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magazine
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AO
ÛT
2007
N°
34
34DU18 AOÛTAU 24 AOÛT 2007
REGARDEZ-MOI OU JE TIRE !Les délices et vertiges de l’autofi ction Thema “Moi je…”, avec le fi lm Tarnation vendredi 24 août à 22.20
LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS
La fi ancée de la Forêt-Noirede Hans Deppe Dimanche 19 août à 0.20
Le bateaude Wolfgang Petersen Lundi 20 août à 0.00
Coup de torchonde Bertrand Tavernier Mardi 21 août à 14.45
Woodstockde Michael Wadleigh Mardi 21 août à 20.40 et vendredi 24 août à 14.00
Nonfi lmmoyen métrage de Quentin Dupieux Mardi 21 août à 1.55
Manifestode Joaquím Oristrell Mercredi 22 août à 22.40 et jeudi 23 août à 3.00
Frère sommeilde Joseph VilsmaierJeudi 23 août à 20.40
La fi lle au vautourde Walter Bockmayer Jeudi 23 août à 23.55 et vendredi 24 août à 3.00
Tarnationde Jonathan Caouette Vendredi 24 août à 23.15
GASPARD LE BANDIT Au XVIIIe siècle, Gaspard de Besse, bandit au cœur tendre, tombe amoureux de la femme de son ennemi juré… Benoît Jacquot signe un réjouissant fi lm de cape et d’épée, avec Jean-Hugues Anglade et Natacha Régnier.“Fiction”, vendredi 24 août à 20.40
18 AOÛT | 24 AOÛT 2007
LES PRIME TIMESAMEDI 18/8 L’AVENTURE HUMAINE LES OCÉANAUTESInspirés par les visions de Jules Verne, ils ont sondé sans relâche les mystères des fonds marins… > page 5
DIMANCHE 19/8 THEMA LE CINÉMA ALLEMAND CÔTÉ TERROIR Éternel promoteur des verts pâturages, le Heimatfi lm a fait germer plus de 300 productions en moins d’un siècle… > page 8
LUNDI 20/8 SÉRIELE DERNIER TÉMOIN(23&24)Anna, la fi lle du Dr Kolmaar, a été engagée comme fi gurante dans une comédie musicale… > page 11
sous-titrage pour sourds et malentendants
audiovision pour aveugles et malvoyants
diffusion en stéréo
(m) multidiffusion
R. rediffusion
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
MARDI 21/8 CINÉMA WOODSTOCKDu 17 au 19 août 1969 eut lieu le plus grand rassemblement musical de l’histoire… > page 15
MERCREDI 22/8 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE GUERRE DANS LE GRAND NORD (1&2) En avril 1940, les troupes allemandes lancent une offensive contre la Norvège… > page 19
JEUDI 23/8 CINÉMA FRÈRE SOMMEIL Dans un village perdu des Alpes, au début du XIXe siècle, vit un jeune surdoué de la musique… > page 23
VENDREDI 24/8 FICTION GASPARD LE BANDIT Au XVIIIe siècle, le président de Morières, chef de la police, traque sans relâche Gaspard de Besse, un “Robin des Bois” méridional… > page 27
SUMMER OF LOVE : WOODSTOCK La programmation Summer of love se clôt sur l’événement pop de la fi n des années soixante. Plus qu’un concert, Woodstock est devenu un symbole : célébration de la génération hippie mais aussi document précieux sur une révolution culturelle, amoureuse et pacifi que.“Cinéma”, mardi 21 août à 20.40
MOI, JE…Et moi, et moi et moi ! Tel monsieur Jourdain, tout le monde fait aujourd’hui de l’autofi ction.
Voyant plus loin que le nombril, ARTE s’intéresse aux pionniers du genre et à leurs dignes successeurs
– Doubrovsky, Guibert, Duras, Jelinek… –, avec, ensuite, Tarnation, l’autoportrait carrément
scotchant de Jonathan Caouette.“Thema”, vendredi 24 août à 22.20
LE PÊCHEUR ET LA DANSEUSELes travaux et les jours d’un couple et de leurs
deux enfants dans une station météo sur le lac Baïkal. À petites touches
contemplatives et discrètes, Valeri Solomine capte la beauté des choses et des êtres.
Un fi lm du réel à savourer. “La vie en face”, jeudi 23 août à 22.50
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4 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
samedi18/8
6.00Une croisière de rêve (m)
6.45 Wolfgang Kohlhasse (m)
7.30Best of Chic (m)
8.00 Hartmann : Symphonie n° 1 (m)
8.45 Dolce vita au lac Majeur (m)
9.45Karambolage (m)
10.00 L’histoire de New York (3)
11.00Le dessous des cartes (m)
11.15 Les grands duels du sport(R. du 14 octobre 2006)
12.00 L’art et la manièreCarmen Perrin(R. du 17 mars)
12.30 Best of Chic(R. du 28 avril)
12.55 Toutes les télés du monde(R. du 25 mars 2006)
13.30Vins à la carte (m)
14.00 Expédition dans les abysses (m)
14.55 360° - GÉO (m)
15.50 Au cœur de la mangrove (m)
16.35 Au cœur de la nuit (m)
17.25 BiographieMonty Roberts(R. du 8 mai 2005)
18.10 Les chemins du blé
19.00Adjugé… vendu !
19.45ARTE Info
20.00Metropolis
20.45 L’AVENTURE HUMAINE Les océanautes
21.40 360° GÉO
22.30ARTE Météo
22.35 MUSICA Claudio Abbado : entendre le silence
23.35 FICTION Conseil de discipline
1.05Le dernier témoin (21&22) (m)
3.00 Tokyo, le jour où la guerre s’arrêta (m)
3.50 Le Japon sous les décombres (m)
5.00 L’histoire de New York (3) (m)
câble et satellite
6.00 > 20.45
10.00 | TOUTE L’HISTOIRE
L’histoire de New York (3)Documentaire de Ric Burns(États-Unis, 2005, 5x52mn)ARTE FRANCE
Big Apple se raconte dans une passionnante fresque historique en cinq volets nourrie d’archives, de littérature, d’interviews d’his-toriens et d’urbanistes. Dans cet épisode, New York montre ses deux visages.
3. Soleil et ombreÀ la fi n du XIXe siècle, le fossé se
creuse entre les riches et les pauvres.
On parle même de deux villes : celle
“au soleil” et celle “à l’ombre”. En
1873, une crise fi nancière provoque
la fermeture de la Bourse et marque
les débuts de la grande dépression.
Mais l’ouverture du pont de
Brooklyn, en 1883, redore le blason
de la ville, qui attire des fortunes
nouvelles. Les quartiers du Bronx,
de Brooklyn et de Staten Island
sont intégrés dans la communauté
urbaine de New York, qui devient
la plus grande ville au monde
après Londres, avec 3,5 millions
d’habitants.
Multidiffusion le 18 août à 5.00
L’univers des jeunes vu par le peintre Simon PasiekaSimon Pasieka peint de grandes
toiles dans lesquelles les jeunes
pratiquent d’étranges rituels. Ils
évoluent dans une nature sauvage
et paradisiaque, jouent avec leur
refl et dans des miroirs brisés ou
s’enroulent dans de fi nes feuilles
d’or… Metropolis a rencontré Simon
Pasieka dans son atelier parisien,
lors des préparatifs de sa plus grande
exposition individuelle.
Molière, une passionAvec sa nouvelle pièce, Molière, une
passion, créée cette année au Festival
de Salzbourg, le metteur en scène
fl amand Luk Perceval propose un
véritable marathon théâtral à partir
de quatre pièces : Le Misanthrope,
Don Juan, Tartuffe et L’Avare.
Second Life et l’art On trouve de tout dans le monde
virtuel de Second Life. Même une
scène artistique, avec ses artistes,
ses galeries, ses âmes idéalistes et
ses esprits mercantiles.
Multidiffusion le 19 août à 12.45
En partenariat avec
> www.arte.tv/metropolis
19.00Adjugé… vendu !Dans les coulisses de la maison Christie’sDocumentaire de Jean Boué (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF(Rediffusion du 9 décembre 2004)
Chez Christie’s, dans l’une des 89 salles de vente de la vénérable institution, le marteau des commissaires priseurs scelle le sort d’innombrables objets de collection et œuvres d’art.
Christie’s, dont le siège se trouve
à Londres, a été fondé en 1766 et
dispose aujourd’hui de 89 bureaux
et salles de vente dans 35 pays.
Nous rencontrons ceux et celles qui
gèrent la vénérable institution : le
grand patron, qui retrace l’histoire
de la société et brosse un tableau
du marché international de l’art et
des antiquités ; les spécialistes des
différents départements, chargés
de faire une première estimation
des objets… Nous assistons à une
vente aux enchères près d’Anvers,
où les trésors inventoriés dans un
château doivent être dispersés,
et à une autre à Londres au cours
de laquelle L’odalisque de Matisse
change de mains pour… 10 millions
de dollars !
