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Mémoire Plan de mobilité durable et réseau structurant en transport en commun
Ville de Québec
Déposé par Communauto
Août 2017
MÉMOIRE #075
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Produit par Août 2017
Nous tenons à féliciter la démarche de la Ville de Québec, ainsi que l’implication du comité
consultatif pour la mise en place de ces consultations publiques. La mise en commun de la vision
des partenaires et des acteurs de la mobilité à Québec est un élément fondamental de l’adoption
d’une vision de la ville attrayante, saine et durable.
Le Plan de mobilité de la Ville de Québec accorde une place importante dans ses
recommandations au développement d’une offre de mobilité multimodale et intégrée.
L’autopartage est identifié à plusieurs reprises comme une solution et nous ne pouvons que nous
en réjouir. Afin de faciliter ce travail de collaboration avec la Ville et ses partenaires, nous
profitons de ces consultations pour partager notre vision du développement de la mobilité à
Québec et y aller de quelques recommandations.
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L’entreprise │Présentation de Communauto, son histoire
Fondée à Québec 1994, Communauto fait figure de pionnière en Amérique, en
tant que gestionnaire du plus ancien et de l’un des plus importants services
d’autopartage à avoir vu le jour de ce côté-ci de l’Atlantique.
C’est grâce à un parc de 2000 voitures offertes en libre-service, 24 heures sur 24
et 7 jours sur 7, en complément du transport en commun et des modes de
transport actifs. Les voitures de Communauto sont accessibles dans 600 stations
établies à Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Paris (France), Ottawa, Kingston (Ontario) et
Halifax (Nouvelle-Écosse).
Communauto dans la région de Québec │ Un réseau de proximité, en croissance
- Un service d’autopartage avec réservation présent depuis 1994;
- Un service d’autopartage sans réservation, lancé en 2015;
- Près de 5 000 abonnés actifs qui se partagent plus de 200 véhicules;
- Une croissance d’abonnement de l’ordre de 6% pour le secteur de Limoilou seulement,
et de 3% pour l’ensemble de la région de Québec;
- Le nombre d’abonnés de Communauto atteint, dans certains secteurs de la Cité-Limoilou,
un taux de pénétration supérieur à 5%.
- Plus de 80 stations ; dont 8 à Limoilou, 6 à St-Sauveur, 9 à St-Roch, 17 pour Ste-Foy et
Sillery, 17 pour St-Sacrement et Montcalm et 18 de St-Jean-Baptiste vers le Vieux-Québec.
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Participer à l’évolution de la mobilité durable à Québec│L’autopartage évolue et se
transforme grâce à des partenariats structurants
Depuis sa fondation à Québec, en 1994 Communauto tisse des relations d’affaires et des
partenariats durables avec des acteurs clés du domaine de la mobilité durable, grâce à des
entreprises et des organismes de la région de Québec. Ces collaborateurs sont à l’image et
partagent la vision que se fait Communauto de la mobilité : innovante, inclusive et diversifiée.
- Mai 2017- Les ateliers de la Mobilité : Communauto participe à cette démarche innovante
mise en place par l’organisme Mobili-T. Nous collaborons à cette table de concertation
sur la mobilité durable aux côtés des 14 entreprises et organisations générateurs de
déplacements, afin d’identifier des solutions de mobilité pour les travailleurs.
- Mars 2017- Communauto et le Réseau de Transport de la Capitale offrent un rabais
combiné autopartage et transport collectif pour en favoriser la complémentarité. « À
l’heure de la mobilité durable, il faut saisir les opportunités de renforcer la
complémentarité entre les moyens de transport. C’est un partenariat profitable à la fois
pour nos clients et ceux de Communauto, qui favorise l’intermodalité. » - Rémy Normand,
président du RTC.
- Octobre 2016 – Le Cégep Garneau réalise une autre action de son Plan de gestion des
déplacements en accueillant l’autopartage. « Le nouveau service d’autopartage de
Communauto encouragera encore davantage les déplacements durables des membres de
notre communauté. Il s’agit d’une solution de mobilité durable qui vient compléter l’offre
de transport collectif et faciliter l’accès au Cégep par le transport en commun, le
covoiturage, le vélo et maintenant, l’autopartage. » - Denise Trudeau, directrice générale
du Cégep Garneau.
