Modélisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bénin

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  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    REPUBLIQUE DU BENIN

    MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

    RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    UNIVERSITE DABOMEY-CALAVI

    ECOLE NATIONALE DECONOMIE APPLIQUEE ET DEMANAGEMENT (ENEAM)

    OPTIONOPTIONOPTIONOPTION : II: II: II: IIFilireFilireFilireFilire : PLANIFICATION: PLANIFICATION: PLANIFICATION: PLANIFICATION

    Thme :

    Ralis par :

    BOHOUN Ghislain & AVODAGBE Donald

    Matre de stage Tuteur de mmoire

    M. Martin DJIBRIL Dr. Cosme VODOUNOU

    Ingnieur Statisticien-Economiste Economtre

    Promotion 2001-2004

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    LCOLE NATIONALE DCONOMIE APPLIQUE ET DE

    MANAGEMENT NENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI

    IMPROBATION AUX OPINIONS MISES DANS CE MMOIRE ; CES

    OPINIONS DOIVENT TRE CONSIDRES COMME PROPRES

    LEURS AUTEURS.

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    RsumRsumRsumRsum

    Ltude des variations de prix occupe une place centrale dans lanalysedes conditions macro-conomiques. En effet, les variations de prix se rapportent

    au phnomne dinflation dont la canalisation est lun des objectifs

    fondamentaux de tout pays en matire de politique conomique.

    Cette tude va permettre danticiper le rythme de hausse des prix et de

    pouvoir mettre en uvre temps des politiques anti-inflationnistes et cela

    dautant plus que les ractions, dommageables pour lconomie, des agentsconomiques face une forte hausse des prix, augmentent fortement quand

    celle-ci samplifie.

    Le prsent travail de recherche explique le comportement des indices de

    prix regroups en douze secteurs:

    - produits alimentaires et boissons non alcoolises,

    - boissons alcoolises, tabac et stupfiants,

    - articles dhabillement et chaussures,

    - logement, eau, gaz et lectricit et autres combustibles,

    - meubles, articles de mnage et entretien courant du foyer,

    - sant,

    - transports,

    - communication,

    - enseignement,

    - restaurants et htels,

    - biens et services divers.

    L'approche des modles ARIMA a permis de constater que ces groupes

    de produits sont diffremment sensibles aux chocs sur les prix. Un programme a

    t conu sur le logiciel Eviews afin de faciliter les estimations.

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    AAAAVANT PROPOSVANT PROPOSVANT PROPOSVANT PROPOS

    La formation lEcole Nationale dEconomie Applique et de

    Management est sanctionne par la prsentation au bout des trois annes

    dtudes dun mmoire de fin de formation que les tudiants doivent soutenir.

    Une telle dmarche oblige les tudiants effectuer un stage de trois mois. En ce

    qui nous concerne, ce stage sest droul lInstitut Nationale de la Statistique

    et de lAnalyse Economique (INSAE) et plus prcisment la Direction de la

    Statistique Sociale. Nos investigations ont port sur le thme : Modlisation

    des indices de prix sectoriels au Bnin.

    Ce thme nous a permis dapporter notre modeste contribution

    lanalyse des indices de prix au Bnin.

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    ii

    DEDICACE

    Je ddie ce mmoire :

    - A DIEU lEternel pour ses merveilles

    - A ma maman adore : CHINA Pauline

    - A mon trs cher papa : AVODAGBE Grgoire

    - A mes trs chers frres et surs

    Merci pour lamour dont vous mavez tous combl travers vos divers

    efforts conjugus. Recevez ma profonde et inexprimable

    reconnaissance. Maman et papa, acceptez ce travail comme le fruit de

    vos peines, de votre patience. Chers frres, puisez-y un vritable

    exemple de vie et que cette flamme qui nous unit ne steigne jamais.

    AVODAGBE Donald C.J.M

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    iii

    DEDICACE

    Je ddie ce mmoire :

    Au Seigneur Tout-Puisant, pour ses merveilles ;

    A ma mre adore : DOVONON Ptronille, pour les souffrances que tu

    as endures et laffection que tu me portes ; que tes prires soient

    exhausses !

    A mon trs cher pre : BOHOUN Jules. pour ton immense amour ;

    A mes frres et surs pour vos soutiens inconditionnels ;

    A tous mes oncles et tantes pour votre affection et vos divers soutiens.

    Recevez ma profonde et inexprimable reconnaissance et acceptez ce travail

    comme le fruit de vos peines, de votre patience.

    BOHOUN G. Ghislain W.

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    REMERCIEMENTS

    Une uvre est toujours le rsultat des efforts conjugus de plusieurs

    personnes. Au moment o nous achevons notre mmoire, quil nous soit permis

    dadresser nos sincres remerciements toutes ces personnes.

    Nos remerciements vont spcialement :

    monsieur Cosme VODOUNOU, notre tuteur, qui nous a vritablement

    encadr dans le travail ;

    monsieur Martin DJIBRIL , notre matre de stage, qui a fait preuve de

    beaucoup de disponibilit ;

    tous les professeurs et enseignants qui ont contribu notre formation.

    nos parents pour leur soutien ;

    nos amis pour leurs assistance.

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    LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES

    ADF : Augmented DICKEY-FULLER

    AR: Auto Regressive

    ARMA: Auto Regressive Moving Average

    ARIMA: Auto Regressive Integrated Moving Average

    BCEAO: Banque Centrale des Etats de lAfrique de lOuest

    CEDEAO : Communaut Economique Des Etats de lAfrique de lOuest

    DF : DICKEY-FULLER

    DS : Differency Stationary

    Eviews : Econometric views (logiciel)

    t i.i.d. ( 0, 2 ): les t suivent des lois indpendantes, identiques, desprance

    nulle et de variance 2

    IHPC: Indice Harmonis des Prix la Consommation

    INSAE: Institut National de la Statistique et de lAnalyse Economique

    MA: Moving Average

    NCOA: Nomenclature de Consommation des Pays de lUEMOA

    TS : Trend Stationary

    UEMOA : Union Economique et Montaire Ouest Africaine

    VAR :Vectoriel Auto Rgressif

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    SOMMAIRE

    INTRODUCTION

    PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DELETUDE

    CHAPITRE 1 : MOTIVATION ET REVUE DE LITTERATURE

    Section 1 : Motivation

    Section 2 : Revue de littrature

    CHAPITRE 2 : L INDICE HARMONISE DES PRIX A LA

    CONSOMMATION (IHPC)

    Section 1 : Dfinition

    Section 2 : Mthode dlaboration des IHPC

    CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LETUDE

    Section 1 : Saisonnalit et StationnaritSection 2 : Processus ARMA

    PARTIE II : MODELISATION ET ANALYSE DES CHOCS

    CHAPITRE 1 :ANALYSE DESCRIPTIVE DES SERIES

    CHAPITRE 2 : RESULTATS EMPIRIQUES ET VALIDATION

    Section 1 : Etude de la saisonnalit et stationnarit des sries

    Section 2 : Identification, estimation et validation des modles

    CHAPITRE 3 : ANALYSE DES CHOCS

    Section 1 : Elments thoriques sur lanalyse des chocsSection 2 : Interprtation des rponses aux impulsions

    CONCLUSION

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    PARTIE I :

    CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LETUDE

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    CHAPITRE 1 : MOTIVATION ET REVUE DE LITTERATURE:

    Section 1 : Motivation

    Linflation est omniprsente dans la vie conomique contemporaine. Tous

    les agents conomiques observent que les prix ont tendance augmenter. Les

    consquences dune hausse gnralise et soutenue du niveau des prix sont

    multiples. Grce elle, les dettes sont plus facilement remboursables

    puisquelles le sont en argent dprci ; et par ricochet elle pousse

    linvestissement dautant que les perspectives de gains sont relles et que les

    dettes sont plus facilement remboursables. Linflation entretient une certaine

    illusion au niveau des agents : les prix augmentent, mais les profits aussi, les

    salaires de mme (notamment sils sont indexs). Ces avantages seffacent

    cependant face de nombreux et graves inconvnients. En effet, elle redistribue

    de manire arbitraire la richesse entre les agents, altre laffectation des diverses

    ressources productives, provoque une fuite devant la monnaie. Elle baisse le

    pouvoir dachat. Elle pnalise surtout les individus sans protection comme les

    petits salaris, les petits retraits, les petits commerants. Cette hausse

    encourage les mouvements spculatifs de tous les ordres (financiers, rels ) qui

    ne font que laccentuer. Il sagit donc dun phnomne sensible. En particulier

    linflation ne laisse pas les politiques indiffrents puisquelle est un signe de bon

    ou mauvais fonctionnement conomique, avec toutes les consquences

    lectorales. Do la ncessit de pouvoir lapprcier.

    Pour mesurer linflation, on se base sur un panier de biens reprsentatifs et

    on construit un indice des prix la consommation. Ce dernier est un instrument

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    qui permet destimer, entre deux priodes donnes, la variation moyenne des

    prix des biens et services consomms par les mnages sur le territoire. Ces

    indices facilitent lanalyse descriptive de la variation des prix.

    Mais au-del dune analyse descriptive, de nos jours plus que jamais, il

    parat ncessaire de pouvoir tudier le comportement des prix la

    consommation et les effets des chocs de chacune des fonctions sur les autres.

