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Mot du Provincia l
Plusieurs événements de la
province et de l’Église à
Madagascar constituent nos
sources d’action de grâce à
adresser au Seigneur. La visite
fraternelle et édifiante du
Père KAMBALE KAHONGYA
Thierry nous a permis de relire et
d’approfondir nos engagements
dans la vie religieuse
assomptionniste. Le séjour dans la
grande île du premier assistant du
Père KABILA KALONDO
Protais, provincial d’Afrique ne
nous a pas seulement édifiés dans notre
consécration au Seigneur. Cette visite, signe de
l’amour fraternel, affermit le lien et la
collaboration entre nos deux provinces
assomptionnistes. Cette collaboration a été
demandée par le chapitre général de 2011.
Après cette rencontre fraternelle et
fructueuse, certains d’entre nous ont participé à
la huitième édition des Journées malgaches de
la jeunesse. Effectivement, voulant incarner et
témoigner dans leurs activités quotidiennes de
leur amour pour Jésus Christ et pour son Église,
ils ont participé aux activités de l’Église pour
annoncer et vivre la bonne nouvelle de Jésus
Christ avec les jeunes Malgaches. Ils ont été
édifiés par la soif de dizaines milliers de jeunes
de trouver Jésus Christ. Ils se sont vus ainsi
fortifiés et encouragés dans le travail de
l’annonce de l’Évangile de Jésus Christ.
Les religieux assomptionnistes à
Madagascar ont été également fortifiés par les
renouvellements des vœux effectués par tous les
jeunes religieux assomptionnistes vivant à
Madagascar et surtout par le premier
engagement de neuf novices et l’engagement
perpétuel du frère Germain dans la vie
religieuse assomptionniste. Quatre jeunes ont
commencé leur formation au noviciat tandis que
vingt autres jeunes sont actuellement dans le «
prénoviciat ». Nous rendons donc
grâce au Seigneur pour tout le bien
qu’il nous a accordé durant ce
dernier trimestre et nous nous
remercions les uns aux autres pour
toutes les participations actives de
chacun d’entre nous dans la bonne
marche de notre vie religieuse
assomptionniste.
Ces événements heureux nous
motivent et nous procurent de la
force pour entamer et vivre notre
nouvelle année d’activités
apostoliques. Nous n’avons donc qu’à nous
encourager et qu’à nous souhaiter mutuellement
la grâce du Seigneur. Que cette grâce demeure
toujours en nous pour que nous produisions du
fruit qui glorifie le Seigneur.
Pour qu’il en soit ainsi, nous devrions aussi
avoir une vie communautaire fraternelle et
saine. Notre dernière assemblée provinciale a
révélé la soif de chacun de nous d’avoir une vie
communautaire, fraternelle, bien structurée, bien
organisée permettant aux religieux de s’épanouir
dans leur engagement dans vie religieuse
assomptionniste. Chacun de nous est donc
invité à apporter sa contribution pour en assurer
la bonne marche. Nous sommes encouragés à
donner une priorité au chapitre local et à le
valoriser selon nos constitutions. Que nous
puissions vivre et utiliser ce temps le plus
important de notre vie religieuse
assomptionniste pour réfléchir ensemble sur
notre manière de bien vivre cette vie. Essayons
donc de voir ensemble ce qui nous permet d’être
des hommes de communion dans notre
communauté et dans nos équipes pastorales.
Nous nous souhaitons bon courage et bonne
réussite dans notre vie religieuse et dans nos
activités pastorales pour faire grandir sur la terre
le règne de Dieu. « Bon vent » et bonne mission
aux religieux qui ont reçu une nouvelle
Temps de grâces
fanambinan’Andriamanitra. Mankasitra sy
mankatelina Azy isika amin’ireo fanomezan-
tsoa tsy tambo isaina.
Mankasitra sy manakatelina manokana
an’ireo izay nandray anjara mavitrika
tamin’ny hetsika natao tao anatin’ny
telovolana lasa iny.
