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D epuis juin 2014, le rapproche- ment de Médipôle Sud Santé et de Médi-Partenaires a donné naissance à MédiPôle Partenaires. Cette « conjugaison » de nos deux noms avec une racine com- mune médicale reflète l’enthousiasme d’être réunis ensemble en prenant le soin de conserver notre histoire, nos missions et nos valeurs. Ce nom a pour vocation de conforter le sentiment d’appartenance au groupe, un pôle de qualité vis-à-vis des patients et des institutions… même si de manière historique au sein de Médi-Partenaires et Médipôle Sud Santé, les entités de chacune de nos cliniques prévalent en matière de communication territoriale. Avec cette évolution, un nouveau logo fait son apparition. Il représente en ce sens la force et le dynamisme du pôle, sa diffusion et son rayonnement au sein des territoires de santé, le cycle de la vie ainsi que le circuit patient. Ce qui nous anime, c’est cette volon- de faire de nos cliniques des lieux d’excellence médicale où la perfor- mance de nos équipes, soignantes et non soignantes, et l’innovation n’ont qu’un seul but : offrir à nos patients la meilleure prise en charge possible. Cette union est aussi le symbole des nouvelles synergies et coordinations qui sont déployées au sein d’un Groupe multi-territorial. Marcel HERMANN, Président Création d’un groupe multi-territorial 1 Lettre d’informations quadrimestrielle à diffusion interne publiée par le Groupe MédiPôle Partenaires Responsable de la rédaction et de la publication : Stéphanie Hermann - [email protected] 7 rue Royale - 75008 PARIS - www.medipolepartenaires.fr N° tiré à 13 000 exemplaires - Conception, mise en page : www.strateges.fr www.medipolepartenaires.fr L a création de ce nouvel ensemble donne un nouvel élan à une commu- nauté de travail déjà mobilisée sur ses projets. Le nouveau groupe a pour ambition de continuer à développer ce qui a fait la force de chaque entité avant la rencontre : Une offre de soins diversifiée et de qualité, • Une politique d’investissement continue au service de l’activité, • Un dialogue social continu avec le per- sonnel et ses représentants, • Une volonté de développement mesuré et concerté avec les différents acteurs. Dans le même esprit, la réussite de ce pro- jet passe par la rencontre des équipes et l’adjonction de talents nouveaux. Sur le terrain, le groupe tient à réaffirmer que chaque clinique, son équipe de direc- tion et l’ensemble des collaborateurs qui font leur réussite, constituent la pierre an- gulaire de notre organisation. En ce qui concerne le management du groupe, ce projet nous permet de structu- rer une équipe de direction renouvelée au- tour de Marcel Hermann, qui en assure la Présidence. Le comité exécutif est constitué de professionnels de Médipôle Sud Santé et de Médi-Partenaires, dans une logique de fusion des expériences et de dévelop- pement des échanges. Afin de parfaire cette organisation le groupe a développé de nouvelles fonctions et attiré des talents nouveaux. Le changement... dans la continuité Médi N° 1 - MARS 2015 Lettre d’informations interne du groupe MédiPôle Partenaires Un nouveau groupe est né issu d’une ambition et d’une rencontre. Ambition d’apporter une pierre à la construction du système de santé privée en France. Volonté de consolidation de deux groupes d’hommes et de femmes porteurs de valeurs communes et promoteurs d’une offre de soins de qualité au service de nos patients. Souhait de poursuivre le développement d’un groupe de référence dans le secteur. ÉDITO Congrès Qualité et Gestion des Risques - Lille, septembre 2014

N° 1 - MARS 2015 Médi - medipole-partenaires.fr · rer une équipe de direction renouvelée au- ... Le compagnon- nage, concept si ... organisations et les outils qui donnent envie

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Depuis juin 2014, le rapproche-ment de Médipôle Sud Santé et de Médi-Partenaires a donné naissance à MédiPôle

Partenaires. Cette « conjugaison » de nos deux noms avec une racine com-mune médicale reflète l’enthousiasme d’être réunis ensemble en prenant le soin de conserver notre histoire, nos missions et nos valeurs. Ce nom a pour vocation de conforter le sentiment d’appartenance au groupe, un pôle de qualité vis-à-vis des patients et des institutions… même si de manière historique au sein de Médi-Partenaires et Médipôle Sud Santé, les entités de chacune de nos cliniques prévalent en matière de communication territoriale.Avec cette évolution, un nouveau logo fait son apparition. Il représente en ce sens la force et le dynamisme du pôle, sa diffusion et son rayonnement au sein des territoires de santé, le cycle de la vie ainsi que le circuit patient.

Ce qui nous anime, c’est cette volon-té de faire de nos cliniques des lieux d’excellence médicale où la perfor-mance de nos équipes, soignantes et non soignantes, et l’innovation n’ont qu’un seul but : offrir à nos patients la meilleure prise en charge possible. Cette union est aussi le symbole des nouvelles synergies et coordinations qui sont déployées au sein d’un Groupe multi-territorial.

