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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 18 ème année - N° 3109 - Lundi 05 Mars 2018 - Prix : 200 Fc INVESTISSEMENT 1,5 million de dollars US pour la promotion des investissements aux Comores Signature lettre d’accord d'un don de la BAD pour l'ANPI Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com RÉOUVERTURE DES MARCHÉS DE MORONI Une sortie de crise et des interrogations Prières aux heures officielles Du1erau 05 Mars 2018 Lever du soleil: 06h 09mn Coucher du soleil: 18h 30mn Fadjr : 04h 57mn Dhouhr : 12h 23mn Ansr : 15h 45mn Maghrib: 18h 33mn Incha: 19h 47mn LIRE PAGE 3

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales18ème année - N° 3109 - Lundi 05 Mars 2018 - Prix : 200 Fc

INVESTISSEMENT1,5 million de dollars US pour la promotion

des investissements aux Comores

Signature lettre d’accord d'un don de la BAD pour l'ANPI

Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com

RÉOUVERTURE DES MARCHÉS DE MORONI

Une sortie de criseet des interrogations

Prières aux heures officielles Du1erau 05 Mars 2018

Lever du soleil: 06h 09mnCoucher du soleil:18h 30mn

Fadjr : 04h 57mnDhouhr : 12h 23mnAnsr : 15h 45mnMaghrib: 18h 33mnIncha: 19h 47mn

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SOCIÉTÉ LGDC du Lundi 05 Mars 2018 - Page 2

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Le ministre des affaires étrangèresa reçu hier le vice-premier ministre etministre des affaires étrangères de laSerbie. Les discussions tournaient au-tour du renforcement des relationsentre les deux pays mais aussi de re-voir la décision de l’Union des Co-mores sur la question del’indépendance du Kossovo.

Le chef de la diplomatie como-rienne, Mohamed Soeuf ElAmine a reçu son homologue

serbe, Ivica Dacic en visite à Moroni.Cette visite de 48 heures s’inscrit dans lecadre de la volonté manifestée par la Ré-publique de Serbie d’établir des liensd’amitié et de coopération avec l’Uniondes Comores. Les deux ministres ontabordé différents sujets d’intérêt com-mun en réaffirmant leur détermination àtravailler de concert pour mettre enœuvre des initiatives concrètes qui ca-drent avec les priorités des deux Gouver-nements.

Les deux parties envisagent de signer

des accords dans plusieurs domainescomme l’éducation, la culture, la sécuritéet la santé. « Nous entretenons des rela-tions diplomatiques avec la Serbie depuis1976. Avec l’explosion de l’ex Yougosla-vie, beaucoup de choses ont changé. Etaujourd’hui avec l’arrivée du vice-pre-mier ministre, c’est une opportunité derenforcer notre coopération avec ce paysami », déclare Mohamed Souef ElAmine.

Au cours des discussions, les deux

parties ont évoqué la question du recou-vrement de la Serbie. Pour rappel, en2009, l’Union des Comores avait sou-tenu l’indépendance du Kossovo. Unedécision que le ministre envisage de dis-cuter avec le gouvernement. « La Serbiea reconnu que les Comores sont compo-sées de 4 îles. C’est une bonne chose.C’est à notre tour d’en faire autant », rap-pelle le ministre. De son côté, le ministredes affaires étrangères serbe s’est réjouid’être le premier officiel de son pays à

visiter les Comores. Ce diplomate serbe a insisté sur l’in-

tégrité territoriale et demande à l’Uniondes Comores de lui apporter son soutienpour la retrouver. « Nous avons un pro-blème territorial dans notre pays. Une sé-cession unilatérale du Kossovo qui estsoutenu par des pays qui usent d’unpoids deux mesures. C’est pourquoi au-jourd’hui nous vous demandons d’exa-miner votre décision car cette démarcheest contraire pour le recouvrement deMayotte pour les Comores », avanceIvica Dacic.

Il demande aux autorités como-riennes de révoquer leur décision car ilestime que les pays qui ont les mêmesproblèmes doivent se soutenir. Le minis-tre a fait part à son homologue comoriende la disponibilité de la République deSerbie à accompagner le Gouvernementdans sa vision de faire de l’Union desComores un pays émergent à l’horizon2030.