Multidiffusion le 19 août à 12.00
20.00 MetropolisMagazine culturel européen (Allemagne, 2007, 43mn)Commentaire : Rebecca ManzoniNDR
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arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 5
samedi18/820.45 > 22.35
Documentaire de Jérôme Scemla (France/Canada, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, Tutti Frutti Films, Ifremer, Cerimes, Musée du LémanARTE FRANCE(Rediffusion du 17 décembre 2005)GRAND PRIX, FESTIVAL PARISCIENCE 2005
Recouverte à plus de 70 % par les mers, notre
bonne vieille Terre demeure largement inconnue.
Aujourd’hui encore, les hommes qui ont marché sur la
Lune sont plus nombreux que ceux qui ont plongé à
6 000 mètres sous la surface des eaux ! Tout au long du
XXe siècle, des explorateurs sont partis à la découverte
des fonds marins, inventant de fabuleux engins pour
descendre toujours plus bas. William Beebe, dans
les années 30, fut le grand pionnier, qui descendit à
908 mètres dans sa bathysphère, “simple sphère creuse
en acier pendue au bout d’un câble”. En 1948, Auguste
Piccard, physicien fantasque qui allait inspirer à Hergé le
personnage du professeur Tournesol, inventa le premier
bathyscaphe autonome. Avec des moyens toujours plus
performants, leurs successeurs ont repoussé les limites.
Conquérir les abyssesTémoignent ici l’océanographe Jacques Piccard, digne
fi ls d’Auguste, Lucien Laubier, directeur de l’Institut
océanographique de Paris, Robert D. Ballard, professeur
d’océanographie et président de l’Institut pour
l’exploration, Daniel Desbruyères, chercheur biologiste, et
Xavier Le Pichon, professeur au Collège de France. Tous
ont réalisé le même rêve : conquérir les abysses. De la
mer à la Lune, de records époustoufl ants en innovations
technologiques, Jérôme Scemla suit les parcours de
ces aventuriers des fonds marins. Datant des années
20 et 30, les images d’archives sur lesquelles apparaît
William Beebe sont incroyables. À le voir s’engouffrer
dans sa bathysphère de 1,5 mètre de diamètre puis
disparaître sous les eaux, on tremble et on s’émerveille.
Le documentaire dresse également un parallèle entre
l’exploration des mers et celle de l’espace : deux aventures
scientifi ques qui se nourrissent l’une de l’autre. Ainsi,
l’étude des sources hydrothermales, au fond des océans,
où la vie s’est développée d’une manière jusqu’ici quasi
insoupçonnée, renseigne non seulement sur l’origine de
la vie sur Terre mais pourrait aider à détecter de nouvelles
formes de vie sur d’autres planètes.
Multidiffusion le 19 août à 14.00 et le 25 à 14.00
Robert D. Ballard, président de l’Institut pour l’exploration.
20.45 | L’AVENTURE HUMAINE
Les océanautesInspirés par les visions de Jules Verne, ils ont sondé sans relâche les mystères des fonds marins. Prêts pour le grand bain avec les capitaines Nemo du XXe siècle ?
6 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
samedi18/8
21.40360° - GÉOVillages fl ottants de la baie d’AlongRéalisation : Joanna Michna(Allemagne/France, 2006, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, MedienkontorARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 19 juillet 2006)
Présenté par Sandrine Mörch
Dans la magnifi que baie d’Along, dont les quelque deux cents îlots prennent des allu-res fantasmagoriques dans la brume de février, le quotidien d’une famille de pêcheurs dans sa maison fl ottante. Khuyen Van Vu a appris son métier
avec son père. Son fi ls Luu, 21 ans,
vit aussi des ressources de la mer.
Luu vient d’acheter une maisonnette
fl ottante avec sa femme Maï et leur
fi ls. Comme les 1 600 habitants de
la baie, ils passent toute leur vie sur
l’eau. Mais en cette saison, la pêche
est mauvaise et la dernière traite
n’est pas encore payée. Pour ne
pas perdre son nouveau foyer, Maï
a un plan : avec une embarcation
en bambou, elle compte mettre sur
pied un commerce itinérant.
Multidiffusion le 19 août à 14.55
et le 21 à 8.50
En partenariat avec
Documentaire de Paul Smaczny (Allemagne, 2003, 1h)RBB(Rediffusion du 24 septembre 2003)
Dans ce documentaire, réalisé à l’occasion des 75 ans
du maestro, Abbado parle longuement de son travail et
apparaît sous un jour inattendu. Les entretiens alternent
avec des images du chef d’orchestre en concert et en
répétition, des documents d’archives et des témoignages
de son collègue Daniel Harding et du comédien Bruno
Ganz, son admirateur et ami.
Une carrière bien remplieEn 1960 à Milan (où il est né en 1933), Claudio Abbado
débute à la Scala dont il est le directeur musical de
1968 à 1986. En 1965, il dirige pour la première fois
le Philharmonique de Vienne. Sa carrière l’amène à
diriger de grandes formations un peu partout dans le
monde. Il est notamment directeur musical du London
Symphony Orchestra (de 1983 à 1986), de l’Opéra d’État
de Vienne (de 1986 à 1991), et surtout, à partir de 1989,
chef permanent et directeur artistique de l’Orchestre
22.35 | MUSICA
Claudio Abbado : entendre le silence
Chef d’orchestre exceptionnel, Claudio Abbado fut pendant
douze ans à la tête de l’Orchestre philharmonique
de Berlin. Paul Smaczny, qui l’a longuement fi lmé,
a réalisé un émouvant portrait de ce grand musicien.
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samedi18/8
philharmonique de Berlin. Il le restera jusqu’en 2002.
Très présent sur la scène musicale, il contribue largement
au développement de plusieurs festivals, dont celui de
Lucerne et celui de Pâques de Salzbourg dont il prend
la direction artistique en 1994. Claudio Abbado accorde
par ailleurs une attention toute particulière aux jeunes
musiciens : depuis 1978, il dirige de nombreuses tournées
de l’Orchestre des jeunes de la Communauté européenne.
Il en est le fondateur et le directeur musical, fonctions
qu’il occupe également à la tête de l’Orchestre des jeunes
Gustav Mahler. Après une grave maladie en octobre
2000, il revient à la scène avec une magistrale tournée au
cours de laquelle il dirige toutes les symphonies et tous les
concertos pour piano de Beethoven. Depuis 2003, il dirige
le nouvel Orchestre du Festival de Lucerne.
Multidiffusion le 19 août à 6.00
Retrouvez également Claudio Abbado dans :
- la Symphonie n° 3 de Mahler, le dimanche 19 août à 19.00
- le Concerto pour piano n° 3 de Beethoven,
le samedi 25 août à 8.00
(Die Konferenz)Téléfi lm de Niki Stein(Allemagne, 2004, 1h29mn, VF)Scénario : Bodo KirchhoffAvec : Senta Berger (Cornelia Cordes), Nina Petri (Marlies Kahle-Zenk), Jan-Gregor Kremp (Rolf C. Pfi rsich), Rudolf Kowalski (Leo Stern), Günther Maria Halmer (Holger Stubenrauch), Ulrike Kriener (Heide Stubenrauch) Image : Arthur W. Ahrweiler Coproduction : HR, ARTE HR(Rediffusion du 4 février 2005)
Tizia, 17 ans, a pour camarade de
classe Viktor Leysen, avec qui elle
fait aussi du théâtre. Or, la mère
de Tizia accuse le jeune homme
d’avoir violé sa fi lle après une
répétition. Les neuf profs des deux
lycéens se réunissent pour statuer
sur le sort de Viktor. Mais le corps
enseignant est divisé : si certains
supportent mal cet élève rebelle,
d’autres le trouvent particulièrement
doué. Les profs divergent aussi sur
la façon d’aborder les relations
entre les hommes et les femmes.
Plus la réunion avance, plus la
tension monte. De confessions en
accusations, de rivalités ravivées
en blessures mal refermées, chacun
laisse libre cours à ses émotions…
Climat passionnelLe froid hivernal qui règne dans
cette salle – non chauffée – où les
neuf profs sont réunis semble plutôt
attiser les passions que les refroidir.
Le réalisateur et le scénariste, des
habitués de la célèbre série criminelle
allemande Tatort, ont construit un
fi lm au suspense psychologique
d’une rare intensité, avec des
rebondissements en pagaille. Les
prestations d’acteurs de premier
plan, parmi lesquels Senta Berger
dans le rôle de la principale du lycée,
contribuent à la réussite du fi lm.
