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DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L' EQUIPEMENT
DU JURA
^y RUE DU CURÉ MARION
39 000 - LONS-LE-SAUNIER
TÉL. : m) 24.12.94
CARTE DES RISQUES
LIES AUX PHENOflENES GEOLOGIQUES
DE LA REGION DE MOREZ (3S)
NOTICE EXPLICATIVE
81 SGN 329 FRC PAR C. JAVEY
MAI 1981
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B. P. 6009 - 45018 ORLÉANS CEDEX - Téléphone (38)63.80.01 - TELEX : BRGM 780258 F
Service géologique régionai FRANCHE-COMTÉ
12, AV. FONTAINE ARGENT- 25000 BESANÇON - Téléphone (81) 88.03.11
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L' EQUIPEMENT
DU JURA
^y RUE DU CURÉ MARION
39 000 - LONS-LE-SAUNIER
TÉL. : m) 24.12.94
CARTE DES RISQUES
LIES AUX PHENOflENES GEOLOGIQUES
DE LA REGION DE MOREZ (3S)
NOTICE EXPLICATIVE
81 SGN 329 FRC PAR C. JAVEY
MAI 1981
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B. P. 6009 - 45018 ORLÉANS CEDEX - Téléphone (38)63.80.01 - TELEX : BRGM 780258 F
Service géologique régionai FRANCHE-COMTÉ
12, AV. FONTAINE ARGENT- 25000 BESANÇON - Téléphone (81) 88.03.11
CARTE DES RISQUES
DE
81 SGN 329 FRC
LA
LIES
REGION
^IOTICE
AUX
DE
PHENOMENES
flOREZ
EXPLICATIVE
(39)
GEOLOGIQUES
RÉSUMÉ
La carte des risques lies aux phénomènes géologiques â été établie par le Servicegéologique régional FRANCHE-COMTE du B.R.G.M., à la demande de la Direction Dé¬partementale de l'Equipement du JURA. La région concernée couvre une superficiede 115 km2 environ, autour de MOREZ.
Réalisée suivant les mêmes principes que les cartes ZERMOS, la carte des risquesde la région de MOREZ est, toutefois, plus orientée vers les problèmesd'aménagement car le zonage prend en compte, à côté des risques naturels, unfacteur supplémentaire qui est "la sensibilité des terrains aux travaux d'aména¬gement".
Le document cartographique établi, basé sur l'exploitation de la documentationexistante, résulte de la superposition de la carte lithologique et de la cartemorphologique, complétée par les observations faites sur le terrain.
Quatre couleurs (vert, jaune, orange, rouge) ont été utilisées, qui permettentde localiser les zones d'intensité de risque croissante. Chaque catégorie dezone a été subdivisée en plusieurs sous-zones suivant la nature des terrains etl'importance de la pente. Des figurés en noir permettent d'identifier et delocaliser les différents types de raouvements, observés ou potentiels, ainsi queles désordres naturels d'origine karstique.
Le présent rapport constitue la notice explicative de la carte des risques :
- dans la première partie, sont décrites les différentes composantes ducadre naturel de la région (géologie, morphologie, hydrologie...),
- dans la deuxième partie, on expose les principes de réalisation de lacarte,
- la troisième partie donne la description et la répartition géographiquedes différentes zones de risques,
- enfin, dans la dernière partie, d'orientation géotechnique, on évoqueles principaux problèmes qui peuvent se présenter et les précautionsà prendre en matière d'aménagement (fondations, terrassement, V.R.D. ),ainsi que les moyens de reconnaissance à mettre en oeuvre pour diffé¬rents types d'aménagement, suivant la nature des terrains.
Ingénieur responsable et auteur de 1 ' étude C . JAVEYDessinateur A. CATELINSecrétaire M. TERREAUX
Cette notice comprend : 1 résumé, 40 pages de texte, 3 figures.
CARTE DES RISQUES
DE
81 SGN 329 FRC
LA
LIES
REGION
^IOTICE
AUX
DE
PHENOMENES
flOREZ
EXPLICATIVE
(39)
GEOLOGIQUES
RÉSUMÉ
La carte des risques lies aux phénomènes géologiques â été établie par le Servicegéologique régional FRANCHE-COMTE du B.R.G.M., à la demande de la Direction Dé¬partementale de l'Equipement du JURA. La région concernée couvre une superficiede 115 km2 environ, autour de MOREZ.
Réalisée suivant les mêmes principes que les cartes ZERMOS, la carte des risquesde la région de MOREZ est, toutefois, plus orientée vers les problèmesd'aménagement car le zonage prend en compte, à côté des risques naturels, unfacteur supplémentaire qui est "la sensibilité des terrains aux travaux d'aména¬gement".
Le document cartographique établi, basé sur l'exploitation de la documentationexistante, résulte de la superposition de la carte lithologique et de la cartemorphologique, complétée par les observations faites sur le terrain.
Quatre couleurs (vert, jaune, orange, rouge) ont été utilisées, qui permettentde localiser les zones d'intensité de risque croissante. Chaque catégorie dezone a été subdivisée en plusieurs sous-zones suivant la nature des terrains etl'importance de la pente. Des figurés en noir permettent d'identifier et delocaliser les différents types de raouvements, observés ou potentiels, ainsi queles désordres naturels d'origine karstique.
Le présent rapport constitue la notice explicative de la carte des risques :
- dans la première partie, sont décrites les différentes composantes ducadre naturel de la région (géologie, morphologie, hydrologie...),
- dans la deuxième partie, on expose les principes de réalisation de lacarte,
- la troisième partie donne la description et la répartition géographiquedes différentes zones de risques,
- enfin, dans la dernière partie, d'orientation géotechnique, on évoqueles principaux problèmes qui peuvent se présenter et les précautionsà prendre en matière d'aménagement (fondations, terrassement, V.R.D. ),ainsi que les moyens de reconnaissance à mettre en oeuvre pour diffé¬rents types d'aménagement, suivant la nature des terrains.
Ingénieur responsable et auteur de 1 ' étude C . JAVEYDessinateur A. CATELINSecrétaire M. TERREAUX
Cette notice comprend : 1 résumé, 40 pages de texte, 3 figures.
- 1 -
TABLE DES MATIERES
pages
1 - INTRODUCTION 4
1.1 -BUT DE L'ETUDE 4
1.2 - TRAVAUX EFFECTUES 4
2 - CADRE DE L'ETUDE -; 6
2.1 - LOCALISATION 6
2.2 - GEOLOGIE 6 ,
2.2.1 - Stratigraphie et lithologie 6
2.2.2 - Morphotectonique '9 '
2.3 - MORPHOLOGIE ^ -. H
2.4- HYDROLOGIE 13
2.5 - CLIMATOLOGIE '- - _^ _ 15
2.6 - OCCUPATIONS DU SOL ET ACTIVITES HUMAINES 15
3 - PRINCIPES DE REALISATION DE LA CARTE DES RISQUES 17
3.1 -LES DIFFERENTS TYPES DE MOUVEMENTS PRIS EN
COMPTE 1 7
3.1.1 - Glissement 17
3.1.2 - Affaissement et effondrement 17
3.1.3 - Ecroulement 18
3.1.4 - Chutes de pierres et de blocs 18
3.1.5 - Ravinement 18
3.1.6 -Affouillement 18
3.1.7 - Erosion régressive 19
3.2 - FACTEURS D'INSTABILITE PRIS EN COMPTE DANS LEZONAGE 1 9
3.2.1 - Nature des terrains et structure géologique 19
3.2.2 - Pente du terrain naturel 20
3.2.3 - Présence d'eau 21
3.2.4 - Pente des rivières 21
3.2.5 - Sensibilité des terrains aux travaux d'amë- 21nagement
3.2.6 - Cas des routes existantes 21
3.3 - SIGNIFICATION DES TEINTES ET DES FIGURES 21
3.3.1 - Les teintes 21
3.3.2 - Les figurés en noir 22
./..
- 1 -
TABLE DES MATIERES
pages
1 - INTRODUCTION 4
1.1 -BUT DE L'ETUDE 4
1.2 - TRAVAUX EFFECTUES 4
2 - CADRE DE L'ETUDE -; 6
2.1 - LOCALISATION 6
2.2 - GEOLOGIE 6 ,
2.2.1 - Stratigraphie et lithologie 6
2.2.2 - Morphotectonique '9 '
2.3 - MORPHOLOGIE ^ -. H
2.4- HYDROLOGIE 13
2.5 - CLIMATOLOGIE '- - _^ _ 15
2.6 - OCCUPATIONS DU SOL ET ACTIVITES HUMAINES 15
3 - PRINCIPES DE REALISATION DE LA CARTE DES RISQUES 17
3.1 -LES DIFFERENTS TYPES DE MOUVEMENTS PRIS EN
COMPTE 1 7
3.1.1 - Glissement 17
3.1.2 - Affaissement et effondrement 17
3.1.3 - Ecroulement 18
3.1.4 - Chutes de pierres et de blocs 18
3.1.5 - Ravinement 18
3.1.6 -Affouillement 18
3.1.7 - Erosion régressive 19
3.2 - FACTEURS D'INSTABILITE PRIS EN COMPTE DANS LEZONAGE 1 9
3.2.1 - Nature des terrains et structure géologique 19
3.2.2 - Pente du terrain naturel 20
3.2.3 - Présence d'eau 21
3.2.4 - Pente des rivières 21
3.2.5 - Sensibilité des terrains aux travaux d'amë- 21nagement
3.2.6 - Cas des routes existantes 21
3.3 - SIGNIFICATION DES TEINTES ET DES FIGURES 21
3.3.1 - Les teintes 21
3.3.2 - Les figurés en noir 22
./..
- 2 -/ . . . pages
4 - DESCRIPTION ET LOCALISATION DES DIFFERENTES ZONESDE RISQUES 23
4.1 -ZONES DE RISQUE NUL A TRES FAIBLE (VERT) 23
4.1.1 -Définition 23
4.1.2 - Description et localisation 23
4.2 - ZONES DE RISQUE FAIBLE (JAUNE) 24
4.2.1 -Définition 24
4.2.2 - Description et localisation 24
4.3 - ZONES DE RISQUE MOYEN (ORANGE) 26
4.3.1 - Définition : 26
4.3.2 - Description et localisation------ ' 26
4.4 - ZONES DE RISQUE ELEVE (ROUGE) 27
4.4.1 -Définition 27
4.4.2 - Description et localisation 27
5 - RECOMMANDATIONS 'RELATIVES A L'AMENAGEMENT 29
5.1 -ZONES A SUBSTPJ^TUM ROCHEUX AFFLEURANT OU SUBAFFLEURANT 2 9
5.1.1 - Constructions 29
5.1.2 - Terrassements et V.R.D. ' 30
5.1.3 - Reconnaissance 30
5.2 - ZONES A SUBSTRATUM ARGILEUX OU MARNEUX, AFFLEURANT OU SUB-AFFLEURANT 31
5.2.1 - Constructions 31
5.2.2 - Terrassements et V.R.D. 31
5.2.3 - Reconnaissance 32
5.3 - ZONES A SUBSTRATUM AFFLEURANT OU SUB-AFFLEURANT,CARACTERISE PAR UNE ALTERNANCE DE BANCS CALCAI¬RES ET DE BANCS MARNEUX 33
5.3.1 - Constructions 33
5.3.2 - Terrassements et V.R.D. 33
5.3.3 - Reconnaissance . 34
- 2 -/ . . . pages
4 - DESCRIPTION ET LOCALISATION DES DIFFERENTES ZONESDE RISQUES 23
4.1 -ZONES DE RISQUE NUL A TRES FAIBLE (VERT) 23
4.1.1 -Définition 23
4.1.2 - Description et localisation 23
4.2 - ZONES DE RISQUE FAIBLE (JAUNE) 24
4.2.1 -Définition 24
4.2.2 - Description et localisation 24
4.3 - ZONES DE RISQUE MOYEN (ORANGE) 26
4.3.1 - Définition : 26
4.3.2 - Description et localisation------ ' 26
4.4 - ZONES DE RISQUE ELEVE (ROUGE) 27
4.4.1 -Définition 27
4.4.2 - Description et localisation 27
5 - RECOMMANDATIONS 'RELATIVES A L'AMENAGEMENT 29
5.1 -ZONES A SUBSTPJ^TUM ROCHEUX AFFLEURANT OU SUBAFFLEURANT 2 9
5.1.1 - Constructions 29
5.1.2 - Terrassements et V.R.D. ' 30
5.1.3 - Reconnaissance 30
5.2 - ZONES A SUBSTRATUM ARGILEUX OU MARNEUX, AFFLEURANT OU SUB-AFFLEURANT 31
5.2.1 - Constructions 31
5.2.2 - Terrassements et V.R.D. 31
5.2.3 - Reconnaissance 32
5.3 - ZONES A SUBSTRATUM AFFLEURANT OU SUB-AFFLEURANT,CARACTERISE PAR UNE ALTERNANCE DE BANCS CALCAI¬RES ET DE BANCS MARNEUX 33
5.3.1 - Constructions 33
5.3.2 - Terrassements et V.R.D. 33
5.3.3 - Reconnaissance . 34
,1... -^-
TABLE DES FIGURES
Figure 3 - SCHEMA MONTRANT DIFFERENTS TYPES D'ECOULEMENT EN
PAYS CALCAIRE
pages
5.4 - ZONES A SUBSTRATUM RECOUVERT PAR DES FORMATIONSSUPERFICIELLES D'EPAISSEUR IMPORTANTE 34
5.4.1 - Constructions 35
5.4.2 - Terrassements et V.R.D. 36
5.4.3 - Reconnaissance 36
6 - CONCLUSION 38
LISTE DES AUTEURS ET DES DOCUMENTS CONSULTES 40
Figure 1 - PLAN DE SITUATION DE LA REGION ETUDIEE(extrait de la carte MICHELIN n" 70, à 1/200 OOOè)-
Figure 2 - PRINCIPAUX TYPES MORPHOLOGIQUES DU P.ELIEFJURASSIEN 1 2
14
,1... -^-
TABLE DES FIGURES
Figure 3 - SCHEMA MONTRANT DIFFERENTS TYPES D'ECOULEMENT EN
PAYS CALCAIRE
pages
5.4 - ZONES A SUBSTRATUM RECOUVERT PAR DES FORMATIONSSUPERFICIELLES D'EPAISSEUR IMPORTANTE 34
5.4.1 - Constructions 35
5.4.2 - Terrassements et V.R.D. 36
5.4.3 - Reconnaissance 36
6 - CONCLUSION 38
LISTE DES AUTEURS ET DES DOCUMENTS CONSULTES 40
Figure 1 - PLAN DE SITUATION DE LA REGION ETUDIEE(extrait de la carte MICHELIN n" 70, à 1/200 OOOè)-
Figure 2 - PRINCIPAUX TYPES MORPHOLOGIQUES DU P.ELIEFJURASSIEN 1 2
14
- 4 -
1 - INTRODUCTION
La région de MOREZ est caractérisée par un relief très accusé, modelé par l'éro¬
sion, dans des formations géologiques variées. Elle est traversée par la vallée
de la Bienne, profondément encaissée. Le lit de la rivière qui coule entre les
cotes + 850 et + 540 est dominé par des versants abrupts qui s'élèvent jusqu'à
des zones de plateaux, à plus de 1 000 m d'altitude, culminant à 1 300 m (forêt
du Risoux) .
La Direction Départementale de l'Equipement du Jura a demandé au Service Géo¬
logique Régional FRANCHE-COMTE du Brgm, d'établir un document cartographique
de synthèse localisant les zones de risques naturels dont il est nécessaire de
tenir compte dans tout projet d'aménagement.
1.2 - TRAVAUX__EFFEÇTUES
L'étude a comporté trois phases de travaux :
- une recherche documentaire qui a consisté â collecter et analyser les
données et les documents existants traitant de la géologie, de l'évo¬
lution morphologique locales, ou concernant les mouvements de terrains
connus dans la région,
- une étude photogéologique à partir de la couverture aérienne de l'I.G.N.
à 1/25 OOOè (mission de 1935),
- une reconnaissance sur le terrain qui a permis de mettre en évidence
les principaux facteurs d'instabilité (nature des terrains, structure,
pentes, indices de mouvements, présence d'eau...)
La synthèse des résultats de ces travaux est matérialisée par la carte des
risques liés aux phénomènes géologiques de la région de MOREZ, à
1/25 OOOè, sur laquelle les couleurs permettent de localiser différentes zones
d'intensité de risque identique, tandis que les symboles renseignent sur la
nature des terrains et celle du risque.
Le présent rapport constitue la notice explicative de ce document et comporte
un chapitre consacré aux recommandations relatives à l'aménagement.
- 4 -
1 - INTRODUCTION
La région de MOREZ est caractérisée par un relief très accusé, modelé par l'éro¬
sion, dans des formations géologiques variées. Elle est traversée par la vallée
de la Bienne, profondément encaissée. Le lit de la rivière qui coule entre les
cotes + 850 et + 540 est dominé par des versants abrupts qui s'élèvent jusqu'à
des zones de plateaux, à plus de 1 000 m d'altitude, culminant à 1 300 m (forêt
du Risoux) .
La Direction Départementale de l'Equipement du Jura a demandé au Service Géo¬
logique Régional FRANCHE-COMTE du Brgm, d'établir un document cartographique
de synthèse localisant les zones de risques naturels dont il est nécessaire de
tenir compte dans tout projet d'aménagement.
1.2 - TRAVAUX__EFFEÇTUES
L'étude a comporté trois phases de travaux :
- une recherche documentaire qui a consisté â collecter et analyser les
données et les documents existants traitant de la géologie, de l'évo¬
lution morphologique locales, ou concernant les mouvements de terrains
connus dans la région,
- une étude photogéologique à partir de la couverture aérienne de l'I.G.N.
à 1/25 OOOè (mission de 1935),
- une reconnaissance sur le terrain qui a permis de mettre en évidence
les principaux facteurs d'instabilité (nature des terrains, structure,
pentes, indices de mouvements, présence d'eau...)
La synthèse des résultats de ces travaux est matérialisée par la carte des
risques liés aux phénomènes géologiques de la région de MOREZ, à
1/25 OOOè, sur laquelle les couleurs permettent de localiser différentes zones
d'intensité de risque identique, tandis que les symboles renseignent sur la
nature des terrains et celle du risque.
Le présent rapport constitue la notice explicative de ce document et comporte
un chapitre consacré aux recommandations relatives à l'aménagement.
- 5 -
(extrait de la carte Michelin n° 70, à 1/200 000)
Ty"S
la
- 6 -
2_I_ÇADRE__DE__L^ETUDE
2.1- LgCALISATigN^^figure^ll
De forme rectangulaire, centrée approximativement sur l'agglomération de MOREZ,
la région étudiée s'étend sur 5 km vers le Nord et le Sud^ sur 4,5 km vers l'Est
et sur 6,8 km vers l'Ouest. Sa superficie est de 115 km2 environ. Elle occupe
toute la partie centrale de la nouvelle coupure topographique de l'IGN à
1/25 000 : MOREZ EST. Elle englobe la totalité du territoire des communes de
MOREZ, LA MOUILLE, TANGUA et, partiellement celui des communes de ST. LAURENT,
MORBIER, BELLEFONTAINE , LES ROUSSES, PREMAÎWN, LONGCHAUMOIS , LEZAT, GRANDE RIVIERE.
