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mène l'enquête C ONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS ENQUêTE N°1: A la découverte des origines de la photographie au Musée des arts et métiers

mène l'enquête au Musée des arts et métiers...prendre une photographie, on introduit les sels d’argent dans le collodion et on répand le tout sur une plaque de verre. L’image

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Page 1: mène l'enquête au Musée des arts et métiers...prendre une photographie, on introduit les sels d’argent dans le collodion et on répand le tout sur une plaque de verre. L’image

mène l 'enquête

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS

ENQUêTE N°1:A la découverte des origines de la photographie

au Musée des arts et métiers

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Je suis Malicia.Je suis apprentie détective. Pour obtenir ma carte professionnelle,je dois mener plusieurs enquêtesau Musée des arts et métiers.

Je me présente…

Chez toi,

.........

.............

nous réviserons l’examen finalen lisant dans le carnet

les informations

et

en jouant

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IVe siècle avant J.-C. 1840 1860

chambre laboratoire

1880 1890chambre noire appareil pliant

appareil à main "box"appareil espion

Des achats et des dons enrichissent régulièrement les collections. Aujourd’hui, les objets sont présentés dans 7 domaines thématiques. Parmi eux, le domaine Communication dévoile l’ensemble des moyens mis en œuvre pour échanger des informations.

inventée au XIXe siècle est l’un des moyens de communica-tion. Rapidement différentes techniques permettent d'obtenir une image grâce à l’action de la lumière sur un support préparé. Et toutes respectent :- un principe optique pour la formation de l'image,- et une réaction chimique pour la fixation de l' image sur un support.

est né il y a plus de 200 ans. Pour favoriser le progrès de l'industrie, l’abbé Grégoire y réunit tous les objets et dessins qui montrent les innovations techniques.

Domaine Communication du musée

Entrée du Musée des arts et métiers

chambre pour daguerréotype

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vi

trine

AINDICE N°1

Nom de l’appareil : .............................

Date de fabrication : ...........................

m’aider à en choisir un dans la vitrine

des appareils espions ?

Dessine-le sans oublier

de noter son nom

et sa date de fabrication.

Peux-tu

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AINDICE N°1

Nom de l’appareil : .............................

Date de fabrication : ...........................

m’aider à en choisir un dans la vitrine

des appareils espions ?

Dessine-le sans oublier

de noter son nom

et sa date de fabrication.

Peux-tu

En 1890, mon aïeul Sandro le Malicieux, célèbre détective, enquête de par le monde. Pour passer inaperçu, il emporte avec lui un objet bien étrange : un appareil photographique espion.De petit format, caché dans des objets (cravate, montre, carnet, revolver, etc), cet appareil possède un « maga-sin » où sont installés des supports préparés pour réaliser plusieurs photogra-phies à la suite. Des prototypes d’appareils espions sont proposés entre les années 1880 et le début du XXe siècle. Simples à utiliser et faciles à dissimuler, ils permettent de faire des photographies sans attirer l’attention et accompagnent les débuts de la photographie amateur.

Le Photo-Revolver

Le Photo-Cravate sur ce brevet d’inventeur* et donne-lui un nom.

Brevet d’inventeur

*Brevet d’inventeur : document officiel prouvant qu’une personne est l’inventeur d’un objet nouveau.

Dessine-le

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NÉGATIF POSITIF

En 1850, Sandro le Malicieux pratique la dernière technique photographique à la mode.

Elle repose sur l’emploi d’une substance servant à confection-ner des peignes ou à soigner des blessures : le collodion.C’est un liquide épais obtenu à partir de coton dilué dans de l’alcool et de l’éther. Pour prendre une photographie, on introduit les sels d’argent dans le collodion et on répand le tout sur une plaque de verre. L’image obtenue s’appelle un négatif : les couleurs sont inversées par rapport à la réalité. En l’exposant au soleil, au contact d’un autre support sensible, le négatif donne une image positive où les couleurs correspondent à la réalité. Avec ce système, on peut reproduire plusieurs fois la même pho- tographie. Le procédé, mis au point en 1851 par Frederick Scott Archer, a un inconvénient : la plaque doit être exposée puis développée juste après la préparation. Le photographe est donc obligé de se déplacer avec son laboratoire. Cependant, la méthode est appréciée pour deux raisons : avec le collodion, le temps de pose passe d’une minute à une seconde et les images obtenues sont d’une grande qualité.

Les premiers appareils photographiques et leur matériel pèsent plus lourds que toi et sont encombrants. C’est pourquoi Armand-Pierre Séguier, un ami de Sandro le Malicieux, invente le premier appareil pliant à soufflet en 1839.

Il est en bois et le soufflet, généralement en cuir, permet de régler la netteté de l’image. Pendant la prise de vue, l’instrument demeure difficile à manipuler, il faut un pied pour le supporter.

