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mon sport un art de vivre #35 monsport QUE LA GLISSE SOIT AVEC TOI ! NOUVELLE FORMULE Neige de printemps Dossier destination L’AUTRICHE DU SKI ET BIEN-ÊTRE Grande Odyssée LE TOP DU MUSHING Antarctic ICE DIXIE DANSERCOER RACONTE Laurence Salomon NATUROPATHE ET CUISINIÈRE monsportmagazine.com 3,95

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monsport-mijnsport is a quarterly dedicated to running, water sports, outdoor sports, winter sports... and by extension to tourism, health, gastronomy; environment, mobility... More than a magazine, a state of mind ! Available every 3 months in Belgium and France. Follow us on http://www.monsportmagazine.com !

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QUE LA GLISSESOIT AVEC TOI !

N O U V E L L E F O R M U L E

Neige de printemps

Dossier destinationL’AUTRICHE DU SKI ET BIEN-ÊTRE

Grande OdysséeLE TOP DU MUSHING

Antarctic ICEDIXIE DANSERCOER RACONTE

Laurence SalomonNATUROPATHE ET CUISINIÈRE

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3ÉDITOmonsport

Vous vous souvenez de l’hiver 2011 ? Un départ en fanfare, puis plus rien… Alors, pour la neige de printemps, ce fut la catas-trophe, puisque les flocons avaient déserté la plupart des massifs depuis trop longtemps ! On imagine la déception de ceux quis’adonnent à cette glisse d’arrière-saison faite de charme et d’authenticité. Mais en 2012, ils vont se rattraper, car la couche estencore bien épaisse. Les stations pourront prolonger le plaisir. Profitez-en, c’est un moment magique pour goûter aux vraiesvaleurs montagnardes et s’initier au ski de randonnée. L’occasion, pourquoi pas, de découvrir l’Autriche à laquelle nous consa-crons un dossier très complet dans ce n°35. Une édition qui annonce aussi le retour des disciplines que vous aimez pratiquer dansles verts pâturages ou sur des routes à l’adhérence enfin retrouvée : jogging, trail,cyclo, VTT, à travers un agenda qui sélectionne des épreuves à la mesurede vos envies ! Autre sujet motivant, traité cette fois dans notrerubrique Santé : le Qi Gong, une pratique millénaire venue deChine qu’adoptent de plus en plus d’athlètes afin d’améliorerleur rendement. Puis, il y a la rencontre avec LaurenceSalomon, la naturopathe d’Annecy qui concocte unecuisine originelle alliant forme et bien-être. Sansoublier “LE” rendez-vous de l’été : les JeuxOlympiques de Londres auxquels la sprinteuseElisabeth Davin se prépare activement. Nousl’avons interviewée à quelques mois d’embar-quer pour la Grande Albion.

Vous le constatez, il a de quoi s’informer etrêver dans ces 100 pages que nous avons rédi-gées avec passion.

Bonne lecture !

Comme une revanche à prendre

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Editeur responsableBernard de [email protected]

Rédacteur en chefDenis [email protected]

Directeur artistiqueEmeric de Baré[email protected]

CollaborateursMaxime Asselberghs, Rudy Bauwens, Auriana Beauté, Mark De Geest, Pierre Pauquay, Jacqueline Reul, Eric Verschueren

PhotosPhoto News, Eyedea/Gamma, DPPI, Pierre Pauquay, Shutterstock, Swiss Pix / Office du Tourisme Suisse, Les Fromages de Suisse, Red Bull Media,Antarctic ICE Mobistar, Ostbelgien Media Service, Val d’Aoste RP

+ archives : Eco-Trail Paris IDF, La Haute Route Press, Saveur & Nature, City Ski, Banff Communication, La Grande Odyssée Savoie Mt Blanc

+ Dossier Autriche : Alpentherme Gastein, Dom Daher, Fischer Sports, Gemot Langs / lanxx.at,Lech Zurs am Arlberg, Laurenz V, Leki, Österreich Werbung / Wolfgang Zajc, Rolex (Kurt Arrigo - Stephan Cooper - Daniel Forster), Tero Repo, Ski Amadé, Sportalm, Stauds / Diefotografin.at, Stubaital, Swarovski, Markus Tretter

Couverture© Gamma

Publicité et marketing (Belgique et France)Maxime AsselberghsBig Bang Agency+32(0)498/[email protected]

Distribution & [email protected]

monsport est une publication du groupe Edition VenturesLasne Business Park - Bâtiment 4D431 Chaussée de Louvain, 1380 LasneTél : 02/379 29 90 - Fax : 02/379 29 [email protected]

5SOMMAIREmonsport #35

06PORTFOLIOMa religion, mon fighting instinct, ma petite folie…

MON ACTU

15MES RENDEZ-VOUS L’agenda des trails, marathons et cyclosportives

19BANFFLe festival du film de montagne

ON THE MOVE

20MONSIEUR ULTRALes conseils de Vincent Delebarre

26CONCOURS PHOTOAnd the winner is…

28ANTARCTIC ICESam et Dixie dans un désert blanc

DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

35CAHIER SPÉCIAL AUTRICHEPlein schuss sur les terres de Marlies Schild

54SHOPPINGDes tenues pour la neige de printemps

64GRANDE ODYSSÉEMushing extrême au cœur des Alpes

70CANTONS DE L’ESTLa Belgique de la glisse

72VALLÉE D’AOSTEVacances XXL au pied du Cervin

74SLOW SKIUn autre rythme

MA SANTÉ

78FROMAGES DE SUISSELa raclette en toutes saisons

80LAURENCE SALOMONLa vraie cuisine nature

86QI GONGPour une meilleure conscience de soi

LONDON CALLING

88PREVIEWVos bons plans pour les Jeux

92FLEURS DE BACHMade in Britain

94ELISABETH DAVINSon maximum pour atteindre les minimas…

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Envie de s’y remettre Avouez, faire son jogging en hiver n’est pas souvent - et mêmerarement - une partie de plaisir. Trottiner dans le froid et l’obscuritén’a rien de très excitant, à moins d’être un véritable accro bienconditionné “à la chose”. Aussi, quand les jours s’allongent,annonçant le retour du printemps, on se sent des fourmis dans lesjambes. C’est presqu’une renaissance. On enfile ses chaussureset, très vite, on retrouve cette formidable positivité qu’offre lacourse lorsqu’elle est pratiquée avec intelligence : sans forcer…mais sans traîner, au rythme qui est le vôtre, pour vraimentsolliciter le corps tout en le préservant. Retenez cette formule, elleest fondamentale si l’on veut réellement en profiter, pour progresser,améliorer sa tonicité et son endurance, sans tomber dans lespièges de l’usure physique et mentale… Allez, il est grand tempsd’y retourner ! Car plus encore qu’une envie, c’est un besoin,comme un vrai médicament pour la forme !

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MA RELIGION

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Si trop tendre, s’abstenir !Porteurs désormais du label olympique, le skicross et son équivalent surf - le boardercross - sontréservés aux esprits frondeurs. Une discipline full attack, visuellement très attractive, dont lapopularité ne cesse de grimper. En pratique, tels des chevaux de course, les concurrents s’élancentde front sur une piste fermée, véritable circuit d’un bon kilomètre où l’on peut atteindre pasloin de 90 km/h. Le départ reste évidemment primordial sur ce parcours truffé de jumps,compressions et virages en dévers. Au fil des manches éliminatoires, les meilleurs se qualifientpour le round suivant, la finale se disputant toujours à quatre. Envie d’essayer ? Oui, mais vousn’êtes pas expert et encore moins un compétiteur. Qu’à cela ne tienne, vous pouvez tenter lecoup, à condition d’avoir assez d’acquis techniques et du matériel adapté à une pratique free-ride. Dans les grandes stations, de plus en plus de snowparks ont été aménagés. L’accès auxpistes de cross est généralement libre. Regardez les autres - les vrais, les irréductibles - puis essayerde les suivre ! Des compétitions “pour rire” - mais d’un honnête niveau - sont régulièrementorganisées (comme ici, en Autriche - photo). Petit conseil : pour faciliter votre intégration,mieux vaut connaître le langage du cru. Savoir, par exemple, ce que signifie wu tang, whoops,corner, pif paf… A vos dictionnaires !

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MON FIGHTING INSTINCT

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MA PETITE FOLIE

Tournez manègeAménagé le temps d’un week-end au Handelsbeurs de Gand, le plus petit vélodrome dumonde nous en a mis plein la vue. Il est vrai que les meilleurs compétiteurs d’Europeavaient fait le déplacement. Cette piste - baptisée Red Bull Minidrome - mesure à peine25m (7m de large pour 14m de long). Magnifiquement finie, elle permet aux ‘fixies’d’atteindre des vitesses impressionnantes. Ils étaient 64 au départ des qualifications àchevaucher ces drôles d’engins munis de pignons fixes et dépourvus de freins. Chaqueparticipant devait rouler 10 tours contre-la-montre et les 32 meilleurs chronos seretrouvaient en finale pour s’affronter deux par deux dans des “poursuites” fondées surle principe du knock-out. Explication : celui qui rattrape l’autre gagne et passe à lamanche suivante, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. C’est Ricky Crompton, unBritannique de 28 ans venu de Manchester, qui s’est imposé avec une belle avance. Sonprochain objectif : améliorer le record du Red Bull Minidrome, actuellement détenu par TomsAlsberg, un Letton qui a bouclé 250m (25m x 10) en 33,555 secondes. Gare au tournis !

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Brussels on the rocksQuand la montagne descend en ville pour promou-voir les sports d’hiver… C’est la nouvelle tendance.A Bruxelles, “City Ski” n’a pas lésiné sur les moyens,créant une piste de 150m au Mont des Arts avec dela neige de culture et construisant de toute piècedes chalets typiques pour accueillir les visiteurs(photo). L’opération a duré 2 semaines, rencontrantun joli succès, même si l’on aurait aimé un peu plusd’enthousiasme de la part du public, toujours trèsfrileux quand il s’agit de sortir des habitudes d’unevie citadine qui n’intègre évidemment pas le slalomdans ses pratiques courantes… Encore que ! A Paris,là aussi, ce fut un sacré chantier. Pendant près d’unmois, “Trocadéro On Ice” a mis la glisse en vedettevia une patinoire, un igloo géant, un parcours deraquettes et un simulateur reproduisant les sensa-tions du ski. La région des Hautes-Alpes était l’invi-tée d’honneur de cette manifestation “joyeusementdécalée” entre Seine et Tour Eiffel !

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MES ESCAPADES 13

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AGENDADu long, du rude et de l’ultra…

MARS24 ET 25 MARS 5e Eco-Trail de Paris IDF®, véritablecourse nature en milieu urbain. Aumenu : 4 courses, 6 randonnées et 3 marches nordiques. Runners aguerrisou courageux débutants… chacun ytrouve son bonheur.www.traildeparis.com

25 MARS Le même jour (dommage !), deuxtemps forts du calendrier sudiste : leMarathon de Marseille et le Trail duVentoux, ce dernier étant qualificatifpour l'UTMB 2013 (puisque le 2012 estdéjà sold out - CQFD !). www.marseillemarathon.frwww.trailduventoux.com

31 MARS Ronde van Vlaanderen cyclola version « grand public » du redouta-ble Tour des Flandres. L’an passé, ils ontété près de 20.000 à y participer ! Vousavez le choix entre trois parcours pourvélo classique (244, 134 et 80 km) ettrois pour VTT (90, 65 et 40 km).Départ à Bruges, Oudenaarde ou Lierded’après la distance et la catégorie. http://sport.be.msn.com/cyclingtour

31 MARSLes Crêtes de Spa sont en superforme. Avec 34 éditions au compteur,le doyen des joggings belges se déclinedésormais en trail : 53,3 km hyper rythmés. Mais, bien sûr, les traditionnels 21 km sont maintenus. http://rcaspa.be

AVRIL1ER AVRIL 4e Lyon Urban Trail. Trois formats proposés : 38, 23 et 12 km en formulechrono ou rando. Start sur la somp-tueuse place des Terreaux, finish àl'Opéra. Modif essentielle en 2012, letracé du LUT se boucle en sens inverse :une volte à 180 degrés pour d’autressensations. www.lyonurbantrail.com

1ER AVRIL Une semaine avant les pros, affrontezles pavés du nord à l’occasion duParis-Roubaix Challenge, une cyclo-sportive de 148 km qui part de Saint-Quentin. www.parisroubaixchallenge.com

VU NOTRE PÉRIODICITÉ ET L’ESPACE DONT NOUS DISPOSONS, IMPOSSIBLE DE VOUS PROPOSER UN AGENDA EXHAUSTIF.NOUS NOUS LIMITONS AUX RENDEZ-VOUS LES PLUS MARQUANTS ET À QUELQUES COUPS DE CŒUR DANS LES DISCIPLINESQUI NOUS SONT FAMILIÈRES. GÉOGRAPHIQUEMENT, BELGIQUE ET FRANCE PRIMENT, MAIS SANS EXCLURE LES TRÈSGRANDES ORGANISATIONS ÉTRANGÈRES. DANS CE N°35, NOUS VOUS PROPOSONS ESSENTIELLEMENT DES TRAILS, DES MARATHONS ET DES CYCLOSPORTIVES… HISTOIRE D’ACCUEILLIR LE PRINTEMPS DANS LE VERT ET L’ACTION !

Phénoménal ! Plus de 40.000 marathoniensdans les rues de Paris et New York.

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15MES RENDEZ-VOUS

7 AVRILJuste pour rire… ou rêver avec leNorth Pole Marathon que ses promo-teurs qualifient de « world's coolestrunning ». Et ce n’est sûrement pasfaux ! Le camp de base est installé surles contreforts du Spitsberg. N’oubliezpas d’emporter une petite laine… www.npmarathon.com

15 AVRILLe Marathon de Paris pour un départaux Champs-Élysées et une arrivéeAvenue Foch. Parcours difficile passantpar Vincennes avant d’emprunter lesnombreux tunnels des voies sur berges.Reste alors une rude montée à proxi-mité du Trocadéro qui mène enfin auBois de Boulogne. On attend 40.000participants ! Curieusement, le ABNAMRO Marathon Rotterdam sedéroule le même jour… A quand uneinstance pour gérer le calendrier interna-tional avec un minimum d’intelligence ? www.parismarathon.comwww.abnamromarathonrotterdam.com

16 AVRILBoston Marathon : aux Etats-Unis, iln’y a pas plus select. L’inscription estliée à un temps de qualification.

Exemple : moins de 3h05 pour leshommes âgés entre 18 et 34 ans. Il vafalloir s’entraîner… www.baa.org

22 AVRILLe Virgin London Marathon : 26 miles aux allures folkloriques.Préparez votre déguisement, rien de telpour se faire filmer par la BBC quandon franchit la ligne en face deBuckingham Palace. Ce mêmedimanche, de l’autre côté du Channel,les Belges auront de quoi se dégourdirles jambes avec le moins réputé maisplus accessible DVV AntwerpMarathon. Vous ne vous sentez pasprêt pour les 42,195 km? Alors, optezpour les 10 Miles. www.virginlondonmarathon.comwww.antwerp10miles.be

MAI19 MAIDans les Ardennes belges, la Flèche deWallonie qui va de Spa à… Spa, quelque soit le kilométrage (214 - 169 -130 - 81). Uniquement pour cyclo, pas de VTT.http://sport.be.msn.com/cyclingtour

27 MAITilff-Bastogne-Tilff, une autre cyclo-sportive de solide réputation. En 2011,la petite sœur de Liège-Bastogne-Liègea réuni 6.200 grimpeurs qui, depuisAngleur, ont pu faire travailler leursmollets dans les côtes de Chambralles,Wanne et du Rosier. Trois distances auchoix : 87, 147 et 246 km. http://sport.be.msn.com/cyclingtour

JUIN9 JUINLe plein d’exotisme au Madeira IslandUltra Trail : 105 km sur une île fleurieau relief très pentu. L’itinéraire démarreà Machico pour se terminer à PortoMoniz. Climat subtropical avec unebrise atlantique parfois très soutenue etl’océan constamment dans votrechamp de vision. Bonjour le dépayse-ment ! www.madeiraultratrail.com

En plein essor, lestrails révolutionnent le monde du runninget de la rando.

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17MES RENDEZ-VOUS

AOÛT19 > 25 AOÛT La Haute Route, considérée dès sa 2e édition comme la cyclosportive laplus dure au monde ! Une sorte deTour de France pour amateurs trèséclairés. Départ de Genève, étapes à Megève, Courchevel, l’Alpe d’Huez,Risoul, Auron et Nice où sera jugée l’arrivée. Le roadbook fait 780 km avec21.000 m de dénivelé positif à traversles Alpes et pas moins de 19 ascen-sions mythiques dont la Madeleine, le Glandon, l’Izoard, la Cime de laBonette et surtout la fameuse montéede l’Alpe en contre-la-montre individuel. Oui, vraiment costaud !www.hauteroute.org

27 AOÛT > 2 SEPTEMBRE L’événement : The North Face® UltraTrail du Mont Blanc® fête son 10e

anniversaire. Avec toujours plus dedemandes d’inscriptions (à ce jour,10.000 candidatures) et encore plus de nations représentées (75) ! A Chamonix, on s’affaire déjà…www.ultratrailmb.com

SEPTEMBRE9 > 16 SEPTEMBRE Un autre sommet de l’endurance enmontagne : le Tor des Géants®, 330 km et 24.000 mètres de dénivelépositif dans le Val d'Aoste. Pour la 3e année consécutive, Courmayeur en sera le centre névralgique.www.tordesgeants.it

22 SEPTEMBRE Le Grand Trail du St Jacques. Uneexpérience unique sur un sentier delégende : le chemin de Compostelle(GR65), inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Trois distances en solo :66, 47 ou 26 km. Et deux alternativespour ceux qui souhaitent passer une jour-née plus ‘soft’ : soit une rando « courte »,soit un relais par équipe de trois. Coupd’envoi au Domaine du Sauvage àEspaly-St-Marcel près de Puy-en-Velay.www.trailsaintjacques.com

29 SEPTEMBRE L’Eco-Trail de Bruxelles. En voilà, unebonne nouvelle ! Pour son lancement,l’épreuve offre un large panel de possi-bilités : 80 km pour les passionnés, unrun & bike sur le même itinéraire, 25 km pour ceux qui préfèrent les distances plus courtes et, enfin, 18 km à boucler en duo.www.ecotrailbrussels.com

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Qu’elles se courent en plaine ou en montagne,la plupart des cyclosportives se calquent

sur le parcours emprunté par les pros dans les épreuves UCI.

