Henri BOSCOHenri BOSCO

Écrivain ciseleur de rêves et de mystères

Catalogue d’éditions originales, dédicacées ou/et illustrées, disponibles à la vente

Deuxième partie : suite + très belle L.A.S.,

cartes postales manuscrites, divers petits textes, etc... Mise à jour octobre 2019

En suivant Bosco, nous pouvons découvrir la profondeur des rêveries d’une enfance maintenue en ses songes. Nous entrons avec Bosco dans le labyrinthe où se croisent les souvenirs et les songes.

Bachelard - Flamme d’une chandelle p.94 Fasciné par le surnaturel, il traquait le merveilleux comme on creuse le sol pour trouver de l’or. Homme de Foi, il se révélait au fil des années l’écrivain de l’invisible, trouvant dans la nature un sens à sa poésie. Christine Ferniot Plus conteur que romancier, et plus poète que conteur, il excelle à composer une atmosphère, à suggérer l’invisible et à frayer des pistes qui remontent aux sentiments primordiaux de l’homme : l’amour, l’adoration, la peur. Armand Guibert (Fontaine 15 - 1941) Henri Bosco a donné à la littérature française une œuvre riche, axée sur l’enfance et sur la recherche du paradis. Mais surtout il lui a apporté une vaste et “magnifique poétique du mystère”.

Jean-Cleo Godin (Hommage pour ses 80 ans)

Photo originale A. F. P. (collection privée)

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“L’enfance cache le souci, le goût des lieux secrets. Elle a besoin, pour célébrer ses petits cultes“L’enfance cache le souci, le goût des lieux secrets. Elle a besoin, pour célébrer ses petits cultes et pour essayer ses magies, de retraites même fictives. Dès qu’elle se sent séparée, qu’elle se trouve àet pour essayer ses magies, de retraites même fictives. Dès qu’elle se sent séparée, qu’elle se trouve à l’abri des regards, le monde entier se plie à ses naïfs sortilèges.”l’abri des regards, le monde entier se plie à ses naïfs sortilèges.” Hyacinthe - p.90

Sylvius avec un frontispice gravé sur bois par GALANIS. P, Gallimard 1948, in-8 (25,3 x 16,5 cm) de 97 (5) pp., couverture rempliée. Édition originale tirée à 1595 exemplaires, un des 1515 sur papier vélin Marais Crèvecœur. Outre le frontispice, également gravés sur bois : 12 vignettes (5,5 x 2,2 cm) qui représentent les 12 signes du Zodiaque, 1 bandeau, 1 cul de lampe, une vignette à la justification et une fleurette sur la couverture. 50 euros Idem, un des 1515 ex. sur papier vélin Marais Crèvecœur et plus précisément un des 15 hors-commerce numérotés de XI à XXV (ici N°XIV). Petite pliure sur le dos et manque d’un cm sur bas gauche de la première de couverture, sous papier cristal. Dédicace sur page de faux-titre : “A Maître Colin - recours des maladroits, - en témoignage d’amicale gratitude ce récit - à moitié imaginaire” suit signature et “Rabat le 7 juin 1951”. 100 euros C'est l’histoire d'une famille tranquille qui vit en Provence, les Mégremut. Famille unie, respectée, charmante, qui sert de guide et de modèle à tout un village. Un Mégremut pourtant, le Sylvius, enfreint la tradition et part en voyage. Il se joint à une troupe de misérables comédiens ambulants. La famille le retrouve et fait un pacte avec les comédiens. Sylvius restera six mois chez eux, six mois avec les Mégremut. Sylvius s'en retourne donc docilement. Mais à Noël, quand il devrait rejoindre les baladins, il s’alite et meurt. (Folio / Gallimard)

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Le Roseau et la source. Poèmes. P, NRF Gallimard 1949, in-12 (19 x 12 cm) de 282 (6) pp. Édition originale sur papier ordinaire dont il n’a été tiré que 33 exemplaires sur vélin pur fil. Quelques rares et petites rousseurs sur le dos de

la couverture, sous papier cristal. Grande dédicace sur page de faux-titre (ci-dessous) : vendu - 100 euros

“la source pour le cœur - le roseau pour la pensée” En tête de l’ouvrage, “Avertissement” : Beaucoup de ces poésies ont déjà été publiées dans des revues (N.R.F., Commerce, Feu, etc…). D’autres, moins nombreuses, sont inédites : une trentaine.

- un autre exemplaire sur papier ordinaire, en bel état de conservation, sans envoi : 30 euros On reconnait, ici et là, dans les poèmes de Bosco, les titres de ses ouvrages et le nom de ses personnages, entou-rés de l’atmosphère de rêve et d’imprécision qui caractérise le monde où s’évade l’écrivain. La distinction et la discré-tion de ces poèmes ajou-tent à la délicatesse et à la mélancolie du senti-ment et s’harmonisent parfaitement avec le ton de l’œuvre roma-nesque.” (Jean Susini - Henri Bosco explorateur de l’invisible p.17)

Pages marocaines.Illustrations (40 gouaches) de Louis RIOU.Casablanca, Éditions de la Galerie Derche 1948, in-4 en feuilles (32,9 x 25,8 cm) de 186 (14) pp. (rarissimes petites rousseurs claires et dos de couverture bruni sous l’action de l’acidité du tissu utilisé pour l’arrière de la chemise), sous couverture de papier fort rempliée titrée en majuscules bordeaux et un bois gravé tiré en vert, chemise, titrée en majuscules noires sur le dos, et emboîtage

(34 x 27 x 7,8 cm) recouverts de raphia en bel état de conservation (ce qui n’est pas toujours le cas car fragile par nature). Les 40 gouaches originales de RIOU : un frontispice, 17 H.T à pleines pages, 11 têtes de chapitres à mi-pages avec lettrine et 11 culs de lampe); en outre : 34 ornements typographiques gravés sur bois et tirés en vert. Tirage à 540 exemplaires, un des 450 numérotés sur Vélin pur chiffon (N°374) : 600 euros

Le peintre Louis Riou (1893-1958) fit de nombreux voyages en Afrique du Nord et plus particulièrement au Maroc, où il résida entre 1931 et 1945. Ami des Bosco, il enseignait le dessin à Meknes et Fès. Descriptif complet : cahier Bosco N°49/50

ALGER

Sites et mirages. Aquarelles et dessins (47) d’Albert MARQUET.Casablanca, Jacques Klein - Éditions de la Cigogne 1950, in-4 en feuilles (33 x 25,8 cm) de 143 (11) pp., sous couverture rempliée où figure le titre en bleu sur le plat supérieur; sous étui (34 x 26,9 x 5,7 cm) + dos de la chemise, recouverts de tissu bleu, avec papier collé façon raphia sur tout l’étui, sauf sur les bords extérieur, et une bande sur le dos, avec mentions d’auteur, de titre et d’illustrateur, imprimés en noir. Renferme 47 illustrations : 24 aquarelles repro-duites par Louis Caillé enlumineur d’art et 23 dessins gravés sur bois par Pierre Bouchet. Édition originale tirée à 250 exemplaires, un des 185 sur vélin de Rives à la forme (N°182), grande dédicace sur page de faux-titre (reproduite ci-dessous).

