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UN FILM DE GABRIEL MASCARO (NEON BULL) MENTION SPÉCIALE FESTIVAL DE TORONTO 2015 MENTION SPÉCIALE FESTIVAL DES TROIS CONTINENTS 2015 MEILLEUR FILM MEILLEUR SCÉNARIO MEILLEURE PHOTOGRAPHIE FESTIVAL DE RIO DE JANEIRO 2015 MOSTRA DE VENISE PRIX SPÉCIAL DU JURY Sélection Orizzonti

MOSTRA DE VENISE PRIX SPÉCIAL DU JURY … · D’où est venue l’idée du film ? L’histoire se déroule dans une région où l’élevage et l’agriculture se partagent l’espace

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UN FILM DE G A B R I E L M A S C A R O

( N E O N B U L L )

MENTION SPÉCIALEFESTIVAL DE TORONTO

2015

MENTION SPÉCIALEFESTIVAL DES TROIS CONTINENTS

2015

MEILLEUR FILM MEILLEUR SCÉNARIO

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE FESTIVAL DE RIO DE JANEIRO

2015

MOSTRA DE VENISE PRIX SPÉCIAL DU JURY

Sélection Orizzonti

UN FILM DE G A B R I E L M A S C A R O

( N E O N B U L L )

MOSTRA DE VENISE PRIX SPÉCIAL DU JURY

Sélection Orizzonti

avec JULIANO CAZARRÉ, ALYNE SANTANA, CARLOS PESSOA,

MAEVE JINKINGS, VINÍCIUS DE OLIVEIRA, SAMYA DE LAVOR

TITRE ORIGINAL : BOI NEON - TITRE INTERNATIONAL : NEON BULLBRÉSIL / URUGUAY / PAYS-BAS – 2015 - SCOPE – 1H41

TOUS PUBLICS (AVEC AVERTISSEMENT)

MAKNA PRESSEChloé Lorenzi - Pauline Gervaise

177 rue du Temple, Paris [email protected]

01 42 77 00 16

DAMNED DISTRIBUTIONYohann Cornu

24 rue Louis Blanc, Paris 10yohann@damnedfi lms.fr

06 68 82 20 03

MENTION SPÉCIALEFESTIVAL DE TORONTO

2015

MENTION SPÉCIALEFESTIVAL DES TROIS CONTINENTS

2015

MEILLEUR FILM MEILLEUR SCÉNARIO

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE FESTIVAL DE RIO DE JANEIRO

2015

SYNOPSISIremar et sa famille de substitution vivent sur les routes, travaillant dans le milieu des vaquejadas, rodéos traditionnels du Nord du Brésil pour lesquels ils préparent les taureaux. Rêvant de devenir styliste, Iremar accumule étoffes et paillettes, coupant et assemblant ses créations et les derniers modèles à la mode…

Deuxième long métrage de Gabriel Mascaro après VENTOS DE AGOSTO (Locarno 2014, mention spéciale), RODÉO nous immerge dans l’univers de la tauromachie brésilienne, où se croisent des

personnages forts, touchants et marquants, éclairés par le directeur de la photographie Diego Garcia (CEMETERY OF SPLENDOUR), et interprétés par Juliano Cazarré, Maeve Jinkings (LES BRUITS DE RECIFE, AQUARIUS) et Vinícius de Oliviera (le petit garçon de CENTRAL DO BRASIL).

D’où est venue l’idée du film ?

L’histoire se déroule dans une région où l’élevage et l’agriculture se partagent l’espace avec l’industrie textile en pleine croissance. En commençant l’écriture du script, je me suis rapproché du monde des vaqueiros (vachers) qui travaillent dans les coulisses des vaquejadas, et c’est là que j’ai rencontré un vacher qui travaillait à la fois avec le bétail et le textile. J’étais fasciné par la façon dont il ritualisait le nettoyage des queues de taureaux, et comment, quelques heures plus tard, il s’asseyait derrière une machine à coudre pour commencer son deuxième travail. Ça a été le point de départ pour écrire un person-nage qui combinerait force et délicatesse, violence et affection.

