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SPÉCIAL ITALIE : Notre sélection de restaurants italiens de Paris,le nouveau Andrea Bocelli, Frédéric François... PAGE 11 ET 12

www.ParuVenduParis.comN°198 - DU JEUDI 27 NOV. AU MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2008 - ÉDITION PARIS & 1ÈRE COURONNE

L’hebdo urbain pour vivre et consommer malin

Hunger, filmde résistanceHunger, sorti le 26 novembre,est un film coup de poingdu réalisateur anglais SteveMcQueen sur une rébellionde condamnés en Quartierde Haute Sécurité. PAGE 9

Un nouveau lieu à découvrir pour voscadeaux déco insolites et avant-gardistesà des prix accessibles. PAGE 8

Roberto Alagna

Le ténorsolaire

BONS PLANS

Les spectacles de find’année en familleNotre sélection de spectacles pour petitset grands pour les fêtes de fin d’année.

PAGE 6

Pierre Bacheletdanse avec la mortDix nouvelles petites perles musicales ontété retrouvées par la femme du chanteur etéditées dans le CD “Essaye”. PAGE 10

EN SCÈNES

EN CAPITALES

À L’AFFICHE

NOS CONTACTS

Hebdomadaire édité par Comareg -Société par actions simplifiée au capitalde 14.581.000 euros. Siège social23 av. Georges Pompidou - 69003 LYONRCS LYON 068 502 376 - Une filialede SEJG, GROUPE HERSANT MÉDIA

Président et Directeur de Publication :Frédéric AURAND

Directeur Délégué de Publication :Thierry DELAGE

Rédacteur en chef :Dominique PARRAVANO

Rédacteur en chef adjoint :Olivier D’HONDT

Assistante de Rédaction :Janine JACQUET

Rédacteurs-Graphistes :Annick REBOUILLAT et Eric BALVAY

Responsables chroniques CD :Dominique PARRAVANO et Eric BALVAY

Responsables rubrique “En Scènes” :Bernard MONCEL et D. PARRAVANO

NEJETEZPASCEJOURNALSURLAVOIEPUBLIQUENotre publication adhère au Bureau de Vérificationde la Publicité B.P. 4508 75362 - Paris Cedex 08.Les remarques concernant une publicité paruedans notre publication sont à adresser au BVP.

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Les gratuits ParuVendusont fabriqués à basede papier recyclé.

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Ont collaboré à ce numéro :Vincent PERROT, Julien COURBET,Pierre RIVAL, Frédérique de GRANVILLIERSPhilippe CHARLES, Christine VILNETIsabelle SIBOUT, Bernard MONCEL,Daniel ALLIGNOL, Nadège CARTIER,Olivier BEDDOE, et Séverine DÉGALLAIX

Impression Hebdoprint Tinqueux

ZI du Mont St-Pierre 51430 Tinqueux

Dépôt légal à parution - Diffusion : POSTERSCOPE,4 place de Saverne. Courbevoie92971 Paris La Défense. Tél. : 01 41 16 12 10

SOMMAIRE

AUTO

ON A TESTÉ POUR VOUS…La nouvelle Toyota iQ 17

NOTRE SÉLECTION DE RESTAURANTS ITALIENS

L’Italie, ça nous botte ! 12YAOURTS, VINS, SOUPES, FROMAGES…Notre panier gourmand 14

PLANSDE TABLE

ISLANDE

Terre de feu, terre de glace… 27

ESCAPADE

UN ŒIL SUR VOTRE QUARTIER

Charmants passages couverts 30

IMMO

MÉTIER

Recruteur, un métier exigeant 35

EMPLOI

SPECTACLES DE FIN D’ANNÉE

Vos plans sorties en famille 6

NOUVEL ALBUM

Pierre Bachelet 10INTERVIEW

Génération Julien Doré 11

LOISIRS

Le tir pour jouer 15

SPORT& FORME

À L’ AFFICHE

SORTIE LE 26 NOVEMBRE

Hunger - Aide toi, le ciel t’aidera 9

DÉCORATION DE NOËL

Tables en fête ! 16

SHOPPING

L’IMAGE DE LA SEMAINEN°198 - DU JEUDI 27 NOVEMBRE AU MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2008

ette semaine, nous consacrons notre couverture àRoberto Alagna, le chanteur d’opéra le plus adulé desa génération. Une prodigieuse ascension de ce ténorprolétaire né à Clichy-sous-Bois d’un maçon émigré.Un vrai conte de fées. Un miracle comme sait être

coutumière l’Italie. L’occasion de rappeler qu’ils sont nombreuxtous ces fils du soleil de l’Italie dont le pavois s’est trouvé hissésur le sol français. Salvatore Adamo, Michel Colucci, Yves Mon-tand, Frédéric François et j’en passe… Autant d’artistes qui nonseulement sont une preuve éclatante d’espoirs, d’ascensionsociale tout en gardant toujours cette cicatrice, comme une plaiebéante, d’avoir été un fils d’immigré et qui les unis dans unemême communion de valeurs identitaires. Autant de familles quise sont installées dans les communautés italiennes de l’époque,en France, voire en Belgique, autour de la capitale parfois dansce qui n’était pas encore la banlieue, mais un marais de bourgs,d’usines et de campagnes avec pour seul horizon d’être maçonou peintre. Et pour ceux qui avaient eu la chance d’échapper à cedestin, ils ne l’oublieront jamais. Et, ce que peu ont compris,c’est que certes ils cherchaient le pouvoir ou flirtaient avec la

ÉDITO

Les leçons d’espoirde ces fils du soleil

politique à l’instar de Coluche ou d’ YvesMontand ou la gloire musicale mais pouraméliorer la condition des gens de peu,en étant un modèle d’ascension ou unformidable porte-voix, n’oubliant jamaisla souffrance d’avoir non seulementcôtoyé la misère mais aussi celle dudéracinement…Victoire de l’intelligence ? Triomphe ducaractère ? Il y a tout cela dans leur prodi-gieuse ascension. Raison pour laquelle j’aisouhaité porter un coup de projecteur surla plus emblématique et majuscule ascension, celle de RobertoAlagna, à ce jour le plus proche de Pavarotti. Il a ressuscité lemythe du ténor latin, du chant solaire quand la mode du baroqueimposait un chant sévère, anémié. C’est lui, l’ancien banlieusard,qui rayonne sur toutes les scènes du monde, servi par sabeauté, son ambition, sa volonté de venger, par une réussiteéclatante, l’exil et les épreuves qu’a endurés sa famille.Prolétairequi chante pour les bourgeois sans rien abdiquer de sa vitalitépopulaire, Alagna est bien plus qu’un gosier, c’est un grandcœur, une tête bien faite, une ardeur contagieuse, tout ce qu’ilfaut pour amener à l’opéra les récalcitrants et les puristes à seschansons siciliennes, celles de ses racines, révélant en creux lastupidité des frontières musicales. C’est l’un des plus beauxhommages que l’art ait jamais rendu à la noblesse des cœurspopulaires et qui devrait faire école et tenir d’exemple et d’espoirdans les banlieues…

C ! DominiquePARRAVANO

RÉDACTEUR EN CHEF

INTERVIEW

Roberto Alagna 4

NOUVEAUTÉS, BOUTIQUES, INTERNET

Le plein de bonnes idées 8

BONSPLANS

À LAUNE

ENCAPITALES

EN SCÈNES

Un “Village des Noëls d'Europe”sur les Champs-Elysées !

Les Champs-Elysées, à l’instigation de son Comité,composé des marques et des enseignes présentes surl’avenue, associé à la ville de Paris, ont installé pour

la première fois un marché de Noël, jusqu’au4 janvier, rangé sous la bannière de l’Europe,présidence française de l’Union Européenne

oblige. Ce “Village des Noëls d'Europe”regroupe une noria de quelque quatre-vingt dix

chalets, comme une immense guirlandetendue du Rond point des Champs-Elysées

en direction de la place de la Concorde,provenant d’une quinzaine de pays.

Des chalets de blancs vêtus et illuminésavec la technologie LED (diodes à

basse consommation), à l’instar desilluminations des Champs-Elysées.

Vous y découvrirez les traditionsculinaires et artisanales des

différents pays représentés et desoffrandes qui s’y pratiquent.De nombreuses animations

jalonnent également lemarché : chevaux de bois,

toboggan, petit train,magicien,

Père Noël,…PHOTO :

OLIVIER D’HONDT

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ourire perpétuellement visséaux lèvres des enfantsémerveillés de leur propregloire, Roberto Alagna

a poussé dans le monde lyriquecomme une graine de star née d’unconte de fées. Un miracle à l’italienne.Né à Clichy-sous-Bois d’un maçonémigré italien, il est devenule chanteur d’opéra le plus aduléde sa génération, en ayant ressuscitéle mythe du ténor latin, du chantsolaire. Lauréat du premier prixdu Pavarotti International VoiceCompetition en 1988, le pluséblouissant des Roméo depuisdes décennies, n’a pas mis un pieddans la moindre école de chant.Il s’est forgé à l’écoute des Gedda,Kraus, Gigli, Bjorling, Caruso, Pavarotti.Charnelle, chaude, lumineuse,irradiante, sa voix s’épanouit sur toutela tessiture, s’appuie sur des gravespleins et s’envole vers un aigutriomphant, l’ourlant d’ombresdouloureuses, comme seuls les plusgrands savent le faire. Pour la premièrefois, il enregistre un disque en Sicilien,à la poésie radieuse ou déchirantemais toujours ivre de sentiments.L’opus de ses racines, celles d’unfils du Soleil.! Propos recueillis par Dominique PARRAVANO

S

Vous sortez un disque de chansonssiciliennes. Est-ce que c’est votre disquele plus personnel dans la mesureoù il rend hommage à vos racines ?Tout à fait. Il représente toutes les facettesde mon caractère : la joie, le sang, les larmes,le plaisir, l’amour de la terre, des entrailleset la nostalgie. C’est le disque qui me ressemblele plus. Je me suis soudain senti Sicilienen enregistrant ce disque, comme je m’étaissoudain senti Français en chantantLa Marseillaise. C’est le disque d’un filsde Siciliens cherchant ses racines et lesrevendiquant. Je vais le chanter jusqu’à la finde mes jours. Il va devenir mon image.Je ne renie pas mon premier amour, l’opéra,mais je voudrais que, désormais, quand onpense à Roberto Alagna, on pense aussià ces chansons siciliennes qui sont en moi.

Comment s’est opéré le choix des chansons ?Le répertoire est vaste alors il a fallu faireun choix par style, par thème, par affinitéssélectives et subjectives également.

Des chansons qui traitent souvent des mêmesthèmes : l’amour de la terre et l’exil...Tout à fait. À l’époque, l’exil était encore procheet récent dans les mémoires. Et il n’y avait pas

de télé pour voir l’Italie et entendre la langue.Mes parents et leurs amis n’entendaient parlersicilien que quand ils étaient ensemble.Chanter est tout ce qu’ils avaient pourse raccorder au pays, à leur terre natale.D’où l’importance, pour ces Siciliensde France, d’un répertoire populaire dontune bonne partie parle, justement, de la terreaimée et de l’exil.

Pourquoi avoir attendu autant de tempspour le faire ?Parce que j’ai travaillé l’opéra. Je n’y ai pluspensé mais, quand on vieillit, on revient auxracines. J’ai essayé une, deux puis troischansons. Et, je me suis rendu comptequ’il y avait là un grand répertoire.

Un grand répertoire ignoré par rapportaux grands airs napolitains sur lesquelstoutes les voix d’opéra se sontenivrées...C’est vrai et pourtant il est riche et dense.Jamais un chanteur classique ou mêmeun chanteur de variétés ne s’était intéresséà ce répertoire. La Sicile n’a pas été aussicomblée que Naples par la gloire musicale.Toutes les voix d’opéra, et même Elvis Presley,se sont nourries à la source du répertoire

napolitain. La richesse du répertoire siciliena été sous-estimée. J’ai l’impression qu’onne connait que la tarentelle en costumefolklorique, avec le tambourin et la guimbarde.Pourtant, la chanson sicilienne est très belle,très noble et éclectique, compte tenu de saposition stratégique insulaire par laquellesont passés les Phéniciens, les Grecs,les Carthaginois, les Romains, les Normands...Dans la musique sicilienne, on entenddes influences grecques, espagnoles, arabesou françaises...

Et aussi orientales…Oui, tout à fait ! Il y a de nombreuses rythmiquesfranchement orientales.

Toutefois, il ne s’agit pas prosaïquementd’un disque de musique traditionnelle...J’ai voulu de la chanson classique, à l’égaldu tango, du jazz ou de la bossa nova.Pour ce faire, j’ai fait appel une fois encoreà Yvan Cassar, qui avait déjà réalisé mon albumsur Luis Mariano...

Qu’a apporté Yvan Cassar concrètement ?Yvan Cassar a habillé ces chansons à sa main,à sa façon avec la griffe et le talent qu’on luiconnaît sans les dénaturer.

À LA UNE

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Roberto AlagnaNOUVELALBUM “SICILIEN”UNIVERSALMUSICCLASSICS FRANCE

Je trouve qu’il a insufflé une énergie nouvelleà certains morceaux, qu’ils ont gagné enintensité. Ils les a reverdis en quelque sorte...C’est vrai. Il les a habillés différemment desversions originales avec des cuivres festifssur A lu mircatu, un accordéon un peuguinguette et “bords de Marne”pour Siciliabedda, une flûte de bambou et des percussionsorientales pour Carrettieri ... Il a voulu leurdonner une universalité.

On connaît l’importance des dialectesen Italie et des accents. Avez-vous faitun travail particulier à ce niveau-là ?Oui, car, en Italie, chaque ville a son accentet, pour certaines, son dialecte. Quand leschansons venaient de Palerme ou de Messine,je les ai transposées en syracusain avec monfrère Frédérico, qui connaît mieux que moice répertoire.

Avez-vous retravaillé les textes ?Pour certains, oui. J’ai adapté certains textespour qu’ils soient plus actuels.

Votre disque comporte la chanson du filmLe Parrain, Parla più piano, seule chansonen italien de tout l’album. Pour quelle raison ?C’est un de vos films de prédilection ?J’aime ce film parce que cela me donne uneimage mythifiée de la famille sicilienne. Monarrière grand-père a vécu toute son existenceà Little Italy. Ce film a des résonances profondesen moi. Lorsque je pense à ma famille, j’ai desimages du Parrain qui me viennent.

Quels souvenirs gardez-vousde la Sicile, enfant ?Tellement de souvenirs merveilleux. Toutes cesrues qui mènent à la mer, des ambiances, desdécors de cinéma, des scènes de vie et de rue,des odeurs, du soleil et de la musique.

Ces musiques faisaient-elles partie de votrequotidien quand vous étiez enfant ? Car on saitla place du chant et son importance dansles familles italiennes...Bien sûr ! Elles ont bercé ma jeunesse. Le chant,dans une famille sicilienne, c’est quelque chosed’ancestral et de viscéral. On chante commeon respire. Mon père, mes oncles chantaientdu matin au soir tandis que moi, on me regardaitun peu de travers, parce que j’étais le plus timide.

Quand vous êtes-vous rendus comptede la singularité de votre voix ?Quand, à 12 ou 13 ans, j’ai appris la guitarepour accompagner mon père, j’ai commencéà chanter. On m’aurait alors bien bâillonné !Jusqu’à 23 ans, je chantais chaque soir dansles boîtes. Deux guitaristes sud-américainsm’accompagnaient et ils m’ont dit un soirqu’il y avait quelque chose qui n’allait pasdans ma voix. Ils m’ont envoyé chez un vieuxprofesseur, qui faisait travailler les artistes decabaret et j’ai cru qu’il se moquait de moi quandil s’est écrié très ému que j’étais ténor !On a commencé à travailler ensemble, sanspartition, une sorte de chant “sauvage” à traverstout ce qui nous passait dans l’oreille, sans parlerde technique, de style, d’exercices !

Votre album se termine par une berceuseécrite avec votre frère. Vous avez créé l’andernier Le dernier jour d’un condamné,

un opéra composé à six mains, avec vos frèresDavid –qui s’est chargé de la musique–et Frédérico –auteur du livret. Vous aimezl’expérience familiale ?J’adore ça. Mes frères sont des génies. Frédéricoet David sont mes cadets de dix années, ils ontgrandi avec l’univers de l’image, et cela se sentdans leur manière d’aborder l’opéra, aussi biendans leurs mises en scène que dans leur travailcommun sur une œuvre. Un de mes frères estpeintre, un autre sculpteur. Je joue souvent lesmécènes familiaux. Pour revenir à ce disque,nous avons fait avec Frédérico la berceuse quiclôt l’album Ninna Nanna car, en Italie, lesberceuses sont culturelles et très importantes.Les mères les chantent pour endormir leursenfants. Il y en a beaucoup en Italie.

Toujours à propos de famille, vous avezenregistré avec vos frères, Sérénades.Ce fut également un bon moment ?C’est un autoportrait qui montre l’évolutionde mon répertoire, de la chanson à l’opéra.Et puis, le souvenir de ces séancesd’enregistrement en famille, quel bonheur !