Multidiffusion le 20 août à 3.00
23.35 | FICTION
Conseil de disciplineDans un lycée, neuf enseignants doivent statuer sur le sort d’un élève accusé de viol… Un huis clos à rebondissements, où les passions se déchaînent.
22.35 > 6.00
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8 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
> En direct
du Festival de
Lucerne
dimanche19/8 6.00 > 21.10
câble et satellite
6.00 Claudio Abbado : entendre le silence (m)
7.00 Toutes les télés du monde (m)
7.30 Best of Chic (m)
8.00L’ours, le tigre et les autres
8.25Spirou et Fantasio
8.55>11.00Le spectacle du dimanche
11.00 Marianne Faithfull, dreaming my dreams(R. du 11 mars 2000)
12.00Adjugé… vendu ! (m)
12.45Metropolis (m)
13.30 L’Italie, muse des peintres (5) (m)
14.00 Les océanautes
14.55 360° - GÉO (m)
15.50 Par amour pour Julian (m)
17.35Vins à la carteLa Bourgogne(R. du 19 septembre 2004)
18.05 Le mythe Rommel (2) (m)
19.00 MAESTROEn direct du festival de LucerneClaudio Abbado dirige la Symphonie n° 3 de Mahler
20.50ARTE Info
21.05ARTE Météo
21.10>2.05 THEMALe cinéma allemand côté terroir
21.10Dame Gretel
22.55Le cinéma allemand côté terroir
0.20 FilmLa fi ancée de la Forêt-Noire
2.05 Toutes les télés du monde (m)
3.00Transhumance vers le troisième millénaire (m)
5.00 L’histoire de New-York (3) (m)
19.00 | MAESTRO
Claudio Abbado dirige la Symphonie n° 3 de Mahler Réalisation : Michael Beyer(Allemagne/Suisse, 2007, 1h50mn) Avec l’orchestre du Festival de Lucerne, les chanteuses du Chœur Arnold Schoenberg de Vienne, le Tölzer Knabenchor (Les petits chanteurs de Tölz), Anna Larson (mezzo-soprano) Production : Euroarts Music International GmbH ZDF
Diffusion en
Poursuivant avec succès son cycle Mahler au Festival de Lucerne, Claudio Abbado dirige la Symphonie n° 3 : l’un des grands événements musicaux de l’été. En créant l’orchestre du Festival
de Lucerne, Claudio Abbado a
réuni autour de lui de nombreux
amis et compagnons de route qui
transposent quasiment les yeux
fermés les visions sonores du
maestro. Cette formation rassemble
des solistes réputés et des musiciens
de grands orchestres comme le
Mahler Chamber Orchestra. Pour
rien au monde, ces artistes ne se
priveraient du plaisir de revenir
chaque année à Lucerne.
Voir aussi “Musica”, samedi à 22.35
21.10 Dame GretelTéléfi lm de Jo Baier (Allemagne, 1994, 1h44mn, VF) Avec : Martina Gedeck (Dame Gretel), Michael Lerchenberg (Wiggerl), Hubert Achleitner (Matthias), Josef Wierer (Thomas)Image : Jürgen Martin, Horst ZeidlerProduction : Elan-Film & Company, ZDFZDF(Rediffusion du 22 juin 2002)PRIX SPÉCIAL, FESTIVAL DU FILM DE TÉLÉVISION DE BADEN-BADEN 1995
Une jeune femme gère avec succès une petite exploitation agricole. Sa solitude la pousse à cher-cher un compagnon. La peur d’une mésalliance lui fait épouser Matthias, un homme violent et pares-seux.Dame Gretel, la trentaine, exploite seule une ferme des
Préalpes bavaroises. Plutôt jolie, elle est néanmoins
toujours restée célibataire : Gretel est bossue... et
méprisée par sa famille et par les villageois en raison
de cette infi rmité. Elle a vu mourir ses deux frères et ses
parents. Courageuse, elle crève cependant de solitude
et ne dédaigne pas les étreintes nocturnes de Wiggerl,
un ouvrier agricole. Elle ne peut pourtant pas envisager
de se marier avec lui, car ce serait une mésalliance.
Elle rencontre Matthias, un beau Tyrolien qui rentre de
captivité en URSS. Elle l’épouse. Mais le bonheur est de
courte durée, et Gretel comprend vite qu’il s’intéresse
plus à sa ferme qu’à elle. Il passe d’ailleurs le plus clair
de son temps à l’auberge. Le soir, souvent, il se montre
violent. La jeune femme fi nit par craquer...
21.10>2.05 | THEMA
Le cinéma Éternel chantre des verts
pâturages, le Heimatfi lm a fait germer plus de 300 productions
en moins d’un siècle. Portrait d’une forme cinématographique à succès, passée de l’exaltation
du bon vieux temps à un ruralisme distancié.
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dimanche 19/8
22.55Le cinéma allemand côté terroir Documentaire de Hans Günther Pfl aum et Peter H. Schröder(Allemagne, 2007, 1h25mn)
Porteur d’une idéologie suspecte jusque dans les années 80, le Heimatfi lm s’est peu à peu ouvert à la nuance et à l’autocritique. Histoire d’un genre encore bien vert.Genre prolifi que né dans les années vingt, le Heimatfi lm
(fi lm de terroir) a enfanté pas moins de 300 œuvres.
Sous le IIIe Reich, ces longs métrages – en particulier
les récits montagnards de Leni Riefenstahl et de Luis
Trenker – sont appréciés du pouvoir nazi, car conformes
à l’idéologie de la terre et du sang. Étrangement, les
vainqueurs de 1945 n’y verront rien de nauséabond et
autoriseront, dès 1947, la programmation en salles de
longs métrages tournés sous le contrôle du ministère de la
Propagande de Goebbels. Mobilisés par la reconstruction
économique du pays dans les années 50, les Allemands
sont en effet taraudés par des problèmes d’identité qu’ils
ont du mal à s’avouer. Quoi de plus facile alors que de
se divertir en regardant des bluettes à l’intrigue simple
sur fond de campagnes idylliques où tout est resté
intact ? Des réalisateurs décident d’exploiter ce fi lon
porteur. Hans Deppe signe les premières réussites
du genre et fait débuter dans Lilas blancs une Romy
Schneider de 14 ans ! Mis de côté dans les sixties et les
seventies, période du “Nouveau cinéma allemand” dont
les choix esthétiques et les problématiques de société
sont aux antipodes du Heimatfi lm, le genre renaît à
partir de 1980. Mais les réalisateurs le débarrassent alors
de son manichéisme et glissent dans leurs fi lms des
critiques contre les sociétés rurales conservatrices.
Multidiffusion le 23 août à 1.20 et le 31 à 15.10
0.20 Film La fi ancée de la Forêt-Noire Film de Hans Deppe (Allemagne, 1950, 1h40mn, VOSTF)Scénario : Bobby E. Lüthge Avec : Sonja Ziemann (Bärbel Riederle), Rudolf Prack (le peintre Hans Hauser), Paul Hörbiger (le maître de chapelle Blasius Römer), Gretel Schörg (la chanteuse de revue Malwine Heinau), Walter Müller (son partenaire Richard Petersen)Image : Kurt Schulz, Gerhard Huttula
Une histoire d’amour simple et chaste dans le dé-cor idyllique de la Forêt-Noire.Le jeune peintre Hans Hauser est malheureux de voir
sa petite amie, la chanteuse de revue Malwine, fl irter
en permanence avec d’autres hommes. Lors d’un bal
masqué, il fait la connaissance de la jeune Bärbel, qui
porte un costume traditionnel de la Forêt-Noire. Il décide
alors de quitter Malwine et part dès le lendemain en
Forêt-Noire, où il fera tout pour conquérir la nouvelle
élue de son cœur… La fi ancée de la Forêt-Noire est un
des plus grands succès du cinéma allemand d’après-
guerre, attirant plus de 14 millions de spectateurs en
RFA en moins de deux ans ! Même la RDA, éprise du
“socialisme réel”, sortira le fi lm en 1954.
21.10 > 6.00
allemand côté terroir
Aujourd’hui, dans le cadre du renouveau du 7e art outre-Rhin, les fi lms qui mettent en scène l’Allemagne rurale profonde, comme Le bonheur d’Emma de Sven Taddicken, actuellement à l’affi che en France, rencontrent un grand succès.
Le jeudi 23 août, ARTE diffuse deux
autres longs métrages appartenant
au genre du Heimatfi lm :
Frère sommeil de Joseph Vilsmaier,
à 20.40, et La fi lle au vautour
de Walter Bockmayer, à 23.55.