Marcel HERMANN, Président

Création d’un groupemulti-territorial

1

Lettre d’informations quadrimestrielle à diffusion interne publiée par le Groupe MédiPôle PartenairesResponsable de la rédaction et de la publication : Stéphanie Hermann - [email protected]

7 rue Royale - 75008 PARIS - www.medipolepartenaires.fr N° tiré à 13 000 exemplaires - Conception, mise en page : www.strateges.fr

www.medipolepartenaires.fr

L a création de ce nouvel ensemble donne un nouvel élan à une commu-nauté de travail déjà mobilisée sur ses projets. Le nouveau groupe a pour

ambition de continuer à développer ce qui a fait la force de chaque entité avant la rencontre :• Une offre de soins diversifiée et de qualité,• Une politique d’investissement continue

au service de l’activité,• Un dialogue social continu avec le per-

sonnel et ses représentants,• Une volonté de développement mesuré

et concerté avec les différents acteurs.Dans le même esprit, la réussite de ce pro-jet passe par la rencontre des équipes et l’adjonction de talents nouveaux.

Sur le terrain, le groupe tient à réaffirmer que chaque clinique, son équipe de direc-tion et l’ensemble des collaborateurs qui font leur réussite, constituent la pierre an-gulaire de notre organisation.En ce qui concerne le management du groupe, ce projet nous permet de structu-rer une équipe de direction renouvelée au-tour de Marcel Hermann, qui en assure la Présidence. Le comité exécutif est constitué de professionnels de Médipôle Sud Santé et de Médi-Partenaires, dans une logique de fusion des expériences et de dévelop-pement des échanges. Afin de parfaire cette organisation le groupe a développé de nouvelles fonctions et attiré des talents nouveaux.

Le changement... dans la continuité

MédiN° 1 - MARS 2015

Lettre d’informations interne du groupe MédiPôle Partenaires

Un nouveau groupe est né issu d’une ambition et d’une rencontre. Ambition d’apporter une pierre à la construction du système de santé privée en France. Volonté de consolidation de deux groupes d’hommes et de femmes porteurs de valeurs

communes et promoteurs d’une offre de soins de qualité au service de nos patients.Souhait de poursuivre le développement d’un groupe de référence dans le secteur.

ÉDITO

Congrès Qualité et Gestion des Risques - Lille, septembre 2014

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Et bientôt, un nouveau site

internet pour le groupe !

INAUGURATIONS ET ÉQUIPEMENTS DE DERNIÈRE GÉNÉRATION • Après un an de travaux, la Polycli-nique Les Fleurs a inauguré sa nouvelle extension en janvier. En parallèle de cet agrandissement, elle a installé récem-ment une salle d’angiographie hybride permettant de faire de la chirurgie vas-culaire sur des procédures mixtes.

• Un nouveau Centre de Dialyse a vu le jour également pour la Polyclinique Le Languedoc après son regroupement avec Les Genêts.

• La Clinique Cap d’Or a, quant à elle, inauguré son centre de l’imagerie du sein.

UN CONGRÈS QUALITÉ ET GESTION DES RISQUES POURPARTAGER LA PERFORMANCE En septembre dernier, les cliniques du groupe ont partagé leurs pratiques, avec, toujours inscrites au cœur de leurs projets, la qualité et la sécurité.« Les professionnels foisonnent de bonnes idées, sans mesurer souvent, l’originalité de leur démarche, ou sans que leur travail soit mis en lumière » rappelle Joëlle Magnani Directeur du département Qualité, Sécurité, Envi-ronnement, et initiatrice de ce congrès annuel.Alors, l’envie de faire partager ces richesses s’est imposée comme une nécessité, rappelant une évidence : « On n’est intelligent que collectivement ». Une belle initiative à reconduire...

Sylvie Péquignot, Directeur général et co-fondatrice du Groupe Médi-Partenaires, a pris la vice-présidence du groupe aux côtés de Marcel Hermann.

Sophie Dostert qui assurait la Direction des opérations chez Médipôle Sud Santé voit ses fonctions étendues à l’ensemble du périmètre du nouveau groupe, comme Jean-René Legendre, auparavant Direc-teur des ressources humaines du Groupe Médi-Partenaires.

Dans le même ordre d’idée, Antoine Dias prend la direction comptable et finan-cière de MédiPôle Partenaires après avoir exercé ces fonctions chez Médipôle Sud Santé. La direction du M & A (Fusions et Acquisitions) de Médi-Partenaires, confiée

à Benoît Chastaing exerce aujourd’hui ses compétences sur l’ensemble du nouveau périmètre.

Enfin le comité exécutif du groupe s’est ren-forcé de nouveaux talents, Valérie Carrat, Directeur du développement et des rela-tions médicales, Xavier Lemoine Chef de projet PMO (Projet Management Office) et Arnaud Sautet qui dirige la structure MédiHA.

Fort d’un projet ambitieux et d’une organi-sation stabilisée MédiPôle Partenaires est prêt à conduire le changement dans une dynamique de développement de la per-formance et de respect des cultures et des expériences de chacun.