Il y a pile vingt ans, vous avez gagné lepremier prix du concours Luciano Pavarottià Philadelphie. Vous avez fait vos débutsdans La Traviata avec le GlyndebourneTouring Opera, avez incarné Rodolfo dansLa Bohème de Puccini, un rôle qui vous a faitdevenir très populaire. Un autre rôle s’avèraimportant pour la suite de votre carrière, celuide Roméo et Juliette, où vous avez reçule prestigieux Lawrence Olivier Award...Quel regard portez-vous sur votre carrière ?J’ai réalisé mon rêve. Je fais ce que j’aime.Cela me remplit de bonheur. Je suis heureux.Je le suis d’autant plus par rapport à ma familleet mes origines sociales. Mon père était maçon.Il a travaillé à l’Elysée en tant qu’ouvrier et après,de voir son fils s’y rendre l’a touché.

Qu’est-ce qui vous a poussé à quitterle milieu de la variété ?J’ai enregistré un disque de chansons et je mesuis rendu compte que ce monde-là ne meconvenait pas et que celui de l’opéra mepermettrait de chanter sans micro, avec desmusiciens. J’ai donc bifurqué. Je n’avais pasbeaucoup de moyens et je me suis présentéau concours de la vocation que j’ai gagnéet je n’ ai jamais reçu la bourse parceque je ne sortais d’aucun conservatoire !

Pourquoi paraissez-vous irrité lorsque l’onévoque votre voix naturelle ? Parce que vouspensez qu’on ne se rend pas toujours compteque c’est le résultat d’un long travail ?Les gens ont l’air de croire que je chante par uncoup de baguette magique, que je suis montésur une scène d’opéra et que je n’ai euqu’à ouvrir la bouche. C’est le contraire !Ma voix est le résultat d’un long travailqui n’est pas terminé.

Vous vous vantez de n’être pas un produit deconservatoire. Comment avez-vous domptévotre voix ? Vous vous êtes forgé votre propretechnique en observant les autres ?Les écoles de chant ne sont pas inutiles.Certains ont besoin d’être guidés, mais d’autrestrouvent seuls en observant. Prenez le cas deCaruso, de Del Monaco... Moi, j’enregistrais

ma voix et je comparais le même air chez Gedda,Gigli... inlassablement, jusqu’à ce que jecomprenne et que je le réalise. Ça peut êtredangereux, parce que vous pouvez devenir unecopie conforme. Il faut rester très vigilants dansl’autocritique. Je me suis forgé ma propretechnique. Il est fondamental de se connaître touten observant les autres. Toutefois, on ne maîtrisepas le miracle.

Sur scène, vous paraissez effectivement maîtrede tous les paramètres du chant...C’est ce que je souhaite. La vraie et bonnetechnique est celle qui disparaît lors du concertet qui, quoi que vous chantiez, permet de fairecroire que le rôle vous convient parfaitementet vous habite viscéralement.

La seule chose qu’on ne maîtrise pas,c’est souvent l’émotion. L’émotionvous échappe-t-elle parfois ?Oui, elle m’échappe parfois. Mais, vous devezimmédiatement la maîtriser, sinon vous risquezde nuire à la beauté du chant.

Vous avez très tôt quitté le milieu de la variétéalors que vous y refaites régulièrementquelques incursions en reprenant les airs lesplus populaires de Luis Mariano, en chantantLa Marseillaise devant la tribune d’honneurà l’occasion de la fête nationale françaisedu 14 juillet, en venant chanter avec MichelDelpech... Est-ce pour rompre avec le côtépuriste et condescendant du milieude l’art lyrique ?J’aime viscéralement la musique, les musiques.Je ne m’interdis rien. J’aime les œuvres à tiroirs,pluridisciplinaire, explorer d’autres genresmusicaux. Je ne me réclame pas d’un seul genremusical. La musique transcende les frontières.Je ne veux pas que l’ on m’encage dans une casequelconque. Je suis et je veux être le Don Juande l’interprétation de toutes les musiques.

Quels sont les nouveaux rôles que vous allezinscrire à votre répertoire ?Andrea Chenier, Cavalliera/Pagliacci,Il Trovatore ou encore les Pêcheurs de perles.

Vous êtes énormément sollicité aux quatrecoins du monde. Vous semblez si simpleet humble. Vous gardez les pieds sur terre ?Il faut garder les pieds sur terre. Je sais d’oùje viens et je m’en souviens. La gloire, c’estde la fumée éphémère. On me dit exceptionnelaujourd’hui, et puis demain, on épinglera l’uneou l’autre de mes conneries... Il faut rester lucideet humble.

NOUVELALBUM “SICILIEN”

O Sicilia bedda !Pour la première fois, le plus grand ténor français enre-gistre un répertoire de chansons siciliennes, celles deses racines.“Ces chansons sont en moi” aime à dire celui dont c’est lapremière langue qu’il a chantée. Un répertoire populaire quiconte la nostalgie de la terre aimée et l’exil, comme un lienqui unit les Siciliens de France à leur pays qu’ils ont quittépour rejoindre une terre plus fertile, celle de France.Un grand répertoire souvent ignoré et resté tapi dansl’ombre des grands airs napolitains sur lesquels toutes lesvoix d’opéra se sont enivrées d’aigus avantageux.C’est donc justice que rend ici ce ténor “prolétaire”, de labase, des gens de peu, né à Clichy-sous-Bois d’un maçonémigré, et s’étant hissé au sommet de l’art lyrique en étantdevenu le chanteur d’opéra le plus adulé de sa génération.Car, c’est bien connu nul ne guérit de son enfance et sur-tout pas lui qui se plaît à faire sauter toutes les barrièresmusicales. Qu’importe, pour lui, la musique n’a pas defrontières et doit descendre dans la rue. Le chant lyriquedoit aller jusqu’aux oreilles des plus novices. Voilà qui vapeut être encore agacer certains après s’être essayé à LuisMariano. Une incursion dans le domaine de l’opérette et,plus généralement, dans celui des variétés que certains nelui pardonnent pas toujours. Toutefois, il en a cure.L’essentiel pour lui est de transmettre, d’être un passeur demusiques, sans jamais rien abdiquer de sa vitalité popu-laire et de son ardeur contagieuse pour amener à l’opéra lesrécalcitrants. Et, il faut bien reconnaître que le résultat estformidablement réussi. On ne peut qu’être ébahi devantl’ampleur, la sophistication, la ferveur émotionnelle de cetalbum avec des arrangements virtuoses, des cuivres fes-tifs, des percussions orientales, des mélancoliques mando-lines, des bois et des cordes dans la grande tradition de lamusique de film italienne. Une poésie radieuse ou déchi-rante mais toujours ivre de sentiments qui nous saisit, litté-ralement. La puissance de la poésie sicilienne, même sinous ne la connaissons pas toujours, nous la découvrons,à chaque mot, chaque syllabe, chaque souffle.Cette musique va comme un gant de dentelle à sa voixlumineuse et solaire. Roberto Alagna sort du vase closdes réinterprétations habituelles en nous faisant chavirer debonheur. Une poésie et une musique siciliennes qui s’éclo-sent de sa gorge, pour s’envoler à la manière d’unecolombe.! Dominique PARRAVANO

CONCERTSÀPARIS

SiciliaMélodies et tarentelles siciliennes.OÙ ? Salle Pleyel, 252, rue du faubourg Saint-Honoré,Paris 8e. Renseignements : 01 42 56 13 13. M° Ternes.www.sallepleyel.fr. QUAND ? Le 7 décembre à 19h.

Roberto AlagnaOrchestre LamoureuxHommage à Enrico Caruso.OÙ ? Théâtre des Champs-Elysées, 15 avenue Montaigne,Paris 8e. Téléphone location : 01 49 52 50 50.M° Alma-Marceau. www.theatrechampselysees.frQUAND ? Le 15 juin 2009 à 20h.

Roberto Alagnaentre au GrévinSculpté par Éric Saint Chaffray, lepersonnage de Roberto Alagna fait sonentrée au musée Grévin le 9 décembre.Vous pourrez l’admirer dès mercredi10 décembre.Où ? Grévin, 10, Boulevard Montmartre,Paris 9e. Tél. : 01 47 70 85 05.M° Grands Boulevards.www.grevin.com.

À MON AVIS...

COMPLET

“Je veux être le Don Juande l’interprétationde toutes les musiquessans frontières”

DISNEY SUR GLACE

Le Monde de Nemo au Zénith de ParisDisney sur Glace vous fait revivre cette année les aventures de Nemo, le petit poissonclown qui vit le long de la barrière de corail d’Australie. Un écran géant a été installésur la scène afin de récréer la magie et le mystère des Abysses et vous donner l’im-pression de vous retrouver au fond des eaux profondes du Pacifique Sud ou dansl’habitat réduit d’un aquarium. La musique et les chorégraphies en font une adaptationfidèle et réussie du célèbre film d’animation.

Du 3 au 17 décembre au Zénith de Paris.Location www.disneysurglace ou 0 89268 36 22 (0,34 euros/min.)

PARC D’ATTRACTION

Noël à DisneylandÀ Disneyland Paris, vous pourrez admirer chaque soir le Châteaude La Belle au Bois Dormant transformé en un Palais de Cristalscintillant, la Bougillumination Enchantée avec pour final l’illumi-nation du sapin géant, sans oublier la fabuleuse Parade DisneyFantillusion. Grande nouveauté cette année, les enfants pourrontrencontrer le Père Noël dans son atelier de fabrication de jouets etdéposer leur liste dans le bureau de poste du Père Noël.

Jusqu’au 6 janvier 2009.Plus d’infos sur www.disneylandparis.com

À NE PAS MANQUER

Plus de 20 chanteurs,danseurs et comédiens,parés de costumessomptueux, vous ferontrevivre sur la scène del’Olympia l’un des contesd’Andersen les plusconnus, dans un tour-billon de chansons, dechorégraphies et d’effetsspéciaux. Une petitesirène, fille du roi de lamer qui rêve de découvrirle monde des humains,d’avoir des jambes et devivre sur la terre, après sa

rencontre avec un marin tombé de son navire et qu’elle sauvera de lanoyade... Une comédie musicale pour toute la famille.À l’Olympia du 29 novembre au 7 décembre.Les mercredis, samedis et dimanches à 14h, 16h et 18h.Infos et réservations : 04 72 53 06 14 et www.mcproductions.fr

Pour fêter Noël, les irréductibles Gaulois ont proposé une Trêve auxRomains ! À grand renfort de menhirs de Noël scintillants, d’anima-tions délirantes et de musique... Vivez un Noël complètement givré auParc Astérix ! Des tonnes d’attractions familiales, dont le Défi deCésar, un grand spectacle de Noël sur glace, des films exclusifs en3D, un spectacle de dauphins, des chants de Noël gaulois, les illumi-nations du Parc et le marché de Noël... vous feront vivre des fêtesinoubliables.Du 20 décembre 2008 au 4 janvier 2009. Parc fermé les 24, 25, 31décembre et 1er janvier. Plus d’infos www.parcasterix.fr

COMÉDIEMUSICALE

“La Petite Sirène” à l’Olympia

SPECTACLEMUSICAL

Umoja, vivez la magie de l’Afriqueaux Folies Bergère

PARC D’ATTRACTION

Un Noël pas comme les autresau Parc Astérix

©FELD

ENTERTAINM

ENT

EN CAPITALES

Claude Lévi-Strauss a 100 ans au Musée du quai BranlyLe musée du quai Branly rend hommage à Claude Lévi-Strauss en lui consacrant une journée exceptionnelle,à l’occasion du centenaire de sa naissance, le vendredi 28 novembre 2008. Le musée sera en accès libre toutela journée et vous propose de découvrir des lectures des plus grands textes de Claude Lévi-Strauss par unecentaine de personnalités, des projections de ses photographies prises lors de ses missions en Amériquedu Sud, une programmation de documentaires, des visites guidées et thématiques du plateau des collections,à la découverte des lieux et des populations rencontrés par l’ethnologue.Vendredi 28 novembre 2008 - Musée en accès libre - Tél : 01 56 61 70 00 ou www.quaibranly.fr

VOS SPECTACLES DE FIN D’ANNÉE EN FAMILLE

Le Monde de Nemo sur glace

Le Château sublimé de 400 000 lumières

Du 3 au 17/12

Après avoir enflammé Paris en juin dernier, le spectacle musical sud-africain Umoja (qui signifit ensemble en Zoulou) sera de retour auxFolies Bergère du 9 décembre 2008 au 4 janvier 2009. Umoja est unvoyage musical vibrant d’émotions, un spectacle unique en son genrequi vous plongera dans l’histoire artistique fascinante et passionnéede l’Afrique du Sud : zoulou, gumboot, jazz, gospel, kwaito... Vous tra-versez les époques, envoûté par l’esprit festif et chaleureux de cepays. Symbole fort de l’espoir de tout un peuple de pouvoir à nouveauvivre ensemble, Umoja est une véritable expérience magique !Umoja, vivez la magie de l’Afrique aux Folies BergèreDu 9 décembre 2008 au 4 janvier 2009 !Réservations : 0 892 681 650 et www.umojalespectacle.com

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Jusqu’au 4/01

SPECTACLEMUSICAL

Aladdin et le génie de la lampeà la Comédie de ParisDans l’Orient mystérieux des Mille et Une Nuits, Aladdin, pauvreesclave orphelin, se lance sans autre bagage que son amour ausecours de Shéhérazade, la fille adorée du grand Calife de Bagdad.Mais le Grand Vizir, qui se trouve être le maître d’Aladdin comptebien épouser la princesse Shéhérazade de gré ou de force !

Jusqu’au 4 janvier 2009, à la Comédie de Paris. Mercredis,samedis, dimanches et tous les jours des vacances scolaires à14h30. (Relâche les 10, 13, 24, 25, 30 décembre et le 1er jan-vier). À partir de 4 ans. Renseignements et réservations au01 42 81 00 11. Toutes les infos sur : www.danslesdecors.com

SPECTACLE

Ninioq et Silaau Musée du Quai BranlyDans le prolongement de l’expositionUpside down, les Arctiques, lemusée du quai Branly part à ladécouverte du Grand Nord et pré-sente Ninioq et Sila, deux spectaclesjeune public programmés pendantles vacances de Noël. Ninioq est unvoyage initiatique au pays des Inuitsdu Groenland. Adapté d’un roman deJørn Riel, ce théâtre d’ombres etd’objets est le récit d’une expériencehumaine hors du commun. Sila (quisignifie le vent en inuit) est une plon-gée audiovisuelle dans le Grand Nordcanadien, région extrême du monde,terre de prédilection du compositeuret voyageur Philippe Le Goff qui en a

réalisé les images et capté lespaysages sonores. La lumi-nosité, l’obscurité et l’im-

mensité extrêmes de l’Arctique sontmises à l’honneur au travers de cesspectacles féériques du Grand Nord.

Ninioq : vendredi 26 et dimanche28 décembre à 14h30 et 17h30,lundi 29 et mercredi 31 décembreà 14h30 - Sila du 26 au 31décembre : Installationcontemporaine visuelle et sonorepour tout public à partir de 4 ans,en accès libre et gratuit. Plusd’infos : Tél : 01 56 61 70 00 ouwww.quaibranly.fr

CIRQUE

Cirque Aïtal : La Piste Làà l’Espace Cirque Antony (92)La Piste Là, est le premier spectacle du Cirque Aïtal. D’envoléesspectaculaires en aventures cocasses, un duo étonnant accompagné dedeux acolytes excentriques, virevoltent et pirouettent à un rythme effrénéet multiplient les tours de force et d’émotions. Acrobaties burlesques etportés inversés vous pétrifieront autant qu’ils vous mettront en joie.

Du 3 au 14 décembre à l’Espace Cirque d’Antony, rue Georges Suant àAntony (92). À partir de 6 ans. Infos et réservations :Tél. : 01 46 66 02 74 et www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr

EXPO-ATELIER

Idées Japondans le quartier Oberkampf (11e)À l’occasion de son dixième anniversaire, le journalJipango propose une expo-vente d’art et d’artisanatJaponais, des atelier-créations de cadeaux (Origami,jeu porte bonheur du Nouvel An…) et des ateliers decuisine bien-être Shojin, la cuisine pratiquée dans lestemples bouddhistes.

Du vendredi 28 novembre au dimanche7 décembre Idées Japon aura lieu dans lequartier Oberkampf - Paris 11e.Programme détaillé sur www.jipango.com

À l’occasion de son 60e anniversaire, Tati invite 24 artistes, stylisteset créateurs (Christian Lacroix, Matali Crasset, Olivero Toscani...)à présenter des œuvres autour du fameux vichy rose à l’atelier 4du 104, le tout nouvel établissement artistique de la Ville de Paris.Du mercredi 26 au vendredi 28 novembre de 10 à 19h et samedi29 novembre de 11h à 16h. www.104.fr

Dossier préparé par Olivier D’HONDT

Installation Sila, à partir de 4 ans

Ninioq, un théâtre d’ombres et d’objets

Jusqu’au 31/12

Du 3 au 14/12

Tati fête ses 60 ans au 104 !

Des acrobaties ou les corps sont les agrès

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Du 28/11 au 7/12

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“STOP ARNAQUES” Par Julien Courbet

CETTE SEMAINE

Les conseils“Automobile”

“Est-ce à moi de payer pour obtenir le double de ma cléde voiture ?”.

“J’ai acheté une voiture dans un garage. Après avoir rempli tousles papiers et réglé la totalité de la facture, le vendeur m’a remisune clé. À aucun moment, il ne m’a signalé qu’il n’y en avaitqu’une seule. Mon épouse m’a dit que ce n’était pas normal etqu’il devait m’en remettre une deuxième. Maintenant, pour obte-nir un double de ma clé, je dois me rendre chez le concession-naire pour faire une recherche de numéro d’identification et payerplus de 1.000 euros pour une simple clé. Est-ce légal ? ”.

