SNOSSIDNARG ...

31⁄2 à 41⁄2ans

Débordants d’énergie, heureux, soif de découvrir, voilà des épithètesparfaits pour décrire les enfants de 4 ans. Ils apprennent constamment etleur énergie ne cesse de nous étonner. Cependant, leurs parents et lespersonnes responsables d’eux doivent toujours les surveiller étroitement,car ils ne connaissent pas encore leurs propres limites.

Les enfants d’âge préscolaire, c’est-à-dire les enfants qui ont plus de 3 ansmais qui ne vont pas encore à l’école, grandissent rapidement sur tous lesplans, mais surtout sur le plan mental. Ce sont de véritables éponges : ilsabsorbent toutes les expériences qu’ils vivent.

Les enfants d’âge préscolaire peuvent vous décrire leurs émotions. Ils sontautonomes, mais ils aiment aussi la compagnie des autres. Ils adorent faireles fous. Et ils adorent toujours jouer à faire semblant.

Votre enfant d’âge préscolaire aime les limites. Si vous lui dites qu’elle peutcourir jusqu’à l’arbre, elle se sentira autonome même si elle a une limite àrespecter. Les règles l’aident à adapter son comportement et à prévoir cequi arrivera par la suite. En fait, elle aime tellement les règles qu’elle peuten inventer à sa guise (« je ne porterai du bleu que le mardi! »).

Les enfants d’âge préscolaire ont grand besoin d’avoir des amis. Ilspeuvent avoir un petit camarade qu’ils préfèrent à tous les autres. Les amisaident les enfants à élargir leurs horizons au-delà de leur famille immédiate.

Malheureusement, c’est aussi autour de l’âge de 4 ans que votre enfantadoptera des comportements moins appropriés ou utilisera des motsinacceptables. Souvent, elle agit de la sorte pour voir votre réaction ou pourattirer votre attention. Les parents doivent alors se rappeler de restercalmes et cohérents.

Rappelez-vous que votre enfant d’âge préscolaire a toujours besoin devotre attention, de votre temps et de votre amour, surtout lorsqu’elleéprouve votre patience. Vous devez lui montrer ce qu’elle peut ou doit faire,la guider et l’aimer.

CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT SAINS DES ENFANTS DE NOTRE COMMUNAUTÉ

numéro 11

Je parlerais moins et j’écouterais davantage.Je mangerais du maïs soufflé dans le salon, et non dans lasalle familiale.Je prendrais le temps d’écouter mon grand-père me parlerde sa jeunesse.Je m’assoirais sur la pelouse avec mes enfants sans craintede tacher mes vêtements.Au lieu de considérer mes neuf mois de grossesse commeune perte de temps, je privilégierais chaque moment et jeme rendrais compte que ce qui se passe en moi est maseule chance de participer à un miracle de Dieu.Lorsque mes enfants m’embrassent sans aucune raison, jene leur dirais pas « Plus tard. Va te laver les mains avant demanger ».Je leur dirais plus souvent « Je t’aime ». Plus souvent « Jem’excuse ». Si c’était à refaire, je profiterais de chaqueinstant... Je regarderais mon enfant pour vrai. Je le verraispour vrai. Je vivrais avec lui pour vrai.J’arrêterais de m’en faire pour des riens. Je ne mesoucierais pas de qui m’aime, de qui a plus d’argent quemoi, de qui fait quoi.Je me concentrerais plutôt sur les personnes quim’entourent. Je les aimerais. Je les considérerais commedes dons du ciel.Chaque jour, je penserais à ce que nous pouvons faire pournous améliorer sur les plans mental, physique, émotif etspirituel.

Adapté d’un poème d’Emma Bombeck (traduction libre)

Montre-moi...Guide-moi... Aime-moi

Si c’était à refaire

« Maman, mes oreilles sont éteintes! » Est-ce qu’il vous arrive de vousdemander si vos enfants font la sourde oreille ou s’ils ne vousentendent tout simplement pas? Les raisons pour lesquelles votreenfant de 4 ans ne vous écoute pas sont nombreuses : il est fatigué,il a faim, il est contrarié ou il est préoccupé. Il peut aussi ne pas vousécouter parce que vous lui dites trop de choses qui ne l’intéressentpas. Que pouvez-vous faire?