10 250Salariés

18 000Naissances

1 900Praticiens

6 300Lits & places

MédiPôle Partenaires est présent sur 10 régions :34 établissements MCO, 14 établissements ou centres de SSR, 17 centres de Dialyse (lourd, UDM, autodialyse), 4 unités d’HAD, 10 centres d’imagerie (IRM, scanner).

166 175 Séances de dialyse

1 065 Patients en dialyse

126 135 Forfaits techniques imagerie (IRM, Scanner)

251 540 Journées SSR en Hospitalisation Complète

51 330 Journées SSR en Hospitalisation de Jour

27 485 Journées HAD

66 700 Soins externes

Et encore :Localisation des cliniques du Groupe MédiPôle Partenaires

plus de 700 000 Patients

176 400 Urgences

Saint-Saulve

ThionvilleParis (2)

Metz

Nancy

ValenciennesSomain

DunkerqueCoudekerque

Charenton-le-Pont

Bergerac

Bordeaux

Nîmes Avignon

ArlesToulon

La Seyne-sur-Mer

Toulouse

Bizanos

Carcassonne (2)

St-Orens

Narbonne

Perpignan agglomération (5)Prades

Céret

Albi

Ollioules

PessacBruges

Clermont-Ferrand

Saint-Etienne

Niort

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DÉPARTEMENT DES RELATIONS MÉDICALESValérie Carrat, Directeur du développement et des relations médicales, fait le point sur les missions de ce nouveau département.

Je suis heureuse et fière de rejoindre MPP, dont je partage pleinement les valeurs humaines d’écoute, de respect et de passion…Le développement des activités passe par une réflexion stratégique très opérationnelle sur les activités, leurs évolutions, l’approche de nouvelles techniques et tout cela avec en toile de fond le recrutement de jeunes médecins. Ces réflexions seront menées sur le terrain, avec la communauté médicale et la direction de chaque établisse-ment, en lien avec le projet médical existant.

Les jeunes médecins sont très attachés à intégrer des structures organisées, rassurantes, qui proposent des projets de dévelop-pement mais aussi de formation et de recherche. Le compagnon-nage, concept si important pendant nos études de Médecine, doit se renforcer dans nos structures avec de nombreuses possibilités d’échanges entre médecins.

Les relations médicales vont aussi se développer à travers la mise en place d’événements permettant des programmes de formation et d’intégration dans des projets ambitieux de recherche avec l’aide et la contribution de chacun.

Nous avons la chance d’appartenir à un groupe en construction et riche de pôles d’excellence et de savoir-faire reconnus dans de nombreuses spécialités. Alors utilisons de façon utile et concrète nos savoirs et faisons les connaître et partager !

La dernière mission qui m’est confiée tient en un mot un peu nouveau dans notre jargon de médecins : Marketing… Objectif : trouver les organisations et les outils qui donnent envie à un patient ou à un médecin prescripteur de nous préférer aux autres établissements de santé. Ce chantier est incontournable, urgent et nous avons déjà connecté nos neurones pour lancer ce projet. La concurrence est forte y compris dans le secteur public et nous devons trouver les moyens d’inciter nos patients à venir dans nos structures.

De nombreux sujets passionnants pourront voir le jour et grandir à la seule condition que nous y croyions tous et que nous nous lan-cions dans l’aventure quel que soit notre métier et notre rôle dans l’entreprise.

« Utilisons de façon utile et concrète nos savoirs et

faisons les connaître et partager ! »

CENTRALE D’ACHATS MédiHAQu’est-ce que MédiHA ?1 500 fournisseurs, plus de 400 000 articles, 250 000 livrai- sons par an, 280 millions d’euros d’achats, 30% du chiffres d’affaires du groupe. Ces données résument l’importance et la diversité du sujet. C’est donc naturellement que, dès la création de MédiPôle Partenaires, nous avons mis en place une centrale d’achats. En juillet MédiHA était née, en septembre l’équipe de démarrage de 5 personnes était au travail, en mars les fournisseurs représentant 80% des achats auront été rencontrés et leur offre accessible en ligne sur notre catalogue web.

A quoi sert MédiHA ?MédiHA est une plateforme de services dont les clients sont :• d’une part, les établissements qui doivent accéder simplement à une offre de produits négociés auprès de fournisseurs de premier plan répondant aux exigences de qualité et de compétitivité du groupe, • et d’autre part, les fournisseurs qui doivent trouver une organi-sation efficace, moins coûteuse, et un point d’entrée structuré pour la diffusion de leurs innovations.

Quelle ambition nourrissez-vous pour MédiHA ?MédiHA est un projet de construction majeur pour notre groupe, bâti autour de 3 axes :• l’efficacité opérationnelle de l’équipe MédiHA, que nous allons

mesurer régulièrement,• les systèmes d’informations achats et approvisionnements que

nous allons améliorer rapidement,• l’innovation que nous devons stimuler régulièrement.À l’image de MédiPôle Partenaires, MédiHA a vocation à devenir la référence dans le domaine des achats médicaux en France.