Mohamed Youssouf

COOPÉRATION INTERNATIONALE

Réévaluer la position des Comores sur l’indépendance du Kossovo

le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangèresde la Serbie reçu par son homologue Amine Souef

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SOCIÉTÉ LGDC du Lundi 05 Mars 2018 - Page 3

L’Union des Comores et laBanque Africaine de Développe-ment ont signé jeudi, une lettred’accord d'un don d'une valeur d'1million 500 dollars américains autitre du Projet d’Appui à la Promo-tion des Investissements aux Co-mores.

La Banque Africaine de Déve-loppement (BAD) vient appor-ter à son tour sa pierre à

l'édifice pour la promotion des inves-tissements aux Comores. Jeudi, laBAD a accordé au pays un don d' 1,5million de dollars américain pour unProjet d’Appui à la Promotion des In-vestissements aux Comores (PAPI).Cette approbation entre dans le cadredu financement de la facilité d’appuià la transition du Groupe de la BanqueAfricaine de Développement quidonne la priorité à la promotion dusecteur privé dans les Etats en transi-tion.

Ce don est destiné à contribuer àobtenir une croissance économiqueplus diversifiée, créatrice d’emplois. «Le projet vise à appuyer plus spécifi-

quement l’Agence Nationale de Pro-motion des Investissements aux Co-mores (ANPI), à prioriser etdévelopper les secteurs présentant lesmeilleures perspectives d’attraction del’IDE, à établir le profit de ces sec-teurs, en préparant des matériels demarketing appropriés et en touchantdes investisseurs potentiels et à amé-liorer la capacité de l’ANPI en vue defaciliter l’investissement et fournir desservices de qualité pour les investis-seurs », avance Bruno Boedts, le chefde la délégation de la BAD.

Il est attendu que ce projet ait desimpacts positifs sur les facteurs de fra-gilité économiques et sociaux à savoirentre autres une augmentation des ni-veaux des IDE et une diversificationaccrue de l’économie comorienne, unpositionnement plus élevé des Co-mores dans les chaines de valeur ré-gionales et mondiales, uneamélioration de la facilitation des in-vestissements et des services aux in-vestisseurs ainsi que des services desuivi aux investisseurs, une sensibili-sation accrue aux problèmes aux in-vestissements étrangers et une

capacité renforcée et améliorée del’ANPI.

« Ce projet va nous apporter un bold’oxygène car avant, on n’avait pas lesmoyens suffisants pour faire notre tra-vail. Avec ce projet, on va bouger unpeu et jouer notre rôle qui est la pro-motion des investissements dans notrepays », confie Abdou Katibou, le di-recteur de l’ANPI. Le projet sera misen œuvre sur une période 3 ans. Les

activités fiduciaires seront gérées etmises en œuvre par le Projet de Ren-forcement des Capacités Institution-nelles (PRCI II) qui est en coursd’exécution. Un comité de pilotage,présidé par le directeur de l’ANPI,sera mis en place afin de fournir desconseils et faciliter la mise en œuvreglobale du projet.

Mohamed Youssouf

INVESTISSEMENT1,5 million de dollars US pour la promotion

des investissements aux Comores

Les deux principaux marchés de lacapitale reprennent de l'activité aprèspresque trois jours de fermeture pardécision de la mairie, conséquence dela fermeture de la décharge d'Itsound-zou. Une sortie de crise au prix des né-gociations impossibles entre villagesavoisinants du site et les autorités.Obligeant ces dernières à déployer laforce pour le convoyage des déchets.

Les habitants des villages avoisi-nants la décharge d’Itsoundzouse sont réveillés stupéfiais ce

samedi. Ils revivent une scène surréaliste,des camions poubelles escortés par deséléments de l'armée, armés jusqu'auxdents. Le gouvernement a décidé d'utili-ser la manière forte pour l'accès de la dé-charge d'Itsoundzou après moultnégociations infructueuses avec les rive-rains du site, pourtant déclaré propriétéde l'île de Ngazidja par l’Exécutif deMouigni Baraka.

« La mairie a été informée qu'elle

pouvait à nouveau commencer à collecterles déchets entassés dans les marchés etle gouvernement assure le convoyage descamions poubelles. Et comme il a été dit,les camions poubelles ont été sécuriséspar le force de l'ordre jusqu'à la décharge», a indiqué Aboubacar Mohamed. Cetagent de la mairie de Moroni assurantqu'ils ont fait d'ores et déjà six rotationsdont chaque convoi est composé de six àsept camions, sans aucun incident.