COMMENT DOIT AGIR GILLES ?• La seconde clé ne fait pas partie des éléments accessoires à lavoiture que le vendeur doit obligatoirement remettre, à la diffé-rence de la carte grise ou du certificat de vente.• Cependant, un vendeur professionnel a une obligation de loyau-té et de conseil à l’égard d’un acheteur simple particulier. Gilles,en tant qu’automobiliste, peut légitimement souhaiter disposerd’un double de la clé de sa nouvelle voiture (en cas de vol, cer-taines assurances le réclament). Dès lors, si Gilles peut prouverqu’une seule clé lui a été remise, il peut réclamer à son vendeurde prendre en charge le coût de fabrication d’une seconde clé.

LES CONSEILS DE “STOP ARNAQUES”• Chaque acheteur peut demander à un vendeur de voiture, avantl’achat, à voir les deux clés.• Si le vendeur n’en possède qu’une, la personne qui souhaiteacheter la voiture peut l’obliger de se procurer la seconde avantla vente. Si le vendeur refuse, l’acheteur peut faire baisser le prixde vente du coût de cette seconde clé et demander quecette diminution du prix soitmentionnée sur la fac-ture ou le contrat devente. Il faut réclamer lecode d’identificationindispensable pour fairerefaire ultérieurementune autre clé.• Le prix d’une clé de voi-ture varie de 50 à 150euros maximum, doncattention aux prix donnéspar les garagistes !

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MON COUP DE CŒUR Par Vincent Perrot

Rome. Fellini. Fontana di Trevi. Nino Rota. Anita Ekberg et cettevoix unique pour clamer son prénom : Marcellooooo ! Ayantpourtant tourné 45 films avant cet instant inoubliable de LaDolce Vita, c’est grâce à ce rôle que Mastroianni gagna son sta-tut de star. “Pour moi, le travail c’est la vie” se plaisait-il à dire.

De cette existence consacrée à un cinéma quasi exclusivementitalien, malgré de nombreuses propositions internationales,Marcello Mastroianni affirmait qu’être acteur, c’était “se divertiret jouer comme des enfants”… mais parfois à des jeuxd’adultes, sur les lèvres des déesses de l’écran : Faye Dunaway,Romy, Anouk Aimée, Deneuve, Jacqueline Bisset, Bardot et saplus fidèle partenaire, La Loren. Des centaines de baisers etpourtant quelle épreuve : “Les scènes d’amour avec 50 per-sonnes qui regardent, la sueur, la chaleur… Il faut embrasseren faisant les contorsions sous des angles de camérabizarres... D’après moi, c’est pour ça que j’ai mal auxcervicales ! ”Si j’évoque ici la mémoire de celui qui sut modestement faireoublier qu’il était l’un des hommes les plus séduisants du 7ème

art, c’est pour ne pasmanquer un documen-taire inédit à son sujet.Mais c’est sur le câbleme direz-vous ? Lais-sez-moi vous répondrerespectueusement quequand on prétendaimer le cinéma sansêtre abonné à Ciné-Cinéma, mieux vautfaire profil bas ! Maisrevenons à Marcello età la chaîne Classic, quidiffusera à partir du 29novembre, une heurearticulée autour denombreux extraits d’in-terviews rares, donnéesà diverses périodes de

sa vie. Entre scènes de tournages et hommages vibrants de Fel-lini ou Visconti, Mastroianni évoque son parcours théâtral etcinématographique aussi sérieusement qu’il savait manier l’au-todérision : “Jouer un personnage torturé, rien de plus facilepour moi, mais manier une épée et monter à cheval !”.Décidément avide de cinéma transalpin, Classic inaugure débutdécembre un cycle consacré au réalisateur Dino Risi qui dirigeaMastroianni à quatre reprises. Au programme, un doc inédit etcinq œuvres d’un des maîtres de ces savoureuses comédiesitaliennes d’antan. Un cinéma de référence qu’on se plaît àcélébrer sur Classic… avec un bon verre de Lambrusco à lamain. Vittorio (Gassman), Nino (Manfredi), Alberto (Sordi),Ugo (Tognazzi) et Marcello : Bravo ragazzi, a la salute !

Toutes les infos sur www.cinecinema.fr

Cette “road-comédie” est une succession de saynètes, detableaux très rythmés, où tous les coups bas sont permis,mais où l’humour et la tendresse se côtoient. Nosfugueuses sont drôles, tendres, pudiques. Line Renaud etMuriel Robin, auto-stoppeuses cabossées par la vie,tentent l’aventure, histoire de remettre les compteurs àzéro. Fugueuses - Editeur : Universal Pictures.

Les fugueuses en DVDRetrouvez dans cette cinquième saison le quotidien banal etburlesque du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde :quête du Graal, repas en famille et stratégie militaire. À cetteoccasion, Alexandre Astier et l’équipe du film sera enrencontre dédicace le 28 novembre au Virgin des Champs-Élysées à 17h suivi de la Fnac des Termes à 20h.Kaamelott Livre V - Calt et M6 Vidéo - Prix : 39,99 €.

Kaamelott saison V

DOCUMENTAIRE

Marcelloooooo !

À L’AFFICHE

La “chartière”embourbée

Un film de François DupeyronAvec Félicité Wouassi, Claude Rich, Elisabeth Oppong, RalphAmoussou, Charles-Etienne N’Diaye - Durée : 1h32

onia, jolie black, mariée,quatre enfants, est aidefamiliale dans sa cité.

Le jour où elle marie sa fille,le ciel lui tombe sur la tête.Robert, son voisin de palieroctogénaire, est son seulrecours. Plus blanc que lui,difficile de trouver. Plusserviable non plus, d’ailleurs…Mais dans la vie rien n’estgratuit. Sauf le hasard,si on sait en profiter.Aide toi et le ciel t’aidera…Depuis La chambre des officiers,François Dupeyron a confiance enlui. On le sent bien parti sur salancée, alternant au rythme qu’ilveut bien se donner, des filmssinguliers, dans un souci de sin-cérité et d’humanité absolu. Cettefois-ci, il a posé son viseur ducôté de la cité, à la suite d’une

AIDE TOI, LE CIEL T’AIDERA

S femme qui décide par unconcours (assez dramatique) decirconstances de suivre lesconseils tordus de son vieuxvoisin de palier et de prendre sondestin à bras le corps. Bien sûr ledestin à des mains galopantes etde vieilles habitudes mais est-cevraiment si important ?François Dupeyron réussit sa fablemoderne, il faut dire que sa troupede comédiens est excellente, àcommencer évidemment par Féli-cité Wouassi qui possède un jeufin et malicieux parfait pour sonpersonnage. Claude Rich est, àtout bien réfléchir, au diapason desa partenaire, il faut dire qu’il atoujours été le spécialiste de lamalice… Le film est filtré “jaune”pour rappeler la chaleur des “cani-cules meurtrières” mais aussipour extraire le film de sa réalité et

le placer dans le domaine duconte. Nous sommes en banlieueparisienne mais nous pourrionsêtre ailleurs à une autre époque.! Olivier BEDDOE

Mourir pour ses idéeset de mort lente

Un film de Steve McQueenAvec Michael Fassbender, Liam Cunningham, Stuart Graham,Brian Milligan, Liam McMahon - Durée : 1h36

rlande du Nord, 1981. Prisonde Maze, Quartier H où sontincarcérés les prisonniers

politiques de l'IRA qui ontentamé la grève de l’hygiènepour témoigner leur colère.Détenus et gardiens y viventun véritable enfer. Lorsque ladirection propose aux détenusdes vêtements civils, uneémeute éclate. La rébellion estmatée dans le sang. Le leaderBobby Sands s'entretient alorsavec le père Dominic Moran.Il lui annonce qu'il s'apprête àentamer une grève de la faimafin d'obtenir un statut à partpour les prisonniers politiques.Steve McQueen est anglais et a reçula caméra d’or (meilleur premierfilm) pour Hunger lors du dernierFestival de Cannes. Il aurait certaine-

HUNGER - SORTIE LE 26 NOVEMBRE

I ment effectué une jolie moisson deprix s’il avait été en compétition offi-cielle. Aussi bien pour sa mise enscène que pour son interprète princi-pal, Michael Fassbender. Hungern’est pas un film agréable à voir caril montre des êtres humains vivantdans leurs propres déjections,violentés et prêts à mourir de lamanière la plus dégradante qui soit.La dernière partie du film qui suit lepersonnage de Bobby Sands danssa grève de la faim est insupportabledonc réussie car il ne peut êtresupportable de voir un hommemourir ainsi. Tous les comédienssont extraordinaires, qu’ils se trou-vent d’un côté ou de l’autre des bar-reaux. Le face à face charnière, enplan séquence, entre Bobby Sandset le père Moran va au-delà de la per-formance d’acteur car il permet au

spectateur de comprendre tout lecheminement mental d’un hommequi accepte de mourir et d’aban-donner femme et enfant pour unecause. Si vous vous en sentez laforce, aller voir Hunger, vous n’ensortirez pas avec le sourire maisavec le sentiment d’avoir vu ungrand film sur un grand sujet.! Olivier BEDDOE

Vox Angeli, “Imagine”Nouvel opus de Mathis, Iris, Louis-AlexanderLola, Etienne et Claire, âgés de 10 à 14 ans,tous issus des plus grandes chorales. Leurpremier album, avait séduit un large public,avec 300.000 exemplaires vendus, par lapuissance et la douceur de leurs voix. De retouravec Imagine, les Vox Angeli interprètent douze

nouvelles chansons : Une chanson douce, Comme toi, Je n’aurai pastemps, Imagine, Noël blanc… plus 3 inédits !

Vanessa Philippe, “La dérive”Arrivée dans le peloton de tête du concoursCQFD des Inrockuptibles en septembre2007,Vanessa Philippe confirme aujourd’huison statut de révélation pop-rock avec undisque coloré. Une sorte d’autoportrait danslequel elle déborde du cadre pour mieuxnous montrer la société qui l’environne, sur

des mélodies jazz, variété ou pop. A noter les titres trés réussis Despluies et En roturière, mêlant jazz, pop et blues. W-music.

Mr Scruff, “Ninja Tuna”Pour son nouvel album, Andy Cathy, alias MrScruff, a mélangé toutes ses plus grandesinfluences et créé un opus enlevé et ludique.De la soul jazz de Music Takes Me Up, titresur lequel Alice Russel fait des merveilles, aucartoonesque Donkey Ride, Ninja Tuna estun opus très réussi.

Claire Jau, “Qui croirait un poisson ?”Claire Jau nous offre une autre facette de sonunivers réaliste, intimiste et parfois décalé…Avec bonheur, émotion et humour, elle nousentraîne à la rencontre d’un poisson rouge,d’amours possibles ou dépassées. Des textespoétiques, légèrement surréalistes, tendres,

mélancoliques et souvent empreints d’un humour caustique… L’Autredistribution. Sortie le 8 décembre.

Molly Johnson, “Lucky”Molly Johnson retourne aux fondamentaux.Dans l’album Lucky, elle enregistre degrandes chansons classiques du Jazz et dela grande variété américaine, comme unhommage aux grandes voix et aux grandesplumes qui l’ont précédée et ont façonné lessplendeurs qui, depuis son enfance,

nourrissent son inspiration. Un petit bijou. Universal.

The Fugitive Kind, “Stone Age ”Quatre ans après le second album de songroupe, Overhead, Nicolas Leroux, alias TheFugitive Kind, nous offre Stone Age. TheFugitive King, premier morceau, donne le ton àl’album : de prime abord, ballade toute enmélancolie, à la manière d’un Coldplaypremière période, puis les riffs d’une guitare

menaçante et le sustain en toile de fond vous prennent par surprise. Unnouveau disque, délice de pop mélancolique et lumineuse.

Valiumvalse, “Le Tango des gangsters”Avec 15 titres (+ 2 bonus), Valiumvalse signeson troisième album Le Tango des gangsters etinvite une multitude d’instrumentistes. Quinzemusiciens nous font voyager au fil des notes etdes mots qui sont plus subtils et concernés queleurs précédents opus. L’esprit musical du

groupe est conservé intact avec une palette sonore plus large, desambiances plus posées et abouties. Mosaïc Music Distribution.

Christopher Cross,“The Café Carlyle Session”Nouvel album-studio de Christopher Crossaprès une absence de dix ans avec denouvelles versions de quinze de seschansons incontournables, entièrement

réenregistrées. L’idée lui est venue alors qu’il se produisait enconcert acoustique au Carlyle à New York. Il trouva les nouvellesversions minimalistes si excitantes qu’il a voulu enregistrer unalbum entier de versions acoustiques, aux influences jazzy, donnantun souffle nouveau à ses grands classiques. Edel/Wagram.

DANS LES BACS PAR DOMINIQUE PARRAVANO

Les Petits Chanteurs de Saint-MarcDans la cour des grands, leur nouvel album,les voix des “Choristes” chantent CharlesTrenet, Georges Moustaki, Serge Gainsbourg,Georges Brassens, Charles Aznavour, HenriSalvador, Jacques Brel, Claude Nougaro,Serge Reggiani, Gilbert Becaud, Barbara ouÉdith Piaf. Pour les amateurs du genre. EMI.

Conceptualisé par la troupe Les 7 Doigts de la Main, Traces est uneperformance de pure énergie acrobatique et urbaine, poétique et drôle. Unspectacle qui mêle les techniques acrobatiques traditionnelles aux éléments dela culture urbaine tels le skateboard et le basket-ball, avec une dose de dansecontemporaine et de théâtre. Urbaine et rebelle, cette production poétique estune prouesse dans l'histoire du cirque contemporain. Du 17 au 31 déc à LaCigale. Locations FNAC : 0.892.683.622 et points de vente habituels.

Traces à la Cigale

Fanfan Bachelet, la femme de Pierre Bachelet, aretrouvé dix chansons inédites du chanteur, écritestrois années avant sa mort. Une mort étonnam-ment présente dans ce nouvel opus, baptisé Es-saye, certainement le plus abouti de sa carrièredans son entièreté. Et, on (re)découvre à quelpoint, au-delà de la condescendance médiatiqueet artistique dont on lui a souvent fait montre etdont il a souffert, que Pierre Bachelet pouvaittrousser de bien belles chansons. Et, qu’il fallaitsavoir lire entre les lignes de la plume légère enapparence de cet incorrigible rêveur en perpétuelle“quête de bien-être”, une profondeur et une sen-sibilité d’un artiste qui avait “mal aux autres”, han-dicapé des sentiments, et qui n’a jamais vraimentguéri de son enfance. Pierre Bachelet n’a eu decesse de chercher partout “des coins de baraka”,des fleurs sous les piquants, la beauté au-delàd'une prime laideur, des espérances sous le cy-nisme d'un monde qu’il ne goûtait guère et d’unevie qu’il a flambé. Et, si ces nouvelles chansonssont fortement empreintes de la mort, comme s’ilpressentait que la ligne d’arrivée de sa vie étaitproche, jamais un de ses albums n’avait été aussienlevé et enjoué mélodiquement. Plus que son

salut, Pierre Bachelet avait trouvé dans la chansonsa voie intérieure. Dans les clair-obscurs de sonrépertoire, carmin et noir s'embrassent et s'em-brasent. Et, jamais autant que dans cet album, iln’a célébré la vie comme dansé sur la mort aumoindre souffle, sans bannières, ni œillères : dela chanson à la musicalité entêtante et emballanteOn y va quand même sur le thème de l’égalité de-vant la mort au titre touchant, troublant et prémo-nitoire Oh, mes jours qui passez (“Les joursm’envoûtent et je les goûte (…), les jours, lesnuits, je croque la vie (..) voilà pourquoi, je mords,je bois, je prends l’amour avec amour nuit etjour(…)Oh, mes jours qui passez, soyez pas sipressés, prenez donc le temps de passer…)” enpassant par J’m’envole (“je vous abandonne, j’dé-colle, j’quitte la scène, j’décolle (…) Tout est sibeau vu d’en haut, tout est si bleu vu des cieux”).Toutefois, comme à son habitude chez lui, l’amourest la seule chose finalement qui vaille, plus fortque tout, ce qui lui vaut de signer l’excellent Sanstoi, s’inscrivant dans le sillage d’un Sans amour oud’Elle est d’ailleurs ou le titre La plus jolie chose.Toutefois, la danse reprend très vite tous sesdroits, notamment dans le très réussi Vous dan-

sez mademoiselle ?, seul titre dont il signe paroleset musique, et invitation à danser, à reprendre lechemin des bals. De la belle ouvrage qui prouve,une fois encore, que si Pierre Bachelet affichait sessentiments dans ses chansons, c’était pour mieuxse jouer de la laideur du monde et des jours déco-lorés de la vie. Une vie qu’il quitta trop tôt, laissantcet opus testamentaire, de manière vivifiantetourné vers l’avenir et résolument inscrit dans lavie comme en témoigne le titre Essaye : “Tout cequi brûle, qui bat, qui cogne, qui résiste, tout cequi fait qu’un jour on existe, tout ce qui met lecorps en éveil, Essaye”.!Dominique PARRAVANOSony/BMG. Essaye. À noter la reprise des Coronsavec les supporters du RC Lens et la Chorale deVieux Condé.

