N° 106 NOUVELLE SERIE JUILLET-AOUT 1987 106FL SUISSE … · 2019. 7. 17. · i.s.s.n. 0243 4911 16 f n° 106 nouvelle serie juillet-aout 1987 belgique. 10018 luxembourg 106fl suisse

I.S.S.N. 0243 4911

16 F N° 106 NOUVELLE SERIE JUILLET-AOUT 1987BELGIQUE . 10018 LUXEMBOURG 106FL SUISSE 5,00FS

ESPAGNE 280Plas CANADA :$2.15

REGULATION POUR FER A SOUDER

DETECTEUR DE FUMEE

ANIMATION L UMINEUSEPROGRAMMABLE

MINUTEUR POUR CIRCUIT IMPRIME

AMPLI 70W TSM

NOUVEL APPAREIL FLUKE 37

.;,;(.,tT 2437 106. 1600 F

3792437016002 01060

414°14*.

*al44 !*1)

//e4s.Eiji

taille p. 44

TABLE DES MATIERES DU N° 94 (juin 86) AU No 105 (juin 87)

JUIN 1986 N° 94

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

51 Un decodeur binaire, decimal,hexadecimal

58 Un gadget, passeport pour ladrague

61 Une alimentation pour mini-perceuse

66 Une alimentation double 2 x30 W/2,5 A

91 Un simulateur de presence113 Un testeur logique

JUILLET/AOUT 1985 No 95

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

47 Un numeroteur telophonique54 Un dispositif antigel65 Un melangeur couleurs80 Un porte-clefs siffleur83 Un joystick88 Un radar ultrasonique

109 Un testeur de piles

EN KIT

71 Stroboscope 40 joules EXPE 08

SEPTEMBRE 1986 N° 96

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

51 Un testeur de circuits integres58 Un metronome64 Une horloge a afficheurs geants80 Un dispositif de controle des

feux arriere88 Un thermometre a vine93 Un epouvantail

109 Un repondeur telephonique

EN KIT

EN KIT « MTC »76 Attente musicale KN 83

73 La minuterie programmableEXPE 18 MTC

75 L'allumage electronique EXPE « IMD »16 MTC PRATIQUE ET INITIATION

81 Le thermometre RAM THD0/100

PRATIQUE ET INITIATION

20 Un detecteur experimental de117 Pratique des bascules mono

stables

PRATIQUE ET INITIATION radioactivite62 Le multi metre Marco Polo

121 Applications des amplis OP124 Fibres optiques

85 Le multimetre MAN'X 500 PANTEC 127 Depannez vous-mernesCDA 106 La serigraphie 129 Fiche technique no 8 : le 4511

112 La photogravure 115 Applications des C.MOS119 Les applications des C.MOS 119 Fiche technique n° 7 : le 4028123 Choix et utilisation des genera- 121 Depannez vous-memes

teurs BF 123 Choix et utilisation des genera -130 Depannez vous-memes teurs BF28 Fiche technique : le CD 4060

OCTOBRE 1986 No 97 NOVEMBRE 1986 No 98 DECEMBRE 1986 No 99

(Nouvelle Serie) (Nouvelle Serie) (Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES REALISEZ VOUS-MEMES REALISEZ VOUS-MEMES

49 Un adaptateur pseudo -stereo 49 Un sesame electronique 51 Un transmetteur d'appel tele-pour TV 66 Un generateur &talon 7 fre- phonique

54 Un badge lumineux quences 60 Un generateur de hasard58 Un limiteur de duree de com- 76 Un clavier universe! 77 Controle de la ventilation d'un

munication 82 Une minuterie digitale a roues radiateur auto66 Systeme de transmission par fi- codeuses 91 Un sapin magique

bres optiques 93 Un totalisateur de consomma- 123 Une alarme temporisee pour86 Un reveil temporise 10 mn tion pour chaudiere auto et maison93 Une telecommande telephoni- 111 Un generateur RC

que EN KIT115 Un dispositif d'enregistrement

automatique pour magneto-EN KIT 83 Un amplificateur monophoni-

phone121 Un programmateur a roues co-

deuses

58 Un porte-badge EXPE 20* MTC »

90 Une horloge pilotee quartz TSM201

que 80 W EXPE 12 MTC111 Un afficheur a cristaux liquides

SELECTRONIC

EN KIT

76 Un amplificateur 2 x 40 WEXPE 11 MTC


61 Le multimetre METRIX MX 112117 Applications des amplis OP


70 Le DMT-5000 MONACOR74 Le « circuit graph »

119 Les amplis OP : troisieme volet

PRATIQUE ET INITIATION 121 Protection des circuits impri-mos

119 Fiche technique n° 9 : le CD 122 Choix des capteurs de tempera -4026 ture

128 Applications des AOP 125 Fiche technique n° 10: le132 Depannez vous-mames CD 4532

N.106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 29

JANVIER 1987 N° 100

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

51 Une centrale clignotante56 Un discriminateur pour carillon

d'entree58 Un de lumineux63 Un flashmetre reflex91 Un repondeur enregistreur tele-

phonique119 Une alimentation stabilisee

avec L 200

EN KIT

75 Un sablier electronique EXPE19 MTC


81 Le multimetre de poche TRI-PLETT 2030

86 Les modules ILP C15 et C151588 L'utilisation de CIRCUIGRAPH

125 Les amplis OP : quatrieme volet129 Fiches techniques

FEVRIER 1987 No 101

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

51 Un programmateur cyclique60 Un cadenceur intelligent65 Une sonde sonore78 L'acces reglemente80 Une mini-sirene avec CIRCUI-

GRAPH93 Une telecommande pour porte

de garage115 Une alimentation pour autora-

dio119 Un gradateur a quatre seuils

EN KIT

37 Clap -inter secteur EXPE 09MTC


73 ISKRA : compteur multifonc-tion HC -F1000

83 Choisir un oscilloscope : TEK-TRONIX 2225

125 Les AOP : cinquieme volet

MARS 1987 No 102

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

49 Un simulateur de presence56 Un repetiteur optique63 Un capacimetre67 Une interface de sortie78 Un temporisateur avec le SAB

052986 Un detecteur universel avec

CIRCUIGRAPH92 Un cardiotachymetre

109 Alarme tres originale

EN KIT

72 Amplificateur telephoniqueEXPE 10 MTC


90 ContrOleur MAN'X 015 CDA115 Application des AOP123 Connaitre et comprendre les

circuits integres

AVRIL 1987 No 103

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

49 Un reveil-matin a plusieursalarmes

70 Une alarme coupure secteur79 La surveillance telephonique89 Un detecteur d'electricite stati-

que92 Une sonde logique95 Un peson electronique

107 Un banc de montages112 Une alarme sac a main

EN KIT

58 Detecteur de cables EXPE 13MTC

86 Ampli-tuner pseudo -stereoTSM 205


61 Le multimetre METEX M-365094 ISKRA DM -5000

117 Les transformateurs et la stabi-lisation

125 Fiches techniques : le CD 4033

MAI 1987 No 104

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

49 Un chargeur universel56 Un eclairage de jardin63 Une sirene americaine67 Une boite a musique72 Un compteur d'appels telepho-

niques95 Un mesureur de distance pour

cycle113 Une sonnerie double usage

EN KIT

81 Alarme villa EXPE 21 MTC86 Alarme a detecteur solaire SO-

LEMS90 Chenillard programmable a

8 voies JL-19 ELECTROKIT


107 Les C.MOS et les AOP119 Fiche 4027121 Fiche 4514125 Testeur de transistor

JUIN 1987 No 105

(Nouvelle Serie)

REALISEZ VOUS-MEMES

49 Une serrure a quartz55 Un thermometre maxi -digits68 Deux thermostats avec le TDA

102376 Antivol haute fiabilite97 Orgue de barbarie stereo pro-

grammable124 Chargeur d'accus universel

EN KIT

86 LABO 08 multimetre digitalMTC

94 Football de table SELECTRO-NIC


66 Produits ELC119 Le « 555 »129 Fiche n° 15 : le 4013

30 No 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

L

MODULES HY73ET HY83 10)1FrcTitcsNous entamons avec ces deux preamplificateurspour guitares la description des divers modulesILP dont la reputation et la qualite meritent votreattention.

LE HY73

e preamplificateur gui-tare HY73 comportedeux canaux, un pourl'amplification de la

guitare, l'autre pour le microphone,chacun avec son propre reglage de vo-lume, et facilites pour le controle desgraves et aigus. Ces deux canaux sontcouples pour donner Ia sortie finale.Le canal guitare, prevu originelle-ment pour coupler deux signaux gui-tare, peut toutefois en mixer plus,simplement en branchant les entréessupplementaires sur la broche « jonc-tion d'appel » (n° 4) par une resis-tance de 150 kO. Les guitares« pick-up » ayant une sortie de50 mV sont souhaitables pour etreutilisees avec le HY73, mais enconnexions simples (voir texte), leHY73 est apte a traiter des entréesdescendant jusqu'a 10 mV.L'etendue en frequence au-dessus delaquelle les controles de tonalite decanal guitare operent fait que leHY73 convient a l'utilisation avec lesguitares « leader », « rythmiques » et« basses ». La sortie de l'etage demixage guitare (0/P G) precedant lecontrole du volume et Pelage de tona-lite travaille a un niveau de signal no-minal de 100 mV, ce qui le rend pra-tique pour l'insertion d'une united'effets desiree.Le canal microphone se composed'un etage de gain initialisable suivipar un reseau de controle de tonaliteplus conventionnel.L'alimentation du HY73 peut etrerealisee avec une alimentation ILP detype P.S.U. avec un abaissement detension par des resistances dont lesvaleurs sont indiquees sur Ia table ci-apres, ou a partir de n'importe quellealimentation donnant environ + ou- 15 V, le courant etant limite20 mA.

CARACTERISTIQUESTECHNIQUES

- Reponse en frequence (toutes en-trées controles de tonalite type« plat : 15 Hz A 100 Hz.- Niveau nominal de la sortie finale :500 mV/rms.- Sensibilites pour la sortie nominale(voir texte) : guitare, 50 mV/ms ; mi-crophone, 12,5 mV/rms.- Niveaux de sortie intermediaires(0/P G & 0/P M) : 100 mV/rms.- Distorsion harmonique totale1 kHz (ttes ent.) : < 0,01 % (bruit defond).- Rapport signal/bruit (DIN Audio) :80 dB typique.

- Etendue du controle de tonaliteguitare, ± 15 dB a 40 Hz & 2 kHz ;microphone, ± 12,5 dB a 60 Hz &12 kHz.

- Impedances d'entree : guitare,150 lat ; microphone, 47 kit.- Marge de surcharge des entrees(toutes entrees) : 38 dB typique.

- Sortie maximum : 2,5 Veff dans5 ka- Tension d'alimentation (regulationinutile) : ± 15 V dc minimum a20 mA.

- Dimensions (connecteur inclus) :90 x 50 x 20 mm.

- Poids : 125 g.

type de PSU PSU30 PSU42X, 51X PSU43X, 53X PSU55X, 75XPSU2 1 X, 41X PSU54X, 72X

valeur de R Court -circuit 1,2 kS2 a 0,5 W 2,2 kit A 0,5 W 3,3 WA 0,5 W

32 NI' 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

Guitare 2 0_Entrees 3 0-Jonctiond'appel 4 0 -

Entrée9micro

5

0/P G

Gain guitar.

0/P M

Graves19

25Aigiis

Graves12 113

MIC

71 11

8

Volume micro

10

Aigiis/ 17Volume guitar.

T o v

21

2

14

16 15

18

Sortiefinale

DETAILDU CABLAGEDU HY73

Canal guitare

La broche 5 doit rester &connect&pour une sensibilite de 50 mV pourchaque entree de guitare. Cependant,on peut atteindre une sensibilite de10 mV en connectant la broche 5 au0 V.Si l'on n'a besoin que d'une des en-trées guitare, on laissera les entréesinemployees en circuit ouvert, de ma-niere a attenuer le niveau de bruit.

Canal microphone

II est necessaire de raccorder la bro-che 7 (0/P M) du canal microphone ala broche 8 (MIC) pour atteindre unesensibilite de 12,5 mV. Cependant,de plus grandes sensibilites peuventetre obtenues en remplacant ce rac-cordement par une resistance ayantune des valeurs du tableau I.Si le canal microphone est inutilise, itest preferable de raccorder la broched'entree (n° 9) au 0 V (en prenant unefiche jack de court-circuitage), pourdiminuer les bruits parasites.

CONNEXIONSDES BROCHES

Broche1

23

45

678

91011

121314151617

1819202122232425262728

FonctionMasse (GND)Entrée guitareEntree guitareJonction d'appelGain guitare0/P G0/P MMICEntrée microphoneCurseur vol. guitareCurseur vol. microphonePt haut pot grave mic.Curseur grave (mic.)Pt bas pot grave (mic.)Pt haut pot aigu (mic.)Curseur aigu (mic.)Pt bas pot aigu (mic.)Sortie finalePt haut grave (guit.)Curseur grave (guitare)Pt bas pot grave (guit.)N/CPt bas pot aigu (guit.)Curseur aigu (guit.)Pt haut pot aigu (guit.)Tension negative (-V)Tension positive (+V)Tension nulle (0 V)

filsblindes

VALEURS POTENTIOMETRES

Volume de la guitare et du micro : 100 kit lineaire.Guitare aigu/grave : 100 kft lineaire.Microphone aigu/grave : 10 Id/ lineaire.

TABLEAU I

Sensibilite 1 mV 2 mVValeur de resistance 62 kg 27 ktl

5 mV 10 mV8,2 MI 1,5 kit

LE PREAMPLIFICATEURGUI TARE

HY73

Le HY83, prevu a l'origine commepreamplificateur guitare, peut toute-fois s'associer a d'autres instruments.Le HY83 (accordeon, par exemple)comprend un premier etage dont legain peut varier par un controle large-ment etendu de la sensibilite d'entree.Nous disposons aussi, dans cet etage,d'un commutateur de brillance quipermet, par exemple, le passage deguitare rythmique en guitare solo.

- un canal « Clean » ayant uncontrole pour les graves, medium etaigus avec son propre controle de ni-veau de volume ;- un deuxieme canal « Overdrive »qui possede des controles de tonaliteet « surmultiplication » et, une foisde plus, son propre controle de vo-lume ;- un canal de « reverberation »ayant, lui aussi, son propre controlede volume.

En fin de compte, les signaux sontmixes pour donner un signal globalajustable par l'utilisateur et amplifiedans un etage final. Le niveau totalest controle par le potentiometreprincipal de volume incorpore danscet etage.En complement de ces facilites, uneboucle d'effets est disponible sur lesdeux canaux « Clean » et « Over-drive » au moyen des curseurs des po-tcntiometres de controle de volume(voir schema).

Notes

1° Les points A, B, C et D du schemasont les points de connexion des bou-cles d'effets mentionnes dans ('intro-duction, a savoir :On utilisera de preference des prisesJack a coupure de circuit- sur le canal clean A -B- sur le canal overdrive C -D.Si l'on n'utilise pas ces boucles d'ef-fets, on reliera A a B et C a D.

2e En connectant le module a ('unitede reverberation, des fiches Jackdevront etre utilisees, comme si cel-lcs-ci etaient les connexions standarddestinees a cette unite. Veuillez doncnoter que la broche 14 (cependantconnect& au blindage de la fichephono d'entree) n'est pas mise a laterre et est isolee de la partie unite dereverberation.

No 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 33

SPECIFICATIONS

- Rapport signal/bruit : canal« Clean » a sensibilite mini, - 72 dBsous 500 mV sensibilite maxi,- 60 dB sous 500 mV.- Distorsion (a sensibilite mini -canal« Clean ») : < 0,05 % pour 500 mVen sortie.- Marge de surcharge (sensibilitemini) : > 24 dB.- Etendue du controle de tonalite ;graves, 60 Hz : + 17 dB/- 18 dB ; me-dium, 2 kHz : + 9 dB ; aigus, 8 kHz :+ 18 dB/- 18 dB.- Alimentation (regulation inutile) :± 15 V mini.- Consommation : 20 mA.- Sortie protegee contre les courts -circuits.- Entrée protegee contre les inver-sions de polarite.- Dimensions (connecteur inclus) :90 x 50 x 20 mm.- Poids : 125 g.

ALIMENTATION

Le HY83 est alimente a partir d'unealimentation I LP type PSU, laconnexion se faisant a travers une re-sistance appropriee suivant tableauci-apres, ou a partir d'une autre ali-mentation non regulee delivrant20 mA sous des tensions minimalesde ± 15 V.

Entree

brillence

ciean 0ohsP1

T

V +v

In outUnite de

reverberation

25

7P7 P8 overdriveT_7 o 0

718 920+21overdrive

- P9

P I 0

Sortie

Ov

U POTENTIOMETRESPour Pi, on recommande un potentiome-tre de tres bonne qualite avec bolder reliea la masse.Pt : sensibilite d'entree I Mg log.P2 medium (canal « Clean 4 100 kil li-neaireP3 : graves (canal « Clean ») 4,7 ktl li-neairePa : aigus (canal a Clean ») 100 ktl li-neaireP5 : volume (canal o Clean ») 10 kit logP6 : gain e Overdriven 470 /di logP7 : tonalite o Overdrive » 100 SI lineaireP8 volume a Overdrive » 10 kit logP9: volume « reverb. » 10 kfl logPio : volume principal 10 kW log

CONNEXIONS DES BROCHES

Broche Fonction1 Masse (GND)2 Entree signal3 Inter. brillance4 sensibilite d'entree5 d°6 Pt bas pot. bas. & med.7 Curseur basses8 Pt haut pot. basses9 Pt bas pot. aigus

10 Curseur aigus11 Point haut pot. aigus12 Curseur volume « Clean »13 Volume « Clean »14 Conducteur « reverb. »

15 Envoi « reverb. »16 Gain « Overdrive »17 do18 Pt bas pot. ton. 0/drive19 Curseur pot. ton. 0/drive

(vol.)20 Pt haut pot. ton. 0/drive21 Volume « Overdrive »22 Retour « reverb. »23 Volume reverberation24 Curseur « reverb. »25 Sortie signal26 - alimentation (-V)27 + alimentation (+V)28 Zero alimentation (0 V)

type de PSU PSU30 PSU42X, 51X PSU43X, 53X PSU55X, 75XPSU21X, 41X PSU54X, 72X

resistance (R) court -circuit 1,2 kg 1/2 W 2,2 IcS2 1/2 W 3,3 kg 1/2 W

34 N. 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

5600 eF 4?000 pFITC: Tolerance Z = tension

bionc 40% rouge 250Vnoir ! 20% lovne itoo

IC lirlerc hi lire 24me chi /ire mutt, catevr

9 9

X4

X40 000

exemple, 40. 000pF 40% 250V &On' hi,-tion des coGleurs trwrron noir, orange,Mane. ,rovge.

oon

I 2 3 *obi once : or ISA orgenr ±10'h

1 erg bague 2 am bague 5em.bague

'ter ch,t-pra 2rne frre cateur

9 9

x'

ADMINISTRATION-REDACTION-VENTES : Societe desPublications Radio- Electriques et Scientifiques.

Societe anonyme au capital de 300 000 F.26 12, rue Bellevue, 75940 Paris Cedex 19 "Io* roo'sTel. . 42.00.33.05 - Telex PVG 230 472 FDirecteur de la publication M. SCHOCKDirecteur honoraire Henri FIGHIERA « Le precedent umber°Redacteur en chef - Bernard FIGHIERA a ete tireMaquettes : Jacqueline BRUCE a 110 000 ex.Couverture M. Raby. Avec la participation de D. Roverch,G. Durand. G. Isabel, P. Torris, R. Know, P. Gasser,P. Martial, R. Rateau, C. Pichon, A. Garrigou, P. Patenay.La Redaction d'Electronique Pratique decline touteresponsabilite quant aux opinions formulees dans lesarticles, celles-ci n'engagent que leurs auteurs.

PUBLICITE : Societe Auxiliaire de Publicite, 70, rue Compans,75019 Paris - Tel 42 00 33 05 (lignes groupees)CCP Paris 3793-60Directeur commercial Jean-Pierre REITERService oubliette Pascal DECLERCKPromotion Societe Auxiliaire de PubliciteMauricette ELHINGER70, rue Compans, 75019 Paris Tel (1) 42 00.33 05Direction des venter Joel PETAUTONAbonnements Odette LESAUVAGE

ABONNEMENTS : Abonnement d'un an comprenant : 11

numeros ELECTRONIQUE PRATIQUE - Prix : France :176 F.

VOIR NOTRE TARIF« SPECIAL ABONNEMENT »

PAGE 28En nous adressant votre abonnement, precisez sur l'enveloppe SERVICE ABONNEMENTS a, 2 a 12. RUE BELLEVUE. 75940PARIS CEDEX 19Important : Ne pas mentionner notre numero de compte pour lespaiements par cheque postal - Pun d'un nurnero 16 F.Les reglements en especes par courtier sont strictement interdits.ATTENTION !Si vous etes defy abonne, vous faciliterez notretSche en toignant a votre reglement sort Tune de vos dernieresbandes-adresses, soil le releve des indications qui y figurent. Pour tout changement d'adresse,loindre 1 F et la derniere bande.

1986

ectrofliqpratupieN° 106 JUILLET/AOUT

REALISEZ VOUS-MEMESPAGE

Un totalisateur EJP 45Un relaxateur 50Une regulation pour fer a souder 54Un detecteur de fumee 59Un minuteur special pour C.I. 65Une animation lumineuse programm. 93Un dispositif de nourriture autom. 108Un commutateur pour BF 115

EN KIT

Variateur pour perceuse EXPE 22 MTC 74Ampli 70 W TSM 5 82

PRATKWE ET INITIATION

Les modules ILP HY 73 et HY 83Multimetre FLUKE 37

3277

Alimentation de labo CDA 9230 D 86Systemes d'alarme 90Caracteristiques et procedure d'essaid'une alimentationFiche : CD 4016Le 555 (2e partie)

119121124

liblVERT

Tables des matieres du no 94 au no 105 29

o

1111 TOTALISATEUREJP

E

Le contrat EDF EJP (Effacement Jours de Pointe),associe a un chauffage bienergie (electricite + fuel)permet de beneficier d'une tarification EDFparticulierement avantageuse pendant la majeurepartie de l'annee.

n revanche, pendant 22jours d'hiver (ofi EDFeprouve des difficultesd'alimentation), le cou-

rant est facture dix fois plus cher defacon a dissuader le branchementd'appareils electriques voraces enenergie.Ces 22 jours se situant a des datesnon previsibles, it est interessantI'utilisateur de connaitre le nombrede jours EJP a venir. Le montage quenous vous proposons permet d'effec-tuer automatiquement ce comptagegrace a l'installation de telecom-mande prevue avec le tarif EJP. Enoutre, l'abonne sera averti visuelle-ment chaque jour EJP. 11 pourra ainsieviter de mettre en service des appa-reils gourmands en electricite tels quelave-vaisselle, lave-linge, four electri-que, etc.Cette realisation n'utilise que descomposants classiques, facilementdisponibles chez les revendeurs. Enoutre, seul un voltmetre est necessairepour la mise au point

I - LE TARIF EJP

Prealablement a la realisation de cetotalisateur, it semble bon de rappelerle principe de l'EJP. 343 jours par an,de jour corn me de nuit, vous payez lekilowatt/ heure environ le meme prixque le kilowatt/ heure, heures creuses,c'est-A-dire un prix avantageux. Ce ta-rif s'applique egalement a tous vosappareils (chauffage, eclairage, lave-vaisselle, etc.).En revanche, 22 jours par an, repartisentre le ler novembre et le 31 mars del'annee suivante (les jours de grand

froid en regle generale), EDF est tressollicitee pour alimenter son reseau.Pendant ces 22 jours, le prix du kilo-watt/ heure est multiplie par 10 (maisseulement 18 heures par jour, de7 heures du matin a 1 heure la nuitsuivante).Grace a l'EJP, un systeme de telecom-mande vous avertira 30 mn au prea-lable (done a 6 h 30), puis a 7 heuresle changement de tarif se produit au-tomatiquement et coupe la partieelectrique de la chaudiere qui conti-nue a fonctionner au fuel.L'alimentation du ballon d'eauchaude, s'effectue automatiquement,au tarif bas, de 1 heure a 7 heures dumatin. Precisons que le. prix deI'abonnement est bien inferteur a ce-lui correspondent au classique tarif

jour/nuit. En revanche, l'EJP n'existequ'a partir de 12 kW (60 A). Notonsenfin que, pour des raisons techni-ques, certaines zones ne sont pas en-core equipees pour disposer du tarifEJP. L'agence locale d'EDF peut faci-lement renseigner a ce sujet.

II - PRESENTATION

Notre montage sera raccorde en per-manence ay secteur, pour son alimen-tation. En cas de coupure acciden-telle, une pile est prevue afin deconserver l'alimentation des comp-teurs. L'affichage est, bien entendu,eteint dans le but de preserver la pile.Lorsque EDF en vole sa telecom -man& d'cflacement (EJP), le disposi-Lir ne reagit qu'apres 1 mn environ

N° 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 45

Detection

Information

E.J.P

CommandeManuelle

D initialisation

AlimentationSecteur

Temponsateur1

Secours

D alimentation

Par pile

Redressement

Filtrage

Basrule

OscillateurTBF

Temporisateur19 H

Regulation

Generale

6V

Controle

De

L of ichage

Aft cheur

" Dizaines"

CompteurDecodeur

"Dizaines"

Afficheur

"Unites"

Completer

Decodeur"Unites'

Synoptique du montage. Fig. 1

La carte imprimee qui .supporte la totalite des cornposants.

46 N.106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

0N

z

5,1

O

..r)

cs..o

ea0cc

-J

0.1

o cc -C.)

-I to

NQ

.144N1

:2cs,

0

.0st

o_wwvs,__ohsissc,rs 9

*WAS'

*°7'0

a

N

CC

g-AAMA.--MWI-41

it

z Schema de principe. Fig. 2

(elimination des parasites et corn-mandes intempestives). Des lors l'af-fichage clignote, indiquant qu'il s'agitd'un jour critique (EJP). Il convien-dra done d'eviter d'utiliser des appa-reils gourmands en energie. De plus,

l'affichage a avance d'un point et to-talise lc nombre de jours critiques de-puis le debut de l'hiver.Un bouton-poussoir est prevu pourremettre le compteur a zero (RAZ) ala fin de Ia saison de chauffage. En

outre, it est possible de placer ma-nuellement le compteur a la positionprevue, dans le cas par exemple oul'appareil serait mis en service encours d'hiver.Ce dispositif a ete concu pour ne pasetre affecte par les parasites vehiculespar le secteur, afin que ('indication af-fichee soit bien valable.