Nahazo fahasoavana sy hery vaovao àry
isika ho enti-miatrika ny mora sy ny sarotra
mandritry ny taona 2015/2016. Ny sisa atao
dia ny mifampirary soa mba hitoetra sy
hamokatra eo amin’ny fiainantsika ny
fahasoavana. Hetahetan’ny maro tsapa
tamin’ny fivoriam-be nataontsika tao
Manirisoa ny hanana fiainam-pirahalahina
mirindra mampivelatra ny fiainana maha
relijiozy antsika ka entanina ny tsirairay
handray ny andraikitra manandrify azy
hisian’ny soa hoan’ny be sy ny maro.
Antenaina tena homentsika lanja araka
ny ilazan’ny Fitsipipiainana azy ny « chapitre
local » : ho fotoan-dehibe itadivana izay
handrindrana fomba fiainana sy asa
mifanaraka amin’ny maha relijiozy Augustins
de l’Assomption antsika. Mba jereo manokana
izay hisian’ny maha olon’ny fiombonana eo
antsika ao amin’ny « communauté » sy eo
amin’ny ekipa pastôraly.
Mifampirary fahombiazana eo amin’ny
fiainana sy ny asa ho an’ny
Fanjakan’Andriamanitra! Rarina manokana
hotamàna ireo rahalahy nahazo iraka vaovao
ka mifindra toerana sy asa… !
« Zay mahavangivangy tian-kavana ».
Sady namangy no nizara ny fahasoavana
tamintsika tamin’ny alalan’ny laretirety i
Mômpera KAMBALE KAHONGYA Thierry,
mpanolotsaina voalohan’i Mômpera KABILA
KALONDO Protais Proventsialin’i Afrika.
Isaorana azy indrindra fa nitondra fahasoavana
hoantsika ny fihaonana sy ny fifampizarana
taminy. Mitohy ary ho hamafisina ny
fifandraisana sy ny fiaraha-miasa eo amin’ireo
proventsy roa tonta aty amin’ny kôntinanta
Afrika, araka ny takin’ny « chapitre général
2011 ».
Anisan’ny nandray anjara mavitrika
tamin’ny JMJ MADA-8 (Journées Malgaches
de la Jeunesse) nototosaina nandritry ny dimy
andro tao Fianarantsoa ny sasany amintsika.
Nahita ny hafanam-pon’ireo tanora analina
avy ami’ny lafy valon’ny Nosy izay mitady
an’i Jesoa Kristy sy mikatsaka ny lalan-
kizorany eo amin’ny fiainana. Anisan’ny
nanampy tamin’ny ezaka goavana natrehan’ny
Fiangonana ho fitoriana ny Vaovao Mahafaly
eto amin’ny Nosy iny ny sasany amintsika.
Ankoatr’ireo Frera maro nanavao voady
sy i Frera Germain nanokan-tena mandrakizay
dia Frera sivy lahy be izao no nanolotra an-
tsitrapo sy an-kafaliana ny tenany amin’Izy
Tompo ka tonga rahalahintsika ato amin’ny
Fikambanana. « Aia koa ro hahita ! » Tsy
vitan’izay fa 4 mirahalahy no nanomboka ny
« noviciat », miisa 20 ny any amin’ny
« prénoviciat ».
Anisan’ny nanamarika ny fararanom-
pahasoavana nomen’Izy Tompo antsika
tamin’iny telovolana lasa iny ireo voalaza etsy
ambony ireo. Tsy azontsika odian-tsy hita ny
FARARANOM-PAHASOAVANA !!!
Responsabilité pastorale
Le Père HAJANIRINA Aristide est nommé curé de la paroisse d’Ejeda par l’archevêque. De ce fait, il est
responsable directe de la pastorale du diocèse. Prions pour et avec sa communauté pour l’accomplissement de cette
nouvelle charge.
Comme la grâce ne vient pas seule, il est nommé aussi responsable des écoles de brousses de la région d‘Ejeda.