MUSIQUE

EN SCÈNES

OÙ ? Cirque Phénix. Pelousede Reuilly - Paris 12eQUAND ? Du 26 novembreau 11 Janvier.Horaires au 0825.039.040.

Accompagné au piano en alternancepar Serge Perathoner et FabienLadoucette ainsi qu’un quatuor àcordes composée de quatre jeunesfemmes aussi belles que talen-tueuses, Marc Jolivet nous revientavec un spectacle hors du commun.Le voici qui nous chante du Schu-bert, joue du mégaphone tout endélirant sur l’actualité locale et inter-nationale, sans oublier un hommagevibrant à notre planète Terre… Seu-lement voilà, l’arrivée tonitruanted’un ours blanc va complètementchanger le cours du spectacle…Jouer dans cette salle réservée d’or-dinaire à la musique classique est undéfi pour notre humoriste qui nousprésente un spectacle plus fou, plusendiablé et plus rock… Dix repré-sentations uniques et exception-nelles pour ce comique d’unesensibilité à fleur de peau qui nousfait ainsi un beau cadeau de Noël…!BernardMONCEL

HUMOUR

Utopitre !MARCJOLIVET

Cette saison, et en exclusivité mon-diale, le Cirque Phénix va vous fairedécouvrir une création exception-nelle : celle du mariage du cirque etde la 3 D Relief.Pour la première foisau cirque, un procédé technologiqueinédit sera visible par le biais delunettes polarisées 3 D distribuéesgracieusement à tous les specta-teurs. Un spectacle prestigieux vousattend : douze numéros lauréats duFestival Mondial du Cirque de De-main de Paris, du Festival Interna-tional du Cirque de Monte-Carlo, duFestival du Cirque de Kiev enUkraine, du Festival de Wu Qao enChine ou du Festival du Cirque deMoscou.Tous les continents serontainsi représentés à travers des nu-méros exceptionnels ! Sensationsfortes garanties et plaisir assurépour toutes générations confon-dues… Une très bonne façon debien terminer l’année.!BernardMONCEL

CIRQUE

De Haute voléeLES ETOILES DES CIRQUES DUMONDE

OÙ ? Casino de Paris16 Rue de Clichy - Paris 9eM°Place de ClichyQUAND ? Mercredi 14H,samedi et dimanche 11H et 14H.Résa : 0892.69.89.26.

Bébé Lilly est une petite fille commeles autres. Mais dés qu’elle se re-trouve seule avec ses jouets quis’animent, Bunny Boon le lapin,Gropoto l’hypo, W le robot, Pamela,Cécilia et Donatella (les poupées)…elle devient une véritable Super Hé-roïne capable de se sortir de toutesles situations . Sur scène, vous dé-couvrirez comment bébé Lilly et sescompagnons partent à la recherched’un vase magique pour sauver sonpapy, la seule personne à connaîtresa vie cachée de jeune aventurière.En 8O minutes, les petits comme lesgrands seront transportés dans unmonde féerique, teinté de joie etd’émotion où se mêleront jeux de lu-mière, magie et effets spéciaux. Untrès joli spectacle qui enchantera voschers petits enfants… Magique !!BernardMONCEL

SPECTACLE MUSICAL POUR ENFANTS

Voyage musical magiqueLESAVENTURESDEBÉBÉLILLY

Sacré jeune talent de l’humour enremportant le prix du National durire 2008 au Festival Juste pour rirede Nantes, cet artiste à multiples fa-cettes investit le théâtre de DixHeures ou il est à la fois chanteur,imitateur ou clown. À 23 ans, ilconnaît bien ce métier en ayant écritpour le cinéma, remporté plusieursprix cinématographiques, tout enadaptant à la scène les Monty Py-thon, ainsi que son one manshow… Son spectacle, quelque peuinégal par moments, ne connaît pasde temps mort. Un homme à côtéde ses pompes, aux allures fausse-ment téméraires et souvent cy-niques… Bref, un lunaire maladroitqui se prend parfois les pieds dansle tapis !. Un spectacle plaisant dontThierry Sforza a signé la mise enscène. !BernardMONCEL

HUMOUR

Burlesque !YANN STOTZ

OÙ ? Salle Gaveau45 Rue de la Boétie Paris 8e.M°MiromesnilQUAND ? Dés le 20 décembre20H3O. Résa : 01.49.53.05.07.

OÙ ? Théâtre de Dix Heures36 Bd de Clichy Paris 18 e.M°PigalleQUAND ? Mardi au samedi20H. résa : 01.46.06.10.17.

©PH

OTOS

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Bachelet danse avec la mort

Le Noël de Marie MyriamMarie Myriam a enregistrépour les fêtes Tous les Angeschantent, un album de Noëlavec le Budapest SymphonicOrchestra. De belleschansons de joie et d’amour.SONY BMG

Gogol Bordello live !Avec Super Taranta, Gogal Bordello fait, une fois encore, sautertoutes les barrières musicales depuis dix ans avec une musiquebasée sur un rythme gyspy à deux temps de l’Europe de l’Estqui pourrait être un cousin éloigné du ska, agrémenté de punk,metal, rap, flamenco, reggae, italian spaghetti, western twang,dub, rap, et autres sons de gypsies et rebelles du monde entier.Ils seront sur scène le 16 décembre à l’Élysée Montmartre.

La révolution 1989 croquée !Bientôt 2009. Vingt ans déjà ! Le mur de Berlin s’écroule, annonçantla fin de l’URSS, l’Europe passe à l’Euro, la constitution européenneest soumise à référendum... Autant d'événements phares desbouleversements intervenus depuis 1989, réunis dans ce livre Petitehistoire illustrée de la chute du communisme. Plantu y propose centcroquis, accompagnés de courts textes de Daniel Vernet, journalistespécialiste des Relations Internationales (Le Monde). Ed. Du Rocher.

Élie Kakou est mort il y a déjà presque dix ans, à l’âge detrente-neuf ans. En moins de cinq ans de carrière, il aura su devenirl’un des humoristes les plus populaires dans lequel se retrouvaittoute une génération. Adepte d’un humour direct, aussi imparableque touchant, Élie Kakou avait inventé un personnage unique :Mémé Serfati, caricature de la “mama juive” à l’accent pied-noir, qui,très vite, devint le clou de ses spectacles. Son humour était simple,surtout visuel, physique, hyper ou surréaliste selon les cas, et repo-sait sur un goût prononcé pour le déguisement. Transformisteinventif et généreux, il incarnait des personnages originaux issus deses souvenirs d'enfant et d'adolescent de sa bonne ville de Marseilleoù ses copains de quartier le nommaient “Cacou”. À l’occasion dece triste anniversaire qu’il n’aurait pas voulu lugubre (Ben alors ?Faut rigoler !), Warner a l’heureuse idée de sortir une intégrale del’ensemble de ses spectacles (y compris son tout dernier spectacleinédit au Dôme de Marseille) ainsi que ses meilleurs passages télévi-sés. Ce coffret en léopard (forcément !) est accompagné d’un livrecomprenant tous les textes de ses sketches et plus de cent photosrares. On se délecte de le voir en professeur d’école vêtu d’une sou-tane et crier : “Alors, je vous préviens, le premier que j’attrape entrain de chuchoter, je le fous à la porte avec un rapport de monsieurVaudois !” ou campant Mémé Serfati avec l’une de ses répliques lesplus célèbres : “Je suis pas grosse, je suis dilatée !”. Un must qu’ilvous faut absolument posséder si vous êtes fan !Warner Music Entertainment. !DominiquePARRAVANO

LE COLLECTOR DE LA SEMAINE

ELIE KAKOU, L’INTÉGRALE

Ben alors ? Faut rigoler !

Retour flamboyant de ce quatuor d’opéraoriginal avec un nouvel album, ThePromise, certainement le plus abouti etaudacieux de leur jeune carrière.

C’est le grand retour des ces quatre garçons dans le vent, ceschanteurs venus de quatre pays différents et de disciplines musi-cales différentes, mélange virtuose de technique d’opéra et dechanson romantique et populaire qui a remporté un succès ful-gurant dans le monde. Un retour où ils reviennent plus unis quejamais et surtout revigorer en sortant du simple vase clos des ré-interprétations. Comme l'art du tango, ce nouveau disque est undéfi à l'équilibre : chalouper sans jamais chavirer. Sinon de bon-heur. “Les gens risquent d’être surpris par cet album”, suggère leténor américain David Miller. “Notre but était de l’approcher avecune écoute neuve, et avec des esprits neufs, et d’essayer deschoses différentes. C’est un album plus complet”. “Nous sommesplus mûrs qu’à nos débuts », explique le baryton espagnol CarlosMartin. “Nous ne sommes plus dans la dynamique d’être quatrechanteurs solo. Nous formons un groupe.” Pour ce nouvel album,ils ont eu envie de changer de style créatif, en ne travaillant plusqu’avec un seul producteur, en la personne de Steve McCutcheon(alias Steve Mac), leur collaborateur de longue date, qui n’a pashésité à dépoussiérer les orchestrations. “Du coup, il est parfoispuissant et théâtral, mais il peut aussi être calme et intime. Nousavons emprunté des chemins nouveaux avec ces chansons” ex-plique Urs. Le résultat est un album multicolore, éclectique etcontrasté avec une version de The Power Of Love de Frankie GoesTo Hollywood, une version superbe et obsédante du Hallelujah deLeonard Cohen, le titre latin original, Mi Obsessione, au tempoalerte et entraînant, ou encore la superbe interprétation de WinnerTakes It All, d’ABBA. Un album à la fois exigeant et populaire quidétourne les codes des réinterprétations habituelles pour les dé-partir de tout prosaïsme en les reverdissant avec une mention spé-ciale à l’interprétation de l’Adagio. Pour les amateurs du genre.Il Divo - The promise - RCA !DominiquePARRAVANO

NOTRE COUP DE CŒUR

IL DIVO

Vraiment divins !

Je ne suis pas là pour rassurer ! Je ne veux pasavoir un langage neutre. Je veux susciter deschoses aux gens. Je ne veux ni les rassurer,ni les prendre pour des cons. Je suis unnarrateur, un raconteur d’histoires. Je suistraversé par plein de choses de mon époque.Je n’ai pas envie d’être un chanteur de décoration.

Elle vous plaît la vie de nouvelle star ?Je dis merci à l’émission, évidemment.Cela a changé ma vie.

Quels souvenirs en gardez-vous ?J’ai participé à l’émission pour décrocherun contrat. Ma mission est accomplie.L’émission m’a d’ailleurs transformé. J’y aiacquis une liberté. Nouvelle Star, c’est l’inversedu cloisonnement. Elle ne demande qu’à êtretranscendée. Jusqu’alors, je n’avais pas vraimentfait de scène. Je m’étais produit dans des cafés.Grâce à l’émission, j’ai vu ce que pouvait être lerapport au public et à la scène. Je nesoupçonnais même pas ça chez moi. Pendantl’émission, j’ai utilisé le cynisme à certainsmoments où ma pudeur était heurtée.Cette fois, j’ai choisi de montrer mon intimité.Je veux être en première ligne.

Votre disque a été un beau succès.Et, pourtant, vous n’avez pas choisi la facilitépar le choix de vos collaborations (Cocoon,BabX ou le dessinateur David Scrima).Il évite l’écueil des grosses pistes musicalesévidentes qu’on aurait pu vous proposer et quivous auraient d’emblée assuré le succès…Je n’étais pas pressé. J’avais des idées, maisil y a eu beaucoup de hasards. J’ai fait desrencontres, certaines ont donné naissanceà des amitiés. J’ai donc travaillé avec plein degens différents. J’avais envie d’un disque folk,presque brut. Les grosses pistes évidentes,je les ai rejetées car elles ne me correspondentpas. Je ne voulais pas concéder à ces pistespour un hypothétique succès.

Votre disque est un kaléidoscope. C’estvraiment l’album que vous vouliez faire avantla Nouvelle Star ?C’est l’album que je voulais faire. Ce disque estun dialogue artistique avec ma famille artistique.J’ai choisi de m’y dévoiler davantage alors que,lors de l’émission, j’ai pris soin de protéger cetteintimité. Ce disque est très XIXe avec desbalades romantiques. Je suis plus unrandonneur dans le monde de l’art, qu’unchanteur. Je me vois plus comme un narrateurque comme un chanteur. Ce disque est lecontraire des grosses superproductions dont lasociété se gargarise et qui ne m’intéressent pas.

Musicalement, aviez-vous des idéesprécises ? Car, on sent des influencesde Nick Drake, d’Elliott Smith, d’AdamGreen, d’Archive, de Cinematic Orchestraou de Christophe…

Il n’y a rien de pire de que singer quelqu’un.Ce n’était pas le but. Je préfère parler deréférences que je digère, loin des codes établis.Par contre, ce disque est traversé d’influences.Je pense à Bowie, Trénet, Daniel Darc, BenjaminBiolay, Dick Annegarn, Bashung. Nick Cave, deBlack Keys, d’Herman Düne ou Arno. Ils m’ontnourri, mais j’ai pris le temps de les digérer.

Vous ne semblez pas aimer les étiquettes,les comparaisons ….Je me suis donné du champ pour ne pas êtregêné par aucune comparaison. Je ne suis dansl’ombre de personne. Comme je dis, je prendsdu champ avec Duchamp.

Pour quelles raisons reprenez-vous unechanson de Gainsbourg SS in Uruguay ?C’est un clin d’œil à ce qu’on attendait de moi.Tout le monde se demandait si j’allais fairedes reprises. J’ai choisi cette chansonde Gainsbourg, peu connue, comme uneprovocation. D’ailleurs, Gainsbourg estle premier à avoir volé des trucs à droiteet à gauche, notamment dans la musiqueclassique.

Avez-vous renoncé à votre envie d’être unartiste contemporain ? Et comment cette enviese concilie-t-elle avec votre métieret votre façon de faire de la musique ?Tout cela se fait naturellement quand on créequelque chose. Je ne suis pas un chanteur, jesuis un artiste. Je me balade dans mon époque.

Cela peut dérouter le public que de direque vous n’êtes pas chanteur !

A LA CIGALE LE 1ER DÉCEMBRE

Génération DoréVraie personnalité audacieuse et tourmentée, Julien Doré estune sorte d’ovni, de dandy “métrosexuel”, dont le seconddegré est la seconde nature. Il est, dans quelques jours, à laCigale, sa première grosse scène parisienne.! ProposrecueillisparDominiquePARRAVANO

Julien Doré sera également en concertà l’Olympia le mercredi 8 avril 2009

Sa vie en 300 photosPendant plus de quinze ans, le photographe PatrickCarpentier a escorté Frédéric François sur toutes les scèneset l’a accompagné partout. Un témoignage visuelcommenté par l’artiste lui-même, délicieusement indiscret,à la fois intime et spectaculaire, qui révèle l’homme autantque le chanteur. Merci la vie. Editions du Rocher.

NOTRE COUP DE CŒUR

L’enfance de l’artANDREA BOCELLI

Le ténor italien, quelque part entreCaruso et Mario Lanza, sort Incanto,un album-hommage à la musiquepopulaire et immémoriale italiennequi a bercé son enfance. Car, en Ita-lie (surtout à Naples), la chansonest une urgence vitale, un moded’exister. De nombreux peuples ontlaissé les traces de leurs apports queles Napolitains ont intégré dans unsolide fond culturel, pour en rendretoute la matière incandescente à tra-vers le chant. De O’ Surdato’Nnam-murato à Mamma en passant parSanta Lucia, Funiculì Funiculà, VieniSul Mar, A Marechiare ou encorePulcinella, Andrea Bocelli interprètequatorze petits joyaux avec toujoursautant de mæstria et dont la poésielumineuse des textes et la variété del’inspiration mélodique n’est plus àprouver (À noter également la su-perbe interprétation de la chansonespagnole Granada, dont on necomprend pas la présence, écritepar Augustin Lara, et la cruelle ab-sence d’O sole mio). Avec son tim-bre ensoleillé, un sens de la lignemélodique, il aborde avec un mé-lange de sérieux et de gourmandisece répertoire avec un bel art des

nuances, un legato qui n’est jamaispris en défaut, de jolies notes en voixde têtes dans Santa Lucia ou O’Sur-dato’ Nnammurato. Aussi, c’était unbrave défi pour Andrea Bocelli devouloir dire son mot dans ce réper-toire aussi connu et reconnu qu’il asoulevé avec brio tant par l’éléganceque la sincérité de son interprétationet le supplément d’âme qu’il y met.Une voix grandiose dont les varia-tions riches et colorées s’épanouis-sent dans cet opus, jetant un pontidéal entre les domaines de l’opéra etla musique populaire. Et, c’est pournotre plus grand bonheur que nousempruntons allègrement ce pontqu’est Incanto.!Dominique PARRAVANO

Incanto - Decca Universal

Frédéric François occupe incontes-tablement une place dans le cœurd’un très large public toujours aussifidèle. Après l’Olympia et une tour-née qui n’en finit plus, le chanteurromantique livre la trace de sesconcerts, dont ceux de l’Olympia etdu Forest National en Belgique.Deux CD et un DVD qui permettentde prendre la mesure de ce que peutêtre un vrai chanteur populaire. Aumenu : six nouvelles chansons etun bouquet d’anciennes, de Viens teperdre dans mes bras en passantpar sa première chanson Je n’ai ja-mais aimé comme je t’aime de 1971et l’incontournable final sur Jet’aime à l’italienne. À noter, un un-plugged très réussi avec le public,devant choisir lui-même ses chan-sons et un bel hommage rendu àFrank Sinatra avec Somethin’ stupid

et deux classiques italiens (FuniculiFunicula, Torna a Surriento) commepour nous rappeler ses origines pource fils d’immigré sicilien. Un nouveauspectacle aux orchestrations dé-poussiérées et modernes, à l’imagede son dernier album, avec plus quejamais la part belle faite à des mu-siques plus alertes dans des tonalitéstrès latino, voire bossa. La poésied’un vrai chanteur populaire dont leschansons accompagnent son publicdepuis près de quarante ans déjà, auseuil élancé de la soixantaine.!Dominique PARRAVANO

CD Sony BMG (déjà sorti) et sortiedu DVD TF1 Vidéo le 4 décembre.