1. Vérifiez vos propres techniques d’écoute. Regardez votre enfant.Établissez un contact visuel avec lui quand vous lui parlez.

2. Tenez compte de ses sentiments. « J’ai l’impression que tu esfâché, Thomas. »

3. Adaptez votre façon de parler et vos attentes en fonctionde l’âge et du niveau de développement de votre enfant.

4. Abaissez-vous à sa hauteur.5. Assurez-vous de ne pas faire concurrence à la télévision

ou à un jeu informatique.6. Transmettez un message simple et clair. « Range tes jouets.

Quelqu’un pourrait trébucher! »7. Assurez-vous d’être compris. Si vous lui demandez ce qu’il

doit faire, vous saurez s’il vous a compris ou non.

Les enfants d’âge préscolaire sont facilement distraits. Ils peuventavoir de la difficulté à toujours agir avec cohérence.

Quel que soit l’âge de votre enfant, il faut toujours du temps pourl’aider à acquérir de bonnes techniques d’écoute. Quant à vous, vousdevez écouter votre enfant, respecter ce qu’il vous dit et tenir comptede ses sentiments.

Quel est le pire moment de la journée pour les parents? La plupartdes parents s’entendent pour dire que c’est entre 16 h et 18 h. Aprèsune longue journée, tant les parents que les enfants sont fatigués. Ilsont souvent faim et leur patience est à bout. Les conseils ci-dessousvous aideront à mieux vivre ces moments difficiles.

• Donnez à votre enfant une petite collation nourrissante (fromageet craquelins, légumes crus et trempette, etc.). Les enfants d’âgepréscolaire sont souvent agités quand ils sont fatigués, quand ilsont faim ou quand ils ont besoin d’attention.

• Demandez à votre enfant de vous raconter sa journée.Écoutez ses réponses.

• Demandez-lui de vous aider à préparer le repas. Il peut mettre latable ou préparer la salade. Il participera ainsi à la préparationdu repas et vous pourrez passer des moments agréablesavec lui.

• Prenez du temps pour vous-même. Les parents ont aussi besoind’un ‘temps de repos’.

• Mais, avant tout, transformez le repas du soir en un momentprivilégié pour toute la famille et profitez de la compagnie desconvives autour de la table.

maman et moi

VIE DE FAMILLELa pire momentde la journée

Écoutez... et parlez

Mes parents me disent de manger mes légumes,mais je ne les aime pas tout le temps. J’airemarqué qu’eux-mêmes ne mangent pas tousleurs légumes. J’ai vu papa laisser du brocoli dansson assiette. Quant à maman, hier, elle n’a pasmangé tous ses épinards.

J’ai demandé à papa pourquoi on ne pouvait pastout simplement prendre une vitamine au lieu demanger tous ces légumes. Il m’a dit que lesvitamines et que les minéraux dans leslégumes sont importants pour moi. Il a ajoutéqu’il faut avoir toutes sortes d’alimentsdifférents tous les jours. Mon organisme auraainsi tous les éléments nutritifs dont il abesoin pour rester en santé.

Les vitamines ne contiennent pas autantd’éléments nutritifs que les légumes. Elles ne sontpas des bonbons. Maman les garde sur l’étagère laplus haute de la cuisine parce que si j’en prenais trop jetomberais malade. Certains enfants peuvent avoir des vitaminesspéciales – seulement si leur médecin les leur prescrit.

Merci, maman et papa, de m’éclairer sur l’importance d’une saine alimentation.

Mangeons tous nos légumes ce soir.

Nous venons tous de familles différentes. Certaines ont un papa et unemaman dans la même maison. D’autres ont un papa et une mamandans deux maisons différentes. Certains enfants n’ont ni papa, nimaman. Ils vivent avec des grands-parents, desoncles, des tantes, des amis ou des parents defamille d’accueil. Dites à votreenfant que chaque famille estunique et spéciale.

