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S i g n s o f G o d Signes d e D ie u Signos de Dios 17 Cœur noble et généreux Un ancien élève du P. d’Alzon, missionnaire apostolique en pays étranger mais non infidèle, avait fait une démarche qui lui déplut souverainement. Il en fut très mé- content et profondément peiné. Ce n’était pas, du reste, la première fois que la contradiction lui venait de ce côté. Or, il advint que peu de temps après cette fâcheuse circonstance, le missionnaire dut venir à Nîmes. Il écrivit à l’abbé de Cabrières, son camarade et ami, pour lui annon- cer le jour et l’heure de son arrivée. Il ignorait absolument combien le Père était irrité contre lui ; il ne le soupçonnait en aucune façon. L’abbé de Cabrières, qu’il ren- contra en sortant de la gare, lui dit, après l’accolade : ─ Ecoute, je suis venu pour t’avertir. Le P. d’Alzon est fâché contre toi ; cette fois, tu l’as sérieu- sement offensé ; il a promis de te parler sévèrement à la première occasion. Il sait que tu dois arri- ver ; soit donc prêt pour une froide réception ; accepte l’humiliation et tout finira par s’arranger. Après un long voyage, il était plus que désagréable de recevoir une pareille communication, au moment surtout où l’on se réjouis- sait à la pensée de descendre à l’Assomption. Il n’y avait pourtant aucun moyen d’échapper à l’orage, à moins de ne pas paraître au col- lège, ce qui aurait rendu les choses pires. Il fallut s’armer de courage, non sans trembler, en comptant chaque pas qui rapprochait d’un juge aimé, il est vrai, mais qu’on avait à craindre à cette heure. (…) La parabole de l’enfant prodigue ─ bien que ce ne fût pas exactement le cas ─ revient à l’esprit du pauvre voyageur qui, cependant, avance en s’efforçant de paraître à l’aise. Mais voilà que le P. d’Alzon, dès qu’il l’a aperçu, s’élance vers lui, les bras ouverts : ─ Ah ! mon enfant, vous voilà donc ! Quel plaisir de vous revoir ! Et il l’embrasse avec tendresse. L’abbé de Cabrières, stupéfait, dé- sappointé à la vue de cette chaude réception, reste muet d’étonne- Le Père d’Alzon nous dit Il est impossible de considérer l’être de Dieu, ses perfections, sa miséricordieuse bonté pour les hommes sans être porté à l’aimer tous les jours davantage. (Écrits Spirituels, 850) Mot du Postulateur Si nous cherchons le mot « Mi- séricorde » dans les Index ana- lytiques des ouvrages du Père d’Alzon, nous ne trouvons aucune référence. Cela voudrait-il dire- qu’il n’a pas abordé ce sujet ? Ne serait-ce plutôt la sensibilité des auteurs de ces Index qui n’ont pas tenu compte de ce thème central de la vie chrétienne ? À mon avis, le Père d’Alzon traite de la miséricorde principale- ment sous deux aspects, qui corres- pondent parfaitement aux deux pa- raboles de Jésus : l’enfant prodigue et le bon samaritain. La miséricorde est d’abord l’expression de l’amour gratuit de Dieu. Mais, pour le Père d’Alzon, il faut que le premier pas soit celui du retour du pécheur sincèrement repenti qui demande, comme l’enfant prodigue, le par- don à un père plus enclin à la misé- ricorde qu’au châtiment. Nous sou- lignons cet aspect dans ce numéro de « Signes de Dieu ». Mais la miséricorde est aussi une vertu que tout chrétien doit cultiver. Elle découle de la cha- rité et elle est un aspect essentiel de tout apostolat. Et le P. d’Alzon parlera des « œuvres sociales », de la « question ouvrière », des « associations » pour venir en aide aux plus démunis, de la mission des laïcs de s’impliquer dans les « bonnes œuvres ». De cet aspect nous parlerons dans le prochain numéro de cette feuille. P. Julio Navarro Román, a.a.

Mot Cœur noble et généreux du Postulateur · 2019-06-10 · S i g n s o f G o d S i g n e s d d S i g o s e D i e n D i e u 17 o s Cœur noble et généreux Un ancien élève du

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Page 1: Mot Cœur noble et généreux du Postulateur · 2019-06-10 · S i g n s o f G o d S i g n e s d d S i g o s e D i e n D i e u 17 o s Cœur noble et généreux Un ancien élève du

Signs of God

Signes de Dieu Signos de Dios17

Cœur noble et généreuxUn ancien élève du P. d’Alzon,

missionnaire apostolique en pays étranger mais non infidèle, avait fait une démarche qui lui déplut souverainement. Il en fut très mé-content et profondément peiné. Ce n’était pas, du reste, la première fois que la contradiction lui venait de ce côté.