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La fiancée de la Forêt-Noire
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10 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
lundi20/8
6.10 Chic (m)
6.35>7.05Programmes courts (m)
7.05 Bienvenue chez Louis (m)
7.30 Chic (m)
8.00>8.50Programmes courts (m)
8.50 Les grands duels du sport (m)
9.40>10.10Programmes courts (m)
10.10 Chic (m)
10.35 L’art et la manière (m)
11.05L’Europe les pieds dans l’eau (1) (m)
11.30 Cuisines des terroirs (m)
12.10Une boutique à Londres (m)
12.35 Chic (R. du 30 avril)
13.00 TERRES D’AILLEURS Le train des cartoneros
14.00Cuisines des terroirs (m)
14.30 Toutes les télés du monde (m)
15.00 Les clefs de la maison (m)
16.50 Les perles de l’océan Indien (m)
17.35 Une chasse à la baleine en Sibérie (m)
18.30 VISAGES D’EUROPEUne boutique à Berlin
19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les seigneurs des animaux (1)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15Cuisines des terroirsVal d’Aoste
20.40 SÉRIELe dernier témoin (23&24)
22.15 GRAND FORMAT Ma famille à Téhéran
23.45ARTE Info
0.00Le bateau (m)
2.20 L’Italie, muse des peintres (5) (m)
3.00 Conseil de discipline (m)
4.30 L’art et la manière (m)
5.00 Le Japon sous les décombres (m)
câble et satellite
6.00 > 20.40
13.00 | TERRES D’AILLEURS
Le train des cartonerosDocumentaire d’Alex Corte(Royaume-Uni, 2006, 54mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 avril)
À Buenos Aires, rencontre avec une
famille qui vit de la récupération
des cartons et tente de préserver sa
dignité.
Multidiffusion le 27 août à 17.35
18.30 | VISAGES D’EUROPE
Une boutique à BerlinDocumentaire de Claus Wischmann (Allemagne, 2006, 26mn)ZDF(Rediffusion du 15 janvier)
Tous les jours de la semaine jusqu’au 24 août, un tour d’Europe original des boutiques du continent. Ce soir, une quincaillerie berlinoise. Chez C. Adolph, dans le quartier de
Charlottenbourg, on vend des vis,
des clous et des outils en tout genre
depuis 1898…
Multidiffusion le 27 août à 12.10
et le 3 septembre à 11.05
Les Cassiano vivent dans un petit
village au pied du versant italien
du mont Blanc. Chaque année, ils
conduisent leurs brebis à 2 000 mètres
d’altitude. Le lait récolté au printemps
et en été permet de fabriquer la
fameuse fontine, un fromage typique
du val d’Aoste. Un des mets favoris
des Valdôtins est la supetta : une
tartine de pain blanc avec de la
fontine, du poivre noir, de la cannelle
et un bon bouillon de bœuf.
Multidiffusion le 27 août à 14.00
et le 3 septembre à 11.30
En partenariat avec
Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Les seigneurs des animaux (1)Réalisation : Jacques Malaterre et Philippe Molins (France, 1994/1995, 43mn)Production : Boréales, Canal +, Docstar, PremièreARTE FRANCE(Rediffusion du 21 décembre 2004)
Comment l’animal et l’homme se sont-ils apprivoisés ? Des Andes au Kazakhstan, un tour du monde d’une relation millénaire, à suivre jusqu’à vendredi.
1. Les Tsaatan, ceux qui chevauchent les rennes /Le Llamero et l’enfant au lama blanc
Au fi n fond de la Mongolie, dans les
montagnes autour du lac Khövsgöl,
la vie du peuple Tsaatan est entiè-
rement organisée autour du renne.
Ils se déplacent sur son dos, boivent
son lait, mangent sa viande, vendent
ses bois et confi ent leur destin à l’un
d’entre eux, désigné comme animal
sacré. Pendant ce temps, à l’autre
bout du monde, Eraclio conduit ses
lamas à travers un immense désert
de sel situé dans les Andes…
Multidiffusion le 27 août à 16.50
et le 8 septembre à 18.15
20.15Cuisines des terroirsVal d’AosteDocumentaire de Wilma Pradetto (Allemagne, 2004, 26mn)ZDF(Rediffusion du 4 avril 2004)
Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi à 20.15, mettez-vous en appétit avec Cuisines des terroirs.
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arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 11
lundi20/820.40 > 22.15
(Der letzte Zeuge)Série de Michael H. Zens(Allemagne, 1998/2002, 26x45mn, VF)Scénario : Gregor EdelmannAvec : Ulrich Mühe (le Dr Robert Kolmaar), Jörg Gudzuhn (Joe Hoffer), Gesine Cukrowski (le Dr Judith Sommer), Rosel Zech (Waltraud Schrader), Theresa Scholze (Anna Kolmaar), Vasiliki Roussi (Carla Rauter), Angelika Milster (Ines Höffgen), Gerhard Olschewski (Wilhelm Prell), Vadim Glowna (Norbert van Husen) Dieter Mann (le Dr Siegmar Bondzio), Andreas Brucker (le Dr Hans Ascher), Walter Kreye (Walter Klock), Annett Kruschke (Solveig Jebsen), Till Weinheimer (Burkhard Mann)ZDF
23. Dernière répétitionAnna, la fi lle du Dr Kolmaar, a été engagée comme
fi gurante dans une comédie musicale. Pendant qu’ils
font des courses, le père et la fi lle sont témoins d’une
violente dispute entre Carla Rauter, qui tient le rôle
principal, et Ines Höffgen, sa doublure. Celle-ci ne
supporte pas de rester dans l’ombre d’une fi lle plus
jeune qu’elle. Robert Kolmaar fi nit par s’interposer et
les séparer. Avant la première représentation, un repas
de réconciliation est organisé pour toute l’équipe. Robert
Kolmaar et Judith Sommer sont aussi invités. Ce soir-
là, Carla Rauter, qui s’était plainte de soucis de santé,
meurt soudainement. Lors de l’autopsie, rien d’anormal
n’apparaît : notre médecin légiste se retrouve face à une
énigme…
24. Un brevet très convoitéTom Jebsen est retrouvé pendu dans une forêt. Chercheur
dans l’entreprise de chimie de son beau-père, il venait
de mettre au point, avec son collègue Hans Ascher, une
molécule capable de détruire les pneus. Cette découverte
– probable révolution dans le domaine du recyclage –
pouvait faire du tort à quelques entreprises. Le chimiste
voulait d’ailleurs créer sa propre société. La mort de
Jebsen s’accompagne de la disparition de Hans Ascher.
Cet ancien ami proche du Dr Judith Sommer resurgit
amnésique et en piteux état. Son analyse sanguine et
celle de la victime révèlent la présence de LSD et de
barbituriques…
Multidiffusion le 25 août à partir de 0.30
20.40 | SÉRIE
Saison 1
Le dernier témoin (23&24)Le Dr Kolmaar fait parler les morts ! Chaque lundi, retrouvez les autopsies de cet étonnant médecin légiste interprété par Ulrich Mühe (La vie des autres). Avec deux épisodes chaque semaine.
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12 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
lundi20/8 22.15 > 6.00
Documentaire d’Afsar Sonia Shafi e (Suisse, 2006, 1h29mn) ARTE FRANCEPRIX DU JURY DU CINÉMA SUISSE
PRIX DU JURY “REGARDS NEUFS”, VISIONS DU RÉEL,
NYON 2006
Après avoir suivi des études de cinéma en Suisse, la
réalisatrice, d’origine iranienne, revient à Téhéran avec
l’intention de fi lmer sa famille et de retracer son histoire.
Elle commence par rendre visite à ses grands-parents
en leur demandant de raconter leur vie commune.
Mais dès que sa grand-mère évoque son mariage forcé
avec son grand-père à l’âge de 13 ans, une violente
dispute éclate. Plus qu’une banale scène de ménage, cet
épisode donne le ton du fi lm : les traditions patriarcales
et oppressives seront sur la sellette, et les hommes au
banc des accusés. Au cours de conversations intimes
avec sa mère et sa grand-mère, Afsar Sonia Shafi e invite
ses aînées à parler d’elles-mêmes avec confi ance, à
raconter leurs mariages précoces, leurs époux violents
et infi dèles, dépendants de l’opium ou de l’alcool, leurs
conditions de vie pénibles marquées par le manque
d’argent. Par contraste, la réalisatrice peut ainsi revenir
sur son propre parcours d’étudiante − elle s’était promis
de devenir une femme indépendante − et sur la volonté
d’émancipation partagée par ses sœurs et par les jeunes
générations…
Paroles de femmes, paroles de mères“Les ennuis ont commencé trois jours à peine après
notre mariage.” Cet aveu sorti de la bouche de la mère
de la réalisatrice sonne comme une accusation sans
appel. C’est l’une des heureuses surprises de ce beau
documentaire que de s’annoncer comme un simple
exercice d’école (un petit fi lm familial sanctionnant le
retour de l’enfant diplômé et déraciné dans son pays
d’origine) et de bifurquer très vite vers un tout autre pro-
pos. Il aborde l’histoire d’une famille a priori unie et sans
problème sur un ton
très personnel et bien
peu consensuel. Les
griefs contre les maris
et les pères s’accumu-
lent et s’explicitent, les revendications d’indépendance
s’affi nent au fi l des générations, permettant au specta-
teur occidental de mesurer les profondes transformations
à l’œuvre dans la vie privée des Iraniennes d’aujourd’hui.