III - PRINCIPEDE FONCTIONNEMENT

A l'issue du preavis de 30 mn, EDFnous &byre, lors des jours EJP, unetension de 220 V. Cette informationest trait& pour etre accept& par no-tre circuit electronique. De plus, pourplus de securite, nous attendons unalai de 1 mn avant de declencher no-ire processus. De la sorte, les parasi-tes n'ont aucune possibilite d'actionintempestive.La bascule de notre montage changed'etat : le compteur digital avanced'un point pour prendre en compte lejour EJP correpondant. D'autre part,un oscillateur TBF est actionne. II

permettra le clignotement de l'affi-chage, directement au niveau des affi-cheurs.La remise a zero de la bascule doits'effectuer a 1 heure, la nuit suivante.Pour cela, un temporisateur de19 heures nous delivrera une impul-sion qui remettra la bascule en posi-tion normale. Dans ces conditions,une coupure-secteur pendant unejouniee EJP n'aurait aucune conse-quence sur noire appareil. A la remisesous tension, un comptage intempes-tif ne pourrait avoir lieu.La bascule en position de repos per -met l'allumage au fixe des compteurset la reinitialisation du temporisateur19 heures.L'alimentation ne pose pas de pro-bleme particulier : elle est normale-ment issue du secteur avec regulationA 6 V. En cas de coupure, Ia pile 9 Vassure l'alimentation de secours.Seule particularite l'affichages'eteint.Notons la presence de boutons-pous-soir pour agir sur la bascule manuelle-ment et pour remettre a zero le comp-teur.

IV - FONCTIONNEMENTELECTRONIQUE

Lors du passage en jour EJP, une ten-sion-secteur est appliquee entre laborne E et la borne N. Il est cepen-


dant necessaire d'abaisser cette ten-sion (role de C1 et R2) puis de la re-dresser et filtrer (Dg, C9 et C2). C3 vadonc se charger tres lentement (1 mn)a travers R3. On a ainsi ]'assurancequ'aucun parasite n'atteindra lapone A.Des que le point B presente un niveauhaut, la bascule va changer d'etat :All passera au NVO (niveau 0), tan-dis que Bio passera au NVI. Lecompteur-decodeur IC5 va doncavancer d'un point. D'autre part, leNVO present en C2 va commanderl'oscillateur TBF constitue des ponesC et D. En supposant que ]'entree D6recoit un NVO, la sortie D4 fournit unsignal pulse qui permettra de com-mander par intermittence T2. Cetransistor va donc nous alimenter lescathodes des afficheurs d'une faconpulsee.Le clignotement des afficheurs nousavertira de la detection « EJP ». LeNVO est egalement appliqué sur l'en-tree 12 de IC3. Ce dernier n'est plusbloque en RAZ, et va pouvoir oscillerlibrement. Sachant qu'il contient 14etages de division binaire, it nous de-livrera, sur sa borne Q14 un kat hautapres 19 heures !Ce NVO nous sera fort utile pour re-mettre la bascule en position normaledans le courant de la nuit. Notonsqu'a cet instant, la commande EJP nesera plus transmise.En reprenant sa position initiale, labascule nous bloquera le fonctionne-ment de l'oscillateur (allumage aufixe des afficheurs) et forcera a zero letemporisateur IC3.Remarquons que la periode impor-tante necessaire pour l'oscillateur de1C3 nous oblige a employer un groupede deux condensateurs chimiquesmontes en serie. Ce montage equi-vaut a un condensateur chimique nonpolarise.En fonctionnement normal, la pre-sence de secteur nous permet demaintenir C4 charge par Do. De cefait, T1 est polarise par R5. L'entreeD6 recoit bien un NVO comme prevu.En revanche, si le secteur venait aetre coupe, C4 se dechargerait rapide-ment dans R4, et Ti se bloquerait : D6recevrait donc un NV1 via R6. La sor-tie D4, au niveau 0 nous bloqueraitT2. Les afficheurs, avec leur cathodenon aliment& resteraient eteints, evi-tant une usure prematuree et inutilede la pile.La remise a zero des afficheurs s'ef-fectue par le poussoir de RAZ. Afind'eviter une action intempestive par

48 W 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

Presence de trois straps de liaison.

parasites au geste malheureux, nousavons temporise cette fonction parC13 et R14.11 est egalement possible d'avancermanuellement le compteur : pourcela, it suffit de maintenir le poussoir« manuel » enfonce qui annule l'effetde C3 par son court -circuit avec R1 devaleur relativement faible. Le fait debasculer alternativement l'inverseurde + sur = assure le basculement desportes A, B et l'avancement du comp-teur, sans souci de rebonds mecani-ques.A la fin de cette operation, le clignote-ment des afficheurs est obtenu en pla-cant l'inverseur un instant sur =. Onpourra, des lors, relacher le poussoir« manuel ».Notons la presence de Its destine aproteger IC3 lorsque l'inverseur estsur la position «_ ». C5 evite aux pa-rasites de basculer les portes A, B in-tempestivement.

L'alimentation reste classique : re-dressement, filtrage et regulation. Re-marquons la diode D7 qui empechede « recharger » la pile. D5 evite, encas de coupure-secteur, un debit de lapile vers D6 et C4. C6 est de valeurimportante, pour que le transfert del'alimentation normale vers l'alimen-tation secourue s'effectue en douceur.C7 et C9 assurent, encore une fois,une protection contre les parasitessecteurs vehicules, le plus souvent,par le reseau.La liaison des bornes 3 et 4 des comp-teurs permettent d'obtenir l'efface-ment des 0 inutiles : ainsi, 03 sera re-presents 3 Landis que 00 entrainera]'extinction des deux afficheurs.Notons l'absence de resistances de li-mitation entre les circuits comp-teurs/decodeurs et les afficheurs.Cette simplification, particuliere-ment interessante est due a une limi-tation interne des circuits integres.

Remarque importante

L'entree EJP de notre montage serareliee, ainsi que tout le reste du mon-tage au secteur EDF. De ce fait, on nedevra jamais intervenir sur l'appareillorsque les bornes d'entree EJP repe-rees « E » et « N » sont reliees au220 V. Leur raccordement s'effec-tuera a la fin de la mise au point pourdes raisons evidentes de securite.

V - REALISATIONPRATIQUE

a) Circuits imprimes

Le circuit principal (fig. 3) regoit tousles composants actifs du montage tan-dis que les deux afficheurs serontfixes sur un petit circuit imprime an-nexe (fig. 4).Le trace retenu, tient compte des che-minds de fixation du couvercle duboitier. Nous vous conseillons doncde respecter les dimensions donnees.Eu egard a l'emploi des circuits inte-gres, it est preferable d'employer lamethode photographique qui eviteratout risque d'erreurs.La gravure sera confiee au perchlo-rure de fer, puffs les circuits seront soi-gneusement rinds et defies. I1conviendra de decouper les deux car-tes aux dimensions en respectant lesreperes indiques avec une scie a me-taux et une lime douce.Le pergage s'effectuera a 1 mm pourles circuits integres et les petits com-posants, a 1,2 mm pour les compo-sants plus importants et les tosses pi-cots, et a 3 mm pour les differentstrous de fixation.Prodder au reperage indispensabledes futures liaisons, le cablage en seraainsi largement facilite.L'implantation des composants estrappelee aux figures 5 et 6. Nous vousinvitons a employer des supportspour les circuits integres, afin de pou-voir controler le cablage des affi-cheurs. L'orientation des composantsactifs (diodes, transistors et conden-sateurs) est primordiale pour garantirun bon fonctionnement. Ne pas hesi-ter a controler chaque soudure no-tamment au niveau des circuits inte-gres. Realiser un dernier controled'implantation avant la suite du tra-vail.

b) Preparation ducoffret-cablage

Realiser le pergage du couvercle ducoffret selon la figure 7. Sur le cote ducoffret, prevoir un domino d'electri-

cien a quatre bornes de raccordementet les quatre tours de passage de fil0 2. Percer le fond du coffret afin depermettre un centrage correct de lacarte principale.

Reperer les fonctions des differentescommandes de la plaque superieurel'aide de transferts Mecanorma. De-couper la fenetre des afficheurs enplastique transparent rouge (65 x 40).Celle-ci pourra alors etre cad al'Araldite.

Confectionner un etrier metalliquepour la fixation de la pile de 9 V(fig. 8). La pile devra etre maintenuecorrectement. Mettre en place les in-terrupteurs et poussoirs. mettre enplace les fixations de la carte princi-pale (vis de 0 3, ecrous, contre-ecrous). En revanche, pour la carte-affichage, les vis seront a tete fraiseeafin de pouvoir etre collees sur le des -sous du couvercle.

Realiser le cablage interne selon la fi-gure 9. Nous vous engageons a utiliserdu fiu de couleur pour faciliter cetteoperation et eviter tout risque d'er-reur (les circuits integres ne sont pasencore sur leur support). Bien veillerqu'aucune liaison electrique ne s'ef-fectue avec le couvercle metallique.

Fixer definitivement la carte princi-pale le plus bas possible. Presenter lacarte-affichage a son emplacement etcoller les vis tete fraisee sous le cou-vercle, a l'Araldite.

25 25

32

20!

46 i 07 07I/ /

0

45 45

Fig. 7 Plan de percage.

3

Fig. 8

24I

173

VI - MISE AU POINT

Mettre en place des circuits integressur leur support respectif en veillantl'orientation. L'entree EJP (homes« E » et « N » correspondantes) ne se-ront pas encore raccordees. Raccor-der la pile de 9 V. Alimenter les bor-nes Ph et N par le secteur(alimentation du transfo).

(suite page 127)

N. 106 ELECTRON IQUE PRATIQUE 49

UN RELAXATEURNotre vie se deroule de plus en plus dans uneagitation perpetuelle associee a un niveau de bruitsans cesse croissant. Les bruits agressifs ont uneinfluence nefaste sur notre equilibre psycho-physiologique a telle enseigne que l'on parle du« cancer du son ».

ussi, les physiciensamericains se sont pen-ches depuis longtempssur le probleme et ont

ete a meme de decouvrir un disposi-tif, gadget qu'ils nomment le « pinknoise » ou generateur de « bruitrose ».11 s'agit en fait d'un generateur deli-vrant un bruit de fond analogue a unchuchotement ou souffle &croissantdont fecoute permet de se concentreret de s'abstraire, par IA meme, de lapollution du bruit.

SCHEMA DE PRINCIPE

Le schema de principe du relaxateurest presents a la figure 1. Le montagereste tres simple, done a la port& de('amateur debutant. Le « bruit rose »est un bruit qui decroit avec la fro-quence d'une pente de 6 dB par oc-tave. Le transistor Ti est un modelesilicium a tension de claquage emet-teur-base tres faible. Sur le schema,que l'on ne s'etonne pas, it ne s'agitpas d'une erreur, mais le collecteur deT1 est bien laisse « en l'air », car onutilise seulement la jonction emet-teur-base.Cette derniere, afin de produire l'effetrecherché, est polaris& en inverse al'aide d'une tension de 18 V et une re-sistance serie de 1 .1V111 destinee a limi-ter le courant a travers la jonction et aeviler sa destruction. Dans ces condi-tions, la jonction travaille en « effetd'avalanche ». Cette meme resistanceR1 sert egalement de resistance de

charge. On sera pout -titre conduit aessayer plusieurs transistors et aconserver celui qui generera le plus de« bruit ».Les variations aleatoires de la tensionproduite par l'effet d'avalanche, don-nant precisement lieu au « bruitrose », sont ensuite appliquees a unetage emetteur commun T2 destine aamplifier le phenomene. Une resis-tance de 100 [2 stabilise T2 en tempe-rature, elk est placee dans le circuitemetteur tandis que la polarisationest obtenue au moyen de R2 disposeeentre base et collecteur.Dans le circuit collectetir, une resis-tance de charge R3 sert par l'interme-diaire de C3 a recueillir les tensionsamplifides que l'on applique a deuxecouteurs du type cristal monks enparallele.

Un condensateur C2 monte entreemetteur et collecteur elimine les fre-quences elevees. L'alimentation s'ef-fectue sous 18 V obtenus a l'aide dedeux piles miniatures reliees en serie.La consommation de l'ensemble n'ex-cede pas 2 mA.

REALISATION PRATIOU

Bien qu'elle puisse s'effectuer partoutes les methodes traditionnelles(stylo marqueur, gravure directe, me-thode phthographique), le procedeCircuigraph offrira une rapidite derealisation sal* precedent.A cet effet la figure 2 precise une im-plantation possible des composantsqui s'effectura sur le support isolantde votre choix (carton, plexiglas, pla-quette perforee, etc.).


Ce croquis servira meme de « pa-tron » s'il est colle sur le support.Apres percage et mise en place desdifferents composants, la figure 3 pre-cise les diverses liaisons a realiserl'aide du Circuigraph.Les transistors les plus eonseilles sontdes 2N2926 qui disposent d'un bro-chage particulier a savoir le collecteurau centre. Tout autre transistor sili-cium NPN plastique conviendracondition de croiser les « pattes » etde respecter la disposition « BCE ».Si vous disposez de plusieurs transis-tors echangez-les, it se peut qu'unrende mieux que l'autre.

LISTE DES COMPOSANTS

Rt : / A152(marron, noir, vent)R2: 1 MC2(marron, noir, ventR3: 100 kit (marron, noir, jaune).124: 10012 (marron, noir, marron)Cl: 0,1 i.LF plaquetteC2 : 4,7 nF ceramiqueC3 10 nF disque

T2: 2N2926, 2N3391, 2N2714 ouNPN plastique en permutant les electro-des bases et collecteurs.Ecouteurs type o cristab) haute impe-dance.

18v =

IIC

R2 C3

R4

C .4

to

0

w

O

Schema de principe implantation des elements - liaisons a effectuer.Fia

-*a 31

PLAQUES D'ESSAIS « CIF »chaque realisation,nous avons pour habi-tude de proposer untrace de circuit im-

prime, destine a etre reproduit par lesdiverses methodes possibles de gra-vure directe ou bien de photographic.Pour la methode photographique,CIF met a votre disposition toute sonexperience, avec ses diverses machi-nes A insoler et a graver.Certaines personnes, pourtant, setournent vers la pratique des plaquesd'essais qui remplacent un veritablecircuit imprime. Ce type de plaques,cependant, ne souffre pas la mixlio-crite de fabrication. Fidele et attachéa la qualite de ses produits, CIF pro-pose toute une gamme de plaquesd'essais en differents formats.Pour les plus usites, citons :- FR2 : pas de 2,54 mm, bakeliteI face, bandes et pastilles cuivrees35µ;- FR3 : epoxy bleue 1 face, bande etpastilles, carte Europe et double Eu-

rope, 1 face pastilles et bandes, com-patible avec connecteur DIN 41612 ;- FR4 : verre epoxy 1 ou 2 faces, pas-tilles et bandes cuivrees etamees, Eu-

rope et double Europe 2 faces cui-vrees, trous metallises.C.I.F., 10, rue Anatole -France94230 Cachan. Tel.: (1) 45.47.48.00.


REGULATION DETEMPERATUREPOURFER A SOLIDERL'utilite d'un fer a souder a temperature reguleen'est plus a demontrer. C'est pourquoi nous vousproposons ce module qui vous permettrad'executer des soudures de qualite professionnellepour un prix de revient sans commune mesureavec les realisations du commerce.

e fer regule offre denombreux avantagespar rapport au fer clas-sique :

- pas de risque de &collage du cui-vre sur les circuits imprimes par excesde temperature ;- choc thermique moins importantpour les composants fragiles ;- bel aspect brillant des soudures ;- duree de vie de la panne tres im-portante.

PRINCIPE DE

FONCTIONNEMENTLe fer utilise est un modele JBC24 V/30 W avec thermocouple incor-pore (type Ironmatic). Un fer d'uneautre marque pourrait etre utilisesans inconvenient, pourvu que ses ca-racteristiques soient sensiblement lesmemes. Le thermocouple delivre unetension proportionnelle a la tempera-ture, constituant l'information que lemodule prendra en compte pour ef-fectuer la regulation. (II est a noterque cette tension est tres faible, del'ordre de 15 mV pour 300°.) Cetteinformation est comparee en perma-nence a une tension de reference, quiconstitue la consigne de temperature(voir fig. 1). Tant que la tension VTdu thermocouple est inferieure a laconsigne (temperature non atteinte),la sortie du comparateur reste a 0 Vet le fer doit etre alimente.

Lorsque VT devient syperieure a Iareference (temperature atteinte), Iasortie du comparateur passe a envi-ron + Vcc, ce qui coupe ('alimenta-tion du fer. La reference &ant regla-ble, la temperature souhaitee pourraetre lie& a volonte.Ce systeme tres simple pourrait suf-fire pour une regulation efficace, en

commandant directement un relais.Son &Mut majeur serait de commu-ter sur n'importe quelle partie d'uneperiode du 24 V d'alimentation de laresistance, pouvant ainsi ether desparasites importants. Dans le moduleque nous vous proposons deconstruire, cette commutation se feratoujours au voisinage du passage par

54 N° 108 ELECTRONIQUE PRATIQUE

Fig. 1 Principe retenu.

0 V de la tension alternative. Les per-turbations generees seront ainsi mini-mes.Cette commande de commutation nesera pas realisee avec un circuit exoti-que d'approvisionnement difficile,mais par un tres classique 555 quel-que peu Mourn& de ses applicationshabituelles.

temperatureP2

I

COMPARATEUR

IMPUL SIONS

DE

COMMANDE

COMMANDE

COMMUTATIONAU PASSAGE

PAR 0 V

1-1111. TRIAC

P3 sewl de basculement

I555

2/ placement impulsions

I I

resistance

fer a souder

correspondants ont l'autre entree po-laris& a 1/3 Vcc pour le point B et2/3 Vcc pour le point A.Pour que la sortie 3 passe a l'etat I, itfaut reunir deux conditions :

Fig. 2 Synoptique du montage.

Schema de principe. Fig. 3

L'element assurant la commutationsera un simple triac.

ANALYSE DU SCHEMA(fig. 3)

Le comparateur est un ampli-opera-tionnel 741, attaque par le thermo-couple sur son entrée non inverseuseet par la consigne de temperature surl'entree-inverseuse. Cette consigne estobtenue par un generateur de cou-rant, construit autour du Tiet debi-tant dans P2.La sortie du comparateur commandele 555 dont nous allons analyser lefonctionnement en nous referant a lafigure 4.L'etat de la sortie 3 du 555 est regipar les tensions appliquees aux en-trées 2 et 6. Les deux comparateurs

10 Le Reset de la bascule doit etre al'etat 0, donc la broche 6 doit etre <2/3 Vcc.2° Le Set doit etre a l'etat 1, donc labroche 2 doit etre < 1/3 Vcc.Pour que la sortie 3 repasse a l'etat 0,it suffit d'amener le reset de la basculeA 1, donc d'avoir l'entree 6 > 2/3Vcc, l'entree 2 etant inactive dans ce

Tout ceci est résumé dans le tableaufigure 5.Le signal sur l'entree 6 pourra etreconsiders comme une autorisation dedeclenchement, celui-ci ayant lieuseulement lorsque la tension sur labroche 2 passe en dessous de 1/3 Vcc.La sortie du 741, nous fournissantcette K autorisation », it reste a fabri-quer des impulsions cdincidant avecle passage par 0 V de l'alimentation.

6

2

V c c

0 V

Fig. 4 La sortie du comparateur com-mande le 555.


BROCHE 6 BROCHE 2 SORTIE

<1/3 cc >1/3 Vcc 0

<1/3 Vcc <1/3 Vcc 1

>1/3 Vcc < 1/3 Vcc 0

>1/3 Vcc >1/3 Vcc 0

0 1V

1 14V

Fig. 5 Tableau explicatilOscillopammescaracteristiques. Fig. 6

donne un signal rectangulaire (3). IIest important de remarquer que lesflancs de ce signal pourront etre &-places autour du passage de (1) par0 V, en jouant sur PI.Le condensateur Cg permet d'obtenirdes impulsions correspondant auxflancs du signal carre. Ce sont ellesqui vont commander l'entree 2 du555 et le faire ainsi basculer au mo-ment du passage de (1) par OV. Lapointe basse de ces impulsions devrase trouver un peu en dessous de 1/3

0

mb

REGLAGE MAUVAIS

I

REGLAGE CORRECT

Pour comprendre leur elaboration, itest necessaire de se reporter aux si-gnaux figure 6.

Le signal 1 est la tension secondairesymetrique autour de 0 V. Apres pas-sage dans C4, on impose une compo-sante continue, reglable pour P1 (si-gnal 2).

Apr& passage dans RI, le sinusdideest &rite par D3, D4, D5, ce qui

Vcc, c'est le role de P3 qui impose latension moyenne adequate.La sortie du 555 commande la ga-chette du triac via R11 et la LED quipermet de savoir a tout instant si lefer est aliment&La diode Dg qui est en principe inu-tile, n'est utilisee qu'en cas de pannepermettant d'alimenter le fer sur unedemi-alternance, donc a moitie puis-sance.

ALIMENTATION

Le secondaire du transformateur ali-mente la resistance du fer et le mo-dule de regulation. Afin d'avoir un15 V parfaitement propre, le moduleest equipe d'un 7815. L'emploi de ceregulateur demande quelques precau-tions :Le transformateur est en principe un220 V/24 V d'environ 30 VA. La ten-sion delivree a vide risque d'être su-perieure a 25 V efficaces, c'est-A-direA 35 V, crete qui est la tension maxi-mum qu'admet le regulateur sur sonentrée. Vous avez donc deux solu-tions :- utiliser un transformateur deli-vrant une tension moins elevee (del'ordre de 20 V). Le fer sera legere-ment plus long a prendre sa tempera-ture, ce qui est en general peu genant ;- inserer une diode zener d'environ5 V/ I I V en serie avec la diode DI, cequi limitera la tension crete a une va-leur acceptable (voir fig. 7).Dans tous les cas, it faut prevoir unfusible de 0,33 A en serie avec le pri-maire du transformateur.

Fig. 7 Alimentation.

REALISATION

Circuit imprime : la gravure directeest toujours possible, mais nous vousconseillons plutOt de recopier le cir-cuit a travers un calque avec les trans -fens apropries pour tirer (ou faire ti-rer votre plaque par la methodephotographique). Apres gravure, uti-liser un produit d'etamage a froid quievitera une oxydation rapide du cui-vre. Apres perceuse, commencer parimplanter les composants les plus baspour terminer par les plus hauts.Verifier bien 1e sens des diodes, descondensateurs chimiques et de laLED (le fil court &ant la cathode).Reportez-vous a la figure 9 pour ca-blage. Si votre fer etait equipe de filsde couleurs differentes, it faudraitalors rechercher a l'ohmmetre le ther-mocouple (plus faible resistance) et laresistance (environ 1052 a froid).


secondaire

transformateur

.04thermocouple

rouge I :0 (1,

vert Tr 1

secondaire

transtormattur

thermocouple resistance

Fig. 8 Plan de aiblage.

MISE AU POINT

Verifier tout d'abord que le + 15 V estcorrect. Dans un premier temps, nebranchez pas lc fer.Avec les deux entrées thermocoupleen l'air, vous devcz regler P3 de facona faire basculer le 555, ce qui provo-que reclairement de la LED.Si vous ne pouver obtenir ce bascule-ment, inutile d'aller plus loin, verifiervotre montage, car it est probable quele Th 1 ne vous donne pas un kat basen sortie (verifier aussi Ic fonctionne-ment pour les positions extremes deP1 si le comparateur fonctionne).

versrron resistance

bleul fer a sbuderPi- Details de realisation

grandeur nature.Fig. 9

On tirera de preference le circuit par le biais de la methode photo.

Lorsque vous avez obtenu le bascule-ment, appliquer le + 15 V sur Pena&thermocouple +. Vous pouver pren-dre cette tension, par exemple sur lacathode de D6.Regler P1 de facon a avoir la LEDpresque eteinte. Attention, it faut en-core voir une lueur !Vous avcz ainsi un bref instant deconduction en fin d'alternance posi-tive, lorsque le fer a atteint sa tempe-rature. Ceux qui possedent un oscil-loscope peuvent supprimer ce tresleger inconvenient en cablant C9 =0,1 a 0,47 AF et en reglant Pi en vi-sualisant la tension sur Ic triac tors-que la resistance est branchee.Vous pouvez maintenant brancher lethermocouple et la resistance de fa -con a verifier que la regulation se faitbien. Ne vous tromper pas pour les


Utilisation de supports pour circuit integre.

fils du thermocouple, si vous inversez+ et -, le fer sera alimente en perma-nence !Il ne vous reste qu'a trouver un boi-tier adequat, sur la face avant duquelvous sortirez le potentiometre P2 et laLED D7. Choisissez de preference unboitier metallique qui aidera a la dis-

sipation des calories inevitablement&gages par le transformateur, le re-gulateur et le triac. La term pourraetre raccordee au fil correspondantdu fer a souder et au boitier.

G. DURAND

NOMENCLATURE

Resistances (1/4 W):

R : 2,2 Id/ (rouge, rouge, rouge)R2 : 680 S2 (bleu, gris, marron)R3: 4,7 kit (jaune, violet, rouge)R5 : 68 kit (bleu, gris, orange)R6 : 560 ft (vent, bleu, marron)R7: 10 ldt (marron, noir, orange)R8 : 10 ka (marron, noir, orange)R9: 5651(vert, bleu, noir)R 10 : 10 kit (marron, noir, orange)Rij : 470 St (jaune, violet, marron)R12 : 47 kit (jaune, violet, orange)

Condensateurs :

: 220 uF/63 V radialC2: 22 uF/25 V axialC3 : 68 ;IFC4: 10 AF/63 V axialC5 : 33 nFC6: 33 nFC7: 10 nFC8 : 47 nFC9: voir texte

Semi-conducteurs :

ICIIC2IC3TI.TrDI.D2 D3 .D4 .

D5 .D6 D7.D8

: 741: 555: 7815

2N2222: BTA08/400/15 triac 1N4004 1N4004 IN4148 Zener 6,8 V - 1/2 W 1N4148 Zener 6,8 - 1/2 W LED 1N4004

Divers2 supports DIL 8 broches1 fusible 0,33 A1 porte-fusible1 plaque circuit imprime 70 x 85Transformateur : voir texteFer a souder JBC 24 V/30 W avec ther-mocouple incorporeCosses poignardPI : 10 kit ajustableP2 : potentiometre 220 St (lineaire)P3: 100 kit ajustable

atrick Gueulle, qui ex-perimente et pratiquedepuis longtemps tou-tes les techniques de

conception et de realisation des cir-cuits imprimes a usage amateur ouprofessionnel, des plus rudimentairesaux plus elaborees, a rassemble pourvous, dans ce livre, son experience.

Apres une analyse rigoureuse des be-soins, l'auteur expose en termes sim-ples les principales notions d'optiqueet de photochimie necessaires pourveritablement comprendre ce quel'on fait.