Allumemes oreilles!

prendre soin de moi

Légumes et vitamines

Recettes pourstimulerla croissance

CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT SAINS DES ENFANTS DE NOTRE COMMUNAUTÉ

Grandis avec moiAmusons-nous!Marchons sur la pointe des pieds. Marchons sur une poutre.Courons, grimpons, sautons. Jouons à « Suis-moi ». C’estamusant de faire une course d’obstacles. Nous pouvonsgrimper sur un banc, nous cacher sous une chaise ou courirentre deux fauteuils. Et si on ajoutait un jeu de poches à lacourse d’obstacles? J’apprends à lancer une balle et àl’attraper. Je suis peut-être encore un peu trop jeune pourfaire partie des grandes ligues de base-ball, mais j’aime biente montrer ce dont je suis déjà capable. Si je te donne undessin, vas-tu l’encadrer? J’aime bien dessiner toute lafamille. Quand nous lisons des histoires, j’aime bien tedécrire les émotions de chaque personnage. Les sujets deconversation sont tellement nombreux et diversifiés. Nouspouvons parler de tout et de rien. Je peux te dire ce quej’aime et ce que je n’aime pas. Tu peux faire de même.

Joue avec moiQuestions, Questions, Questions!Pourquoi y a-t-il un homme sur la lune? Pourquoi le petitPoucet est-il si petit? J’ai tant de questions à te poser. Tudois faire preuve de patience. Assortissons des images,des formes et des objets. Tu verras à quel point je peuxme débrouiller. Mon nouveau camarade joue un rôleimportant dans ma vie. Invitons-le à la maison. J’aimeplusieurs jeux différents. Mais, mon jeu préféré est« Simon fait ceci.. ». J’adore chanter des comptines.J’aime apprendre en m’amusant avec toi. Sortons la malleaux vieux vêtements pour nous déguiser. J’espère que tuas le temps de jouer avec moi. Et si on sortait lesmarionnettes? Invitons grand-maman et grand-papa à lamaison pour qu’ils regardent notre spectacle demarionnettes.

Parle-moiLISONS un beau LIVREJ’aime bien quand tu m’aides à tenir un livre et à tournerles pages. Choisis un moment spécial pour lire avec moi(ce n’est pas toujours nécessaire que ce soit avant moncoucher). J’aime regarder les images pendant que nousen parlons. On peut trouver toutes sortes de livres dansles bibliothèques et les Centres de la petite enfance. Sij’ai tendance à toujours choisir les mêmes livres, c’estparfait. Je me rappelle des mots, des évènements, dudébut et de la fin du conte. Nous pourrions composernotre propre histoire, à propos d’un voyage que nousavons fait ou d’une aventure que nous avons eue.Trouvons un cahier, collons-y des photos et racontonsl’histoire. Nous pourrons la lire des dizaines de fois. Aide-moi à découvrir le monde merveilleux de la lecture et àen devenir passionné.

À gauche, à droite En haut, en bas

À gauche, à droiteEn haut, en bas

Partis mes soucis!

Voici quelques-unes des choses que je peux faire entre 31⁄2 et 41⁄2 ans :Voici quelques-unes des choses que je peux faire entre 31⁄2 et 41⁄2 ans :

31⁄2 ans

41⁄2 ans

• J’aime créer de nouveaux mots et prononcerdes mots qui riment.

• Je peux répéter trois chiffres.• J’aime chanter avec toi mes chansons préférées

même si je ne connais pas toutes les paroles.• J’aime les jeux aux règles simples.• J’aime jouer à faire semblant.• Je peux marcher sur une poutre, sans tomber.• Je peux me concentrer pendant au moins

une vingtaine de minutes.• J’aime danser en écoutant de la musique.• Je peux utiliser le pluriel (« oeil », « yeux »).• Je comprends les mots « dessus », « à côté »,

« en face de ».• Je peux faire des casse-tête simples.• Je peux assortir des photos dans les jeux

qui le demandent.• Je peux utiliser un petit pichet pour verser de l’eau.• Je peux découper en suivant une ligne pointillée.• Je peux enfiler de petites perles.• Je connais environ 2000 mots.

