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É d i t o n° 126 février 2007 onvergences onvergences C C de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques Le mensuel du Syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques Moment important de la vie syndicale, il a accueilli des représentants de la CFDT, de l’UNSA et de Solidaires et, pour la première fois, le Secrétaire Général de la CGT. La nécessité d’un travail en commun et de la recherche de l’unité ont été réaffirmées, comme indispensables pour gagner. Intense et riche en débats, outre la mise à jour de ses mandats fédéraux, ce congrès a permis de rédiger un texte d’appel, pour construire de vraies alternatives aux politiques libérales, en matière d’éducation, de services publics, de fonctions publiques et de protection sociale. Un texte action a également été élaboré, afin d’organiser, dans la durée, des mobilisations sur la base de nos revendications. La première a été la grève intersyndicale et les manifestations du 8 février. Il faut maintenant en préparer les suites. La FSU appelle à développer et à amplifier toutes les actions en cours dans les départements. A la demande du SNASUB, une initiative d’ampleur nationale contre la précarité sera prochainement mise en place. par Françoise Eliot Le 5 ème congrès de la FSU a eut lieu à Marseille. CONGRES FSU - MARSEILLE 2007 Témoignages des délégués du SNASUB F U SNASUB

n° 126 février 2007 Convergences SNASUB F · Dremeau [email protected] Services : Isabelle Le Dreff [email protected] Ghyslaine Giraudeau, Trésorière 17, rue

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É d i t o

n° 126 février 2007

onvergencesonvergencesCC de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques

Le mensuel du Syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques

Moment important de la vie syndicale, il aaccueilli des représentants de la CFDT, del’UNSA et de Solidaires et, pour la première fois,le Secrétaire Général de la CGT. La nécessitéd’un travail en commun et de la recherche del’unité ont été réaffirmées, commeindispensables pour gagner.

Intense et riche en débats, outre la mise à jourde ses mandats fédéraux, ce congrès a permis derédiger un texte d’appel, pour construire devraies alternatives aux politiques libérales, enmatière d’éducation, de services publics, defonctions publiques et de protection sociale.

Un texte action a également été élaboré, afind’organiser, dans la durée, des mobilisations surla base de nos revendications.

La première a été la grève intersyndicale et lesmanifestations du 8 février. Il faut maintenant enpréparer les suites.

La FSU appelle à développer et à amplifiertoutes les actions en cours dans lesdépartements. A la demande du SNASUB, uneinitiative d’ampleur nationale contre la précaritésera prochainement mise en place.

par Françoise Eliot

Le 5ème congrès de la FSU a eut lieu àMarseille.

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Témoignages des délégués du SNASUB

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Aix-MarseilleMarcel Chatoux, SARectoratPlace Lucien Paye13626 Aix en ProvenceCedex 104 42 91 74 [email protected] Santelli,Trésorière3 avenue François Vidal13080 Luynes04 42 95 85 14

AmiensPhilippe Lalouette, SAVoir BNDaniel Duchat, TrésorierSNASUB-FSU9, rue Dupuis 80000 Amiens03 22 72 95 02

BesançonNacim Bendeddouche,CorrespondantLP Montciel 1 Av de Montciel 39000 Lons le Saunier 03 84 85 65 [email protected] Marina Josipovic, TrésorièreBU de Belfort43, faubourg des Ancêtres BP 455 90008 Belfort Cedex03 84 21 52 88

BordeauxJean-Claude Carabini, SA193 rue du 19 mars 196240465 Laluque05 58 57 53 0106 82 94 46 [email protected] Gonzales, Trésorier390 chemin Laqueyre64300 Orthez05 59 67 22 08

CaenChristian Eury, SARestaurant universitaire A23 avenue de Bruxelles14070 Caen Cedex 502 31 56 63 [email protected]çois Ferrette, SAIA61Cité administrative 61013 Alençon cedex02 33 32 71 [email protected]ève Truffot, SARectorat de Caen

168 rue Caponière14000 Caen02 31 30 08 [email protected] Alvarez, Trésorière316 rue de la Lande27210 Boulleville02 32 57 92 58

Clermont-FerrandGilberte Jacob, SACollège Pierre MendèsFrance96 avenue Emile Zola BP 24 63201 Riom04 73 64 68 [email protected] Labrandine,Trésorière35 route de Durtol63830 Nohanent04 73 62 88 38

CorseThomas Vecchiutti, SAvoir BNCatherine Taïeb, TrésorièreLycée Pascal PaoliAvenue Président Pierucci20250 Corte04 95 45 03 16

CréteilYann Mahieux, SASNASUB FSUBourse départementale duTravail1 place de la Libération93016 Bobigny Cedex01 48 96 36 [email protected] Macina, Trésorier2 allée de la Butte auxCailles93160 Noisy le Grand01 64 80 36 30

DijonJean-Emmanuel Rollin, SASNASUB-FSUMaison de l’UniversitéBP 2787721078 Dijon Cedex03 80 39 50 [email protected] Delachambre,TrésorièreMaison de l’UniversitéBP 27877 21078 DijonCedex03 80 39 50 97

GrenoblePhilippe Rampon, SAVoir BNJosiane Michallat, Trésorière7 rue Joseph Rolland38120 St Egrève04 76 74 71 14

LilleJean-Christophe Castelain,SADavid Gipoulou, SANicole Deleforge, SAEvelyne Delplace, SASNASUB-FSULa Halle au Sucre 1er étage28 rue des Archives 59800Lille03 20 12 03 [email protected] Douay, Trésorier124 rue Ferrer 59000 Lille03 20 34 04 54

LimogesMarie-Hélène Dumas, SACollège Pierre de Ronsard98 rue de la Brégère87065 Limoges05 55 37 84 [email protected] Jeandillou,TrésorièreLycée Bernard Palissy11 rue Léon Jouhaud87400 St Léonard de Noblat 05 55 56 38 38

LyonMonique Viricel, SA9 bis rue GastonMonmousseauBat Education Nationale69200 Venissieux06 07 30 58 [email protected] Aubailly, Trésorier6 place St Sylvestre, LeTroliet01150 Ste Julie06 21 03 29 91

MontpellierAline de Freitas, SAPlace de la Fontaine30210 Vers Pont-du-Gard0466 62 86 [email protected] Serrano,TrésorièreIA du Gard58 rue Rouget de Lisle30031 Nîmes Cedex04 66 62 86 19

Nancy-MetzJean-Claude Magrinelli, SA03 82 53 21 88Danièle Simon, [email protected] Welsch-Floremont, SA3 rue du Four54640 Aubaucourt sur SeilleAnnie Lespingal, TrésorièreLycée de la Communication3 bd Arago57070 Metz03 87 75 87 00

[email protected] : Francis [email protected]érieur : [email protected]èques : [email protected] : Isabelle Le [email protected] Giraudeau,Trésorière17, rue de Pot de vin85310 La Chaize-le-Vicomte02 51 36 25 52

NiceHuguette Baisse,CorrespondanteUniversité - UFR médecine06107 Nice Cedex 204 93 37 76 [email protected] Apréa, TrésorièreVillage Pélican Villa 41 1192 bd J.B. Abel83100 Toulon04 94 46 06 32

Orléans-ToursFrançoise Cadiou, SASNASUB FSU10 rue Molière45000 Orléans02 38 78 00 [email protected] Richaume, Trésorière1 rue Jean Monnet41000 Blois 02 54 55 28 35

ParisPatrick Le Tuhaut, SAvoir BNNadine Loison, TrésorièreLycée Fénelon2 rue de l’Eperon

75006 Paris01 44 41 18 88

PoitiersSerge Garaté, SALycée Camille Guérin33 rue de la GibauderieBP 611 86022 PoitiersCedex05 49 46 28 [email protected] Fradet, Trésorière26, rue de l’Abbé de l’Epée86000 Poitiers05 49 54 71 29

ReimsFrançoise Eliot, SA(voir Trésorière nationale)[email protected] Baudry, Trésorière9 rue de Derrière les Vignes51220 Bermericourt03 26 61 04 67

RennesFabrice Kas, SACollège Jean Richepin8 bd Kennedy22370 PleneufValAndré02 96 72 89 [email protected] Le Roux, TrésorièreCollège La TourelleImpasse Gauguin BP 1703 29107 QuimperCedex02 98 52 32 40

RouenMichelle Collet, SAINSA RouenPlace Emile Blondel76821 Mont St AignanCedex02 35 52 83 [email protected]ès Devaux, Trésorière9, bis rue des Lombards79290 Montvilliers02 32 74 43 09

StrasbourgGérard Guntzburger, SAMyriam Marinelli,TrésorerieSNASUB FSU10 rue de Lausanne67000 Strasbourg03 88 36 20 [email protected]

ToulouseDominique Ramondou, SASNASUB3 chemin du pigeonnier dela Scépière

31100 Toulouse05 61 43 60 [email protected]égine Flament, TrésorièreCollège Haut Lavedan33 Avenue Jean Moulin65260 Pierrefitte Nestalas05 62 92 76 62

VersaillesRémy Cavallucci, SALycée Jean Jaurès25 rue C. Lecocq95104 Argenteuil Cedex01 39 98 50 [email protected]çoise Dutemple,TrésorièreIUFM45 av des Etats Unis78008 Versailles Cedex01 39 24 20 46

HORS METROPOLEEtranger, Guadeloupe,GuyaneContactez le SNASUBnational

Martinique Chrystele Varnier, SALycée Joseph GaillardRue Marie ThérèseGertrude97200 Fort de France05 96 61 99 [email protected]

RéunionJean-Claude Michou, SA32 rue Jean Sita97430 Le Tampon06 92 00 71 [email protected] Savy, TrésorièreLycée Jean Hinglo2 rue des Sans SoucisBP 202197825 Le Port02 62 71 19 03

Secrétaire générale

Arlette LemaireSNASUB-FSU3-5, rue de Metz 75010 Paris01 44 79 90 [email protected]

Trésorière nationale

Françoise Eliot9, rue d’Ancerville55170 Sommelonne08 71 22 31 [email protected]

Secrétaires généraux adjointsJacques Aurigny01 44 41 21 [email protected]

Pierre Boyer06 24 08 63 [email protected]

Marie-Dolorès Cornillon0156 21 36 [email protected]

Marie Ganozzi08 71 46 60 [email protected]