Peux-tu

Appareil à main«Touriste»

Mais pour son transport, c'est facile on le plie et hop ! Nous voilà partis pour faire de la photographie aux quatre coins du monde. Vers 1880, Enjalbert nomme un de ses appareils « Le Touriste ». À partir de 1885, l'appareil devient plus petit etplus léger, et prend le nom anglais de

voulant direpliant. L’appareil à soufflet fut le genre le plus utilisé par les professionnelsdepuis 1860.

lui montrer ce que sera le positif quand

elle les aura trouvés ?

Pour cela remets les bonnes couleurs

(blanc, gris clair, gris foncé, noir) sur le

profil de l’image.

Attention, souviens-toi que les nuances

colorées sont inversées ! Par exemple le noir

sur le négatif devient blanc sur le positif.

Pharmacie et la chambre-laboratoire

« Le Dubroni » de Bourdin

..............................

Donne-moi la réponse en le dessinant à la bonne place.

En les observant et en regardant les explications, tu pourras m’aider à compléter les étiquettes et la carte d’identité.

Nom : ...........................................

Constructeur : .............................

Date de fabrication : ...................

produit qui diminue le temps d'exposition :

...........................

antntntt asss essss

vi

trine

A

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INDICE N°3

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En regardant le film intitulé « Le procédé daguerréotype » proposé devant la vitrine,

-pour rendre la plaque sensible à l’action de la lumière, la mettre dans une boîte contenant de l’iode-des iodures d’argent se forment sur la surface, désormais la plaque est ............................... à la lumière-pour ne pas l’abîmer avant la prise de vue, on doit agir dans le noir en rangeant la plaque dans un châssis

-maintenant l’image s’est formée mais on ne la voit pas encore-pour la rendre visible, mettre la plaque dans une boîte à mercure-provoquer le chauffage du mercure placé au fond de la boîte-Faire le ............................................. de l’image en regardant par la fenêtre-puis pour conserver une image durable, effectuer son fixage en mettant la plaque dans un bain d’eau salée- et enfin procéder à son rinçage en la plongeant dans de l’eau

-prendre dans une boîte une plaque de cuivre à face argentée-pour le ..................., mélanger une goutte d’huile avec une poudre abrasive, puis frotter la plaque pour la rendre plus lisse

-pour prendre la photographie, se munir d’une chambre noire aussi appelée caméra obscura-pour avoir une image nette, régler la ..................................... en déplaçant le verre dépoli situé à l’arrière de la chambre-remplacer le verre dépoli par la plaque sensibilisée-enlever manuellement le bouchon situé sur l’objectif et attendre environ 20 minutes que la lumière forme l’image en noircissant certaines parties de la plaque

Sensibilisation de la plaque

Développement

Préparation de la plaque

Prise de vue

ÉÉtape n°...tape n°...

Étape n°...tape n°...

Étape n°...tape n°...

Étape n°... tape n°...

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C

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INDICE N°4

et indique-moi l’ordre des étapes

en les numérotant.retrouve les mots qui manquent

Un jour, Sandro le Malicieux découvre une étrange boîte dans son grenier. C’est un des premiers appareils photographiques.

Comparable à la chambre de Daguerre, cette boîte en bois de grand format possède à l’avant un objectif (système optique qui laisse pénétrer la lumière dans l’appareil). À l’arrière, un système ressemblant à un tiroir permet de régler la netteté de l’image qui apparaît sur un verre opaque. Pour photographier, on place une plaque argentée dans un châssis. À partir des années 1840, 40 kg de matériel (accessoires et produits de laboratoire) sont nécessaires pour réaliser une photographie. Seuls les scientifiques, les gens riches et curieux la manipulent.

En 1840, Sandro le Malicieux fait ses premières enquêtes et arrête des criminels. Pour en garder le souvenir, il utilise une nouvelle invention : le daguerréotype.

Nicéphore Niépce et Jacques Daguerre, associés en 1829, inventent cette méthode pour prendre des photographies. Niépce meurt avant la fin des recherches. Quand le procédé aboutit en 1839, Daguerre utilise son nom pour désigner la nouvelle technique. On obtient directement une image fine et réaliste mais non reproductible. Cette technique connait un grand succès dans le monde entier. Cependant, les manipulations difficiles limitent l’emploi du procédé.

sorte de goudron qui durcit à la lumière, n’est pas très au point. L’image est floue et il faut huit longues heures avant de la voir apparaître. Mais tout de même, ses idées sont révolutionnaires. Tu l’as sûrement compris, sans Niépce la photographie n’aurait sans doute jamais existé.

Dans notre famille, nous sommes assez fiers de nos ancêtres ! Une légende raconte que Nicéphore Niépce serait un cousin éloigné de Sandro le Malicieux.

Dans sa villa de Saint-Loup-de-Varennes située près de Chalon-sur-Saône, il est le premier à fixer une image de la réalité sur un support en 1816. Bon c’est vrai, son procédé au bitume de Judée, une

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En reliant les points dans l’ordre croissant,

découvre avec Malicia ce que Niépce a

photographié de la fenêtre de sa chambre.

Chambre pour daguerréotype

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À mon avis, il faut déjà l’objet qui permet de former

une image de la réalité.

Retrouve-le parmi ceux présentés dans la vitrine.