- Mai 2016 – L’Université Laval accueille sur son Campus, l’autopartage en libre-service,
Auto-mobile de Communauto. « Les déplacements quotidiens des étudiants et du
personnel représentent 21 % des émissions totales de GES de l’Université Laval. Le
nouveau service d’autopartage de Communauto encouragera encore davantage les
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déplacements durables des membres de notre communauté, favorisera une
consommation responsable en lien avec les besoins réels des utilisateurs et bonifiera notre
infrastructure actuelle. » -Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement de
l’Université Laval.
- Juin 2015 – Arrivée d’Auto-mobile à Québec : des voitures accessibles sans réservation à
prendre et à laisser où on veut ! Faciliter l’implantation d’un service d’autopartage en
libre-service par la création d’une vignette de stationnement adaptée répond à une des
recommandations de notre Plan de mobilité durable et vient bonifier l’offre de transport
de la Ville de Québec. » - M. Rémy Normand, membre du comité exécutif responsable des
transports et du Plan de mobilité durable et président du Réseau de transport de la
Capitale.
- Avril 2008 – Association avec la Société Taxi Coop Québec : Des carnets de coupons
permettant aux usagers de Communauto, d’économiser sur les trajets effectués avec
TaxiCoop, afin de faciliter l’accès au transport en commun.
- Juin 2004 – Partenariat historique qui marquera le développement de l’autopartage à
Québec : Le Réseau de transport de la Capitale la Société de transport de Lévis sont les
premières sociétés de transports publics à s’associer à Communauto dans la création du
DUO auto + bus. « Cette association est un pas de plus vers l’intermodalité et amènera des
impacts positifs sur les dossiers de l’heure que sont l’environnement, l’économie d’énergie
et les valeurs de la société! » Mentionne M. Sylvain Lévesque, directeur de l’exploitation
de la Société de transport de Lévis
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Le potentiel et la contribution de l’autopartage à la mobilité durable à Québec│
La Ville de Québec a recensé en moyenne 1,2 automobile par ménage dans l’agglomération de
Québec et 1,6 autos par ménage sur la Rive-Sud immédiate de Québec. La présence de la voiture
exerce une pression sur le territoire.
Dans ce cadre, l’autopartage représente une solution de remplacement de la première ou de la
seconde voiture qui permet en même temps de réduire le recours à l’automobile comme moyen
de transport au profit du transport collectif et actif.
Selon des études de l’Université Laval (Alexandre 20111) et de l’École Polytechnique de Montréal
(Nouri et al 20132) un véhicule en autopartage de Communauto remplace au Québec entre 8 et
10 véhicules privés; réduit le besoin en espace de stationnement et le nombre de GES émis; et
favorise un style de vie favorable à une plus grande mixité.
Si actuellement la présence de Communauto permet d’éviter la circulation et le stationnement
pour environ 2000 véhicules additionnels, particulièrement dans les quartiers centraux, selon une
évaluation conservatrice faite par Tecsult en 2006 (Dallaire et al 20063), le potentiel de
pénétration de cette option serait de 20 000 ménages dans l'agglomération de Québec. Ce qui
pourrait représenter une réduction de 7 000 à 10 000 véhicules.
1 Alexandre L., La mobilité des abonnés au service d’autopartage de Québec (Communauto) et leurs émissions de gaz à effet de serre. Université Laval 2011 2 Nouri P., Braham A., Trépanier M., Morency C., Estimation des GES émis par une flotte de véhicules d'autopartage, École Polytechnique de Montréal 2013. 3 Dallaire Y., Lafond N., Lanoix C., Viviani M., Le projet auto+bus. Évaluation d'initiatives de mobilité combinée dans les villes canadiennes, Tecsult 2006
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L’autopartage favorise l’utilisation des modes actifs et collectifs. Selon la même étude de
l’Université Laval mentionnée plus haut (Alexandre 2011) les abonnés de Communauto marchent
plus (37 %) que les propriétaires de véhicules (14 %), prennent davantage l’autobus (25 %,
comparativement à 3 %) et utilisent moins souvent une automobile (24 % contre 78 %).