Très bel exemplaire : 1 250 euros

Sites et mirages. P, Gallimard 1951, in-12 (19,3 x 12,2 cm - pur fil) de 185 (7) pp. Édition en partie originale dont il n’a été tiré que 103 exemplaires, tous sur beau papier vélin pur fil, à l’état de neuf : 200 euros

Idem, exemplaire sur papier ordinaire, en grande partie non coupé (à partir de la page 40), bel état : 25 euros

Par rapport à l’édition originale de Casablanca : le texte “Cette ville fabuleuse” est présenté sous le titre ALGER, additionné d’un “Avertissement” de 2 pages // les 3 chapitres du titre “Journal” : Fragments, Notes marginales et Une singulière rencontre, sont réunis avec le sous-titre “Fragments et Notes marginales” // Sui-vent, sous un nouveau titre “L’Été”, divisé en 12 chapitres : Ac-costages en édition originale - “Évocations” de l’originale, divisé en deux chapitres : Chaleurs et Une retraite // “Comédie italienne” // les textes qui composent “Images” sont présentés dans un ordre différent, sous quatre titres : Croquis - suivent Témoignages et Toitures, en édition originale - Points de vue... - Exils... et Sanc-tuaire // suit “Le Cimetière des Princesses” tel que l’originale // suit, en édition originale et pour clore : Colloques // Dernier texte, sous le titre de BRAS-DE-FER : “La chanson de Thomas Bras-de Fer, Corsaire” texte accompagné d’une page de musique notée; en édition originale.

Magnifiques textes pleins de charmes et des couleurs d’Alger “Ce continent brûle, il flambe, il grésille. Il s’en élève en toute saison de hautes colonnes d’air chaud qui cheminent et tor-noient... Alors, dès que le vent qui monte du désert émeut la sur-face de la mer, naissent toutes sortes de mirages délicats.” Et puis.. il y a Cristobal Mouzakis-Lefort, le bouquiniste ! Aquarelle d’Albert Marquet en frontispice

Un Rameau de la nuit.P, Flammarion 1950, in-8 (22,6 x 16,5 - pur fil / 21,4 x 15,3 cm - alfa) de 329 (5) pp. Édition originale tirée à 440 exemplaires : un des 275 sur papier Alfa après 165 sur papier pur fil. Très bel état de conservation, seul le premier cahier est “ouvert” : 150 euros

Idem, un des 165 ex. du tirage de tête sur beau papier pur fil des Papeteries d’Arches (N°122), témoins : 250 euros

C’est le récit d'une saison de vertige et de drame dans une grande maison solitaire, pas tout à fait hantée, mais imprégnée de souvenirs, parmi les arbres d’un parc redevenu sauvage, plein de fontaines d’eau vive et de volières d'oiseaux; là, quelques person-nages mystérieux se dissimulent et passent comme des fantômes. C’est le récit de la possession d’un vivant par un mort, une plon-gée au cœur du royaume nocturne des ombres et des mythes, l’his-toire d’une romance impossible entre deux êtres liés par l’omniprésence d’un disparu. (Gallimard)

Antonin.P, Gallimard 1952, in-8 (20,8 x 14,4 cm - pur fil) de 310 (6) pp. Édition originale tirée à 1250 exemplaires : un des 165 sur beau papier vélin pur fil (N°108), après 35 sur Hollande et avant les 1050 sur alfama. Ex. en très bel état de conservation : 130 euros

Idem, un article de Jean Blanzat dans le Figaro, replié, a été inséré entre les pp. 14 et 15 et a laissé une marque : 100 euros

Roman divisé en quatre chapitres : Premiers exils - A l’enseigne des deux bossus - Monsieur Maillet - Almuradiel. Il est à noter que "A l’enseigne des deux bossus", édité en novembre 1951 dans “Les Œuvres Libres”, le texte reproduit chez Gallimard présente

des différences importantes, notamment à la fin.Antonin a huit ans. Ses parents, obligés à de longues absences, le confient à des étrangers qui demeurent très loin de sa maison des champs, dans une banlieue d'Avignon. Ce sont de pauvres gens mais le mari emmène souvent Antonin en promenade. Il appren-dra à connaître ce qu'on peut connaître à son âge, des hommes, des arbres, des oiseaux, du ciel, et aussi de la vie et de la mort car il découvrira, puis perdra, la tendre et mystérieuse Marie (souvenir qui poursuivra Bosco toute sa vie).

L’Antiquaire.P, NRF Gallimard 1954, in-8 (20,8 x 14,4 cm - pur fil) de 396 (4) pp. Édition originale tirée à 1240 exemplaires, un des 155 sur beau papier vélin pur fil (N°71), après 35 vergé de Hollande, en très bel état de conservation : 180 euros

Id., un des 1050 sur vélin labeur reliés d’après la maquette de Paul Bonet (20,1 x 14,2 cm), le dos est légèrement moins noir que les plats et ors ternis : 80 euros

Idem, ex. sur papier ordinaire avec une dédicace sur la page de faux-titre : “Pour nos chers amis Georges et Marcelle Méric leur fidèle. De tout cœur près de vous” suit signature : 80 euros

A Marseille, dans une petite ville de Provence et dans le désert, Alexandre Baroudiel est aux prises

avec d’étranges personnages. Chacun le sollicite, l’attire, veut l’asservir. Toutes ces dangereuses tentatives de possession révè-lent la présence du Mal, incarné par de terrifiants antiquaires. Leur magasin souterrain est un labyrinthe diabolique. Une fantas-tique aventure spirituelle, un roman d'initiation. Folio

Les Balesta.P, NRF Gallimard 1955, in-8 (20,9 x 14,7 cm - pur fil) de 350 (2) pp. Édition originale tirée à 846 exemplaires : un des 160 sur beau papier vélin pur fil, après 36 sur vélin de Hollande : 200 euros Idem. Exemplaire avec une dédicace sur la page de faux-titre “Pour Monsiuer Paul Girard afin qu’il aime un peu Les Balesta (imprimé)” suit signature : 250 euros

Idem, exemplaire sur papier ordinaire avec une dédicace sur page de faux-titre (reproduite ci-dessous) : “Pour Madame Auguste Sultz hommage de ce livre où il y a un peu de mystère, beaucoup d’amour et encore plus de tendresse” suit signature : 90 euros

Histoire d’une famille descendue comme la sienne (Henri Bosco)

Bruissane (16 ans). Quarante ans après ce drame, au voisinage de Melchior, une baronne s’installe avec une dame de compagnie, Mlle Ameline Amelande, celle-ci réussira à envouter Melchior, l’épousera, le dépouillera et... le “don”... ?Cet ouvrage “Les Balesta” est dédié par Henri Bosco “A Georges et à Marcelle Méric” imprimé sur page de dédicace, pour faire suite à la page de titre (voir envoi sur Hyacinthe et L’Antiquaire).

La Clef des champs. Eaux-fortes originales (15) de Jacques HOUPLAIN.Alger, Éditions de l’Empire 1956, in-4 en feuilles (28,7 x 19,3 cm) de 119 (3) pp., sous couverture de papier vergé fort illustré à pleine page d’une eau-forte répétée sur les deux plats, à rabats; chemise recouverte de papier bistre clair "façon toile" avec titre en long sous étui (29,8 x 20,4 x 5,9 cm) recouvert du même pa-pier, les deux plats avec une composition en blanc de dix épis de blé dirigés vers le centre, étoilé. Hormis l’eau-forte de couverture : une en page de titre tirée en bistre-clair et 13 en noir dont 3 sur doubles-pages, les dix autres étant à pleines pages. Édition origi-nale tirée à 300 exemplaires, un des 260 sur papier vélin d’Arches (N°249), après 10 sur Japon nacré et 30 sur vélin d’Arches; tous les exemplaires sont signés par l’auteur et l’illustrateur. Il a été ajouté par l’éditeur un encart sur papier vélin fort (19,2 x 14,2 cm) où il donne des renseignements sur la collection et où il précise la genèse de ce livre avec le fait, entre autres, que Jacques Houplain fit le voyage de Provence pour en ramener "des cartons remplis de multiples croquis parmi lesquels nous (l’éditeur) avons choisis ceux qui nous semblaient convenir le mieux au livre".Exemplaire en très bel état de conservation, joint le “spécimen”, cahier de huit page où figurent, outre le tirage de la page de titre tirée en bistre-clair, un texte de Bosco expliquant la composition

du Piémont et qui s’est installée en Provence. Les Balesta ont un secret de famille, secret qui les venge malgré eux des af-fronts dont ils sont les victimes. Le “don” punira ainsi une jeune fille, Jus-tine qui, par jalousie, par malignité (page 94) sé-para Melchior Balesta (20 ans) de la jeune Élodie de

de l’ouvrage (partie sous l’ill., ci-contre), du texte et une eau-forte sur double-page; de plus : une lettre 21 x 29,7 cm de l’éditeur ainsi qu’un bon de souscription : 380 euros

