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Photo de couverture :

Cher(e)s ami(e)s,

RETROUVONS NOUS TOUS A LA BAULEdu 22 au 24 Mai !!!!!Le congrès approche à grands pas … comme chaqueannée cela sera l’occasion de nous retrouver dansune ambiance décontractée et amicale. Le thème re-tenu cette année par les présidents scientifiques,Jean Pierre Gardella et Christian Verner, sera« CONVERGENCES THERAPEUTIQUES ». Nous pour-rons écouter des conférenciers internationaux presti-gieux qui nous ferons partager leur expérience cli-nique en chirurgie plastique parodontale et péri-im-plantaire (Dr E. ALLEN, USA), l’approche des cas pluri-disciplinaires paro-ortho-implants dans le secteur an-térieur esthétique (Dr J. KAN, USA). Nous ferons aussile point sur la gestion des infections parodontales(Dr M. QUIRYNEN, Belgique), et sur les péri-implan-tites (Dr B. KLINGE, Suède). Enfin, une séance vidéoviendra clôturer notre congrès avec 3 figures mon-tantes de la parodontologie française (Dr D. Nisand,C. Fouque, S. Duffort).

Je tiens à remercier Yves Estrabaud et le bureau de laSFPIO Val de Loire pour leur travail et la qualité deleur organisation afin que nous puissions vivre uncongrès convivial dans l’esprit de notre société. LaBaule, est une ville attractive où il sera agréable deprofiter de la plage et de la mer après une journéestudieuse… ALORS TOUS A LA BAULE DU 22 au 24 Mai.

La confédération de nos 15 sociétés régionales nouspermet aujourd’hui de proposer des formations oudes conférences dans toute la France. Intégrer la Pa-rodontologie et l’Implantologie dans notre pratiquequotidienne est indispensable face à une populationvieillissante qui souhaite légitimement conserverson capital dentaire ou se voir proposer des solu-tions fixées pour remplacer les dents perdues. Alorsn’hésitez pas à vous rapprocher de la Sfpio de votrerégion afin d’avoir accès à des formations en paro-dontologie aux standards de qualité et de rigueurscientifique qui font la réputation de notre société. Mon mandat arrive à sa fin et le congrès national seral’occasion d’élire un nouveau bureau pour écrire unenouvelle page de l’histoire de la SFPIO. La SFPIO appartient à tous ses membres et ellen’existe que grâce au travail quotidien des membresbénévoles des bureaux des 15 sociétés régionales.Je voudrais également remercier tous les membresde mon bureau avec qui j’ai travaillé durant 4 ans etpassé de si beaux moments qui resteront de magni-fiques souvenirs. Sans passion, point d’avenir et point de plaisir… Maisje sais que l’avenir de la SFPIO sera lumineux car nouspartageons tous la même passion de la connaissanceet d’une vision des soins parodontaux et implantairesde qualité au service de tous nos patients.Je voudrais également remercier nos partenaires del’industrie. Sans leur soutien et leur confiance, laSFPIO n’aurait pas pu être la Société Scientifique deréférence en Parodontologie. Alors retrouvons nous très nombreux à La BAULEdu 22 au 24 Mai, pour un très grand congrès et unbeau moment de confraternité.

Xavier STRUILLOU

E D I T O R I A L

SOMMAIRE

Directeur de la publicationXavier STRUILLOU Rédacteuren Chef Yves REINGEWIRTzAttachée de direction CarolineDENIAUD Avec la collaborationde : Pascal AMBROSINI AlainBORGHETTI Patrick BOULANGEPhilippe BOUSQUET HervéBOUTIGNY Stephan DUFFORTEric MAUJEAN VirginieMONNET-CORTI David NISANDNicolas PICARD ChristianVERNER Séverine VINCENTAymeric Courval EditeurSociété Française deParodontologie 9, rue Boileau44000 NANTES Tél. 02 40 08 0663 Fax. 02 40 08 06 47 E-mail :[email protected]:/www.sfparo.org n° ISSN11621532 Conception etréalisation : Empreinte - PatriceBECKER LYON - Tél. 04 78 51 4726

L’édito du Président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 1Vos prochains rendez-vous régionaux SFPIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 2L’édito du Rédacteur en Chef . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 3Nouvelles de la SFPIO et de l’EFP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 3 Congrès international SFPIO La Baule 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 8

- Programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 8- Communications orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 11- Bulletin d’inscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 13- Interview Dr Gardella . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 15Formation en Parodontologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 16Interview Alain Borghetti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 19Formation en Implantologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 20Interview Philippe Bousquet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 23Questions autour d’un article : Pr Wim Teughels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 25Approche conservatrice des lésions inter-radiculaires : à propos d’un casCécile Dagorne, Hélène Rangé, Francis Mora . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 27Questions à Monsieur Corbasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 33Nouveautés des partenaires : “La Science au service de la clinique” de DENTSPLY Implants . . . . . . . . . . . . . . . .P. 37

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Rendez-vous SFPIO

Les membres de la SFPIO peuvent désormais avoir accès en ligne au

Journal of Clinical of Periodontology en se connectant et en s'identifiant sur le site www.sfparo.org

Contactez le siège de la SFPIO au 02-40-08-06-63 si vous n'avez pas vos identifiants.

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5OBJECTIF PARO - Avril 2014

Chers amis,

A l’aube du nouveau congrès inter-national de la SFPIO, je me tournevers les passionnés de notre disci-pline et les amoureux de la plume -le clavier ou l’écran tactile sont aussiles bienvenus.Depuis quatre ans, à la suite de Pas-cal Ambrosini, Xavier m’a confié laresponsabilité de la revue interne dela SFPIO que vous avez entre lesmains, Objectif Paro. Boucler un numéro est un exercicepassionnant ; surtout lorsque les ac-tualités des sociétés - aussi bien na-tionale que régionales  - et de lapresse scientifique sont aussi riches.

Pour preuve, différents articles queje vous invite à découvrir au fil de cenuméro  : certains concernent la viede l’EFP (voir la news de ChristianVerner ou le résumé du Master Cli-nic) ou les activités proposées par laSFPIO (congrès international et cy-cles de formation) ; d’autres repren-nent des présentations primées aucongrès de Deauville (comme cellede Mlle Dagorne) ou s’intéressentde près à l’actualité du « Clinical Pe-rio  » (questions pour un article po-sées à W Teughels)  ; d’autres enfinlaissent la parole à nos partenairesvia une présentation d’un Labora-toire (ce trimestre, la société Geist-lich).

J’espère qu’un tel panel pourra déjàsatisfaire la curiosité ou l’intérêtd’un grand nombre d’entre vous,mais mon souhait est vraiment derépondre au maximum d’attentes. Pour cette raison, je me tourne vers

chacune et chacun de vous, mem-bres abonnés de notre société et decette revue, pour vous proposer departiciper à cette expérience trimes-trielle. Il y a toujours de la place pourdes idées et des rubriques nou-velles, comme l’apport de nouvellestechniques ou technologies, la créa-tion d’un forum des internes ou desjeunes chercheurs, la publication deses cas cliniques ou la discussionavec d’autres membres sur des si-tuations délicates à gérer… la listen’est pas exhaustive, la parole est àvous !

J’attends vos idées et vos proposi-tions de collaboration sur l’[email protected],ou de vive voix lors du prochaincongrès de La Baule…A très bientôt, bien sincèrement,

Yves Reingewirtz Rédacteur en chef

E D I T O R I A L

Nouvelles de la SFPIO et de l’EFP

Sous l’initiative du président de la SFPIOXavier Struillou, Philippe Bouchard etmoi-même sommes allés à Athènes enjanvier, pour nous retrouver avec vingt-six représentants de pays européensdont Michèle Renners, Mariano Sanz, Da-vid Herrera…, autour du projet du «  DEL-PHI consensus » dirigés par Phoebus Ma-dianos, le futur président de l’EFP. Le Del-

phi consensus est un moyen d’évaluationde réponses de tous les pays d’Europe àun questionnaire très complet sur desthèmes donnés très divers en parodonto-logie et implantologie orale. Nous avonsfait le point sur les réponses en fonctionde tous les pays en prenant en ligne demire l’évolution de notre professionjusqu’en 2025. Cette réunion a permis de

partager et de confronter les diversités dechacun au sein de l’Europe, mais surtoutde construire ensemble l’avenir de la pa-rodontologie. Nous ne manquerons pasde vous tenir informés des conclusions deces travaux. Christian VERNER Président scientifique SFPIO

«  DELPHI consensus »

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7OBJECTIF PARO - Avril 2014

Cinq cents confrères se sont réunis sousles hospices de la Fédération Européennede Parodontologie les 7 et 8 février à Parisdans le prestigieux cadre de la Maison dela Chimie. Ce fut au Président du congrès,Jean-Louis Giovannoli, que revînt l’hon-neur d’inaugurer ce premier Master Clinicdont le thème retenu était l’aménage-ment pré et per-implantaire des tissusmous et des tissus durs ainsi que la ges-tion des complications. Le florentin Pier-paolo Cortellini a su pour cette occasionréunir un plateau d’exception pour desséances qui ne le furent pas moins. LaSFPIO, représentée par son Président Xa-vier Struillou, retrouvait en première par-tie Stefano Gracis, auteur, comme en juin2013 à Deauville, d’une analyse systéma-tique des intervenants prothétiques de laréussite implantaire  (respect des dis-tances minimales inter implants et dentsnaturelles-implants, rôle du type deconnexion implantaire, techniques decompensation des axes implantaires tropvestibulés…); Franck Bonnet se chargeaitd’une intéressante iconographie en 3D.

Spécialiste de la gestion alvéolaire post-extractionnelle, le bernois Ronald Jungnous a proposé un arbre décisionnel arti-culé autour de la chronologie du traite-ment implantaire, selon qu’il sera réaliséavant ou après les six à huit semaines sui-vant l’extraction  ; dans chacune de ceséventualités, il a souhaité différencier lesapproches minimales en présence de tis-sus peu altérés des interventions pluslourdes nécessaires lorsque les parois os-seuses étaient fortement résorbées. Danstous les cas, et s’appuyant pour étayer sadémonstration sur de belles images en3D, il a insisté sur la nécessaire qualité dujoint entre les limites marginales de l’al-véole vacante et celles du punch épithé-

lio-conjonctif ou de collagène-xéno-greffe.