Ce constat permettait au Centre de Recherche en Aménagement et Développement Université
Laval d’affirmer dans une précédente consultation que « le développement et le soutien de
l’autopartage est un moyen très efficace de favoriser la baisse de motorisation, car elle
contribue à sensibiliser les adhérents aux coûts réels de l’automobile et les incite à adapter leurs
comportements de mobilité : réduction des distances, choix des transports actifs pour les
déplacements courts, des transports collectifs sur les plus longues distances, de l’autopartage
en derniers recours lorsque les autres modes sont inadaptés. Si on enlève l’autopartage de
l’équation, une proportion appréciable des abonnés choisit de s’acheter une voiture et le choix
modal s’en trouve complètement modifié ».
À partir de ces constats, si on veut matérialiser ce potentiel de changement modal et de réduction
du parc de véhicules, il est nécessaire de continuer d’agir pour :
- favoriser l’offre d’autopartage dans les quartiers denses et dans les nouveaux
développements,
- inciter son adoption grâce à la promotion de l’offre, la mise en place d’avantages pour les
utilisateurs et l'intégration avec les autres modes de transport collectifs.
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Le plan de mobilité durable de la Ville de Québec repose sur 6 axes. Communauto souhaite
apporter sa contribution aux axes 2, 3, 4 et 6.
1) Assurer le développement et le redéveloppement à l’intérieur du périmètre urbanisé.
2) Privilégier une plus grande mixité (résidences, bureaux, commerces, industries légères)
dans les pôles urbains et le long des axes et des artères importants.
3) Structurer, consolider et développer le territoire urbain par le transport public.
4) Assurer l’accessibilité aux lieux d’emploi, d’études, d’affaires et de loisirs par des modes
de déplacement autres que l’automobile.
5) Favoriser une utilisation efficace de chacun des modes de transport des marchandises en
fonction de la portion de trajet pour laquelle il est le mieux adapté.
6) Mettre à contribution les institutions et les entreprises qui génèrent d’importants
déplacements dans la mise en œuvre de stratégies de mobilité durable.
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Axe d’intervention #2 et # 3|
- Privilégier une plus grande mixité (résidences, bureaux, commerces, industries
légères) dans les pôles urbains et le long des axes et des artères importants.
- Structurer, consolider et développer le territoire urbain par le transport public.
Nos recommandations |
- Planifier avec l’aide des opérateurs un réseau efficace et accessible de points de service
dédiés à l’autopartage :
o sur les terrains publics ou adjacents à des installations publiques;
o sur des places réservées en voirie pendant la période pas affectées par les
opérations de déneigement;
o en connexion avec les noeux du transport en commun;
o dans de nouveaux projet immobiliers résidentiels et commerciaux.
- Prioriser l’autopartage dans l’assignation d’espaces de stationnement sur des terrains
publics.
- Inclure dans les nouveaux projets de construction des critères d’intermodalité afin d’en
orienter la planification et favoriser l'intégration de l’autopartage.
- Réviser la réglementation d’urbanisme de la Ville de Québec, notamment en matière de
cases minimum de stationnement obligatoires dans certains secteurs, afin de contrer
l’enjeu de motorisation des ménages.
Voici des exemples de règlements d’urbanisme qui contribuent à réduire l’espace dédié à la
voiture tout en misant sur l’adoption de solutions de transport plus durables et diminuer le
nombre de véhicules individuels.
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« Le nombre total d’unités de stationnement dédiées à l’autopartage et d’unités de stationnement
accessoires à un autre usage ne doit pas excéder le nombre maximal d’unités de stationnement
autorisé par la section I du chapitre II du titre VI. »
« Un minimum d’1 unité de stationnement sur 20 associées à un nouvel usage spécifique de la
catégorie commerciale C.2 doit être réservée à l’utilisation exclusive d’un ou plusieurs des
véhicules identifiés ci-dessous : 1o véhicules dédiés à l’autopartage; 2o véhicules servant à une
famille; 3o véhicules servant à une femme enceinte. »
« Un service d’autopartage est permis dans toutes les zones aux conditions suivantes : 1° les unités
de stationnement accessoires à un usage et approuvées conformément au présent règlement
peuvent être dédiées au service d’autopartage; 2° lorsque des unités de stationnement vouées au
service d’autopartage sont dédiées à même les unités de stationnement accessoires d’un autre
usage, le total des unités ne doit pas dépasser le nombre maximal d’unités de stationnement
permis par le présent règlement. »
Exemples de règlement d’urbanisme favorables à l’autopartage
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Axe d’intervention #4| Assurer l’accessibilité aux lieux d’emploi, d’études, d’affaires et de
loisirs par des modes de déplacement autres que l’automobile.
