MANGER SES ÉMOTIONS

Bonjour et bienvenue dans le podcast qui t'aide à trouver ton chemin vers                         une vie plus saine et plus sereine !   Comment stopper les pulsions alimentaires ? Comment arrêter de manger                   ses émotions ? Comment comprendre l’alimentation émotionnelle ?               Comment faire la différence entre manger pour se faire plaisir et manger                       parce que nous avons des pulsions liées à nos émotions ? C'est ce que l'on                             va voir aujourd'hui dans ce tout nouveau podcast.  

Je m’appelle Chloé, je suis votre mentor holistique et ma mission est de vous guider au quotidien vers une                                     vie plus saine et plus sereine.   Je vous aide à réconcilier votre corps, votre esprit et votre vie grâce à des méthodes douces et naturelles                                     autour de l’alimentation bienveillante, du bien-être physique et mental et du développement personnel.   Ensemble, entretenons notre santé, cultivons notre bien-être, apaisons notre esprit et accueillons le positif                           dans nos vies.  Ensemble, épanouissons-nous dès aujourd’hui !  

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Transcription audio : Athéna Camille Charre  

    Bonjour à tous,   Je vous retrouve pour un sujet très demandé. J’ai été sujette à des troubles du comportement alimentaire (TCA), des pulsions alimentaires et j’ai fait partie des gens qui disaient “Moi je mange mes émotions.” Le fait de manger ses émotions est une phrase qui revient beaucoup, notamment ces dernières années, car on en parle davantage et c’est positif. Cela désigne une alimentation émotionnelle. On a des pulsions alimentaires lorsque l’on ressent une émotion qui nous contrarie, une émotion négative. C’est le fait de se nourrir lorsque l’on est dans une situation qui nous met dans l’embarras, qui nous contrarie ou qui nous fait ressentir des émotions dont on ne sait pas quoi faire, que l’on ne sait pas gérer, guérir, faire partir.   Cela peut nous arriver dans de très nombreuses situations émotionnelles. Entre vivre une émotion que l’on ne sait pas faire partir, que l’on ne sait pas gérer ou prévenir, c’est très différent. L’alimentation émotionnelle peut arriver dans une multitude de situations et pourtant cela peut être des situations très différentes.   Entre se faire quitter par son copain et vivre un chagrin d’amour, la perte de confiance en soi, l’ego blessé, cela peut nous amener à des pulsions alimentaires. On peut se jeter sur de la nourriture pour compenser la situation difficile dans laquelle on est.   D’un autre côté, on peut par exemple rentrer très stressés du travail mais dans notre vie générale tout va bien. Pourtant en rentrant du travail, on se jette sur de la nourriture. C’est de l’alimentation émotionnelle. Il y a une différence entre une alimentation émotionnelle consciente où on cherche du réconfort et une alimentation émotionnelle inconsciente où on cherche à fuir quelque chose.   Dans l’alimentation émotionnelle consciente, on mange pour chercher une émotion positive et agréable pour contrebalancer une émotion négative. On cherche une émotion « solution » à une émotion « problème ». C’est là où la notion de solution / problème prend tout son sens. L'alimentation ne résout qu’un seul problème : la faim. Ainsi, si la faim n’est pas votre problème, l’alimentation n’est clairement pas la solution. Dans ce cas, le problème est connu, la cause identifiable et on est conscient que l'on mange pour se réconforter en se disant qu’on l’a bien mérité, qu’en ce moment ça ne va pas donc que l’on va manger des tartines au Nutella ou quelque chose de sucré qui nous fait du bien. C'est un “jeu” qui n’en est pas 

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Transcription audio : Athéna Camille Charre  

vraiment un. Il est assez dangereux et il s’ensuit souvent une émotion très forte de culpabilité et qui nous entraine facilement dans un cercle vicieux de gavage, culpabilité, privation etc. La solution est d’aller traiter le problème directement à la source.   Vous savez que la nourriture est un tampon émotionnel et vous savez qu’elle ne vous fera du bien qu’à court terme. On doit traiter le problème à la source. En un seul podcast, c’est compliqué de généraliser car cela peut être une multitude de cause qui dépendent de tout un chacun. La solution est donc vraiment de traiter le problème à la racine et de vous faire aider. N’hésitez pas à consulter un professionnel, vous faire coacher, lire des livres, écouter des podcasts, consulter des vidéos YouTube, trouver des outils qui vous aideront à affronter le problème et assainir votre rapport à la nourriture.   Dans l’exemple de la rupture où vous êtes dans un chagrin profond, il faut que vous trouviez des solutions qui vous permettent d’affronter cette situation profonde. Le problème n’est pas la nourriture et la nourriture n’est pas non plus la solution   L’alimentation émotionnelle inconsciente est plus sournoise et difficile à gérer. C’est celle où je rentre du travail, j’ouvre le pot de Nutella, je prends le paquet de pain et je fais machinalement mes tartines. J’allume la télé ou NetFlix, j’ai à peine eu le temps d’enlever mes chaussures. J’ai vraiment un sentiment d’urgence et j’en ai vraiment besoin. J’ai l’impression que tout va bien et que j’ai simplement besoin de me faire plaisir avec de la nourriture. Sauf que l’on est dans un état d’urgence. On a l’impression d’être dans un besoin vital, on a un besoin à assouvir, une pulsion. Là où c’est vicieux, c’est que c’est un besoin que l’on assouvit difficilement avec de la nourriture plaisir. On ne s’arrête uniquement que lorsque l’on a englouti et que l’on est écœurés.   Lorsque j’avais ce genre de pulsion alimentaire, je n’arrêtais de manger que lorsque j’étais écœuré et que le sucre me brûlait la gorge.   On est sur une alimentation où rien n’est raisonné car c’est une pulsion. C’est une alimentation émotionnelle inconsciente et on ne différencie pas le fait d’avoir besoin de se faire plaisir VS le fait d’avoir besoin de fuir quelque chose. Même si on a l’impression de se faire plaisir avec cette nourriture tampon, en réalité, on fuit quelque chose. Contrairement au cas 1 où on mange pour compenser quelque chose de négatif, là, on mange pour fuir une émotion négative pour l’occulter. C’est pour cela que l’on a le sentiment d’urgence et qu’on ajoute ou surajoute des activités comme 

