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1 N° 147 Octobre 2010 Emploi Salaires RETRAITES AGIR pour AGIR pour AGIR pour AGIR pour GAGNER GAGNER GAGNER GAGNER

MS 147 octobre 2010

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Bimestriel d'information de l'Union Locale CGT Région Choletaise

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N° 147

Octobre 2010 Emploi

Salaires RETRAITES

AGIR pourAGIR pourAGIR pourAGIR pour GAGNERGAGNERGAGNERGAGNER

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Le secrétariat administratif (accueil, paiement

de cotisations, prise de rendez-vous, etc…) est

ouvert du lundi au jeudi de 13 h 45 à 17 h 45 et

le vendredi de 9 h à 11 h.

℡℡℡℡ : 02.41.62.01.89

E-mail : [email protected]

Conseils juridiques

CHOLET : Permanences bi-mensuelles

(1ers et 3ème mercredis du mois)

de 17 h 00 à 18 h 30 sur rendez-vous

C h ô m a g e

Permanences «PRIVES D’EMPLOI» Cholet

02.41.62.01.89

1ers et 3èmes mercredis du mois

de 9 h à 11 h sur rendez-vous

BEAUPREAU : sur rendez-vous

R e t r a i t é s

Réunion des sections de retraités

le mardi après-midi.

Création de Syndicats et délégués CGT

Le lundi matin de 9 h à 12 h

Consommation

Reprise des permanences INDECOSA A partir de Septembre (1er et 3ème mardi du mois)

de 16 h 30 à 18 h 30 sur rendez-vous

• Sur Angers : 02.41.25.36.15

Artistes, Spectacle lundi de 14 h à 17 h

Commerce et services lundi de 14 h 30 à 17 h

Construction mercredi de 17 h à 20 h

Construction retraités mercredi de 14 h 30 à 17 h

Education - Enseignants mardi de 15 h à 17 h

Livre mercredi sur rendez-vous

Métaux jeudi de 17 h à 19 h

Nettoyage mardi de 9 h à 11 h 30

Petites communes jeudi de 14 h à 17 h

Santé et action sociale jeudi de 16 h à 18 h

Transport 2ème samedi

et 1er et 3ème lundi de 9 h à 12 h

• Sur Cholet : 02.41.62.01.89

Transport le samedi de 10 h à 12 h

LES CONTACTS CGT

Permanences des secteurs

professionnels

L’accueil

SOMMAIRE 1 ���� LA UNE : Emploi, Salaires, Retraites : L’automne revendicatif 2 ���� Les contacts CGT - Sommaire

3 ���� Edito : Les salariés ne veulent pas de cette réforme 4 à 6 ���� Retraites : porter les revendications au cœur de l’entreprise ���� Rappel historique

���� Solutions durables 7 ���� Une page d’histoire : deux siècles de combat du monde du travail contre les possédants

8 ���� Formation Feuille de Paie et Garanties Collectives 9 ���� Formation syndicale programme UL 2011 10 ���� Retraite et syndicalisation

11 ���� VENDREDI MEDIA : les distributeurs de pub en lutte 12 ���� Pourquoi n’avons-nous pas une liste cgt aux élections des locataires des HLM ?

13 ���� Les revendications d’INDECOSA cgt - Les permanences INDECOSA 14 ���� Comité de soutien OUMAR DIALLO - Buffets du monde - Solidarité 15 ���� Souscription 2010 : c’est parti !

16 ���� Lu dans la NVO

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LES SALARIÉ(E)S NE VEULENT PAS DE CETTE RÉLES SALARIÉ(E)S NE VEULENT PAS DE CETTE RÉLES SALARIÉ(E)S NE VEULENT PAS DE CETTE RÉLES SALARIÉ(E)S NE VEULENT PAS DE CETTE RÉFORMEFORMEFORMEFORME Les français l’ont bien compris, cette réforme est injuste et, de plus, ne réglera pas l’avenir de nos retraites. C’est pour cela que les 6 dernières manifestations (le 7 et le 23 septembre suivies du 2, du 12, du 16, et du 19 octobre) ont été d’une mobilisation exceptionnelle (de 4500 à 5500 manifestants sur Cholet). Celle du 2 et du 16 octobre étant des samedis, elles ont réuni beaucoup de personnes qui n’avaient pas encore pu manifester ou s’exprimer les autres jours et les sondages n’ont jamais été aussi hauts pour nous soutenir.

Les jeunes ont bien compris aussi que cette réforme les empêchera aussi de pouvoir trouver un boulot en laissant les « vieux » au travail, c’est pour cela qu’ils nous ont rejoint de leur propre initiativeleur propre initiativeleur propre initiativeleur propre initiative dans ce mouvement dès le 12 octobre.

A partir du samedi 16 octobre, les entreprises du privé comme du public ont reconduit leur mouvement sous plusieurs formes différentes, grèves, blocages, assemblées générales, manifestation lors de cérémonie (à Saumur suite à l’ouverture du pont du Cadre Noir où la CGT a pu s’exprimer), opérations « escargot » et j’en passe. La La La La mobilisation s'ancre solidementmobilisation s'ancre solidementmobilisation s'ancre solidementmobilisation s'ancre solidement dans un climat serein, chaleureux, fraternel et décidé.

On peut en conclure que c’est la preuve d’un mécontentement populaireOn peut en conclure que c’est la preuve d’un mécontentement populaireOn peut en conclure que c’est la preuve d’un mécontentement populaireOn peut en conclure que c’est la preuve d’un mécontentement populaire et que le mouvement se durcit.et que le mouvement se durcit.et que le mouvement se durcit.et que le mouvement se durcit.