– Mes phrases contiennent 4 ou 5 mots.• J’aime sauter sur un trampoline.• Je peux classer des objets en fonction de leur

couleur, de leur forme et de leur taille.• Je peux répéter quatre chiffres sans me tromper

ou compter jusqu’à 10.• J’aime écrire la première lettre de mon nom

ou tout mon nom.• Je peux enfiler mon propre manteau (mais j’aurai

peut-être besoin d’aide avec la fermeture à glissière).• Je peux mettre mes souliers tout seul.

Jouets amusants quim’aident à grandir

Aviverl’imagination

1. Préparez une caisse à outils, un serviceà thé, une trousse médicale, un sac d’école,une boîte à déguisement.

2. Amusez-vous vous aussi!Faites comme votre enfant.

3. Fabriquez des jouets thématiques :une famille dans une maison, des animauxde ferme et une ferme, des ouvrierset un garage, un bateau et des pirates.

4. Lisez à haute voix des histoiresmerveilleuses et fabuleuses.

À fairesoi-même

Je suis un acteur. J’aime prétendre être papa ou maman et faire diverses choses dansla maison. J’aime porter tes vêtements et tes chaussures. Je pose des tas de questionsparce que je suis curieux. J’adore quand tu m’écoutes et que tu m’aides à trouver lesréponses. Je me sens alors si près de toi.

J’aime :• faire du patin avec un casque• jouer à la balle et au ballon-panier (si le panier est à ma hauteur)• les livres d’histoires pour enfants et les livres où il faut trouver quelque chose• les aiguilles à repriser pour enfants, les gros boutons et les petits morceaux

de jute – je peux ainsi apprendre à coudre un bouton• jouer avec un vrai tournevis et un jeu de construction• les vêtements, les chaussures et les bijoux pour me déguiser• les poupées, les marionnettes et les boîtes en carton pour jouer

aux marionnettes• les cartes pour aiguiser ma mémoire (voir « À faire soi-même »)• les instruments de musique

SNOSSIDNARG ...CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT SAINSDES ENFANTS DE NOTRE COMMUNAUTÉ

L’écolePrêt à quitter la maison

OPT

ION

S1. Éducation à la maisonLes voisins, les groupes de jeux, les bibliothèques, les centres de loisirs et lesprogrammes communautaires représentent autant de possibilités d’éducation quipermettront à votre enfant d’acquérir les aptitudes sociales pour fonctionner dans ungroupe. Les activités réalisées à la maison peuvent ressembler à celles qui sontorganisées dans une garderie ou une classe de maternelle. Les avantages : votreenfant évolue dans un milieu qu’il connaît bien, l’apprentissage est souple et l’enfantprofite de toute votre attention.

2. Garderie éducative/Programme préscolaireLes parents qui s’intéressent à un programme éducatif structuré opteront ordinairementpour une garderie éducative titulaire d’un permis ou un programme préscolaire.

Un programme de qualité en garderie éducative ou un programme préscolaire peuts’avérer une expérience très positive pour votre enfant. Il pourra y apprendre à côtoyerd’autres adultes et acquérir des routines de groupe. Les activités organisées l’aiderontà perfectionner ses habitudes langagières et à vivre diverses expériencespédagogiques. Votre enfant améliorera ainsi ses capacités de réflexion. Il aura aussiaccès à de nombreuses possibilités d’acquisition d’aptitudes sociales et il pourraagrandir son cercle d’amis. Les jeux structurés et non structurés (programmes d’art etd’artisanat, etc.) l’aideront grandement à développer sa motricité fine.