Pour t’aider à trouver son nom, je sais qu’il ressemble

à l’appareil utilisé pour réaliser un daguerréotype.

Aide-toi

à l appa

iiii

Élément n°1 :

des indices n°3 et n°4 pour retrouver la matière

qui réagit à la lumière et qui peut rendre une

plaque sensible. Je crois que c'est une matière

précieuse ...

Élément n°2 :

vi

trine

D

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RAPPORT D'ENQUêTE

L’histoire de la photographie commence en Grèce, il y a environ 2400 ans. À cette époque, Aristote utilise la chambre noire (en latin camera obscura) pour l’observation astronomique. C’est une salle plongée dans l'obscurité. Dans l'un des murs, la lumière entre dans la pièce par un trou appelé sténopé. Il se forme alors sur le mur opposé l'image inversée d'une éclipse solaire. Progressivement, le principe de la chambre noire est adapté pour devenir un objet portatif. Dans une boîte en bois hermétique, l’image se forme sur un verre dépoli. Les peintres et dessinateurs s’en servent pour copier la nature. Améliorée par un système optique qui remplace le sténopé, la qualité de l’image progresse. Depuis l’origine, la chambre noire détermine la forme des appareils photographiques employés jusqu’à aujourd’hui.

La chambre noire, un objet

1 : Grâce à mon image aux couleurs inversées, les photographes peuvent reproduire autant de positifs qu’ils veulent.

2 : Grâce à mon action sur un support sensible, on obtient une image permanente.

3 : Je suis une photographie obtenue en moins d’une seconde.

4 : Trouve mon nom de famille. Je suis le premier qui réalise une photographie dans ma villa de Saint-Loup-de-Varennes près de Chalon-sur-Saône.

5 : Je suis un type d’appareil qui permet de faire des photo-graphies très discrètement. James Bond m’a utilisé.

6 : Je suis une science qui s’intéresse à la transformation de la matière. Par exemple, je permets la fixation d’une image sur un support.image

inverséesténopé

Le principe optique de la chambre noire

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Le train est en mouvement.Le photographe se trouve à l’intérieur du train.Moins d’une seconde, c’est une photographie instantanée.

Légende des étiquettes : Produit qui dimibue le temps d'exposition Collodion Argent

Etape n° 2-Sensibilisation de la plaque :sensibiliséeEtape n° 4-Développement : contrôle du développementEtape n° 1- Préparation de la plaque :polissageEtape n° 3-Prise de vue : mise au point

1 : Négatif2 : Lumière3 : Instantanée4 : Niépce5 : Espion6 : Chimie7 : Optique8 : Touriste9 : Daguerre10 : Kodak

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Constructeur : Jules BourdinNom : Chambre laboratoire dite “Dubroni ”

Date de fabrication : 1864

Cette image représente la cour et les bâtiments de la villa de Nicéphore Niépce.

Rapport d’enquête :élément n°1 :la chambre noire ou camera obscuraélément n°2 :l’argent et plus particulièrement les sels d‘argent

nom de l'appareil :..........................

L'appareil le plus facile à utiliser est: ...........................

nom de l'appareil :.............................................

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le "box" de Kodak

appareil dit "le touriste"d'Enjalbert

le "box" de Kodak

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Nous avons réussi la première enquête!Comme je n’aurais rien pu faire sans toi,je me suis arrangée pour que tu reçoives aussi une carte professionnelle de détective spécialisé en photographie.

Remplis-la, cela te fera un souvenir de notre parcours.

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Merci pour ton aide,

Me

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vitrineA e t INDICE N°1 INDICE N°2

vitrineC INDICE N°4RAPPORT D'ENQUêTE

Plan du domaine Communication .....

vitrineB

vitrineD

INDICE N°3

Conservatoire national des arts et métiers - Musée des arts et métiers - Département pédagogique et culturel - 60 rue Réaumur – 75003 Paris - www.arts-et-metiers.net

Conception et rédaction : Khadem BOURAS, Sicka YAMAJAKO ; Conception graphique : Fanny THAUVIN ; Illustrations : Fanny THAUVIN, Valérie PEREZRemerciements : Marie-Sophie CORCY, Bruno JACOMY, Anne D’ARGENTRÉ et toute l'équipe du Musée des arts et métiers

Crédits photographiques : © Musée des arts et métiers / Cnam, Paris / P. Faligot-Seventh Square : couv. Les coquillages, La lune, p. 4 Le photo-cravate, p. 3 et 4 Le photo-revolver, p. 3 et 6 Le box, p. 7 Le pont de Bezons, p. 3 et 8 L’appareil Le Touriste d'Enjalbert, p. 9 La chambre-laboratoire Dubroni. / P. Harvey : couv. Photographie aérienne. / G. Monni : couv. Négatif et positif maison. / Sickhad : couv. Domaine Communication du Musée des arts et métiers, p. 3 La chambre-laboratoire Richard et Lejeune. / S. Pelly : p. 3 et 10 La chambre pour daguerréotype. / A. Carpentier : couv. Entrée du Musée des arts et métiers. 11