Elle est située en totalité dans la Haute-Chaîne du Jura, ou Jura plissé.
2.2 - GEOLOGIE
2.2.1 - STRATIGRAPHIE ET LIGHOLOGIE
La série stratigraphique des terrains affleurant dans la région étudiée
est continue depuis le Jurassique moyen (Bajocien) jusqu'au Crétacé infé¬
rieur (Barrémien). Quelques affleurements de sédiments tertiaires, d'âge
oligocène, de faible extension, existent sur la commune des ROUSSES. Les
dépôts quaternaires sont représentés principalement par des formations
glaciaires qui forment des placages plus ou moins étendus masquant les
terrains plus anciens sur lesquels ils reposent.
2.2.1.1 - Jurassique moyen ou Dogger
Il forme le noyau de deux grandes structures anticlinales : l'anticli¬
nal de MOREZ (entre MOREZ et BELLEFONTALNE) et 1 'anticlinorium des
Arcets, immédiatement à l'Ouest du ruisseau de la Biennette. Il est
en grande partie masqué par des dépôts glaciaires.
eEÍ2£ÍES ~ D'une puissance totale de 100 à 150 m, il comporte deux
ensembles distincts : un Bajocien inférieur, le plus important, es¬
sentiellement calcaire (calcaires spathiques à entroques, calcaires
à polypiers), un Bajocien supérieur plus argileux, caractérisé par
une alternance de bancs de marnes et de bancs de calcaire argileux.
l§£Íí°ííÍEB ~ Epais d'une centaine de mètres, c'est un ensemble essen¬
tiellement calcaire (calcaires graveleux, oolithiques et à entroques)
avec quelques intercalations de calcaires argileux et de marnes, dans
la partie inférieure.
- 6 -
2_I_ÇADRE__DE__L^ETUDE
2.1- LgCALISATigN^^figure^ll
De forme rectangulaire, centrée approximativement sur l'agglomération de MOREZ,
la région étudiée s'étend sur 5 km vers le Nord et le Sud^ sur 4,5 km vers l'Est
et sur 6,8 km vers l'Ouest. Sa superficie est de 115 km2 environ. Elle occupe
toute la partie centrale de la nouvelle coupure topographique de l'IGN à
1/25 000 : MOREZ EST. Elle englobe la totalité du territoire des communes de
MOREZ, LA MOUILLE, TANGUA et, partiellement celui des communes de ST. LAURENT,
MORBIER, BELLEFONTAINE , LES ROUSSES, PREMAÎWN, LONGCHAUMOIS , LEZAT, GRANDE RIVIERE.
Elle est située en totalité dans la Haute-Chaîne du Jura, ou Jura plissé.
2.2 - GEOLOGIE
2.2.1 - STRATIGRAPHIE ET LIGHOLOGIE
La série stratigraphique des terrains affleurant dans la région étudiée
est continue depuis le Jurassique moyen (Bajocien) jusqu'au Crétacé infé¬
rieur (Barrémien). Quelques affleurements de sédiments tertiaires, d'âge
oligocène, de faible extension, existent sur la commune des ROUSSES. Les
dépôts quaternaires sont représentés principalement par des formations
glaciaires qui forment des placages plus ou moins étendus masquant les
terrains plus anciens sur lesquels ils reposent.
2.2.1.1 - Jurassique moyen ou Dogger
Il forme le noyau de deux grandes structures anticlinales : l'anticli¬
nal de MOREZ (entre MOREZ et BELLEFONTALNE) et 1 'anticlinorium des
Arcets, immédiatement à l'Ouest du ruisseau de la Biennette. Il est
en grande partie masqué par des dépôts glaciaires.
eEÍ2£ÍES ~ D'une puissance totale de 100 à 150 m, il comporte deux
ensembles distincts : un Bajocien inférieur, le plus important, es¬
sentiellement calcaire (calcaires spathiques à entroques, calcaires
à polypiers), un Bajocien supérieur plus argileux, caractérisé par
une alternance de bancs de marnes et de bancs de calcaire argileux.
l§£Íí°ííÍEB ~ Epais d'une centaine de mètres, c'est un ensemble essen¬
tiellement calcaire (calcaires graveleux, oolithiques et à entroques)
avec quelques intercalations de calcaires argileux et de marnes, dans
la partie inférieure.
- 7 -
2.2.1.2 - Jurassique supérieur ou Malm
Il forme la voûte des grandes structures anticlinales et affleure très
largement à l'intérieur du périmètre de l'étude : Forêt de la Joux
Devant, Bois du Bevet, Forêt du Risoux, Crêt des Arcets...
. Callovien - Le Callovien n'est représenté que par quelques mètres
de calcaires à oolithes et à entroques (faciès Dalle Nacrée) sur¬
montés par des calcaires argileux, à oolithes ferrugineuses. Son
épaisseur totale ne dépasse pas 10 m.
. Oxfordien - Il comporte deux ensembles distincts : une partie infé¬
rieure, puissante de 150 â 200 m, principalement marneuse, avec quel¬
ques intercalations de calcaire argileux (faciès "Argovien") , une
partie supérieure, épaisse d'une centaine de mètres, constituée sur¬
tout par des calcaires fins, compacts, sublithographiques.
. Kimméridgien - C'est un puissant ensemble calcaire (200 m environ)
comportant des calcaires graveleux et oolithiques, des calcaires
sublithographiques, et quelques passées de calcaires crayeux, plus
tendres, dans la partie supérieure.
. Portlandien - Epais de 100 à 140 m, il est constitué par des cal¬
caires oolithiques et graveleux, des calcaires sublithographiques
et des calcaires dolomitiques.
2.2.1.3 - Crétacé inférieur
Il affleure plus ou moins largement dans les structures synclinales
qui séparent les anticlinaux de Jurassique supérieur (extrême angle
nord-ouest de la région étudiée, TANGUA, "Les Mouilles", LA MOUILLE,
"Les Repentys", "Les Pontets", LES ROUSSES...). Il est souvent mas¬
qué par des dépôts glaciaires.
. Berriasien - Epais de 60 à 100 m, il débute par une vingtaine de
mètres de calcaires gris, plus ou moins fétides et de marnes laguno-
lacustres ("Purbeckien") , se poursuit par des calcaires graveleux,
des marnes, des calcaires argileux, et se termine par des calcaires
oolithiques et graveleux, roux ("Valanginien").
./.
- 7 -
2.2.1.2 - Jurassique supérieur ou Malm
Il forme la voûte des grandes structures anticlinales et affleure très
largement à l'intérieur du périmètre de l'étude : Forêt de la Joux
Devant, Bois du Bevet, Forêt du Risoux, Crêt des Arcets...
. Callovien - Le Callovien n'est représenté que par quelques mètres
de calcaires à oolithes et à entroques (faciès Dalle Nacrée) sur¬
montés par des calcaires argileux, à oolithes ferrugineuses. Son
épaisseur totale ne dépasse pas 10 m.
. Oxfordien - Il comporte deux ensembles distincts : une partie infé¬
rieure, puissante de 150 â 200 m, principalement marneuse, avec quel¬
ques intercalations de calcaire argileux (faciès "Argovien") , une
partie supérieure, épaisse d'une centaine de mètres, constituée sur¬
tout par des calcaires fins, compacts, sublithographiques.
. Kimméridgien - C'est un puissant ensemble calcaire (200 m environ)
comportant des calcaires graveleux et oolithiques, des calcaires
sublithographiques, et quelques passées de calcaires crayeux, plus
tendres, dans la partie supérieure.
. Portlandien - Epais de 100 à 140 m, il est constitué par des cal¬
caires oolithiques et graveleux, des calcaires sublithographiques
et des calcaires dolomitiques.
2.2.1.3 - Crétacé inférieur
Il affleure plus ou moins largement dans les structures synclinales
qui séparent les anticlinaux de Jurassique supérieur (extrême angle
nord-ouest de la région étudiée, TANGUA, "Les Mouilles", LA MOUILLE,
"Les Repentys", "Les Pontets", LES ROUSSES...). Il est souvent mas¬
qué par des dépôts glaciaires.
. Berriasien - Epais de 60 à 100 m, il débute par une vingtaine de
mètres de calcaires gris, plus ou moins fétides et de marnes laguno-
lacustres ("Purbeckien") , se poursuit par des calcaires graveleux,
des marnes, des calcaires argileux, et se termine par des calcaires
oolithiques et graveleux, roux ("Valanginien").
./.
7... - 8 -
iiêHÎ^E^YÎÊS ~ Calcaire dans sa partie moyenne (calcaires bioclas¬
tiques, roux, glauconieux), il est marneux dans ses parties infé¬
rieure et supérieure. Son épaisseur totale est d'une cinquantaine
de mètres.
. Barrémien - Il comporte : à la base, des calcaires jaunâtres, ooli¬
thiques et graveleux ; au sommet, des calcaires cristallins, de
teinte claire (jaune â rose) . Son épaisseur est très variable en
raison de l'érosion qui l'a entamé à différentes reprises, posté¬
rieurement à sa genèse (35 m dans la région de SAINT-LAURENT, 80 m
et plus dans la région des ROUSSES) .
2.2.1.4 - Tertiaire
Deux affleurements, de faible extension, d'âge oligocène forment deux
bandes très étroites, parallèles, orientées Nord-Est, Sud-Ouest, sur
la commune des ROUSSES :
- le premier, situé au lieu-dit "Les Rousses d'amont", est parcouru
longitudinalement par le ruisseau de la Fontaine Grépillon. Il
est représenté par des grès fins et des calcaires blanc-verdâtres .
- le second, situé à 300 m plus au Nord, sur le flanc méridional
du Risoux, est représenté par des conglomérats (poudingues) à
éléments calcaires d'âge crétacé et jurassique supérieur.
2.2.1.5 - Quaternaire
elÍHYÍ2S£_il^£ÍEÍEe^ ~ ^^^ dépôts morainiques, d'âge wurmien, par¬mi lesquels dominent les moraines de fond, occupent de vastes es¬
paces dans les dépressions synclinales et les courbes anticlinales
à substratum marneux. Très hétérométriques et non stratifiées, ces
formations sont constituées par des éléments calcaires de toutes
tailles, emballés dans une matrice argileuse abondante (argiles à
blocs). D'épaisseur variable, elles sont surtout développées au
Nord-Est de MORBIER, entre MOREZ et BELLEFONTALNE, dans la région
des ROUSSES ainsi qu'aux environs de LA MOUILLE.
. Alluvions_récentes - Les rares ruisseaux et rivières qui traversent
la région sont profondément encaissés et ont tous un caractère tor¬
rentiel. Le lit majeur est le plus souvent inexistant et il n'y a
7... - 8 -
iiêHÎ^E^YÎÊS ~ Calcaire dans sa partie moyenne (calcaires bioclas¬
tiques, roux, glauconieux), il est marneux dans ses parties infé¬
rieure et supérieure. Son épaisseur totale est d'une cinquantaine
de mètres.
. Barrémien - Il comporte : à la base, des calcaires jaunâtres, ooli¬
thiques et graveleux ; au sommet, des calcaires cristallins, de
teinte claire (jaune â rose) . Son épaisseur est très variable en
raison de l'érosion qui l'a entamé à différentes reprises, posté¬
rieurement à sa genèse (35 m dans la région de SAINT-LAURENT, 80 m
et plus dans la région des ROUSSES) .
2.2.1.4 - Tertiaire
Deux affleurements, de faible extension, d'âge oligocène forment deux
bandes très étroites, parallèles, orientées Nord-Est, Sud-Ouest, sur
la commune des ROUSSES :
- le premier, situé au lieu-dit "Les Rousses d'amont", est parcouru
longitudinalement par le ruisseau de la Fontaine Grépillon. Il
est représenté par des grès fins et des calcaires blanc-verdâtres .
- le second, situé à 300 m plus au Nord, sur le flanc méridional
du Risoux, est représenté par des conglomérats (poudingues) à
éléments calcaires d'âge crétacé et jurassique supérieur.
2.2.1.5 - Quaternaire
elÍHYÍ2S£_il^£ÍEÍEe^ ~ ^^^ dépôts morainiques, d'âge wurmien, par¬mi lesquels dominent les moraines de fond, occupent de vastes es¬
paces dans les dépressions synclinales et les courbes anticlinales
à substratum marneux. Très hétérométriques et non stratifiées, ces
formations sont constituées par des éléments calcaires de toutes
tailles, emballés dans une matrice argileuse abondante (argiles à
blocs). D'épaisseur variable, elles sont surtout développées au
Nord-Est de MORBIER, entre MOREZ et BELLEFONTALNE, dans la région
des ROUSSES ainsi qu'aux environs de LA MOUILLE.
. Alluvions_récentes - Les rares ruisseaux et rivières qui traversent
la région sont profondément encaissés et ont tous un caractère tor¬
rentiel. Le lit majeur est le plus souvent inexistant et il n'y a
./... - 9 -
guère qu'en amont de MOREZ, au lieu-dit "La Doye", où les alluvions de
la Bienne peuvent être cartographiées. De nature sablo-graveleuse,
elles occupent le fond de la vallée, sur une longueur de 1,8 km et
une largeur de 100 à 120 m.
. Tourbes - Les tourbières se sont développées dans des points bas
ou des dépressions fermées, mal drainées, sur des formations peu
perméables (moraines ou marnes argoviennes) . Elles sont surtout
fréquentes sur la commune des ROUSSES.
. Eboulis - On les rencontre au pied des falaises calcaires de Juras¬
sique supérieur. Ils reposent, au moins en partie sur un substra¬
tum marneux (marnes argoviennes). Ils sont constitués d'éléments
anguleux de taille variable. Ils sont généralement fixés par la vé¬
gétation et, parfois, plus ou moins consolidés (groise) .
Les éboulis vifs, sans matrice argileuse, non consolidés, non fixés
par la végétation ne forment que quelques placages de faible exten¬
sion, au pied des falaises calcaires de l'anticlinal de MOREZ.
2.2.2 - MORPHOTECTONIQUE
Le Jura est considéré comme une "chaîne de couverture", résultant du dé¬
collement et du plissement de la couverture secondaire sur son socle her¬
cynien, par l'intermédiaire du Trias supérieur salifère.
Après le dépôt des terrains secondaires, des mouvements se manifestent â
l'Oligocène, qui ébauchent les grandes structures que l'on connaît actuel¬
lement. Les jeux de fractures de socle induisent, dans la couverture se¬
condaire, des accidents d'orientation subméridienne déterminant des com¬
partiments qui se plissent de façon indépendante. Les déformations sont
relativement modérées et engendrent des plis amples. Suit une phase d'éro¬
sion active qui rabote les reliefs. Les dépôts paléogènes et crétacé
supérieur sont en grande partie décapés ; les voûtes et les flancs des
anticlinaux sont erodes jusqu'aux calcaires du Jurassique supérieur.
Au Vindobonien, le Haut Jura, dont fait partie la région de MOREZ
se présente comme une succession de chaînons émergés, plus ou moins paral¬
lèles, séparés par des zones déprimées envahies par la mer.
./... - 9 -
guère qu'en amont de MOREZ, au lieu-dit "La Doye", où les alluvions de
la Bienne peuvent être cartographiées. De nature sablo-graveleuse,
elles occupent le fond de la vallée, sur une longueur de 1,8 km et
une largeur de 100 à 120 m.
. Tourbes - Les tourbières se sont développées dans des points bas
ou des dépressions fermées, mal drainées, sur des formations peu
perméables (moraines ou marnes argoviennes) . Elles sont surtout
fréquentes sur la commune des ROUSSES.
. Eboulis - On les rencontre au pied des falaises calcaires de Juras¬
sique supérieur. Ils reposent, au moins en partie sur un substra¬
tum marneux (marnes argoviennes). Ils sont constitués d'éléments
anguleux de taille variable. Ils sont généralement fixés par la vé¬
gétation et, parfois, plus ou moins consolidés (groise) .
Les éboulis vifs, sans matrice argileuse, non consolidés, non fixés
par la végétation ne forment que quelques placages de faible exten¬
sion, au pied des falaises calcaires de l'anticlinal de MOREZ.
2.2.2 - MORPHOTECTONIQUE
Le Jura est considéré comme une "chaîne de couverture", résultant du dé¬
collement et du plissement de la couverture secondaire sur son socle her¬
cynien, par l'intermédiaire du Trias supérieur salifère.
Après le dépôt des terrains secondaires, des mouvements se manifestent â
l'Oligocène, qui ébauchent les grandes structures que l'on connaît actuel¬
lement. Les jeux de fractures de socle induisent, dans la couverture se¬
condaire, des accidents d'orientation subméridienne déterminant des com¬
partiments qui se plissent de façon indépendante. Les déformations sont
relativement modérées et engendrent des plis amples. Suit une phase d'éro¬
sion active qui rabote les reliefs. Les dépôts paléogènes et crétacé
supérieur sont en grande partie décapés ; les voûtes et les flancs des
anticlinaux sont erodes jusqu'aux calcaires du Jurassique supérieur.
Au Vindobonien, le Haut Jura, dont fait partie la région de MOREZ
se présente comme une succession de chaînons émergés, plus ou moins paral¬
lèles, séparés par des zones déprimées envahies par la mer.
- 10 -
A la fin du Miocène (Pontien) , se produit l'épisode orogénique majeur.
Des déformations intenses affectent la région. La couverture se désoli¬
darise du socle et se déplace (relativement) vers le Nord-Ouest. Ces phé¬
nomènes se traduisent par le rejeu des accidents préexistants, l'appari¬
tion de nouvelles failles et le chevauchement des anticlinaux sur les
flancs orientaux des synclinaux.
Pendant le Pliocène et le (Quaternaire ancien, l'érosion nivelle les plis
et les accidents nouvellement formés, tandis que les vallées se creusent.
Aux périodes glaciaires qui suivent, l'érosion se poursuit et les vallées
sont empâtées par des dépôts morainiques qui seront, plus tard, partiel¬
lement décapés, au cours des épisodes périglaciaires. Le réchauffement
post-glaciaire s'accompagne d'un nouvel enfoncement des eaux dans les sé¬
ries calcaires ; l'érosion karstique s'intensifie avec, comme conséquence,
le développement des réseaux souterrains.
Là structure géologique de la région de MOREZ se présente donc comme une
série de plis anticlinaux et synclinaux, plus ou moins parallèles, allon¬
gés suivant une direction Nord-Est Sud-Ouest, qui se succèdent ou se re¬
laient du Nord-Ouest au Sud-Est. Un accident majeur, d'orientation sub¬
méridienne, traverse toute la région et emprunte la vallée de la Bienne,
au droit de l'agglomération morézienne. Les axes des plis sont plus ou
moins décalés de part et d'autre de cette grande faille qui divise la ré¬
gion en deux grands compartiments, dans lesquels les principales unités
structurales suivantes peuvent être distinguées, du Nord-Ouest au Sud-Est :
- Compartiment ouest :
. le synclinorium crétacé de SAINT-LAURENT, qui occupe l'extrême an¬
gle nord-ouest de la région étudiée,
. l'anticlinal de la Joux Devant, à noyau séquanien,
. le synclinorium crétacé de la vallée de la Bienne, profondément en¬
taillé par la rivière qui sépare deux synclinaux : le synclinal de
TANGUA - "Les Mouilles", au Nord-Ouest, à coeur hauterivien ; le
synclinal de LA MOUILLE, au Sud-Est, à coeur valanginien,
. la partie occidentale de l'anticlinal de MOREZ, érodé jusqu'au
Jurassique moyen (Bathonien) par la Bienne,
../...