Paroles de femmes, paroles de mères, paroles de fi lles, Ma
famille à Téhéran brasse modestement mais avec tact les
désirs et les désillusions amoureuses, les injustices subies
et les résignations mal acceptées des unes et des autres,
et montre comment, derrière les façades des maisons, les
femmes se libèrent peu à peu de leurs attaches à un ordre
oppressif. Des images touchantes appuyées par de brefs
commentaires dans une langue riche en métaphores.
Multidiffusion le 22 août à 3.00
22.15 | GRAND FORMAT
Ma famille à Téhéran
Dans une famille de Téhéran, trois générations de femmes se racontent : vie de couple, aspirations amoureuses, conditions d’existence… des paroles fortes qui montrent comment les Iraniennes parviennent peu à peu à se libérer de l’ordre patriarcal traditionnel.
“Elle avait mis tout son amour dans les aiguilles à tricoter.”
L’ÉTÉ RADIOCliquez, écoutez…
Une séance de méditation pour trouver la paix intérieure…
Une goélette en mer d’Islande, un traîneau à chiens au Québec, un bivouac au Sahara…
Le Pays basque raconté par Jules-Édouard Moustic
Mon frère chez les Krishna…
La leçon d’un vieux séducteur…
L’autre gouvernement…
Et mille reportages, témoignages et bruits pas sages à écouter, télécharger ou podcaster en liberté.
ARTE Radio.comÉcoutez pour mieux voir
14 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
mardi21/8
6.10 Chic (m)
6.35>7.05Programmes courts (m)
7.05 Bienvenue chez Claudine (m)
7.30 Chic (m)
8.00>8.50Programmes courts (m)
8.50 360° - GÉO (m)
9.40>10.10Programmes courts (m)
10.10 Chic (m)
10.35 Toutes les télés du monde (m)
11.05L’Europe les pieds dans l’eau (2) (m)
11.30 Cuisines des terroirs (m)
12.10Une boutique à Venise (m)
12.35 Chic(R. du 1er mai)
13.05 TERRES D’AILLEURS Un islam insolite
14.00Cuisines des terroirs (m)
14.30Karambolage (m)
14.45Coup de torchon (m)
16.50Le mystère des baleines en déroute (1)
(m)
17.35 Les dangers du pouvoir (m)
18.30 VISAGES D’EUROPE Une boutique à Porto
19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les seigneurs des animaux (2)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 Cuisines des terroirsLa Catalogne
20.40Woodstock
0.20Roots 67L’intégrale
1.45ARTE Info
1.55 MEDIUMNonfi lm
2.40Candy Boy (m)
3.00 Au cœur de la nuit (m)
3.50 Tribute to Charlie Parker (m)
5.00 Marianne Faithfull, dreaming my dreams (m)
câble et satellite
6.00 > 20.40
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Un islam insoliteDocumentaire d’Agnès De Féo(France, 2006, 56mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 17 avril)
Dans le sud-est du Viêt-nam, ren-
contre avec les Cham, des musul-
mans qui ne respectent aucun des
cinq piliers de l’islam et chez qui
l’héritage se transmet par la mère.
Multidiffusion le 28 août à 17.35
18.30 | VISAGES D’EUROPE
Une boutique à PortoDocumentaire d’Antonio Cascais et Ebrehard Rühle (Allemagne, 2006, 26mn)ZDF (Rediffusion du 16 janvier)
Ce soir, une librairie portugaise. À Porto, Antero Braga a redonné vie
à la livraria Lello – fondée il y a cent
ans – en y organisant des lectures
avec les plus grands écrivains luso-
phones d’aujourd’hui.
Multidiffusion le 28 août à 12.10
et le 4 septembre à 11.05
Comme dans tout le bassin
méditerranéen, la cuisine catalane
est faite de soleil. Ici, tomates,
aubergines, courgettes, poivrons et
champignons dominent, la plupart
du temps assaisonnés d’huile d’olive,
d’ail et d’épices. La charcuterie est
aussi très présente, notamment avec
la butifarra (boudin noir), de même
que le lapin et les escargots. Initiation
à la cuisine locale avec la famille
Baró qui vit à Seros, à l’intérieur des
terres, dans une région qui produit
les meilleures pêches et nectarines
de Catalogne.
Multidiffusion le 28 août à 14.00
et le 4 septembre à 11.30
En partenariat avec
Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Les seigneurs des animaux (2)Réalisation : Yann Lama et Gauthier Flauder (France, 1993/1995, 43mn)Production : Boréales, Canal +, Docstar, PremièreARTE FRANCE(Rediffusion du 22 décembre 2004)
Comment l’animal et l’homme se sont-ils apprivoisés ? Des Andes au Kazakhstan, un tour du monde d’une relation millénaire, à suivre jusqu’à vendredi.
2. Les sculpteurs de montagne / Les cueilleurs de ciel
Sur les monts Aïlao, dans le sud de
la province chinoise du Yunnan, un
peuple surnommé “les sculpteurs
de montagne” aménage des rizières
sur les fl ancs de la montagne Jaune.
Pour que le riz pousse, le sorcier lit
le message des esprits et de la nature
dans les empreintes d’un buffl e…
De l’autre côté du golfe du Bengale, à
Sumatra, le peuple Minang dresse les
singes à cueillir des noix de coco…
Multidiffusion le 25 août à 6.45
et le 28 à 16.50
20.15Cuisines des terroirsLa CatalogneDocumentaire d’Alix F. Meier (Allemagne, 2006, 26mn)ZDF(Rediffusion du 6 mai)
Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi à 20.15, mettez-vous en appétit avec Cuisines des terroirs.
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mardi21/820.40 > 0.20
Film musical de Michael Wadleigh (États-Unis, 1970, 3h35mn, VOSTF) Avec : Joan Baez, Sly and The Family Stone, Ten Years After, The Who, Canned Heat, Joe Cocker, Country Joe and The Fish, Crosby, Stills, Nash and Young, Arlo Guthrie, Jimi Hendrix, Jefferson Airplane, Richie Havens, Melanie, Mike Lang, Butterfl ied Blue Band, Santana, John Sebastian, Sha-Na-Na Image : D. Meyers, M. Wadleigh, R. Pearce...Supervision du montage : Michael Wadleigh, Thelma Schoonmaker et Martin Scorsese ARTE FRANCE(Rediffusion du 14 août 1994)
En partenariat avec
et
Dans un champ du comté de Bethel, au nord de l’État
de New York, une scène de concert se construit sous
nos yeux, et la musique, au même moment, envahit
nos tympans. Jusqu’à la clôture du festival, et après trois
jours “de paix et d’amour”, elle sera le fi l conducteur du
fi lm. Demi-dieux ou inconnus, les musiciens présents à
Woodstock deviendront les porte-drapeaux de la liberté
d’expression. Le fi lm marque d’emblée son origina-
lité : l’écran est divisé en trois parties, permettant, par
exemple, de suivre simultanément un groupe sur scène,
un gros plan du chanteur, et les réactions du public.
Mais plus qu’un fi lm musical, Woodstock est aussi une
galerie de portraits, car la société américaine se réunit
autour de cet événement. Le shérif ou les parents
inquiets de ce déferlement de jeunes débraillés, les
paysans et les commerçants du coin, tous sont étonnés,
et parfois ravis. L’annonce faite par le gouverneur de
l’État : “Je déclare ce périmètre zone sinistrée”, montre
bien à quel point chacun prend conscience de l’ampleur
de la manifestation. Chez les musiciens, la panique est
identique. Arlo Guthrie arrive en hélicoptère et annonce,
avec le sourire, que des embouteillages monstres autour
de New York bloquent l’accès au festival. À quelques
centaines de mètres, un grand barbu compare les arrivants
aux longues processions bibliques. Les organisateurs
répètent inlassablement que tous vivent ici un •••
20.40 | CINÉMA
WoodstockDu 17 au 19 août 1969 eut lieu le plus grand rassemblement musical de l’histoire. Ce qui devait être un festival payant de musique pop se transforma en trois jours de concerts gratuits, triomphe éphémère de la contre-culture.