QUELQUES MOTS DU RÉALISATEUR

En partant du contexte de la dernière vague de croissance économique, le film propose une compréhension politique et symbolique des relations humaines dans le nord-est du Brésil, là où j’ai grandi et toujours vécu. Les vaquejadas, rodéos brésiliens qui sont l’un des événements agricoles les plus importants du pays, semblent parfaitement illustrer les transformations récentes qui ont affecté la région.

À travers les personnages qui essayent de s’adapter à ce nouveau rythme, mais avec des aspirations nouvelles, j’ai voulu explorer les contradictions de la consommation et le changement des notions d’identité et de genre. J’espère qu’en s’attachant à la vie de ce groupe de vaqueiros, RODEO apporte un éclairage utile sur les récents changements socio-économiques et culturels du Brésil.”

Quelles difficultés avez-vous rencontrées en réalisant ce film ?

Les scènes étaient toutes assez longues et donc complexes à tourner, et il fallait ajouter à cela des taureaux et des chevaux dans la plupart des séquences. Mais l’essentiel de la magie du film se produit justement quand les animaux entrent en scène.

L’un des thèmes du film était de questionner l’idée du corps, que ce soit le corps animal ou humain, homme ou femme. Au moment où j’écrivais le script, j’ai assisté aux vaquejadas et j’ai remarqué une éthique impressionnante du corps qui respecte la proximité dont les propriétaires et les travailleurs font preuve entre eux et avec les animaux.

En coulisses, les vachers nettoient la queue du taureau, lui mettent du talc, puis l’envoient sur la piste. Deux cavaliers les pourchassent ensuite. Le premier cavalier lui attrape la queue et la passe au second qui doit finir le travail en tirant le taureau à terre, et ainsi triompher. J’ai réalisé que ce sport est presque une allégorie de la hiérarchie brésilienne, qui se matérialise dans les corps de ces hommes et des animaux. Ce même mouvement se répète pendant des heures comme un rituel, une chorégraphie récurrente. Je voulais explorer ces corps, d’hommes et d’animaux, en en dévoilant de nouveaux contours, de nouvelles impressions, pour montrer que la violence et le plaisir habitent le même corps.

CE SPORT EST PRESQUE UNE ALLÉGORIE DE LA HIÉRARCHIE BRÉSILIENNE

Pourquoi avoir choisi de tourner au Nordeste, région où de nombreux classiques du mouvement Cinéma Novo ont été tournés dans les années 60 et 70 ?

Dans les années 60, politiciens et économistes considéraient le Nordeste comme une région à problèmes, en raison de son histoire marquée par la désertification, la famine, la sécheresse, le fana-tisme religieux et la révolte populaire. En même temps, le cinéma et la littérature y voyaient une allégorie de la lutte des classes et des soulèvements ruraux. Le Cinéma Novo a adopté le Nordeste comme un territoire qui cristallisait certains symboles et idées qu’il défendait, comme la préservation de la culture traditionnelle, le courage et le puritanisme des travailleurs ruraux et l’existence de valeurs pouvant atténuer la crise d’identité des villes.

Aujourd’hui, le contexte au Brésil est très différent. La région a connu un développement économique rapide et ses villes sont très riches, bien que l’inégalité soit encore endémique. Le paysage témoigne

Vos personnages ne sont pas conformes aux représenta-tions habituelles des hommes et des femmes, au Brésil ou ailleurs…

Ce qui m’intéresse, c’est l’expansion de la représentation des genres, et en décrivant la routine quotidienne, j’essaie de faire en sorte que toute réorganisation des rôles entre les sexes ne soit pas sensationna-liste, mais plutôt normale. Je voulais aussi aller au-delà de la psycho-logie des personnages et les ancrer dans leur environnement naturel et dans leur chorégraphie quotidienne, ce qui a un effet catalyseur, tout en étant une expérience poétique.

