. Les Na-tions unies comptent éga-lement 42 500 blessés et3 millions de personnesdéplacées.

La famine tue aussiLa coalition menée parl’Arabie saoudite imposeun blocus, empêchantl’accès de la population àl’aide alimentaire. Vingtpersonnes meurent enmoyenne chaque jour auYémen faute de nourri-ture et à cause de pro-blèmes sanitaires, d’aprèsRobert Mardini, du Co-mité international de laCroix-Rouge (CICR) à Ge-nève, cité par Le Temps.Le quotidien signale le cas

désespéré de Taiz, villeassiégée de quelque 400000 habitants.Sept trêvesont été conclues entre lesdeux parties yéménites,sans succès.

Dans les camps deDjibouti, les réfugiésperdus de la guerre auYémenDepuis deux ans, 4 000Yéménites ont fui dansl’ancienne colonie fran-çaise. Sans pour autantéchapper aux luttes d’in-fluence régionales à l’ori-gine des affrontements.Des tentes poussiéreuses.Des gamins dépenaillés.De l’ennui. Le camp de Markazi, àquelques kilomètresd’Obock, sur la côte dji-boutienne, accueille de-puis deux ans les réfugiésde la guerre du Yémen.Près de 1 500 personnesy vivent aujourd’hui, surles 4 000 qu’a reçus lepays. Géré par le Haut-Commissariat des Nationsunies pour les réfugiés(HCR) aux côtés de l’Of-fice national d’assistanceaux réfugiés et sinistrés(Onars), ce camp situé enplein désert baigne dansune drôle d’atmosphère.Derrière les sacs d’aidehumanitaire et les tracasquotidiens, des luttesd’influence politiques etidéologiques à l’échellerégionale semblent sejouer. Djibouti, payspauvre de la Corne del’Afrique de près de 900000 habitants, ouvre sesportes aux réfugiés de-puis son indépendance dela France, en 1977. Toutesnationalités confondues,il compte actuellement 26000 réfugiés. Après l’Ethiopie, la Soma-lie et l’Erythrée, la der-

nière vague vient duYémen. «Quand la criseau Yémen a commencé,beaucoup de pays n’ontpas accepté d’accueillirles réfugiés », expliqueAmira Abdelkhalek, char-gée de la communicationdu HCR à Djibouti.Les cheveux pris dans unhidjab rouge vif, les yeuxlégèrement maquillés, uneYéménite est assise sousune tente du camp. « Dji-bouti est pauvre. Com-ment peut-on rester dansun pays qui est lui-mêmedans le besoin ? Ils vontmanger et nous donnerles restes », se désole-t-elle. L’arrivée des réfugiésdu Yémen a permis àObock de se développer.Ce petit port de pêche al’un des plus forts taux dechômage du pays, quandla moyenne nationalefrôle déjà les 60 %. « Ladécision d’installer lecamp ici répond à la vo-lonté de créer des em-plois et de développer larégion », explique-t-on aubureau local du HCR. La ville s’est en effettransformée : quand onquitte le centre, la routeasphaltée qui mène à Mar-kazi est bordée de mai-sons neuves ou en chan-tier sur plusieurs cen-taines de mètres.«Avant, il n’y avait rien.Les gens s’ennuyaient, ditune réfugiée. Quand onest arrivés, ils se sont dit: des Arabes, du flouse !»« On est la poule aux œufsd’or », résume Naima [sonprénom a été modifié]. « Les réfugiés yéménites,c’est comme du pétrole »,ironise sa fille, universi-taire, sous les regards ap-probateurs du reste de lafamille, originaire d’Aden.

R.I

,Les membres de la task-force de la Coordination eu-ropéenne du soutien aupeuple sahraoui (Eucoco)se sont dits inquiets de lasituation des prisonnierspolitiques sahraouis dugroupe Gdeim Izik, dontleur procès en appel a étéouvert à Rabat le 13 marsdernier. Au cours d’une ré-union tenue samedi àParis, les présents à cettetask-force se sont égale-ment «inquiétés de la situa-tion des prisonniers poli-tiques sahraouis qui ontvécu aujourd’hui leur 12e jourde procès», indique un com-muniqué parvenu dimancheà l’APS qui souligne leur cou-rage et leur volonté de té-moigner. Les membres de l’Eucocoont salué «la présence, àce procès, des avocatssahraouis, marocains,français, des observa-teurs qui ont affronté dessituations difficiles et dé-fendent avec talent lesprisonniers en réclamanttous vigoureusement leurlibération». La réunion de l’Eucoco,indique-t-on, a été animéepar le président Pierre Ga-land, en présence du mi-nistre sahraoui conseillerauprès de l’Europe, Mo-hamed Sidati, des repré-sentants du Front Polisa-rio en Europe, des délé-gués d’Europe et duprésident du Comité na-tional algérien de solida-rité avec le peuple sah-raoui (CNASPS) Saïd Aya-chi. Plusieurs sujets ontretenu l’attention des pré-sents qui ont évoquéleurs prochaines initia-tives, a-t-on ajouté demême source, notammentla décision de la Cour dejustice européenne(CJUE), en décembre der-nier, sur l’accord com-mercial UE/Maroc qui afait l’objet d’importantesdiscussions.Pour les participants àcette réunion, avec cettedécision de justice res-pectueuse du droit inter-national, l’importation deproduits venant du Sa-hara occidental occupéest illégale, faisant consta-

ter que le Maroc, en s’ap-puyant sur son allié tra-ditionnel, la France, s’ef-force de faire pression etchantage sur la Commis-sion européenne afinqu’elle contourne la dé-cision de justice. Dans ce sens, ils ont dé-cidé d’une présence àBruxelles, auprès desprincipales institutionseuropéennes pour peseren faveur du respect dela décision de la Cour etpour la préservation desressources naturelles parle respect du choix dupeuple sahraoui à traversson représentant uniqueet légitime, le Front Poli-sario.Les membres de la task-force ont estimé, dans unautre cadre, que le faitque le Conseil de paix etde sécurité de l’Union afri-caine a inclus dans l’ordredu jour de sa réunion laquestion du Sahara occi-dental, que le Maroc aboycottée, une histoirecompliquée commencepour ce dernier qui espé-rait, selon eux, circonve-nir l’Union africaine.Par ailleurs, en prévisionde la prochaine réuniondu Conseil de sécurité del’ONU consacrée au Sa-hara occidental qui va setenir en avril avec le nou-veau Secrétaire général,Antonio Guterres, la task-force et les différentes as-sociations européennes,a-t-on ajouté, vont s’adres-ser au Secrétaire généralet aux membres duConseil pour leur rappelerl’urgence de fixer la dated’un référendum d’auto-détermination et de re-prendre le dossier de laMinurso, amputée d’unepartie de sa composantecivile et toujours privéed’un mandat pour sur-veiller le respect desdroits de l’Homme.Enfin, les membres del'Eucoco à cette réunionse sont réjouis de latenue de la prochaineconférence européenne,la 42e Eucoco, en Franceen octobre prochain.

R.I

n Situation complexe au Yemen (Photo > D. R.)

, Le conflit patine,sur fond de rivalitéentre Riyad etTéhéran. Descentaines de milliersde Yéménites,partisans des rebelleshouthistes et de l’ex-président Saleh, ontmanifesté hier àSanaâ contre lacoalition menée parl’Arabie saoudite.

L’EUCOCO se dit inquiète de lasituation des prisonniers saharouis

Plusieurs banques britanniquesauraient recyclé quelque 740 mil-lions de dollars d'argent russeblanchi dans le cadre d'une es-croquerie de plusieurs milliardsde dollars, a rapporté le quotidienbritannique The Guardian lundisoir. Selon des documents obte-nus par le Organized Crime andCorruption Reporting Project, aumoins 20 milliards de dollars ontété sortis de Russie entre 2010et 2014 dans le cadre d'une vasteopération criminelle dénommée«la blanchisseuse globale». Cetteopération impliquait plus de 500personnes, dont des oligarqueset des criminels russes ayant desliens avec le service de rensei-gnement FSB. Au cours de cettepériode, des banques britan-niques dont HSBC, la Royal Bankof Scotland (RBS), Barclays etCoutts auraient traité plus de1.900 transactions - sur 70 000 -d'une valeur de 740 millions dedollars. 373 autres opérations onteu lieu par le biais de banquesaméricaines pour un montant glo-bal de 63 millions de dollars.

Nécessité d'un plan grandpartage d'informations«Barclays se conforme à toutesles lois et règlements dans toutesles juridictions où elle opère etpossède des systèmes et des mé-canismes de contrôle pour atté-nuer le risque d'utilisation de labanque pour des délits finan-ciers», a réagi un porte-parole dela banque.HSBC a répondu à ces allégationsen soulignant que «la banque ades systèmes et des procédurespour identifier les activités sus-pectes et les signaler aux auto-rités gouvernementales compé-tentes». Ajoutant : «Ce cas sou-

ligne la nécessité d'un plus grandpartage d'informations entre lesecteur public et le secteur privé,chaque secteur détenant des in-formations que l'autre n'a pas».La banque RBS a affirmé «êtreengagée à combattre les délitsfinanciers et le blanchimentd'argent conformément à nosrèglements et à mettre en placedes mécanismes de contrôle etdes garde-fous pour identifier,évaluer, surveiller et éviter cesrisques». Toutes les grandesbanques britanniques serontinterrogées afin de savoir pour-quoi elles n'ont pas alerté surles transferts d'argent sus-pects, mais elles n'ont traité

que de l'argent déjà blanchi,selon The Guardian. Interviewépar le quotidien britannique aulendemain des révélations, leresponsable de la NationalCrime Agency, David Little a re-connu que «les sommes d'ar-gent russe entrant au Royaume-Uni sont une préoccupation»,de par leur volume mais aussileur provenance réelle, regret-tant que la Russie ne «coopèrepas assez pour établir cela. Ilsne nous diront pas si cela est leproduit d'un crime».

R.E

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

Les 37 syndicats de l'Union des tra-vailleurs guyanais (UTG) ont voté la grèvegénérale à compter du lundi 27 mars.Les 37 syndicats réunis au sein de l'Uniondes travailleurs guyanais (UTG) ont votéce samedi à l'unanimité la grève générale,à compter de lundi sur ce territoire ul-tramarin confronté à un mouvement so-cial, a annoncé à l'AFP le secrétaire gé-néral de l'UTG, Albert Darnal. Alors quela Guyane est touchée depuis plusieursjours par une grogne sociale d'ampleur,cette grève générale a été décidée pourprotéger les salariés grévistes dans dessecteurs très divers, a précisé Albert Dar-nal.

Le gouvernement envoie une missionCette annonce intervient alors qu'unemission interministérielle, dépêchée parle gouvernement et conduite par Jean-François Cordet, conseiller maître à laCour des comptes et ancien préfet deGuyane, doit arriver dans l'après-midi àCayenne.Elle est également composée de plusieurshauts fonctionnaires connaissant bien laGuyane et issus de différents ministères,

dont Michel Yahiel, commissaire généralde France Stratégie et ex-conseiller socialde François Hollande. Un peu plus tôt, àParis, le Premier ministre Bernard Caze-neuve avait appelé à «l'apaisement» etau «dialogue» en Guyane.«J'appelle à l'apaisement, j'appelle aucalme, j'appelle au dialogue parce querien ne se construit dans le désordre etl'affrontement», a-t-il déclaré en marged'une visite au Salon du livre, à Paris.«Nous avons pris des dispositions de ma-nière à ce que le dialogue puisse s'enga-ger en Guyane, que nous puissionsprendre des mesures le plus rapidementpossible qui doivent être prises», a sou-ligné le chef du gouvernement. Pas deretrait de la Croix-Rouge de Kourou«La situation est toujours tendue. Nousn'avons plus de barrages sauvages, maisça reste compliqué», a pour sa part dé-claré à l'AFP la ministre des Outre-merEricka Bareigts. Elle a souligné que la mission interminis-térielle devait notamment examiner lesdemandes de "court et moyen termes». «Par exemple, nous tenons à soulignerqu'il n'y aura pas de retrait de la Croix-

Rouge du centre médical de Kourou», a-t-elle insistéUne dizaine de barrages obstruaient de-puis jeudi une dizaine de ronds-pointsstratégiques du littoral guyanais, blo-quant notamment l'entrée de Cayenne.Ce mouvement de protestation regroupepèle-mêle des salariés d'EDF, des collec-tifs contre l'insécurité, un collectif dé-nonçant l'insuffisance de l'offre de soinset les retards structurels en matière desanté, ou encore des socio-professionnelset des transporteurs.

Les tirs de fusées suspendusLes manifestations et blocages ont no-tamment conduit Arianespace à ajournerle lancement de la fusée Ariane 5, vitrineéconomique du territoire. Le rectorat a décidé de fermer les éta-blissements scolaires jusqu'à nouvelordre. Les Etats-Unis ont déconseillé ven-dredi à leurs ressortissants de se rendreen Guyane en raison de «larges manifes-tations de part et d'autre" du territoireultramarin et le long des routes qui mè-nent aux pays voisins du Suriname et duBrésil».

économieLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

7

Malgré l'arrivée deTrump, l'industriedu cannabis pourraitbattre des records

Les partisans de lalégalisation et les acteurs dumarché craignent unrenforcement de la répressioncontre les consommateurs.Malgré ces doutes, le cabinetd'étude et d'investissementArcView group a publié uneétude qui annonce desprojections intéressantes pource secteur économique enpleine croissance.L'arrivée de Donald Trump à laMaison Blanche a suscité denombreuses questions pourl'industrie du cannabis et lespartisans de la légalisation auEtats-Unis. La nomination deJeff Sessions à la tête dudépartement de la Justice aégalement provoqué desdoutes sur un durcissementde la législation et de larépression contre lesconsommateurs au niveaufédéral.Cet ultraconservateur avait eneffet déclaré en 2016 lorsd'une audition au Sénat que«les gens biens ne fument pasde majiruana». Mais selonun rapport du cabinet derecherche et d'investissementArcView Group spécialiséedans l'économie du cannabiset publié ce vendredi 23 mars,la victoire du milliardaire à laprésidentielle américaineaurait peut d'incidences sur leplan économique.

Une croissance annuelle de 27%La division marketing dugroupe ArcView a ainsimaintenu ses prévisions decroissance de dépenses deconsommation pourl'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) avec un tauxannuel de 27%. Avec unmarché estimé en 2016 à 6,7milliards de dollars, lecannabis pourrait générer unchiffre d'affaires de 22,6milliards de dollars par and'ici 2021, même sil'administration Trump et ledépartement de la Justices'opposent à cette industrie,annonce le rapport. En dépitde certaines incertitudes, TroyDayton responsable desétudes chez ArcView a déclarédans un communiqué qu'iln'y aurait pas "d'impact sur lacroissance de ce marché". Ils'est par la suite montrérassurant :«Peu importe ce quel'administration fait, les Étatsvont continuer d'émettre desautorisations pour vendre ducannabis pour une longueliste de demandeurs et despoints de vente vontcontinuer d'avoir de longueslistes de clients prêts àacheter ce produit».

I N F O SE X P R E S S

Selon des documents ob-tenus par le OrganizedCrime and Corruption Re-porting Project, au moins20 milliards de dollars ontété sortis de Russie entre2010 et 2014 dans le cadred'une vaste opération cri-minelle dénommée «lablanchisseuse globale».Une partie de cettesomme, déjà blanchie, au-rait ensuite été recycléeau Royaume-Uni

Des banques britanniques utilisées dansune vaste opération criminelle russe ?

Banque

La situation sociale en Guyane se tend encore

Les services de sûreté nationale àtravers Alger, Tipaza, Boumerdès,Mascara, Bechar, Biskra, Ghar-daia et Adrar, sont parvenus àmettre un terme aux activités de70 individus et ont saisi plus de16 kg de kif traité, 465 compri-més psychotropes et 10 armesblanches, outre le traitementd'autres affaires liées à la contre-bande des cigarettes de marquesétrangères et locales.Ces opérations préventives in-terviennent dans le cadre de lamise en œuvre du plan de ren-forcement de la sécurité des ci-toyens et des biens pour endi-guer toute sorte de crimes, dontles agressions corporelles, lesvols et le trafic de drogue, pré-cise le communiqué.Dans une affaire distincte, lesservices de la Police judiciairerelevant de la Sureté de Daïra deSabra à Tlemcen ont procédé à lasaisie de 32.000 cartouches decigarettes de marque étrangère

sur la route nationale reliantSebdou et Beni Senous, chargéesà bord d'un véhicule utilitaire.Dans le cadre de la lutte contreles fléaux sociaux en milieu ju-vénile, les services de police ontlancé un programme nationalportant campagnes de sensibi-lisation au profit des nouveauxstagiaires des centres de forma-tion professionnelle pour la ses-

sion de février 2017, en vue deles prémunir contre certainsfléaux tels que la drogue ou lemauvais usage d'internet, a faitsavoir un communiqué de la cel-lule de communication de laDGSN. Ce programme est dirigépar des cadres de la Sûreté na-tionale ayant une expériencedans l'action de sensibilisation,ajoute le communiqué. Le pro-grammes porte sur les dangers

de la toxicomanie, le mauvaisusage d'internet à l'instar des ré-seaux sociaux notamment lessites web suspects.Des affaires traitées par les bri-gades de lutte contre la cyber-criminalité seront présentées àl'occasion.

R. R.

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

Alger

Relizane

Les habitants deChehaidia se plaignent de l’étatdes routesLes habitants des deux douarsde Chehaidia et Ghemaizia,situés dans la commune d’OuedDjemaâ, lancent un appelpressant aux responsableslocaux dénonçant le piteux étatde leur réseau routier qui necesse de se dégrader,notamment la route reliantleurs localités à la RN90 A. Unesituation qui dure depuis déjà6 ans sans qu’aucunresponsable n’ait daigné réagirpour mettre un terme à cemarasme vécu par ces citoyens.Ces protestataires ontégalement mis en exergue lemanque de moyens detransport, deux situations quifont qu’ils se trouventaujourd’hui complètementisolés du reste de la wilaya,particulièrement en hiver où lespluies torrentielles rendenttoute circulation impossible.Pour appuyer leurs doléances,ces habitants disent qu’ilsrencontrent d’énormesdifficultés pour évacuer leursmalades vers les centreshospitaliers de la région. Nepouvant encore attendre, ilsinterpellent les autorités de lawilaya pour se pencher sur leproblème crucial de ceslocalités, réclamant les travauxdes routes,l’approvisionnement en eaupotable et l’affectation demoyens de transport publicpour sortir de leur isolement.

N. Malik

I N F OE X P R E S S

,Les services de Police onteffectué, récemment, desdescentes au niveau desquartiers suspects à Algeret dans sept (7) autres wi-layas donnant lieu à l'arres-tation de 70 individus et lasaisie de 16 kg de kif traité,d'armes blanches et de 400comprimés psychotropes, aindiqué samedi un commu-niqué de la DGSN.

Plus de 860consultationseffectuées par desspécialistes d’Alger etOran à Adrar

Au moins 867 consultations médicales

spécialisées et 124 interventions

chirurgicales ont été effectuées à

Adrar par un staff de praticiens

bénévoles issus des CHU d’Oran et

Mustapha Pacha d’Alger, a-t-on

appris vendredi des responsables du

secteur de la santé de la wilaya

d’Adrar. L’initiative, qui s’est étalée

sur une semaine, a permis à ce staff

médical constitué de 47 spécialistes

d’exécuter ce programme médical

bénévole à travers les structures

hospitalières des communes d’Adrar,

Reggane, Timimoune et Aoulef, a-t-

on signalé.

R. R.

B R È V E

régionsLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

8

Des descentes dans des quartiers et saisie de 16 kg de kif traité

Ce rendez-vous scientifique,prisé par les «amateurs de l'es-pace» devenu «une traditionpropre à la ville du Vieux Ro-cher», est organisé en collabo-ration avec l'Union arabe d’as-tronomie et des sciences spa-tiales (AUASS), le Centre derecherche en astronomie astro-physique et géophysique(CRAAG), a précisé le présidentde Sirius, Djamel Mimouni. Lacérémonie d'ouverture a étémarquée par l'inauguration d'unsalon dédié à l'astronomie au-

quel participent plusieursagences, associations et autresclubs liés au spatial locaux etd’autres venus de Tunisie, deFrance, du Liban, de l’Egypte,d’Oman et du Soudan. «La ma-nifestation est une opportunitépour échanger les connais-sances et les expériences entreles amateurs de l’astronomie,tout en contribuant à la promo-tion de la culture scientifiquedans ce domaine», a affirmé Mi-mouni, également vice-présidentde l’Union arabe des sciencesastronomiques et de l’espace(AUASS). Dans son allocutiond’ouverture, le chef de l’exécu-tif local, Kamel Abbas, a mis, deson côté, en exergue le rôle dece festival dans «la promotiondes sciences et le développe-ment des capacités scientifiquesdu public notamment des étu-diants en fin de cycle universi-taire». Pour sa part, Saïd Sabk,président de l’association as-tronomique d’Oman, a déclaréque le festival national d’astro-nomie constituait un lieu de ren-

contre entre les savants du do-maine, «de découverte de l’uni-vers et aux confins du systèmesolaire ainsi que les nouveau-tés de l'astronomie et de l'as-trophysique».Des maquettes renseignant surles satellites algériens, les pla-nètes, l’univers et les dernièresnouvelles sur le système solaireainsi que des photos d’astrono-mie sur le ciel seront exposéestout au long de cette manifes-tation scientifique tenue sousle thème : «L’univers sous toutesses couleurs». Une vingtaine deconférences portant diversthèmes dont le rôle de l’infor-matique de l’astronomie mo-derne, les couleurs et les secretsde l’univers, l’interprétation desimages astronomiques et la cul-ture scientifique en Algérie, fi-gurent au programme de ce fes-tival. Samedi, au dernier jourde ce festival, les amateurs del’astronomie sont conviés à desséances de planétarium sur lapiste des secrets de l’univers.

R. R.

Constantine

,Trente-cinq associa-tions, agences et clubsd’astronomie algériens etétrangers participent à la15e édition du Festival na-tional d’astronomie popu-laire ouverte jeudi à lamaison de la cultureMalek-Haddad deConstantine, à l’initiativede l’association Siriusd’astronomie, a constatéun journaliste de l'APS.

35 associations et clubs participent au 15e Festival national d’astronomie

L'ONM lance la carte de vigilancemétéorologique sur son site web

Alger

, Le ministre des Travaux pu-blics et de des Transports Boud-jemaa Talaï, a procédé jeudi àAlger au lancement officiel dede la carte de vigilance météo-rologique qui remplacera gra-duellement les Bulletins météo-rologiques spéciaux (BMS), in-dique un communiqué de l'Officenational de la météorologie(ONM).La cérémonie de lancement decette nouvelle plateforme acces-sible sur le site de l'OMNwww.meteo.dz s'est déroulée àl'occasion de la célébration dela Journée mondiale de la mé-

téorologie, célébrée le 23 mars.La procédure de vigilance mé-téorologique est un systèmed'alerte météo pour «la protec-tion des personnes et des biensen cas de phénomènes météo-rologiques dangereux en Algé-rie», a expliqué la même source. «Ce nouveau produit vise à rem-placer graduellement les BMSémis par le Centre national desprévisions météorologiques(CNPM) à chaque fois qu'un phé-nomène dangereux est suscep-tible de dépasser certains seuils»,a-t-on expliqué.

R. R.

Envolée du prix de la pomme de terre :les citoyens préoccupés à Chlef

Les cours de la pomme de terre à Chlef se sont stabilisés, depuis près dedeux mois, entre 65 à 70 DA le kg, un fait considéré, par la populationlocale, comme une véritable menace pour leur pouvoir d’achat, d’autantplus que ce produit constitue la base même de la table chelfie, au mêmetitre que des tables de la famille algérienne en général. (Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

9

Les citoyens en force à la clôture de la campagne «Blida Leourida»

Les citoyens de Blida ont été nombreux à prendre part, samedi, à la clôturede la campagne Blida Leourida, visant la plantation de plus de 200.000fleurs et plantes ornementales.

(Photo > D. R. )

Sidi Bel-Abbès : La caravane d’information et de sensibilisation sur les trains fait escale

La caravane d’information et de sensibilisation sur les trains «Nouveaux trains: pour un service meilleur», organisée du 21 au 26 mars par la Sociéténationale de transport ferroviaire (SNTF).