Huit soirées présentées Huit soirées présentées
par Jane Birkinpar Jane Birkin
tous les mardis du 3 juillet tous les mardis du 3 juillet
au 21 aoûtau 21 août
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Trois jours de musique, de paix et d’amour : entre 500 000 et 1 million de spectateurs, 23 groupes et artistes invités.
arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 15
16 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
mardi21/8
••• moment extraordinaire “de paix et d’amour”. Les
musiciens se succèdent et chacun réalise une prestation
époustoufl ante. Country Joe arrive habillé en GI et
demande à la foule de répéter après lui : un “F”, un
“U”, un “C”, et “K”, le juron des hippies contre la guerre
du Viêt-nam. Le jeune batteur du groupe Santana
exécute un solo de batterie ahurissant. Pete Townshend
et Roger Daltrey des Who explosent les amplis. Plus
tard, Alvin Lee de Ten Years After revisite à 100 km/h
les classiques du blues et du rock. Bien d’autres encore
participent à cette anthologie musicale exceptionnelle :
Joan Baez, Crosby, Stills, Nash and Young, Sly and The
Family Stone, ou Jimi Hendrix. Pour plusieurs d’entre
eux, Woodstock sera à l’origine du succès et de la
reconnaissance internationale. Ainsi Joe Cocker avec
son interprétation bouleversante de la chanson “With a
little help from my friends”. Le guitariste Jimi Hendrix
achève enfi n ces trois jours de folie, en jouant une
version “Viêt-nam” de l’hymne américain, “Star
spangled banner”. Sa guitare hurle le bruit des bombes,
et ce solo immortel devient ainsi l’emblème de toute une
génération.
Multidiffusion le 24 août à 14.00
“En visitant l’année 67, on n’a croisé que du beau monde
et des centaines de chansons… Et quelles chansons !
On ne pouvait en caser qu’une vingtaine dans le coffre.
Il a donc fallu faire un choix. Douloureux, le choix ! Une
vingtaine de chansons…
En 2007, on a aussi croisé du beau monde : une vingtaine
d’interprètes pleins de talent, et qui n’ont pas hésité à se
mesurer à ces purs joyaux musicaux.
Merci à Sarah Murcia et Albin de la Simone qui ont
fait les arrangements et la direction musicale d’un bon
nombre des chansons que l’on va entendre et voir dans
Roots 67.”
Paul Ouazan
0.20Programmation spéciale
Roots 67L’intégraleLes tubes immortels de l’année 67 repris par Philippe Katerine, Matthieu Chedid, Jean-Louis Aubert, Alain Chamfort, Jeanne Cherhal, Bertrand Belin… Après une avant-première le jeudi 9 août, en version courte avec le making of de l’émission, ARTE propose ce soir l’intégrale de Roots 67 !
Émission de Paul Ouazan (France, 2007, 1h20mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE
Bertrand Belin
Kamila Jubran
Brisa Roché
Alain Chamfort
20.40 | CINÉMA
Woodstock
arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 17
mardi21/80.20 > 6.00
Une équipe de tournage déjantée tente de réaliser un fi lm au mi-lieu de nulle part… Le premier moyen métrage, complètement foldingue, de Mr Oizo.Au milieu de nulle part, Patt, un
jeune homme, se réveille, hagard,
sur le tournage d’un fi lm qu’il ne
comprend pas et s’intègre aux
acteurs. Quelques scènes plus tard,
144, le personnage principal, au look
déglingué, fusille l’équipe technique
par accident. Les six survivants
décident de continuer à tourner
sans caméra ni scénario…
Ça (dé)tourne !Quentin Dupieux, alias Mr Oizo, est
à la fois auteur de courts métrages,
de clips et de pubs. Il s’est fait
connaître en 1997 avec le tube
“Flat beat” et la marionnette jaune
Flat Eric, devenue par la suite la
mascotte de la célèbre marque de
jeans Levi’s. Avec Nonfi lm, moyen
métrage autofi nancé et totalement
délirant, il met en scène deux jeunes
acteurs déjantés et inconscients qui
ne semblent plus distinguer la fi ction
de la réalité. Comme il s’agit de toute
façon de brouiller systématiquement
les pistes entre les deux, le “non fi lm”
dans le Nonfi lm fi nit par égarer le
spectateur lui-même, non sans
lui procurer au passage quelques
bonnes rigolades. Le premier long
métrage du facétieux Dupieux,
Steak, avec Éric et Ramzy, est sorti
en juin dernier.
Multidiffusion le 25 août à 2.00
et le 4 septembre à 2.00
1.55 | MEDIUM
Nonfi lmMoyen métrage de Quentin Dupieux (France, 2001, 43mn)Avec : Sébastien Tellier (144), Vincent Belorgey (Patt), Philippe Petit (le technicien du son), Camille Lagache (la maquilleuse)Image : David Quesemand
Musique : Sébastien TellierProduction : Partizan Midi Minuit, Analog FilmsARTE FRANCE
La play-list :
“Let’s spend the night together”
des Rolling Stones, par Kim Fahey
“All along the watch tower” de Bob Dylan, par Kamila Jubran
“San Francisco” de Scott Mac Kenzie, par Carlo Rizzo
“Break on through” des Doors, par Piers Faccini
“If 6 was 9” de Jimi Hendrix, par Erika Stuky
“See Emily play” des Pink Floyd, par Kim Fahey
“Somebody to love” de Jefferson Airplane,
par Juliette & the Licks
“Up from the skies” de Jimi Hendrix, par Spleen
“The beat goes on” de Sonny & Cher,
par Mami Chan et Philippe Katerine
“Sergent Pepper’s lonely hearts club band” des Beatles,
par Matthieu Chedid
“A whiter shade of pale” de Procol Harum, par Erika Stuky
“Penny lane” des Beatles, par Alain Chamfort
“I’m waiting for my man” du Velvet Underground,
par Jeanne Cherhal
“People are strange” des Doors, par Bertrand Belin
et Pauline Croze
“Ruby tuesday” des Rolling Stones, par Jean-Louis Aubert
“Waterloo sunset” des Kinks, par The Servant
“I am a believer” des Monkees, par Brisa Roché
“Lucy in the sky with diamonds” des Beatles, par Lala
“A day in the life” des Beatles, par Franck Monnet
Spleen
Kim Fahey
Kim Fahey et Philippe Nataf
Piers Faccini
Katerine et Mami Chan
Matthieu Chedid
Jeanne Cherhal
18 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
mercredi22/8
6.10 Chic (m)
6.35>7.05Programmes courts (m)
7.05 Bienvenue chez Léo (m)
7.30 Chic (m)
8.00>8.50Programmes courts (m)
8.50L’ours, le tigre et les autres (m)
9.15Spirou et Fantasio (m)
9.40>10.10Programmes courts (m)
10.10 Chic (m)
10.35 Toutes les télés du monde (m)
11.05L’Europe les pieds dans l’eau (3) (m)
11.30 Cuisines des terroirs (m)
12.10Une boutique à Split (m)
12.35 Chic(R. du 2 mai)
13.05 TERRES D’AILLEURS Sorcières en exil
14.00Cuisines des terroirs (m)
14.30Le dessous des cartes (m)
14.40Elvis-O-Rama (m)
16.50Le mystère des baleines en déroute (2)
(m)
17.35L’esprit de l’ancre (m)
18.30 VISAGES D’EUROPEUne boutique à Sillerud(R. du 17 janvier)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les seigneurs des animaux (3)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15Cuisines des terroirsLa Guadeloupe
20.40 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Guerre dans le Grand Nord (1&2)
22.30Le dessous des cartes
22.40 CINÉMA Manifesto
0.10ARTE Info
0.25Court-circuit n° 341
1.10Summer of love (3&4) (m)
3.00 Ma famille à Téhéran (m)
5.00 Guerre dans le Grand Nord (1) (m)
câble et satellite
6.00 > 20.40
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Sorcières en exilDocumentaire d’Allison Berg(États-Unis, 2005, 52mn)Production : Satellite PicturesARTE FRANCE(Rediffusion du 18 avril)
Au Ghana, les femmes accusées de
sorcellerie sont bannies de leurs vil-
lages – une punition désormais com-
battue par les autorités. Rencontre
avec quatre proscrites.
Multidiffusion le 29 août à 17.35
18.30 | VISAGES D’EUROPE
Une boutique à Sillerud Documentaire de Michael Grotenhoff(Allemagne, 2006, 26mn)ZDF (Rediffusion du 17 janvier)
Tous les jours de la semaine jusqu’au 24 août, un tour d’Eu-rope original des boutiques du continent. Ce soir, une épicerie suédoise. Le magasin de Rikard Ohlins est
beaucoup plus qu’une épicerie.
Situé en zone rurale, il fait aussi
fonction de boulangerie, de dépôt
de pharmacie, de poste…
Multidiffusion le 29 août à 12.10
et le 5 septembre à 11.05
Pour que son épouse puisse réaliser
un grand repas créole, Patrick part
récolter des épices et autres fruits
dans la forêt : des graines de rocou-
yer et des papayes, colorées et suc-
culentes en sauce, des noix de coco
pour les sorbets et les boissons, des
fèves de cacao, des bananes plan-
tain… Le festin s’annonce royal,
avec en plus, des acras de morue et
un colombo de porc.
