Monde & Routes

8/14/2019 Monde & Routes

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MONDE ET ROUTES


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Carnets de Route

Monde et routesMonde et routes

C'est notre devoir d'ouvrir autour de nous les grandstrsors de l'esprit au monde, d'escalader les verestsde l'me africaine jusqu'ici encore cachs dans les

croyances de l'oubli et c'est pourquoi je chante surl'Afrique, l'Afrique que je connais et que j'aime sitendrement.Laissez-moi terminer sur une note capitale dematrialisme, nous en tant que race, avons souffertd'une grande privation physique occasionnelle parl'esclavage, l'imprialisme et toute les autres formesobissantes de la contrainte physique.Mais les inaptitudes physiques rsultent de ces formes

d'agression ne sont rien par rapport aux normespertes intellectuelles et morales que nous avonsSubies au cours des annes, en vrit de mauvaisesconditions physique, tel que le travail forc.Il doit tre clair pour nous cependant que les chosescontre lesquelles en tantQue race, nous devons rsister sans compromis sont lesderniers vestiges del'agression intellectuelle et culturelle qui existe de

notre temps, ceux-ci sont plus insidieux parce que leurspreuves sont peut-tre encore plus paralysante que
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l'imprialisme et le colonialisme, nous pouvons voirl'imprialisme politique parce que l'aspect de seschanes est vident, mais l'imprialisme culturel quicomporte les restes dvastateurs de la subordination

politique est une force aveugle qui dprcie nos trsorstraditionnels et mme quelque fois nous rend honteuxd'tre trouvs associes avec eux en fois des culturessoi-disant lgantes de l'ouest, bien des gens,exasprs par les ingalits apparentes qui existententre les deux cultures africaines et europens ontsouvent jet leur armes en dsespoir de cause etdclar que nous ne devons rien avoir faire avecnotre pass parce qu'il apparat relativement arrir etparce que cela prendrait des sicles pour le hausser auniveau des modles occidentaux, ils saisissent touteoccasion d'extraire notre riche culture des toutespuissantes du pass et balayant les poussires grisesdes sicles, d'exposer celle-ci sous sa splendeurnouvellement retrouve pour que le monde la voie etl'admire.

Lettres et humanitLettres et humanit

Certaines personnes cherchent denier notre droitinalinables l'humanit et oublient que notre bien quitraversant des chemins diffrents, n'en est pas moinsglorieux.

Si nous revenons notre pense, si nous ne prenonspas nous pas nous mme d'initiative de faire part unmonde extrieur de ce que nous possdons dans notrepropre terre, le monde occidental n'apprcierasvraisemblablement d'aucune manire les valeurs quenous possdons, notreMusique peut tre trangres seulement pour desoreilles inexceres de laMme faon que d'autre langues nous la paratrons nous, avant que nous n'ayons eu l'occasion de lesapprendre, nous devons reconnatre, cependant que la
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valeur de notre musique et nos langages en tantqu'hritage universel dpend beaucoup de notreaptitude les interprter pour le monde extrieur, c'estainsi que nous pouvons transformer des trsors

rgionaux en un hritage mondial que nous serionsfiers de partager librement avec nos voisins.Le respect pour le pouvoir politique est grand, il en estde mme pour des dcouvertes scientifiques et pour degrands exploits d'endurance physique comme latraverse de l'atlantique mais il n'y a aucun doute quele monde tient galement en grand estimes les effortsdes individus pour rvler les trots complexes del'esprit au bnfice de l'humanit.Les rsultats en ce domaine conduisent unecomprhension plus grande de nos problmes et crentl'harmonie et le respect mutuel sans lesquels nous nepouvons pas goter les dcouvertes de la science, niappreier le plaisir de la ralisation qui doit venir del'escalade des sommets de l'Himalaya.

Collections dhistoireCollections dhistoire

Les collections dans les bibliothques d'histoire quidevraient procurer nos futurs romanciers une sourcepresque intarissable d'inspiration, en outre, les richesproverbes de tribus africaines varies contiennentlogique et philosophie d'une manire peut tre sanscompassion partout ailleurs.Quant la musique et la posie, la vritable et sincrecadence d'une mlodie puissante et des mots, nous enpossdons une rserve qui est probablementPlus riche qui toute autre dans le monde entier.

Il existe deux dangers considrer dans notre retourvers le pass, l'un est d'origine interne et l'autreexterne, le danger interne dcoule de la satisfaction

qu'on prouve l'invocation du pass, manifestation
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d'un chauvinisme troit qui applaudit sans discussionles conceptions dmodes de la vie indigne, ceci estquelque fois le rsultat d'un certain complexed'infriorit qui dteste l'talage des faiblesses

l'encontre des nouvelles impulsions et des comptitionset prfrer rester prcisment dans les bosquetsinchangs de la traduction, les puristes du langage, lesreaditionnalistes en musique et en art et lesconservateurs en matire d'habillement appartiennent ce groupe, ils tuent le progrs et font paratre ridiculela nouveaut par leur attitude suffisante, ennemis dunouveau.Il ya aussi l'espce galement destructrice des critiquesde l'extrieur qui considrent la civilisation des grco-romains comme le rempart exclusif du mondeoccidental, ceux qui soutiennent que la philosophied'Aristote est au-del de l'entendement des peuplesdes autres nations, que les axiomes d'Euclide ou lamusique de Chopin sont choses gches sur les espritsafricains ou asiatiques parce que les ractions sontdrives d'origine diffrente, peut tre bizarres.

Conscience nouvelleConscience nouvelle

Les cultures africaines comme base d'une manired'crire originale, le mouvement pour l'expression desides africaines dans une criture originaleEst considre de plus en plus comme une rvolutioncontre l'occident, jeprfrerais ne pas parler de rvoltes parce que la forcede ce mouvement est surtout constructive, avec unepuissante passion pour la cration et une consciencenouvelle de son origine, ce mouvement n'a pas de

rapport avec la violence ou la haine et il ne s'intressepas non plus la sorte de destruction qui apparat
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d'habitude la veille des rvolutions, la seule manirepeut tre o l'on puisse penser une rvolte contrel'occident est l'ampleur avec laquelle cette actionmanifeste un srieux mecontement devant la mince

production du travail littraire original et crateur parles africains.une tude gnrale des efforts tents par les africainsdans leurs pass littraire monterait probablement quele travail de ces pionniers a t presque entirementbas sur les procds et les modles accepts par leurpatries occidentales d'adoption ainsi les crivainsafricains dans les territoires occups ont crit enlangue trangre et principalement au sujet d'ides etde situations caractristiques de la nation dominatriceet d'autres ont crits d'aprs leur affiliation coloniale, ilexiste mme consigne par crit , une traite dephilosophie en latin des plus rudits.on admet que pour de nombreuses annes venir etjusqu' ce que des langues nationales largementacceptes puissent tre dveloppes, ce procd d'autoexpression en langue trangre doit tre accept, c'estunproblme pour lequel on ne peut pas trouver desolution immdiate, mais un effort concert etdtermin doit tre fait pour l'examen soigneusement,en critique et sans passions, car un mal plus grandpouvait apparatre d'une rupture soudaine et sansdiscussion d'avec notre pass immdiat, si une pareillerupture se produisait, il existerait un srieux hiatusdans la production littraire, et le progrs intellectuelpouvait tre arrt, peut tre des groupes littraires enAfrique porteront-ils un intrt urgent la ncessit

d'tudier ce problme.

Ecriture et monotonieEcriture et monotonie
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Nous devons nous occup nous-mmes, immdiatementd'un grand problme pour lequel il pourrait y avoir unesolution qui serait largement rcompense, ce

problme est le fait dsagrable que la majorit deslivres sur un ou un sujet de l'Afrique ont t crits pardes trangers qui crivent suivant la posie particulirequi les intresse, les africains se sont levs contre cettat de choses depuis longtemps, et nous devons fairemaintenant un effort pour le supprimer, dans monpropre pays une nouvelle socit d'crivains acommenc avec nergie s'occuper de ce point fable etfait de son mieux pour s'assurer le concours actif desbureaux d'ducation du gouvernement, des missions etdes institutions prives en encourageant la productionpar les africains d'une littrature dans la communautet ailleurs, en vrit, il va sans dire que le stimulantprincipal pour un trait crateur en Afrique devraitmaner de notre propre pays, il existe dans celui-ci unerichesse de culture qui peut devenir la sourceprincipale d'un grand hritage littraire, on trouveL, au coeur mme de l'Afrique, les sources frachesd'une nouvelle vie que la nature rserve au mondefatigu et surmen par le dgot de l'uniformit pour lesoulager de l'ennui et de la monotonie.Les crivains africains peuvent tre fiers de ce grandhritage, quelque chose qui est riche et frais et pourlequel le monde a attendu si longtemps, les africainsqui doivent crire des histoires romantiques etd'imagination ne pouvant pas avoir un trsor plus richeque nos histoires, pleines d'images vivantes de pensessages de sentences qui dpeignent les mobiles et les

buts dans les relations humaines.

Hegel et lAfriqueHegel et lAfrique


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Hegel, dit quelque part que l'esclave ne doit pas briserseulement les chanes, il faut qu'il en rduise l'image enmorceaux aussi bien dans son propre esprit que danscelui de son es-maitre avant de pouvoir tre vraimentlibre, en quelque sorte le courant principal des arts etlettres amricains, comme nous l'avons vu, on ne

parvient pas reflter le noir avec dignit et dans sonintgration psychologique totale, penser purement etsimplement rejoindre ce courant ou penser notreeffort crateur comme tant simplement une partie dece courant quivaudrait tomber dans une trs largemesure sous l'influence de sa direction et perptueren partie ses prototypes culturels, nous devons faire ladistinction entre une matrise du contenu et destechniques d'une littrature et le danger d'une

soumission qui s'immole cettelittrature , c'est crire par suite d'un besoinpersonnellement ressenti, en mme temps il veilleraitaux sources cratives contenues dans sa tendance et sedfinirait en fonction des sources profondes de sontre, car il pourrait les dcouvrir dans la direction deses intrts particuliers de ses talents et de sesractions motionnels, il doit chercher son inspirationen ce que la vie dans cette socit a signifi pour lui et,

s'il trouve cela productif, dans l'histoire, la mythologieet le folklore de l'Afrique, mais ce n'est qu'en mettantl'accent sur le dveloppement de son utilit dans cetteexprience qu'il sera capable de donner en dfinitive sacontribution la plus complte l'ensemble, l'intrieuret l'extrieur de la nation.