Idem, sans “spécimen”, un des 260 vélin d’Arches (N°192), sous reliure de grande qualité, non signée, en plein maroquin cho-colat mosaïqué d’un bouquet de fleurs (photo page suivante), au-teur et titre à la japonaise dorés, non rogné, tête dorée; double garde de soie jaune citron et de papier Canson finement gouaché de petites touches japonisantes de brun, émeraude, bleu outremer, orange et or. Étui recouvert de papier bambou teinté terre de Sienne, bordé de maroquin chocolat, intérieur garni de la même soie jaune citron que les gardes; magnifique exemplaire (voir photo) : 850 euros

Le Renard dan l’île.P, La Bibliothèque Blanche - Gallimard 1956, in-12 (18,7 x 12 cm) de 212 (8) pp. Édition originale dont il n’est pas fait mention de tirage sur grand papier. Le premier plat de la couverture, glacée, porte, sous le titre, une illustration non signée. 30 euros

Les protagonistes de “L’enfant et la rivière” sont de retour, que va-t-il se passer ? … Car voici qu’apparaît un étrange renard. Il guette on ne sait qu’elle proie. On le chasse, il revient, on tire dessus, il échappe aux coups. Est-ce un renard fantôme… ? Re-venus dan l’île, les Caraques, gens pourtant redoutables, semblent craindre son voisinage… Quatrième de couverture

Idem. P, Gallimard 1962, in-4 (29 x 22,5 cm) de 152 (4) pp. sous cartonnage pleine toile à la Bradel entièrement illustré en cou-leurs. Vingt-six dessins en noir dans le texte, dix à pleines pages et deux sur doubles-pages en noir, douze à pleines pages dont le

“L’idée de ce livre m’est venue en pensant un soir d’hiver, à mon enfance... Tout se tient, ce qui fut, ce qui est, et ce qui sera quelque jour... Ce tout forme une chaîne dont les fils se sont enroulés dans la mémoire. Mais le cœur seul en est la trame. Ici, surtout...” Henri Bosco - feuillet de spécimen

Très belle reliure mosaïquée en plein maroquin

L’Enfant et la rivière. Illustrations de Madeleine Parny.P, Gallimard 1960, in-4 (29,3 x 22,5 cm) de 145 (14 pp. - dont 11 titrées “Vocabulaire”, avec 5 pleines pages en couleurs d’illustra-tions (poissons, oiseaux, mammifères, arbres et arbustes, fleurs et plantes) sous cartonnage pleine toile à la Bradel entièrement il-lustré en couleurs. Vingt-six dessins en noir dans le texte, neuf à pleines pages dont le frontispice et six doubles-pages en noir, huit à pleines pages et deux sur doubles-pages en couleurs : 45 euros

Sabinus.P, Gallimard 1957, in-8 (20,4 x 14,6 cm - pur fil) de 325 (3) pp. Édition originale tirée à 845 exemplaires : un des 160 sur papier vélin pur fil, après 35 ex. sur vélin de Hollande : 150 euros

Idem, un des ex. sur papier ordinaire avec un envoi sur page de faux-titre : “Heureux SABINUS (imprimé) s’il vous sait plaire” suit signature et dessous “pour Monsieur et Madame Auguste Sultz” : 80 euros

Idem, un des 650 sur papier vélin labeur reliés d’après la maquette de Paul Bonet (20,1 x 14,2 cm), ex. en bel état de conservation : 120 euros

Sabinus. P, Gallimard - collection Soleil s. d. (circa 1970) in-8 de 325 (3) pp., cartonnage violet de l’éditeur d’après une maquette de Massin, belle dédicace sur

Très bel état de conservation : 180 eurosIdem, infimes petites piqûres sur la tête, non coupé : 150 euros

Idem, (exemplaire N°64) avec un envoi sur page de faux-titre : “Pour Monsieur Paul Girard ce BARBOCHE (imprimé) bon chien” suit signature : 230 euros

Idem, ex. sur papier ordinaire, le premier plat de la couverture, glacée, porte sous le titre une illustration non signée : 25 euros

Avant d’entrer au collège, voyage de Pascalet et de Tante Martine au pays natal, accompagné du chien, Barboche.

Bargabot suivi de Pascalet.P, Gallimard 1958, in-12 (18,7 x 12 cm) de 222 (2) pp. Édition en partie originale : “Bargabot” p. 7 à 110 est en édition originale - “Pascalet” p. 111 à 222 est la réédition de “La Clef des champs” qui parut à Alger en 1956. Un des 65 ex. sur papier vélin pur fil (N°79), après 30 vélin de Hollande, seul tirage sur grand papier. État de neuf, seul le premier cahier est ouvert : 250 euros

Idem, ex. sur papier ordinaire, le premier plat de la couverture, glacée, porte sous le titre une illustration non signée : 25 euros

Pascalet a 13 ans, Tante Martine et le chien Barboche, sont morts, une jeune servante, Cyprienne, remplace Tante Martine. C’est le temps des vacances, Pascalet est seul et désœuvré et “Désœuvré, c’est un état mauvais pour l’imagination, surtout quand on est à cet âge où elle fermente du matin au soir” (p. 55). Il rencontre un vieil homme, Béranger, retrouve Bargabot mais blessé; retour des Caraques qui enlèvent les enfants, dont Hyacinthe qui réapparaît, tout autant que ressurgit l’ami fidèle de Pascalet, Gatzo.

Et Pierrelousse stupéfaite apprend que celle-ci revient de droit à Christine, petite-fille du corsaire. Elle est, en effet, par son père, d’ailleurs disparu, une Bruissane. Mais Ameline (voir “Les Ba-lesta”), la mystérieuse ennemie, se réveille et essaye de séduire le vieux Sabinus. Coup droit porté à la famille. Le pouvoir étrange qu’a celle-ci, “le don”, pouvoir qui frappe tous ses ennemis, après une éclipse, renaît et exerce a nouveau, malgré eux, ses ravages.

Gallimard - quatrième de couverture

Barboche.P, NRF Gallimard 1957, in-12 (19,2 x 12,2 cm) de 258 (2) pp. Édition originale tirée à 160 exemplaires, un des 125 sur papier vélin pur fil, après 35 sur vélin de Hollande, seuls grands papiers.

page de faux-titre, accompa-gné d’un dessin réalisé par l’écrivain : 120 euros

Sabinus est un Balesta, mais un Balesta de la mer, un Balesta corsaire. Ce vieil homme, ayant donc écumé les mers pendant une cin-quantaine d’années, tombe un beau jour en Provence, à Pierrelousse, où ses lointains cousins, Balesta de la terre, vivent depuis deux siècles. D’emblée, il s’installe dans la plus belle maison du quar-tier noble, celle des comtes de Bruissane.