    Cette tude permettra danticiper le rythme de hausse des prix et de pouvoir

    mettre en uvre temps des politiques anti-inflationnistes et cela dautant plus

    que les ractions, dommageables pour lconomie, des agents conomiques face

    une forte hausse des prix, augmentent fortement quand celle-ci samplifie.

    Lobjectif du prsent travail de recherche sera donc d expliquer le

    comportement des indices de prix au niveau de chaque secteur. Nous

    analyserons ensuite les effets des chocs de chacune des fonctions sur elle-mme

    et sur les autres.

    Nous considrons les indices de prix sectoriels parce que les diffrentes

    composantes de lindice nobissent pas aux mme dterminants conomiques.

    Section 2 : Revue de littrature

    La littrature abonde d'tudes traitant des indices de prix et des tendances

    de court terme de linflation. Les rfrences ci-dessous prsentent quelques

    travaux sur la modlisation des indices de prix.

    * PERRON (1999) a effectu un travail sur la modlisation des indices de

    prix la consommation en intgrant les interventions du gouvernement

    brsilien. LEtat brsilien contrle en effet les indices de prix la

    consommation. Il en autorise les fluctuations mais veille ce que ces

    fluctuations ne le fassent pas sortir dun intervalle de confiance. Quand ce prix

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    sort de cet intervalle, il sagira pour la politique du gouvernement brsilien de

    ly ramener.

    * Madani T. (2000) modlise lindice des prix la consommation des

    mnages Bamako. Partant de la mthode de Box et Jenkins pour identifier un

    modle ARIMA saisonnier dcrivant la dynamique des prix, et des techniques

    de Holt-Winters pour mettre en vidence un modle de lissage cernant les

    principales composantes de lindice, lauteur combine les prcdentes mthodes

    pour obtenir une plus grande prcision. Il prcise en outre que les techniques

    utilises ne peuvent expliquer les causes des fluctuations des prix linstar des

    modles structurels.

    * En septembre 1999, Eric Jondeau, Herv Le Bihan et Franck Sdillot ont

    effectu pour la Banque de France une recherche intitule : Modlisation et

    prvision des indices de prix sectoriels . Lobjectif du travail tait deffectuer

    une analyse dtaille des tendances de court terme de linflation en France et de

    raliser des prvisions intervalles rapprochs.

    * LInsee utilise aussi des modles purement statistiques niveau fin pour

    suivre les volutions de lindice des prix de dtail (IPCH) de la zone euro. Pour

    chaque poste de lindice, un modle ARIMA est estim, incorporant parfois des

    variables explicatives exognes (comme le prix du ptrole par exemple).

    A la suite de ces auteurs, nous nous attellerons modliser les indices de prix

    sectoriels au Bnin.

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    CHAPITRE 2 : LINDICE HARMONISE DES PRIX A LACONSOMMATION (IHPC)

    Section1 : Dfinition de lIHPC

    Un indice des prix la consommation, est un instrument qui, au moyen

    dun nombre unique, permet destimer entre deux priodes donnes, lvolutionmoyenne des prix des biens et des services consomms par les mnages.

    LIndice Harmonis des Prix la Consommation (IHPC) nest rien

    dautre que lindice calcul sur une base uniforme dans les pays de la sous-

    rgion ouest-africaine. Son adoption par les pays de lUEMOA date de janvier

    1996. Il a trois utilisations principales : conomique, comptable et social.

    En effet, lIHPC sert mesurer, chaque mois, le rythme de la hausse des

    prix lintention des pouvoirs publics, du grand public, des mdias, des

    partenaires sociaux, des salaris, des organisations rgionales (BCEAO,

    UEMOA, CEDEAO, etc.), des organisations internationales (Banque Mondiale,

    Fonds Montaire International, etc.), etc. Il sert aussi comparer linflation avec

    celle des autres pays membres de lUEMOA et de la Zone franc. La comptabilit

    nationale se sert aussi de lIHPC pour dflater divers agrgats dont lagrgat

    consommation des mnages. Les indices de prix sont utiliss, pour calculer,

    partir des agrgats en francs courants, les volutions en volume. LIHPC peut

    aussi servir indexer des contrats privs, des pensions alimentaires, etc.

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    Section 2 : Mthode dlaboration des IHPC

    Lobjet des indices de prix la consommation est dapprhender les

    seules variations de prix. Ainsi, lorsque les quantits de biens et services

    changs restent constantes et les prix unitaires des quantits changes varient

    entre deux priodes, lindice des prix doit varier de la mme faon entre ces

    deux priodes. On utilise cet effet, lindice de Laspeyres qui est un indicateur

    possdant cette proprit.

    La mise en place des IHPC ncessite :

    de prciser dans quel univers on veut effectuer la mesure (ensemble

    des mnages concerns, consommation des mnages prise en compte, etc.)

    dlaborer la mthode de sondage qui permettra destimer les

    diffrents lments (indices lmentaires et coefficients budgtaires) qui

    composent lindice de Laspeyres.

    A- Dfinition et description de lunivers

    On sintresse prcisment trois lments : la zone gographique pour

    laquelle est labor lindice des prix, les mnages concerns et lensemble des

    biens et services achets par les mnages retenus. Dans la zone denqute, il est

    ncessaire de dtenir au pralable des donnes sur la consommation des

    mnages rsidents. Ces mnages constituent la population de rfrence.

    Nanmoins tous les biens et services quils achtent ne rentrent pas dans la

    construction de lindice. Deux raisons essentielles gouvernent cette attitude. Il

    sagit dune part dun souci de cohrence. Le concept de consommation est

    considr tel que dfini par la comptabilit nationale. Ds lors, certaines

    dpenses des mnages, comme les achats de logements sont considrs comme

    des investissements. Dautre part, ce sont les problmes relever certains biens

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    et services tels que lassurance, lachat de vhicules doccasions, les conseils

    juridiques et financiers,

    A ce niveau, simpose une description de lensemble des lments

    composant lunivers laide de nomenclatures. Les biens et services retenus

    pour llaboration des indices de prix harmoniss sont classs laide de la

    nomenclature NCOA (Nomenclature de Consommation des Pays de lUEMOA),

    qui est structure de faon embote en Fonctions, Groupes, Sous-groupes,

    Postes et Varits. La classification mise en place est fine et permet daffecter

    un bien ou un service de manire unique dans les diffrents niveaux (fonction,

    groupe, sous-groupe, poste et varit). La stratification pour lIHPC est faite

    selon douze fonctions contenant chacune trente cinq groupes. Ces derniers se

    composent de manire individuelle de soixante dix sous-groupes et chaque sous-

    groupe de cent cinq postes. Les postes sont dsagrgs en trois cent quarante

    cinq varits pour lesquelles sont tablis les indices lmentaires.

    B- Echantillonnage

    Dans la formulation dun indice des prix et en particulier celui de

    Laspeyres, il apparat des prix et des quantits de biens et services achets par

    les mnages. La logique voudrait alors que lobservation des prix des

    transactions effectues se fasse auprs des mnages. La difficult lie cette

    approche ncessite la mise en place dune technique de relev permettantdapprocher au mieux les prix pratiqus. La procdure dans la pratique est la

    substitution de lunivers par un ensemble de vendeurs de la zone de relevs

    auprs duquel sapprovisionnent les mnages faisant partie de la population de

    rfrence.

    Le second problme tient de la prise en compte de tous les prix de

    transactions ou les prix pratiqus par les vendeurs pour arriver la publicationmensuelle. A cet effet, les diffrents composants de lindice de Laspeyres sont

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    estims. Pour y arriver, un sondage plusieurs degrs est utilis sur trois

    chantillons intermdiaires un chantillon de prix :

    un chantillon de biens et services utiliser ;

    un chantillon de points de ventes dans lesquels les prix sont relevs ;

    un chantillon de dates de relevs.

    C- Recueil et contrle des donnes

    Lchantillonnage achev, la phase destimation de lindice de laspeyres

    est alors enclenche :

    100/

    =

    i

    ioio

    i

    ioit

    tL

    qp

    qpI

    avec itp et iop les prix observs respectivement la priode.

    Vu la formulation de lindice, lestimation ncessite une priode de base

    qui est dtermine en effectuant des observations des prix des biens et services

    pendant une priode relativement longue et lestimation des coefficients

    budgtaires io . Ces coefficients budgtaires sont estims par lexcution dune

    enqute budget-consommation auprs des mnages.

    Les mthodes de collecte diffrent selon le type de vendeur ou de

    fournisseur. On distingue deux types de points de vente pour les commerants ;

    les marchs o la pese en bureau de certains produits permet de dterminer le

    prix par unit de poids et les autres points de vente o le relev se fait

    directement. Les relevs des prix des administrations sont raliss partir des

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    documents de tarifs mis ou partir des contacts rguliers entre lINSAE et ces

    organismes. Enfin les prix des loyers sont obtenus auprs des mnages.

    La mthodologie impose par ailleurs le choix du panier de biens et

    services avant le dbut de lanne de collecte. Cette mesure prend en compte les

    modifications du panier en fonction de l'volution des habitudes de

    consommation et des difficults de collecte sur le terrain.

    Une phase de contrle des donnes est ensuite introduite pour vrifier que

    lon dispose lors du mois de calcul de tous les intrants pour ltablissement de

    lindice. Les mesures employes sont essentiellement des contrles

    dexhaustivit pour le constat des donnes manquantes et des rejets pour cause

    dinvalidit. Elle peut aussi conduire la mise en uvre de mthodes

    statistiques pour rsoudre les problmes observs.