« Courage Aristide : nous sommes tous à tes côtés ».
D’une communauté à l’autre
Le Père provincial en son conseil a procédé aux changements de communauté :
Frère Marie Joseph RAFANOMEZANTSOA de Manirisoa à Ampandrana
Père Chrysanthe RAZAFIMAHARAVO d’Ampandrana à Ampanihy
Quatre Frères venus de la Province d’Afrique et d’Afrque de l’Ouest Nous avons quatre nouveaux frères. Les Frères Giresse, Benjamin et Dalmond nous viennent de la République
Démocratique du Congo et le Frère Gérard nous vient du Togo. Il vont enrichir notre province par le service et par
un nouveau regard. Bienvenu à vous, Frères.
Frère Eddy Giresse ZOLE NDAMBO de Kinshasa à Sanfily
Frère Gérard HOUEDANOU de Sokodé à Ampandrana
Frère Dalmond KATEMBO KAMERA de Bulengera à Ampandrana
Frère Benjamin KAMBALE de Bulengera à Ampandrana
Admission aux vœux perpétuels
Le Frère RAKOTOZAFINDRAMOHA Germain est admis à s’engager définitivement dans la vie assomptionniste. Il a
prononcé ses vœux à Manirisoa le 29 Septembre 2015.
Admission aux premiers vœux
Les Frères novices sont tous admis à s’engager dans la vie assomptionniste. Ils sont au nombre de neuf. Huit d’entre eux
ont prononcé les premiers vœux à Manirisoa le 29 Septembre 2015. Ce sont RAKOTONOMENJANAHARY Armain,
RAKOTOMALALA Rantovolanandriana, TONGASOA Sambevoatse Jean Félix, RAKOTONIAINA Justin,
RAZAFIARISOA Falimanana Elisé, RANDRIANARIMALALA Jean Patrick, RAFANOMEZANTSOA Simon Jean
Richard et RAZANAJATOVO Julien.
Quant au Frère SOANANAMBINA Mahonjo Laurent ; il les a prononcé à Belemboka le 10 Octobre 2015 en raison du
temps passé pour le soin de ses blessures.
Admission au noviciat
Quatre postulants ont fait leur entrée au noviciat le 05 Septembre 2015 : Jean Pierrot, Nathanaël, Orlando et Denis. Ils
commencent leur formation avec le nouveau Maître, le P. Lucien Telolahy.
Nomination
Le Père Provincial en son conseil du Septembre a procédé à la nomination du :
Frère NJARANIAINA Mario économe d’Ampandrana
Père RANDRIANTSOA Jean Denis économe de Sanfily
Père RANDRIANIAINA Rodrigue économe d’Ampanihy
Père RANDRIANANDRASANA Jean Honoré supérieur d’Ampanihy
Père RAHARIVELO Erick supérieur d’Ampandrana
Dates à retenir :
13 Novembre : Fête patronale de la Province (les trois martyrs Kamen, Pavel et Josaphat)
20 Novembre : Conseil de province
Le mois de septembre est un mois de
grâce pour la province assomptionniste
de Madagascar. Les engagement se sont
succédés avec des jeunes en pleine
croissance dans la vie et dans la fois. Dès le
début du mois, après un temps de réflexion et
de recueillement : Orlando, Tojo, Nathanaël
et Denis ont dit oui à l’appel du Christ par
l’entrée au noviciat. D’ailleurs, la province a
confié la bonne marche du noviciat entre les
mains d’un nouveau maître en la personne du
Père Lucien TELOLAHY.
Lucien a dit « oui ». Une nouvelle
marche est en route. Il va apporter un
nouveau souffle à la province à travers le
noviciat. Mais revenons sur le oui des quatre
nouveaux novices. Lors de la prière du soir
pendant laquelle la cérémonie d’entrée a eté
effectuée : le Père provincial leur a posé la
question « voulez-vous » ; et chacun a
répondu « oui ». Ce oui a résonné au cœur de
chacun d’entre nous, nous rappelant notre oui
pendant les cérémonies durant lesquelles nous
nous sommes engagés, il y a quelques
années ; car nous aussi, nous avons dit « oui »
à notre tour.