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OCTOBRE7 OCTOBRELe Brussels Marathon. Il démarresous les arches du Cinquantenaire etrejoint la Grand-Place après avoir visitéla proche banlieue. Un half se disputesimultanément : à ne pas confondreavec les célèbres 20 Km de Bruxelles,programmés, eux, le 27 mai. www.brusselsmarathon.bewww.20km.be

21 OCTOBRE Le TCS Amsterdam Marathon.Départ et arrivée au StadeOlympique, en passant par leRijksmuseum, le Parc Vondel et l’Amstel… pour une épreuvepleine de charme sur laquelle segreffent, le même jour, un demi et une épreuve populaire de 8 km. www.tcsamsterdammarathon.nl

NOVEMBRE 4 NOVEMBRELast but not least, le ING New YorkCity Marathon. La 43e édition nedéroge pas aux traditions du parcours. Iltraverse Brooklyn, le Queens, le Bronx etManhattan. Avec un « lâcher des cou-reurs » (près de 45.000 !) sur le pont deVerrazano et un final tout aussi gran-diose à Central Park, après avoir franchile Queensboro Brigde et avalé l’intermi-nable First Avenue. Enorme ! www.nycmarathon.org

La nouvelle folie : les urban- et éco-trails. Un beau concept au succès instantané.

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Devenu une véritable référenceinternationale, le Banff MountainFilm Festival est considéré commela plus grande et la plus presti-gieuse manifestation du genre. Saprogrammation est axée exclusive-ment sur le cinéma d’aventure enmilieu montagnard. Pour la petitehistoire, sachez que ‘Banff’ nesont pas les initiales à rallonged’une quelconque organisation,mais le nom du village où le fest adémarré en 1975, dans le ParcNational de l’Alberta au Canada.C’est de là que, chaque année, lesfilms sélectionnés partent pour unpériple d’une trentaine de pays àtravers le monde. La campagne2012 doit toucher pas loin de200.000 spectateurs !

Nos villes-étapesEn Belgique, cette tournée passepar Anvers, Bruxelles, Liège,Hasselt, Namur, Braine-l’Alleud,Courtrai et Gent. En France,Paris, Lyon et Strasbourg. Enfin,aux Pays-Bas, Amsterdam, Rotterdamet Utrecht. A l’affiche, de six àhuit courts métrages pour deuxbonnes heures de projectiontransportant le public vers desrégions incroyablement sau-vages. L’occasion d’approcherpar l’image les expéditions lesplus spectaculaires, les culturesles plus singulières, les sports lesplus extrêmes. Avec, à chaqueséance , des an imat ions su rscène, des invités, des rencontreset une ambiance ultra conviviale.

Mise en bouche...Pour vous ouvrir l’appétit, quelquesmots sur trois productions majeuresdu nouveau millésime. • Hanuman Airlines(de Hamilton Pevec) USA / NépalExtraordinairement drôle et humain.Deux sherpas tentent de réaliser leurrêve : décoller en parapente du som-met de l’Everest pour atteindre labaie du Bengale dans l’Océan Indienqu’ils n’ont jamais vu.• Solitaire(de Nick Waggoner) USADans les hauts plateaux désertiquesd’Amérique du Sud, l’hiver s’installe.Un reportage sur les sports de mon-tagne comme on n’en voit rarement :16 minutes de poésie en terre oubliée,un authentique chef-d’œuvre.

• Sketchy Andy(de Peter Mortimer) USALe grimpeur Andy Lewis se prendd’un amour fou pour le “Slackline” :marcher, tel un funambule, sur unecorde plate. Il fait de cette disciplinele moteur de sa vie, repoussant seslimites toujours plus loin, plus haut,plus vite, et mixant ses numérosd’équilibriste avec le base jump etl’escalade… Attention, danger !

Maintenant, ouvrez grand les yeux… et rêvezPlus d’infos : www.banff.be

MES RENDEZ-VOUS

BanffAPRÈS L’IMMENSE SUCCÈS DE SA 2e ÉDITION “BELGE”, LE BANFF REVIENTNOUS VISITER : UN TOUR DE 11 DATES DANS 8 VILLES POUR NOUS EN METTRE PLEIN LA VUE.

par Denis ASSELBERGHS

UNE MONTAGNED’IMAGES FORTES

Le Tour 2012 en Belgique, en France et aux Pays-Bas

16 FEV Anvers28 FEV Bruxelles29 FEV Bruxelles1 MARS Bruxelles8 MARS Liège13 MARS Hasselt14 MARS Amsterdam15 MARS Paris20 MARS Rotterdam21 MARS Utrecht22 MARS Namur24 MARS Braine-l’Alleud27 MARS Courtrai29 MARS Gent30 MARS Gent3 AVRIL Lyon5 AVRIL Strasbourg

Banff Mountain Film Festival

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BONJOUR,Monsieur Vincent…

COMMENT PRÉPARER SA SAISON DE COURSE À PIED“NATURE” ? LES CONSEILS D’UN DES PLUS GRANDSNOMS DU TRAIL : VINCENT DELEBARRE.

par Eric VERSCHUEREN

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Il fait partie des 6 vainqueurs quecompte le palmarès du monu-mental UTMB*, ce Graal dontils rêvent tous. Mais VincentDelebarre a aussi remporté lesTempliers et la Diagonale desFous. Sa vie est faite de mon-tagne et de trails. Dans le milieu,c’est une vraie référence multi-facettes, puisqu’au-delà du run-ner hors pair, il est également unthéoricien qui réfléchit à tous lesaspects du sport qui l’a hissé ausommet : du physique au men-tal, en passant par l’environne-mental et le marketing.

SOLLICITER TOUR À TOUR TOUTES LES PARTIES DU CORPSOui, “Monsieur” Vincent ratisselarge et profond. Et comme lepartage du savoir est pour luiune donnée capitale, il organisedes stages dans différents massifsde France. Nous l’avons rencon-tré dans le Queyras. Ses mes-sages portent, tout comme sonamour des cimes. A son écouteet sous sa conduite, nous vousproposons ce focus sur la miseen forme avant d’entamer votre

campagne 2012 dans la planètetrail. “En hiver, il faut d’abord tra-vailler ses capacités cardiovascu-laires, commence-t-il. Pour cela,rien de tel que la préparationphysique générale, voire la pra-tique d’autres sports comme levélo, la natation, le ski derando… (entraînements croisés).Personnellement, pour la PPG,j’aime le concept d’un circuitcomposé d’une dizaine d’ateliers

variés qui sollicitent tour à tourtoutes les parties du corps. Cesateliers sont soit dynamiques,soit statiques.”

DES MUSCLES POUR SE RENFORCER“Important, poursuit-il, les bonsabdos, pour fabriquer ou renfor-cer ce fameux gainage dont onparle si souvent.” Ces abdos, onles développe avec des exercices

Une vraie référencemulti-facettes,puisqu’au-delà du pratiquant horspair, il est égalementun théoricien quiréfléchit à tous lesaspects du sport quil’a hissé au sommet.Si The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc a largement contribué à sa notoriété, Vincent Delebarre a remporté bien d’autres victoires marquantes depuis son premier titre en 1993 (quand il fut champion de France de triathlon des neiges).

Le coach et ses élèves lors d’un stage dans ces montagnes qu’il affectionne tant.

ON THE MOVE

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appropriés, pour ne pas sedémolir le dos. Il ne faut surtoutpas négliger la musculation, ellevous évitera des blessures plustard dans la saison. “On peut rai-sonnablement programmer cesséances de façon hebdoma-daires, avec une longueur et uneintensité qui augmentent pro-gressivement.” Dans ce mêmeregistre du renforcement muscu-laire d’avant-saison, VincentDelebarre souligne l’intérêt dutravail en excentrique, valablesurtout pour les jambes.Beaucoup se plaignent de dou-leurs aux quadriceps après degros dénivelés. Ces douleurspeuvent être atténuées, voiregommées, si l’on amplifie lacapacité à casser moins de fibresmusculaires. Comment ? “Pardes exercices réguliers sousforme de pliométrie (bondisse-ments avec appuis brefs) ou enutilisant une petite bosse surlaquelle on répète des succes-sions de descentes rapides etd’arrêts nets. C’est très efficace,tout comme les descentes d’esca-liers”, explique notre coach.

> Economie des articulations et des musclesOn ne court pas sur la pointe des pieds en montée. Foulées rasantes etprojection vers l’avant plutôt que vers le haut. Petits pas dans les des-centes, en courant “sur des braises”.> La micro-siesteQuand une trop grande lassitude s’installe, accordez-vous une sieste de 10 à 20’. Maximum 30’. Ne pas oublier de mettre une alarme ou de se faire réveiller par une personne de confiance.> Quand rien ne va plusDéterminez un “moment ressource” (une naissance, un amour, un projetqui vous tient à coeur…). Pensez-y intensément quand vous éprouvez l’envie d’abandonner. Rien de tel pour vous redonner du courage.> Les “points de force” Vincent Delebarre en a deux qui lui permettent de libérer de l’énergie lorsqu’il se sent ‘un peu cramé’ : langue contre palais derrière les incisives en poussantfort ou pouces contre l’articulation de la première phalange des index en serrant.> Bien gérer ses ravitos en les anticipantAvant d’arriver aux ravitaillements, il faut savoir pourquoi on est là, ce qu’on va y faire et dans quel ordre.> S’hydrater régulièrementOn ne boit jamais assez.> Savoir gérer les pics et les creux sur un ultra-trailNe jamais céder à l’euphorie. C’est dangereux, car ça débouche parfois surune solide déprime (logique : tout excès d’optimisme, lorqu’il est contrarié,génère une forte déception).> Prôner l’acceptationQuand on n’est pas bien ou moins facile que prévu, voire carrémernt douloureux,il faut se dire que c’est normal, qu’on s’y attendait et qu’on va s’organiser ‘pour faire avec’ de sorte à finir la course du mieux qu’on peut. Think positive ! > Les bâtonsA utiliser aussi dans les descentes. Ils permettent de soulager les quadricepsen offrant deux appuis supplémentaires quand on cherche son équilibre.> Se nourrir, mais oui, bien sûr !Ça tombe sous le sens : pendant la course, il faut être régulier dans son alimenta-tion, avaler “du bon, du fortifiant et du digeste” environ toutes les 45 minutes.

Ses 10 trucs pour bien négocier un ultra-trail

Il ne faut surtout pasnégliger la musculation,elle vous évitera desblessures plus tard dans la saison.

ON THE MOVE

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MODULER L’INTENSITÉ Après la muscu, un mot sur ladiététique : “Pendant l’inter-sai-son, il faut se régénérer. Cettepériode de l’année nous permetd’être moins ‘ascètes’ que d’ha-bitude… mais sans tomberdans l’excès inverse, évidem-ment ! Durant cette phase demise en forme, il s’agit de dimi-nuer la part glucidique pouraugmenter les autres rationsfaites de lipides et de protides.”Vincent Delebarre abordeensuite le chapitre essentiel dudosage des intensités d’entraî-nement. “Avant de reprendre lacompétition, il faut se réadapterà l’exercice-course en réalisantune dizaine de séances sansintensité (à répartir sur unepériode qui va de 10 jours à3 semaines, selon l’athlète).Après quoi, au rythme d’uneséance hebdomadaire, onadoptera des vitesses plus éle-vées. Pour le trail, j’ai tendanceà privilégier des allures légère-ment inférieures à la VMA (laVitesse Maximale Aérobie, soitla vitesse à partir de laquelle unepersonne consomme le maxi-mum d’oxygène). J’opte pourcette cadence tout en augmen-tant le volume.” Donc, avec dela récurrence dans l’exercice. End’autres termes, il vaut mieuxsortir plus fréquemment, sansaller jusqu’aux limites ultimesde l’effort. C’est moins éprou-vant et même, comme le ditVincent, “moins traumatisant” !...En saison, les séances de cetype diminueront en nombre,car il y aura déjà assez de com-pétitions pour faire de l’inten-sité. A ce stade, pensez plutôtà des séquences “30-30”(30 secondes vite, 30 secondeslent).

LES PÉRIODES DE BLOCS…Pour clore la palette de conseils,évoquons une notion désor-mais familière des trailers s’atta-quant aux longues distances :les blocs. A savoir “ramasser”des heures et des heuresd’entraînement, donc un bonpaquet de kilomètres, sur unlaps de temps qui soit le pluscourt possible : 3 à 4 jours. “Onen tire une macro surcompen-sation. C’est nécessaire, voireindispensable, si vous voulez

progresser sur le plan de vosqualités physiques.” Bien sûr, ilfaudra bien placer ces blocs, nepas se tromper de timing.Vincent Delebarre préconiseaprès et avant des périodesd’entraînement plus douces. Etde conclure : “Il est clair que lesblocs sont durs, mais biengérés, ils sont l’une des clés dela réussite.”

(*)The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc

• 44 ans, marié, deux enfants• Animateur trail, moniteur de ski et guide de haute-montagne• Vit à Saint-Étienne-en-Dévoluy, près du Massif des Ecrins• Victoire à l’UTMB en 2004, 2e en 2005.• Victoire à la Diagonale des Fous en 2006, 2e en 2003 et 2004• Victoire aux Templiers en 1999 et 2000, 2e en 2001• Team Quechua depuis 2003

Vincent Delebarre, en bref

25ON THE MOVE

Avant de reprendrela compétition, il fautse régénérer. Onpeut alors se permet-tre d’être moins‘ascète’ que d’habi-tude… mais sanstomber dans l’excèsinverse, bien sûr !

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CONCOURS THE NORTH FACE

Conformément au règlement, tous les clichésqui nous sont parvenus faisaient référence autrail dans sa pratique loisir ou compétition. C’estfinalement Pomme Durand qui l’a emporté.Dans notre édition d’avril, nous reviendrons surson périple au côté de Sébastien Chaigneau,membre du team The North Face dans lescompétitions internationales. Déborah Ladenet Youri Tissot complètent le podium. Comme il serait dommage de boudernotre plaisir, voici d’autres bonnesimages pour compléter le top 10. Pourchacune, un rapide commentaire. Ceux etcelles qui nous les ont adressées gagnentun abonnement d’un an à notre magazine.

1er PRIX Pomme Durand (France)“J'ai 19 ans et j’étudie à Nantes. Cet été, je suis partie enAmérique du Sud avec ma soeur. Je vous envoie ma photo priselors d'une excursion dans le Salar d'Uyuni en Bolivie. Ce désert de sel fait la taille de deux départements français. C’est l'un desplus beaux souvenirs de notre voyage. Faisant de l'athlétisme, je me suis dit qu'une photo où je saute serait plus amusante…”

2e Déborah Laden (Belgique)“J’ai vécu une année en Amérique Latine.Cette photo a été prise en Bolivie. J'y suisentourée de mes compagnons d'aventure.Nous sommes en train d'admirer notre pro-

chaine destination : cette fameuse montagne,là, au loin ! L'autre photo est marrante…

enfin, je trouve ! Elle a également été prise enBolivie après de longues heures de marche.”

Et voici notre top 10 !DES PHOTOS, NOUS EN AVONS REÇUES TANT ET TANT… TOUTES AVAIENTUNE HISTOIRE, UNE AMBIANCE, DU CARACTÈRE, MAIS IL A BIEN FALLUTRANCHER POUR DÉSIGNER CELLE QUI VAUDRAIT À SON AUTEUR DE PARTIRAU MAROC AVEC L’ÉQUIPE THE NORTH FACE : UN SÉJOUR SPORTIF DANS LES MONTAGNES DE L’ATLAS.

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Stijn Vansteenbrugge (Belgique)Paysage à couper le souffle dans les Dolomites, au nord de l’Italie.

Michael Hanot (Belgique)Trip en Australie à la fin de ses

études pour se ressourcer et s’enmettre plein la vue. “Ce jour-là,

après une rando d’une vingtaine dekilomètres, je n'ai pas été déçu !”…D’accord, Michael, mais, de grâce, ne

te penche pas !

Maureen Piou (France)Le volcan Rincon de la Vieja lors d'untrekking au Costa Rica. Dénuée detoute végétation, la crête au premierplan contraste avec les autres versantscouverts d'arbres. Etonnant.

3e Youri Tissot(Belgique)“Il y a peu, je suis allé en Andalousieavec ma famille. J’ai pris cette photosur l'une des arêtes principales de la grande dune deTarifa, un lieu écologiquement intactd'une rare et incroyable beauté. Le vent qui balaye la dune la rendtrès raide. Mais comme le sable du désert espagnol amorti bien les chutes, nous nous sommes amusés à défier le vide.” Et hop !

ON THE MOVE

Loïc Mahaux (Belgique)A la conquête du Tacul, un des sommetsdu Mont Blanc, situé entre l'Aiguille duMidi et le Mont Maudit.

Axelle Dudouet (France)Dans le parc national de Banff

(Alberta, Canada). Au départ du lacMoraine, gravir le sentier "Sentinel

Pass" jusqu'au col où la vue estsplendide. La preuve…

Isabelle Schmidt (France)Le Kawah Ijen en Indonésie, moment fort d’un

périple de 2 mois en mode sac à dos. Ce matin-là,départ à 3h pour rejoindre le volcan et boucler son ascension avant le lever du soleil. Le lac

turquoise, le jaune du soufre, l’altitude, les fumées… Un tableau somptueux !

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APRÈS 5.000 KILOMÈTRES ET 74 JOURS, DIXIE DANSERCOER ET SAM DELTOUR ONT MIS FIN AU DÉFI ANTARCTIC ICE. IL SE SOLDE PAR UN NOUVEAU RECORD : CELUI DE LA PLUS LONGUE EXPÉDITION JAMAIS RÉALISÉE SANS APPROVISIONNEMENT ET SANS ASSISTANCE MOTORISÉE SUR LE CONTINENT ANTARCTIQUE.

Au total, 13 voiles pour exploiter l’énergie éolienne.

par Denis ASSELBERGHS

ANTARCTIC

ICEVoyage au milieu

de nulle part

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Ce formidable record était détenujusqu’alors par un Norvégien,Rune Gjeldnes. En 2006, dansles même conditions d’autono-mie, ce Viking avait couvert4.808 kilomètres en 90 jours.Différence essentielle avec lesdeux Belges : Sam et Dixie ontévolué sur la partie Est du désertblanc, l’un des derniers terri-toires inexplorés de la planète.Rien de moins que le plateau leplus élevé, le plus froid et le plussec au monde : en moyenne3.000m au dessus du niveau dela mer avec un thermomètre quipeut chuter jusqu’à -70, -80(voire -89.2°C, la températureplus basse jamais relevée) !“Cette route est complètementinédite. Avant nous, jamais per-sonne ne l’avait empruntée surune telle distance, expliqueDixie. Mais ce n’est naturelle-ment pas pour ça que nousl’avons retenue. Des modèlesmathématiques nous indiquaientque c’était l’itinéraire le plus por-teur pour nos kites, puisque pro-fitant d’un maximum de ventsoufflant dans la bonne direc-tion.”