Parce que cette prison culturelle dont nous avons parla dress un mur entre lui et ses origines, c'est vers ces

origines que l'artiste est attir pour recouvrer laplnitude de lui-mme qu'il a perdu.
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Littrature negro-americaineLittrature negro-americaine

Contradiction de la littrature negro-americaine, dontla seule faon d'aborder l'tude est d'noncer troisthormes qui dcoulent si troitement et logiquementl'un et l'autre qu'aucun d'entre eux ne peut treconnct part on peut admettre qu'on ne peut le fairepour un seul sans les autres et inversement en rejeterun seul c'est les dtruire tous les trois.Le premier thorme est que la littrature, dite " negred'Amrique " est essentiellement amricaine, au pointqu'elle ne pouvait tre dtache de l'ensemble de lalittrature sans porter un grave prjudice l'une et l'autre, en tant qu'instrument complmentaired'analyse historique et sociale, et enTant que point d'articulation de toute l'xperince si

complexe de cette nation.Deuximement, cette littrature rgne d'amerique n'aque peu de rapports avec la littrature pure, c'est dire avec l'esthtique en tant que thorie ou quepratique.On a crit et on le pense encore que la littrature negred'amerique s'adresse tout autant l'esprit cognitif,qu' l'esprit volitif et agissant de l'homme, elle associe,en un prcaire quilibre, le prsent et le conditionnel,

le rve et la nullit, la condamnation et l'acquittement,elle se proccupe beaucoup du raisonnement et depersuasion, de dpositaire et mme de plaidoiriesd'exception, ce qui d'ailleurs en trs souvent le casdans la littratureAmricaine.Il ya cependant dans cette littrature un levainesthtique qui l'lve bien au dessus du niveaumotionnel et imaginatif du simple pragmatisme ou de

la propagande.Le thorme thorique, qui dcoule, des deux premiers
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veut que la littrature negre d'amerique garde sadirection actuelle pendant au moins une autregnration, direction, qui devras rester bien diffrentede celle o s'est engage la littrature negre d'Afrique.

Quest ce que le jazzQuest ce que le jazz.

La plupart des gens n'ont qu'une connaissancesuperficielle de ce qu'on est vraiment le jazz, et il n'ypas lieu de leur reprocher.Aux bibliothques amricaines, il existe certesd'impressionnantes tudes surle jazz, mais beaucoup d'entre elles sont en languetrangres et il ny en a peut-tre pas une seule quiconcrtise une dfinition prcise ou du moins tout faitsatisfaisante, du jazz, aprs avoir en vain perdu

plusieurs heures, lire ces volumes, on peut tre tentde penser avec louis Armstrong que si on a le devoir dechercher, on n'a aucun moyen de savoir " il yacependant certaines choses que le jazz n'est srementpas, il n'a rien voir par exemple avec cette musiquesirupeuse et commerciale des orchestres de dansepopulaire ou avec le 'rock'n'roll" le jour n'est nistagnant, ni standardis, un air de chanson ne devientdu jazz que lorsqu'un excutant se l'approprie, lemodle et lui fait dire ce qu'il dsire, non pas en jouantun air standardis tel qu'il a t crit, mais en luiinsufflant une vie nouvelle grce son pouvoircrateur et son originalit, il se proccup davantagede sentiment que de la forme de l'motion que de lamlodie, l'improvisation est la sve mme du jazz, onne pourrait jamais transcrire tout ce qui est jou, carl'artiste du jazz cre et en excute, le jazz a t aucours de son histoire en hutte d'incroyables prjugs,et cela parce que qu'il naquit dans les ruelles de lanouvelle orle ans, issu des negro spirituals et des
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chants de travail.Il est frquent aujourd'hui de voir d'minents musicienscontribuer faire mieux comprendre le jazz et fairedisparatre quelques-uns des malentendus qui

l'entourent, bien que certaines de ces dernierssubsistent, ainsi, le prjug selon lequel les musiciensde jazz seraient des illettrs de la musique alors que ,comme je l'ai montr plus haut, le jazz a tellementvoluer que les musiciens ont acquis une grandeconnaissance de la thorie, de l'harmonie et ducontrepoint, quelques amateurs se plaignent mme quela faon de jouer de la nouvelle cole est tellementcrbrale, qu'elle ressemble davantage un exercicetechnique qu'a de la musique.

Rvolution dans le jazzRvolution dans le jazz

Une rvolution s'est produite dans le royaume du jazzlorsque le concerto pour orchestre de jazz et orchestresymphonique de Rolf Liebermann, un compositeursuisse a t excut au royal festival hall de Londres,sous la direction de sir Eugne Gossens avec leconcours de l'orchestre symphonique et de l'orchestrede danse de la BBC, si quelqu'un avait prdit unepareille innovation il ya trente ans, c'est dire la fusion

harmonieuse d'un ensemble de jazz et d'un orchestresymphonique, dans la plus lgante sallede concert d'Angleterre, il et t trait de fou, leconcerto en question contient quatre formes de jazz, lejump, le blues, le boogie-woogie et le mumbo, relis pardes motifs musicaux, les crateurs qui cherchaient desformes plus amples de composition ont parfois tentpar toutes sortes de moyens ingnieux de concilier lamusique concertante et la science polyphonique

africaine, mais en vain, Rolf Liebermann, lui, bien qu'iln'ait rien de trs nouveau dire , russi la gageure,
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ne serait-ce que par le charme de sa fracheur, cetteoeuvre montre les plus vastes dimensions humainesauxquelles peut prtendre le jazz, il s'y rvle aussicette forme moderne de l'hdonisme qui partir du

simple stimulant physique des notes et de la dbauchedu bruit et de la fureur, destille un symbole detransparente perfection, les champs d'action des deuxorchestres y sont complmentaires, si bien que lespassions exprimes se rehaussent l'un l'autre, ce quipermet l'ensemble de frapper comme la foudre et desoupirer comme un Zphyr.

Le Grand louisLe Grand louis

Avec le temps, le jazz a accompli des miracles, il est unamricain qui a su presque davantage de succs lors de

son voyage d'artiste en Europe, que bien desdiplomates ont visiter, je veux parler du trompettisteLouis Armstrong, il fut accueilli avec enthousiasme lorsde son arrive au royal festival hall, des critiques fortsrieux, mme conservateurs des membres de lafamille royale, des centaines de milliers d'amateurs dejazz ont pay leur tribut ce gnie musical , les plusgrands personnages l'ont acclam comme l'une desgloires de notre temps, si grande est la puissance du

jazz, lors de saPremire apparition en 1936, au conservateur dans lepublic anglais, beaucoup d'auditeurs quittrent la salleavant la fin du concert au milieu du chahut et dessifflets, il est aujourd'hui plus intressant de noter lechangement opr par le temps.Cest vraiment grce louis Armstrong, que le jazz est ce point apprci, il a une foule d'admirateurs dans lemonde que ne cessent d'analyser tous ses

enregistrements.le dpartement d'Etat Washington a pris conscience
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de l'utilit, pour des fins de propagande, de ce produitd'origine africaine qu'est le jazz sur ces cent soixante-huit heures d'mission par semaine, la ' voix del'amerique", en consacre quatorze au jazz, c'est dire

deux par jour, un officiel europen mme remarquer ce propos qu'avec le jazz, vous vous ferez toujours plusd'amis " le dpartement d'Etat organise, pour lesmusiciens de jazz des tournes de concert l'tranger"non pas dans un but strictement financier,Mais pour favoriser les changes d'amitis.Au cours de l'une de ses dernires tournes Louis etson orchestre avaient reus un accueil dlirant, c'taitle dernier.....!

MUSIC

Forces suprmes dont je suis fanatique,J'ai appris construire ma vie.

Sur des airs mlancoliques,

Par de joyeuses mlodies.J'ai appris que tout n'tait pas fini ...

Bien plus fort que des mots, une norme sensation delibert,

M'a attire, fait frissonne puis envote jamais.Telle est la raison de ma vie.

La musique...Plus qu'une passion...

Elle a construit mes espoirs, m'a empche de sombrer,A fait couler mes larmes puis les a sches.

Un rel besoin sans conditions.


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Tout, autour de moi est fig, je laisse mon mes'exprimer ;

La musique qui me dlivre de toutes peines,Je n'ai qu' fermer les yeux et me laisser emporter...

Elle me fait devenir reine.Un grand opra Paris ou un air de guitare prs d'un

feu de bois,De chaleureux accords,

Contre l'air frais de l'aurore.Elle est dans tous cas ma lumire et ma voix.Sur un point d'orgue je finis ce simple texte,

Pour vous laisser vous vader, pendant le temps qu'ilvous reste...

Au Son de la musique

Au son de la musiqueJe me laisse transporter

Vers un monde fantastiqueO il est permis de rver

Je suis parti

Dans cet univers merveilleuxO tout est magie

O tout le monde est heureuxJe respire chacune des notes

Furieux je gote chacun des accordsSi loin il me transporteSi libre est mon corps

Les paroles m'apprennentToutes sortes de choses sur la vie

Et ce que l'amour m'amneTout ce quon ne mavait jamais dit


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D'aimer de ne pas pleurerCette musique ne me laissera jamais tomber

Elle continuera de m'apprendreDe m'influencer.

Ma musiqueDe la beaut du son, j'ai fait la dcouverte

A mon envie de savoir les cls de la musiquePrcocement les portes me sont ouvertes

Au "violon" de fortune comme des temps antiques

Avec cet instrument j'prouvais des sentimentsMe faisant penser composer sur tout ce que j'aimeA premire note, pas de pause, mme par momentMa musique se compose pour une grce suprme.

J'ai accord mon cur au violon de la nuitA jouer de l'archet glissant sur le vent

Mille sons enchanteurs pour chasser l'ennuiSur les fiers poils des coursiers ardents

Tout est musique qui aime entendre

De simples notes sur une belle portea sonne magnifique laisser l'me fendre

Tout est magique se laisser emporter

Quand j'avais le blues ou le coeur en fadoQuand mon me est lourde ou sentant la cadence

Soucis en tte ou des ennuis plein le dosMa musique se dessine en liesse ou en silence

Je compose pour mon plaisir et pour mes amis


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Assis entre les colchiques oubliant le tempsUn gnie Mozart en moi est endormi

Violon entre paule et menton

Mes doigts habiles remontent mon style de gammeNe sont que du velours aux notes envolesVont tenter de sduire fillettes et dames

Les connaisseurs mchappent, mais vont m'enjler.