La même question et le même oui sont
revenus à Fianarantsoa le jour de
l’engagement définitif de Germain et du
premier engagement des huit nouveaux
profès. Ils ont dit oui devant l’assistance. La
chapelle était pleine. Le même scénario s’est
répété à Belemboka quand Mahonjo Laurent a
prononcé ses premiers vœux une dizaine de
jours plus tard.
Dans de telle circonstance : s’engager et
dire oui sont synonymes ; seulement qu’ici, il
s’agit d’un engagement volontaire, effet d’un
choix mûr qui résulte d’un discernement intérieur.
Dire « oui » ne demande pas beaucoup d’efforts ;
mais le vivre ...c’est toute une autre réalité. Nous
rêvons d’être à la hauteur de notre oui, mais en
même temps nous reconnaissons notre limite. Un
religieux n’est pas un homme parfait. Il faut
souligner d’ailleurs qu’on ne cherche pas un
homme sans défaut. Nous sommes convaincus
que l’appel du Christ s’adresse à qui il veut. Notre
rôle c’est d’accueillir cet appel.
Quand nous disons « oui » Seigneur ! Me
voici : un autre l’a déjà prononcé avant nous. Il a
dit « oui », je te connaît. Avance ! Je t’appelle.
Nous avons donc l’assurance d’être aimé,
indépendamment de notre mesure. Ah ! Qu’il est
patient cet autre. N’a-t-il pas déjà dit « oui » Père,
que ce soit ta volonté et non la mienne… Il a tout
payé ...Que reste-t-il encore à faire quand tout est
payé ?
Et bien ! Il reste encore beaucoup à faire.
Quand il a dit son « oui », il l’a accompli jusqu’ à
la solitude derrière le rocher de Gétsémanie. Le
oui collectif est un atout, car il présente la force
communautaire, dans la réussite comme dans
l’épreuve. Mais ce qui est beaucoup à faire c’est le
oui du face à face avec cet autre dans la solitude.
Il est déjà heureux de nous avoir appelé ; mais il
sera encore plus heureux de nous trouver vide. Il
pourra entrer et faire de nous sa demeure. A ce
moment-là, il n’y aura plus deux « oui », mais un
seul.
Quant on a dit « oui »
Une célèbre jeune fille nous est devenue le
symbole du « oui » : le vrai « oui ». Elle a
accueilli ce que veut le Père. Elle est allé jusqu’à
la solitude en méditant tout cela dans son cœur.
Elle était seule aux côtés de son fils pendant un
long chemin avant d’avoir le cœur déchiré quand
son fils a émis le dernier souffle. Elle était seule à
tenir entre les bras un fils unique sans vie. ...Et
oui, quand on a dit « oui »…
L’archevêque de Fianarantsoa,
Monseigneur RABEMAHAFALY qui a présidé
la cérémonie de ce grand évènement a souligné
l’aspect symbolique de la personne engagée.
« Vous êtes des symbole. Rien que vous
apercevoir renvoie à une réalité que vous
représentez parce que vous avez dit oui ».
Centre aéré à Toliara : Frère Régis avec son
groupe d’adolescents
Ambiance familiale et repas partagé
Frère Germain prononçant ses vœux définitifs
Les huit nouveaux profès à la sortie de la messe
Frère Mahonjo : le neuvième nouveau profès à Toliara
Redécouverte d’Ampanihy
J’ai grandi dans une ville prospère et
pleine d’espérance appelée Ampanihy de
1982 à 1990. J’y ai fréquenté toutes les
étapes estudiantines, de ma classe de
huitième jusqu’en première. Juste avant
d’affronter le baccalauréat, je suis monté
à Tuléar pour entrer au Petit Séminaire
Emmaüs avec six autres séminaristes. .