NE JAMAIS FORCEREt voilà Sam et Dixie au milieude nulle part… Un raid plein dedangers ? “Oui, dans la mesureoù nous nous trouvions enterrain inconnu et surtout parceque nous étions complètementseuls. Il y avait bien un avionprès des côtes, nous pouvionscompter sur lui en cas de pro-blème grave, mais dans desdélais relativement longs. Donc,

il fallait que nous gardions tou-jours une marge de sécurité.Ne jamais aller trop loin dansl’effort, la fatigue, la résistance.Et, bien sûr, regarder où nousposions les pieds.”

UN UNIVERS EXTRATERRESTREEn fait, rien à voir avec le‘vivant’ Pôle Nord, sa glace enmouvement perpétue l etsa faune abondante. Dansl’Antarctique Est, rien de tel.Tout est figé. Or, quand on adevant soi d’infinis paysagessans couleur, immanquable-ment ça plombe l’ambiance. Ilfaut un sacré mental pour tenirle coup. “On s’y était préparédepuis bien longtemps, pour-

Un siècle auparavant, Roald Amundsen avait déjà vaincu l’Antarctique.

Sam et Dixie (à g.), une belle complicité

avec un record à la clé.

ON THE MOVE

Il fallait garder une marge de sécurité. Ne jamais aller trop loin dans l’effort, la fatigue, la résistance…

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suit Dixie Dansercoer. C’est ununivers extraterrestre où il estvital de pouvoir gérer le stress,l’angoisse et la monotonie. Lapratique du yoga m’aide beau-coup dans des situations aussiextrêmes. Il faut apprendre àcibler ses faiblesses, parvenir à

les anticiper. Puis, forcément, ilest indispensable d’avoir desliens solides avec celui quipartage vos journées.”

LES DEUX FONT LA PAIRE Le complice de Dixie Dansercoerdans cette folle aventure est

La traction du vent leur a permis de déplacersans trop de peine des traîneaux pesant prèsde 190 kilos au moment du départ.

Rune Gjeldnes, détenteur du précédent record.

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31ON THE MOVE

un étudiant en médecine de27 ans : Sam Deltour. Jeunemais déjà très expérimenté, ilavait disputé en 2010 le YukonQuest et l’Iditarod, deuxcourses d’attelages exception-nellement dures en raison desconditions climatiques qu’af-frontent les mushers et leurschiens pendant deux semaineset quelque 1.600 km (1.000miles). Autant dire que Samn’est pas un néophite du froid !“Nous nous sommes rencon-

trés il y a une dizaine d’années.Il existe entre nous une vraiecomplicité. Sam est toujourstrès humble et très lucide, c’estimportant. Très motivé aussi,avec un excellent feeling entoutes circonstances.”

COMME UN HOMMAGE AUX ANCIENS Si la conquête des grandesétendues glaciaires vous pas-sionne, vous aurez certaine-ment noté que les deux Belgesavaient programmé le défiAntarctic ICE juste cent ansaprès Roald Amundsen et RobertFalcon Scott. Ces illustresanciens ont été les premiers àatteindre le Pôle Sud. Mais si leNorvégien et ses hommes s’ensont tirés indemnes*, l’expédi-tion du Britannique a malheure-sement viré au cauchemar :Scott et ses équipiers sont mortsd’épuisement sur le chemin duretour. A l’époque, les condi-tions étaient évidemment trèsdifférentes : pas de matérielhigh tech, pas de balise satelli-

taire et pas d’aliments hypercaloriques... Tiens, profitons-enpour aborder l’aspect nutrition-nel. Sam et Dixie sont végéta-riens. Frank Fol, maître-queuxspécialiste dans l’art d’accomo-der les légumes, leur avaitconcocté des menus riches envitamines. “Quand on entredans la tente après des heuresde marche dans un environne-ment hostile, on manged’abord pour tenir le coup. Ilfaut des rations énergétiquespour se reconstruire avec, sipossible, de la variété dans lacomposition des repas (car3 mois, c’est long !).” Si, enplus, on éprouve du plaisir à senourrir parce que le goût et laconsistance sont agréables,alors ça devient un pur momentde bonheur ! Voilà pourquoiFrank Fol a été mis à contribu-tion.

LA TRACTION ‘KATABATIQUE’Terminons en évoquant le troi-sième membre de cette incroya-ble équipée : le vent. Et quel

Pendant leur expédition, les deux hommes n’ont jamais vu la nuit. Il faisait jour 24 heures sur 24.

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32 ON THE MOVEmonsport

vent… Terrible ! Des rafales des-cendantes (dites ‘‘katabatiques’)d’une puissance phénoménale.De quoi piéger Dixie et Sam qui,après un premier départ chao-tique, ont dû baisser pavillon,incapables d’avancer sansr i squer de tout casser…Heureusement, une accalmieleur a permis de redéployer leskites pour cette fois progresserrégulèrement et parcourir leurs5.000 kilomètres historiques.“Pour exp lo i ter l ’énerg ieéolienne, nous disposions de13 voiles. La plus grande avaitune superficie de 50m2 avec une

longueur de fil de 200m. Grâceà la traction du vent, nous avonspu déplacer sans trop de peinenos traineaux qui pesaient audébut près de 190 kilos.” Du

reste, les vents katabatiques etleur influence sur le climat ontété au centre d’études menéespar les deux Belges. CarAntarctic ICE n’était pas qu’uneperformance sportive ! Lascience était du voyage… Nousen reparlerons sous peu.

(*) Amundsen décèdera 16 ansplus tard dans l’Océan Arctiqueen portant secours à UmbertoNobile, un ingénieur aéronau-tique italien dont le dirigeables’était écrasé au nord duSpitzberg.

Rien de moins que le plateau le plus élevé, le plus froid et le plus sec au monde.

L’Antarctique Est : un univers glaciaire où tout est figé.

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35DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !monsport

L’Autriche pour vos vacances, y aviez-vous pensé ? Hiver comme été, c’est une destination “de caractère”. Une fièrenation riche de découvertes. Au fil des ans, à travers ses villes, ses cimes et ses verts pâturages, nous sommes de plusen plus nombreux à goûter à son accueil, à sa conception plus intimiste du ski, à la qualité de ses organisationssportives, à sa gastronomie écclectique, à sa culture, à ses musées, etc. Oui, l’Autriche est vraiment “un bon plan” pourvoyager, se divertir et se ressourcer, avec de grandes facilités d’accès. Innsbruck, par exemple, n’est qu’à 870 km deBruxelles et 940 km de Paris ou à peine plus de 700 km de Lyon. Et s’il faut effectivement s’aquitter d’une vignettepour rouler sur les grands axes du pays, elle ne coûte que 7,6 EUR pour 10 jours. Pour ceux qui préfèrent la voie desairs ou le chemin de fer, même constat : les quelque 800 stations autrichiennes sont facilement accessibles en avion ouen train pour un budget très raisonnable. Puis il y a le contact avec la population, toujours agréable et serviable.Car oui, les Autrichiens sont de bons vivants, très ouverts et généralement anglophones. Voilà qui devrait aider les non-germanophones à entamer la conversation et mieux connaître les us et coutumes d’un peuple très attaché à sestraditions. Mais quand bien même vous ne parleriez pas la langue de Shakespeare, sachez qu’une association d’hôtelsde charme s’est spécialisée dans la clientèle francophone sous le label “Autriche Pro France”. Le tarif des nuitées estintéressant, car, il faut le souligner, la patrie de Freud revendique un excellent rapport qualité-prix pour ses séjours à lamontagne. Ce qui ne gâche rien, l’enneigement y est plus abondant qu’ailleurs du fait d’une situation privilégiée aucentre de l’Europe. Les infrastructures vous permettront de profiter du meilleur de la glisse, mais d’autres plaisirsoutdoor vous attendent : l‘observation de la faune et de la flore dans les parcs nationaux, des pistes de luge à n’en plusfinir, des patinoires naturelles, des centres wellness uniques en leur genre… Ça vous tente ? Alors, suivez-nous ! www.austria.info

Des particularismes… très autrichiens ! P.36Sport, les nouveaux ambassadeurs P.40Streif, la mythique P.42Schladming 2013… 21 ans après P.45Ski Amadé, quand glisse, sun et “firn” riment avec vin ! P.46Shopping made in Austria ! P.48Sports alternatifs et gastronomie dans la Vallée de Stubai ! P.50Großarltal, bienvenue à la Ladies Week ! P.52

Cap sur l’Autriche !

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Des particularismes…CHOISIR L’AUTRICHE POUR DESTINATION, C’EST AUSSI OPTER POUR CE QUI EN FAIT UN PAYS “À PART”, DIFFÉRENT, AU-DELÀ DES CLICHÉS. VOICI DONC QUELQUES IDÉES POUR AGRÉMENTERVOTRE SÉJOUR ENTRE SPORT, BIEN-ÊTRE, ÉCOLOGIE, CULTURE ET TRADITION. par Maxime AUBERTIN

ESPACES PROTÉGÉSIci, la nature a conservé ses droits.En Autriche, on dénombre pasmoins de six parcs nationaux auxdécors très variés. En hiver, nemanquez surtout pas celui de Hohe

Tauern. S’étendant sur les länderdu Tyrol, de Carinthie et de Salzbourgjusqu‘à la province de Bolzano enItalie, il n’est rien de moins que leplus vaste espace protégé d’EuropeCentrale : 1.200 km de sentiers quivous attendent ! www.hohetauern.at

EXPO… À CIEL OUVERT !En Autriche, la culture tient une placeimportante, y compris dans les mon-tagnes. Celles du Vorarlberg s’ornent

d’une centaine de sculptures en fonte,œuvres du Britannique Antony Gormleydans le cadre du projet “Horizon Field”.La plupart se trouve sur le territoire deLech-Zürs, à proximité des pistes.www.kunsthaus-bregenz.at

TRÈS AUTRICHIENS !

Pour les amateurs de luge, la Vallée de Stubai fait très fort avec ses 60 km de pistes répartis sur 12 secteurs.

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LUGE À GOGOLes Autrichiens vouent un véritableculte à la luge. Parmi les pistes lesplus réputées, pointons celle deWildkogel à Bramberg, dans le paysde Salzbourg. Dévaler ses 14 kmprend de 30 à 50 minutes. C’estludique et toujours très amusant,surtout si l’on s’y attaque engroupe. Bonjour l’ambiance !Wildkogel est accessible jusqu’à22h00, ce qui en fait la piste éclai-

rée la plus longue du monde ! Lavallée de Stubai dans le Tyrol faitégalement très fort avec ses 60 kmdédiés à la luge : une jolie distancerépartie sur 12 pistes dont 4 illumi-nées plusieurs fois par semaine. Denombreuses auberges vous atten-dent pour égayer votre descente… www.urlaubsarena-wildkogel.at www.stubaital.at

DES SNOWPARKS XXL !Ne manquez pas le gigantesqueXperia d’Ischgl ou le Stubai Zoodans la vallée du même nom. FissLadis, Penken, Schladming etInnsbruck sont également bran-chés “nouvelles glisses”. Sansoublier Zell am See-Kaprun, la sta-tion qui accueille l‘Austrian FreeskiOpen. www.ischgl.comwww.stubai-zoo.com

MAGIC POWDERBénéficiant d’un enneigement privi-légié, l’Autriche regorge de superspots pour le freeride. Rendez-vousdans le massif de l’Arlberg, laMecque du hors-piste. Pour poservos valises, vous avez le choix : Saint-Anton, Lech, Zûrs, Stuben… Notezque l’héliski est autorisé sur unepartie de ce territoire alors qu’il estinterdit dans le reste du pays.www.skiarlberg.at

PLUTÔT SKI DE FOND ?Là aussi, l’Autriche a de beaux atoutsà faire valoir. C’est notamment le cas

Découvrez d’immensespatinoires naturelles,aménagées et sécu-risées pour vousaccueillir dans lesmeilleures conditionspossibles.

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du Tyrol avec ses 279 km d’itinérairesbalisés (dont 124,7 km destinés auskating) dans la région olympique deSeefeld. Ce paradis des fondeursaménagé sur un haut plateauconviendra aux débutants commeaux plus exigeants, à l’image desnombreuses compétitions internatio-nales qui s’y déroulent. Quelques tra-cés sont par ailleurs éclairés et doncaccessibles en nocturne.www.seefeld.com

AFFÛTEZ VOS LAMESA Weissensee en Carinthie, décou-vrez une immense patinoire natu-relle. C’est la plus vaste d’Europe !Elle est aménagée et sécurisée pourvous accueillir dans des conditionsoptimales. Mentionnons égalementla patinoire du ‘lac de steppe’ deNeusiedl dans le Burgenland et cellede Lunz en Basse-Autriche. www.weissensee.comwww.neusiedlersee.com www.lunz.at

VALSES ET “RÊVE DE GLACE” A Vienne, chaque année, en janvieret février, la place de l’Hôtel de Villese métamorphose en une merveil-leuse patinoire de 6.000 m². C’est unmust incontournable. Mais il en estbien d’autres dans l’ancienne capi-tale des Habsbourg, comme le tou-jours très sélect Bal de l’Opéra…pour lequel il est pratiquementimpossible d’obtenir un accès !Consolez-vous, il existe des alter-natives : le Bal de l’OrchestrePhilarmonique, le Bal du Bonbon etle Bal des Confiseurs… pour desvalses apparemment très sucrées !www.wienerreistraum.com www.ballkalender.cc

DU GOLF… MÊME EN HIVER !Sortir vos clubs quand la neigerecouvre les greens, mais oui,pourquoi pas ? C’est possible àLengefeld en Basse-Autriche ouau Thermengolf Loipersdorf-Fürstenfeld en Styrie. Puis il y a la“Winter Golf Week” qui se disputechaque année, en mars, à Lech-Zürs.www.golflengenfeld.at www.thermengolf.at www.wintergolf-lech-zuers.at

HÔTELS ÉCOLOGIQUESChampions de l’agriculture rai-sonnée, les Autrichiens sont aussiadeptes du tourisme durable.Situé à Mieming dans le Tyrol, leBiohotel Schweitzer n’usurpe passon nom, puisqu’il a été le pre-mier certifié bio en Europe.Depuis 2001, plusieurs autres éta-blissements arborent ce label,comme les très prestigieux RingBio Hotel Wilfinger en Styrie ou leNaturhotel Chesa Valisa dans leVorarlberg. Tous font la part belleaux énergies renouvelables, auxmatériaux écologiques et à la cui-sine à base de produits frais duterroir.www.biohotel.atwww.biohotels.info www.wilfinger-hotels.at www.naturhotel.at

L’Alpentherme àGastein, très “mode”,avec sa grotte salineet son sauna auxlumières colorées.

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Rapide aperçu des compétitionssportives autrichiennes les plus en vue.

>La “Dolomitenlauf”, à Lienz La course de ski de fond la pluspopulaire du pays, réunissant des milliers de participants (en janvier).> La Streif, à Kitzbühel La plus mythique, la plus terrible etl’une des plus anciennes descentesmasculines comptant pour la Coupedu Monde de ski alpin (en janvier).> Le Vienne City MarathonUne organisation d’envergure au cœurde la capitale. Son parcours est trèsapprécié des meilleurs spécialistes,Paula Radcliffe notamment (en avril).> Le Salzburg MarathonUne autre classique du running. Sontracé sillonne la ville qui vit naîtreWolfgang Amadeus Mozart (en mai).> L’Österreich-RundfahrtLe Tour d’Autriche cycliste, label-lisé UCI (en juillet).> L’ATP Open de KitzbühelLe tournoi de tennis le plus relevédu pays, doté d’un prize money à la hauteur des autres grandsrendez-vous européens (en juillet).> L’Austrian Golf OpenUne manche de l’European Tour,au Diamond Country Club d’Atzenbrugg (en septembre).

Calendrier expressCÔTÉ WELLNESSLes infrastructures dédiées au bien-être sont multiples en Autriche, toutautant que les soins qu’elles distil-lent. Voici nos bonnes adresses…• L’Aqua Dome à Längenfeld (Tyrol) Complexe très moderne dont lesbassins extérieurs font penser àdes “vaisseaux spatiaux”. Avec unmagnifique point de vue sur la valléede l’Ötztal (www.aquadome.at). • Le Tauern Spa à Zell am See-Kaprun (Salzburgerland)Inauguré fin 2010, ce centre se dis-tingue par son sauna bio et ses mas-sages aux senteurs de bois. Le tout,dans un cadre superbe, face aux plushautes montagnes du pays (www.tauernspakaprun.com). • L’Alpentherme à Gastein(Salzburgerland)Les thermes à la mode avec saunaaux lumières colorées, grotte saline,lac de montagne froid, lac thermalchaud… et bar panoramique(www.alpentherme.com).

PLAISIRS DU PALAISQue diriez-vous d’une graukasuppe,la soupe traditionnelle à base de fro-mage de montagne ? Ou de penneaux lardons avec des oignons rougeset du Gailtaler Almkäse ? A moinsque vous ne craquiez pour un tafel-splitz, version autrichienne du pot-au-feu servie dans son bouillon avec desknödel (quenelles en forme de bou-lettes à base d‘œufs et de farine) quevous agrémenterez d’une sauce auraifort ou à la ciboulette. Aprèsquoi, commandez un petit coup deJagatee, le fameux thé du chasseur :un alcool à base de plantes. C’est unespécialité du Tyrol. Et comme le ditl’adage : le goûter, c’est l’adopter…

Il en va de même pour cette Autrichedu bien-être et du bien-vivre ! Plus onla connaît, mieux on en profite !

Labellisé UCI, le 64e Tour d’Autriche cycliste démarre cet été à Dornbirn

pour se terminer à Vienne.