Le 5 juillet 2008, le président de la République intervenait dans une réunion de l'UMP. Nicolas Sarkozy y avait dit « Désormais, lorsqu’il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit ». Depuis les manifestations de septembre et celle d’octobre, on l’entend beaucoup moins, mais cela ne l’empêche pas de vouloir imposer cette réforme injuste par tous les moyens possibles (en baissant le nombre de manifestants, discours à la télé par ses sbires, forum d’explication sur la réforme sur internet…).

PrendPrendPrendPrend----tttt----il les gens pour des c….il les gens pour des c….il les gens pour des c….il les gens pour des c…. ????

L’intersyndicale de Cholet a pris toutes ses responsabilités pour que ces 6 journées de grèves et de manifestations soient un succès en organisant des distributions de tracts à plusieurs points stratégiques (Zone du Cormier, ZAC du Carteron, Zone de l’Ecuyère, Route des Sables).

Les prochaines journées de grèvesgrèvesgrèvesgrèves et de manifestationsmanifestationsmanifestationsmanifestations interprofessionnelles doivent rassemblerrassemblerrassemblerrassembler encore plus de monde. Cela nous impose, dés à présent, de mobiliser toutes les forces de la CGT pour réussir une très forte journée de mobilisation encore plus importante que les 6 journées précédentes. Il ne faut pas hésiter, parlez-en à vos collègues, vos proches, vos amis, vos voisins, organisez-vous de manière unitaire dans les entreprises et services.

Il nous faut imposer d’autres choix à ce gouvernement qui est la botte du Il nous faut imposer d’autres choix à ce gouvernement qui est la botte du Il nous faut imposer d’autres choix à ce gouvernement qui est la botte du Il nous faut imposer d’autres choix à ce gouvernement qui est la botte du MEDEF et seul la mobilisation par toutes les formes d’action, notamment la MEDEF et seul la mobilisation par toutes les formes d’action, notamment la MEDEF et seul la mobilisation par toutes les formes d’action, notamment la MEDEF et seul la mobilisation par toutes les formes d’action, notamment la

grève, rassemblant le plus grand nombre de salariés le permettra.grève, rassemblant le plus grand nombre de salariés le permettra.grève, rassemblant le plus grand nombre de salariés le permettra.grève, rassemblant le plus grand nombre de salariés le permettra.

C’est tous ensemble que nous gagnerons !C’est tous ensemble que nous gagnerons !C’est tous ensemble que nous gagnerons !C’est tous ensemble que nous gagnerons !

Le Secrétaire Général,

Luigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACS___����

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RAPPEL HISTORIQUE

Rappelons-nous : le 5 janvier 2009, huit organisations syndicales rédigent une déclaration commune

autour de 5 propositions et revendications. Cet appel constituait le support de la journée d'action du

29 janvier 2009. Son caractère historique résidait dans les nouveaux liens tissés entre tout le

syndicalisme de notre pays et sa capacité à construire ensemble une plate-forme revendicative

commune.

« La place Travot n'avait pas été aussi bondée depuis plusieurs années. Ce jeudi 29

janvier, la journée de mobilisation nationale et intersyndicale a été très suivie dans le

département : 18000 manifestants à Angers, 1100 à Saumur et près de 3000 à Cholet.

Plus que les chiffres, les images tournées ce matin dans les rues choletaises parlent

d'elles-mêmes... » commenta la présentatrice de Canal Cholet.

2009 – une année revendicative bien remplie

A Cholet, diverses actions furent menées de front en intersyndicale: manifestations

interprofessionnelle des 19 mars et 13 juin, intersyndicale CGT, SUD et FO pour le maintien de la

CPAM, intersyndicale CGT – FSU pour l'élaboration d'une plate-forme revendicative choletaise, puis

référendum sur la privatisation de la Poste à l'automne 2009, manifestation pour un travail décent le

7 octobre 2009. Durant toute cette année, l'Union Locale CGT de Cholet fut la charnière des liens

intersyndicaux.

2010 – Sarkozy à Cholet, la CGT dans l 'action

Le président de la République vint visiter l'entreprise Thales, se rendit à la salle des fêtes pour

présenter ses vœux à 1500 représentants du monde économique (que des patrons, pas de salariés).

Une manifestation interdite CGT-FSU eut lieu près de la Mairie de Cholet face aux CRS avec

interdiction d'utiliser les porte-voix !

Depuis son 49ème

Congrès tenu à Nantes début décembre 2009, la CGT a décidé une campagne

« emplois, salaires, retraites » avec la Retraite comme porte d'entrée. Mise en mouvement de toutes

les organisations de la CGT, matériel spécifique Jeunes, Femmes, Retraités, formations des militants

sur les propositions CGT ; dès fin janvier, l’impulsion est donnée.

RETRAITE

S :

Porter les revendications

au cœur de l’entreprise

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9 février – la secrétaire du Comité Régional CGT représente la Région à Montreuil pour préparer la démultiplication de la Campagne Retraite.

11 février – 12000 « 4 pages Retraites » disponibles à l'UD, ainsi que 2400 affiches et affichettes.

22 février – formation sur la région de 2 à 3 camarades par département qui auront à animer des débats sur le dossier des retraites.

Début mars – réunions intersyndicales pour la journée de grèves et de manifestations du 23 mars sur « emploi – salaire - retraite »

23 mars – 1000 manifestants à Cholet, 6500 en Maine-&-Loire (37000 tracts furent distribués par les militants CGT pour sa préparation)

Mise en place des journées d'étude « Retraites » à Angers, Segré, Saumur et Cholet (19 avril) avec un total de 103 participants.

Appel à un 1er Mai unitaire et revendicatif comme un autre temps fort de mobilisation sur emploi, salaires, retraites. Le 1er Mai rassembla à Cholet 700 manifestants dont la moitié de CGT, et 2840 manifestants sur le département.