II passe ensuite en revue tous les pro-duits et materiels existants afin depermettre au lecteur de choisir libre-ment ceux qu'il devra acheter ou fa-briquer lui-meme, a moins qu'il n'endispose déjà sans s'en douter (mate -rid photo, photocopieuse, etc.) !

11 traite ensuite les cas reels les pluscourants a l'aide d'exemples expli-ques pas a pas et abondamment illus-t res.

Que vous soyez novice ou non, passeza ('action et vous constaterez imme-diatement que, grace a ce livre, reus-sir ses circuits n'est ni complique nicouteux.

Editions Techniques et ScientifiquesFrancaisesPrix: 110 FDistribution : Editions Radio, 9, rueJacob, 75006 Paris.


UN DETECTEURDE FUMEESL'electronique permet de mesurer bon nombre degrandeurs physiques comme la lumiere, latemperature, le bruit, sans compter tous lesphenomenes electriques encore plus faciles acapter.

Nous poursuivons cetteliste par un dispositifcapable de reagir si undegagement de film&

important se manifeste, completantainsi divers detecteurs d'incendie,sensibles le plus souvent a la chaleur.

PRINCIPEDU FONCTIONNEMENT

II n'est point besoin de faire appel aun composant special ou onereuxpour detecter la presence d'une film&

tant soit peu epaisse. En effet, toutcomme l'efficacite des phares d'unevoiture est compromise un jour debrouillard, la sensibilite d'une cellulephotoresistante de type LDR est tresattenuee dans la fumee.Sur cette idee, it convient de realiser


un petit module de detection compor-tant au moins une LDR eclair& parune LED rouge toute proche. En fait,ce dispositif est meme double, pourdisposer d'une « atmosphere te-moin », a l'abri de la film& s'entend(par exemple, a l'interieur d'un petittube etanche). L'astuce consistefaire traverser les deux LED par lameme intensite, maintenue constantepour ne pas risquer de dereglage acause d'une variation de tension in-volontaire.En comparant les valeurs des photo -resistances apres un etalonnage pre-cis, on est en mesure de detecter toutobscurcissement de la LDR a l'air Li-

bre. Pour eviter au maximum lesfausses alertes, on devra introduireune petite temporisation qui evite deprendre en compte, par exemple, lafumee d'une cigarette captee par lasonde. 11 suffira de mettre en me -moire l'alarme veritable, grace a unpetit relais actionnant tout dispositifjuge utile.Le schema synoptique se trouve a lafigure 1.

Vue interieure de la realisation.

ALIMENTATION

12V

COURANTCONSTANT

DETECTEURDE

FUMEE

SEC T EUR

RAZ

MANUEL L E

Synoptique du montage. Fig. 1

REIMS


D1

1/0

Fig. 2 Schema de principe.

RED

LED 2

2 /1.--

S tension

R2

P11

(Cliqnotante

ALA RME

DS

.V

O

RELAIS

12

Gros plan sur le relais.

ANALYSE DUSCHEMA ELECTRONIQU

L'alimentation sera prelevee sur lesecteur, a travers un petit transforma-teur d'une puissance modeste. Le groscondensateur chimique CI assure unepremiere stabilisation, puis noustrouvons le regulateur REG 1 qui de-livre les 12 V destines a tout le circuitelectronique. Pour disposer d'une in-tensite constante dans les deux LEDdu detecteur de fumee, nous feronsappel a un second regulateur de 5 V,mais branche d'une maniere quelquepeu differente. La resistance R1 fixela valeur en milli -amperes du courantconstant disponibles a la borne X2.Vous ne serez pas surpris de trouverun comparateur ICI, chargé bien en-tendu de... comparer a tout instant la

IV 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 61

valeur des cellules photoresistantesdu detecteur. La tension exacte appli-quee sur les entrees e- et e+ de ICIdepend egalement de la position desajustables P1 et P2. Sachez simple-ment qu'au repos, la sortie 6 du corn-parateur 741 doit etre basse, c'est-A-dire au niveau de la masse. Si unequelconque film& vient obscurcir lalumiere ernise par la LED2 (la seulel'air libre, rappelons-le), le circuit ICIbascule de suite, et sa sortie devienthaute. Mais it n'y a pas encorealarme. II faut traiter cette informa-tion et verifier si le &taut persiste.Le monostable forme par les portesNOR A & B reagit justement auxfronts montants ; le signal delivre estrelativement court (environ 3 secon-des) et depend finalement de la valeurde C6 et de R5. Le transistor Ti in-verse ce creneau positif et le nouveaufront montant sera pris en compte parle monostable suivant : portes NORC et D, qui delivre, lui, un bref ere-neau positif d'une seconde. Voyons lerole du circuit IC3.C'est une simple bascule D qui joueraici le role de memoire bistable. Si sonentree CL (borne 3) recoit un frontmontant, la sortie Q (borne 1) copieimmediatement l'etat applique surson entrée D (borne 5). Si la fumeepersiste, c'est un etat 1 permanent quisera applique sur cette borne 5 deIC3, et des l'arrivee du signal d'hor-loge, trois secondes plus tard, la sor-tie 1 passe au niveau haut et s'y main-tient. On actionne le relais grace autransistor T2. La sortie Q sera bassedans ce cas, et permettra ('illumina-tion de la LED rouge clignotante. A lamise sous tension du dispositif ouapres alarme, on met la bascule A zeroen actionnant le poussoir RAZ. C'esttout pour lc schema fort simplecomme vous le constatez.

REALISATIONPRATIQUE

La quasi-totalite du montage sera re-group& sur une plaquette uniquedont le trace est donne a la figure 3, al'echelle 1. Les dimensions correspon-dent a celles d'un boitier ESM metal-lique tres facile a mettre en oeuvre.Avant de passer a la gravure du cir-cuit, nous attirons votre attention surles emplacements du relais et dutransformateur dont les caracteristi-ques peuvent etre differentes de cellesde notre prototype ; selon vos appro-visionnements ou le materiel dont


vous disposez deja, modifiez enconsequence le trace des pistes de cui-vre. La gravure directe, a l'aide dessymboles Mecanorma, est possible. Fabrication du capteur special.

Fig. 3et 4

Traces desrechelle.

circuits imprimes

Attention:Composants cote cuivre

O

LLu.ui220V / 12 V

ITI

A monter sous tube etanche a la fumee

Obstacle (epoxy soude)

DE TECTEUR DE FUMEE

//220V

"..1 -4/

led No.

clignotante

X2 X3

XX4

O

Cependant, la methode photographi-que est plus rapide et plus pratique.La gravure sera effectuee dans unbain de perchlorure de fer a une tem-perature de 400. Apres rincage, vousprocederez au percage des diverstrous a 1 mm ou plus si necessairepour certains composants.La figure 5 vous donnera tous les ren-seignements utiles pour monter les di-vers composants ; veuillez simple-ment respecter ('orientation deselements polarises, et n'oubliez pasles 5 straps en flu nu bien tendu. Quel-ques picots termineront requipementde cette plaquette.Le detecteur de film& a fait l'objet luiaussi d'un petit circuit dont le dessinse trouve en figure 4. Il recevra lesdeux LED et les deux cellules LDR;inspirez-vous des photos et des ren-seignements donnes en figure 5. LaLED I et sa LDR seront isolees de lafilm& grace a un petit tube etanche ;la matiere plastique est conseillee, carplus facile a travailler ou a colter.

Fig. 5 Implantation des elements.

R A Z

Pour notre part, ce sera un tube degranules homeopathiques qui seracharge de cette importante mission.L'autre LED et sa cellule photoresis-tante seront simplement soudees surla plaquette. Attention ! tous ces com-posants seront montes cote cuivre. Ilrestera a isoler les deux LED optique-ment, de facon que la lumiere del'une ne puisse agir sur la LDR de


1. L.eN. z.

I

Le capteur se logera dans un boitier Teko.

l'autre. C'est pourquoi nous avonsprevu sur le petit circuit une piste rec-tangulaire, sur laquelle it vous sera fa-cile de souder une petite banded'epoxy de meme Iongueur.Apres un dernier controle, it va falloirraccorder les divers elements exte-rieurs (sonde, LED, poussoir).

ESSA1S-REGLAGES

A la mise sous tension, la LED te-moin doit s'illuminer en manceuvrantl'inter general ; controlez les tensionssur les trois circuits integres, elles doi-vent avoisiner 12 V. Les deux LEDrouges du detecteur sont egalement

sous tension et eclairent leurs LDRrespectives. A l'aide d'un voltmetre;la sortie du comparateur sera misezero, en manipulant les ajustables P1et P2. Leur position devrait etre sensi-blement identique. En obturant par-tiellement la LDR2, Ia sortie du corn-parateur doit basculer. Quelquesinstants plus tard, le relais doit se col-ler. Verifiez qu'une breve impulsionde ICI n'affecte pas la commande durelais. Il reste a tester le poussoirRAZ.Si tout va bien a ce stade, it reste a de-clencher le systeme avec la fumee.Nous avons monte sous le boitier de-tecteur une espece d'entonnoir chargede concentrer la film& entre la LEDet la LDR. La film& d'une cigaretteparvient a « declencher le systeme »si le delai n'est pas trop long. La sen-sibilite sera fonction du reglage precisdes ajustables et de l'intensite appli-quee sur les LED (voir valeur de R1).Pour les non-fumeurs, vous aurez lapossibilite de briller Ia gain en PVCd'un fil electrique, mais tenez-vous!Wart de ces degagements nocifs !II vous reste a trouver un emplace-ment correct pour ce capteur et l'en-semble est déjà operationnel.

LISTE

DES COMPOSANTS

1° Semi-conducteurs

ICI: ampli OP 741 DIL 81C2 : quadruple NOR C.MOS 4001IC3 : double bascule D C.MOS 40131 support a souder 8 broches2 support a souder 14 brochesREG 1 : regulateur integre 12 V positif7812REG 2: regulateur integre 5 V positif7805D1, D2, D3, D4, D5 : diodes redressement1N4007Ti, T2: transistor_NPN BC 337 ou equi-valentLED1, LED2 : diodes electroluminescen-tes rouges 0 5 mmLDR 1, LDR2: photoresistances LDR 03ou LDR 05

LED jaune 0 5 mm + clip supportLED rouge 0 5 mm clignotante + clipsupport

2° Resistances(toutes valeurs 1/4 W)

Ri : 56 SI (vert, bleu, noir)R2 : 820 S2 (gris, rouge, marron)R3 : 33 kit (orange, orange, orange)R4 : 220 Ica (rouge, rouge, jaune)R5 : 820 a (gris, rouge, marron)R6: 1,5 kit (marron, vert, rouge)R7 : 47 kit (jaune, violet, orange)R8: 100k11(marron, noir, jaune)R9: 100 kit (marron, noir, jaune)Rio : 820 SI (gris, rouge, marron)RI : 820 f1 (gris, rouge, marron)

PI, 122: ajustable horizontal pas 2,544, 7 kft

3° CondensateursCl : chimique vertical 2 200 µF/25 VC2 : chimique vertical 470 µF/25 VC3 : chimique vertical 4,7 µF/16 VC4 : plastique 47 a 100 nFCs : chimique vertical 1 µF/16 VCo : chimique vertical 22 µFilo VC7 : chimique vertical 10 µF/16 VC8 : plastique 22 a 47 nF

4° Materiels diversCoffret metal ESM type EB 11/05 FABoitier Teko alu 1/ATransfo a picots 220/12 ou 2 x 6 V1,5 VARelais 12 V contacts selon utilisationInter miniaturePoussoir a fermetureBloc de 8 bornes soude-visseCordon-secteurCable 4 conducteurs souplesFil souple, picots a souder, visserie

Faites-nous part de vos experimentations personnellesen nous soumettant une maquette electronique

ELECTRONIQUE PRATIQUE2 a 12, rue de Bellevue, 75019 PARIS


MINUTEUR SPECIALCIRCUITS IMPRIMESSpecialement etudie pour la fabrication descircuits imprimes, ce minuteur dirige chacune dessix operations necessitant des durees precises ettoujours identiques pour obtenir une plaquettel'allure professionnelle.

oter qu'il conviendraittout aussi bien a la pho-tographie puisque tou-tes les temporisations

sont reglables pour le besoin de cha-cun et suivant le materiel utilise...Le synoptique de cet ensemble estdonne en figure 1, it resume les diffe-rentes caracterisitiques et particulari-tes de ce montage.

ALIMENTATION (fig. 2)

Elle provient du secteur, et une petitepile prendra le relais le cas echeant.Un transfo suivi d'un pont redres-seur, d'un filtrage et d'un regulateuralimente le circuit sur 5 V. La ligne220 V comporte un fusible de protec-tion et un double inter coupant aussiIa pile de 9 V. Une petite ampouleneon indique la presence EDF. C1 di -mine certains parasites, C2 jouera lerole de reservoir lors de la transitionsecteur/pile et C3 parfait l'ensemble.Le point R alimentera le relais et laLED. Nous verrons plus loin l'utilitedes points A et B.

SCHEMA DE PRINCIPE(fig. 3)

Les temporisations sont confiees a unCD 4060 qui contient un oscillateurplus divers &ages diviseurs. Pour ob-tenir des duties precises, nous allonsmodifier Ia frequence de base ducompteur par un commutateur6 positions en serie avec six ajusta-bles. Donc, chaque frequence de basesera reglee une fois pour toutes etchoisie par le rotacteur.

ON a ,14OFF

REVEL ATEUR

EXPO.CUIVRE

REVELATEUR

GRAVEUSEXRO.MYLAR

Aspect de la carte imprimee qui epouse les dimensions du coffret.

A savoir : expoxition Mylar, revela-teur, fixateur, expo cuivre, revelateuret gravure. A la mise sous tension parSi, les deux bascules « Start » et

« Stop » sont mises au repos grace aC8 et C7. T2 est donc bloque et DIDpassante empeche le demarrage dubuzzer. De meme, D8 et IN qui forme

avec Ry une porte « AND » sont blo-quees. Un niveau 1 etablit alors laRAZ du 4060. Apres le choix de laduree par K1, le poussoir « Start » est

CONTROLS220V

ALIMENTATIONSE CTEUR

PILE

SECOURS

PROGRAMMEDE SECOURS

Synoptique complet. Fig. 1

ARRET TEMPOBASCULE

START

REL AI SLED

TEMPORISATEUROSCILLATEUR RAZ GENERAL 614' START

CON TROL E

OSCILLATEUR + DIVISEUR

PROGRAMMEDES

BASCULESTOP

BUZZ ER

OPERATIONS


AN.

E

S1A

R1

NEON

TR D1 Di.

Schema de principe de la sectionNg. 2 alimentation.

- 01DS

V D6

PILE

2

RE -O

47,

C3

v0

O

-0

enfonce, la sortie 3 d'IC2 passe a 1 etT2 devient conducteur, le relais colleet L2 en indique le fonctionnement.Simultanement, un bip evocateur sefait entendre grace a C9 qui bloque uncourt instant D10 a travers la porte Bde IC3. La RAZ du 4060 est aussi le-vee par Dg. On peut observer que lecompteur tourne correctement gracea L1 qui clignote au rythme de la fre-quence de base divisee par 64. Ce cli-gnotement sera d'ailleurs fonction del'operation en cours, c'est-i-dire ra-pide pour une courte duree (revela-teur) et lent pour une dm& plus lon-gue (gravure). Avec l'habitude, on

verifie de suite l'exactitude de la pro-grammation.Au terme de la temporisation, la sor-tie 3 du 4060 revient a 0, la bascule« Start » change d'etat grace a C6, T2se bloque, le relais riche et L2s'eteint ; remarquons la &charge deC9. De mane, la bascule « Stop »change d'etat et l'oscillateur du buz-zer &mane avec une cadence qui va-riera elle aussi, au meme titre que Li,selon l'operation en cours grace a lasortie 7 du 4060 qui effectue une di-vision par 16. La frequence de cemultivibrateur, quant a elle, dependde Ri6/C1 0. Un buzzer 3 fils est ici

utilise, le troisieme fil introduit unecontre-reaction et augmente la puis-sance de sortie. Un 2 fils peut le rem -placer.Abordons maintenant futilite du se-cond circuit de Ki qui regit le pro-bleme de sauvegarde. Sur les posi-tions 1 et 4 de ce rotacteur destinees ala technique photo et reliees aupoint « A » de l'alimentation qui estisole de la pile grace a D5 existe unetension seulement si le secteur estpresent ; dans ce cas, Ti est bloque,

Schema de principe general. Fig. 3

. (4

Rt

R3

° 44;P P2 P3 P4 P5 P

R12

S2

7c'START

R11

O JJWM

C6

R 1 0

,STOP

CB

R 13

L R1S CRi

D11

REL

010

Neu noir

BUZZ ER

N. 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 87

D7 aussi et le compteur ignore tout.line panne de courant rend cepoint « A » nul, rapidement d'ailleursdu fait de l'isolement avec C2. Levoyant secteur s'eteint donc ainsi queL2, le relais lathe. Ti devenu conduc-teur a travers R3 rend passante D7 quibloque le compteur. Le reste du cir-cuit, lui, est toujours alimente par la

pile, ICI garde donc en memoire letemps ecoule. Lors du retour au220 V, T1 se bloque a nouveau et le4060 repart, le relais colle et notresource UV se rallume pendant la dif-ference entre la programmation et laduree déjà pass& avant Ia panne. Iln'y a rien a toucher durant cettephase, it n'est memo pas necessaire

d'etre la, l'appareil fera tout de lui-meme et nous avertira de son bip-biplorsque ce sera fini. Les positions 2, 3,5 et 6 de Klb sont, elles, sauvegardeesen permanence par Ia pile en cas de

Trace du circuit imprime et im-plantation a Pechelle.

Fig. 4et 5


Gros plan sur les resistances ajustables.

panne puisque connectees aupoint K B » de ('alimentation ; dansce cas TI restera toujours bloque et lecompteur ne stoppera pas.En effet, ces temporisations n'ont pasbesoin de secteur : revelateur, fixa-teur... meme pour ceux qui possedentdu materiel modern. La coupure du

220 V coupera peut-etre le chauffageou la mousse, mais le circuit restera laplupart du temps en contact avec leproduit utilise et la panne n'agira quefort peu sur la duree de Poperation.De toute facon, mieux vaut etreaverti.Notons que le relais colle pour cha-

cune des six etapes a partir du mo-ment oil le courant est disponible (unfusible F2 protege cette sortie); onpeut ainsi doubler Pefficacite du buz-zeri en placant une ampoule en paral-lele sur la prise de sortie, nous obtien-drons alors une indication lumineusede la presence 220 V et/ou de la findu processus.

REALISATION PRATIQUE

Le dessin du circuit imprime (fig. 4)et son implantation (fig. 5) regroupetous les composants ainsi que toutesles commandes et voyants. Seul letransformateur et le buzzer serontcones au fond du boitier. Ce circuit aete dessine pour etre introduit dansun coffet K Teko P3 o. Ces dimen-sions devront etre respectees et lescoins coupes pour pouvoir rentrerdans ce boitier. Le dessus sera perceselon la figure 7. Respectez egalementl'ecartement des fiches pour pouvoirenficher une prise secteur. Choisissezdes supports fusibles « taille basse o.Le relais type europeen est place aplat, des fils de cuivre soudes sur lesHots prevus viendront le fixer correc-tement, les contacts de sortie serontdoubles pour assurer un courant plusimportant et la diode D11 sera direc-tement placee sur sa bobine, ne l'ou-bliez pas et mettez-la a l'endroit. En -fin prenez garde a la hauteur de votretransformateur si vous voulez placerl'ensemble dans un P3 (voyez lestransfos moules ou a picots pour CI).Verifiez bien que le sandwich circuit

Plan de percage du coffret. Fig. 6

40

C

_.CI..,O.

LA

...L ___

p....--...7 20 1. 1 .-. S 9r...- ... 19

PP 108 ELECTRONIQUE PRATIQUE 89

imprime face avant ne le touche enaucun cas, sinon prenez un boitierplus profond.

REGLAGE

Apres avoir verifie soigneusement Iapolarite des composants et ]'exacti-tude de votre cablage, controlez latension de 5 V sur le + de C3 puismettez ensuite tous les ajustables auminimum. Sur chacune des six posi-tions, la duree doit rester identique(15 secondes environ). En position 2,3, 5 et 6, une panne EDF ne provoquepas de changement, en position 1 et4, elle doit produire Perth du comp-teur, et la temporisation doit repartirdes le retour secteur. Dans tous lescas, le relais /ache. Verifiez sur cesdeux dernieres positions que la dureede connexion du relais est la memeavec et sans coupure de courant.Regions a present notre appareil pourson usage. La frequence de I'oscilla-teur disponible sur la broche 9 d'ICse calcule d'apres la duree &sir& ensortie (en secondes), soit :F = I/t(s) x 16 384.Exemple : vous desirez une duree de2 minutes et 35 secondes, la fit-quence sera :

155x 16 384, soit F = 105,7 Hz

Si vous ne possedez pas de frequence-metre qui est evidemmentvous pouvez elaborez ces temps avecvotre montre. 11 reste possible d'aug-menter C5 pour obtenir des durees su-perieures, choisissez-le de bonne qua-lite en tous cas.

UTILISATION

Elle reste tits simple puisque, apresavoir bascule Si, vous placez K 1 sur]'operation a faire et appuyez sur« Start ». A la fin de cette procedure,l'appui sur « Stop » remettra le cir-cuit au repos jusqu'au prochain choixpar Ki.Note : Placez une multiprise dans laprise de sortie, branchez-y toutes vosmachines, vous n'agirez alors que surles inters de ces machines, plus demanipulations de cordons.Vous serez surpris de l'efficacite decet appareil destine a un usage précisdans votre labo, it vous evitera desor-mais la lecture fastidieuse de votrechrono et vous apportera les dutiesexactes et toujours precises de chaqueoperation meme plusieurs moisapres.

P. TORRIS


R1: 100 kit (marron, noir, jaune)R2: 10 kSl (marron, noir, orange)R3: 100 IcSI (marron, noir, jaune)R4: 471,12(jaune, violet, orange)R5: 10 kS2 (marron, noir, orange)R6: 2,2 MS1 (rouge, rouge, vert)R7: 10 kit (marron, noir, orange)Rg: 470 St (jaune, violet, marron)R9: 470 kit (jaune, violet, jaune)R 10 : 100 k52 (marron, noir, jaune)Rii : 100 kit (marron, noir, jaune)R12: 100 MI (marron, noir, jaune)R13: 10 /di (marron, noir, orange)R14: 100 kSI (marron, noir, jaune)Ris: 470 Si (jaune, violet, marron)Rio : 47 kg (jaune, violet, orange)

: / MOP2 : 220 Id1P3: 220 Id/P4: 1 MUPs: 47 kflP6: 1 A112

CI: 100 nFC2: 2 200 ALF 25 VC3: 100 AF 16 VC4: 10 ALF 16 VCs: 22 nF MKHCo: 47 nF MKH

nF MKHCg: 47 nF MKHCg: 470 nF 16 V polariseC10: 15 nF MKH

DI a D6, Dil : 1N4001D7 ii Div 1N4148IC : CD 4060IC2: CD 4011IC3: CD 4011Ti: BC 558, ou equivalentT2: 2N1711, ou equivalentREG : 5 V positifREL : 2 RT 9 VTR : 8 V, 200 mA miniatureNeon : 220 V rougeCabochon pour neon

S1: double inter (a glissiere)S2 : poussoir momentane rougeS3 : poussoir momentane noirK1: 2 circuits 6 positionsBuzzer 3 fils type MurattaCoupleur pression pile 9 VCoffret Teko P3

Li : LED rouge (hte luminosite facult.)L2: LED rougeF1: fusible (fonction relais)F2: fusible (fonction appareil exterieur)9 straps

LA « SUPERSONAR »

ANTENNE TV AMPLIFIEEVHF -UHF TOURNANTE

A TELECOMMANDE

e n° I de la distribution,Omenex, se devait tot outard d'enrichir sa gammed'antennes electroniques

par l'arrivee d'un modele haut degamme a telecommande.Si les « Satellit 0, « Classic 0, « Univer-sal 0, « Radar 7000 0 ont déjà conquisde nombreux utilisateurs, c'est dire queIa Supersonar s'attirera les faveurs d'unlarge public confronte a des problemesde reception difficile.La « Supersonar 0 dispose d'une tele-commande a ultrasons qui autorisedistance l'orientation correspondant a lameilleure image.Le boitier de telecommande comportetrois boutons poussoir destines l'un a lacommutation antenne interieure/ ext.&rieure, les deux autres a ]'orientationvers la gauche ou vers la droite de l'an-tenne.Un systeme electronique de commandestoppe la rotation a la fin des 350° derevolution. En cas d'obstacle a l'evolu-tion, l'antenne s'arrete.La « Supersonar comme les autres an-tennes, comporte une section electroni-que amplifiee avec raglage de gain.


Gamme de frequences : VHF -UHF.Gain global VHF: 20 dB.Gain global UHF: 34 dB.Reglage de gain par potentiometre.Telecommande par ultrasons.Alimentation : 220 V.Conseillee pour Canal Plus.Omenex, 22, rue de la Vega, 75012Paris. Tel.: 43.07.05.27.


EXPE 22VARIATEUR DE VITESSEPOUR MINI-PERCEUSEEXPE 22 permet de regler progressivement lavitesse d'un moteur a courant continu tout enconservant un couple maximal.Son principe base sur l'oscillation d'un 555 le rendparfaitement adapte a la commande de mini-perceuses. La vitesse est alors Ajustee a chaquediametre de percage.Puissance maximale command& 100 W

LE PRINCIPEDES KITS

ELECTRONIQUECOLLEGE »

but educatif,« Electronique Col-lege » offre un choix dedeux possibilites pour

la realisation du montage.

ler choix : Realisation du circuit im-prime par vous-memes.Vous trouverez ci-joint un dessin ducircuit imprime, a l'echelle 1. Ce-lui-ci, a ('aide d'une des deux metho-des Transpage ou Diaphane, vousperrnettra de realiser votre circuit im-prime sur plaque presensibilisee.Nous vous conseillons enfin de l'eta-mer a l'aide d'un produit d'etamage afroid (demandez a votre revendeur).

r choix : Utilisation du circuit im-prime « Electronique College ».Ce circuit imprime, fourni en verreepoxy de 16/100, est livre cote cuivrerecouvert d'un vernis appele « vernisepargne ». Ceci presente les avanta-ges suivants :- risques de court -circuit entre pis-tes, lors de l'operation de soudure, re-duits au minimum ;- protection des pistes en cuivrecontre l'oxydation ;- aide.au reperage des pastilles, graceau quadrillage realise dans le vernisepargne.

En outre, ce circuit est etame, cela fa-cilitant le travail lors du soudage descomposants. Que vous ayez choisi la1 re ou la 2C methode, it vous restepercer le circuit et a souder les corn-posants.

a) Percage : 1,3 mm pour les grandespastilles rondes, 0,9 mm pour toutesles autres pastilles.