- 10 -
A la fin du Miocène (Pontien) , se produit l'épisode orogénique majeur.
Des déformations intenses affectent la région. La couverture se désoli¬
darise du socle et se déplace (relativement) vers le Nord-Ouest. Ces phé¬
nomènes se traduisent par le rejeu des accidents préexistants, l'appari¬
tion de nouvelles failles et le chevauchement des anticlinaux sur les
flancs orientaux des synclinaux.
Pendant le Pliocène et le (Quaternaire ancien, l'érosion nivelle les plis
et les accidents nouvellement formés, tandis que les vallées se creusent.
Aux périodes glaciaires qui suivent, l'érosion se poursuit et les vallées
sont empâtées par des dépôts morainiques qui seront, plus tard, partiel¬
lement décapés, au cours des épisodes périglaciaires. Le réchauffement
post-glaciaire s'accompagne d'un nouvel enfoncement des eaux dans les sé¬
ries calcaires ; l'érosion karstique s'intensifie avec, comme conséquence,
le développement des réseaux souterrains.
Là structure géologique de la région de MOREZ se présente donc comme une
série de plis anticlinaux et synclinaux, plus ou moins parallèles, allon¬
gés suivant une direction Nord-Est Sud-Ouest, qui se succèdent ou se re¬
laient du Nord-Ouest au Sud-Est. Un accident majeur, d'orientation sub¬
méridienne, traverse toute la région et emprunte la vallée de la Bienne,
au droit de l'agglomération morézienne. Les axes des plis sont plus ou
moins décalés de part et d'autre de cette grande faille qui divise la ré¬
gion en deux grands compartiments, dans lesquels les principales unités
structurales suivantes peuvent être distinguées, du Nord-Ouest au Sud-Est :
- Compartiment ouest :
. le synclinorium crétacé de SAINT-LAURENT, qui occupe l'extrême an¬
gle nord-ouest de la région étudiée,
. l'anticlinal de la Joux Devant, à noyau séquanien,
. le synclinorium crétacé de la vallée de la Bienne, profondément en¬
taillé par la rivière qui sépare deux synclinaux : le synclinal de
TANGUA - "Les Mouilles", au Nord-Ouest, à coeur hauterivien ; le
synclinal de LA MOUILLE, au Sud-Est, à coeur valanginien,
. la partie occidentale de l'anticlinal de MOREZ, érodé jusqu'au
Jurassique moyen (Bathonien) par la Bienne,
../...
- 11 -
. le synclinorium crétacé des Repentys, à coeur barrémien, en partie
recouvert par des dépôts glaciaires,
. 1' anticlinorium des Arcets, érodé jusqu'au Jurassique moyen (Bajo¬
cien), un peu à l'Ouest du lieu-dit "Les Rivières", sur la rive
gauche de la Biennette.
- Compartiment est :
. le synclinal de MORBIER, â coeur valanginien, légèrement décalé
vers le Nord par rapport au synclinal de LA MOUILLE dont il est
le prolongement,
. la partie orientale de l'anticlinal de MOREZ, à noyau de Jurassique
moyen, largement recouvert par des dépôts glaciaires, entre MOREZ
et BELLEFONTALNE,
. l'anticlinal du Risoux, à voûte de Kimméridgien, et à flanc méri¬
dional abrupt, faille, chevauchant sur l'unité suivante,
. le synclinal crétacé des ROUSSES à coeur barrémien, qui occupe
l'extrême angle sud-est de la région étudiée.
J
2.3 ^SIHQLQGIE
La région étudiée présente une morphologie typiquement jurassienne qui
résulte d'une longue évolution pendant toute l'époque où le Jura a été
émergé . ,
Pendant très longtemps, un climat chaud a régné, qui a permis l'élabo¬
ration de grandes surfaces d'érosion (pediplaines) . Puis le climat s'estrefroidi ; les vallées ont été creusées par les eaux courantes avant
d'être envahies par les glaciers qui y ont déposé les moraines.
L'érosion la plus récente a fini de modeler le relief pour lui donner
son aspect actuel. Les eaux courantes, en mettant en relief les parties
les plus dures (calcaires) et en creusant des combes dans les terrains
tendres (calcaires argileux, marnes), ont dégagé une morphologie structu¬
rale illustrée par la figure 3, ci-après, tirée de l'ouvrage "LE JURA",
par P. CHAUVE, publié dans la série des guides géologiques régionaux
(MASSON et Cie, éditeurs - 1975).
- 11 -
. le synclinorium crétacé des Repentys, à coeur barrémien, en partie
recouvert par des dépôts glaciaires,
. 1' anticlinorium des Arcets, érodé jusqu'au Jurassique moyen (Bajo¬
cien), un peu à l'Ouest du lieu-dit "Les Rivières", sur la rive
gauche de la Biennette.
- Compartiment est :
. le synclinal de MORBIER, â coeur valanginien, légèrement décalé
vers le Nord par rapport au synclinal de LA MOUILLE dont il est
le prolongement,
. la partie orientale de l'anticlinal de MOREZ, à noyau de Jurassique
moyen, largement recouvert par des dépôts glaciaires, entre MOREZ
et BELLEFONTALNE,
. l'anticlinal du Risoux, à voûte de Kimméridgien, et à flanc méri¬
dional abrupt, faille, chevauchant sur l'unité suivante,
. le synclinal crétacé des ROUSSES à coeur barrémien, qui occupe
l'extrême angle sud-est de la région étudiée.
J
2.3 ^SIHQLQGIE
La région étudiée présente une morphologie typiquement jurassienne qui
résulte d'une longue évolution pendant toute l'époque où le Jura a été
émergé . ,
Pendant très longtemps, un climat chaud a régné, qui a permis l'élabo¬
ration de grandes surfaces d'érosion (pediplaines) . Puis le climat s'estrefroidi ; les vallées ont été creusées par les eaux courantes avant
d'être envahies par les glaciers qui y ont déposé les moraines.
L'érosion la plus récente a fini de modeler le relief pour lui donner
son aspect actuel. Les eaux courantes, en mettant en relief les parties
les plus dures (calcaires) et en creusant des combes dans les terrains
tendres (calcaires argileux, marnes), ont dégagé une morphologie structu¬
rale illustrée par la figure 3, ci-après, tirée de l'ouvrage "LE JURA",
par P. CHAUVE, publié dans la série des guides géologiques régionaux
(MASSON et Cie, éditeurs - 1975).
- 12 -
tiit clwt*«al I c«mk«
SurfK* «4faBl«<
c«nk« laUral*
I mam Mfl.a
Fig. 2 - Principaux types morpliologiques du relief jurassien.C'est surtout dans la Haute-Chaîne que se rencontrent les formes classiques
du relief jurassien. Les monts et ies vaux jalonnent les plis anticlinaux et syncli¬naux. Dans les voûtes calcaires des anticlinaux crevés par l'érosion, s'épanouis¬sent des combes qui affouillent les marnes sous-jacentes. des créts calcaires lesdominent. Des ruz peuvent entailler les flancs des anticlinaux et des cluses tra¬verser complètement un pli permettant aux cours d'eau de passer d'un val àl'autre.
Mais les plis sont souvent tranchés ou arasés (comme le sont aussi les pla¬teaux) par des surfaces d'érosion qui se sont établies avant le dégagement desformes structurales sous l'action de l'érosion plus récente.
Toutes les formes de relief décrites peuvent être observées dans la ré¬
gion étudiée.
L'existence d'épaisses séries calcaires a favorisé une évolution kars¬
tique marquée par l'action très importante des circulations d'eau souter¬
raines. D'une manière générale, les réseaux souterrains se sont enfoncés
progressivement au cours des temps et, encore actuellement, une grande
partie des eaux de pluie s'infiltre et subit un parcours souterrain avant
de ressortir à l'air libre, sous forme de sources, au contact des calcaireset des formations marneuses, . imperméables, sous-jacentes.
Les principales formes d'érosion karstique observées dans la région sont :
- les grottes et les gouffres - Ils sont peu fréquents à l'intérieur
du périmètre étudié et, généralement de faible importance.
- les lésines - Ce sont des crevasses profondes, largement ouvertes,
qui résultent d'un élargissement par dissolution d'une diaclase ou d'une
fracture.
- les dolines - qui sont des dépressions fermées, plus ou moins rondes
ou ovales, dont la taille va de quelques mitres à plusieurs dizaines de
mitres, à bords plus ou moins abrupts et dont le fond est tapissé d'ar¬
giles de décalcification. Elles apparaissent surtout dans les zones tris
fracturées et jalonnent parfois des accidents ou le trajet de réseaux
souterrains. On trouve également des dépressions, plus vastes, moins bien
circonscrites mais dont l'origine karstique est tris vraisemblable. Ces
affaissements naturels se rencontrent aussi bien sur les calcaires cré¬
tacés (synclinal de SAINT-LAURENT) que sur les calcaires du Jurassique
supérieur (Forêt du Risoux, Forêt de la Joux Devant, où ils sont parti¬
culièrement fréquents) .
- 12 -
tiit clwt*«al I c«mk«
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c«nk« laUral*
I mam Mfl.a
Fig. 2 - Principaux types morpliologiques du relief jurassien.C'est surtout dans la Haute-Chaîne que se rencontrent les formes classiques
du relief jurassien. Les monts et ies vaux jalonnent les plis anticlinaux et syncli¬naux. Dans les voûtes calcaires des anticlinaux crevés par l'érosion, s'épanouis¬sent des combes qui affouillent les marnes sous-jacentes. des créts calcaires lesdominent. Des ruz peuvent entailler les flancs des anticlinaux et des cluses tra¬verser complètement un pli permettant aux cours d'eau de passer d'un val àl'autre.
Mais les plis sont souvent tranchés ou arasés (comme le sont aussi les pla¬teaux) par des surfaces d'érosion qui se sont établies avant le dégagement desformes structurales sous l'action de l'érosion plus récente.
Toutes les formes de relief décrites peuvent être observées dans la ré¬
gion étudiée.
L'existence d'épaisses séries calcaires a favorisé une évolution kars¬
tique marquée par l'action très importante des circulations d'eau souter¬
raines. D'une manière générale, les réseaux souterrains se sont enfoncés
progressivement au cours des temps et, encore actuellement, une grande
partie des eaux de pluie s'infiltre et subit un parcours souterrain avant
de ressortir à l'air libre, sous forme de sources, au contact des calcaireset des formations marneuses, . imperméables, sous-jacentes.
Les principales formes d'érosion karstique observées dans la région sont :
- les grottes et les gouffres - Ils sont peu fréquents à l'intérieur
du périmètre étudié et, généralement de faible importance.
- les lésines - Ce sont des crevasses profondes, largement ouvertes,
qui résultent d'un élargissement par dissolution d'une diaclase ou d'une
fracture.
- les dolines - qui sont des dépressions fermées, plus ou moins rondes
ou ovales, dont la taille va de quelques mitres à plusieurs dizaines de
mitres, à bords plus ou moins abrupts et dont le fond est tapissé d'ar¬
giles de décalcification. Elles apparaissent surtout dans les zones tris
fracturées et jalonnent parfois des accidents ou le trajet de réseaux
souterrains. On trouve également des dépressions, plus vastes, moins bien
circonscrites mais dont l'origine karstique est tris vraisemblable. Ces
affaissements naturels se rencontrent aussi bien sur les calcaires cré¬
tacés (synclinal de SAINT-LAURENT) que sur les calcaires du Jurassique
supérieur (Forêt du Risoux, Forêt de la Joux Devant, où ils sont parti¬
culièrement fréquents) .
13 -
- les jLa£Íez - qui sont de profonds sillons de même orientation que
les diaclasés, creusés par les acides humiques et les eaux chargées de
gaz carbonique. On les trouve souvent sur les grandes surfaces struc¬
turales calcaires (Forêt de la Joux Devant, Forêt du Risoux) . La dis¬
solution de la roche se fait suivant les principaux plans de fissures,>
ce qui donne une forme d'érosion caractéristique, constituée de lames
ou crêtes rocheuses séparées par des crevasses plus ou moins béantes,
profondes parfois de plusieurs mètres.
2.4 - HYDROLOGIE
Les écoulements de surface sont fort peu abondants dans la région de
MOREZ. Ils sont collectés par la Bienne (appelée Biennette dans sa par¬
tie tout à fait amont) qui ne reçoit que deux ruisseaux en rive droite :
le Bief de la Chaille, au lieu-dit "Les Rivières" et le ruisseau de
l'Evalude immédiatement en aval de MOREZ. Les nombreuses sources qui
coulent sur les dépôts morainiques, ont un caractère temporaire et un
faible débit. L'essentiel du drainage de la région se fait donc par voie
souterraine :
Sur les vastes structures anticlinales calcaires les écoulements
superficiels sont quasi inexistants. Les eaux de pluies s'infiltrent ra¬
pidement et circulent en profondeur avant de réapparaître sous forme de
résurgences au-dessus des niveaux marneux, au pied des falaises calcaires
souvent encombré par des éboulis.
Dans les series inamo-calcaires (crétacé inférieur) , les cheminements
sont plus complexes en raison de l'alternance de niveaux calcaires per¬
méables karstiques et de niveaux marneux imperméables. Les exutoiressont fréquents au contact des deux faciès, mais généralement de faible
importance. La présence d'eau favorise l'altération des faciès marneux,
ce qui a pour conséquence d'affecter les caractéristiques mécaniques de
l'ensemble.
Les conditions géologiques et morphologiques ne sont pas favorables à
l'existence de nappes phréatiques dans les alluvions :
- les moraines sont argileuses, donc peu perméables ;
- les alluvions récentes sont fort peu développées et il n'y a guère
qu'à La Doye, en amont de MOREZ, qu'elles pourraient receler une
nappe exploitable.
13 -
- les jLa£Íez - qui sont de profonds sillons de même orientation que
les diaclasés, creusés par les acides humiques et les eaux chargées de
gaz carbonique. On les trouve souvent sur les grandes surfaces struc¬
turales calcaires (Forêt de la Joux Devant, Forêt du Risoux) . La dis¬
solution de la roche se fait suivant les principaux plans de fissures,>
ce qui donne une forme d'érosion caractéristique, constituée de lames
ou crêtes rocheuses séparées par des crevasses plus ou moins béantes,
profondes parfois de plusieurs mètres.
2.4 - HYDROLOGIE
Les écoulements de surface sont fort peu abondants dans la région de
MOREZ. Ils sont collectés par la Bienne (appelée Biennette dans sa par¬
tie tout à fait amont) qui ne reçoit que deux ruisseaux en rive droite :
le Bief de la Chaille, au lieu-dit "Les Rivières" et le ruisseau de
l'Evalude immédiatement en aval de MOREZ. Les nombreuses sources qui
coulent sur les dépôts morainiques, ont un caractère temporaire et un
faible débit. L'essentiel du drainage de la région se fait donc par voie
souterraine :
Sur les vastes structures anticlinales calcaires les écoulements
superficiels sont quasi inexistants. Les eaux de pluies s'infiltrent ra¬
pidement et circulent en profondeur avant de réapparaître sous forme de
résurgences au-dessus des niveaux marneux, au pied des falaises calcaires
souvent encombré par des éboulis.
Dans les series inamo-calcaires (crétacé inférieur) , les cheminements
sont plus complexes en raison de l'alternance de niveaux calcaires per¬
méables karstiques et de niveaux marneux imperméables. Les exutoiressont fréquents au contact des deux faciès, mais généralement de faible
importance. La présence d'eau favorise l'altération des faciès marneux,
ce qui a pour conséquence d'affecter les caractéristiques mécaniques de
l'ensemble.
Les conditions géologiques et morphologiques ne sont pas favorables à
l'existence de nappes phréatiques dans les alluvions :
- les moraines sont argileuses, donc peu perméables ;
- les alluvions récentes sont fort peu développées et il n'y a guère
qu'à La Doye, en amont de MOREZ, qu'elles pourraient receler une
nappe exploitable.
14 -
Les différents types de circulations évoqués sont schématisés sur lafigure 3 ci-après :
l!iêHE£_3_I_SÇHEM__M0NTRMT__DIFFERENTS__TYPES__D_|_EC0ULE
EN PAYS CALCAIRE
SI
S2
S3
E
pg
Al
Go
Gr
L
D
= Ecoulement dans les éboulis
= Source de pied d'éboulis
= Source au contact calcaire-marne
= Nappe des alluvions
= Eboulis
= Alluvions f luvio-glacaires
= Alluvions modernes
= Gouffre
= Grotte
= Lésine
= Doline
PRECIPITATIONS
CALCAIRES
MARNES
Actuellement, la ville de MOREZ est alimentée en eau potable par la
source de Larce, captée sur la rive droite de la Bienne, immédiatement à
l'amont de l'agglomération. Toutes les autres communes sont alimentées
par des prises d'eau superficielles dans des lacs (lac des Rousses, lac
de Bellefontalne, lac de l'Abbaye). Toutes ces ressources ont l'inconvé¬
nient d'être très vulnérables, et de fait, elles sont généralement pol¬
luées bactériologiquement et, parfois même, chimiquement.
14 -
Les différents types de circulations évoqués sont schématisés sur lafigure 3 ci-après :
l!iêHE£_3_I_SÇHEM__M0NTRMT__DIFFERENTS__TYPES__D_|_EC0ULE
EN PAYS CALCAIRE
SI
S2
S3
E
pg
Al
Go
Gr
L
D
= Ecoulement dans les éboulis
= Source de pied d'éboulis
= Source au contact calcaire-marne
= Nappe des alluvions
= Eboulis
= Alluvions f luvio-glacaires
= Alluvions modernes
= Gouffre
= Grotte
= Lésine
= Doline
PRECIPITATIONS
CALCAIRES
MARNES
Actuellement, la ville de MOREZ est alimentée en eau potable par la
source de Larce, captée sur la rive droite de la Bienne, immédiatement à
l'amont de l'agglomération. Toutes les autres communes sont alimentées
par des prises d'eau superficielles dans des lacs (lac des Rousses, lac
de Bellefontalne, lac de l'Abbaye). Toutes ces ressources ont l'inconvé¬
nient d'être très vulnérables, et de fait, elles sont généralement pol¬
luées bactériologiquement et, parfois même, chimiquement.
- 15 -
2.5 - CLIMATOLOGIE
La plus grande partie de la région étudiée est à plus de 1 000 m d'alti¬
tude. Les points culminants à 1 300 m environ, se trouvent dans le Ri¬
soux. Les cotes les plus basses correspondent au lit de la Bienne qui
coule entre 700 et 750 m dans la traversée de MOREZ, et descend jusqu'à
500 m à la limite occidentale du périmètre de l'étude.
La région est caractérisée par de tris importants écarts de température
avec des valeurs maximales de + 30° C en été et des valeurs minimales
pouvant descendre jusqu'à - 30° C en hiver. La température moyenne an¬
nuelle est faible (de l'ordre de 5° C à MORBIER), la saison hivernale est
tris longue.