Président scientifique du prochaincongrès de la SFPIO en mai prochain à LaBaule, Jean-Pierre Gardella a fait une bril-lante démonstration de l’intérêt à transfor-mer le biotype fin d’un parodonte atteintpar une pathologie parodontale en bio-type épais et ce, avant d’aborder les

1st Master Clinic de l’EFP à Paris

Pierpaolo Cortellini (à droite, aux côtés d’EdwinWinkel) , responsable scientifique du MasterClinic

Port des lunettes 3D obligatoire pour apprécier les sé-quences vidéos des intervenants. Yves Estrabaud(à droite aux côtés de Jean-Luc Ardouin) en recommandel’usage pour apporter du relief à vos propos

étapes de reconstruction osseuse. Cetteapproche présente plusieurs avantages, lapremière étant la qualité des tissus de re-couvrement lors du temps osseux, rédui-sant par là les risques d’exposition du sitegreffé, la seconde étant la dispense de chi-rurgie plastique en fin de traitement.

Séances vertigineuses vendredi après-midi sous la présidence de Moshe Gold-stein et de Joerg Meyle avec les présenta-tions de Mauro Merli, Fouad Khoury, Mas-simo Simion et Ueli Grunder. Des chirur-gies de haute voltige au programme avecla résolution de la difficulté majeure quereprésentent les résorptions osseuses im-portantes des secteurs postérieurs. Plu-sieurs écoles se sont affrontées, certainsfaisant appel aux seuls matériaux auto-gènes (Koury et des blocs osseux splitésservant de coffrage aux particules), d’au-tres aux reconstructions s’appuyant surdes chaînes d’ostéosynthèse (Merli), desvis piliers de tente (Simion) ou des mem-branes collagènes (Grunder). Pionnier desaugmentations verticales, aux côtés de Sa-cha Jovanovic, Simion énumérait les para-mètres susceptibles, au vu de sa longueexpérience, d’ influençer favorablement lerésultat final : préférer les implants lissesaux implants rugueux ; favoriser l’espacedédié au gain osseux par l’utilisation de vispiliers de tente ; choisir le matériau decomblement osseux gold standard qu’estl’os autogène grâce, par exemple, à desscrappers ; utiliser des membranes malléa-bles armées de titane, non résorbables,afin de favoriser le maintien d’espace favo-rable à la stabilisation du caillot ; spliter lelambeau de recouvrement de façon à évi-

Jean-Pierre Gardella, Président scientifique duprochain congrès de la SFPIO.

Massimo Simion répond aux questions de Jeorg Meyl et Moshe Goldstein (à droite).

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9OBJECTIF PARO - Avril 2014

ter toute tension au niveau des sutures .Au final et lors de la discussion, une em-poignade scientifique d’un niveau excep-tionnel montrant d’une part la multiplicitédes solutions à notre disposition, maisaussi, la difficulté pour chaque praticien àchoisir la solution la plus adéquate.

Rigueur suisse lors de la présentation deRino Burkhardt qui a analysé les paramè-tres sources de perturbation des cicatrisa-tions parodontales ou implantaires. Il a no-tamment insisté sur l’approche spécifiquedes incisions non linéaires, les défauts devascularisation des sites implantaires dé-pourvus de LAD, les difficultés à obtenirun caillot stable sur une surface implan-taire, les perturbations du réseau de fi-brine responsable de la cicatrisation quiont pour conséquence, en cas de tensionau niveau des berges, l’apparition debrides cicatricielles inesthétiques. Ilconcluait ainsi sur la nécessité à éviter lesincisions de décharge et à privilégier lesapproches minimalement invasives.

Tommie Van de Velde nous rappelait l’ap-proche liégeoise du traitement de l’al-véole après extraction et insistait sur lesprécautions à respecter lors du choix del’abutment implantaire afin de favoriserune intégration esthétique optimale  ; ilpassait ainsi en revue le rôle de la déconta-mination de l’abutment, facteur de risqueau vu de la limite particulièrement sous-gingivale du joint abutment-implant dansles secteurs antérieurs ; et le choix du ma-tériau de l’abutment, privilégiant le zir-cone susceptible de favoriser un attache-ment muqueux, tout en rappelant lesrisques de fracture.

Otto zuhr démontrait tout l’intérêt d’unemobilisation d’un lambeau splité palatinde façon à assurer par tunnelisation unrenforcement muqueux vestibulaire  ; pa-tience, méticulosité du geste et microchi-rurgie permettaient ainsi de conduire à unrésultat esthétique proche de la perfection.

Dernier orateur, Stephan Renvert faisaitpart de son expérience dans la prise encharge des défauts osseux péri-implan-taires. Il soulignait la quasi obligation àchoisir une approche chirurgicale du site,les états de surface implantaires rendantdifficiles un assainissement en aveugle. Lepraticien devait alors analyser la morpho-logie du défaut, le nombre de murs osseuxrésiduels conduisant alors au choix de latechnique de réparation : comblement parbiomatériau et RTG en présence de 4murs, thérapeutique résectrice et reposi-tionnement apical du lambeau lorsquen’existe plus qu’un mur. Le débridementmécanique et chimique de la surface im-plantaire est encore empirique au vu de la

M Quyrinen, R Burkhardt ( au micro), T Welde, S Renvert, O Zuhr, E Winkel lors de la discussion finale.

multiplicité des états de surface mais per-met en général d’obtenir une stabilisationdes lésions. Son expérience l’amène à cesparoles de prudence  : les patients por-teurs d’implants seront toujours à consi-dérer comme des patients à risques et unsuivi professionnel (thérapeutique desoutien à 3 mois) doit être instauré.Un mot encore sur la parfaite organisationde ce master course par l’EFP ; la formulechoisie par le comité, pas de séances paral-lèles et peu de stands de laboratoires apermis de favoriser les rencontres et leséchanges entre les nombreux participantsvenus de toute l’Europe. Les avis étaientunanimes et Jean-Louis, à l’initiative de ceprojet, a réussi un tour de force qui rap-pelle celui d’Europerio dont la premièremouture avait également été parisienne.Merci lui et à toute l’équipe organisatrice.Rendez-vous est donné à Londres pourEuroperio 8, du 3 au 6 Juin 2015.

Yves Reingewirtz

JL Giovannoli avec à sa droite, Pierpaolo Cortellini, Stephan Renvert et Xavier Struillou.

1st Master Clinic de l’EFP à Paris

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8 OBJECTIF PARO - Avril 2014

CONVERGENCES THÉRAPEUTIQUES

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PARODONTOLOGIE ET D’IMPLANTOLOGIE ORALE

La Baule 22-24 mai 2014Palais des congrès Atlantia, 121 Av. de Lattre de Tassigny

Y. Estrabaud : président du congrèsJ.P. Gardella : président scientifique du congrèsX. Struillou : président sfpioC. Verner : président scientifique sfpio

CONFÉRENCIERS :E. ALLEN (Dallas)M. QUIRYNEN (Louvain)B. KLINGE (Malmö)

J. KAN (Loma Linda)D. NISAND (Paris)C. FOUQUE (Marseille)S. DUFFORT (Lyon)

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9OBJECTIF PARO - Avril 2014

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13OBJECTIF PARO - Avril 2014

Communications orales

1- CANULLO L. (Italie)Hard tissue response to plasma cleaning treatment on titaniumabutments: 3-year RCT.

2- BOUSSOUAK A., MONNET-CORTI V. (Marseille)Traitement de récessions gingivales multiples.

3- BARBANT C., LEFEVRE B., URRUTIBEHETY M., WAGNER J.,BOUSSOUAK A., MOLL V. (Marseille)Recouvrement de récessions gingivales de classe III avec lésionscervicales ?

4- MOLL V., BOUSSOUAK A., 1-BARBANT C., LEFEVRE B.,URRUTIBEHETY M., WAGNER J (Marseille)Esthétique et harmonie de la gencive autour d’une réhabilitation antérieureprothétique.

5- GUIOL J., TULASNE JF. (Nantes)Greffes osseuses mandibulaires antérieures par voie cervicale : techniquechirurgicale.

6- DERSOT JM. (Paris)La chirurgie parodontale de la dent incluse : à propos de 400 cas.

7-VINEL A., BARTHET P., LAURENCIN S. (Toulouse)Réhabilitation implantaire complète au maxillaire suite à une perte osseuseparodontale sévère.

8- STRUBE N. (Nantes)Sinus-lift sans Biomatériaux : Stabilité du volume osseux néoformé. Etuderétrospective sur 5 ans.

9- AUBER E., ZLOWODZKI A.S ., COLOMBIER M.L. (Paris)Nouvelle alternative au prélèvement palatin en chirurgie plastiqueparodontale : la matrice Mucograft.

10- PEREIRA S., SOJOD B., ANTOUN H. (Paris)Préservation de la crête alvéolaire dans le secteur postérieur maxillaire.

11- GHIGHI M., CHAMIEH F., MORA F., BOUCHARD P. (Paris)Chirurgie Mini-invasive, efficacité clinique et intérêt des biomatériaux: uneapproche systématique.

12- ANADON V., DAVIDEAU JL., TENENBAUM H., HUCK O.(Strasbourg)Intérêt du Mucograft® dans le recouvrement des récessions gingivalesmultiples mandibulaires.A propos d’un cas clinique.

13- VENET L., HEMAR J., CARROTTE D. (Lyon)Comblements sinusiens et verres bioactifs: expérience clinique et qualitéosseuse.

Vendredi 23 mai9h00 - 12h00 : Séance compétition européenne cliniquePrésident de séance : Dr Philippe BOUSQUET

1- PALLIER A., MORA F., BOUCHARD P. (Paris)Analyse du risque thérapeutique dans les parodontites agressivesgénéralisées.

2- DARNAUD C., THOMAS F., MORA F., PANNIER B., BOUCHARD P.(Paris)Existe-t-il une relation entre l’état bucco-dentaire et la pression artérielle ausein de la population française ? Résultats préliminaires.

3- RAKIC M. (Serbie)

4- MARBAIX S. (Nantes)

5- BISSON C. (Nancy)Identification des Bactéries Sulfato–Réductrices associées aux périimplantites

6- DAKIC A., MORA F., BOUCHARD P. (Paris)Quels facteurs pronostiques déterminent la survie des molaires atteintes delésions inter-radiculaires ?

7- REINGEWIRTZ Y., TENENBAUM H. (Strasbourg)Prothèses fixes sur implants de 4,2mm : étude de cas après une mise encharge moyenne de 33 mois.

8- CHAMIEH F., MORA F., BOUCHARD P. (Paris)Rationnel biologique de la préservation alvéolaire et ses applications cliniques.

9- ONS Z. (Paris), DOUCET P., DUFFAU F., GOSSET M. (Paris)Matrice de collagène xénogénique comme alternative au prélèvement deconjonctif dans le recouvrement des récessions, revue de la littérature.