    D- Calcul de linflation

    De manire gnrale, les glissements permettent de calculer le taux

    dinflation. Ils mesurent lvolution dune grandeur entre deux dates prcises.

    Dsignons pour la suite par t,nI le niveau des prix du mois t de lanne n.

    On distingue :

    - le taux dinflation en glissement mensuel pour le mois t est donn par

    le taux de croissance de lindice des prix entre les mois t-1 et t. Il est utilis pourle traitement de linflation dans les notes de conjoncture ;

    - le taux dinflation en glissement annuel pour le mois t est donn par

    le taux de croissance de lindice des prix entre les mois t de lanne n-1 et de

    lanne n.

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    Tableau 1 : Calcul de glissements

    Le taux dinflation en Formule de calcul

    Les glissements glissement mensuel100*

    -

    1,

    1,,

    tn

    tntn

    I

    II

    glissement annuel100*

    -

    ,1

    ,1,

    tn

    tntn

    I

    II

    Source : nous mmes

    Nous utiliserons dans notre tude le taux dinflation en glissement

    annuel.

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    CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LETUDE

    Section 1 : Saisonnalit et Stationnarit

    A- Saisonnalit.

    Dans le cas dune srie affecte dun mouvement saisonnier, il convient

    de retirer cette proprit pralablement tout traitement statistique.

    Traitant de donnes mensuelles, les corrlogrammes doivent laisser

    apparatre un pic remarquable pour k = 12, qui est prcisment gal la

    priodicit des donnes, et ses multiples afin que le comportement saisonnier

    soit admis.

    B- Stationnarit

    Avant le traitement d une srie chronologique, il convient de dterminer si

    elle stationnaire ou pas.

    1- Dfinition de la Stationnarit dun processus

    La stationnarit dun processus peut tre dfinie au sens strict ou au sens

    faible du terme.

    a- Stationnarit Stricte (stationnarit de premier ordre)

    Un processus est dit strictement stationnaire si tiT avec t1 < t2

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    P [xt1< x1 , ...,xtn < xn ] = P [xt1+h< x1, ..., xtn+h < xn].

    En dautres termes, un processus est strictement stationnaire si pour tout

    changement de lorigine du temps, ses moments caractristiques (esprance

    mathmatique, variance et covariance) sont invariantscest--dire indpendants

    du temps.

    Cette hypothse est trs contraignante. Aussi, en pratique quand on

    raisonne sur une srie on a recours une conception plus large de la stationnarit

    et empiriquement vrifiable : la stationnarit faible.

    b- Stationnarit faible (stationnarit de second ordre)

    Le processus Xt, t T est dit faiblement stationnaire si les 3 proprits

    suivantes sont remplies :

    E[Xt] = E[Xt +k] = m (constante) tT. Lesprance mathmatique du

    processus existe et est invariant dans le temps.

    V[Xt] = 2

    (constante) tT. La variance espre (car on raisonne sur

    des probabilits) est stable dans le temps.

    Cov[Xt, Xt+] = x[] tT, T. La covariance (en fait

    lautocovariance car elle est calcule entre les variables du processus et les

    mmes variables dcales dune ou plusieurs priodes) est indpendante du

    temps.

    x[] reprsente la fonction dautocovariance du processus.

    En rsum, Xt faiblement stationnaire si :

    E[Xt] = E[Xt +k] = m (constante) tT

    V[Xt] = 2 (constante) tT

    Cov[Xt, Xt+] = x[] tT, T

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    Une srie chronologique est stationnaire si elle est la ralisation dun

    processus stationnaire.

    La dtection de la stationnarit dune srie seffectue gnralement

    laide des tests de stationnarit. Mais elle peut sapprhender en premire

    approximation par lallure de la fonction dautocorrlation et sa reprsentation

    graphique : le corrlogramme.

    La fonction dautocorrlation

    Cette fonction dautocorrlation donne une indication sur le degr de

    liaison cest--dire la dpendance temporelle qui existe entre les diffrentes

    valeurs de la srie. Sur un processus stochastique, elle se note :

    k

    k est la valeur thorique pour tout k du coefficient dautocorrlation du

    processus stochastique. Mais en conomie, nous ne disposons pas du processus

    mais plutt dune srie. On calculera donc les coefficients dautocorrlation

    partir de la srie. Par consquent, on obtiendra une fonction dautocorrlation

    sur la chronique qui sera une estimation de la fonction dautocorrlation

    thorique (du processus lui-mme).

    Pour chaque dcalage k introduit entre les observations de la srie, cette

    fonction dautocorrlation estime sera :

    0t

    t

    YsrieladeVariance

    Ysrielasurcalculek)-(tettentreCovariance

    k

    k ==

    1)(

    )(

    0

    0

    0 =

    ==

    t

    t

    V

    V

    Pour une srie stationnaire, pour tout dcalage k>0, les coefficients

    dautocorrlation estims sur la srie doivent tre compris entre -1 et 1. Cela

    signifie que la srie se comporte comme un phnomne doubli en ce sens

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    25/105

    16

    quune certaine valeur de la srie peut tre influence par une valeur prcdente

    mais cette influence dcrot en fonction du temps cest--dire au fur et mesure

    que cette valeur est loigne dans le temps. Mais dans la pratique, il convient de

    faire les tests de stationnarit.

    2-Tests de stationnarit: tests de Dickey-Fuller Augments

    Il existe diffrents tests de vrification de la stationnarit d'une variable

    chronologique mais notre tude retient ceux de Dickey-Fuller Augments qui

    sont les plus utiliss. Ces tests permettent de mettre en vidence le caractre

    stationnaire ou non dune chronique par la dtermination dune tendance

    dterministe ou stochastique mais aussi la bonne manire de la stationnariser.

    Pour ce faire, deux types de processus sont distingus :

    - les processus TS (Trend Stationary) qui reprsentent une non-stationnarit

    de type dterministe ;

    - les processus DS (Differency Stationary) pour les processus non

    stationnaires alatoires.

    a- Les processus TS

    Selon la terminologie propose par Nelson et Plosser (1982), (xt, t Z)

    est un processus TS sil peut scrire sous la forme :

    xt = f(t) + zt

    o f(t) est une fonction du temps et zt est un processus stochastique stationnaire.Dans ce cas, le processus xt scrit comme la somme dune fonction

    dterministe temps et dune composante stochastique stationnaire,

    ventuellement de type ARMA. Ds lors, il est vident que le processus ne

    satisfait plus la dfinition de la stationnarit du second ordre. En effet, on

    montre immdiatement que :

    E( xt) = f(t) + z

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    26/105

    17

    o z = E(zt), dpend du temps, ce qui viole lune des conditions de la dfinition

    dun processus stationnaire.

    b-Les processus DS

    Un processus non stationnaire (xt, t Z) est un processus DS (Differency

    Stationary) dordre d, o d dsigne lordre dintgration, si le processus filtr

    dfini par (1 - L)d

    xt, o Lixt = xt-i, est stationnaire. On dit aussi que (xt, t Z) est

    un processus intgr dordre d, not I(d).

    c- Stratgie de tests de Dickey-Fuller augments (ADF)

    Les tests d'ADF sont fonds sur l'estimation par les moindres carrs

    ordinaires des trois modles suivants:

    (4) xt = xt-1 + =

    p

    jjtj x

    1 + + t + t

    (5) xt = xt-1 + =

    p

    jjtj x

    1 + + t

    (6) xt =xt-1 + =

    p

    jjtj x

    1 + t

    Le principe gnral de la stratgie de test est le suivant : il sagit de

    partir du modle le plus gnral, dappliquer le test de racine unitaire en

    utilisant les seuils correspondants ce modle, puis, de vrifier par un test

    appropri que le modle retenu tait le bon. En effet, si le modle ntait

    pas le bon, les seuils utiliss pour le test de racine unitaire ne sont pas

    valables. On risque alors de commettre une erreur de diagnostic quant la

    stationnarit de la srie. Il convient dans ce cas de recommencer le test de

    racine unitaire dans un autre modle, plus contraint. Et ainsi de suite

    jusqu trouver le bon modle, lesbons seuils et bien entendu les

    bons rsultats.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    18

    Le droulement de la stratgie de test est report sur la figure suivante. On

    commence par tester la racine unitaire partir du modle le plus gnral,

    savoir le modle 4. On compare la ralisation de la statistique de Student t=0

    aux seuils tabuls par Dickey et Fuller ou McKinnon pour le modle 4. Si la

    ralisation de t=0 est suprieure au seuil, on accepte lhypothse nulle de non-

    stationnarit. Une fois que le diagnostic est tabli, on cherche vrifier si la

    spcification du modle 4, incluant une constante et un trend, tait une

    spcification compatible avec les donnes. On teste alors la nullit du coefficient

    de la tendance. De deux choses lune :

    Soit on a rejet au pralable lhypothse de racine unitaire ; dans ce cas, on

    teste la nullit de par un simple test de Student avec des seuils standards (test

    symtrique, donc seuil de 1.96 5%). Si lon rejette lhypothse = 0, cela

    signifie que le modle 4 est le bon modle pour tester la racine unitaire,

    puisque la prsence dune tendance nest pas rejete. Dans ce cas, on conclut

    que la racine unitaire est rejete, la srie est TS, du fait de la prsence de la

    tendance. En revanche, si lon accepte lhypothse = 0, le modle nest pas

    adapt puisque la prsence dune tendance est rejete. On doit refaire le test de

    racine unitaire partir du modle 5, qui ne comprend quune constante.