(Photo > D. R. )

Tizi Ouzou : Une cache d'armesdécouverte par un détachement de l'ANP

Un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP) adécouvert, vendredi à Tizi Ouzou, une cache d’armes contenant desarmes et des denrées alimentaires, ainsi qu'une importante quantitéde médicaments. (Photo > D. R. )

Bordj-Menaiel

Quand l’état est absent

L‘Algérie est un pays démocra-tique et populaire, un Etat de droitqui a connu plusieurs constitu-tions depuis son indépendance,la constitution de 1963 suspen-due en 1965, puis la Constitutionde 1976 révisée en 1979. La Consti-tution est au-dessus de tous, elleest la loi fondamentale qui garan-tit les droits à chaque Algérien ,alors pourquoi ce laisser-allerdans les services publics et cemanque de respect envers les ci-toyens. Ce n’est un secret pour personne,que l’Administration algérienneest caractérisée par la mauvaisequalité du service et les citoyenspointent un doigt accusateur surdes comportements inadmissiblestels que la lenteur administrative,la corruption, l’absentéisme ettant d’autres maux comme la qua-lité de l’accueil, le respect, la po-litesse, l’écoute, la disponibilité,l’assiduité, la probité morale sontdes sujets de discorde entre les ci-toyens fatigués de faire des allerset retours. Les structures éta-tiques n’arrivent plus à se déba-rasser de la bureaucratie qui l’ha-bite à cause de responsables quiavec leur état d’esprit portent ungrand préjudice aux secteurs ad-ministratifs de la wilaya de Bou-merdès.Madani Fouatih Abderahmane,

wali de Boumerdès, un hommeclair, égal à lui-même, veillant ja-lousement sur les intérêts del’Etat et des citoyens et dont lecôté intègre et propre est égale-ment souligné, un homme fermene faisant pas de discrimination etréfute tout abus de pouvoir. C’estun personnage qui a un grandsens de l’équité, très apprécié quiveut faire l’égalité entre les gens.Madani Fouatih Abderahmane est

un homme que peu de gensconnaissent, remarquez, il ne pou-vait être autrement de la part d’unhomme qui n’a jamais renié sesorigines rurales et il ressort desentretiens lors des visites d’ins-pection dans différentes com-munes, villes, villages et autresqu’il est quelqu’un de particulierdoté d’une forte personnalité etd’une grande intelligence, sachantce qu’il veut et où il va. C’est unwali qui n’aime pas le gâchis, iln’admet pas le gaspillage, le lais-ser-aller, la paresse, la tendanceau parasitisme….Le wali de Boumerdès est un en-fant du peuple, qui comprend lessouffrances de la population etdes problèmes qu’elle endure etc’est d’ailleurs la raison qu’ilcontinue son périple de visitesd’inspections à travers les com-munes de la wilaya et où il aconstaté beaucoup de manquesen matière de branchement au gaznaturel et en eau potable dans dif-férentes communes et villages telsque Timezrit, Alouane, Tiharakine,Ouled Ameur, Taourirt, Rouafaâ,Idjelwahen, Afir, Aït Oumeziane,Ouled Ameur, Chender, Ghoum-rassa, et des dizaines d’autres vil-lages, mais cela n’empêche quelors de la dernière visite du wali,plus de 2 500 foyers ont été rac-cordés au gaz naturel et énergieélectrique, les villageois ont tousle droit d’accéder à cette énergievitale, le gaz naturel. Le wali deBoumerdèsse veut un partisan du slogan ap-posé sur la devanture de chaqueinstitution de l’Etat «Par le peupleet pour le peuple», car pour luic’est le peuple qui a été à l’ori-gine de l’indépendance, c’estgrâce à lui qu’actuellement le paysest souverain, donc il est impéra-

tif d’être à son écoute, Alors laquestion qui se pose : qui sont-ils ces responsables, ces direc-teurs, ces chefs de service, cesdirecteurs des Domaines, ces res-ponsables de la Conservation fon-cière, du Cadastre, de la DAL, dela DRAG, de la DUC, de l’agricul-ture, des Impôts, de léducation,des postes et télécommunica-tions, de la DJS et autres secteursqui n’arrivent plus à relever latête, des secteurs étatiques quin’arrivent plus également à se dé-barrasser de la bureaucratie quiles habitent. Cet état d’esprit aporté un grand préjudice au sys-tème administratif qui est inca-pable aujourd’hui de satisfaire lesbesoins locaux. Et c’est dans cette optique que lepremier responsable de la wilayaveut ramener le changement, ra-mener la confiance du citoyen en-vers son administration, si dans lepassé le citoyen qui est considérécomme un assisté par la force deschoses pourra redevenir unhomme qui saura la valeur réelledu mot «compter sur soi». Aussi, il est à noter l’anarchie quiest de retour dans bien des com-munes de la wilaya, en raison d’unrelâchement manifeste de la partdes pouvoirs publics. C’est grave ce qui se passe ac-tuellement au niveau de la villede Bordj-Ménaiel, l’anarchie et ledésordre font partie désormais del’environnement dans lequel évo-luent les habitants. C’est le temps du tague à la mènetague ! Cependant, Madani FouatihAbderahmane veut le change-ment, il veut redonner l’espoir devivre à tous les citoyens, toutd’abord par le relogement des fa-milles et l’éradication des chalets.

Kouider Djouab

,Ne dit-on pas quand le chat n’est pas là, la souris danse. Cette locution s’applique égale-ment à notre gouvernement et à ses structures étatiques qui ne répondent nullement aux do-léances des citoyens, des structures qui sont la source de plusieurs maux et auxquelles l’inter-pretation bien de chez nous lui va très bien quand l’Etat est absent, l’anarchie règne en maîtreabsolu et prend le dessus, laissons la place à la politique de tague à la mène tague et cette si-tuation dramatique qui prend de l’ampleur n’arrange nullement les pouvoirs publics qui sesentent dépassés face à ce phénomène d’injustice…

enquêteLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

10

Or, la récente étude sur la stra-tégie nationale de lutte contreles inondations à l'horizon2030 qui a été traitée par des

bureaux d'études espagnols et hollan-dais, sous la direction de la société es-pagnole Ofiteco en partenariat avec leministère des Ressources en eau et del'Environnement ayant coûté un finan-cement de 1,2 million d'euros, dans lecadre d'un partenariat entre l'Algérie etl'Union européenne révèle l'existence,en Algérie, de 689 sites à risques d'inon-dations dont 50 à haut risque parmilesquels 24 impliquent une interven-tion prioritaire, soit précise-t-on deszones dans les régions nord, est et suddu pays sont les plus exposées auxrisques d'inondations, la ville de Batnacompte 10 sites qui représentent desrisques comme le parc à Fourrage,Ta-mechit, Bouakel, Hamia et autres. Lawilaya de Annaba possède plusieurspoints noirs à savoir la colonne, OuedForcha, Chaiba, la Plaine Ouest, OuedEdhab. Les éléments de la Protection ci-vile ont dans leur mission multiplié cesdernières 48 heures leurs interventionsafin d’apporter aides et assistantes auxpersonnes en danger et surtout sau-ver des vies humaines. Selon nos in-formations, en une journée seulementles sapeurs pompiers ont procédé àune dizaine d’opérations de sauvetagepour des citoyens qui se sont retrouvésdans des conditions dangereuses du-rant les dernières rudes averses encette période d’hiver. Triste spectacleque celui qui est offert suite aux der-nières pluies torrentielles qui se sontabattues dernièrement sur la région dela wilaya et ses environs ayant provo-qué d’importants dégâts matériels sur-tout dans les vieilles cités populaires etdans quelques quartiers de la ville enquestion. Une seule journée de chutede pluies a suffi à l’eau de submerger

presque tous les trottoirs de nom-breuses cités pendant le déluge causépar une nuit et plus de pluies ininter-rompues. Le lendemain les rues de plu-sieurs quartiers étaient boueuses etjonchées de cailloux et de divers dé-tritus rapportés par les eaux, a-t-onconstaté. La défaillance des regards etl’état des réseaux d’assainissement ontpermis aux avaloirs de se bouchés fa-cilement ainsi qu’autres égouts ducentre ville qui n’ont été débouchés ninettoyés depuis belle lurette, semble-t-il. Ces pluies ont par ailleurs provoquédes inondations de terres agricoles etparalysé beaucoup de fellahs dans la ré-gion avec d’importantes quantitésd’eaux pluviales qui se sont accumu-lées dans les champs sur quelques cen-timètres de hauteur. Beaucoup depauvres familles occupant des habita-tions précaires et isolées vivent encoredans une constante peur durant l’hi-ver.

Les sapeurs pompiers pistent les catastrophesEn sept jours, les éléments de la Pro-tection civile du chef-lieu de la wilayade Guelma de leur côté ont procédé àune centaine d’interventions. Or, cesinterventions ont été opérées par troisunités qui activent en étroite collabo-ration, soit près de 100 sorties recen-sées en quelques jours seulement parles éléments de l’unité principale de lawilaya . Ceux des localités de Oued Ze-nati et Bouchegouf ont effectué unetrentaine d’interventions à travers denombreuses communes, annonce –t-on. A en croire nos informations, la ma-jorité des opérations accompliesétaient des secours portés aux victimesdes accidents de la circulation routièresurvenus sur des principaux tronçonsroutiers 16, 21, 80 ayant fait plusieursblessés.La Protection civile avait mobilisé d’im-portants moyens humains et matérielsen vue de venir en aide aux popula-tions, sinon de prévenir d’éventuelsdangers. Ce corps avait mis en actionses hélicoptères des appareils qui ontété utilisés à travers plusieurs wilayas.La Protection civile assure la couver-ture de plus de 70% du territoire na-tional. Elle a eu à intervenir notam-ment lors d’inondations ou de malaisescausés par le monoxyde de carbonequi sévit pernicieusement à la faveur decette sensible baisse du mercure. Ellea par ailleurs, porté secours à des fa-milles en difficulté et à des automobi-listes piégés par le mauvais temps. LesAlgériens sont lourdement pénalisés

par ces intempéries qui, pourtant, fontle bonheur de certains mais notre paysmanque des moyens élémentaires pourremédier aux coupures survenues surle réseau routier. Plusieurs localités,faute de chasse-neige, deviennent iso-lées lors des chutes de neiges oud’averses de pluies fortes, constate-t-on. L’ampleur des dégâts occasionnéspar les intempéries a laissé visiblementdes traces sur des habitations fragiles,des fissures et quelques parties destoitures effondrées à Annaba. D’aprèsle dernier recensement effectué par lesservices de la Protection civile du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, une com-mune sur trois est susceptible d’êtreinondée en partie ou en totalité. Cesinondations sont les catastrophes na-turelles les plus fréquentes et les plusdestructrices qui provoquent d’im-portants dégâts humains et matériels. La période allant de 1969 à 2008 avaitrévélé qu’il n’existe pas de régions pré-munies contre ce risque. Aussi, il res-sort que des grandes inondations en-gendrées par des pluies exception-nelles généralisées sur des bassinsversants et pouvant toucher plusieursrégions atteignant, parfois, l’ampleurd’une catastrophe nationale comme lesinondations de 1968 en Algérie et celledu 10 novembre 2001 qui furent lesplus meurtrières de l’histoire des inon-dations. Le rôle de la Protection civiledans la prévention du risque inonda-tion, sa mission est instituée par la loiqui régit l’organisation, soit l’élabora-tion et le contrôle de l’application desmesures et des plans de préventiondes inondations ainsi que l’élaborationd’études de localisation des zones inon-dables. Le plan Orsec est organisé etplanifié selon trois phases : la phased’urgence notamment rouge, la phased’évaluation et de contrôle et la phasede réhabilitation. Des pluies répétées,importantes et prolongées du régimeocéanique ainsi que des aversescourtes mais intenses sont majoritai-rement les principales causes des inon-dations. Autres facteurs majeurscomme les ruissellements en secteururbain où des orages intenses peuventoccasionner un très fort ruissellementen dehors des lits des courts d’eaulorsque l’imperméabilisation des sols etla conception de l’urbanisation et desréseaux d’assainissement font obstacleà l’écoulement normal des pluies in-tenses, a-t-on fait savoir. Dans la mêmevision il est à souligner que suite auxrapports effectués par les autorités lo-cales du chef-lieu de la wilaya d’El Tarefsur les dernières inondations surve-

nues dans plusieurs régions de la villedurant toutes dernières grandesaverses hivernales qui notammentavaient causées des pertes de prés demille hectares de terre agricole. Or, cetétat de fait a conduit le gouvernementà débloquer en priorité une grosse en-veloppe financière de l’ordre de 600milliards de centimes au profit de cettewilaya dans le but de tracer un pland’action de protection des zones ci-blées par ce phénomène naturel. Desprojets ont été déjà lancés dans la ré-gion de Sidi Boukhroufa aux lac des oi-seaux, indique-t-on. A Annaba des ha-bitants des cités et quartiers victimeschaque année de ce type de sinistre.Que ce soit à la cité des As, Oued Ed-deheb, 11 Décembre, la Colonne, Pontblanc, Oued Forcha, Didouche Mourad,et la Colonne, l’inquiétude est de misemême si la pluie n’est toujours pas aurendez-vous. Cette inquiétude a étéprise en charge par la commune d’An-naba. Cette institution a, en effet, dé-gagé une enveloppe de 30 millions di-nars pour la mise en place d’un pro-gramme de prévention des inondations.Pour assurer l’efficacité de ce pro-gramme qui comporte entre autres laréfection et le curage du réseau d’as-sainissement de la ville, les servicescommunaux, de l’hydraulique, de l’ur-banisme et des travaux publics ont étémis en alerte. Quelque 2 000 agricul-teurs sont annuellement victimes deces inondations. Sont également abor-dés les rejets des eaux usées indus-trielles et des usines de transforma-tion de tomate industrielle pour beau-coup dans la pollution de l’OuedSeybouse. La situation de la ville, qui setrouve à un niveau plus bas que celuide la mer, court toujours le risqued'inondations de certaines zones,comme Boukhadra, Sidi Salem, El-Bouni, la Plaine Ouest, la Colonne... Ledernier orage, qui avait frappé, avaitdéjà fait de gros dégâts et occasionnéde grosses pertes matérielles pour lescitoyens de ces agglomérations.

Des terres agricoles inondéesUne grosse perte de récoltes fut consta-tée ou des centaines de terres agri-coles avaient été touchées par desinondations, l’année 2010, c’était plusde 1 200 hectares de superficies cé-réalières qui avaient été endommagéspar les dernières intempéries quiavaient frappé dans la région d’Annaba,a-t-on appris de la Direction des ser-vices agricoles (DSA). Les superficiesagricoles inondées par les eaux de pluieétaient précisément situées dans lesrégions de Chorfa, El-Eulma, Aïn Berdaet El Hadjar. Des actions d’entretiensd’envergure devraient souligne-t-onêtre mise en œuvre pour l’entretien duréseau d’évacuation des eaux de pluieainsi que sur la nécessité du dragagedes oueds et des cours d’eau situés lelong des superficies agricoles pour lesprotéger des éventuelles inondations,et surtout pouvoir mettre à l’abri les ré-coltes, révèle-t-on.