« Les marchés seront ouverts ce sa-medi. D'ores et déjà, ils ont été nettoyéset le Cosep les a désinfectés. Je suisconfiant que les activités vont reprendredemain », a déclaré le ministre de l'inté-rieur à la sortie d'une énième rencontresur cette question. Mohamed Daoudouassure que le gouvernement n'allait pass’arrêter en si bon chemin et que la luttecontre l'insalubrité se poursuit.

« Ce n'est pas normal que nos mar-chés deviennent des décharges à ciel ou-vert. Nous étions dans une situationd'urgence à laquelle, il fallait vite trouver

une solution (…) Mais que les gens doi-vent comprendre, qu'il n’y a aucun pré-texte qu'un groupe de personnesempêchent les camions poubelles de tra-verser la route nationale vers la dé-charge. Ce n'est pas possible », a-t-il misen garde.

A l'annonce de la nouvelle, les deuxmarchés retrouvent leurs habitudes. Et laquestion du dépotoir sauvage d’animerles discussions de ce samedi de déli-vrance. A volo-volo, Maman Lebosse estremontée contre l'incivisme sur la ques-tion de la propreté de ce marché. Cettevendeuse de fruits et légumes assure quedes mesures seront prises contre les dé-potoirs sauvages car les vendeurs sont lespremières victimes de l’insalubrité dumarché.

« Nous allons prendre nos décisionspour empêcher ceux qui tenteront devenir déposer ici au marché leurs déchetsménagers. C'est du jamais vu ailleurs, unmarché n'est pas un dépotoir. Il faut ban-nir cette pratique devenant une norme

pour certains comoriens. Nous pouvonsaller jusqu'à déposer une plainte contreeux », s'est-elle offusquée.

Même son de cloche pour DhoihirAhmada vendeur d'articles au petit mar-ché de Moroni pour qui la moindre deschoses à faire pour ceux qui prennent lesmarchés comme des dépotoirs, « c'estd'attendre le passage des camions pou-belles pour qu'ils déposent les ordures di-rectement dans ces camions. Mais pas lesjeter n’importe où ».

Pour Maman Housnati autre ven-deuse de poisson au petit marché, les ci-toyens sont eux aussi responsables decette question. « L'État ne peut pas à luiseul lutter contre l'insalubrité. Il nousfaut une prise de conscience et luttercontre l'incivisme sur cette question. Carla capitale est pour tous les comoriens »,dira-t-elle. Jusqu’à hier dimanche l'opé-ration de nettoyage continuait aux quatrecoins de Moroni.

Maoulida Mbaé

RÉOUVERTURE DES MARCHÉS DE MORONI

Une sortie de crise et des interrogations

Le VP Djaffar avec le représen-tant de la BAF

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SPORT LGDC du Lundi 05 Mars 2018 - Page 4

La compagnie aérienne prévoitde démarrer ses vols régionaux d’icila fin du mois. Pour un début, ABAviation choisit deux destinations :Dar-es-Salam et Majunga avec desvols de nuit. Depuis qu’elle a reprisses activités le 11 septembre 2017,AB Aviation ne faisait jusqu’ici quedes vols régionaux. Il a fallupresque six mois à la compagniepour se préparer à rouvrir les lignesrégionales.

"Nous avons pris tout cetemps pour des rai-sons stratégiques et

commerciales », nous concède-t-on ducoté de la compagnie qui se prévautd’avoir effectué, au mois de février,91% de taux de ponctualité des pro-grammes de vols avec ses deux Em-braer 120 de 30 places. En moyenne,ce taux de ponctualité tourne autour de85% pour beaucoup de compagnies aé-riennes.

Avant sa période noire d’à partir du15 janvier 2017, AB Aviation desser-vait les mêmes destinations qu’ellecompte retrouver à partir de la fin dumois. En plus, la compagnie avait ou-vert une ligne triangulaire Moroni-Dar-Tana avec son Boeing 737 de 120places, en août 2016. Le rêve ne serahélas que de courte durée. L’Anacm abanni le Boeing pour des raisons « mé-caniques » et ce, en dépit de la réfuta-tion de l’aviation civile sud-africaine

qui assurait la conformité de l’aéronef. Si AB Aviation doit se doter d’un

gros et/ou moyen porteur pour relierses nouvelles destinations à partir defin mars, ça ne sera pas, en tout cas, le737 lequel est aujourd’hui exploité parune compagnie aérienne norvégienne,en Europe.

