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Le rocher

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out à coup je sentis que mes forces me quittaient, à forcede nager sur place. Je décidais de regagner la côte la plus

proche. Mon estomac se tordit, la côte la plus proche était l'immense pic qui sedressait devant moi. Je ne laissais pas la peur me clouer sur place. Alors je medirigeai vers l'étrange pic percé d'une grotte. Arrivée au pied de l'Apic, jecommençais à grimper en direction de la grotte. La végétation éparse quipoussait sur l'Apic, n'arrivait pas à égayer celui-ci. Plus j'avançais vers la grotte,plus j'avais l'impression que celle-ci s'éloignait. Les énormes rochersm'empêchaient d'avancer à mon rythme. Et les nombreuses plantes urticantes nese gênaient pas pour me blesser. Ereintée, je m'arrêtai. La nuit tomba, je décidaide dormir dans une fente crée par deux rochers. Cette journée avait été un vraienfer...

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e me réveillai aux premières lueurs de l'aube. Lesoleil tapait et l'atmosphère était très humide. Jefouillai dans mon sac, il était vide! Qui avait bien pume voler mon désintégrateur à particules? Un singe,un humain? J'allai enquêter... En tout cas celui qui

m'avait volée mon arme était bien un humain: une trace de pied était ancréedans de la boue et des traces de mains apparaissaient sur les rochers. Suivant lestraces pendant de nombreuses heures, je remarquai que ces traces me menaientà la Grotte de l'Ombre. L'homme qui m'avait volée mon arme devait habiterdans la Grotte de l'Ombre. J'espérais que cet homme n'était pas mal intentionné,car il possédait une arme très destructrice. Il suffisait d'appuyer sur la gâchettepour qu'en sorte un rayon x, qui désintégrait toutes les molécules qui étaient surson passage. Soudain le voleur surgit devant moi, arme à la main. Je lui fis dessignes qui signifiaient que je venais en paix, et levais les deux mains en l'air. Lafemme m'observait, me tournait autour comme si j'étais une pierre précieuse.J'observais ses vêtements: ils étaient faits de plumes multicolores et de feuillesde baobab. Elle était petite de taille, et courbée en avant comme si elle ne s'étaitjamais tenue droite. Derrière elle, j' aperçus la Grotte de l'Ombre. Cette étrangefemme avait fait de la grotte une tanière qui ressemblait à celle d'un animal. Jepensai soudainement, que cette femme devait s'être échouée il y a bienlongtemps sur Le Rocher, loin de toutes civilisations, et qu'elle avait dû êtreobligée de se fabriquer cette '' tanière '' pour survivre. M' avançant vers elle, jelui repris prudemment mon arme. Elle ne réagit pas. Puis d'un coup, je reçus unpoids sur la tête.

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e me réveillai avec une douleur atroce dans la tête.Lorsque j' ouvris les yeux, je vis quatre têtes chevelues penchées au dessus demoi. Ces quatre têtes m'observaient avec curiosité. Je reconnus ,la femmenaufragée que j'avais rencontrée la veille. Elle me tendait une coupe où étaitentassée une multitude de larves blanches et gluantes . En même temps les troisautres criaient et s'égosillaient en poussant d'abominables cris. Je me levai: cesgens devaient être prisonniers de cette île depuis bien longtemps car ils avaientperdu toutes habitudes civilisées. On aurait dit des singes ou plutôt des hommespréhistoriques, qui sortaient d'un autre espace-temps... Mais d'où pouvaient-ilsvenir… Auraient-ils échappé à l'évolution? Etrange… J'allais découvrir, d'oùvenait ces hommes préhistoriques. Pour cela je devais infiltrer leur tribu etdécouvrir leurs secrets. Cela me rappelait les multiples missions auquels j'avaisété confrontée. Je me rapprochai de la femme préhistorique, et acceptai leslarves qu'elle m'offrait. Elles fondaient en bouche et celle-ci était remplie d'unliquide visqueux et pâteux. C'etait absolument immonde! Tout à coup un bruitsourd se fit entendre. Une lumière bleue intense nimba la pièce de ses rayons.Un frôlement se fit entendre et une ombre se faufila dans la grotte. Un 5èmehomme préhistorique fit irruption. L'étrange halo bleu qui nimbait la pièce merapelait quelque chose... Mais oui! C'était un portail temporel! Celui qu'agent23 m'avait chargée de trouvé. Maintenant un problème se posait. Commentallais-je transporter le portail temporel? Soudain un homme préhistoriquem'attrapa le bras, je me débattis, en vain. Et d'un trait il me lança dans le portailtemporel. Pour me rassurer, je regardai ma montre elle afficha: vingt avril troismille cinquante/ vingt deux heures.

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'atteris dans le bureau d'agent 23. Ma montre affichaitvingt-trois avril: une heure et demi du matin. Je n'en croyais pas mes yeux leportail m'avait transportée dans le futur. J'avais réussi à rapporter le portailtemporel qui était conditionné dans une boîte transparente posée sur le bureaud'agent 23. Il me souriait. Et me dit:-Bravo agent 12, vous avez accompli votre mission avec succès!