Traces en public

MUSIQUE

FRÉDÉRIC FRANÇOIS

NOTRE SÉLECTION DE RESTAURANTS ITALIENS

L’italie, ça nous botte !La grisaille s’estinsidieusement installéeet on aimerait parfoisun brin de soleil pourque nos journées soientbelles. Entre nous, c’estmal parti sauf que l’onpeut retrouver ce soleildans notre assietteen s’installant dansun restaurant italienet ça globalementà Paris, ça ne manquepas. !Philippe CHARLES

Le BottinGourmand 2009Pour sa 27e édition, le Bottin Gourmand vous livre sanouvelle sélection d’hôtels et restaurants (2.800 adressesdont 400 inédites). Il salue le talent et le génie de cuisiniershors normes mais vous offre surtout ses bonnes adresses.Et aujourd’hui, cette édition 2009 est sur internet ! Éditionsdu Bottin Gourmand, 30€ et www.bottingourmand.com.

PLANSDE TABLE

PUBLI-INFOS

LE RENDEZ-VOUS DES SAVEURS DE L’ANNÉE 2008

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Le bouquet rafraîchissant de CharlesVolner, obtenu grâce à une sélectionrigoureuse des meilleurs vins françaisassociée à une longue fermentationnaturelle, soulignera la magie du partageet de la dégustation de ses fines bulles.

Château des Tuquets 2006 : un beauBordeaux Reconnu Saveur de l’Annéequi vous enchantera par sa couleurpourpre, ses arômes, son élégance et saXnesse. Ce magniXque terroir s'exprimepar de grands équilibres. À découvrir !

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Le temps d’une dégustation, le Cellier des Dauphins« Tradition » AOC Côtes du Rhône Villages vouspropose une cuvée à l’image de son terroir : à la foischarnue, souple et soyeuse. Un vin idéal en touteoccasion. Servir à 17-18°C.

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Pour relever le goût d'un coq auvin, on peut ajouter une cuillère àsoupe de crème de cassis.

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La TerraCCaEn lieu et place du bar à vins Nico>las, vient d’ouvrir il F a u ne diCainede jours, cette ambassade de la cui>sine italienne qui met l’accent surles gourmandises de Naples et desa région. Au programme, des piC >Cas avec de la moCCarella di buffala,des pâtes aux truffes et aux cham>

pignons sans oublier quelquesrisotti. Pour celles et ceux qui vou>draient faire entrer cheC eux unraFon d’Italie, un coin épicerie fineles attend avec moult huile d’olive,vinaigre et autres vins de la botte.5, rue >"Lment $ 6e$2 01 44 27 06 91$>arte ? 20€$ M° Mabi""on$

7o rC aEni_m e changement d’enseigne àcette adresse en espérant que cedernier soit le bon. Désormais, onjoue ici la carte italo – provençaledans un cadre lounge où le rouge etle noir dominent. La meilleure façonde voir de quel bois se chauffe lechef est de le tester sur le risottoforestier aux champignons et sur lapanna cotta aux deux coulis. Et fina>lement, il ne s’en sort pas si mal.2, rue Ma<ar ine$ 6e$2 01 43 26 40 2 4$ MenuG ?18 et 22€$ Brun,h e eek8end$M° 5 dLon ou Mabi""on$

La Gri ciolaIls sont nombreux les clients às’émerveiller pour les piCCas“bianche” et ils n’ont pas tort. Qu’est

ce que c’est ? Des piCCas sanssauce tomate mais par exemple augorgonCola, à la roquette et tomatescerise que l’on déguste non sansavoir auparavant craqué pour uneassiette de charcuteries. La pro>chaine fois, on gobter a la “diavola”au saucisson pimenté de Naples oula classique mais savoureuse saladede tomates, roquette, moCCarella etbasilic suivie d’un tiramisu, est> ilnécessaire de le préciser ?64, rue >har"ot $ 3 e$2 01 42 77 3 4 1 0$ >arte ? de25 à 3 5€$ M° Fi""eG du >a"C aire$

Di VinoComme souvent dans les restau>rants italiens, la carte est présentéedans les deux langues mais lalangue de =oli_r e n’apparaît iciqu’en seconde position. À vousdonc de vous entraîner à traduireasparagi cratinati al parmigiano,asperges rôties au parmesan ouravioli alla ricotta olio tartufobianco. Dans ce cas précis, je vousfais grâce de la traduction. Enrevanche, ça se complique avecbranC in o alla griglia e misto dilegumi qui veut dire dos de bar

La Briciola, dans le 3e et le restaurant Sorza, à l’ambiance rouge et noire, dans le 6e arrondissement

Di Vino, 16e

20 G ur C i n !Deux amateurs de grands crus mais aussi et surtoutde bons vins (quils savent dénicher à prix d amis),vous proposent de constituer une cave de choixde vins, mais aussi de champagnes, de cognacset autres fins spiritueux... grâce à Internet, sanssortir de cheC vous ! Amateurs de vins, rendeC>voussur www.20survin.com. De 4,50€ à 249,90€,en tous les cas de bons rapports qualité prix !

LES CONSEILSPOUR BIEN SE NOURRIR

La Clémentine,la reinede fin d’année !Auchan vous propose une gamme complète de clémentines, de laclémentine classique, qui vous ravira tous et à n’importe quelle heurede la journée, à la clémentine à feuilles, pour les fins gourmets, mûriesur l’arbre et cueillie à pleine maturité, en passant par les clémentinessans pépin Rik et Rok, idéales pour les papilles de vos enfants...

En cette saison, cet agrume est au meilleur de lui-même, alors prenezle temps de déguster notre sélection pour vos desserts en famille.

La clémentine, fruit du soleil, peut se consommer nature ou vousréunir autour d'un plat familial : dans ce cas nos filets de 2 kg neseront pas de trop...

Son jus, des plus délicieux au réveil pour un petit-déjeuner vitaminé,peut aussi vous servir de base pour des desserts tel que des crèmesrenversées.

Son écorce, râpée ou confite, peut se glisser dans vos gâteaux, pâtesà crêpes ou brioches.

Mais la clémentine c’est plus que ça, puisqu’elle peut égalementsublimer vos préparations salées (ex : magret de canard aux clémen-tines). Elle accompagnera idéalement des crevettes, gambas et homard.

Alors n’hésitez pas et repartez avec votre caissette de clémentines !

pour plus d’informations :www.mangerbouger.fr

concierges des hôtels environnants lui envoiedes Américains qui n’en reviennent pas de ces“parisian bistro” (en anglais dans le texte) tel-lement “typical”, mais ça ne gène pas les vraisParisiens, ça les ferait plutôt marrer de voirleurs bobines à ces américains quand il voitarriver le “rabbit” sur leur table et que c’en estun vrai, de lapin de garenne, avec de vraismuscles, pas un lapin pour édenté. MonsieurLapin est un restaurant qui a du muscle, luiaussi.!Pierre RIVALMONSIEUR LAPIN, 11 rue RaymondLosserand, Paris 14e. Tél. : 01 43 20 21 39.Au déjeuner, en fonction du marché,formule : 25 euros, menu affaire : 39 euros.Au dîner, menu-carte : 45 euros,menu : 35 euros.

grillé et tian de légumes que l’onaccompagne d’un blanc de Toscaneou des Pouilles car le point fort dela maison, c’est sans aucun doute,la carte des vins.1, place de Mexico. 16e.Tél. : 01 45 53 89 79.Menu : 24€ (au déjeuner).Carte : de 35 à 55€.M° Trocadéro.

Divinamente ItalianoTéléphonez et écoutez la voix de lajeune femme. En quelques secon-des, vous êtes propulsés en Italie etvous n’avez qu’une envie, larejoindre pour qu’elle vous fassedécouvrir son patrimoine gastrono-mique à commencer par un succu-lent carpaccio de bœuf, de sérieux

plats de pâtes mais surtout des fro-mages à manger en genou en terre.Et pourquoi ne viendrions-nous pasuniquement pour manger des fro-mages ?28, rue Notre Dame des Victoires.2e. Tél. : 01 47 03 38 41.Carte : de 35 à 45€ (au dîner).M° Bourse.

La VinotecaVous aimez les vins italiens ? Cetteadresse est pour vous. Il y a danscet établissement une carte assezconséquente qui vous mène despétillants du Piémont aux rouges deSicile en passant la Toscane, laVénétie ou même les blancs de l’îled’Elbe. Parallèlement, on grignotede la bresaola, de la pancetta ou du

prosciutto pendant que d’autrespassent à table pour dévorer l’Italie.32, rue de Courcelles. 8e.Tél. : 01 53 96 07 68.Carte : environ 50€.M° St Philippe du Roule.

PomodoroÀ deux pas du quartier Abbesses,un petit coin d’Italie sans chichis nifroufrous. On vient ici pour la cui-sine à emporter ou pour quelquesplats de pâtes mais surtout pour lespizzas et l’ambiance joyeuse detoute l’équipe. Ici, on ne se prendpas au sérieux et c’est tout ce quel’on souhaite.20, rue Vieuville. 18e.Tél. : 01 42 57 13 55. Carte :de 20 à 30 €. M° Abbesses.

Frank Enée est ce type de cuisi-nier de terrain, à la carrièreimpeccable, qui ont fait desgrandes tables (lui, ça a étéMaxim’s), des bistrots de quar-tier (La Coquille ou Laurette àLevallois-Peret) et de luxe(Petrus ou Le Pergolèse), des

Italiens (Paolo Petrini) et des brasseries deprovince (Café du Théâtre à Cherbourg), etqui, quand ils se décident à ouvrir leur propremaison, ont tout compris à la restauration.Les clients de Monsieur Lapin entrent dans cebistrot du 14ème comme ils vont chez uncopain, Frank leur fait la bise, les mène à leurtable favorite (elle est toujours libre) et leurfait l’article : “Ce soir, à la carte (45 euros), il ya un Foie gras chaud de canard accompagnéd’artichaut et de pommes caramélisés à laliqueur de noix, vous m’en direz des nou-velles... Le lapin vous tente ? Justement, c’estla spécialité de la maison... Ah ! Ah ! Ah ! Ilvient du Gâtinais, et je vous recommande celuien Croustillant aux fruits secs et champi-gnons des bois. Madame aime le poisson ?Justement, direct de Bretagne, il y a un Pavéde mulet noir de pleine mer, sauce Aïoli, Rattedu Touquet et artichauts poivrade, à faire sepâmer la plus gourmande”. Frank Enée, il lesconnaît ses clients, il les soigne comme seslapins, il les bichonne même et c’est pourcela que tout le quartier revient, que les

Monsieur LapinRESTAURANT

LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL

Gratin de Chou-Fleur

RETROUVEZ PLUS D’INFORMATIONS SUR LA BONNE ALIMENTATION ET LES RECETTES SUR WWW.AUCHAN.FR RUBRIQUE “NOS CONSEILS”

Préparation :Pelez les pommes de terre. Rincez-les sous l’eau froi-de et essuyez-les. Découpez-les en rondelles très fines.Coupez les branches du chou-fleur et le reste en morceaux.Dans une casserole, mettez les rondelles de pommes de terre et le chou-fleur avec la crème liquide (vous pouvez remplacer la moitié de la crèmeliquide par la même quantité de lait). Ajoutez la noix de muscade râpée, salezet poivrez. Portez sur le feu et laissez cuire 20 minutes.Préchauffez le four à 210°C (th.7). Frottez un plat allant au four avec unegousse d’ail puis beurrez-le légèrement. Versez la préparation de pommesde terre et chou-fleur dans le plat.Recouvrez le plat d’une couche de fromage râpé. Parsemez la surface de noi-settes de beurre. Enfournez pour 20 mn. Servez le plat de cuisson.

Recette pour 4 personnesPréparation : 20 mnCuisson : 40 mnIngrédients :- 500 g de pommes de terre- 500 g de chou-fleur- 40 cl de crème liquide- 2 pincées de noix de muscade râpée- 1 gousse d’ail- 30 g de beurre- 100 g de fromage râpé (comté)- sel, poivre

LA RECETTE DE LA SEMAINE

La cuisine du Buisson ArdentPeu de temps pour déjeuner ? Peu ou pas le temps de se mettreaux fourneaux ? Fin, frais et cuisiné, à emporter, sur place ou livré,de quoi épater en toute simplicité ! Nouveau traiteur de la rue SaintHonoré, la Cuisine du Buisson Ardent est le dernier né de Jean-Thomas Lopez. Vous y trouverez une cuisine gourmande baséesur une vaste sélection de produits des terroirs français et aussiétrangers. La Cuisine du Buisson Ardent, 44, rue Saint-Honoré,Paris 1er. Tél. : 01 42 36 42 60. www.lebuissonardent.fr/traiteur.

Un atelier chocolat BioFaçon Chocolat est un lieu magique et unique deproduction de chocolat artisanal bio. Un atelier mené pardeux femmes, Astrid et Véronique, qui vous proposentleurs fabrications maison pour toutes les bonnesoccasions. Pour Noël, craquez pour le Crayonde praliné et le Chocolat aux huilles essentielles !www.faconchocolat.fr ou 04 75 25 01 94.Façon Chocolat livre partout en France en 48h.

L’Annexe RichardChaque samedi, un cépage, un producteur, une région, une thématiquesont à découvrir à l’Annexe Richard. Uniquement dédié au vin, c’estun lieu de formation pour les “pros“ mais aussi un espace de vente devins exclusifs pour les particuliers... Entièrement gratuites et ouvertesà tous, ces animations permettent aux amateurs de concilier culture,convivialité et plaisir de la dégustation. Au programme également : descours de dégustation privés pour des groupes de 10 à 12 personnes.Annexe Richard, 15 rue Chevert, Paris 7e - Tél. : 01 45 55 16 29.

LE MARCHÉ AUCHAN,DES FRUITS ET LÉGUMES

Les prix indiqués sont valables du mardi 25 au samedi 29 novembre 2008 dans les magasins suivants : 60 Beauvais - Méru - Nogent-sur-Oise - Noyon. 77 Val d’Europe/Serris - Melun/Sénart. 78 Mantes - Maurepas - Plaisir - Vélizy91 Brétigny/Orge - Montgeron/Vigneux - Villebon-sur-Yvette . 92 Issy-les-Moulineaux - Paris/LaDéfense . 93 Bagnolet - Neuilly-sur-Marne - Villetaneuse. 94 Fontenay-sous-Bois . 95 Cergy - Osny - Soisy-sous-Montmorency -Taverny

DU MARDI 25 AU SAMEDI 29 NOVEMBRE 2008

POMMEDE TERREVariété Mélody, catégorie 1,calibre 40/70.Soit le Kg 0,20€.

ORIGINE

FRANCE

ORIGINE

FRANCE

1€99

LE SACDE 10 KG

2€29

LE SACHETDE 3 KG

POMELOCatégorie 1, calibre 48.La pièce vendue seule0,70€.

POMMEVariété Gala et Golden,calibre 65/70, catégorie 1.Soit le Kg 0,76€.

CHOU-FLEURCatégorie 1.

MACHE BI-PACKCatégorie 1.Soit le Kg 4,97€.

1€49

2x150 GR

0€99

LA PIECE

CLEMENTINECalibre 1/2,catégorie 1.Soit le Kg 1,08€.

ORIGINE

ESPAGNEORIGINE

FLORIDEORIGINE

FRANCE

2€49

LE PLATEAUDE 2,3 KG

ORIGINE

FRANCE

1€50

LES 3 PIECES

SOITLA PIECE 0,50€

OPERATION

SAC DE 10 KG!

LE PLATEAU

DE 2,3 KG !

concierges des hôtels environnants lui envoiedes Américains qui n’en reviennent pas de ces“parisian bistro” (en anglais dans le texte) tel-lement “typical”, mais ça ne gène pas les vraisParisiens, ça les ferait plutôt marrer de voirleurs bobines à ces américains quand il voitarriver le “rabbit” sur leur table et que c’en estun vrai, de lapin de garenne, avec de vraismuscles, pas un lapin pour édenté. MonsieurLapin est un restaurant qui a du muscle, luiaussi.!Pierre RIVALMONSIEUR LAPIN, 11 rue RaymondLosserand, Paris 14e. Tél. : 01 43 20 21 39.Au déjeuner, en fonction du marché,formule : 25 euros, menu affaire : 39 euros.Au dîner, menu-carte : 45 euros,menu : 35 euros.

grillé et tian de légumes que l’onaccompagne d’un blanc de Toscaneou des Pouilles car le point fort dela maison, c’est sans aucun doute,la carte des vins.1, place de Mexico. 16e.Tél. : 01 45 53 89 79.Menu : 24€ (au déjeuner).Carte : de 35 à 55€.M° Trocadéro.