Anne-Marie Pavillard01 44 79 90 [email protected]

Le SNASUB dans les académies : secrétaires, correspondants, trésoriers académiques

Le SNASUB national : le Bureau national

Autres membres du BNJean François Besançon01 53 79 49 [email protected]

François Ferrette02 33 32 71 [email protected]

Philippe Lalouette03 22 53 49 [email protected]

Jacques Le Beuvant02 98 66 07 [email protected]

Patrick Le Tuhaut01 44 89 88 [email protected]

Jean-Claude Magrinelli03 82 53 21 [email protected]

Eric Panthou06 62 89 72 [email protected]

Danièle Patinet038039 [email protected]

Hervé Petit05 34 45 61 [email protected]

Pierre Pieprzownik05 61 12 05 [email protected]

Philippe Rampon04 76 75 81 [email protected]

Bernard Teissier04 37 37 62 [email protected]

Thomas Vecchiutti04 95 10 53 [email protected]

SNASUB-FSU3-5, rue de Metz

75010 ParisTel : 0144 79 90 42 / 47

Fax : 014246 63 [email protected]

http://www.snasub.fsu.fr

pour nous contacter…

CConvergencesBulletin mensuel du SNASUB-FSU

Syndicat national de l’administration scolaire universitaire et des bibliothèques3-5, rue de Metz 75010 PARIS

0144 79 9042 / 47

Directrice de la publication : Arlette LemaireRédacteur en chef : Pierre Boyer

Mise en page : Olivier MorvanPublicité : Com d’habitude publicité

05 55 24 14 03 - [email protected] (MAIF, p. 20)

Impression : Imprimerie Grenier — 94250 Gentilly

ISSN 1249-1926 • CPPAP 0710S07498

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CONVERGENCES N° 126 FÉVRIER 2007

Congrès de la FSUTémoignages desdélégués du SNASUB

Nous contacterMotions CAN 17 janvier 2007Prise en charge des transports20 janvier : réussite de l’actionHarcèlement : déclaration duSNASUBEvaluation / notation : réaction dela FSUExit la notation ?Retraites : le rapport du CORrejetté par la FSU

GRETAPour un service public deformation continue

EPLEAvantages en nature : la réformeréformée

SUPPrécarité à l’université : basta ya !

TRIBUNES LIBRESEcole Emancipée, Front Unique,Unité et Action

Lu pour vous

Bulletin d’adhésion

p. 2p. 3p. 4p. 4

p. 5

p. 6p. 7

p. 8

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pp. 9-13

Motion PrécaritéUn congrès pour l’action contre laprécarité, pour les emplois dans laFonction publique

Les différents secteurs du champ desyndicalisation de la FSU sontconfrontés à la précarité, à ladégradation des conditions de travail età la casse du service public.

La FSU a des propositions alternativesà la société inégalitaire qui nous estimposée, notamment en termes deprojets pour l’école, pour les servicespublics, pour les droits sociaux, etc. (cf.les thèmes du débats pour le congrès).Elle doit aussi être à l’initiative depropositions pour la mobilisation contrela précarité.

Le congrès national arrive après lamobilisation de 2006 contre le CPEayant abouti au retrait de celui-ci, etalors que la mobilisation pour le droitau logement pour tous reçoit un largeécho.

Nous ne pouvons pas accepter quedans nos secteurs de travail :- des collègues se voient imposer descontrats aidés à 800 euros par mois,- des collègues alternent des périodesde travail et de chômage en fonctiondes périodes de vacances ou deremplacement,- des titulaires travaillent à temps pleinpour à peine 1000 euros mensuels,- des titulaires se voient imposer desheures supplémentaires, payées ounon, alors que les jeunes issus dusystème scolaire et universitaire seretrouvent au chômage ou en contrataidé.

C’est tous ensemble pour tous, pourl’avenir des jeunes, que nous devonsnous mobiliser. Nous ne pouvons enrester à des mobilisations partielles etsectorielles.

Le congrès de la FSU doit êtrel’occasion d’engager une mobilisationcontre la précarité, pour les créationsd’emplois de titulaires à tous lesniveaux de qualification nécessaires aufonctionnement de la Fonctionpublique.

Nous devons sortir du congrès de laFSU :- avec un calendrier de propositionsd’actions, de réunions unitaires(intersyndicales et avec lesassociations, les collectifs de précaires,

etc) aux plans national et local, d’AGd’établissement- avec un matériel de campagne (4pages, affiche)- en faisant la proposition de grèvereconductible pour des emplois detitulaires et la fin de la précarité.

Motion Précarité (2) La CAN du SNASUB réunie le 17janvier 2007 demande à la FSUd’inscrire à l’ordre du jour du congrèsNational de Marseille un point relatif aulancement, par la FSU, d’une grandecampagne nationale pour la résorptionde la précarité.

Motion Adhésions internationales Le SNASUB demande à la FSU de nepas trancher, à son congrès deMarseille, sur son adhésion ou non à laCSE et à la CSI.Il lui demande d’organiser rapidementle débat sur ces questions dans sesSN et SD, et de diffuser les statuts etdéclarations de principe des ditesorganisations.A défaut d’un tel engagement de lafédération, le SNASUB partagera sesvotes en proportion du scrutin indicatifintervenu à la CAN soit : Sur 16 délégués, 1 Pour / 6 Contre / 4 Abst. / 5 Nppv.

Motion Défense des administrationscentrales La CA nationale du SNASUB réunie le17 janvier 2007 demande à la FSUl’inscription à l’ordre du jour du congrèsNational de Marseille d’un point sur ladéfense des administrations centralesde tous les ministères et en particuliercelle du Ministère de l’EducationNationale, en lien avec la défense desstatuts, pour l’abrogation du décret du17 mai 2006 qui organise la destructiondu Ministère de l’Education Nationale.

Motion EPLE La CAN du 17 janvier 2007 donnemandat au BN du SNASUB pourformaliser les réponses au projet deréforme des comptes de dépôts defonds au Trésor des EPLE.

Motion Service juridique Un service juridique mutualiséLa FSU doit décider de se donner lesmoyens d’un service juridiquemutualisé, dont les petits syndicats nepeuvent se doter, afin de défendrecollectivement et individuellement lescollègues.

Motions adoptées par la CAN du SNASUB, le 17 janvier 2007

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Avec 25 à 30 000participants venus de toutela France et représentanttous les métiers et tous lessecteurs de l’Education, lamanifestation du 20 janviera été une réussite. Ellemontre sans ambiguïté lamobilisation de l’ensemble

des personnels contre une politique de coupes clairesbudgétaires, de mépris et d’attaques contre leursmétiers, de régressions pour les élèves et les jeunes ;elle montre aussi la volonté de faire entendre lesrevendications et les propositions construites par lespersonnels.

Si le ministre de l’Education nationale a fait preuveencore une fois de son mépris de la réalité, celle-ciapparaît comme incontournable ; et face à la manièredont il manipule les chiffres on ne saurait trop luiconseiller de retourner sur les bancs de l’école pour yapprendre le calcul et la rigueur scientifique. Ce succèsappelle des suites : la FSU se félicite de l’appelunitaire des fédérations de fonctionnaires et desfédérations de l’éducation nationale à une grève le 8février auquel elle a largement contribué : le succès dela manifestation montre qu’il est possible de mobiliserlargement. Et la FSU fera tout pour assurer le succèsdu 8 février.

20 janvier : une réussitequi appelle des suites

Transports : L’État paye 50%... mais pas pour tousLes personnels de l’Etat hors Ile deFrance peuvent bénéficier depuis le1er janvier 2007 d’une prise encharge de 50% du montant de leurabonnement à un réseau detransports collectifs pour les trajetsdomicile-travail, dans la limite de51,75 euros par mois.

L’instauration d’un chèque transportavait été annoncé fin août parVillepin, alors que les prix descarburants s’envolaient. Les salariésdu privé ont droit depuis le 1erjanvier à ce chèque (selon le bonvouloir des employeurs) utilisableaussi bien pour acheter du carburantque pour payer un abonnement auxtransports collectifs. Pour les salariésde l’Etat, seul le financement destransports publics est prévu ! Alorsque le gouvernement refuse lerattrapage salarial pour tous lesfonctionnaires, cette mesure ne luicoûte pas grand chose encomparaison et les exclus serontdoublement floués.

Qui peut être remboursé ? Tous lespersonnels de l’État et desétablissements publics (EPLE, EPA,EPSCP), titulaires ou non titulaires,de droit public ou privé, hors Ile deFrance. (Un dispositif similaire existedéjà dans la zone de compétencedes transports parisiens.) En cas detemps partiel égal ou supérieur à50% la prise en charge est la mêmequ’à temps plein.

Qu’est ce qui est pris en charge ?Tous les abonnements ne sont pasvalables ! Le décret indique que sontvalables les cartes ou abonnementsannuels ou, à défaut, mensuels, cequi exclut les couponshebdomadaires ! Cela concerne lestransports urbains comme les TER(ou les deux combinés). La prise encharge est de 50%, plafonnée à51,75 euros et limitée au trajetdomicile-travail.

A partir de quand ? La date d’effetest le 1er janvier 2007, même si lesrectorats ou les établissements n’ontpas encore eu notification desenveloppes budgétaires ou défini lesmodalités de remboursement. Il suffitd’avoir pris le bon abonnement àcette date et de pouvoir le justifier.

Comment en bénéficier ? Sil’administration ou l’établissement aétabli un plan de déplacement avecl’autorité organisatrice des transports,les personnels bénéficient d’un tarifréduit sur leurs abonnements(souvent par prélèvementautomatique). C’est déjà le cas decertaines universités. Sinon, il fautconserver les justificatifs (original oucopie du titre de transport) pour sefaire rembourser selon les modalitésdéfinies par la circulaire du 25 janvier2007. La circulaire précise que lestitres doivent être nominatifs.

Bernard TeissierTextes de référence- décret n° 2006-1663 du 22 décembre 2006 et arrêtédu 22 décembre 2006 fixant le montant maximum,publiés au JO du 23 décembre 2006.- circulaire du 25 janvier 2007 publiée au JO du 26janvier 2007.

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Harcèlement : déclaration FSU / SNASUBau CTPM ESR

La loi 2002-73 du 19 décembre 2001a représenté un progrès, puisquepour la première fois le législateurprenait la notion de harcèlementmoral en compte et prévoyait dessanctions.