En montagne, la température moyenne est inférieure à 0° C pendant plu¬
sieurs mois, l'hiver, mais la région est alors recouverte d'une épaisse
couche de neige qui joue le rôle d'un matelas isolant. En dessous de
700-800 m, les chutes de neige sont moins fréquentes, moins abondantes
et les cycles répétés gel - dégel ont,' alors, une action importante sur
la dégradation des roches.
La moyenne annuelle des précipitations est élevée (plus de 2 000 mm à MORBIER)
surtout en montagne où une bonne partie de celles-ci tombe sous forme de neige.
. 2.6 - OÇÇUPATigN^DU^SOL^ET^AÇTIVITES^HUMAINES
Les trois quarts de la superficie du territoire étudié sont' occupés par
des bois ou des forêts.
Le relief tris accidenté et le climat rigoureux sont peu favorables à
la grande culture, et l'activité agricole est essentiellement consacrée
à l'élevage.
Les zones de pâturages se rencontrent sur les terrains marneux :
- marnes de l'Oxfordien inférieur (exemple : région de BELLEFONTAINE...)
I
- marnes du Crétacé inférieur (exemple : "Les Mouilles", combes haute-
riviennes du synclinorium des Repentys...)
- moraines glaciaires (exemples : région de LA MOUILLE, entre MOREZ
et BELLEFONTAINE, région des ROUSSES...)
.../...
- 15 -
2.5 - CLIMATOLOGIE
La plus grande partie de la région étudiée est à plus de 1 000 m d'alti¬
tude. Les points culminants à 1 300 m environ, se trouvent dans le Ri¬
soux. Les cotes les plus basses correspondent au lit de la Bienne qui
coule entre 700 et 750 m dans la traversée de MOREZ, et descend jusqu'à
500 m à la limite occidentale du périmètre de l'étude.
La région est caractérisée par de tris importants écarts de température
avec des valeurs maximales de + 30° C en été et des valeurs minimales
pouvant descendre jusqu'à - 30° C en hiver. La température moyenne an¬
nuelle est faible (de l'ordre de 5° C à MORBIER), la saison hivernale est
tris longue.
En montagne, la température moyenne est inférieure à 0° C pendant plu¬
sieurs mois, l'hiver, mais la région est alors recouverte d'une épaisse
couche de neige qui joue le rôle d'un matelas isolant. En dessous de
700-800 m, les chutes de neige sont moins fréquentes, moins abondantes
et les cycles répétés gel - dégel ont,' alors, une action importante sur
la dégradation des roches.
La moyenne annuelle des précipitations est élevée (plus de 2 000 mm à MORBIER)
surtout en montagne où une bonne partie de celles-ci tombe sous forme de neige.
. 2.6 - OÇÇUPATigN^DU^SOL^ET^AÇTIVITES^HUMAINES
Les trois quarts de la superficie du territoire étudié sont' occupés par
des bois ou des forêts.
Le relief tris accidenté et le climat rigoureux sont peu favorables à
la grande culture, et l'activité agricole est essentiellement consacrée
à l'élevage.
Les zones de pâturages se rencontrent sur les terrains marneux :
- marnes de l'Oxfordien inférieur (exemple : région de BELLEFONTAINE...)
I
- marnes du Crétacé inférieur (exemple : "Les Mouilles", combes haute-
riviennes du synclinorium des Repentys...)
- moraines glaciaires (exemples : région de LA MOUILLE, entre MOREZ
et BELLEFONTAINE, région des ROUSSES...)
.../...
./... - 16 -
Les grands ensembles anticlinaux calcaires sont généralement couverts
de forêt, exemples : Forêt de la Joux Devant, Bois du Bevet, Forêt du
Risoux.
Le réseau routier est assez peu dense, la voie principale étant la RN 5
qui traverse toute la région du Nord au Sud. Les routes principales em¬
pruntent les vallées (RN 5, CD 126) les synclinaux crétacés (CD 26, CD 69,
CD 29 E 2) ou les combes marneuses (CD 18). Les vastes plateaux calcaires
ne sont sillonnés que par des chemins forestiers.
Bien qu'il n'y ait pas de zone industrielle à l'intérieur du périmètre de
l'étude, les petites entreprises industrielles traditionnelles sont assez
nombreuses, principalement à MORBIER et à MOREZ : lunetterie, décolletage,
horlogerie, matières plastiques, industries du bois (scierie, menuiserie,
fabriques de skis...)
BELLEFONTAINE et surtout LES ROUSSES sont plutôt orientés vers le tou¬
risme et les sports d'hiver.
En aval de MOREZ, le cours de la Bienne, profondément encais"sé et assez
fortement pente (1,6%, environ) est favorable à l'aménagement hydroélec¬
trique.
./... - 16 -
Les grands ensembles anticlinaux calcaires sont généralement couverts
de forêt, exemples : Forêt de la Joux Devant, Bois du Bevet, Forêt du
Risoux.
Le réseau routier est assez peu dense, la voie principale étant la RN 5
qui traverse toute la région du Nord au Sud. Les routes principales em¬
pruntent les vallées (RN 5, CD 126) les synclinaux crétacés (CD 26, CD 69,
CD 29 E 2) ou les combes marneuses (CD 18). Les vastes plateaux calcaires
ne sont sillonnés que par des chemins forestiers.
Bien qu'il n'y ait pas de zone industrielle à l'intérieur du périmètre de
l'étude, les petites entreprises industrielles traditionnelles sont assez
nombreuses, principalement à MORBIER et à MOREZ : lunetterie, décolletage,
horlogerie, matières plastiques, industries du bois (scierie, menuiserie,
fabriques de skis...)
BELLEFONTAINE et surtout LES ROUSSES sont plutôt orientés vers le tou¬
risme et les sports d'hiver.
En aval de MOREZ, le cours de la Bienne, profondément encais"sé et assez
fortement pente (1,6%, environ) est favorable à l'aménagement hydroélec¬
trique.
- 17 -
3_I_55ÎÎÎÇΣ1S__DE__REALISATI0N
5l__M__£â5î5_-51s__RisguEs
La carte des risques de la région de MOREZ a été établie suivant les
principes de base de la carte ZERMOS (carte des zones exposées à des risques
liés aux mouvements du sol et du sous-sol), mais, elle diffère sensiblement
de celle-ci, en ce sens qu'elle est plus orientée vers l'aménagement. A côté
des facteurs d'instabilité existants dans les conditions naturelles, nous avons
pris en compte un facteur supplémentaire qui est : la se-m.sihilité des terrains
aux travaux d'aménagement. Ainsi, certaines zones ont été cartographiées sous
un niveau de risque plus élevé que celui que leur auraient conféré les seuls
facteurs naturels d'instabilité. A cet égard, la carte des risques de la ré¬
gion de MOREZ est sensiblement plus "pessimiste" qu'une carte ZERMOS.
3.1 - LES DIFFERENTS TYPES DE MOUVEMENTS PRIS EN COMPTE
3:1.1 - GLISSEMENTS
Les glissements se produisent dans les formations argileuses ou mar¬
neuses et le risque est d'autant plus élevé que la pente du terrain est
forte. Ainsi, toute opération de terrassement qui a pour conséquence de
modifier la pente d'un talus naturel marneux, augmente le risque de
glissement. Les glissements présentent plusieurs aspects.
- le fluage est un phénomine superficiel tris lent, souvent imper¬
ceptible qui se manifeste sur les talus argileux ou marneux, même
faiblement pentes,
- les glissements superficiels, assez fréquents mais de faible ampleur,
n'intéressent que la pellicule altérée de surface des marnes. Ils
sont tris localisés, et se traduisent par des loupes de glissement,
- les glissements en masse, heureusement beaucoup plus rares, peuvent
affecter toute une portion de versant, sur une épaisseur parfois
importante. Ils se manifestent par des niches d'arrachement et des
bourrelets qui bouleversent la topographie du versant.
3.1.2 - AFFAISSEMENT ET EFFONDREî-lENT
L'affaissement se traduit par un abaissement lent et continu du sol. C'est
un phénomène rare dans les conditions naturelles qui peut se produire, par
exemple en bordure des falaises calcaires sous l'effet du tassement et
du fluage des marnes qui supportent la masse rocheuse.
- 17 -
3_I_55ÎÎÎÇΣ1S__DE__REALISATI0N
5l__M__£â5î5_-51s__RisguEs
La carte des risques de la région de MOREZ a été établie suivant les
principes de base de la carte ZERMOS (carte des zones exposées à des risques
liés aux mouvements du sol et du sous-sol), mais, elle diffère sensiblement
de celle-ci, en ce sens qu'elle est plus orientée vers l'aménagement. A côté
des facteurs d'instabilité existants dans les conditions naturelles, nous avons
pris en compte un facteur supplémentaire qui est : la se-m.sihilité des terrains
aux travaux d'aménagement. Ainsi, certaines zones ont été cartographiées sous
un niveau de risque plus élevé que celui que leur auraient conféré les seuls
facteurs naturels d'instabilité. A cet égard, la carte des risques de la ré¬
gion de MOREZ est sensiblement plus "pessimiste" qu'une carte ZERMOS.
3.1 - LES DIFFERENTS TYPES DE MOUVEMENTS PRIS EN COMPTE
3:1.1 - GLISSEMENTS
Les glissements se produisent dans les formations argileuses ou mar¬
neuses et le risque est d'autant plus élevé que la pente du terrain est
forte. Ainsi, toute opération de terrassement qui a pour conséquence de
modifier la pente d'un talus naturel marneux, augmente le risque de
glissement. Les glissements présentent plusieurs aspects.
- le fluage est un phénomine superficiel tris lent, souvent imper¬
ceptible qui se manifeste sur les talus argileux ou marneux, même
faiblement pentes,
- les glissements superficiels, assez fréquents mais de faible ampleur,
n'intéressent que la pellicule altérée de surface des marnes. Ils
sont tris localisés, et se traduisent par des loupes de glissement,
- les glissements en masse, heureusement beaucoup plus rares, peuvent
affecter toute une portion de versant, sur une épaisseur parfois
importante. Ils se manifestent par des niches d'arrachement et des
bourrelets qui bouleversent la topographie du versant.
3.1.2 - AFFAISSEMENT ET EFFONDREî-lENT
L'affaissement se traduit par un abaissement lent et continu du sol. C'est
un phénomène rare dans les conditions naturelles qui peut se produire, par
exemple en bordure des falaises calcaires sous l'effet du tassement et
du fluage des marnes qui supportent la masse rocheuse.
.1 ... - 18 -
L'effondrement est caractérisé par l'abaissement important, brutal et
discontinu du sol. Dans les terrains marneux, existent fréquemment des
circulations d'eau à la base de la couche altérée superficielle. Le ra¬
vinement provoque parfois des petits effondrements, sans conséquence grave,
sur le trajet de ces circulations d'eau "sous-cutanées". De même, dans
les zones calcaires, des effondrements de voûtes de conduits ou de cavi¬
tés karstiques se produisent quelquefois mais ces accidents sont excep¬
tionnels. Ils sont à l'origine de la formation des dolines.
3.1.3 - ECROULEMENT
L'écroulement est caractérisé par la chute brutale, à partir d'une paroi
rocheuse, d'une masse d'un volume important. La masse rocheuse se dis¬
loque ensuite en fragments de toutes tailles qui dévalent la pente, s'ils
ne sont pas arrêtés par des obstacles. L'écroulement peut affecter tout
un pan de falaise.
3.1.4 - CHUTES DE PIERRES ET DE BLOCS
Il s'agit de pierres (volume inférieur à 1 dm3) et de blocs (volume in¬
férieur à 1 m3) qui se détachent sporadiquement des parois rocheuses
lorsque celles-ci sont tris fracturées et/ou gélives. C'est ainsi que
se sont formés et sont alimentés les éboulis qui encombrent fréquemment
le pied des falaises.
3.1.5 - RAVINEIffiNT
Le ravinement se produit dans les formations meubles, argileuses, mar¬
neuses ou sablo-graveleuses, lorsque celles-ci ont été débarassées de
leur couverture végétale, soit naturellement, à la suite d'un glissement,
par exemple, soit, le plus souvent, par l'action de l'homme (défrichement,
déboisement). Si le matériau est hétérométrique (cas des moraines, par
exemple) et la pente forte, l'eau de ruissellement entraîne les particules
fines ; les cailloux et les blocs sont progressivement déchaussés puis
complitement libérés et roulent alors sur la pente.
3.1.6 - AFFOUILLEMENT
L' affouillement se manifeste également dans les terrains meubles (allu¬
vions), le long des berges des riviires. En périodes de crues, l'eau sape
le pied des berges ce qui provoque à plus ou moins long terme, l'écrou¬
lement de paquets de matériaux qui tombent dans la riviire.
.1 ... - 18 -
L'effondrement est caractérisé par l'abaissement important, brutal et
discontinu du sol. Dans les terrains marneux, existent fréquemment des
circulations d'eau à la base de la couche altérée superficielle. Le ra¬
vinement provoque parfois des petits effondrements, sans conséquence grave,
sur le trajet de ces circulations d'eau "sous-cutanées". De même, dans
les zones calcaires, des effondrements de voûtes de conduits ou de cavi¬
tés karstiques se produisent quelquefois mais ces accidents sont excep¬
tionnels. Ils sont à l'origine de la formation des dolines.
3.1.3 - ECROULEMENT
L'écroulement est caractérisé par la chute brutale, à partir d'une paroi
rocheuse, d'une masse d'un volume important. La masse rocheuse se dis¬
loque ensuite en fragments de toutes tailles qui dévalent la pente, s'ils
ne sont pas arrêtés par des obstacles. L'écroulement peut affecter tout
un pan de falaise.
3.1.4 - CHUTES DE PIERRES ET DE BLOCS
Il s'agit de pierres (volume inférieur à 1 dm3) et de blocs (volume in¬
férieur à 1 m3) qui se détachent sporadiquement des parois rocheuses
lorsque celles-ci sont tris fracturées et/ou gélives. C'est ainsi que
se sont formés et sont alimentés les éboulis qui encombrent fréquemment
le pied des falaises.
3.1.5 - RAVINEIffiNT
Le ravinement se produit dans les formations meubles, argileuses, mar¬
neuses ou sablo-graveleuses, lorsque celles-ci ont été débarassées de
leur couverture végétale, soit naturellement, à la suite d'un glissement,
par exemple, soit, le plus souvent, par l'action de l'homme (défrichement,
déboisement). Si le matériau est hétérométrique (cas des moraines, par
exemple) et la pente forte, l'eau de ruissellement entraîne les particules
fines ; les cailloux et les blocs sont progressivement déchaussés puis
complitement libérés et roulent alors sur la pente.
3.1.6 - AFFOUILLEMENT
L' affouillement se manifeste également dans les terrains meubles (allu¬
vions), le long des berges des riviires. En périodes de crues, l'eau sape
le pied des berges ce qui provoque à plus ou moins long terme, l'écrou¬
lement de paquets de matériaux qui tombent dans la riviire.
- IS -
3.1.7 - EROSION REGRESSIVE
Lorsqu'un mouvement tel que glissement, affouillement ou ravinement s'est
produit en un lieu, l'équilibre naturel du versant est rompu et il arrive
souvent que le phénomine évolue dans le temps. Les mouvements se répitent
et font reculer progressivement la limite de la zone des désordres vers
l'amont. C'est ce qu'on appelle l'érosion régressive.
Parmi tous ces mouvements, certains sont lents et continus, sans défor¬
mation apparente à l'observateur (fluage, tassement, érosion régressive...)
et les conditions sont telles, qu'aucune accélération brutale et rapide
n'est envisageable. Ce sont les moins dangereux. D'autres, au contraire,
se manifestent brutalement, de façon discontinue (écroulement, chutes de
blocs, glissement en masse...), et les matériaux déplacés sont soumis
à des accélérations tris rapides ; par leur soudaineté et leur amplitude,
ces mouvements peuvent avoir de graves conséquences, humaines ou maté¬
rielles.
3.2 - FACTEURS^^DlINSTABILITES^^PRIS^^EN^^ggMPTE^^DMS^^LE^^ZON^^
3.2.1 - NATURE DES TERRAINS ET STRUCTURE GEOLOGIQUE
Les formations géologiques de même nature, placées dans les mêmes condi¬
tions, ont un comportement géotechnique identique, ce qui permet de re¬
grouper les différentes unités stratigraphiques présentes dans la région
étudiée, en un certain nombre d'ensembles lithologiques relativement ho-
mogines qui sont :
a) Pour ce qui concerne les formations du substratum :
. tes terrains à caractère rocheux :
- calcaires du Dogger (Bajocien inférieur, Bathonien)
- calcaires du Malm (Oxfordien supérieur, Kimméridgien, Port¬
landien)
- calcaires du Barrémien
- IS -
3.1.7 - EROSION REGRESSIVE
Lorsqu'un mouvement tel que glissement, affouillement ou ravinement s'est
produit en un lieu, l'équilibre naturel du versant est rompu et il arrive
souvent que le phénomine évolue dans le temps. Les mouvements se répitent
et font reculer progressivement la limite de la zone des désordres vers
l'amont. C'est ce qu'on appelle l'érosion régressive.
Parmi tous ces mouvements, certains sont lents et continus, sans défor¬
mation apparente à l'observateur (fluage, tassement, érosion régressive...)
et les conditions sont telles, qu'aucune accélération brutale et rapide
n'est envisageable. Ce sont les moins dangereux. D'autres, au contraire,
se manifestent brutalement, de façon discontinue (écroulement, chutes de
blocs, glissement en masse...), et les matériaux déplacés sont soumis
à des accélérations tris rapides ; par leur soudaineté et leur amplitude,
ces mouvements peuvent avoir de graves conséquences, humaines ou maté¬
rielles.
3.2 - FACTEURS^^DlINSTABILITES^^PRIS^^EN^^ggMPTE^^DMS^^LE^^ZON^^
3.2.1 - NATURE DES TERRAINS ET STRUCTURE GEOLOGIQUE
Les formations géologiques de même nature, placées dans les mêmes condi¬
tions, ont un comportement géotechnique identique, ce qui permet de re¬
grouper les différentes unités stratigraphiques présentes dans la région
étudiée, en un certain nombre d'ensembles lithologiques relativement ho-
mogines qui sont :
a) Pour ce qui concerne les formations du substratum :
. tes terrains à caractère rocheux :
- calcaires du Dogger (Bajocien inférieur, Bathonien)
- calcaires du Malm (Oxfordien supérieur, Kimméridgien, Port¬
landien)
- calcaires du Barrémien
,/... - 20 -
. les terrains à caractère marneux et/ ou argileux :
- marnes de l'Oxfordien inférieur (faciis "Argovien")
. les terrains à caractère "mixte" représentés par une alternance
de bancs de marnes et de bancs de calcaires généralement plus ou
moins argileux :
- marnes et calcaires du Bajocien supérieur
- marnes et calcaires du Crétacé inférieur (Purbeckien, Berria¬
sien, Valanginien, Hauterivien) .
b) Pour ce qui concerne les formations meubles de recouvrement :
. les terrains à caractère argileux dominant :
- glaciaire (argiles à blocs)
. les terrains sablo-graveleux et /ou caillouteux :
- éboulis de pente
-.alluvions modernes des rivières principales
. les tourbes, qui constituent une catégorie de terrains bien par¬
ticuliers, caractérisés par une résistance très faible et une
compressibilité très élevée.