    Soit, au contraire, on avait au pralable, accept lhypothse de racine unitaire,

    et dans ce cas, on doit construire un test de Fischer de lhypothse jointe = 0 et

    = 0. On teste ainsi la nullit de la tendance, conditionnellement la prsencedune racine unitaire:

    H40 : (; ; ) = (; 0; 0) contre H

    41.

    La statistique de ce test se construit de faon standard par la relation :

    F4 = ((SCR4,c - SCR4) /2)/(SCR44 / (N p - 3))

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    19

    o SCR4,c est la somme des carrs des rsidus du modle 4 contraint sous H40 :

    xt = =

    p

    j

    jtj x1

    + + t

    et SCR4 est la somme des carrs des rsidus du modle 4 non contraint ; N et p

    tant respectivement le nombre dobservations pris en compte et le nombre de

    retards. Si la ralisation de F4 est suprieure la valeur lue dans la table de

    Dickey et Fuller un seuil %, on rejette lhypothse H4 0. Dans ce cas, le

    modle 4 est le bon modle, le taux de croissance est TS :

    xt = =

    p

    jjtj x

    1 + + t + t

    En revanche, si lon accepte H40, le coefficient de la tendance est nul, le

    modle 4 nest pas le bon modle, on doit donc effectuer nouveau le test de

    non-stationnarit dans le modle 5. Si lon a accept la nullit du coefficient

    de la tendance, on doit alors effectuer nouveau les tests de non-stationnarit

    partir cette fois-ci du modle 5 incluant uniquement une constante. On compare

    alors la ralisation de la statistique de Student t=0 aux seuils tabuls par Dickey

    et Fuller ou McKinnon pour le modle 5. Si la ralisation de t=0 est suprieure

    au seuil on accepte lhypothse nulle de non-stationnarit. Une fois que le

    diagnostic est tabli, on cherche vrifier si la spcification du modle 5,

    incluant une constante, est une spcification compatible avec les donnes. On

    teste alors la nullit de la constante . De deux choses lune :

    Soit on a rejet au pralable lhypothse de racine unitaire, dans ce cas on teste

    la nullit de par un simple test de Student avec des seuils standard (test

    symtrique, donc seuil de 1.96 5%). Si lon rejette lhypothse = 0, cela

    signifie que le modle 5 est le bon modle pour tester la racine unitaire,

    puisque la prsence dune constante nest pas rejete. Dans ce cas, on conclut

    que la racine unitaire est rejete, la srie est stationnaire I(0) + . En revanche, si

    lon accepte lhypothse = 0, le modle 5 nest pas adapt puisque la prsence

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    20

    dune constante est rejete. On doit refaire le test de racine unitaire partir du

    modle 6,qui ne comprend ni constante ni trend.

    Soit, au contraire, on avait au pralable accept lhypothse de racine unitaire,

    et dans ce cas, on doit construire un test de Fischer de lhypothse jointe = 0 et

    = 0. On teste ainsi la nullit de la constante, conditionnellement la prsence

    dune racine unitaire:

    H50 : (; ) = (0;0) contre H

    51 .

    La statistique de ce test se construit de faon standard par la relation :

    F5 = ((SCR5,c - SCR5) /2)/(SCR5/ (N - p - 2))

    o SCR5,c est la somme des carrs des rsidus du modle 5 contraint sous H50 et

    SCR5 est la somme des carrs des rsidus du modle5 non contraint . Si la

    ralisation de F5 est suprieure la valeur lue dans la table de Dickey et Fuller

    un seuil , on rejette lhypothse H50 au seuil %. Dans ce cas, le modle 5 est

    le bon modle et la srie xt possde une racine unitaire. En revanche, si lon

    accepte H50, le coefficient de la constante est nul, le modle 5 nest pas le bon

    modle, on doit donc effectuer nouveau le test de non-stationnarit dans le

    modle 6. Enfin, si lon a accept la nullit du coefficient de la constante, on

    doit alors effectuer nouveau les tests de non-stationnarit partir cette fois-ci

    du modle 6 sans constante ni trend. On compare alors la ralisation de la

    statistique de Student t=0 aux seuils tabuls par Dickey et Fuller ou McKinnon

    pour le modle 6. Si la ralisation de t=0 est suprieure au seuil, on accepte

    lhypothse nulle de non-stationnarit. Dans ce cas la srie xt possde une racine

    unitaire. Si lhypothse nulle est rejete, la srie est stationnaire I(0) de moyenne

    nulle.

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    21

    Rejet de H0 Acceptation de H0

    Rejet de H0 Acceptation de H0 Rejet de H0

    Acceptation de H0

    Rejet de H0 Acceptation de H0

    Rejet de H0 Rejet de H0

    Acceptation de H0

    Acceptation de H0

    Rejet de H0 Acceptation de H0

    Schma de la stratgie de test de racine unitaire

    xt est unrocessus TS

    Estimation du model avec

    tendance et constante

    (A)Test H0 : = 0

    (B1) Test H0 : = 0 (B0) TestH0 :( , , ) = ( , 0, 0

    Estimation du model sans

    tendance mais avec constante

    (C) Test H0 : = 0

    (D1)Test H0 : = 0 (D0) Test

    H0 :( , ) = (0, 0)

    Estimation du model sanstendance et sans constante

    (E) Test H0 : = 0

    xt est unrocessus: I(0

    xt possde uneracine unitaire

    xt est unrocessus TS

    xt est un proces- xt possde uneracine unitaire

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    22

    Section 2 : Processus ARMA

    La forme gnrale dun processus ARMA (Auto Regressive Moving

    Average) est :

    A(L)xt = + B(L)t

    o t est un bruit blanc, avec A(L) et B(L) des polynmes de retards dfini

    respectivement par A(L) = 1 - 1L - 2L2

    - . . . - pLp

    et

    B(L) = 1 + 1L + 2 L2

    + . . . + q Lq,

    1, , p et 1,, q tant des rels de mme que .

    La procdure de modlisation de Box et Jenkins (1976) comporte les

    tapes suivantes : dessaisonalisation et stationnarisation, identification,

    estimation puis validation. IL ne nous que les trois dernires ; les deux premires

    ayant t dj dveloppes.

    Identification

    La mthode didentification de Box et Jenkins (1976) est fonde sur la

    comparaison des moments empiriques de la srie considre aux moments

    thoriques associs aux diffrentes reprsentations potentielles. On se concentre

    gnralement sur les moments dordre deux rsums par la fonction

    dautocorrlation et la fonction dautocorrlation partielle. On peut aussi utiliser

    des critres de choix de modle, couramment appels critres dinformation.

    1- Identification partir des corrlogrammes simple et partiel

    a- Les processus AR(p)

    Un processus stationnaire (xt, t Z) satisfait une reprsentation auto

    rgressive dordre p, note AR(p), si et seulement si :

    A(L)xt = + t

    A(L) tant un polynme de retards de p me degr et t i.i.d. ( 0, 2 ).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    23

    Le corrlogramme simple dun processus AR(p) est caractris par une

    dcroissance gomtrique de ses termes de type :

    k = k

    Le corrlogramme partiel a ses seuls p premiers termes significativement

    diffrents de zro.

    b- Les processus MA(q)

    Un processus (xt, t Z) satisfait une reprsentation MA dordre q, note

    MA(q), si et seulement si :

    xt = m + B(L)t

    B(L) tant un polynme de retards de q me et t i.i.d.(0, 2 ).

    Le corrlogramme simple dun processus MA(q) a ses seuls q premiers

    termes significativement diffrents de zro pendant que le corrlogramme partiel

    est caractris par une dcroissance gomtrique de ses termes.

    c- Les processus ARMA(p,q)

    Plusieurs processus alatoires stationnaires ne peuvent tre modliss

    uniquement comme des MA purs ou des AR purs car leurs caractristiques sont

    souvent des combinaisons des deux types de processus.

    Il sagit l dun modle ARMA dordre p, q not ARMA (p, q). Pour ce

    type de processus, les corrlogrammes simples et partiels sont, par voie de

    consquence, un mlange des corrlogrammes des processus AR et MA purs. Le

    corrlogramme partiel dun ARMA(p,q) est le mme que celui dun MA partir

    de lordre p + 1 tandis que son corrlogramme simple est le mme que celui

    dun AR partir de lordre q + 1.

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    24

    2- Identification sur la base des critres de AKAIKE et SCHWARZ

    On peut aussi utiliser les critres de choix de modle, habituellement

    appels critres dinformation. Les plus couramment utiliss sont :

    - le critre de Akake : AIC =nh

    nSCRh 2)ln( +

    - et le critre de Schwarz : SC =n

    nhn

    SCRh ln)ln( +

    Avec h = p + q, SCRh la somme des carrs des pour le modle estim et n le

    nombre dobservations disponibles.

    On choisit alors le modle pour lequel ces deux critres sont minimums.

    B- Validation

    Il sagit notamment de vrifier que les rsidus du modle ARMA estims,

    vrifient les proprits requises, savoir quils suivent un processus de bruit

    blanc. Il convient galement de tester la significativit des paramtres et de

    sassurer que le coefficient de dtermination est proche de lunit.