Doigts dor

Ma petite fe aux doigts d'or

Tu joues et tu joues encore


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Des notes de musique

Et fait battre nos cursAvec passion et douceur

Tu es notre championneEt toujours tu nous tonnes

Des chanson tu merveilles des mes magiques

Dieu t'a donn le don d'aimerDe lire et d'apprendre jouer

Ce soir tu as tout donn

Nous faisant, de joie, pleurer

Nous faisant, de joie, pleurer

Nous offrons ta tendresse

Oh ! Belle et douce princesse

AMOUR POUR L'AFRIQUE

Parle des enfants de l'Afrique.Afrique parle de ce continent si beau, que la

lumire du soleil brille Travers l'Afrique dest enouest du nord au sud.

Afrique parle de ce vieux sage qui n' a pas besoinde parler pour comprendre ce qu'il voulait, son medisait tout.

Afrique parle de la lumire qui claire le chemin deses enfants.

Afrique parle de la lumire qui illumine les yeux deces enfants qui ne demandent pas dieu davoir

une bonne vie.Afrique parle de ton charme et de ta douceur que

le monde ne veut pas ladmettre.Afrique parle de ce continent lendroit ou les gens


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sont heureux.Afrique parle damour, de la haine.

Afrique parle de la fidlit et de linfidlit.Afrique parle du bonheur et du malheur.

Afrique parle de la libert et de lingalit.Afrique parle de la justice et de linjustice.Afrique parle de te douleur.Afrique parle de la misre.

Afrique parle de mon pass.Afrique parle de notre avenir incertain.

Afrique parle de nos anctres.Afrique parle du courage.

Afrique parle de la guerre et de l'aprs guerre.Afrique parle des tyrans et de la dictature.

Afrique parle des martyres et des rvolutionnaires.Afrique parle de ta peur, je vais t'aider le

convaincre.Afrique est pauvre mais riche en bonheur 'enbeaut, en tradition, en dialecte et en histoire.

Je suis Africain, Afrique mes parents, mon paysAfrique, mon coeur Afrique, ma patrie Afrique, ma

nation Afrique

Mon Afrique

O vit une dameOu blanche ou rouge

Avec la forme et le visageA moitie aussi divin

Quune demoiselle africaineDans le doux extase


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Dune dame joyeuse ?

A qui est ce bb ?Cest le bb de la mre de Mohamed

Mettez le sous le palmierO vous venez des pines profusionMettez-le sous un kapokier

Joyeusement regardent kofiQui sera frapp par une branche du kapokier

Sombre Afrique ?Moi qui a lev les royales pyramides

Et maintien les richessesDes csars conqurants

Dans ma sduisante treinte ?

Sombre Afrique ?Que a berc lenfant douteux

De la civilisationSur les rves mobiles

Du Nil nourricierEt a donn aux nations naissantes

De louestAu prsent grec

Lclat aveuglant du fer et de lacierObscurcit quelque fois la valeur non mentale

Aussi quand je ddaigneMes arcs et mes flches du temps passEt ne me soucie gure du fer et de lacier

On mappelle sombre dans le monde entier

Moi, bien plus srieux que le froid acier et le ferEst lart tranquille

De penser ensembleEt de vivre ensemble

Quattendons nous pour chanter ensemble


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Les champs des lettres

Samedi sur la septime rue

Pleins-cintres femmes gris dune chevelure dans deschandails de dimanche

Se dplacer par les nuances bronzages de leurs cabinesGteaux d'excdent de courbure qu'ils ont faits cuire au

four la maisonIls regardent fixement vers le bas sur le sommeil des

choux bourrsIls remuent avec les cuillres normes choucroute et

les boulettes de pomme de terreCuit comme ces plats ont t faits cuire dessus

profondmentPlaines brumeuses parmi les bruits des chevaux

Prs des champs de la terre noire de l'autre ct duglobe

Que seulement les plus vieux les pensent rappelez-vousRegarder vers le bas de leurs fentres au monde

L o tout le monde est maintenant

Rien les jeunes ont encore pleur l'odeurDes choux

Ces feuilles tout le visageRien les jeunes aprs de longs voyages

Semaines dans des naviresEt regardant fixement les ctes tranges par le

brouillard dans la premire lumireA t reconnu par la vapeur de la choucroute

Cest plus ancien que n'importe qui qui vit

Ainsi sur la rue ils jouent la musiqueDe ce qu'ils ne se rappellent pas
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Ils chantent des endroits qu'ils n'ont pas connusIls dansent dans de nouveaux costumes sous les

fentresDans l'odeur des choux des champs

Personne n'a vuLe voeu de mariageJe ne me suis pas tenu l'autel, je me suis tenuAu pied du choeur fait un pas, avec mon aim,Et le ministre s'est tenu sur l'tape suprieure

Tenir la bible ouverte. L'glisetait le bois, ivoire peint l'intrieur, aucuns personne

Dieuxcurie parfaitement nettoye. C'tait nuit,

Ressort extrieur, un foss de boue,Et intrieur, des combles, mouches

Est tomb sur la bible ouverte, et le ministreInclin lui et balay leur au loin. Nous nous sommes

tenusPrs de l'un l'autre, pleurant lgrement

Avec la crainte et crainte. Dans la vrit, nous noustions maris

Cette premire nuit, dans le lit, nous avions tMari par nos corps, mais maintenant nous s'est tenu

Dans histoire-ce qui nos corps avaient dit,Disons du bout des lvres pour dire du bout des lvres,

nous avons maintenant dit publiquement,Recueilli ensemble, la mort. Nous nous sommes tenus

Se tenant par la main, pourtant I galementTenu comme si seulement, pendant un moment,

Juste avant le voeu, bien que prisLes annes avant, ont pris. C'tait un voeuDu prsent et du futur, mais de moi l'a senti

Pour avoir un certain contact le pass loignOu le pass loign l-dessus, je me suis sentiLe fantme silencieux, sec, pleurant du mon

Le mariage des parents l, quelque partDans espace peut tre le lumineux de

Mouches descendantes, rebondissant lgrementCar il a frapp abandonner tous les autres, puis a t

balayLoin, Je me suis senti comme si j'tais venu


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Pour rclamer promettez-le la douceur que j'avaisimplique

De leur acidit ; et pendant que j'avaisVenez, congnitalement indigne, pour prier.

Mais, j'avais travaill vers cette heureToute ma vie. Et alors il tait tempsParler-il m'offrait, aucune matire

Ce qui, sa vie. C'est tout que j'ai duCette soire, acceptent le cadeau

J'avais dsir ardemment pour la parole que je l'avaisaccepte,

Comme si tant demand si je respire.Est-ce que je prends ?

Je prends car prendre-nous ont t Pratique de ceci.Soutenez-vous ce plaisir ?

La ligue des caractres mineursLe caractre principal se repose sur son lit d'enfanceNommant tout qui est l'aller ex travail, l'ex-pouse,

Ex-meilleur ami et apprhende finalementLa panne que nous nous sommes sentie venants depuis

le chapitre cinq.Quand son docteur appelle avec des rsultats d'essai,la majeure partie d'use dcide de rester les caractres

mineursComme la croissance voisine de don quichottes que

Squoias de bonzes, ou la serveuse avec profondmentVerres et une passion pour des checs,

Parce que le caractre principal, dans le hallDune parcelle de terrain implacable, ne peut

s'empcher de dvaler versLe bord de lmiettement de falaise. Et qui a besoin de

cela ?

Certains hritent des gnes des gnrationsDes joueurs mineurs, certains doivent apprendre

garderCes dimanches ensoleills avec le papier

Compltement des hros en tir loign. Et certainsd'entre nous

Le qui obtenu suffisant au cours des annes tournentune autre page,

Allumez le jeu du football, jusqu' un jour

Les anneaux de sonnette. Nous fermons nos livres,


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Ajustez nos yeux, et le protagonisteChamp, en s'exigeant dans nos vies

Avec son entourage de convoitise et de langue,Douleur, brio. Hros, anti-hros, il a peine sujette

Avec les lumires ceci lumineux. Les crtes de musiqueEt il est temps de parler.

Amphibie

Ma fille veut prendreUne peinture l'huile encadre l'cole,

Une nudit avec des seins lches et un ventre

Mr comme pleine lune. Pourquoi ? PuisqueNous sont tudiant grenouille, elle dit,Et c'est une grenouille. J'entasse ma tte

Pour considrer l'angle du bras drapMais ne peut pas obtenir aprs la forme femelle.

Ma fille, bien que, nageDans des amphibies, apportant la maison

Scrabbleuse des images de la germination de tadornesPieds vass. La nuit, elle dort

Dans la chambre coucher j'ai peint le rose,Les tagres garnies de la confiserieThires et tasses. Par jour, elle veut

Pour tre son frre quand elle grandit.Rcemment, elle est morphe dans

De crature de qui dun tortillement plutt librementQue soyez tenu. , comment nous voyons ce qui nous

Voulez voir. Ma fille, regardantUne nudit, voit une grenouille pour montrer et dire.

Je la regarde et me vois.

3(trois)

Le gardien unique du vol me tient le premier rle, gardeContre mon clignotement de convoitise d'impulsion :

enseignez-moi

Pour les voir comme soeurs et filles.Soutenez Mes efforts grands : husbandship et ouvrage.


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Abandonnez-moi pas quand mes heures sauvagesviennent ;

Accordez-moi le sommeil de nuit, grce ramollisse mesrves ;

Ralisez donc en moi la patience jusqu' la chose soitfaite,Une vue soigneuse de mon accomplissement vient.

Faites-moi de temps en temps le cadeau de l'paule.Quand tous les nerfs blesss pleurnichent ferm loin du

whiskey.Videz mon coeur vers Thee.

Laissez-moi arpenter sans crainte le chemin commun dela mort.

La croix suis moi parfois avec ma petite fille :Remplissez-la des yeux de larmes. Pardonnez-moi,

seigneur.Unissez ma diverse me,

Le gardien unique du large et simple tient le premierrle.

HonteUne fille qui, en 1971, quand je vivais ct delle,

pniblement seul, priv, enfonc,Avec dsinvolture mentionn moi dans une

conversation avec quelques amis aux lesquels bienque.