10- AGOSSA K., SANTUCCI J., QUERELLOU S., BOISRAME-GASTRIN S. (Lyon)Scintigraphie osseuse et prise en charge des ostéonécroses maxillaires liéesaux bisphosphonates

11- SOJOD B., CASTANEDA B., BERDAL A. (Paris)Impact physiopathologique des cellules osseuses sur le tissu parodontal

12- JOSEPH D., TRAN N., PAOLI N., MILLER N., AMBROSINI P. (Nancy)Contribution de la simulation haptic dans l’enseignement del’implantologie.

13- BIOSSE-DUPLAN M., LOUZOUN A., MOLLET-BOUDJEMLINE A.,LABRUNE P., CHAUSSAIN C. (Paris)Manifestations dentaires et parodontales des glycogénoses.

14- COURVAL A., MATHIEU A., HUCK O., DAVIDEAU JL. (Strasbourg)Les traitements photodynamiques : revue de la littérature et mise en placed’un protocole de recherche clinique.

15- SEELAM N., GAERTNER S., TENENBAUM H.,HUCK O.(Strasbourg)Evaluation du lien entre maladies parodontales et hypertension artérielle.

16- CARRA MC., SCHMITT A., MORA F., BOUCHARD P. (Paris)Parodontite chronique et dysfonction endothéliale : une revuesystématique de la littérature.

17- COYAC B., CHICATUN F., HOAC B., NELEA V., NAZHAT S.,MCKEE M., CHAUSSAIN C. (Paris)Matériaux Collagéniques et Cellules Souches : une Analyse In Vitro

18- RENAUD M., COLLART DU TILLEUL PY.? CUISINIER F.,BOUSQUET P. (Montpellier)Régénération osseuse à l’aide de silicium poreux combiné à des cellulessouches pulpaires

14h00 - 18h00 : Séance compétition recherche et CNEPPrésidentes de séance : Pr. Elisabeth DELCOURT-DEBRUYNE et Dr Virginie MONNET-CORTI

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15OBJECTIF PARO - Avril 2014

Docteur :

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Code postal : Ville :

Téléphone : E-mail :

S’inscrit au congrès de La Baule

☐ Membre SFPIO (sur justificatif) 410 €

☐ Non membre 510 €

☐ Etudiant DU Parodontologie ou implantologie (justificatif obligatoire) 250 €

☐ Etudiant CES Parodontologie (justificatif obligatoire) 250 €

☐ Interne en Odontologie (justificatif obligatoire) 250 €

☐ Diner de bienfaisance vendredi 23 mai 100 €

Mode de règlement☐ Par chèque bancaire à l’ordre de la SFPIO☐ Par carte bancaire : visa ou american expressNom : Date et signature :N° de carte : Date d’expiration :

☐ Souhaite recevoir : Des fiches de réduction SNCF : nombre

Merci de retourner ce formulaire à : SFPIO, 9 rue Boileau - 44000 NANTES - Tel : 02 40 08 06 63

Bulletin d’inscription : La Baule - 22-24 mai 2014

COMITÉ D’ORGANISATION : Xavier STRUILLOU, Christian VERNER, Jean Pierre GARDELLA, Yves ESTRABAUD

SFPIO : Pascal AMBROSINI, Alain BORGHETTI, Patrick BOULANGE, Philippe BOUSQUET, Hervé BOUTIGNY,Stéphan DUFFORT, Caroline FOUQUE, Olivier JAME, Eric MAUJEAN, Virginie MONET-CORTI, David NISAND,Nicolas PICARD, Yves REINGEWIRTz, Xavier STRUILLOU, Christian VERNER, Séverine VINCENT

SFPIO-VL : Jean-Luc ARDOUIN, Damien BOIX, Caroline COMPAGNON, Hervé DROGOU, Yves ESTRABAUD,Julie MENARD, Brigitte PERON, David PERRIN, Olivier REBOUL, Nicolas STRUBE, Laurent THERY, Christian VERNER

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17OBJECTIF PARO - Avril 2014

Interview

Aux côtés d’Yves Estrabaud, président du congrès SFPIO 2014 à La Baule,Jean-Pierre Gardella assure la responsabilité scientifique d’un rendez-vous annuel très attendu. Il nous fait l’amitié de nous en préciser lesgrandes lignes, les sujets abordés et les orateurs invités.

OP : Docteur Gardella, pouvez-vous enpréambule, pour les confrères qui vous décou-vrent, nous rappeler votre parcours et vospôles d’activité ?

Dr JP Gardella : J’attache énormément d’impor-tance à la Société Française de Parodontologie etd’Implantologie Orale pour des raisons évidentes :en effet, j’ai été, il y a quelques années, Présidentde la Section du Sud-Est puis j’ai fait partie du bu-reau de la Société Française sous la présidence deJean-Louis Giovanolli, Catherine Mattout, PhilippeLemaitre, Jean-Marc Dersot avec lequel j’ai assuréla Vice Présidence Scientifique.Je dois beaucoup à la société française, elle m’aénormément apporté et je trouve que c’est unjuste retour des choses que de participer à l’éla-boration du congrès de la Baule.En ce qui concerne mon parcours, j’ai été diplôméà Marseille, et passé quelques années dans le ser-vice de parodontologie dirigé à cette époque parle professeur Jean Fourel, j’ai exercé dans le cadred’une activité d’omnipraticien pendant 9 ans puisme suis installé comme parodontiste exclusif en1995, date depuis laquelle mon exercice est limitéà la parodontologie et aux implants. J’anime parailleurs un certain nombre d’activités dans l’en-seignement post-universitaire au sein d’un orga-nisme l’IAED, à travers des sessions en petit nom-bre au sein de ma structure et un symposium an-nuel qui se déroule durant l’été à Marseille.

OP : Pouvez-vous nous présenter lesgrandes lignes du programme du congrès ?

Dr JP Gardella : Lorsque Xavier STRUILOU m’a pro-posé la Présidence Scientifique du Congrès de laBaule, j’ai été excessivement touché et c’est un grandhonneur pour moi d’assurer cette responsabilité.Nous avons construit un programme le plus variépossible avec des sujets qui nécessitent, et c’estl’objectif de cette manifestation, des mises à jourou des rapports consensuels : en particulier sur• La chirurgie plastique (parodontale et péri im-plantaire• Les restaurations implantaires dans les secteursantérieurs• L’infection et son management.

Ces 3 sujets ont été confiés et nous en reparleronsdans quelques instants à des conférenciers inter-nationaux et nous avons pour la dernière partie ducongrès le samedi après-midi réservé la tribune àdes valeurs sûres françaises à travers une séance vi-déo consacrée à des sujets excessivement pointus.

OP : Pouvez-vous nous parler un peu plusdes conférenciers hors hexagone que vousavez invités?

Dr JP Gardella : Construire un programme scien-tifique est une lourde tâche mais c’est aussi unplaisir pour le Président Scientifique qui in-fluence forcément le choix des conférenciers.Les sujets abordés correspondent en règle gé-nérale à ses propres interrogations.Nous avons invité deux conférenciers améri-cains : Le Dr ALLEN, leader d’opinion depuis denombreuses années en chirurgie plastique paro-dontale et péri implantaire.Et le Dr KAHN, connu et reconnu également àtravers ses nombreuses publications pour traiterdes restaurations implantaires dans le secteurantérieur chez les patients sains et compromis.Nous avons également convié deux conféren-ciers européens  : le Pr QUIRINEN et le PrKLINGHE, chargés respectivement de traiter l’in-fection et son management et le problèmecroissant des péri implantites.

OP : Ce congrès permettra t-il une vérita-ble actualisation des connaissances, notam-ment pour les cliniciens?

Dr JP Gardella : Le but de cette manifestationest bien sûr de donner des cadres thérapeu-tiques aux membres de la société à travers uncertain nombre de propositions cliniques codi-fiées, documentées depuis des années mais éga-lement des guidelines, en particulier concernantles péri implantites.Je rappellerai à cet égard que le Pr KLINGHE par-ticipait à la dernière réunion de consensus orga-nisée par l’EAO concernant les péri implantites.

OP : Lors du récent Master Clinc de l’EFP àParis, vous avez rappelé votre chronologie

thérapeutique dans la prise en charge préim-plantaire des secteurs fortement résorbés : pri-vilégier la réparation des tissus mous dans unpremier temps et se concentrer dans un se-cond temps sur la reconstruction osseuse. Est-ce là le fruit de votre expérience personnelle ?

Dr JP Gardella : Le sujet excessivement restreintque j’avais à traiter était « les aménagements mu-queux avant l’installation des implants » et effec-tivement mon expérience personnelle meconduit à mettre en application dès que cela estpossible les principes de la chirurgie plastique aumoment de l’extraction. Cette attitude permetde limiter le nombre d’interventions et donc dediminuer la morbidité du plan de traitementmais également de reconstruire de façon plus oumoins importante les tissus mous péri implan-taires perdus lors du processus pathologique . Jecrois que ce choix thérapeutique n’est pas issu dema seule expérience, nous la retrouvons de trèsnombreuses fois dans la littérature. Toutes lestechniques de préservations d’alvéoles ou decrête font partie de notre arsenal thérapeutiqueet nous permettent de traiter nos patients dansde bien meilleures conditions.

OP : Souhaitez-vous adresser un messageaux membres de la société désireux de partici-per au congrès?