Or, il advint que peu de temps après cette fâcheuse circonstance, le missionnaire dut venir à Nîmes. Il écrivit à l’abbé de Cabrières, son camarade et ami, pour lui annon-cer le jour et l’heure de son arrivée. Il ignorait absolument combien le Père était irrité contre lui ; il ne le soupçonnait en aucune façon.

L’abbé de Cabrières, qu’il ren-contra en sortant de la gare, lui dit, après l’accolade :

─ Ecoute, je suis venu pour t’avertir. Le P. d’Alzon est fâché contre toi ; cette fois, tu l’as sérieu-sement offensé ; il a promis de te parler sévèrement à la première occasion. Il sait que tu dois arri-ver ; soit donc prêt pour une froide réception ; accepte l’humiliation et

tout finira par s’arranger.Après un long voyage, il était

plus que désagréable de recevoir une pareille communication, au moment surtout où l’on se réjouis-sait à la pensée de descendre à l’Assomption. Il n’y avait pourtant aucun moyen d’échapper à l’orage, à moins de ne pas paraître au col-lège, ce qui aurait rendu les choses pires. Il fallut s’armer de courage, non sans trembler, en comptant chaque pas qui rapprochait d’un juge aimé, il est vrai, mais qu’on avait à craindre à cette heure. (…)

La parabole de l’enfant prodigue ─ bien que ce ne fût pas exactement le cas ─ revient à l’esprit du pauvre voyageur qui, cependant, avance en s’efforçant de paraître à l’aise. Mais voilà que le P. d’Alzon, dès qu’il l’a aperçu, s’élance vers lui, les bras ouverts :

─ Ah ! mon enfant, vous voilà donc ! Quel plaisir de vous revoir !

Et il l’embrasse avec tendresse. L’abbé de Cabrières, stupéfait, dé-sappointé à la vue de cette chaude réception, reste muet d’étonne-

Le Père d’Alzon nous ditIl est impossible de considérer l’être de Dieu,

ses perfections, sa miséricordieuse bonté pour les hommessans être porté à l’aimer tous les jours davantage.

(Écrits Spirituels, 850)

Mot du PostulateurSi nous cherchons le mot « Mi-

séricorde » dans les Index ana-lytiques des ouvrages du Père d’Alzon, nous ne trouvons aucune référence. Cela voudrait-il dire-qu’il n’a pas abordé ce sujet ? Ne serait-ce plutôt la sensibilité des auteurs de ces Index qui n’ont pas tenu compte de ce thème central de la vie chrétienne ?

À mon avis, le Père d’Alzon traite de la miséricorde principale-ment sous deux aspects, qui corres-pondent parfaitement aux deux pa-raboles de Jésus : l’enfant prodigue et le bon samaritain. La miséricorde est d’abord l’expression de l’amour gratuit de Dieu. Mais, pour le Père d’Alzon, il faut que le premier pas soit celui du retour du pécheur sincèrement repenti qui demande, comme l’enfant prodigue, le par-don à un père plus enclin à la misé-ricorde qu’au châtiment. Nous sou-lignons cet aspect dans ce numéro de « Signes de Dieu ».

Mais la miséricorde est aussi une vertu que tout chrétien doit cultiver. Elle découle de la cha-rité et elle est un aspect essentiel de tout apostolat. Et le P. d’Alzon parlera des « œuvres sociales », de la « question ouvrière », des « associations » pour venir en aide aux plus démunis, de la mission des laïcs de s’impliquer dans les « bonnes œuvres ». De cet aspect nous parlerons dans le prochain numéro de cette feuille.

P. Julio Navarro Román, a.a.

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2 Signes de Dieu - Signos de Dios - Signs of God 01/2016

ment. Cependant, attendri lui-même, il sourit en disant :

─ Mon Père ! c’est une vraie lâcheté de votre part ! Quoi ? Après tout ce que vous avez dit, voilà comment vous le recevez ? Voilà tous les reproches que vous lui adressez ?