Toufé Maecha

TRANSPORT AÉRIENAB Aviation reprend les vols régionaux fin mars

Les étudiants de la filière com-munication, journalisme et médiasde l’Université des Comores ont or-ganisé samedi, une conférence depresse à Moroni. Ceci pour sensibili-ser et interpeller les responsables etétudiants de l'Udc sur l’importanceet la nécessité de l'hygiène sur lecampus.

L'hygiène à l'Université des Co-mores; un sujet qui a fait l'objetd'une conférence de presse, sa-

medi. Les étudiants en communica-tion, journalisme et médias de l'Udcont interpellé les responsables de l'Uni-versité sur l'importance de l'hygiènesur le site. Ces jeunes, de l’associationCampus propre, se sont étendus surl’impact des déchets sur l’environne-ment; une question d'actualité quandon sait que la mairie de la capitalevient d'ordonner la fermeture des mar-chés de Moroni pour cause d'insalu-brité.

Un point de presse qui a permisaussi et surtout de sensibiliser sur lanécessité d'entretenir la propreté sur le

site de M’vuni qui abrite l'Universitédes Comores. « Côté hygiène à l’Uni-versité, on manque de tout. C’est pour-quoi aujourd’hui, on tient à sensibiliserles étudiants mais aussi les responsa-bles sur la valeur de la propreté àl’UDC », souligne Rachka Soulé Ka-riba, étudiante. « Une meilleure hy-giène pour un bien être » est le sloganaffiché par ces étudiants.

L’association Campus propreplaide pour l’augmentation du budgetrelatif à l'entretien sanitaire au sein del’Université des Comores. De leur pro-pre initiative, ces étudiants ont décidéde mener campagne pour collecter unesomme qui leur permettrait d'aménagerdes latrines, ceci moyennant 50 FC parétudiant. « Nous sommes 7000 étu-diants pour 14 toilettes à M’vuni dontdeux inutilisables. C’est inimaginable! On fait la queue pour s’y rendre,ajouté à ça le manque d’eau... On vitune situation impossible, regrette Émi-lie Amirdine. Je pense qu’avec cetteinitiative, nous pouvons faire quelquechose en attendant, même si on saitque ce n’est pas une grande somme »,

confie l'étudiante. Actuellement, l’association est en

pleine discussion avec le COSEP maisaussi le chef du site de l’Université deM’vuni afin de trouver une solutionpérenne au problème. Pour préserverla santé des étudiants, l’associationexhorte des responsables qu'ils rendent

obligatoires la propreté dans les sallesde classes-qui doivent être dotées depoubelles ainsi que la cour; l’eau cou-rante au sein de l’Université ou encorel’organisation de journées propreschaque dimanche.

Mohamed Youssouf

HYGIÈNE EN MILIEU UNIVERSITAIRE

Le cri du cœur des étudiants de l'Udc

Etudiants de l'Udc en conférence de presse sur l'hygiène dans la cmpus

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CCAC-MAVUNA

«La voix de l’écologie » pour sensibiliser les jeunes sur les énergies renouvelables

La journée de l’écologie s'esttenue samedi, au Centre culturel ar-tistique des Comores (Ccac). Desateliers créatifs de recyclage et unspectacle sur les énergies renouvela-bles et le recyclage des déchets ontanimé l'événement qui a réuni lespetits comme les plus grands.

Le 3 mars était la journée deLa voix de l’écologie, unejournée particulière d’actions

culturelles et de rencontres autour desénergies renouvelables et du recy-clage. L’ouverture de l'événement s'estfait vendredi en présence du vice-pré-sident en charge de l’énergie, DjaffarAhmed Said Hassan et du directeur duCCAC Mavuna, Soumette Ahmed.Une campagne qui rentre dans le cadredes activités de la Commission del’Océan Indien pour sensibiliser la po-pulation sur les énergies renouvelableset le recyclage des déchets dans la ré-gion.