Quelques facteurs dont il faut tenir compte :a) Proximité de la garderie ou du programme. Le trajet sera-t-il long?b) Philosophie et programme de l’école. Correspondent-ils à vos attentes?c) Heures d’ouverture. Les horaires peuvent varier et les garderies éducatives

n’acceptent ordinairement que les enfants qui ont maîtrisé l’apprentissagede la propreté.

d) Coûts. Les garderies éducatives titulaires d’un permis et dotées d’éducateurset d’éducatrices de la petite enfance coûtent plus cher. N’oubliez pas que laqualité est aussi un facteur important. Dans certains cas, des placessubventionnées sont prévues. Renseignez-vous.

e) Âge et groupes socio-économiques. Votre enfant et vous vous sentirez-vousà l’aise dans ce milieu d’apprentissage?

f) Rapport enfants-éducateurs. Chaque garderie éducative titulaire d’un permis doitrespecter les normes du gouvernement provincial pour ce qui est du rapportenfants-éducateurs. Ces normes sont bien supérieures à celles qui s’appliquentaux maternelles.

g) Participation des parents. La participation des parents est-elle permiseet encouragée?

3. MaternelleBien des écoles dispensent maintenant des programmes de maternelle à l’intention desenfants de 4 ans. En fait, ces programmes sont de plus en plus populaires. Ils sontgratuits et offerts pendant les heures normales de classe (journée complète ou demi-journée). Votre enfant se familiarisera ainsi avec le décor d’une salle de classe et ildeviendra plus autonome. Le programme offert ressemble à celui décrit dans l’option 2.Son avantage : l’enfant évolue dans un programme éducatif de niveau maternelle plusstructuré. Nombre d’enfants aiment ce genre d’environnement et ont très hâte de passerà la « vraie école ».

Quelques facteurs dont il faut tenir compte :a) Rapport enfants-éducateurs. Si le nombre d’élèves est trop élevé, l’éducateur

ou l’éducatrice aura moins de temps à consacrer à chaque enfant.b) Durée du programme. Des programmes d’une journée et d’une demi-journée

sont-ils offerts?c) Formation différente du personnel. Les enseignants et enseignantes du niveau

élémentaire n’ont pas la même formation que les éducateurs et éducatricesde la petite enfance.

d) Participation des parents. Le programme encourage-t-il la participationdes parents?

e) Proximité de l’école. Comment votre enfant se rendra-t-il à l’écoleet en reviendra-t-il?

Le meilleur milieu d’apprentissage pour votre enfant d’âge préscolaire doit réunir lesqualités suivantes : il stimule l’enfant, il le soutient, il le divertit, il est calme et il estamusant. Certaines familles peuvent recréer un tel environnement à la maison; d’autrespeuvent juger plus simple d’inscrire leur enfant à une garderie éducative ou à unematernelle.

SNOSSIDNARG ...

Maison, garderieéducativeou maternelle?Faire des choix Vous avez un enfant d’âge préscolaire? Vous devezmaintenant commencer à songer à l’inscrire à unegarderie, éducative ou non, ou à la maternelle. AuCanada, la plupart des parents inscrivent leurs enfants àune garderie ou à un programme préscolaire avant deles inscrire à l’école ordinaire à l’âge de 5 ou 6 ans. Ladécision d’inscrire votre enfant à un programmepréscolaire au lieu de faire son éducation à la maison doitêtre prise en fonction de votre enfant, de votre milieufamilial, des besoins de votre famille et des services quiexistent dans votre localité.

L’éducation préscolaire semble donner des résultatsparticulièrement remarquables chez les enfants qui nepeuvent pas avoir accès à des programmes fiables etcohérents avant d’aller à l’école ordinaire. Dans ce cas,les programmes préscolaires ou les maternelles peuventêtre des options intéressantes. Si un parent décide deson plein gré de rester à la maison, l’éducation à lamaison sera elle aussi couronnée de succès.

je grandis, tu grandisgrandissons ensemble

Que votre enfant soit inscrit à une garderie éducative ou à lamaternelle, il importe que vous l’aidiez à vivre une transition endouceur grâce à une préparation adéquate. Nous avons tous peur del’inconnu. Vous devez rassurer votre enfant à propos de ce qui arriveraà l’école. Votre enfant est conscient de votre attitude face à l’école.Vous devez donc afficher une attitude positive. Expliquez-lui qu’il aurad’autres jouets et d’autres camarades de son âge, que la journéecomprendra des périodes de jeux, d’artisanat et d’apprentissage. Lesenseignants et enseignantes rendront l’apprentissage amusant.Encouragez votre enfant à avoir du plaisir, à être actif et à se faire denouveaux amis.