    1- Tests sur les paramtres

    On teste la significativit des retards du modle ARMA par des tests de

    Student.

    2- Test de bruit blanc (test de Ljung et Box)Le test de Ljung et Box permet didentifier les processus de bruit blanc. Il

    sagit de vrifier :

    Cov(xt, xt-k) = 0 ou encore k= 0 k.

    Les hypothses sont les suivantes :

    H0 : 1 = 2 = . . . = k = 0

    H1 : Il existe au moins un kdiffrent de zro.

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    25

    La statistique utilise est le Q de Ljung et Box dfini par :

    =

    h

    k

    k

    kn1

    2

    avec h : le nombre de retards, n : le nombre dobservations, k le coefficient

    dauto corrlation empirique dordre k.

    Q suit une loi de Chi-Deux h degrs de libert. Si 2

    calcul

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    PARTIE II :

    MODELISATION ET ANALYSE DES CHOCS

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    27

    CHAPITRE 1 : ANALYSE DESCRIPTIVE DES SERIES

    1- ANALYSE DE LA FONCTION 1

    De janvier 1997 avril 2004, les prix des produits alimentaires et

    boissons non alcoolises ont connu une volution qui peut sanalyser suivant

    cinq sous-priodes : janvier 1997 juin 1998, juin 1998 dcembre

    1999, dcembre 1999 juillet 2002, juillet 2002 juillet 2003, juillet 2003

    avril 2004.

    Au cours de la premire souspriode, les prix des produits alimentaireset boissons non alcoolises ont globalement acclr (+15.0% en juin 1998

    aprs +1.9% en janvier 1997). Ensuite, au cours de la seconde sous-priode, ils

    ont entam un reflux pour stablir un glissement annuel de 6.8% en

    dcembre 1999.

    En revanche la troisime sous-priode est caractrise par un

    redressement de linflation des biens de la fonction (+13.6% en juillet 2002).

    Puis, elle a nettement flchi au cours de la sous-priode suivante jusqu

    01

    Produits alimentaires et boissons non alcoolises

    (glissements annuels)

    -15,00

    -10,00

    -5,00

    0,00

    5,00

    10,00

    15,00

    20,00

    janv

    -97

    juil-97

    janv

    -98

    juil-98

    janv

    -99

    juil-99

    janv

    -00

    juil-00

    janv

    -01

    juil-01

    janv

    -02

    juil-02

    janv

    -03

    juil-03

    janv

    -04

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    parvenir un glissement annuel de 10.7% en juillet 2003. Enfin, au cours la

    dernire sous-priode, elle sest lgrement redresse pour revenir 1.8% en

    avril 2004.

    2- ANALYSE DE LA FONCTION 2

    02

    Boissons alcoolises , Tabac et stupfiants

    (glissements annuels)

    -20,00

    -10,00

    0,00

    10,00

    20,00

    30,00

    janv

    -97

    janv

    -98

    janv

    -99

    janv

    -00

    janv

    -01

    janv

    -02

    janv

    -03

    janv

    -04

    Lvolution des prix des boissons alcoolises, tabac et stupfiants ,

    depuis janvier 1997 jusquen avril 2004, suit sept phases fondamentales.

    Du mois de janvier 1997 celui de mars 1998, les prix des boissons

    alcoolises, tabac et stupfiants ont connu de manire globale une acclration

    pour se situer un glissement annuel de +19.6% la fin de cette sous-priode

    aprs +4.2% en janvier 1997. Mais davril 1998 mars1999, on observe un

    flchissement net de linflation des prix de la fonction (+0.5% en mars 1999).

    Ensuite pendant les vingt six mois suivants, elle a remont jusqu un glissement

    annuel de +19.4% en mai 2001. Aprs, elle a entam un reflux pour stablir

    un glissement annuel de 13.1% en mai 2002. La sous-priode suivante est

    caractrise par un redressement de linflation de la fonction (+19.9% en

    novembre 2002). Par contre, de dcembre 2002 au mme mois de lanne

    suivante elle a flchi de nouveau (-9.9% en dcembre 2003). Au cours des

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    30

    dhabillement et chaussures est noter au cours de la huitime souspriode

    (-1.0% en avril 2004).

    4- ANALYSE DE LA FONCTION 4

    04

    Logement, eau, gaz, lectricit e t autres

    combustibles

    (glissements annuels)

    -10,00-5,00

    0,005,00

    10,0015,00

    20,00

    janv-97

    janv-98

    janv-99

    janv-00

    janv-01

    janv-02

    janv-03

    janv-04

    Pour analyser les mouvements de linflation des logement, eau, gaz et

    lectricit et autres combustibles , il convient de distinguer sept sous-priodes.

    La premire sous-priode stend de janvier 1997 juillet 1997 et

    correspond une acclration de leurs prix qui passent dun glissement annuel

    de +5.6% un glissement de +10.3%. La seconde souspriode (juillet 1997

    novembre 1999) est caractrise par un flchissement de linflation qui, en

    glissement annuel, stablit 3.1% en novembre 1999. Au cours de la

    troisime sous- priode (novembre 1999 octobre 2000), elle se redresse pour

    se situer +5.8% en fin de sous-priode. Aprs, elle entame un reflux au coursde la sous-priode suivante (octobre 2000 mai 2002) pour stablir un

    glissement annuel de 7.5% en mai 2002. La cinquime souspriode (mai 2002

    dcembre 2002) est marque par une remonte ( +14.3% en dcembre 2002).

    Mais de dcembre 2002 dcembre 2003, on observe un reflux net de

    linflation des biens de la fonction (-5.2% en dcembre 2003). Au cours des

    quatre premiers mois de lanne 2004, elle se redresse pour se situer unglissement annuel de 2.0% en avril 2004.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    40/105

    31

    5- ANALYSE DE LA FONCTION 5

    05

    Meubles, articles de mnage et entretien

    courant du foyer

    (glissements annuels)

    -4,00-2,000,002,004,006,008,00

    janv-97

    janv-98

    janv-99

    janv-00

    janv-01

    janv-02

    janv-03

    janv-04

    De janvier 1997 avril 2004, les prix des meubles, articles de mnage et

    entretien courant du foyer ont connu une volution qui peut sanalyser suivant

    six sous- priodes.

    Du mois de janvier 1997 septembre 1998, les prix des meubles,

    articles de mnage et entretien courant du foyer ont connu de manire globale

    une acclration pour situer un glissement annuel de +7.4% la fin de cette

    sous-priode aprs +1.4% en janvier 1997. Mais de septembre 1998

    septembre 1999, un flchissement net de linflation des prix de la fonction est

    observ (-3.3% en septembre 1999).

    Ensuite, au cours de la troisime sous-priode (septembre 1999

    novembre 2000), on note un redressement de linflation qui en glissement

    annuel slve +5.5% en fin de sous-priode. La quatrime souspriode

    (novembre 2000-mai 2002) est marque par un recul ( 2.0% en mai 2002). La

    cinquime souspriode est caractrise par une remonte (+5.6% en dcembre

    2002). Enfin, un reflux de linflation des prix des meubles, articles de mnage

    et entretien courant du foyer est noter au cours de la dernire souspriode

    (-2.9% en avril 2004).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    41/105

    32

    6- ANALYSE DE LA FONCTION 6

    06

    Sant(glissements annuels)

    -10,00

    -5,00

    0,00

    5,00

    10,00

    15,00

    janv-97

    janv-98

    janv-99

    janv-00

    janv-01

    janv-02

    janv-03

    janv-04

    Lanalyse descriptive de linflation de la fonction sant peut tre faite

    suivant six souspriodes.

    Au cours de la premire souspriode, les prix au niveau de la fonction

    sant acclrent globalement (+10.6% en mai 1999 aprs +0.3% en janvier

    1997). La deuxime souspriode (mai 1999 - mai 2001) est marque par un

    recul de linflation qui en glissement annuel stablit 3.5% en mai 2001.

    Au cours de la troisime sous-priode (mai 2001 mai 2002), on observe

    un redressement de linflation qui en glissement annuel slve +9.4% en mai

    2002 en fin de sous-priode. Mais de mai 2002 dcembre 2002, elle flchit

    (dcembre 2002). La cinquime souspriode (dcembre 2002 dcembre

    2003) est marque par une remonte de linflation de la fonction sant qui

    stablit +9.8% en dcembre 2003. Enfin, un reflux de linflation des prix de la

    fonction sant est noter au cours de la dernire souspriode (+1.6% en

    avril 2004).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    33

    7- ANALYSE DE LA FONCTION 7

    07

    Transports(glissements annuels)

    -30,00

    -20,00

    -10,00

    0,00

    10,00

    20,00

    30,00

    40,00

    50,00

    janv

    -97

    janv

    -98

    janv

    -99

    janv

    -00

    janv

    -01

    janv

    -02

    janv

    -03

    janv

    -04

    Lvolution des prix des transports depuis janvier 1997 jusquen avril

    2004, peut tre dcrite suivant six phases fondamentales.

    Du mois de janvier 1997 celui de mars 1998, les prix des transports

    ont connu de manire globale une acclration pour situer un glissement

    annuel de +23.9% la fin de cette sous-priode aprs +2.7% en janvier 1997.