Le vice-président en charge del’énergie a salué l'initiative, saisissantl’occasion pour citer les projets autourdes énergies renouvelables que le gou-vernement, avec l’appui des parte-naires, a mis en place dans les îles. «

Aujourd’hui, le pays se tourne vers lesénergies renouvelables car nous esti-mons que c’est la meilleure solutionpour réduire la facture énergétique »,a déclaré Djaffar Ahmed Said Hassan.

La directrice des énergies renouve-lables auprès de la vice-présidence encharge de l’énergie a présenté elleaussi, une série de reportages et despots pour sensibiliser les Comorienssur les énergies renouvelables. Sa-medi, la journée a démarré par l’ou-verture de stands des produitsartistiques principalement issus du re-cyclage. Des ateliers créatifs de recy-clage ont fait le bonheur des enfantsprésents qui ont pu assister à un ateliermarionnette entre autres. Une façonludique d'aborder le thème de la pro-tection de l'environnement.

L’après-midi était marqué par uneconférence sur « Les voix de l’écolo-gie aux Comores » en partenariat avecl’Association 2 mains avec pourthème « La gestion des déchets, lesénergies, le changement climatique etl’écologie ». La journée a été clôturéepar le spectacle de théâtre tout public« Azafady, ça ne peut pas durer » quitraitait du sujet des énergies renouve-lables et de l’écologie. « Il y a eu une

participation massive des enfants pourles ateliers créatifs et c’est une grandechose », s'est réjouit Soumette Ahmed,le directeur du CCAC Mavuna. Ilajoute: « Le seul regret que j’ai estqu’aucune autorité n'était présentepour la cause. ». Le comédien a saisi

l’occasion pour réclamer la libérationde la comédienne Sitti ThourayyaDaoud, incarcérée "abusivement" dansune affaire de détournement, cecijusqu’au jugement de son affaire.

Mohamed Youssouf

Alors que le monde se débatpour essayer de trouver despalliatifs ou de solutions à

long terme aux crises actuelles, l’onaurait aimé que dans les îles de lalune, à tous les niveaux, on puisse en-treprendre des initiatives pour le ren-forcement des capacitésinstitutionnelles et humaines en vuede permettre au pays de renforcer du-rablement un modèle de gouver-nance, qui donne à chacun un droit deregard sur les affaires de la cité.

Mais tout cela n’est possible, quesi chacun de nous, y met du sien etaccepte de regarder le monde qui esten face de nous. Un monde interdé-pendant et qui exige que chacun y ap-porte sa pierre à l’édifice. Un mondeplein d’exigences et qui nous imposedes responsabilités accrues, dans lamesure où nous sommes condamnésà nous entendre pour consolider lesfondations de notre maison com-mune. Encore faut-il le vouloir ?C’est la question essentielle. Les dé-bats stériles et autres joutes oratoiresdont nous avons le terrible secret,nous ont toujours empêchés d’avoirles pieds sur terre.

Les crises que nous traversons onttoujours eu pour corollaire notre fai-blesse sur le plan économique. Descentaines de rapports qui analysentpar le menu les causes de notre retarddans beaucoup de domaines pour nepas dire tous les domaines, ont été ré-digés par des consultants nationauxet internationaux et remplissent les ti-

roirs de nos administrations centrales. Il nous parait illusoire de vouloir

bâtir des stratégies sans tenir comptedu concept insulaire de notre pays,non pas pour tomber dans un sépara-tisme insidieux mais pour innover parexemple au niveau de nos transportstant marines que terrestres. La ten-dance à la décentralisation de l’auto-rité et de la responsabilité pour lagestion des affaires publiques quis’est imposé dans plusieurs parties dumonde devrait nous aider à mieuxgouverner nos cités.

Mais tout cela exige que la so-ciété comorienne dans son ensemblese mette d’accord pour ne pas deman-der à nos hommes politiques de leurdécrocher la lune. Combien d’entrenous sommes convaincus que si unhomme politique nous refuse unechose c’est tout simplement qu’il nele veut pas et non qu’il ne peut pas.C’est aussi cela qui nous laisse sur lebord du chemin. La remise en ques-tion des politiques basées sur le clien-télisme est un impératif national.

Si on est de la famille, avantd’être du quartier, du village ou del’île, comment pourra-t-on bâtir unenation, un état impartial et la bonnegouvernance que tout le monde ap-pelle de ses vœux ? Loin de nous,l’idée de couper le comorien de sesracines mais de montrer que le déve-loppement ne peut se construire sansl’idée d’une nation et d’un pays.