Dabord elle m'avait trouvJe ne peux pas me rappeler la limite, signifier dater

d'expression familire impair, inacceptable,Dehors les choses

Elle avait dcid que j'tais aprs que tous les bonsdouze ans aprs elle revienne moi

De nulle part

Et je me rends compte qu'il n'tait pas mon sexuel puisirrpressible, non slectif, incessant veux

Elle a voulu dire,Ce que, quand nous avions t prsents, je lai

naturellement avise et ce qu'elle Facilement guide,Mais cela qu'elle avait pens que j'tais vraiment, dans,

la manire queJe lai regarde et ai parl et ai agi,

Ce qu'elle tait de dire, rampant, trange, celui qui, et

moi sois prises avec une terrible Humiliation.


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Comment tre un pote(Pour se rappeler)

Faites un endroit pour s'asseoir.Asseyez-vous. Soyez tranquille.Vous devez dpendre du moment

Affection, lecture, connaissance,Comptence plus de chacun

Que toi aies inspiration,Travail, vieillissant, la patience,Pour la patience joint le temps

l'ternit, Tous lecteursQui comme votre travail,Doutez de leur jugement.

Respirez avec le souffle sans conditionsUnconditioned air.

vitez le fil lectrique.Communiquez lentement De phases

Une vie trois dimensionne ;Sjour loin des crans.

Sjour loin de n'importe quoiCela obscurcit l'endroit qu'il est pot.Il ny a aucun, un sacr des endroits ;Il y a seulement les endroits sacrs

Et endroits profans.Acceptez ce qui vient du silence.

Faites le meilleur que vous pouvez de lui.Des petits mots qui viennent

Hors du silence, comme des prires

Pri de nouveau celui qui prie,Faites une posie qui ne drange pasLe silence dont il est venu.

Aprs la routeJ'ai laiss mon pouse l'aroport,Voler dehors pour aider notre fille

qui bb ne mangera pas.Et je conduis dessus Casa

Pour entendre quelques potes lire ce soir.

Je ne sais pas quoi faire de moiQuand elle me laisse comme ceci.


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Un vieil ami a dcid Finir notre amiti et Des autres

Le casse au loin avec son pouse.Je ne sais pas quoi dire

quelles des Vies dures.Et je le dis haute voix moi,La vie est dure, et commande plus loin

Dans l'obscurit, mes pharesSeulement allant jusqu'ici.

Je sens mon propre souffle tendu, cette crainteNous appelons l'effort, lui faisant autre chose,

Se cacher du tout ce qui est vrai.Comme je glisse aprs les lacs jumeaux,

Les eaux superficielles plates tiennent le premier rledessous,

Je tiens la roue doucement, ralentissant mon corpsLe corps la route, et savent encore cela

Cest vie juste, pas un traumaNi mort, mais une douleur prolonge

Rappel de nous que nous sommes vivants.Les jours je ne suis pas mon pre

Je ne hurle pas. Je ne me tiens pas l'intrieurLapprovisionnement du jour en anantissements.Mon sjour de mains ouvertes toute la journe.

Je ne me rveille pas fatigu et endolori,Stupfi d'insens, paniquant de Rves.

Les jours je ne suis pasMon pre je tiens mon fils

Quand il pleure, laissez-le toucher mon visageSans reculer, couchez-vous avec lui

Jusqu ce qu'il tombe endormi, ralisezCela juste parce qu'il a une langue pointue,

Juste parce qu'il est parfois moyen,Juste parce qu'il est plus fut que moi

Ne signifie pas qu'il deviendra mon pre.Les jours je ne suis pas mon pre

Vous tenir est assez jusqu'Vous tenir est assez plus

Pour l'un ou l'autre de nous. J'coute bien.J'ai laiss des choses disparatre non finies,

Dans un ordre que je n'ai pas projet.


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Ma bouche est dtendue Mes dentsNe blessez pas. Mes sjours de visage

Une nuance saine de rose toute la journe.Les jours je ne suis pas mon pre

Je ne remplis pas silence de mes propresRiants irrationnels. Je ne renvoie pasLes voix de lautre. Je ne fais pas l'amusementDe toi pour se rendre la sensation meilleure.

Les jours je ne suis pas mon preJe ne m'inquite pas qui gagne o perd.

Les nouvelles ne peuvent pas ruinerMon jour. J'arrose des usines.

Je fais cuire. Et Je ris.Je peux imaginer vivre en dehors

Ma barbe, avec ma coupe de cheveux,Sans crainte de regarder

Trop aiment mon pre. Les joursJe ne suis pas mes gambades du pre

Et jeu, je ne me compare pasAvec chacun d'autre, la nuit

Est toujours assez long, j'aimeCombien je cote comme mon pre.

Chanceux

Si vous tes chanceux dans cette vie,Vous obtiendrez laide de votre ennemi

La manire que j'ai obtenu d'aider ma mreQuand elle a t affaiblie aprs le point de dire le non.

Dans le grand baquet d'mail

moiti plein avec de l'eauCe que j'avais fait droite juste,

J'ai abaiss le squelette enfantinElle tait devenue.

Ses paupires ont flott pendant que je savonnais etrinais

Son ventre et son coffre,La ruine dsole de ses flancs

Et le nuage gris frang

Entre ses jambes.Quelques nuits, se reposant par son lit


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Livre ouvert dans mon recouvrementTandis que j'coutais l'air

Dplacez-vous abondamment dans et hors de sespoumons foncs,

Mon esprit s'est rempli d'logeAussi abondant que la musique,Stupfiant la symtrie et la chance

Cela m'offrirait la chance de payerMa dette lourde de punition et d'amour

Avec l'amour et la punition.Et une fois que je jugeais son goutture humide

Dans le ciel inconfortableEntre le fauteuil roulant et le baquet,

Et elle m'a pri comme un enfantPour s'arrter,

Un acte de cruaut que nous tous les deux avonscompris

tait se rjouir irrsistible antiqueDe la faiblesse finie de puissance.

Si vous tes chanceux dans cette vie,Vous obtiendrez de soulever la cuillreDe la crme glace primitive et givre la bouche de confiance de crature

De votre vieil ennemiParce que les tastebuds au moins ne sont pas casss

Parce qu'il y a un lien entre toi et toiEt le bonbon est doux dans n'importe quelle langue.

Hommes entre deux ges, se penchantQuatre mouvements

~Ils se penchent sur des rteaux.

Il est tard, il galise

Dj l'intrieur de leurs maisons.Les enfants sont alls.

Leurs pouses sont au tlphoneParler doucement quelqu'un d'autre.

Ce gel, ceci automne ttSur leurs esprits, un petit

Mesure de la patience et de respectComme si le monde crpusculaire

Dans les morceaux semblables au papier lumineux

Diminu ainsi et ainsi.


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~Ils se penchent sur des houesAu printemps la terre verte

Tourn une fois de plus sous eux

Leurs yeux compltement des fleursLeurs mains compltement aussiDe la plantation toujours faire

Les herbes et l'attente de scheresseLeur pleine poche de graineLeau qu'ils doivent porter.

~Dans une obscurit tt d'hiver ils se penchent

Sur des pelles, un coeur grayingUn dernier mauvais coup sec et dur l'intrieur deux,

Regarder vers le haut vers le cielLe yard, l'alle, la voiture

La rue, le mondeSoi-mme pour tous qu'ils savent

Enterr par la neige en chuteMme pendant qu'ils haltent pour respirer

Et respirez le souffle vident,Comme un ballon de dessin anim d'clat

Dune vieille prire imparfaite.~

En t, aprs le long fauchage,Ils se penchent vers une croissanceSilence dans les herbes de peluche

Dans des feuilles de beaucoup de vertsDans les arbres de leurs propres couleurs

L o gracieuse et corneilleChacun sa propre ombre

Dans l'extension sombre des branches

Leons

J'ai apprisCette vie continue, Ou pas.

Ces jours sont mesurs dehors


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Dans des incrments minusculesEn tant que femme dans une cuisine

Mesure des cuillres cafDe la cannelle, vanille,

Ou moiti par tasse de sucreDans une cuvette.J'ai appris

Ces moments sont aussi prcieux que la noix demuscade,

Et il s'est produit moiCes interruptions occupes

Soyez comme les mites minuscules de grain,Ou souris.

Ils grignotent, font pipi, et puisent,Ou faites leurs petits vers et Web

Jusqu ce que vous deviez jeter dehors bourrez le bonAvec le mauvais.

Il a pris les deux dcsEt venant troitement moi-mme

Pour moi apprendreSil n'y a pas un approvisionnement infini

De bonnes choses dans l'office.L'art de disparatre

Quand disent-ils, ne vous connaissent-ils pas ?Dites le non.

Quand ils vous invitent la partieRappelez-vous de quelles parties soyez

Avant la rponse.Quelqu'un vous disant dans une voix forte

Ils ont par le pass crit une posie.Boules graisseuses de saucisse d'une plaque papier.

Puis rponse.

S'ils disent nous devrions nous runirDites pourquoi ?

Ce n'est pas que vous ne les aimez plus.Vous essayez de vous rappeler quelque chose

Trop important pour oublier.Arbres. La cloche de monastre au crpuscule.

Dites-leur que vous avez un nouveau projet.Il ne sera jamais fini.

Quand quelqu'un vous identifie dans un magasin

d'picerie


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Inclinez la tte brivement et devenez un chou.Quand quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis dix

annesApparat la porte,

Ne commencez pas lui chanter toutes vos nouvelleschansons.Vous ne vous rattraperez jamais.

Marchez autour et se sentir comme une feuille.Sachez que vous pourriez dgringoler n'importe quelle

seconde.Dcidez alors quoi faire avec votre temps.

Un homme ne veut rien tellement mal comme fermede groseille maquereau. Je veux un farmlet costal.

Je le dsire beaucoup.Cette scie qu'elle a annonce

Dans les classifis et moi prsumCes moyens ctiers notre terre

Venez bien vers le bas la mer avec les whitecaps

Fouettant romanticisme, et farmletMoyens que nous pouvons nous dvelopper

Arbres noueux sur notre promontoireEt laissez les moutons errants. Il est environ bon

marchAssez pour nous si nous empruntons, priez

Et volez, mettez en gage quelques posies, crivezgalement

Un arlequin roman ou deux, et lui estSeulement 9000 milles de l'endroit

Nous appelons la maison. Il n'y a pas beaucoup

Dun accroc exceptez l'immigrationNe restons pas dans le pays

Pour vivre dans notre farmlet. Mais toujours,Je le veux et pense que nous devrions aller

Regardez-le, en ce moment, ce moment,Tandis que les groseilles maquereau douces de fort et

piquant rougeoient.Fils dix-sept ans

Mon fils, un expert par surexposition,

Identifie la chanson avant que je voie


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Le meilleur de l'anneAu sujet de la faon dont le sexe est bon pour tout le

monde.Ce grand homme qui tait un garon il y a une anne

Les manivelles lvent la radio jusqu' la voitureEst une capsule, l'enflement de bruit,Lourd sur la basse.