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LES NOUVEAUX AMBASSADEURS

Un si beau palmarès…

TONI SAILER, ANNEMARIE MOSER-PRÖLL, FRANZ KLAMMER, HERMANNMAIER, BENJAMIN RAICH, ALEXANDRA MEISSNITZER… SÛR QU’AU RAYONGLISSE, L’AUTRICHE POSSÈDE UN PALMARÈS À FAIRE PÂLIR PLUS D’UNENATION ! ET SI, AUJOURD’HUI, ELLE A UN PEU PERDU DE SA SUPERBE, ÇA NE L’EMPÊCHE PAS DE CONTINUER À REVENDIQUER PODIUMS ETGLOBES DE CRISTAL. NOUS AVONS CHOISI DE VOUS PRÉSENTER QUATRESPORTIFS DE POINTE : DES SKIEURS ENGAGÉS DANS TROIS DISCIPLINES DIFFÉRENTES - PREUVE QU’IL N’Y A PAS QUE L’ALPIN EN AUTRICHE - ET UN ATHLÈTE QUI, AUX PISTES ENNEIGÉES, PRÉFÈRE LA TERRE BATTUE…FOCUS SUR CES PERSONNALITÉS ATTACHANTES.

par Maxime AUBERTIN

MARLIES SCHILD• Ski, slalom spécial - slalom géant - combiné• Née le 31 mai 1981 à Admont/SteiermarkImpériale en slalom spécial, mais aussi redoutable cliente dans les combinés, cetteblonde hyper tonique est de tous les grands rendez-vous. Son timing est parfait,sa maîtrise impressionnante. Oui, vraiment, on peut l’écrire sans risque d’erreur :Marlies Schild est une surdouée ! Retenons parmi ses trophées les plus mar-quants, une trentaine de victoires et 60 podiums en Coupe du Monde, assortis de quatre globes de cristal, dont trois en slalom (2006/07, 2007/08, 2010/11) et un dans le combiné (2006/07). Ajoutons-y le bronze en slalom et l’argent dans lecombiné aux JO de Turin (2006) ; à nouveau l’argent, mais cette fois en slalom,aux JO de Vancouver (2010)… plus un titre aux Mondiaux de Garmisch (2011),complété de nombreuses 2e et 3e places aux Championnats du Monde de Saint-Moritz (2003), Bormio (2005) et Are (2007)… Avouez qu’après une pareilleénumération, on ne peut qu’être bluffé ! Seul passage à vide dans sa déjà longuecarrière : une fracture du tibia-péroné en 2009. Mais il en fallait bien davantagepour émousser sa détermination. D’ailleurs, de la manière dont Marlies a démarrésa campagne 2012, tout porte à croire que cette attaquante au perpétuel sourireva une fois encore opérer une véritable razzia. Domiciliée à Arzl im Pitzal dans leTyrol, la compagne de Benjamin Raich devrait continuer à nous éblouir jusqu’auxJeux de Sochi en 2014. Son objectif est clair : gagner ! Comme toujours ! www.marlies-schild.com

Marlies devrait continuer à nous éblouir jusqu’aux Jeux de

Sochi en 2014. Son objectif :gagner. Comme toujours !

EVA WALKNER• Ski, freeride• Née le 16 juin 1979 àSalzbourgAprès deux saisons mitigées enCoupe du Monde FIS (essentielle-ment en slalom) et quelques honora-bles performances en Couped‘Europe, Eva Walkner a décidé desortir des sentiers battus. Suite à son3e accessit à l’Engadin Snow en 2009,elle s’est tournée vers la poudreuseet les barres rocheuses. Un bon choix sanctionné par une 3e place au qualifier de Chamonix la mêmeannée, ce qui lui valut son ticketd’entrée pour le Freeride World Tour.Allait-elle confirmer le potentielentrevu ? Affirmatif, puisqu’en 2011,Eva a terminé 5e au classement général du FWT. Basée à Hochkeil am Hochkönig, cette jolie jeunefemme ne se repose pas sur ses lauriers : une fois ses skis rangés, elle demeure très active au sortir del’hiver, pratiquant intensivement l’escalade et le deltaplane.Journaliste à ses heures,Mademoiselle Walkner passe aussibeaucoup de temps à voyager pourpartager sa passion. Coté musique,elle avoue un net penchant pour lerock, avec comme groupes préférés,Pearl Jam, Kings of Leon, RageAgainst the Machine et les BeastieBoys… Rien que du bon !www.evawalkner.com

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GREGOR SCHLIERENZAUER• Saut à ski• Né le 7 janvier 1990 à InnsbruckUn « homme oiseau » qui, en 2006, après un titre deChampion du Monde Junior, allait frapper un grandcoup en s’imposant dès sa première appa-rition en Coupe du Monde. Dans la foulée,le petit prodige (1m81 quand même !)finira 5e au général et 2e de la Tournée desQuatre Tremplins en 2007, battu d’unecourte tête par le NorvégienAnders Jacobsen, mais endevançant Son AltesseSimon Ammann himself !...Oui, une étoile était née ! S’ensuivirent de nombreux sacres avecnotamment une médaille d’or aux Mondiauxd’Oberstdorf en 2008, un globe de cristal la saison suivante

et deux médailles de bronze aux JO deVancouver en 2010. Pourtant, l’hiver suivant, Gregor allait connaître une série noire, mais il mettrales bouchées doubles pour revenir sur le devant de la scène, se distinguant par un bond de 243,50 m(le deuxième plus long de l’histoire), une médailled’or sur le grand tremplin aux Championnats du Monde à Oslo et un nouveau globe de cristal…Ceux qui voyaient déjà “Schlieri” sur le déclin en sont restés coi ! Cette année, plus insatiable quejamais, le kid (il n’a que 22 ans) a gagné la Tournée des Quatre Tremplins ! Next step ? L’or à Sochi !www.gregorschlierenzauer.at

JÜRGEN MELZER• Tennis

• Né le 22 mai 1981 à VienneEn Autriche, jusque dans les années 90, le tennis n’était pas très populaire. Puis, arriva un certain Thomas Muster qui, fort d’une victoire

à Roland Garros en 2005 et 44 titres sur le circuit ATP, a suscité bien des vocations. Jürgen Melzer peut en témoigner. Professionnel depuis1999, ce formidable cogneur de fond de court a atteint le dernier carré aux Internationaux de France en 2010. Parmi ses autres faits

d’armes, on retiendra ses succès en double à Wimbledon en 2010 et à l’US Open en 2011. Passionné de golf, de foot et de cinéma, il vitactuellement avec la ravissante nageuse autrichienne Mirna Jukic, médaillée de bronze aux Jeux de Pékin en 2008. Mais si depuis, Mirna

a pris sa retraite sportive, Jürgen est, lui, toujours dans la partie, avec les JO de Londres en point de mire. http://twitter.com/jojomelzer

Jürgen et la ravissante Mirna Jukic.

Ceux qui voyaient déjà « Schlieri » sur le déclin

en sont restés coi !

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STREIFCHAQUE ANNÉE, LE PETIT VILLAGE TYROLIEN DEKITZBÜHEL ATTIRE TOUS LES REGARDS À L‘OCCASIONDES HAHNENKAMM-RENNEN. L’UNE DE CES COURSESFAIT L’OBJET D’UNE AUTHENTIQUE VÉNÉRATION : LA STREIF, DESCENTE RÉPUTÉE LA PLUS IMPITOYABLE, LA PLUS RAPIDE ET LA PLUS CONVOITÉE DU CIRQUEBLANC. AUTANT DIRE QUE DANS LE PORTILLON DEDÉPART, LES PARTICIPANTS N’EN MÈNENT PAS LARGE…

par Maxime AUBERTIN

la mythique

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Les épreuves de l’Hahnenkammsont organisées sur la montagnedu même nom depuis 1931,lorsque fut fondé le KitzbühelerSki Club. A l’époque, seuls slalomet descente étaient au programme(le super-G ne fera son apparitionque bien plus tard, dans lesannées 90).

TROP HOSTILE POUR CES DAMES…Initialement, la descente ne se dis-putait pas sur la Streif. Il a falluattendre 1937 et de mauvaisesconditions d’enneigement pourque les organisateurs se tournentvers ce tracé, devenu étape offi-cielle de la Coupe du Monde dèssa première édition, en 1967.Autre changement : à l’origine,les épreuves de l’Hahnenkammétaient mixtes. Mais depuis 1961,les femmes n’ont plus droit auchapitre, la Streif étant jugée,sinon trop risquée, en tout castrop ‘violente’ pour elles.

DANS LE SILLAGEDE MARCO BÜCHELViolente, la Streif ? Oh oui ! Ce quilui vaut d’ailleurs d’être crainte etrespectée. C’est particulièrementperceptible dans la cabane du star-ter (à 1.665 m). Il y règne générale-ment le plus grand silence. MêmeDidier Cuche avoue avoir faillirebrousser chemin lors de sa pre-mière tentative. Il faut dire que ledéfi à relever n’est pas des moindres :862 m de dénivelé et près de3,3 km à parcourir en moins de2 minutes. Soit à plus de 100 km/hde moyenne pour espérer se classerdans le haut du tableau ! Mais lais-sons le retraité Marco Büchel - classé2e en 2006 - nous expliquer com-ment s’y prendre pour réussir unebonne perf sur la Streif… “Il fautavoir le courage d'attaquer d’entréede jeu, afin de prendre le maximumde vitesse avant le jump de laMausefalle (la Souricière). Sur cesaut, certains parcourent jusqu‘à80 mètres dans les airs ! Dès ce

moment, le combat commence véri-tablement. Si vous parvenez à rester‘propre’ jusqu'à la fin du Steilhang,vous gardez intactes vos chances debien figurer. Vous abordez ensuite leBrückenschuss où il faut se placeridéalement, de manière à conserverune vitesse suffisante pour la partie‘plate’ (c’est un euphémisme !)située à mi-chemin. Alors qu’ausommet, vous deviez skier très‘technique’, en faisant preuve decourage et d’une certaine agressi-vité, ici, au contraire, la glisse prime.Il s’agit de laisser les skis faire leurtrace, tout en se préparant à affron-ter l'Alte Schneise, une portion plusbosselée et habituellement vergla-cée qui réclame un positionnementparfait.” L'Alte Schneise débouchesur l’Hausbergkante d’où les cou-reurs aperçoivent au loin l’arrivée etses milliers de spectateurs. Mais pasquestion de se laisser distraire, car ily a un gros saut à gérer avec uneméchante réception sur une surfaceinégale.

Le défi à relever n’estpas des moindres : 862 m de dénivelé et près de 3,3 km à

parcourir en moins de 2 minutes. Soit à plus

de 100 km/h de moyennepour espérer se classerdans le haut du tableau !

“Qu’importe que voussoyez 5e ou 35e, si vousallez au bout de cettedescente, vous pouvez

déjà être très fier !”(Patrik Jaerbyn)

DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

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UN FINISH D’ENFERPuis, c'est le dernier coup de collier.Le moment d’opérer un choix déci-sif. “Deux lignes se présentent ensortant du Hausberg à cause de lacompression qui s'annonce et dudifficile gauche qui mène à unetransversale, poursuit Marco Büchel.La plupart des skieurs sautent vers ladroite, parce c’est l’accès le pluslogique. Mais les vainqueurs… et lesfêlés (sic !) préfèrent aller sur lagauche où la trajectoire est plus ten-due et le chemin plus court.” C’estune option payante… sauf quebeaucoup terminent dans les filets !Après quoi, il n’y a plus qu’à digérerla fameuse Traverse et le schuss finaloù il n’est pas rare d’approcher140 km/h. Enfin… soulagement…ça se termine ! Reste à regarder lerésultat qui s’affiche sur un panneaugéant. On sourit aux caméras… ouon fait la grimace, selon qu’on aitété excellent ou décevant. Maispour le très expérimenté SuédoisPatrik Jaerbyn, qu’importe qu’onsoit 5e ou 35e : “Si vous allez au boutde cette descente, vous pouvez déjàêtre très fier !”

LA SIGNATURE DES GRANDSIl est clair que gagner sur la Streifn’est pas à la portée de tous. Il fautêtre un athlète complet, doué etcourageux. Rien que ça ! Dès lors,on comprend mieux pourquoi ceuxqui triomphent sur cette descenteont la garantie d’entrer dans lalégende. Jusqu’il y a peu, FranzKlammer était le seul à avoir réussi

l’exploit de dominer la course qua-tre fois dont trois d’affilée. Maisc’était sans compter avec DidierCuche qui a égalé l’Autrichien en2012 après ses succès de 2008,2010 et 2011, devenant du mêmecoup - à 37 ans et 158 jours - levainqueur le plus âgé d’une épreuvede Coupe du Monde. Le Suisses’honore même du titre de “King ofKidz”, puisqu’il s’est égalementimposé sur la petite Streif en 1998,à l’époque où la descente se dérou-lait en deux manches. Ceci dit, lesAutrichiens peuvent se consoleravec un total de 35 victoires contre17 pour les Suisses. En notant que leLinzois Fritz Strobl détient le recordde la piste avec un temps incroyablede 1’51’’58’ réalisé en 1997.

UNE EXPÉRIENCE À VIVREVous ne serez sans doute pas sur-pris d’apprendre que le week-end

de l‘Hahnenkamm est considérécomme le plus gros événement dela Planète Ski. La plus grande fêteaussi ! Outre 500 millions de télé-spectateurs, elle réunit 100.000fans le long du tracé (jusqu‘à40.000 chaque jour). Ces passion-nés organisent à cor et à cri leurpropre compétition : c’est à quimettra l’ambiance la plus torride !Certains sont déjà là 3 ou 4 heuresavant les premiers concurrentspour s’assurer les meilleures placeset déployer leurs calicots. Autantdire que, si l’on est fou de ski, ilfaut au moins voir ça une foisdans sa vie… Et si vous pouvezvous le permettre, pourquoi nepas vous offrir un pass VIP ? Pourla coquette somme de 1.000 EUR(1.700 EUR pour les 3 jours), vousaurez le nec plus ultra : une logedans l’aire d’arrivée avec vueimprenable, terrasse et servicecatering. Cerise sur le gâteau,vous serez au premier rang pourassister à la remise des prix. Sinon,on vous conseille vivement d’inté-grer un des nombreux clubs desupporters venus encourager leurchampion préféré. C’est peut-êtremoins confortable, mais quel fun !Le billet pour la descente ne vouscoûtera dans ce cas que 25 EUR.Ne manquez pas non plus, le soiravant la course, la cérémonie deremise des dossards : un grandmoment durant lequel vous pour-rez approcher les concurrents.

www.hahnenkamm.com

Outre les 500 millionsde téléspectateurs vissés derrière leur écran,100.000 fans présentsle long du tracé orga-nisent à cor et à crileur propre compétition.C’est à qui mettral’ambiance la plus torride !

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45DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

Si Schladming a été préférée àCortina d’Ampezzo, Vail et Saint-Moritz pour succéder à Garmisch etorganiser cette 42e édition duMondial, ce n’est évidemment paspar hasard ! En Autriche, on saitmettre en place de grands événe-ments hivernaux et, surtout, on nelésine jamais sur les moyens. Ceseront d’ailleurs les 9e Championnatsdu Monde disputés dans la patrie“d’Herminator”* : un record ! Lapalme revient à Innsbruck qui les adéjà accueilli à trois reprises entre1933 et 1964, la dernière éditiondisputée en Autriche remontant à2001. C’était à Saint-Anton.

LA PLANAI, HAUT-LIEU DES HOSTILITÉSA Schladming, le légendaire secteurde la Planai sera une nouveller foismis à contribution. Pour mémoire,c’est là que se déroule chaque hiverla célèbre “Nightrace” comptantpour la Coupe du Monde FIS deslalom. En notant qu’avant derecevoir les Championnats duMonde 2013, la station servira éga-lement de décors aux prochainesfinales de la Coupe du Monde, du12 au 18 mars 2012. Un bon test àun peu moins d’un an de ces vérita-bles olympiades du ski alpin.

LES PLUS BEAUX ET LES PLUS ÉCOLOGIQUES Niveau investissements, on le sait,les Autrichiens ne font pas leschoses à moitié. A Schladming, ilsse sont surpassés ! Outre un télé-siège 8 places pouvant accueillir3.200 personnes par heure et descanons à neige flambant neufs, la

municipalité vient d’ériger un stadeavec d’immenses tribunes ainsiqu’un édifice baptisé Planet Planaioù seront accueillis spectateurs etjournalistes. Clairement, il s’agitde proposer “les plus beauxChampionnats du Monde de l’his-toire” ! Mais aussi les plus écolo-giques. En effet, les 7 communescomposant l’agglomération duGrand Schladming ont uni leursefforts afin d’émettre le moins deCO2 possible. Au programme :panneaux photovoltaïques etvéhicules électriques à foison. Bienvu ! Il ne manque plus qu’unemédaille d’or pour l’Autriche, et lafête sera totale. Qu’en penseMarlies Schild (cf p.40) ?

www.schladming2013.at

(*) Surnom d’Hermann Maier qui vit àAltenmarkt, à 20 km de Schladming.

THÉÂTRE DES CHAMPIONNATS DUMONDE EN 1982, SCHLADMINGACCUEILLERA POUR LA DEUXIÈMEFOIS DE SON HISTOIRE CETTE COMPÉTITION CONSIDÉRÉECOMME LE ‘NEC PLUS ULTRA’ DUSKI ALPIN. NOTEZ-LE DÈS À PRÉSENT :DU 4 AU 17 FÉVRIER 2013, LES TOUT MEILLEURS VONT S’YAFFRONTER POUR RAMENER, QUI L’OR, QUI L’ARGENT, QUI LEBRONZE. UN TOP EVENT POURCETTE “VILLE” SITUÉE EN STYRIEDANS L’ESPACE SKI AMADÉ.

par Maxime AUBERTIN

21 ANS APRÈS

Clairement, il s’agit de proposer “les plusbeaux Championnats duMonde de l’histoire” !

Schladming 2013

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DURANT TOUT L’HIVER, LE DOMAINE SKIAMADÉ EST AU TOP DE LA GLISSE. MAIS SKI

AMADÉ, C’EST AUSSI UN ESPACE TRÈS ATTRACTIFQUAND ARRIVE LE PRINTEMPS, AVEC SES

PISTES RECOUVERTES DE NEIGE CRISTALLISÉE :LE FAMEUX “FIRN”. DE QUOI CONTINUER À

CARVER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS…SANS OUBLIER DE SE FAIRE CHOUCHOUTER :

À L’EXTÉRIEUR, SOUS UN SOLEIL TRÈS PRÉSENTEN CETTE PÉRIODE DE L’ANNÉE ; ET À L’INTÉRIEUR,DANS LES NOMBREUSES AUBERGES CONFOR-

TABLES ET CONVIVIALES QUI PARTICIPENT AU CHARME DU DOMAINE.

Autre bonne nouvelle : pour un accueil toujours plus agréable, Ski Amadélance cette année une action à l’intention des amateurs de vins. L’occasionde tester des cépages réputés, des productions limitées… En fait, tout cequ’il y a de plus raffiné et de plus recherché. D’ailleurs l’opération a étébaptisée “Le plus grand domaine de ski du pays vous propose ce quel’Autriche fait de mieux en matière de vin”… Rien de moins !

C’est ainsi que les vacanciers en quête de grands crus trouveront dans les aubergeslabellisées “Genuss Partner” une offre étendue et particulièrement bien penséede vins autrichiens. Actuellement au nombre de 20, ces établissements de caractèrevous permettront de combiner ski de qualité et découverte des meilleurs millésimes.Confortablement installés dans un cadre chaleureux, vous serez servis comme desrois… et dans les règles de l’art, cela va sans dire ! Puis, si l’envie vous prend, noschefs se feront un plaisir de vous concocter des délices dont ils ont le secret.

SKI & WINE WEEK Du 17/03 au 24/03Durant cette semaine, les 20 auberges certifiées“Genuss Partner” mettent à la carte une offreencore plus large de vins du terroir. Avec dégustations, journées thématiques, présen-tations de viticulteurs, etc. Cerise sur le gâteau :pour prolonger le plaisir, 18 hôtels de standingont étudié des formules spéciales axées sur la viticulture en Autriche. Prosit !