Divinamente ItalianoTéléphonez et écoutez la voix de lajeune femme. En quelques secon-des, vous êtes propulsés en Italie etvous n’avez qu’une envie, larejoindre pour qu’elle vous fassedécouvrir son patrimoine gastrono-mique à commencer par un succu-lent carpaccio de bœuf, de sérieux

plats de pâtes mais surtout des fro-mages à manger en genou en terre.Et pourquoi ne viendrions-nous pasuniquement pour manger des fro-mages ?28, rue Notre Dame des Victoires.2e. Tél. : 01 47 03 38 41.Carte : de 35 à 45€ (au dîner).M° Bourse.

La VinotecaVous aimez les vins italiens ? Cetteadresse est pour vous. Il y a danscet établissement une carte assezconséquente qui vous mène despétillants du Piémont aux rouges deSicile en passant la Toscane, laVénétie ou même les blancs de l’îled’Elbe. Parallèlement, on grignotede la bresaola, de la pancetta ou du

prosciutto pendant que d’autrespassent à table pour dévorer l’Italie.32, rue de Courcelles. 8e.Tél. : 01 53 96 07 68.Carte : environ 50€.M° St Philippe du Roule.

PomodoroÀ deux pas du quartier Abbesses,un petit coin d’Italie sans chichis nifroufrous. On vient ici pour la cui-sine à emporter ou pour quelquesplats de pâtes mais surtout pour lespizzas et l’ambiance joyeuse detoute l’équipe. Ici, on ne se prendpas au sérieux et c’est tout ce quel’on souhaite.20, rue Vieuville. 18e.Tél. : 01 42 57 13 55. Carte :de 20 à 30 €. M° Abbesses.

Frank Enée est ce type de cuisi-nier de terrain, à la carrièreimpeccable, qui ont fait desgrandes tables (lui, ça a étéMaxim’s), des bistrots de quar-tier (La Coquille ou Laurette àLevallois-Peret) et de luxe(Petrus ou Le Pergolèse), des

Italiens (Paolo Petrini) et des brasseries deprovince (Café du Théâtre à Cherbourg), etqui, quand ils se décident à ouvrir leur propremaison, ont tout compris à la restauration.Les clients de Monsieur Lapin entrent dans cebistrot du 14ème comme ils vont chez uncopain, Frank leur fait la bise, les mène à leurtable favorite (elle est toujours libre) et leurfait l’article : “Ce soir, à la carte (45 euros), il ya un Foie gras chaud de canard accompagnéd’artichaut et de pommes caramélisés à laliqueur de noix, vous m’en direz des nou-velles... Le lapin vous tente ? Justement, c’estla spécialité de la maison... Ah ! Ah ! Ah ! Ilvient du Gâtinais, et je vous recommande celuien Croustillant aux fruits secs et champi-gnons des bois. Madame aime le poisson ?Justement, direct de Bretagne, il y a un Pavéde mulet noir de pleine mer, sauce Aïoli, Rattedu Touquet et artichauts poivrade, à faire sepâmer la plus gourmande”. Frank Enée, il lesconnaît ses clients, il les soigne comme seslapins, il les bichonne même et c’est pourcela que tout le quartier revient, que les

Monsieur LapinRESTAURANT

LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL

Gratin de Chou-Fleur

RETROUVEZ PLUS D’INFORMATIONS SUR LA BONNE ALIMENTATION ET LES RECETTES SUR WWW.AUCHAN.FR RUBRIQUE “NOS CONSEILS”

Préparation :Pelez les pommes de terre. Rincez-les sous l’eau froi-de et essuyez-les. Découpez-les en rondelles très fines.Coupez les branches du chou-fleur et le reste en morceaux.Dans une casserole, mettez les rondelles de pommes de terre et le chou-fleur avec la crème liquide (vous pouvez remplacer la moitié de la crèmeliquide par la même quantité de lait). Ajoutez la noix de muscade râpée, salezet poivrez. Portez sur le feu et laissez cuire 20 minutes.Préchauffez le four à 210°C (th.7). Frottez un plat allant au four avec unegousse d’ail puis beurrez-le légèrement. Versez la préparation de pommesde terre et chou-fleur dans le plat.Recouvrez le plat d’une couche de fromage râpé. Parsemez la surface de noi-settes de beurre. Enfournez pour 20 mn. Servez le plat de cuisson.

Recette pour 4 personnesPréparation : 20 mnCuisson : 40 mnIngrédients :- 500 g de pommes de terre- 500 g de chou-fleur- 40 cl de crème liquide- 2 pincées de noix de muscade râpée- 1 gousse d’ail- 30 g de beurre- 100 g de fromage râpé (comté)- sel, poivre

LA RECETTE DE LA SEMAINE

La cuisine du Buisson ArdentPeu de temps pour déjeuner ? Peu ou pas le temps de se mettreaux fourneaux ? Fin, frais et cuisiné, à emporter, sur place ou livré,de quoi épater en toute simplicité ! Nouveau traiteur de la rue SaintHonoré, la Cuisine du Buisson Ardent est le dernier né de Jean-Thomas Lopez. Vous y trouverez une cuisine gourmande baséesur une vaste sélection de produits des terroirs français et aussiétrangers. La Cuisine du Buisson Ardent, 44, rue Saint-Honoré,Paris 1er. Tél. : 01 42 36 42 60. www.lebuissonardent.fr/traiteur.

Un atelier chocolat BioFaçon Chocolat est un lieu magique et unique deproduction de chocolat artisanal bio. Un atelier mené pardeux femmes, Astrid et Véronique, qui vous proposentleurs fabrications maison pour toutes les bonnesoccasions. Pour Noël, craquez pour le Crayonde praliné et le Chocolat aux huilles essentielles !www.faconchocolat.fr ou 04 75 25 01 94.Façon Chocolat livre partout en France en 48h.

L’Annexe RichardChaque samedi, un cépage, un producteur, une région, une thématiquesont à découvrir à l’Annexe Richard. Uniquement dédié au vin, c’estun lieu de formation pour les “pros“ mais aussi un espace de vente devins exclusifs pour les particuliers... Entièrement gratuites et ouvertesà tous, ces animations permettent aux amateurs de concilier culture,convivialité et plaisir de la dégustation. Au programme également : descours de dégustation privés pour des groupes de 10 à 12 personnes.Annexe Richard, 15 rue Chevert, Paris 7e - Tél. : 01 45 55 16 29.

LE MARCHÉ AUCHAN,DES FRUITS ET LÉGUMES

Les prix indiqués sont valables du mardi 25 au samedi 29 novembre 2008 dans les magasins suivants : 60 Beauvais - Méru - Nogent-sur-Oise - Noyon. 77 Val d’Europe/Serris - Melun/Sénart. 78 Mantes - Maurepas - Plaisir - Vélizy91 Brétigny/Orge - Montgeron/Vigneux - Villebon-sur-Yvette . 92 Issy-les-Moulineaux - Paris/LaDéfense . 93 Bagnolet - Neuilly-sur-Marne - Villetaneuse. 94 Fontenay-sous-Bois . 95 Cergy - Osny - Soisy-sous-Montmorency -Taverny

DU MARDI 25 AU SAMEDI 29 NOVEMBRE 2008

POMMEDE TERREVariété Mélody, catégorie 1,calibre 40/70.Soit le Kg 0,20€.

ORIGINE

FRANCE

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1€99

LE SACDE 10 KG

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POMMEVariété Gala et Golden,calibre 65/70, catégorie 1.Soit le Kg 0,76€.

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CLEMENTINECalibre 1/2,catégorie 1.Soit le Kg 1,08€.

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FRANCE

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LE PLATEAU

DE 2,3 KG !

Festillou, fort en goût !Imaginez de délicieuses tartines au beurre salé, unbon plat du terroir fumant sur la table, une bonneodeur de fromages typés... un seul compagnonpossible : le bon pain rustique d’antan Festillou.Croûte dorée et craquante, mie moelleuse etparfumée... un régal ! En vente chez tous lesartisans boulangers Festival des Pains, prixconseillés : 1,75€ à 1,90€ le pain de 400g.

Happy Life !Saine et rafraîchissante, cette nouvelleboisson bio au goût peu sucré et au petitcôté pétillant, est déclinée en trois parfums.Des petites bulles et des baies de Sureau,citron et cranberry, et kiwi et cardamone.Happy Life Red, Happy Life Pink, HappyLife Green, en GMS et dans les stationsservice. Prix conseillé : 1,00€ à 1,30€.

Notre paniergourmand "

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L’énergie au naturelLes boissons végétales sont issues de céréales ou delégumineuses et offrent une bonne alternative au laitet aux jus de fruits. Avoine, riz, soja, amandes,noisettes, le choix est vraiment large ! Découvrez lagamme Rice Dream (bio, calcium, vanille, chocolat...)à base de riz qui plaira à toute la famille, et Oat Dream,faible en matières grasses et enrichie en calcium.En GMS au rayon lait, prix conseillé : à partirde 2,10€ (Rice Dream), 2,40€ (Oat Dream).

Envie d’une soupesur le pouce ?Pour une petite pause-déjeuner rapide au bureauou une petite soirée au coin du feu, rien de tellequ’une soupe cuisinée comme à la maison.Choisissez ces deux nouveautés Herta,nées de subtils mariages de légumes frais.Faites le plein d’énergie avec le Veloutéde lentilles au cumin, et réchauffez-vousavec la recette champêtre Velouté de légumesd’automne. En GMS, prix conseillé : 2,79€.

Pur chèvre et brebisBoursault vous propose deux fromages d’exception, d’une textureultra fondante et riche en arômes. Si vous êtes amateurs de fromages

aux goûts typés, savourez Boursault Chèvre Tentation et BoursaultBrebis Sensation, ils sont tout simplement irrésistibles !Dégustez le premier avec un vin blanc sec de la Loire,

tel un Sancerre ou un Chinon Blanc, et préférez un vin plusrobuste, tel un Côte du Rhône blanc ou un Chateauneuf-du-Pape

pour accompagner le deuxième. En GMS, Prix de venteconseillé : 2,55€ (chèvre) et 2,40€ (brebis).

Fruits / yaourt : une coucheà chaque étage !Pomme-Fraise, Pomme-Abricot, Pomme-Poire, Pomme-Cassis ou Pomme-Rhubarbe, goûtez cette nouvelle recetted’Andros, rencontre inédite du fruit et du lait avec une couchede pur fruit et une couche de pur yaourt. Onctueux et naturel,Andros Fruits & Yaourt a su garder l’essentiel des saveurspour vous donner plus de plaisir à chaque cuillère.En GMS, prix conseillé : 1,85€.

Le saumon s’émiette !Nouveaux dans la gamme Nautilus, les Émiéttés de saumonfont leur apparition. Composés à 70% de saumon sauvage, ils sontcuisinés à l’huile d’olive et se consomment froids à l’apéritif ou dansvos sandwiches, ou bien chauds, versés dans des pâtes ou du riz.Au piment rouge, citron poivre noir ou goût fumé, cette nouvellegamme particulièrement fondante vous séduira.En GMS, prix conseillé : 1,19€ les 80g.

Le bien-êtreen toute légère-thé !

Lipton agrandit sa gamme de thé vert Linea. Après AnanasHibiscus et Agrumes, voici le tout nouveau parfum Pêche

Blanche. Pour prendre soin de votre silhouette, accompagnezvotre quotidien de cette toute

nouvelle sensation fruitée, vousvous sentirez belle et en forme.

Linea Pêche Blanche serale nouvel allié de votre bien-être.

En GMS, prix conseillé :2,83€ le paquet de 20 sachets.

La Boîte à glaçonsNouveau concept, cette boite à glaçons révolutionne vos apéritifs !

Refermable, elle est remplie de glaçons réutilisables à l’infinipour rafraîchir vos boissons en toutes circonstances. Une façonoriginale d’avoir à portée de main un seau à glaçons miniature.

Déposez-là dans le congélateur pendant quelques heureset une fois gelés, les cubes, remplis d’un gel liquide,

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www.laboiteaglacons.com jusqu’au 15 avril 2009.

YAOURTS, VINS, SOUPES, FROMAGES...

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Saveurs d’automnedans un petit cube

Après la gamme Filet du Pêcheur et Tour du Monde, Apéricubelance sa nouvelle Édition Limitée Automne/Hiver 2008. Découvrez

deux saveurs inédites et éphémères : Champignon et Potiron/Cumin, etretrouvez Oignon fondant et Bleu Noix. Dans son emballage orangé et or,au design chaleureux et festif, vous n’aurez qu’une envie : les déguster !

En GMS, prix conseillé : 1,90€ la gamme de 24 cubes.

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#Dossier préparé par Annick REBOUILLAT

Envolez-vousavec Victor Delauze !Flacon élégant et moderne ornementé d’un avionpour cette nouvelle gamme Victor Delauze de la Cavede Cairanne, Côte du Rhône Villages aux reflets grenats.Typique de son terroir, il nous révèle des notesde cerise et de poivre. En GMS, prix conseillé 4,50€.L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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À croquer pourla bonne cause !

Des sachets de M&M's (400g) et de Maltesers (300g)ciglés au logo du Téléthon seront vendus en Grandes

et Moyennes Surfaces comme “produits-partage”jusqu’au 18 janvier 2009. Pour chaque sachet achetéen hypermarché et en supermarché, Mars Chocolat

France s'engage à reverser 0,50€ à l'AFM(Association Française contre les Myopathies).

Les 5 et 6 décembre, n’oubliez pas d’appelerle 3637 pour faire un don au Téléthon.

Cap sur l’AustralieCap Monde vous présente ses dernières trouvailles marquées

aux couleurs australiennes : le Chardonnay Yellow Tail, avec sarobe paille dorée, idéal à l’apéritif s’accordant très bien sur desfruits de mer, des volailles et des viandes blanches, et le Shiraz

Yellow Tail, d’un rouge pourpre soutenu et vif qui sera parfaitsur votre rôti de bœuf, de la charcuterie, toute cuisine épicée,

certains fromages et même des douceurs au chocolat.En GMS, prix conseillé : 5,50€.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

Coffrets-repasToute en douceur et gorgée de chaleur, la nouvelle carte de coffrets-repasAutomne Hiver de Saveurs d’évènements est arrivée ! C’est à votre tour

de la découvrir et d’en faire profiter vos collaborateurs. Ainsi,bénéficiez d’une offre Découverte en nous communiquantle code 9992 : du 27 novembre au 31 Décembre. 5 coffrets

commandés = 1 coffret offert (d’une valeur identique ou inférieureaux coffrets achetés). Appelez vite le 01 48 20 49 78. Un large choix

de plateaux à partir de 13,75€ sur le site : www.saveurs-devenements.com.

OFFRE DÉCOUVERTE

PratiqueShooting Games Show, le 3eSalon du Tir de Loisir et deJeux de plein air, pour toute lafamille est à Paris. Au pro-gramme : Paintball, Airsoft, Tir àl’arc, Sarbacane, autres jeux deplein air, modélisme... QUAND ?Vendredi 28 de 14h à 22h,samedi 29 de 10h à 19h etdimanche 30 novembre de 10hà 17h. OÙ ? Espace Champerret,Paris 17e. Tél. : 01 42 26 49 29.COMBIEN ? 5€. Gratuit pour lesmoins de 12 ans. Tous les ren-seignements sur www.shooting-gamesshow.com

SPORT& FORME

“Vous n’y croiserez pas deshommes en tenue camouflage nides nostalgiques des dernièresguerres, mais plutôt des pères avecleurs petits garçons qui viennents’initier à la sarbacane”, le plusgrand succès de l’année dernière,rassure l’organisateur du salonThierry Naccache. Cette année,démonstrations de sarbacane spor-tive, de pistolets à billes (rebaptiséset relookés “airsoft”), de tir à l’arc, defléchettes et un espace spécial pourque les enfants de moins de 12 anss’initient au paintball sur des cibles.

• LE PAINTBALL - Ces combats à lapeinture existent depuis 20 ans etremportent toujours un grand suc-cès. Des groupes viennent jouerune journée sur une douzaine deterrains autour de Paris. Le matérielest de plus en plus sophistiqué(avec de l’électronique) mais leprincipe est aussi simple : toucher

Des armes oui mais ni pour blesser, ni pour tuer.Juste pour jouer. Juste pour apprendre à tirer.Pour la troisième année, le salon du tir de loisirsattend au moins 15.000 visiteurs, dont beaucoupde familles. ! Christine VILNET

Le tir pour jouerLOISIRS

ses adversaires et éviter de se faireéliminer. Amusants mais interditaux moins de 16 ans. Un jeu degrands ! Entre 30 et 50€/journée.www.paintball-camp.com.