Oki Faouzi

Un plan d’urgence contre les risques d’inondationsdécidé par le gouvernement

Annaba

,Des orientations décidées par legouvernement de Sellal visant àprévenir contre les inondationsont été mises pour applicationimminente pour un pland’urgence avec une mise en placedu curage des oueds pour éviterl’accumulation des eaux pluvialesà travers de nombreux pointsnoirs à l’est algérien notammentà Constantine, les cités El-Guammas, les cités Sahraoui àAïn Abid, à El-Khroub et aussiautres régions, indique-t-on

Quelque 2 000 agriculteurs sont annuellementvictimes de ces inondations. Sont égalementabordés les rejets des eaux usées industrielles

et des usines de transformation de tomateindustrielle pour beaucoup dans la pollution

de l’Oued Seybouse.

11.00 Les douze coups de midi12.00 Les feux de l'amouri13.00 Journal13.30 Petits plats en équilibre13.50 Les péchés du passé15.30 Kidnappée17.00 L'addition, s'il vous

plaît18.00 Bienvenue chez nous19.00 The Wall : Face au mur20.00 Journal20.40 Météo20.50 Match amical 2017 22.55 Esprits criminels

11.55 Tout le monde veut prendre sa place

13.00 Journal13.55 Mille et une vies 15.30 Visites privées 16.50 Un chef à l'oreille17.00 Chéri(e), c'est moi

le Chef !19.45 N'oubliez pas les paroles20.00 Journal20.35 L’entretien20.55 Tout le monde joue

avec le corps humain23.00 Enfants du terril

10.50 Desperate Housewives

11.45 Desperate Housewives

12.45 Le journal

13.10 Scènes de ménages

13.40 Météo

13.45 Amoureusement vôtre

15.45 Enquêtes gourmandes

17.30 Les reines du shopping

18.35 Chasseurs d'appart'

19.45 Le journal

20.25 Scènes de ménages

21.00 Patron incognito

22.45 Patron incognito

06.00 EuroNews06.30 Boule et Bill06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.35 Oggy et les cafards07.47 Grizzy et les lemmings08.06 Les lapins crétins :

invasion08.26 Les lapins crétins :

invasion08.39 Will09.50 09h50 le matin10.50 Midi en France11.50 Météo12.55 Journal

13.45 Météo

13.50 Rex, chien flic

14.10 Rex, chien flic

15.25 Paris - Nice 2017

16.10 Des chiffres et des lettres

17.30 Slam

18.10 Questions pour un

champion

20.25 Plus belle la vie

20.55 Capitaine Marleau

21.45 La stagiaire

22.30 Météo

22.35 Grand Soir 3

23.20 Le divan de Marc-Olivier

Fogiel

17.15 Grey's Anatomy18.10 Grey's Anatomy 19.05 Grey's Anatomy20.00 La vie secrète des enfants21.55 La vie secrète des enfants23.10 La vie secrète

des enfants

15.15 Maigret 18.25 Il en pense quoi

Camille ?19.10 Touche pas à mon

poste ! 21.00 Quand le direct part

en live ! volume 223.00 Quand le direct part

en live !

16.15 Une nounou d’enfer16.40 Un dîner presque parfait17.40 Les princes de l'amour 18.55 Les Marseillais 20.55 Marvel : Les agents

du S.H.I.E.L.D. 21.45 Marvel : Les agents

du S.H.I.E.L.D. 22.45 Les OFNI Awards de

la présidentielle

14.10 Une saison au zoo18.05 Molusco18.45 Les as de la jungle

à la rescousse20.55 Les années 2000,

la B.O. de notre vie22.25 Parodies musicales

10.10 L'avenir13.40 Vikings14.25 Vikings15.10 Nightingale16.10 L'homme aux poings

de fer 217.00 Truth : le prix de la vérité19.50 Les Guignols20.25 Le petit journal 21.00 Room22.55 Spotlight

17.00 La sainte victoire 18.45 Le grand frisson19.10 The Last days on Mars20.45 Les trois royaumes23.10 Détention secrète

17.15 Le Marquis18.40 La vie en miettes20.10 Hollywood Live20.45 Le dernier loup22.40 Stalingrad

11.45 La quotidienne 13.40 Le magazine de la santé14.35 Allô, docteurs ! 15.40 Air Crash 16.30 360@

20.05 28 minutes20.50 Fans de Poutine 21.45 Le populisme à la

barre 22.50 EGOnomics

13.30 The Day15.00 Firewall16.40 Crache coeur18.15 Danse avec lui20.45 L'incroyable Hulk22.35 Le mac

06.45 Six-Pack08.30 Cube Zero10.05 La route12.00 La cellule de Fermat13.30 16 blocs15.10 Hypertension 217.00 La sainte victoire19.10 The Last Days on Mars 20.45 Les 3 royaumes23.10 Détention secrète

Programme

té lév is ion

Sélection

ZERO…COMME SONTITRE L’INDIQUE

« Cube Zero » est un filmqui reste inférieur au deuxopus précédent, et en plus,pour un épisode qui estcensé nous révéler les ori-gines du Cube, on n’en saitpas plus, à part l’envers dudécor avec les techniciens...Non vraiment, déçu car lespièges sont peu inventifs ettrès limités, c’est juste desjets qui lancent du froid, duchaud ou de l’acide… donc,rien de vraiment extraordi-naire. Et en plus, il y a dugore, oui…mais du basic,pas très bien fait. Ensuite, ily a le scénario qui resteclassique : survive auxpièges et essayer de sortirmais rien de palpitant. Et lepire, c’est que les person-nages ne semblent pas trèsconvaincus, ils ne jouentque parce qu’il faut bien lefaire, sans plus…. Ensuitepareil pour la réalisationqui reste pas vraimentexceptionnelle, juste deseffets spéciaux sans plus.Dans ce cube, tout se passeà l'extérieur, et c'est peut-être là, la différence. Le filmaborde la réaction des per-sonnes confrontées à l'au-torité dans des situationsdisont…inhumaines.L'idée d'une mystérieuseorganisation dirigée par un« savant-fou » est quandmême très intéressante,mais ce n’est pas cela quifera rehausser le niveau dufilm et on sent que ça s'es-souffle. Comme le stipuled’ailleurs l’affiche du filmet sa bande-annonce, «Cube zero » remonte auxsources de l'énigme, etvient répondre à certainesde nos questions sur cephénomène, jusqu'iciextrêmement obscur etincompréhensible. Cet opusapporte donc son lot d'ex-plications, notamment surle comment et le pourquoi,ainsi que l'origine du per-sonnage handicapé du pre-mier volume. On ne sait pasvraiment si c'est une suiteavec un schéma répétitif surquelques aspects, mais celan'aura strictement aucuneimportance. Même si toutesles explications que l'onsouhaitait ne seront pasfournies, «Cube Zero » esttout de même venu nouséclairer un peu! On a enfinla réponse de pourquoitous ces types sont enfer-més dans ce drôle de cube.Même si ce film est nette-ment moins bien que lesdeux précédents, on suivral’histoire juste pour cetteenvie d’y retrouver cet uni-vers mystérieux et claustro-phobe.

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

12

Ciné Frisson - 20.45Les trois royaumes Film d’action avec Tony Leung

,De retour au bercail après un exil d'unevingtaine d'années à Hollywood, John Woosigne avec "Les 3 royaumes" une fort bellefresque qui, bien que connaissantquelques baisses de régime, n'en demeurepas moins fort recommandable à plusieurstitres.

,Histoire d’astronautes en fin de mission surMars dont l’un d’entre eux découvre une bacté-rie extraterrestre qui transforme ceux qu’ellecontamine en sorte de zombies assoiffés desang...

,Un bon film qui met en scène le célèbre monstrevert, techniquement solide avec des effets spéciauxconvaincants et de nombreuses scènes d'action. Une chasse à l'homme cohérente et prenante !

TMC - 20.45L’incroyable Hulk Film fantastique avec Edward Norton

Ciné Frisson - 19.10The Last days on MarsThriller avec Liev Schreiber

La Nouvelle République : Des dizaines demanifestations ont été organisées,dernièrement, en Algérie, en France et àl’étranger dans le cadre de la semaine de lalangue française et de la Francophonie. Cetévénement est un moment privilégié del’identité francophone. Pouvez-vous nousen dire davantage ?Alexis Andres : Oui, absolument, noussommes très heureux d’organiser cet événe-ment avec les autres ambassades franco-phones présentes en Algérie. Cette semaine dela francophonie a été marquée, cette année,par une diversité de propositions culturelles.Nous avons organisé des conférences et desprojections d’excellents films qui ont été pro-posés par l’ambassade du Canada en Algérieet l’ambassade de France en Algérie et, aussinous avons organisé, et pour la troisièmeannée consécutive, le concours d’écriturepour les jeunes lauréats.

Le français est la 5e langue la plus parléedans le monde…Oui, le français est parlé par 274 millions delocuteurs mais ce qu’il est important de savoir,c’est que le dynamisme de la langue françaiseoccupe une place prépondérante en Afrique.Après la France, les deux pays où on trouvele plus grand nombre de francophones sontla République démocratique du Congo et l’Al-gérie avec 11.2 millions de locuteurs franco-phones. Donc, la langue française est la 5elangue la plus parlée dans le monde. J’ajou-terai que cette langue est une langue de dif-fusion culturelle et est, aussi une langue departage.

Quelles sont, selon vous, les bases pouraméliorer l’apprentissage de cette langueen Algérie ?L’Algérie est dans cette situation particulièrevis-à-vis du français où le français est enseignétrès tôt, dans la troisième classe du cycle pri-maire, a un très fort capital et je pense que cecapital de richesse linguistique est importantdu fait, aussi qu’il y ait un enseignement deslangues nationales, l’arabe et la langue Ama-zighe à côté des langues étrangères pour le-quel le Français occupe une place particu-lière. Alors, comment aider à un meilleur ap-prentissage de cette langue ? Je dirai que lefrançais, aujourd’hui en Algérie, est mieux en-seigné, avec des méthodes dites français delangues étrangères plutôt que français delangues généralistes … c’est ce que nous es-sayons de faire dans notre réseau à l’InstitutFrançais d’Algérie où nous avons enregistré unnombre de plus de 17 000 apprenants.

L’Institut Français d’Algérie a organisé, en parallèle, du concours d’écriture pourjeunes lauréats et dans le cadre de lasemaine de la Francophonie, la grandedictée, parlez- nous de cette initiative ?Oui, effectivement, nous avons eu le plaisird’organiser la grande dictée, nous avions, à cepropos une soixantaine de participants detrès bon niveau et le lauréat pour la dictée de

cette année, a eu une note de 17.5. Je dirai quecette initiative est une chose très populairequ’on organise par exemple à Annaba et biendans d’autres villes et cela montre le côtécompétitif des lauréats et aussi la recherched’une maîtrise subtile de la langue qui intéressebeaucoup de monde.

Comment évaluez-vous les relationsbilatérales entre l’Algérie et la France ?Vous savez que les relations bilatérales entrel’Algérie et la France connaissent depuis plu-sieurs années une intensité et un développe-ment remarquable. De fait, on remarque queces 5 dernières années, tous les secteurs denotre coopération, que ce soit dans les sec-teurs traditionnels comme la coopération uni-versitaire et de recherches et aussi dansd’autres secteurs de la coopération de gou-vernance locale ont été renforcées. La coopé-ration économique a aussi été renforcée à tra-vers des projets emblématiques. Mais ce qu’ilfaut retenir, c’est que ces actions impliquentplusieurs acteurs. C’est une coopération auplus haut niveau d’Etat mais qui implique,aussi les différents acteurs de la société, les ac-teurs économiques, associatifs, les universités,les experts dans tous les domaines. Ces par-tenariats forment, en effet, un socle qui fait quecette coopération se renforcera, encore etencore dans les prochaines années.

Entretien réalisé par :Mehdi Isikioune

«Le français est une langue de partage de valeurs»

Alexis Andres, directeur de l’Institut Français d’Algérie

culture La NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

13

UNE QUINZAINE DE TROUPESEN LICE

La ville de Boudouaou(Boumerdès) a abrité,dimanche, l’ouverture desjournées théâtrales deswilayas du Centre,qualificatives à la 50e éditiondu Festival national duthéâtre amateur deMostaganem.Une quinzaine de troupes dethéâtre amateur des wilayasde Boumerdès, Alger, Bouira,Ain Defla, Tizi-Ouzou, M’sila,Tipasa et Blida seront en lice,quatre jours durant, afin dedécrocher une placequalificative pour le festivaldu théâtre amateur deMostaganem.Cette compétition, abritée parla salle du théâtre deBoudouaou, dontl’organisation est assurée parl’association du théâtre deBoudouaou, en collaborationavec le Commissariat duFestival national du théâtreamateur de Mostaganem, aété inaugurée par unereprésentation de la pièce«Laoun» (couleur) del’association des activités deplein air de Boudouaou,suivie par d’autresreprésentations hors -compétition.Selon ses organisateurs, cetévénement artistique prévoitla présentation de quatrepièces théâtrales/ jour, suiviesde débats ouverts entre lejury de la compétition et lepublic.Une majorité des piècesthéâtrales en compétitionsont des œuvres récentes, asignalé un membre du jury,citant, entre autres, la pièceSoukout Hor (chute libre) del’association des artsdramatiques d’Ain Defla,Ettamarod (rébellion) del’association des amis duthéâtre de la ville de Koléa(Tipasa), et la pièce «El Aila»(la famille) de l’association ElKalima Lilfounoun (parole auxarts) de Msila.Le jury de cette compétition,formé d’hommes de théâtrereconnus et compétents, feraen sorte de sélectionner lesmeilleures œuvres théâtralesen termes de texte,innovation et esthétique, afinde représenter, au mieux, leCentre du pays au Festival deMostaganem, prévu entre lesmois de juin et juilletprochains, a signalé leprésident de l’association duthéâtre de Boudouaou,Redouane Zoughari.Cet événement théâtral est uncadre idoine pour leséchanges de connaissances etd’expériences entre lesvétérans du 4ème art et lanouvelle générationd’amateurs, tout en offrantun spectacle de qualité aularge public Boumerdessi, trèsfriand de théâtre.