Appel unitaire à une nouvelle journée de mobilisation unitaire pour le 24 juin : appels à la grève dans les entreprises, création de banderoles avec slogans, mise à disposition de cartes-pétition pour aller au débat avec les salariés, distributions de tracts, etc...

24 juin – 3600 manifestants à Cholet et 16200 dans le Maine-et-Loire (Angers, Cholet, Saumur et Segré).

Durant toutes les vacances d'été, des initiatives furent décidées pour préparer la manifestation du 7 septembre.

7 septembre – 18000 manifestants à Angers, 5000 à Cholet, 2400 à Saumur, 650 à Segré, près de 3 millions en France mais le gouvernement reste sourd.

23 septembre – 5500 manifestants à Cholet dont une centaine de jeunes lycéens, plus de 30000 en Maine-et-Loire, plus de 3 millions en France mais le pouvoir politique pré-

fère axer sa réponse sur la guerre des chiffres et annonce l’essoufflement du mouvement. Fillion déclare même : « les manifestants se trompent ».

2 octobre – 5000 choletais dans la rue ! Un samedi exceptionnel où les salariés qui n'arrivent pas à faire grève ont participé massivement !

12 octobre – 5500 manifestants à Cholet dont 500 à 600 lycéens… le mouvement continue de s'élargir. À présent, ce sera la masse des salariés, des jeunes, des retraités qui fera plier le gouvernement et ouvrira la perspective d’une autre réforme juste et solidaire. À nous de porter le débat autour de nous, dans l'entreprise, dans les Assemblées Générales, pour gagner !

12 octobre - 4500 manifestants à Cholet et 3 millions en France.

19 octobre - 3 millions et demi de gens dans la rue dont 4.700 à Cholet, 30.000 à Angers, 1.900 à Saumur … des travailleurs en grève dans de multiples secteurs d’activité, des lycées bloqués, des actions « coup de poing », des distributions massives de tracts : la lutte jusqu’à satisfaction.

Campagne retraite 2010 , Chronologie d ' u n e lutte

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La CGT propose des solutions durables

La CGT propose d’autres pistes de réformes :

A quel âge pourra-t-on demain partir à la retraite ? Avec quel montant de pension ? Comment

assurer durablement le financement du système ? C’est pour répondre précisément à ces questions

que la CGT formule les propositions qui suivent. Elle entend les mettre en débat pour permettre aux

salariés d'envisager une autre réforme juste et solidaire. Répondre aux besoins des salariés, des

retraités, trouver les financements nécessaires, constituent la base des propositions de la CGT.

Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans

Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.

Des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète

Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le cal-cul du salaire de référence – au lieu des 25 meilleures aujourd’hui – et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix. Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix, ce qui permettrait aux retraités de bé-néficier des fruits de la croissance.

Justice et réduction des inégalités

Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur e spérance de vie sérieusement di-minuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui. Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. De même, les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant , en part icu l ier , les femmes ayant eu des enfants.

Assurer le financement des retraites

Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires. Pour por-ter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions

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Faire contribuer tous les revenus

Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.

Augmenter et moduler les cotisations patronales

La CGT propose de compléter ces mesures par une réforme des cotisations patronales qui pourraient êtres modulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose également d’augmenter les cotisations patronales, de remettre à plat l’ensemble des exonérations (30 milliards d’euros en 2009). Enfin, il peut être envisagé, si nécessaire, une augmentation des cotisations salariées.

Une autre politique de l’emploi

Le financement des retraites, et de la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emplois en plus c’est cinq milliards d’euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites. La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au 15e rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulière-ment faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans. Cette situation appelle donc une politique de l’emploi d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des seniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.

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Malgré ce qu'en disent les éminents spécialistes à la solde des plus riches, la mise en place et l’existence des retraites pour les travailleurs n’a rien à voir avec leur durée de vie, bien au contraire.

Comme nous le savons tous, la précarité et la dureté de la vie n’ont jamais entraîné automatiquement, chez les gros possédants et dans les classes dirigean-tes, un goût immodéré pour toute assurance sociale.

Sous l’Ancien Régime, avant 1789, c’est l’initiative individuelle, la charité publique et les institutions religieuses qui se préoccupaient, peu ou prou, du problème quand les familles, souvent dans la misère, ne pouvaient subvenir aux besoins de leurs aînés.

En fait, c’est la Révolution qui apporte l’idée que le travail est une valeur, porteuse de droit sociaux, inscrite depuis plus de deux siècles dans la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789 : « La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant le moyen d’existence à ceux qui sont hors d’état de travailler. »

Sous la Révolution et le Premier Empire, on passe de l’idée de charité à celle d’assistance. Mais pour que cela se concrétise de manière durable et massive à toute la population, il faudra aller plus loin.

C’est au XIXème siècle, avec le développement de l’industrie et la construction du mouvement ouvrier que seront jetées les bases de la mutualité et des caisses de retraites, en parallèle avec la construction du syndicalisme qui voit la naissance, en France, de la CGT en 1895 à Limoges.

L’état est obligé de se préoccuper de la question. C’est ce que feront les ministres de la 3ème République avec la loi sur les retraites ouvrières et paysannes en 1910, puis avec un nou-veau régime de pension en 1924 et les assurances sociales en 1928 et 1930, etc …

C’est après la 2ème Guerre mondiale, à la Libération, qu’à partir du programme du Conseil National de la Résistance, sera mise en place la Sécurité Sociale qui va généraliser le système. C'est Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail, ancien secrétaire de la Fédération des Métaux CGT, qui sera chargé de la mise en place de ce grand outil de solidarité.

Ainsi, après 4 années de guerre, dans un pays en grande partie détruit ou tout est à reconstruire, le gouvernement fait le choix d’investir dans un régime de retraite qui ne débouchera pas sur la faillite, mais au contraire va participer à l’effort de redressement national.