Dr JP Gardella  : Je souhaiterais adresser deuxmessages aux membres de la société désireux dese rendre à la Baule : D’abord de leur dire qu’YvesESTRABAUD a déployé une énergie considérablepour l’organisation de ce congrès. Le Palais desCongrès de la Baule est une structure neuve quiva nous permettre de débattre dans un cadre ex-ceptionnel. Enfin, sur le plan scientifique, je vou-drais leur dire que la venue de ces conférenciersde renom a été possible grâce à l’industrie : le ni-veau scientifique sera certainement d’un niveautrès élevé, je leur dirais de ne pas manquer cetteoccasion et de profiter des dernières mises à jourqui seront réalisées par ces cliniciens, dans des su-jets aussi variés que ceux que nous avons évoquésprécédemment. n

Jean-Pierre Gardella, président scientifique du prochaincongrès international de la SFPIO à La Baule

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Société Française de Parodontologie et d’Implantologie Orale

Cycle de Formation Continue en Parodontologie 2014/2015Programme et enseignement dirigé par :Alain BORGHETTI Assisté de : Caroline FOUQUEUIC - 16 rue Jean Rey - 75015 Paris - Pauses et déjeuners pris sur place.Complétés par une équipe enseignante d’exception : Guillaume ANDUZE, Martin BIOSSE DUPLAN, Benoît BROCHERY,Hervé DROGOU, Philippe DOUCET, Frédéric DUFFAU, Stéphan DUFFORT, Yves ESTRABAUD, EmmanuelleETTEDGUI, Caroline FOUQUE, Marjolaine GOSSET, Gilles LABORDE, Corinne LALLAM, Jean-Philippe MALLET,Jean-François MICHEL, Virginie MONNET -CORTI, David NISAND, Marie-Grâce POBLETE, Antoine POPELUT,Olivier REBOUL, Xavier STRUILLOU, Philippe VIARGUES, Séverine VINCENT

Niveau 1 : 9-10-11 octobre 2014 PRÉSERVER LA DENTURENATURELLE EXISTANTE• Les maladies parodontales.- Le biofilm bactérien, facteur éthiologique primaire- Les facteurs de risque• Diagnostic et classification des maladies parodontales• Maladies parodontales et maladies générales• Plan de traitement• Enseignement de l’hygiène + vidéo• Traitement de l’abcès parodontal• Le point sur les prescriptions médicamenteuses• Le traitement non chirurgical- Le surfaçage et les ultrasons- Travaux pratiques : traitement ultrasonique des poches• Le traitement chirurgical- Assainissement chirurgical avec vidéo d’un lambeau d’assainissement- Le traitement des lésions inter-radiculaires- Les lésions endo-parodontales• La contention• La cicatrisation parodontale• L’orthodontie dans le traitement parodontal• Travaux Pratiques sur mâchoires animales : Les lambeaux d’assainissement

Niveau 2 : 16-17 janvier 2015 AVOIR RECOURS À LA CHIRURGIE PARODONTALEAVANCÉE, À LA PROTHÈSE ET/OU À L’IMPLANTOLOGIE

• Comblement et RTG• Les protéines de la matrice amélaire• La maintenance• L’élongation coronaire : indications et techniques• Travaux pratiques : Élongation coronaire• Les implants chez les patients atteints de parodontite.• Les péri-implantites• Le plan de traitement parodontal et implantaire : cas cliniques• Conserver ou implanter : cas cliniques• Prothèse et parodonte : principes fondamentaux et résultats à longs termes• Prothèse et parodonte : l’empreinte, les formes de contour et l’esthétique

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Niveau 3 : 29-30 mai 2015 CHIRURGIE PLASTIQUE PARODONTALE

• Les principes de l’esthétique en chirurgie plastique parodontale• Indication de la chirurgie plastique parodontale• Greffe épithélio-conjonctive• Les lambeaux déplacés• Greffe de conjonctif• Chirurgie plastique parodontale et traitement orthodontique• Les facteurs de succès dans le recouvrement radiculaire• L’ingénierie tissulaire dans le recouvrement radiculaire• Les autres techniques de chirurgie plastique parodontale : alignement des collets, frénectomie, papille, comblement de crête etc• Chirurgie plastique péri-implantaire• Travaux pratiques : Greffe épithélio-conjonctive, greffe de conjonctive

BULLETIN D’INSCRIPTIONA retourner à la SFPIO – 9 rue Boileau 44000 NANTESTél. 02 40 08 06 63 – Fax 02 40 08 06 47 - email : [email protected]

Le Docteur :

Adresse :

Code postal : Ville :

Téléphone : Fax :

E-mail :

☐ Inscription aux 3 sessions 2014/2015 2 550 €

Possibilité de règlement en 2 fois 1275 € à l’inscription, 1275 € au 10 janvier 2015.

Mode de règlement :

☐ par chèque à l’ordre de la SFPIO☐ par carte bancaire (Visa ou American Express)Nom : N° de carte :

Date d’expiration Date et signature

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21OBJECTIF PARO - Avril 2014

Le cycle de formation continueen Parodontologie

Par Alain Borghetti

Le cycle de formation continue de laSFPIO se trouve maintenant bien installéet la demande est toujours aussi forte.Cette formation évolue avec la disci-pline, pour être à la fois au plus près del’exercice quotidien et de la connais-sance scientifique. On nous dit mêmequ’il est devenu une référence dans laformation en Parodontologie.Pourquoi ce succès est-il permanent ?

L’objectif pratique

Nous avons pour ambition de nousadresser à tous les praticiens et de ren-dre possible l’exercice de la Parodontieen omnipratique. L’organisation des sé-minaires est conçue pour faire une gra-dation dans la difficulté, tout en restanttrès pratique. Nous observons d’ailleursau fil des séminaires, une évolution à tra-vers les questions dans la salle ou les dis-cussions que nous pouvons avoir enaparté. Il m’est arrivé de rencontrer desconsoeurs et des confrères l’année sui-vante, par exemple au cours d’uncongrès, qui m’ont rapporté leurs pro-grès effectués en Paro et la mise en ap-plication de cet enseignement dans leurexercice. La pratique reste le maître mot.

La formation

Les inscrits habituels à nos cycles ont descompétences parodontales diverses etviennent de toutes les régions de France.Nous avons toujours le souci d’abordertous les aspects de la Parodontologie,sans querelles partisanes, et ses rapportsavec les autres disciplines de notre pro-fession. Certains des participants débu-tent en Paro, d’autres viennent mettre àjour leurs connaissances ou avancer dansleur pratique, d’autres enfin, confirmés,trouvent dans les discussions les élé-ments complémentaires à leur exercice.

La qualité

Le sérieux de la formation est garanti parcelui de la SFPIO, société scientifique re-connue en France et représentante de laParodontologie Française au sein de laFédération Européenne de Parodontolo-gie (EFP). Celle-ci organise le très impor-tant congrès européen (Europerio) etédite le Journal of Clinical Periodonto-logy, parmi d’autres activités.Pour former l’équipe des intervenants, jeme suis appuyé sur les compétences éta-blies, chacun étant indiscutable dans sondomaine. Jugez en par la liste ci-dessous,classée par ordre chronologique :Philippe DOUCET, Frédéric DUFAU,Xavier STRUILLOU, Yves ESTRABAUD,Virginie MONNET-CORTI, Jean-FrançoisMICHEL, Marie-Grâce POBLETE, OlivierREBOUL, Benoit BROCHERY, CorinneLALLAM, Philippe VIARGUES, GillesLABORDE, Jean-Philippe MALLET, HervéDROGOU, Stéphan DUFFORT, DavidNISAND, et Séverine VINCENT.Bien sûr, Caroline FOUQUE, qui me se-conde, et moi-même intervenons denombreuses fois au cours de ces sémi-naires.Notez que cette équipe comprend desuniversitaires et des non universitaires,choisis pour leur compétence et non paspour leurs titres, et de parisiens commedes provinciaux.

Forme d’enseignement

La pédagogie actuelle commande de neplus se limiter au cours. C’est ainsi quenous faisons une large place à la discus-sion et que nous souhaitons que chaqueintervenant utilise aussi la vidéo. Achaque séminaire, nous remettons àchacun des participants un CD conte-nant un résumé très détaillé de toutes lesconférences.

Mais surtout, pour chacun des actes es-sentiels au cours de tous les séminaires,nous organisons des travaux pratiquessur mâchoires animales. Je remercie icil’équipe d’encadrement des TP, compo-sée de Martin BIOSSE DUPLAN, CarolineFOUQUE, Guillaume ANDUzE, BenoitBROCHERY, Emmanuelle ETTEDGUI,Marjolaine GOSSET, Antoine POPELUT etSéverine VINCENT.

Impartialité et Indépendance

Je souligne à nouveau notre souci d’im-partialité face aux méthodes et tech-niques existantes. La base de la forma-tion est la connaissance appuyée sur lalittérature scientifique avec un niveau depreuve suffisant.Si la SFPIO a des partenaires, laboratoirespharmaceutiques, distributeurs de ma-tériels, d’implants et de produits divers,la formation proposée se fait en toute in-dépendance et en dehors de tout conflitd’intérêt.

Les conditions de travail et convivialitéNous nous sommes donné les moyensde travailler dans de bonnes conditions,dans une salle bien équipée et conforta-ble, et, ce qui ne gâche rien, situéepresque au pied de la tour Eiffel.Ces conditions sont soutenues par un cli-mat de convivialité instauré maintenantau cours de tous les cycles. Je prendspersonnellement un grand plaisir à ani-mer cette équipe et ces échanges, et ilme semble bien que l’ensemble des par-ticipants et des intervenants ressententcette convivialité.Alors, pour le cycle 2014-2015, je vousconseille de vous adresser à l’avance ausiège de la SFPIO pour les inscriptions,sachant que nous prenons un maximumde 60 inscrits par an et qu’il y a tous lesans une liste d’attente organisée dansl’ordre chronologique d’inscription. n

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22 OBJECTIF PARO - Avril 2014

Société Française de Parodontologie et d’Implantologie Orale

Stage d’implantologie avancée 2014/2015Niveau 1 : 9-10-11 octobre 2014L’ÉDENTÉ TOTAL

- Les éléments de décision

- Combien d’implants pour quel résultat ?

- Fixe ou amovible implanto portés : quand et comment

- La mise en charge immédiate

- Apport de la CFAO

Travaux Pratiques : Implants chez l’édenté total

LA ZONE ESTHÉTIQUE ANTÉRIEURE

- Analyse esthétique, clef du succès- Positionnement des implants et facteurs de réussite- Que faire en présence de déficits osseux modérés à important- Temporisation et tissus mous- Implantation post extractionnelle- Esthétique et prothèseTravaux Pratiques : Régénération Osseuse Guidée et implant

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23OBJECTIF PARO - Avril 2014

Niveau 2 : 29-30 mai 2015RECONSTRUCTIONS COMPLEXES DES MAXILLAIRES

- Les greffes osseuses autogènes- Les allogreffes- Biomatériaux et ROG- Chirurgie des sinus- Comblements latéraux et crestaux- Conduite à tenir devant un échec- RéinterventionTravaux Pratiques sur modèle et mâchoires animale

BULLETIN D’INSCRIPTIONA retourner à la SFPIO – 9 rue Boileau 44000 NANTESTél. 02 40 08 06 63 – Fax 02 40 08 06 47 - email : [email protected]

Le Docteur :

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Code postal : Ville :

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Possibilité de s'inscrire à tout le cycle ou à des sessions différentes

☐ Inscription aux 2 sessions 2014/2015 1 850 €

Possibilité de règlement en 2 fois 925 € à l’inscription, 925 € au 10 janvier 2015.