Plus d’informations :www.skiamade.com/weingenuss

Quand ski, soleil et “firn” riment avec vin !

PUBLISki Amadé

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Made in Austria !DE NOMBREUSES MARQUES NÉES EN AUTRICHE ONT RÉUSSI LEURASCENSION SUR LE PLAN INTERNATIONAL. AUJOURD‘HUI CONNUES DE TOUS, ELLES PORTENT HAUT LA BANNIÈRE ROUGE ET BLANCHEDANS DES SECTEURS ÉCONOMIQUES TRÈS DIVERSIFIÉS : ART DE LATABLE, VINS, SODAS ET SPIRITUEUX, MODE, CRISTALLERIE, SPORT, ETC.PUIS, IL Y A TOUS CES PETITS PRODUCTEURS QUI PARTICIPENT À LARENOMMÉE DU LABEL “MADE IN AUSTRIA”. UN VRAI GAGE DE QUALITÉ.

par Maxime AUBERTIN

Qui dit Autriche, dit tout d’abord Red Bull.Lancée en 1987 par Dieter Mateschitz, l’entreprise au taureau ailé s’afficheaujourd’hui comme le leader incontesté des boissons énergétiques. Cette grossemachine de guerre possède une telle forcede frappe que rien ne lui semble impossible :pas même d’attaquer l’empire Coca sur sonpropre terrain ! Dans la catégorie luxe ettechnologie, pointons Swarovski, unesociété familiale qui travaille le cristal dans le plus grand secret depuis 1895, tout endiversifiant ses activités, à l’image desjumelles et autres télescopes. Puis l’Autricheest aussi une terre viticole. Sa réputations’est essentiellement construite autour d’un excellent cépage, le Grüner Veltliner.Il donne un vin blanc sec et léger. Parmi les principaux producteurs, citons Laurenz V.dont une bonne partie du vignoble seconcentre sur le coteau viennois. Tournéevers l’exportation, cette maison « bientenue » est notamment distribuée enBelgique par Delhaize et Colruyt. Mais aupays du génial Mozart, les plaisirs sont aussisucrés, à l’image des chocolats Mirabell(à l’effigie justement du célèbre musicien)ou des non moins réputées confitures,gelées et compotes Stauds. Côté loisirsactifs, si Atomic est désormais la propriétédu groupe finlandais Amer Sports, il existe encore quelques marques 100% autrichiennes dans le secteur du ski :on pense bien sûr à Fischer qui opère surtous les fronts (race, all mountain, freeride,freestyle, saut, skating et cross country).Dans un autre genre, mentionnonsSportalm, un styliste pour femmesimplanté à Kitzbühel qui propose destenues typiques revues au goût du jour…Ainsi va l’Autriche, tournée vers la modernité à travers ses traditions.

www.redbull.comwww.swarovski.comwww.laurenzv.comwww.mirabell.atwww.stauds.comwww.fischersports.comwww.sportalm.at

DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

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LA LUGE COMME NULLE PART AILLEURSAvec ses 60 km de pistes de luge, la Vallée de Stubai est un spot de rêve pour lesamateurs de sensations fortes. Le panel est tellement large que les accros pourrontpasser leurs vacances entières sur leur luge, en allant de piste en piste (tout est or-ganisé en ce sens). Et comme dans la Stubaital, on ne fait jamais rien à moitié, sachezqu’ici la luge se pratique même en soirée, plusieurs pistes étant éclairées une partiede la semaine, à l‘image de la plus longue du Tyrol, la Pinnistal et ses 8 km parfaite-ment balisés ! Sans oublier que ces pistes sont aussi accessibles en soirée les jours depleine lune. C’est une tradition. Et une expérience inoubliable !

LE PARADIS DES SPORTS ALTERNATIFSVous trouverez dans la Stubaital de multiples patinoires naturelles ou artificielles. Laplupart sont également éclairées le soir venu. La vallée est aussi renommée pour sesitinéraires de ski de randonnée, notamment dans le domaine de Schlick 2000, prèsde l’imposante chaîne de montagnes Kalkkögel. Avec ses paysages et ses forêts su-blimes, l’immense domaine de l’Elfer se prête, lui, à la pratique de la rando à pied ouen raquettes. Nos guides se feront d’ailleurs un plaisir de vous accompagner en faisantde votre balade une authentique chasse aux trésors. Si vous êtes plutôt ski de fond,bonne nouvelle, Stubai a de quoi vous combler, puisque ce sont 130 km de pistessoigneusement préparés dans un décor à couper le souffle qui vous attendent, parexemple dans le domaine de Serles. Enfin, si vous avez des envies “célestes”, quediriez-vous d’un vol en parapente ou en deltaplane ? Un peu trop téméraire à votre

Sports alternatifs ? Gastronomie ?

PUBLI

Rendez-vous dans la Vallée de Stubai !RÉPUTÉE POUR SES PISTES PARFAITEMENT PRÉPARÉES, SON DOMAINE FREERIDE OU SES SNOWPARKS, LA VALLÉE DE STUBAI A AUSSI D’INNOMBRABLES ATOUTS À FAIRE VALOIR AUPRÈS DE CEUX POUR QUI SPORTS D’HIVER NE VEUT PAS SEULEMENT DIRE SKI OU SNOWBOARD. ICI, LES ACTIVITÉS NE MANQUENT PAS ET LA GASTRONOMIE VIENT EN BONNE PLACE.

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INFORMATIONS Tourismusverband Stubai Tirol T +43 (0)50 1881 0 [email protected]

RÉSERVATIONS Stubai TouristikT +43 (0)50 1881 171/172 [email protected]

goût ? Qu’à cela ne tienne, venez pren-dre une bonne bouffée d’oxygène surla plateforme “Top of Tyrol”. Aménagéeà 3.210 mètres, elle offre une vueimprenable sur 109 sommets de3.000 mètres et plus !

APRÈS L’EFFORT, LE RÉCONFORT !Le saviez-vous ? La Vallée de Stubai estl’une des Mecque de la gastronomieautrichienne. Environ 30 chalets et auberges situés en bord de piste sont là pour vousservir leurs spécialités, que ce soit dans le domaine de Schlick 2000 à Fulpmès,de Serles à Mieders ou de l’Elferberg à Neustift. Entre autres délices, vous pourrez ysavourer des pâtisseries typiques comme le kiachl ou les knödels, des petites boulettesde pâte à déguster sucrées ou salées.

PLUTÔT HAUTE GASTRONOMIE ?Si vous en voulez plus, cap sur le restaurant Schaufelplitz. Véritable “place to be”, cehaut lieu de la gastronomie culmine à 3.000 m sur le glacier de Stubai. La carte- quoique très internationale - propose ce que l’Autriche fait de mieux : knödel aubacon, bison, foie gras… Tout cela, dans un cadre idyllique avec une immense terrassegénéreusement ensoleillée. Quant aux aficionados de pâtes, ils trouveront leurbonheur au restaurant l’Eisgrat qui abrite la pasta fabrik la plus haute du monde :macaronis, conchiglies, campanelles… vous n’aurez que l’embarras du choix !

APRÈS-SKI GUSTATIFIci, l’après-ski est aussi un must. Après une journée bien remplie, ne manquez surtoutpas les célèbres kaminwurzen, des saucisses de porc fumées. Avec un peu de pain etune bonne bière au fût, elles vous redonneront de l’énergie pour attaquer une soirée“Rippele” avec fondue et concerts. C’est alors, la tête pleine de souvenirs et l’estomacbien rempli, que vous redescendrez vers la vallée en luge ou à pied avec votre lampetorche, avant de poursuivre votre tournée festive dans les nombreux bars et disco-thèques des différentes stations. Enfin, avant de rentrer à la maison, ne manquez pasle fameux marché organisé chaque deuxième jeudi du mois par les producteurslocaux. Vous y trouverez des fromages typiques, de la gelée de viande ou encore duschnaps au lait de chèvre. De quoi ramener chez vous un peu de la Vallée de Stubaiafin d’initier vos proches à ses plaisirs culinaires !

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DES PENTES LARGES, DES PISTES SOIGNEUSEMENTPRÉPARÉES, DES REMONTÉES MÉCANIQUES

CONFORTABLES, UN APRÈS-SKI FORMIDABLE, DES AUBERGES FAMILIALES ET UN ACCUEIL

CHALEUREUX. MAIS AUSSI UNE TRANQUILLITÉ INFINIE, UNE NATURE INTACTE, DES RANDONNÉES

EN RAQUETTES INOUBLIABLES AVEC LES GUIDESDU PARC NATIONAL… TOUT ÇA, ET BIEN

D’AUTRES CHOSES ENCORE, VOUS LE TROUVEREZDANS LA GROSSARLTAL, LA HAUTE VALLÉE

DE L’ESPACE SKI AMADÉ.

Dans ce site montagneux exceptionnel, la neige est garantie jusque fin avril, avec denombreuses possibilités d’hébergement, de l’hôtel “wellness” dernier cri à l’apparte-ment familial à prix avantageux. Mieux encore : on accorde ici une attention touteparticulière aux femmes via la désormais très réputée “Ladies Week” : une initiativesynonyme d’offres avantageuses assorties, à Großarltal, de concerts et d’événementsdivers destinés à la gent féminine !

Du 24 au 31 mars, les “ladies” sont donc à l’honneur. Sur réservation d’un séjourde 7 nuitées dans une sélection d’hébergements qui leur est proposée, ces dameset ces demoiselles ont droit à un skipass gratuit d’une durée de 6 jours. Elles béné-ficieront, en prime, des conseils éclairés d’un moniteur pendant toute une journée.Et ce n’est pas tout ! Une journée de location de matériel est gracieusement offerte.Puis, après l’effort, place aux animations : des events ciblés “femmes”, notammentdes défilés de mode, mais aussi l’incontournable descente aux flambeaux et dessoirées en tout genre dans les auberges.

Alors, Mesdames, Mesdemoiselles, réservez sans tarder ! La semaine du 24 au 31 marsvous est dédiée. Nos pistes ensoleillées et votre skipass gratuit n’attendent que vous !A vous la glisse, à vous les nombreux spectacles et concerts d’artistes internationauxorganisés quotidiennement à Großarltal sous le chapiteau qui sera spécialement installéet chauffé pour vous accueillir dans les meilleures conditions. Nos têtes d’affiches cetteannée ne sont certainement pas les derniers venus, avec le Hermes House Band et latop star de la variété autrichienne, Michael Wendler. Ambiance assurée !

PROGRAMME DE LA LADIES WEEK Samedi 24/03 - Sumpfkrötenparty > Un mustpour les fans du groupe légendaire “Sumpfkröten”.

Lundi 26/03 - Welcome-Party > La Großarltalsouhaite la bienvenue à toutes les participantesde la 13e Ladies Week lors d’une soirée inoubliable.

Mardi 27/03 - Happy Power Lady Race > Unecourse de ski pas comme les autres : lesconcurrentes sont réparties selon… la couleurde leurs cheveux ! Après quoi, découverte du domaine en compagnie de moniteurs, puissoirée au Laireiteralm et au Rupi's Schirmbar.Possibilité de descente vers la vallée via la “Panoramabahn” entre 21h00 et 21h30.

Mercredi 28/03 - Star-Night > Avec le HermesHouse Band.

Jeudi 29/03 - Après Ski Party > Soirée au Schirmbar Auhof-Treff situé dans la stationau bas de la “Panoramabahn”. Concert du groupe Kellerratten et remise des prix aux gagnantes de la Happy Power Lady Race.

Vendredi 30/03 - Lady's Night > Pour conclurele semaine en beauté !

Plus d’informations : Tourismusverband Großarltal

A-5611 Großarl, 1Tel. +43(0)6414/281

Fax +43(0)6414/[email protected]

Bienvenue à la Ladies Week !

PUBLIGROßARLTALSki, nature et garantie-neige…

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Bienvenue à la Ladies Week !

GROßARLTALSki, nature et garantie-neige…

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UN SHOPPING “MIDDLE OF THE ROAD”, ENTRE HIVER ETPRINTEMPS. DES TENUES PLUS LÉGÈRES, MAIS TRÈS TECHNIQUES, POUR S’ADAPTERAUX CONDITIONS MÉTÉO LES PLUS VARIABLES.

PROTEST COLDSWEATCoupe féminine. Avec une grande

capuche et plusieurs poches pratiques.Doublure 100 % nylon (ecoya) et

ouatage polyester.

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DOSSIER SNEEUW, HET GAAT MAAR DOOR! 55

THE NORTH FACE SHEKTER JACKETVeste Homme en tissu HyVent© pour une imperméabilité sans

faille. Légère, flexible et chaude avec son isolant Thermo Cool, elledispose d’une capuche amovible, de poignets élastiques Lycra©et d’une ceinture pare-neige. Adoptée par les skieurs hors-piste,

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57DOSSIER SNEEUW, HET GAAT MAAR DOOR!

SALOMON TRACK II HOODYLisse à l’extérieur, doux à l’intérieur, ce sweat Homme àcapuche peut se porter en montagne et en ville. Texturesouple et coupe passe-partout. Bénéficie d’une isolation

actiTHERM™. Nombreuses poches zippées.

ODLO 3L PROTECT Veste compacte construite sur le principedes 3 épaisseurs. Elle vous apportera unexcellent confort et une protection par-faite dans toutes vos aventures, qu’ilpleuve, neige ou vente.

SALOMON SUPREME FZ JACKETVeste courte pour Femme. Stretch et compressible, laSupreme FZ est à la fois chaude et légère. Donc polyvalente,adaptée aux grands froids comme au ski de printemps. Existedans 4 combinaisons de couleurs. Une version pour Hommefigure au catalogue.

SALOMON SWIFT MIDLAYER HOODYVêtement intermédiaire pour Homme et

Femme. Chaud, respirant, très doux. Aveccapuche, poche sur la poitrine et zip 3/4.

Coupe ajustée.

90 €

95 €

355 €

150 €

95 €

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58 DOSSIER SNEEUW, HET GAAT MAAR DOOR!monsport

DARE 2B SQUAT 3-IN-1 En nylon épais avec du grip surla paume et un serrage parlanière à hauteur du poignet.

DARE 2B TINGLE MITTMoufles pour Femme. Gardentla chaleur et offrent une bonne

préhension. Dessin étoilé.

PROTEST FARAHModèle pour snowboardeuse disponibledans de nombreuses couleurs. Avec degrosses coutures apparentes et un lacetstoppeur pour empêcher la neige d’entrer.

30 €

49 €

38 €

PROTEST TORQUAYCes gants conçus pour le snowont une doublure en polaire, un

empiècement en caoutchouc(côté paume) et une fermeture

en velcros.

BARTS SWIRLIE MITTSMoufles d’arrière-saison en grostricot torsadé. Trois tons : rose,noir ou bleu foncé.

16,99 €

40 €

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BARTS NORDIC HEADBANDUn bandeau serre-tête de style

scandinave. Pourtour intérieur enlaine polaire.

SALOMON MISS BEANIERavissant bonnet féminin. Doublurepolaire et aspect fait main. Choix dequatre coloris.

SALOMON QUARTZ BEANIEClassique et masculin. Petite maille serrée. Bonne élasticité. Avec logo brodé.

BOLLÉ POMPONTrès amusant et magnifiquement fini ! Sagarniture intérieure en tissu hypoallergé-nique est ergonomique. Oreillettes amo-vibles. Sangle matelassée réglable avecfixation rapide. Livré dans une housse detransport.

DIESEL BAD MAXLook vintage pour ces lunettes de soleilhautement polarisantes. Poids plume.

Caches en cuir et branches estampillées.

GARMONT DELIRIUM FR 130Une chaussure de pro portée par de nombreux moniteurs etpisteurs. Performante, précise et sécurisante, la Delirium FR 130possède une semelle développée par Vibram. Objectif : garantir‘hors fixation’ un grand confort de marche et une adhérence au sol supérieure à la moyenne. Avec elle, pas de glissadesintempestives quand vous vous déplacez skis à l’épaule...

BARTS SKISOCK FLOWERS De bons renforts pour protéger pied et tibia. Avec, en prime, ce dessin fleuri qui annonce le printemps.

16,99 €

30 €

30 €

137 €

400 €

178 €

14,99 €

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61DOSSIER SNEEUW, HET GAAT MAAR DOOR!

DYNASTAR 6TH SENSE DISTORTERSa technologie Springblade est une merveille pour

changer de glisse. Du coup, le voilà gourmand de tout :la piste, le hors piste… et même les parks !

SALOMON PURE WHITEAussi sobre qu’il est prévisible, le Pure White est un ski exemplairepour mettre en confiance celles qui cherchent à acquérir techniqueet expérience. Livré avec les fixations JL9 B80.

SALOMON INTENSE BLACKUn all-mountain pour les skieuses cherchant à mettre du rythme

dans leur glisse. Solide mais léger, il est conçu pour offrir précision et stabilité sur toutes les pentes. Equipé de fixations KZ10 Ti.

DYNASTAR OUTLAND 80 PROLa technique Rocker alliée à des fibres minérales issues de la compétition :il n’en fallait pas davantage pour faire de l’Outland 80 Pro un crossover hors norme. Rien ne l’arrête et tout l’amuse, le carving comme la poudreuse ! Vendu avec les fixations NX12 Fluid Medium.

479 €

390 €

450 €

599 €

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62 monsport

ROSSIGNOL ABS COMPATIBLEUne poche à eau, un porte-ski, un sifflet sur la bretelle et, surtout, une structure qui permetà ce sac d’être ‘compatible’ avec le systèmeAirbag ABS. Pour rappel, cet incontournable de la sécurité hors-piste empêche l’ensevelis-sement en cas d’avalanche. Donc, essentiel !

PROTEST MASSIVEModèle entre sport et loisir,avec fermeture à glissière sur le haut, sangle sur la poitrine et pochette spéciale pour GSM.Dimensions : 45 x 25 x13 cm.

AIRBAK CAMPUSUne marque américaine innovante. Au dos duCampus, un coussin d’air. Non content d’absor-ber les chocs en cas de chute, il permet la redis-tribution du poids au niveau de la taille et deshanches. D’où, moins de fatigue musculaire etun meilleur alignement de la colonne vertébrale.Contenance, 29 litres.

THE NORTH FACE BASE CAMP DUFFEL XSUn sac de voyage très sport en tissu laminé

ultra résistant. Coutures doublées. Sangles etdes anses renforcées. Capacité 25 litres.

119 €

48 €

75 €

59,99 €

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DOSSIER SNEEUW, HET GAAT MAAR DOOR!