─ Que voulez-vous ? répondit le Père, je m’étais bien préparé ; puis, dès que je l’ai vu, tout s’est dé-moli, je n’y ai plus tenu, le cœur l’a emporté, allez-vous m’en vouloir pour ça ? (…)

(H.-D. Galeran, Croquis du P. d’Alzon, p. 67-68)

L’enfant prodigue… Dieu ne s’arrête pas tant à

la gravité de la faute qu’à la viva-cité du repentir : « Beaucoup lui est remis parce qu’elle a beaucoup aimé », dit Jésus-Christ de la pé-cheresse publique. Ne nous excu-sons pas en disant : « La chute est légère ». Disons à Dieu : « Mon Père, j’ai péché contre le ciel et contre vous ! »…

N’allons donc pas chercher à nous excuser. Confessons, confes-sons que nous sommes de vrais pé-cheurs : tel est le meilleur moyen d’obtenir notre pardon. Ah ! que les vaines excuses sont de peu de valeur devant le regard de Dieu, et comme il est meilleur de s’en rap-porter à Lui ! « Mon Père, j’ai pé-ché contre le ciel et contre vous ! » Nous ne pouvons lui rien dire qui le touche plus et qui le décide plus à oublier nos prévarications pas-sées…

L’enfant prodigue est aux pieds de son père et se déclare indigne d’être appelé son fils, et le père n’a qu’une préoccupation : couvrir la nudité de son fils, réparer ses souf-frances dans un festin. Arrêtons-nous et tirons une conséquence qui vous paraîtra peut-être extraordi-naire, mais qui sera, je crois, puis-sante pour assurer votre salut.

Allez vous prosterner aux pieds de votre Père, et dites-lui, vous aussi : « j’ai péché contre le ciel et contre vous ». Mais si, à son tour, il vous veut revêtir de votre première robe, dites-lui : « O mon Père, pas

encore, je suis trop indigne d’être appelé votre fils, laissez-moi le temps de vous prouver que je puis le redevenir à nouveau, par l’éner-

gie de mon repentir ».(E. d’ALZON, extrait de la

Quatrième Méditation : L’enfant prodigue, E.S., p. 342-344)

Rembrandt, le retour de l’enfant prodigue

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01/2016 Signes de Dieu - Signos de Dios - Signs of God 3

Qu’est-ce que la miséricorde de Dieu ?… Dieu donne à chacun ce qui convient à sa nature.

Il ne nous doit rien, ce qu’il nous donne est purement gratuit, et, chose merveilleuse, il veut nous devoir quelque chose. Il nous accorde des biens qui sont une conséquence de ce que nous avons fait… Il nous traite d’abord selon sa miséricorde par les dons gratuits, et suivant l’usage que nous en faisons sa justice s’exerce sur nous : « On est puni par où l’on pèche » (Sagesse 11, 16).

Qu’est-ce que la miséricorde de Dieu ? Ce n’est pas comme dans l’homme, miserum cor. Dieu n’a pas de compassion, il agit comme s’il en avait. Infiniment bon, il aime l’être, et quand cet être se révolte, il ne le traite pas encore en toute ri-gueur : « Les miséricordes du Seigneur ne sont pas finies » (Lamentations 3, 22) Il réserve sa justice là donc pour son propre Fils : « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils » (Romains 8, 32). Il exerce même sa miséricorde dans l’enfer, ne punissant pas les damnés autant qu’ils le méritent. Redoutons donc la justice de Dieu, mais ayons recours à sa miséricorde. (E.S., p. 865-866).

Prière du pécheurJe ne suis pas seulement pauvre, indigent,

abandonné, persécuté ; je suis pécheur et je dois demander pardon. Voilà ce qui doit me pousser surtout à cette prière… J’y verrai sans cesse, et avec plus de clarté, mon péché devant mes yeux : « Mon péché est toujours contre moi » (Psaume L, 5). Je verrai com-ment les créatures et le tort que puis leur avoir fait s’effacent devant mes torts affreux envers Dieu : « Contre vous seul j’ai péché, j’ai fait le mal à vos yeux » (ib. 6). C’est la prière du coupable qui n’a plus d’autre refuge, en face du supplice qu’il mérite, que de se jeter dans les bras de la miséricorde infinie et n’a plus qu’à dire avec larmes : « Ayez pitié de moi, Seigneur, selon la grandeur de vos miséri-cordes » (ib. 3). (E.S., p. 314-315).

L’attribut de Dieu dont nous avons le plus besoinQue les tribunaux humains jugent d’après

leurs lois, ils le doivent ; mais que l’homme

de Dieu se souvienne qu’au-dessus du jugement il y a la miséricorde, celui de tous les attributs de Dieu que nous devons le plus aimer, puisque c’est celui dont nous avons le plus besoin pour nous faire pardonner nos fautes. Heureux l’apôtre qui, à l’imitation de Jé-sus, tout en maintenant la règle, la remplace, quand il le peut, par cette miséricordieuse indulgence qui montre à l’âme toute la profondeur de l’abime où elle est tombée, tout en lui laissant l’espoir et le moyen d’en sortir. (Méditation sur la Samaritaine, en Les Ca-hiers d’Alzon, IX, p. 88).