☐ Inscription Niveau 1 : 1 000 €

☐ Inscription Niveau 2 : 1 000 €

Mode de règlement :

☐ par chèque à l’ordre de la SFPIO☐ par carte bancaire (Visa ou American Express)Nom : N° de carte :

Date d’expiration Date et signature

ATTENTION PROMOTION LIMITEE A 20 PLACESLieu du cours : UIC - 16 rue Jean Rey - 75015 Paris

Pauses et déjeuners pris sur place

Intervenants : Philippe Bousquet, Martin Brient, Stéphan Duffort, Eric Maujean,David Nisand, Nicolas Picard, Olivier Reboul, Florent Trevelo

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25OBJECTIF PARO - Avril 2014

Stage d’implantologieavancée

Philippe Bousquet

OP : Pouvez vous nous présenter lenouveau cycle SFPIO Implantologie ?

Philippe Bousquet : La formation en im-plantologie de la SFPIO a été développéedepuis quelques années, sur le modèle ducycle de Parodontologie, qui est un suc-cès. En octobre 2014, nous allons débuterun nouveau type de formation, un cyclesur «  Les Traitements Implantaires avan-cés ». Dans l’avenir nous alternerons, uneannée pour la formation en implantologiedite « de base » en trois niveaux (de l’im-plant unitaire aux cas complexes), etcomme cette année, deux stages spéci-fiques, très ciblés sur des points qui inté-ressent les praticiens ayant déjà une expé-rience chirurgicale. Ces formations restentavant tout clinique, applicables directe-ment, que ce soit au niveau chirurgical ouprothétique. Cette année le cycle de perfectionnementva être présenté en deux sessions. La première, en octobre 2014, sera consa-crée pour une journée à l’édentation to-tale, en développant les critères de choixdu type de réhabilitation, la mise en syner-gie des phases chirurgicales et prothè-tiques. Nous ferons également le pointsur les techniques qui ont une validationscientifique ou celles qui présentent untaux de réussite trop faible pour être pro-posée en exercice courant. Les praticiensdoivent connaître ces évaluations pourpouvoir aborder ces grandes réhabilita-tions avec plus de sécurité et donc de séré-nité. Les deux jours suivants seront consa-crés à un sujet d’actualité, le traitement es-thétique de la zone maxillaire antérieure.Ce que nous voulons apporter aux prati-ciens, ce sont des lignes directrices quivont leur permettre d’anticiper les résul-tats esthétiques et d’adapter les tech-niques à la situation du patient et à son ni-veau d’exigence. Depuis quelques an-nées, deux confrères de renom, spécialisésen dentisterie esthétique, particulière-ment en prothèse sur implant, ont rejointnotre équipe et vont nous donner les élé-ments d’analyse qui vont nous permettrede mieux contrôler notre geste chirurgical.Le guide de l’acte implantaire antérieurmaxillaire est le résultat final. Le position-nement de l’implant, le volume osseux ré-siduel, l’apport de tissus dur , le travail destissus mous et la phase prothètique, sontdes éléments qui vont avoir un retentisse-ment et être déterminant sur ce résultat fi-

nal. D’autres sujets d’actualité, et pour cer-tains très polémiques, seront débattus. Estil raisonnable de pratiquer de l’implantolo-gie post extractionnelle immédiate ? ……la chirurgie sans lambeau……. les im-plants intra sinusiens sans apport de greffe…. Là encore il ne faut pas s’arrêter auxdogmes, de nombreuses techniques, sousréserves qu’ elles soit reconnues scientifi-quement , que les critères de décision etles indications soient précis et que lesrisques soit connus, peut apporter un ré-sultat satisfaisant. Le deuxième module de deux jours , enmai 2015, sera réservé aux techniquesd’augmentation tissulaire , avec les greffesosseuses, la ROG et les comblements de si-nus. Une partie sera consacrée aux substi-tuts osseux, particulièrement aux xéno-greffe et aux allogreffes, qui sous formede granule ou de bloc, peuvent être unealternative aux autogreffes. L’intéret descorticotomies, chirurgie en plein dévelop-pement, sera abordé. Encore une fois lepoint sera fait sur les techniques en accordavec les données récentes de la litérature.Nous aborderons également les péri-im-plantites. La fréquence d’apparition, l’évolution et la notion de patient à risquesont des éléments à intégrer dans nosplans de traitement.Des travaux pratiques sur modèle permet-tront la réalisation d’augmentations sinu-siennes, de greffes et de régénération, etde se familiariser avec la piezzo chirurgie. Au cours de ce cycle , d’autres sujets d’ac-tualité, pour certains très polémiques, se-ront débattus. Est il raisonnable de prati-quer de l’implantologie post extraction-nelle immédiate  ? …… la chirurgie sanslambeau……. les implants intra sinusienssans apport de greffe …. Là encore il nefaut pas s’arrêter aux dogmes, de nom-breuses techniques, sous réserves qu’ ellessoit reconnues scientifiquement , que lescritères de décision et les indications soientprécis et que les risques soit connus, peutapporter un résultat satifaisant.

OP : Comment se déroulera ce nou-veau cycle ?

Philippe Bousquet : Le nombre de partici-pants est toujours limité à une vingtainepour favoriser l’échange et la personnalisa-tion de l’information. Ceci doit permettreaux praticiens, d’aborder le patient dans saglobalité, de mettre en place un plan de

traitement et de traiter les patients avecdes résultats le plus prédictible possible.Des présentations vidéo permettront demieux comprendre les gestes opératoires.

OP : Pourquoi choisir cette formationparmi tous les stages proposés actuelle-ment ?

Philippe Bousquet : A l’heure actuellebeaucoup d’enseignements en implanto-logie sont proposés, via des firmes com-merciales. Le principe des cycles de laSFPIO est de privilégier le message scien-tifique, le programme a donc été élaboréen fonction des techniques qui ont faitleurs preuves. Le but est de former desconfrères à un exercice clinique, dans leurcabinet. Nos partenaires industriels nousont suivi sur cette voie, les travaux pra-tiques sont, à chaque niveau, réaliser avecplusieurs systèmes implantaires différentsqui font partie des systèmes majeurs, re-connus à travers le monde et présentantun recul scientifique indiscutable. Les sta-giaires manipulent ces systèmes et peu-vent apprécier leurs points forts , peutêtre également leurs faiblesses……. maisdans tous les cas l’enseignement reste in-dépendant. Ces cycles ne sont pas en concurrenceavec les enseignements universitaires detype DU, qui se déroulent sur plusieurs an-nées, un ou plusieurs jours par semaine.Les enseignants de l’équipe SFPIO, onttous une expérience d’encadrement et departicipation à des enseignements de di-plôme universitaire, et sont tous desconférenciers reconnus . Pour nos cycles,l’orientation est très précise, donner auxstagiaires une formation chirurgicale etprothétique, qu’il pourront mettre en pra-tique très rapidement.

OP : Y a t’il des pré requis à l’inscrip-tion à ce nouveau cycle d’implantologieavancée?

Philippe Bousquet : Il n’y a pas de pré re-quis pour s’inscrire, mais il est souhaitable,pour le stage de technique avancée,d’avoir déjà intégré à son exercice la posed’implant, et être familiarisé avec les tech-niques de base. Les praticiens qui sont in-téressés par ce type de stage , sont desconfrères qui souhaitent élargir leurs indi-cations et surtout qui souhaitent avoir deslignes de conduite fiables.

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27OBJECTIF PARO - Avril 2014

OP : Didn’t ADD tests usually give informations about 9 bacteria in-volve in periodontitis and not on the benefit ones?Prof. Dr. Wim Teughels : About 5 years ago ADD expanded their microbiolo-gical panel to the species described in the paper.

OP : What do you consider the most important think in the triggeringof periodontitis: the correlation between periopathogens or the antagonismbetween pathogen and benefits bacteria?Prof. Dr. Wim Teughels : The most important issue in periodontitis is in-flammation. Obviously inflammation is a consequence of the bacterialecology within the oral cavity. Several recent studies have shown that al-though pathogens can induce or aggravate inflammation, certain com-mensal bacteria have the capability to attenuate inflammation. With thisin mind, and with the data provided in the paper, the balance betweencommensal/beneficial bacteria and pathogens bacteria is of more rele-vance than merely the presence of pathogenic bacteria.

OP : In your study, you have recorded clinical and bacterial informa-tions. Do you think to follow your work by studying the environmental fac-tors (smoking) or the factors depending from the host (systemic disorders)?Prof. Dr. Wim Teughels: The importance of the study lies within the fact thatwe had a huge amount of samples which makes that we could really look indepth in the microbiological differences. The downside is that it Is a more epi-demiological study which is not controlled. Different persons have taken thesamples. However, seeing the large number of samples we anticipate thatmajor problems with this problem will not have an impact on the data. Wehave info on the fact if patients were smokers or not but nothing more (noinfo on amount duration etc). We have run an analysis on smokers versus nonsmokers and there was not a lot of difference especially when comparing si-milar PPD’s. I was not surprised by that. I’m not sure if we are going to publishthis since we have no more info that the fact that they smoked or not. Forother parameters, there also we do not have the info.

OP : May you tell us in which indication do you reserve in periodonto-logy the use of those tests?Prof. Dr. Wim Teughels: For me, there is no indication at the time beingsince we have nothing to compare the microbiology against in terms oftreatment planning. We also don’t know if people with a different microbio-logy respond differently. It might be possible to derive from the database a“to be expected microbiological profile based on clinical data and comparethe microbiology of a specific sample to this “to be expected” microbiology.Based on difference one might guide therapy by selecting selective antimi-crobials that target or not groups of bacteria which are over/under presen-ted. But again, this is hypothetical and I have no clue if this would help thepatient �

OP : Les tests ADD utilisés habituellement ne donnent-ils pas des informationsrelatives qu’aux bactéries parodontopathogènes et non à propos des bactéries béné-fiques ?Prof. Dr. Wim Teughels : Il y a environ 5 ans ADD a élargi le panel microbiologique desespèces décrites dans l’article.

OP : Quelle fait considérez-vous comme majeur dans le déclenchement de la pa-rodontite: la corrélation entre pathogènes parodontaux ou l'antagonisme entre lespathogènes et les bactéries bénéfiques ?Prof. Dr. Wim Teughels : La question la plus importante dans la parodontite est l’in-flammation. Il est évident que l'inflammation est une conséquence de l'écologiebactérienne de la cavité buccale. Plusieurs études récentes ont montré que lesagents pathogènes peuvent induire ou aggraver l'inflammation, certaines bactériescommensales ont la capacité d'atténuer l'inflammation. Dans cette idée, et avec lesdonnées fournies dans l’article, l'équilibre entre bactéries bénéfiques/commensaleset bactéries pathogènes est plus pertinente que la simple présence de bactéries pa-thogènes.