Pendant qu'il conduit, il chante chaque mot fort,Avec la croyance cellulaire.Il l'aura tout, il donne tout

Dans son temps, probablement bientt.Mon coeur commence vibrer dangereusement

Aux plus basses frquences.Ce soir je me sens assez vieux pour tre mre un

homme.Je pantomime ma crainte lui,

Ma main sur mon coffre, mes yeux au loin.Je peux le sentir dans mon coffre, je crie.

Il cesse de chanter assez longtemps au signed'assentiment,

Ravi que j'ai not.Il va mieux, il hurle.Mots de la sagesseAliment naturel

Une pomme par jourMaintient le docteur parti.

Conseil proverbial sur maintenir sainTt au lit et se lever tt,

Rend un homme en bonne sant, riche et sage.Aprs le dner on se repose un moment ;

Aprs promenade de dner par mille.Si vous souhaitez vivre pour jamais,

Vous devez laver le lait de votre foie.Pour lequel vous vivez oui

Doit manger de la sauge en mai.Bouton au menton

Jusqu'au au pouvoir tre dedans ;Fonte pas, un chiffon

Jusqu'au au pouvoir tre dehors.Nos pres, qui taient sages merveilleux,

Soyez-vous lav des gorges avant qu'elles soient

laves les yeux.


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La tte et les pieds maintiennent chaud ;Le repos ne prendra aucun mal

Employez la comptence de trois mdecins : d'abord,tranquillit de DR,

Puis Dr. X et docteur Y.

Sans titre

Si noirs les escargots croisent votre chemin,Nuages noirs beaucoup de hak d'humidit.

Mme le rouge et le gris de matin,Sont les signes srs d'un jour beau.

Ciel rouge le matin,L'avertissement du berger.Ciel rouge la nuit,

Le plaisir du berger.Compos sur le pont de Bouregreg,

La terre n'a rien montr plus loyalement :Mat il serait de l'me qui pourrait passer prs

Une vue touchant ainsi dans sa majest :Cette ville dort maintenant, comme un vtement, usag

La beaut du matin ; silencieux, nu,Les bateaux, les tours, les dmes, les thtres, et lestemples se trouvent

Ouvrez-vous aux champs, et au ciel ;Tout lumineux et scintillant dans le ciel sans fume.Jamais n'avez plus admirablement expos au raide

soleilEn sa premire splendeur, valle, roche, ou colline ;

Neurol. a vu, jamais ne s'est tellement profondment

senti, un calme !Le glides de fleuve son propre bonbon :Cher Dieu ! Les maisons mmes semblent endormies ;Et tout que le coeur puissant se trouve toujours ici !

Bonne nuit

Jeunesse

Par toute la jeunesse je vous recherchais


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Sans savoir ce que je recherchaisOu ce qui pour vous appelle que je pense que je ne sais

pasSachez mme que je semblais comment moi

Vous ont connu quand je vous ai vu comme je le faisais maintes reprises o vous tes apparu moiComme vous avez fait nu s'offrant

Entirement ces moments et toi, laissezJe vous respire contact que vous gotez sachantPas plus que moi ai fait et seulement quand toutA commenc penser vous perdre je suis l

Identifiez-vous quand vous tiez djDistance de pice de mmoire de partie restante

Extrayez des manires dont j'apprends m'ennuyer detoi

De ce que nous ne pouvons pas juger tient le premierrle

Dans tout ce qui fait loi

Bonne nuitSommeille doucement mon vieil amour

Ma beaut dans l'obscuritLa nuit est un rve que nous avons

Comme vous connaissez comme vous savezLa nuit est un rve que vous savez

Un vieil amour dans l'obscuritAutour de toi en tant que toi allez..

Sans extrmit comme vous savezLa nuit o vous allezSommeille doucement mon vieil amour

Sans extrmit dans l'obscuritDans l'amour que vous savez

Aprs tout ce travail !

Un sceau de cendre


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Et fumeAll

Dans l'air.Quand j'appelle

Comme je lui parle,J'aime penser Notre copie de livre broch

De Thomas davantageSance de l'Utopie

Sur la table de tlphone.Personne ne lit l'UtopiePersonne n'a jamais lu

Lisez l'UtopiePersonne n'a jamais lu

A voulu lireLisez L'Utopie,

Pas Thomas gal davantage.La seule action de lutopie

Il ne verra jamaisEst quand elle distraitement

Renverse ses pages tandis quelleMe parle. QuandJ'appelle, laimer

Penser elle faisant cela.

Recceuil de Pomes

Misre

Difficile de crier ma douleur, ma haineImpossible de cacher toute ma peine

Dans cette socit dshumaniseDans laquelle le matriel remplace laffectivit

Des gens malheureux sont mis de cotNous navons plus le temps de nous en occuper

Bien souvent, nous courrons aprs largentIl ne reste plus de temps pour les sentiments

Cest peine si lon se dit encore, bonjour !


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Pour vivre il faut se battre encore et toujoursJe rve dun monde meilleursans misre

Bannies toutes ces guerres

Les mots, les discours me semblent inutilesLesprit de ce monde me parat si futileJe continue de rver et dcrire mes tats dme

Face tant de misre, le papier et la plume restent messeules armes

Cest a la vrit

Le monde craque

Je ne sais plus quoi dire tous les mots sont ussMais je ne veux pas fuir je hais la lchet

A quoi cela va aboutir ? Je ne peux devinerCe que sera mon avenir, la plante va craquer.

Partout la misre pleure elle implore la pitiTous les humains ont peur, force de saccager

Ils crent leur propre malheur s'entretuent sansbroncher

Ce n'est qu'une question d'heures, car le monde valcher.

Les forts disparaissent tout comme les animauxEt les maladies naissent n'pargnant pas notre ego

Comment se suicider en deux ou trois leons ?L'humanit l'a montr mais d'une terrible faon.

A quoi tout cela mne la gloire et l'argent ?

Si il faut dire Amen, si il faut tre contentQuand on nous dit que tout va bien dans le meilleur des

mondes,Quand on nous prend pour fou ou pour quelqu'un

d'immonde ?

Ce monde est bien futile, je peux vous l'assurerIl n'y a plus de tuile au toit de l'humanit

L'homme a sem le vent et rcolte la tempte

Pour avoir trop longtemps saccag la plante.


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La misre

J'espre encore un monde o joie et paix serontnormales.

Autour de moi l'orage gronde, mais je garde le moralL'espoir me fait tenir, l'espoir me garde en vie

Et m'empche de fuir ou de m'ter la vie.

Je continue de me battre je ne baisse pas les bras,Il y a tant combattre et la fatigue est l,

Mais bien heureusement, mes amis veillent sur moiD'un regard bienveillant m'insufflent force et foi.

Et si je suis ici eux tous je le doisQue je les remercie ! D'avoir tant fait pour moi

Dans ce monde o tout brle, ils sont tous l pour moiEt si la peur m'accule, je sais qu'ils seront l...

Solidarit

Pourquoi ne te contentes-tu pas de ce que tu as ?a te sembles si facile de dire que le monde est ingrat,

a te sembles si facile de dire que la vie te tourne ledos,

a te semble si facile de te plaindre alors qu'ailleurs iln'y a pas assez deau.

Mais quand la ralit te fait face,Tout d'un coup c'est toi qui est d'une autre race ,

Tu te rends compte que tu es aim,

Alors que Fatou ne peut plus manger.Tu te rends compte que tu vas lcole,Que tu dors au chaud dans ton lit,Alors que Salma dors sur le sol,Et qu'elle travaillera toute sa vie.Mais rveilles-toi et aide les tous,

Ces gens qui ne mritent pas cette vie,Rejoins les et avec eux repousse,

Les barrires qui bloquent leurs envies.

Si tu les regardes bien,Ils sourient,


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N'observe pas leur chemin,Lve toi et agis.

Le tiers mondeDans le Tiers Monde, en Afrique ou ailleurs

Mon il croise des regards de misre et de malheurMon me lacre une ingurissable dchirure

D'un sous dveloppement une famine qui durentDes horreurs y sont graves et des images de

dsespranceQui jamais ne s'effaceront laissant des mes en errance

Rempart l'oubli, tu par l'indiffrenceRduit au silence, corch par l'intolrance

lore de ce nouveau millnaireO lon gaspille de largent par milliards

Ici en Afrique et l bas en Asie de Aqaba BariOn cherche sans trouver leau de ces puits toujours

taris

Dans mes rves, je vois ces enfants aux yeux hagardsLe ventre gonfl de famine, une souffrance au fond duregard

Pour eux, je peux rien faire, je leur dis juste AdieuSont la honte d'un monde proccup par la conqute

des cieux.

Ignor de tous, noy dans des inanits et des guerresMon agacement de ce dsarroi que je ne comprendrais

gureBesoin est d'un monde nouveau o l'homme estpitoyable

Un monde non ptri exempt de ces folies incroyablesJe reste chanter ces angoisses brler le cur

Impuissant d'adoucir des craintes et chasser des peurs pays riches, la culpabilit a sonn vos portes

Il faut en finir et que famine et inanits diableemporte !


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Pauvres hommes

Ne me jugez pas. Je me suis amus.Demain je pourrai jouer un autre rle ailleurs.

Combien de fermetures encore sur ma route ?Pauvre monde, plein de contrastes et de contrarits

Mais pour moi la vie a le prix de la souffranceLa nuit, tout seul, je rve que je fais tout clater

Plus demploi mais des "grands" qui senrichissentNos valeurs humaines sappauvrissent

Mes frres meurent de faim dans le monde ;Et il y a toujours une guerre quelque part.La terre part en poussire, pollue,

Et les pays riches feignent de lignorer

Jai oubli que le ciel tait bleuIci, on ne voit pas les toiles

Et l ils ont les toiles pour seul manteau.Les rapaces attendent pour dvorer leurs entrailles.

Et au lieu dtre l, je suis ici et je me plains.Les jours interminables viennent drober mon espoir.