Mais cela, le patronat et les forces politiques réactionnaires ne le digèreront jamais.

Ils n’auront de cesse de remettre en cause ce système, dit par « répartition », où les actifs financent les pensions des retraités. Ils chercheront par tous les moyens à allonger la durée de cotisation ou à diminuer le taux des pensions (voire les deux). Ils réussiront à gagner le gel de la part patronale des cotisations, puis des exonérations qui viendront alimenter leurs profits.

C’est le sens des dernières loi Balladur en 1993 et Fillon en 2003, qui, en réalité, ne font qu’accentuer le déficit pour justifier de nouvelles attaques en 2010 !

La CGT veut une autre réforme, une réforme garantissant un haut niveau de pension et renforçant les solidarités pour que chacun puisse cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins. C'est socialement juste et économiquement efficace car l'argent des pensions finance aussi les emplois d'aujourd'hui.

De la Charité à la SolidaritéDe la Charité à la SolidaritéDe la Charité à la SolidaritéDe la Charité à la Solidarité

Une brochure à commander : http://www.cgt-fapt.fr/IMG/pdf/bon_ de_ commande _De_la_charite.pdf

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L'Union Locale a mis en place une formation " FEUILLE DE PAIE ET GARANTIES COLLECTIVES " de 2 jours qui aura lieu à

Cholet les 2 et 3 décembre 2010.

Les demandes sont à déposer le 2 novembre au plus

tard auprès de votre employeur (voir modèle ci-joint).

Cette formation est sans nul doute la plus concrète, mais aussi celle qui ouvre la réflexion sur tout le fonctionnement de l’économie, sur l’interaction de notre salaire avec l’ensemble de nos garanties collectives, de nos droits sociaux, des liens sociaux

entre tous les individus du territoire national.

Ouverte aux délégués syndicaux, aux élus du personnel, aux militants du privé ou du public, à tous les syndiqués, la formation décortique la feuille de paie, dégage les grands domaines revendicatifs, étudie la notion de pouvoir d’achat, de salaire socialisé, de fiscalité. Elle part du salaire net individuel pour faire découvrir les convergences d’intérêts des salariés. Elle aborde leur rassemblement pour la construction des revendications salariales de l’entreprise à l’exigence de garanties collectives professionnelles et

interprofessionnelles.

C’est une ouverture sur le monde de la solidarité dans l’opposition qui caractérise les rapports entre

employeurs et salariés et tout cela en deux jours !

FORMATION FEUILLE FORMATION FEUILLE FORMATION FEUILLE FORMATION FEUILLE dededede PAIE PAIE PAIE PAIE

etetetet GARANTIES COLLECTIVES GARANTIES COLLECTIVES GARANTIES COLLECTIVES GARANTIES COLLECTIVES

Congé de formation économique, sociale et syndicaleCongé de formation économique, sociale et syndicaleCongé de formation économique, sociale et syndicaleCongé de formation économique, sociale et syndicale

Le congé de formation économique, sociale et syndi-cale, est accordé sur demande des salariés. Il est de droit, sauf si l’employeur estime, après avis du comité d’entreprise, que l’absence est préjudiciable à la pro-duction et à la bonne marche de l’entreprise. Tout refus doit être motivé et notifié à l’intéressé dans les huit jours. En cas de litige, le salarié peut saisir le conseil des prud’hommes statuant en référé.

---------------------------------------------------------

A ________________, le________ ____

Nom, prénom

Adresse

Monsieur le directeur

des Etablissements (nom)

(Adresse)

Objet: demande de congé de formation économi-que, sociale et syndicale

Monsieur le Directeur,

Conformément aux articles L. 3142-7 ; L. 3142-8 ; L. 3142-9 ; L. 3142-10 ; R. 3142-1 du Code du travail, j’ai l’honneur de vous demander l’autorisation de m’ab-senter du (préciser les dates de début et de fin de préciser les dates de début et de fin de préciser les dates de début et de fin de préciser les dates de début et de fin de stagestagestagestage), en vue de participer à un stage de formation économique, sociale et syndicale, organisé par « La formation syndicale CGT » (ou l’institut de …) qui est un organisme agréé.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments distingués.

Signature

--�------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Syndicat CGT : ____________________________________________________

Veuillez inscrire à la Formation " FEUILLE DE PAIE ET GARANTIES COLLECTIVES " des 2 et 3 décembre 2010 les syndiqués suivants :

À retourner à l'Union Locale CGT avant le 2 novembre 2010.

Nom – Prénom Adresse

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FORMATIONS SYNDICALES 2011FORMATIONS SYNDICALES 2011FORMATIONS SYNDICALES 2011FORMATIONS SYNDICALES 2011

(programme adopté par la CE le 4 octobre 2010)

Inscriptions à l’Union LocaleInscriptions à l’Union LocaleInscriptions à l’Union LocaleInscriptions à l’Union Locale

UNION LOCALE CGT DE LA REGION CHOLETAISE

TYPE DE FORMATIONTYPE DE FORMATIONTYPE DE FORMATIONTYPE DE FORMATION DATES 2011DATES 2011DATES 2011DATES 2011

INITIATION AU DROIT

� les 14 et 15 févrierles 14 et 15 févrierles 14 et 15 févrierles 14 et 15 février

FORMATION SYNDICALE GÉNÉRAL NIVEAU 1

� du 21 au 25 marsdu 21 au 25 marsdu 21 au 25 marsdu 21 au 25 mars

NÉGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES

� les 14 et 15 avrilles 14 et 15 avrilles 14 et 15 avrilles 14 et 15 avril

COMITÉS D’ENTREPRISE

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

� les 10 et 11 octobreles 10 et 11 octobreles 10 et 11 octobreles 10 et 11 octobre