ELECTRONQUECOLLEGE

b) Montage : le reperage des compo-sants se fait sur une grille quadrilleeau pas de 2,54 mm. Les ordonneessont reperees en a, a', b, b', c, c', d,d'... Les abscisses en I , 2, 3, 4, 5, 6, 7,8... Pour chaque composant, les coor-donnees de ses connexions sont don-nees dans le tableau de montage, vouspermettant de le positionner a coupstir correctement.


2 4 6 8 10 12

4_Variateur AC

14 10 10 70 22 24pot.

C+5

E ,i

sliS'd 11

-11E-1- 02in 01 T

'13(-7.-J-ac r ac -

R1c U ) ,-{-1- ..i. I

--o- R3 R4C2 T T

I rsesqrve

lit C3--II I-

11 8203 moteur

Imo

T

oA ius:taiIV I

SCHEMADE PRINCIPE

La figure 1 represente le schema deEXPE 22.Le circuit integre MC 1555 oscillegrace au condensateur C1. Il &Eyredes impulsions rectangulaires sur leplot 3, dont la largeur est definie parla position de P. Celles-ci sont ampli-flees par le transistor T. Ce dernierfonctionne en tout ou rien, ce qui per -met au montage de dissiper tres peud'energie.En revanche, la quasi-totalite de latension d'alimentation se retrouveaux bornes du moteur.

MONTAGE D'EXPE 22

Le montage necessite une grande at-tention. Les composants sont placesdu cote non cuivre, le plus pres possi-ble du circuit.Pour les transistors, reservez unegarde d'au moins 5 mm. La figure 2represente le schema d'implantation.On effectuera le cablage dans l'ordrehabitue! (resistances, condensateurs,etc.). II est conseille de lire le paragra-phe relatif A la facon de faire une sou

dure correcte, ainsi que le tableaud'identification des composantsavant de poursuivre.

MISE EN ROUTED'EXPE 22

Lc montage des composants est ter-

mine. Verifiez une derniere fois ]'im-plantation et leur sens (diodes, tran-sistors et condensateurs polarises).Verifiez aussi Petat des soudures etles courts -circuits possibles entre pis-tes. Le potentiometre &ant a mi-course, vous pouvez alors branchervotre mini-pergeuse, puis l'alimenta-tion. Le moteur doit tourner sans pro-bleme, et vous apprendrez a ajuster savitesse pour tous les petits travauxdemandes.« MTC » possede a sa gamme un kitcomplementaire d'alimentation pourmini-perceuse parfaitement adapte ace variateur.

NOMENCLATURE

Condensateurs Circuit integre

Ci : 470 nF CI' : MC1555C2: 10 nFC3 : 100 nF Transistor

Diodes T : MJE 30557'

Di, D2: 1N4148D3 : 1N 4004

Divers

1 potentiometre 47 kfl lineaire4 picots1 radiateur TO 2201 socle Jack femelleI prise femelle 2 brochesI support circuit integre

ResistancesRI, R2 : 2,2 kS2 1/4 W (rouge, rouge,rouge)R3 : 470 SI 1/2 W (jaune, violet, marron)R4 : 1,5 Id2 1/4 W (marron, vent, rouge)


FLUKE 37Multimetrenumeriquede tableS'agissant de multimetres, on pense, le plussouvent, aux modeles de poche, naturellementcommodes pour l'utilisation dans les endroits lesplus varies. Certains, d'ailleurs, ont atteint un teldegre de miniaturisation, qu'ils tiennent tresfacilement dans une poche de veste, comme unecalculatrice.

ourtant, dans le casd'un emploi essentielle-ment reserve au labora-toire, les appareils dits

« de table », aux dimensions plus ge-nereuses, peuvent apporter uncordon appreciable : c'est le cas duFluke 37, que nous presentons icinos lecteurs.

UNE PRESENTATIONASTUCIEUSE

Si, comme nous le verrons plus loin,les caracteristiques electriques sontplus que dignes d'interet, la presenta-tion mecanique a manifestement, deson cote, fait l'objet d'unc etude tresserieuse.

boitier en plastique moule, de97 mm de hauteur, 216 mm de pro-fondeur et 231 mm de largeur, offrcdes formes tres douces, flatteusespour 1'4:nil comme pour la main. Laface avar legerement inclinee parrapport a la verticale, donne une ex-cellente poF de lecture, lorsqueI'appareil repose sur un plan horizon -

N9 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 77

tal, par ses quatre petits pieds venusde moulage. Mais on peut aussi, gracea un support amovible, adopter plu-sieurs inclinaisons differentes, facili-tant l'emploi dans toutes les situa-tions possibles.La place, dans un appareil de cettetaille, n'est evidemment pas mesureecomme dans un modele de poche. Leconstructeur en a profite pour traiterle cote droit en poignee integree, cequi permet un transport aise. II aaussi, dans la partie superieure duboitier, loge un compartiment pourloger differents accessoires. Les cor-dons de mesure y prennent place, na-turellement, ainsi que la bequille de-tachable. Mais la place se revelesuffisante pour y ranger d'eventuellessondes, et meme une petite pince am-peremetrique.

3 200 POINTSDE MESURE...ET UNE ECHELLE

ANALOGIQUE

La majorite des multimetres numeri-ques a 3 1/2 digits, n'offrent que2 000 points de mesure, l'affichagemaximal s'arretant alors a 1 999.Grace a l'utilisation d'un convertis-

4k!

Photo I. - Le circuit a haute integration regroupe l'essentiel du multimetre et, notam-ment, le convertisseur analogiquenumerique a 3 200 points.

seur analogique/numerique plus per-formant, le Fluke 37 monte jusqu'a3 200 points, ce qui apporte une ame-lioration sensible de la resolution.On connait le principal defaut de lamesure et de l'affichage numeriques :l'acquisition de chaque mesure de-mande un delai relativement long (ty-piquement 0,5 s), et it devient diffi-cile de suivre revolution de grandeursvariables, de rechercher un zero ouun maximum, etc. C'est une des rai-

sons qui incitent, parfois, a prefererl'affichage analogique a l'aide d'uneaiguille.Ici, le probleme a ete resolu par I'ad-jonction d'un « bargraph », autre-ment dit d'une echelle lineaire, a 31points, qui donne une bonne approxi-mation de l'affichage analogique. Saprincipale qualite reside dans la rapi-dite de poursuite des variations, puis-que les mesures sont alors recommen-ekes 25 fois par seconde.

Photo 2. - Un seul circuit imprime, loge derriere la facade, porte ?ensemble des composants de !'appareil.

A:11A

h. a'

L, .11

J4.

c.


in - MAX

NIMP; nId gq

duallYeem Yamal Rimal MktT3 30 300

11 et 12Indicateur d'enregistrement desvaleurs minimale ou maximale dela grandeur mesuree.

13

Signal de fonctionnement en moderelatif

menlosamisseLto pima 10.

14Signal d'utilisation de la corn-mande de maintien (Hold).

15Unites de lecture, pour la mesuredes resistances.

16

Mesure des conductances, en na-noSiemens.

17Echelle lineaire a 31 points.

18Points decimaux, et identificationde la gamme.

19Indicateur de fonctionnement enmode manueL

20Signal d'usure de la pile.

21Signe apparaissant pour les polari-tes negatives.

On notera que le signe «- », place agauche de cette echelle comme it l'estaussi devant l'affichage numerique,est lui-meme rafraichi 25 fois par se-conder la recherche approchee duzero s'en trouve encore facilitee, et itne reste plus qu'a l'affiner par voienumerique, pour atteindre la preci-sion maximale. Enfin, a droite del'echelle, une fleche materialise le de-passement de gamme.

AUTOMATISMEOU FONCTIONNEMENTMANUEL

La recherche automatique de gammefait souvent gagner du temps etconstitue un perfectionnement appre-ciable, que le Fluke 37 met en oeuvre.Pourtant, it existe des cas - par exem-ple pour stabiliser l'affichagelorsqu'on travaille a la limite supe-rieure d'une gamme - ou une com-mutation manuelle est preferable.Ici, les deux modes de fonctionne-ment coexistent, avec priorite, cepen-dant, a l'automatisme. Ainsi, a lamise sous tension, ou lors de toutemanoeuvre du commutateur de selec-tion des fonctions, l'appareil travailleen mode automatique. Pour passer en

manuel », it suffit de presser unefois le poussoir « range o ; simultane-ment, un symbole de rappel apparaitsur l'afficheur a cristaux liquides.

Une deuxieme pression breve corn-mande le changement de gamme, tan-dis que, pour revenir en « automati-que », it faut maintenir la pression,sur le m'eme poussoir, pendant deuxsecondes environ.Le commutateur rotatif selectionnantles fonctions se contente, dans cesconditions, de 12 positions, dontdeux sont d'ailleurs affectees a Parfet(ce qui permet d'obtenir celui-ci enun quart de tour au maximum). Lesautres positions correspondent auxmesures en millivolts (jusqu'a320,0 mV) ou en volts, en continu ou

Photo 3. - Pendant la phase d'autotest, l'afdisponibles.

f

en alternatif, aux micro -amperes(jusqu'a 3 200), milliamperes (jusqu'a320,0) ou amperes, en continu ou al-ternatif egalement. II reste enfin uneposition pour les resistances ou lesconductances, une autre pour les testsde continuite, et le controle des jonc-tions semi-conductrices.

LE MODE

RELATIF

Autant qu'a la valeur d'une grandeur,on peut s'interesser a ses variationspar rapport a une reference prealable-

cheur fait apparaitre la totalite des symboles

- 1I I I I I I11 "Ill I 111

MIN MAX

nS lilMkfto a a

O 3 30 300

"= hasellsmismeamismIlessel

0RANGE

1111

REL MIN/MAX


ment mesuree : le Fluke 37 permetd'afficher directement ces variations,par I'emploi de la touche REL.Lorsqu'une mesure est effectuee, etaffichee, on la memorise en pressantlc poussoir REL, ce qui a simultane-ment pour effet de remettre raffi-chage au zero. L'appareil, pour lesmesures suivantes, indique alors ladifference entre la valeur mise en me -moire et la nouvelle valeur. On quittele mode relatif en pressant le poussoirREL pendant deux secondes environ.On trouvera, a ce type de fonctionne-ment, de nombreuses applications.Citons-une parmi tant d'autres : l'ap-pariement de resistances...

LE MODEMIN/MAX

Dans une serie de mesures, ou pour lecas d'une grandeur soumise a desfluctuations, l'appareil compare alorsles mesures successives et retient, enmemoire, a la fois la plus petite et laplus grande. On rappelle l'une oul'autre, a l'affichaghe, par des pres-sions successives, et breves, sur latouche MIN/MAX. IA encore, unepression prolong& pendant deux se-condes annule ce mode de fonction-ncment.

LE MODEHOLD

II est assez frequent d'avoir a effec-tuer des mesures dans des endroitsdifficilement accessibles. L'operateurdoit alors surveiller les pointes detouche des cordons, notamment s'iltravaille sur le secteur, avec les ris-ques que cela comporte. II lui devientdifficile, sinon impossible, de lire enmeme temps le resultat.Le mode HOLD apporte une solutiona ce probleme. Lorsqu'on presse latouche correspondante, le multimetremaintient I'affichage de la mesure ef-fectuee, en merne temps que cettecapture est signal& par remissiond'un bip sonore.

UN AFFICHEURTRES COMPLET

La figure jointe montre les divers gra-phismes contenus dans les cristaux li-quides de l'afficheur, et qui, d'ail-leurs, apparaissent tous lors desquelques secondes qui suivent la misesous tension, pendant que le Fluke 37effectue un auto -test.


Les quatre chiffres de l'afficheur prin-cipal encadrent les points decimauxsous lesquels on remarque des indica-tions chiffrees : 3, 30, 300. Il s'agit del'indication de gamme, le nombre se-lectionne precisant la valeur luepleine echelle.Les unites pour la mesure des resis-tances apparaissent a droite ou

ainsi que runite de mesures desconductances : nS nano -Siemens, a nepas confondre avec le symbole ns, quidesigne des nanosecondes, unite detemps).Les indications MIN et MAX se corn-prennent d'elles-memes, et s'inscri-vent, rune ou l'autre, lors de la miseen service sequentielle de ces fonc-tions. On trouve, aussi, trois symbo-les pour reperer les commandes de se-lection manuelle des gammes, dehold, et de mode relatif.Enfin, un dernier graphisme apparaitlorsque la pile, usee, demande a 'etreremplacee.

LES CARACTERISTIQUES

PRINCIPALES

Tensions continues. 5 gammes, de320 mV a 1 000 V a pleine echelle,avec une precision de ± 0,1 % ± 1

digit, et une impedance d'entreeconstante de 10 MS2.Tensions alternatives. 5 gammes, lesmemes qu'en continu. La precisionvane avec les calibres et avec la fre-quence. De 40 Hz A 2 kHz, elle atteint± 0,5 % ± 3 digits, jusqu'a 320 V.De toutes fawns, la bande passantes'eleve a 100 kHz, a -3 dB.Intensites continues. 5 calibres au to-tal, de 320 pA a 10 A (20 A pendant30 s) avec une precision de ± 0,75 To± 2 digits.Intensites alternatives. 5 gammes,comme en continu, avec une preci-sion de ± 1,5 ± 2 digits.

Resistances. Les six premiers calibresaffichent directement la valeur de laresistance, de 320 tI a 32 MS2 a pleineechelle. Sur la septieme gamme, c'estla conductance, c'est-A-dire ]'inversede la resistance, qui s'inscrit en nano -Siemens (nS). Cet acces aux tres for-tes resistances autorise les mesuresd'isolement.Controle des diodes et test de conti-nuke. Le test de continuite met enoeuvre un bip sonore, dour des resis-tances inferieures a 150 S2. Pour l'es-sai des diodes, on mesure la chute detension dans le sons passant. Par ail-leurs, le bip donne un son bref au -des -sous de 0,7 V, puis un signal continuau-dessous de 0,1 V.Les securites sont particulierementbien etudiees, a tel point que les cir-cuits de protection, a eux seuls, mobi-lisent plus du tiers des composants dumultimetre !Terminons en disant que la pile mi-niature de 9 V (type 6F22), fournitune autonomic d'environ 1 000 heu-res. Toutefois, pour un usage particu-lierement intensif, une alimentationest disponible en option.

NOS CONCLUSIONSAutant par sa presentation originaleet sympathique, que par ses perfor-mances : 3 200 points de mesure,&endue des gammes, precision, leFluke 37 marque une etape nouvelledans le domaine des appareils de ta-ble. L'automatisme debrayable, lesfonctions HOLD, MIN/MAX, REL,lui conferent une universalite d'em-ploi qui etend efficacement le champdes mesures, sans compliquer pourautant l'utilisation.Au total, un tres bon appareil, pourretabli du laboratoire bien sar maisaussi pour des mesures sur le site,grace a une excellente conception duboitier portable.

R. RATEAU

Desormais,,

LE HERISSONest surMinitel

Tapez le36 15

code JERI ...11

L

AMPLI 70W TSM 5Parmi les fabricants de kits, sans conteste la« palme » revient a TSM, avec sa fabricationautomatisee et sa seduisante presentation enboitier video.

a diversite des kits pro-poses n'empeche ce-pendant pas cette entre-prise d'ameliorer, au flu

des jours, leur montage, et c'est preci-sement le cas du TSM 5, amplifica-teur monophonique 70 W.Ce dernier permet de delivrer unepuissance de 35 W efficaces. Cettepuissance est capable de sonoriserune salle, tel un theatre ou un cinema.Dans les applications domestiques,cette puissance permet de compenserle rendement modere de certaines en-ceintes acoustiques ou de suivre lessources modernes a grande dynami-que provenant des lecteurs laser.L'emploi d'un amplificateur de fortepuissance potentielle a un niveau in-termediaire permet par ailleurs de si-tuer le fonctionnement bien en des -

sous du seuil de saturation, et debeneficier ainsi d'une reproductionde tres grande qualite.Pour ('utilisation stereophonique,deux TMS 5 sont necessaires.

LE SCHEMADE PRINCIPE

La figure 1 propose le schema de prin-cipe de ce kit, construit, comme it sedoit, autour de deux circuits integresTDA 2040. L'emploi de ces dernierssimplifie considerablement le mon-tage. On exploite alors le cahier descharges du fabricant, en associant auxcircuits integres les quelques elementsnecessaires au bon fonctionnement.Les 70 W de puissance sont, ici, deli-vres grace a un montage en « pont »,

et le haut-parleur se trouve donc reliea chacune des sorties des circuits enquestion.Ces composants discrets sont la pourintroduire references de tension etcontre-reactions.L'entree des signaux s'effectue au ni-veau de la broche 1 de ICI sous lestraditionnels 47 k12 d'impeclancepour une sensibilite de 800 mV.C'est dire qu'il faudra faire precedercet amplificateur d'un preamplifica-teur/ correcteur, comme les TSM 33,34...L'examen du schema revele la possi-bilite d'utiliser, grace a une sortie spe-ciale, un vumetre de controle 400 j4A/800 0, avec possibilite d'etalonnagel'aide de RAI.La puissance annoncee sous 4/8 S2 nesera delivree qu'en disposant d'une


alimentation constituee d'un trans-formateur 26/28 V/2,5 A, d'unpont de diodes et d'un solide filtraged'au moins 4 700 AF. On disposealors d'une tension d'alimentation de40 V.Enfin, cette puissance ne peut se deli-vrer qu'a l'aide d'un important radia-teur aluminium, sur lequel sont fixesles deux circuits integres, comme lemontre bien la photographie.

LE MONTAGE

Le montage des kits TSM ne presentepas de difficultes particulieres.Une serigraphie en deux couleurs surla face « composants » du circuit im-prime indique clairement la positionde chaque element et le trajet desconducteurs.A titre indicatif, la figure 2 precise letrace du circuit imprime, tandis quela figure 3 revele l'implantation deselements et les divers raccordements.Un croquis tres explicite montre laposition du dissipateur sur le circuitimprime et la fixation des circuits in-tegres.Enfin, ne pas oublier le « strap »prevu sur le circuit entre C5 et C6.

LISTE DESCOMPOSANTS

Resistances ajustablesR : 5,6 kg (vert, bleu, rouge)RI, R4, R5 : 22 Id1(rouge, rouge, orange)R6, R7, R8 : 22 Id -2 (rouge, rouge, orange)R9, R 10 : 22 kg (rouge, rouge, orange)RI 1, R14 : 22 /di (rouge, rouge, orange)R2, R3 : 330 51 (orange, orange, brun)R12, R 13 : I Si 2,712R15 : 4,7 kSt (jaune, violet, rouge)

Condensateurs non polarisesC3, C8 : 220 nFC9: 47 nF a 100 nF

Condensateurs polarisesCI : 6,8 µFC2, C4 : 47 µFC5, C6 : 47 µFC7 : 150µF 40 V

DiodesDI, D2; 1N4001D3, D4 : 1N4001D5 : 1N4148

Circuits integresICI,1C2 : TDA 2040

D345,1

C7

4 3

:RCM

POUR UNE MEILLEUR DISSIPATION THERMIQUE FIXERLE RADIATEUR SUR LE BOITIER UTILISE(PREFERENCE ALU)

RADIATEUR

R2

CI lc - R11C2

DI+ 1

IR3

CI R41=1=IR51 J

1 I I R7R6

C4OI I RS

-1, I

C C R9 O O R105

R

11 EjC7

R14

0 C C C C

1C2

D2

II

RA1

R15 101

13 CIH5D

STRAP

HAUT PARLEUR4/8QVUMETRE

FIL BLINDE

TRESSE DE MASSE

Fig.Schema de principe - montage. 31


ALIMENTATIONDE LABOCdA 9230 DUne alimentation stabilisee, a tension de sortiereglable, s'inscrit dans requipement indispensabledu laboratoire d'electronique. II est donc normalqu'Electronique Pratique, qui teste regulierement,pour ses lecteurs, divers appareils de mesure,consacre quelques articles a l'etude de cesmateriels.

our faciliter l'interpre-tation de nos mesures,et permettre des corn-paraisons, nous avons

rappele, en annexe a ce premier essai,les caracteristiques essentielles d'unealimentation stabilisee, puis definiune procedure de test qui restera tou-jours la meme. Le lecteur a inter& as'y reporter des maintenant.

l'ALIMENTATIONCdA 9230D :POUR QUI ?

Par l'ensemble de ses performances :plage des tensions de sortie, intensitesdelivrees, qualite de la regulation...,('alimentation CdA 9230D touche audomaine professionnel. Elle interesse,a ce titre, l'amateur tres exigeant,mais aussi l'electronicien de métieret, bien sur, les ecoles.Le fait de disposer, dans un memecoffret, de deux alimentations identi-ques, a sorties flottantes (donc totale-ment independantes l'une de l'autre),autorise des combinaisons multiples,et pour un prix sensiblement inferieura celui de deux appareils separes. Eneffet, a puissance totale egale, untransformateur unique revient moinscher que deux transformateurs dis-tincts ; de meme, le prix d'un seul cof-fret est inferieur a celui de deux boi-tiers plus petits.

11 Wyk \.N.Wa.

V\ NAVN":.%`IiVVVIA.%\1116

Differents couplages sont possibles,que resument les schemas de la fi-gure 1. On peut ainsi disposer : par la mise en serie (fig. 1-a), d'unealimentation delivrant une tensionreglable jusqu'a 60 V, avec une inten-site maximale de 2,5 A ; par la mise en serie avec utilisationdu point commun comme masse(fig. 1-b), de deux tensions de polari-tes opposees, reglables, independam-ment l'une de l'autre, de 0 a 30 V.Chacune peut &biter 2,5 A ; si necessaire, de deux tensions dememe polarite, mais de valeurs diffe-rentes (fig. 1-c) ;

M

5AU

9230D

% t

ov

par la mise en parallele, d'une ali-mentation unique reglable de 0 a30 V, mais avec une intensite maxi -male de 5 A.

PRESENTATION DELA CdA 9230D

Puisqu'il s'agit d'une alimentationdouble, toutes les commandes setrouvent evidemment repetees deuxfois sur la facade. On trouve ainsi : deux voltmetres et deux ampere -metres, qui affichent simultanementles tensions et les intensites de chaque


MDifferents couplages.

V2

11110-.vi

+V2

generateur. Cette disposition pre-sente, par rapport a un ou deux galva-nometres affectes a diverses mesurespar commutation, l'avantage de per-mettre une surveillance permanentede tous les parametres. Elle se paie,en revanche, par une precision de lec-ture inferieure a celle d'un grand ap-pareil de classe 1, par exemple. C'estune question de choix... ; deux potentiometres de reglage destensions ; deux potentiometres d'ajustage desintensites maximales, qu'on peutainsi faire varier, de fawn continue,entre 0 et 2,5 A pour chaque alimen-tation. La caracteristique rectangu-laire de limitation permet d'employerces alimentations en sources de cou-rants constants ; deux paires de bornes de sortie. Lestensions sont flottantes, et une bornesupplementaire, reliee electriquementau coffret, l'est aussi a la connexionde terre de la prise secteur ; un unique interrupteur, avecvoyant incorpore, met sous tension('ensemble des circuits.La face arriere supporte, cote a cote,les larges dissipateurs des transistorsballasts de puissance. Dans les condi-tions d'utilisation les plus defavora-bles (intensite maximale, tension desortie minimale, donc perte maxi -male dans les ballasts), chaque tran-sistor peut dissiper pres d'une cen-taine de watts. On veillera donc a ne

jamais entraver le refroidissement,qui s'effectue par convection natu-relle, donc a &airier la face arriere detout obstacle genant la libre circula-tion de ('air.

LES CARACTERISTIQUESPRINCIPALES

Nous les avons controlees selon laprocedure explicit& en annexe. Voiciles resultats de nos mesures.

Tensions de sortie

Nous avons releve, a vide, un . maxi-mum de 30,5 V sur l'une des sorties,et de 30,9 V sur l'autre, ce qui corres-pond bien aux donnees du construc-teur. En outre, le minimum descendeffectivement a 0 V, ce qui n'est pastoujours le cas.

Intensites delivrees

Elles s'elevaient respectivement, surl'exemplaire qui nous a ete confie,2,61 A et 2,66 A.

Resistance interneen regime statique

Apres avoir regle la tension de sortietres exactement sur 20 V a vide, nousavons connecte une charge consom-mant 2 A. La tension est descendue19,97 V, ce qui donne une resistanceinterne :

30 mV12 mil

2,5 A

Comportementen regime dynamique

Chaque section de l'alimentationetant prevue pour un debit maximalde 2,5 A, nous avons teste le compor-tement en regime dynamique, en fai-sant alterner le fonctionnementvide avec le fonctionnement sous uneintensite de 2 A, la tension de sortieetant reglee sur 20 V. L'oscillo-gramme A illustre les resultats obte-nus. A la mise en charge, le regime

Na 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 87

A Un appel brutal de courant, de 0 a2 A. demande un temps de recupe-ration de 250 µS.

transitoire, qui dure environ 0,25 ms,correspond a une chute de tensionmaximale de 3 V. A la &connexionde la charge, it n'apparait qu'une tresbreve surtension, de quelques micro-secondes seulement. Ces resultats,sans apparaitre exceptionnels, se si-tuent dans une bonne moyenne.

Ondulation residuelleet bruit de fond

Les essais ont ete conduits sous uneintensite de sortie de 2 A. L'oscillo-gramme B montre qu'on releve a lafois une ondulation residuelle a unefrequence de 100 Hz (redressementdu secteur sous double alternance), etun bruit de fond a haute frequence.En augmentant la vitesse de balayage

B Une vitesse de balayage de 5 ms/division fait apparaitre une ondu-lation residuelle assez complexe,une frequence de recurrence de100 Hz. L'amplitude crete a creteest voisine de 3 mV.

de l'oscilloscope (oscillogramme C),on met en evidence la composanteHF, a une frequence voisine de20 MHz. Au total, ondulation resi-duelle et bruit ne depassent pas2,5 mV crete a crete, ce qui corres-pond a la valeur annoncee au catalo-gue (1 mV efficace), et est tres satis-faisant.

Tenue a rechauffement

Apres deux heures de fonctionnementen court -circuit, avec l'intensitemaximale sur chaque sortie (2,5 A),les boItiers des transistors ballasts nedepassaient que de 50 OC la tempera-ture ambiante de la piece (20 °C). Lerefroidissement est donc tres satisfai-sant, sous reserve, comme nous l'in-

C A 20 ns/division, on met en evi-dence la composante HF du bruit,elle aussi voisine de 3 mV crete acrete.

diquions plus haut, de ne pas gener lacirculation de l'air sur les dissipa-teurs.

NOS CONCLUSIONS

Comme on a pu le constater, l'ali-mentation double CdA 9230D n'arien d'un gadget. Il s'agit d'un verita-ble appareil de laboratoire, tant par lapuissance de sortie que par la qualitede la regulation. Le serieux apporte ala construction et refficacite des pro-tections (y compris pour le &passe-ment de temperature) laissent prevoirun usage intensif sans probleme. Leslaboratoires d'enseignement de-vraient s'y montrer sensibles.