Saint Jean Bosco. Préface de Daniel-Rops.P, NRF Gallimard 1959, in-8 (20,9 x 14,4 cm - pur fil) de IX (1) - 321 (5) pp. Édition originale tirée à 198 exemplaires, un des 160 sur papier vélin pur fil (N°95), état de neuf, seul le premier cahier est coupé : 150 euros

Idem. P, Gallimard - collection Soleil s. d. (circa 1970) in-8 de 325 (3) pp., cartonnage violet de l’éditeur d’après une maquette de Massin, petit cachet de bibliothèque dominicaine sur haut droit de page de titre. Exemplaire avec une dédicace sur page de faux-titre “Pour Sœur Henriette du Sacré-Cœur la vie de cet homme qui ne fut que cœur en hommage respectueux” suit signatute et date “Nice le 16 mars 1975” : 80 euros

Don Bosco. Illustrations (photos) de Léonard Von MATT.P, SPES 1964, in-8 (24,1 x 17,7 cm) de 241 (3) pp. sous reliure pleine toile grège, titre et monogramme de l’éditeur bordeaux, en creux, sous jaquette illustrée en couleurs à rabats. Renferme 167 illustrations reproduites en héliogravure, dont 71 de documents : tableaux, photographies anciennes, etc... Édition originale dont il n’est pas fait mention de tirage sur grand papier : 50 euros

Henri Bosco descend, par une branche, des Bosco piémontais fixés en Provence, et très précisément d’un même ancêtre que celui du saint dont il nous raconte la vie. Daniel-Rops - préface

SOUVENIRS

Un oubli moins profond. Souvenirs.P, Gallimard 1961, in-8 (20,7 x 14,3 cm - pur fil) de 331 (5) pp. Édition originale tirée à 300 exemplaires : un des 265 sur papier vélin pur fil, après 35 sur vélin de Hollande.

Le Chemin de Monclar. Souvenirs **P, Gallimard 1962, in-8 (20,6 x 14,2 cm - pur fil) de 266 (6) pp. Édition originale tirée à 190 exemplaires : un des 155 sur papier vélin pur fil, après 35 sur vélin de Hollande.

Le Jardin des Trinitaires. Souvenirs ***P, NRF Gallimard 1966, in-8 (21,7 x 14,8 cm - pur fil) de 268 (12) pp. sous couverture à rabats (pur fil). Édition originale tirée à 190 exemplaires : un des 155 sur papier vélin pur fil, après 35 sur vélin de Hollande.

Les trois volumes sont tous en très bel état de conservation, ils sont non coupés, sauf pour le premier cahier (faux-titre, page de titre, justification). Les 3 volumes : 375 euros

Les trois volumes sont en très bel état de conservation, ils ont été lus, mais très proprement “ouverts” - Les 3 volumes : 300 euros

Henri Joseph Fernand Marius Bosco, né en Avignon dans un quartier ancien resté commerçant en novembre 1888, n’y restera que jusqu’à l’âge de trois ans; sa famille part s’installer à cinq km, en pleine campagne, au “Mas du Gage” dans le quartier dit “de Monclar” (son père, sa mère et lui, dernier de cinq enfants, il n’a plus ni frères ni sœurs) puis, alors qu’il a cinq ans, vient habiter une tante, tante Clarisse (Tante Martine - en réalité une cousine - “Oubli” p. 229), dépositaire de traditions, un cœur “grand comme ça” et qui marquera durablement son enfance. A 8 ans, pendant les vacances d’été, premiers amours à Lourmarin (Oubli p. 154). Il restera au “Mas” jusqu’à l’âge de dix-sept ans, à proximité de cette Durance qui coule pratiquement dans ses veines, et où il rencontrera Bargabot, le braconnier, le vieux Béranger, etc...

Mon Compagnon de songes.P, NRF Gallimard 1967, in-8 (20,6 x 14,2 cm) de 292 (8) pp. sous couverture à rabats. Édition originale sur papier ordinaire après 192 exemplaires sur grands papiers. Grande dédicace sur page de faux-titre : “Si par extraordinaire nos amis Spillman n’avaient pas le temps de rêver voici MON COMPAGNON DE SONGES (imprimé) qui leur propose un monde imaginaire mais plus vrai - en dépit des apparences - que le vrai - ceci en témoignage d’ami-tié réelle. (Là rien d’imaginaire...) J’y joins mes vœux pour cet an qui s’approche” suit signature et “Nice le 27 Décembre 1967 Le Jour de St Jean l’Apôtre.” : 80 euros

“J’ai raconté en trois volumes pas mal de souvenirs d’enfance. Devant mon adolescence vécue, j’ai dit non. Mais voilà ! malgré tout, un vide attire. C’est pourquoi, à la fin, j’ai eu envie de conti-nuer à parler, fût-ce d’adolescence... Ne pouvant tirer de la mienne rien qui fut animé du moindre sortilège, je m’en suis in-venté une autre. J’ai imaginé une dolescence à mon goût, sans doute celle des désirs profonds... ” (rabats de couverture)

L’Épervier.P, Gallimard 1963, in-8 (20,8 x 14,6 cm - pur fil) de 318 (2) pp. Édition originale tirée à 190 exemplaires, un des 155 sur papier vélin pur fil, après 35 sur vélin de Hollande. Exemplaire en bel état de conservation, proprement “ouvert” : 130 euros

Idem, ex. du Service de Presse (SP à la pince, in-fine) sur papier ordinaire, dédicace sur page de faux-titre : “A Madame Jacqueline Piatrés L’ÉPERVIER (imprimé) ce rapace cordial en hommage” suit signature. La dédicataire, un peu trop respectueuse…!! n'a même pas ouvert le livre, entièrement non coupé !! : 80 euros

Ibidem, ex. du Service de Presse (SP in-fine), pap. ord., dédicace sur faux-titre : “Pour Monsieur José Pivin en cordial hommage” suit signature. Même punition... ex. non coupé ! mais quelques petites rousseurs sur la couverture, sous papier cristal : 60 euros

“Dernier descendant des Balesta, Joachim, revient à Pierre-lousse et s’installe dans une vieille maison. Dans ce cadre va se dérouler une étrange histoire où se mêleront l’amour et la haine, la foi la plus pure et les plus sordides intérêts, où s’opposeront les uns aux autres. Joachim sera le centre des passions mais à ses yeux surgira l’étrange vision du vaisseau de son ancêtre corsaire, L’Épervier, disparu en 1827...” (quatrième de couverture)

Le Récif.P, NRF Gallimard 1971, in-8 (22,2 x 15 cm ) de 278 (10) pp. sous couverture à rabats. Édition originale tirée à 115 ex., un des 80 sur vélin pur fil (N°48), après 35 vergé de Hollande. Exemplaire en bel état de conservation, proprement “ouvert” : 150 euros

Grèce, sur ses rives des temples, dans les temples des dieux. Mais les temples ne sont plus que des ruines, des dieux ne restent que les noms. Les dieux ont disparu, mais sont-ils morts ? Des Signes semblent le nier. Markos de Monneval-Yssel part à leur recherche, début d'une grande aventure (Gallimard)... qui l’emmènera sur un récif au rivage duquel apparaît un navire-fantôme où il embarque. La nef gagne aux abysses le royaume des anciens dieux immergés, l’Olympe déchue des Grecs (p. 180 et suivantes). Car, reléguée en cet enfer marin par le triomphe d’un Dieu nouveau, leur Cité toutefois n’est point morte. Elle subsiste sous les flots de la mer Egée, et Markos contemplera er circulera dans cette ville engloutie.