R.C.

JOURNÉES THÉÂTRALESDU CENTRE

kUne quarantaine de maisonsd'édition algériennes exposentenviron 700 titres toutes disci-plines confondues au Salon dulivre de Paris (SLP), le plus grandévénement généraliste dédié aulivre en France. Ce 37ème grandrendez-vous culturel, ouvert ven-dredi au public, rassemblechaque année les éditeurs, lesauteurs français et internatio-naux, et plus de 150 000 amou-reux de la lecture. Cette année, laparticipation algérienne est assezimportante avec 42 maisonsd’édition, avec principalementdes nouveautés notamment danstous ce qui est littérature, ro-mans, essais, histoire, nouvelleset patrimoine, a indiqué samediaprès-midi à l’APS le responsabledu stand Algérie, MohamedIguerb, se ventant de la présence

d’une quarantaine d’auteurs quisont venus dédicacer leurs ou-vrages. Il y a aussi un programmed’animation pour chaque jour-née du salon, qui sera clôturélundi, et une quarantaine d’au-teurs pour des séances de dédi-cace. Donc, nous avons été obli-gés de commencer les séancesde dédicace à partir de 11h00,vu que nous avons une dizained’auteurs pas jour, a-t-il expliqué.Le stand algérien, qui s’étend sur64 m2, «est bien agencé et situéjuste devant l’entrée. Commevous le constatez, il ne désemplipas et les responsables des mai-sons d’éditions sont présentspour présenter, apporter des ex-plications au public et contribuerà la promotion de la productionintellectuelle algérienne» , a-t-ilajouté. Dans ce salon, la partici-

pation des éditeurs algériens aété axée sur la littérature, l’his-toire, le patrimoine et le livred’art. Le prix du livre en dinars al-gériens a été tout simplement tra-duit en euros. «Nous sommes làpour faire la promotion aux édi-tions algériennes et notre parti-cipation n’a pas un objectif com-mercial», a encore expliqué Mo-hamed Iguerb, qui a soulignél’importance du concours du mi-nistère de la Culture.«Il y a quelque chose d’impor-tant qu’il faut dire, c’est que laprésence algérienne à ce salon aété concrète grâce à l’aide et àl’apport du ministère de la Cul-ture qui a pris en charge laconstruction, la location et l’amé-nagement du stand, en chargeantà cet effet l’Enag, mais aussi pourle fret qui est extrêmement cher»

, a-t-il dit, émettant le souhaitd’avoir beaucoup de monde austand, notamment de la part de lacommunauté algérienne vivanten France.Parmi les écrivains programmésau stand Algérie pour les dédi-caces, il y a lieu de citer en autresMohamed Ghafir dit Moh Clichy,Waciny Laredj, Amar Belhimer,Abdelkrim Tazarout, MouloudAchour, Armand Vial et AndréPaul Weber.Le Salon du livre de Paris, qui ré-unit cette année plus de 50 pays,propose, durant 4 jours, à ses vi-siteurs plus de 800 événements etanimations, et près de 3 000 au-teurs présents pour dédicacerleurs ouvrages ou prendre la pa-role lors de conférences et dé-bats avec les lecteurs.

R.C.

Une quarantaine d’éditeurs algériens exposentSalon du livre de Paris

kLe conseiller de coopération etd’action culturelle à l’ambassade deFrance en Algérie et directeur del’Institut Français d’Algérie. M.Alexis Andres a estimé, lors d’unentretien accordé à La NouvelleRépublique, à l’occasion de laclôture de la semaine de la languefrançaise et de la Francophonie,organisée du 18 au 26 mars dernier,que le Français est une langue dediffusion culturelle et de partagede valeurs, précisant ainsi que ledynamisme de cette langue occupeune place prépondérante enAfrique.

MTEWEM SAUCE BLANCHE INGRÉDIENTS- de beaux morceaux de gigot d'agneau- 500g de viandes hachées- un oignon- 2 gousses d'ail- pois chiches- sel, poivre, cumin, 1 œuf, 2 c. à soupe de maïzena- Un peu de smen et l'huile-Amendes

PRÉPARATIONMettre la viande, l’oignon râpé, le sel et lepoivre dans une marmite assez large pourqu'on puisse mettre nos boulettes deviande plus tard, laissez mijoter un peu,puis ajoutez de l'eau, les pois chiches etcouvrez et laissez cuire, préparez la farcede viande, râpez les gousses d'ail, un peude sel, poivre, cumin et de cahapelure,ramassez la farce avec un œuf, faites despetites boules de viandes moyennes. Unefois la viande d'agneau est cuite, placez lesboules de viande dans la marmite et laissezcuire, laissez la sauce réduire et ajoutez lesamendes.

vie pratiqueLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

14

HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :

021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENMTV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoMardi 28 mars : 17°C

,Dans la journée :Ensoleillémax 17°C ressentie 24°CVent modéré de sud

,Dans la nuit :Ciel dégagémin 8°C ressentie 20°C Vent modéré d'ouest

Alger : Lever du soleil : 06:39Coucher du soleil : 19:06

Santé

,Pour se remettre en formedoucement mais sûrement, rien demieux qu'une séance de yoga. Cettediscipline indienne qui allieméditation et exercices physiques estexcellente pour lutter contre le stresset d'autres pathologies comme lesproblèmes de digestion ou de jambeslourdes. Découvrez les exercices àrépéter régulièrement pour se sentirmieux dans son corps et dans sa tête.

Une complémentarité au topLa natation est un sport plutôt cardioalors que le yoga plutôt renforcement etstretch donc on a ici les 3 bases dutriangle de la forme. Le yoga, qui va venirmuscler le dos et les abdos profonds, serévèle par ailleurs intéressant pour lesnageurs. Et inversement, puisque lanatation puise dans les graisses etfavorise une jolie ligne et une meilleureendurance face aux postures des yogisvinyasa ou ashtanga. Les yogis qui ne sesentent pas à l'aise dans les bassinspeuvent dans un premier temps s'yhabituer par le biais de cours d'aquayoga.En effet, on sera ici dans un bassin où l'ona pied et où l'eau est chaude. L'aquayogase révèle aussi bénéfique pour lesnageuses désirant s'initier au yogad'abord dans l'eau. Toutefois, dans ce cas,

un conseil : il faut veiller à pratiquer, enparallèle, un sport sur terre comme lamarche rapide, la corde à sauter ou lamusculation, afin de lutter contre l' ostéoporose. En effet, les mouvementsdans l'eau sans impacts n'ont aucun effetsur la construction osseuse.

Relaxation et respiration, piliers duyoga et de la natationLe yoga et la natation se rejoignent en denombreux points, avec, au premier rang,la relaxation. Si l'on est plutôt adepte dusport détente, calme, relaxant, la natationest une activité parfaite. Le silence del'eau, la glisse, la sensation de flotter sontdes éléments intéressants pour aider lecorps à se détendre. Un peu comme surson tapis de yoga, dans l'eau, on ne penseplus à rien, on est dans un autre univers,on se laisse aller. D'ailleurs, les nageursde haut niveau ne font pas que performerdans les bassins. Ils s'y détendent aussi !

Yoga et natation, relaxation assurée

I N F O SVO L S

Mardi 27 djumada el thani 1438 :28 mars 2017

Dhor...................12h54Asser ................16h24Maghreb ............19h09Icha.................20h30

Mercredi 28 djumada el thani 1438 :29 mars 2017

Fedjr .......................05h05

sc ienceLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

16

I N F O S

E X P R E S S

5 cadavres detigres dans lecongélateur d'untrafiquant auVietnamNouvel épisode dans lebraconnage des tigres : 5cadavres de ces félins ontété découverts dans lecongélateur d'un habitantde Nghe An, une provincevietnamienne. Cinqdépouilles de tigres dansun congélateur. C'est lamacabre découverte,rapportée par l'AFP, faitelundi 20 mars 2017 chez unhabitant de Nghe An, aucentre du Vietnam. Ce paysest considéré comme uneplaque tournante pour letrafic d'animaux sauvages.Les félins, trouvés éviscérésmais avec la peauparticulièrement intacte,pourraient être des tigresd'Indochine (Pantheratigris corbetti), selonl'Agence vietnamienned'information (AVI). En2016, cette sous-espèce necomptait plus que 350spécimens à l'étatsauvage. La police, quis'est refusée à toutcommentaire, estactuellement en train depoursuivre son enquête. Comme de nombreusesespèces animales, certainsorganes de tigres sontréputés pour leurs vertusmédicinales en Asie, bienque celles-ci n'aientjamais été prouvées. Parexemple, les os de tigressont souvent bouillis etmélangés à de l'alcool deriz pour confectionner unemixture réputée traiterl'arthrose et donner de laforce. La demande localenourrit un trafic illégalportant également surl'ivoire ou la corne derhinocéros. Le Vietnam sertégalement d'étape pour letrafic d'animaux sauvagesen Asie, y compris vers laChine voisine. Selon lesorganisations de défensede l'environnement, cepays est l'un des pires pourle trafic d'espècesmenacées, ce qu'ildément. n

Chaque semaine, Sciences et Avenirrépond à une question posée par un

lecteur sur Facebook. Cette fois, nous nous penchons surla capacité des plantes à mémoriser et à apprendre.Sciences et Avenir a proposé à ses fans sur Facebook deposer leur question (scientifique, bien sûr) et, cettesemaine, a été retenue celle de Céline Lemoine sur lamémorisation et l'apprentissage des plantes. Merci pourtoutes vos questions, vos discussions et votre curiosité..

«Les plantes peuvent utiliser les molécules et lesréseaux pour stocker les expériences récentes apprises»Le point qui taraude les scientifiques est plutôt lesuivant : quel peut bien être le support de cette mémoire

dans la mesure où les plantes sont dépourvues decerveau et de... neurones ? Pour la chercheuse australienne Monica Gagliano, lesplantes posséderaient un système semblable auréseau neuronal des animaux. «Les plantes peuvent utiliser les molécules et lesréseaux pour stocker les expériences récentes apprises(c’est-à-dire les souvenirs) mais cela reste à exploreret à comprendre», explique-t-elle à Sciences etAvenir.Une piste récente : les prions. Une étude britanniquepubliée en 2016 dans la revue PNAS a montré que cesfameuses protéines impliquées dans plusieursmaladies (Creutzfeldt Jakob, tremblante du

mouton...), pourraient être le support de la mémoirechez les plantes. En effet, selon les travaux del'équipe de Susan Lindquist (Université de Cambridge),les prions, qui ont la faculté de changer de forme etde fonction, joueraient un rôle central dans lamémorisation des variations de l'environnementvécues par la plante. Lors d'un changement detempérature, celui de la durée jour/nuit, uneexposition au froid... La protéine se reconfigureraitd'une nouvelle manière, adoptant alors une nouvellefonction. Les chercheurs ont d'ailleurs identifié dansla plante modèle Arabidopsis pas moins de 500protéines pouvant se comporter comme des prions. n

Est-ce que les plantes peuvent mémoriser et apprendre ?