Un mot pour résumer MédiHA ?« Ensemble », car aucun succès ne se construira sans les directeurs d’établissements et à travers eux, tous les salariés et médecins du groupe.

L’équipe MédiHA : Saadia Oubejja, Corinne Graciet, Maxime Foiret, Olivier Lecerf, Arnaud Sautet.

Focus sur 2 nouvelles organisations

Arnaud Sautet,Directeur de la structure MédiHA

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En décembre 2014, ce projet de Loi de Santé a fait le cœur de l’actualité et mobilisé médecins libéraux et cliniques privées dans une action commune.

Quels sont les enjeux de cette Loi et les dernières avancées  ? Deux acteurs nous en parlent  : Christophe Régniez et Pascal Delubac, respectivement Directeurs régionaux MPP Poitou Charentes et Pyrénées-Orientales, également Présidents Régionaux FHP Poitou Charentes et Languedoc Roussillon.

C. Régniez La Loi de Santé a été présentée à la fin du premier semestre 2014 au gouvernement par Marisol Touraine. Dès ces premières p r é s e n t a t i o n s , FHP et syndicats

représentants les médecins ont tentés, en vain, d’avertir des incohérences que repré-sentaient certains aspects de la loi.

Pour ne citer qu’eux : Le Service Public, donné sans condition aux établissements publics, soumis à conditions pour les seuls établissements privés commerciaux avec notamment celle d’un corps médical 100% secteur 1. Évidemment, les 14 missions de service pu-blic qui étaient dans le dispositif de la loi Bachelot disparaissent…Les Services Territoriaux de Santé au Public pilotés par les Agences Régionales de Santé et liant régime des autorisations et contrats, les Groupements Hospitaliers de Territoire et le bonneteau de l’autori-sation, autant d’outils au service de l’État pour alimenter et sauvegarder les établis-sements publics. Délit d’initiés ?Absence totale d’équité et surtout de la no-tion d’efficience…

P. Delubac La stratégie na-tionale de santé génère la confu-sion en affirmant que service public s’assimile automati-quement à fonction publique.Les obligations pour

accéder à ce service public ont soulevé le mécontentement de l’hospitalisation privée ; en effet tout établissement qui a des médecins pratiquant les compléments d’honoraires est exclu du service public. Parallèlement, notre ministre n’estimait pas nécessaire de suppri-mer le secteur privé à l’hôpital. L’autre source d’inquiétude est la mise en œuvre du service territorial de santé au

public. Il est validé par l’ARS et engage les professionnels de santé et les institu-tionnels. Les modalités de concertation et de participation de notre secteur ne sont pas définies. Les groupements hospitaliers de territoire sont réservés aux seuls ac-teurs publics et doivent mettre en œuvre le projet de territoire, de droit et de fait nous sommes exclus du dispositif. Les conférences de territoire et autres institu-tions ne nous laissaient que peu de place pour nous exprimer ; la loi nous exclut de toute réelle participation à la démocratie sanitaire.

Dans ce contexte difficile, notre fédération doit engager toutes les actions juridiques, judiciaires et de communication pour faire valoir les droits et la reconnaissance d’une profession malmenée pour des raisons uniquement dogmatiques. Les hôpitaux peuvent continuer d’accumuler les déficits, ils continueront d’être protégés de façon abusive par l’état. Les cliniques ont l’habi-tude de s’adapter et d’offrir des soins de qualité, c’est la garantie de notre avenir

Quelle stratégie syndicale en région et quelles avancées ?C.R. En Poitou Charentes, la mobilisa-tion a démarré timidement et finalement, la grande majorité des établissements étaient prêts à « Stopper les machines » le 5 janvier 2015. D’autres, et Inkermann particulièrement, ont été impactés par les mouvements CSMF, Umespe et Snarf. Ré-quisitions obtenues parfois difficilement, la sécurité a été assurée. Les résultats de la mobilisation semblent à ce jour plutôt positifs. Des discussions sont engagées, prenant en compte, enfin, nos alertes. Le calendrier parlementaire en est perturbé !P.D. LA FHP LR a organisé une conférence de presse commune avec les syndicats de médecins afin de relater les désaccords notamment la mise sous tutelle de l’activi-té libérale. Le mouvement de grève, très fortement suivi par les médecins, a été cependant perturbé par un planning diffé-rencié entre la grève des cliniques et celle des médecins. Les médecins des services d’urgences, de maternité, de chirurgie ont été réquisitionnés car l’Hospitalisation pu-blique ne pouvait pas faire face à la de-mande, ce qui s’est traduit par des contacts permanents entre la Direction de l’ARS et de la FHP pour assurer la sécurité sanitaire.Aujourd’hui, les groupes de travail sont déployés pour réaménager la loi. Il n’em-pêche que la Fédération reste extrêmement vigilante dans le cadre de ces négocia-tions. Une grande manifestation d’unité contre le projet de Loi de Santé a été pro-grammée le 15 mars.