Une journée d’orientation à l’école aidera aussi votre enfant à sefamiliariser avec son nouveau contexte d’apprentissage. Lesappréhensions et les craintes de votre enfant se dissiperont s’il a lachance de visiter l’école ou la garderie. Téléphonez à l’école en maiou en juin pour vous renseigner sur l’existence de journéesd’orientation.

Si vous amenez votre enfant au terrain de jeux de l’école pendant lesfins de semaines, vous l’aiderez à se familiariser avec ce nouvelenvironnement. Répondez à ses questions. Racontez-lui desanecdotes sur vos premiers jours à l’école. Mais, surtout, dites à votreenfant que vous vous réjouissez qu’il aille à l’école.

Quel que soit le lieu d’apprentissage retenu – garderie éducative,maternelle ou domicile familial – l’enfant ayant des besoins particuliersdoit faire l’objet d’interventions précoces. Les parents sont lespersonnes qui connaissent le mieux leur enfant. En conséquence, cesont eux qui peuvent défendre le mieux ses intérêts. La planificationrevêt une très grande importance.

Voici quelques conseils :1. Informez la direction de l’école bien avant le début des classes

des besoins particuliers de votre enfant. Vous faciliterez ainsil’instauration de programmes adaptés aux besoins de votreenfant à la rentrée.

2. Prenez rendez-vous avec l’enseignant ou l’enseignante de votreenfant, le personnel de soutien et le directeur ou la directrice del’école.

3. Si vous venez depuis peu de vous installer dans la région,communiquez avec le Bureau de santé publique de la localitépour obtenir un complément d’information sur le programme deressources pour les enfants d’âge préscolaire le plus proche dechez vous. Ce programme aide les parents à obtenir l’aide dontils ont besoin pour répondre aux besoins particuliers de leursenfants d’âge préscolaire.

4. Consultez le site web de votre conseil scolaire. Vous y trouverezd’autres renseignements sur l’école et ses programmesà l’intention des enfants ayant des besoins particuliers.

Entre l’âge de 4 et 6 ans, votre enfant doit recevoir une autre série devaccins. Prenez rendez-vous avec votre médecin de famille outéléphonez au Bureau de santé publique de la localité. Ces vaccinssont importants. Le Bureau de santé publique peut vous donner desrenseignements supplémentaires au besoin. Gardez toutes les fichesde santé de votre enfant en lieu sûr. Vous devrez les amener à l’écolelors de l’inscription de votre enfant. Donnez au Bureau de santépublique de votre localité la liste des vaccins que votre enfant a reçus.

Vous devriez aussi faire passer un examen de la vue à votre enfantavant son entrée à l’école. Le Régime d’assurance-santé de l’Ontarioprend ces examens à sa charge.

Si vous avez des inquiétudes sur l’acuité auditive de votre enfant,consultez votre médecin de famille ou une infirmière-praticienne. Sibesoin est, on vous dirigera vers une clinique auditive où intervient unoto-rhino-laryngologiste. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avecun audiologiste.

Le jeu m’aide à me renseigner sur le monde qui m’entoure. Je suis maintenanttrès créatif. Je déborde d’imagination. Je peux développer des thèmes qui mesont chers comme les dragons et les chevaliers. J’aime utiliser divers objetsdans la maison pour jouer (boîtes en carton pour faire un château, etc.).Encourage-moi à faire preuve de créativité dans mes jeux. J’apprendrai ainsià résoudre des problèmes et à innover à partir d’objets connus. Mes amis etmoi pouvons jouer aux chevaliers et aux dragons. Profite de nos séances de« faire semblant ». Ce sont des moments spéciaux. Prétendons que noussommes sur un tapis volant et que nous filons à toute vitesse dans le ciel étoilé!

Les enfants aiment la routine. Ils aiment savoir à quoi s’attendre etquand s’y attendre. La routine aide les enfants à se préparer à lajournée qui s’annonce.