    Mais de mars 1998 mars 1999, on remarque un flchissement net de

    linflation des prix de la fonction (12.6% en mars 1999). Ensuite pendant les

    vingt et un mois suivants, elle a remont jusqu un glissement annuel de +39%

    (en dcembre 2000) Aprs, elle a entam un reflux pour stablir un glissement

    annuel de -17.4% en dcembre 2002. La sous-priode suivante est caractrise

    par un redressement (+32.2% en dcembre 2003). Par contre du mois de

    dcembre 2003 celui davril 2004, elle flchit de nouveau (-5.0% en avril

    2004).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    34

    8- ANALYSE DE LA FONCTION 8

    08

    Communication(glissements annuels)

    -15,00-10,00-5,000,005,00

    10,0015,00

    janv-97

    janv-98

    janv-99

    janv-00

    janv-01

    janv-02

    janv-03

    janv-04

    Les mouvements des services postaux et des services de tlphone et

    de tlcopie conduisent distinguer dans lanalyse de lvolution des prix de

    la fonction communication deux types de sous-priodes : des sous-priodes

    de nullit du glissement annuel et des sous-priodes de valeurs non nulles du

    glissement annuel.

    Les priodes de nullit du glissement annuel sont au nombre de cinq :

    janvier 1997 avril 2001, juin 2001 avril 2002, juillet 2002 octobre 2002,

    janvier 2003 octobre 2003 et janvier 2004 avril 2004. Celles qui sont

    caractrises par une inflation positive ou ngative sont : les mois de mai 2001,

    mai 2002, novembre 2002, dcembre 2002, novembre 2003 et dcembre 2003.

    9- ANALYSE DE LA FONCTION 9

    09

    Loisirs et culture

    (glissements annuels)

    -4,00-2,00

    0,002,004,00

    6,008,00

    janv

    -97

    janv

    -98

    janv

    -99

    janv

    -00

    janv

    -01

    janv

    -02

    janv

    -03

    janv

    -04

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    44/105

    35

    Pour analyser les mouvements de linflation des loisirs et culture , il

    convient de distinguer sept sous-priodes.

    La premire sous-priode stend de janvier 1998 janvier 1998 et

    correspond une acclration de leurs prix qui passent dun glissement annuel

    de 1.0% un glissement de +6.5%. La seconde souspriode (janvier 1998

    septembre 1998) est caractrise par un flchissement de linflation qui stablit

    1.8% en septembre 1998. Au cours de la troisime sous- priode (septembre

    1998 novembre 2000), nous observons un redressement de linflation qui

    slve +2.9% en fin de sous-priode. Elle entame un reflux au cours de la

    quatrime souspriode pour se situer -0.5% en aot 2002. La cinquime

    souspriode est marque par une remonte de linflation des loisirs et autres

    cultures qui stablit +2.9% en novembre 2002. La sixime souspriode

    (novembre 2002 dcembre 2003) est marque par un recul (-1.7% en

    dcembre 2003). La septime sous-priode stend de dcembre 2003 avril

    2004 et correspond une acclration des prix des loisirs et autres cultures

    (+1.2% en avril 2004).

    10- ANALYSE DE LA FONCTION 10

    10

    Enseignement

    (glissements annuels)

    -15,00-10,00

    -5,000,005,00

    10,0015,00

    20,00

    janv

    -97

    janv

    -98

    janv

    -99

    janv

    -00

    janv

    -01

    janv

    -02

    janv

    -03

    janv

    -04

    La fonction enseignement est une fonction particulire dont lvolution

    de linflation peut tre suivie suivant sept sous-priodes. En effet, cette fonction

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    36

    possde un seul sous-groupe et linflation est constante sur chaque sous-

    priode :

    - La premire sous-priode stend janvier 1997 aot 1997 et linflation

    tourne autour de 1.6%. Les mois de septembre et octobre 1997 sont des

    mois particuliers et linflation sest stabilise +1.9%

    - La seconde sous-priode dbute au mois de novembre 1997 et prend fin

    en septembre 1998. Linflation y prend une valeur moyenne de 7.5%.

    Exceptionnellement, elle stablit +3.4% au mois doctobre 1998.

    - La troisime sous-priode stend de novembre 1998 septembre 1999 et

    linflation y atteint une valeur moyenne de +15.1%.

    - Linflation en glissement annuel prend une valeur moyenne de +0.6%

    doctobre 1999 avril 2001.

    - Lintervalle juin 2001 - dcembre 2001 correspond la cinquime sous-

    priode. Linflation stablit en gnral +0.0% sauf en octobre et en

    dcembre o elle prend la valeur isole +2.6%.

    - Linflation se stabilise globalement autour de +13.4% de janvier 2002 dcembre 2002 sauf en mars 2002 o elle prend la valeur +1.2%.

    - Enfin, les seize derniers mois correspondent la dernire sous-priode et

    linflation sy stabilise autour de +2.0%.

    11- ANALYSE DE LA FONCTION 11

    11

    Restaurants et Htels

    (glissements annuels)

    -20,00-10,00

    0,0010,0020,0030,0040,00

    janv

    -97

    janv

    -98

    janv

    -99

    janv

    -00

    janv

    -01

    janv

    -02

    janv

    -03

    janv

    -04

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    37

    Lanalyse descriptive de linflation de la fonction restaurants et htels peut

    tre faite suivant six souspriodes.

    Au cours de la premire souspriode, les prix des restaurants et htels

    ont globalement acclr (+12.1% en mars 1998 aprs +4.2% en janvier 1997).

    La deuxime souspriode (mars 1998 avril 1999) est marque par un recul de

    linflation qui en glissement annuel stablit 0.1% en avril 1999. Au cours de

    la troisime sous-priode (avril 1999 octobre 2002), elle se stabilise autour de

    +0.9%. Mais doctobre 2002 dcembre 2002, elle flchit (-16.9% en dcembre

    2002). La cinquime souspriode (dcembre 2002 novembre 2003) est

    marque par une remonte de linflation de la fonction restaurants et htels

    qui stablit +32.3% en novembre 2003. Enfin, elle entame un reflux au cours

    de la dernire souspriode pour stablir +15.7% en avril 2004.

    12- ANALYSE DE LA FONCTION 12

    12

    Biens et services divers

    (glissements annuels)

    -15,00

    -10,00

    -5,00

    0,00

    5,00

    10,00

    15,00

    ja

    nv-97

    ja

    nv-98

    ja

    nv-99

    ja

    nv-00

    ja

    nv-01

    ja

    nv-02

    ja

    nv-03

    ja

    nv-04

    Lvolution des prix des biens et services divers , depuis janvier 1997

    jusquen avril 2004, suit sept phases fondamentales.

    Du mois de janvier 1997 celui de janvier 2000, linflation des biens et

    services divers demeure globalement stable autour dune moyenne de +1.5%.

    Mais de janvier 2000 aot 2001, une acclration net de linflation des biens

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    38

    de la fonction est observe (+12.7% en aot 2001). Ensuite pendant les seize

    mois suivants, elle flchit jusqu 9.6% en dcembre 2002. De dcembre 2002

    avril 2003, elle remonte jusqu un glissement annuel de +1.2% en avril 2003.

    Aprs, elle entame un reflux pour stablir un glissement annuel de 5.7% en

    octobre 2003. La sous-priode suivante est caractrise par un redressement de

    linflation de la fonction (+1.1% en dcembre 2003). Par contre, de dcembre

    2003 avril 2004, elle flchit de nouveau (-4.6% en avril 2004).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    39

    CHAPITRE 2 : RESULTATS EMPIRIQUES ET VALIDATION

    Section 1 : Etude de la saisonnalit et stationnarit dessries

    A- Analyse de la saisonnalitLanalyse de la courbe de chacune des douze sries ne laisse prsager

    aucune tendance saisonnire. Ce rsultat est confirm par lexamen de leurs

    corrlogrammes qui ne prsentent pas un pic remarquable pour k = 12 (k tant

    le nombre de retards) et ses multiples. Les sries tudies nont donc aucun

    comportement saisonnier.

    B- Rsultats de ltude de la stationnarit

    Les tests de stationnarit bass sur les tests de Dickey-Fuller ont t

    effectus sur le logiciel Eviews suivant la stratgie expose plus haut (PARTIE I,

    Chapitre 3). Les rsultats obtenus sont prsents lannexe 1. Les FONCTIONS

    1, 3, 4, 6, 7, 8, 9, et 10 sont stationnaires en niveau autour de laxe des abscisses

    (stationnaires sans constance) tandis que les FONCTIONS 2, 5, 11, 12 sontstationnaires en diffrence premire. Ces dernires diffrencies sont galement

    stationnaires sans constance.

    Notons que ces douze fonctions sont respectivement dsignes par les

    sries FCT1, FCT2, FCT3, FCT4, FCT5, FCT6, FCT7, FCT8, FCT9, FCT10,

    FCT11 et FCT12.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    40

    Section 2 : Identification, estimation et validation desmodles

    Pour identifier le type de modle qui convient le mieux pour chaque srie

    modlise, nous observons dans un premier temps ses corrlogrammes simple et

    partiel ; cela nous permet de dgager les ordres maximums pmax et qmax dun

    processus ARMA. Sur cette base nous estimons et notons les valeurs prises par

    les fonctions de Akaike et de Schwarz grce un programme qui est prsent

    lannexe 4. Le modle retenu est celui qui minimise ces deux fonctions. Si les

    valeurs minimales de ces deux fonctions ne correspondent pas au mme couple

    dordres (p,q), nous choisissons celui de la fonction de Schwarz. Puis les

    estimations sont faites sur le logiciel Eviews.