L’exoplanète Proxima b pourraitêtre une planète océan

Pour estimer la taille de Proxima b,des chercheurs ont tenté de modéli-ser sa composition. Certains scéna-

rios la font ressembler à Mercure, d'autreà une gigantesque planète océan. Dans uncas comme dans l'autre, la présence d'eauest possible. Fin août 2016, l'ObservatoireEuropéen Austral faisait une annonce stu-péfiante : la découverte d'une planète gra-

vitant autour Proxima du Centaure, l'étoilela plus proche de nous (4,24 années lu-mière). Cette exoplanète baptisée Proximab était intéressante à plus d'un titre. Outresa proximité avec notre monde, cette exo-planète présente surtout l'intérêt d'orbi-ter dans la zone d'habitabilité autour deson étoile. Autrement dit, elle reçoit justece qu'il faut d'énergie pour que, s'il y a de

l'eau à sa surface, celle-ci puisse demeurerà l'état liquide. Une condition indispensable (mais pas suf-fisante) pour espérer voir y émerger de lavie telle qu'elle est apparue sur Terre. Mais,au moment de l'annonce, les chercheursn'avaient aucune information sur la pré-sence ou non d'une atmosphère, et encoremoins d'eau.n

Un grand océan auraitrecouvert lesgrandes plaines du

nord de Mars selon plu-sieurs scénarios. Il a peut-être été le théâtre de deuxgrands tsunamis, provo-qués par des impacts demétéorites. Mars, on le sait,a connu dans son enfanceune époque où l'eau coulaità flots. Rivières tumul-tueuses et torrents puis-sants devaient se déverserdans un immense océan re-couvrant les basses terresde l'hémisphère nord. Leproblème de ce scénario,que les planétologues si-tuent il y a environ 3,4 mil-liards d'années, c'est quel'on ne trouve aucune lignede côte clairement dessinée

à la surface de Mars. Il s'agitdonc d'une hypothèse, plau-sible, mais difficilement vé-rifiable. L'Américain AlexisRodriguez et son équipe duPlanetary Science Institutede Tucson viennent peut-être de mettre la main surla clef du mystère. En ana-lysant les images géomor-phologiques et thermiquesdes régions de Chryse pla-nitia et du nord-ouest d'Ara-bia Terra, situées dans lesplaines boréales de Mars,et en les combinant avecdes simulations numé-riques, ils estiment que destsunamis ont pu brouillerles cartes en remodelant lesanciens paysages martienset en érodant les reliefs cô-tiers. n

Des tsunamis auraient sculpté le relief de la planète Mars

contributionLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

17

Cotation du dinar

Raisons du processus inflationniste en Algérie et urgence d'une réorientation de la politiquesocio-économique

1. S’agissant d’un problème aussi com-plexe que celui de l’inflation, il me sembleutile de préciser que qu’une analyse ob-jective doit tenir compte de la structureet des particularités de l’économie à la-quelle ils sont appliqués, les aspects destructures de l’économie internationale,de l’économie interne résultant de l’optionde la stratégie de développement écono-mique, aux schémas de consommationgénérés en son sein pour des raisons his-toriques, d’influences socioculturelles etaux composantes des différentes forcessociales pour s’approprier une fractiondu revenu national. La donnée démogra-phique me semble stratégique. La popu-lation algérienne est passée de 12 mil-lions en 1965, de 34 591 000 le 1er juillet2008, à 37,5 millions d'habitants en 2010,39,5 millions d'habitants au 1er janvier2015, 40,4 au 1er janvier 2016, 41,2 mil-lions d’habitants au 1er janvier 2017 ets’oriente vers 50 millions horizon 2030avec une demande additionnelle d’em-plois variant entre 350 000/400 000/an quis’ajoute au taux de chômage actuel. Letaux d’inflation officiel entre 1989 et août2016 a été le suivant : 17 87% en 1989 ; 2588% en 1991 ; un pic de 31,68% en 1992 ;21,9% en 1995 ; 5% en 1998. En 1999 : 4/2%; en 2000 : 2% ; 2001 et 2002 : 3% ; en 2003: 3,5% ; en 2004 : 3,1% ; en 2005 1,9% ; en2006 : 3% ; en 2007 : 3,5% ; en 2008 : 4,5%en 2009, 5,7% en 2010, 5% ; en 2011, 4,5%,en 2012, 8,9%, en 2013, 3,3%, en 2014,2,9%, en 2015, 6,7% en 2016 et 8% en jan-vier 2017.Or, Concernant l’indice global del’inflation, il doit être régulièrement ré-actualisé car le besoin est historiquementdaté, les besoins évoluant. Le taux d’in-flation officiel est biaisé, devant l’éclaterpar produits selon le modèle de consom-mation par couches sociales (fonction dela stratification du revenu national) et

surcroît comprimé artificiellement par lessubventions sinon il dépasserait les 10%.Car la perception de l’inflation est diffé-rente d’une personne qui perçoit 200euros par mois de celle qui perçoit 10 000euros n’ayant pas le même modèle deconsommation. Un agrégat global commele revenu national par tête d’habitant peutvoiler d’importantes disparités entre lesdifférentes couches sociales. Une analysepertinente devrait lier le processus d’ac-cumulation, la répartition du revenu etle modèle de consommation par couchessociales, devant déflater par le taux d’in-flation réel pour déterminer le véritablepouvoir d’achat. Aussi, une interrogations’impose : comment est-ce qu’un Algé-rien, qui vit au SNMG, (moins de 190 eurospar mois, au cours officiel soit 6,2 eurospar jour, et 4 euros/jour sur le marchéparallèle alors que le kilo de viande est deplus de 10 euros, la majorité des fruitsdépasse 2 euros le kilo, sans oublier lesproduits de première nécessité commela pomme de terre, fait face aux dépensesincontournables : alimentation, transport,santé, éducation. La cellule familiale, pa-radoxalement, la crise du logement(même marmite, même charges) et lessubventions et transferts sociaux mal ci-blées et mal gérés qui ont atteint entre2010/02016 dollars 23/27% du PIB jouenttemporairement et imparfaitementcomme tampon social. L’inflation jouecomme vecteur de redistribution et deconcentration du revenu national au pro-fit des revenus variables et pénalise les re-venus fixes. Nous sommes dans un cerclevicieux : l’inflation accélère les revendi-cations sociales pour une augmentationdes salaires qui à leur tour en cas de nonproductivité accélère l’inflation. Comme ladétérioration du pouvoir d’achat accroîtsoit l’endettement des ménages ou accé-lère la dé-thésaurisation des ménages no-tamment les couches moyennes qui sepaupérisent en la mettant en circulation,leur épargne gonflant la masse monétaireen circulation, accélérant, en cas de rigi-dité de l’offre, le processus inflationniste.Lorsque l’Etat a les moyens financiers,l’importation de produits subventionnésjoue comme tampon transitoire. Qu’en

sera-t-il avec l’éclatement de la cellule fa-miliale et en cas de chute du cours des hy-drocarbures ne pouvant plus subven-tionner , un couple avec deux enfants de-vant percevoir minimum entre 45 000 et60 000 dinars/mois pour uniquement sub-stituer et devant éviter un nivellementpar le bas pour des rasions populistessuicidaires ? Or toute Nation ne peut dis-tribuer que de qu’elle a préalablementproduite quitte à aller vers la dérive po-litique, sociale et économique.2.-Quelles sont donc les raisons essen-tielles du retour à l’inflation en Algérie ?Bien que dialectiquement solidaires, jerecense trois raisons essentielles.-Premièrement, l’inflation provient de lafaiblesse de la production et de la pro-ductivité interne du fait que 97/98% desexportations sont le résultat des hydro-carbures à l’état brut et semi brut tenantcompte des dérivées d’hydrocarburescomptabilisés dans la rubrique exporta-tion hors hydrocarbures et récemmentde la restriction des importations quijouent comme tampon social lorsqu'ilssont subventionnées . C’est que plus de95% du tissu économique sont constituésde PMI/PME organisées sur des struc-tures familiales, ne possédant pas de ma-nagement stratégique, ne pouvant pasfaire face à la concurrence internationale.Les importations couvrent 70/75% desbesoins des ménages et des entreprisesdont le taux d’intégration ne dépasse pas10/15%. La non proportionnalité entre lesdépenses monétaires et les impacts fa-vorise l’inflation. Mais l’Algérie peut-ellecontinuer dans cette voie suicidaire desubventions généralisées sans ciblage,de versements de salaires sans contre-parties productives, des assainissementrépétées des entreprises publiques avecdes recapitalisations répétées desbanques publiques contrôlant 80% ducrédit global, malades de leurs clientssouvent non bancables, au risque sansrelèvement des taux d’intérêt d’une faillitedu système bancaire freinant l’investissement ?-La deuxième raison du processus infla-tionniste, est à la fois la dévaluation ram-pante du dinar. La cotation officielle du

dinar/1970/Février 2017 est la suivante :1970 : 4,94 dinars un dollar 1980 : 5,03 di-nars un dollar 1995 : 47,68 dinars un dol-lar 2001…69,20 dinars un euro 77,26 di-nars un dollar -2002…75,35 dinars un euro-69,20 dinars un dollar 2003…87,46 dinarsun euro 77,36 dinars un dollar -2004…89,64 dinars un euro 72,06 dinarsun dollar-2005…91,32 dinars un euro 73,36dinars un dollar-2006…91,24 dinars uneuro 72,64 dinars un dollar 2007…95,00dinars un euro- 69,36 dinars un dollar -2008…94,85 dinars un euro 64,58 dinarsun dollar-2009..101,29 dinars un euro 72,64dinars un dollar-2010..103,49 dinars uneuro 74,31 dinars un dollar-2011..102,21 di-nars un euro 72,85 dinars un dollar-2012,102,16 dinars un euro 77,55 dinars undollar-2013..105,43 dinars un euro 79,38 di-nars un dollar-2014, 106,70 dinars un euro80,06 dinars un dollar- 2015, 108,60 di-nars un euro 99,50 dinars un dollar-Le 24février 2017 - 110,37 dinars un dollar et117,06dinars un euro. Le taux sur le change du marché parallèlePort Saïd/Alger pour le 24 février 2017,nous avons - un euro vente 187 dinars uneuro- achat 186 dinars un euro – un dollarUS –vente 175 dinars un dollar, vente 173dinars un dollar US- Or, 70-75% des be-soins des ménages et des entreprises pu-bliques et privées étant importés et ladistorsion entre le taux de change offi-ciel et celui sur le marché parallèle, lesvendeurs s’alignant souvent sur le coursdu marché parallèle. Cela a des incidencessur le coût des matières premières, deséquipements et des biens de consomma-tion importés avec le risque d’une infla-tion à deux chiffres, en cas de baisse ducours des hydrocarbures inférieur à 50dollars, l’Etat ne pouvant plus continuerà subventionner. Ce dérapage du dinarofficiel voile l’importance du déficit bud-gétaire, donc l’efficacité de la dépensepublique. On peut établir un coefficient decorrélation entre la cotation du dinar, leniveau des réserves de change provenantdes hydrocarbures et l’évolution des re-cettes des hydrocarbures pour un tauxd’environ 70%, 30% étant dues aux phé-nomènes spéculatifs et aux sections horshydrocarbures bien que limitées. Avecune diminution des réserves de change in-férieur à 20 milliards de dollars, pouvanttendre vers zéro horizon 2018/2019 aurythme de la dépense publique actuelle,la cotation du dinar s’établirait à entre200/250 dinars un euro au cours officiel etplus de 300 dinars un euro sur le marchéparallèle.-La troisième raison du processus infla-tionniste est la dominance de la sphère in-formelle produit des dysfonctionnementsdes appareils de l’Etat et le manque de vi-sion stratégique qui bloquent l’émergenced’entreprises productives.

(A suivre)A. M.

Nous sommes dans un cercle vicieux : l’inflation accélère les revendications

sociales pour une augmentation des salaires qui à leur tour en cas de non-

productivité accélère l’inflation. Comme la détérioration du pouvoir d’achat

accroît soit l’endettement des ménages ou accélère la dé-thésaurisation des

ménages notamment les couches moyennes qui se paupérisent en la mettant

en circulation, leur épargne gonflant la masse monétaire en circulation,

accélérant, en cas de rigidité de l’offre, le processus inflationniste.

,Deux maux rongent régulièrement le corps de toute société : l'inflation et le chômage. Pour l’Algérie,depuis janvier 2015, la majorité des produits connaissent une hausse vertigineuse ayant un impact sur lepouvoir d’achat des Algériens. La variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance desprix en janvier 2017 par rapport à janvier 2016, a enregistré une hausse de 8,1%, selon l'Office national desstatistiques (ONS) cité par l’APS le 25 février 2017. Quant au rythme d'inflation annuel, il s'est établi à 6,7% jusqu'à janvier 2017. Quelles sont les raisons de ce processus inflationniste et ses incidences socio-économiques ?

Dr Abderrahmane Mebtoul, professeurdes universités, expert international

éco log ieLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

21

L’événement Earth Hour, aussi appelé«Une heure pour la planète», souffle cesamedi 25 mars sa dixième bougie. Lespyramides d’Egypte, la tour Eiffel, l’Em-pire State Building, le quartier TimesSquare… de nombreux monuments em-blématiques situés aux quatre coins dumonde seront plongés dans l’obscuritéà 20h 30, heure locale. Lancée en 2007par le Fonds mondial pour la nature(WWF), l’initiative s’adresse égalementaux entreprises et aux citoyens, invitésà éteindre les lumières pendant soixanteminutes dans le cadre de cette opérationvisant à sensibiliser au changement cli-matique et à favoriser la transition éner-gétique.Earth Hour est né «pour montrer auxdirigeants – parfois climatosceptiques –que les citoyens se sentent concernéspar le dérèglement climatique», expliqueSiddarth Das, le directeur de l’opéra-tion. Pour la première édition à Sydney,ils étaient 2,2 millions de volontaires àjouer les pionniers. Depuis, l’événementa connu un essor mondial. En 2016, prèsde 7 000 villes, 178 pays et territoires ontparticipé au mouvement, au cours du-quel 12 700 monuments ont été mo-mentanément éteints. Quelque 472 am-bassadeurs ont défendu cette cause,rapporte encore le WWF.«Au lancement d’Earth Hour, nousn’avions pas imaginé que, dix ans après,le mouvement serait le plus importantde ceux en faveur de l’environnement,ajoute M. Das. Cela montre à quel pointle changement climatique touche l’en-semble des personnes à travers le

monde.»