RÉDIGER UN TRACT

� les 17 et 18 novembreles 17 et 18 novembreles 17 et 18 novembreles 17 et 18 novembre

FEUILLE DE PAIE ET GARANTIES COLLECTIVES

� les 8 et 9 décembreles 8 et 9 décembreles 8 et 9 décembreles 8 et 9 décembre

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Bul-

letin de contact et de syndicalisation

RETRAITE et SYNDICALISATIONRETRAITE et SYNDICALISATIONRETRAITE et SYNDICALISATIONRETRAITE et SYNDICALISATION

Je pense à mon avenir

J’investis pour ma retraite

Je rejoins la CGT

A la CGT, nous pensons qu’il y a urgence à

répondre aux besoins des salariés. Ne laissons pas les

sirènes du libéralisme dicter à nouveau leurs recettes qui

nous ont conduits au marasme économique que nous

connaissons.

Des solutions existent pour sortir de la crise. Elles

impliquent un autre partage des richesses.

Jamais le travail n’aura créé autant de richesses mais elles

sont confisquées par les spéculateurs.

Rééquilibrer la balance, c’est possible ! Cela peut

commencer sans attendre si, sur chaque lieu de

travail, les salariés se rassemblent pour créer et

renforcer le syndicat.

Défendre ses revendications, faire valoir son droit à mieux

vivre, à plus de justice sociale.

C’est le bon moyen pour obliger l’économie à

répondre aux vrais besoins de la société.

Le syndicat ça sert à cela, pour être plus forts,

ensemble, en donnant à son aspiration la force du

collectif et l’élan de la solidarité… Justement parce qu’il y

a crise, nous avons toutes les raisons d’agir sur les sujets

majeurs : la RETRAITE, l’EMPLOI et les SALARIES.

Aujourd’hui, les journées nationales d’actions

unitaires constituent une opportunité supplémentaire pour

se faire entendre plus fort et pour se syndiquer en voulant

exprimer son mécontentement et ses attentes.

Imaginez la force sociale que cela pourrait représenter si,

massivement, les salariés, les retraités et les privés

d’emploi décidaient d’investir le syndicalisme CGT :

♣ Pour refuser l’isolement, les rapports de

concurrence qui écrasent le travail ;

♣ Pour garantie le droit à la retraite à 60 ans.

Nous considérons à la CGT que l’emploi et le niveau des

salaires sont les leviers essentiels pour assurer à chacun une

véritable retraite qui doit mettre à contribution les revenus

du capital financier.

Tous les sondages d’opinions et les luttes dans les

entreprises le démontrent : il y a un déficit social énorme,

un profond sentiment d’injustice qui a besoin de

perspectives pour s’exprimer.

Tous ensemble pour nos retraites !

Il nous faut des syndicats plus forts dans nos entreprises et être nombreux dans la rue !

Pour le respect des droits, l’obtention de nouveaux acquis,

Pour être plus nombreux à se défendre,

Pour être solidaire et agir pour la défense de nos intérêts individuels et collectifs.

NE TOUCHEZ PAS à NOS RETRAITES, FINANCEZ-LES !

Je souhaite :

� prendre contact

� me syndiquer

NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Age : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Entreprise (nom et adresse) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Bulletin à renvoyer à UL CGT, 81 rue A. Darmaillacq – 49300 Cholet – Tél. : 02.41.62.01.89 Fax : 02.41.71.93.68 – Courriel : [email protected]

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APPEL A SOUTIEN APPEL A SOUTIEN APPEL A SOUTIEN APPEL A SOUTIEN

CONTRE LA MISERE CONTRE LA MISERE CONTRE LA MISERE CONTRE LA MISERE

ET L’EXPLOITATIONET L’EXPLOITATIONET L’EXPLOITATIONET L’EXPLOITATION

16 distributeurs de publicité de Vendredi Média de Cholet, où nous venons de créer une section syndicale,

entament leur 37ème jour de grève.

Ils sont payés à l’objet distribué, soit l’équivalent de 3,50 euros de l’heure.

Leur Direction n’applique pas la convention collective de la Distribution Directe

(c’est pourtant une obligation depuis 2005).

Leurs contrats de travail sont illégaux.

Ils demandent à ce que leurs droits soient respectés, ainsi qu’une compensation financière représentant moins de la moitié de la somme qu’ils auraient dû percevoir

depuis cinq ans.

Ces salariés vivent au quotidien des difficultés financières, même avant la grève.

Leurs revenus habituels sont en dessous du SMIC, beaucoup d’entre eux survivent tant bien que mal, mais cette grève est un évènement majeur dans leur

vie.

Ils veulent continuer leur mouvement pour leur dignité.

Tu peux les aider à tenir dans leur lutte en envoyant un chèque (même peu) à l’ordre de la CGT FAPT 49 (n° CCP 766 88 R 032) sans affranchir à :

Dans ces temps de luttes et de grèves, la solidarité est plus que jamais au cœur des valeurs

de notre syndicalisme.

Fédération des Activités Postales et de Télécommunications

CGT du Maine et Loire

39 rue de l’Enfer BP 70921 49009 Angers Cedex 01

���� : 02 41 68 93 63 Fax : 02 41 47 44 54

���� : [email protected]

CGT FAPT 49

39 rue de l’Enfer - BP 70 921

49009 Angers Cedex 01

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Pourquoi n'avonsPourquoi n'avonsPourquoi n'avonsPourquoi n'avons----nous pas une liste Cgt nous pas une liste Cgt nous pas une liste Cgt nous pas une liste Cgt

aux élections des locataires des HLM ? aux élections des locataires des HLM ? aux élections des locataires des HLM ? aux élections des locataires des HLM ?