3.2.2 - PENTE ' DU TERRAIN NATUREL
Une minute de la carte morphologique de la région étudiée a été établie
d'apris les indications de la carte de l'I.G.N. à 1/25 OOOè, complitées
par les observations de terrain. Sur ce document ont été cartographiées :
- les zones à pente tris faible à nulle qui correspondent aux terrasses
alluviales et aux fonds plats de certaines dépressions ou vallées
siches,
- les zones à pente faible (inférieure à 10°) ,
- les zones à pente moyenne à forte (comprise entre 10° et 25°),
- les zones tris fortement pentées (pente supérieure à 25°) ,
- les zones escarpées qui correspondent aux falaises et barres rocheuses.
./.
,/... - 20 -
. les terrains à caractère marneux et/ ou argileux :
- marnes de l'Oxfordien inférieur (faciis "Argovien")
. les terrains à caractère "mixte" représentés par une alternance
de bancs de marnes et de bancs de calcaires généralement plus ou
moins argileux :
- marnes et calcaires du Bajocien supérieur
- marnes et calcaires du Crétacé inférieur (Purbeckien, Berria¬
sien, Valanginien, Hauterivien) .
b) Pour ce qui concerne les formations meubles de recouvrement :
. les terrains à caractère argileux dominant :
- glaciaire (argiles à blocs)
. les terrains sablo-graveleux et /ou caillouteux :
- éboulis de pente
-.alluvions modernes des rivières principales
. les tourbes, qui constituent une catégorie de terrains bien par¬
ticuliers, caractérisés par une résistance très faible et une
compressibilité très élevée.
3.2.2 - PENTE ' DU TERRAIN NATUREL
Une minute de la carte morphologique de la région étudiée a été établie
d'apris les indications de la carte de l'I.G.N. à 1/25 OOOè, complitées
par les observations de terrain. Sur ce document ont été cartographiées :
- les zones à pente tris faible à nulle qui correspondent aux terrasses
alluviales et aux fonds plats de certaines dépressions ou vallées
siches,
- les zones à pente faible (inférieure à 10°) ,
- les zones à pente moyenne à forte (comprise entre 10° et 25°),
- les zones tris fortement pentées (pente supérieure à 25°) ,
- les zones escarpées qui correspondent aux falaises et barres rocheuses.
./.
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3.2.3 - PRESENCE D'EAU
L'eau est un facteur déterminant dans la plupart des mouvements, tant
par son action dynamique que par son pouvoir lubrifiant ou dissolvant.
Elle joue un rôle important dans l'altération des marnes et est respon¬
sable de la désagrégation de certaines roches calcaires sous l'effet
des cycles gel-dégel.
3.2.4 - PENTE DES RIVIEPJIS
La pente des riviires, lorsqu'elle est accentuée, confire à celles-ci
un caractire torrentiel favorisant le ravinement des berges.
3.2.5 - SENSIBILITE DES TERFJ^INS AUX TRAVAUX D ' AÍ1ENAGEMENT
Comme nous l'avons écrit plus haut, ce facteur tient compte de l'influ¬
ence de travaux d'aménagement éventuels, sur la stabilité des terrains.
Par exemple, des terrassements effectués sur un versant marneux, en mo¬
difiant la pente naturelle ou en créant des surcharges, augmentent le
risque de glissement.
3.2.6 - CAS DES ROUTES EXISTANTES
Les risques localisés le long des routes existantes n'ont pas été pris
en compte dans le zonage car ils ont fait l'objet d'une étude spécifique
par le Laboratoire Régional d'AUTUN, du CE. T.E. de LYON, pour ce qui
concerne les CD, et par le B.R.G.M., pour ce qui concerne la RN 5.
3.3- SIGNIFIÇATION_.^DES^^TEINTES^^ET^^DES^^FIGyRES
3.3.1 - LES TEINTES
Les teintes traduisent l'appréciation du risque, c'est-à-dire la proba¬
bilité d'apparition des mouvements de terrain et les surfaces qu'ils
concernent. Le risque est apprécié globalement, indépendamment des ris¬
ques localisés qui peuvent exister le long des talus routiers. La carte
de zonage résulte de la superposition des minutes de la carte litholo¬
gique et de la carte morphologique, complitée et précisée par les obser¬
vations de terrain.
Quatre couleurs ont été utilisées pour distinguer et localiser les zones
d'intensité de risque croissante :
/ - 21 -
3.2.3 - PRESENCE D'EAU
L'eau est un facteur déterminant dans la plupart des mouvements, tant
par son action dynamique que par son pouvoir lubrifiant ou dissolvant.
Elle joue un rôle important dans l'altération des marnes et est respon¬
sable de la désagrégation de certaines roches calcaires sous l'effet
des cycles gel-dégel.
3.2.4 - PENTE DES RIVIEPJIS
La pente des riviires, lorsqu'elle est accentuée, confire à celles-ci
un caractire torrentiel favorisant le ravinement des berges.
3.2.5 - SENSIBILITE DES TERFJ^INS AUX TRAVAUX D ' AÍ1ENAGEMENT
Comme nous l'avons écrit plus haut, ce facteur tient compte de l'influ¬
ence de travaux d'aménagement éventuels, sur la stabilité des terrains.
Par exemple, des terrassements effectués sur un versant marneux, en mo¬
difiant la pente naturelle ou en créant des surcharges, augmentent le
risque de glissement.
3.2.6 - CAS DES ROUTES EXISTANTES
Les risques localisés le long des routes existantes n'ont pas été pris
en compte dans le zonage car ils ont fait l'objet d'une étude spécifique
par le Laboratoire Régional d'AUTUN, du CE. T.E. de LYON, pour ce qui
concerne les CD, et par le B.R.G.M., pour ce qui concerne la RN 5.
3.3- SIGNIFIÇATION_.^DES^^TEINTES^^ET^^DES^^FIGyRES
3.3.1 - LES TEINTES
Les teintes traduisent l'appréciation du risque, c'est-à-dire la proba¬
bilité d'apparition des mouvements de terrain et les surfaces qu'ils
concernent. Le risque est apprécié globalement, indépendamment des ris¬
ques localisés qui peuvent exister le long des talus routiers. La carte
de zonage résulte de la superposition des minutes de la carte litholo¬
gique et de la carte morphologique, complitée et précisée par les obser¬
vations de terrain.
Quatre couleurs ont été utilisées pour distinguer et localiser les zones
d'intensité de risque croissante :
22 -
- le vert, pour les zones de risque nul à tris faible
- le jaune, pour les zones de risque faible
- l'orange, pour les zones de risque moyen
- le rouge, pour les zones de risque élevé
Chaque zone a été subdivisée en un certain nombre de sous-zones identi¬
fiées par un chiffre qui renseigne à la fois sur l'importance de la pente
et sur la nature des terrains.
La définition des zones et des sous-zones est donnée dans le chapitre
suivant, et rappelée sommairement dans la légende de la carte.
3.3.1 - LES FIGURES EN NOIR
Des figurés en noir ont été utilisés pour identifier et localiser les
différents types de mouvements, observés ou potentiels, ainsi que les
désordres naturels d'origine karstique (gouffres, grottes, dolines...)
Leur signification est indiquée en légende.
22 -
- le vert, pour les zones de risque nul à tris faible
- le jaune, pour les zones de risque faible
- l'orange, pour les zones de risque moyen
- le rouge, pour les zones de risque élevé
Chaque zone a été subdivisée en un certain nombre de sous-zones identi¬
fiées par un chiffre qui renseigne à la fois sur l'importance de la pente
et sur la nature des terrains.
La définition des zones et des sous-zones est donnée dans le chapitre
suivant, et rappelée sommairement dans la légende de la carte.
3.3.1 - LES FIGURES EN NOIR
Des figurés en noir ont été utilisés pour identifier et localiser les
différents types de mouvements, observés ou potentiels, ainsi que les
désordres naturels d'origine karstique (gouffres, grottes, dolines...)
Leur signification est indiquée en légende.
- 23 -
Ll_21§ÇëîEÎÎ2?i__lT__LOCALISATION
5ES__DIFFERENTES__Z0NES__DE__RIS0UES
4.1- ZONES^^DE^^RISQUE^^NUL^^A^^TRES^^FAIBLE^XVERTl
4.1.1 - DEFINITION
Zones exemptes de mouvements de terrains, stables, ou dont la stabilité
ne pourrait être menacée que dans des conditions très exceptionnelles.
Faible sensibilité aux travaux d'aménagement courants.
4.1.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque nul à très faible sont divisées en plusieurs sous-
zones dont les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Substratum calcaire affleurant ou sub'-affleurant - Pente faible
à moyenne - Couvertuj^e forestière quasi générale :
- voûtes calcaires (Jurassique moyen ou supérieur) des structures
anticlinales, et zones plus ou moins tabulaires qui occupent
de grandes surfaces à l'intérieur du périmètre de l'étude :
Forêts de la Joux Devant, du Risoux, Bois du Bévet, de Chaux
Mourant . . .
- coeur barrémien des synclinaux crétacés : dans l'angle nord-
ouest de la zone étudiée (synclinorium de SAINT-LAURENT) ; dans
la région des "Repentys" où les calcaires barrémiens forment
une série de buttes allongées et parallèles, séparées par des
combes étroites creusées dans les formations plus tendres de
l'Hauterivien ; dans la région des ROUSSES.
Dans ces zones, les désordres les plus fréquents sont les gouffres, grot¬
tes, lésines, entonnoirs et effondrements naturels (dolines), dus â des
phénomènes karstiques.
2) Substratum constitué par une alternance de bancs de marnes et de
bancs calcaires ^ affleurant ou sub-af fleurant - pente faible :
- il s'agit essentiellement du fond des synclinaux crétacés, dans
les secteurs qui ne sont pas recouverts par des dépôts morai¬
niques : angle nord-ouest de la zone étudiée ; entre TANGUA et
"Les Mouilles" ; "Au Repentys" ; à l'extrémité occidentale de
la Combe de MORBIER, au Nord-Est de l'agglomération (lieux-dits
"Les Pontets", "La Bucle") ; dans la région des ROUSSES.
.../...
- 23 -
Ll_21§ÇëîEÎÎ2?i__lT__LOCALISATION
5ES__DIFFERENTES__Z0NES__DE__RIS0UES
4.1- ZONES^^DE^^RISQUE^^NUL^^A^^TRES^^FAIBLE^XVERTl
4.1.1 - DEFINITION
Zones exemptes de mouvements de terrains, stables, ou dont la stabilité
ne pourrait être menacée que dans des conditions très exceptionnelles.
Faible sensibilité aux travaux d'aménagement courants.
4.1.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque nul à très faible sont divisées en plusieurs sous-
zones dont les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Substratum calcaire affleurant ou sub'-affleurant - Pente faible
à moyenne - Couvertuj^e forestière quasi générale :
- voûtes calcaires (Jurassique moyen ou supérieur) des structures
anticlinales, et zones plus ou moins tabulaires qui occupent
de grandes surfaces à l'intérieur du périmètre de l'étude :
Forêts de la Joux Devant, du Risoux, Bois du Bévet, de Chaux
Mourant . . .
- coeur barrémien des synclinaux crétacés : dans l'angle nord-
ouest de la zone étudiée (synclinorium de SAINT-LAURENT) ; dans
la région des "Repentys" où les calcaires barrémiens forment
une série de buttes allongées et parallèles, séparées par des
combes étroites creusées dans les formations plus tendres de
l'Hauterivien ; dans la région des ROUSSES.
Dans ces zones, les désordres les plus fréquents sont les gouffres, grot¬
tes, lésines, entonnoirs et effondrements naturels (dolines), dus â des
phénomènes karstiques.
2) Substratum constitué par une alternance de bancs de marnes et de
bancs calcaires ^ affleurant ou sub-af fleurant - pente faible :
- il s'agit essentiellement du fond des synclinaux crétacés, dans
les secteurs qui ne sont pas recouverts par des dépôts morai¬
niques : angle nord-ouest de la zone étudiée ; entre TANGUA et
"Les Mouilles" ; "Au Repentys" ; à l'extrémité occidentale de
la Combe de MORBIER, au Nord-Est de l'agglomération (lieux-dits
"Les Pontets", "La Bucle") ; dans la région des ROUSSES.
.../...
,./... - 24 -
3) Recouvrement à caractère argileux dominantj épais (plusieurs mètres)
sur substratum généralement calcaire - Pente nulle à faible :
Il s'agit essentiellement de dépôts morainiques (argiles à blocs)
reposant :
- sur les calcaires du Jurassique supérieur : entre "l'Essart
brun" et "Bourgeat d'Aval" ; entre "Le Bechet" et "Les Mou-
guettes" (extrémité orientale du Bois du Bevet) ; dans la
Combe de MORBIER, lieu-dit "Les Marais" ; entre la Ferme "Paget"
et "Trélarce", à l'extrémité occidentale de la Forêt du Risoux.
- sur les calcaires du Jurassique moyen, qui constituent le coeur
de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE, lieux-dits "En Cha¬
peau", "Le Rijoulet", "Les Crêtets", "Les Frasses"...
4.2 - ZONES^^DE^^RISQUE^^FAIBLE^XièHSii
4.2. 1 - DEFINITION
Zones caractérisées par l'existence d'un ou plusieurs facteurs défavora¬
bles liés â la morphologie (pente) ou à la nature des sols (caractire
argileux dominant), mais dont la faible intensité n'a pas de grave consé¬
quence sur la stabilité des terrains, et n'entraîne pas un risque élevé.
Les mouvements observés ou potentiels sont très localisés et de faible
envergure. L'absence d'escarpement rocheux important limite les risques
d'écroulement et de chutes de pierres. Sur les terrains marneux, les
mouvements sont limités à des traces de fluage et, plus rarement, à des
petits glissements superficiels.
4.2.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque faible sont divisées en plusieurs sous-zones dont
les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Substratum calcaire affleurant ou sub-affîeurant - Pente forte -
absence de barres ou de falaises calcaires importantes ^ la roche
affleurant souvent en surfaces structurales - Couverture forestièrequasi générale :
- flancs abrupts de certains anticlinaux de Jurassique supérieur :
anticlinaux de la Joux Devant, du Risoux. ; flanc nord-occiden¬
tal de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE...
- versants de certaines vallées ou dépressions : vallée de la
Bienne, principalement. . .
,./... - 24 -
3) Recouvrement à caractère argileux dominantj épais (plusieurs mètres)
sur substratum généralement calcaire - Pente nulle à faible :
Il s'agit essentiellement de dépôts morainiques (argiles à blocs)
reposant :
- sur les calcaires du Jurassique supérieur : entre "l'Essart
brun" et "Bourgeat d'Aval" ; entre "Le Bechet" et "Les Mou-
guettes" (extrémité orientale du Bois du Bevet) ; dans la
Combe de MORBIER, lieu-dit "Les Marais" ; entre la Ferme "Paget"
et "Trélarce", à l'extrémité occidentale de la Forêt du Risoux.
- sur les calcaires du Jurassique moyen, qui constituent le coeur
de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE, lieux-dits "En Cha¬
peau", "Le Rijoulet", "Les Crêtets", "Les Frasses"...
4.2 - ZONES^^DE^^RISQUE^^FAIBLE^XièHSii
4.2. 1 - DEFINITION
Zones caractérisées par l'existence d'un ou plusieurs facteurs défavora¬
bles liés â la morphologie (pente) ou à la nature des sols (caractire
argileux dominant), mais dont la faible intensité n'a pas de grave consé¬
quence sur la stabilité des terrains, et n'entraîne pas un risque élevé.
Les mouvements observés ou potentiels sont très localisés et de faible
envergure. L'absence d'escarpement rocheux important limite les risques
d'écroulement et de chutes de pierres. Sur les terrains marneux, les
mouvements sont limités à des traces de fluage et, plus rarement, à des
petits glissements superficiels.
4.2.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque faible sont divisées en plusieurs sous-zones dont
les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Substratum calcaire affleurant ou sub-affîeurant - Pente forte -
absence de barres ou de falaises calcaires importantes ^ la roche
affleurant souvent en surfaces structurales - Couverture forestièrequasi générale :
- flancs abrupts de certains anticlinaux de Jurassique supérieur :
anticlinaux de la Joux Devant, du Risoux. ; flanc nord-occiden¬
tal de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE...
- versants de certaines vallées ou dépressions : vallée de la
Bienne, principalement. . .
./... - 25 -
2) Substratum affleurant ou sub-af fleurant ^ constitué par une alter¬
nance de marnes et de calcaires - Pente moyenne à forte :
- ces sous-zones généralement boisées sont localisées principale¬
ment dans les synclinaux crétacés entaillés par la vallée de
la Bienne : synclinorium de la Bienne, synclinorium des "Repen¬
tys"...
3) Substratum affleurant ou sub-aff leurante argile-ux ou marneux -
Pente faible :
- ces sous-zones sont fort peu représentées à l'intérieur du
périmètre de l'étude car les formations argileuses ou marneuses
sont généralement recouvertes par des dépôts glaciaires. Elles
sont situées principalement en bordure nord-occidentale du
coeur de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE : "Le Bas de
Bellefontalne", "le Petit Village", "La Chaux Mourant".
4) Recouvrement à caractère argileux dominant (argile à bloc des mo¬
raines) - Substratum calcaire ou marno-calcaire - Pente faible à
moyenne :
- placages morainiques plus ou moins étendus sur calcaires du
Jurassique supérieur ("Les Baptaillards", LA MOUILLE, "Tré¬
larce", "Les Marais"...) , du Jurassique moyen (entre MOREZ
et BELLEFONTAINE, "Les Rivières") , ainsi que sur les marno-
calcaires du Crétacé inférieur (région des ROUSSES...).
5) Les tourbières^ qui se rencontrent dans le fond de dépressions mal
drainées, sur des formations peu perméables, telles que les argiles
à blocs des moraines glaciaires (région des ROUSSES...). Les tour¬
bières ne présentent guère de risque dans les conditions naturelles,
mais elles donnent des sols gorgés d'eau, peu résistants et très
compressibles, difficilement aménageables.
6) Les nombreuses dolines et effondrements naturels anciens qui parsèment
la surface des plateaux calcaires (Forêt de la Joux Devant et du
Risoux) ne présentent guère de risque dans les conditions naturelles.
Il s'agit pourtant de secteurs sensibles qui posent des problèmes
au niveau de l'aménagement ; c'est pourquoi elles ont été cartogra¬
phiées en jaune.
./.
./... - 25 -
2) Substratum affleurant ou sub-af fleurant ^ constitué par une alter¬
nance de marnes et de calcaires - Pente moyenne à forte :
- ces sous-zones généralement boisées sont localisées principale¬
ment dans les synclinaux crétacés entaillés par la vallée de
la Bienne : synclinorium de la Bienne, synclinorium des "Repen¬
tys"...
3) Substratum affleurant ou sub-aff leurante argile-ux ou marneux -
Pente faible :
- ces sous-zones sont fort peu représentées à l'intérieur du
périmètre de l'étude car les formations argileuses ou marneuses
sont généralement recouvertes par des dépôts glaciaires. Elles
sont situées principalement en bordure nord-occidentale du
coeur de l'anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE : "Le Bas de
Bellefontalne", "le Petit Village", "La Chaux Mourant".