OP : Dans votre étude, vous avez enregistré des informations cliniques et bacté-riennes. Pensez-vous poursuivre votre travail en étudiant les facteurs environnemen-taux (tabagisme) ou les facteurs dépendants de l'hôte (maladies systémiques)?Prof. Dr. Wim Teughels: L'importance de cette étude réside dans le fait que nous avionsune énorme quantité d'échantillons; ce qui a fait que nous pouvions regarder en profon-deur dans les différences microbiologiques. L'inconvénient est qu'il s'agit d'une étudeépidémiologique qui n'est pas contrôlée. Différentes personnes ont pris les échantillons.Cependant, vu le grand nombre d'échantillons, nous avons anticipé ces problèmes ma-jeurs et malgré ce problème il n'y aura pas d'incidence sur les données. Nous savons siles patients étaient fumeurs ou non, mais rien de plus (pas d'info sur la quantité et la du-rée, etc.) Nous avons mené une analyse sur les fumeurs et les non-fumeurs et il n'y avaitpas beaucoup de différence surtout lorsque l'on compare des profondeurs de poches si-milaires. Je n'ai pas été surpris par cela. Je ne sais pas si nous allons publier ceci parce quenous n'avons pas plus d'informations, uniquement le fait qu'ils fument ou non. Pour lesautres paramètres, là aussi nous n'avons pas l'information.

OP : Pourriez-vous nous dire dans quelles indications vous réservez l'utilisationde ces tests en parodontologie ?Prof. Dr. Wim Teughels: Pour moi, il n'y a aucune indication à l'heure actuelle tantque nous n'aurons rien à comparer entre la microbiologie et la planification du trai-tement. Nous ne savons pas si les gens avec une microbiologie différente répondentdifféremment. Il pourrait être possible de déduire de la base de données un "profilmicrobiologique basé sur des données cliniques et de comparer la microbiologie àun échantillon spécifique à cette “microbiologie prévue”. Fondée sur la différence onpeut orienter le traitement en sélectionnant certains antimicrobiens qui ciblent oupas des groupes de bactéries qui sont sur / sous représentées. Mais encore une fois,c'est hypothétique et je n'ai aucune idée si cela aiderait le patient. �

Questions autour d’un article

D’étroites corrélations ont été établies entre espèces bactériennes et signes cliniques de la maladie ou de la santé parodontale. Se basant sur l’analyse de plus de 6000 tests d’iden-tifications, les auteurs de ce travail ajoutent à la connaissance des bactéries impliquées dans l’équilibre écologique celle des corrélations susceptibles d’exister entre elles, que cesoient les espèces dites bénéfiques ou parodonto-pathogènes. Plus de 12000 tests d’identifications bactériennes ont été collectés, les uns (6308) prélevés avant traitement, les au-tres (6576) avant chirurgie mais après thérapie initiale. Les tests (ADD Advanced Dental Diagnostics, Malden, Hollande) permettent d’identifier 20 espèces bactériennes pas PCR.Un test de corrélation positif et négatif représentant une corrélation positive ou négative entre les bactéries a pu être établi, et les corrélations bactériennes avec la profondeur depoches ont été enregistrées.Les auteurs présentent les résultats suivant : Si la prévalence et l’abondance (présence quantitative) de certaines bactéries augmente avec la profondeur de poche (P gingivalis, T for-sythia, T denticola, P intermedia, P micra, Eubacterium nodatum), l’opposé est également vrai avec d’autres espèces davantage présentes au niveau des poches réduites (<3mm) etétroites (A actinomycetcomitans, Prevotella nigrescens, Campylobacter gracilis, Eikenella corrodens, Capnocytophaga species, Streptococcus and Actinomyces species). D’autres bactériesenfin demeurent stables entre les différents niveaux de poches (F nucleatum, C rectus, Veillonella parvula). Des corrélations significatives ont été mises en évidence entre les bactéries,avec par exemple une augmentation de P gingivalis lorsqu’étaient présents T forsythia et T denticola, ou une forte interdépendance entre ces deux dernières espèces ; inversement,plusieurs bactéries bénéfiques montrent de fortes corrélations avec d’autres bactéries bénéfiques.

Prof. Dr. WimTeughels Departmentof Oral Health Sciences|

Periodontology KULeuven - Department ofOral Health SciencesDentistry - UniversityHospitals Leuven

Pour ce nouveau numéro,Objectif Paro s’est penché surl’article récent d’une équipe belge de l’Université de Leuven : Interbacterial correlations in sub-gingival biofilms: a large scale surveyLoozen G, Oscelick O, Boon N, De Mol A, Schoen C, Quirynen Mand Teughels W J Clin Periodontol 2014 ; 41 : 1-10 Corrélations inter-bactériennes au sein du biofilm sous-gingival

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29OBJECTIF PARO - Avril 2014

Introduction

Il existe aujourd'hui de nombreux moyenspour traiter les différentes classes de lé-sions inter-radiculaires (LIR). Selon la classi-fication de Nyman et Lindhe (1975), laclasse I correspond à un sondage horizon-tal inférieur ou égal à 3 mm, la classe II à unsondage horizontal supérieur à 3 mm sanspassage d’une face à l’autre de la dent et laclasse III à un sondage horizontal de part enpart. Les techniques invasives, réservéesaux LIR de classe III et classe II profondes(amputation et/ou séparation radiculaires,tunnelisation) exigent des traitementspluri-disciplinaires de haute qualité auxplans endodontique, parodontal et de res-tauration prothétique non indemnes derisque carieux ou de fractures radiculaires.Elles imposent des temps de traitementlongs et des coûts parfois élevés. Par ail-leurs, les taux de survie associés aux tech-niques invasives, varient de 57,1 % à 100%pour des périodes d’observation de 5 à 10ans (Huynh-Ba et al., 2009). Les meilleurspronostics étant obtenus lorsque les pa-tients sont suivis tous les 2-3 mois (Huynh-Ba et al., 2009).

Les techniques de régénération tissulaireguidée, utilisées uniquement dans le traite-ment des lésions inter-radiculaires declasse II (molaires mandibulaires), semblentdonner de meilleurs résultats que le lam-beau d’assainissement en termes de réduc-tion de profondeur de poche, de gain d’at-tache vertical et de gain osseux vertical ethorizontal (Kinaia et al. 2011). Casarin etcollaborateurs en 2010, dans une étudecontrôlée randomisée sur 24 mois, compa-rent deux techniques de traitement des lé-sions inter-radiculaires de classe II mésialesou distales de molaires maxillaires, le lam-beau d’assainissement versus le lambeaud’assainissement associé aux protéines dé-rivées de la matrice amélaire. Ils ne mettenten évidence aucune différence significativeen termes de diminution de profondeur depoche et de gain d’attache horizontal etvertical entre les deux thérapeutiques.Enfin, il existe des techniques conserva-trices qui peuvent être indiquées pourchaque classe de LIR. Il s’agit du débride-ment non-chirurgical suivi ou non d’un dé-bridement chirurgical avec ou sans aména-gement de la zone inter-radiculaire. Dansune revue de littérature, il est rapporté que

ces techniques conservatrices montrent detrès faibles taux de mortalité à long-termede 16,7 à 27,3%, chez des patients répon-dant bien au traitement et maintenus dansle temps (Cattabriga et al. 2000). De plus, lestaux de succès associés au traitement deslésions inter-radiculaires par des approcheschirurgicales simples excluant les résectionset séparations radiculaires vont de 43,1% à96% sur des périodes d’observationmoyennes de 8 à 22 ans (Huynh-Ba et al.,2009). Cette approche conservatrice estprésentée avec une évaluation des résultatsdeux années après la fin d'un traitement pa-rodontal actif.

Cas clinique

La situation clinique initiale (Figure 1) estcelle d’un homme âgé de 39 ans souffrantd’une parodontite agressive généraliséesévère sans facteurs de risque systémiqueset locaux. Aucune dent n’est porteuse derestauration prothétique et les dépôts durssont peu présents.

Une thérapeutique parodontale non-chi-rurgicale a été mise en œuvre pour abaisser

Approche conservatrice des lésions inter-radiculaires :à propos d’un cas

Cécile Dagorne (Post Graduate EFP), Hélène Rangé (AHU), Francis Mora (MCU-PH)Département de parodontologie, hôpital Rothschild, AP-HP ; UFR d’Odontologie, Université Paris 7, Paris, France

Figure 1. Situation clinique initiale.

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la charge bactérienne et réduire le proces-sus inflammatoire (Badersten et al. 1984).Afin de limiter la recolonisation bacté-rienne, un enseignement des techniquesd’hygiène orale promet une optimisationde la qualité du contrôle des dépôts deplaque bactérienne, et deux séances de dé-tartrage-surfaçage ont été effectuées dansun délai de 24 heures. Une antibiothérapiesystémique associant amoxicilline et mé-tronidazole a été prescrite le jour de la pre-mière séance et poursuivie pendant 7 jours(Aimetti et al. 2012, Herrera et al., 2008).Une première réévaluation, 8 semainesaprès la thérapeutique initiale montrait un

indice de plaque (O’Leary et al. 1972) tropélevé de 44%.

Une seconde réévaluation (Figure 2) estréalisée 6 semaines après une nouvelleséance de motivation à l’hygiène orale as-sociée à une ré-instrumentation supra-gin-givale. L’indice de plaque est alors des-cendu à 23%, l’indice de saignement ausondage (Ainamo & Bay 1975) à 18%. Lesecteur antérieur présentait des profon-deurs de poche inférieures à 3 mm. Cepen-dant, au niveau des secteurs latéraux despoches profondes supérieures à 8 mm etdes lésions inter-radiculaires persistaient.