Il n’en reste pas moins qu’il fauts’attaquer aux racines de ceproblème aux causes multiples.

L’une de ces causes est la surchargede travail, responsable de stress. La concurrence instauréeentre les personnels, qui est lalogique de la réforme de 2002 surl’évaluation / notation / avancement,ne va pas de ce point de vue dans lebon sens. L’introduction detechniques de management venuesdu privé - gestion à la performance,gestion par le stress - va de pairavec le développement de conceptsde rentabilité ou de logiquescommerciales, faisant peu de casdes besoins du service public. C’estainsi que la conscience de chacunde travailler à un projet collectif peuts’effacer.

Les administrations doivent êtreattentives au situation deharcèlement. Tout doit être fait pourrepérer les situations de harcèlement- les victimes ne se plaignent pastoujours, finissant parfois parintérioriser la dévalorisation dont

elles sont victimes - et pour enreconnaître la gravité.

L’administration, quand il s’agit dedistinguer ce qui est harcèlement dece qui ne l’est pas, doit faire un effortsur elle-même pour oser aller àl’encontre de la solution de facilité quiest de considérer que le supérieur aforcément raison. Cette solution defacilité est la mauvaise pente duprincipe hiérarchique.

L’administration doit détecter leproblème qui a donné naissance auharcèlement : le harceleur - supérieurou collègue - est parfois en difficultépersonnelle ou professionnelle, voirelui-même harcelé, et a besoin d’êtreaidé. Elle doit aussi être attentive àl’effectivité du droit à mutation, lesdifficultés de mutation allant dans lesens de la pérennisation dessituations de harcèlement.

Le harcèlement est parfois aussi lesymptôme d’une pathologie del’organisation.Il est urgent de réfléchir aux moyensde gérer les personnels et lesservices en se fondant non sur laconcurrence entre personnes, maissur leur coopération dans un espritde service public. A cet égard, il estsans doute plus important pour leservice public que soient évaluéescollectivement les performances de

tel ou tel service plutôtque celles d’individussur lesquels pèsenttoutes les pressionsdues au manque demoyens matériels ethumains. Le stress au travail n’estpas forcément dû auharcèlement, mais lestress peut conduire àharceler, et leharcèlement conduire austress voire à de gravespathologies.

Mettant en cause la dignité de lapersonne, le harcèlement est tout lecontraire des valeurs de la fonctionpublique et du service public. Leservice public reposant sur le respectde l’usager, il ne peut ignorer lerespect de ses personnels.

C’est pourquoi les administrationsont, en tant qu’employeur, un rôleparticulier à jouer dans la lutte contrele harcèlement. Le service public doitêtre organisé de telle façon que lespersonnels puissent remplircorrectement leurs missions..

Un certain nombre de mesuress’imposent de façon urgente, enparticulier au niveau de la formation,et plus particulièrement celle despersonnels d’encadrement. Desstructures d’accueil et d’écoutedoivent être systématiquement misesen place, tant au niveau local quedépartemental avec des personnelsinfirmiers, assistantes sociales,médecins, et leur indépendance doitêtre assurée. La médecine deprévention doit être renforcée. Les différentes instances localesdoivent s’attacher à désamorcer àtemps les situations difficiles. L’ensemble des personnels doit êtreinformé de la mise en place de cettepolitique contre le harcèlement

La gestion des personnels du servicepublic ne peut pas reposer sur lesmêmes principes que celles dusecteur privé car, faut-il le rappeler,les finalités sont radicalementdifférentes : le service public d’uncôté, le profit de l’autre. L’avenir du service public est aussi au prix d’une gestion des personnelsintransigeante sur ses valeurs.

Un récent «point d’information» du Ministère de l’Éducation nationales’attache à définir cette notion, à proposer un dispositif de prévention,de prise en charge, de formation, et enfin à préciser les sanctions.

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Réaction de la FSU au projet de rapport«L’évaluation et la notation des fonctionnaires de l’État»

Pour la FSU, l’évaluation des fonctionnaires est unepratique normale. Elle est fondée sur l’article 15 de ladéclaration des droits de l’homme et du citoyen, «lasociété a le droit de demander compte à tout agent publicde son administration» et il ne saurait être question de s’ydérober.

Le rapport fixe trois objectifs à l’évaluation : • Alimenter les différentes actions de GRH ;• Encourager et reconnaître sa contribution auxperformances du service public ;• Contribuer à la reconnaissance professionnelle del’agent.

La FSU souhaite que les leçons des expériences menéesdans certains pays et s’inspirant des théories du«nouveau management public» qui imprégent le rapport,soient prises en compte.Elle attire l’attention sur les risques que ces expériencesfont apparaître, notamment sur les usagers perçuscomme des consommateurs de services au détriment dela justice sociale et de la solidarité, et sur les personnelsdécouragés par des évaluations discrétionnaires et peuattentives à la qualité réelle du travail.

Du point de vue de la FSU, le rôle essentiel del’évaluation est d’améliorer le service public. Ainsi conçue,par référence aux missions et aux statuts des personnels,l’évaluation débouche naturellement sur despréconisations en matière de formation, voired’organisation du travail. Se pose ensuite la questiond’une évaluation collective. Le rapport ne l’envisage quepar expertise externe. La FSU met en garde contre desaudits commandés à des cabinets privés qui auraientpour référence des valeurs et des modes d’analyseétrangers au service public. Une auto évaluationcollective serait le moyen d’un dialogue responsableentre l’évaluateur extérieur et la personne ou l’équipeévaluée.

Quant à «l’encouragement» de l’agent, il ne peut êtrefondé sur la sanction d’une carrière moins rapide. Toutesles enquêtes montrent que la motivation des personnelsrepose davantage sur des valeurs positives : le sens duservice public, la fierté des missions rendues, lapossibilité d’agir sur l’organisation de son travail. Cette critique du deuxième objectif débouche sur le rejetdes deux autres. En effet, la prégnance de la dimensionindividuelle dans les trois objectifs retenus conduit à fairede l’évaluation un outil d’individualisation de la GRH, avecun risque majeur de mise en concurrence des personnelsentre eux.

Le rapport ne remet pas en cause l’avancement à desrythmes différenciés. S’il préconise la disparition desquotas de réduction en tant que norme nationaleuniforme s’imposant à l’ensemble de la fonction publique,c’est uniquement pour transférer l’initiative de leur miseen oeuvre à chaque ministère. En outre, l’instauration de«primes de service» ajouterait une forme de mise enconcurrence collective à une concurrence individuellesystématisée.

Le contexte actuel, caractérisé d’une part par unepolitique salariale qui conditionne le maintien du pouvoird’achat à un avancement d’échelon ou de grade, d’autrepart par l’exigence de «gains de productivité» utiliséspour supprimer des emplois, dramatise l’enjeu de lareconnaissance professionnelle. La FSU ne peut êtrequ'opposée à un système qui voudrait placer les agentsen situation de concurrence individuelle au détriment dutravail en équipe, briserait les solidarités collectives,développerait les situations de harcèlement que chacunsouhaite au contraire réduire. Comment ne pas percevoirles tensions que l’on introduit parmi les personnels audétriment du travail en équipe ? Comment ignorer que lacoopération dans le travail est incompatible avec cestechniques d’individualisation ?

Un système qui place les agentsen situation de concurrence

individuelle au détriment du travail en équipe, brise les solidarités

collectives, développe les situationsde harcèlement que chacun souhaite

au contraire réduire.

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Le rapport rejette l’hypothèse d’un simpleapprofondissement de la réforme au profit d’une refonteen profondeur, un entretien professionnel valantévaluation et supprimant la notation.

La FSU ne s’inscrit dans aucune de ces pistes. Dans tousles cas où il faut classer ou départager les fonctionnairesentre eux, la FSU estime qu’il est préférable de disposerde données quantifiables objectivement comparablesentre elles plutôt que d’éléments subjectifs insusceptiblesde comparaison.

A cet égard, la suppression de la notation apparaîtcomme un moyen d’estomper les repères collectifsmesurables et comparables, et donc d’exacerber laconcurrence entre les personnels. L'éventuelle disparitionde la notation ne peut s'envisager que dans la mesureoù, en même temps, on renonce à utiliser la «valeurprofessionnelle» dans les opérations de gestion danslaquelle elle intervient.

La FSU s’inquiète de certaines esquives du rapport. Les opérations d’harmonisation ont révélé, au ministèrede l’éducation nationale en particulier, qu’il fallait releverles propositions de note des agents de catégorie Cetbaisser celles des agents de catégorie A. Plutôt que deréfléchir sur ce constat gênant, il est proposé de casser lethermomètre et de supprimer les procéduresd’harmonisation.

Le recours à la CAP pour contester les conclusions del’entretien est affirmé comme devant être garanti ; maisles modalités de sa mise en oeuvre ne sont pas traitées.

Il est proposé de renvoyer aux administrations le soin de«bâtir avec les crédits les dispositifs statutaires ouindemnitaires, qui lui paraîtront les plus appropriés à laréussite de ses missions». L’insoluble question d’un triobjectif par le seul entretien professionnel entre les

personnels qui bénéficieront d’un avancement plus rapideou d’une prime plus importante n’est donc pas traitée.

Enfin, les propositions du rapport conduisent à uneévolution significative du paritarisme : «Les comptesrendus non nominatifs des décisions seraient présentésen CAP, pour éclairer les débats des années ultérieures».Si l’on voulait conforter le sentiment de décisionsarbitraires, on ne procéderait pas autrement. Pourquoirompre avec les pratiques actuelles, qui soumettent auxCAP des décisions nominatives ? Celles-ci sontnormalement saisies de toute question d’ordre individuelconcernant le personnel, leurs membres étant soumis àl’obligation de discrétion professionnelle. La FSUs’inquiète tout particulièrement de cette préconisation dene saisir les CAP qu’à posteriori et uniquement dedonnées anonymes. Ce serait un véritable recul duparitarisme.

FSU, 15 janvier 2007

La FSU estime qu’il est préférable de disposer de données quantifiablesobjectivement comparables entre elles

plutôt que d’éléments subjectifsinsusceptibles de comparaison.