Les matins peuvent être difficiles dans bien des foyers si les parentsessaient de partir à l’heure. Les enfants peuvent avoir besoin de notreattention le matin pour une multitude de raisons : ils ne veulent pasnous quitter, ils n’aiment pas le programme prévu pour la journée, ilsne se sentent pas bien. Ils savent que s’ils résistent ou discutent ouque s’ils trouvent des excuses, ils auront notre attention, qu’elle soitpositive ou négative. Tout le monde se sentira ensuite frustré, fatiguéet découragé.

Voici quelques conseils qui pourraient vous aider :1. Mettez en pratique la nouvelle routine prévue avant le début

de l’école.2. Invitez tout votre petit monde à se coucher un peu plus tôt,

à arrêter de faire la sieste et à se lever plus tôt. Prenez unpetit déjeuner nourrissant ensemble.

3. Favorisez l’autonomie. Votre enfant peut se laver les mains,s’habiller et se brosser les dents seul.

4. Prenez de l’avance la veille. Préparez les repas des enfantset le vôtre et mettez-les au réfrigérateur. Mettez la table pour lepetit déjeuner. Préparez les vêtements. Déposez les sacs à dosà côté de la porte.

5. Les réprimandes et les remarques ou critiques négativesn’accélèrent pas le processus. Pensez à des techniques derenforcement positif :

a) Récompenses rattachées à la ponctualité. Si vos enfantssont debout et prêts de bonne heure, vous aurez le tempsde leur lire une autre page d’histoire avant de partir pourl’école. (La télévision et les jeux informatiques ne sontpas de bonnes récompenses, car il faut les éteindreavant de partir.)

b) Compliments. « Merci beaucoup d’avoir réussià te dépêcher ce matin. »

6. Un tableau d’affichage comportant des messages, des photoset des notes de rappel permet de renseigner tout le mondesur les activités familiales.

7. Ne vous attendez pas à des miracles. Il y aura des jours où,malgré tous vos efforts, les choses ne tourneront pas rondement.Rappelez-vous que chaque jour est un nouveau départ.

Se préparer à la transition à l’écoleet à la séparation d’avec son enfant

Enfants ayant des besoins particuliers

Rester en santé

L’importance du jeu pourfaciliter la transition à l’école

Routine

31⁄2 à 41⁄2ansprotège-moi

Dans bien des familles, les enfants doivent aider leurs parents. Celapeut être très facile de leur montrer quoi faire et comment le faire.Cependant, leur demander de vous aider régulièrement et de faire dubeau travail peut être un peu plus exigeant.

Il convient d’attirer l’attention des enfants en bas âge sur l’importancede participer aux travaux ménagers pour assurer le bonfonctionnement de la famille. Les enfants responsables d’un travailquelconque apprennent les concepts de collaboration et de justice etacquièrent le sens des responsabilités.

Voici quelques suggestions :1. Commencez tôt. Profitez du désir de votre enfant de vous aider.

Confiez-lui des tâches toutes simples. Par exemple, elle peutnourrir l’animal de la famille, ranger ses jouets, arracher lesmauvaises herbes.

2. Montrez-lui comment faire. Les enfants doivent savoir ce que l’onattend d’eux.

3. Montrez-lui une chose à la fois. Les jeunes enfants se mélangentrapidement s’ils doivent apprendre trop de choses en mêmetemps.

4. Expliquez. Les enfants ont besoin de savoir pourquoi il estimportant qu’ils vous aident.

5. Modifiez la nature des tâches que les enfants doivent accomplirà mesure qu’ils grandissent. Ces tâches peuvent devenir de plusen plus complexes compte tenu de ce que votre enfant peut oune peut pas faire. Un enfant de 4 ans ne peut pas ranger sachambre, mais il peut ranger ses jouets.

6. Élaborez un système de récompenses. Par exemple, les parentsou l’enfant peuvent faire une croix sur un tableau chaque fois quel’enfant accomplit une tâche. Les récompenses ne doivent pasêtre des aliments, mais plutôt une visite au parc ou la lectured’une belle et longue histoire.

7. Ne harcelez pas votre enfant. Expliquez-lui plutôt lesconséquences logiques de ses actes. Si elle ne ramasse pas uncertain jouet, elle ne pourra pas jouer avec lui pendant quelquesjours.