Le collectif des militants INDECOSA CGT a travaillé plusieurs mois pour trouver des camarades afin de présenter une liste de candidats Cgt aux élections des représentants des locataires à l'Office HLM Sèvre-Loire Habitat. Qu'ils soient remerciés, ils n'ont pas ménagé leur efforts pour expliquer les enjeux de société que porte la question du logement social et pour situer la responsabilité à prendre par la Cgt dans ces élections. Il fallait trouver huit syndiqué(e)s CGT, habitants des HLM, décidé(e)s à consacrer un peu de leur temps et de leur capacité militante à un rôle

d'élu(e) au Conseil d'Administration de l'Office, pour y représenter les intérêts des locataires.

Nous n'avons pas pu convaincre suffisamment de camarades de l'importance de ce rendez-vous avec les cinq mille familles du Choletais qui constituent le corps électoral particulier des locataires : familles ouvrières ou des couches moyennes de la population de notre bassin de vie. Nous aurons à réfléchir à cet échec dans l'équipe INDECOSA CGT, mais surtout au sein de la Commission Exécutive de notre Union Locale et dans les syndicats d'entreprises. Il nous faudra voir si les enjeux que porte la question du logement dans la vie des salariés et de leur famille ne sont pas sensibles aux syndiqués au point d'y prendre des responsabilités.

Il aurait été préférable que nous puissions porter la richesse et la force des analyses, propositions et revendications d'INDECOSA CGT à cette élection qui a lieu fin novembre. A défaut, nous demandons aux syndiqués de voter et faire voter pour la liste présentée par l'organisation la plus proche des valeurs de la CGT, la Confédération Nationale du Logement (CNL).

Voici quelques-uns des éléments de notre analyse politique nationale, qu'il conviendra d'examiner dans ses déclinaisons choletaises :

Il manque 1,5 million de logements en France actuellement, dont plus d'un million de logements sociaux. Le logement est constitutif de la vie des salariés au même titre que l’emploi, le salaire, la retraite et la protection sociale. Le logement devient le premier poste des dépenses, il peut même atteindre la moitié des revenus des salariés les plus modestes. Dans le même temps, notre pouvoir d’achat ne cesse de reculer et le poids de nos dépenses incompressibles s’accroît : loyer, transports, énergie... La situation pour les populations les plus modestes devient dramatique et conduit parfois à vivre dans des habitats précaires en surpopulation, voire insalubres. Les jeunes sont particulièrement touchés en ne trouvant pas à se loger compte tenu des emplois précaires et des prix des loyers.

La loi Boutin vise à exclure du parc HLM « les moins pauvres », accélérant ainsi la « ghettoïsation » des populations les plus défavorisées en empêchant la mixité sociale. Cette loi aggrave à nouveau le désengagement de l’État, d’ailleurs les aides au parc social ont été divisées par deux en 2009 et par trois en 2010. Elle pratique un véritable hold-up sur le 1 % logement versé par les entreprises, donc par les salariés. Elle veut la mise en vente, chaque année, de 40 000 logements du parc HLM.

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Les revendications d’INDECOSA CGTLes revendications d’INDECOSA CGTLes revendications d’INDECOSA CGTLes revendications d’INDECOSA CGT

���� Nous voulons des logements de qualité, avec des matériaux de qualité, respectueux du développement durable.

���� Nous voulons des loyers ne dépassant pas 20 % des ressources, charges comprises .

���� Nous voulons la construction de 600.000 logements sur 5 ans.

���� Nous voulons la suppression des plafonds de ressources pour l’accès au logement des salariés, privés d’emploi et retraités.

���� Nous voulons une revalorisation des allocations (logement, APL) ainsi qu’une modification de leurs conditions d’attribution, tout en garantissant leur paiement quel que soit leur montant et la situation d’impayé des loyers.

� Dans l’attente d’un retour significatif de l’aide à la pierre par l’Etat, nous voulons un service public du logement et de l’habitat car la réponse aux besoins ne peut pas s’accommoder de la logique de marché.

Les permanences Indécosa-Cgt ont lieu le 1er et 3ème mardi de chaque mois

Association pour l'Information et la Défense des Consommateurs Salariés, Indécosa-Cgt a pour but d’agir dans tous les domaines de la consommation : les services publics, le petit commerce comme celui de la grande distribution, l’environnement, le cadre de vie, le logement, les transports, la santé, la banque, le crédit, le surendettement, l'éducation, la culture, le sport, les loisirs, le développement humain durable, le respect du vivant, etc...

Nous invitons tous les consommateurs, salariés ou non, en cas de litiges individuels ou collectifs, à nous contacter pour être informés, conseillés et aidés dans les démarches pour faire respecter les droits du consommateur et en gagner de nouveaux afin que le pouvoir d'achat des salariés puisse s'exercer au mieux de leurs besoins.

Les permanences sont tenues par des militants Indécosa-Cgt. Elles ont lieu, sur rendez-vous, le premier et troisième mardi du mois de 16 h 30 à 18 h 30, à l’Union Locale CGT, 81 rue Alphonse Darmaillacq à Cholet, ℡℡℡℡ 02 41 62 01 89.

Tous les syndiqués CGT à jour de leurs cotisations sont adhérents à INDECOSA-CGT. Pour les adhésions individuelles, la cotisation est de 30 €.