(p. 264 et suivantes + Robert Baudry p. 167)

Tante Martine.P, Gallimard 1972, in-8 (22 x 15,5 cm) de 333 (3) pp., couverture à rabats. Édition originale tirée à 100 ex., un des 65 sur vélin pur fil (N°75). État de neuf, seul le premier cahier, ouvert : 400 euros

Idem. Un des très rares 35 ex. sur Hollande (N°12) : 750 euros

L’enfant qu’a été Henri Bosco, jusqu’au début de l’adolescence, s’est enrichi de souvenirs et de rêveries passés aux côtés de per-sonnes dont il recevait l’affection : Martine, Louise, Clarisse, Julie; tante, grand-mère et mère, nourrice ou cousine lointaine, auxquelles, à travers de nombreux romans depuis L’Âne culotte, avec L’Enfant et la rivière, Barboche, Antonin, les 3 volumes de souvenirs, Mon compagnon de songe et ce dernier livre publié de son vivant, il rend hommage à travers la figure tutélaire de “Tante Martine”. - “La maison natale est plus qu’un corps de logis, elle est un corps de songes” Bachelard - Poétique de l’espace

BRAYER Yves - BOSCO Henri. Lumières de Provence.(Sans Lieu), Éd. d’Art Agori 1973, Grd. in-folio (65 x 50 cm) de (8 ff.) dont 6 p. du texte de Bosco daté de mai 1972 avec deux dessins d’Yves Brayer tirés en gris-bleu et table des lithographies - puis, sous couverture de même papier, où la première page porte en titre "Douze lithographies originales" et la reproduction de la signature de Yves Brayer, 12 lithographies originales en couleurs, signées et numérotées par l’artiste, avec serpentes. Le tout sous reliure de l’éd. en pleine toile grège fermée par deux cordelettes de lin (66,5 x 51,5 x 3,4 cm), titre poussé au noir de fumée sur le premier plat, carton formant boîte à 3 rabats recouvert de la même toile et collés sur le second plat retiennent les feuillets. Éd i t i on originale tirée à 267 exemplaires, tous sur vélin d’Arches (N°187).

Les ex. complets sont de moins en moins nombreux, beaucoup de ceux-ci ont été amputés d’une ou plusieurs planches qui ont été encadrées et “mises aux murs”. État de neuf : 1 000 euros

“J’ai vu travailler Yves Brayer. J’en ai admiré l’instinct sûr et vif qui le portait vers l’objet dominant, vers la couleur active. Entre tous les objets qui le sollicitaient il prenait celui dont l’ac-tion allait animer la scène choisie. Pas de drame ni d’éloquence mais de puissantes suggestions. Elles naissent dans la transpa-rence d’un air où la lumière circulait avec aisance et facilitait aux couleurs le mouvement de toutes leurs nuances. Cette peinture offrait un monde de bonheur.” Henri Bosco - Préface

Planche N°XI : Le Bastidon d’Henri Bosco à Lourmarin

Le Chant Magique de Hyacinthe.Vingt aquarelles de Liliane Marco inspirées de Hyacinthe de Henri Bosco. Aix en Provence, Édisud 1996, in-4 à l’italienne (24 x 30 cm) en feuilles, de 95 (1) pp. sous coffret cartonné abricot titré en ocre orangée (25,3 x 31,8 cm). Tirage à 530 exemplaires sur papier Creaprint demi mat, ici un des 70 hors commerce (HC 30), signé par l’artiste. Dédicace sur page de titre dont le nom du dédicataire est proprement recouvert de typex “dans le souvenir de Henri Bosco amicalement” suit signature. Ouvrage constitué d’un “Li-minaire” de Willy-Paul Romain p. 3 à 6 - du fac-similé de l’écri-ture et de la signature de Bosco, de 20 doubles-pages où sont reproduites, sur chaque page du bas, la reproduction d’une aqua-relle et sur celle du haut, un extrait du texte d’Henri Bosco; in-fine, quatre extraits de textes inédits de Henri Bosco concernant la genèse et l’esprit de Hyacinthe, p. 89 à 96. vendu - 75 euros

Une Ombre.P, NRF Gallimard 1978, in-8 (21,8 x 14,9 cm) de 242 (5) pp. Édi-tion originale tirée à 100 ex., ici un des 35 du tirage de tête sur papier vergé blanc de Hollande (N°10), avant 65 vélin d’Arches. État de neuf, seul le premier cahier est ouvert : 500 euros

“Dans ce récit publié à titre posthume (Il eut le temps de relire la plus grande partie du texte dactylographié - préambule p.7 - Gallimard), Bosco explore d’une façon nouvelle et troublante, le mythe d’Eurydice, ombre qui cherche alors son corps, exprimant le désir humain de franchir l’impossible frontière qui sépare les vivants et les morts, sauf peut-être à l’amour et à l’art”

“Un être prédestiné en quête du paradis perdu dont il est sûr de trouver un jour, ici bas, les vestiges, l’aventure dramatique dans laquelle va l’engager une inquiétante confrérie, la lente initiation à laquelle seront soumis les deux personnages principaux du roman, l’insolite histoire d’une âme en peine qui veut retrouver la vivante chaleur d’un corps, la sombre malédiction qui pèse sur toute une lignée après avoir condammné cette âme à un exil cruel et enfin, la présence obsédante et angoissante de la mort, démon-trent au lecteur que la volonté la plus concrète ne peut rien contre le règne souverain de l’Irréel.” Claude Girault

Des nuages, des voix, des songes… Illustr. de Liliane Marco.Aix en Provence, Édisud 1980, in-8 (20,8 x 14,2 cm) en feuilles de 60 pp. non foliotées, couverture dont le premier plat est illustré, sous étui recouvert de tissu brique. Édition originale tirée à 2000 ex., un des 1840 sur offset à grain ivoire Arjomari, après 160 sur vélin d’Arches. Vingt-six textes d’Henri Bosco accompagnés de dix illustrations en camaïeu de gris dont la couverture. 45 euros

Seule la lampe me hantait... (Hyacinthe)

Lettre autographe signée - L. A. S. - à une demoiselle

non nommée mais... lire la fin de la lettre !(25,3 x 17 cm pliée en trois) datée du 29 janvier sans précision de l’année; à la lecture des éléments donnés il s’agirait de 1944-45 car, au deux tiers du recto : “J’ai beaucoup aimé Hyacinthe. tellement, que je cherche à la rappeler. Mais elle a grandi - et je n’ose plus la regarder. Cette timidité ne me facilite pas la tache que je me suis imposée de raconter l’histoire de cette fillette, après son enlèvement. J’en suis là. Le livre compte déjà bien 200 pages”.... Bosco parle du “Jardin d’Hyacinthe” dont l’achevé d’imprimer sera de septembre 1946.

Au début de la lettre il apparaît désespéré : “hélas ! hélas ! ... je deviens insensible, apathique... Je ne suis plus qu’un homme, un prétexte à démarches alimentaires. Je parle mal, je ne pense à rien, je me sens pas; je n’écris plus.” (souligné par Bosco).

Il indique ensuite qu’il avait rangé cette lettre et qu’après la relecture de celle-ci ... “Voilà j’écris. La barque est à l’eau. Car moi aussi je suis une île; et il me faut une barque pour en sortir. Un âne sur une barque ! quel spectacle ! Je ne sais pas trop où je vais aborder.”

Au bas de cette première page il revient à Hyacinthe : “J’ai compris tout de suite qu’elle avait une petit âme ferme, co-lorée, et lisse comme une pomme. Ce genre d’âmes a une densité extraordinaire. Cela vient de ce que rien ne s’en perd : elle ne s’exprime pas. Mais quel fruit dans un jardin d’enfant, et l’enfant solitaire !”