Je donne sans compter et ne suis rassasiCar ceux que jaime souffrent encore.

Nous allons tre en une reEt nous reculons au lieu davancer

Vous tre riches et vous navez rien

Pauvre monde, pauvres humains

La vie est un mythe

J'habite dans ce paysO l'on mne une belle vie

Et o la richesse n'est pas toujours un mytheMais moi, c'est dans la rue que j'habite


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J'ai qumand du pain et des habitsOn m'a rpondu en coeur

D'aller gagner ma vieJe m'en suis all sans rancoeur

J'ai t chercher asileDans chaque petit coin de la ville

On m'a alors jet aux loupsJ'ai donc dormi dans un trou

J'ai t cherch des amisIls m'on dit "plus on est de fous plus on rit"

Et quand je me suis endormiOn pris mon sac et sont partis

Pour survivre dans cette socitOn m'a dit qu'il faut travaillerDonc un emploi j'ai recherchLa porte au nez on m'a ferm

Tiens? Il neige en ce mois de janvierA mon triste sort je mtais rsign

Mais au matin je serais tout recroquevillEt la vie Hlas m'aura dj quitt

Sauvons le monde

Dans le nant infernal de la misre,O les gens grattent le sol s'puiser

Ayant pour simple rconfort la douceur d'une lumire,

Qui peine s'allumer, faute de dignit.Il y a les africains sur leur terre de dsolation,

Enfants aux ventres gonfls, faute de n'avoir pas trouvCes quelques graines pour une mince consolation

Histoire de ne pas mourir sous les yeux de leurs ans.Il y a ces asiatiques contraints aux travaux forcs

Enfants qui portent sur leur dos le triple de leur poidsSe taisant et subissant les coups violents des foues.Mains d'oeuvre facile, portant sur leur visage un triste

dsarroi.Il y a ces hispaniques marchant dans le dsert


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Enfants pieds nues crams par un soleil infernal,S'vertuant contourner les monticules de terreAssoiffs, ananties vtus de guenilles salent.

Guerres, famines et maladies,

Ces gens l ont toujours tous subies.Ils ont toujours vcus le pire sans jamais vivre lemeilleur,

Imaginez-vous leur place que ressentirez-vous a partde la peur?

Tiers monde

Certains continents comme l'Afrique,Sont remplis d'une misre,

Loin d'tre phmre,Pourtant Terres si magnifiques.

Rendu pauvre par ces politiciens,Tout en profitant,

De ces populations,

Voues l'exploitation.Ils ne pensent qu' leurs intrts,Et pour raison, utilisent le march;

Nous vivons dans une socit corrompue,O la pauvret n'est pas combattue.

Sur ces continents du Tiers-monde,Que la misre et la famine inondent,

Les gens y sont chaleureux,Jamais mcontents et si merveilleux.

Quelque soit ta couleur de peau,Jamais on ne te tournera le dos,

Et mme lorsque tu soupires,Ils sont la pour te faire sourire.

Malgr tout a, la pauvret rgne;Et jamais ne s'en sortirons indmnes,

Car la nature humaine,


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Fait des ravages et que leurs corps saignent.

Il existe en effet une misre matrielle,Mais pas culturelle,

Les gens y sont fabuleux,Alors pourquoi tant de haine contre eux.

Pays dÒrient

Pays dÒrient exalte de lumire,Ces hommes tònt fuit emportant leurs prires.

Pousss par les vents de la colre,Ils sont partis, en te laissant derrire...

Pays dàmour jet dans la misre,Regarde au loin ces mes solitairesEparpilles comme des grains de poussireSur les chemins tortueux dàutres terres!

Ils ont construit tellement dùniversAbandonns comme des objets vulgaires;Ils ont besoin de changer dàtmosphre,Pour eux cèst si facile de tout refaire!

Vois, ils sont de toutes les croisires!Ils ont mme su apprivoiser les mers,

Ces nomades ternels des hemispheres,Ce ne sont plus que des marchands qui errent!

Pays rebelle aux royaumes de pierres,Mais tu renais des portes de lènfer!

Par miracle, tes joyaux nònt pas souffert,Souffert des affres tragiques de la guerre.

Pays dÒrient baign par la lumire,Guette ces hommes qui reviennent d`hier!

Ils abordent ton paysage austre

Avec au coeur un arrire got amer.


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Terre du Phnix qu`ils ont redcouvert,Empche les d`implanter leur jeu pervers!

Ils ont dj brl tant de galres...Maintenant ils reviennent, reste trangre!

Afrique

L'Afrique attend sa pluieElle scrute le ciel matin et soir

Espre que les champs prennent vie..On ne leur a donn que l'espoir.

Ils se partageront le miel,La galette et l'igname frit.

Sur leur tte, vendront petits prixMaigre rcolte pour leur survie.

Pieds nus, les enfants s'amusent

Vtus de pagne ou de kurtaIls sourient sous le soleil qui useIls fument cigarettes, mangent la coca.

On met dans leurs jeunes mainsDes armes de guerre, pas des fleurs

Des uniformes sur leurs corps d'enfantEt ils n'ont mme pas peur.

On les charge dans des camionsIls vont, ils ne savent pas oOn leur donne des munitions

Ils tirent sur tout ce qui bouge.

Ils avaient Cholera, famine et malariaAujourd'hui ils auront sida et fusil

Ils se sentent de vrais petits soldats !Ils ne craignent ni de tuer, ni de mourir.

Le monde autour d'eux s'en fiche.


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Tant quon ne touche pas aux ressourcesMinires soliflores et ptrolires

Le monde s'en fout, sans manire.

Les blancs ont la pluie,Le sourire et mdicamentsLe pouvoir de l'argentLe pouvoir de survie.

Les noirs ont leur espoir,Le soleil et pas d'eau,

Leurs enfants enrls en brousse contre leur grOn aurait pu leur donner un carr de pelouse

A la place d'un cne rempli d'herbe.De l'eau, des filets de pches

A la place d'armes de guerre.

Ils creuseront leur propre trouVioleront puis tueront soeurs et mres,

Se dclareront en guerre, deviendront fous,Marche militaire et regard fier.

Alors on enverra les casques bleus,Lgionnaires et militaires,

Qui brandiront leur propre bannireAux postes avances, ils ouvriront le feu.

Alors les enfants soldats tomberontLa main sur leur fusil, sans peur,Un trou bant la place du coeur,

Le regard fixe, les enfants mourront. Les maux du cur.

Ce n'est qu'me crire que d'avoir le coeur bris.Il fait connatre le pire par des mots et des penses

Qui animent de pleurs les yeux dans le noir et la peurde perdre un tre aim.

L'ambiance silencieuse o l'on se souvientDe ses lvres doucereuses qui dsormais n'offrent plus

rienQue des mots douloureux claquant tel un fouet

Et rendant trop malheureux le coeur ensanglant...


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Ce coeur est enserr dans de durs barbelsQui le pendent et le blessent, et mme le dchirent.

Il ne fait que saigner, et tente d'oublier

La douleur qui l'agresse de mots qu'on ne peut lire...Est-ce l la sortie du tunnel si sombre ?

N'est-ce qu'un rpit de lumire pour replonger dansl'ombre ?

Ne serait-ce qu'une allumette qui va s'teindre aufroid ?

Longues nuits passes o rien ne soctroie

Terreur privative

Il a beau me dire quil maime et quil tient moi,Et il peut mme mettre mon cur en moi

Par ses douces paroles et les mots de son cur ;Mais je narrive pas oublier lhorreur.

Depuis quun homme un jour a abus de moi,Jai cette peur au ventre sans savoir pourquoi.

Mon cur est bien vivant, et il aime outranceMais mon corps ne suit plus : il est en dcadence.

Cest comme un parasite enfoui dans ma chairQui creuse et qui me ronge en voulant me faire taire.

Je nai jamais confi mon secret personne,Et pourtant il est l ; dans ma tte il rsonne.

Je men veux de priver mon homme de plaisir,

Mais je ne ressens plus pour cela de dsirEt il ne comprendra probablement jamaisPourquoi je ne cesse pas de le repousser.

Cest ainsi quest ma vie : prive de ce bonheurQue je ne peux pas vivre, clotre dans ma peur.Mes journes et mes nuits ponctues de terreurSont hantes par mon souvenir et ma douleur.

Est en moi


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Imaginer un voyageJ'imagine un voyage vers l'inconnu

Un monde de libert et de paixO on peut aimer sans tre critiqu

Sans avoir l'air d'tre jug

L, ou on peut se baigner dans le regard des gens

L, o on peut sourire au gensL, o le monde s'aimeEst non la o le monde fait la guerre

J'aimerais partir en voyage, loin d'iciLoin de cette vie, ne jamais en revenir

Ne jamais souffrirEt ne penser qu moi

Un monde solidaire o tout le monde s'aideUn monde s'aide sans faire la guerreFaites l'amour pas la guerre

Une bote de capote vaut moins chreQu'une bombe nuclaire.

Voyage

Je rve de ce voyage depuis longtemps.Pas tant pour les paysages que pour linstant.Dans mon pays, on nest pas adulte par lge,

On le devient en accomplissant ce voyage.

Je suis n en Alore, je mappelle Esm.Je suis un Elfe Blanc, du clan des dirigeants.Cest dautant plus important, pour la royautQue mon voyage initiatique soit triomphant !


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Cest donc plein denthousiasme, impatient et heureuxQue je me mets en route en ce matin joyeux.

Je quitte sans regrets le beau pays afrique,Pour les Collines Enchantes, contre mystique.

Il faut quatre semaines de marche inlassable travers des forts presque infranchissables

Pour parvenir enfin ce pays magiqueO je dcouvrirai des tres magnifiques.

L bas, lherbe est bleue et douce comme la soie,Les fleurs multicolores font de la musique,

On senivre de leau des ruisseaux que lon boit,On drive, on se noie, ce monde est fantastique !

Mais mon dessein nest pas de me laisser griserCar pour tre un adulte je dois ramener

Les crins dune licorne aux reflets argentsEt la plume azure dun grand pgase ail.

Il me faudra pour a devenir leur amiEt rien nest plus risqu que de les effrayer

Car ceux qui leur font peur se retrouvent rtisPar les dragons en charge de les protger.

Encore Voyage

Sous laube bleu nuit aux fraches senteurs,Embrass de brume et le cur trop ivre,

J'irais avec ma douce posie et mon livre,Vers les ocans vierges enchanteurs.