Ce que le Père d’Alzon nous enseigne

Enfant prodigue, dessin de Claudio Pastro

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4 Signes de Dieu - Signos de Dios - Signs of God 01/2016

Edition du Secrétariat pour la Cause de béatification du

Père Emmanuel d’Alzon.

Postulateur, P. Julio Navarro Román, a.a.Via San Pio V, 55 – 00165 Rome – Italie

@: [email protected]

Faveurs et grâces reçuesGuérison par l’intercession du Vénérable

Emmanuel d’Alzon Je m’appelle Anastasie Bendera, du Quadrant

Saint Esprit. Je suis reconnaissante envers mon Dieu qui m’a guérie et qui a prouvé à quel point il m’ai-mait. Depuis que je suis membre du laïcat assomp-tionniste de Goma, j’ai appris à prier. Je reçois plu-sieurs grâces par l’intercession de la Vierge Marie et du Vénérable Emmanuel d’Alzon. Je souffrais de l’infection du nombril depuis plusieurs années. Il dégageait des pus chaque fois que j’étais affamée, ou rassasiée, chaque fois qu’il faisait chaud ou froid

et ça me faisait extrême-ment mal. Il gonflait et là je ne pouvais ni manger ni boire. Du matin au soir, je pleurais à chaudes larmes car je ne supportais pas cette douleur. Après huit ans de pleurs et de souf-france, je me suis dirigée à l’hôpital Heal Africa, un hôpital de renommée en RDC. Le docteur nous a, après consultation, suggé-rés qu’il fallait procéder à l’opération pour espérer une guérison. Il m’avait

donné rendez-vous après un mois. Pendant ce temps, les membres de mon Qua-

drant ayant appris à quoi je me préparais, m’avaient conseillée de veiller dans la prière. J’ai passé tout ce temps à prier Dieu par l’intercession du Vénérable Emmanuel d’Alzon, j’ai ajouté aussi le chapelet de la miséricorde divine.

A l’expiration du délai d’attente, il me fallait voir le docteur. Ce matin-là, j’ai encore pris mon chapelet de la miséricorde divine et la prière par l’interces-sion du Père Emmanuel d’Alzon. J’ai invoqué aussi la compassion de Vierge Marie. Mon intention était bien claire : la guérison. J’avais la foi et j’espérais en Dieu. Arrivée à l’hôpital, le médecin m’a encore

La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La

miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. (Pape François, Misericordiae Vultus, 2).

consultée et sa décision était bien surprenante. Il m’a demandé de rentrer à la maison et qu’on ne devrait plus m’opérer. Surprise ! Pas du tout parce que depuis un certain temps, je ne souffrais plus. Donc, la déci-sion du médecin venait confirmer ce que je commen-çais déjà à pressentir. J’étais guérie et depuis quelques mois, je trouve aussi la joie de vivre. Je rends grâce à Dieu pour toutes ces merveilles.

Je recommande à tout le monde de veiller aussi dans la prière et à prier par l’intercession du Père Emma-nuel d’Alzon qui m’a prouvé qu’il est aussi du nombre des Saints. Anastasie BENDERA. (Voir le bulletin des laïcs de Goma Le Gouvernail Nº 4, octobre 2015)

Nouvelles des SecrétariatsSecrétariat diocésain de Nîmes : C’est réuni le

20 février et le 20 novembre 2015. Comme résul-tats : projet d’afficher le portrait du P. d’Alzon dans chaque paroisse, église, chapelle du diocèse, accom-pagné d’un livre où les fidèles puissent exprimer leurs prières d’intercession ou d’action de grâce au Père d’Alzon, de la fiche de Bayard pour le faire connaitre et de l’image avec la prière de l’évêque de Nîmes pour demander la béatification. On a décidé aussi d’intégrer à ce Secrétariat diocésain sept laïcs, un pour chaque secteur pastoral dont est divisé le diocèse, et de moti-ver la Pastorale diocésaine des malades à collaborer à la Cause du Père d’Alzon.

Secrétariat du Mexique : Ici nous continuons à travailler pour la cause de béatification du Père d’Alzon, nous prions pour les personnes, nous visi-tons les hôpitaux et nous fessons la promotion de la vie et de l’œuvre du Père d’Alzon. (Fr. Germán Gon-zález Álvarez)