4) Recouvrement à caractère argileux dominant (argile à bloc des mo¬
raines) - Substratum calcaire ou marno-calcaire - Pente faible à
moyenne :
- placages morainiques plus ou moins étendus sur calcaires du
Jurassique supérieur ("Les Baptaillards", LA MOUILLE, "Tré¬
larce", "Les Marais"...) , du Jurassique moyen (entre MOREZ
et BELLEFONTAINE, "Les Rivières") , ainsi que sur les marno-
calcaires du Crétacé inférieur (région des ROUSSES...).
5) Les tourbières^ qui se rencontrent dans le fond de dépressions mal
drainées, sur des formations peu perméables, telles que les argiles
à blocs des moraines glaciaires (région des ROUSSES...). Les tour¬
bières ne présentent guère de risque dans les conditions naturelles,
mais elles donnent des sols gorgés d'eau, peu résistants et très
compressibles, difficilement aménageables.
6) Les nombreuses dolines et effondrements naturels anciens qui parsèment
la surface des plateaux calcaires (Forêt de la Joux Devant et du
Risoux) ne présentent guère de risque dans les conditions naturelles.
Il s'agit pourtant de secteurs sensibles qui posent des problèmes
au niveau de l'aménagement ; c'est pourquoi elles ont été cartogra¬
phiées en jaune.
./.
- 26 -
4.3 - ZONES^^DI^^RISgyE^^MOYEN^XQEANGEl
4.3.1 - DEFINITION
Ce sont des zones potentiellement instables dans lesquelles des mouve¬
ments, d'ampleur limitée, se sont déjà produits ou peuvent se produire
sous l'effet d'une faible sollicitation.
Souvent, le caractère instable résulte de la conjugaison de plusieurs
facteurs défavorables, exemple : zone fortement pentée, au pied d'une
falaise calcaire (donc exposée aux chutes de pierres ou écroulements)
constituée par des éboulis reposant sur un substratum marneux (risque de
glissement) .
Dans ces zones sensibles, les risques sont réels et il convient d'un te¬
nir compte pour tout aménagement, au niveau de la faisabilité du projet.
4.3.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque moyen sont divisées en plusieurs sous-zones dont
les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Zones à forte pente, exposées aux chutes de pierres ou de blocs
et aux écroulements issus des falaises calcaires sous lesquelles
elles se trouvent :
- elles correspondent souvent à des zones d'éboulis
calcaires reposant sur un substratum marneux (généralement
les marnes argoviennes) , condition défavorable qui se tra¬
duit par un risque potentiel de glissement des éboulis sur
les marnes, d'autant plus que des circulations d'eau sont
fréquentes au contact des deux formations. Ces zones sont
localisées au pied des crêts et falaises de Jurassique supérieur
(exemple : pourtour du noyau anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE)
2) Substratum argileux ou marneux,' affleurant ou sub-af fleurant -
Pente moyenne à forte - Sensibilité au fluage et au glissement :
- ces zones correspondent essentiellement à deux affleurements de
marnes argoviennes qui forment des talus assez fortement pen¬
tes : à l'Ouest de BELLEFONTAINE et entre les lieux-dits "sous
les Barres" et "Roche Blanche", au Nord-Ouest des ROUSSES.
- 26 -
4.3 - ZONES^^DI^^RISgyE^^MOYEN^XQEANGEl
4.3.1 - DEFINITION
Ce sont des zones potentiellement instables dans lesquelles des mouve¬
ments, d'ampleur limitée, se sont déjà produits ou peuvent se produire
sous l'effet d'une faible sollicitation.
Souvent, le caractère instable résulte de la conjugaison de plusieurs
facteurs défavorables, exemple : zone fortement pentée, au pied d'une
falaise calcaire (donc exposée aux chutes de pierres ou écroulements)
constituée par des éboulis reposant sur un substratum marneux (risque de
glissement) .
Dans ces zones sensibles, les risques sont réels et il convient d'un te¬
nir compte pour tout aménagement, au niveau de la faisabilité du projet.
4.3.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque moyen sont divisées en plusieurs sous-zones dont
les caractéristiques et la localisation sont les suivantes :
1) Zones à forte pente, exposées aux chutes de pierres ou de blocs
et aux écroulements issus des falaises calcaires sous lesquelles
elles se trouvent :
- elles correspondent souvent à des zones d'éboulis
calcaires reposant sur un substratum marneux (généralement
les marnes argoviennes) , condition défavorable qui se tra¬
duit par un risque potentiel de glissement des éboulis sur
les marnes, d'autant plus que des circulations d'eau sont
fréquentes au contact des deux formations. Ces zones sont
localisées au pied des crêts et falaises de Jurassique supérieur
(exemple : pourtour du noyau anticlinal de MOREZ - BELLEFONTAINE)
2) Substratum argileux ou marneux,' affleurant ou sub-af fleurant -
Pente moyenne à forte - Sensibilité au fluage et au glissement :
- ces zones correspondent essentiellement à deux affleurements de
marnes argoviennes qui forment des talus assez fortement pen¬
tes : à l'Ouest de BELLEFONTAINE et entre les lieux-dits "sous
les Barres" et "Roche Blanche", au Nord-Ouest des ROUSSES.
- 27 -
3) Substratum affleurant ou sub-af fleurant, constitué par une alter¬
nance de marnes et de calcaires - Pente forte :
- L'alternance de bancs calcaires et de bancs marneux réduit
l'intensité du risque et surtout l'ampleur des mouvements,
qu'il s'agisse de glissement, de chute de pierres et de
blocs, ou d'écroulement (absence de falaise ou de barres
rocheuses importantes). Ces zones sont localisées dans les
synclinaux crétacés entaillés par la vallée de la Bienne :
. flanc septentrional du synclinal de la Bienne,
. extrémité orientale du synclinorium des "Repentys",
. synclinal des ROUSSES.
4) Moraines à caractère argileux (argiles à blocs), reposant sur un
substratum marneux (le plus souvent marnes argoviennes) - Pente
moyenne à forte :
Ces conditions sont particulièrement défavorables et entraînent
un double risque de glissement, surtout lorsqu'il n'y a pas de
couverture forestière :
- glissement (de faible envergure) au sein du dépôt morainiqùe,
- glissement de l'ensemble du recouvrement glaciaire sur le
substratum marneux.
Ces zones sont surtout développées dans le noyau anticlinal de
MOREZ - BELLEFONTAINE, l'une d'elle occupant la partie haute
du versant qui domine MOREZ à l'Ouest, au pied de "la Roche
Fendue" .
4.4 - ZONESj^DE^^RISQUE^-ELEVE^^ROUGEl
4.4.1 - DEFINITION
Elles correspondent soit,.â des zones où des mouvements plus ou moins im¬
portants se sont déjà produits, soit, â des zones où la probabilité
d'apparition ou d'extension des désordres est élevée.
4.4.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque élevé sont divisées en deux sous-zones dont les carac¬
téristiques et la localisation sont les suivantes :
- 27 -
3) Substratum affleurant ou sub-af fleurant, constitué par une alter¬
nance de marnes et de calcaires - Pente forte :
- L'alternance de bancs calcaires et de bancs marneux réduit
l'intensité du risque et surtout l'ampleur des mouvements,
qu'il s'agisse de glissement, de chute de pierres et de
blocs, ou d'écroulement (absence de falaise ou de barres
rocheuses importantes). Ces zones sont localisées dans les
synclinaux crétacés entaillés par la vallée de la Bienne :
. flanc septentrional du synclinal de la Bienne,
. extrémité orientale du synclinorium des "Repentys",
. synclinal des ROUSSES.
4) Moraines à caractère argileux (argiles à blocs), reposant sur un
substratum marneux (le plus souvent marnes argoviennes) - Pente
moyenne à forte :
Ces conditions sont particulièrement défavorables et entraînent
un double risque de glissement, surtout lorsqu'il n'y a pas de
couverture forestière :
- glissement (de faible envergure) au sein du dépôt morainiqùe,
- glissement de l'ensemble du recouvrement glaciaire sur le
substratum marneux.
Ces zones sont surtout développées dans le noyau anticlinal de
MOREZ - BELLEFONTAINE, l'une d'elle occupant la partie haute
du versant qui domine MOREZ à l'Ouest, au pied de "la Roche
Fendue" .
4.4 - ZONESj^DE^^RISQUE^-ELEVE^^ROUGEl
4.4.1 - DEFINITION
Elles correspondent soit,.â des zones où des mouvements plus ou moins im¬
portants se sont déjà produits, soit, â des zones où la probabilité
d'apparition ou d'extension des désordres est élevée.
4.4.2 - DESCRIPTION ET LOCALISATION
Les zones de risque élevé sont divisées en deux sous-zones dont les carac¬
téristiques et la localisation sont les suivantes :
- 28 -
1) Escarpements et falaises calcaires :
Les puissantes assises calcaires, et particulièrement celles du
Jurassique supérieur, ont été profondément entaillées par l'éro¬
sion. En de nombreux endroits, les versants sont dominés ou cou¬
ronnés par des escarpements très abrupts, des barres et des fa¬
laises calcaires verticales (crêts), qui se relaient ou se suc¬
cèdent sur des hauteurs importantes : "Roche des 3 Commères",
"La Roche au Dade", "Rocher du Bechet", "Roche Blanche", "Crêt
des Arcets". . .
Dans ces zones , où tout projet d'aménagement paraît exclu, la
roche est directement exposée aux intempéries. Le risque de
chutes de pierres, de blocs, ou d'écroulement existe en per¬
manence et devient particulièrement intense au moment du dégel.
2) Zones fortement pentées, à substratum marneux ou à recouvrement
argileux épais, où de nombreuses traces de glissements, anciens
ou récents, traduisent l'instabilité du sol :
Cinq secteurs appartenant à cette catégorie ont été décelés :
- le premier est localisé un peu avant l'entrée nord de MORBIER,
en bordure de la RN 5. A cet endroit, le talus, taillé dans
une moraine glaciaire argileuse est instable. Les glissements
et ravinements qui l'affectent risquent de progresser vers
l'amont,
- le deuxièrae est situé sous le hameau "Les Frasses", au Nord-
Est de MOREZ, sur le versant raéridional du ruisseau de l'Eva¬
lude,
- le troisième correspond à la partie inférieure du versant qui
domine le quartier de Morez-dessus ,
- le quatrième se trouve au pied de La Roche Blanche au Nord-
Ouest des ROUSSES,
- le cinquiime est situé entre le hameau Les Rousses-d 'Amont et
le lac des Rousses, en bordure du CD 29 E 2.
- 28 -
1) Escarpements et falaises calcaires :
Les puissantes assises calcaires, et particulièrement celles du
Jurassique supérieur, ont été profondément entaillées par l'éro¬
sion. En de nombreux endroits, les versants sont dominés ou cou¬
ronnés par des escarpements très abrupts, des barres et des fa¬
laises calcaires verticales (crêts), qui se relaient ou se suc¬
cèdent sur des hauteurs importantes : "Roche des 3 Commères",
"La Roche au Dade", "Rocher du Bechet", "Roche Blanche", "Crêt
des Arcets". . .
Dans ces zones , où tout projet d'aménagement paraît exclu, la
roche est directement exposée aux intempéries. Le risque de
chutes de pierres, de blocs, ou d'écroulement existe en per¬
manence et devient particulièrement intense au moment du dégel.
2) Zones fortement pentées, à substratum marneux ou à recouvrement
argileux épais, où de nombreuses traces de glissements, anciens
ou récents, traduisent l'instabilité du sol :
Cinq secteurs appartenant à cette catégorie ont été décelés :
- le premier est localisé un peu avant l'entrée nord de MORBIER,
en bordure de la RN 5. A cet endroit, le talus, taillé dans
une moraine glaciaire argileuse est instable. Les glissements
et ravinements qui l'affectent risquent de progresser vers
l'amont,
- le deuxièrae est situé sous le hameau "Les Frasses", au Nord-
Est de MOREZ, sur le versant raéridional du ruisseau de l'Eva¬
lude,
- le troisième correspond à la partie inférieure du versant qui
domine le quartier de Morez-dessus ,
- le quatrième se trouve au pied de La Roche Blanche au Nord-
Ouest des ROUSSES,
- le cinquiime est situé entre le hameau Les Rousses-d 'Amont et
le lac des Rousses, en bordure du CD 29 E 2.
- 29 -
5 - RECOMÍANDATIONS RELATIVES A L ' AîIENAGEMENT
Comme nous l'avons vu, les sols de la région étudiée sont variés et plus ou
moins sensibles aux travaux d'aménagement selon leur nature et les conditions
morphologiques. Le terme aménagement est pris dans un sens tris large qui en¬
globe toutes interventions, passées ou futures, ayant pour conséquence une mo¬
dification de l'état d'équilibre naturel du sol ou du sous-sol.
Pour chacune des zones de risques cartographiées, et décrites dans le chapitre
précédent, nous définirons briivement les problimes géotechniques qui pourront
se présenter, les précautions à prendre et les travaux de reconnaissance à
mettre en oeuvre, pour différents types d'aménagement : constructions, terras¬
sement, V.R.D.
5.1- ZONES^^A^^SUBSTRATUM^^CALCAIRE^^AFFLEURANT^^gU^^SUB-AFF^
(vert 1) - jaune 1) - rouge 1))
La roche affleure ou est recouverte par une pellicule de terre et d'argile
d'altération mêlées parfois à des éboulis.
'5.1.1 - CONSTRUCTIONS
Sur les sols rocheux et massifs, les fondations ne poseront généralement
pas de problême, qu'il s'agisse de la portance ou du tassement. Il con¬
vient toutefois de s'éloigner des désordres naturels reconnus tels que
les gouffres, les entonnoirs, les dolines. Une zone de protection sera
établie en bordure des surplombs des corniches où tout aménagement lourd
sera exclu.
Localement, les constructions légires à moyennes pourront être fondées
sur la couche d'altération superficielle si l'épaisseur de celle-ci dé¬
passe 2 m. Dans ce cas, l'épaisseur et les caractéristiques géotechniques
des formations superficielles devront être déterminées pour permettre
d'estimer d'éventuels tassements différentiels.
Dans tous les autres cas, et particulièrement celui des constructions
lourdes, les fondations reposeront sur le rocher. Au droit des descentes
de charge, on s'assurera que le sous-sol ne recèle pas de cavité karstique
ou de zone de moindre résistance liée à l'existence d'un réseau de frac¬
tures indécelable en surface. Sur les fortes pentes, et particulièrement
si la structure est inclinée défavorablement (aval pendage), une étude
structurale et des essais mécaniques, sont indispensables pour définir
.../...
- 29 -
5 - RECOMÍANDATIONS RELATIVES A L ' AîIENAGEMENT
Comme nous l'avons vu, les sols de la région étudiée sont variés et plus ou
moins sensibles aux travaux d'aménagement selon leur nature et les conditions
morphologiques. Le terme aménagement est pris dans un sens tris large qui en¬
globe toutes interventions, passées ou futures, ayant pour conséquence une mo¬
dification de l'état d'équilibre naturel du sol ou du sous-sol.
Pour chacune des zones de risques cartographiées, et décrites dans le chapitre
précédent, nous définirons briivement les problimes géotechniques qui pourront
se présenter, les précautions à prendre et les travaux de reconnaissance à
mettre en oeuvre, pour différents types d'aménagement : constructions, terras¬
sement, V.R.D.
5.1- ZONES^^A^^SUBSTRATUM^^CALCAIRE^^AFFLEURANT^^gU^^SUB-AFF^
(vert 1) - jaune 1) - rouge 1))
La roche affleure ou est recouverte par une pellicule de terre et d'argile
d'altération mêlées parfois à des éboulis.
'5.1.1 - CONSTRUCTIONS
Sur les sols rocheux et massifs, les fondations ne poseront généralement
pas de problême, qu'il s'agisse de la portance ou du tassement. Il con¬
vient toutefois de s'éloigner des désordres naturels reconnus tels que
les gouffres, les entonnoirs, les dolines. Une zone de protection sera
établie en bordure des surplombs des corniches où tout aménagement lourd
sera exclu.
Localement, les constructions légires à moyennes pourront être fondées
sur la couche d'altération superficielle si l'épaisseur de celle-ci dé¬
passe 2 m. Dans ce cas, l'épaisseur et les caractéristiques géotechniques
des formations superficielles devront être déterminées pour permettre
d'estimer d'éventuels tassements différentiels.
Dans tous les autres cas, et particulièrement celui des constructions
lourdes, les fondations reposeront sur le rocher. Au droit des descentes
de charge, on s'assurera que le sous-sol ne recèle pas de cavité karstique
ou de zone de moindre résistance liée à l'existence d'un réseau de frac¬
tures indécelable en surface. Sur les fortes pentes, et particulièrement
si la structure est inclinée défavorablement (aval pendage), une étude
structurale et des essais mécaniques, sont indispensables pour définir
.../...
.1 ... - 30 -
les conditions de stabilité. La topographie et le risque permanent de
chutes de pierres, de blocs ou d'écroulement de masses rocheuses inter¬
dit tout aménagement dans les zones rouge 1) .
5.1.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
Les terrassements en milieu rocheux sont difficiles et nécessitent le
plus souvent l'utilisation d'explosif. La mauvaise tenue de nombreuses
parois rocheuses résulte souvent d'un emploi inconsidéré de l'explosif.
C'est pourquoi les travaux de terrassement importants dans le rocher,
doivent être confiés à des spécialistes.
Souvent, en surface, le calcaire est fracturé, plus ou raoins altéré,
disloqué, et peut être rippé au moyen d'engins lourds. Pour des projets
de grande extension, une campagne de prospection sismique permettra de
déterminer la rippabilité des raatériaux à terrasser.
Les résidus d'altération, les dépôts de décalcification ou les produits
d'érosion et de remaniement superficiels, fourniront des matériaux hé¬
térogènes, de qualité médiocre à moyenne, du type limon à grave plus ou
moins argileuse qui, s'ils sont en quantité suffisante, pourront convenir
à de petits aménagements.
5.1.3 - RECONNAISSANCE
Pour de petits aménagements, les reconnaissances viseront plus particu-
liirement à reconnaître les formations d'altération superficielle, à
partir de moyens légers de surface. Le plus souvent, la pelle mécanique
sera suffisante.
Pour les aménagements plus importants en superficie, une reconnaissance
géophysique sismique ou électrique, associée à quelques puits à la pelle
mécanique, permettra de déceler d'éventuelles anomalies et de sélection¬
ner les sites les plus favorables.
Pour les constructions lourdes, la reconnaissance devra être plus précise
et plus profonde, notamment au droit des descentes de charge afin de
s'assurer contre la présence de cavités karstiques. Au stade d'un avant-
projet, la recherche de cavités souterraines peut se faire par micro-gra¬
vimétrie avec calage et vérification par sondages carottés ou crawl-air.
Des essais mécaniques sont particulièrement recommandés lorsque la struc¬
ture est inclinée (rôle important du pendage) .
.../...
.1 ... - 30 -
les conditions de stabilité. La topographie et le risque permanent de
chutes de pierres, de blocs ou d'écroulement de masses rocheuses inter¬
dit tout aménagement dans les zones rouge 1) .
5.1.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
Les terrassements en milieu rocheux sont difficiles et nécessitent le
plus souvent l'utilisation d'explosif. La mauvaise tenue de nombreuses
parois rocheuses résulte souvent d'un emploi inconsidéré de l'explosif.
C'est pourquoi les travaux de terrassement importants dans le rocher,
doivent être confiés à des spécialistes.