Dans le secteur maxillaire gauche, despoches parodontales allant jusqu’à 8 mm,des LIR de classe III (Nyman & Lindhe 1975)au niveau des entrées vestibulaire, mésialeet distale de la 26 et une LIR de classe I envestibulaire de 27 étaient relevées. Unemobilité augmentée de type 2 (Mühle-mann 1960) existait sur 26. Pour ce secteur,un lambeau d’assainissement a donc étéproposé afin de réduire les poches pro-fondes et faciliter un meilleur accès pour ledébridement de la zone inter-radiculairede cette dent pluri-radiculée (Cattabriga etal. 2000, Heitz-Mayfield et al. 2002, Huynh-Ba et al., 2009). Le secteur mandibulairegauche, après réévaluation, montrait despoches allant jusqu’à 7 mm au niveau desmolaires, une LIR de classe III sur 36 et desmobilités de type 2 sur 35 et 36. Pour cesecteur, un lambeau d’assainissement a étéréalisé afin de réduire les poches pro-fondes, et un aménagement de la zone in-ter-radiculaire de 36 a été effectué dans lebut d’aider le patient à contrôler son hy-giène grâce au passage d’une brossette in-ter-dentaire (Cattabriga et al. 2000, Heitz-Mayfield et al. 2002, Huynh-Ba et al., 2009).Pour le secteur mandibulaire droit, des pro-fondeurs poches de 5 à 7 mm étaient rele-vées au niveau de 45, 46 et 47. Sur 46 il exis-tait une LIR linguale de classe I. L’indicationd’un lambeau d’assainissement a alors étéposée (Heitz-Mayfield et al. 2002). Enfin,des poches de 5 à 6 mm étaient présentesdans le secteur 1 au niveau de 15, 16 et 17.Au niveau de 16, une LIR de classe III de mé-sial en distal et une classe I vestibulaire per-sistaient. 17 présentait également une LIRvestibulaire de classe I. D’autre part, 15 et16 étaient atteintes d’une perte d’attachesévère, l’alvéolyse atteignant le tiers apicalde ces dents. Les mobilités dentaires dansce secteur n’étaient toutefois pas augmen-tées. Pour ce secteur, un nouveau détar-trage-surfaçage a été réalisé suivi d’unethérapeutique parodontale de soutien ef-fectuée tous les 3 mois. Dans cette zone, lepronostic après traitement parodontalreste réservé. Cependant l’approche non-chirurgicale a permis d’éviter une perted’attache supplémentaire inhérente à lachirurgie (Cattabriga et al. 2000).

A la fin du traitement parodontal actif (Fi-gure 3), le patient présente trois poches pa-rodontales résiduelles égales à 5 mm enmésial de 25, 26 et 36. Les autres sites mon-trent des profondeurs de sondage infé-rieures ou égales à 4 mm. L’indice de

Figure 2. Examen parodontal à la réévaluation (avec les profondeurs de poche > 4mm).

Figure 3. Situation clinique en fin de traitement.

Approche conservatrice des lésions inter-radiculaires : à propos d’un cas

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plaque est de 20% et l’indice de saigne-ment de 15%. Le risque parodontal pource patient est modéré, en lien avec lespoches parodontales résiduelles de 5mmet l’alvéolyse sévère présente au niveau de15 et 16 (Lang & Tonetti, 2003). Une théra-peutique parodontale de soutien est in-dispensable au maintien des résultats ob-tenus et mise en place tous les 4 mois.

Conclusion

Chez ce patient relativement jeune, at-teint d’une parodontite agressive et pré-

sentant de nombreuses lésions inter-radi-culaires l'approche très conservatrice aété privilégiée. Ces techniques de traite-ment montrent des taux de succès satis-faisants à long terme (Cattabriga et al.2000). En présence de LIR profondes, il estparfois admis que l’avulsion des dents at-teintes et le remplacement de celles-cipar des implants peut représenter une al-ternative à meilleur pronostic. Cepen-dant, les complications implantaires sur-viennent chez 50% des patients dès 5 ansaprès la mise en fonction (Lang et al.,2004). D’autre part, les patients traités

pour une parodontite agressive présen-tent un risque plus élevé de développerune péri-implantite comparativement àun patient sain ou ayant des antécédentsde parodontite chronique (Mengel et al.2007, Al-zahrani et al. 2008, Swierkot et al.2012). Bien évidemment, l’adhésion dupatient au traitement et son implication àmaintenir un niveau d'hygiène oraleélevé ainsi que le suivi professionnel sontdes éléments essentiels au succès àmoyen et long terme des thérapeutiquesconservatrices. n

BibliographieAimetti, M., Romano, F., Guzzi, N., & Carnevale, G. (2012).Full-mouth disinfection and systemic antimicrobial therapy in generalized aggressive periodontitis: a randomized, placebo-controlled trial. Journal of Clinical Periodontology, 39(3), 284–294.

Al-Zahrani, M. S. (2008). Implant therapy in aggressive periodontitis patients: a systematic review and clinicalimplications. Quintessence international (Berlin, Germany : 1985), 39(3), 211–215.

Badersten, A., Nilveus, R., & Egelberg, J. (1984). Effect of nonsurgical periodontal therapy. II. Severely advancedperiodontitis. Journal of Clinical Periodontology, 11(1), 63–76.

Casarin, R. C. V., Del Peloso Ribeiro, E., Nociti, F. H., Jr., Sallum, A. W., Ambrosano, G. M. B., Sallum, E. A., & Casati, M. Z.(2010). Enamel matrix derivative proteins for the treatment of proximal class II furcation involvements: a prospective 24-month randomized clinical trial. Journal of Clinical Periodontology, 37(12), 1100–1109.

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Heitz-Mayfield, L. J. A., Trombelli, L., Heitz, F., Needleman, I., & Moles, D. (2002). A systematic review of the effect ofsurgical debridement vs non-surgical debridement for the treatment of chronic periodontitis. Journal of ClinicalPeriodontology, 29 Suppl 3, 92–102; discussion 160–2.

Herrera, D., Alonso, B., León, R., Roldán, S., & Sanz, M. (2008). Antimicrobial therapy in periodontitis: the use of systemicantimicrobials against the subgingival biofilm. Journal of Clinical Periodontology, 35(8 Suppl), 45–66.

Huynh-Ba, G., Kuonen, P., Hofer, D., Schmid, J., Lang, N. P., & Salvi, G. E. (2009). The effect of periodontal therapy on thesurvival rate and incidence of complications of multirooted teeth with furcation involvement after an observation periodof at least 5 years: a systematic review. Journal of Clinical Periodontology, 36(2), 164–176.

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vLang, N. P., & Tonetti, M. S. (2003). Periodontal risk assessment (PRA) for patients in supportive periodontal therapy (SPT).Oral Health \& Preventive Dentistry, 1(1), 7–16.

Lang, N. P., Pjetursson, B. E., Tan, K., Brägger, U., Egger, M., & Zwahlen, M. (2004). A systematic review of the survivaland complication rates of fixed partial dentures (FPDs) after an observation period of at least 5 years. II. Combined tooth--implant-supported FPDs. Clinical Oral Implants Research, 15(6), 643–653.

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Approche conservatrice des lésions inter-radiculaires : à propos d’un cas

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35OBJECTIF PARO - Avril 2014

OP : Vous êtes impliqué depuis denombreuses années dans le monde den-taire. Pouvez-vous nous expliquer votrechoix de proposer en France les produitsdéveloppés par le Laboratoire Geistlich ?

Mr Corbasson : je vais commencer parquelques rappels historiques pour vousdire que mon implication dans le mondedes biomatériaux Geistlich a précisémentcommencé en... 1992. Médicadent, chez quije travaillais, devenait le 1er distributeur deBio-Oss® en France. Inutile de vous dire qu’àcette époque, le Bio-Oss®, bien que Suisse,arrivait sur notre territoire au milieu d’unmarché non seulement modeste dans le-quel les produits existants bénéficiaientd’une réputation que je qualifierais aima-blement de très moyenne. En même temps,les techniques de régénération osseuseétaient assez critiquées probablement parméconnaissance et fort heureusement,tout ceci a évolué. Qu’allait donc apporterle Bio-Oss®, si ce n’est une marque de plusdans une famille où l’os de Kiel peinait àmontrer son intérêt ! Je tiens tout de suite àsaluer les quelques praticiens universitaireset libéraux (ils se reconnaîtront) qui, à la lu-mière des premières publications pré-cli-niques et cliniques d’équipes américaines(Loma Linda), suisses et allemandes, ontconclu qu’il se profilait là une nouvelle gé-nération de biomatériaux naturels. Les im-plants, les techniques chirurgicales implan-taires ont continué ensuite à évoluer, à faireleurs preuves, élargissant ainsi les situationsoù la régénération des tissus durs et des tis-sus mous devenait prédictible, grâce no-tamment à l’utilisation de Geistlich Bio-Gide®, la membrane résorbable bicouchede Geistlich. Elle aura 17 ans cette année et,à travers 222 références à Mars 2014 dans la

littérature internationale, continue deprouver son intérêt dans les techniquesd’augmentation osseuse.

OP : Fer de lance de vos produits,Bio-Oss est présenté comme le goldstandard des soulevés de sinus. La faiblerésorbabilité de ce biomatériau nerisque t elle pas de rendre à long termeson origine xénogène problématique ?

Mr Corbasson : Vous m’auriez posé cettequestion en 1992, la réponse eût été diffé-rente et par obligation, nuancée. Bio-Ossaura cette année 28 ans de recul. 28 ans debons et loyaux services documentés. N’est-ce pas suffisant pour que la question ne soitplus posée, du moins en termes de risque ?Il est communément admis qu’à partir de 5ans de recul, on entre dans le long terme.Que dire de 28 si ce n’est du long terme XL !Ces choses là étant dites, je suis loin de vou-loir esquiver le sujet de l’origine xénogé-nique de Bio-Oss®, mais très honnêtement,sans être péremptoire, tout a déjà été dit etécrit sur la sécurité des biomatériaux Geist-lich. La réponse ne se trouve pas dans cha-cune des 750 publications que référencePubMed (à Mars 2014), dont 232 dans le si-nus, mais il y en a plusieurs dizaines qui netraitent que de la sécurité des produitsGeistlich. Son faible remodelage est une chose, lerisque qu’il entrainerait en est une autre.Pour ceux qui auraient oublié ou qui se-raient trop jeunes, je voudrais faire un retouren arrière. Bio-Oss a traversé deux crises dela vache folle, sans encombre, crises qui enoutre se télescopaient avec l’affaire du sangcontaminé et celle de l’hormone de crois-sance. La bataille faisait rage et nos adver-saires étaient nombreux pour ajouter à la

confusion et à la cabale. Pourtant, les maté-riaux Geistlich ont écrit là les meilleurespages de confiance et de sérieux de leur his-toire. Pour information, le nombre des casd’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bo-vine) s’est résumé à moins de 10 dans lemonde en 2013. 10 ! Des tentatives de réac-tivation de ce sujet surgissent néanmoinsencore ça et là. Récemment, j’ai moi-mêmeporté le fer pour rétablir des vérités scienti-fiques à propos d’un même article publiédeux fois en deux ans, la deuxième fois, àpeine modifiée, dans une revue française.C’est navrant de penser pouvoir ou vouloirainsi déstabiliser nos Clients qui nous fontconfiance depuis plus de 20 ans. L’obscu-rantisme a toujours été aux antipodes del’objectivité. Cela dit, ce genre d’initiativefait long feu, et je vais d’ailleurs vous faireune confidence qui dès cet instant n’en estplus une : chaque attaque de ce type nousest bénéfique et renforce notre image... Jesouhaiterais d’ailleurs attirer votre attentionsur un point qui va au-delà de la réglemen-tation en France, laquelle est parmi les pluscontraignantes du monde, à savoir le prin-cipe de précaution. C’est un système à ou-verture quasi automatique, que le Ministèrede la Santé utilise pour le moindre début decommencement de départ d’un hypothé-tique soupçon. Le Ministère ne l’a à aucunmoment appliqué aux biomatériaux Geist-lich en 25 ans. N’est-ce pas indirectementune réponse à votre question quant aurisque à long terme lié à leur origine  ?Certes, chacun peut s’interroger. Mais ceque je déplore, c’est l’opiniâtreté avec la-quelle le discours est délibérément dé-pourvu de valeur scientifique de la part denos concurrents. Et lorsqu’ on ne peut pas ri-valiser au plan scientifique, les attaques sontdéplacées sur le terrain de l’irrationnel voire

Questions

Au fil des ans, le Laboratoire Geistlich est devenu le partenaire tant des cliniciens, pour les produits mis à notre disposition, que du mondede la recherche dentaire, pour les nombreuses collaborations réalisées avec les universités. Représentant pour la France du laboratoireGeistlich, Philippe Corbasson nous fait l’amitié de répondre à nos questions.