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Après le vote en seconde lecture àl’assemblée nationale de la «loi demodernisation» de la fonctionpublique (pas encore publiée aumoment où nous mettons souspresse), sera inséré dans la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 (statutdes fonctionnaires de l’Etat) unarticle 55 bis ainsi rédigé :" Art. 55 bis. – Au titre des années 2007,

2008 et 2009, les administrations del’État peuvent être autorisées, à titreexpérimental et par dérogation aupremier alinéa des articles 17 du titre Ierdu statut général et 55 de la présente loi,à se fonder sur un entretien professionnelpour apprécier la valeur professionnelledes fonctionnaires prise en compte pourl’application des articles 57 et 58. Le Gouvernement présente chaqueannée au Conseil supérieur de la fonctionpublique de l’État un bilan de cetteexpérimentation. Il en présenteégalement le bilan au Parlement avant le31 mars 2010. Un décret en Conseil

d’État détermine les modalitésd’application du présent article ".

Pour mesurer la valeurprofessionnelle des fonctionnaires,les ministères pourront donc "à titreexpérimental" remplacer la notationpar un "entretien professionnel". Nous avons déjà mis en garde lescollègues contre le discoursdéveloppé à l'Éducation nationale :l'entretien ("professionnel" ou"d'évaluation") ne sera jamais uneaimable discussion, sans enjeu decarrière, entre l'agent et sonsupérieur. Il sera au contrairedésormais le seul élément sur lequelreposeront les décisions relatives àl'avancement d'échelon (article 57 dustatut) et de grade (article 58).

Avec la notation, système certesimparfait, la fonction publiquerespecte pleinement l’impératif del’article 15 de la DDHC : les agentspublics ont à rendre compte de leuractivité. L’introduction de l'évaluationn'aurait un intérêt pour le servicepublic que s’il s’agissait d’uneévaluation collective de chaqueservice, pour améliorer le servicepublic.

Le SNASUB a combattu dès l’originela réforme de 2002. Il continuera àlutter pour le retrait de toutes lesdispositions, législatives ouréglementaires, faisant disparaître leséléments quantifiables decomparaison entre fonctionnairespour les actes de gestion collective(promotions, mutations..).

Pierre Boyer

Exit la notation…

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Retraites : la FSU rejette les préconisations du rapport du COR

Congrès

Le COR (Conseil d’orientation desretraites) vient d’établir un état deslieux sérieux des régimes de retraitesqui mérite d’être regardé de près. Lerapport confirme que les variableséconomiques (croissance desrevenus et de l’emploi) jouent un rôledéterminant dans l’équilibre financierdes régimes. Il révèle quel’allongement de la duréed’assurance, de même que lesdispositifs de décote et surcote, n’ontpas eu d’impact sur la duréed’activité des cotisants : l’âge moyende départ en retraite a baissé cesdernières années, même en excluantles effets du dispositif «carrièreslongues». Les travaux prospectifsmenés pour la génération partant enretraite vers 2030 confirment le faibleimpact de l’allongement de la duréede cotisation du fait que la majoritédes actifs ne sont plus en emploi àl’âge de 60 ans.Il analyse les risques de l’indexationsur les prix sur l’évolution du pouvoird’achat des pensions.

Si la FSU partage ce diagnostic, ellene peut que s’opposer aux

orientations suggérées dans lerapport car elles s’inscrivent dans lalogique des lois de 1993 et 2003 quela FSU a dénoncées. Cette logiqueest fondée sur un refus d’accroîtreles financements des régimes etd’équilibrer leurs comptes, tout enprétendant maintenir le taux deremplacement par une durée decotisation plus longue. Elle est

contradictoire avec les constats faitspar le rapport lui-même. La réalité confirme ce que la FSUdisait dés 2003 : dans une situationoù le chômage est élevé et où lesconditions de travail et la formationn’ont pas été radicalementtransformées, où les aspirations dessalariés sont ignorées, la véritablevariable d’ajustement des réformesde 1993 et 2003 est la baisse despensions. Le recours, trèsinégalitaire, à l’épargne personnelleet au patrimoine est la solutionimplicite qui découle de cesréformes.

C’est pourquoi la FSU s’est opposéeà l’allongement de la durée d’activitéen 2003 et s’oppose au nouvelallongement prévu par la loi Fillon àpartir de 2008 et elle rappelle sademande d’abrogation de celle-ciainsi que des mesures Balladur.Elle s’inquiète des pistes suggérées

dans le rapport commel’augmentation de la décote ou ledécalage des bornes de 60 ans (âgede la retraite) et 65 ans (âge auquella décote s’annule). Elle craint queces annonces ne renforcent la crisede confiance des salariés dans leursrégimes de retraite.

En privilégiant des mécanismes quipénalisent les carrières courtes et lestemps partiels, les réformes de 1993et 2003 accroissent les inégalitésentre les pensions des hommes etdes femmes et portent gravementatteinte aux retraites des salariésprécaires et chômeurs, ce qui estaggravé par le mode de calcul dusalaire de référence sur les 25meilleures années dans le secteurprivé. Les minima de pension actuelsne protègent pas les travailleurspauvres au moment de leur retraite.La question posée par l’allongementde la durée des études, comme cellede la précarité des débuts de la vieprofessionnelle, est ignorée dans lerapport.

Communiqué FSU, 11 janvier 2007

Raphaël Hadas-Lebel remettait,jeudi 11 janvier, son rapport au

premier ministre, Dominique de Villepin.

<< La véritable variable d’ajustement des réformes

de 1993 et 2003 est la baisse des pensions >>

Le décret permettant une retraite anticipée auxfonctionnaires handicapés est enfin paru. La FSU avaitprotesté auprès du ministre dès février 2006 parce que leprojet de décret écartait de nombreux fonctionnaires dufait des conditions imposées. C’est ce texte restrictif qui afinalement été publié au JO du 13 décembre.Il traite du droit à percevoir sa pension avant l’âge de 60 ans et de la majoration de la pension.L’âge auquel le droit à pension est ouvert varie de 55 à 59 ans selon la durée de l’activité professionnelleaccomplie alors que l’agent était atteint d’une incapacitépermanente d’au moins 80%.

La pension déterminée selon les règles communes ducode des pensions ne subit aucune décote et est majoréedu tiers du quotient « durée des services avec incapacité

/ durée des services et bonifications ». Le taux obtenu nepeut être supérieur à 75%. Il peut être porté à 80% du faitdes bonifications (article L12) et la majoration pourl’éducation d’enfants par le fonctionnaire s’applique(article L18) mais ne peut porter le taux de pension à plusde 100%.

Age du droitDurée

d’assurance avecincapacité (en

trimestres)

Durée cotiséeavec incapacité(en trimestres)

55 ans 120 10056 ans 110 9057 ans 100 8058 ans 90 7059 ans 80 60

Retraites des travailleurs handicapés.

Marseille 2007

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Marseille 2007Un congrès d’avenirUn congrès d’avenir

Le 5eme congrès s’est déroulé à Marseille du 28janvier au 2 février dernier.

On peut dire que ce congrès a été intense etréussi, la présence de nombreux dirigeantsd’organisations syndicales et notamment laprésence pour la première fois du secrétairegénéral de la CGT confirme que la FSU compte dans le paysage syndical et que sa représentativité doit être reconnue.

Ce congrès, qui suit celui de l’élargissement duchamp de la FSU aux trois fonctions publiques,posait la question de la poursuite de cettedémarche et du devenir de la FSU.

Sur ces questions le SNASUB avait organisé uneconsultation, les réponses du congrès ont été lesmêmes que celles qui avaient recueilli une largemajorité dans le SNASUB :- Non à un élargissement aux missions deservices publics, non à la structuration enbranches, non à la transformation en Union ou enconfédération. - Oui au renforcement des rencontres et dutravail en commun intersyndical et unitaire avec ceux qui le souhaitent.- Oui à la structuration régionale ; ce n’est pasune section régionale qui a été adoptée mais unCFR(collectif fédéral régional).

Le SNASUB avec une délégation de 16 militantsa été très présent dans les différents thèmes et aporté les mandats du SNASUB avec pugnacité etbeaucoup de conviction.Aussi parmi les nombreux mandats dont s’estdotée la Fédération, on trouve :- le refus de tout nouvel acte de décentralisationet l’exigence de la “reversibilté” de ceux

concernant les missions et personnels TOS. - le combat contre le clientélisme et le mérite,contre l’expérimentation de la suppression de lanotation, ainsi que l’exigence de l’abrogation dudécret d’avril 2002.- le refus de la casse de statuts et de la fusion de corps à des fins de réduction d’effectifs.- l’exigence de réponses quant au devenir despersonnels d’IUFM et de voir maintenus lesconcours d’entrée dans la fonction publique. - la mise en place d’une action spécifiqued’envergure sur la précarité, pour y mettre unterme définitif, avec un recensement desdifférentes formes de précarité ; cette action seraprécisée par un prochain BDFN.- la nécessité que la Fédération améliore sonfonctionnement et se dote d’outils, notammenten matière juridique

Cette liste est évidemment incomplète, lesdélégués du SNASUB ont également bataillé pour exiger qu’une information et desconsultations des adhérents aient lieu avant toutedécision d’adhésion à la CES et à la CSI, ce quisera fait très prochainement pour la CSI avec unedécision qui sera prise au CDFN de juin, au termed’une information et du vote des adhérents.

Enfin la FSU s’est dotée d’un texte action afind’amplifier les mobilisations sur la durée et d’unappel afin de construire des alternatives face aulibéralisme.

Arlette Lemaire, secrétaire générale

Congrès 2007

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L’école est «un des enjeux essentielsd’évolution, de transformation vers unesociété plus démocratique» alors qu’onassiste à une véritable politiqueéducative de renoncement etd’inégalité territoriale. Le service publicet laïque d’éducation doit garder unrôle central et prépondérant et exigeune réelle gratuité, un budget, desmoyens et des créations d’emplois àhauteur des besoins.Les délégués du SNASUB y ont pristoute leur place et ont proposéplusieurs amendements :

VAEDeux risques essentiels ont étépointés- la réduction de la formation initialerenvoyant à une hypothétique VAE (cfcontrat PACTE) - l’appauvrissement de la formationcontinue, Ainsi que l’affirmation que la VAE nedoit en aucun cas se substituer à uneformation initiale ambitieuse pour tous.