R. RATEAU

NOUVEL AEROSOL JELT/CMMOUSSE POLYURETHANE

vec ce nouvel aerosolmousse polyure-

thane., vous pourrezvous livrer a toutes

sortes d'operations, telles que l'iso-lation, le bouchage, l'insonorisation,le collage, le calfeutrage et l'etan-cheification, par exemple.L'isolation des gaines, l'isolationdes fenetres et des volets roulants,l'isolation des toitures, le colmatagedes raccords de cheminees et lucar-nes, le montage des dormants deportes et fenetres, l'isolation destuyaux et canalisations, le collagede panneaux en horizontal et verti-cal, le remplissage de jours entredalles et panneaux prefabriquessont autant d'applications possiblesde cet aerosol.- Temperature d'utilisation entre5 °C et 30 °C.- Nettoyer soigneusement le sup-port a traiter et humidifier legere-ment.

88 No106 ELECTRONIQUE PRAT1QUE

- Tenir compte que la mousse vaaugmenter de deux fois et demi envolume.- Attendre 30 minutes avant l'ap-plication d'une deuxieme couche.- Apres 3 heures, la mousse sechese coupe ou se scie facilement. Lapolymerisation complete s'effectueen 24 heures.- 30 litres prets a l'emploi (deduc-tible du revenu imposable).Jelt/CM, 157, rue de Verdun,92150 Suresnes. Tel. : (1)47.28.71.70.

SYSTEMESD"ALARMSLa protection physique des locaux (portesblindees, barreaux, verrous, etc., ne suffit plus agarantir la securite de vos biens. Elle trouve en laprotection electronique, comme vous le savez, uneseduisante solution dont l'efficacite repose surdeux principes, la dissuasion et l'intervention.

achez qu'on peut desor-mais monter soi-merneune installation com-plete grace a des ensem-

bles complets fournis avec notice demontage.Alarme Boutique propose plusieursensembles qui vont du micro -kit deprotection de la porte jusqu'a l'instal-lation sophistiquee pour villas ou lo-caux de grandes surfaces.Une notice tres detaillee autorise unmontage facile de l'installation. Notrechoix s'est porte sur l'ensemble n° 1,etudie pour la protection des apparte-ments, villas et bureaux, qui corn-prend :- 1 centrale ref. AB 100 ;- 1 chargeur 1,2 A ;- 1 batterie 6 A/h 12 V ref., AB NP612 ;- 1 infrarouge passif, ref. AB 115 ;- 1 sirene autoalimentee, autoprote-gee, ref. AB 3 ;- 2 contacts magnetiques, ref. AB IM420 ;- 20 metres de cable, ref. AB I PG ;- 20 metres de cable. ref. AB 3 PG.D'un design tres soigné, le coffret tresrobuste est en alliage d'aluminiummoule. Le chargeur surdimensionnefait partie integrante du coffret de lacentrale, ce qui permet un echangethermique optimum.La centrale AB 100 est livree avec sescies de commande. En option, ellepermet d'ajouter une commandedistance.Elle est pourvue de voyants memoiresqui permettent la visualisation com-plete de l'etat de l'installation.La centrale possede egalement uneprotection a l'ouverture, ce qui &viletoute tentative de sabotage.Une technologie modulaire permetun cablage simple, quels que soient le

nombre et le type d'appareilsconnecter.La centrale est munie d'un dispositifde programmation, ce qui rend l'utili-sation de celle-ci tres souple et parfai-tement adapt& a vos besoins (choixde la duree de l'alarme, du temps ne-cessaire en temporisation d'entree,etc.).


Tension de secteur : 220 V ± 10 %avec protection contre les interferen-ces et les surtensions.Alimentation, charge batterie :14,2 V, 1,2 A max.


Sortie alimentation : 13,5 V, 0,7 Amax.Batterie : 12 V nominal, 15 A/h max.Entrées (de type N.F.) : 1 instantanee,1 retardee, 1 autoprotection.Mise en service : cle mecanique incor-poree (de type N.F vers negatif).Signalisations : Alarme : relais-echangeur (8 Amax.). Habilitation (programmable) : detype N.F. vers positif ; de type N.F.vers negatif. Controle batterie : de type N.F.vers negatif.Signalisations lumineuses : controleet memorisation de chaque entrée,presence secteur, controle batterie,mise en service/ pre-alarme.Retard sortie : 32 sec. (fixe).Retard entrée : programmable, 8 ou16 secondes.Dnree sonnerie : programmable, 1,5ou 4 minutes avec des pauses anti-lar-sen de 16 secondes.Dimensions : 33 x 24 x 9,5 cm.Poids : 3,6 kg environ.

DETECTEURINFRAROUGE PASSIFREF. AB 115

Detecteur a usages multiples d'un de-sign tres soigne et nouveau.Element pyroelectrique a double de-tection.Son optique est de grande focale pourobtenir le meilleur rapport signal/bruit.Le detecteur infrarouge AB 115 estorientable de 15 degres dans le planvertical pour ]'adapter aux differenteshauteurs d'installation. Il possede uneLED de test et de memorisationd'alarme.Le boitier est autoprotege a l'ouver-ture.So port& est de 15 metres pour uneouverture de 100 deg,res.


Alimentation : de 11 a 15 V protegeea ]'inversion de polarite.Ondulation residuelle : 0,2 V pp.Consommation : 10 mA max.Bloc optique : miroir a 9 secteurs (5 +4).°overture : 1000.Aire protegee : 60 m2 min.Temps ouverture du contact de relaisN.F.: 1 sec. min.

Vue inferieure du delecteur infrarouge pass!'

VISE DE COTE

=reels .101. LONE PROTEGEE

MIN Alsolz lova LOME PROTEGEE

A

236 5 6769101112 13 M 15 Ni

VET DE DESSDS4331. 3 a 3

12 VOLTS+ -MASSE - -

SORTIE NTALAIIME

MEMORISATIONAUTO.

PROTECTION

aa q

O

1 13.

MEP.

CONNEXIONS

Signalisations : Alarme : contact du relais (0,5 Amax.). Autoprotection : de type N.F.(0,5 A max.). Test et memoire : DEL.Habilitation (programmable) : de typeN.F. vers le positif, de type N.F. versle negatif.Dimensions : 13 x 7 x 8 cm.Poids : 190 g (environ).

SIRENE ELECTRONIQUEINTERIEUREAUTOALIMENTEEAUTOPROTEGEE REF. AB 3

Elle est d'une grande diversite d'em-ploi et peut 'etre utilisee en sirene in-terieure normale ou bien en autoali-mente, par pile seche ou rechargeableau cadmium -nickel, ce qui la protegede la coupure ou du court -circuit.

W 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 91

Au repos, la pile &bite un courantpratiquement nul. Le boitier est enmateriau incassable, et autoprotege al'ouverture.


Alimentation :9 A 15 V avec protection contre l'in-version de polarite.

Consommation au repos : 5µA max.En service : 350 mA max.Autoalimentation : a l'aide d'une pileseche 9 V ou d'un accumulateur re-chargeable au cadmium -nickel de 9 Vnom.Frequence de travail: de 2 200 a2 400 Hz.Niveau d'emission sonore : 116 dB a1 m.

Commande sirene (programmable) :de type N.F. vers positif, de type N.F.vers negatif.Auto -protection : de type N.F. (0,5 Amax.).Dimensions : 18,5 x 10,5 x 4,5 cm.Poids : 300 g (environ).

ALARME BOUTIQUE6, rue de Vintimille75009 Paris. Tel.: (1) 48.74.06.14.

L'OUTILLAGE « SAFICO

Tout amateur ou professionnel, deslors qu'il sc livre a l'exercice de sapassion ou de son métier, se doit dedisposer de bons outils.

La societe SAFICO, creee en 1945,s'est specialises dans la productiond'outillage de grande qualite, et sonimplantation dans la region deThiers, capitale de la coutellerie, n'estpas etrangere a cette reputation.Jugez-en plutot par la diversite dumateriel propose aux divers catalo-gues : brucelles, pinces coupantes pla-tes ou a becs, ciseaux a lames effilees,tournevis, pompes a dessouder, tresseet perceuses sont autant d'articles quevous pourrez decouvrir chez votre re-vendeur.

De nouvelles perceuses rechargeableset donc parfaitement autonomes fontegalement leur apparition.

SAFICO, B.P. 5, 63880 011iergues.Tel.: 73.95.51.38. Telex : 391 634 F.

voi011101011k

1

.00111110-

-0-


X

L

ANIMATIONLUMINEUSEPROGRAMMABLELes effets lumineux et sonores que peut genererl'electronique figurent toujours parmi lesmontages les plus apprecies de nos lecteurs.

a realisation que nousvous proposons ce moisse distingue des diversjeux de lumiere déjà

publies dans notre revue, par la miseen ceuvre de memoires programma-

bles, ce qui augmente spectaculaire-ment les effets obtenus, tout en Mimi-nant les habituelles repetitionscycliques decelables par l'observateurdans des montages plus classiques.Au plaisir de la realisation s'ajoute

done cclui de la programmation,donc de la creation, pratiquemmentvariable a l'infini. Le montage peutanimer de fawn interessante les vitri-nes de magasin, les soirees dansantesou les discotheques.


Un deuxieme circuit imprime regroupe toutes les commandos de l'appareil.

.1- LE PRINCIPELa realisation repose sur l'utilisationde trois memoires statiques MOScomportant chacune 1 024 x 4 bits.Elles sont montees en parallele dupoint de vue de l'adressage ce quiaboutit en definitive a disposer d'unememoire de 1 024 x 12 bits. Ces12 bits sont utilises de la facon sui-vante :- 10 sont destines a la commande detriacs pilotant les spots d'utilisation.- Les deux niveaux logiques d'un on-zieme bit servent a obtenir deux vi-tesses differentes de defilement, vites-ses que l'on peut donc prevoir aumoment de la programmation.- Un douzieme bit est destine a laprogrammation de la remise a zero ducompteur d'adressage avant la fin ducycle c naturel » de celui-ci, dans lecas on les 1 024 adresses n'ont pastoutes et& utilistes.Le montage sera bien entendu ali-mente par le secteur et la basse ten-

sion continue et regulee servira en ou-tre a assurer la charge d'une petitebatterie destinee a la sauvegarde desmemoires lors des interruptions del'alimentation.Le montage se definit par deux modesde fonctionnement.

1. La lecture du programme

Pendant cette phase, une base detemps commande l'avance d'uncompteur d'adressage. Ce dernierpeut occuper 1 024 positions diffe-rentes (210). Grace a deux ajustables itsera possible d'obtenir deux frequen-ces distinctes d'avance de ce comp-teur. Bien entendu, le reglage de cesdefilements sera effectue une foispour toutes au moment de la realisa-tion du montage.Un bouton-poussoir permet d'obtenirle demarrage de la base de temps. Unautre bouton-poussoir autorise Farr&A tout moment, ce qui est interessantsi l'on veut modifier partiellement un

programme, ou encore corriger uneerreur de programmation.

2. La programmationElk est 'tails& par un jeu de 12 inter-rupteurs :- 10 pour les spots de sorties- 1 pour le choix de la vitesse de de-filement- 1 pour la RAZ prematuree ducompteur d'adressage.La programmation d'une adresse (oud'une ligne de programme) se concre-tise par l'appui sur un bouton-pous-soir de validation dont la sollicitationentraine deux effets :- une sonorisation par remissiond'un K B1P »- L'avance du compteur d'un pas cequi rend le dispositif pret pour la pro-grammation de la ligne suivante.Enfin, un dernier bouton-poussoirpermet la remise a zero du compteura tout moment, aussi bien en lecturequ'en phase de programmation. De


meme, a la mice sous tension du mon-tage, it se produit une remise a zerosystematique et automatique.La position particuliere « zero » ducompeur est materialisee par l'allu-mage d'une LED de signalisation. Dememe, et dans le but de pouvoir vi-sionner un programme sans avoirbrancher systematiquement les 10lampes d'utilisation, les 10 sortiessont egalement munies de 10 LED designalisation.La figure 1 reprend le synoptique ge-neral de fonctionnement du montage.

LE FONCTIONNEMENTELECTRONIQUE

a) Alimentation (fig. 2)

L'energie necessaire au fonctionne-ment de l'ensemble est prelevee dusecteur 220 V. A cet effet, un trans-formateur abaisse la tension a 12 Vau niveau de l'enroulement secon-daire. Un pont de diodes redresse lesdeux alternances tandis que la capa-cite C2 effectue un premier filtrage.Cette tension filtree se caracterise parun potentiel moyen de l'ordre de15 V. Ce dernier se trouve d'ailleursrelie a l'une des polarites du 220 Vpour permettre le fonctionnement destriacs d'utilisation, ainsi que nous leverrons ulterieurement. Le transistorT11, dont la base est maintenue a unpotentiel fixe de 10 V grace a la diodeZeiler DZI delivre au niveau de sonemetteur un potentiel continu et re-gule a une valeur d'environ 9,5 V.Cette tension assure l'alimentationdes differentes LED de signalisation

SelectionProgrammation -

Lecture

Commande validation

Avance d'unpas du compteur

Alimentation

117777771777Programmation

Compteurd'a dressage

Adre sage

Sauvegarde

Arrit

Programmationvitesse defilement

Programmation

RAZ

Memoire statIque

Amplification et commande des triacs d'utittsat)on

et du buzer de validation. Enfin, unsecond transistor T12 dont la base estregulee a un potentiel de 6,2 V (0,6 Vpar D1 augmente par la Zeiler DZ2 de5,6 V), fournit a son emetteur unetension regulee a 5,6 V. Les capacitesC3 et C4 assurent un filtrage comple-

Fig. 1 Synoptique du montage.

Fig. 2 La section d'alimentation.

113

220 V'NJ

C1

PONT

C2

TIRANSFORMATEUR220 V/ 12 V

RI

DZ1

9,5v

C3

112

R2

DZ2

D1

C4

R3

D2

D3

0,1

Batterie 3,6V

R4

C5

R

O

113

4

C6

Ai R6

C7

R7

Cs


mentaire, Landis que la LED L11 si-gnale le fonctionnement correct decette alimentation. Au niveau de lacathode de la diode D3, on disposeainsi d'une tension continue de 5 V,destine e a l'alimentation des diffe-rents circuits integres, autres que lesme moires statiques.

b) Sauvegardede la me nwire (fig. 2)

Lors des coupures de l'alimentationsecteur, it est absolument indispensa-ble de maintenir une alimentation desauvegarde des memoires statiquesafin de conserver l'integrite de la pro-p,rammation Iorsque l'alimentationrefait son apparition. A cet effet, unebatterie de 3,6 V alimente unique-ment les trois me moires statiques, ladiode D2 faisant office de blocage

Vraiment une belle realisation...

Fig. 3 Co mmande de la programmationet de la lecture.

12

13

1/4 IC2 I

11

Al 05

+5V

1+. LBP4

A2 D6

0

RAZ I+R8 DECH.I1AM7

R9DECL r - - -I

T.2 i 1C1 i 3

,___J

6SEUIL

c8: C10

REF

+5V

S

+5V

I 1/4103R11

BP1

114

D7

JR.0 013P2

R12

1.4DIO

N IC3 I

12

+5V

R14+5V,.Aw_.

Q1115

014 015I IR24

D13RAZ

R23

1

16

1C4 1 10

De

0N09

13

R22

1/4 IC2 I

ID12

Pop_ 115

0L

e 9,5 1/

016

Buzzer

T14

R21

R20

C14


pour le restant du circuit. Cette bane-rie est charge en permanence parl'intermediaire de R4 pendant Ia pre-sence normale de l'alimentation. Laconsommation des circuits integresconstituant la memoire, de l'ordre dumicro -ampere en etat de veille, esttellement minime que I'autonomie&passe tres largement plusieursmois.En periode de focntionnement nor-mal, la presence d'un potentiel de 5 Vsur la cathode de D3 assure Ia satura-tion du transistor NPN T13 grace aupont de resistances constitue par R6et R7.Dans ce cas, le potentiel disponibleau niveau du collecteur est nul, ce quipermet le fonctionnement normal desmemoires (voir leur table de fonc-tionnement en fig. 8).En revanche, dans les periodes on('alimentation-secteur fait defaut, letransistor T13 se bloque. II en resulteun potentiel de l'ordre de 3 a 4 V surle collecteur, en provenance de la bat-terie de sauvegarde. Dans ce cas, lesmemoires adoptent une position deveille (Stanby) ce qui a justementpour effet une consommation mini -male.

c) Base de temps (fig. 3)

Le circuit IC1, un « 555 » fait officede base de temps. Tant que l'entreeRAZ reste soumise a un etat bas, lasortie presente un etat bas perma-nent : la base de temps est bloquee.En revanche, si on soumet cette en-trée RAZ a un etat haut, la base detemps prend son depart. On enregis-tre au niveau de sa sortie des cre-neaux dont la periode s'exprime parla relation :T = 0,7 (A + R8 + 2 R9) C9On notera que l'on obtient en realitedeux periodes differentes suivant quecc soit l'ajustable Al ou A2 qui setrouve insert dans le circuit des resis-tances peripheriques.Compte tenu des valeurs de reglagesde Al et de A2, on enregistre ainsi :- une frequence assez basse lorsquele point C du montage est soumis a unetat bas ; dans ce cas la porteNAND IV de IC2 presente un etathaut sur sa sortie et c'est l'ajustableAl qui est operationnel ;- une frequence plus elevee si cememe point C est soumis a un etathaut ; en effet, dans ce cas la porteNAND presente un etat bas et c'estl'ajustable A2 qui joue son role.Les creneaux delivres par la base detemps sont transmis par l'interme-

L'ne implantation claire et aeree chere a l'auteur.

L'accumulateur de sauvegarde 3,6 V 100 mAh.

diaire de D12 sur l'entree d'un triggerde Schmitt constitue par la porteAND I de IC3. Rappelons qu'un telmontage a pour mission d'accelererles phenomenes de basculement de laporte AND. II en resulte une « verti-calisation » des creneaux ce qui as-sure un fonctionnement correct ducompteur IC4, dont l'avance s'effec-tue au moment des fronts descen-dants, comme nous le verrons ulte-rieurement.

d) Marche et arretde la base de temps (fig. 3)

C'est a Ia porte AND III de IC3 qu'in-combe le controle du fonctionnementde la base de temps. Lorsque cette

derniere presente sur sa sortie un etathaut, la base de temps est operation-nelle ; elle est bloquee, en revanche, sicette meme pone voit sa sortie passera l'etat bas. Tout d'abord, it convientde noter qu'un eventuel etat haut surla sortie de la porte AND III de IC3n'est possible que si le selecteur« Lecteur/Programmation » 115 setrouve positionne sur « Lecture ». Eneffet, dans cette position, et par l'in-termediaire de R11, l'entree 9 de laporte est soumise a un Oat haut. Enrevanche, si 115 occupe la position« Programmation », cette meme en-tree est fore& a l'etat bas par Pinter-mediaire de Dg.Donc, lorsque 115 est positionne sur« Lecture » et que l'on appuie sur

N.106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 97

BPI, la sortie de la pone AND decommande de la base de temps passea retat haut. Cette situation subsiste,meme lorsque l'on relache BPI graceA ('action de la diode de verrouillageD7. Remarquons que si on ferme 114,la base de temps reste constammentoperationnelle et notamment des ledebut de la mise sous tension de l'en-semble. Cette disproportion est com-mode dans le cas ou ('animation lu-mineuse est destinee par exempleagrementer une vitrine de magasin.Dans ce cas, la simple mise sous ten-sion de l'appareil assure le demarragede celui-ci sans avoir a se rapprocherdu boitier pour appuyer sur BPI.Enfin, et toujours lorsque 115 est posi-tionne sur « Lecture », it est possiblede faire cesser le fonctionnement dela base de temps en appuyant simple-ment sur BP2. En effet, cette action apour effet le passage momentane dePentree 9 de la porte AND decontrole, a un etat bas, par rinterme-diaire de D10, ce qui deverrouille laporte. Dans revolution cyclique descreneaux delivres par la base detemps, it faut noter que Parfet de ICIn'est possible qu'au moment on le ni-veau logique du creneau est nul. Cetteprecaution, voulue au niveau de laconception du montage, presentel'avantage de ne pas provoqueravance d'un pas supplementaire ducompteur 1C4 au moment de rarretprovoque de la base de temps. Rappe-lons en effet que IC4 avance aurythme des fronts descendants des si-gnaux presentes sur son entree « Hor-loge ».Il est interessant de pouvoir arreter labase de temps a tout moment lors dela phase « Lecture » afin de corrigerpar exemple une erreur au niveau dela programmation, ou encore de mo-difier un programme sans avoir a re -commencer l'ensemble de la pro-grammation.

e) Commande de la validationde la programmation (fig. 3)

Les portes NAND I et II de IC2constituent une bascule monostable.A son etat de repos, la sortie decelle-ci presente un etat haut, tandisque la sortie de Ia porte I est a retatbas. La capacite C12, dont les armatu-res sont soumises au meme potentiel,est done totalement &charge. Si l'onsoumet, meme brievement, rentree 1de la bascule a un etat bas, en ap-puyant sur BP3, la sortie de Ia porte Ipasse aussitot a retat haut. La sortie

r . '01

Es < a.-

::4-

cod coto

, : 2

' ( ' , 5°

.- ar -

-3c5

-to<

(1.1CS

toPP:t

-4.

(-).... 0 -I

.,,(

0.1

r - -I< co

<

roi rt. 1i u 1

I .--. 'to

Ofi '8 (11

.rL _ J

C... P '-

0f .dli0

CIA0

.m

ato- _.

cA'- 0- ---.-___.

--

t --

.<-a<--.5.4

-11a___.

--0

.2'-.I.Ln.._a...)

I ;L-

.-

+,

^' 1 . 1t 0 1, 1 - 1L _ _1

,-..

to

an

c2

a4 an

..r).

O=3

.--- -- -.co<-r---.-

c7y

o

,,:,tfz,4.---

c''Eni0 EA0 "8

gi0

'"8 2

''''i?)

cs--

8.2

-

---.N----.

<-..,7

48,-

ro<-4--.04-6o<--0

IM

,---

, 1- - -11 u-, t

U I, 1 '-'" I

L _ _1

1,

co

al

, -.

K 0 0

de la bascule passe alors a retat basetant donne que dans un premiertemps, la capacite C12 reagit commeun simple court -circuit. Au fur et amesure de Ia charge de C12, par rin-termediaire de R13, le potentiel au ni-

Fig. 4Adressage des memoires et detec-tion de la position zero.


Programmation des memoires.Fig. 5

+5v

)R27 %R28 %R29 t R30 R31 t R32 --DIS16

9--

01-15D3- 3D4-0 0

5.13

-D6 10

12° C) 1

71202

+ 5 V

R33 R34 R35 R36 R37 R38

I IC8 I

L _ __J

12

J;NH

r

10 14 13 12

1

(ICS) I

11

14 Ct1

2412

5113

C\47

0.5

0.6g

r

1

10

WE 1/01 1/02 1/03 1/04 I WE

R39

R40

R41

R42

(105)

14 13 12

I/0i 1/02 1/03 1/04 WE

R43

R44

R45

R46

( IC7)1L___1

14 13 12 11

1/01 1/02 1/03 1/04

R 4 7

R4.3

R49

R50

veau de l'entree 5 &croft progressive-ment. Lorsqu'il atteint une valeurenviron egale A Ia demi-tension d'ali-mentation, la porte II bascule et sasortie repasse a son etat haut de re-pos. La capacite C12 se &charge anouveau et la bascule se trouve pratepour une eventuelle sollicitation sui-vante. En definitive, a chaque foisque I'on appuie sur BP3, on obtientcomme reponse, une impulsion nega-tive sur la sortie de la bascule. La du -roe de cette derniere est independantede celle de la sollicitation de BP3 :elle ne depend que des valeurs de C12et de R15. Dans le present montage,cette duree est de I'ordre de la demi-seconde.II est A remarquer que la bascule mo-

nostable peut uniquement fonction-ner a la condition que 115 se trouvepositionne sur «Programmation ». Eneffet, sur « Lecture », Pena& 6 de laporte NAND H reste fore& A zero, cequi a pour consequence la presenta-tion d'un etat haut, permanent sur lasortie de la porte.L'impulsion negative delivree par labascule est ensuite prise en comptepar le trigger de Schmitt que consti-tue la porte AND II de IC3 dont Iasortie se trouve reliee A l'entree decommande de la programmation desmemoires.La porte NAND III de IC2 inversecette impulsion negative en impul-sion positive. Ainsi, a la fin de l'im-pulsion negative de commande de la

programmation, on observe un frontdescendant A Ia sortie de Ia porteNAND III qui, par fintermediaire deDI I et du trigger AND I de IC3, faitavancer le compteur IC4 d'un pas. Laresistance RI 8 et la capacite CI 3 intro-duisent un lager retard dans l'opera-tion d'inversion qu'effectueNAND III. Cette disposition separebien les instants de fin de validationde la programmation, de l'avance ducompteur d'adressage afin d'evitertout probleme a ce niveau.Enfin, lors des impulsions positivesdelivrees par la porte NAND III deIC2, le transistor T14 se sature et lebuzzer monte dans son circuit collec-teur se met en action pendant quel-ques dixiemes de seconde en emet-


Fig. 6 Utilisation et circuit de puissance. tant un « BIP » caracteristique, quisonorise et confirme ainsi la valida-tion de la ligne programmee. La fi-gure 7 illustre ces differentes explica-tions par des oscillogrammescaracteristiques,

f) Compteur d'adressage (fig. 3)

Il s'agit d'un compteur binaire a. 12&ages dont le brochage et le fonction-nement sont rappeles en figure 8. Untel compteur ne peut fonctionner quedans la mesure oil son entrée RAZ setrouve reliee a un etat bas. Toute im-pulsion positive dirigee sur cette en-tree a pour effet la remise a zero detoutes les sorties du compteur. No -tons que cette entree est reliee a lasortie Qi i par l'intermediaire de D15.II en resulte que le compteur peutainsi occuper 210, soit 1024 positionsdifferentes.En appuyant sur BP4, on peut egale-ment a tout moment commander laremise a zero du compteur. Dememe, au moment de la mise soustension du montage et pendant lesquelques dixiemes de seconde quedure la charge de C17 a travers R24,une impulsion positive, transmise parDi 3 assure egalement une remisezero systematique de IC4.Enfin, et a la condition que 115 setrouve place sur la position « Lec-ture », toute impulsion positive enprovenance des memoires, par E, pro -vogue egalement la remise a zero ducompteur. Comme nous l'avons ex-plique en debut de cet article, cettedisposition permet de programmer laremise a zero du compteur d'adres-sage en cas d'une utilisation partielleet non complete de toutes les adressesde programmation.

g) Realisation de I'adressageet detection de la positionzero du compteur (fig. 4)

Les trois memoires notees IC5 a 107sont montees en parallele commenous l'avons deja mentionne au debutde cet article. Les 10 sorties du comp-teur IC4 sont ainsi reliees aux 10 en-trees d'adressage correspondantes desmemoires.Sur chacune des sorties du compteura ete montee une diode -signal dontles cathodes sont reliees entre elles.Le point commun est relict a R26, elle-meme relict au « moins » de l'alimen-tation et a la base d'un transistor PNPT15. Aussi longtemps qu'au moinsune des 10 sorties du compteurd'adressage presente un etat haut, letransistor est bloque. En revanche,lorsque toutes les sorties du compteurpresentent simultanement un etatbas, c'est-A-dire quand IC4 occupe ef-fectivement la position zero, un cou-rant peut s'etablir dans la jonction


emetteur-base de T15, qui se nature.Dans ce cas, la LED Lit s'allume, si-gnalant ainsi la position zero de IC4.