L’éclairage, un levier pour stabiliser leclimatD’après les données de Réseau de trans-port d’électricité (RTE), en 2016, laconsommation annuelle d’électricitécorrigée – qui prend en compte l’aléamétéorologique – de la France était dans

la continuité des six dernières années,soit d’environ 470 térawatts-heure(TWh). Cette stabilisation s’explique engrande partie par la maîtrise de laconsommation d’énergie.La part de l’éclairage dans la consom-mation d’électricité n’est pas négli-geable. «En France, nos lumières – à l’ex-térieur et dans les bâtiments – utilisent55 TWh et rejettent 5,6 tonnes de di-oxyde de carbone (CO2) par an, indiqueBruno Lafitte, expert en éclairage àl’Agence de l’environnement et de la

maîtrise de l’énergie, l’Ademe. «Au ni-veau mondial, l’éclairage correspond à19% de la consommation d’électricité,avec d’importantes disparités entre lespays. En outre, il consomme chaqueannée 2 700 TWh et génère 1 150 mil-lions de tonnes de CO2».Au-delà de l’action symbolique, l’heuresans lumière artificielle a fait naître de

multiples initiatives, telles que la pro-motion de l’agriculture et de l’alimen-tation durables et la mise en place deprojets de conservation.

Aire marine en Argentine, plantationsforestières en Ouganda…«Au cours des dix dernières années, leséquipes du WWF et d’Earth Hour ontréuni des milliers d’individus à traversle monde pour aider à financer et sou-tenir des initiatives environnementaleset sociales qui contribuent à notre ob-

jectif d’avenir durable et respectueuxdu climat», précise l’association sur sapage Facebook.En Argentine, par exemple, Earth Houra mobilisé la population pour inciter legouvernement à créer une aire marineprotégée de 3,4 millions d’hectares en2013. La même année, en Ouganda, 2700 hectares de «forêts Earth Hour» ontété plantés. En 2015, des panneaux so-laires ont été installés sur des habita-tions en Inde et aux Philippines.« La mobilisation au niveau local sensi-bilise au niveau international et inver-sement. Earth Hour contribue à l’actiondes citoyens, des collectivités et desentreprises», assure Anne Bringault, co-ordinatrice pour le CLER, réseau pour latransition énergétique, et le Réseau Ac-tion Climat. En France, cette 10e éditionEarth Hour mettra l’accent sur la can-didature de Paris aux Jeux olympiqueset paralympiques de 2024. «Nous pro-posons les premiers Jeux alignés surles objectifs de l’accord de Paris, desjeux à impact environnemental positifaccélérant la transition écologique desterritoires, déclare Pascal Canfin, di-recteur général du WWF France. Concrè-tement, ils permettront de léguer auxFranciliens des espaces de nature enville, une alimentation bio et locale, deslogements, des moyens de transport etdes équipements plus respectueux del’environnement, et de développer lesénergies renouvelables.» Eteindre la lu-mière et allumer la flamme olympique,en somme.

C. P.

Une heure d’obscurité pour éclairer le changement climatique

Earth Hour

,De nombreux monuments emblématiques vont temporairement s’éteindre samedi dans le monde entier.Cette initiative, lancée voilà dix ans, a permis de faire évoluer les mentalités sur l’enjeu énergétique.

«Au lancement d’Earth Hour, nousn’avions pas imaginé que, dix ans après,le mouvement serait le plus important de ceux en faveur de l’environnement,

ajoute M. Das. Cela montre à quel pointle changement climatique touche

l’ensemble des personnes à travers le monde».

La route pour le Mondial 2018 s’est trèssérieusement compliquée pour la sélec-tion néerlandaise. Après leur défaite in-attendue en Bulgarie 2-0 ce samedi soir,les Oranje occupent désormais la 4e placedu groupe A, à déjà six points des Bleus,trois de la Suède et à deux des Bulgares.Le doublé de Delev après 20 minutes dejeu a condamné la sélection emmenéepar un Danny Blind, plus que jamaiscontesté, à une nouvelle défaite, ladeuxième de ces éliminatoires après cellecontre la France (0-1) en octobre dernier.«Qu’est-ce qu’on peut dire ? C’est un cau-chemar. On est venu ici avec des bonnesintentions et j’étais confiant avant lematch. Mais on a affiché un niveau de jeudéplorable en première période. C’étaitpire que mauvais, c’était terrible», a mar-telé le capitaine Arjen Robben à la chaîne

NOS. Forcément, après une défaite quepersonne n’avait vu venir au pays, la pressehollandaise tire à boulet rouge sur sonéquipe et son sélectionneur. Ce revers estmême qualifié de «débâcle» par le quotidienAlgemeen Dagblad. «J’ai mes responsabilités mais je veux encore

me battre. Je suis déçu de cette défaite maisaussi de la façon dont c’est arrivé. Je doisbien reconnaître que le chemin vers la Russieest devenu beaucoup plus compliqué. Jedois réfléchir : suis-je encore capable denous tirer d’affaire ?», a même conclu le sé-lectionneur qui n’est même pas certain d’êtresur le banc mardi prochain en amical faceà l’Italie.

La fédération va prendre une décision dansles heures à venir«Si la fédération ne prend aucune décision,je serai encore sélectionneur mardi mais jedois être honnête avec moi-même», a éga-lement déclaré le sélectionneur après la ren-contre d’hier. Arrivé il y a deux ans en rem-placement de Guus Hiddink, Blind n’avaitpas réussi à qualifier les siens à l’Euro 2016après un début de campagne catastrophiquede la part de son prédécesseur. Vraisem-blablement, le père de Daley (le défenseurde Manchester United, titulaire hier au postede latéral gauche) pourrait devenir le pre-

mier sélectionneur depuis 30 ans à ne pasqualifier cette grande nation du foot dansdeux compétitions internationales consé-cutives. Blind est également discuté dansses choix, comme l’assure Voetbal. La titu-larisation du très jeune Matthijs de Ligt (17ans) en défense centrale a surpris bonnombre d’observateurs. Responsable sur les deux buts bulgares, lejoueur de l’Ajax, qui fêtait sa première sé-lection (il est même devenu le plus jeunejoueur de la sélection de l’histoire, ndlr)et seulement son 15e match professionnel,a même été remplacé à la pause. La KNVBva prendre une décision d’ici la rencontreface à l’Italie pour savoir si elle maintientDanny Blind. «Il me paraît évident quenous devons discuter», a prévenu le di-recteur commercial de la fédération, Jean-Paul Decossaux, à l’agence de presse néer-landaise ANP. En cas de licenciement, lesPays-Bas auront à faire à un 4e sélection-neur depuis 2012.

R.S

Coupe du Monde 2018

sportLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

22

n Robben et ses coéquipiers peinent à décoller. (Photo > D. R.)

,Après la défaite 2-0 en Bulgarie,qualifiée de débâcle par la pressenéerlandaise, les Pays-Bas n'ontplus le choix et doivent réaliser unquasi sans-faute pour espérer sequalifier pour le prochain mon-dial. L'avenir du sélectionneur,Danny Blind, est plus que jamaisremis en question.

Les Pays-Bas au bord du gouffre

, La Confédération afri-caine de volley-ball (CAVB)a décidé d'infliger une dé-faite sur tapis vert àl'équipe libyenne deSouihly et de donner laqualification au club tuni-sien de l'Etoile sportive duSahel par trois sets à zéro(25-0, 25-0, 25-0), à l'issuedes incidents survenuslors de la demi-finale duchampionnat d'Afrique des

clubs champions mes-sieurs, disputée dimanchesoir à la salle Zouaoui àTunis. La CAVB a également in-fligé à l'ES Sahel uneamende de 3000 dollars etlui a ordonné d'envoyerune lettre d'excuses àl'équipe libyenne, préci-sant que dans le cas où leclub tunisien n'exécuteraitpas ces sanctions, il sera

privé de toutes les compé-titions continentales. Cessanctions font suite auxévènements qui se sontproduits alors que l'ESSahel menait 14-7 dans lecinquième et dernier set. Les joueurs libyens ont re-fusé de poursuivre lematch et ont quitté le ter-rain en raison du compor-tement "irrespectueux"des supporters de l'Etoile.

La CAVB inflige une défaite sur tapis vert à Souihly

Championnat d'Afrique des clubs champions de volley-ball

, Le coup d’envoi des épreuves duchampionnat national militaire de na-tation a été donné, lundi, au complexesportif régional de la 1ère Région Mi-litaire (1re RM) de Blida, avec la par-ticipation de plus d’une centaine denageurs et nageuses représentant dif-férentes régions et écoles militairesdu pays. La compétition, abritée parla piscine du centre de loisirs familialde la 1ère Région Militaire comportecinq épreuves spécifiques, à savoir le50 et 100m nage libre (messieurs etdames), le 50m nage avec obstacles,le 4x50m nage libre et le 50m nage desauvetage. Dans son allocution d’ou-verture de ce championnat militairede deux jours, le commandant régionaldes forces de défense aérienne du ter-ritoire, de la 1ère Région Militaire, legénéral Arslan Ouertsi a invité tousles athlètes participants à faire préva-loir le fair-play sportif et la concur-rence loyale afin de préserver la ré-putation du sport militaire en général

et de la natation de façon particulière.Il a, en outre, souligné l’importancedévolue à ce sport dans le développe-ment des capacités physiques et men-tales des éléments militaires, tout enrenforçant, chez eux, le sens d’appar-tenance à un groupe, selon les valeursde l’Institution militaire. L’organisation de ce type d’événe-ments sportifs vise la détection de ta-lents susceptibles d’aider à la créationd’une équipe nationale militaire de na-tation, a indiqué le directeur du sportmilitaire à la 1re RM, le général Mus-tapha Frik. Outre les six régions militaires du payset les commandements de la Garde ré-publicaine, des Forces de défense aé-rienne du territoire, de la Gendarmerienationale et des Forces maritimes, denombreuses écoles militaires partici-pent aussi à cette compétition, dontl’Ecole supérieure du matériel d'El Har-rach et l'Ecole d'application destroupes maritimes de Jijel.

Coup d’envoi hier à Blida Championnat national militaire de natation

, La sélection natio-nale de handball fémi-nine des moins de 18ans (U-18) s'est inclinéehier face au Monténé-gro (23-6) en matchdisputé à Nabeul (Tuni-sie) comptant pour le12e championnat médi-

terranéen de la catégo-rie. Outre l'Algérie et la Tu-nisie (pays organisa-teur), cette compéti -tion qui s'étalera jus-qu'au 2 avril prochainverra la participationde la France, de

l'Egypte, de l'Italie, dela Roumanie, de la Tur-quie, du Monténégro etde la Guinée (invitée).Les Française avaientremporté la dernièreédition de ce tournoien battant le pays hôtele Monténégro (22-14).

L'Algérie s'incline lourdementface au Monténégro (23-6)

12e championnat méditerranéen de handball(filles/U18)

, L'arbitre international al-gérien Mustapha Ghorbaldirigera la rencontre allerdes seizièmes de finale bisde la Coupe de la Confédé-ration entre la formation ni-gériane de Rivers United FCet l'équipe rwandaise deRayon Sports, prévue le 7

avril prochain, a indiqué laConfédération africaine defootball (CAF) lundi. Le di-recteur de jeu algérien serasecondé de ses compa-triotes Mohamed Serraïdjiet Brahim El Hamlaoui. Lamanche retour, prévue le 22avril prochain, a été confiée

à un trio zimbabwéen sousla conduite de Norman Ma-temera, assisté de ThomasKusosa et Luckson Mhara.Le vainqueur de la doubleconfrontation entre RiversUnited et Rayon Sports sequalifiera pour la phase depoules.

L'Algérien Ghorbal au sifflet

Rivers United (NGR)-Rayon Sports (RWA), Coupe de la Confédération

Le directeur de jeu Thierry Nku-rununzia sera assisté des Gabo-nais Theophile Vinga et Mous-sounda Montel. La rencontre re-tour se déroulera le 14 avrilprochain au stade 1er-Novembre deTizi Ouzou. Elle sera dirigée par untrio arbitral mauritanien sous la di-rection d'Ali Lemghaifri, assisté deses deux compatriotes Abderah-mane Warr et El Hassen Dia.La JSK s'est qualifiée pour les 16esde finale bis en éliminant l'Etoile duCongo (0-0, 1-0). Le TP Mazembe aété sorti pour la seconde fois desuite en seizièmes de finale de laLigue des champions. Le vainqueurde la double confrontation entre laJSK et le TPM se qualifiera pour laphase de poules de la coupe de laConfédération.