. Au verso il commence par :“Quand j’avais six ans, j’ai connu une petite fille qui s’appelait Marie. On m’avait confié pour quelques semaines à des amis.... Ils habitaient une petite maison, donnant sur la campagne. On y accédait par une impasse. A l’entrée de l’impasse, il y avait une épicerie, avec cette enseigne “Les Deux Bossus”. Elle était tenue en effet par deux bossus, deux frères.“

Ensuite il se souvient de sa rencontre et de ses promenades avec Marie ”Elle avait les yeux bleus, la peau blanche, une couette blonde.”... “Elle m’a pris la main, et nous avons com-mencé notre promenade.”... “Le lendemain nous avons recom-mencé. Cela a duré six jours. Nous ne nous parlions pas. Nous ne nous regardions pas. Nous nous tenions par la main, et nous sentions le savon frais. C’était délicieux.”

Il clot par “Je ne l’ai plus revue. Les deux bossus nous avaient dénoncés.... Mais je n’ai jamais oublié Marie. Et Marie ne m’a pas oublié. Elle est revenue après tant d’années, en même temps que l’âne qui portait vraiment des culottes..... C’est tout. Mais c’est une confidence. La sœur d’Amrouche la méritait bien.”

(phrase soulignée par nos soins - donc :Taos Amrouche)

Suit signature et un PS où il écrit “Amitiés à Amrouche, qu’il se hâte de m’envoyer les poésies berbères promises.”

vendue - 850 euros

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La Chronique des Amis de Lourmarin. Années MCMXXX - XXXI. Bulletin annuel de la Société des Amis de Lourmarin - N°1 Château de Lourmarin Fondation Robert Laurent-Vibert, plaquette agrafées (traces de rouille sur celles-ci) in-4 (24,4 x 19,6 cm) de 36 (2) pp. imprimées sur beau papier vergé crème sans filigrane, couverture imprimée crème; bandeaux et culs de lampe dessinés et gravés par Pierre Girieud, Henri Pacon et Louis Riou. Plaquette imprimée à Pontoise le 25 septembre 1931, elle a été entièrement écrit par Henri Bosco : descriptif du Luberon, historique de Lour-marin, du château et des Caraques qui l’habitaient, arrivée de Lau-rent-Vibert, restauration du château, publication des “Terrasses de Lourmarin”, etc... p. 7 à 22, signées Henri Bosco. Un appendice où l’on trouve : la liste des membres de la Société, activité littéraire et artistique de la Fondation avec liste des œuvres publiées de 1921 à 1931, etc... p. 23 à 36, signées... H. B. Joint, volant : un bulletin d’adhésion au format. Pas courant : 75 euros AGUEDAL - Tombeau de Max JACOB. Rabat, Aguedal - Directeur littéraire et Gérant : Henri Bosco - N°1 - 2 de 1944, in-8 agrafé (24,5 x 16 cm) de 110 (2) pp. sur papier ordinaire jaunissant. (Aguedal = “La Montage” en langue berbère). Portrait par Picasso - Textes d’Henri Bosco, Michel Levanti, André Gide, Paul Claudel, Max Jacob - Témoignages de Marcel Béalu, Henri Bosco, Daniel-Rops, Jean Grenier, Max Jacob, etc... De nombreux hommages dont : Natalie Clifford-Barney, Francis Carco, Charensol, Cingria, Cocteau, Delteil, Gertrude Stein, etc... Un “Hommage” avait déjà été publié par Aguedal en mai 1939, il est ici repris avec, ajouté : un portait du poète par Picasso, trois poésies de Max Jacob et un texte de Saint-Pol-Roux : 80 euros Aguedal parut de mai 1936 à novembre 1944. Bosco s’entoure d’une solide équipe d’hommes de lettres, conquis,

comme lui, par la civilsation magrhébine. La revue est en pleine expansion quand la seconde guerre éclate. Bosco décide volontai-rement d’arrêter sa publication aussitôt après l’armistice. Il tentera de la reprendre au début de 1943 dans des difficultés insurmonta-bles qui vont fatalement conduire la revue à son déclin, puis à sa disparition. Les difficultés matérielles étaient nombreuses. La revue manquait d’abonnés, de mécènes, de subvention et de sur-croît ses numéros se vendaient difficilement. Les diffcultés exis-taient également au niveau de l’édition. Le papier était rare et l’imprimeur qui se trouvai à Casablanca tait peu disponible. C’est pourquoi, le 10 novembre 1944, il prit la ferme décission d’arrêter définitivement la publication de sa revue. Curieusement, le dernier numéro intitulé “Tombeau de Max Jacob” va être par la même oc-casion le tombeau d’Aguedal. Cahiers Henri Bosco N°28 p. 73

Discours de réception d’Henri Bosco à l’Académie d’Aix le 26 octobre 1947 Se trouve à l’Académie, au Château de Lourmarin et au Musée du Vieil-Aix . Plaquette agrafée (21 x 13,6 cm) de 30 (2) pp. et un frontispice sur papier glacé : photo de Bosco, cliché “L’Accent”, Avignon. Le discours (pp. 21 à 30) et précédé de celui de Marcel PROVENCE, Président de l’Académie d’Aix et de la Fondation Laurent-Vibert, pp. 5 à 20 - A noter : notre exemplaire est dédicacé, à la fin du discours, p. 22 par Marcel Provence : 80 euros PROVENCE Marcel. Nouvelle Histoire du Santon. Préfacée par Henri BOSCO et illustrée par D. Dellepiane et Étiennete Gilles. Marseille, Tacussel (1949, plaquette agrafée in-8 (23,9 x 15,7 cm) de (6) 44 (6) pp. (manque le feuillet blanc liminaire), couverture illustrée en couleurs. Exemplaire sur papier ordinaire jaunissant. La préface de Bosco occupe deux pages : 15 euros A l’Enseigne des deux bossus. P, Arthème Fayard revue mensuelle “Les Œuvres Libres” N°66 de novembre 1951. Le texte d’Henri Bosco occupe les pages 47 à 190. Édition originale de ce texte qui sera repris comme deuxième cha-pitre dans Antonin, mais avec des modifications : le début du texte chez Gallimard correspond à la p. 52 des “Œuvres Libres”, de nom-breuses tournures de phrases sont modifiées, des ajouts comme p. 62 après “deviner ma détresse.” jusqu’au haut de la p. 64 à “hypo-critement.”; 12 lignes des “Œuvres Libres” au bas de la p. 111, après “douloureusement” jusqu’à “dispaut dans la nuit” p. 112 ne sont pas reprises dans Gallimard; le texte des “Œuvres” s’arrête p. 190 et correspond à la fin du paragraphe de la p. 154 de Gallimard, toute la suite est inédite, jusqu’à la fin, p. 207 : 30 euros

Le silence. Texte daté du 12 août 1961 pages 7 à 10 - publié dans “Les Alpes de Lumière” Périodique culturel pour la Provence intérieure N°22 de novembre 1961. Plaquette agrafées Pt. in-8 (21,7 x 13,4 cm) de 31 (1) pp. Dans le sommaire, le texte est présenté sous le titre : Plaidoyer pour le silence. Dessin de Serge Fiorio en en-tête du texte de l’écrivain. 23 euros “Le monde d’aujourd’hui ne veut pas de la paix et, par conséquent, ne vous permet pas d’en jouir. Pour la troubler, il possède, entre autres, un irrésistible instrument. C’est le bruit.” p.8

LUBERON Tu es le pays des présences. Dès que tu es en vue, tu nous attires sous des déplacements de forces magnétiques. Les beautés que tu accordes au visible, pour éloquentes qu’elles soient, traduisent im-parfaitement de mystérieuses formes mentales. Tu es aussi le pays sensé et religieux, la montagne intérieure celle où serpentent sour-dement les circulations souterraines. Les eaux, sans doute. Mais plus que les eaux, peut-être, ces courants de puissances telluriques qui, la nuit, quelquefois te rendaient, à mes yeux, phosphorescent.