Le film ne suit pas nécessairement un personnage en particulier, mais s’intéresse plutôt à l’impact des expériences de chacun au sein du groupe. Ce sont des personnages curieux qui vivent des expériences intenses, et même si on en sait peu sur eux, nous nous impliquons profondément dans leurs histoires tout au long du film. RODÉO se concentre sur les conflits microscopiques qui constituent le quotidien. Comme toutes les routines, la vie est cyclique, continue, et c’est ainsi que le film se termine.

de cette construction chaotique et d’un manque de stratégie à long terme. Le film veut nous faire découvrir cette nouvelle réalité rurale avec des symboles très différents de ceux du Cinéma Novo, notam-ment dans la façon dont ils se rapportent à l’émotion humaine et aux aspirations. C’est un film sur la transformation du paysage humain.

Comment avez-vous travaillé le style visuel du film ?

L’idée était de rompre avec l’image monochromatique de la déser-tification de la région, que l’on voit dans les films historiques du Nordeste. Nous avons filmé pendant la saison des pluies, donc tout est assez vert, et nous avons ajouté beaucoup d’éléments colorés. La présence de couleurs agit comme un agent politique qui transmet une certaine idée de la modernité et du progrès économique.

La photographie du film faisait partie intégrante de la chorégraphie de chaque scène du film. La caméra est constamment en mouvement, de façon très subtile, avançant vers de nouveaux espaces, découvrant le tissu humain qui en émane, cet espace souvent turbulent, à la fois ordinaire et surréaliste.

C’EST UN FILM SUR LA TRANS-FORMATION DU PAYSAGE HUMAIN

Juliano Cazarré . . . . . . . . . . Iremar

Maeve Jinkings . . . . . . . . . . Galega

Alyne Santanaa . . . . . . . . . . Cacá

Vinícius de Oliveira . . . . . . . Júnior

Carlos Pessoa . . . . . . . . . . . . Zé

Samya de Lavor . . . . . . . . . . Geisy

Josinaldo da Silva . . . . . . . . . Mário

Réalisation et scénario . . . . . Gabriel Mascaro

Montage . . . . . . . . . . . . . . . Fernando Epstein, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Eduardo Serrano

Images . . . . . . . . . . . . . . . . Diego Garcia

Son . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fabian Oliver

Coaching acteurs . . . . . . . . . Fatima Toledo

Décors . . . . . . . . . . . . . . . . Maira Mesquita

Produit par . . . . . . . . . . . . . Rachel Ellis

Coproduction . . . . . . . . . . . . Sandino Saravia Vinay, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rodrigo Pla, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Marleen Slot

Production associée . . . . . . . Tiago Melo

LISTE ARTISTIQUE

LISTE TECHNIQUE

Né à Recife (Brésil) en 1983, Gabriel Mascaro reçoit la mention spéciale

du jury du festival de Locarno 2014 pour son premier long métrage VENTOS DO AGOSTO. Auparavant, il a été remarqué pour ses installations vidéo et ses documentaires présentés à l’IDFA d’Amsterdam, à la Biennale de São Paulo, au MoMA de New York, au Guggenheim de Bilbao et aux festivals de Rotterdam, Oberhausen, Clermont Ferrand, BFI London, Leipzig… RODÉO est son deuxième long métrage.

GABRIEL MASCARORÉALISATEUR

MATÉRIEL DISPONIBLE SUR WWW.DAMNEDFILMS.FR

DESVIA en coproduction avec MALBICHO CINE, VIKING FILM et CANAL BRASIL présente RODÉO

(BOI NEON – NEON BULL) produit par RACHEL ELLIS coproduit par SANDINO SARAVIA et MARLEEN

SLOT production associée TIAGO MELO montage FERNANDO EPSTEIN et EDUARDO SERRANO

image DIEGO GARCIA direction de production LÍVIA DE MELO décors MAÍRA MESQUITA

son MAURÍCIO D’OREY et FABIAN OLIVER musique originale OTAVIO SANTOS et NASCINEGRO

coaching acteurs FÁTIMA TOLEDO scénario et réalisation GABRIEL MASCARO