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64 monsport

LA COURSE DE TOUS LES EXTRÊMES

Grande Odyssée

C’EST DÉSORMAIS LE PLUS CONNU DES RAIDS EUROPÉENS RÉSERVÉS AUX MUSHERS, ET SANS DOUTE L’UN DES DERNIERS DE CETTE ENVERGURE.C’EST AUSSI L’HISTOIRE D’UN RÊVE. LE RÊVE D’UNE BELLE AVENTURE QUI TRAVERSERAIT LES MASSIFS ALPINS, ALORS QUE LE STANDARD DES COURSES POUR CHIENS DE TRAÎNEAU SE FONDE, DEPUIS DES DÉCENNIES, SUR LES ÉTENDUES GELÉES DU GRAND NORD.

par Pierre PAUQUAY

Près de 400 chiens participent à l’épreuve, ils sont surveillés par une demi-douzaine

de vétérinaires.

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65DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

Des moments d’une extraordinaire

richesse, tant ce dialogue à trois

voix entre l’homme, le chien et la nature

est porteur d’émotion.

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UN MARATHON SANS PITIÉImaginée par Nicolas Vanier etHenry Kham, la Grande OdysséeSavoie Mont Blanc devint réa-lité en janvier 2005. Très vite,elle s’est inscrite dans la lignéedes rendez-vous internationauxles plus convoités de la spécia-lité, comme l’Iditarod et laYukon Quest. Certes, l’épreuvefrançaise se dispute dans despaysages très différents, maisavec le même niveau d’exi-gence : un incroyable morceaude bravoure pour les hommeset leurs compagnons à 4 pattesengagés durant deux semainesdans ce marathon sans pitié.D’où la qualité du plateau qui,chaque année, réunit de vingtà trente attelages parmi lesmeilleurs au monde. Sillonnantdeux départements, le roadbook mène la meute dans dessites admirables. Les crêtes deNotre-Dame-de-Bellecombe

notamment, avec, en toile defond, l’entièreté du massifdu Mont-Blanc. Un spectaclegrandiose et saisissant !

AUTHENTIQUE ET ENVIRONNEMENTALEAu-delà de la compétition pro-prement dite, l’approche des

66 monsport

Les organisateurs, Nicolas Vanier et Henry Kham. Ecrivain et cinéaste militant pour la planète, le premier s’est illustré lors d’expéditions dans le Grand Nord. Quant à Henry Kham, ingénieur et entrepreneur, il a dirigé pendant 18 ans une société high-tech. Il préside la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc depuis sa création.

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67DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

organisateurs - ‘authentiques’et soucieux de l’environne-ment - est un autre facteur desuccès. Tandis qu’en Alaska,les motos-neige ont remplacéles traîneaux, la GrandeOdyssée Savoie Mont Blancveut cultiver un esprit pur etdur : la vision d’un sport intè-gre qui s’exprime dans l’im-mensité d’une nature la plussouvent impitoyable, soumiseà des températures, sinonpolaires, en tout cas gla-ciales !... C’est la base de cepériple qui comprend douzeétapes réparties sur 1.000 kmen Savoie et Haute Savoie.Avec pour la première fois en2012, quelque 30.000 m dedénivelé positif. Un record,puisque, précédemment, letotal cumulé n’avait jamaisexcédé 25.000 m.

> Les mushers engagés dans la Grande Odyssée disposent d’un « pool »de 14 chiens. Chacun d’eux est porteur d’une puce électronique injectéesous la peau et identifiable par les vétérinaires présents tout au long de lacourse. > Selon les étapes, un nombre maximum de chiens est admis au départet un nombre minimum à l’arrivée. Ceci, en fonction des conditions.> Le musher est tenu de transporter dans son traîneau tout chien fatiguéou blessé. Il aura la possibilité de le « dropper » (le laisser) à certainscheck points prévus sur le tracé. > La santé de l’animal est une préoccupation de tous les instants. Lesvétérinaires sont autorisés à sanctionner, voire exclure, les mushers quin’auraient pas pris suffisamment soin de leur meute.> Des contrôles anti-dopage sont réalisés sur les chiens. Le règlementénumère la liste des produits défendus. > Le musher emporte dans son traîneau un certain nombre d’équipe-ments obligatoires : Arva, balise GPS, duvet basse température et, évidem-ment, de la nourriture de réserve pour ses chiens. > Sur les aires de départ et d’arrivée, chaque musher est assisté par deux handlers.

Mushing mode d’emploi

Son originalité : traverser les massifs alpins,alors que le standard des courses pour

chiens de traîneau se fonde sur les étenduesgelées du Grand Nord.

Une énorme logistique. Pas loin de 1000 personnes veillent au bon déroulement

des étapes.

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FLASH BACKL’an passé, nous avions assisté àune édition (la 7e) qui, malgrédes problèmes météo, avait étél’une des plus haletantes. L’unedes plus difficiles aussi ! C’estsans doute en Haute MaurienneVanoise que la communionaurait dû être la plus intenseentre les concurrents et unenature propice à les hisser ausommet de leur art. On attendaiteffectivement beaucoup duMont Cenis. Hélas, l’enneige-ment ne fut pas à la hauteur.Mais cela fait partie du jeu.Souvent, dans les courses demushers, il faut adapter le par-

cours aux caprices du ciel et auxlimites des chiens, en considé-rant leurs capacités de résistanceet leurs aptitudes au franchisse-ment. Car l’animal n’est pasune machine ! Cela contribued’ailleurs à l’image forte de cettecourse : un challenge de tous lesinstants. Les journées y sontlongues et les nuits (très !)courtes, avec parfois des bles-sures, des coups de déprime etune fatigue de plus en plus enva-

hissante, mais surtout desmoments d’une extraordinairerichesse, tant ce dialogue à troisvoix entre l’homme, le chien et lanature est porteur d’émotion.

La Grande Odyssée SavoieMont-Blanc. A voir. A revoir.Absolument ! Notez déjà lesdates du prochain millésime :il se déroulera du 12 au23 janvier 2013

DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !monsport

Douze étapes réparties sur 1000 km. Avec pour la première fois en 2012, quelque30.000 m de dénivelé positif. Un record !

Un événement qui suscitel’intérêt croissant des médias. Depuis 2005, la couverture-presse a doublé !

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Lorsqu’ils se parent de leur beau manteau blanc, les Cantonsde l’Est deviennent une merveilleuse terre d’accueil pour lesamateurs de sports d’hiver. Bordant l’Allemagne et le Grand-Duché, ce vaste territoire offre 21 espaces dédiés, répartis sur7 secteurs : les Hautes Fagnes, l’Eifel belge, la Haute Vallée del’Our, Eupen, Malmedy, Waimes et St-Vith. Que vous vous yrendiez pour une journée, unweek-end ou une semaine,cette destination reconnuepour ses panoramas, ses fo-rêts de conifères et sa pureté,s’affiche comme un mustpour qui veut passer un mo-ment de détente dans un en-vironnement préservé.

UN VRAI PAYS DE SPORTS D’HIVERIci, trois centres permettent lapratique du ski alpin. Les pluschevronnés rallieront Ovifatdans les Hautes-Fagnes, les

débutants Nidrum dans l’Eifel belge et les amateurs de sensa-tions fortes la piste de la Ferme Libert, près de Malmedy, où leplus grand bikepark du Benelux se transforme comme parmagie en snowpark. Mais la discipline phare des Cantons del’Est, c’est évidemment le ski nordique. Quand les flocons sontde la partie, 500 km d’itinéraires balisés attendent les fondeurs.Ces tracés exceptionnels, réputés bien au-delà de nos frontières,sont dessinés en boucles courtes (1,5 km) ou longues (plusieursdizaines de kilomètres), selon votre forme du moment, votre ni-veau technique et le temps dont vous disposez : un plaisir « à lacarte » sur des parcours de 5, 8, 15 ou 40 km. Mais si le ski de

Cantons de l’Est Le sommet de la BelgiqueS’OFFRIR UNE VRAIE ESCAPADE HIVERNALE À MOINS D’UNE HEURE DE LIÈGE ET DEUX HEURES À PEINE D’ANVERS OU DE BRUXELLES ? OUI, C’EST POSSIBLE ! ET C’EST MÊME UN SUPER PLAN, CAR LA PLUS HAUTE RÉGION DE BELGIQUE A PLUS D’UN ATOUT À FAIRE VALOIR…

Dans la réserve naturelle des HautesFagnes qui s'étend sur 5.000 hectares, la randonnée se pratique sous toutes lesformes : à pied, en raquettes, à ski defond, à vélo ou à cheval… et toujoursdans le respect de l’environnement.

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AGENCE DU TOURISME DE L'EST DE LA BELGIQUE� Hauptstraße 54B-4780 Sankt Vithwww.hiver-cantonsdelest.bewww.eastbelgium.com [email protected] Tél + 32 (0)80/22.76.64

fond tient une placede choix dans leprogramme hivernaldes Cantons de l’Est,d’autres loisirs s’ysont implantés, etmême de fort bellemanière. Ainsi, laluge et la raquettequi disposent de do-maines spécialement aménagés. A moins que vous ne préfériezla motoneige ? Alors, rendez-vous à Baugnez près de Malmedy.En notant qu’il est désormais possible de louer des « snowscoots »- sorte de BMX des neiges - à la Ferme Libert.

UNE MONTAGNE D’INFOSConvaincu ? Composez sans tarder www.hiver-cantonsdelest.be :présentation et coordonnées de tous les centres, recherche par

discipline, météo, bulletind’enneigement, état despistes,… vous y trouvereztout ce qu’il faut pour prépa-rer votre séjour au “sommetde la Belgique” ! Et si vousêtes du genre à ne pas respi-rer sans votre smartphone,pas de panique : depuis peu,ce site est consultable vian’importe quel appareil.Quant aux amateurs d’infos“papier”, ils ne manquerontpas de consulter le “TouristJournal Hiver 2011-2012”,un guide plein de bonnesidées, gratuit sur simple

demande. Enfin, sachez qu’en appelant le +32 (0)81/22.74.74,vous connaîtrez en temps réel les conditions d’enneigement et l’étatdes pistes. Avec, en prime, les coordonnées de tous les centres.

D’AUTRES PLAISIRS…Mais si la neige n’est pas dela partie ? Pas d’inquiétude,les Cantons de l’Est sontaussi un somptueux écrinvert dans lequel il fait bonse ressourcer. La randonnées’y pratique grandeur na-ture, à pied, à vélo ou àcheval, sur quelque 850 kmde sentiers fléchés - dont80 km de RAVel quasiment plats. Vous l’aurez compris, lesCantons de l’Est sont une formidable invitation au dépayse-ment : des heures et des heures de balades, certaines thé-matiques, éventuellement guidé par un GPS, puisqu’il estpossible d’en louer aux offices du tourisme de St-Vith,Bütgenbach, Malmedy et Burg-Reuland. Avec une mentionparticulière pour la réserve naturelle des Hautes Fagnes quis'étend sur 5.000 hectares et figure parmi les dernièrestourbières d'Europe. Puis, après le sport outdoor, que diriez-vous d’un massage régénérant dans un centre wellness, àOvifat, Robertville ou Butgenbach ? Laissez-vous tenter, c’estun ravissement. Un de plus dans cette région magnifique !

Une destination reconnue pour ses panoramas, ses forêts de conifères et sa pureté.

Des itinéraires de ski de fond et de rando clairement affichés.

Sensations nouvelles avec le snowscoot.

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ET NULLE PART AILLEURS !

Le Plateau Rose ou la Reine Blanche ?Ouvert de novembre à mai, ledomaine du Cervin est l’un des plusvastes de la Vallée d'Aoste. Il s'inscritdans un paysage de montagnesabsolument unique. Les versants quisurplombent Breuil Cervinia sontreliés à ceux de Valtournenche pardes pistes qui couvrent 150 km (etjusqu’à 350 km si l’on compte les iti-néraires permettant de rejoindreZermatt skis aux pieds). Bien sûr,avec une offre aussi riche, on n’aque l’embarras du choix. Quels sontles secteurs à ne surtout pas man-quer ? Il faut en tout cas essayer lapiste du Ventina : 11 km de des-cente qui relient les 3.480 m duPlateau Rosà au centre de Breuil-Cervinia sur un dénivelé de 1.430 m.Puis, bien sûr, il y a la "Reine Blanche"qui, du Petit Cervin (3.883 m), rejointValtournenche (1.524m), le chef-lieuhistorique de cette vallée admirable.

Sur les traces de Leonardo DavidAutre must à ne louper sous aucunprétexte si vous êtes un skieur che-vronné : dans la commune deGressoney-Saint-Jean, les remontéesdu Weissmatten mènent au sommetde la Leonardo David. Cette noire,baptisée du nom d’un jeune cham-pion local décédé tragiquement en1985, a été élue en 2009 « plus bellepiste d'Italie » par « Sci Magazine ».Le fin du fin est évidemment de s’yélancer en nocturne ! C’est possibleavec plusieurs dates prévues en 2012 :les 2 et 5 janvier, les 4-11-18-20-25février et le 3 mars. Une expérience

unique sur ce tracé qui vous laisserade sacrés souvenirs !

Nuit câlineSi vous rêvez de parcourir la LeonardoDavid sous un beau ciel étoilé, quediriez-vous de cet autre instantmagique ? Un dîner aux chandelles aupied du Cervin suivi d’une descente àski au clair de lune… et au flambeau,pour ajouter à l’ambiance envoûtantede cette soirée pas comme les autres !...La Società Impianti Cervina S.p.A aprogrammé cette sortie réellementexceptionnelle les 15-16 janvier,18-19-20 février et 18-19-20 mars.Réservez sans tarder ! Plus d’infos surwww.lovevda.it.

Accessible de novembreà mai, le domaine du

Cervin est l’un des plusvastes de la Vallée

d’Aoste. Il s’inscrit dansun paysage unique.

En Vallée d’AosteQUELQUES BONS PLANS POUR PASSER DES VACANCES À LA NEIGE COMPLÈTEMENT « DIFFÉRENTES » ET PARFAITEMENT EXCEPTIONNELLES DANS CE PETIT TERRITOIRE

MAGNIFIQUEMENT PRÉSERVÉ DU NORD-OUEST DE L'ITALIE. SOYEZ LES BIENVENUS AU VAL D’AOSTE, CE CREUSET DES ALPES OÙ LES SPORTS D’HIVER PRENNENT RÉELLEMENT UNE AUTRE DIMENSION !

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L’Europe au sommetCe n’est pas anodin, la finale de laCoupe d’Europe FIS de ski alpin se dis-putera cette année dans la Valléed’Aoste : du 12 au 18 mars à La Thuile.C’est la preuve qu’ici le profil despistes, la gestion des stations et leursinfrastructures sont d’une qualité telleque les instances internationales dusport s’enthousiasment pour larégion. On notera d’ailleurs que cesderniers mois se sont tenus en Valléed’Aoste les Championnats d’Italied’Athlétisme et les Jeux MondiauxMilitaires.

Plus près du cielLe saviez-vous ? La Vallée d'Aoste est laseule région d'Italie où l’héliski est auto-risé. Le principe : se faire déposer parhélicoptère sur des sommets qu’il estdifficile, voire impossible, d’atteindrepar ses propres moyens. Commencealors une descente à ski proprementfabuleuse dans une neige profonde etencore vierge. Mais pour vivre pleine-ment ce moment toujours très intense,il est indispensable de recourir aux ser-vices de moniteurs. Ils garantissent unencadrement rigoureux sur des par-cours bien définis au départ de stationsréputées pour l’héliski commeValgrisenche, Courmayeur, Gressoney-La-Trinité, La Thuile et Breuil-Cervinia.Ce qui ne gâche rien : l’héliski peut sepratiquer jusqu’au 15 mai.

Mercredis roses…En Vallée d’Aoste, pendant toutl’hiver, le mercredi est dédié… auxfemmes. Oui, à vous, Mesdames !L’offre se décline en trois possibilités. 1. Les mercredis grand ski à petit

budget : dans cinq grandesstations (Courmayeur, Breuil-Cervinia, Monterosa, La Thuile et Pila), vous ne payerez votre forfait que 25 €. Bien entendu, pour les détentrices d’un

Teleskipass, les mercredis sont chargés d’office à ce tarif préférentiel.

2. Les mercredi grands soins :également pour vous, Mesdames, des conditions préférentielles aux Thermes de Pré-Saint-Didier. Une entrée + unévénement beauté + un cosmétique pour 68€ (au lieu de 90€). Autre formule : l’accès à ces mêmes Thermes de Pré-Saint-Didier + un massage modelant +un maquillage pour 118€ (au lieu de 148€). Réservation conseillée via [email protected] ou par téléphone au +39.0165.867272.

3. Les mercredis ski & soins à prix mini : pour à peine 25€, les détentrices d’un Teleskipass peuvent accéder aux Thermes de Pré-Saint-Didier à partir de 16h00.

Saveurs du terroir valdôtainManifestation populaire incontourna-ble de la Vallée d’Aoste, la Foire deSaint-Ours se tient les 30 et 31 janvier.Un millier d'exposants, des artistes et

des artisans valdôtains, présententavec une fierté légitime le fruit de leurtravail. Toutes les activités tradition-nelles sont représentées : sculpture surbois, transformation de la pierre ollaire,tissage du drap, étoffes en laine pro-duites sur d'anciens métiers, dentelle,cuir, osier, tonnellerie, etc. Les visiteursn'y vont pas uniquement pour faire debonnes affaires, mais aussi pour "res-pirer" une atmosphère incomparable.Car la Foire, c'est aussi de la musique,du folklore et de la gastronomie. Pointd'orgue de ces deux journées : la"Veillà" (la veillée) dans la nuit du30 janvier, avec les rues illuminéeset animées jusqu'à l'aube !

www.lovevda.it

Sur www.lovevda.it vous pourrezfacilement réserver votre séjour dansla Vallée d’Aoste. Avec le ‘bookingtool’, il suffit de choisir la date et larégion souhaitée pour recevoir toutesles disponibilités et toutes les possibi-lités d’hébergements. Et vous trou-verez aussi sur www.lovevda.ittoutes les informations sur la régions.

DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

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SLOW SKI

LE “SLOW SKI”, VOUS EN AVEZ SÛREMENT DÉJÀ ENTENDU PARLER. MAIS ÇA CONSISTE EN QUOI ?... POUR Y RÉPONDRE ET MENER NOTRE PETITE ENQUÊTE, NOUS NOUS SOMMES RENDUS EN SUISSE, À AROSA.

par Maxime AUBERTIN

Skier à son aise, profiter du pay-sage, faire une halte dans unresto d’altitude… Beaucoupconçoivent les vacances à la neigede cette manière. Mais aujourd’hui,cela porte un nom : le “slow ski”.Et au-delà de cette dénomination,de nombreuses stations ont misles petits plats dans les grandspour convaincre la clientèle quipart aux sports d’hiver d’éradi-quer la grosse attaque sur lespistes pour donner la priorité àla détente.