Intégration de l’IUFM dansl’universitéA été ajoutée au texte initial larevendication de garanties spécifiquespour les personnels IATOS (mutations,conditions de travail, rémunérations)sur la base de notre déclaration auCNESER du 19 décembre et de lamotion adoptée à la CAN des 16 et 17janvier. Et affirmée la représentationnécessaire de tous les personnelsdans les instances de l’université.

Accès au savoir et à lacultureA notre demande a été intégréla nécessité : - de lancer un plan pluri-annuelde développement desbibliothèques universitairesfrançaises

- de favoriser les initiatives autour dulibre-accès et des archives ouvertes - de demander une révision de la loisur le droit d’auteur (DADVSI) enfaveur des droits des citoyens et desusagers- de l’accès de tous au savoir, passantnotamment par la gratuité d’accés auxbibliothèques et aux musées.Au delà, il apparaît urgent de créerune véritable culture citoyenne del’information passant principalementpar un enseignement scolaire etuniversitaire des techniques del’information et de la recherchedocumentaire

RechercheLe SNASUB a largement participé à larédaction du nouveau paragraphe surles pôles de recherche etd’enseignement supérieur (PRES) etles réseaux thématiques de rechercheavancée (RTRA) qui énoncent lesnombreux dangers que ces nouvellessuper-structures universitaires peuventfaire peser sur le paysage universitairefrançais.

Il a été décidé d’envoyer, à quelquesmois des élections présidentielles, unappel fédéral offensif sur l’arrêt desdestructions, la transformation dusystème éducatif, les moyens de cettetransformation et la nécessité dedéveloppement d’un «mouvementsocial pour l’éducation» à hauteur desenjeux.

Françoise Eliot, Hervé Petit,

Bernard Teissier

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Thème 2Les services publics et leurs agentsLa participation du SNASUB à cethème a été très importante, dans lacommission et au cours du débat. Ila contribué à faire évoluer larédaction du texte sur plusieurspoints.

PrécaritéAvec d’autres, le SNASUB a obtenuque la question des précaires soitmise en avant. Le développementde la précarité et des nouvellesformes de contrat a fait l’objet denombreuses interventions et lamandat du SNASUB de «campagned’action sur la précarité» est retenudans le texte action du Congrès.

Notation évaluationSur cette question, le SNASUB adéfendu son mandat, ce qui apermis d’arriver à la formulationsuivante dans la résolution finale:«Dans le décret du 29 avril 2002,l’évaluation est basée sur descritères de performance, d’objectifsliés à des résultats dans unelogique d’individualisation et deconcurrence. Dans tous les cas où ilfaut classer ou départager lesfonctionnaires entre eux, la FSUestime qu’il est préférable dedisposer de données quantifiablesobjectivement comparables entreelles plutôt que d’élémentssubjectifs insusceptibles decomparaison. A cet égard, lasuppression de la notation apparaîtcomme un moyen d’estomper lesrepères collectifs mesurables etcomparables, et donc d’exacerber laconcurrence entre les personnels.

Thème 1Éducation, formation, recherche : enjeux d’avenir

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L’éventuelle disparition de la notationne peut s’envisager que dans lamesure où, en même temps, onrenonce à utiliser la «valeurprofessionnelle» dans les opérationsde gestion dans laquelle elleintervient. La FSU revendique leretrait du décret du 29 avril 2002 etl’abandon de l’expérimentationportant sur la suppression de lanotation.»

LOLF et Déconcentration«La déconcentration en lien avec lamise en oeuvre de la LOLF, permetd’individualiser les carrières endonnant au gestionnaire du budgetquasiment les prérogatives d’unemployeur. C’est le sens de laréorganisation des ministèresintervenue au printemps 2006»

SalairesUn débat important s’est ouvert dansle congrès de la fédération quimontre un intérêt de la totalité dessyndicats pour les revendicationssalariales et la nécessité de larequalification de professions. Dans ce cadre, de nombreusesprofessions doivent être requalifiées

en fonction de leur niveau réel, c’estle cas, entre autres du CII qui doitêtre repositionné en catégorie A type.Au titre de cette reconstruction, laFSU demande une mesureimmédiate de 50 points d’indice pourtous. Le minimum de traitement brutde la FP doit être équivalent à 120%du SMIC, qui doit par ailleurs êtrefortement revalorisé. Lesrevendications générales ci-dessusaboutissent à revendiquerimmédiatement le salaire minimumfonction publique à 1 500 euros net.»

Contre la décentralisation, la FSUréaffirme «le niveau national reste,pour la FSU, totalement pertinentpour de nombreux services publics.Contre toutes les logiques actuellesde décentralisation, la FSU seprononce pour une réactivation devéritables services publics nationaux(éducation, santé, environnement,culture, emploi, ...)»«Elle demande que soit fait un réelbilan de l’ensemble des mesures dedécentralisation mises en oeuvredepuis plus de vingt ans et, dansl’immédiat, elle demande que soientrediscutées les mesures de

décentralisation de la loide 2004 et que soientabrogées certainesmesures comme cellesconcernant le transfertdes missions et des TOS(ce qui implique laréversibilité du transfertdes personnels)».

Le débat sur la défensedes services publics et lapétition de laConfédérationEuropéenne desSyndicats a étél’occasion pour leSNASUB de réaffirmerson désaccord avec la

conception des services d’intérêtéconomique général (SIEG). La CEScontinue de proposer une directivecadre qui laisse le «libre choix duprestataire de services» «pourdéterminer les modes de fournituresde SIEG, que ce soit en régie, eninterne, via un PPP, une collaborationinter-municipale ou par délégation àun tiers.»

RetraitesLà encore les débats ont permis deréaffirmer des positions claires sur ladéfense des retraites. «La FSU revendique, pour tous lessalariés du public et du privé, le droitau départ en retraite à 60 ans avecun taux de remplacement de 75 %pour 37 annuités et demi, et exigel’abrogation des réformes Balladur etFillon. Elle rejette les préconisationsrécentes du COR. Elle se prononcepour le maintien de la répartition etréaffirme son attachement au codedes pensions».

Jacques Aurigny, Philippe Rampon

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Le thème 3 est en fait assez atypique par rapport auxtrois autres thèmes. Il donne le point de vue de la FSUsur tout ce qui n’est pas du champs d’interventiontraditionnel de notre syndicat. En effet, il ne fallait pas quedes propositions se croisent, au risque de les contredire,avec les autres thèmes.

Donc ce thème est à mi-chemin du «projet de société».D’ailleurs la première rédaction du texteévoquait bien ce «projet de société » maisa été retiré ensuite, montrant par là toutel’ambiguïté de ce texte et toute la difficultéde l’exercice.

Dés le début des travaux de la commission,il y a eu de nombreuses interventions pourdire que ce texte semblait très (trop ?) longet limite fourre-tout, amenant un problèmede structure et de lisibilité du texte, ce quifait que les gens ont du mal à sel’approprier. Quel est l’objectif de ce texte ?La FSU doit-elle aussi avoir des mandats sur tout ? Entout cas, il faut faire attention à la mise en forme.

Certaines questions étaient ouvertes, et ce texterisquerait de les clore. Il faudrait plutôt rester sur despistes de réflexions pour des débats et surtout éviter quela rédaction de ce thème puisse être comprise par lescollègues comme des mandats impératifs. Beaucoup ontfinalement reconnu le jeu d’apprenti sorcier auquel onjoue. Ce type de thème est un défi permanent car chacun

a une vision sociétale différente, surtout entre ceux enrupture avec le capitalisme et ceux défendant un Étatsocial à la française (keynésien) qui n’est jamais sorti ducapitalisme.

Ce texte se divise en quatre parties assez distinctes, lapremière traite de la place du travail, sécurité sociale etredistribution des richesses, la seconde est sur le «vivreensemble : pour l’égalité des droits» avec la lutte contreles discriminations et la justice, la troisième partie sur lamondialisation et l’environnement et la dernière partie surla démocratie et la citoyenneté à travers ledéveloppement des nouvelles formes de mobilisationscollectives et la démocratie participative, leurs limitesainsi que sur les médias.

Une illustration de la difficulté de ce texte :lors du débat sur l’environnement et sur lesOGM (3ème partie), le SNCS (syndicatnational des chercheurs scientifiques) aclairement pris position contre cette partie etne l’a d’ailleurs pas voté. Les délégués duSNCS ont dénoncé les problèmes decoordination et de consultation entre les rédacteurs et les syndicats dechercheurs. D’où des problèmes de «contre-vérités», de manque de critique sur les bio-carburants, la croissance ou le nucléaire, oud’approximations.

S’il est pertinent que la FSU parle de faits de société, lavraie question est de savoir s’il faut avoir un vrai projet desociété avec des réponses et des mandats sur tout, ous’il vaut mieux avoir des valeurs communes, desprincipes sans entrer dans les détails.

Pascal Tournois

Thème 3Pour des alternativeséconomiques et sociales

Vote n°1La FSU doit-elle créer dessections régionales ? Pour : 68,99 %Contre : 31,01 %

Vote n°2La FSU doit-elle s'organiser enbranches d'activité ?Pour : 13,96 %Contre : 86,04 %

Vote n°3La FSU doit-elle s'ouvrir auxsalariés du privé ?Pour : 23,99 %Contre : 76,01 %

Vote n°4La FSU doit-elle se transformeren Confédération ?Pour : 18,28 %Contre : 81,72 %

Vote n°5La FSU doit-elle travailler à laréunification syndicale ?Pour : 92,94 %Contre : 7,06 %

Vote n°6 : Vote sur lamodification statutaire annexe Apage 52 relative à l’article 1Pour : 28,53 %Contre : 71,47 %

Vote n°7Vote sur la modification statutaireannexe A page 52 relative àl’article 4Pour : 18,79 %Contre : 81,79 %

Vote n°8Vote sur la modification statutaireannexe A page 52 relative àl’article 18 bisPour : 11,39 %Contre : 88,61 %

RESULTAT GENERAL DES VOTES DES CONGRES ACADEMIQUES DU SNASUB POUR LE CONGRES FEDERAL DE LA FSU

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Un grand nombre d'interventions, desdébats riches et animés : ce thèmereprésente décidément un enjeumajeur pour l'avenir du syndicalismeque nous défendons.

Ce qui ressort des débatsLa réaffirmation de l'objectif que sefixe la FSU : la recherche de l'unitésyndicale et à terme l’unification dumouvement syndical.