Du 30 septembre 1990 au 26 septembre
2015, j’ai presque abandonné cette belle
ville durant 25 ans, sauf lors de la
bénédiction de son église réhabilitée en
pâques 1991, quelques vacances de noël,
lors de nos ordinations sacerdotales le 5
août 2006 et celles de nos frères cadets le
18 septembre 2011.
Y être affecté en 2015, j’ai
redécouvre Ampanihy plus belle et plus
attirante qu’auparavant. Les maisons en
dur sont de plus en plus nombreuses, en
particulier l’Église ECAR fondée au
sommet de la colline, nouvellement
peinte et ornée de toutes les couleurs. La
place du marché de samedi où les
charrettes à bœufs transportant des
produits de la terre venant d’Androka
débarquaient leurs chargements est
envahie par les boutiques et les épiceries
de toutes les formes.
Le terrain de football est bien
aménagé avec l’estrade beaucoup plus
développé que celui des années 80. Les
collégiens et les lycéens y font leur
éducation physique et sportive. Ils y sont
bien à l’aise en courant sur le grand
terrain. Je mentionne aussi les nouvelles
infrastructures comme le palais de justice
et les bâtiments de l’hôpital, les
nouveaux locaux du collège des sœurs de
Saint Paul de Chartres. Quelques lieux
d’accueil d’hôtes surgissent de la terre.
L’école primaire publique (E.P.P.-
Centre) est bien entretenue. La Maison
Mohair a été transformée en magasin de
stockage du Programme Alimentaire
Mondial (P.A.M.) pour subvenir aux
besoins alimentaire de la population en
période de soudure, à cause de la
sécheresse qui attaque la région chaque
année. Le manque d’eau commence à se
faire sentir. On attend avec impatience la
saison de pluie qui a lieu de décembre à
mars.
Malgré tout, quelques rénovations
attendent de voir le jour : en premier, la
maison où j’ai grandi, du côté du centre
de détention. Le Motel Relais est en voie
de destruction.
Avec l’élection du nouveau Maire
d’Ampanihy, un fervent catholique
pratiquant et le surgissement des
opérateurs économiques locaux soutenus
par les deux députés natifs du pays, nous
attendons une lueur d’espoir pour ce
district d’Ampanihy. Des jeunes
dynamiques et entreprenants se
redressent pour améliorer la condition de
vie de la population. Des ressources
minières se repèrent ici et là. Des jeunes
diplômés reviennent à leur ville d’origine
pour renforcer le corps enseignants. Des
O.N.G. essaient de réveiller la curiosité
et la ferveur des gens. Tout cela donne de
l’espérance à l’avenir d’Ampanihy.
Chrysanthe
Pour notre Bulletin :
Il n’est pas toujours facile d’avoir des nouvelles des
communautés. Outre les distances, nos moyens sont
limités. En effet, des frères ont été contactés pour
donner des échos de leur communauté respective :
Veuillez le faire parvenir à temps chez
Albert (avant cela c’est mieux !)
Merci du partage !
Androka : Elysé Rémi
Ejeda : Roddy
Betioky : Hervé
SOMMAIRE
Mot du provincial p. 2-3
Officiels p.4
Nouvelles des communautés p. 5-7
Évènements p. 8
7 frères et 25 moniteurs auprès de 320 préadolescents.
« CENTRE AÉRÉ 2015 »
Depuis quelques années, la province
assomptionniste de Madagascar et la paroisse Notre Dame
de l’Assomption à Sanfil Toliara proposent des activités
pour les enfants pendant les grandes vacances. Autrefois,
la base de ces activités était un exercice pratique pour
ceux qui suivaient une formation à l’animation des
enfants, dans le cadre de l’organisation du BAFA. Le
terme de BAFA est très employé dans ce Diocèse de
Tuléar. Il correspond au brevet qu’on recevait à la fin de
la formation. Des jeux occupaient la majeure partie de
l’emploi du temps.