    A- Modle de la FONCTION 1

    1- IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT1

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Nous

    avons trouv que le modle ARMA(6,7) est celui qui reprsente le mieux cette

    srie.

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT1t = 0.526*FCT1t-2 - 0.347*FCTt-6 + 0.786*t-1 - 0.159*t-2 + 0.764*t-6 +0.784*t-7(1)(4.92 ) (-3.59) (12.33) (-2.30) (13.11) (13.08)

    +t

    (2)Q-stat(12) = 9.19 (3)R2 = 0.60

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    50/105

    41

    Les coefficients des AR(2), AR(6), MA(1), MA(2), MA(6) et MA(7) sont

    significativement diffrents de zro parce que les statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 9.19 < 21.03). Les

    rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus la simulation dynamique depuis 1997 est assez satisfaisante

    comme le montre le graphique ci dessous.

    Graphique n1 : Simulation dynamique de la fonction1

    -8

    -4

    0

    4

    8

    -1 2-8

    -4

    0

    4

    8

    1 2

    1 6

    1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R es id u al A c tu al F itted

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolises

    augmentent de 1% au cours dun mois, les rsultats suggrent que les prix des

    mmes produits baisseraient de 0.35% six mois plus tard et augmenteraient de0.53% dans un dlai de deux mois.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    42

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de FCT1 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.16 units dans deux mois et laugmenterait de 0.8

    units dans un mois, six mois et sept mois.

    B- Modle de la FONCTION 2

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie

    D(FCT2) peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile.

    En nous basant sur les critres de Akaike et de Schwarz nous avons trouv que

    le modle ARMA(2,12) reprsente mieux cette srie.

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    D(FCT2)t = -0.224*D(FCT2)t-1 - 0.3*D(FCT2)t-2 - 0.962*t-12 + t

    (1)(-2.13) (-2.84) (-30.03)

    (2)Q-stat(12) = 6.46 (3)R2 = 0.55

    Les coefficients des AR(1), AR(2) et MA(12) sont significativement

    diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en valeurs absolues

    sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant suprieur 30.) au seuil

    de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 6.46 < 21.03). Lesrsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    Par ailleurs, le graphique ci-dessous indique quelques diffrences

    prs que la courbe des valeurs simules par le modle pouse lallure de celle

    des valeurs rellement observes dans le temps.

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    43

    Graphique n2 :Simulation dynamique de la fonction 2 en diffrence premire.

    - 2 0

    -1 0

    0

    1 0

    2 0

    -2 0

    -1 0

    0

    1 0

    2 0

    3 0

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c tu a l F it te d

    Lestimation du modle peut donc tre valide et la srie pourra tre

    reprsente par un processus de type ARMA(2,12).

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque la variation des prix des boissons alcoolises, tabac et

    stupfiants augmente de 1% au cours dun mois, les rsultats suggrent que la

    variation des prix des mmes produits baisserait de 0.22% un mois plus tard et

    de 0.30% dans un dlai de deux mois.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de D(FCT2) dune unit

    la date ferait baisser la variation des prix de 0.96 units douze mois plus tard.

    C- Modle de la FONCTION 3

    1- IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT3

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Le modle

    ARMA(4,12) est celui qui reprsente le mieux cette srie.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    44

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT3t = 0.882*FCT3t-1 + 0.192*FCT3t- 4 - 0.179*t-3 - 0.248*t-5 -1.412*t-12 +t

    (1)(11.67) (2.20) (-6.86) (-8.64) (-35.51)(2)

    Q-stat(12) = 14.13(3)

    R2

    = 0.77

    Les coefficients des AR(1), AR(4), MA(3), MA(5) et MA(12) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistiquethorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 14.13 < 21.03).

    Les rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du

    coefficient de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus lanalyse des courbes de simulation et des valeurs observes sort

    des rsultats satisfaisants. Le graphique ci-aprs prsente lvolution de ces

    diffrentes valeurs.

    Graphique n3 : Simulation dynamique de la fonction 3

    -8

    -4

    0

    4

    8

    -1 0

    -5

    0

    5

    1 0

    1 5

    1 9 9 7 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c tu a l F it te d

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    45

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des articles dhabillement et chaussures augmentent de

    1% au cours dun mois, les rsultats suggrent que les prix des mmes produits

    augmenteraient de 0.88% un mois plus tard et de 0.19% dans un dlai de quatre

    mois.

    Par contre, un choc alatoire sur linnovation de FCT3 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.18 units dans trois mois, de 0.25 units dans

    cinq mois et 1.41unit dans un dlai de douze mois.

    D- Modle de la FONCTION 4

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT4 peut

    tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Le modle

    ARMA(4,12) est celui qui reprsente le mieux cette srie.

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT4t = 0.782*FCT4t-1 + 0.184*FCT4t- 4 + 0.101*t-2 - 0.901*t-12 +t(1)(10.14) (2.41) (6785.70) (-15.76)

    (2)Q-stat(12) = 13.61 (3)R2 = 0.82

    Les coefficients des AR(1), AR(4), MA(2) et MA(12) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    46

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (13.61 < 21.03). Les

    rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus, de lanalyse des courbes de simulation et des valeurs observes il

    ressort des rsultats encourageants. Le graphique ci-aprs prsente lvolution

    de ces diffrentes valeurs.

    Graphique n4 : Simulation dynamique de la fonction 4

    - 8

    - 4

    0

    4

    8

    - 1 0

    - 5

    0

    5

    1 0

    1 5

    2 0

    1 9 9 7 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c t u a l F i t t e d

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des logement, eau, gaz et lectricit et autres

    combustibles augmentent de 1% au cours dun mois, les rsultats suggrent que

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    47

    les prix des mmes produits augmenteraient de 0.78% un mois plus tard et de

    0.18% quatre mois plus tard.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de FCT4 dune unit la

    date ferait baisser les prix 0.90 units dans douze mois et laugmenterait de 0.1

    units dans un dlai de deux mois.

    E- Modle de la FONCTION 5

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie

    D(FCT5) est un processus de moyenne mobile. Sur la base des critres de

    Akaike et de Schwarz il apparat que cette srie est mieux reprsente par un

    processus ARMA(0,12).

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    D(FCT5)t = -0.901*t-12 + t(1)(-35.15)

    (2)Q-stat(12) = 12.74 (3)R2 = 0.52

    Le coefficient du MA(12) est significativement diffrent de zro parce

    que sa statistique de Student en valeur absolue est suprieure 1.96 (le nombre

    dobservations tant suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (12.74 < 21.03).

    Les rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du

    coefficient de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    48

    De plus, lanalyse des courbes de simulation et des valeurs observes

    laisse entrevoir des rsultats assez satisfaisants. Le graphique ci-aprs prsente

    lvolution de ces diffrentes valeurs.

    Graphique n5 : Simulation dynamique de la fonction 5 en diffrence premire

    -4

    -2

    0

    2

    4

    6

    -6

    -4

    -2

    0

    2

    4

    6

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c tu a l F it te d

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Un choc alatoire sur linnovation de D(FCT5) dune unit une date

    donne ferait baisser la variation des prix de 0.90 units douze mois plus tard.

    F- Modle de la FONCTION 6

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT6

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Nous

    avons trouv que cette srie est mieux reprsente par un ARMA(2,13).

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    49

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT6t = 0.856*FCT6t-2 + 0.880*t-1 - 0.861*t-12 0.778*t-13 + t

    (1)(13.15) (14.49) (-20.86) (-11.97)

    (2)Q-stat(12) = 10.87 (3)R2 = 0.65

    Les coefficients des AR(2), MA(1), MA(12) et MA(13) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (10.87 < 21.03).

    Les rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du

    coefficient de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus, le graphique ci-aprs prsente une simulation dynamique assez

    convaincante.

    Graphique n6 : Simulation dynamique de la fonction 6

    - 8

    - 4

    0

    4

    8 - 1 0

    - 5

    0

    5

    1 0

    1 5

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s i d u a l A c t u a l F it t e d

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

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    50

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des produits de sant augmentent de 1% au cours dun

    mois, les rsultats suggrent que les prix des mmes produits augmenteraient de

    0.86% deux moisplus tard.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de FCT6 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.86 units dans douze mois et de 0.78 units dans

    treize mois.

    G- Modle de la FONCTION 7

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT7

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Nous

    avons trouv que cette srie est mieux reprsente par un ARMA(2,12).

    2- ESTIMATION ET ANALYSESFCT7t = 0.713*FCT7t-1 + 0.309*FCT7t- 2 - 0.234*t-2 - 1.03*t-12 +t

    (1)(6.66) (2.82) (-4.77) (-17.92)

    (2)Q-stat(12) = 9.10 (3)R2 = 0.78

    Les coefficients des AR(1), AR(2), MA(2) et MA(12) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (9.10 < 21.03). Les

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

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    51

    rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus, de lanalyse des courbes de simulation et des valeurs observes,

    il ressort des rsultats assez satisfaisants.