AROSA, UNE MONTAGNE100% “SLOW” ! C’est notamment le cas d’Arosadans le canton des Grisons où unemontagne entière est dédiée à larelaxation. C’est ainsi qu’un télé-siège 2 places plutôt vintage vouspermet d’accéder au sommet dela “Entspannungsberg”. Il estdoté de sièges bien rembourrés etfonctionne à vitesse réduite.Montée apaisante garantie ! Unefois en haut, après une photo àcôté de la sculpture en glace d’un

Bouddha géant, commence leslow project. Le long de la piste“chill-out”, des espaces équipésde fauteuils et chaises-longuespermettent de se reposer tout enadmirant la vue. Ne manquez pasde faire une pause à la terrasse dela Sattelhütte : vous y ferez laconnaissance de son bain àremous. C’est vraiment slow slow !...Avec, pour ponctuer votrerséance, l’une des spécialités de lamaison : un cocktail “bien-être”aux multiples vertus !

mode d’emploi

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75DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

LA SUISSE DANS LE BON WAGONArosa n’est pas la seule en Suisseà prôner le “slow”. Ainsi, àDavos, le domaine de Schatzalpest entièrement étudié pour les“chillers”. Un téléski flambantneuf y fonctionne à allure modé-rée et les enneigeurs artificiels ysont bannis pour plus de sérénitéet par respect pour l‘environne-ment. Là aussi, c’est no stress, nofight ! Des zones identiques exis-tent à St Moritz et à Lenzerheide,toujours dans les Grisons. Dureste, un label baptisé “Slowslope” est testé par la SUVA(la caisse nationale d’assurancesuisse). Pour l’instant, trois sta-tions sont impliquées : Zermatt,Thyon et Grindelwald. Mais dansce cas, l’accent est surtout mis surla vitesse. Ou plutôt, la ‘non-vitesse’… avec des limitations à30 km/h, panneaux à l‘appui.L’idée est vraiment de réserver desespaces slow aux débutants. Les

mordus de schuss en sont bannis,comme c’est le cas, de manièremoins officielle, à Laax, Saas-Feeet Gstaad.

UNE TENDANCE VENUE D’ITALIEBien entendu, d’autres pays demontagne surfent sur cettevague. L’Italie, branchée “slow

L’idée ? Eradiquer la vitesse pour devenir plus zen sur les pistes.

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76 monsport DOSSIER NEIGE, ÇA CONTINUE !

Dans les secteurs “chill-out”, c’est no stress, no fight !

Perchée à 1.800 m, cette stationfamiliale des Grisons est facilementaccessible en train (www.sbb.ch) àpartir de l’aéroport de Zurich(www.swiss.com).Quoiqu’exposée au nord (ce qui luigarantit un très bon enneigement),le soleil y est généralement géné-reux. Outre un vaste domaine alpin(70 km), de multiples zones freeride,30 km d’itinéraires pour fondeurs et60 km pour la rando à pied ou enraquettes, vous trouverez à Arosa4,5 km de pistes de luge dont uneéclairée le soir afin de pouvoir redescendre vers la station après unbon repas sur les crêtes... Parmi les

curiosités du cru : un secteur destinéaux courses de chevaux. Cesépreuves ont lieu été comme hiver.Pour y avoir assisté, on vous leconfirme : c’est très (très !) impres-sionnant. Ne manquez pas non plusune séance wellness dans l’un desnombreux spas de l’entité. Nousavions choisi le Tschuggen Bergoase,magnifiquement équipé. Et si vousvoulez joindre l’utile à l’agréable,pourquoi ne pas opter pour l’unedes cinq formules proposées parArosa pour vous permettre de compenser vos émissions de CO2 ?Pardi, il faut vivre avec son temps ! www.arosa.chwww.graubuenden.ch www.myswitzerland.com

A propos d’Arosa

food” depuis belle lurette, estaussi pionnière dans le conceptdu “slow ski”, plus précisément,à Cervinia dans la Vallée d’Aosteoù les très anciennes pistes reliantla Suisse sont, par exemple, agré-mentées de bancs là où le pano-rama est le plus beau. Idéal poursouffler un coup, prendre unbreak en amoureux ou feuilleterun bon livre. Dans un autre registre,à Alta Badia dans les Dolomites,

de grands chefs, tous étoilés auMichelin, proposent un parcoursbaptisé “Skier avec goût”. Auprogramme : dégustations deproduits et plats régionaux avecexplications et anecdotes… Latendance se développe égalementen France : Courchevel et Méribelont récemment mis en place desespaces “ZEN” (zones d’évolutionpour novices) et des secteurs deski tranquille.

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78 monsport

Déjà au Moyen-Âge, le Bratchäsétait le repas préféré desarmaillis lorsqu’ils gardaient lestroupeaux dans leurs chaletsd’alpage. L’histoire rapporteque Gui l laume Te l l aura i tgoûté ce mets typiquementpaysan. Un pur délice qui n’apourtant été adopté que tardi-vement, au XXe siècle, par leshabitants des plaines. Depuis,

il est devenu l’un des grandsclassiques de la cuisine helvé-tique. Le fromage qui lui estdédié existe en de nombreusesversions selon sa provenance.Cependant, la ‘vraie’ Raclettedu Valais AOC est toujours aulait cru. L’affinage se dérouleen milieu naturel, jusqu’àpleine maturité (3 mois mini-mum).

A la manièredes armaillisqui ‘raclent’directementsur l’assiette.

POUR LARACLETTE !

Y a pas de saison NÉ DANS LES MONTAGNES DU VALAIS, LE FROMAGE DE RACLETTE CONNAÎTAUJOURD’HUI UN TEL SUCCÈS QU’IL ESTFABRIQUÉ DANS TOUTE LA SUISSE. MAIS LETERME « RACLETTE » DÉSIGNE AUSSI UN PLATQUI CONSISTE À FAIRE FONDRE CE FROMAGEAROMATIQUE À LA CHALEUR DU FEU, PUIS À LE ‘RACLER’ SUR L’ASSIETTE.

par Louis BIRON

Elle apporte le calcium et les protéines

nécessaires aux équilibres

neuromusculaires et osseux.

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A CHACUN SA MÉTHODEQuoiqu’assez riche en matièregrasse, la Raclette du Valais AOCapporte beaucoup de calcium etde protéines, nécessaires auxéquilibres neuromusculaires etosseux. La déguster représenteun moment de convivialité trèsapprécié en hiver comme en été,car il n’y pas de saison pour laraclette ! Pour la savourer defaçon authentique, on utilisegénéralement des fours spéciauxprévus pour des demi- ou desquarts de meule. Il y a aussi la

manière « moderne »,avec un appareil élec-trique, mi-gril, mi-crê-pière, dans lequel on dis-pose des coupelles spé-cialement calibrées pourle fromage coupé entranches. C’est peut-être moins chaleureux,mais néanmoins trèspratique. Puis enfin, ily a la méthode la plus

simple et…la plus aventureuse :directement sur la braise. Tropbasique pour nos mains malha-biles, nous la laissons aux initiés !

LAISSEZ PARLER VOTRE IMAGINATION Concrètement, que faut-il pourréussir une bonne raclette ? Sivous recevez 4 personnes, pré-voyez de 300 à 350 g de fro-mage et environ un kilo depetites pommes de terre. Pouragrémenter la préparation, n’hé-sitez pas à laisser parler votreimagination en proposant desfruits frais (framboises, abricots,poires, raisins), du miel, des filetsde poissons fumés et deslégumes de saison comme lestomates, le concombre, le maïs,les épinards… Bien sûr, servez dupain et du vin : de préférence, unblanc sec, le célèbre Fendant.Mais un rouge léger fera aussil’affaire. Et si vous ne buvez pasd’alcool, prenez plutôt du thé.

Prêt à passer à table ? Bon appétit et bonne raclette !

MA SANTÉ

Fabriqué à partir de lait de vache, la raclette est un fromage aromatiqueà pâte pressée mi-dure et non cuitequi se présente sousforme de meule.

Directement sur la braise : plus simple mais… plus aventureux.

La Suisse aux mille fromages :l’Emmentaler, l’Etivaz , le Vacherin,le Gruyère, le Sbrinz, la Tête deMoine, le Tilsiter… Et, évidem-ment, l’Appenzeller qui vient d’êtredésigné « Saveur de l’Année 2011 ».C’est la première fois qu’une telle distinction est décernée enBelgique et au Luxembourg.L’Appenzeller est sorti gagnantd’une épreuve de vérité sansconcession. Sous le contrôle d’unlaboratoire d’analyses sensoriellesindépendant, il a été soumis àl’examen de 120 consommateurs.Lors des dégustations, aucun d’euxne connaissait ni la marque, ni lenom du produit, afin de ne pasêtre influencé. Au final, parmi touteune série de concurrents représentésdans sa catégorie, l’Appenzeller l’aemporté haut la main. www.fromagesdesuisse.com

Saveur de l’Année

Plus “moderne”, avec des coupellesspécialement calibrées pour le fromage coupé en tranches.

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NATUROPATHE PASSIONNÉE PAR L’ART CULINAIRE, ELLE LANCE EN 2000 SON RESTAURANT NATURE & SAVEUR. UNE DES MEILLEURES ADRESSES D’ANNECY.

GRÂCE À SA CUISINE ORIGINELLE, ELLE ALLIE GASTRONOMIE ET BIEN-ÊTRE EN MITONNANT DES REPAS “BONS, BEAUX, SAINS ET DIGESTES”.

Denis ASSELBERGHS

LAURENCE SALOMON

Des repas “bons, beaux,sains et digestes”

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Depuis l’âge de 20 ans, ce chefdésormais respecté de ses pairs*s'intéresse à la santé et particu-lièrement aux divers stress quipeuvent l'altérer. Certains sontenvironnementaux et l'alimenta-tion joue alors un rôle prépon-dérant. Persévérant dans cetteapproche, Laurence obtient sondiplôme de naturopathe aprèsquatre années d’études. Lanutrition est l’un des piliers fon-damentaux de cette médecine

parallèle. Ce sera l’un despôles de réflexion de notreCharentaise. Bientôt, elle s’in-stalle en Haute Savoie. Quatorzeans plus tard, elle y est encore. Etsa table, comme ses livres, fontun tabac dans les milieux enquête d’un « autre savoir-faire »dans l’art de préparer des metsqui soient diététiques et savoureux.

SON CONCEPT : LA CUISINE ORIGINELLE Manger n'est pas anodin, carl'aliment est destiné à devenirune partie vivante de nous-mêmes. En partant de cetteévidence, Laurence Salomon aintégré dans ses préparationsl'importance du choix desingrédients. Il ne faut pas êtresavant pour comprendre queceux-ci sont moins en affinitéavec nos cellules dès lors qu'ils

sont traités à outrance etmodifiés industriellement. Cesdérives sont liées de façonmultifactorielle aux maladiespropres à notre société « deprogrès ». Nous savons quel’homme a une vraie facultéd'adaptation : il arrive à trou-ver tant qu’il le peut un certainéquilibre, mais il y a des limites

quand même... C’est là qu’in-tervient la Cuisine Originelle,associant de façon intrinsèquela recherche du « bon pour lespapilles » à l’exigence d’unenourriture qui profite à l’orga-nisme au lieu de l’altérer parexcès de graisse ou de sucre.Très tôt, Laurence Salomonopte pour cette nouvelle voieculinaire. C’est un terrain ferti-le pour exprimer son inventi-vité. Et bientôt, elle devient

formatrice agréée par le FondProfessionnel (FAFIH) afin detransmettre ses acquis auxchefs sensibilisés par sadémarche. C’est ainsi qu’ellesera sol l ic itée par RégisMarcon qui possède un 3 étoilesà Saint-Bonnet-le-Froid ! Pasmal pour une autodidactedes fourneaux…

Saint-Jacques aux pleurotes et shiitakes, jus vert aux citrons confits et crème de tofou persillée, chiffonnade de jambon cru.

Rouleau de betterave au chèvre frais, persil et noisette, crackers à la farine de seigle et grains de carvi.

Un cadre simple et soigné au cœur du Vieux Annecy,tout près du lac.

MA SANTÉ

Manger n'est pas anodin, car l'aliment est destiné à devenir une partie vivante de nous-mêmes.

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83MA SANTÉ

LA LOGIQUE DE VIEIl est important de souligner que laCuisine Originelle de LaurenceSalomon se base sur l’utilisationd’ingrédients biologiques associésà des produits fermiers. Par ‘biolo-gique’, il faut entendre qu’ils res-pectent la "logique de la vie". Ilsne sont pas manipulés et transfor-més avec des additifs en toutgenre, mais, au contraire, en affi-nité avec notre corps. Cela concer-ne notamment l’épicerie bio sélec-tionnée par Nature & Saveur(depuis l’huile et la farine, jus-qu’aux céréales, légumineux, laitsvégétaux, fruits secs, purées d’olé-agineux, olives, etc). La maîtressedes lieux insiste beaucoup sur sarelation de confiance avec les

fermiers locaux, elle qui refuse dejouer la carte du tout labellisé. Eneffet, il ne faut pas nécessairementque les volailles, les œufs et les fro-mages au lait cru soient estampil-lés bio pour être qualitatifs. Deplus, cela permet à Laurence detravailler avec des producteursrégionaux proches de son établis-

sement : une donnée essentiellelorsqu’on opte pour une démar-che écologique qui refuse lesingrédients non saisonniers deprovenances généralement exoti-ques (avec tout ce que cela impli-que pour la facture énergétique).

A LA CARTE Dans son restaurant, LaurenceSalomon propose du mardi ausamedi - et pour le déjeuneruniquement (car c’est fermé ensoirée) - un menu créatif en2 ou 4 passages. Ce menu estunique, chaque jour différent etcomposé en fonction des achatsdu marché. Une carte de vinsexclusivement ‘natures’ ainsiqu’une variété de thés et d’infu-

C’est là qu’intervientla Cuisine Originelleassociant la recherchedu “bon pour lespapilles” à l’exigenced’une nourriture quiprofite à l’organismeau lieu de l’altérer par excès de graisseou de sucre.

Au dessert : riz au lait, crème gingembre-noisette et sorbet de clémentine.

Un chef sans étoile, certes, mais considéré par la corporation comme un vrai grand talentdoublé d’un esprit novateur. Humaniste aussi, puisque Laurence Salomon peint et raffoledu Bel-Canto. Ce qui participe sûrement à la beauté de ses assiettes et aux parfumsqu’elles dégagent. Sans compter que cette jolie brune s’adonne au Yoga Ashtanga (le yoga de l’énergie) pour rester zen et tonique en toutes circonstances… Une super woman, on vous le dit !

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sions biologiques accompa-gnent les plats.

UN LIEU D’ÉCHANGES Parallèlement à cette activité (levilain mot !), Laurence a ouverten septembre 2010 un centrepédagogique. Ce lieu d’échan-ges rassemble :

• un espace réservé aux cours de nutrition et de cuisine (pour experts ou débutants) ; • une épicerie biologique (lire plus haut) ;• une cave à vins composée de crus sans pesticides, souffre et levure • et, enfin, une section “Bol d’Air Jacquier” pour améliorer l’oxygénation tissulaire et cellulaire.

C’est un endroit à la fois sereinet animé. Vous pouvez y recevoirdes conseils sur l’alimentation

pendant la grossesse, imaginerdes lunch-box originaux pourvos futurs pique-niques, appren-dre à réaliser des makis et sushisdans les règles de l’art et - apo-théose ! - déguster sur place ceque vous avez préparé.

(*) Et particulièrement Joël Robuchon.

Nature & Saveur Place des Cordeliers 74000 Annecy 33 (0)4 50 45 82 29 [email protected]

Cuisine Originelle 2 promenade Lachenal 74000 Annecy33 (0)4 50 27 97 [email protected]

MA SANTÉmonsport

Elle refuse de jouer la carte du tout

labellisé : certains produits non estampillés bio

sont excellents !

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Un outil original, simple à appréhender,

qui donne vite desrésultats probants.

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Littéralement, Qi Gong signifie “s’exer-cer avec énergie”. Et, de fait, c’estdepuis quelques années la techniquela plus reconnue en Chine pour stimu-ler l’énergie vitale (le Qi). Si lesOccidentaux ont d’abord eu tendanceà assimiler le Qi Gong à une gymnas-tique douce, on l’associe maintenant àune méthode qui favorise l’harmonie.Sur le plan sportif, il est utilisé parles athlètes de haut niveau dans lebut d’augmenter leur rendement.Rencontre avec Yves Réquéna, méde-cin et spécialiste français du Qi Gong.

monsport > Le Qi Gong connaît aujourd’hui une forte expansion en Europe. Quelles en sont, selon vous,les raisons ?Y.R. > “Il faut se souvenir que le QiGong, proche du taoïsme, fut interditpar la révolution culturelle chinoisejusqu’au début des années 80. Puis,tout est allé très vite. Chez nous, cettepratique semble adaptée à notremode de vie. Le Qi Gong est facile àpratiquer, sans limite d’âge. Il prévientle stress, la nervosité, le vieillissement.De plus, il permet d’améliorer la créa-tivité et les performances (physiqueset mentales). Bref, il s’agit d’un outiloriginal, simple à appréhender, quidonne des résultats probants. Tout lemonde est preneur, de la maison deretraite à la ligue contre le cancer, enpassant par les grosses entreprises.”

Sa pratique suffit-elle vraiment à rendre les gens heureux ?...“Bonne question ! Tout dépend dudegré d’investissement. Une séanceou deux par semaine aide à colmaterles brèches que cause le stress dansnotre carapace émotionnelle. Une pra-tique quotidienne (une demi-heure

suffit) a des effets positifs sur la maî-trise de soi, tout en conférant une joiede vivre plus intense que d’habitude,plus de sérénité aussi, du recul face auxévénements et davantage de lucidité.Mais pour cela, il faut que l’énergievitale circule parfaitement dans lecorps, de sorte à porter au maximumvos capacités physiques, mentales etspirituelles.”

Le Qi Gong est adopté par denombreux sportifs de pointe encomplément de leur entraîne-ment. Quels sont pour eux les apports concrets ? “Depuis bien longtemps, le Qi Gongest utilisé dans les arts martiauxpour son action bénéfique sur lapuissance et la maîtrise des gestes.J’ai eu l’occasion de travailler avecdes athlètes français. Nous noussommes aperçus qu’avec le Qi Gong,ils parvenaient à acquérir rapide-ment une meilleure endurance,avec un gain réel sur le plan de laprécision technique, de la concen-

tration, de la détermination et ducentrage psychologique.”

Peut-on s’initier seul chez soi, sans avoir jamais suivi de cours ? “Oui, avec un bon livre et un bonDVD, on peut apprendre certainsmouvements. Cela dit, je pense quel’expérience d’un professeur est utilepour bien comprendre l’état d’espritet le mode de fonctionnement.”

Quels exercices préconisez-vous au début ?“Pour les personnes qui cherchent àressentir rapidement les bienfaitsdu Qi Gong, je conseille les ‘huitmouvements précieux’ qui serventd’échauffement dans beaucoupd’art martiaux. Cet enchaînementextrêmement complet s’avère profi-table au corps, aux articulations,puisqu’il tonifie les cinq organes(cœur, rate, poumons, reins et foie)tout en stimulant la circulation duQi dans les méridiens.”