Le Feu - Janvier 1936

Hommage à Henri Bosco pour ses 80 ans. I - Une émission de Gabriel Audisio à “France Culture” II - Attribution du Grand Prix de Littérature de l’Académie Fran-çaise (Toulon), L’Astrado 1971, Grd in-8 (27,2 x 20,4 cm) de 69 (3) pp. + un portrait photographique d’Henri Bosco, tiré sur papier glacé, ajouté “volant”. Édition originale tirée à 500 exemplaires réservés aux souscripteurs et collaborateurs (nature du papier non précisée, il s’agit d’un vélin blanc cassé épais, sous couverture imprimée crème. A l’état de neuf, entièrement non coupé : 65 euros Idem. Réédition : Toulon, L’Astrado 1972, Pt. in-8 (20,6 x 14 cm) de 68 (4) pp. Texte reproduit à l’identique de l’originale, mais sans le portrait photographique ajouté : 23 euros Robert Laurent-Vibert in memoriam. Lyon, Audin “Les Terrasses de Lourmarin” 1971, in-8 (22,5 x 17,5 cm) de 243 (5) pp. et 2 H.T. sur papier couché : photo du château de Lourmarin en 1965 par Draeger et reproduction d’un dessin du même en 1821. Textes de Mathieu Varille, Georges Rémond, Noël Vesper, Jacques Copeau, etc... autour du fondateur, du château, de Lourmarin, des publications, des adhérents,... et deux textes d’Henri Bosco : L’Humaniste p. 105, et Imploration à ma mère. La terre de Provence p. 129 : 35 euros En suivant Bosco, nous pouvons découvrir la profondeur des rêveries d’une enfance maintenue en ses songes. Nous entrons avec Bosco dans le labyrinthe où se croisent les souvenirs et les songes.

Bachelard - Flamme d’une chandelle p.94 __________________________________

Carte postale d’une vue du grand escalier du château de Lourmarin datée de septembre 1953 50 euros

Carte postale d’une vue du château de Lourmarin datée du 13 avril 1955 où il invite ses amis Colin à venir les rejoindre : “Chers Amis. Voici la chère maison où nous vous attendons. Aspect un peu sévère mais il y a de bons livres...”

vendue - 65 euros

Carte postale d’une vue du village de Lourmarin vu du château datée de novembre 1955, échanges d’amabilités et “Vous avez dû avoir du chagrin de la mort de Grasset. Qui le rem-placera, si il est remplaçable ?...” A ce sujet (Grasset) voir tapuscrits ci-dessous 65 euros

Photographie originale sur papier argentique (18 x 24 cm) en très bel état de conservation : 65 euros

Bernard GRASSET Deux lettres tapuscrites signées (27 x 21 cm - sur papier crème à filigrane d’une tête de Minerve - à en-tête du 61, Rue des Saint-Pères), datées des 4 et 21 mai 1953 . La première, de cinq lignes, formule de politesse et signature : il remercie au sujet de compliments reçus pour l’expédition de son livre et accuse réception du manuscrit que cette dame lui a envoyé. Dans la seconde, qui est recto/verso, il dit qu’il n’a eu encore le temps de lire le manuscrit envoyé et demande à sa destinataire, à Rabat : “Avez-vous fini par gagner Henri Bosco à l’idée de me confier ses écrits ? Je suis persuadé que Gallimard ne fait plus du tout d’efforts sur lui, et c’est vraiment dommage, surtout en des circonstances où tout semblerait faciliter une mise en valeur de l’écrivain.” ... ...  “j’avais pensé demander d’abord à Bosco des droits pour cet ouvrage (il s’agit de Pierre Lamédouze), je crois qu’il serait préférable de mettre sur pied un traité général, anglobant avec ses livres futurs, son premier ouvrage épuisé.” ... “Je vous aurais vraiment une très grande reconnaissance, chère amie, si vous persuadiez Henri Bosco qu’il est de son intérêt de passer un accord avec moi.” Ces lettres, proprement pliées en quatre, sans enveloppe : 230 euros

Henri Bosco parle - L’Enfance, un savoir extraordinaire.Français de notre temps - Hommes d’aujoud’hui. Collection sous le patronage de l’Alliance française N°54 - disque 33 tours (18,3 x 17,8 cm), en bon état d’écoute (2 x 10 minutes) : 30 euros

Sur la face 1 H.B. parle de l’enfant et de son enfance : “enfant,

comme j’étais tout seul, je me suis créé des personnages imagi-naires, des événements imaginaires, et c’est une habitude, c’est un vice qui m’est resté; de tel sorte que j’ai continué toute ma vie parce que c’est pour moi une espèce de besoin de vivre avec des êtres fictifs “. Sur la face 2 H.B. dit qu’il parle couramment italien, aborde son nouveau livre sur un adolescent de 15 ans, avec des événements inventés, projetant ainsi ce qu’il aurait aimé vivre à cet âge; le disque se termine sur son passage à l’agrégation.

Poème sur carte postale de Rabat (années 1930-1940) : 150 euros

Quittant le barbiton divin pour l'astrolabe, Le sextant, la boussole et le compas marin,

Viendras-tu chez le Maugrèbin Retrouver Lampédouze, arabe ? Dans un cube peint à la chaux, Parmi coussins, tapis et vases,

Il vit, charmant, quand ils sont chauds, Ses jours, avec quelques extases. Viens, poëte, mais souviens-toi

Qu'ici, le Pan ni le Satyre N'oseraient effleurer d'un doigt

Cette douceur qui les attire.

(barbiton : lyre grecque - Pierre Larousse T 2 - p. 224)

Rare photographie originale dédicacée Tampon Photos ART-MAROC - Rabat

au dos - (années 1930-1940 - 15 x 10,5 cm) 200 euros

Médaille Henri BOSCO en bronze de 6 cm de diamètre pour un poids de 169 grammes - graveur : Pierre Lovy 1976 Sur face profil : conteur, poète, romancier 1888-1976 Sur l’avers les noms de ses principaux romans et, stylisé un bout du Luberon, le mas Théotime et l’âne culotte : 45 euros

Henri BOSCO et Gaston BACHELARD

BACHELARD Gaston. La Flammme d’une chandelle. P, Presses Universitaires de France 1961, in-12 (19,2 x 12,6 cm) de 112 (4) pp. Dernier livre de Bachelard avant sa mort survenue l’année suivante; la page de dédicace porte, imprimé “à Henri Bosco”. Tous les amateurs de Bosco connaissent l’amitié qui liait les deux hommes (leur correspondance est disponible : Cahiers Henri Bosco n°47/48). Édition originale tirée à seulement 50 exemplaires sur beau papier vélin pur fil des papeteries Na-varre (ici N°7) en très bel état de conservation : vendu-450 euros p.16 et 17 :”J’ai trouvé un grand secours de rêverie dans l’œuvre d’un maître qui connait les songes de la mémoire. Dans bien des romans d’Henri Bosco, la lampe est, dans toute l’acceptation du terme, un personnage.... Quand un grand absent fait le vide dans une demeure, une lampe de Bosco, venant de je ne sais quel passé de Bosco, maintient une présence, attend, avec une patience de lampe, l’exilé. La lampe de Bosco maintient en vie tous les souve-nirs de la vie familiale, tous les souvenirs d’une enfance, les sou-venirs de toute enfance...” et lire p. 91 à 96 et 99 à 105 où il parle de Hyacinthe “un des plus beaux d’Henri Bosco” (ces pages sont retranscrites sur le site www.henri-bosco.com )