L'affirmation que le contexte estfavorable à des rapprochementsentre organisations.

Un appel à toutes les organisationspour qu'elles prennent des initiativesen vu d'un travail communs'inscrivant dans la durée.

Les questions relatives à lareprésentativité ont été abordées etla façon de régler ce sujet ne sera pas sans conséquences pour laFSU. Aussi, si des modifications destructure devaient être envisagées, lagarantie est donnée qu’il y auraitinformation des syndiqués, débat etCongrès extraordinaire.

La confédéralisationde la FSU de mêmeque son organisationen branchesd'activité ont étérejetées par le

Congrès, il en est de mêmepour l'élargissement duchamp de syndicalisationaux personnels exerçantdes missions de servicepublic.

L'organisation de lafédération a été largementdiscutée, la structurefédérale régionale adoptéede même que les sectionsfédérales de retraités. Laplace des sectionsdépartementales a faitl’objet de nombreusesinterventions et desmesures sont prises pour mieuxprendre en compte cet échelonessentiel de la fédération. Ons'achemine vers un secrétairegénéral assisté d'éventuels adjointsmais ni le nombre ni la compositionn'ont été finalisés et relèveront d'unvote du CDFN.Des questions ont été soulevéescomme la limitation des mandats etla parité. Aucune mesurecontraignante n'a été adoptée maissur le deuxième point, un

observatoire de l'égalité et dela parité sera mis en placeafin d'attirer l'attention desdifférentes composantes dela fédération sur cettequestion.

Enfin, aucune affiliation à desorganismes européens(CSE) ou internationaux(CSI) n'a été décidée. Laproposition d’entamer ladémarche d’adhésion à laCSI puis de consulter lessyndiqués n’a recueilli que56 % des votes. Le Congrèsa donc adopté la consultationet le vote de tous lessyndiqués avant d’entamerces démarches. Nous auronsdonc à organiser le débatdans notre syndicat sur cettequestion.

Le travail initié par le SNASUBdepuis Dijon c’est à dire l’informationdes syndiqués, le débat et le vote surtoutes les questions sensibles etnotamment celle concernant l’avenirde la fédération se trouve confortépar les décisions prises par leCongrès.

Les leçons à tirerNotre syndicat est en phase avec safédération et le vote majoritaire dessyndiqués conforté par les décisionsprises à Marseille.

Notre démarche est reprise et faitaccord à l’intérieur du syndicat etdans la fédération : la démocratiesyndicale exige en effet que lesmandats soient pris auprès dessyndiqués après information, débatet vote de ces derniers.

Les questions de la limitation desmandats et de parité doivent êtredébattues dans nos instances etnous devons avoir à coeur d’yapporter des réponses concrètes carles bonnes intentions ou lescontraintes pour les autres nesauraient suffire.

Marie Dolorès Cornillon

Thème 4Quel syndicalisme, pour quelle FSU demain ?

Modifications statutairesadoptées

A l’Article 5 : «Dans la répartition des responsabilitésfédérales, la fédération créera les conditions et mettra enoeuvre une représentation équilibrée entre les hommes et lesfemmes, en invitant les syndicats, les sectionsdépartementales et les tendances à rechercher la parité dansla composition des instances et délégations fédérales, unelimitation de la durée des mandats des responsables etfavorisera le maintien de liens avec leur activitéprofessionnelle».

A l’Article 15 : le conseil fédéral régional

A l’Article 17 : «Le CDFN élit parmi les membres du CDFN,un secrétaire général et un trésorier et éventuellementplusieurs secrétaires généraux adjoints.»

Ajout d’un article relatif à l’organisation des retraités

Motion adoptée : Le congrès donne mandat au CDFN pourréexaminer les dispositions statutaires et les questions defonctionnement qui font aujourd’hui question dans la viefédérale, de façon à proposer au prochain congrès lesmodifications statutaires correspondantes.

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Aujourd’hui la formation continuerevêt plusieurs aspectscontradictoires : d’une part c’est unemission de l’Éducation nationale aumême titre que la formation initiale(cf. la loi d’orientation de 89), d’autrepart c’est un marché concurrentielsur lequel se positionnent unemultitude d’acteurs et d’organismespublics ou privés, confessionnels oulaïcs, patronaux ou indépendants.

Cette situation est très préoccupanteen particulier pour les personnels duservice public d’éducation quiconcourent à cette mission.

En effet, l’organisation de laformation continue dans le servicepublic d’éducation a conduit au fildes ans à introduire une flexibilitémaximum du travail, à précariser lespersonnels administratifs etenseignants, à recourirsystématiquement au système desemplois précaires.Le comble de cette politique a mêmeété atteint lorsque les GRETA sesont abstenu de verser la moindrerémunération aux personnelsadministratifs et tos qui exercentdans les établissements d’accueildes formations, au prétexte que leurintervention devait se situer dans lecadre normal de leur horaire detravail.

Ainsi les GRETA ont cru pouvoirgarder et accroître leur part demarché en «optimisant» le coût desformations sur le dos despersonnels. Mais la concurrence estde plus en plus vive et l’attributiondes formations se fait de plus en plussans vérification ni de la compétencedes formateurs, ni des moyenstechniques et humains de lalogistique pédagogique.

Il en découle aujourd’hui une grandedisparité de situations selon lessecteurs d’activité et les académies. Obligation pour les entreprises, laformation continue est égalementtrès largement financée sur fondspublics (d’État ou régionaux). Il est

donc particulièrement scandaleuxque les structures du service publicne soient pas prioritaires dansl’attribution des formations, lecontribuable ayant déjà financé lesinvestissements nécessaires.

Autre contradiction notable, laformation continue est à la foisdéconcentrée au niveau des GRETAmais sous la tutelle des Recteursd’Académie qui se prévalent d’avoirune politique en la matière. Ceci ades conséquences très néfastespour les personnels puisqu’ilspeuvent se voir retirer leur emploipour satisfaire à des exigencesglobales ou alternativement pour seconformer à une stratégie locale.

Les organisations syndicales ontdepuis longtemps pointé lesdysfonctionnements de la formationcontinue, ce qui a amené un certainnombre d’entre-elles à formuler desrevendications précises.

Au plan structurelLa formation continue ne doit plusêtre considérée comme un marché :le service public d’éducation doit yassurer une part prépondérante .

La définition des missions,l’organisation générale des filières etla collation des diplômes doiventrester des compétences rattachéesau Ministère de l’Éducation nationale.Les recteurs d’Académie et lesexécutifs des collectivités territorialesdoivent chacun pour ce qui lesconcerne définir enconcertation les plansrégionaux de formationcontinue.

Au plan conjoncturelLes personnels des GRETAet ceux qui concourent demanière plus ou moinsoccasionnelle, doiventconnaître une sécurité accruedans leurs droits defonctionnaires et de salariés.Ils doivent en particulierbénéficier de garanties

statutaires étendues pour leurpermettre de sortir de la précaritéengendrée par l’organisation actuelleet les fluctuations d’activité.

Les rémunérations attribuées doiventêtre encadrées pour mettre fin à denombreux «arrangements» qui fontaccepter aux personnels, sous lacontrainte, des extensions d’horaireset de compétence.

Le chantage à l’emploi ne doit plusêtre une pratique «du dialogue», lespersonnels ont, quelque soit leurstatut, le droit à la dignité et à laconsidération.

Les personnels de la formationcontinue doivent disposer desinstances de concertationnécessaires à la prise en compte deleurs revendications.Ils doivent pouvoir connaître uneévolution de carrière identique à cellede leurs collègues exerçant enformation initiale et disposer deprocédures adaptées à leur mutationou reconversion dans l’un ou l’autredes services.

Jacques Le Beuvant

Pour un service public de formation continue

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E N C E SEEEEpplleeppllee

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Avantage en nature et logement de fonction : la réforme réforméeLe ministère de l’Éducation nationale vient de consulterla FSU sur un projet de déclaration des avantages en

nature qui permettra de choisir le plus avantageux entrele forfait et les 70% de la valeur locative ; c’est mieuxque la décision unilatérale d’avril 2005 au bulletin officielde l’éducation nationale qui à l’époque rendait obligatoirela déclaration la plus élevée.

Dans le même temps le ministère des finances publie le12 janvier 2007 un bulletin officiel 5 F-1-07 du 12 janvier2007 qui confirme cette volonté de choisir le système leplus avantageux et prétend l’appliquer dès les revenusde 2005 ! (voir le chapitre 3 relatif à l’entrée en vigueur,l’ensemble de ces dispositions sont applicables pourl’imposition des revenus à compter du 1er janvier 2005).

Bref il était urgent d’attendre et de ne pas mettre en placeun système revu et corrigé. On peut mieux faire dansl’application des dispositions fiscales : en effet il va falloirrevenir en arrière pour ceux qui ont déclaré trop en 2006sur les revenus 2005.

Sur le fond, cette réforme réformée garde son caractèreinégalitaire : ce sont en effet les personnels rémunéréssous le plafond de la sécurité sociale qui connaissent laplus forte augmentation.

Extrait de l’instruction du 12/01/2007 : “4 . Aussi et parmesure de simplification, la loi de finances rectificativepour 2005 met fin à cette discordance en prévoyant, àcompter de l’imposition des revenus de l’année 2005, desrègles identiques d’évaluation des avantages en nature,par référence aux règles de calcul des cotisations desécurité sociale, pour l’ensemble des bénéficiaires sanségard pour leur niveau de rémunération”.

C’est le même gouvernement si soucieux de l’imposition“intolérable” sur la fortune qui crée le «bouclier fiscal» et qui décide d’augmenter pour les moins rémunérés lesavantages en nature : il revient au bon vieux principe«faites payer les pauvres, ce sont les plus nombreux».

Évolution de la déclaration avantage en naturelogement

Personnels sous le plafond sécurité sociale

Exemple : un personnel juste en dessous du plafondSécurité Sociale (SASU avec ancienneté ou attaché endébut de carrière, en nécessité absolue de service. 5ème

tranche).

Dans tous les cas l’amélioration de 2007 représente uneaugmentation forte par rapport au système antérieur àsavoir le doublement au minimum de l’évaluationlogement.Cette situation est particulièrement scandaleuse pour lespersonnels de loge dont le service horaire (1900 heuresannuelles pour un couple de concierges à l’Éducationnationale) intègre de fait une contrepartie du logement.