MA SANTE

Qi GongPRATIQUÉ EN CHINE DEPUIS PLUS DE 3.000 ANS, LE QI GONG N’EST PAS VRAIMENT UN SPORT, NI UN ART MARTIAL, NI UNE DANSE. IL SE DÉFINITCOMME UNE EXPRESSION ÉNERGÉTIQUE DU CORPS, EN ASSOCIANT MOUVEMENTS DOUX ET CONSCIENCE DE SOI. EXPLICATION !...

par Auriana BEAUTÉ

SOURCE DE BONHEUR… ET DE PERFORMANCES

Médecin français spécialisé en acu-puncture, il découvre le Qi Gongdans les années 80. Conscient deson importance en matière desanté, il l’étudie, s’y adonne active-ment et fonde l’Institut Européendu Qi Gong en 1989. Mais la répu-tation d’Yves Réquéna ne se limitepas à notre continent. Il dispenseson savoir jusqu’en Argentine, auMexique et au Québec.

Yves Réquéna, le référent européen

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Avant toute chose, rappelons que lacapitale britannique en est déjà à ses3e JO après ceux de 1908 et 1948 !C’est historique, aucune autre ville aumonde ne peut en dire autant. Pas loinde 10.000 athlètes sont attendus pourdisputer près de 300 compétitionsdans 26 disciplines. Petite déceptionpour les Sujets de sa Très GracieuseMajesté : le golf et le rugby n’ont pasété retenus par le CIO…

LA PROCHE BANLIEUEPour assister à la plupart desépreuves disputées à Londres, il fau-dra se rendre dans le quartier deStratford. A vol d’oiseau, il se situe à5 km du centre-ville, à l’Est, dansle district de Newham. Commerepères, prenez Greenwich et l’O2Arena. On n’en est pas très loin. Ou,mieux encore, tirez un trait entreVictoria Park et West Ham Park : le

stade olympique est à mi-chemin. Ilsera le théâtre de la cérémonie d’ou-verture dont la scénographie a étéconfiée à Danny Boyle, brillant réali-sateur à qui l’on doit, parmi tant defilms, Trainspotting, Sunshine etPetits Meurtres entre Amis. Côtémusique, sachez que plusieursicônes du Brit Rock seront à HydePark le 12 août pour la clôture desJeux : Blur, les Specials et New Order,lors d’un méga concert qui réunirades dizaines de milliers de fans.

VOTRE PRÉCIEUX SÉSAMEMais que ça ne nous fasse quandmême pas zapper l’essentiel : lesport ! Avec cette angoissante ques-tion : comment obtenir des billets ?

LONDON CALLING 2012

LE JUBILÉ DE LA REINE, LES OLYMPIADES D’ÉTÉ ET LE 50e ANNIVERSAIREDU PREMIER ENREGISTREMENT DES BEATLES… LE ROYAUME-UNI VIENTD’ENTAMER UNE ANNÉE FOLLE ! ELLE DEVRAIT ATTIRER PLUS DE 30 MILLIONSDE VISITEURS AU-DELÀ DU CHANNEL. UNE BELLE OPPORTUNITÉ POURCETTE ÎLE MAGNIFIQUE QUI SUSCITE GÉNÉRALEMENT LA CRAINTE DESCONTINENTAUX : LE BROUILLARD, LA PLUIE, JAMAIS DE CIEL BLEU, UNECUISINE ABOMINABLE ET LA CONDUITE À GAUCHE QUI DÉBOUSSOLE LESDROITIERS QUE NOUS SOMMES… OUI, DES CLICHÉS DU GENRE, ON PEUTVOUS EN SERVIR QUINZE À LA DOUZAINE. COMME LE DISAIT CHURCHILL À LORD CHAMBERLAIN : TOUT ÇA EST SO WRONG AND SO STUPID, MY DEAR ! DONC, OUBLIONS ET EMBARQUONS POUR LA GRANDE ALBION.DU 27 JUILLET AU 12 AOÛT, LONDRES VA NOUS DONNER UNE BELLE LEÇONDE SAVOIR-FAIRE, AVEC LE CHARME BRITISH EN PRIME. NOUS AVONS RASSEMBLÉ QUELQUES INFOS QUI DEVRAIENT DÉFINITIVEMENT VOUSCONVAINCRE DE FRANCHIR LA MANCHE !

par Denis ASSELBERGHS

La capitale britannique est appelée à organiser ses 3e JO après ceux de 1908 et 1948. Aucune autre ville au monde

ne peut en dire autant.

JO 2012BON À SAVOIR…

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Le comité organisateur en met prèsd’un million à la disposition des acheteursétrangers sur les 8,8 millions émispour les Jeux Olympiques etParalympiques*. Si ce n’est déjà fait,vous pouvez vous les procurer par lebiais du COIB en Belgique et duCNOSF en France (ou leurs reven-deurs agréés www.suseia.com).Parmi les temps forts à pointer dansle programme d’athlétisme, rete-nons le 100m Dames le samedi 4,le 100m Hommes le lendemain(c’est pour toi, Christophe), le 400mHommes le lundi 6 (let’s go, Kévin !),le 100m Haies Dames le mardi 7(everybody with Elisabeth… Davin !),le relais 4x400 Hommes le ven-dredi 10, le même jour le 4x100mDames, puis la finale de la hauteurDames le samedi 11 (hop, hop, Tia !)et, pour terminer, le marathonHommes le dimanche 12. (*) Du 29 août au 9 septembre 2012.

DORMIR AU CHÂTEAU..Last but not last, cette petite infoqui nous rappelle que les Jeux d’été2012 ne se dérouleront pas exclusi-

vement à Londres (tout le Sud del’Angleterre est concerné)… Unpop-up camping sera installé dansle Parc de Windsor du 20 juillet au16 août suite à un royal accordpassé entre le Camping andCaravanning Club et le CrownEstate qui gère les biens de laCouronne. A 30 minutes de marche

du château et seulement 2 miles dusite olympique d’Eton Dorney(réservé à l’aviron), 286 emplace-ments seront disponibles à la loca-tion pour la modique somme de40 £ la nuit (minimum 3 nuits). A ceprix-là, on se paye une tente, un sacde couchage et on fonce s’inscriresur www.2012camping.co.uk !

Près d’un million de billets sont à la disposition de spectateurs étrangers. Si ce n’est déjà fait, vous pouvez-vous les procurer par le biais du COIB en Belgique ou duCNOSF en France.

monsport

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“L’idée de placer l’homme - etnon sa maladie - au centre destraitements gagne un public deplus en plus large. Les fleurs deBach, par leur simplicité, permet-tent à chacun d’intégrer cetteapproche pour s’en servirconstructivement”. Voici ceque nous explique MechthildScheffer, auteur du ‘ManuelComplet des QuintessencesFlorales du Docteur Bach’. Dans

son domaine, ce livre est unevraie bible. Il se réfère à unhoméopathe britannique, EdwardBach (1886-1936), dont les pra-tiques étaient très en avance surson temps. Visionnaire étonnam-ment lucide, il déclarait : “Partantd’une approche strictement phy-sique, l’art de guérir va progressi-vement faire appel à des soinsmentaux et spirituels. Car c’estune évidence : dès lors qu’on

parvient à rétablir l’harmonieentre l’âme et les émotions, onpeut espérer résorber les causespremières d’une maladie.”

Tom Vermeersch, psychologue,exerce à Courtrai, dans lesFlandres. Spécialiste des fleurs deBach depuis 25 ans et consultant duwebsite conseilfleursdebach.fr,il explique : “Bach a déterminé38 comportements qui sont

Edward Bach

Tom Vermeersch

DES FLEURS POUR GUÉRIR

La quintessence de Bach

CES DERNIÈRES ANNÉES, LA NOTION DE SANTÉ A PROFONDÉMENT ÉVOLUÉ. LES MÉTHODES NATURELLES ET ALTERNATIVES FONT DÉSORMAIS RECETTE ET SÉDUISENT CHAQUE JOUR UN PEU PLUS LES DÉÇUS DE LA MÉDECINEOCCIDENTALE. LES FLEURS DE BACH EN SONT UNE BELLE ILLUSTRATION. VENUES D’ANGLETERRE OÙ LE JARDINAGEEST UNE AUTHENTIQUE RELIGION, ELLES TRANSFORMENT LES ÉMOTIONS NÉGATIVES EN SENTIMENT POSITIF DANS LE BUT DE SOIGNER LE CORPS ET L’ESPRIT.

par Auriana BEAUTÉ

pour chaque sentiment,

chaque problème, il existe une

essence spécifique.”

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sources de mal-être. Pour guérirchacun d’eux, il a trouvé unefleur. Donc, un total de 38essences qui elles-mêmes don-nent lieu à d’innombrables com-binaisons. Ainsi, pour chaquesentiment, chaque problème, ilexiste une essence spécifique.”

monsport > Le Dr Bach prônaitle concept de l’auto-guérison.Est-il possible d’élaborer soi-même ses propres mix ?T.V. > ”C’est toujours possible,mais pour trouver la combinai-son qui répond à votre situationparticulière, mieux vaut consulterun expert. Il parviendra plus rapi-dement et plus efficacement àcomposer un mélange parfaite-ment adapté à vos besoins.”

Quels sont les risques encourus en cas de mauvaise utilisation ?“Il n’y a rien à craindre, ni les sur-doses, ni l’accoutumance. Onpeut combiner cette thérapie100 % naturelle avec d’autresmédicaments. Et il n’y a mêmepas de danger pour les enfants.”

Quelle est la posologieconseillée ?“Habituellement 4 gouttesd’élixir 6 fois par jour, pendant3 mois. On prend les gouttesdirectement sur la langue oudiluées dans de l’eau, c’est trèsfacile. Il faut respecter une seulerègle : répartir les prises tout aulong de la journée.”

Les fleurs de Bach agissent-elles uniquementsur les émotions ou ont-ellesde réelles vertus réparatricessur le corps ? “Elles interviennent surtout surles émotions, c’est exact, mais onsait que la majorité des mauxphysiques résultent précisémentde mauvaises émotions. Lesfleurs de Bach sont aussi d’unegrande aide pour les problèmespsychosomatiques comme lesmaux de tête, le mal de dos, lesinfections récurrentes, les dou-leurs musculaires...”

Quels sont les mélanges généralement recommandésaux sportifs ?“Surtout ceux qui apaisent lestress et les angoisses. Mais ici

encore, les meilleurs résultatssont obtenus avec un mix surmesure, car il faut tenir comptede vécu de l’athlète et de soncaractère.”

Avant de partir en voyage,quels sont les ‘essentiels’ à emporter dans sa trousse ? “Tout dépend de vos pointsfaibles. Si, par exemple, vousdormez mal, prenez le mélangen°87 pour les insomnies. Sivous avez tendance à vousénerver rapidement, le n°71fera l’affaire. Et le n°85 si vousêtes de nature anxieuse.”

Ou pourquoi pas ‘un peu dechaque’ pour composer unflorilège de Bach ?!

LONDON CALLING

“Tant que l’âme, lecorps et l’esprit sonten harmonie, rien nepeut vous affecter”(Edward Bach)

> www.conseilfleursdebach.frLe site du Dr Vermeersch délivre des conseils personnalisés, répond aux questions courantes et vend en ligne des élixirs standards.

> “Manuel Complet desQuintessences Florales du Dr Bach” de M. Scheffer aux Editions Le Courrierdu Livre – prix conseillé : 33,60 EUR

A consulter

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ELISABETH DAVINBELGE, 31 ANS, SPRINTEUSE… UNE JEUNE FEMME DISCRÈTE DONT ON PARLE PEU. C’EST QU’ELLE VIT DANS

LE SUD DU PAYS, LOIN DES MEDIAS ET DE LA FÉBRILITÉ QUI AGITE NOTRE ÉLITE SPORTIVE À L’APPROCHE DES JO.POURTANT, ELISABETH DAVIN ENTEND BIEN OBTENIR SON TICKET POUR LONDRES. ALORS, ELLE BOSSE DUR,

MAIS DANS SON COIN, À L’ABRI D’UNE PRESSION… DONT ELLE SE PASSE VOLONTIERS !

par Denis ASSELBERGHS

Parce qu’elle le vaut bien !

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A l’heure qu’il est, rares sont ceuxparmi nos athlètes à s’être déjàqualifiés pour les prochainesolympiades. A part les frèresBorlée, tout le monde est dansle flou. Comment la doubleChampionne de Belgique indoor /outdoor vit-el le cette phased’attente et d’espoir ?

Comme c’est ma dernière chanced’aller aux Jeux, je ne veux pas lalaisser passer. En 2008, j’étais àPékin comme réserviste, ce quim’a laissé un goût de trop peu…J’ai mon âge, je vois les annéesdéfiler. Donc, c’est maintenantou jamais ! Mais j’ai confiance,même s’il est clair qu’il va falloiraller les chercher, ces minimas, etqu’avec un timing aussi décalé, cene sera pas simple.

Décalé parce que Londresarrive tôt dans votre préparation ?Théoriquement, nous avons septmois - jusqu’au 11 juillet - pourréussir les chronos exigés par leComité Olympique, mais prati-quement ça nous laisse nette-ment moins de temps. C’est sur-tout vrai pour les haies, puisqu’ilnous faut une météo favorable

avec un minimum de vent pourespérer signer de bonnes perfor-mances. Vu les délais qu’on nousimpose, je n’ai que quelquessemaines pour être au top. Toutse jouera sur 2 ou 3 meetings,avec un pic de forme en juin. Jen’aurai quasiment pas de margede manœuvre… et interdiction deme blesser.

Vous ne tablez pas sur les compétitions indoor ?Elles ont un rôle à jouer dans la

montée en puissance, c’est cer-tain, mais comme le 60m haiesn’est pas pris en compte pourLondres par les instances olym-piques (elles se limitent au100m, la distance outdoor chezles femmes - ndlr), je ne vaispas multiplier les réunions ensalle. Ce serait une perted’énergie. Naturellement, ce

n’est pas le genre de raisonne-ment que tient Tia Hellebaut ouSvetlana Bolshakova. Pour elles,sauter en salle ou en plein airrevient au même, puisque, danstous les cas, leurs résultats sontcomptabilisés par le CIO, alorsque moi, je ne peux pas jouersur les deux tableaux pour mequalifier.

Comment organisez-vousvotre ‘double vie’, puisquevous êtes à la fois chercheuseet sportive professionnelle ?Je me partage moitié-moitié entreces deux activités et, au fond, çame convient très bien. Pour unathlète belge, être 100% pro n’arien d’évident. A moins de s’expa-trier aux Etats-Unis comme lesfrères Borlée, c’est une existencesouvent solitaire dans laquelle ilest difficile de s’épanouir.

J’étais à Pékin commeréserviste, ce qui m’a

laissé un goût de trop peu… Donc, c’est maintenant ou jamais !

“Il est essentiel de sesentir heureux, fort danssa tête et en accord avecsoi-même pour réussirde belles choses dans lesport de haut niveau.”

En compagnie de la Gantoise ElineBerings qui tente elle aussi d’obtenir sasélection olympique dans le 100m haies.Une ambition que partage la toute jeune Bruxelloise Anne Zagré (22 ans).

En stage à Lanzarote avec le retraité Jonathan N’Senga, autre spécialistedes haies et recordman de Belgique du 110m en 13 s 25.

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Parce qu’elle est rude mentalement ?Exact. Or, il est essentiel de sesentir heureux, fort dans sa tête,et en accord avec soi-même pourréussir de belles choses dans lesport de haut niveau.

En tant que chercheuse à l’Université de Liège, travaillez-vous dans une discipline en rapport avec la course, comme la physiologie, la biomécaniqueou la nutrition ? Absolument pas ! (rire) J’ai intégréle DSGE, le Département des Scienceset Gestion de l'Environnement.Nous menons des études sur lerendement énergétique dans lesbâtiments… Aucun rapport avec lesport !

En deux mots, votre parcoursdans l’athlé ?J’ai commencé à 8 ans. Je n’étaispas très intéressée par le demi-fond, plutôt tournée vers laperche. Le triple saut aussi. Puis,j’ai découvert les haies pour les-quelles j’ai directement accroché,même si, au début, je n’ai connuaucun succès. Parallèlement, monclub m’a aligné sur le 100 et lerelais 4x100 qui conviennent bienà mon explosivité.

On vous dit très pointilleuse…J’ai effectivement la réputationd’être perfectionniste. Par contre,je ne suis pas très résistante. C’estma principale faiblesse.

On pourrait s’imaginer quevivre à Virton est un autrehandicap… C’est vraiment lebout du monde ! Ça ne vouspose pas de problème pourl’entraînement ? Honnêtement, non. Je me partageentre Arlon et le Luxembourg.Parfois, je vais aussi à Amien,puisque mon coach est Français.

Qu’avez-vous prévu dans lesmois à venir pour boostervotre préparation olympique ?A Pâques, je partirai probablementen stage à l’étranger, dans le sud

Elisabeth vous le dira : tout est affaire d’équilibre !

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de l’Europe. Comme rien n’estencore sûr, je n’en dirai pas plus.De toute façon, j’ai déjà pas malvoyagé ces derniers mois. Ennovembre, j’étais à Lanzarote et endécembre, à la Réunion. L’un dansl’autre, ça donne un programmebien rempli, mais sans excès, pourne pas me disperser et multiplierles longs déplacements.

A Londres, vous visez unique-ment les haies, pas le 4x100 ?J’ai laissé tomber le relais. Leprogramme des courses au Cham-

pionnat d’Europe d’Helsinki, finjuin, ne me permet pas de dispu-ter les deux épreuves. J’ai dû faireun choix.

Car vous irez aussi à Helsinki ?Oui, c’est indispensable pour semettre dans le bain avant les Jeux.

Justement… comme c’est laporte à côté, vous n’éprouvezpas l’envie de traverser laManche pour aller visiter les infra-structures olympiques et prendrela température des lieux ?

Clairement, ça ne me déplairait pas,mais tout est affaire de disponibilité.Mon planning est déjà tellement serréque je vais me contenter de ce quej’ai pu constater en Angleterre aprèsmes deux participations à la GoldenLeague de Crystal Palace.

Par exemple ?Qu’à Londres, les conditions météosont très instables. Ce n’est pasl’idéal quand on dispute le 100mhaies. Mais comme nous seronstoutes logées à la même enseigne,je ne me prends pas la tête…

Saine philosophie ! Good luck, Elisabeth.

LONDON CALLING 2012

“J’ai confiance, même s’il est clair qu’il va falloiraller les chercher, ces minimas, et qu’avec le timingqu’on nous impose, ce ne sera pas évident.”

Avec ses copines du relais 4x100 en 2008. De gauche à droite, Elisabeth, Kim Gevaert, Olivia Borlée et Hanna Mariën.

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