8. Surveillez votre enfant. Au début, les enfants, notamment les plusjeunes, ont besoin de surveillance et de soutien.

9. Complimentez-la souvent. Les compliments donnent de meilleursrésultats. Continuez de complimenter votre enfant même si ellefait correctement la tâche demandée depuis longtemps déjà.

Exemples de tâches à confier à un enfant :• ranger ses jouets• nourrir un animal domestique• mettre ses vêtements sales dans le panier à linge• empiler ses livres• s’habiller• arracher les mauvaises herbes• arroser les plantes• préparer ses céréales

Les enfants et lestâches ménagères

jjee mm’’aaiimmee,, jjee tt’’aaiimmee

Je peux faire toutes sortes de choses. Par exemple, je peuxaller aux toilettes tout seul (même s’il peut m’arriver de fairepipi au lit la nuit). Je peux manger avec une fourchette, uncouteau et une cuillère. Je peux ordinairement m’habiller seul.Je prononce mieux les mots et je peux faire des phrasesassez complexes (« le chien a mangé le biscuit tombé parterre »).

Voici quelques conseils pour m’aider à avoir davantageconfiance en moi :

1. Sois positif. Serre-moi dans tes bras.Fais-moi des compliments. Rappelle-toi de rire avec moi.

2. Aide-moi à comprendre que c’est acceptable de ne pasêtre parfait et qu’on peut être doué pour une chose etmoins doué pour une autre.

3. Passe du temps avec moi. Si tu prends le temps de mefaire la lecture, de regarder la télé avec moi et de jouer,je saurai que je compte vraiment pour toi.

4. Dis-moi que tu m’aimes. Souris-moi, embrasse-moi,serre-moi dans tes bras.

5. Maintiens le contact avec moi. Écoute-moi attentivementquand je te parle.

6. Utilise des techniques de discipline positive. Assure-toique je comprends bien tes règles et les conséquencessi je n’observe pas ces règles. Fais preuve decohérence et assure-toi que tes règles sont appropriées,compte tenu de mon âge.

7. Critique mon comportement, mais ne me critique pas.Par exemple, dis : « Je suis déçu que tu n’aies pas vouluprêter ton jouet à Amélie » au lieu de dire « Tu es unméchant garçon, un garçon égoïste. »

8. Sois patient. Profitons du temps que nous passonsensemble.

LE CADEAU LE PLUS PRÉCIEUX QUE LES PARENTSPEUVENT FAIRE À LEURS ENFANTS EST QUELQUESMINUTES DE LEUR TEMPS TOUS LES JOURS.

jjee ggrraannddiiss,, ttuu ggrraannddiissggrraannddiissssoonnss eennsseemmbbllee

Entre l’âge de 3 et 5 ans, je peux répéter des sons ou des mots. Ce sontdes troubles de fluidité verbale. Cela se produit parce que j’apprendsbeaucoup de nouveaux mots. Je veux faire des phrases plus longues etplus complexes, tout comme toi. Tu peux constater un nombre plus grandd’erreurs si je suis angoissé, excité ou fatigué. Voici comment tu peuxm’aider :• Donne-moi toute ton attention et écoute-moi.• Donne-moi tout le temps qu’il faut pour exprimer ce

que je veux te dire.• Au lieu de me demander de ralentir, parle-moi lentement. Ainsi, je

n’éprouverai pas le besoin de parler à toute vitesse.• Fais des phrases courtes. Cela me détendra.

Quand doit-on voir un spécialiste? Si je continue de répéter des sons oudes mots et que j’en suis conscient ou si j’ai du mal à m’exprimer, il fautcommuniquer dès que possible avec un orthophoniste à l’hôpital ou auBureau de santé publique de la localité ou avec notre médecin de famille.

Difficultés d’élocution

SSNNOOSSSSIIDDNNAARRGG ......

Développé et adapté à partir des textes originaux créés par le « comité mixte des organismes intéressés au programme Grandissons ensemble... de la région Grey et Bruce »