On en parleProjet Loi de Santé : les points de discorde, les risques pour l’Hospitalisation privée.

LA CLINIQUE MAJORELLE A FÊTÉ SES 20 ANSLa maternité phare de Nancy a fêté fin novembre 2014 ses 20 ans et ses 54 219 bébés nés depuis son installa-tion. Majorelle est aussi spécialisée en ORL, Ophtalmologie et Chirurgie du rachis.

FUSION DE 2 CLINIQUES VAROISESLa clinique Saint-Vincent qui s’est spé-cialisée en ophtalmologie et en chirur-gie esthétique, a transféré son activité à la clinique Saint-Michel, fin 2014. Cette fusion optimise l’ensemble de la prise en charge au sein de l’établissement Saint-Michel. La clinique sera désormais leader de la chirurgie ambulatoire avec plus de 12 000 séjours par an.

UNE ÉQUIPE DE CHOCAU SECOURS D’UNDISPENSAIRE BÉNINOISAccompagné de deux de ses collègues du service des urgences, Romain Ferrer, aide-soignant à la clinique Saint-Pierre, initiateur de ce beau projet, est parti avec le soutien du Groupe, effectuer une mission humanitaire pour le compte de l’association Urgence Afrique.

Nos trois « humanitaires » ont pu remettre en état le dispensaire (peinture, aménagement des locaux, lumière…), acheter du matériel type brancards, médicaments et divers pansements. Ils ont également, dans le souci de les rendre autonome en électricité, installé des panneaux solaires et mis en place des cultures agricoles.

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www.medipolepartenaires.fr • N°1 - Mars 2015

Des hommes et des territoiresLes projets d’investissement se poursuivent dans plusieurs établisse-ments du Groupe : innover pour toujours améliorer la qualité de nos prises en charge. Zoom sur 3 projets ambitieux.

Une IRM va être prochainement installée à Cap d’Or pour une ouverture en juin, qu’est-ce qui a motivé ce projet ?Sa mise en place permet d’atteindre plu-sieurs objectifs :• D’abord, d’installer un équipement de pointe indispensable dans de nombreuses prises en charge et en particulier en oncolo-gie, une des spécialités les plus importantes de la clinique. Il s’agit d’une IRM GE450W à tube large, une des machines les plus per-formantes dans sa catégorie. • Ensuite, cette installation se fait en coordina-tion avec nos autres équipements sur la zone toulonnaise (actuellement 1 IRM et 2 scanners). Grâce à un nouveau Système d’Information Radiologique (EDL : logiciel administratif), nous

comptons mutualiser la prise de rendez-vous, réduire les délais d’attente et aussi les coûts dans un contexte de déremboursement crois-sant de ces examens. Nous pourrons aussi développer l’IRM cardiaque sur la clinique des Fleurs par un système de vases communicants.• Enfin, la libération de surfaces et le dépla-cement de locaux de consultation au sein de la clinique va permettre de créer un centre de gynécologie et de sénologie. Nous nous sommes inspirés de l’expérience du centre Feminae de la clinique Claude Bernard.

Y-a-t-il une autre particularité ?Oui, pour la première fois en France, nous allons installer un nouveau système de PACS permettant de faire voyager les images entre nos structures, et dans le dossier médical

informatisé. Il s’agit d’un PACS (réseau d’images) déstructuré proposé par les sociétés HITACHI et TERARECON. Il repose sur une VNA (Vendor Neutral Archive), archive neutre qui peut recevoir tous types de données (imagerie ou autres) couplée à des systèmes très avancés de communica-tion d’images. Ainsi, la clinique St-Michel qui ne dispose pas d’IRM pourra récupérer ses examens mais elle pourra aussi archi-ver tous types d’examens, par exemple des angiographies ophtalmologiques…

Jean Vérillon Directeur Opérationnel Clinique Cap d’Or • Seyne sur Mer, 83« Un équipement de pointe pour la qualité de nos prises en charge »

En quoi consiste le projet d’extension de l’Ins-titut Ophtalmique de Somain ?Il s’agit de se donner des capacités de dé-velopper encore l’activité (actuellement près de 8 000 séjours et 3 000 actes externes).Deux chantiers d’extension vont être me-nés en parallèle  : l’un porté par l’Institut, l’autre porté par les praticiens libéraux de l’établissement. La clinique va se doter d’un nouveau hall d’accueil de 300 m², d’une 4ème salle de bloc opératoire et d’un service de soins dédié à l’ambulatoire. Ce nouveau service ambulatoire a été conçu en circuit court afin de fluidifier la prise en charge de nos patients  (nldr  : 79% des interventions annuelles ont été réalisées en ambulatoire

en 2014). Les pra-ticiens quant à eux font construire un nouveau bâtiment de consultations et d’explorations fonctionnelles de 1  400 m². Ces deux extensions vont per-mettre l’intégration de nouveaux praticiens au sein de l’équipe médicale.