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14

B U F F E T SB U F F E T SB U F F E T SB U F F E T S d u d u d u d u M O N D EM O N D EM O N D EM O N D E

D i m a n ch e 1 4 n o v em b r eD i m a n ch e 1 4 n o v em b r eD i m a n ch e 1 4 n o v em b r eD i m a n ch e 1 4 n o v em b r e

12 h - Centre socio-ludique LE MAY Sur EVRE

Après-midi de solidarité et d’aide aux familles privées de papiers

Octobre 2006… Octobre 2007 … Octobre 2008 … Septembre 2009…

Buffets du Monde… Novembre 2010 Le Comité de soutien Oumar DIALLO renouvelle cette initiative. A cette occasion, les

familles étrangères proposeront des spécialités de leur pays (plats, boissons…). Des discussions pourront

s’engager. Une façon de mieux connaître ces hommes et ces femmes.

Vous y êtes toutes et tous cordialement invité(e)s.

Un grand moment de solidarité, de fraternité et de respect

� S O U S C R I P T I O N S – I N S C R I P T I O N S

NOM et ADRESSE

Afin de préparer cette journée dans les meilleures conditions, pensez à adresser rapidement rapidement rapidement rapidement votre bordereau d’inscription

Comité de soutien Oumar DIALLO Comité de soutien Oumar DIALLO Comité de soutien Oumar DIALLO Comité de soutien Oumar DIALLO ---- Tél Tél Tél Tél : 06 18 39 46 65 : 06 18 39 46 65 : 06 18 39 46 65 : 06 18 39 46 65 ---- Fax Fax Fax Fax : 02 41 74 19 80: 02 41 74 19 80: 02 41 74 19 80: 02 41 74 19 80

eeee----mailmailmailmail : michel.le: michel.le: michel.le: [email protected]@[email protected]@wanadoo.fr BlogBlogBlogBlog : http://comitedesoutienoumardiallo.hautetfort.com: http://comitedesoutienoumardiallo.hautetfort.com: http://comitedesoutienoumardiallo.hautetfort.com: http://comitedesoutienoumardiallo.hautetfort.com

R.E.S.P.E.C.T.

Nombre de parts à 15 €

Adultes avec emploi

Nombre de parts à 6 €

Adultes sans emploi

GRATUITS

Jeunes de moins de 12 ans

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1 week-end en mobil'home pour 4 personnes maxi

sur le village océanique à l'lle de RE (par Tourisme et Loisirs)

Pendant le week-end de la Pentecôte 2011 - 3 jours/2 nuits

N'oubliez pas de venir chercher vos billets à l’UL à partir du 29 Octobre

De l’engagement de chacun dépend la réussite de la souscription 2010

REGLEMENT :REGLEMENT :REGLEMENT :REGLEMENT : LE CARNET 5 Euros LE BILLET 1 Euro

Chaque syndicat peut récolter des fonds pour mener son activité. Sur chaque

carnet : 0,50€ restent au syndicat (sauf si vous en faites don à l'U.L., dans ce cas nous vous en

remercions à l'avance) donc, plus vous vendez de carnets, plus vous dégagerez de moyens pour votre

syndicat.

POUR PERMETTRE UNE MEILLEURE REPARTITION DES LOTS, GROUPEZ LES TALONS PAR

SECTEUR DE VENTE A L’AIDE D’UN ELASTIQUE (par service, par quartier, par vendeur .. )

TIRAGE: Vendredi 17 Décembre 2010

Dernier délai pour retourner les talons : MERCREDI 15 décembre à 17 h

Auparavant 1 rendez-vous possibe:

MERCREDI 1er

décembre entre 16 h 30 et 17 h 30 au secrétariat

LES FEUILLES de RESULTAT SERONT DISPONIBLES à PARTIR du

LUNDI 20 décembre 2010 – 17 h 00

TOUT LOT NON RECLAME LE 28.02.2011 RESTERA ACQUIS à L’ORGANISATION

L'Union Locale a un besoin impératif des ressources exceptionnelles que représente la

SOUSCRIPTION. Mais il ne faut surtout pas perdre de vue que ses ressources fondamentales sont sont sont sont celles des COTISATIONS SYNDICALES

N'OUBLIEZ PAS DE SOLDER RAPIDEMENT 2010 ET REMETTRE LES FNI 2011 AU PLUS TOT

Souscription

2010

C’est parti !!!

Des MOYENS pour CONSTRUIRE l’ACTION

COLLECTIVE Comme chaque année, l'Union Locale lance la

souscription des FETES DE FIN D'ANNÉE, afin de

nous donner les moyens indispensables de la

lutte plus que jamais nécessaire ! ...

En plus des traditionnels lots de volailles et de

vins, comme premier lot,

Un SUPER SEJOUR, à savoir :

Régler à l’Union Locale exclusivement par chèque SVP à l'ordre de l’UL CGT

(afin d'éviter tout nouveau vol d'argent liquide. Merci de votre compréhension)

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No u s s omme s d e p l u s e n p l u s n omb reu x à u t i l i s e r I n t e r ne t p ou r c o m m u n i q u e r , s e d i s t r a i r e , s e documenter.

Ce nouvel outi l peut permettre aux s y n d i q u é s C G T d e s ’ i n f o r m e r rapidement.

Voici quelques sites à consulter :

Droits, Libertés et Action JuridiqueDroits, Libertés et Action Juridique

Les salariés ont droit à une formation tout

au long de leur vie.

La Cour de Cassation, dans un arrêt du 23

octobre 2007, a rappelé, suite à la

contestation de salariés de leur licenciement

économique, le principe, contenu dans

l’article L.900-1 du Code du Travail

(ancienne rédaction), d’obligation nationale

de formation professionnelle tout au long de

la vie… permettant de maintenir les salariés

dans l’emploi… , de favoriser le développe-

ment de leurs compétences…

La loi du 14 Mai 2004 vise l’adaptation à

l’évolution du poste de travail et le maintien

de la capacité du salarié à occuper un

emploi.

L’arrêt confirme qu’au regard de l’obligation

de l’employeur, adaptation et maintien des

capacités, celui-ci commet un manquement

dans l’exécution du contrat de travail,

entraînant un préjudice qui doit être réparé.