L’autre possibilité, celle de déclaration sur la valeurlocative brute à 70%, demande une étude plus pousséesur la valeur locative brute des logements qui permettraitde savoir la différence entre un F2, F3 et F4 à Aulnaysous bois, Clichy , Bordeaux, Marly Gomont ou NeuillyParis .

Nous ne pouvons tracer un signe d’égalité entre leslogements.

Pour les personnels logés par utilité de service, lesvaleurs sont maintenues sur la grille de 2005 avec uneaugmentation de 25% des valeurs entre 2005 et 2007 :quelle est la clé d’indexation ? Pas celle des traitementsen tous cas….

A l’Éducation nationale les personnels logés par “utilité deservice” sont essentiellement des personnels ouvriers. Problème : la note de la direction générale des impôtsn’évoque pas la différence entre “nécessité absolue deservice” et “utilité de service” comme le fait le projet duMEN.

Application rétroactive au 1er janvier 2005

Cette disposition non évoquée par le projet Éducationnationale est particulièrement nette dans le bulletin officieldes impôts.

Comment va-t-on procéder à la régularisation ? et qui vale faire ?

La circulaire prévue au bulletin officiel de l’Éducationnationale répondra sans doute à ces questions

Jacques Aurigny

Catégorielogement

Avantréforme de

2005Réforme

2005 2007

F2 703,20 2160 1608

F3 703,20 2880 2412

F4 703,20 4128 3216

1616

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Dans l’enseignement supérieur et dans les organismesde recherche nous assistons à une précarisation desétudiants, des jeunes chercheurs et de toutes lescatégories de personnels.

- Alors qu’il ressort des études sur le niveau de vie desétudiants qu’une majorité d’entre eux est contrainte auxpetits boulots, et que certains vivent dans la misère, lesdroits d’inscription, les frais de restauration et delogement ne cessent de croître.- Faute d’emplois de titulaires les jeunes diplômés seretrouvent en contrat précaire (post-doc ou ATER). Lespost-doc qui devraient être limités à des formationscomplémentaires, sont en fait utilisés pour suppléer desemplois de fonctionnaires. - Des milliers de collègues remplissent quotidiennementdes missions pérennes de service public sans aucuneperspective d’intégration sur un emploi de titulaire.- Nous constatons une paupérisation d’un nombre deplus en plus important d’agents soit parce qu’ils travaillentà temps partiel soit parce que les rémunérations sont sifaibles qu’elles permettent à peine de survivre.- La mise en place par le gouvernement du Contrat àDurée Indéterminée (CDI) dans l’enseignement supérieuret la Recherche, planifie la «casse» du statut defonctionnaire, sans garantir l’emploi, puisqu’en cas demanque de crédits, le licenciement économique est tout àfait possible.- Les conditions de travail se détériorent pour tous, dansla grande majorité des services et des composantes,avec une flexibilité et des amplitudes horairesextensibles.

La création au budget 2007 d’un petit millier d’emplois necorrespond même pas aux promesses, quant aux 1500CDD c’est bien de précarité organisée dont il s’agit. Celane donne pas les moyens stables nécessaires auxétablissements pour fonctionner correctement. Lesorganisations syndicales demandent un plan pluriannuelavec dès maintenant la création de 5000 postesstatutaires par an.

Le 16 janvier l’intersyndicale Enseignement Supérieur etRecherche été reçue par le ministère sur la précarité.Pour le gouvernement, le pacte recherche doit permettrede faire un état des lieux sur les effectifs d’emploisstatutaires et non statutaire, en précisant les formes deprécarité, les CDD de haut niveau (3 à 5 ans), les postdoc (8-10 mois, 18 mois..).

Le ministère distingue 3 catégories de précaires :- les personnels non titulaires de recherche et del’enseignement supérieur qui remplissent des missionspérennes, et qui ont vocation à être intégrées sur desemplois de titulaires- les stagiaires, doctorants, ATER qui finalisent desétudes et sont sur des emplois de recherche non

permanents qui doivent être traités différemment.- les personnes recrutées sur des besoins nonpermanents, recrutés uniquement pour la durée ducontrat ou du projet.

Les organisations syndicales ont souligné que TOUS sontprécaires et que TOUS remplissent de façon pérennesdes missions de service public quel que soit leur statut denon titulaires.Elles ont demandé la mise en place d’un observatoirenational de la précarité afin d’avoir le nombre exact deprécaires dans chaque établissement.

Une autre réunion est programmée, avec à l’ordre du jourla typologie des formes de précarité et une nomenclatureinterministérielle.Il est clair que le ministère multiplie les catégories deprécaires pour diviser et réduire leurs droits.Le système des contrats à durée déterminée pour desprojets permet de faire travailler successivement despersonnels différents ayant les mêmes qualifications. Lesfonctions sont pérennes, mais chaque projet à une duréedéterminée.Les CDD qui peuvent éventuellement se transformer enCDI au bout de 6 ans ne valent pas mieux qu’un CNE quilui dure 2 ans.Le CDI ne donne aucune perspective de déroulement decarrière, faute de grille salariale et les salaires sediscutent au cas par cas.

Il est clair que la mobilisation unitaire est indispensablepour obtenir l’arrêt de la précarité avec la création desemplois de titulaires correspondant à toutes les fonctionsexercées par tous les précaires dans l’enseignementsupérieur et la Recherche.

Danièle Patinet – Marie Ganozzi

Précarité à l’université :Précarité à l’université : Basta Ya !

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Tribune libre - École Émancipée

Tribune libre - Front Unique

Il faut affronter Chirac-Sarkozy pour les vaincre et nonaccompagner leurs contre-réformes!

En supprimant la notation, seul élément quantifiablesusceptible de recours en CAP, Christian Jacob vaencore plus loin que le décret de 2002 versl’individualisation des carrières et la casse des statuts.

A la question, pensez-vous que cela passera il a répondu«Je suis optimiste [ ] à partir du moment où il y a dialoguesocial et que l’on trouve des points d’accord avec lespartenaires sociaux»

Or, la majorité UetA et EE du congrès s’inscrit dans cecadre en se prononçant contre l’évaluation individuelle etcontradictoirement pour une évaluation collective -commeJacob- pour une éventuelle disparition de la notation sousconditions.

Le devoir de la FSU n’est pas de trouver des «pointsd’accord» pour légitimer les réformes et accréditer l’idéequ’il y aurait dans le cadre des concertations quelquechose à conquérir. Cette orientation n’a conduit qu’à desdéfaites! Sa responsabilité est d’abord de défendre nos droits

actuels en s’opposant frontalement à ces attaques.

Le congrès devait ainsi se prononcer pour l’abrogation dela loi de modernisation de la fonction publique, loi dedémantèlement de nos statuts, contre toute discussionavec le gouvernement et pour que celui-ci soit affronté etdéfait.

Les délégués Front Unique sont aussi intervenus:- contre le choix de la direction «d’interpeller» tous lescandidats aux élections pour «peser sur le débat» qui esten réalité un refus de s’engager dans la bataille- pour que le congrès prenne position pour la défaite deSarkozy et des autres candidats des partis bourgeois enappelant les collègues à voter au 1er tour pour lescandidats des partis issus du mouvement ouvrier, selonleur choix - sans aucun soutien à leur programme - etfaire bloc sur celui accédant au 2nd tour. - pour que la FSU se prononce contre l’adhésion à la CSIet la CES, organisations de collaboration avec lesgouvernements.

Nos interventions sur www.frontunique.com : EricPanthou, Etienne Valyi

Il faut affronter Chirac-Sarkozy pour les vaincre et non accompagner leurs contre-réformes !

Congrès FSU : une forte contribution des personnels non enseignants

La précarité sous toutes ses formesétait pour nous un axe central. LeCongrès a décidé le principe d’uneinitiative nationale d’ampleur sur cethème, dans l’unité la plus large. Letexte sur la fonction publique a étéfortement renforcé sur l’évaluation-notation, grâce aux amendementsproposés par l’EE et le SNASUB. Enmatière de rémunérations, larevendication du salaire minimum à1500 euros nets a été adoptée. Lessyndicats non enseignants ont pesésur toutes ces questionsrevendicatives et sur l’action.

Face au projet de loi de « préventionde la délinquance », la FSU soutientles personnels dans les actions dedésobéissance civique etprofessionnelle, collectives ouindividuelles. Elle appelle à participer

aux mobilisations contre la politiqued’incarcération et d’enfermement desmineurs délinquants, qui auront lieudu 22 au 24 mars.

La FSU appelle à élargir lamobilisation initiée dans le seconddegré en donnant des suitesunitaires à tous les niveaux à lajournée du 8 février.

En revanche, le Congrès n’a pasvraiment avancé dans la relance dela dynamique unitaire pour unrassemblement du syndicalisme detransformation sociale.

La volonté d’un fonctionnement plusfédéral s’est exprimée fortement,comme le besoin d’être présent àl’échelon régional tout en consolidantcelui du départemental.

La FSU a confirmé sa volontéd’implantation sur toutes lesfonctions publiques. Le Congrès aexprimé son soutien, entre autres,aux militants du SNU-CLIAS-FSU, enlutte pour la défense des libertéssyndicales, face à des élus locauxqui refusent de reconnaître leurreprésentativité.

L’Unatos a ouvert un débat sur lesélections paritaires de 2008 dans laFPT qui s’est traduit par la décisionde mettre en place une coordinationà tous les niveaux des syndicatsnationaux concernés. Cette premièreinitiative pourrait déboucher sur unemeilleure adaptation des syndicatsde la FSU aux évolutions dessecteurs professionnels.

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Tribune libre - Unité et Action

Pas de confédéralisation, pas de «branche», ni«d’union», création d’un Conseil fédéral régionalconstituent les orientations de la FSU à l’issue duCongrès National de la FSU à Marseille.

Les 12 délégués UA du SNASUB ont largement participéà l’élaboration de l’orientation fédérale; ils étaient porteursdes mandats massivement exprimés par les adhérents ;ils ont oeuvré à repousser l’extension de la FSU à tousles salariés remplissant des missions de service public ;ils ont obtenu l’application de nos mandats en matièred’adhésion aux organismes syndicaux européens etmondial (CSE, CSI) ) ; elles ne se feront qu’à l’issue decampagne d’information et de consultation des adhérentsde la FSU. «Perpignan, tout Perpignan mais rien quePerpignan», telle est désormais l’orientation de lafédération ; pour certains, c’est une pause, pour d’autresc’est une avancée. Pour nous , il s’agissait de prendreacte que l’ouverture de le FSU aux 3 FP se traduisait parun bilan plus que nuancé en matière de syndicalisation.