Lhorizon sera notre unique phare,Ramant et glissant sur des flots rveurs,

Nous aurons les cieux, toutes leurs ferveurs,Qui nous porteront en douce fanfare.

Nous nous confondrons aux brillantes mers,Linfini sera notre sanctuaire,


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Lcume des eaux lencre lactuaire,Gravant notre Eden loin des curs amers.Et nous connatrons tout lor des rivages,

La nue argente et le jour vermeil,

La voile nourrie au divin soleil,Toujours nous irons vers des lieux sauvagesTournoieront dans lair des senteurs dorient,

De neige et dencens, de sable et de bire,Qui sur nous viendra fermer la paupire ;

Sur les pas dUlysse au conte brillant.Voguant au travers des vagues bien calmesLeurs reflets du soir comme des flambeaux,Au ciel de l'Atlas loin des noirs corbeaux,De nos curs noys il natra des palmes.

L'oiseau de l'espoir

De ma fentre opaque dans ma cit hostile

Je ne peux quobserver un ciel dcolor.Des nuages en plaques qui recouvrent la villeOnt cach et gch cet azur branl.

Cest perte de vue que ce vaste horizonGrisonnant de tristesse et priv de beaut

Montre son cur perdu et ce sombre de plombEcrasant la tendresse dun beau soleil dt.

Mais si je devenais cette belle colombeQue jai vu transpercer ce voile si pais,Et si je menvolais bien plus haut que ma tombe,

Si un jour je pouvais enfin la dpasser

Ma tombe, ma cit, le berceau de ma mort,Cest bien la dpression, vous lauriez devin.Mais cet oiseau volait et montait sans effort

Au del des pressions de mon cur tourment.

Mon espoir est venu la vue de la paix


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Transporte par cet tre lallure anglique.Il pera cette mue qui jadis me tenait :

Je me suis vu renatre au soleil des tropiques Un AngeQui Danse

Je cherchais l'inspiration et tout coup voila l'oragePrcd de ses clairs, le tonnerre me donne la rage

Voila longtemps que rien ne va et pourtant j'ai tourn lapage

Seulement, il reste encore cette haine qui me donneenvie de toucher les nuages

Une irrsistible envie davancer, vite, bien, jusqu' cefameux drapage

Accident, meurtre, non, pas ce point je tiens a resterparmi les anges

Des erreurs j'en ai faites, ok, maintenant je les assumeSinon comment vivre, ne pas se les avouer pour finir a

nous consume

En une fois ou petit feu, viens dj choisir toncostume

Apres on verra si ton porte-fric ne maque pas de tuneSuivant comment, toi et moi on finira par faire fortune

Au risque de dplaire aux autres car le fait qu'on puisserussir leur casse les brunes

Tt ou tard on arrivera a perc dans ce milieu et on irafrler la lune

Manu, Da Vinicius y Vera, je tiens vous ddier cemorceau

Car la vie est trop injuste, la mort vous a trouv trop

ttIci bas plus rien est pareil depuis que vous etes partis

Jour aprs jour la peur nous envahis, on se demande ova la vie

Quoi qu'il en soit, o qu'elle aille, sans vous chaquecoup dur est une bataille

Certains sont tellement douloureux, pour moi c'estcomme revivre vos funrailles


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Mais bon, faut continuer vivre car un jour on fteranos retrouvailles

Attendez, j'ai un problme, l'orage se casse

Encore quelques clairs mais peut peut les choses setassentLe soleil fait son apparition, ma haine s'en va, mais

dites moi ce qui se passeC'est bon, je me suis calm et comme par hasard mon

inspiration me lcheJe m'endore, je suis fatigu, mes yeux se ferment

aveugls par des flashsCa y est, voil enfin une lumire, blouissante,

incandescentePour finir je pete un plomb, je me rveille et vois un

ange.......... qui danse.

Musique en tous genres

Se lever tardJai t trop ftard boire un caf noir jouer de la guitare

Aujourdui il fait beau il fait chaud je me suis lever ttpour profiter de mon piano

Jai touch le fondu an c'est trop long je vais me mettreau violon pour oublier que j'ai t trop con

Je suis las de verge me mettre la basse ou lacontrebasse c'est une question de place !

Peut tre est-ce la batterie qui m'emmnerai au paradisqui enchanterai ma vie me ferait rv dans mon lit

O c'est peut tre ma voix ferait de moi quelquun de

respect quelquun d'admir


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Ce choix l je l'ai dj fait je suis fire de moi de tousces bienfaits

Mon piano c'est mon soleil ma merveille c'est le plusbeau

Juste un pome

Le pote ne voit pas comme moi

Il s'etonne de ce qui il voitIl a la faon en jouant avec ses motsTout le monde peut admirer

Le pote lui contemple saisit la beautEn parlant de ses rves

Il sait faire natre les miensComme un magicien il m offre sa posie

Pour maccompagner dans ses vers et enchantent moncoeur

Pote moi je suis pas mais ses yeux je le suis

Expression

Dans chaque pome que je composeEclos un thme cher mon coeur

Les mots me captivent et s'imposent

Salutaires certaines douleurs

Je m'interroge, je me livreJe me libre de ces chanes

Parfois difficiles vivreL'criture soulage ma peine.

L`espoir

Aujourd`hui c`est le dimanche,


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Cèst pour moi un jour sans chance !Je suis l, toute la journe, bien ignor,

Du matin la soire!

Comment beaucoup je voudrai, que c`tait lundi,Un jour, bien pour mènfui...Jèn ai marre dùne vie sans passion et tendresse,

Sans espoir et mme une petite caresse !

Souvent, je pense, que cèst que je fais ici ma maison,Pour continuer comme a, il n`y a pas de raison!

Mais je reste l, bien tranquille,Seulement pour tre un pre, pour ma petite fille !

Mais comme cèst dr,De nàvoir pas une vie pure !

Jàime la vie, avec les moments intimes, chance,Pour partager avec quelquun dìmportance !

Mais a, malheureusement, il n`y a pas de question,Car je me sens bien en route làbandonner !

Grce mes amies, qui me donneraient lèspoir,De ne vivre pas dans le noir!

La vie quotidienne, pendant la semaine,Cèst la vie, que jàime!

Car je suis entre les gens "normal"Qui me donnent bien, le moral !

Le Suicide des Oiseaux !

A tous ceux qui prfrent tre libres au dtriment de lalibert des Autres

Orientaux et Occidentaux, nous commettons tous deserreurs.

Dieu et ses Prophtes ny sont pour rien.Loiseau est symbole de libert ; mais la libert acertainement des frontires quelle ne doit pas

dpasser.

Sinon, elle deviendrait malade, et naurait pour remdeque le suicide.


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Avant dimaginer le monde sans libert, imaginez lemonde sans oiseaux !

Nous vivons dans une reO lhonneur est moins cher ;

O la haine nous saccageEt nous jette dans sa cage !

O les guerres cdent aux guerresPlus atroces que la mortQui abat les plus forts,

Et sempare de la terre !Nous sommes tous prisonniers,

Du premier au dernier,Dans une fausse libertQui na plus de clart !Notre Paix qui planait

Tout autour des annes,Nous rapporte tout lespoirDans un bec doiseau noir !

Libert et bont,Et la bonne volont,

Toutes les trois sont duesPar ces hommes qui les tuent !

Les oiseaux sont en grve.Ils ont marre de nos rves.

Ils ont bu de lacide ;Ils choisissent le suicide !

Leurs nuages dans le ciel

Ont gch tout le miel,Pour priver les humainsDu bonheur de demain !

Mais la guerre continue,Sans arrt, sans relche ;

Et Satan a tenuDans sa main sa cravache.

Il nous chasse de ses lieux,


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Pour sauver tous les dieux,Pour garder son secret

Bien cach dans le vrai !

Contradiction, dlire,Hypocrisie affreuse,Toutes ces insultes gazeuses,

Nont laiss rien dire !

Tout le monde a pour butDe jouer de la flte,

Comme un vieux charlatanQui adore les serpents,

Et les garde dans une caisseJusquau jour de la messe,

Pour en faire un sermentQuel son rle et charmant !

La vie d'un humain

L'amour et l'amiti n'ont pas de prixLes clins et les becs, t'en donne en estTa vie consiste de ta famille et surtout de tes amis

Tout l'amour ncessaire, tu en aura l'infinie

Un tre humain n'a pas de prixMais dans un sens, les humains valent un certain prix

Parce qu'il faut que tu sois bien nourrisPuis il faut te trouver de beaux habits

Pour parmi d'entre nous, l'argent fait partie de nos vies

Lettre lhumanitLettre lhumanit


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A vous frres humains, je vous envoie ce messageUne bouteille jete la mer juste avant le naufrageQuelques mots parpills lancinants qui rsonnent

Dans un murmure qui senvolent au vent delautomne.

Que ceux qui vont mourir demain ou prochainementEssuient leurs larmes et expliquent aux enfants

Pourquoi notre terre si riche devient un cimetireMalgr les chants damour et les prires.

A vous frres humains, de perptuer ce messageAu-del de locan, travers les nuages

Pour quune pluie de penses damour et defraternit

Sabatte sur les contres, mmes les plus recules.

Que ceux qui vont donner la vie, demain ouprochainement

Retroussent leurs manches pour donner leursenfants

Un monde de jardins fleuris, des prairies, du soleildans les curs

Le matrialisme et lgosme nont jamais apport lebonheur.

A vous frres humains de maccompagner distribuerce message

Dans toutes les villes, les villages, et laisser dansnotre sillage

Un parfum despoir, de bienveillance, et de dlivrancePour notre si belle terre qui sasphyxie dans la

souffrance.

Que ceux qui vont natre demain ou prochainementNcoutent pas toutes les sottises des sois disants

grands Que linnocence de lenfance qui, hlas peu peu se

taritReste le berceau de la sagesse qui illuminera leur vie


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A vous frres humains, je vous cris ce messageUne carte postale griffonne la hte, lors dun

voyage

Pendant une escale dans la tourmente et la douleurDevant la misre qui gangrne les peuples qui ontpeur.

Que ceux qui vont mourir demain ou prochainementQue ceux qui vont donner la vie rflchissent

srieusementPour que tous ceux qui vont natre puissent tre

accueillisPar un sourire qui respire toute limmensit de la

beaut de la vie.