La CGT revendique de longue date un droit

à la formation permanent, réalisée et

rémunérée comme temps de travail.

La formation doit favoriser la reconnaissance

professionnelle et permettre à tout salarié

d’atteindre en fin de carrière un niveau de

qualification supérieur, en garantissant

gratuitement la validation des acquis.

Dans les sociétés, 10 % des heures travaillées

doivent être consacrées à la formation et

faire l’objet d’un dialogue social renforcé

dans l’entreprise, dans les branches et dans

les régions.

Le plan de formation doit être décidé par la

négociation et sa mise en œuvre contrôlée

par les partenaires sociaux. Ainsi, libéré des

WEB utile

www.cgt.fr as- www.atousante.com

���� Pauvreté : un combat syndical !

Pauvreté et inégalités frappent violemment des centaines

de milliers d’individus dans le monde. Elles touchent

aussi les « sociétés du Nord », dont la France, comme

vient de le confirmer une enquête de l’INSEE. Comment

le syndicalisme ne serait-il pas interpellé ? Près d’un

quart de la population mondiale vit sous le seuil de

pauvreté. Un milliard de personnes souffre de la faim. Ils

sont autant à ne pas avoir accès à l’eau potable. Quelque

2,5 milliards sont privés d’accès aux services d’assainis-

sement de base. Environ 70 millions d’enfants ne sont

pas scolarisés. Si le nombre de personnes vivant avec

moins de 1,23 dollar par jour s’est réduit entre 1990 et

2005, il a de nouveau augmenté depuis. En France, en

2008, l’enquête le révèle : 13% de la population vivait

sous le seuil de pauvreté, soit 7,84 millions de personnes,

avec un revenu inférieur ou égal à 950 euros par mois.

Depuis, avec la crise, le chômage a augmenté, comme le

sous-emploi, la précarité. Les familles monoparentales,

principalement les femmes avec un ou plusieurs enfants,

sont parmi les plus touchées : 2,34 fois plus que le reste

de la population. Les jeunes et les personnes âgées, les

retraités, sont de plus en plus concernés par la précarité

et la pauvreté. Alors oui, face aux politiques qui

produisent ces situations, qu’elles soient patronales ou

gouvernementales, la responsabilité des organisations

syndicales est engagée !

���� Cure sévère pour la Sécu

Précédé d’une médiatisation intense du fameux « trou »

de la Sécu et des efforts que les assurés devraient

consentir, le projet de loi de financement de la Sécurité

Sociale pour 2011 est maintenant connu. Le

gouvernement doit déposer son texte définitif le 15

octobre au plus tard pour un examen parlementaire prévu

du 15 au 27 octobre. « Ce nouveau plan de

déremboursement vise uniquement à faire 2,4 milliards

d’euros d’économies, sans aucune préoccupation de

santé publique, ni d’amélioration de l’organisation du

système de soins », dénonce la CGT. Rappelant que

« près de 8 millions de ménages vivent en dessous du

seuil de pauvreté, dont un tiers de familles

monoparentales », elle « demande l’ouverture de négo-

ciations sur une réforme du financement de la Sécurité

Sociale, à même de garantir le droit à la retraite à

60 ans et, de manière générale, le maintien et le

renforcement d’une Sécurité Sociale solidaire ».

���� Contre le projet de loi Besson

« Les députés doivent garder à l’esprit l’obligation de

l’Etat de protéger, en toutes circonstances, les droits des

personnes étrangères présentes sur le territoire français

indépendamment de leur statut et de la régularité de leur

séjour »… Amnesty International France donne le ton de

la vigilance citoyenne quand au projet de loi présenté par

Eric BESSON sur l’immigration, l’intégration et la

nationalité. Les mobilisations se multiplient contre ce

texte qui banalise la privation de liberté, intègre les me-

sures sur la déchéance de nationalité et les expulsions de

Roms. Le collectif « Uni Contre une Immigration

Jetable » (UCIJ) appelle à une journée d’action le

16 octobre et donne « 11 bonnes raisons de dire

non » (www.contreimmigrationjetable.org). Pour

dépasser le constat et « éclairer le débat », la Ligue des

Droits de l’Homme (LDH) lance un « Pacte pour les

droits et la citoyenneté – Propositions pour un nouveau

vivre ensemble » signé par 42 organisations dont la CGT.

(www.ldh-france.org)

���� L’Europe des convergences

Le 29 septembre, à l’appel de la CES, plus de 100 000

manifestants ont défilé dans les rues de Bruxelles et de

nombreuses mobilisations ont été organisées dans de

nombreux autres pays. « Une convergence inédite et une

mobilisation unitaire exceptionnelle des syndicats en

Europe », selon la CGT. Ce 29 septembre aura permis de

prendre la mesure de la grogne sociale qui monte de

partout en Europe face aux politiques de rigueur qui tou-

chent les pays de l’UE les uns après les autres. Belges,

Français, Allemands, Polonais, Anglais, Roumains…tous

dénoncent l’injustice sociale et la paupérisation

qu’engendre l’austérité, tous refusent de payer le prix de

la crise une deuxième fois. Selon John MONKS,

secrétaire général de la Confédération Européenne des

Syndicats (CES), « cela ressemble à un mauvais film qui

commence à Athènes ou à Dublin et qui finit près de chez

vous ». Alors, certes le mot d’ordre lancé par la CES,

« Non à l’austérité, priorité à l’emploi et à la

croissance », est repris par chacune des cinquante

délégations présentes à Bruxelles, traduit dans une

bonne trentaine de langues mais, ses déclinaisons sont

très ancrées dans les réalités nationales.

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81 rue A. Darmaillacq à CHOLET