Mmagaza

SOCIÉTÉ LGDC du Lundi 05 Mars 2018 - Page 5

HABARI ZA UDUNGAUne remise en question

PoliceMoroni: 764 46 64Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

GendarmérieMoroni: 764 49 92Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

ImmigrationNgazidja: 773 42 86Anjouan: 771 01 73Moheli: 772 01 37

AéroportHahaya: 773 15 95Ouani: 771 07 31Moheli: 772 03 71

HÔTELS & RESTAURANTS :Le Select 773 00 31

Port maritimeMoroni: 773 00 08Moheli 772 02 57Anjouan: 771 01 43

HopitauxMoroni:: 773 25 04Fomboni: 772 03 73Mutsamudu: 771 00 34

BanquesBIC: 773 02 43Eximbank: 773 94 01Banque centrale: 773 10 02SNPSF: 764 43 00Meck: 773 36 40

MAMWEMoroni: 773 48 00Mutsamudu: 771 02 09Fomboni: 772 05 18

Numéros utiles

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LGDC du Lundi 05 Mars 2018 - Page 6SPORT

L'édition expérimentale de laSuper Coupe régionale, tenue leweek-end à Moroni, se termine sousune regrettable pluie de cailloux.Des supporters respectifs des deuxadversaires (Volcan et Enfants desComores), sont à l'origine d'accro-chages physiques depuis les gradins.La fièvre contaminera les tribunes,latérale et centrale. Un coach de Vol-can finira aux urgences à l’hôpitalEl-Maarouf. Fair-play, les joueursont su se maîtriser.

Le samedi 3 mars 2018, lestade de Moroni a animé laphase pilotage de la Super

Coupe de Ngazidja. La compétitionavait mis face-à-face les deux dino-saures régionaux de la saison 2017 :Volcan club de Moroni (champion) #Enfants des Comores de Vouvouni(vainqueur de la Coupe des Comores).Sur la pelouse, la partie s'est dérouléedans un esprit ouvert et sain d'émula-tion. A la première période, le Mal-gache des Moroniens, Diaritiana aouvert le score (1-0).

Mais à la 54e minute, une bagarregénérale éclate depuis les gradins, per-pétrée par des supporters respectifs,âgés d'environ 14 ans. Des adultes bel-liqueux interviennent. Une pluie decailloux tombe de partout; le climat dustade dégénère. Le même danger me-nace les tribunes, latérale et officielle.La situation arrive au stade de « sauvequi peut ». Main dans la main, lesjoueurs d'Enfants des Comores et deVolcan, les arbitres et le commissaireau match se réfugient dans les ves-tiaires.

Frères ennemis jurés

Une scène de panique trouble leslieux. Deux grands sportifs, qui avaientsurvécu miraculeusement à une attaquecardio-vasculaire, n'ont pas pu se sau-ver. « Fundi Sûreté de Ngale club etYoussouf Capitaine des Comores Sportsont victimes des jets de cailloux. Heu-reusement, légèrement », murmure unsympathisant de Papillon bleu. AbdelKamal, membre du staff technique deslocaux, s'est rendu compte de la gravité

de la plaie sur sa tête qu'une fois auxurgences de l’hôpital El-Maarouf. Vic-time d'un jet de galet, il a été évacuéd'urgence, le visage ensanglanté; uneplaie qui a nécessité plusieurs points desutures. Il est soumis à une Interruptionde Travail Temporaire d'environ unesemaine.

« Pourtant, je m'étais bien réfugié.On dirait que je dérange. Donc je suisdevenu une cible potentielle. Je doisme reposer. La violence dans les stades

semble se perpétrer. Le sport est poli-tisé. A la moindre sanction, des grosbonnets interviennent », regrette la vic-time. Les éléments de sécurité, dirigéspar des officiers de l'armée, Ismael etRamadhoine, auront du pain sur laplanche au match (aller et retour) duchampionnat de ces deux frères, ren-dus, ennemis par des supporters ga-mins incontrôlables et imprévisibles.

BM Gondet

FOOTBALL : SUPER COUPE, LIGUE DE NGAZIDJAUne altercation qui finit en bagarre générale

Volcan contre enfants des comores