Souvent, en surface, le calcaire est fracturé, plus ou raoins altéré,
disloqué, et peut être rippé au moyen d'engins lourds. Pour des projets
de grande extension, une campagne de prospection sismique permettra de
déterminer la rippabilité des raatériaux à terrasser.
Les résidus d'altération, les dépôts de décalcification ou les produits
d'érosion et de remaniement superficiels, fourniront des matériaux hé¬
térogènes, de qualité médiocre à moyenne, du type limon à grave plus ou
moins argileuse qui, s'ils sont en quantité suffisante, pourront convenir
à de petits aménagements.
5.1.3 - RECONNAISSANCE
Pour de petits aménagements, les reconnaissances viseront plus particu-
liirement à reconnaître les formations d'altération superficielle, à
partir de moyens légers de surface. Le plus souvent, la pelle mécanique
sera suffisante.
Pour les aménagements plus importants en superficie, une reconnaissance
géophysique sismique ou électrique, associée à quelques puits à la pelle
mécanique, permettra de déceler d'éventuelles anomalies et de sélection¬
ner les sites les plus favorables.
Pour les constructions lourdes, la reconnaissance devra être plus précise
et plus profonde, notamment au droit des descentes de charge afin de
s'assurer contre la présence de cavités karstiques. Au stade d'un avant-
projet, la recherche de cavités souterraines peut se faire par micro-gra¬
vimétrie avec calage et vérification par sondages carottés ou crawl-air.
Des essais mécaniques sont particulièrement recommandés lorsque la struc¬
ture est inclinée (rôle important du pendage) .
.../...
...I ... - 31 -
5.2- ZgNES^^A^^SUBSTRATUM^^ARGiyUX^^gU^^MRNEUXj^^AFFLE^
AFFLEURANT (jaune 3) - orange 2) - rouge 2))
Au voisinage de la surface, les formations marneuses sont généralement alté¬
rées sur une épaisseur variable. Le produit d'altération est une argile plus
ou moins plastique, sensible au fluage et au glissement, ayant des caracté¬
ristiques géotechniques souvent médiocres. Au contact de l'argile d'altération
et de la marne saine existent fréquemment des circulations d'eau (écoulement
sous-cutané) .
5.2.1 - CONSTRUCTIONS
Sur les pentes faibles, les constructions légires ne devraient pas poser
de gros problimes. Cependant, dans le cas de fondations ancrées dans la
couche d'altération superficielle, celles-ci devront être convenablement
dimensionnées de sorte que les tasseraents prévisibles restent compatibles
avec la structure. Pour les ouvrages moyens, on descendra les fondations
jusqu'au toit des marnes saines si la couche superficielle est de qualité
trop médiocre. Les constructions lourdes peuvent nécessiter des fonda¬
tions semi-profondes ou profondes suivant la résistance des raarnes.
Sur les pentes moyennes à fortes, à côté des problèmes de fondations,
énoncés ci-dessus, interviennent des problèmes de stabilité de talus
qui sont tout aussi importants, et raêrae prédominants dans certains cas.
Toute opération d'aménagement effectuée sur un versant marneux, perturbe
les conditions d'équilibre de celui-ci en modifiant la pente, en créantdes surcharges, etc.. Pour les projets importants, l'étude de la stabi¬
lité globale du versant devra être envisagée avec grand soin.
Dans certains secteurs, où des traces de glissement sont visibles (zones
rouge 2), en particulier), la pente est à la limite de l'équilibre. Les
aménagements ne peuvent être réalisés de façon classique et dans la
plupart des cas, la faisabilité du projet ne pourra être assurée qu'au
prix de travaux de confortement (murs de soutainement, en particulier)
très importants. Dans ces conditions, il est recommandé d'exclure ces
secteurs de tout projet d'aménagement.
5.2.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
S 'agissant de terrains meubles ou peu indurés, les terrasseraents seront
réalisés beaucoup plus aiséraent que dans les zones précédentes, avec lés
moyens mécaniques classiques . On veillera à ne pas créer de grands ta¬
lus (déblai ou remblai) et on évitera les aménagements en terrasse, se¬
lon une même ligne de plus grande pente.
...I ... - 31 -
5.2- ZgNES^^A^^SUBSTRATUM^^ARGiyUX^^gU^^MRNEUXj^^AFFLE^
AFFLEURANT (jaune 3) - orange 2) - rouge 2))
Au voisinage de la surface, les formations marneuses sont généralement alté¬
rées sur une épaisseur variable. Le produit d'altération est une argile plus
ou moins plastique, sensible au fluage et au glissement, ayant des caracté¬
ristiques géotechniques souvent médiocres. Au contact de l'argile d'altération
et de la marne saine existent fréquemment des circulations d'eau (écoulement
sous-cutané) .
5.2.1 - CONSTRUCTIONS
Sur les pentes faibles, les constructions légires ne devraient pas poser
de gros problimes. Cependant, dans le cas de fondations ancrées dans la
couche d'altération superficielle, celles-ci devront être convenablement
dimensionnées de sorte que les tasseraents prévisibles restent compatibles
avec la structure. Pour les ouvrages moyens, on descendra les fondations
jusqu'au toit des marnes saines si la couche superficielle est de qualité
trop médiocre. Les constructions lourdes peuvent nécessiter des fonda¬
tions semi-profondes ou profondes suivant la résistance des raarnes.
Sur les pentes moyennes à fortes, à côté des problèmes de fondations,
énoncés ci-dessus, interviennent des problèmes de stabilité de talus
qui sont tout aussi importants, et raêrae prédominants dans certains cas.
Toute opération d'aménagement effectuée sur un versant marneux, perturbe
les conditions d'équilibre de celui-ci en modifiant la pente, en créantdes surcharges, etc.. Pour les projets importants, l'étude de la stabi¬
lité globale du versant devra être envisagée avec grand soin.
Dans certains secteurs, où des traces de glissement sont visibles (zones
rouge 2), en particulier), la pente est à la limite de l'équilibre. Les
aménagements ne peuvent être réalisés de façon classique et dans la
plupart des cas, la faisabilité du projet ne pourra être assurée qu'au
prix de travaux de confortement (murs de soutainement, en particulier)
très importants. Dans ces conditions, il est recommandé d'exclure ces
secteurs de tout projet d'aménagement.
5.2.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
S 'agissant de terrains meubles ou peu indurés, les terrasseraents seront
réalisés beaucoup plus aiséraent que dans les zones précédentes, avec lés
moyens mécaniques classiques . On veillera à ne pas créer de grands ta¬
lus (déblai ou remblai) et on évitera les aménagements en terrasse, se¬
lon une même ligne de plus grande pente.
7... _ 32 -
Les marnes exposées à l'air et soumises aux conditions atmosphériques,
s'altèrent rapidement. Le contact prolongé avec l'eau réduit considéra¬
blement leurs caractéristiques géotechniques (conséquence de l'augmen¬
tation de la teneur en eau) .
La réutilisation des matériaux sera le plus souvent délicate en raison
de la faible aptitude au compactage des formations argileuses ou mar¬
neuses. Des essais de laboratoire seront nécessaires pour déterminer les
teneurs en eau de compactage.
Pour ces raisons, les travaux de terrassement devront se faire de pré¬
férence en périodes siches et il sera fréquemment indispensable de pro¬
téger les talus (déblai ou remblai) par des ouvrages de soutainement sur¬
tout si la pente du versant est forte.
Dans tous les cas, les probliraes de drainage devront être examinés et
traités avec soin.
5.2.3 -RECONNAISSANCE
Pour les projets légers, en terrain peu accidenté, une reconnaissance
par puits à la pelle mécanique et/ou par sondages du type tariire sera,
dans la plupart des cas, suffisante. Si besoin est, les puits à la pelle
permettent de prélever des échantillons de sols pour essais de laboratoire.
Des raoyens de reconnaissance in situ du type pênétromitre statique ou
sondages pressiométriques peuvent être également utilisés pour les projets
plus importants.
Sur les pentes où l'équilibre paraît plus ou moins précaire, et surtout
s'il s'agit d'aménagement lourd, une étude spécifique du sol de fonda¬
tion s'impose, jusqu'à une profondeur bien supérieure à celle atteinte
par les engins de terrassement. Des sondages carottés sont alors indis¬
pensables, ainsi que le prélèvement d'échantillons représentatifs qui
seront soumis, en laboratoire, aux analyses et essais classiques de mé¬
canique des sols. Les résultats de ces essais serviront à définir, non
seulement les caractéristiques des fondations, mais égaleraent les condi¬
tions de stabilité de la partie du versant concernée par le projet. En
cas de présence d'eau, un certain nombre de sondages seront équipés de
piézomètres.
.../...
7... _ 32 -
Les marnes exposées à l'air et soumises aux conditions atmosphériques,
s'altèrent rapidement. Le contact prolongé avec l'eau réduit considéra¬
blement leurs caractéristiques géotechniques (conséquence de l'augmen¬
tation de la teneur en eau) .
La réutilisation des matériaux sera le plus souvent délicate en raison
de la faible aptitude au compactage des formations argileuses ou mar¬
neuses. Des essais de laboratoire seront nécessaires pour déterminer les
teneurs en eau de compactage.
Pour ces raisons, les travaux de terrassement devront se faire de pré¬
férence en périodes siches et il sera fréquemment indispensable de pro¬
téger les talus (déblai ou remblai) par des ouvrages de soutainement sur¬
tout si la pente du versant est forte.
Dans tous les cas, les probliraes de drainage devront être examinés et
traités avec soin.
5.2.3 -RECONNAISSANCE
Pour les projets légers, en terrain peu accidenté, une reconnaissance
par puits à la pelle mécanique et/ou par sondages du type tariire sera,
dans la plupart des cas, suffisante. Si besoin est, les puits à la pelle
permettent de prélever des échantillons de sols pour essais de laboratoire.
Des raoyens de reconnaissance in situ du type pênétromitre statique ou
sondages pressiométriques peuvent être également utilisés pour les projets
plus importants.
Sur les pentes où l'équilibre paraît plus ou moins précaire, et surtout
s'il s'agit d'aménagement lourd, une étude spécifique du sol de fonda¬
tion s'impose, jusqu'à une profondeur bien supérieure à celle atteinte
par les engins de terrassement. Des sondages carottés sont alors indis¬
pensables, ainsi que le prélèvement d'échantillons représentatifs qui
seront soumis, en laboratoire, aux analyses et essais classiques de mé¬
canique des sols. Les résultats de ces essais serviront à définir, non
seulement les caractéristiques des fondations, mais égaleraent les condi¬
tions de stabilité de la partie du versant concernée par le projet. En
cas de présence d'eau, un certain nombre de sondages seront équipés de
piézomètres.
.../...
.../... - 33 -
5.3- ZgNES^^A^^SpSTRATUM^^AFFyURANT^^gU^^SUB-AFFLEURMTj^^CAR^^
yii==èLTEpANCE^^DE^^BMCS^^CALÇAIRES^^ET^^DE^^BANÇS^^MRNEUX
(vert 2) - jaune 2) - orange 3))
5.3.1 - CONSTRUCTIONS
La capacité portante des sols peut être tris variable selon que l'on
sollicite des assises marneuses, marno-calcaires ou calcaires. Des so¬
lutions superficielles pourront cependant être adoptées pour la plu¬
part des aménagements, sous réserve d'un examen attentif des conditions
particulières pouvant exister.
Pour les aménagements lourds, la structure et le pendage des couches
seront examinés soigneusement, surtout si le pendage est défavorable
(aval pendage) . Il sera parfois nécessaire de descendre les fondations
jusqu'à un banc rocheux plus résistant et, dans ce cas, il conviendra
de s'assurer que l'épaisseur du banc est suffisante pour éviter le
risque de rupture par poinçonnement.
5.3.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
Les terrassements mettront en oeuvre des techniques adaptées à la nature
des terrains rencontrés localement : engins classiques pour les sols
marneux peu indurés, rippage pour les terrains rocheux altérés ou
très fracturés, explosif pour le rocher massif.
De même, les conditions de réutilisation^ seront différentes selon que
l'on aura à faire â :
- des matériaux essentiellement marneux, caractérisés par une faible
aptitude au compactage,
- des raatériaux essentiellement rocheux, pour lesquels les techniques
classiques de réutilisation seront adoptées,
- des intercalations répétées et peu épaisses de bancs calcaires et
marneux, pour lesquelles les difficultés de. réutilisation seront
liées à l'hétérogénéité des raatériaux terrassés en grande masse.
Les problèmes de drainage et de stabilité devront être examinés d'au¬
tant plus soigneusement que la topographie du site sera plus pentée.
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5.3- ZgNES^^A^^SpSTRATUM^^AFFyURANT^^gU^^SUB-AFFLEURMTj^^CAR^^
yii==èLTEpANCE^^DE^^BMCS^^CALÇAIRES^^ET^^DE^^BANÇS^^MRNEUX
(vert 2) - jaune 2) - orange 3))
5.3.1 - CONSTRUCTIONS
La capacité portante des sols peut être tris variable selon que l'on
sollicite des assises marneuses, marno-calcaires ou calcaires. Des so¬
lutions superficielles pourront cependant être adoptées pour la plu¬
part des aménagements, sous réserve d'un examen attentif des conditions
particulières pouvant exister.
Pour les aménagements lourds, la structure et le pendage des couches
seront examinés soigneusement, surtout si le pendage est défavorable
(aval pendage) . Il sera parfois nécessaire de descendre les fondations
jusqu'à un banc rocheux plus résistant et, dans ce cas, il conviendra
de s'assurer que l'épaisseur du banc est suffisante pour éviter le
risque de rupture par poinçonnement.
5.3.2 - TERRASSEMENTS ET V.R.D.
Les terrassements mettront en oeuvre des techniques adaptées à la nature
des terrains rencontrés localement : engins classiques pour les sols
marneux peu indurés, rippage pour les terrains rocheux altérés ou
très fracturés, explosif pour le rocher massif.
De même, les conditions de réutilisation^ seront différentes selon que
l'on aura à faire â :
- des matériaux essentiellement marneux, caractérisés par une faible
aptitude au compactage,
- des raatériaux essentiellement rocheux, pour lesquels les techniques
classiques de réutilisation seront adoptées,
- des intercalations répétées et peu épaisses de bancs calcaires et
marneux, pour lesquelles les difficultés de. réutilisation seront
liées à l'hétérogénéité des raatériaux terrassés en grande masse.
Les problèmes de drainage et de stabilité devront être examinés d'au¬
tant plus soigneusement que la topographie du site sera plus pentée.
.../... -34-
5.3.3 - RECONNAISSANCE
Pour les aménagements légers, la reconnaissance restera superficielle
et se fera à l'aide de puits ou de tranchées à la pelle mécanique.
Pour les aménagements de grande extension, des corrélations seront dé¬
licates. Une reconnaissance préliminaire de surface devrait permettre
de déterminer le moyen d'investigation le mieux adapté.
L'hétérogénéité résultant de l'alternance de bancs rocheux et de bancs
marneux ne favorise pas les mesures en place des caractéristiques mé¬
caniques, ni la reconnaissance par certaines méthodes géophysiques (sis¬
mique). Pour des constructions moyennes à lourdes, il sera nécessaire
d'envisager des sondages carottés avec prélèvement d'échantillons in¬
tacts et détermination, en laboratoire, des caractéristiques mécaniques
des niveaux marneux. La profondeur d'investigation sera fonction de
l'importance de la construction invisagëe, et, dans tous les cas, on
s'assurera que l'épaisseur de l'assise de fondation est suffisante.
5.4- ZgNES^^A^^SUBSTRATUM^^RECgUVERT^^PAR^^DES^^FORMATigNS^^I^
glEPAISSEUR^^IMPORTANTE
(vert 3) - jaune 4) , 5) - orange 1), 4))
Rappelons que l'on peut distinguer trois principaux types de dépôts su¬
perficiels, d'épaisseur plus ou moins importante, ayant un comportement
et des caractéristiques différentes :
- les moraines constituées d'éléments calcaires de taille variable,
emballés dans une matrice argileuse très abondante (argile à blocs)
Elles donnent des sols peu perméables et, du point de vue géotech¬
nique, elles peuvent être assimilées à des argiles ou à des marnes
peu consolidées,
- les éboulis calcaires, que l'on trouve au pied des escarpements
rocheux et qui comprennent :
.../... -34-
5.3.3 - RECONNAISSANCE
Pour les aménagements légers, la reconnaissance restera superficielle
et se fera à l'aide de puits ou de tranchées à la pelle mécanique.
Pour les aménagements de grande extension, des corrélations seront dé¬
licates. Une reconnaissance préliminaire de surface devrait permettre
de déterminer le moyen d'investigation le mieux adapté.
L'hétérogénéité résultant de l'alternance de bancs rocheux et de bancs
marneux ne favorise pas les mesures en place des caractéristiques mé¬
caniques, ni la reconnaissance par certaines méthodes géophysiques (sis¬
mique). Pour des constructions moyennes à lourdes, il sera nécessaire
d'envisager des sondages carottés avec prélèvement d'échantillons in¬
tacts et détermination, en laboratoire, des caractéristiques mécaniques
des niveaux marneux. La profondeur d'investigation sera fonction de
l'importance de la construction invisagëe, et, dans tous les cas, on
s'assurera que l'épaisseur de l'assise de fondation est suffisante.
5.4- ZgNES^^A^^SUBSTRATUM^^RECgUVERT^^PAR^^DES^^FORMATigNS^^I^
glEPAISSEUR^^IMPORTANTE
(vert 3) - jaune 4) , 5) - orange 1), 4))
Rappelons que l'on peut distinguer trois principaux types de dépôts su¬
perficiels, d'épaisseur plus ou moins importante, ayant un comportement
et des caractéristiques différentes :
- les moraines constituées d'éléments calcaires de taille variable,
emballés dans une matrice argileuse très abondante (argile à blocs)
Elles donnent des sols peu perméables et, du point de vue géotech¬
nique, elles peuvent être assimilées à des argiles ou à des marnes
peu consolidées,
- les éboulis calcaires, que l'on trouve au pied des escarpements
rocheux et qui comprennent :
- 35 -
. des éboulis vifs, sans matrice, non consolidés, et dénudés,
. des éboulis à matrice argileuse, plus ou raoins consolidés, sta¬
bilisés, et généralement couverts de forêts,
- les tourbes, raatériaux gorgés d'eau, caractérisés par une faible
résistance et une compressibilité très élevée.
5.4.1 - CONSTRUCTIONS
Les zones d'éboulis calcaires sont déconseillées pour tout aménageraent
car plusieurs facteurs se conjuguent qui leur confèrent un haut degré
de vulnérabilité :
- situées au pied des falaises calcaires, elles sont, le plus sou¬
vent, directement exposées aux chutes de pierres, de blocs ou de
masses rocheuses,
- les éboulis ont pris naturellement leur pente d'équilibre que des
travaux de terrassement peuvent perturber, entraînant une remise
en mouvement des matériaux,
- les éboulis reposent généralement sur un substratum marneux (mar¬
nes argoviennes) imperméable, et l'eau circule au contact des deux
formations. La limite éboulis - marne constitue une surface poten¬
tielle de glissement que la moindre surcharge peut activer,
Par ailleurs, les éboulis sont généralement couverts de forêts qui protègent
les zones situées plus en aval, contre les chutes de' pierres ou de blocs.