Quels en seront les bénéfices pour les patients ?Ces travaux vont donner à l’établissement une bouffée d’oxygène en terme d’espace, et lui permettre d’absorber le développe-ment régulier de l’activité. Pour les patients, les locaux seront plus accueillants, et le cir-

cuit de prise en charge sera beaucoup plus fluide. Dans cette nouvelle configuration, le patient sera plus autonome et ses attentes seront limitées.

Quand les travaux sont-ils prévus ?Les travaux ont commencé en janvier 2015, le chantier va durer toute une année, les nouveaux locaux devraient donc être opé-rationnels en fin d’année.

Delphine Chenault Directrice Opérationnelle de l’Institut Ophtalmique de Somain, 59« L’Institut Ophtalmique de Somain pousse ses murs »

Quel est ce projet d’extension de la Polycli-nique Médipôle Saint-Roch ?Il s’agit d’adapter l’établissement à l’évolu-tion des prises en charge d’aujourd’hui. À Médipôle Saint-Roch, l’activité de chirurgie ambulatoire progresse : 61% des séjours (soit + 10 000 interventions) sont réalisés en ambulatoire contre 55% il y a 4 ans. Il

faut de fait nous adapter à cette évolution. C’est pourquoi nous prévoyons une exten-sion de nos bâtiments avec la création d’une clinique ambulatoire de 2  000 m², collée au bâtiment existant. Il y aura également la création d’une nouvelle stérilisation centrale.

Quel sera le gain pour le patient ?Le patient bénéficiera de locaux totalement adaptés à cette prise en charge. Une entrée dédiée, des circuits courts amélioreront le confort dans la prise en charge du patient.Aujourd’hui, les patients pris en charge en ambulatoire sont répartis dans différents services de l’établissement, ce qui néces-

site notamment un incessant transport en brancard depuis le bloc opératoire. Grâce à ce nouveau bâtiment dédié, des boxes seront positionnés à proximité immédiate des blocs opératoires, réduisant fortement ce temps de transport. Avec 38 000 pas-sages aux urgences et une telle progression de l’activité ambulatoire, il est nécessaire de fluidifier la circulation pour une meilleure prise en charge et un meilleur confort du patient.

Quand doit être réalisée cette extension ?Nous projetons la pose de la première pierre en 2016 pour une inauguration en 2017.

Philippe Aulombard Directeur de la Polyclinique Médipôle Saint-Roch • Cabestany, 66« Un bâtiment dédié à l’ambulatoire »

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www.medipolepartenaires.fr • N°1 - Mars 2015

MédiPôle Partenaires, qui compte sept cliniques privées dans les Pyré-nées-Orientales, n’est pas seulement dans la recherche permanente de

l’excellence médicale.

Avec l’ensemble des équipes médicales et paramédicales, il a également le souci du devenir de ses patients, une fois passé le temps du soin.« S’inscrire comme le partenaire privilégié de tous nos patients et de leur entourage, en relais de nos établissements dans une logique de continuum de soins et de liens en facilitant leur retour à domicile après un séjour hospitalier, en accompagnant le maintien des aînés ou de personnes dépendantes à domicile, et en proposant des services à la personne pour simplifier le quo-tidien, est pour nous une priorité. » détaille Xavier Lemoine, responsable projets au sein du groupe.

En effet, les patients expriment des besoins croissants de services à domicile, soit ponc-tuels en sortie de clinique compte tenu du développement de l’ambulatoire et de la réduction des durées de séjour ; soit continus dans une logique de « bien vieillir » et de pré-férence pour vieillir à domicile y compris dans

des situations de dépendance. Pour ce faire, Services Partenaires vient d’obtenir les agré-ments nécessaires et devrait opérationnelle-ment démarrer en avril 2015.« Les Pyrénées-Orientales sont la première étape de développement, notre vision est d’offrir progressivement ces services partout où les cliniques du groupe sont implantées. »

Un « responsable d’agence » aura pour mis-sion d’évaluer au mieux les besoins de chaque patient dans une approche « sur mesure » et de commercialiser les services à la personne. Ser-

vices Partenaires s’appuie-ra sur une compréhension privilégiée des besoins et des situations des patients grâce, entre autres, aux échanges avec les cadres

de soins, les ergothérapeutes et les assistantes sociales des établissements. L’activité sera constituée de 4 offres de services à la personne : retour à domicile, maintien à domicile de personnes âgées dépendantes, personnes en situation de handi-cap, accompagnement quotidien tout public. « Nos solutions de services aux patients se-ront complétées à moyen terme par d’autres services comme par exemple la location et ventes de matériel médical. »

InitiativesAfin d’accompagner des patients, au mieux et au plus près de leurs besoins après leur hospitalisation, « Services Partenaires »,filiale de MédiPôle Partenaires, est née !

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Médi infos : Vous venez de succéder à Bertrand Mignot* à la direction de la Cli-nique Ambroise Paré. Quel manager êtes-vous ?Isabelle L’Hôpital : Mon rôle de manager est d’être au service d’une organisation.