Les «Corbeaux» en mini stage enZambie Le club du Tout-Puissant Mazembeeffectue depuis samedi un mini-stage à Ndola en Zambie, ou ildevra jouer deux matchs amicauxde préparation, en prévision deson prochain match de la coupe dela Confédération africaine de foot-ball (CAF), contre la JS Kabylie (Al-gérie), rapporte le site officiel duclub de la RD Congo. Pour ce légervoyage en Zambie, le coach du TP

Mazembe, David Mwakasu qui aremplacé Thierry Froger, limogé, apris tout son effectif (17 joueurs)dont le revenant, Patou Kabangu(ex-joueur du Ahly de Doha), librede tout engagement. D'ailleurs, les17 joueurs ont pris part, dimancheau premier test de l'équipe face àla modeste Forest Rangers (0-0),alors que trois joueurs ont manquéà l'effectif, il s'agit des deux gar-diens Sylvain Gbohouo et Ley Ma-tampi et le défenseur Djos Issama,retenus avec leurs équipes natio-nales. Au programme des Cor-beaux un second match amical,mercredi 29 mars devant BuildconOutre la préparation de sa pre-mière journée du plays- offs de ladivision I du championnat de la

RDC, programmée pour le 2 avrilprochain contre au DCMP, le TPMazembe aura aussi les yeux bra-qués sur son match des 16es de fi-nale bis de la coupe de la Confé-dération contre la JS Kabylie, prévule 7 avril prochain à Lubumbashialors que le match retour aura lieule 14 du même mois à Tizi Ouzou.La JSK et le TP Mazembe s'étaientaffrontés en demi-finale de la Ligue

des champions (C1) en 2010, avecun dénouement favorable au TPM(3-1 à Lubumbashi et 0-0 au matchretour). Les deux clubs s'étaientégalement rencontrés en 2000, au2e tour de la Coupe de la Confédé-ration. La JSK avait infligé un cin-glant 5-0 au TPM qui avait, parcontre, gagné le matchs retour (2-0) à Lubumbashi.

R. S.

sportLa NR 5810 - Mardi 28 mars 2017

23

L’USM Bel-Abbès en deuil

L’ex-présidentBensnadaDjilali parti à jamais

L’ex-président du clubde la Mekerra vient detirer sa révérence ce di-manche 26 Mars 2017. Ledéfunt a été admis auservice de cardiologie del’hôpital Hassani AEKaprès qu’il fut surpris parun malaise cardiaque quil’a alité pendant 9 jours.Pour rappel, Bensnadaétait connu pour sonprofessionnalisme dansla gestion administrative.Il a gagné la coupe d’Al-gérie en 1991 contre la JSKau stade 5-Juillet, il aaussi était d’un grandapport à l’accession duclub en division 1 aprèsune longue stagnationen D2 qui a duré plus de19 ans. C’est à lui que re-vient le mérite de la pré-paration du dossier duprofessionnalisme.

Djillali T.

E ND E U X M O T S

, La Confédération africainede football (CAF) a désigné leBurundais Thierry Nkurunun-zia pour officier le match allerdes seizièmes de finale bis dela coupe de la Confédérationentre le TP Mazembe (RDC) etla JS Kabylie (ALG), prévu le 7avril à Lubumbashi.

nL'arbitre Nkurununzia. (Photo > D. R.)

Le Burundais Nkurununzia au sifflet

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

TP Mazembe-JSK, Coupe de la Confédération

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRDes arbitres rwandais pour Young Africans-MCA

Coupe de la CAF

, Un trio arbitral rwandais diri-gera le match entre les Young Afri-cans (TAN) et le MC Alger (ALG)prévu le 8 avril prochain à 16h00(locales) au stade international deDar Es Salaam (Tanzanie) en sei-zièmes de finale bis aller de laCoupe de la Confédération, a in-diqué la Confédération africainede football (CAF) lundi. La ren-contre sera officiée par le direc-teur de jeu Louis Hakizimana as-sisté de ses deux compatriotesTheogene Ndagimana et JeanBosco Niyitegeka. La manche re-tour qui aura lieu le 14 avril austade 5-juillet a été confiée à un

trio guinéen sous la conduite deYakhouba Keita, assisté d'Abou-bacar Doumbouya et MamadyTere. Le MCA s'est qualifié pour les sei-zièmes de finale bis aux dépensde la formation congolaise du FCRenaissance (2-0,1-2). Quant à laformation tanzanienne de YoungAfricans, elle a été éliminée en sei-zièmes de finale de la Ligue deschampions. Le vainqueur de la double confron-tation entre le MCA et Young Afri-cans se qualifiera à la phase depoules de la Coupe de la Confé-dération.

Benchikha tranchera en fin de saison son avenir avec le club

Ittihad Tanger

,L'entraîneur algérien de l'IttihadTanger, Abdelhak Benchikha, étu-diera en fin de saison la proposi-tion de prolongation de son contratjusqu'en 2020 qu'il a reçue de la di-rection de son club de première di-vision marocaine de football, in-dique lundi la presse locale. Selon

la même source, les dirigeants deTanger espèrent conclure avec Ben-chikha pour «barrer la route auxautres prétendants» qui souhaitentengager l'ancien sélectionneur d'Al-gérie, auteur d'un parcours très ho-norable avec l'Ittihad depuis qu'il apris ses rênes techniques la saison

passée. Le technicien algérien avaitconduit sa formation à terminertroisième au classement du cham-pionnat de l'édition 2015-2016 pourla première saison du club dans lacour des grands. Son équipe, ac-tuellement 5e en championnat, s'ap-prête à disputer les 16es de finale

bis de la Coupe de la Confédéra-tion, dernière étape avant la phasede poules. Benchikha est à sa troi-sième expérience au Maroc. Il avaitremporté la Coupe nationale avecDifaâ Al Djadida et eu égalementun court passage chez le Raja Ca-sablanca.

La famille Haddad restera à la tête du club

USM Alger

,La famille Haddad,propriétaire de l'USMAlger, a affirmé lundidans un communiquéqu'elle «restera à latête» du club cham-pion d'Algérie en titreet que «aucun «chan-gement n'est prévu»à la tête de la Sociétésportive par actions(SSPA/USMA). «Les in-formations faisantétat d'un éventuel dé-part de la famille Had-dad sont fausses. Iln'y aura pas de chan-gements dans la pré-sidence de la SSPA /USMA», a écrit le clubvice-championd'Afrique 2015 surson site officiel. Lesspéculations sont al-lées bon-train concer-

nant un éventuel re-trait de la famille Had-dad des affaires del'USMA, surtout de-puis l'élection de l'unde ses membres, leprésident du clubRabah Haddad, ausein du nouveau Bu-reau fédéral de la FAF,car réglementaire-ment parlant, lecumul de ces deuxfonctions n'étant paspossible. La famille Haddad aaffirmé cependantqu'outre ses propresmembres. «L'USMAdispose d'un staff ad-ministratif compé-tant, qui gère aumieux les affaires duclub, avec des rôleset des tâches bien dé-

finies», et que ce seraà lui de continuer àveiller au bon fonc-tionnement du club. Championne d'Algé-rie en titre, l'USMAoccupe actuellementla 4e place au classe-ment général de laLigue 1 Mobilis, avec35 points. soit avecdouze longueurs deretard sur le leader,l'ES Sétif mais comptedeux matchs enmoins. Le présidentdu club, Rabah Had-dad, a été élumembre du Bureaufédéral, le lundi 20mars 2017, en mêmetemps que le nou-veau président del'instance, Kheired-dine Zetchi.

Tout est en train de se fairepour faire avorter cetteélection. Reste la manièrequi ferait actuellement

l’objet d’analyses. Comment fairerevenir à la salle de conférencesceux qui ont voté «Zetchi» ? Ceuxqui travaillent dans ce cadre sa-vent que le temps presse et quenotre football recule à pas degéants. On est loin du souci defaire avancer les dés. Bizarre, bi-zarre que cette situation tarde àdisparaître de nos styles de vieprofessionnelle. Bizarre, que cecomportement résiste à toutes lesconsciences. Voilà une mauvaisehistoire qui va entacher les an-nales de notre football. Aujour-d’hui, on s’interroge avec force desavoir pourquoi ce silence as-sourdissant de la nouvelle équipede la FAF, pourquoi la Confédéra-tion africaine (CAF) et encoremoins la Fédération internationale(FIFA) n'ont toujours pas annoncésur leurs sites respectifs l'élection

de Zetchi à la tête de l'instance al-gérienne, pourquoi ?... Faudra-t-ilse mettre sous le logo de la FAF etattendre une éventuelle réactionde cette nouvelle instance qui met-tra fin à ces mauvaises hypothèses? Du haut de ces clubs, on entenddes gestionnaires parler de l’at-tente du PV de l’assemblée géné-rale élective établi par le bureau fé-déral (BF), qui tarde à venir, c’estce PV qui mettra fin aux spécula-tions et l’autre son de cloche estencore plus frappant, rien ne ca-nalise l’information en l’occur-rence vers une élection qui seraitentachée d'irrégularités et doncest contestée. Tout le monde sait,par contre qu’il y a ceux qui veu-

lent ce blocage, la récente réactionde la FIFA qui exige dans une cor-respondance signée par la secré-taire générale de cette instanceinternationale, à savoir la Sénéga-laise Fatma Samba Diouf Samouraun document qui éclairerait qui aporté Zetchi au poste de prési-dent de la FAF. Voilà qu’un autrefeuilleton s’ouvre au bonheur descontestataires lesquels dans leursdiscours font rappeler ce qui s’estpassé au Mali où la Fédération ma-lienne de football a été suspen-due par la FIFA pour ingérence po-litique. «Chez nous, certains pen-sent que sur le fond, la victoiredu candidat Zetchi ne souffre d'au-cune contestation avec 65 votes fa-

vorables lors d'un vote à bulletinsecret. Par contre, c'est dans laforme avec le déroulement desélections et l'absence du prési-dent de la commission électorale,Ali Baâmeur, que réside le pro-blème.» Faudrait revenir sur ceuxqui montrent du doigt le minis-tère de la Jeunesse et des Sports,qui aurait mis toute sa pressionsur la commission électorale pourque le résultat annoncé soit celuidu ministre. Or, à chaque occa-sion M. El Hadi Ould Ali préciseavec force qu’«on n'a exercé au-cune pression sur la commissionélectorale de la FAF. On a juste faitun recours pour exiger le respectdes dates fixées par le bureau fé-

déral et approuvées par l'assem-blée générale»... Pour d'autresenfin, cette procédure de la FIFA dedemander des explications, esttout à fait normale pour savoir etsurtout comprendre ce qui sepasse dans les fédérations qui luisont affiliées dont évidemment laFAF fait partie.» En attendant, oncontinu à s’entraîner sur des ter-rains qui deviennent de plus enplus compliqués, où la communi-cation est chassée, alors que leséchancres arrivent la situationreste bloquée. Le football attend,quant à lui, des éléments clairsqui mettraient fin à toutes ces spé-culations. Notre football donnel’impression de tourner à vide.Pourquoi continuer à jouerpuisque tout est encore au jaune.

H. Hichem

A voirnSky Sport : Pays-Bas - ItalienTf1 : France – Espagne à 20h

L’USM Bel Abbes en deuil L’ex président BensnadaDjilali parti à jamais

USM AlgerLa famille Haddadrestera à la tête du club

en direct le match à suivre

sportLa NR 5810 – Mardi 28 mars 2017

TP Mazembe - JSKLe BurundaisNkurununzia au sifflet

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRON CONTINUE À PERDRE DU TEMPS…

Une équipe est partie avec le sentiment du devoir ac-compli, une autre est arrivée avec la ferme intention defaire mieux. Ce qui est d’ailleurs tout à fait normal etsomme toute légitime bien que la tâche ne s’annoncepas de tout repos. La crise est derrière-nous et l’avenirdevant. Un avenir que la nouvelle équipe doit construireavec rigueur, sérieux et abnégation en tenant comptebien évidemment des erreurs du passé. Et dieu saitqu’il y en a eu, notamment dans le volet football localoù pratiquement rien n’a été entrepris pour le fairesortir de sa léthargie. Mais comme la page est tournéesur l’avenir, seule une thérapie dont a besoin ce football

peut le guérir de tous ses maux. Tout le monde a les yeuxbraqués sur l’équipe nationale mais personne n’évoquece football, le laissé-pour-compte d’une politique ap-proximative qui a montré toutes ses limites. Faut-ilcontinuer sur cette voie ou bien changer de cap ? La dé-cision est entre les mains du président de la FAF, nou-vellement élu et qui mérite donc une période de grâce.De toute façon, il n’a pas d‘autre choix que d’opérer unchangement radical s’il veut que le football local re-couvre sa notoriété, perdue depuis plusieurs décennies.Le salut de ce football ne viendra que de l’intérieur dupays bien que notre pays ait besoin de ses fils émigrés

qui, il faut l’avouer, ont montré un attachement viscé-ral aux couleurs nationales. N’est-ce pas qu’en 1982, unmélange de locaux et de professionnels émigrés a faitsensation en Espagne ? A cette époque, l’Algérie ac-cordait une importance capitale à la formation. Ce quin’est pas le cas aujourd’hui et Zetchi le sait, lui qui a faitde cette formation son cheval de bataille au Paradou.Sans une sérieuse prise en charge de nos jeunes, il estinutile d’espérer faire sortir ce football de sa léthargiequand bien même la nouvelle équipe est animée d’unebonne volonté. Cette dernière ne suffit pas à elle seule.

Assem Madjid

La Der Thérapie

On n’arrive toujours pas à faire dissiper ce nuagede doute qui étouffe notre football. L’élection dezetchi, semble faire ronger les ongles à beaucoup

de personnes.

n L'élection de Zetchi à la tête de la Faf a fait beaucoup de bruit