Le déboisement affaiblirait ou supprimerait l'efficacité de cette protection
naturelle.
En tout état de cause, tout projet d'aménagement dans les zones exposées
à des chutes de pierres ou de blocs, doit être précédé d'une étude des¬
tinée à apprécier le risque de façon précise, par un examen détaillé
des massifs rocheux et, le cas échéant, à définir les travaux nécessaires
pour éliminer le risque (purge, filets, levée de terre...)
De même, les zones tourbeuses sont difficilement aménageables. Dans ces
zones, mal drainées, même pour des constructions légères, des solutions
superficielles ne peuvent être envisagées sans remblaiement et consolida¬
tion préalables des sols tourbeux. Faute de quoi, il faut avoir recours
.../...
- 35 -
. des éboulis vifs, sans matrice, non consolidés, et dénudés,
. des éboulis à matrice argileuse, plus ou raoins consolidés, sta¬
bilisés, et généralement couverts de forêts,
- les tourbes, raatériaux gorgés d'eau, caractérisés par une faible
résistance et une compressibilité très élevée.
5.4.1 - CONSTRUCTIONS
Les zones d'éboulis calcaires sont déconseillées pour tout aménageraent
car plusieurs facteurs se conjuguent qui leur confèrent un haut degré
de vulnérabilité :
- situées au pied des falaises calcaires, elles sont, le plus sou¬
vent, directement exposées aux chutes de pierres, de blocs ou de
masses rocheuses,
- les éboulis ont pris naturellement leur pente d'équilibre que des
travaux de terrassement peuvent perturber, entraînant une remise
en mouvement des matériaux,
- les éboulis reposent généralement sur un substratum marneux (mar¬
nes argoviennes) imperméable, et l'eau circule au contact des deux
formations. La limite éboulis - marne constitue une surface poten¬
tielle de glissement que la moindre surcharge peut activer,
Par ailleurs, les éboulis sont généralement couverts de forêts qui protègent
les zones situées plus en aval, contre les chutes de' pierres ou de blocs.
Le déboisement affaiblirait ou supprimerait l'efficacité de cette protection
naturelle.
En tout état de cause, tout projet d'aménagement dans les zones exposées
à des chutes de pierres ou de blocs, doit être précédé d'une étude des¬
tinée à apprécier le risque de façon précise, par un examen détaillé
des massifs rocheux et, le cas échéant, à définir les travaux nécessaires
pour éliminer le risque (purge, filets, levée de terre...)
De même, les zones tourbeuses sont difficilement aménageables. Dans ces
zones, mal drainées, même pour des constructions légères, des solutions
superficielles ne peuvent être envisagées sans remblaiement et consolida¬
tion préalables des sols tourbeux. Faute de quoi, il faut avoir recours
.../...
- 36 -
à des fondations semi-profondes ou profondes, sollicitant les couches du
substratum.
Les moraines glaciaires, du fait de leur hétérogénéité et de leur ca¬
ractère argileux, peu consolidé, constituent un sol de fondation médio¬
cre. Les constructions légères ne poseront pas de problème. Pour les
constructions moyennes, on peut envisager des fondations superficielles
de type radier avec au moins un niveau en sous-sol, ce qui permet de
réduire considérablement les contraintes induites. Les constructions
lourdes devront recevoir des fondations semi-profondes ou profondes
atteignant, dans certains cas, le substratum. Dans tous les cas, il
faudra tenir compte des problimes de drainage et de stabilité des ta¬
lus (cf. paragraphe 5.2.1 - 5.2.2). On évitera les points bas et le
fond des cuvettes qui risquent d'être inondés au moment de la fonte
des neiges et qui sont souvent tapissés d'une couche d'argile de faible
consistance.
5.4.2 - TERRAS SEIffiNTS ET V.R.D.
S 'agissant de matériaux meubles, les opérations de terrassement ne pré¬
senteront pas de difficulté si ce n'est la rencontre, parfois, de blocs
très volumineux dans les moraines.
Les éboulis anciens, du type groise sont calibrés et fournissent géné¬
ralement un bon matériau de remblai.
La réutilisation des sols morainiques est plus délicate, du fait de leur
hétéromètrie et de leur caractère argileux. Des essais de laboratoire
seront nécessaires afin de déterminer les conditions de mise en place
des matériaux et notamment les teneurs en eau de compactage.
Quel que soit le projet éventuel, les sols tourbeux ne devront jamais
être réutilisés, mêrae en mélange avec d'autres matériaux.
5.4.3 - RECONNAISSANCE
Pour des aménagements légers des tranchées et des puits à la pelle mé¬
canique seront le plus souvent suffisants. Dans les formations moraini¬
ques, compte-tenu de l'hétérogénéité des sols et de la présence fréquente
de lentilles argileuses, la maille de reconnaissance devra être relati¬
vement serrée..../...
- 36 -
à des fondations semi-profondes ou profondes, sollicitant les couches du
substratum.
Les moraines glaciaires, du fait de leur hétérogénéité et de leur ca¬
ractère argileux, peu consolidé, constituent un sol de fondation médio¬
cre. Les constructions légères ne poseront pas de problème. Pour les
constructions moyennes, on peut envisager des fondations superficielles
de type radier avec au moins un niveau en sous-sol, ce qui permet de
réduire considérablement les contraintes induites. Les constructions
lourdes devront recevoir des fondations semi-profondes ou profondes
atteignant, dans certains cas, le substratum. Dans tous les cas, il
faudra tenir compte des problimes de drainage et de stabilité des ta¬
lus (cf. paragraphe 5.2.1 - 5.2.2). On évitera les points bas et le
fond des cuvettes qui risquent d'être inondés au moment de la fonte
des neiges et qui sont souvent tapissés d'une couche d'argile de faible
consistance.
5.4.2 - TERRAS SEIffiNTS ET V.R.D.
S 'agissant de matériaux meubles, les opérations de terrassement ne pré¬
senteront pas de difficulté si ce n'est la rencontre, parfois, de blocs
très volumineux dans les moraines.
Les éboulis anciens, du type groise sont calibrés et fournissent géné¬
ralement un bon matériau de remblai.
La réutilisation des sols morainiques est plus délicate, du fait de leur
hétéromètrie et de leur caractère argileux. Des essais de laboratoire
seront nécessaires afin de déterminer les conditions de mise en place
des matériaux et notamment les teneurs en eau de compactage.
Quel que soit le projet éventuel, les sols tourbeux ne devront jamais
être réutilisés, mêrae en mélange avec d'autres matériaux.
5.4.3 - RECONNAISSANCE
Pour des aménagements légers des tranchées et des puits à la pelle mé¬
canique seront le plus souvent suffisants. Dans les formations moraini¬
ques, compte-tenu de l'hétérogénéité des sols et de la présence fréquente
de lentilles argileuses, la maille de reconnaissance devra être relati¬
vement serrée..../...
,1 ... - 37 -
La nature des formations de recouvrement et leur hétéromètrie, qu'il
s'agisse de dépôts morainiques ou d'éboulis, n'est pas favorable à l'uti¬
lisation de méthodes d'investigation in situ du type pénétromètre ou
pressiomètre.
Pour les aménagements lourds, ou de grande extension, une prospection
géophysique électrique ou sismique permettra de déceler la profondeur
du substratum, de localiser les secteurs les plus favorables pour l'im¬
plantation des constructions, et de limiter, ainsi, le nombre des son¬
dages carottés.
Lorsqu'on aura à faire à des dépôts morainiques, et particulièrement
si la pente est forte et le substratum marneux, on étudiera avec soin
les problèmes de stabilité et de drainage, non seulement au niveau des
fondations mais également au niveau de l'enserable du versant concerné
par le projet.
,1 ... - 37 -
La nature des formations de recouvrement et leur hétéromètrie, qu'il
s'agisse de dépôts morainiques ou d'éboulis, n'est pas favorable à l'uti¬
lisation de méthodes d'investigation in situ du type pénétromètre ou
pressiomètre.
Pour les aménagements lourds, ou de grande extension, une prospection
géophysique électrique ou sismique permettra de déceler la profondeur
du substratum, de localiser les secteurs les plus favorables pour l'im¬
plantation des constructions, et de limiter, ainsi, le nombre des son¬
dages carottés.
Lorsqu'on aura à faire à des dépôts morainiques, et particulièrement
si la pente est forte et le substratum marneux, on étudiera avec soin
les problèmes de stabilité et de drainage, non seulement au niveau des
fondations mais également au niveau de l'enserable du versant concerné
par le projet.
- 30 -
6 - CONCLUSION
La carte des risques de la région de MOREZ a été établie suivant les
principes de base utilisés pour la réalisation des cartes ZERMOS. Toutefois,
un facteur supplémentaire a été introduit, qui prend en corapte la notion de
"sensibilité des terrains aux travaux d' araénageraent".
L'intensité du risque, dont l'appréciation résulte de l'analyse des diffé¬
rents facteurs d'instabilité et de leur association éventuelle, est traduite
par un zonage de couleurs.
Chaque zone de risque est divisée en un certain nombre de sous-zones identi¬
fiées par des chiffres qui renseignent sur la nature des terrains, la pente,
et, partant, sur la nature du risque et les problèmes qui pourront se poser
en matière d'aménagement.
Globalement, et compte-tenu du relief accidenté, les risques naturels,
dans la région de MOREZ, sont relativement réduits et bien localisés.
Ils sont de deux types principaux :
- risque de chute de pierres et de blocs ou d'écroulement de masses
rocheuses. Il concerne les falaises et les escarpements rocheux
(constitués le plus souvent par les calcaires du Jurassique supérieur) ,
ainsi que les talus d'éboulis fortement pentes, qui s'étendent â leur
pied et où se superpose fréquemment un risque de glissement lié à
l'existence d'un substratum marneux. La forêt qui recouvre générale¬
ment les zones d'éboulis doit être conservée car elle protige effi¬
cacement, contre les chutes de pierres et de blocs, les parties des
versants situées plus en aval, raison suffisante pour déconseiller
tout projet d'aménagement dans ces zones.
- risque de glissement, localisé principalement dans les zones à sub¬
stratum marneux affleurant ou sub-af fleurant ainsi que dans les zones
caractérisées par un recouvreraent épais de dépôts superficiels à ca¬
ractire argileux (argile à blocs). Le risque de glisseraent est d'au¬
tant plus important que la pente est plus forte. Dans tout projet
d'aménagement, outre les problèmes de fondation classiques, on devra
étudier soigneusement les conditions de drainage et de stabilité des
.../...
- 30 -
6 - CONCLUSION
La carte des risques de la région de MOREZ a été établie suivant les
principes de base utilisés pour la réalisation des cartes ZERMOS. Toutefois,
un facteur supplémentaire a été introduit, qui prend en corapte la notion de
"sensibilité des terrains aux travaux d' araénageraent".
L'intensité du risque, dont l'appréciation résulte de l'analyse des diffé¬
rents facteurs d'instabilité et de leur association éventuelle, est traduite
par un zonage de couleurs.
Chaque zone de risque est divisée en un certain nombre de sous-zones identi¬
fiées par des chiffres qui renseignent sur la nature des terrains, la pente,
et, partant, sur la nature du risque et les problèmes qui pourront se poser
en matière d'aménagement.
Globalement, et compte-tenu du relief accidenté, les risques naturels,
dans la région de MOREZ, sont relativement réduits et bien localisés.
Ils sont de deux types principaux :
- risque de chute de pierres et de blocs ou d'écroulement de masses
rocheuses. Il concerne les falaises et les escarpements rocheux
(constitués le plus souvent par les calcaires du Jurassique supérieur) ,
ainsi que les talus d'éboulis fortement pentes, qui s'étendent â leur
pied et où se superpose fréquemment un risque de glissement lié à
l'existence d'un substratum marneux. La forêt qui recouvre générale¬
ment les zones d'éboulis doit être conservée car elle protige effi¬
cacement, contre les chutes de pierres et de blocs, les parties des
versants situées plus en aval, raison suffisante pour déconseiller
tout projet d'aménagement dans ces zones.
- risque de glissement, localisé principalement dans les zones à sub¬
stratum marneux affleurant ou sub-af fleurant ainsi que dans les zones
caractérisées par un recouvreraent épais de dépôts superficiels à ca¬
ractire argileux (argile à blocs). Le risque de glisseraent est d'au¬
tant plus important que la pente est plus forte. Dans tout projet
d'aménagement, outre les problèmes de fondation classiques, on devra
étudier soigneusement les conditions de drainage et de stabilité des
.../...
- 39 -
talus, non seulement au droit des ouvrages, mais aussi sur toute la par¬
tie du versant qui sera perturbée par les travaux. On se rappellera
qu'une simple entaille en pied, ou une surcharge en tête de talus suf¬
fit quelquefois à déclencher le glissement de toute une portion de ver¬
sant, ce qui, même s'il n'y a pas de conséquence sur le plan humain ou ma¬
tériel, nécessitera la mise en oeuvre de moyens coûteux pour stopper les
désordres et assurer à nouveau la stabilité. Ces recommandations s'appli¬
quent particulièrement aux versants de la vallée de la Bienne, de part
et d'autre de MOREZ, sur lesquels se développe l'agglomération et où les
trois facteurs principaux d'instabilité se trouvent réunis : forte pente,
recouvrement morainiqùe épais, substratum marneux.
Il convient d'attirer l'attention sur les limites du document élaboré et la fa¬
çon de l'utiliser :
D'un point de vue quantitatif l'échelle 1/25 OOOè implique nécessairement une
certaine imprécision dans le détail, notamment dans les limites de zonage. Ain¬
si, il est possible qu'à l'intérieur de zones présumées stables, il existe cer¬
tains secteurs de risque, très ponctuels, qui n'ont pas été décelés ou dont l'é¬
chelle adoptée ne permet pas de rendre corapte. Les mouvements ou désordres ef¬
fectivement observés possèdent quant à eux, la précision du symbole utilisé.
Sous un aspect plus qualitatif, il faut tenir compte du caractire général et
global des recommandations relatives à l'aménagement. En effet, ces derniires
ne peuvent être émises qu'à partir de données synthétiques et elles concernent
de grandes sections homogines, il est donc délicat, dans ces conditions, de les
appliquer de façon stricte à un problime d'aménagement précis pour lequel une
étude plus détaillée sera toujours nécessaire.
En outre, si la carte donne la localisation probable des zones instables ex¬
posées à des mouvements de terrains futurs, elle ne prédit pas, dans le temps,
la date de l'apparition effective de ceux-ci.
- 39 -
talus, non seulement au droit des ouvrages, mais aussi sur toute la par¬
tie du versant qui sera perturbée par les travaux. On se rappellera
qu'une simple entaille en pied, ou une surcharge en tête de talus suf¬
fit quelquefois à déclencher le glissement de toute une portion de ver¬
sant, ce qui, même s'il n'y a pas de conséquence sur le plan humain ou ma¬
tériel, nécessitera la mise en oeuvre de moyens coûteux pour stopper les
désordres et assurer à nouveau la stabilité. Ces recommandations s'appli¬
quent particulièrement aux versants de la vallée de la Bienne, de part
et d'autre de MOREZ, sur lesquels se développe l'agglomération et où les
trois facteurs principaux d'instabilité se trouvent réunis : forte pente,
recouvrement morainiqùe épais, substratum marneux.
Il convient d'attirer l'attention sur les limites du document élaboré et la fa¬
çon de l'utiliser :
D'un point de vue quantitatif l'échelle 1/25 OOOè implique nécessairement une
certaine imprécision dans le détail, notamment dans les limites de zonage. Ain¬
si, il est possible qu'à l'intérieur de zones présumées stables, il existe cer¬
tains secteurs de risque, très ponctuels, qui n'ont pas été décelés ou dont l'é¬
chelle adoptée ne permet pas de rendre corapte. Les mouvements ou désordres ef¬
fectivement observés possèdent quant à eux, la précision du symbole utilisé.
Sous un aspect plus qualitatif, il faut tenir compte du caractire général et
global des recommandations relatives à l'aménagement. En effet, ces derniires
ne peuvent être émises qu'à partir de données synthétiques et elles concernent
de grandes sections homogines, il est donc délicat, dans ces conditions, de les
appliquer de façon stricte à un problime d'aménagement précis pour lequel une
étude plus détaillée sera toujours nécessaire.
En outre, si la carte donne la localisation probable des zones instables ex¬
posées à des mouvements de terrains futurs, elle ne prédit pas, dans le temps,
la date de l'apparition effective de ceux-ci.
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LISTE DES ^ AUTEURS ETUDES _^DOCUMENTS CONSULTES
CHAUVE P. et coll. (1975) - Guides géologiques régionaux : Le Jura
225 p.j 126 fig.^ 6 pt.j Maeeon et Cie
Edit.^ Paris.
- DDB0Z P. (1980) - Etude géologique et gèotechnique (de surface)
â Horez et Saint-Claude
RappoPt inéditj 25 p.j X2 fig.
- HUMBERT M. (1977)
- LANDRY J. (1980)
La cartographie ZERMOS : modalités d* éta¬
blissement des cartes des zones exposées
â des risques liés aux iouv^enients du sol
et du sous^sol.
Bull, B.R.G.M, (2). Section III, n° î/2,1977 pp. 5-8
Carte des zones exposées â des mouvements du sol
et du sous-sol et notice explicative - Région de
Pontarlier - Echelle 1/100 OOOë.
MUDRY J., ROSENTHAL P.
(1977)
- La Haute-Chaîne du Jura entre Morez, Saint-
Claude et La Pesse (étude géologique et hy¬
drologique)
Thèse Sème cycle, Besançon^ 205 p., 96 fig. a
6 emnexes.
- Banque des données» archivées au Service géologique régional Franche-Comté
du B.R.G.M.
- Carte géologique de MOREZ - BOIS D'AMONT à 1/50 OOOS (1971)
- Couverture aérienne de la région de MOREZ a 1/25 OOOë - Mission 1935
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LISTE DES ^ AUTEURS ETUDES _^DOCUMENTS CONSULTES
CHAUVE P. et coll. (1975) - Guides géologiques régionaux : Le Jura
225 p.j 126 fig.^ 6 pt.j Maeeon et Cie
Edit.^ Paris.
- DDB0Z P. (1980) - Etude géologique et gèotechnique (de surface)
â Horez et Saint-Claude
RappoPt inéditj 25 p.j X2 fig.
- HUMBERT M. (1977)
- LANDRY J. (1980)
La cartographie ZERMOS : modalités d* éta¬
blissement des cartes des zones exposées
â des risques liés aux iouv^enients du sol
et du sous^sol.
Bull, B.R.G.M, (2). Section III, n° î/2,1977 pp. 5-8
Carte des zones exposées â des mouvements du sol
et du sous-sol et notice explicative - Région de
Pontarlier - Echelle 1/100 OOOë.
MUDRY J., ROSENTHAL P.
(1977)
- La Haute-Chaîne du Jura entre Morez, Saint-
Claude et La Pesse (étude géologique et hy¬
drologique)
Thèse Sème cycle, Besançon^ 205 p., 96 fig. a
6 emnexes.
- Banque des données» archivées au Service géologique régional Franche-Comté
du B.R.G.M.
- Carte géologique de MOREZ - BOIS D'AMONT à 1/50 OOOS (1971)
- Couverture aérienne de la région de MOREZ a 1/25 OOOë - Mission 1935