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Transcription audio : Athéna Camille Charre  

NetFlix, allumer la télé, faire des gestes machinaux. On a besoin de déconnexion et de mettre notre cerveau penseur en mode pause.   On a envie de trouver un état de flow et vraiment ne plus être prisonnier de nos pensées. On est en train de tout faire pour que toute notre attention et cognition soient uniquement portées sur ce que l’on est en train de faire : manger, se “gaver”. On veut être entièrement accaparés par l’activité de manger et que cela ne laisse plus aucune place pour toutes les pensées et émotions négatives que l'on a dans la tête. On mange pour se fuir et fuir tout ce que l'on peut avoir de négatif et la plupart du temps on n’en a pas conscience. C’est comme cela que l’on tombe dans un rapport avec la nourriture de gavage / culpabilité / incompréhension et cela recommence. On a aucune conscience que c’est une alimentation émotionnelle et la plupart du temps on a aucune conscience que c’est lié à quelque chose. On ne trouve pas le problème.   L’exercice est de vous demander si vous mangez pour vous faire plaisir ou pour faire tampon émotionnel. Identifiez vos tampons émotionnels. Pour découvrir si vous mangez de façon émotionnelle, il y a un petit exercice à faire. Posez-vous des questions quand vous êtes en pleine crise : ai-je un sentiment d’urgence quand je mange de cette façon-là ? Est-ce que je prends mon temps pour déguster ? Est-ce que j’additionne les activités ? Est-ce que j’ajoute des tas de choses qui vont accaparer toute ma cognition, mon attention ? Est-ce que je suis capable de savourer ce que je suis en train de manger ? Quel goût cela a ? Quelle texture ? Quel effet cela fait dans ma bouche ? Est-ce plutôt salé, sucré ? Quand on est dans le cas d’une alimentation émotionnelle dans une pulsion alimentaire, on n’arrive pas du tout à déguster. C’est quasiment impossible de dire quel goût cela a car on ne mange pas pour le plaisir. Il y a un besoin de gavage.   Si vous arrivez à répondre à ces questions et à vous rendre compte que vous avez ce sentiment d’urgence et que vous n’arrivez pas à déguster, vous êtes dans le cas d’une alimentation émotionnelle inconsciente. Une fois identifiée, demandez-vous pourquoi vous faites tampon émotionnel ? Quelles émotions cherchez-vous à fuir ? Quelles situations vous provoquent ces émotions-là ? Cela peut être des émotions passées (le rapport à soi, son corps depuis l’adolescence, une relation parentale qui nous pousse dans des situations ou émotions négatives, le travail, une / des relation.s). Identifiez des causes peut être dur et ce n’est pas en un seul podcast que je peux vous aider à faire cela. Cela demande un réel suivi personnalisé, une recherche approfondie sur soi-même.   Maintenant que vous savez identifier votre alimentation émotionnelle consciente ou inconsciente, faites tout pour identifier les situations qui vous 

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Transcription audio : Athéna Camille Charre  

les provoquent. L’exercice est de tout faire pour y remédier. Tout se passe dans la tête, il n’y a pas de conseils miracles comme couper la faim, manger des gélules de konjac, boire un grand thé vert qui soit disant nous couperaient la faim. Ce n’est pas efficace. Peut-être que parmi vous, certains s’attendaient à avoir des petites solutions miracles ou des astuces qui peuvent couper la faim, stopper des pulsions alimentaires etc. Si je vous donne ces astuces-là, ce ne sera pas efficace et en plus de cela ce serait vous mentir, car tout le travail est vraiment psychologique.   Pour vous parler un peu de mon histoire, j’ai eu des pulsions alimentaires. J’avais une alimentation émotionnelle inconsciente. Je n’avais aucune idée que mon rapport avec la nourriture était malsain. Mais quand je passais devant une boulangerie je me sentais très mal, j’avais envie de manger. J’étais incapable d’avoir un repas plaisir sans culpabiliser. J’ai fait des tas de crises d’hyperphagie. C’est un TCA. Cela a pris tout son sens quand j’ai quitté mon travail qui me mettait dans des situations de stress intense ; je n’étais jamais chez moi. Je mangeais pour fuir et affronter la réalité. Je fuyais le fait que j’étais très stressée et que mon travail ne me convenait pas. Je n’étais pas en accord avec mes valeurs de vie ni avec ce que j’avais envie de faire dans ma vie. Quand j’ai quitté mon travail, j’ai quitté ces émotions-là et cela a vraiment assaini ma relation avec la nourriture.   Les solutions sont individuelles, il n’y a pas de solutions miracles universelles. Le travail, c’est à vous de le faire. Cherchez de l’aide, de l’accompagnement ou écoutez plus de podcasts. Essayez d’identifier votre alimentation, quel rapport vous avez avec.   J’espère que ce podcast vous aura aidé.   De gros bisous ! 

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Transcription audio : Athéna Camille Charre  

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