• L’AIRSOFT - Des pistolets à petitesbilles en plastique. La différenceavec ceux que l’on trouve sur lesmarchés : ils sont aux normes. Endehors des enfants qui jouent às’identifier à leurs héros, des jeunesadultes qui font des jeux de rôle, il ya aussi des collectionneurs. La ten-dance : beaucoup d’accessoirescomme des gilets, des lunettes, desscopes pour mieux voir “l’ennemi”.www.cybergun.com

• LA SARBACANE SPORTIVE - Pas-sionné de sarbacane, Jean-Fran-çois Boulmier, meilleur joueur fran-çais de sarbacane sportive etprésident du Club de Clamart, nousexplique sa passion : “Dans la

famille des tirs, c’est le plus com-plet. En plus de devoir atteindre unecible, il faut maîtriser sa respirationet travailler son expiration. Je m’en-traine en pratiquant dans desconditions difficiles (en extérieuravec du vent). J’aime le côté primi-tif de ce sport, c’est une des pre-mières armes de l’homme. J’ai tou-jours aimé les sports de visée (tir àl’arc, billard...). À 20 ans, je tiraisavec une carabine mais je préfère lasarbacane qui a une image moinsagressive. Beaucoup de jeuneshandicapés pratiquent le tir et lasarbacane en particulier”. Depuistrois ans, une association s’estcréée pour organiser des compéti-tions et créer des clubs. Pour l’ins-tant elle est suspendue mais elle vasûrement renaitre.

LASARBACANESPORTIVE

À vous de jouer !

Jean-François Boulmier

On y a tous joué un jour à l’école avec un bic ou dans les anniver-saires avec un tube en carton et des boulettes de papier. Mais lasarbacane est aussi une discipline qui est en plein essor. La sarba-cane sportive mesure en général 1,22m pour un diamètre d’une dizainede mm. Il faut propulser à une distance de 8 à 10 m, avec son souffle,5 petites flèches sur une cible d’un format de feuille A4 fixée sur uncarton. Trois cercles qui valent respectivement 7 (le jaune), 5 (le rouge)et 3 points (le bleu). Selon J-F Boulmier, c’est un jeu très facile, sansbesoin de beaucoup de technique. Attention ! Ne pas laisser lesenfants jouer seuls, il faut les encadrer. La sarbacane est considéréecomme une arme blanche, au même titre que le tir à l’arc ou qu’uncouteau.Club de sarbacane de Clamart. Entrainement tous les mardissoirs. Renseignements : clamart.sarbacane@gmail.com.

Tazo Kobayashi, l’inventeurde l’Airsoft sera présent

sur son propre stand

Beauté des mainsHerôme propose Micro Dermabrasion Anti-Age,un gommage spécifique pour les peaux matures.Par l’action des microcristaux, ce gommage élimine lescellules mortes, estompe les imperfections. Le beurre deKarité et la vitamine E protègent la peau du dessèchementet des radicaux libres tout en activant la circulationsanguine. À utiliser 2 fois par semaine maximum.Prix conseillé : 17,95€. Chez Sephora et certains Nocibe.

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Meilleur joueur français de sarbacane sportive Président du Club de Clamart

! Frédérique de Granvilliers

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92 Antony 01 55 59 19 55Boulogne 01 41 31 67 60Clamart 01 46 45 95 95Issy-les-Mlx 01 55 95 86 63Meudon 01 55 39 30 92Puteaux 01 46 97 97 36St-Cloud 01 55 39 30 93Sèvres 01 55 39 30 91

93 Aulnay 01 48 69 10 22Le Raincy 01 41 53 89 17Montreuil 01 42 87 23 64Rosny 01 48 55 16 16St-Denis 01 48 09 90 43

94 Charenton 01 43 78 61 91Créteil 01 42 07 10 71Joinville 01 41 81 34 04Le Kremlin 01 45 21 85 10Maisons-Alfort 01 43 76 18 02St-Maur 01 41 81 69 60Villeneuve-le-Roi 01 49 61 08 09Vincennes 01 43 65 79 76Vitry 01 46 80 96 60

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NOS CONSEILS

La Rolls des avertisseurs de radarsCela fait déjà cinq ansque la première cabineradar automatique a étéinstallée. Depuis, elle areçu le renfort de 2.120autres grosses boîtesgrises… qui se miniatu-risent d’ailleurs au fur età mesure des avancéestechnologiques réaliséespar leurs (très) heureux

fabricants. Depuis le 31 octobre2003, plus de 25 millions de P.V. d’un

montant moyen de 90 € ont ainsi pu être adressésà de dangereux délinquants qui n’ont souvent dépassé la vites-se limite autorisée que de quelques km/h. Et ce n’est pas finipuisque, jusqu’en 2012, 500 nouvelles cabines seront instal-lées chaque année !

Du coup, pour ceux qui roulent beaucoup, il est de plus en plusdifficile de ne jamais se faire flasher car, même en étant respec-tueux des limitations de vitesse, la multiplication des panneauxde signalisation (un autre bon job !) vous impose souvent, etsur quelques kilomètres seulement, de rouler à 90 km/h, puis à70, puis à 90 de nouveau pour au final devoir ralentir à 50 àl’entrée d’un village dont la toute première habitation n’est pastoujours visible. Pour ne pas avoir à rouler avec un œil fixé surle compteur et l’autre rivé sur le bas-côté de la route, il n’existequ’un seul moyen légal, l’avertisseur de radar qu’il ne faut sur-tout pas confondre avec les détecteurs de radars qui, eux, sontstrictement interdits.

Le plus puissant des InforadSpécialiste de l’avertisseur de radar, la société Inforad (quifabrique elle-même les composants de ses produits), comptaitdéjà dans sa gamme le V3, le V4e, le V1/V2, le minuscule K1ainsi qu’un Inforad moto qui, tous, accomplissait déjà parfaite-ment leur mission, à savoir : avertir !Avec le nouveau K5, on entre dans une autre dimensionpuisque c’est un processeur vocal (et non plus de simples bipsaccompagnés de clignotements de diodes lumineux) qui vousprévient, sobrement, de la présence d’une cabine et, le caséchéant, de votre vitesse excessive. Et à cela s’ajoutent de nou-velles fonctionnalités :" un affichage sur écran de la vitesse réelle, du cap suivi, del’altitude, de la date et de l’heure." une fonction tracking permettant de se positionner par rap-port à n’importe quel point personnel préalablement enregistré" alimenté normalement par le biais de la prise de l’allume-ciga-re, le K5 peut devenir 100 % nomade une fois équipé d’un blocbatterie enclipsable qui sera vendu très prochainement commeaccessoire. À pied ou en vélo, grâce à l’affichage du cap suivi, leK5 vous empêchera de perdre le Nord…Le prix à payer pour préserver vos points de permis : 119 € jus-qu’au 19 janvier, 129 € ensuite… et mises à jour gratuites à vie.

La nouvelle Toyota iQ réussit le pari d’accueillir 4 personnes dans moins de trois mètres. Une performance qui, associée à pleind’autres qualités, fait d’elle une vraie voiture, mieux, une vraie voiture intelligente en parfaite adéquation avec son époque.! Daniel ALLIGNOL

Toyota iQ, petite mais intelligente !

taille de celui qui tient le volant.Il vaut mieux en effet mesurermoins de 1,70 m pour quequelqu’un (de la même taille)puisse s’asseoir à l’arrière. Voilàpourquoi l’iQ est plutôt une 3+1qu’une véritable 4 places.Avec quatre personnes à bord, lecoffre est inexistant. Pour pouvoircaser des bagages, il ne faut doncêtre que deux ou trois à bord etrabattre l’un, ou les deux dossiersdes sièges arrière pour dégager unvolume de 242 litres.

Équipements :petite mais équipéecomme une grandeL’iQ est tout sauf une voiture low-coast. Elle s’adresse à une clientèlebranchée prête à quelques sacri-fices pour rouler dans la voiture laplus “in” du moment. Et à ce titre,elle offre un équipement très com-plet, notamment en ce qui concernela sécurité.Toutes les iQ disposent d’un frei-nage antiblocage ABS et d’uncontrôle de stabilité VSC+. Pour lasécurité passive, l’iQ compte surses 9 airbags pour protéger tousses occupants. Aux airbags clas-siques (dont un airbag de genouxpour le conducteur) vient s’ajouter.un airbag rideau de lunette arrière,justifié par le faible espace quisépare la tête des passagers arrière

de la vitre. Ainsi gréée, la Toyota iQvise les 5 étoiles aux crash-testsEuroNCAP !

Motorisations :1.000 € de bonusavec le petit moteuressence !Deux moteurs animent vaillammentla petite et légère iQ (860 kg) : enessence, un 3 cylindres 1.0 VVT-ide 68 ch qui, associé à une boîtemanuelle dont l’étagement long per-met de diminuer le régime moteur,se contente de 4,2 l/100 km enmoyenne. En ne rejetant que 99g/km de CO2, le 1.0 l essence donnedroit à un bonus de 1.000 € tou-jours bon à prendre. Avec la boîteautomatique à variation continue,les rejets “grimpent” à 110 g/kmavec un bonus de 700 € à la clé.Le groupe Diesel est lui aussi déjàconnu. Il s’agit du quatre cylindresD-4D de 90 ch monté sur la Yaris.Avec ses 90 ch, il offre d’excellentesperformances (170 km/h maxi) etse contente de 4,0 l aux 100 km enmoyenne. Là encore, ses rejets deCO2 limités donnent droit à unbonus de 700 €.

Comportementroutier : une sacréebonne surpriseIl va de soi que le terrain de jeufavori de l’iQ est la ville. Elle y fait

merveille grâce à sa vivacité, à sacompacité et à son incroyable rayonde braquage de 3,9 m (4,2 m pourune Smart). Sa taille lui permetégalement de profiter des places deparkings à tarif spécial réservéesaux voitures de moins de 3 mètres.Sur la route, l’iQ est loin d’être ridi-cule. Avec la version Diesel, nousavons pu atteindre 160 km/h surune autoroute étrangère sans quela stabilité ne puisse être prise endéfaut. Une agréable surprisequand on connaît les sensationsde flottement (le mot est faible)que délivre une Smart au-delà de100 km/h !Sur les itinéraires plus tourmentés,l’iQ surprend encore par la préci-sion de sa direction et par sesfaibles prises de roulis. Régléesous-vireuse (c’est l’avant qui glisseen premier), la petite japonaise esttoujours rassurante, les légèresdérives du train avant sur solhumide étant rapidement juguléespar l’ESP. Au volant de l’iQ, onoublie bien vite que l’on est auvolant d’une aussi petite voiture etl’on sourit devant la mine déconfitedes autres usagers de la route lors-qu’ils sont dépassés par une aussipetite puce. Et préparez vous à uneguerre farouche avec les utilisateurset utilisatrices de Smart qui ont dumal à admettre que leur auto a prissoudain un sacré coup de vieux !

ONATESTÉPOURVOUS…

Inforad K5

C’est le nombre de caméras devidéosurveillance qui vont être installées à

Paris d’ici fin 2010 dans le but de lutter contreune délinquance qui, pour une fois n’est pasroutière. Souriez, Big Brother is watching you…même à pied !

1.226 Suivez le guide en toute sécurité !L’objectif de ce guide n’est ni de crier au loup ni de surfer surune vague sécuritaire. Il donne à chacun les clés pour unquotidien sûr et serein. Que ce soit chez soi, au travail, surinternet, en utilisant sa carte bancaire, en voyage, sur lestrajets, au travail ou les enfants, il donne les règles, lesprécautions et les astuces qui permettent de minimiser lesrisques de toutes natures. Guide de la sécurité au quotidienÉditions L'Archipel - Combien ? 14,95 €.

Toyota iQ : Version essence de 12.980 à 14.150 € et Diesel de 15.180 à 16.350 € - Retrouvez l’essai complet de laToyota iQ sur paruvendu.fr

Serait-on capable de prédire l’avenirchez Toyota ? Toujours est-ilqu’après sa Prius à motorisationhybride, le constructeur japonaistape de nouveau dans le mille avecsa minuscule iQ (prononcer aïekiou) qui tombe à pic au momentoù l’on stigmatise les grosses voi-tures qui consomment beaucoup etrejettent donc de gros paquets deCO2. La nouvelle iQ, elle, est toutepetite, a un appétit d’oiseau et sonpetit moteur essence qui ne rejetteque 99 g/km de vilain CO2 lui donnedroit au bonus maximal de 1.000 €.Pour concevoir (en moins de 2ans !) la plus petite 4 places dumonde, les ingénieurs de Toyota sesont creusé les méninges pourmettre au point un certain nombred’astuces : bloc climatisation/chauf-fage réduit de 20 % permettant decreuser la planche de bord devant lepassager avant, dossiers de siègesultraminces, réservoir ultra-plat…

Habitabilité :de la place pourtrois… et demiÀ l’avant, on a l’impression, bienréelle, de prendre place à bordd’une très grande voiture. À quatre,les choses se compliquent un peu.Du côté droit, deux adultes de plusde 1,80 m peuvent s’installer l’underrière l’autre sans aucune gêne.Du côté gauche, tout dépend de la

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AUTO

LapatrouilledeFrance,aucœurdeschevaliersducielOn ne se méfie jamais assez desanimateurs populaires ! Parmi lesnombreuses passions de VincentPerrot, figure celle de l'aéronautique etsurtout des huit avions de chasse quicomposent la Patrouille de France qui

déploie son art et ses panaches tricolores dans le monde entier. De sa naissanceen 1953 à nos jours, elle s'est forgée une histoire semée de temps forts et dont

les fumées tricolores des Alphajet, offrent un ballet aérien unique. Unité atypiqueau sein de l'Armée de l'Air, cet escadron de présentation acrobatique n'ouvrepas les portes de sa base, à Salon-de-Provence, si facilement. Passionné desensations extrêmes, Vincent Perrot nous invite dans ce sublime ouvrage àdécouvrir l'univers des pilotes de chasse, leur cursus militaire, le long et difficileentraînement hivernal, l'extrême maîtrise... Des photos sublimes et un DVDépoustouflant de 90 minutes nous permettent d'entrer pour la première foisau cœur de la Patrouille de France. On adore ! EPA. 49,90€.

LES BONS PLANS DU ROUTARD

Si les grandes personnes ont leur salon du livrechaque année en mars, les enfants eux aussi ontleur rendez vous annuel avec la littérature à Mon-treuil tous les ans début décembre. Cette année,vous allez trembler avec eux ; le salon a pour thème Peurs et frissons.Monstres, loups et personnages inquiétants en tous genres les atten-dent entre les pages des livres et dans les allées du salon.Et si après toutes ces émotions et ce bain de lecture, vos enfants ontenvie de courir, emmenez-les au parc des Beaumonts. Une incontes-table réussite : conçu par des scientifiques, il a été aménagé avec lesouci de préserver la richesse du milieu naturel. C’est un paradis pourles oiseaux : on a dénombré plus de 160 espèces, et de nombreuxmigrateurs s’y posent. Par ailleurs, un sentier de promenade et de ran-donnée reliant les trois parcs de la ville, sur 11,5 km, a été aménagé.Itinéraire disponible à l’office de tourisme. Jusqu’au 1er décembre,à Montreuil, dans la halle d’expo Marcel-Dufriche (128, rue deParis). salon-livre-presse-jeunesse.com.

OÙ MANGER À MONTREUIL ?AU DER DES DERS, 80 rue Arago. Tél. : 01-48-51-70-87. M° Robes-pierre. Resto slt le midi. Fermé dim. Menu 12€ et copieux plat du jour8,50€. Vieux bistrot du bas Montreuil, qui a retrouvé une nouvelle vita-lité. Cadre sympathique, murs pêche, lumières dans les tons roses. Lemidi, la salle est vite remplie. L’été, on met quelques tables sur le trot-toir. Le soir, au bar pour l’apéro et jusqu’à tard, le comptoir retrouve saclientèle de quartier, mélange de prolos et néo-Montreuillois, artistes etautres. Expos de photos et de peintures, petits concerts et même uneconteuse ou un poète de temps en temps...LA GROSSE MIGNONNE, 56 rue Carnot. Tél. : 01-42-87-54-51.M° Croix-de-Chavaux. Tlj sf dim 8h-minuit (sam 10h-16h et 18h30-00h). Compter env 32€ ; menu-enfants 8,50€. La grosse mignonne estl’une des variétés de pêches qui ont fait autrefois la notoriété et la fiertéde Montreuil. Elle a donné son nom à cette très bonne adresse à ladéco simple et colorée, avec un mobilier dépareillé. Côté cuisine, c’estcosmopolite et varié. La culture n’est pas en reste avec expos, biblio-thèque et concerts. Les enfants ne sont pas oubliés non plus : unespace de jeu leur est consacré.LA CAVE EST RESTAURANT, 45 rue de Paris. Tél. : 01-42-87-09-48.Fermé sam et dim (mais boutique ouv. sam et dim mat). Résaconseillée. Formule 12,50€ le midi ; carte env 30€. Montreuillois par sasituation mais d’esprit Parigot-bobo, ce caviste cache au fond de sonéchoppe une salle de resto sans ouverture mais joyeusement décoréede tableaux et photos, sur des murs colorés. Le service est un peudésordre dans une ambiance de franche cama-raderie. Les plats plutôt inventifs proposentdes mélanges malins, canailles et exotiquesà la fois, parfois un rien approximatifs. Toutcela passe allègrement, accompagné par debien jolies bouteilles, sorties tout droit descasiers magiques du patron.

CES BONS PLANS SONT ISSUS DUGUIDE DU ROUTARD 2008

JUSQU’AU 1ER DÉCEMBRE

Salon du livreet de la pressejeunesse

ISLANDE

Dépaysement total avec cette escapade de quatrejours en super jeep dans la région de Reykjavik.Paysages lunaires, grottes de lave, gigantesquesglaciers... , l’Islande se révèle majestueuse en hiver.! Nadège CARTIER

Terre de feu,terre de glace...