Luberon. Aix en Provence, “Le Feu” Organe du régionalisme méditerranéen 31 ème année - N°1 du 15 janvier 1936, revue in-4 (27,2 x 22 cm) de 24 pp. + IV imprimée sur papier rose (Échos) et (4) de publici-tés. Le texte de Bosco “Luberon” occupe les pp. 3 et 4. 25 euros Cahiers Henri Bosco N° 22. Numéro spécial : X ème anniversaire des Cahiers Henri Bosco - Un romancier visionnaire : d’Irénée à Une Ombre.. Aix en Provence, Édisud - L’Amitié Henri Bosco 1985, in-8 (21 x 14,3 cm) de 147 (1) pp. Bon état : 15 euros Cahiers Henri Bosco N° 25. Numéro spécial : Les Amitiés du Maroc. Aix en Provence, Édisud - L’Amitié Henri Bosco 1985, in-8 (21 x 14,3 cm) de 197 (3) pp. Ce N° à la particularité (exceptionnelle quant aux contenus qu’elles renferment sur la vie créatrice et privée d’Henri Bosco) de donner la correspondance d’Henri Bosco adressée à Jules Roy (p. 114 à 174), soit 38 lettres du 11 juin 1942 au 17 novembre 1946, accompagnées d’excellentes et enrichis-santes notes (pp. 175 à 191). De plus, long article de Claude Girault (pp. 91 à 113) sur l’amitié de Jules Roy - Henri Bosco et sur cette correspondance. Bon état : 25euros

Cahiers Henri Bosco N° 28. Numéro spécial : Entre Maroc et Provence. Aix en Provence, Édisud - L’Amitié Henri Bosco 1988, in-8 (21 x 14,3 cm) de 261 (3) pp. et 3 reproductions H.T. sur papier couché, dont une à pleine page, en couleurs, le bastidon de Bosco à Lour-marin par Brayer. Bon état : 25 euros

Cahiers du Sud. Tome XLV - N°343 de novembre 1957, in-8 (22 x 14 cm). Article de A. Duguet-Hugnier : A la recherche d’Henri Bosco (pp. 434 à 452) accompagné de 5 notes inédites d’Henri Bosco (pp. 443-444 et 452). 15 euros SUSINI Jean. Henri Bosco Explorateur de l’invisible suivi d’extraits de son œuvre. Collection “Magiciens au pays du soleil”. Éditions Brabo 1959, in-8 (25,2 x 16,7 cm) de 110 (2) pp. Portrait photographique noir et blanc d'H. Bosco en frontispice. 25 euros L’Art de Henri Bosco. Colloque International Henri Bosco Nice, 4-5 mai 1979. P, Libr. José Corti 1981, in-8 (22,7 x 14 cm) de 335 (1) pp. Collectif avec, entre autres intervenants : Jean Onimus, Jean-Cléo Godin, Claude Girault, Benoît Neiss, Marc Blancpain, etc... 25 euros Henri Bosco “Rêver l’enfance...” Actes de IV ème colloque international Henri Bosco. Numéro dirigé par Christian Morzewski. Arras, Université d’Artois, 14-15-16 mai 1998. Cahiers Robinson N°4, 1998, in-8 (24 x 15,5 cm) de 309 (3) pp. Collectif avec, entre autres intervenants : Martine Valdinoci-Carret, Claude Girault, Benoît Neiss, Christian Morzewski, etc...25 euros Henri Bosco - Malicroix et Un Rameau de la nuit. Lille, Centre d’étude du roman des années 1920 aux années 1950 (Roman 20-50) - Revue d’études du roman du XXe siècle N°33 de juin 2002, in-8 (24 x 16,2 cm) de 178 (8 ) pp. Collectif avec, entre autres intervenants : Christian Morzewski, Claude Girault, Benoît Neiss, Martine Valdinoci-Carret, Sandra L. Beckett, etc...20 euros

Dernières acquisitions Irénée.P, Gallimard 1928, in-12 (19,2 x 12,1 cm) de 219 (5) pp. Édition originale tirée à 950 exemplaires, un des 796 sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul grand papier après 109 réimposés dans le format in-quarto tellière (21,9 x 17 cm) sur papier vergé pur fil. Exemplaire en bel état de conservation, seul le premier cahier est “coupé”, juste deux, trois minimes piqures sur la tête : 90 euros “Dans un décor de halls d’hôtel et de wagons de chemins de fer, galerie bigarrée de personnages venus de tous les horizons : grecs, anglais, polonais, russes, et allemands, Bosco affecte de contempler l’humanité d’un œil ironique dans une suite de pein-tures caricaturales. (Jean Susini - p. 21) Le Mas Théotime. Avec un inédit : Genèse du Mas Théotime.P, Le Club du Meilleur Livre 1957, in-8 (20 x 14,5 cm) de 328 (6) pp. A la suite de la page de titre est inséré un feuillet replié de 24 x 31,4 cm, impression en rouge et noir, où est reproduit une roue du zodiaque divisée en 12 sections, avec de nombreuses indications manuscrites de Henri Bosco, dans et autour de cette roue, et qui concernent Le Mas Théotime. Tirage numéroté, sous reliure de l’éditeur en pleine toile de jute bleu turquoise à la Bradel avec une roue zodiacale d’après un bois gravé ancien, imprimé en noir sur le plat supérieur, sous rhodoïd transparent à rabats : 35 euros Bosco poète de l’Ombre, fasciné par l’ésotérisme, “ami de François Bonjean, qu’il a rencontré au Maroc, ce dernier lui fit connaître les œuvres de René Guénon. Il approfondit ainsi son in-clination vers les religions du mystère tandis que le Dr. Mardrus l’initiait au sens du Soufisme” (Suzanne Cervera); en outre il était l’ami de Max Jacob, passionné d’astrologie.

Le Mas Théotime. P, Gallimard - Collection Soleil in-8 (22 x 14,4 cm) de 373 (3) pp. sous cartonnage violet de cette collection, d’après une maquette de Massin, sous rodhoïd, tirage numéroté sur beau papier : 23 euros Un oubli moins profond. Souvenirs. (Voir résumé page 12)P, Gallimard 1961, in-8 (20,7 x 14,3 cm - pur fil) de 331 (5) pp. Édition originale tirée à 300 exemplaires : un des 265 sur papier vélin pur fil, après 35 vélin de Hollande, non coupé : 130 euros LAMBERT Jean. Un voyageur des deux mondes.Essai sur l'œuvre d'Henri Bosco.P, Collection “Les Essais” LI - NRF Gallimard 1951, in-12 (18,8 x 12 cm) de 204 (4) pp. : 15 euros L’auteur a “décortiqué l'œuvre”, a voulu y reconnaître les éléments qui en composent le charme complexe : l’inoubliable pays, le mys-tère des personnages et des destins, le culte des objets, les éléments naturels, les signes, les plantes, le goût du calme et du silence, l'amour de la terre et de la nature. Quatrième de couverture RAILLARD Georges. La Provence de Bosco. Aix en Provence, Édisud 1981, in-4 (29 x 22,2 cm) de 97 (7) pp. de papier fort, abondamment illustré de reproductions de cartes postales anciennes et de photographies de paysages : 25 euros Additif : Au sujet de la revue Aguedal et de sa disparition, ajoutons que dans une lettre à Jules Roy du 25.2.43 Bosco a écrit “Pour Aguedal je suis resté seul, seul, seul. J’en suis réduit à coller les paquets, à ficeler, à trimbaler, etc, etc,” Autre lettre, du 13.3.43, dont la moitié consacrée à la revue “...ce n’est pas commode de faire une revue quand on est seul.” _____________

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