Le but, c’était de savoir animer les enfants en les
intéressant par des jeux et activités susceptibles
d’agrémenter et d’enrichir leurs vacances. Actuellement,
il n’y a plus de formation théorique d’animation de jeunes
et nous ne recevons plus de certificat du BAFA. Aussi,
nous ne donnons plus à notre activité des vacances auprès
des jeunes l’appellation de BAFA mais celui de « Centre
Aéré » qui convient mieux. Nous proposons aux enfants
des activités de plein air pendant les grandes vacances,
pour étoffer leur éducation et pour leur donner une
détente.
Cette année, sept frères scolastiques de Manirisoa
se sont occupés de ces activités, ce sont les frères Nirina,
Laurent, Alain, Riri, Chanel, Régis et Jean Paul. Le «
Centre Aéré » a duré 2 semaines, du 24 Août jusqu’à 8
Septembre. Nous avons enregistré 320 enfants, de l’âge
de 6 ans à 15ans, et il y avait 25 moniteurs qui sont venus
nous aider. Nous avons divisé en 5 groupes ces 320
enfants selon leurs âges, sous la responsabilité de 5
moniteurs et d’un frère par groupe.
En réalité, nous ne prenions en charge les enfants
que durant les après-midi. Et pour bien organiser ce laps
de temps, nous avons divisé en trois parties les deux
heures disponibles : de 14h30 à 15h30, rencontre
éducative par groupe pour approfondir le savoir-vivre, la
foi chrétienne, et quelques chants ; 15h30 à 16h, jeux et
sports et 16h à 16h30, présentation de talents : danses,
radios crochés et autres spectacles. En fait, il n’était pas
toujours facile de maîtriser les enfants, mais la
collaboration entre frères et moniteurs nous donnait la
possibilité d’avoir une bonne organisation. Les difficultés
que nous avons rencontrées de temps en temps,
provenaient des caractères difficiles des jeunes et de leurs
différences, ou bien aussi des erreurs et petites
incompétences des frères et moniteurs. Pour résoudre ces
quelques petites difficultés, nous nous servions de nos
réunions quotidiennes entre frères et moniteurs. Tous les
jours, avant ou après les activités, nous prenions un temps
de prévision et de bilan. Chacun, essayait de donner à
l’équipe le meilleur de soi-même pour accomplir cette
mission que la congrégation nous a confiée.
En résumé, ce « Centre Aéré » nous a fourni un
certain nombre d’expériences et nous a permis d’ouvrir
notre façon de voir les enfants et les jeunes tels qu’ils
sont. En plus, nous avons eu la chance de confronter avec
la réalité les diverses formations philosophiques et
religieuses que nous avons eues au Grand Séminaire sur «
l’animation des enfants». En outre, cette activité nous
permet d’entrevoir déjà comment nous pourrons assurer
nos responsabilités futures. Elle nous prépare à affronter
les difficultés et à assumer nos responsabilités avec
maturité. Notre participation à ce centre aéré favorise
notre formation religieuse et pastorale. Les enfants aussi y
trouvent beaucoup d’éléments positifs, ils ont reçu un
complément d’éducation pour leur avenir et un emploi du
temps agréable. Au vrai, leur temps de vacances était
riche. Grâce au centre aéré, au lieu de rester inoccupés ;
ils ont eu la possibilité d’apprendre, de s’amuser, de
s’ouvrir et de partager. Les parents étaient contents en
général selon une petite enquête que nous avons faite car
dans la vie quotidienne, ils percevaient déjà des petits
effets de l’éducation que nous avons donnée à leurs
enfants.
Merci à la province et à la paroisse Notre Dame de
l’Assomption d’avoir organisé cette activité qui, espérons-
le, portera du fruit pour l’éducation des jeunes. Elle a
enrichi notre formation. Ces expériences nous servira
pour notre apostolat d’aujourd’hui et de demain.
Fr Pierre Chanel
Sanfily : Thierry
Fianarantsoa : Georges
Belemboka : Stanislas