Vous pensez que l’Islande n’est paspraticable en hiver ? Eh bien, vousvous trompez ! Les Islandais ont unsecret : ils roulent en super jeep. Etlorsqu’ils ont décidé de filer dans lanature (c’est n’est pas très compli-qué, elle est partout !), ils semoquent pas mal qu’il pleuve, qu’ilneige ou qu’il vente...

Objectif luneL’avantage de ces drôles d’engins,c’est qu’ils n’ont pas leur pareilpour s’attaquer à tous les terrains.Equipés de roues cloutées, ces 4x4au format XXL ont été spécialementconçus pour les expéditions gla-ciaires et disposent même d’un sys-tème pour réchauffer le moteurlorsqu’il fait trop froid. De sorte quel’on ne risque jamais la malchan-ceuse panne en pleine montagne.Un sacré avantage puisque c’estjustement là qu’il y a des choses àvoir, loin de l’asphalte de la routeprincipale, tout au bout de la pistetracée dans les champs de lave.À une cinquantaine de kilomètres

de la capitale, Reykjavik, le paysageest lunaire : des roches sombresvestiges des anciennes coulées, dela mousse dense et quelquestouffes d’herbe virant du vert aujaune et, un peu partout où on neles attend pas, des fumeroles quijaillissent de la terre. Ça chauffe, çagronde, ça bouillonne sous lespieds. L’eau est partout, brûlante ettourbillonnante. Dans ce paysage etcette ambiance incroyable, on asoudain la sensation d’avoir quittéla terre. Chers visiteurs des grandsespaces, bienvenue en Islande !

L’île noire(et blanche !)Plus que jamais en hiver, lecontraste est saisissant. Les pay-sages passent du noir au blanc etoffrent aux amateurs de photos unemultitude de points de vue éton-nants. Ça commence à une demi-heure de Reykjavik, au Blue Lagoon,cette immense piscine naturellechauffée à 35° par géothermie, oùl’on se baigne en plein air au beaumilieu de cratères noirs remplisd’une eau délicieusement laiteuse(et surtout, très riche en silice !). Çase poursuit sur la côte sud, quandles vagues déchaînées habillentd’écume blanche les plages desable noir ou au pied du glacier deMyrdalsjökull (le 4e plus grand gla-cier d’Islande), quand les éton-nantes volutes d’eau glacée s’épar-pillent dans la moraine couleurcharbon. Et ça continue encore enplein cœur du parc national deThingvellir : ici, les falaises noiress’enfoncent dans l’écorce terrestre(signe du mouvement des plaquestectoniques) et tranchent avec le

Un spécialistedécouvre l’IslandeCe voyagiste, spécialiste des destinations du grand nord, proposedifférentes formules Escapades au départ de Reykjavik pendant l’hi-ver et dispose d’une offre encore plus complète durant la périodeestivale.Le séjour 4 jours / 3 nuits Islande Insolite à la découverte de la mys-térieuse péninsule de Reykjanes, avec ses champs de lave et sespaysages lunaires, mais aussi de la côte sud, avec ses impression-nantes chutes d’eau et ses gigantesques glaciers. L’expédition se faiten super jeep, en compagnie d’un guide Islandais au français parfait(une rareté à souligner !). À partir de 595 €/pers en chambre double(hors vols). Départs jusqu’en avril 2009.Nord Espaces, tél. 01 45 65 00 00 ou www.nord-espaces.com.

manteau blanc qui recouvre laplaine, non loin des geysers quicrachent un jet surpuissant, dignede la plus énorme des baleines !

Sur les traces du yétiPas besoin d’être un as de la mon-tagne en Islande, les glaciers sont àla portée de tous. Vous n’avezjamais chaussé de crampons devotre vie... Qu’importe ! L’expériencesera grisante, c’est certain. Pasbesoin d’une longue marche d’ap-proche pour atteindre les premiersséracs. Là encore, la super jeep faitdes miracles. En quelques pas, onatteint la glace aux reflets bleutés,on fait prudemment le tour desmoulins (crevasses en forme desiphon) et on progresse sur les hau-teurs avec la mine réjouie de l’alpi-niste d’un jour. C’est étrange...

Dans cette Islande magique, terre defeu et de glace, patrie des elfes etdes trolls, on ne s’étonnerait mêmepas de tomber nez à nez avec“l’abominable homme des neiges”.

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UNŒILSURVOTREQUARTIER...

IMMO

Les quelque 140passages couvertsparisiens connurent leurheure de gloire au 19esiècle. Concentrés surla rive droite de la Seine,traditionnellementplus industrieuse etcommerçante quela rive gauche, ilstraversent les GrandsBoulevards du Nordau Sud. Véritablesinvitations à ralentirle pas, il y a là de petitsjoyaux... ! Isabelle SIBOUT(Texte et photos)

Charmantspassages couverts

Le passage du Bourg-l’Abbé (1828) se situe dans le prolongement dupassage du Grand-Cerf. Amputé d’un tronçon lors du percement du bou-levard de Sébastopol, il continue de l’autre côté du boulevard, dans lepassage de l’Ancre. La porte qui donne sur la rue de Palestro est ornéede deux caryatides figurant l’Artisanat et la Petite Industrie (enclume, rouedentée) et le Commerce (ancre, ballot de marchandises). Longtempsabandonné, il a fait l’objet d’une rénovation de goût. Quasiment en face,celui du Grand-Cerf : il fut construit entre 1825 et 1835 à l’emplacementde l’hôtellerie du Grand-Cerf, terminus des voitures de poste jusqu’à laRévolution. Ce passage très lumineux et au sol marbré, qui fourmille deboutiques de créateurs au point d’accueillir les Puces du Design, en faitl’un des plus attrayants de Paris, comme les créations originales en perleschez MX (n°6) en attestent. Le passage du Caire fut couvert en 1798 surl’emplacement du couvent des Filles-Dieu, la célèbre Cour des Miracles.Il doit son nom à l’engouement pour l’Egypte que suscita l’expédition deNapoléon dans ce pays. Cet ancien haut lieu de l’industrie lithographiqueest aujourd’hui le rendez-vous de professionnels du prêt-à-porter. Faut-ille préciser : nous sommes au cœur du Sentier... Non loin, le passage duPonceau, ouvert en 1826, très haut et doté de grandes fenêtres, tient sonnom d’un ancien petit pont couvrant un égout à ciel ouvert (au-dessus dela rue Saint-Denis). Aujourd’hui envahi par les magasins de chaussureset boutiques de confection, il ne retient pas spécialement l’attention. Maisplus connu est le passage du Prado : son nom vient de son propriétairede l’époque, fou amoureux du Prado à Madrid et qui le décora façon Artdéco. À noter la technique dite de “carton-pierre”, bouillie de sable et decarton qui se moule sur une armature en fer. Aujourd’hui, commercesturcs et africains cohabitent. Sur la même voie, le passage du Brady : voieprivée ouverte en 1828 par son propriétaire, M. Brady, elle débute aun° 43 de la rue du Faubourg Saint-Martin. Coupée ensuite en deux par lepercement du boulevard de Strasbourg, elle laisse entrevoir dans sa pre-mière partie une jolie placette pavée où on trouve de beaux costumes(Sommier). La deuxième partie débouche au n° 46 du Faubourg Saint-Denis : abritant autrefois des bains et des cabinets de lecture, il est deve-nu un Little India (restaurants, coiffeurs, boutiques) depuis ses premiersarrivants dans les années 70, originaires des anciens comptoirs français :on y trouve currys, chutneys, cosmétiques et saris à l’épicerie-bazarVelan (n° 83-87). Certains passages en revanche n’ont pas connu ce suc-cès tant dans le passé que de nos jours : ainsi, le passage Vendôme, qui,malgré sa position urbaine intéressante, n’a jamais véritablement réussià se faire une place digne de son nom.

LESPASSAGESPOPULAIRES

Autour de larue Saint-Denis

À la fin du 18e siècle, il faut s’imagi-ner Paris ! La capitale offre alorstoutes les caractéristiques urbainesdu Moyen-âge : les rues sont tor-tueuses, sans trottoirs ni égouts,mal éclairées la nuit, et les petitscommerçants ne disposaient que debien peu de place pour installerleurs étals. C’est la confiscation desbiens du clergé et de l’aristocratie

lors de la Révolution qui ouvrit laporte à une importante spéculationimmobilière. De grandes parcellesde terrain devenant disponibles, onles perça de galeries que l’émer-gence de nouveaux riches va accélé-rer. Largement inspirés des souksarabes avec la lumière zénithaletombant des verrières, ils vont depair avec la mode orientaliste qui faitfureur à Paris au lendemain de laguerre d’Egypte. Si les premièresstructures sont des charpentes enbois, elles sont remplacées par lefer, très en vogue début 19e. Auxcôtés des boutiques qui fleurissent,s’ouvrent salons littéraires et cabi-nets de lecture. Les passagesdeviennent des lieux de promenadeet de rendez-vous que les représen-tations des nombreux théâtres desGrands Boulevards amplifient, lespromeneurs prenant l’habitude dedéambuler dans ces galeries chauf-fées et éclairées au gaz avant etaprès le spectacle ! C’est aussil’époque des premiers restaurantsdignes de ce nom, des bals, desestaminets où l’on jouait aux dameset où l’on buvait de l’absinthe... Toutun monde où se côtoient bourgeoiset employés de maison, aristocratesdésargentés, poètes et théâtreux.Construits pour la plupart au débutdu 19e siècle, ils connurent leur

apogée sous la Restauration et laMonarchie de Juillet. Leur implanta-tion répondait à une double exi-gence urbaine : les passages orien-tés nord-sud, concentrés autour duPalais-Royal jusqu’aux boulevardsdes Italiens et Montmartre (secteur“nouveau-riche” des hommes d’af-faires et quartier des théâtres), tan-

dis que les passages est-ouest, plusroturiers, se greffent sur la rueSaint-Denis, axe fort du Paris indus-trieux et commercial de l’époque.Plus récents et plus sobres que lespremiers à l’exception du Grand-Cerf, entièrement rénové, notre flâ-nerie de cette semaine débute parces passages plus populaires.

Pratique• Bourg-l’Abbé - 120, rue Saint-Denis / 3, rue Palestro. M° Etienne Marcel• Grand-Cerf - 145, rue Saint-Denis. M° Etienne-Marcel • Caire - 2, Placedu Caire / M° Réaumur-Sébastopol • Ponceau - 212, rue Saint-Denis / 119,bd de Sébastopol. M° Réaumur-Sébastopol • Prado - 12 rue du FaubourgSaint-Denis / 18, bd Saint-Denis. M° Château d’Eau • Brady - 33, bd deStrasbourg / 18, rue du Faubourg Saint-Denis. M° Strasbourg Saint-Denis• Vendôme - 16, rue Béranger / 3, Place de la République. M° République.

Le passage Grand Cerf

Le passage du Bourg-l’Abbé datant de 1828

Le passage du Prado

“Le métier de recruteur est trèsenrichissant eu égard à sa situa-tion dans l’entreprise. Il est aucentre d’une relation entre la direc-tion, les salariés et les futurs sala-riés.” Isabelle Bernard, directricedu développement RH chez SGS,souligne aussi que cette fonctionprésente de multiples facettes :recherches, entretiens, négocia-tions, conseils… Les tâches sontvariées et les possibilités d’évolu-tion sont nombreuses. Cabinets derecrutement, agences d’emploi,PME et grandes entreprises onttous besoin de recruteurs. Lestâches sont soigneusement répar-ties dans les grandes structuresalors que les petits établissementsn’hésitent pas à confier plusieursmissions liées aux ressourceshumaines à un seul employé(recherche, recrutement, mobilité,gestion des effectifs…).

Charge de travail importante,répercussions sur l’activité de l’en-treprise, le métier réclame unebonne capacité d’analyse ainsiqu’une grande disponibilité. Encontrepartie, il offre des perspec-tives d’emploi rassurantes : entre2007 et 2008, le marché des res-sources humaines a progressé de54 %, d’après le Syntec Recrute-ment, syndicat professionnelregroupant plus de 140 cabinetsde recrutement en France.

L’expérience avant toutLes longues études sont favori-sées, les bac +3 à bac +5 repré-sentant la majorité des recruteurs.Bien que cela ne soit en rien obli-gatoire, une formation en psycho-logie est un atout indéniable. Pourdéceler la perle rare parmi plu-sieurs candidats, mieux vaut, eneffet, être capable de cerner la per-sonnalité et les capacités de soninterlocuteur au cours d’un entre-tien. Les qualités d’écoute sontcentrales car “il faut lire entre leslignes afin de dénicher le levier demotivation”. Savoir négocier etconvaincre sont également desatouts.Commencer par faire du « sour-cing » (recherche de candidats etsélection des CV), puis accéder àun poste de recruteur est le par-cours classique. Il est ensuite pos-sible d’évoluer vers un poste deresponsable voire, pourquoi pas,de directeur des ressourceshumaines.

Adaptabilité etspécialisationLe recruteur doit savoir s’adapteraux exigences du marché : lorsqueson secteur fait face à une pénuriede candidats, il doit déployer touteson énergie pour les séduire. Enrevanche, quand les demandesd’emploi sont plus nombreusesque les offres, son rôle consisteradavantage à sélectionner. “Il fauttenir compte à la fois de la situa-tion économique et de la politiquede l’entreprise”, rappelle la direc-trice du développement RH.Quelques connaissances en éco-

100.000 postes à pourvoir !Il y a un secteur continue à recruter malgré ce temps decrise. La métallurgie est en recherche à elle seule 100.000collaborateurs chaque année, dont 30.000 cadres. Un siteInternet dédié à l'emploi dans le secteur vient d'être lancépar l’IUMM. www.industrie-recrute.com.www.industrie-recrute.com.*Source : Le Figaro

Travailler autrement pour gagner plusEt si pour augmenter son salaire la solution n'était pas de faire des heuressupplémentaires, mais de travailler autrement... pour capter l'attention de sadirection ou d'un futur employeur ! Si ce n'était pas une question de quantitémais de qualité ? Pour gagner plus, il faut faire plus que travailler plus !Il faut développer des qualités personnelles et de nouvelles compétencesprofessionnelles, souscrire au changement, et ne pas craindre la mobilité.Où ? www.eyrolles.com - Édition Eyrolles - Combien ? 20 euros.

Exercés en entreprise ou dans un cabinet spé-cialisé, les métiers du recrutement sont variés :les grandes structures emploient des débutantspour la recherche et le tri des CV et des expéri-mentés pour les postes de recruteurs, puis deresponsables ou directeurs des ressourceshumaines. ! Séverine DÉGALLAIX

MÉTIER

Recruteur,un métier exigeant

Irrégularité de procédure :quels sont mes recours ?

Si votre employeur vous a licencié à la suited’une procédure irrégulière, vous avezle droit de demander réparation de votrepréjudice. Sachez cependant que l’irrégularitéde procédure n’empêche pas que le licencie-ment soit justifié.

La procédure est irrégulière lorsquel’une des étapes, depuis la convocation àl'entretien préalable jusqu’à l’envoi de lalettre de licenciement, n’est pas convenable-ment exécutée. L’absence ou le retarddans une formalité constitue une irrégularitéde procédure.

Plus d’infos sur la procédure au 0899 78 36 40*

Service privé édité par Newtech Interactive.

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Contrat de travail, licenciement,démission, congés, chômage, tempsde travail, formation et stage,maternité...

Dossier

Procédure de licenciement :

RESTEZ

INFORMÉ91.000C’est le nombre de postes deformateurs et de recruteurs quiseront à pourvoir d’ici 2015.

30 %des formateurs et des recruteursont plus de 50 ans.

50 %des postes de formateurs etrecruteurs sont occupés pardes femmes.

75 %des formateurs et des recruteurssont titulaires au minimum dubaccalauréat.

À SAVOIR

EN CHIFFRES

LES MÉTIERS QUIRECRUTENT N’ATTIRENTPAS LES JEUNESUne étude menée par Ipsos etl’association Jeunesse etEntreprise a révélé que si leslycéens connaissent les sec-teurs porteurs d’emploi, ils nes’orientent pas forcément enconséquence, ce qui crée undécalage entre les futursbesoins des entreprises et ladisponibilité des candidats.

DES RETRAITÉS ACTIFSD’après une enquête de KellyServices, plus de la moitiédes Français accepteraientde travailler une foisretraités, pour des raisonséconomiques : seuls 15 %des sondés estiment queleurs cotisations suffirontà leur assurer une retraiteacceptable.

CONSULTATION SURL’ORIENTATIONLe Conseil d’orientationpour l’emploi a lancé uneconsultation afin d’évaluerles connaissances des jeunessur leurs possibilités d’orien-tation scolaire et profession-nelle. Lycéens, étudiants etparents peuvent s’exprimerjusqu’au 5 décembre surwww.coe.gouv.fr

nomie sont donc les bienvenues.Sans être spécialiste, il est préfé-rable pour un recruteur de maîtri-ser un minimum les métiers deson entreprise ou de ses clientsdans le cas d’un cabinet de recru-tement. Cela lui permet de poserles bonnes questions et de repérerplus facilement un demandeurd’emploi qui exagère sur ses com-pétences. Plus le secteur est tech-nique (aéronautique, industriepharmaceutique, finance…), plusune connaissance approfondie estnécessaire. S’il ne vient pas lui-même du domaine concerné, lerecruteur devra donc s’y former.

EMPLOI

Une grandecapacité d’analyse

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