En fonction de la situation de l’établisse-ment, des objectifs, de mes collaborateurs, j’applique un mode de management aussi bien participatif que délégatif ou parfois directif. Nous devons être à l’écoute, apporter des réponses applicables et pré-cises, faire preuve de pragmatisme en acceptant l’imprévisible, et savoir innover pour répondre aux attentes des patients et des nouvelles prises en charge en tenant compte du contexte économique.

MI : Quelles sont vos plus belles réussites ?ILH : Un parcours en établissement public et privé riche en rencontres et apprentissages. Je retiens comme belle réussite ma dernière expérience dans une clinique privée en dif-ficulté, grâce à une dynamique d’équipe (médicale, paramédicale et administrative),

nous avons pu développer les activités, la qualité et retrouver un équilibre écono-mique.

MI : Quels sont les nouveaux challenges à mener à Ambroise Paré ?ILH : Nous devons continuer à nous déve-lopper au niveau des différentes disciplines (urgences, chirurgie ambulatoire, obs-tétrique, médecine) pour répondre aux attentes de notre patientèle en tenant compte d’une problématique immobilière. Nous devons faire face à la concurrence qui se développe avec la construction de nou-veaux bâtiments. La clinique Ambroise pré-pare la visite de certification pour octobre.

*Bertrand Mignot a pris la direction de laClinique Saint-Augustin à Bordeaux.

SynergieDepuis décembre 2014, Isabelle L’Hôpital a rejoint les équipes d’Ambroise Paré. Rencontre

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Développement Durable

DialogueQualité - Sécurité - EnvironnementCHAPITRE 1 :

Le Développement Durable (DD) est une notion devenue usuelle grâce notamment au marketing, mais qui, au final, reste peu connue voire peu appliquée. Il s’agit en réalité pour une organisation de concilier les trois aspects économique, social et environnemental de son activité en trouvant un équilibre cohérent et viable à long terme.

Le groupe a pris conscience de l’importance du DD, notamment vis-à-vis de ses responsabilités, et a intégré ces notions au sein même de la direction des opérations avec pour objectif de diminuer son impact sur l’environnement et d’améliorer les conditions de travail de chacun.

Comment ?• en renforçant l’identification et la maîtrise des risques, • en poursuivant la maturation de la Culture de Sécurité, • en généralisant l’intégration de critères « écorespon-

sables », • en accompagnant et soutenant les projets innovants,• ou encore en luttant contre le gaspillage énergétique et

en améliorant la gestion des déchets et du recyclage.

Cette nouvelle impulsion, Au Cœur de la Santé Durable©, se doit de développer pour chaque clinique une identité DD. Pour cela nous nous devons de les accompagner mais aussi de les soutenir dans leur démarche indivi-duelle. En exemple, le groupe est fort de 2 établissements certifiés EMAS (Système de Management Environnemen-tal et d’Audit) : Médipôle Saint-Roch et Supervaltech.

Le développement durable en santé est en marche, à nous de l’appliquer du mieux possible.

QSE, vous avez dit QSE ?

Inutile de le rappeler, la Société civile tolère de moins en moins le droit à l’erreur, pourtant inhérente à toute activité. La Santé n’échappe pas à ces attentes du « tout sécuritaire ». De ce fait, les contraintes réglementaires et normatives n’ont cessé de se renforcer ces 15 dernières années, ainsi que les contrôles de leur application. C’est dans ce contexte, ponctué de crises sanitaires retentissantes (sang conta-miné, SIDA, plus récemment, contaminations alimentaires…) que les établissements ont désormais des contrats d’objectifs et de moyens assortis d’annexes denses en termes de qualité-sécurité. En lien de plus en plus étroit avec les ARS, la Haute Autorité de Santé, organisme étatique indépendant chargé de produire des recommandations professionnelles et scientifiques, poursuit ses visites de certifications tous les 4 ans. La V 2014, 4ème itération de la certification, est aujourd’hui en cours de déploiement. Si le manuel de certification est inchangé depuis 2010, la méthodologie en revanche est profondément différente. Des audits de processus, complétés par des patients traceurs inves-tiguent de façon très précise le pilotage de la qualité et sa mise en œuvre effective. Les critères d’obtention de la certification d’un établissement sont également désormais plus sévères.

Plus que jamais, direction et communauté médicale doivent œuvrer ensemble pour une cohérence de la démarche depuis le projet d’établissement et jusqu’à la conduite à tenir des profes-sionnels de terrain. 14 des établissements du groupe sont pro-grammés pour cette seule année 2015. Pour accompagner ce nouveau challenge, une équipe de 3 personnes apporte son soutien méthodologique aux établisse-ments. Dans le prochain numéro, nous vous présenterons les premiers retours d’expérience enrichis des rapports de certification.

L’équipe QSE :Joëlle Magnani, Directeur Qualité Sécurité Environnement, Expert Visiteur HAS depuis 2007Florian Quilhac, Adjoint de DirectionVincent Foucher, Responsable Développement Durable

« Renforcer la dimension de Responsabilité Sociétale au sein de l’Entreprise (RSE) en prenant en compte la notion de Développement Durable DD et de ses préoccupations »Politique QSE 2015 - 2017

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Le défi de la construction sollicite tous les acteurs de MédiPôle Partenaires pour garantir et développer la performance, l’esprit et les valeurs qui ont toujours servi de fils conducteurs aux équipes de Médipôle Sud Santé et de Médi-Partenaires depuis leur création.