    Graphique n7 :Simulation dynamique de la fonction 7

    - 3 0

    -2 0

    -1 0

    0

    1 0

    2 0

    -2 0

    0

    2 0

    4 0

    6 0

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c t u a l F i t t e d

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des transports augmentent de 1% au cours dun mois, les

    rsultats suggrent que les prix des mmes produits augmenteraient de 0.71% un

    mois plus tard et de 0.31% dans un dlai de deux mois.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de FCT7 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.23 units dans deux mois et de 1.03 units dans

    douze mois.

    H- Modle de la FONCTION 8

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) rvlent que la srie FCT8

    est un processus de moyenne mobile. Nous avons trouv que cette srie est

    mieux reprsente par un ARMA(0,13).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    61/105

    52

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT8t = 0.851*t-1 0.283*t-3 0.877t-12 - 0.812*t-13 +t

    (1)(14.86) (-5.62) (-8.79) (-7.31)

    (2)Q-stat(12) = 7.22 (3)R2 = 0.64

    Les coefficients des MA(1), MA(3), MA(12) et MA(13) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (7.22 < 21.03). Les

    rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus la simulation dynamique depuis 1997 est assez satisfaisante

    comme le montre le graphique ci dessous.

    Graphique n8 :Simulation dynamique de la fonction 8

    -4

    0

    4

    8

    1 2

    -1 5

    -1 0

    -5

    0

    5

    1 0

    1 5

    1 99 7 1 99 8 1 99 9 2 00 0 2 00 1 20 02 2 00 3

    R esidu al A c tu a l F itted

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

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    53

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Un choc alatoire sur linnovation de FCT8 dune unit la date ferait

    baisser les prix de 0.28 units dans trois mois, de 0.88 units dans douze mois et

    de 0.81 units dans treize mois puis laugmenterait de 0.85 units dans un dlai

    de un mois.

    I- Modle de la FONCTION 9

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT9

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Nous

    avons trouv que cette srie est mieux reprsente par un ARMA(6,10).

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT9t = 0.883*FCT9t-2 0.173*FCT9t- 6 + 1.180*t-1 + 0.314*t-2 -0.129t-10 + t(1)(9.92) (-2.21) (11.33) (2.73) (-2.55)

    (2)Q-stat(12) = 14.29 (3)R2 = 0.89

    Les coefficients des AR(2), AR(6), MA(1), MA(2) et MA(10) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant

    suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 14.29 < 21.03).

    Les rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du

    coefficient de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    54

    Par ailleurs, le graphique ci-aprs montre une simulation dynamique

    apprciable.

    Graphique n9 Simulation dynamique de la fonction 9

    -2

    -1

    0

    1

    2

    3

    -4

    -2

    0

    2

    4

    6

    8

    1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c tu a l F i t te d

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix des loisirs et culture augmentent de 1% au cours dun

    mois, les rsultats suggrent que les prix des mmes produits baisseraient de0.17% six mois plus tard et laugmenteraient de 0.88% deux mois plus tard.

    Par contre, un choc alatoire sur linnovation de FCT9 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.13 units dans dix mois et laugmenterait de

    1.18 units dans un dlai dun mois et de 0.31 units dans deux mois.

    J- Modle de la FONCTION 10

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie FCT10

    peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile. Nous

    avons trouv que cette srie est mieux reprsente par un ARMA(1,12).

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    55

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    FCT10t = 0.964*FCT10t-1 - 0.928*t-12 +t

    (1)(34.56) (-24.34)

    (2)Q-stat(12) = 15.49 (3)R2 = 0.83

    Les coefficients des AR(1) et MA(12) sont significativement diffrents de

    zro parce que leurs statistiques de Student en valeurs absolues sont suprieures

    1.96 (le nombre dobservations tant suprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique thorique de

    Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert (15.49 < 21.03). Les rsidus de

    lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient de

    dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus, de lanalyse des courbes de simulation et des valeurs observes il

    ressort des rsultats encourageants.

    Graphique n10 : Simulation dynamique de la fonction 10

    -1 5

    -1 0

    -5

    0

    5

    1 0

    1 5 -1 0

    -5

    0

    5

    1 0

    1 5

    2 0

    1 99 7 1 9 98 1 99 9 2 00 0 2 0 01 2 00 2 2 00 3

    R e s id u a l A c tu a l F it te d

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

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    56

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque les prix de lenseignement augmentent de 1 unit au cours dun

    mois, les rsultats suggrent que les prix des mmes produits baisseraient de

    0.94 unit un mois plus tard.

    Par contre, un choc alatoire sur linnovation de FCT10 dune unit la

    date ferait baisser les prix de 0.93 units dans un dlai de douze mois.

    K- Modle de la FONCTION 11

    1-IDENTIFICATION

    Les deux corrlogrammes (simple et partiel) montrent que la srie

    D(FCT11) peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne mobile.

    Sur la base des critres de Akaike et de Schwarz il apparat que cette srie est

    mieux reprsente par un processus ARMA(2,12).

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    D(FCT11)t = -0.366*D(FCT11)t-2 + 0.143*t-10 - 1.03*t-12 +t

    (1)(-3.54) (2.58) ( -18.38)

    (2)Q-stat(12) = 5.36 (3)R2 = 0.63

    Les coefficients des AR(2), MA(10) et MA(12) sont significativement

    diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en valeurs absolues

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    66/105

    57

    sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tant suprieur 30.) au seuil

    de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 5.36 < 21.03). Les

    rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du coefficient

    de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    De plus la simulation dynamique depuis 1997 est assez satisfaisante

    comme le montre le graphique ci aprs.

    Graphique n11 Simulation dynamique de la fonction 11 en diffrence premire

    -1 5

    -1 0

    - 5

    0

    5

    1 0

    - 2 0

    - 1 0

    0

    1 0

    2 0

    3 0

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c t u a l F i t t e d

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque la variation des prix des restaurants et htels augmente de 1% au

    cours dun mois, les rsultats suggrent que la variation des prix des mmes

    produits baisserait de 0.37% dans un dlai de deux mois.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de D(FCT11) dune unit

    la date ferait baisser la variation des prix de 1.03 units dans un dlai de douze

    mois et laugmenterait de 0.14 units dans dix mois.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    67/105

    58

    L- Modle de la FONCTION 12

    1-IDENTIFICATION

    D(FCT12) peut tre modlise par un processus auto rgressif moyenne

    mobile. Nous avons trouv que cette srie est mieux reprsente par un

    ARMA(1,12).

    2- ESTIMATION ET ANALYSES

    D(FCT12)t = -0.412*D(FCT12)t-1 0.209*t-4 +0.355*t-6 1.056t-12 +t(1)(-4.05) (-3.08) ( 4.87) (-10.95)

    (2)Q-stat(12) = 11.73 (3)R2 = 0.61

    Les coefficients des AR(1), MA(4), MA(6) et MA(12) sont

    significativement diffrents de zro parce que leurs statistiques de Student en

    valeurs absolues sont suprieures 1.96 (le nombre dobservations tantsuprieur 30.) au seuil de 5%.

    La statistique Q-stat de Ljung et Box est infrieure la statistique

    thorique de Chi-carr au seuil de 5% 12 degrs de libert ( 11.73 < 21.03).

    Les rsidus de lestimation sont un processus de bruit blanc. La valeur du

    coefficient de dtermination tmoigne de la qualit de lajustement.

    Par ailleurs, le graphique ci-dessous montre une simulation dynamiqueapprciable.

    (1)

    (.) est la statistique de Student calcule pour chaque coefficient.(2) Q-Stat(12) est la valeur de la statistique de Ljung et Box pour un nombre de retards gal 12.(3) R2 est le coefficient de dtermination.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    68/105

    59

    Graphique n12 : Simulation dynamique de la fonction 12 en diffrence

    premire

    -1 2

    -8

    -4

    0

    4

    8-1 2

    -8

    -4

    0

    4

    8

    1 2

    1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3

    R e s id u a l A c t u a l F it t e d

    Ce graphique indique quelques diffrences prs que la courbe des

    valeurs simules par le modle pouse lallure de celle des valeurs rellement

    observes dans le temps.

    3- INTERPRETATION DE LEQUATION

    Lorsque la variation des prix des biens et services divers augmente de 1%

    au cours dun mois, les rsultats suggrent que la variation des prix des mmes

    produits baisserait de 0.41% dans un dlai dun mois.

    En revanche un choc alatoire sur linnovation de D(FCT12) dune unit

    la date ferait baisser la variation des prix de 0.21 unit dans quatre mois et de

    1.06% dans douze mois puis laugmenterait de 0.35 units dans six mois.

  • 8/7/2019 Modlisation Des Indices De Prix Sectoriels Au Bnin

    69/105

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    61

    Leffet des chocs sur les innovations des variables du systme Xt est

    analys travers les multiplicateurs dynamiques dfinis par :

    n = jn

    j

    jn =

    1

    et 0 = 12

    Dans notre cas, cest un VAR(1) qui est retenu.

    Section 2 : Interprtation des rponses aux impulsions

    Les graphiques prsentant les rponses aux impulsions des chocs de

    chacune des douze fonctions se trouvent en annexe 5. Nous nous

    contenterons dinterprter les deux premiers (les rponses de FCT1 et

    FCT2 aux impulsions de FCT1).

    Les chocs des prix des produits alimentaires et boissons non

    alcoolises entranent une diminution des prix de ces mmes produits sur un

    horizon de neuf priodes. Au-del de neuf priodes, les impulsions

    svanouissent compltement.

    Les chocs des prix des mmes produits alimentaires et boissons non

    a