Mr CorbassonLaboratoires Geistlich

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37OBJECTIF PARO - Avril 2014

de la désinformation. Je vais encore mefaire des ennemis, mais j’ai l’habitude. En re-vanche, je respecte le libre arbitre des prati-ciens qui n’utilisent pas Bio-Oss®. Pour revenir sur la notion de long terme,vous n’ignorez pas que c’est une notiontrès subjective au sein du monde dentaire.Aujourd’hui, dans notre spécialité, vousavez des sociétés pour qui le long terme,c’est un an !...

OP : De nouveaux produits sontvenus récemment étoffer votre offrede biomatériaux destinés aux théra-peutiques de réparation et régénéra-tion tissulaire  ; pouvez-vous nous lesprésenter ?

Mr Corbasson : Vous voulez sans douteparler de Geistlich Mucograft® ? C’est unematrice collagénique 3D conçue par Geist-lich Biomaterials. Alternative à un prélève-ment de tissu conjonctif, elle s’utilise es-sentiellement dans deux situations : soit enenfoui pour le recouvrement des réces-sions radiculaires ou péri-implantaires, soitexposée, en apposition, pour le gain detissu kératinisé. Avant la mise à disposition des Praticiensen 2011, Mucograft® a comptabilisé 9 réfé-rences bibliographiques et en compte àprésent 25 référencées Pubmed. Mucograft Seal®, cylindrique, a récemmentélargi la gamme, pour le scellement de l’al-véole d’extraction en situation d’implanta-tion précoce (dans les 8 à 10 semainespost-extractionnelles). Alternative au « tis-sue punch  » après comblement de l’al-véole par exemple avec Geistlich Bio-Oss®Collagen, Mucograft Seal®, suturé, protègela greffe et favorise la régénération des tis-sus mous. Le pré requis que la paroi vesti-bulaire soit intacte est essentiel, sinon, ilfaut adopter une autre technique, commela ROG avec Bio-Oss® et Bio-Gide®, voireMucograft® si la fermeture primaire estpréjudiciable pour le lambeau. . Cette alternative au prélèvement de tissusconjonctif est confortable car il est des si-tuations où le prélèvement est délicat pourdes raisons anatomiques, de disponibilité,ou, lorsque le patient, ayant déjà été pré-levé une fois, ne veut plus l’être pour diffé-rents motifs. Geistlich Mucograft  est le premier repré-sentant d’une nouvelle famille de produitsGeistlich entièrement conçus pour la prise

en charge et le management des tissusmous. Comme pour tout nouveau produit,même si la technique chirurgicale estconnue, il passe par une courbe d’appren-tissage.

OP : Vous avez assisté à l’EFP Mas-ter Clinic de Paris. Quel regard portez-vous sur les présentations faites au-tour des produits proposés par votrelaboratoire ?

Mr Corbasson : Je voudrais rectifier, dumoins apporter un commentaire. Cecongrès, d’un très haut niveau scientifiqueétait un congrès, le premier, dédié à l’Ex-pertise, je dirais l’Excellence Clinique.C’était donc moins les produits qu’ungeste, qu’une expérience qui étaient illus-trés. Les présentations faites par tous lesconférenciers faisaient valoir la maitrisequ’ils avaient d’une technique, et le recul àlong terme (encore une fois) avec les pro-duits qu’ils estimaient être les meilleurs«  dans leurs mains  » et qu’ils utilisaientpour un traitement pérenne. Nos produitsde régénération, tout comme les implants,ne constituaient donc pas le cœur des pré-sentations En revanche, vous aurez ob-servé que tous les matériaux et matérielsqui apparaissaient au cours d’une commu-nication avaient tous en commun d’avoirfait leurs preuves internationalement.Comment peut-on aujourd’hui encorevous proposer des solutions thérapeu-tiques non validées ou presque, en n’ayantpour message que « c’est pareil, ça marche,et c’est moins cher ». Avec quel niveau depreuve  ? Est-ce valorisant, et est-ce legenre de discours que vous attendez del’Industrie ? Votre patient peut-il être consi-déré comme un cas clinique expérimentalà fort taux d‘échec potentiel ? La répétitionest une des composantes de l’approchescientifique et du succès clinique. A ce pro-pos, je voudrais attirer votre attention surune situation fort intéressante. Regardezpar exemple, deux vidéos chirurgicales deDaniel Buser tournées à 10 ans d’intervalletraitant du même thème. Que l’on partageou pas son approche thérapeutique, vousobserverez que c’est toujours le mêmeprotocole chirurgical qui commence par lemême tracé d’incision, les mêmes gestes,les mêmes séquences pour poser les im-plants, le même système d’implant, lesmêmes biomatériaux, la même technique

de suture. C’est sans doute pour cette rai-son qu’il est en mesure, ainsi que d’autreséquipes tout aussi expérimentées, de pu-blier des résultats de ROG à 14 ans. C’estl’expression de la maitrise d’un ensemblede techniques et de matériaux au servicedu patient.

OP : Nous aurons le plaisir de ren-contrer votre équipe au prochaincongrès de La Baule  ; souhaitez-vousadresser un message aux membres dela société ?

Mr Corbasson : il va de soi que le congrèsannuel de la SFPIO est le congrès auquel ilfaut s’inscrire de toute évidence. Créerl’événement et fédérer le plus grand nom-bre chaque année est une tâche complexe.Parfois, le télescopage avec EuroPerio rendl’équation encore plus difficile. C’est, nousl’avons récemment vu à l’EFP, le niveauscientifique du programme qui contribueen grande partie à la réussite d’un congrès.Et ce sera une nouvelle fois le cas cette an-née avec la présence de jeunes Signaturesfrançaises aux côtés de conférenciers inter-nationaux chevronnés. Outre le fait que LaBaule «  fera le plein  », je souhaite quel’orientation prise depuis quelques annéesnotamment l’an dernier à Deauville,d’avoir laissé une large place aux jeunes,participe à la mobilisation, et que cette dy-namique soit poursuivie. Si l’expériences’acquiert, le talent très tôt peut s’exprimerchez de jeunes confrères. La SFPIO doitêtre là pour favoriser leur épanouissementainsi que l’accession aux podiums interna-tionaux, à l’image du Junior Committee del’EAO, qui avait bénéficié d’une séancedans le programme du Congrès Nationalde la SFPIO à Nice en 2009. Nous avionsalors apprécié la qualité des présentationset mesuré le tremplin qu’une telle organi-sation pouvait représenter pour prépareraux scènes internationales. Je souhaiterais également saluer et remer-cier le Comité Scientifique de la SFPIO poursa volonté de recentrer, cette année en-core, le contexte de l’implantologie danscelui de la parodontologie, et en particulieraussi dans celui des tissus mous dont iln’est pas possible de s’affranchir. L’effetboomerang s’appelle alors entre autres,pathologies péri-implantaires, largementprésentes depuis quelques temps dans lesprogrammes scientifiques nationaux et in-ternationaux. n

Questions à Monsieur Corbasson

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39OBJECTIF PARO - Avril 2014

18 spécialistes vous font partagerleur expérience en implantologiedans l’ouvrage « LA SCIENCEau service de LA CLINIQUE »de DENTSPLY Implants

NOUVEAUTÉSdes partenaires de la S.F.P.I.O.

Rueil, le 3 mars 2014 - La société DENTSPLY Implants France est fière d'annoncer la publication du premier ouvrage clinique« LA SCIENCE au service de LA CLINIQUE ».

Cet ouvrage clinique est une collection d’expériences de 18 spécialistes chevronnés, ayant pour vocation de faire re-(décou-vrir) aux professionnels dentaires le vaste champ des possibles en implantologie avec l’ensemble des produits de la gammeDENTSPLY Implants.

De la chirurgie pré-implantaire et implantaire avec FRIOS® et nos 3 implants ANKYLOS®, ASTRA TECH Implant System™ etXiVE® jusqu’à l’offre numérique avec les solutions prothétiques ATLANTIS™ et de planification chirurgicale SIMPLANT®, tech-nologie incontournable dans la pratique de demain.

Notre mission est de maintenir cette longue tradition de recherche médicale, clinique et scientifique : « La documentation estessentielle dans notre processus de qualité. L’innovation, la qualité et la pérennité sont au coeur de nos préoccupations quoti-diennes, et sont définitivement et incontestablement notre marque de fabrique pour assurer aux professionnels dentaires et leurspatients la sécurité et la pérennité qu’ils attendent », souligne Thierry CAUCHE, directeur général DENTSPLY Implants.

Cet ouvrage, illustre résolument notre engagement dans la formation des professionnels dentaires et participe à l’évolutiondes bonnes pratiques implantaires au cabinet et au laboratoire.

Coordinateur scientifique le Dr J. BESSADE, avec la participation des auteurs J.-P. ALBOUY, S. Armand, J.BESSADE, E.BIEHLER,M.COLLAVINI, A.DISS&T. BRINCAT, P.DUCHATELARD, O.HENRY-SAVAJOL, P.KELLER, G.KHOURY&H.RIAHI, P.LAFFARGUE,T.ROUACH, A.SOENEN, J.UNGER& D.LAMAISON&M.THIRY.

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