Aucun mode de transport actif et collectif ne peut rivaliser seul contre la flexibilité offerte par
l’automobile. Les besoins en déplacement des citoyens sur de moyennes distances, à des heures
ou des destinations où le transport en commun y circule à basse fréquence est un enjeu ou sinon
un défi du transport collectif actuel auquel l’autopartage peut plus facilement répondre. Afin
d’appuyer le cheminement de la ville vers la mobilité de demain, il est nécessaire sinon essentiel
de miser sur l’intermodalité, tant dans les transports que dans l’harmonie des infrastructures.
Communauto travaille étroitement avec le Réseau de transport de la Capitale à développer des
promotions et éventuellement, des produits tarifaires permettant de stimuler l’intérêt envers
l’intermodalité et faciliter l’utilisation de ces deux options de transport.
Nos recommandations |
- Favoriser un approche intermodale dans le développement de l’offre de transport
incluant le plus possible la complémentarité entre l’autopartage et les autres modes.
- Faire la promotion de l’autopartage comme mode de remplacement de la voiture, via les
canaux de communication de la Ville et de ses partenaires.
- Mettre en place des incitatifs pour les usagers de l’autopartage tel que l’accès au
stationnement réservé aux détenteurs de vignettes pour résidents ou l’utilisation de voies
réservées.
- Contribuer à l’amélioration des conditions d’opération du service d’autopartage
notamment en considérant l’autopartage lors des opérations de déneigement et du
nettoyage des stationnements de la Ville de Québec (Gare du Palais, Lucien-Borne), afin
de permettre une gestion plus optimale du service.
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Intervention #6│ Mettre à contribution les institutions et les entreprises qui génèrent des
déplacements en quantité significative, dans la mise en œuvre de stratégies de mobilité durable.
Dans la Politique de mobilité durable, les citoyens de Québec « se disent ouverts aux mesures
d’autopartage et de covoiturage : 50 % sont ouverts à l’idée, 17 % utilisent ces modes de transport
» et « demandent aux entreprises de mettre en place des mesures incitatives à l’autopartage ou
au covoiturage pour leurs employés ». (p.11)
À l’instar de la démarche entreprise avec Mobili-T, la Ville de Québec est invitée à appuyer les
diverses initiatives visant à inciter les grands générateurs de déplacements à se doter de mesures
concrètes pour développer la mobilité durable à Québec.
Communauto compte plus de 200 abonnés corporatifs à Québec. Elle a développé des
partenariats avec de grands employeurs locaux notamment Desjardins. Afin d'accroître les
impacts et le développement de ce type de programmes en entreprise, la Ville de Québec pourrait
principalement agir comme promoteur de telles initiatives en leur apportant un maximum de
visibilité.
Communauto est parfois sollicitée par l’administration municipale pour adapter sa solution
d’autopartage à celle d’une utilisation plus optimale de l’équipement roulant municipal ou
d’organismes publics. Les déplacements des professionnels représentent un poste de dépense
important: frais de gestion, ajout et développement d’espaces de stationnement, etc. Le prêt de
véhicules entre personnes ou d’un parc automobile, peut devenir un formidable outil de
mutualisation de parcs institutionnels au Québec. Communauto travaille depuis quelques années
à la mise en place de cette solution de mobilité et de mutualisation du parc automobile privé.
La mise en commun de ce matériel roulant via une technologie développée par Communauto
pourrait représenter des économies d’argent et de ressources assez considérables en plus d’avoir
un impact positif sur la réduction des besoins en stationnement.
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Nos recommandations |
- Inciter les différents organismes municipaux, ministères ou institutions publiques
(hôpitaux, CLSC,CHSLD, écoles, etc.) à réserver des espaces pour les véhicules en
autopartage et/ou à adhérer à un programme d’autopartage pour les déplacements
professionnels;
- Permettre l’utilisation de voies réservées aux véhicules en autopartage, telle que
recommandée pour ceux en covoiturage;
- Inclure l’autopartage dans un système intégré d’informations des déplacements.