Multidiffusion le 29 août à 14.00
et le 5 septembre à 11.30
En partenariat avec
Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Les seigneurs des animaux (3)Documentaire de Jérome C. Jauffret et Jacques Malaterre (France, 1996, 43mn)Production : Boréales, Canal +, Docstar, PremièreARTE FRANCE(Rediffusion du 23 décembre 2004)
3. Le Pélican de Ramzan le Rouge / La légende de l’homme loutreVivant au bord du fl euve Indus,
au Pakistan, le peuple Mohana
collectionne les oiseaux, synonymes
de beauté et de prestige. Au point
que la capture d’un pélican peut
réveiller les jalousies dormantes
entre deux familles… À quelques
milliers de kilomètres de là, dans
la province de Vinh Long, au Viêt-
nam, un homme gagne la confi ance
d’une jeune loutre. La légende veut
que les pêcheurs de son peuple
aient utilisé l’animal pour attraper
les poissons…
Multidiffusion le 29 août à 16.50
et le 30 à 5.00
20.15Cuisines des terroirsLa GuadeloupeDocumentaire d’Eberhard Rühle (Allemagne, 2005, 26mn)ZDF(Rediffusion du 30 avril 2004)
Toutes les saveurs de la cuisine créole.
Comment l’animal et l’homme se sont-ils apprivoisés ? Des Andes au Kazakhstan, un tour du monde d’une relation millénaire, à suivre jusqu’à vendredi.
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arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 19
mercredi22/820.40 > 22.40
Documentaire de Ralf Daubitz et Jens Becker (Allemagne, 2007, 2x52mn) Coproduction : ARTE, TV21, MDR MDR
1. Tempête sur l’Arctique Printemps 1940. Plusieurs bataillons de chasseurs alpins
allemands sont acheminés vers les ports de la mer du
Nord et embarqués à bord d’une fl otte de destroyers
qui met le cap sur le cercle polaire. Objectif de cette
opération secrète : prendre position en Norvège, pays
neutre. Hitler soupçonne les Britanniques de préparer
une invasion du pays et compte les devancer en jouant
sur l’effet de surprise. Après le Danemark, envahi en
quelques heures, et les combats pour la prise d’Oslo qui
retardent la progression allemande, les troupes du Reich
atteignent Narvik, principale ville stratégique située au-
delà du cercle polaire. Par ce port transite la moitié du
minerai de fer importé par les aciéries allemandes. Mais
les troupes de la Wehrmacht se trouvent bientôt prises
au piège : privées de carburant, elles doivent affronter
une contre-offensive de la marine britannique…
Multidiffusion le 23 août à 5.00 et le 26 à 18.05
2. L’heure de la débâcle Hiver 1942. Depuis un an et demi, les troupes alle-
mandes sont basées dans le nord de la Norvège et en
Finlande, d’où elles mènent des attaques contre l’URSS.
Leur but : conquérir Mourmansk, port soviétique uti-
lisé par les Alliés pour ravitailler les Russes, et s’emparer
de la voie ferrée qui relie la ville à Leningrad. Face à
la résistance de l’armée rouge, les pertes sont
nombreuses. Entre 1942 et 1944, le front ne bouge pas,
jusqu’au déclenchement de l’offensive soviétique. La
Finlande, pays neutre qui s’était rallié aux nazis, change
de camp et signe un accord de paix avec l’Union sovié-
tique. Les troupes allemandes se replient en détruisant
tout sur leur passage…
Multidiffusion le 24 août à 5.00 et le 2 septembre à 18.05
20.40 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Guerre dans le Grand Nord (1&2) En avril 1940, les troupes allemandes lancent une offensive contre la Norvège. D’abord prises au piège à Narvik, port norvégien au-delà du cercle polaire, elles sont ensuite en première ligne pour attaquer l’Union soviétique… Ce récit de la bataille de l’Arctique s’appuie principalement sur les témoignages d’anciens soldats allemands.
TV21
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20 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
Une petite troupe se prépare dans la plus grande cacophonie à monter une pièce de Lorca, à la veille de l’invasion de l’Irak. Une peinture tendre et féroce du milieu du théâtre.
mercredi22/8
22.30Le dessous des cartesMagazine géopolitiquede Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2006, 11mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 31 janvier 2007)
Croissance, énergie et facteurs de risques − Prospectives 2030 Quelles sources d’énergie utiliserons-
nous d’ici 2030 ? Quels seront
les modèles de développement
économique dans les décennies à
venir ? Certaines prévisions risquent
de surprendre…
Multidiffusion du lundi au vendredi
vers 8.15 et 9.40, le mercredi vers 14.30
et le samedi à 11.00
En partenariat avec
Toute la collection du Dessous
des cartes est disponible en vidéo
à la demande sur www.artevod.com
(Los abajo fi rmantes)Film de Joaquím Oristrell (Espagne, 2003, 1h29mn, VOSTF)Scénario : María Botto, Javier Cámara, Juan Diego Botto, Elvira Mínguez, Joaquín Oristrell, d’après Federico Garcia LorcaAvec : Javier Cámara (Mario), Juan Diego Botto (Jorge), Elvira Mínguez (Carmen), María Botto (Laura), José Manuel Cervino (le père de Laura)Image : Mischa LluchMontage : Miguel Ángel SantamaríaMusique : Nacho MastrettaProduction : Centro de Nuevos Creadores, Garbo Producciones, CantinelaARTE FRANCEPRIX ARTE (JOAQUÍM ORISTRELL), SAN SEBASTIÁN 2003
Une petite bourgade espagnole, peu de temps avant
l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Jeune vedette
de série télévisée, Jorge remplace au pied levé l’acteur
principal d’une troupe de théâtre, mort dans un accident
de voiture. Les acteurs se préparent à jouer Comédie sans
titre de Federico García Lorca. Les premières répétitions
sont cauchemardesques. Jorge peine à dire son texte et
se montre arrogant avec le metteur en scène. Après avoir
dragué sans succès Laura, une de ses collègues, il se
console en regardant un porno dans sa chambre d’hôtel,
quand Carmen, l’une des comédiennes, s’invite chez lui.
Le lendemain, au petit déjeuner, nos deux protagonistes
tentent de convaincre le reste de la troupe de lire avant
la représentation un manifeste antiguerre en Irak, pour
protester contre l’implication de l’armée espagnole dans
ce confl it. Une idée de Jorge, ardemment appuyée par
Carmen, qui est loin de déchaîner l’enthousiasme.
Comédiens au bord de la crise de nerfsEgo surdimensionné, hystérie, jérémiades, Joaquím
Oristrell se livre à une satire féroce du milieu de l’audio-
visuel et du théâtre. Dans la cacophonie la plus totale, ses
quatre personnages, qui fonctionnent quasiment en huis
clos, n’en fi nissent pas d’exploser et de se jeter des vérités à
la fi gure. Le fi lm tourne souvent à la farce, de la salle rem-
plie par les fans prépubères de Jorge à l’actrice tellement
obnubilée par elle-même qu’elle boit sans s’en rendre
compte les lentilles de sa collègue. Mais il traite aussi avec
subtilité du thème de l’engagement des artistes, montrant
comment une troupe de gens ordinaires et désunis fi nit,
presque malgré elle, par faire preuve de courage, et à dé-
fendre des convictions en résonance avec le texte de Lorca
qu’elle va jouer. D’engueulades en harangues, le travail
des comédiens se construit, retrouvant in fi ne la ferveur
généreuse qui faisait défaut à la troupe au départ.
Multidiffusion le 23 août à 3.00
22.40 | CINÉMA
Manifesto
arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 21
Retrouvez sur le Web “Court-circuit
off”, la version interactive du magazine
du court métrage.
www.arte.tv/ccoff
mercredi22/822.40 > 6.00
Making of La documentariste Susanna Salonen
a suivi Uwe Nagel pendant le
tournage de son court métrage Le
grand garage : elle nous dévoile ses
sources d’inspiration (dont l’auteur
américain T. C. Boyle) et ses secrets
de fabrication.
Esquisses(Spur)Court métrage de Hubert Sielecki(Autriche, 2006, 4mn)Scénario : Karin SpielhoferAnimation : Hubert Sielecki Production : Animotion Films ViennaWDR
En répétant un même mouvement,
un “je” essaie de modifi er sa ma-
nière de voir, d’entendre et de se
déplacer.
Le truc Sixième chapitre de notre bréviaire
encyclopédique du parfait réalisa-
teur en herbe. Aujourd’hui : le volet
caméra.