Les ingrédients de la réussite sont au ren-dez-vous, les deux groupes partageant des valeurs communes d’efficience, de réactivité et de respect de la personne. Les équipes de direction et les équipes RH sont confrontées néanmoins à de multiples challenges.Dans un premier temps, la construction se fait par un partage d’expériences, de méthodes et d’outils dans un climat général de développement de la confiance mutuelle entre les différents acteurs. La force de cette création réside dans la volonté de collabo-ration des deux équipes menées par Amel Jouanny et Jean-René Legendre qui ont fait de la constitution d’un nouveau réseau RH, une priorité.Amel Jouanny est venue à la rencontre des équipes RH de Médi-Partenaires et la réciproque a été faite lors de la rencontre des équipes RH de MSS à Narbonne en novembre. La DRH nouvellement constituée poursuit sa réflexion sur ses missions et ses projets suite au séminaire dédié, à Toulouse les 10 et 11 mars derniers.

Aujourd’hui, les enjeux de la fonction appa-raissent assez clairement :• Structurer et consolider un réseau de res-ponsables RH au service des cliniques et de leurs salariés en :• Développant la connaissance mutuelle,• Mettant en commun et en enrichissant les outils et les procédures préexistants dans les deux groupes,• Renforçant la notion de service de la DRH Groupe aux équipes cliniques et de ces der-nières aux salariés de nos structures.• Harmoniser la gestion des relations sociales en répondant de façon homogène aux sollicitations des partenaires sociaux dans le respect des textes en vigueur, de l’intérêt de tous et des contraintes écono-miques du secteur.Parmi les grandes échéances qui s’ouvrent à nous en matière sociale, le groupe devra, en 2015, négocier la mise en place du nouveau comité de groupe MédiPôle Parte-naires.

• Accompagner les projets stratégiques et de développement du groupe, en inscrivant le projet social comme une composante du projet d’entreprise de MédiPôle Partenaires au service de nos patients et de l’extension de l’offre de soins.• Adapter en permanence nos ressources aux besoins de nos établissements, dans le respect des contraintes du secteur, en répondant aux transformations structurelles de nos activités et en tenant compte des besoins et des attentes des différents acteurs de nos structures, personnels, médecins et managers.• Répondre aux défis du développement des ressources humaines et notamment : • Mettre en place le développement pro-fessionnel continu des acteurs de santé  : Instauré par la loi HPST, le développement professionnel continu (DPC) est un dispositif d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins associant la formation et l’analyse des pratiques professionnelles. Il constitue une obligation individuelle qui s’inscrit dans une démarche permanente d’amélioration de la qualité des soins.• Renforcer la qualité de vie au travail  : l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013, donne de nouvelles obligations aux entreprises et aux partenaires sociaux, qu’il va nous falloir relever. Ceci s’inscrit également dans la droite ligne des accords signés au sein du groupe Médi-Partenaires sur la prévention des risques psycho-sociaux.• Transformer les enjeux de la réforme de la formation professionnelle en élargissant au sein de nos établissements l’obligation de formation qui s’impose à nous.

D’autres sujets viennent enrichir le projet stratégique de la DRH. Nous ne manquerons pas de vous en informer au fur et à mesure de leur mise en œuvre.

Ressources HumainesLa création d’un nouveau groupe : un challenge à relever

Cœur de Métier L’apprentissage, un enrichissement de nos entreprises

Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail entre un salarié et un employeur, qui permet à l’apprenti de suivre une forma-tion en alternance en entreprise et au centre de formation. Rencontre avec Hélène Chaumont, 21 ans, apprentie RH à Bordeaux qui partage sa vie profession-nelle entre l’Institut d’Administra-tion des Entreprises de Bordeaux et la DRH du groupe.

Pourquoi avoir choisi l’appren-tissage pour faire un master « Management des Ressources Humaines » ?L’apprentissage est pour moi une bonne voie pour faciliter mon insertion professionnelle future et appréhender plus facilement les contraintes et les opportunités de l’entreprise. Ce statut permet à l’apprenti de bénéficier d’une formation et de conseils sur le

terrain de la part des profession-nels avec lesquels il collabore. Cela donne, de par ce statut un peu particulier, un certain « droit à l’erreur ».

Quels sont les difficultés d’un apprenti ?L’alternance entre la vie pro-fessionnelle et les études néces-site une organisation à laquelle nous ne sommes pas confrontés

quand on est « simple étudiant ». Les attentes conjuguées de l’école et de l’employeur nécessitent un travail personnel important.

Recommandez-vous l’appren-tissage ?Bien sûr, c’est une expérience riche et formatrice qui permet de connaître ses limites et d’appré-hender en douceur la nouvelle réalité du monde du travail…

© F

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