- Soutenir le développement d’une offre de services permettant la mutualisation du parc
automobile municipal.
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ANNEXE
Communauto - Qui sommes-nous ?
Communauto est une entreprise d’autopartage créée en 1994, à Québec.
1. Un parc automobile mixte permettant de répondre aux besoins de la clientèle
Communauto possède actuellement 2 000 véhicules dont 625 sans réservation. Son parc est
constitué de véhicules écoénergétiques, 77% sont soit hybrides, hybrides rechargeables ou 100 %
électriques. L’ajout de voitures 100 % électriques et hybrides a débuté en 2012. L’électrification
progressive de son parc automobile avec un mix optimal de voitures hybrides et à essence est au
cœur de la stratégie de l’entreprise, afin de rendre le service de transport attrayant et complet,
pour des déplacements au-delà des centres urbains.
2. Deux services complémentaires pour une meilleure couverture
À Montréal et à Québec, Communauto offre deux types de services. Elle maximise ainsi l’efficacité
de son service et son étendue. De ses 2 000 véhicules, le tiers est offert en libre-service (trace
directe) et deux-tiers en station pour des courses en boucle, aller-retour.
3. Un modèle de tarification dégressif adapté aux besoins de la clientèle
Communauto offre plusieurs modèles d’abonnements et de forfaits adaptés à tous les besoins.
Que ce soit pour une utilisation occasionnelle ou plus régulière, l’offre de tarification dégressive
encourage l’utilisation raisonnée de la voiture.
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4. Des partenariats avec acteurs de transport urbain pour une mobilité efficace et intermodale
Les partenariats développés avec les opérateurs du réseau complémentaire de transport
(autobus, train, Bixi) permettent d’offrir à la clientèle un accès complet au réseau à des prix
compétitifs, favorisant ainsi l’utilisation du cocktail de transport urbain tout en diminuant le
nombre de véhicules sur la route.
5. Un développement corporatif fidèle à sa mission sociale, environnementale et urbaine
Communauto a réussi à faire de l’autopartage un mode de transport accessible, pratique et
efficace. Communauto a contribué à transformer la façon dont les citadins utilisent l’offre de
transports en milieu urbain et à démocratiser l’accès aux véhicules électriques. Selon une étude
de Polytechnique, elle a permis une réduction importante du nombre de véhicules sur la route,
estimée à 12 000 en 2009, réduisant ainsi la congestion et l’émission de gaz à effets de serre (la
société prévoit une réduction de plus de 100 000 tonnes de GES d’ici 2020).
Chacun des abonnés de Communauto réduit ses émissions de 1,2 tonnes, en moyenne, et ce
uniquement par son choix d’adhérer à un service d’autopartage. Les abonnés de Communauto
évitent 50 Kt de CO2 par année à Montréal.
Communauto contribue à démontrer que nos villes peuvent évoluer dans un cadre de mobilité
intelligente tout en réduisant l’impact sur l’environnement.
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6. Technologie au service de la mobilité
En juillet 2013, la carte OPUS (carte du transport en commun de la région métropolitaine de
Montréal et de Québec) devient la carte d’accès aux véhicules Communauto. Le choix de la carte
OPUS en dit long sur la vision de Communauto quant à l’intégration de l’autopartage aux autres
modes de transport collectifs. En choisissant cette carte, Communauto réitère la complémentarité
des différents services de mobilité et renforce cette idée de « Mobility as a service » dans laquelle
il est primordial d’intégrer les différents modes de transport entre eux, que ce soit par la carte
d’accès ou les plateformes technologiques.
7. Un système de gestion intelligent et adaptable
En 2002, alors que le nombre d’abonnés connaît une forte croissance, Communauto développe
un progiciel de gestion intégré et de réservation en ligne. Au fil des ans, l’entreprise l’a fait évolué
selon la réalité de la gestion d’un service d’autopartage : modules de gestion de la relation client,
modules d’opération et d’entretien du parc automobile, aide à la facturation. Aujourd’hui, ce
système est l’un des plus complets de l’industrie. Cette solution technologique peut s’adapter à
différents besoins et elle est en passe d’évoluer vers une nouvelle offre de services.