Le Congrès de Marseille aura été un congrès detransition : 3 années s’ouvrent à nous pour oeuvrer au

dépassement de l’autonomie de la FSU et à la mise enroute de la réunification syndicale, gage fondamentald’efficacité syndicale.

Les 12 délégués UA ont obtenu la demande de retrait dudécret du 29 Avril 2002 et l’abandon de l’expérimentationportant sur la suppression de la notation.

En matière de décentralisation, l’idée de réversibilité et duretour des missions et des personnels TOS ont étéréaffirmés. Au moment où le gouvernement intensifie sesattaques contre l’emploi public au nom de la réductiondes déficits publics, au moment où il ferme la porte à nosaugmentations de salaire, quand la précarité segénéralise et tend à devenir la norme, il faut que la grèvede la fonction publique du 8 février 2007 soit le point dedépart d’actions fortes et déterminées seules capable defaire reculer le gouvernement Villepin et les suivants.

Pour UAPierre Pieprzownik

Lu pour vousCompte-rendu de la

réunion du 12 octobre2006 du CCHS ministérielcompétent pour l’enseignementscolaire (BOEN n° 4 du 25 janvier2007).

Arrêté du 22 décembre 2006relatif à l’accès au grade desecrétaire administratif de classeexceptionnelle du corps desSAAC du MEN - année 2007(BOEN n° 1 du 4 janvier 2007).

Arrêté du 26 décembre 2006modifiant l'arrêté du 22 novembre1982 portant création du CTPministériel du MEN et l'arrêté du 6mai 1994 portant création du CTPministériel du MEN (JO du 10janvier 2007).

Arrêté du 27 décembre 2006autorisant au titre de l'année 2007l'ouverture de concours externe etinterne pour le recrutement deSAAC du MEN (JO du 5 janvier2007).

Arrêté du 3 janvier 2007 fixantau titre de l'année 2007 les dateset modalités d'organisation d'unexamen professionnel pourl'accès au grade d'attaché

principal d'administration del'éducation nationale et del'enseignement supérieur,(APAENES) (JO du 7 janvier2007).

Arrêté du 3 janvier 2007 fixantles modalités de l'examenprofessionnel et les règlesrelatives à la composition et aufonctionnement du jury pourl'accès au grade d'APAENES (JOdu 7 janvier 2007).

Arrêté du 3 janvier 2007 fixantles règles d'organisationgénérale, la nature et leprogramme des épreuves ainsique la composition et lefonctionnement du jury duconcours interne de recrutementd'AAENES (JO du 7 janvier2007).

Arrêté du 3 janvier 2007autorisant pour l'année 2007l'ouverture d'un concours internede recrutement d'AAENES (JO du7 janvier 2007).

Note de service n° 2007-006 du5 janvier 2007 relative aumouvement des personnelsadministratifs de catégorie C à

gestion déconcentrée - rentrée2007 (BOEN n° 2 du 11 janvier2007).

Décret no 2007-60 du 12 janvier2007 relatif à la revalorisation despensions civiles et militaires deretraite et assimilées (JO du 14janvier 2007).

Arrêté du 15 janvier 2007 fixantla liste des organisationssyndicales appelées à désignerdes représentants au CHS placéauprès du CTPC de l’INRP (FSU: 2 sièges) (BOEN n° 4 du 25janvier 2007).

Circulaire n° 2007-019 du 16janvier 2007 relative auxautorisations d’absence pouvantêtre accordées à l’occasion desprincipales fêtes religieuses desdifférentes confessions - année2007 (BOEN n° 4 du 25 janvier2007).

Décret no 2007-73 du 19 janvier2007 modifiant le décret no 77-788 du 12 juillet 1977 relatif à lalimite d'âge applicable aurecrutement par concours decertains emplois publics en faveurdes femmes élevant leur enfant

ou ayant élevé au moins unenfant (JO du 21 janvier 2007).

Décret no 2007-74 du 19 janvier2007 modifiant le décret no 81-317 du 7 avril 1981 fixant lesconditions dans lesquellescertaines mères de famillebénéficient d'une dispense dediplôme pour se présenter àdivers concours (JO du 21janvier 2007).

Décret no 2007-96 du 25 janvier2007 portant majoration àcompter du 1er février 2007 de larémunération des personnelscivils et militaires de l'Etat (...) (JOdu 26 janvier 2007).

Circulaire du 25 janvier 2007relative à l'application du décretn° 2006-1663 du 22 décembre2006 instituant une prise encharge partielle du prix des titresd'abonnement correspondant auxdéplacements effectués entre leurrésidence habituelle et leur lieude travail par les personnels del'État et des établissementspublics administratifs de l'Etattravaillant hors Ile-de-France (JOdu 26 janvier 2007).

Un congrès de transition

1919

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Clé RIB

BULLETIN D’ADHESION 2006 - 2007

ACADEMIE :

NOM : ....................................................................................................

PRENOM : ...........................................................................................c HOMMEc FEMME

CATEGORIEc Ac Bc Cc Contractuel

SECTEURc BIBc CROUSc DOCc EPLEc JSc RETc SERVICEc SUPc Autre :

GRADE :CORPS :

Interruption d’activité(disponibilité, CP...) :

STATUTc ASUc BIBc DOCc ITRFc Non titulaire

VOTRE ETABLISSEMENT

QUOTITE DE TRAVAIL :...................... %

Ajoutez à vos points d’indice nouveau majoré vos points NBI (le cas échéant)et appliquer à ce total le coefficient suivant : > jusqu’à l’indice 300 : 0,26 € par point d’indice> entre l’indice 301 et l’indice 400 : 0,29 € par point d’indice> à partir de l’indice 401 : 0,32 € par point d’indice

CAS PARTICULIERS :> CDD inférieur à 12 mois : 30,50 €> CDI et CDD nommés pour une année : selon l’indice et la quotité> Temps partiel et CPA : au prorata temporis> Retraités : 50 % (comprend l’adhésion à la Fédération générale des Retraités - FGR)

TEL PROFESSIONNEL : .........................................................

VOS COORDONNEESAPPARTEMENT, ETAGE : .................................................................................................................................................................

ENTREE, IMMEUBLE : .......................................................................................................................................................................

N°, TYPE, VOIE : ................................................................................................................................................................................

BP, LIEU DIT : .....................................................................................................................................................................................

CODE POSTAL, LOCALITE, CEDEX :

TEL : .................................................................. PORTABLE :.....................................................................

TYPE (collège, université, rectorat...) : ...............................................................................................................................................

Les cotisations syndicales ouvrentLes cotisations syndicales ouvrentdroit à une réduction d’impôtdroit à une réduction d’impôt

de 66% de leur montant.de 66% de leur montant.

NOM : .................................................................................................................................................................................................

RUE : .................................................................................................................................................................................................

Deux possibilités vous sont offertes pour le paiement de votre adhésion :

> par chèque : 1, 2 ou 3 chèques, datés du même jour et encaissésmensuellement, à l’ordre du SNASUB, à envoyer à votre Trésorieracadémique (adresse p.2 “Pour nous contacter”)

> par prélèvement automatique sur compte postal ou bancaire, à envoyer au Trésoriernational (3/5 rue de Metz 75010 PARIS) : cette possibilité vous permet de fractionner en 5 lepaiement de votre cotisation. Il sera ensuite reconduit automatiquement les années suivantes àla date que vous aurez choisie (05/11 - 05/12 - 05/01 - 05/02 ou 05/03) et vous serez averti(e)de son renouvellement à chaque rentrée scolaire. Vous pourrez alors apporter les correctionsnécessaires à votre situation (indice, quotité de travail…), choisir un autre mode de paiement oudécider de ne pas réadhérer. Pour tout nouveau prélèvement, vous devez impérativement joindre un Relevé d’identitébancaire (RIB), postal (RIP) ou de Caisse d’épargne (RICE).

Comment calculer le montant de votre cotisation ?

Prélèvement automatique A remplir et renvoyer à Françoise ELIOT, Trésorière nationale, 9, rued’Ancerville 55170 Sommelonne, sauf pour l’Académie de Versailles(directement au Trésorier académique).

ORGANISME CREANCIERSNASUB FSU

3-5 RUE DE METZ 75010 PARIS

DESIGNATION DU COMPTE A DEBITEREtablissement Code guichet N° de compte

c Monsieur c Madame c Mademoiselle

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.............................................................................

.............................................................................

NOM ET ADRESSE DE l’ETABLISSEMENTTENEUR DU COMPTE A DEBITER

NOM :.................................................................ADRESSE : ...................................................................................................................................CP : .................VILLE :.........................................

COTISATION(_ _ _ _ +_ _ _ _) x _ _ _

x Quotité (ex : x 0,8 pour 80%)

_ _ _ =_ _ _ _ _ _ _ €

(indice) (NBI) (coefficient)

> MONTANT DE LA COTISATION : .................................€> MONTANT DE LA MENSUALITE (COTISATION / 5) : ................> DATE DE DEBUT DES PRELEVEMENTS : ....... / 2007

AUTORISATION DE PRELEVEMENT

J’autorise l’Etablissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnées par l’organismecréancier désigné ci-dessous. En cas de litige, je pourrai en faire suspendre l’exécution par simple demande à l’Etablissement teneur de mon compte. Jerèglerai le différend directement avec le créancier.

Vous utilisez le prélèvement pour la première fois ? Joindre obligatoirement un RIB, RIP ou RICE.

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.....N° NATIONAL EMETTEUR

NOMS, PRENOMS ET ADRESSE DU TITULAIRE

SNASUB FSU

CODE POSTAL, LOCALITE, CEDEX :

PAYS : ................................................................................

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ANNEE DENAISSANCE

c NOUVEL ADHERENTc ANCIEN ADHERENT

430045

Adresse e-mail pour recevoir des informations syndicales :

DATE : SIGNATURE :

F

USNASUB

ENS- CatMaterCol-210X297 25/01/07 14:23 Page 1