Les deux diodes Di7 et D18 introdui-sent une chute de potentiel supple-mentaire de 1,2 V dans le circuit.Cette disposition est necessaire si l'onne veut pas observer l'allumage faiblede L12 lorsque IC4 est en dehors de laposition zero. En effet, le potentieldisponible sur les cathodes commu-nes est de l'ordre de 4,4 V (5 V, 0,6 Vdus a la jonction des diodes D19 aD29) quand IC4 occupc une positiondifferente de zero. Or, si on reliait di-rectement l'emetteur de T15 au poten-tiel positif correspondant a 5 V, unfaible courant s'etablirait a travers lajonction emetteur-base en le rendant« passant », cc qui se traduirait pasl'allumage de L12.

h) Programmation des memoires(fig. 5)

Chaque memoire comporte quatreentrées qui sont en meme temps dessorties. Lorsque ('entree « WE » de lamemoire est soumise a un etat haut,la memoire est en phase « Lecture » :les quatre accts mentionnes ci-dessussont alors des sorties. La memoirerestitue son contenu et chaque bitpresente un etat bas ou haut suivantla valeur qui etait prelablement pro-grammee, pour I'adresse donnee.

En revanche, si on soumet Pentree« WE » a un etat bas, la memoire seplace en phase « programmation » etenregistre sur ses quatre accts deve-nus des entrees, l'etat logique presenta ce moment. Les circuits integres 1C8et IC9 assurent la programmation desmemoires. La figure 8 illustre la struc-ture interne d'un tel circuit. Ce der-nier, un peu moins courant dans noscolonnes, mais extremement interes-sant, comporte six portes NOR dontl'une des deux entrees est reliee a unebroche commune « INH ». Si on sou -met cette derniere a un etat haut, tou-tes les sorties Q1 a Q6 presentent unetat bas permanent quel que soitl'etat auquel sont soumises les entréesD1 a D6. Cette regle est respect& tantque l'entree « D15 » est reliee a unetat bas.

Si on soumet « INH » a un etat bas,les six portes NOR deviennent alorsdes inverseurs de niveau logique. En -fin, si on soumet « DIS » a un etathaut, et quel que soit l'etat presente atoutes les autres entrées, les sortiespresentent un troisieme etat qui est

celui de la haute impedance. Tout sepasse comme si les sorties se trou-vaicnt totalement isolees de Pint&rieur du circuit integre.

a) Commande de la base de temps

1C3

1C3

'Cl

1C1

Aspect du pupitre de commande.

Fig. 7 Oscillogrammes caracteristiques.

Synchronisation

BPI BP2

iJ

b Validation de la programmation

IC2

1C2

8

IC2

10

1C2

Avance compteur

BP3

r--

Enregistrement At

Avarice cornpteur

-Ow


CD 4040

2N 2907, 22222N 1613 ,1711

BC 108,109 W BD135/137 TRIAC

Compteur binaire a 12 etages

+V all 0.10 0.8 0.9 RAZ H al

CD 4502

TO.1 = 2.t10.2 = 22.t

Tan =2n .t

6 Inverseurs 3 tats

+V 01 al D5 INH 0.5 D6 0.6

D2 (12 D3 DISP 03 04 (14

pf. D 444 EF 2114

E C 13

RAZJ

0.1

(12

0.3

K A G

Pi

OA 1

Dn INH DIS an

0 0 0 1

1 0 0 0

X 1 0 0

x x 1 Z

X Etat indifferentZ Haute impedance

Memo:re statique 1024 x 4 bits

V A7 A8 A9 1/01 1/02 1/03 I/04 WE

AS A5 A4 A3 AO Al A2 CS

CS WE Input /Output

1 X Z ( veitte )

0 1 Lecture

0 0 Programmation

Brochage des elements actifs.

Revenons maintenant au fonctionne-ment des memoires. En phase « Lec-ture » les entrées « DIS » de IC8 etIC9, ainsi que les entrées « WE » desmemoires sont constamment soumi-ses a un etat haut. II en resulte :- le maintien en phase « Lecture »des memoires ;- la mise en position « haute impe-dance » des circuits IC8 et IC9.Les memoires restituent simplementleur contenu au fur et a mesure desdifferentes positions presentees par lecompteur IC4 tandis que IC8 et IC9 se


trouvent totalement isoles du mon-tage.

En phase « programmation », cjui,rappelons-le, ne dure que quelquesdixiemes de seconde, au moment dela validation, l'impulsion negativedisponible au point D du montage apour consequence:

- le passage en phase « programma-tion » des memoires ;- ('apparition d'un etat logique hautou bas sur les sorties Qu de IC8 et deIC9.

Notons que ces etats des sorties sont&finis par la position des interrup-teurs de programmation Ii a I10. Si onferme l'un ou l'autre de ces derniers,l'entree Dr, correspondante passe al'etat bas et donc la sortie Qu concer-née, a l'etat haut.

En definitive, on peut placer les dixinterrupteurs de programmation surla position require sans pour autantprovoquer la programmation. Cettederniere ne se realise qu'au momentoil on appuie sur le bouton-poussoirde validation.

i) Lecture du programmeet circuits d'utilisation (fig. 6)

Lors de la phase « Lecture », les dixpremieres sorties de l'ensemble dubloc-memoire aboutissent aux basesde transistors T1 a Tio par l'interme-diaire des resistances de limitationR51 a R60. Comme nous l'avons vuprecedemment, les deux autres sor-ties des memoires sont reserveesd'une part a la remise a zero eventuel-lement programmee de IC4, et d'autrepart a la determination de la vitessede defilement du programme.

Astucieux procede de caluge des douilles de sortie.

Les transistors T1 a T10 componentdans leur circuit collecteur deux fa-milies d'utilisations :- les LED, L1 a L10 dont l'alimenta-tion se realise a partir d'un potentielde 9,5 V, par l'intermediaire de resis-tances de limitation de courant R61 aR70 ;- les gachettes des triacs TR 1 a TR10dont ('alimentation s'effectue directe-

ment a partir du potentiel de 15 V fil-tres.Ces dispositions ont pour avantage defaire transiter par les deux transistorsregulateurs T11 et Tr, un minimumde courant en limitant par la memeoccasion leur echauffement.Afin d'obtenir un fonctionnementcorrect des triacs, it a ete necessairede relier leur cathode a l'une des pola-

rites du secteur 220 V. Les triacsfonctionnent ainsi suivant le modedit « par extraction de courant » ;c'est celui qui presente la plus grandefiabilite de fonctionnement quel quesoit le type de triac

Fig. 9et 10

Trace du circuit imprime et im-plantation des elements a 1Whelle.

0 0 0 0 0 0 CI 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

10

o

COMMAN DES

P 2

Pi113

L11

Liaisons inter -modules ( his

P

L

.111.111011.da

11 El El El [1] El [1]111 is% I1 12 13 14 15 16 17 18 19 110

10

en nappe )

11 13 15 17 19 21 23

12

B 41 + ,

L12 JJ

114115

14

,anter-

BP3

16 18 20 22

25

24 26


Au niveau de la securite, it faut etreconscient que n'importe quel pointdu montage se trouve constammentsoumis a un potentiel de 220 V parrapport a la term. Il est donc vive-

ment recommande de toujours cou-per l'alimentation lors de chaque in-tervention directe sur le circuit.Notons enfin, que lors de la phase« Programmation » les emetteurs des

transistors d'utilisation T1 a T10 nesont plus relies au « moins » de l'ali-mentation. Ces derniers ne fonction-nent donc plus pendant cette phase.Cette disposition evite, lors de la pro -


[3-

sa

O

p

CO

=MEI

5NI UM

..1111111110111

P5-51

{EVI.U

I-

0o_

411111,

0)

0CI

12E1

111111=111

11

6178

..111111=11111010

0

RPML411

a

crH

cocc

acwqmu. a :I /4 P. .4014ihaaa,

111 us en

Xt'C1 ei

2

01111

(0

CC-

I-(12,

Incc

crccH

CC

H

H

02H

-f

(01,TI-6L'il

-

e-

(/)

N

Co

o

rn

X0

itf-521rea

imp-)kw,

1.14:11

KT!

10-

L

-4

U.111

te:t1:1

grammation, I'allumage des spots ter-minaux qu'il faudrait debrancher encas d'intervention sur le programme,sans cette precaution.Signalons pour achever ce chapitre

consacre au fonctionnement que lesspots utilises peuvent etre caracteri-ses par des puissances pouvant allerjusqu'a 100 W sans probleme particu-lier au niveau du montage.

Fig. 9et 10

Le trace du circuit imprime se re-produira par le hiais de la inethodephotographique.


III - REALISATIONPRATIQUE

a) Circuits imprimes (fig. 9)

Le circuit imprime principal est Ca-racterise par une configuration relati-vement serree des pistes. Pour sa re-production, il est done absolumentnecessaire d'utiliser les differents pro-duits de transfert disponibles sur lemarche tels que pastilles et bandelet-tes. Ceux-ci peuvent etre directementappliqués sur le cuivre prealablementdegraisse de l'epoxy ou encore sur un« mylar » transparent pour une expo-sition ulterieure de l'epoxy pre-sensi-bilise. Apres revelation et attaque auperchlorure de fer, les circuits serontsoigneusement rinces a l'eau tiede.Ensuite, tous les trous sont a passer al'aide d'un foret de 0,8 mm de diame-tre. Certains seront a agrandir suivantle diametre des connexions des com-posants a implanter. Enfin pour ache-ver la preparation des circuits impri-mes, it n'est pas ininteressant d'enetamer les pistes. Une bonne me-thode consiste a utiliser directementla panne du fer a souder ; ainsi onpourra verifier, piste par piste, s'iln'existe aucune coupure ni de contactaccidentel avec une piste voisine.Cette verification detainee est tresimportante ; elle est un gage de bonfonctionnement du montage et evitebien des deboires.Avant d'entreprendre la realisationdu circuit imprime destine a l'im-plantation des differents interrup-teurs de commande, it convient deverifier auparavant si ces derniers ontle meme dimensionnement que ceuxutilises par l'auteur. Le cas echant, itcst peut-titre necessaire d'effectuer lesrectifications qui s'imposent.

b) Implantation des composants(fig. 10)

En premier lieu, on procedera a lamise en place des differents straps deliaison rendus necessaires pour eviterle problematique circuit double -face.Ensuite, on soudera les diodes, les re-sistances, les transistors et les capaci-tes. Bien entendu, it faut apporter uneattention particuliere a l'orientationdes divers composants polarises.Le buzzer a directement ete collo sur('epoxy. Les triacs sont a installer enposition verticale en les enfongant aumaximum de facon a obtenir un en-combrement minimal en hauteur.N'oublions pas qu'un second module,

comportant les interrupteurs seramonte sous le couvercle du boitier, ennecessitant de ce fait un espace suffi-sant.Attention egalement a l'implantationdes differents circuits integres. Nonseulement it faut respecter leur orien-tation, mais il est egalement indispen-sable de prevoir un temps de refroi-d isse men t suffisant entre deuxsoudures consecutives sur le memecircuit.Une remarque, qui interessera sansdoute nos lecteurs, sur le transforma-teur. Il s'agit done d'un modele de10 W delivrant une tension de 12 Vau secondaire. L'auteur, dans ses ti-roirs, ne disposait que d'un modelede 10 W mais comportant deux en-roulements secondaires de 12 V cha-cun. En les reliant en serie, on obtientun transformateur delivrant 24 V ausecondaire, mais ce n'est pas ce qu'ilnous convient ici. Il faut donc les re-lier en parallele mais pas n'importecomment. En effet, il est indispensa-ble que les spires des deux secondai-res se touvent parcourues par un cou-rant de meme sens pour unealternance donnee. Dans la pratique,it suffit de relier, en parallele, les deuxenroulements secondaires et de veri-fier, mais en ne branchant le primairesur le secteur que pendant tres peu detemps, l'apparition d'une tension de12 V. Si la liaison est mal realisee, latension secondaire delivree est nulleet il faut en modifier le sens.

Les modules superieur et inferieursont relies entre eux par des fils sou-ples en nappe qu'il faut mettre enplace avec beaucoup de soin.

c) Montage dans le boitier ESM(fig. 11)

Le module superieur est fixe au cou-vercle directement par les interrup-teurs. Il convient donc de bien respec-ter le plan de percage detaille enfigure 11. Les boutons-poussoir sontegalement fixes sur le couvercle maisdes trous d'un diametre suffisant ontete pratiques dans l'epoxy du circuitimprime pour permettre leur passage,&ant donne que leur dimensionne-ment vertical est generalement diffe-rent de celui des interrupteurs.Le boitier ESM &ant un modele me-tallique, it faut bien veiller a ne pasobtenir de contact accidentel entre unpoint d'une piste ou d'une connexionavec la masse du boitier, ce qui seraitextremement dangereux pour l'utili-sateur.L'auteur recommande d'utiliser desecrous formant entretoises en matiereisolante afin d'obtenir un espace suf-fisant entre circuit imprime et fonddu boitier.Une seconde precaution consisteutiliser une fiche-secteur comportantune terre et de relier cette dernierela masse du boitier.

Plan de percage du couvercle duhoitier (' ESM ».

15

20

35

20 20 20 20 20 20

-e-BP2 1113

L11 BP4

22,5 I.10 1.10 10 10 110

115

0 -0-0-0-G-0 0111 112 113 1111

10

BP3

1L12 114 BP1

10

017 `,',1

®18

0119

0-1110 112


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 V

X 0

0

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

xxX X X

X XXXXX X XX

Vitesse de defilement0 tent1. rapIde

10

20

25

_

U

c

.c

XX XX X X o

X XX X X X X

XX X X XX XXXX X X X X X XXxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

0X x x x x

X X X X X

X x x x x

X X X X X

X x x x x

x x

x x

x x

x x

xx0

26

30

40

50

d) ProgrammationLa figure 12 illustre un exemple possi-ble de realisation d'une grille de pro-grammation sur laquelle on peut pre-voir les 1 024 lignes necessaires. Onnotera que la derniere colonne est re-servee a la vitesse de defilement sou-haitee, qui doit varier de temps a au-tre, pour obtenir encore davantaged'animation et d'effets esthetique-ment ameliores.Tout, absolument tout, est possibleau niveau des figures que l'on desirevoir se realiser. Chacun programmerasuivant son gout et sa creativite.

Grace au bouton-poussoir « Arret »,it est toujours possible d'arreter le de-filement en un endroit précis du pro-gramme, de repasser provisoirementen phase « programmation » et demodifier le programme partiellementou totalement.Enfin, on reglera definitivement lesdeux vitesses de defilement par Icbiais des ajustables A1 et A2. Si ontourne le curseur dans le sens des ai-guilles d'une montre, la vitesse aug-mente et inversement. Bon amuse-ment.

Robert KNOERR

LIS TE

DES COMPOSANTSa) Module principal78 straps (15 horizontaux, 63 verticaux)

: 100 II/0,5 W (marron, noir, marron)R2 : 220 S2 (rouge, rouge, marron)R3 : 330 CI (orange, orange, marron)R4: 1,5 id/ (marron, vent, rouge)Rs, R6 : 2 x 10 k12 (marron, noir, orange)R7 : 2,2 kit (rouge, rouge, rouge)R8 a RI]: 4 x 10 k12 ((marron, noir,orange)Rig : 33 kit (orange, orange, orange)R13, R14: 2 x 10 1(12 (marron, noir,orange)Ris : 33 Id./ (orange, orange, orange)Rig : 10 kit (marron, noir, orange)R17 : 100 kg (marron, noir, jaune)Rig, R19 : 2 x 4,7 kg (jaune, violet, rouge)R20 : 33 Ic11 (orange, orange, orange)

R21 : 10 Id/ (marron, noir, orange)R22 : 100 kit (marron, noir, jaune)R23, R24 : 2 x 33 k12 (orange, orange,orange)R25 : 330 S2 (orange, orange, marron)R26 : 10 1d2(marron, noir, orange)R27 a R50 : 24 x 33 hi (orange, orange,orange)Rsi a R60 : 10 x 2,2 kit (rouge, rouge,rouge)R61 a R70 : 10 x 820 SI (gris, rouge, mar-ron)R71 a R80: 10 x 22012/0,5 W (rouge,rouge, marron)

Ai, A2 : 2 ajustables de 220 kit a implan-tation horizontale (pas de 5,08)Di a D4 : 4 diodes 1N4004 ou 1N4007D5 a D28: 24 diodes -signal (1N4148,1N914)DZi : diode Zener 10 VDZ2 : diode Zener 5,6 V

Pont redresseur 1 ALi a Llo : 10 LED rouges e3C1: 0,47 µF/400 V plastiqueC2 : 3 300 µF/16 V electrolytiqueC3 : 470 µF/10 V electrolytiqueC4 : 220 07/10 V electrolytiqueC5 : 0,47 µF MilfeuilC6 : 22 µF/10 V electrolytiqueC7 : 220 µF/10 V electrolytiqueC8 : 0,47 µF MilfeuilC9 : 1µF polyester MKHCm : 4,7 nF MilfeuilCtt : 0,15 ;IF MilfeuilC12 : 4,7 µF/10 V electrolytiqueC13 : 0,12 µF MilfeuilC/4 : 47 µF/10 V electrolytiqueC15 : 1,5 nFMilfeuiVC16 : 10 nF MilfeuilC17 : 10 µF/10 V electrolytiqueT a Tio: 10 transistors NPN 2N1711,2N1613T11, T12 : 2 transistors NPN BD135, 137T13: transistor NPN BC108, 109,2N2222Ti4 : transistor NPN 2N1711, 2N1613T15 : transistor PNP 2N2907TR1 a TRio: 10 triacs (type BTA 06400B)Batterie 3,6 V/100 mAh

: NE555IC2 : CD4011 (4 portes NAND a 2 en-trees)IC3 : CD4081 (4 portes AND a 2 entrees)IC4 : Compteur binaire a 12 etagesCD404010 a lc,: 3 x µPD444 ou EF 2114 (me -moire statique MOS)IC8 et IC9: 2 x CD4502 (6 inverseurs 3etats)3 supports « dual in line » 2 x 9 broches(pour IC5, IC6 et 1C7)39 picotsBuzzer 4,5 V ou 9 V

b) Module « commandes »

11 straps (5 horizontaux, 6 verticaux)LI 1 : LED verte 0 3L12 : LED jaune 0 311 a 114: 14 interrupteurs unipolaires bi-directionnels115 : interrupteur bipolaire hidirectionnelBPI BP4 : 4 boutons-poussoir a contacttravail.

Divers

Transformateur 220 V/12 V/10 VAFiches secteur (si possible avec terre)Fils secteur (+ terre)Fits en nappesPasse-fils20 embases bananeBoitier ESM metallique (215 x 165 x50)


DISTRIBUTEUR DENOURRITUREPOUR POISSONSUne bonne nouvelle pour les aquariophiles. Voicila description d'un automate distributeur denourriture tout a fait different de celui decritdans un numero precedent d'ElectroniquePratique.

Caracteristiques :- Quantites de nourriture exactement dosees etreparties dans 37 godets.- Distribution pendant 37 jours a raison d'unrepas par jour.- Possibilite d'augmenter soit le nombre derepas par jour, soit le nombre de godets pourchacun des repas.- Fonctionnement quotidien par detection del'allumage de la lumiere dans l'aquarium.- Systeme « anticoupure secteur » pour eviter lesdistributions intempestives de nourriture Oresutile dans les regions oil les coupuresd'electricites sont nombreuses).- Possibilite de distributions manuellessupplementaires.- Ensemble compact et autonome se placant au-dessus de l'aquarium.- Circuits intogres courants et peu chers.

I - LE SCHEMA

e schema synoptiquedonne a la figure 1 vapermettre une meil-leure comprehension

du montage.Le cceur de la realisation est consti-tue par le moteur et par son 8lectro-

nique de commande : la bascule.Deux autres ensembles (detectionallumage et detection fin de distri-bution) provoquent a tour de roledes changements d'8tats au niveaude cette bascule. Le premier assurele demarrage du moteur et donc ladistribution de la nourriture, le se-cond realise l'effet inverse et

....._... ...w..,_

controle la rotation du plateau dis-tributeur (detection par infrarougeset fonctionnement pas a pas graceaux 37 orifices perces sur le pla-teau). Un systeme de protectioncontre les coupures du secteur blo-que le fonctionnement du detecteurd'allumage pendant 14 heures (ca-blage facultatif).Reprenons dans le detail en exami-nant le schema de la figure 2. L'ele-ment sensible constituant le detec-teur d'allumage est une cellulephotoresistante (ou LDR). Les va-riations de resistance de cette cel-lule sont d'abord transformees envariations de tension au point X.Tres faible dans l'obscurite, cettetension devient beaucoup plus ele-vee en presence d'une lumiere dansl'aquarium.. Apres passage a travers


r

12

1 6

13

plateau

oV °01 distributeur0

photo 0

diode

0 0 0

0 0

L D R

Detection lin de

distribution

Detection

*Hume°.

R2 124)LJ

Protection

' coupure

sect our

R3

quelques elements associes. Ce dis-positif etant facultatif, nous suppo-serons dans un premier temps qu'iln'est pas cable. Le point D seraitalors relie directement au point Epar un strap.La resistance R8 et le condensateurC6 transforment les variations deniveaux en fines impulsions. Gracea la diode Da, on ne conserve queles impulsions correspondant auxfronts montants (impulsion positivepour chacun des allumages del'aquarium, pas d'impulsion a ('ex-tinction). Ces impulsions sont appli-quees a la broche 5 du circuit II.Nous retrouvons ensuite le schemaclassique d'une bascule R.S. Lapropriete fondamentale de ce typede bascule est que plusieurs actionssuccessives sur une meme entrée nechangent rien a l'etat de la sortie,lequel ne peut changer que par uneaction sur la seconde entrée. Dans

4

D2

DI

D1

R5

:1

pile 91

inter IM/A

10

C5

Ili C2 C3

1

3 169

4 10

11

-71HR7

WAN'

'0146.0R6

elalsommandeu moteur

les deux portes du circuit II, on ob-tient au point D deux niveaux logi-ques bien definis : 0 dans l'obscu-rite, 1 pendant les phasesd'eclairage. La courbe obtenue est

alors celle dessinee a la figure 3,ligne 4.Le dispositif « anti-coupure s dusecteur est construit autour descircuits integres III et IV et des

Synoptique et schema de prin-cipe.


le cas present, l'impulsion produitesur la broche 5 par l'allumage del'aquarium place la bascule dansune certaine configuration, a savoirun niveau 0 sur la broche 4 (pointC). (Notons que cette sortie setrouve normalement au niveau 1 ala mise sous tension du montage,mais nous verrons cela plus en de-tail dans un prochain paragraphe.)Ce niveau 0 debloque le transistorT2 qui devient alors conducteur. Lerelais colle et permet le fonctionne-ment du moteur. Le plateau distri-buteur de nourriture commence sarotation, Ia diode LED est mainte-nant traversee par un courant etemet un rayonnement infrarouge.Cette succession d'evenements necessera qu'avec l'apparition d'uneimpulsion sur la seconde entrée deIa bascule et donc sur la borne 1 ducircuit II. Apres quelques secondesde rotation, le premier godet se re-tourne en &versant la nourriturequ'il contient dans l'aquarium. Lerayonnement I.R. ernis par la diodeva maintenant traverser l'un desorifices du plateau et « eclairer » laphotodiode. La variation de tensionau point Y est reprise par le transis-tor T1 et transformee en niveauxlogiques. Le resultat est tres simple.

fil111111arreg._

point C)

.0,11 AZ a la mise sous tension

du circuit 2

passage du faisceau IR atravers le plateau distributeur

moteur en rotation led IR allumee

point ©

pointaquarium iteint

LI?)

point ®

panne secteur :pas

d'action au rallumage

allumage

aquarium

blocage pendant 14 hs

(fonctionnement oscillateur)

broche 5du circuit 2,

broche 3du circuit 4

Lorsque la liaison infrarouge estcoup& (par le plateau ou lorsque ladiode est eteinte), le niveau aupoint S est haut. Au contraire, lors-que la diode emet a travers un trou,ce niveau tombe a 0. Cette varia-tion de niveau est ensuite reprisepar le trigger de Smith construit

Fig. 3 Oscillogrammes caracteristiques.

autour des deux portes du circuitintegre I. Comme precedemment,seuls les fronts montants sont en -suite transformes en impulsions po-sitives par les elements R16, C7 etD7. De ce fait, les impulsions ne

Photo 2. -Aspect de la carte imprimee.

110 N*106 ELECTRONIQUE PRATIQUE

Trace du circuit imprime. Fig 4

sont produites qu'au moment ou leplateau occulte de nouveau le rayoninfrarouge (fig. 3, lignes 1 et 2). Labascule change d'etat et rebloque letransistor 12 le moteur cesse sarotation, la diode I.R. « s'eteintL'ensemble va rester dans cette si-tuation jusqu'au prochain allumagedans l'aquarium, qui provoquera denouveau les phenomenes déjà de-crits. Pour un bon fonctionnementde ('ensemble, it est evident que lepassage d'un orifice devant le fais-ceau IR ne devra avoir lieu quequelques instants apres le deverse-ment de la nourriture dans l'aqua-rium. Ce reglage sera d'ailleurs tresfacile a realiser puisqu'il suffirasimplement de modifier legerementla position de la diode pour aug-menter ou diminuer I'intervalle se-parant le renversement d'un godetdu moment oil cesse la rotation dumoteur.La fawn dont est cablee la photo -diode demande egalement quelquesexplications. Notons tout d'abordqu'elle doit etre polarisee en in-verse. On sait, en effet, que lors-qu'une diode est bloquee par unetension inverse, elle est quandmeme traversee par un courant ap-pele « courant de fuite . Ce courantparasite depend beaucoup de la lu-miere. En consequence, plus la lu-miere revue est intense, et plus lecourant de fuite est eleve. On peutdonc recueillir aux bornes de la re-sistance RI1 une tension proportion-nelle a la quantite de lumiere par-venant sur la photodiode. Lemodele choisi possede en plus unfiltre infrarouge incorpore.