A vous frres humains, de continuer avec moi, cemessage

A travers lunivers, linfini, travers les ages.Pour que le cadeau que nous a fait notre crateur

avec bontPuisse tourner autour du soleil en paix toute une

ternit.

Vingt neuf janvier deux mille neuf, lieu la terre Plante minuscule perdue dans lunivers

Un message dun terrien ses semblables humainsPour que le soleil se lve encore sur dheureux

lendemains

Humanit


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Par cette lettre, et suite nos longs entretiensJe tapporte enfin le fruit de mes rflexions.

Ce fut difficile mais javais ton soutienCest pourquoi je rponds sans une hsitation.

Jai observ longtemps les peuples, les nations,Jai cout les chants, les cris, et les discours,

Jai vu semer la haine, jai vu semer lamour,Entendu des complaintes et des dclarations.Jai senti la chaleur dans le cur dune mre

Et le froid ptrifi dans celui dun banquierPourtant, ce banquier l sortit de la misre

Cette mre l, qui volait des chquiers.Tout nest pas noir ou blanc, tout est si compliqu.

Il faut rester enfant pour pouvoir expliquerLes mandres mouvants et la complexit

De la route menant la maturit.Cest peut-tre quon rve la ralit.

Il faut un cur denfant et une me de fePour accepter ltrange et lincomprhensibilit,Et se dire quau fond, si tout nest pas crdibilit

,Jai t enchant, ma chre Humanit,Davoir pu contempler, dans son infinitLes forces et les faiblesses de ta vrit,Jai trouv la sagesse dans ta socit.Il ny a pas de bien sil ny a pas de mal,

Tout est dans lquilibre, quoi de plus normal ?Veuille agrer, ma chre, mes salutations,Et transmet mes respects ta population.

L'encre peut nous faire lever l'ancre

Je madresse vous tous, vous, les grands de ce mondeCar la colre me pousse briser vos tables rondes.Vous tes porte-parole la population

Mais jouez avec eux comme avec des pions.Lencre de vos plumes macule les traits.

Mais condamne tant de justes prir pour la paixQue je me dois de parler pour tous ces gens qui sont

morts

Tout en continuant le rpterEn tentant de rparer vos infamies et vos torts.


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Vous, guides, matres et charlatans des nationsQui ne respectent en rien la beaut de la cration

Et qui prfrent faire couler des litres de sangPlutt que dabdiquer aux droits des vivants.

Pourquoi un partage si injuste de toutes les denresAlors quil serait si simple de les partager ?Pourquoi tant de racisme pour une couleur

Alors quau fond de chacun bat le mme cur ?Pourquoi forcer les autochtones se civiliser

Alors quils ont mieux russi que nous tous seprserver ?

Pourquoi envoyer sentretuer des milliers dinnocentsAlors que les coupables les regardent en souriant ?

Pourquoi provoquez-vous toutes ces horreursQui taisent les espoirs et assombrissent les lueurs ?

Le monde est-il ainsi fait de fous qui dirigent un navireEt le coulent en mme temps sans se douter quil

chavire ?Sachez, membres de la populasse comme vous

dfinissent ces grandsQuils nont jamais eu lintention de vous aider vivre !

Ils vous rassurent en face pour mieux attaquer vosflancs

Et en guise de coup de grce, ils brleront un jour noslivres

LHomme aurait pu vivre une existence bien diffrenteBeaucoup plus loin de toute cette haine ardente,

Mais il a prfr rendre la chair canon ivrePour lenvoyer mourir sous les tambours et les cuivres !

Voil lhonneur suprme de toute cette folie :Lalcool et le meurtre pour la mdaille du pays !

Il est beau le courage de nos hros perdusQui aprs le carnage se sont fait dresser une statue

Afin de tous les honorer dtre morts pendant la guerreEt tenter en vain de consoler leurs femmes et leurs

mresIl faut dsormais que ces abominations cessent

Car nous finirons par tous y rester.Ce sont toujours les mmes qui encaissent

Mais il appartient chacun de tout inverser.


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Autre lettre lhumanit

Bonjour messieurs ! Bonjour mesdames !Soyez soucieux de ces mots que je clame

Et qui claquent en ces phrases juxtaposesQuand je vide mon sac et me met crier !

Je vous fais l le rcit dun pauvre monde,Dfiant linertie visuelle que je vous sonde !Cette vision dune plante belle et fconde

Est un ancien mythe, la mienne est immonde !

Les espaces sont conquis et la nature steint,Le bitume surgit tal par dhideux engins !Les pentes sont aplanis mais pas nos esprits

Tourments par la vie de nos paradoxaux soucis !

Les peuples se rpandent et la richesse immobileIgnore ce que scandent la tristesse des gens purils !

Leurs esprits jouvenceaux nont pas comprisQue des deux jumeaux, il dt en avoir un soumis !

La naissance est une souffrance qui fait pleurerComme si lme dans sa premire transe, savait !La mort est la dlivrance de ceux qui pleuraient

Quand s'teignaient de douces fragrances colores !

Il ne tient qu nous de faire rire nos bbsEn dpolluant lair quils se verront respirer !

Il ne tient qu nous de mourir en paix.Veuillez acceptez mes salutations nvroses !


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Espoir de vie

Le bien et le mal se battent en duelUne banale histoire dans ce monde cruel.Lamour est devenu la pire des trahisonsLa haine a surgi au recoin des passions.

Cest l'histoire d'une enfant qui pleureAu milieu d'un ancien jardin en fleurs

Dans la nuit elle court et cherche un abriPour son petit corps que l'on a meurtri.

Elle ouvre les yeux sur la lumire sombreDun village vide, o volent des ombres

Elle marche seule parmi les dbris,Rendez lui sa vie, on lui a tout pris.

Au loin, dans le ciel une me est monteElle essaye en vain de la rattraper

Cette foi qui tellement souvent l'a sauveCette libert qu'elle aimerait retrouver.

Cest l'histoire d'une enfant bannieQui a l'espoir de vivre une autre vie

Malgr la douleur, malgr la dtresseLa candeur de son visage nous oppresse.

Offrez-lui des rves pour un peu de bonheur,Donnez- lui du pain pour que cesse ces pleurs

Rendez- lui la flamme qui gayait

son coeurSortez-la de la misre, c'est ma

petite soeur.

Tous ces malheursTous ces malheurs

Dans la vie, j'ai eu la chanced'avoir grandis avec mes parents

de ne pas avoir djeuner du pain ranceo encore travailler dur dans les champs.


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En Afrique, il y a ces enfants dont le ventregonfle

Dans d'autres pays pendant tout ce temps,certains ronflent

En Ethiopie des nouveaux-ns meurentAlors qu'autre part des hommes se plaignent dubonheur.

Le plus mdiocre dans tout a,C'est que certains crivent des mots sur ces

mdiasIls utilisent des rimes, font des alinas

Non pas pour stopper tout ce drame mais voir ceque a vaudra!

Moi si je m'exprime sur ce sujetC'est pour que mes prires soient entenduesEt surtout exauces...

Mais bon, je sais que a n'en sera pas plus!C'est triste de parler de ces malheurs

Alors que l'on ne peut cesser leurs pleursCes pauvres malheureux vivent sans eau potable

Ils nont mme pas de quoi mang sur leurstables.

Donc tous les soirs je m'endorsEt j'imagine qu'en me rveillant

Tous ces pauvres tres soient couverts d'orMais a n'a rien chang puis mes esprances

durent depuis 19 ans...

OUVRIR LES YEUX

Le jour se lve, le soleil apporte une chaleur sur lecorps de la terreJ'entend ni le chant des oiseaux ni la joie de l'tre

humainUn organe noble manque l'appel, celui du coeur quebeaucoup d'hommes et de femmes ont perdu sur leurs

cheminsUn soupire celui d'un enfant berc par la voix africaine

d'une nation d'un peuple perdu lors d'une guerre

L'me voyage, s'chappe du corps avide, essouffle parl'impuissance Etre


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Je respire l'histoire des femmes qui ont men lecombat afin que les gnrations futures aient le droit

en tant que femme d'EtreJ'coute l'histoire des hommes qui combattent et

meurent chaque jours pour le respect de leurs valeursOn a donn l'tre humain les moyens de s'informer etpourtant la misre du monde continu d'exister par peurPouss par le vent, j'entrouvre la porte d'un pays o le

silence rgne par l'impuissance des motsLibert d'expression, dtrompez-vous beaucoup de

personnes n'y ont pas le droit, beaucoup trop de bellesparoles

Encore aujourd'hui apprendre lire et criredpartage un peuple entier ou la diffrence des sexes

pose ses mauxEncore aujourd'hui des petites filles auraient revers

d'tre un petit garon pour s'asseoir sur les bancs del'cole

La diffrence continue frapper, elle rend l'trehumain son instinct animal qui le pousse croire qu'il

est tout puissantLe regret se pose quand la diffrence aide l'indiffrent

inconsciemmentLa raison pousse l'tre penser qu'il dit vrai

Seul celui qui a foi, croie en l'espoir d'un monde en paix

Mon combat

Une rencontre inattendue

Un amour, lenvie de construire une famille,Redonne got lamour un homme tomb tropsouvent

Esprant pouvoir lui faire abandonner son habitudeQui le dtruisait petit feu

Quelques annes aprs, peu de choses ont changesCest une chose trs importante, un enfant

Notre fils est n dun amourQui aujourdhui nest plus aussi intense,

Je nai plus envie de me battre contre ma pire ennemieQui le dtruit,


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Me rendra-t-elle compte un jour du mal que celle-ci fait notre famille ?

Ce jour l a sera peut tre trop tard.

Au fil des gnrations

Nous ne sommes pas ns dans une citBien quissus dun milieu ouvrier

Dune gnration antrieure o les problmesEtaient, malheureusement, dj, les mmes.

Ce ne fut pas une raison pour tout casserAutour de nous, au nom de lgalitCe ne fut pas une raison pour insulter

La socit contre laquelle nous fmes aussi, rvolts.Nous ne vivons pas dans un milieu dfavoris

Mais contre les accidents de la vie, nous avons luttLe crime, la guerre, hlas, nous y avons gotMais il a bien fallu, un jour, savoir se relever.

Ce ne fut pas une raison pour tout casser

Autour de nous, au nom de la libert

Ce ne fut pas une raison pour user de vandalismePour cracher sur notre propre justice.

Nous ne sommes pas ns dans un monde huppAvec tout le luxe, la volupt nos piedsEtre n dans une classe socia

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Monde & Routes