- Position de la bascule a Ia misesous tensionElle est imposee par l'une ou l'autredes portes du circuit I. Si ce n'estpas par le circuit de detection ainfrarouge (parce que la sortie dutrigger peut parfois etre a 0), celasera dans tous les cas grace a lacharge du condensateur C8. Le re-tard de la montee en tension dupoint A par rapport a ]'alimentationdu reste du montage provoque uneimpulsion de courte duree sur labroche 10 du circuit I. Transmisetravers C7, R16. D6 et D7, elle suffita placer la bascule dans Ia bonneposition (voir chronogramme). Toutceci n'est evidemment valable que

ELECTRONIQUE PRATIQUE

-r

-L

+9v

I Ph" DI I

T.1

R 18

RELAIS

led I R

'VCommade moteur

sur Commutateur>

C3

si la mise sous tension du dispositifa lieu l'aquarium etant eteint.

- Protection contre les coupures dusecteurLes deux premieres portes du cir-cuit III constituent en fait une porte

Implantation des elements.

ET. Associees aux diodes D2 et D3,elles realisent un dispositif a me -moire.Au depart, les bornes 1 et 2 ne sont


PLATEAU CASTAIBUTEUR

WOOL ill

sMOTEUR

T/01 AILLETtt

265

CIRCUIT 161PRIDAE

SIWPORT OU PLATEA

I AVEC 110610ELL ES /

pas au meme niveau (0 sur la bro-chesl, 1 sur la borne 2). Le point Eest donc egalement a 0, ce quidonne un etat haut sur la borneRAZ du circuit IV. Ce dernier estbloque, sa sortie Q14 (broche 3) esta zero. Comme nous l'avons déjàvu, !'allumage de l'aquarium acomme consequence immediate lacreation d'une impulsion positiveaux bornes de la resistance R4(I'ensemble CI, R4 et DI est identi-que au groupement C6, Rs, D4 ; sonrole est donc identique). Cette im-pulsion est transmise au point G etprovoque un changement d'etat surla sortie de la deuxieme porte (pas-sage de 0 a 1 du point E). Ce ni-veau 1 etant reinjects a l'entreegrace a la diode D3, it y a maintiendes portes dans leur etat actuelmeme apres la disparition de l'im-pulsion initiate. Il y a bien memori-sation et blocage a l'etat haut de lasortie (point E). L'ensemble resteradans cette position jusqu'a l'appari-tion d'un niveau bas sur la secondeentree (broche 2), c'est-a-dire...14 heures apres.II est evident que ce blocage en-traine la non -transmission des even -

Fig. 6 Exemple possible de realisation.

tuelles impulsions creees par des al-lumages supplementaires del'aquarium.Le circuit IV assut4 la realisationde la temporisation. Pour desdurees de cet ordre, it etait im-possible de faire appel aux circuitstraditionnellement utilises pour lesretards de courtes durees (monosta-bles). Avec une telle constante detemps, les condensateurs et les re-sistances mis en jeu atteindraientdes valeurs phenomenales. La solu-tion adopt6e ici est totalement dif-ferente. Le circuit IV regroupe dansun meme bottler un oscillateur etune serie de 14 diviseurs par 2. A lasortie du dernier stage (broche 3),la frequence de l'oscillateur a etedivise par 2" (soit 16 384). Certai-nes divisions intermediaires sontegalement disponibles, mais elles nesont pas utilisees ici. La frequenceest determinee par la resistance R7et par les condensateurs C2 a C4.Avec les elements choisis, elle estde 0,16 Hz, soit une periode de6,2 s environ. Examinons le fonc-

tionnement de cet ensemble. Aurepos, ce circuit est bloque (point Ea zero), toutes les sorties sont doncegalement a 0. Lorsque l'aquariums'allume, le point E passe a 1 etautorise le fonctionnement de l'os-cillateur. Sur la 1" sortie (bro-che 9), on peut d'abord recueillir unniveau bas (pendant 1/2 periodesoit 3,1 s), puis un niveau haut... etainsi de suite. Sur la 144 sortie,nous avons la meme chose maisavec des durees 16 384 fois pluslongues. L'etat bas durera donc3,1 s x 16 384, soit 50 790 s, ou14 heures environ.Passé ce dblai, ce point passant a 1(pour la deuxieme demi-periode), ity aura simultanement 0 sur laborne 2 du circuit III, d'ou retour al'etat bas du point E et donc remisea zero et blocage du circuit IV. Lasortie 214 retombe immediatementzero. Nous n'aurons finalement re-cueilli sur cette borne qu'une sim-ple impulsion. Mais elle aura etesuffisante pour remettre la memoiredans son etat initial.La duree de blocage devra ettechoisie en fonction des durees quo-tidiennes de l'eclairage dans l'aqua-rium (14 heures par exemple pourun allumage pendant 10 heures).Moyennant quelques ajustements,it est egalement possible de :- donner de la nourriture a vospoissons deux fois par jour. Dans cecas, programmer deux allumagespar jour et diminuer la duree de latemporisation de blocage (parexemple, deux allumages de5 heures chacun a 8 heures et a16 heures, duree du blocage7 heures) ;- de distribuer plusieurs godets achaque fois. Il suffit simplement deboucher les orifices correspondantssur le plateau distributeur (liaisonI.R. etablie tous les deux godetsdans ce cas).Nous avons pu voir qu'un petit in-terrupteur S avait ete place en serieavec les condensateurs C2 et C3.Son role est tres simple. Lorsqu'ilest ouvert, la constante de temps del'oscillateur est uniquement deter-minee par R7 et Ca. La p6riode de-vient alors tres courte et permet deverifier le bon fonctionnement dumontage en une dizaine de secondes(et non pas en... 14 heures).Certains lecteurs pourront s'etonnerdu nombre important de cellules(resistance, condensateur et diodes)destinees a transformer les fronts


montants de signaux logiques enimpulsions positives. Sachez queleur role est important.Celles construites sur les entrees dela bascule R8 evitent d'avoir un ni-veau 1 simultanement sur les deuxentrées (situation interdite souspeine d'avoir un fonctionnementanormal). Seule la 3c cellule (C1,R4, Di) n'est pas indispensable.Mais elle est utile lors des coupuresde secteur de tits longues durees(risque d'une distribution supple-mentaire a la fin des 14 heures si lalumiere etait encore allumee dansl'aquarium).

II - LA REALISATION

Le circuit imprim611 est realise sur une plaque en verreepoxy (dimensions 70 x 125 mm).Son dessin est donne a la figure 4.Pour la reproduction, vous avez lechoix entre deux methodes trans-fert direct ou methode photo, lesdeux &ant utilisables compte tenude la simplicite du trace. Avant decommencer sa realisation, nousvous conseillons de vous procurertous les composants et surtout lerelais, car vous n'etes pas stir detrouver le meme modele.

Le cablage (fig. 5)

Tous les composants &ant reperespar un numero, it suffit de se repor-ter a la nomenclature pour avoirleur valeur. Souder en premier lieutous les straps de liaisons. Bien veil-ler a l'orientation des condensateurschimiques, des diodes, des transis-tors et des circuits integres. Se sou-venir que les C.MOS sont fragileset exigent quelques precautions lorsdes operations de soudage. Ne pashesiter a employer des supportspour ceux-ci. Noter la liaison unpeu particuliere pour les deuxcondensateurs C2 et C3. Avec lebranchement adopte (liaison enserie, polaritos inversees), l'ensem-ble est equivalent a un condensa-teur unique de 23 ALF non polarise.La photodiode ne sera pas soudeedirectement sur le circuit, mais ellesera surelevee de 5 cm environgrace a deux tiges filetees et a unpetit circuit supplementaire.Diverses valeurs de LDR existantdans le commerce, nous vousconseillons de ne pas prendre unevaleur trop faible. Changer even-

tuellement la valeur de la resistanceR1 pour obtenir un basculementfranc de la tension au point D enfonction de l'allumage ou de l'ex-tinction de la lumiere dans l'aqua-rium. La LDR devra etre soudee ducote des pistes du circuit imprime etnon pas cote composants.

La fabrication du boltierToutes les cotes et indications four-nies a la figure 6 ne sont donneesqu'a titre indicatif et pourront va-rier en fonction du type d'aquariumque l'on possede et des materiauxde fabrication choisis. Pour notrepart, nous avons Utilise du contre-plaque de 8 mm d'epaisseur. Apresdecoupage, l'ensemble devra etreassemble, ponce et peint.Noter la decoupe particuliere sur ledessus permettant le renversementdes tubes. Noter egalement la par -tie articulee et montee sur char-niere. Elle supporte la diode infra -rouge. Ne pas oublier les deux&coupes dans le fond du coffret : lapremiere pour permettre la chutede la nourriture dans l'eau del'aquarium, la seconde pour la cel-lule LDR.Le moteur utilise ici est un moteurde tournebroche qui a I'avantage decomporter son propre reducteur devitesse. Afin d'en reduire la hau-teur, on devra supprimer le recepta-cle de la pile. Sa tension d'alimen-tation sera alors fournie par unepile cylindrique de 1,5 V fixee dansle fond du coffret. L'interrupteurincorpore sera egalement supprimeet remplace par 2 fils souples. Pourameliorer la protection contre lesparasites, it est conseille de souder

Fig. 7 Cdblage du commutateur.

un condensateur (0,47 AF parexemple) directement sur les bornesdu moteur.Pour le plateau, nous avons utilisedu contreplaque de 5 mm d'epais-seur. Percer en son centre un 'orificede section carree (6 a 7 mm) quiservira pour la liaison avec le mo-teur. Cela pourra etre simplementun morceau de fer de section carreeet de quelques centimetres de Ion-gueur (la tige metallique d'une poi-gnee de porte convient tres bien I).Le plateau reposera sur trois sup-ports munis a leur extremite de pe-tites roulettes (les noires, en plasti-que, proviennent d'une tringle arideau).En ce qui concerne la fabricationdes godets, nous avons oriente nosrecherches vers le domaine pharma-ceutique : les petites boltes cylindri-ques utilisees en homeopathieconviennent tres bien . pour cetterealisation. Il suffit simplement d'yajouter le systeme de fixation : an-neau en fil de laiton sur le fond dugodet, encoche avec axe en laitonsur le plateau distributeur. Ne pasoublier de percer les 37 trous (0 5ou 6 mm environ) pour le passagedu faisceau infrarouge.Photo 3. -On apercoit le moteur « tour-nebroche » en noir.

On trouvera a la figure 7 le cablagedu commutateur a 3 circuits et a 4positions. Les positions extremes(Manuel AV et Manuel AR) per-mettent l'alimentation directe dumoteur dans un sens ou dans I'au-tre. Sur la position AUTO, on ali-mente egalement le circuit im-prime, ce qui autorise donc lefonctionnement automatique dudispositif. Les 2 piles plates de4,5 V chacune seront reliees enserie et collees dans le fond du boi-tier.La realisation mecanique de cet en-semble ne pose aucun problemeparticulier. Mais de votre minutiedepend tout le succes de l'opera-tion. Sachez que la maquette reali-see par l'auteur fonctionne parfaite-ment, mais qu'elle a demands denombreuses heures de travail.Le precedent montage decrit it y aquelques annees commandait egale-ment l'eclairage dans l'aquarium.Mais etant donne le prix tees faibled'un chronorupteur (99 F sur le ca-talogue de La Redoute), nousn'avons pas cru utile d'ajouter cettefonction a notre realisation.

Ph. GASSER


Resistances (1/2 ou 1/4 W)RI : 15 kg (marron, vent, orange)R2: 100 kg (marron, noir, jaune)R3: 470 ksl (jaune, violet, jaune)R4: 220 kg (rouge, rouge, jaune)R5: 33 kg (orange, orange, orange)R6: 1 MS1 (marron, noir, vert)R7: 100 kg (marron, noir, jaune)R8: 220 kg (rouge, rouge, jaune)R9: 15 kit (marron, vent, orange)Rio : 470 k12 (jaune, violet, marron)Rii : 1 Mg (marron, noir, vert)R12: 10 1,12 (marron, noir, orange)R13: 100 IcS2 (marron, noir, jaune)R14: 220 kg (rouge, rouge, jaune)R15: 470 kf2 (jaune, violet, jaune)R16: 220 kg (rouge, rouge, jaune)R17: 10 1c12 (marron, noir, orange)R18: 100 kg (marron, noir, jaune)

Condensateurs: 150 pF

C2, C3: 47 AF, 25 V chimiqueC4: 10 nFC5: 22 nFC6: 150 pFC7: 150 pF

C8: 10µF, 25 V chimiqueC9: 100 nF

Circuits integresCircuits I et II: CD4001Circuit III: CD4011Circuit IV: CD4060

Autres semi-conducteurs: transistor 2N2222

T2 : transistor 2N2905Di a D7 : diodes 1N914, 1N4148D8 : diode 1N4004Photodiode BPW34LED infrarouge LD271Photoresistance LDR

Divers

Relais 12 V, 1 contact travail3 supports pour circuits integres 2 x 7broches1 support pour circuits integres 2 x 8brochesI commutateur rotatif 3 circuits 4 posi-tions1 inter miniature pour circuit imprime(DIP Switch)Epoxy, fils en nappe, vis, lige filet&2 piles plates de 4,5 V1 pile de 1,5 V type RI 4 avec boitier

Un nouveau "bole' pour les MAIN de table.

E-

606. Rue Foumy 7.1. De Buc 8 P. no. 31-

78530 Buc Rapitax 3956.53.44Tel.: 3956.81.31 (rives groupies) - Telex- 695414

Aix-en-Provence 42 39.90.30

Lyon 78 09.25.63

Le FLUKE 37. Un reel plaisir a utiliser avec en plus un ensemble decaracteristiques propre aux appareils de table comprenant:

tine grande resolution avec 3200 points de mesure. Un bargraphe de 32 segments a reponse rapide pour les mesures

dynamiques.

Un changement de gamme automatique rapide eliminant les incertitudes. Un signal sonore de continuite pour le contrele des coupures et des CMS -

circuits.

Le 'touch -hold' vous donne les mains libres lors des mesures critiques.. Le "mode relatir indique les variations par rapport aux mesures

memorisees.

Le mode "mininax" enregistre la plus haute et la plus basse des mesures. 38 composants soot uniquement destines a proteger les entrees. Deux ans de garantie. Un auto -test, un contrOle de la pile et la entente automatique.

Demandez le tableau de selection de la gamme

complete des MMN FLUKE.

Ces materiels soot disponibles chez 110S distributeuis dont la liste vous sera

adressee sur simple demande.

FABRIQUE PAR LE LEADER MONDIAL DESMULTIMETRES NUMERTQUES.

Rennes 9953.72.72Toulouse 6163.89.38

FLUKE

114 N.1043ELECTRONIQUE PRATIQUE

COMMUTATEURELECTRONIQUELes commutateurs rotatifs s'utiliseront toujoursmalgre certains inconvenients tels que l'usure descontacts, les craquements lors de leur manoeuvres.Une solution seduisante consiste cependant aemployer un commutateur electronique.

l'origine, ce module aete developpe pour rea-liser les differentescommutations dans

une chaine haute fidelite. Il s'estavers que celui-ci pouvait remplacerun rotacteur multipositions, quel quesoit le circuit, en n'offrant que desavantages. Avant de voir son fonc-tionnement, voyons ces possibilites :

Gestion de six voies stereo, ou de sixdoubles signaux, nombre de sortiestotalement modulable (de 1 a 6), en-

combrement recluit en utilisant plu-sieurs cartes de faibles dimensions,visualisation du canal par affichageLED, et pour finir, it ne necessite quetres peu de composants.

I SCHEMATECHNIQUE (FIG. 1)

La totalite du circuit est represents enfigure 1. On s'apercoit tout d'abordqu'il se compose de trois sous -par-ties :

1° la carte de selection,2° la carte de commutation,3° la carte de visualisation LED.

Etudions pour commencer la pre-mière partie. Un NE 555 cable enmultivibrateur astable delivre unefaible frequence a sa sortie (broche 3).Cette frequence depend de RI R2, Ci.Le signal issu de la sortie du 555 estde forme carree, les creneaux sont enlancees negatives. Juste ce qu'il fautpour faire fonctionner le compteurdecimal qui suit.


2

BP

I

4

555

2

ON

R3

R4

Schema de principe.

4017

CLOCK

CARRY OUT

RA Z

00 QI 02 03 04 05°6

*-1

V. 0

V

CONTROL

4016

SORTIES

E/S1 E/S 2

. R x

C

*-1

Fig. 1

CONTROL CONTROL

4016 4016

SORTIES SORTIES

j-V-j -v-E/S3 E/S 4 E /S5 E/S 6

.Rx ,1K,, sr 9V

Photo 2. - Carte de selection.Photo 3. -Carte de commutation.Photo 4. - Carte de visualisation LED.

Celui-ci est bien sell. un HEF 4017 (ouun 74HC4017 comme sur Ia ma-quette, mais attention V, = 6 Vmax.). A chaque front descendant surson entrée horloge, la sortie active decelui-ci est increment& de 1. Dansnotre cas, on laisse le 4017 compterjusqu'a six (Q5), et on effectue une re-mise A zero en connectant la sortie 7sur l'entree Reset. Si l'on desire selec-tionner un plus grand nombre de ca-naux, on cAblera le RAZ sur Ia sortiecorrespondant au canal maximum,plus 1. Si l'on veut neuf canaux, leRESET sera au 10. Pour plus de dixcanaux, on reliera la sortie Carry out-put (retenue) a l'entree horloge d'unsecond 4017.Sur notre circuit, on dispose de sixsorties, celles-ci attaquent notredeuxieme carte : Ia commutation.Celle-ci se compose de HEF 4016, lereste des composants etant des picotsfacultatifs. Ces 4016 renferment desmicro-interrupteurs groupes par qua-tre dans un boitier. Chaque interrup-


LTDUlthjfilY0,

'te.+a,#

AI CI F.

Lus

0 (D.

ao

LO

El G.

TANTUNHECIIMAISIONABWEISMIN

2 3 0 5

# I I #

K, M, I

JI NI P1

ro

1213

LS°

L6

L50 +0

n4 f--

L P N

++

(+01

0D j

iLD"

)14

LI

HP

DA

aL2

L3

0+

1 4 N 3 2

Fig. 3 Realisations a rechelle.

teur est adressable separement. Evi-demment pour commuter de lastereo, on selectionne deux commuta-tions (violees) par un signal de corn-mande unique. Cette commande va-riant suivant les sorties actives deIC2. On comprend d'ores et déjà leprincipe : suivant le niveau logiquesortant de IC2, on selectionne tel outel canal.Cette carte necessite une alimenta-tion propre, c'est pour cela que le cir-cuit de selection comporte plusieurspoints d'alimentation : on reliera parcable les poles positifs et negatifs, eton alimentera uniquement la pre-miere partie. Pour faire le point surles entrees et les sorties, le tableau de

N0 106 ELECTRONIQUE PRATIQUE 117

Figure 2 : tableau E/S [AFFECTION] : Broche (canal),Entrées gauches : A(1), E(2), 1(3), N(4), R(5), V(6)Entrées droites : C(1), G(2), K(3), P(4), T(5), X(6)Sorties gauches : B(1), F(2), J(3), 0(4), S(5), W(6)Sorties droites : D(1), H(2), L(3), Q(4), U(5), Y(6)

a un court -circuit, ou une erreur derecopie.Si tout va bien, vous pouvcz envisa-ger ('installation definitive du sys-teme dans un circuit quelconque.

Pierre MARTIAL

2x6entrées

independant

(G&D)

CARTE

COMMUTATION

CARTE SELECTION

Plan de aiblage.

Sortie gauche

Commune

Sortie droiteCommune

A

C

B

E

F

H

J

-I

Selection

P

102

30405 o60N0

vers selection

149$3

Vise Commutation

01

023

04

0S060

00

0O

Visu

O

O

Selection

Visa

la figure 2 resume quelles fonctionssont attribuees a celles-ci (notees de Aa Y).Tel quel le commutateur presente sixdoubles entrées, six doubles sorties,pour l'adapter a une chaine HiFi, itfaudra relier toutes les sorties ensem-ble. On notera que cet ensemble peutservir a l'extension des canaux de vo-tre ampli, en permettant par exemplesix types de peripheriques connecteesA la prise phono.Pour finir, la partie visualisation : sixLED disposees en cercle signalent im-mediatement le canal utilise. Celles-cisont alimentees (positif) par les sor-ties du 4017, et par une masse com-mune. Le bouton-poussoir, qui per -met la mise en route de l'horloge deselection, se place au centre de ces sixLED. Ce qui simplifiera les choseslors d'une eventuelle mise en coffret,le tout s'alimente par l'alimentationde l'appareil a commander apres re-gulation et filtrage.

REALISATIONPRATIQUE

Apres avoir reproduit les circuits im-primes, on percera chaque trou0 1 mm. Les resistances et condensa-teurs devront etre places en premier,les LED ensuite. Si possible, on utili-sera des supports pour les integrer.Les C.MOS &ant tres sensibles a l'en-vironnement electrique, it faut eviterde toucher leurs broches, et it est pre-ferable de souder le fer debranche.Pour les essais, reliez 1 a 6 de la carteselection aux entrées 1 a 6 de la cartede commutation, reliez 1 a 6 de lacarte commutation aux entrees 1 a 6de la visualisation. En appuyant sur lebouton-poussoir, les LED devraient« tourner » comme pour un chenil-lard. Simultanoment, les commuta-tions devraient changer au rythme del'horloge. Si ce n'est pas le cas, yeti-fiez tout d'abord ICI, et la presenced'un signal a sa sortie. Ou bien pensez

COMPOSANTSIC : NE555IC2 : HEF 4017IC3 : HEF 4016IC4 : HEF 4016105 : HEF 4016L : LED verte 5 mmL2 : LED rouge 0 5L3 : LED rouge 0 5L4 : LED verte 5 mmL5 : LED rouge 0 5Lo : LED rouge 0 5L7 : LED rouge 0 5R j : 100 1St (marron, noir, jaune)R2: 100 ka (marron, noir, jaune)R3: 1 kt2 (marron, noir, rouge)R4: 1 k52 (marron, noir, rouge)Rx : 1 kit (marron, noir, rouge)CI : 1 aF 16 V1 x support 2 x 4 br.Ix support 2 x 8 br.3 x support 2 x 7 br.I x bouton-poussoirIT


CARACTERISTIQUESET PROCEDURE D'ESSAId'une alimentation stabilises

La tension, ou la plage des tensions, qu'unealimentation peut delivrer, Fintensite maximalequ'elle &bite sont trop souvent les seulsparametres pris en compte par un eventuelacquereur... et les seuls renseignements fournis parle « marchand ».

ous allons voir qu'il y a,dans ces appareils d'ap-parence si simple,beaucoup plus de ma-

lice qu'on ne croit.

UNE EXPERIENCEFACILEET INSTRUCTIVE

Arms d'un materiel accessible a tous :une pile de 4,5 V, une ampoule pourlampe de poche (consommation300 mA environ), et un multimetre,effectuons les deux mesures suivan-tes.ire mesure : la pile n'etant branch&sur aucune charge (sauf le multimetredont nous supposerons la consomma-tion negligeable), mesurons la diffe-rence de potentiel a ses bornes. Ontrouve, par exemple, 4,7 V.2e mesure : la pile &bite maintenantdans l'ampoule. Branche a ses bornes,le voltmetre affiche une difference depotentiel nettement plus faible, parexemple 3,8 V.La pile - et on observerait, plus oumoins marque, le meme phenomeneavec n'importe quel generateur -n'est pas une source de tension par-faite, puisque celle-ci varie avec l'in-tensite debitee.

POUR EXPLICILIER :LE THEOREMEDE THEVENIN

Le theoreme de Thevenin, qu'illustrela figure 1, fait appel a deux caracte-ristiques essentielles d'un generateur : Ia force alectromotrice (f.e.m.) e estla difference de potentiel presente a lasortie du generateur, lorsqu'on nepreleve aucune intensite. Dans notreexperience precedente, la f.e.m. de lapile etait de 4,7 V ; la resistance interne, R,, n'est pasmateriellement visible. Elle decoulede phenomenes divers : chimiques,electriques... Tout se passe comme si,a l'interieur du generateur, elle etaitbranch& en serie avec la f.e.m. e,

comme le montre la figure 1. D'ofi letheoreme de Thevenin :

R1

-1 Fig. 1

Tout generateur peut etre considerscomme la miss en serie d'une forceelectromotrice e, avec une resistanceinterne R,.A titre d'illustration, calculons la re-sistance interne de notre pile. II suffitd'appliquer Ia loi d'Ohm : sous uneintensite de 300 mA (consommee parl'ampoule), la resistance interne in-troduit une chute de tension de 4,7- 3,8 = 0,9 V. On trouve donc :

0,9-30,3

Ri =

LES ALIMENTATIONSSTABILISEES

Le premier objectif, le plus impor-tant, poursuivi lors de la conceptiond'une alimentation stabilisee serieuse,est Ia reduction de sa resistance in-terne. C'est le role des circuits de re-gulation, qui detectent les variationsde la tension de sortie accompagnantles variations d'intensite, et appli-quent les corrections necessaires, si-non pour les annuler, du moins pourles reduire.Lorsqu'on teste une alimentation, itest indispensable de mesurer sa resis-tance interne. La methode, simple,est celle de notre experience prelimi-


creneaux

T

alimentation

Y1 Y2

oscilloscope

Fig. 2

naire : mesure de la tension a vide,puis avec un debit connu. La diffi-culte ne resulte, pour des materiels dequalite, que des tres faibles variationsobservees, quelques millivolts parexemple, par rapport a quelques di-zaines de volts (voir le banc d'essaiCdA 9230D).

L'IMPEDANCE'EN REGIMEDYNAMIQUE

Nous avons simplifie le theoreme deThevenin en ne parlant que de « re-sistance » interne. L'experience mon-tre que, le plus souvent, it s'agit de('equivalent d'une impedance corn-plexe, englobant aussi des termes ca-pacitif et inductif. Ceux-ci exercentleurs mefaits principalement lors desregimes transitoires, sur un montagedont la consommation vane rapide-ment dans le temps (un ensemble decircuits logiques, par exemple). Lesbrusques variations qui en resultent,dans la tension d'alimentation, peu-vent alors perturber gravement lefonctionnement de certains etages descircuits alimentes.Pour analyser le comportement desalimentations en regime dynamique,nous avons construit le testeur suc-cinctement schematise par la figure 2.Un generateur de creneaux G appli-que, a la base d'un transistor T, destransitions d'amplitude V connue,qu'on retrouve, diminuees de la ten-sion emetteur-base, aux bornes de Iaresistance R. Pour le palier des cre-neaux, T reste bloque, et l'alimenta-tion fonctionne a vide. Pour les som-mets des creneaux, l'alimentation&bite, dans T et R, l'intensite :

V - VbeI-R

Le comportement dynamique est il-lustre par les transitoires, observes al'oscilloscope, et qui prennent genera-lement l'allure indiquee a Ia figure 3.Lorsque, a l'instant ti, on demandebrutalement a l'alimentation, regleesur Vs, l'intensite I, la tension de sor-tie subit une chute d'amplitude AVs,qui devrait etre aussi faible que possi-

t1

Fig, 3

t2 t3 't4

ble. Elle ne revient a sa valeur initialequ'apres un Mai t2 - t1, que nous ap-pellerons « temps de recuperation ».Les themes phenomenes, generale-ment moins prononces, se produisentlors de la transition inverse.

BRUIT DUNEALIMENTATION

A la sortie d'une alimentation fonc-tionnant sur le secteur, it apparait unetension de bruit comportant unecomposante a 100 Hz, plus ou moinscomplexe, et un signal aleatoire. Onpourrait analyser globalement cebruit a l'aide d'un millivoltmetre effi-cace. Nous preferons ]'observationl'oscilloscope, qui permet de separerles deux composantes.

R.R.

TELEVISEUR

MINIATURE

La societe Reinalec, déjàconnue pour Ia vented'un petit ordinateurde poche PD 100 du

format d'une carte de credit et d'unrepertoire telephonique automatiqueUD 120, propose desormais un recep-teur de television.CDP 800, tel est le nom de bapternede ce recepteur de television noir etblanc de petites dimensions et multi -standard

Caracteristiques

Dimensions : (1) 120, (h) 145, (p)164 mm.Ce petit televiseur, d'un tres beau de-sign et d'une parfaite definition, esttransportable partout.Alimentation 220 V-12 V par adapta-teur (fourni) ou directement sur l'al-lume-cigares de votre vehicule (12 V).Caracteristiques techniques : &ran12 cm,Controles : stabilite verticale, lumi-nosite et contraste.Antennc telescopique et prise an-tenne exterieure.Prise jack 3,5 mm pour ecouteur in-dividuel.Poignee escamotable permettant defixer l'appareil.Couleurs disponibles : noir, blanc,rouge.Poids : 1,2 kg.Garantie 1 an.REINALEC, B.P. 525, 75528 ParisCedex 11.


Dplexage.

CONNAITRE ET COMPRENDRE

LES CIRCUITS INTEGRESDans cette fiche nous ferons connaissance avec uncircuit un peu particulier qui contient quatreinterrupteurs independants par lesquels peuventtransiter des signaux digitaux, analogiques etmeme alternatifs.

e ce fait, it permet desapplications interessan-tes, notamment dans ledomaine du multi -

I - CARACTERISTIQUESGENERALES

11 s'agit en quelque sorte d'un boitierqui comporte quatre relais electroni-ques dont on peut commander l'en-clenchement independant par une en-trée de commande que l'on soumetun etat logique haut. Lorsque le relaisest considers comme ferme, it pre-sente entre ses deux bornes d'utilisa-Lion une resistance ohmique relative-ment faible. A l'etat ouvert, cetteresistance passe a une valeur extreme-ment grande.

Alimentation : 3 a 18 V.

Tres haut degre de linearite du signaltransmis.

Frequence de reponse : 40 MHz.

II - BROCHAGE

Le circuit se presente sous la formed'un boitier rectangulaire comportant14 broches de raccordement « dual inline » (2 rangees de 7). Le « plus » del'alimentation correspond a la brochen° 14 tandis que le « moins » est a re-lier A la broche no 7.

Flq. 1

et 2

V

Brochage et diagramme onaion-

-J0OC t0

O

0SIG D SIG G

IN OUT IN OUT

IN OUT IN OUT

SIG A SIG B

Fig. 3

CONTROL

Schema interne.

CA

V?14

13

SIG A IN/OUT 1-S WA

CB

SIG B IN/OUT

CC

SIG C IN/OUT

CD

SIG D IN/OUT

5

3 S W 4

B

9 S W 8

12

11 S w 10

0

0IN I OUT

SIG A IN / OUI

SIG B IN /OUT

SIG C IN/OUT

SIG U INiOUT

- FONCTIONNEMENT

Chaque element, c'est-A-dire chaque« interrupteur » electronique, corn-prend une entree de commande

CONTROL. De plus, on trouve, tou-jours pour un element, deux en-trees/sorties. En effet, le sens de circu-lation du courant n'a pasd'importance, vu qu'il s'agit d'une


Fig. 5

CLOCK

Canal

16

8 13

CD 4017

14 2

154

S3

RAZ

M

O

CA

SO

CB.

S1

Cc

S2

Co

IN

SIG A

SIG B IN

Canal SIG C IN

2

Canal SIG D IN3

O

13 5 14 6 12

2

11

CD4016

7

4

9

10

SIG AOUT

SIG B

OUT

SIG C

OUT

SIG DOUT

RAZ!

OUT

Multiplex -age : ecoulement de troiscommunications telephoniquesdans le meme fil.

10krz

Section g A »

H

16

14

13

CD 4017

415

1/6 CD4 049

SO

B

S1

Cc

52

Co

A

SIG A IN

IN

SIG B IN

SIG C IN

SIG D IN

13

11

2

12 14

CD4016

4

53

RAZ

SIG B

RAZ

IN

SIG C

IN

SIG DIN

Section « B

SIG AOUT

jonction commandee, et qui autoriseun passage non polarise du courantd'utilisation. Ce courant peut d'ail-leurs 'etre tout a fait independant ducourant de commande de la porte : it

peut meme etre alternatif, avec ce-pendant une limite de 20 V cretecrete a ne pas &passer. Neanmoins,pour un fonctionnement correct del'ensemble, on relie ]'une des deux en-trees/sorties au « moins » de ]'alimen-tation par l'intermediaire d'une resis-tance de 10 a 100 kS2. Lorsque]'entree de commande est soumiseun etat bas, la resistance entre les bro-ches d'utilisation peut atteindre plu-sieurs dizaines de milliers de MS2 ! Enrevanche, lorsque l'on relie ]'entreede commande a un &tat haut, cette va-leur passe a environ 250 a 300 i2, cequi peut etre considers, en electroni-que, comme negligeable.

IV - UTILISATION

Toute une serie d'applications diver-ses sont permises par un tel circuitqui assure une separation totale entrela source du courant de commande etcelle de ]'utilisation.Dans la figure 4, nous avons repre-sents un exemple de multiplexage,c'est-A-dire du principe qui consistefaire passer, dans un conducteur uni-que, plusieurs informations normale-

ment separees. Cela pourrait etre lecas de l'ecoulement de trois commu-nications telephoniques par unconducteur unique. On remarquera,au niveau de l'emetteur, que les si-gnaux analogiques des entrées doi-vent avoir un niveau nettementinferieur a la demi-tension d'alimen-tation, de *on a n'avoir aucune inci-dence sur le comptage du recepteur.

Fig. 4

CONTROLR

IN /OUT

0Haute

impedance

1 29 0 9.Si U ..: 10 V

Table de verite.

Les signaux de comptage, de dureetres breve, sont caracterises par desetats hauts et bas, digitaux qui ontdeux effets :- par l'avance d'un compteur 4017,ils etablissent la liaison souhaitee en-tre un canal de rang donne, present ace moment sur l'entree, et la sortiecorrespondante du canal de memerang ;- pour supprimer toute perturbationau niveau de ]'integration des si-gnaux, la reception des signaux setrouve neutralisee pendant les courtsinstants que durent les etats hauts di-gitaux.

CLOCK

Canal 1

Canal 2

Canal 3

our

Canal 1

Canal 2

Canal 3

^ ^ ^

Forme des signaux section «A »

IN

CA

Canal 1

Canal 2

Canal 3

IAA.TAAAIA.611- ":^"."1"^,V

Forme des signaux section « B»

Bien entendu, pour un fonctionne-ment correct du dispositif, it est indis-pensable que la frequence des impul-sions de commande « CLOCK » soittres nettement superieure a celle dessignaux analogiques transmis. Cecin'est pas le cas sur les oscillogrammespresentes, pour d'evidentes raisons defacilite de comprehension du prin-cipe.


LE CIRCUITINTEGRE 555ApplicationsPrecedemment, nous vous avions presente latheorie du 555 en etudiant son architectureinterne ; ce mois-ci, nous vous presentonsquelques applications interessantes.

I. L'OSCILLATEURDE BASE

1 est presente a la fi-gure 1. La borne 4 deRAZ est reliee au plusde l'alimentation. Le

montage fonctionne en permanence.C'est donc un oscillateur libre. Si l'ondesire le commander, it suffira d'ap-pliquer sur cette fameuse borne 4 unniveau logique 0 pour le bloquer ouun niveau logique 1 pour le faire os-ciller.

On rappellera que la frequence d'os-cillation est dorm& par :

f - 0,693. (Ra + 2 . Rb) . C

avec f en hertz, Ra et Rb en ohms et Cen farads.

1

II. L'OSCILLATEURA FREQUENCE FIXEETA RAPPORTCYCLIQUE VARIABLE(fig. 2)

On definit tout d'abord le rapport cy-clique par :

temps de niveau hautperiode

tit + t2

Pour le montage precedent, on avaitdone:

a-

SOit : -

Ra + Rba -Ra + 2 . Rb

Ainsi, on voit qu'il sera extr'e'mementdifficile de regler t1 et t2 de maniere

Uc

2/3 E

E

Fig. 1

-

t1 .40 t2 t

independante,lies.En ajoutant une diode en parallele surRb, le probleme se resoud. En effet,cette resistance est court-circuiteependant la charge, d'oii :

ti = 0,693.Ra.0 et t2 = 0,693.Rb.C.

On a alors :

RaaRa + Rb

D'oit : f =

car ces derniers sont

0,693 . (Ra + Rb) . C

Ill. PRODUCTIOND'UN SIGNALDE TRES BASSE

FREQUENCE (fig. 3)

Si l'on desire disposer d'une fre-quence precise de 1 Hz, pour fabri-quer un reveil digital par exemple, itsera difficile de la produire directe-ment a partir d'un 555. En effet, it

faut rappeler que ('imprecision sur la


12V 12 V 12 V

d

dlV

8 4

5556

5 1

10K Hz

16 2

45187 8 9 15

6 10

14

16

2 4518

1 7 8 9 15

6 10

141Hz

Fig. 3

valeur d'un condensateur ceramiquepeut varier entre -20 % et +20 % etcelle d'un chimique entre -10 % et+50 ! C'est enorme.II faudra aussi tenir compte de l'er-reur sur la valeur des resistances, quisera toutefois plus modeste. II estbien evident que l'on pourra prevoirun element ajustable dans le circuit,mais le reglage precis ne sera paschose aisee. I1 faudra aussi tenircompte de la precision dans le tempsdependant des fluctuations de tempe-rature et du vieillissement des com-posants.La solution consiste a fabriquer unefrequence K fois superieure et a divi-ser par K. Ainsi, si l'on desire dispo-ser dune frequence de 1 Hz, on feratravailler le 555 a 10 kHz et l'on divi-sera par 10 000.Cette division sera effectuee par declassiques compteurs C-MOS ouT.T.L. Sur le schema donne, chacundes 4518 (double compteur C-MOS)divise par 100, soit au total par10 000.

IV. MONOSTABLE NONREDECLENCHABLE

On propose le schema de la figure 4avec, a cote, le developpement in-terne qui aidera a une meilleure com-prehension.Au repos, la sortie 3 (Q) est au niveaulogique bas, donc Q au niveau logiquehaut. Le transistor interne est polariseet conduit. C est donc &charge.Pour le comparateur H, on aura :e+ < e-, d'on S(h) = O.Pour le comparateur B, on aura :e+ < e- d'oa S(b) = 0. L'ensemble eststable.Sur un front descendant applique surla borne 2, on declenche le monosta-ble. Pour le comparateur B, on aurae+ > e-, donc l'entree Reset seraegale a 1. Q passe a 0 et Z7, la sortie,passe a 1. Le transistor est donc blo-

que et C peut ainsi se charger a tra-vers R.Lorsque U condensateur = 2/3 E, ona alors pour le comparateur haute+> e-. Les niveaux logiques de Q etQ s'inversent. Le transistor conduit,et C peut alors se decharger. L'ensem-ble revient au repos.

Recherche dela periode du monostablePendant T, Uc va evoluer de 0 a2/3 E.Pour la charge d'un condensateur, ona la relation VC = (1 -e -ore) . E.

:

2/3 . E (I - el./11c) . E2/3 - 1 =1/3 = e-T/RC

-T/RC = In (1/3)T = - In (1/3). R CT = 1,098 . R . C

d'ou T 4* 1,1 . R . C

V. MONOSTABLEREDECLENCHABLE

Ce type de monostable peut etre red&clenche avant la fin de sa periode.Son schema est donne en figure 5. Ona cette fois-ci relic la borne 4 de RAZa la borne 2 de declenchement, si bien

qu'a chaque impulsion de corn-mande, it y a &charge du condensa-teur, donc reinitialisation de ]'ensem-ble. La formule donnant la periodesera la meme que precedemment.

VI. DISJONCTEUR(fig. 6)

Ce petit montage hyper -simple seratres utile. Dans le cas ou le seuil detension (Se = 2/3 E) est &passe, la bo-bine du relais n'est plus commandee,et un contact electrique s'ouvre.En effet, lorsque la tension sur laborne 6 depasse la tension de refe-rence (2/3 E), la sortie 3 passe a O. Letransistor TR n'est plus polarise, etle relais decolle. La rearmement sefait en ramenant la borne 2 a la massepar le bouton-poussoir.

10 k52

0

SET

RESET

L_

Fig. 4

--

a

J


borne

Fig. 6

QUELQUES MONTAGESPRATIQUES

Le 555 a souvent ete utilisecolonnes pour produire des effets so-nores. Nous allons donner quelquesexemples tres simples et amusants.

a) Sonnerie typemodulophone (fig. 7)L'oscillateur generant le son audibleest Cl2. Le son est transmis au haut-parleur a travers R6, qui limite le cou-rant, et C4 qui elimine la composantecontinue du signal. Le principe dumontage repose sur la variation dupotentiel de la borne 5, qui est nor-malement de 2/3 de E. La vitesse de

T

c) Effet spatialOn reprend le mettle V.C.O., mais lecircuit commandant le point A estdifferent.Le bruit a reproduire (celui d'un la-ser) est une Pointe aigue suivie d'unedescente rapide du son. On prechargela capacite de 2,2 µFa travers 470 SILorsque l'on appuie sur le poussoir,on ouvre le circuit electrique. Lecondensateur se &charge alors a tra-vers 330 kfZ. L'effet ainsi cree est tresrealiste.

12 V

R6 C4

Fig. 7

(1/ = C/2 = 555 RI= 2,2 Icf2R2= 12 kgR3= 10k12R4= 3,3 kftRs= 150 kgR6= 100 SI

CI= 10 µF/16 VC2= 10 nFC3= 10nFC4= 4,7 µF/16 V

succession des tons dependra de CI!qui pilote ('ensemble.

b) Sirene americaineLe 555 est monte ici en V.C.O. (oscil-lateur commande en tension). Si Uaaugmente, la frequence audible aug-mente et vice versa.La tension Ua va etre fournie par uncondensateur qui sera chargé a tra-vers 10 kg lorsque le bouton-poussoirsera ferme, et &charge a travers100 kg lors de l'ouverture du B. -P.

EN GUISE

DE CONCLUSION

Nous venons de voir, ou plutot d'en-tendre, qu'avec un malheureux 555, itetait possible de recreer « Star -Wars » !Les possibilites de ce merveilleux pe-tit circuit sont multiples et innombra-bles. Nous faisons confiance a noslecteurs pour les explorer.

Christophe PICHON

12V

10k2

473JF 100k

6k2.

47k9

.12V

8

5553

Fig. 8

4,7p F 16V

---Aw0-711

10nF 10nF

4702

12V

4,7p F 16V

4 1 ki2

S 4 7 0 k2

12 VFig. 9


TOTALISATEUR EJP (suite de la page 49)

ro AFFICHAGE

Le E . P.

cc

Lit

000

w

0

( 6p)

L a! I-

sa} in-

ilsaj--{ v

call- zal}-va Lan -

>0cvcv >

ro

of Lo

LI

0 .3 W 11

on u I(!)

tr)

-rOct

81-

ea). '4c -so.)

EOG ABC CII I.

II

(71

Fig. 36

Traces des circuits Unprimes etimplantations a l'echelle. Appuyer sur RAZ jusqu'a l'extinction

des afficheurs. Agir alors sur le pous-soir « manuel » et maintenir cette ac-tion. Agir sur I'inverseur en posi-tion +. On doit obtenir le chiffre 1

clignotant. Basculer I'inverseur sur =.

Le chiffre 1 s'allume au fixe. Repasseren potition + pour obtenir le chiffre 2clignotant. Effectuer ainsi le controledes deux afficheurs. Relacher le pous-soir.Regler Rio pour obtenir une tension


Ph 00N 0o

E000

111 o0

circuit af f Ulmer

VI1 1:0111 soud.ire

Aec

8-

-0 Ph

N

0ESON B

circuit imprime

o -Inalr.41

1111111 111111)CRI 40,4 Cr/101c.

A T0 o M ROK o o

Plan de cablage.

de 6 V pendant 66,8 s sur la borne T.Ce reglage s'effectuera lorsque les af-ficheurs clignoteront (inverseur prea-lablement place sur +).En coupant le secteur, verifier l'ex-tinction de l'afficheur qui reapparaitlors de la remise en situation nor -male.Agir sur la RAZ. Les afficheurs s'etei-gnent. Injecter du 220 V entre les bor-nes E et N (phase sur borne E et neu-tre sur N). Controler le clignotementdes afficheurs apres une minute envi-ron.Verifier, enfin, l'extinction du cligno-tement 19 heures apres avoir rac-cora les bornes E et N.Raccorder definitivement le boitierselon la figure 11. Des lors, ne plus in-tervenir sur le montage sous tension.

VII - CONCLUSION

La realisation de ce montage permet-tra aux beneficiaires du tarif EJP deconnaitre les jours critiques et de sa-voir le nombre de jours qu'il reste(( supporter ». Ainsi quand votrecompteur approchera le fatidique 22,les beaux jours ne seront pas bienloin.

Daniel ROVERCH

C2:calC3: 100 µF 25 V chimique verticalC4: 100 AF 25 V chimique verticalC5: 680 nF plaquetteCo : 470µF 25 V chimique verticalC7 : 220 nF plaquetteC8: 100 µF 25 V chimique verticalC9 : 220 nF plaquetteC10 : 10 AF 25 V chimique verticalC : 10µF 25 V chimique verticalC : 470 nF plaquetteC13: 10µF 25 V chimique verticalD : IN 4004

Phase

Tableau

d abonne

R10

tableau E DF. . .

EJP vers

Preav is

Nc-

O

Neu t re

) 4060

T

COMPOSANTS

6V

0 V

®TemonPreavis

(eventue ) Ph

installation

bi_ energie

0 o

O o

E N

(Reglage par R10 lorsque I affichage cltgnote)

Reglage oscillateur TBF - Raccordementselectriques.

RI : 10 k12 (brun, noir, orange)R2 : 3,3 kfl (orange, orange, rouge)R3 : 470 kS2(jaune, violet, jaune)R4 : 10 Idl (brun, noir, orange)R5 : 10 (brun, noir, orange)R6: 15 (brun, vert, orange)R7: 1,2 MS1(brun, rouge, vent)R8: 15 Id! (brun, vert, orange)R9 : 680 id1 (bleu, gris, jaune)Rio : ajustable 220 IcS2 horizontalR 11 : 100 kfl (brun, noir, jaune)R12 : 1,2 Mil (brun, rouge, vert)1213: 10 Mil (brun, noir, bleu)R14 : 680 kit (bleu, gris, jaune)R15: 10 IcS1(brun, noir, orange)C : 47 nF plaquette 400 V

15 AF ou 22 AF 25 V chimique

domino de

raccordernent

D2: 1N 4004D3: 1N 4004D4: 1N 4004D5: IN 4004Do: IN 4004D7: IN 4004D8: IN 4004D9: 1N 4004T : 2N 2222T2: 2N 2122IC : regulateur 78061C2:4001IC3 : 4060IC4 : 4033IC5 : 40332 afficheurs TIL 702 (cathode commune)ou D350 PK3 supports DIL 16

verti- 1 support DIL 141 transfo 220 V/2 x 6 V 1,7 VA1 pile 9 V1 etrier de fixation1 connecteur pour pile 9 V1 domino 4 bornes1 poussoir-travail rougeI poussoir-travail noir1 inverseur 1 circuit 3 positions (1 posi-tion stable)2 circuits imprimes1 coffret Teko P31 plastique transparent rougeFils, vis, picots, etc.


La page du courrierLe service du Courrier des Lecteurs d'Electronique Pratique est ouvert a tous et

est entierement gratuit. Les questions d'« interet commun » feront ('objet d'unereponse par l'intermediaire de la revue. II sera repondu aux autres questions par desreponses directes et personnelles dans les limites du temps qui nous est imparti.COLLABORATION DES LECTEURS

Tous les lecteurs ont la possibilite de collaborer a « Electronique Pratique ». IIsuffit pour cela de nous faire parvenir la description technique et surtout pratique d'unmontage personnel ou bien de nous communiquer les resultats de l'amelioration quevous avez apportee a un montage deje public par nos soins (fournir schema de principeet realisation pratique dessines au crayon 6 main levee). Les articles publics serontretribues au tarif en vigueur de la revue.PET1TES ANNONCES33 F la ligne de 33 lettres, signes ou ospaces, taxes comprises.Supplement de 30 F pour domiciliation h la Revue.

Toutes les annonces doivent parvenir avant le 5 de cheque moisa la Ste AUXILIAIRE DE PUBLICITE (Sce EL Pratique), 70, rue Compans, 75019 ParisC.C.P. Paris 3793-60. Priere de joindre le montant en cheque C.P. ou mandat poste.

MISES AU POINTTHERMOMETRE MAXI -DIGITS

N° 105, Nouvelle Serie, p. 56

Dans le texte, a la deuxieme ligne, troisieme colonne, itfallait lire 2,87 V et non 3,87 V.Le schema de principe de la figure 1 presente deux foisCI ; en fait, it s'agit de CII et de C12. En figure 2, lasonde se branche en R4.A titre de complement, nous publions le brochage de lasonde LM 135.

2

2

LM 135

TIER

VU DE DESSOUSSYMBOLE 3 3 1

CHARGEUR D'ACCUS AUTONOMEN° 105, Nouvelle Serie, p. 126

Dans la liste des composants, it manquait la referencedes diodes DI a D4 = 1N4002.Au niveau des condensateurs, les valeurs sont les suivan-tes : C1 = 220 AF/16 Vet C2 = 22 nF.

SIRENE AMERICAINENo 104, Nouvelle Serie, p. 65

L'article comportait un rappel theorique sur le 555 enpage 65, les formules precisees pour le calcul de la fre-quence ont ete inversees.

Composition

Photocomposition :ALGAPRINT, 75020 PARIS

Distribution :S.A.E.M. TRANSPORTS PRESSE

Le Directeur de la publication :M. SCHOCK

Depot legal :

JUILLET/AOUT 1987 N° 1012

Copyright a 1987Societe des PUBLICATIONS

RADIOELECTRIQUES et SCIENTIFIQUES

La reproduction et l'utilisation meme partielles de tout article (commu-nications techniques ou documentation) extrait de la revue fr Electroni-que Pratique a sont rigoureusement interdites ainsi que tout procede dereproduction mecanique, graphique, chimique, optique, photographi-que, cinemalographique ou electronique, photostat tirage, photographic,microfilm, etc.

Toute demanded autorisation pour reproduction, quel que soft le procede, dolt etreadressee a la Societe des Publications Radio Electriques et Scientifiques.

Realisons vos C.I. (Atarnes,perces) sur V.E. : 30 dm2 enS.F., 40 dm2 en D.F., a partirde calques, schemas derevues, autres nous consul-tez. (Cheque a la commande+ 12 F de frais de port).IMPRELEC, Le Villard,74550 PERRIGNIER.Tel.: 50.72.46.26.

BREVETEZ VOUS MEMEVOS INVENTIONS

Grace a notre Guide completvos idees nouvelles peuventvous rapporter gros maispour cela it faut les breveter.Demandez la notice 78:<, Comment faire breveter sesinventions >, contre 2 timbresa ROPA, BP 41,62101 Calais.

TUBES RADIOListe sur demande

Slora BP 9157602 FOR BACH

Repertoire des annonceursABONNEMENT 28ACER Ile et Ille couv.

3-11-130ALBION 10ARQUIE COMPOSANTS 31

LAG ELEC 13LA TOLERIE PLASTIQUE 85LDTM (ELECTRO KIT) 17LEXTRONIC 123MANUFACTURE et TESTS de

CAPELEC 24 COMPOSANTS (MTC) 76CIBOT RADIO 84 MB ELECTRONIQUE 114CIF 53 MMP 24COMPOKIT 25 PENTASONIC 41COMPTOIR RADIO PERLOR RADIO 4ELEC. (CRE) 22 PRAGMA SCANNER 22CYCLADES (LES) 52 RAB COMPOSANTS 81DIGITAL INSTRUMENT 16 RADIO KIT (RK) 16EDITIONS GODEFROY 14 RADIO LORRAINE 20-21EDITIONS WEKA 5-23 RADIO MJ 9EDUCATEL (UNIECO) 6-7 RAM 17ELECTRO KIT (LDTM) 17 REGIELEC EUROCOM 14ELECTRONICS DISCOUNT.. 24 ROCHE 27ELECTRON IQUE SAINT QUENTIN RADIO . 42-43APPLICATIONS 16 SELECTRONIC 71-72-73ETSF 40 SLOWING 18EURELEC 89 SOLEMS 85FLOTEK 11 SONO 26GENERATION VPC 22 STE NOUVELLE RADIOGODEFROY EDITIONS 14 PRIM (SNRP) 15HIFI STEREO VIDEO 8 TELE ST MARC1LP (WILLIAMSON) 35 (TSM) 36-37-38-39IPIG 12 TERAL IVs couv.ISKRA 14-17 UNIECO (EDUCATEL) 6-7JIMAT ELECTRONIQUE 19 WILLIAMSON (I LP) 35KN ELECTRONIQUE 19 YAKECEM 5

Directeur de la Publication : M. SCHOCK. - Imprimeur : LA HAYE-MUREAUX. - Commission paritaire 60165.

Documents

N° 106 NOUVELLE SERIE JUILLET-AOUT 1987 106FL SUISSE … · 2019. 7. 17. · i.s.s.n. 0243 4911 16 f n° 106 nouvelle serie juillet-aout 1987 belgique. 10018 luxembourg 106fl suisse