0.25Court-circuit n° 341Le rendez-vous du court métrage (Allemagne, 2007, 45mn)ZDF
Le grand garage(Die grosse Werkstatt)Court métrage d’Uwe Nagel(Allemagne, 2007, 22mn, VOSTF)Scénario : Uwe Nagel Avec : Götz Schubert (Behrens), Julia Richter (Rita), Laszlo I. Kish (le chef mécanicien), Armin Dillenberger (le propriétaire du garage) Image : Eeva Fleig Production : Casino Film
Au milieu de la nuit, sur une route
de campagne déserte, Behrens
tombe en panne. La pluie tombe
à verse, impossible de téléphoner.
Surgit alors une dépanneuse.
Le mécanicien, qui n’a pas l’air
commode, embarque Behrens et
sa voiture. Ce dernier se retrouve
bientôt dans un garage isolé du reste
du monde, où se passent des choses
étranges…
Le grand garage
PLASTICIENSWIM DELVOYE
WANG DUALAIN FLEISCHERCLAUDE LEVEQUE
ANNETTE MESSAGERGIUSEPPE PENONE
XAVIER VEILHAN
UNE SÉLECTION DE LA COLLECTION L’ART ET LA MANIÈRE,
PRODUITE PAR JEAN-PAUL BOUCHENY.
DEUX DVD ARTE VIDÉO POUR VOYAGER DANS LA CRÉATION
EUROPÉENNE CONTEMPORAINE.
DESIGNERS R. ET E. BOUROULLECRON ARADDENIS SANTACHIARAWERNER AISSLINGERMATALI CRASSETPATRICIA URQUIOLAMARC NEWSON
PORTRAITSDESIGNERS / PLASTICIENS
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22 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
jeudi23/8 6.00 > 20.40
câble et satellite
6.10 Chic (m)
6.35>7.05Programmes courts (m)
7.05 Bienvenue chez Marihan (m)
7.30 Chic (m)
8.00>8.50Programmes courts (m)
8.50 Voyage en eau trouble (m)
9.35>10.10Programmes courts (m)
10.10 Chic (m)
10.35Spirou et Fantasio (m)
11.05L’Europe les pieds dans l’eau (4) (m)
11.30Cuisines des terroirs (m)
12.10Une boutique à Posen
12.35 Chic (R. du 3 mai)
13.05 TERRES D’AILLEURS Afghanistan, la vérité perdue
14.00Cuisines des terroirs (m)
14.30 Biographie (m)
15.15 La crue du siècle (m)
16.50 Au gré des marées (m)
17.35Le commerce des esprits (m)
18.30 VISAGES D’EUROPE Une boutique à Istanbul
19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les seigneurs des animaux (4)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 Cuisines des terroirsLa Turquie
20.40 CINÉMAFrère sommeil
22.50 LA VIE EN FACE Le pêcheur et la danseuse
23.45ARTE Info
23.55 CINÉMA TRASHLa fi lle au vautour
1.20Le cinéma allemand côté terroir (m)
3.00 Manifesto (m)
5.00 Guerre dans le Grand Nord (1) (m)
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Afghanistan, la vérité perdueDocumentaire de Yassamin Maleknasr(États-Unis, 2005, 52mn)Production : Yas ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 18 avril)
Peu après la chute des talibans,
Yassamin Maleknasr a voyagé à tra-
vers l’Afghanistan, où elle a notam-
ment rencontré le réalisateur Siddiq
Barmak (Osama, diffusé par ARTE
le 28 février dernier).
Multidiffusion le 30 août à 17.35
18.30 | VISAGES D’EUROPE
Une boutique à IstanbulDocumentaire d’Elke Sasse(Allemagne, 2006, 26mn)ZDF (Rediffusion du 18 janvier)
L’échoppe d’Hassan le tourneur est
toute proche des souks d’Istanbul.
Hassan fabrique surtout des zurna,
instruments à vent traditionnels à
anche double, mais aussi des cla-
quettes pour le hammam ou des
poignées de narguilé…
Multidiffusion le 30 août à 12.10
et le 6 septembre à 11.05
Au menu de la famille Atamer, qui
vit dans le nord-est de la Turquie :
soupe de lentilles vertes, tchorotch
(galette de maïs fourrée) et en
dessert le fameux helva.
Multidiffusion le 30 août à 14.00
et le 6 septembre à 11.30
En partenariat avec
Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Les seigneurs des animaux (4)Documentaire de Frédéric Fougea (France, 1991/1993, 43mn)Production : Boréales, Canal +ARTE FRANCE(Rediffusion du 24 décembre 2004)
4. Il danse pour ses cormorans / Seigneurs des aigles
Sur les lacs et les rivières de Chine,
l’homme, depuis des millénaires,
se sert du cormoran pour pêcher.
Avec douze oiseaux qui obéissent à
sa voix, Zongman sait parfaitement
apprivoiser et même faire naître des
petits cormorans… À la frontière
qui sépare la Chine du Kazakhstan,
dans les monts Tien Shan, des maî-
tres continuent à dresser des aigles
royaux pour la chasse…
Multidiffusion le 30 août à 16.50
et le 1er septembre à 18.15
20.15Cuisines des terroirsLa TurquieDocumentaire d’Elke Sasse (Allemagne, 2002, 26mn)ZDF(Rediffusion du 3 novembre 2002)
Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi à 20.15, mettez-vous en appétit avec Cuisines des terroirs.
Les cormorans chinois et les aigles kazakhs sont les invités de notre tour du monde des relations qui unissent l’homme et l’animal.
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(Schlafes Bruder)Film de Joseph Vilsmaier(Allemagne, 1995, 2h07mn, VM)Scénario : Robert Schneider, d’après son roman éponymeAvec : André Eisermann (Elias), Dana Vávrová (Elsbeth), Ben Becker (Peter), Jochen Nickel (le charbonnier Michel), Jürgen Schronagel (le vicaire Benzer), Detlef Bothe (Lukas), Eva Mattes (Nulfi n), Paulus Manker (Oskar), Michaela Rosen (Seffi n)Image : Joseph Vilsmaier Montage : Hubert von Goisern Musique : Norbert J. Schneider Production : B.A. Filmproduktion, Dor Film, Iduna Film, Kuchenreuther, PerathonZDF
Depuis sa naissance, Elias Alder mène une vie différente
de celle des autres. Les habitants du village évitent ce
petit garçon qu’ils trouvent étrange. Elias possède en
effet une sensibilité musicale hors du commun qui
le condamne à vivre en marge de la communauté
villageoise. La nuit, il entre par effraction dans l’église :
là, il peut se vouer à sa passion et jouer de l’orgue. Lors
de ces sorties nocturnes, il est accompagné par Peter,
son unique ami, qui lui voue une grande admiration.
Elias, de son côté, n’a d’yeux que pour Elsbeth, la sœur
de Peter. Mais celle-ci est promise à Lukas, le fi ls d’un
paysan du village. Peter a des sentiments complexes
envers Elias. L’équilibre entre la convoitise et la jalousie
qu’il ressent à son égard est fragile. Un jour, tout
s’effondre : il enferme sa sœur dans sa chambre et met
le feu à la maison. L’incendie s’étend à tout le village…
Hypocrisie religieuse Film hautement poétique, Frère sommeil est une
adaptation du roman de l’écrivain autrichien Robert
Schneider. Joseph Vilsmaier parvient à merveille à nous
plonger dans l’univers clos de ce petit village retiré des
Alpes, dominé par l’hypocrisie de la morale religieuse.
Les scènes où Elias découvre la musique sont saisissantes,
la bande originale renforce l’atmosphère inquiétante. Ce
fi lm a été récompensé par de nombreux prix allemands
et autrichiens et a également été nominé pour les Golden
Globe dans la catégorie meilleur fi lm étranger.
En partenariat avec
20.40 > 22.50
20.40 | CINÉMA
Frère sommeilDans un village perdu des Alpes, au début du XIXe siècle, vit un jeune surdoué de la musique. Son talent inouï lui vaut d’être considéré comme un marginal par les habitants. Son amour sans borne pour une jeune fi lle de son village va le conduire à prendre une décision tragique…
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24 arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07
jeudi23/8 22.50 > 6.00
Documentaire de Valeri Solomine(Russie, 2005, 52mn)ARTE FRANCEPRIX ASTAFIEV, FESTIVAL MESSAGE TO MAN,
SAINT-PÉTERSBOURG, 2005
GRAND PRIX CAMÉRA-STYLO, RENCONTRES
INTERNATIONALES DU DOCUMENTAIRE,
MONTRÉAL 2006
MENTION SPÉCIALE, CINÉMA DU RÉEL, PARIS 2006
Après vingt années dans la taïga, d’une station météo
à l’autre, Youri et Natalia se sont installés sur l’île
d’Olchon, au milieu du lac Baïkal, dans un site à peu
près inaccessible où tous les vents de la région se
rencontrent. D’ailleurs, entre eux, les époux se comparent
volontiers à ce bargouzine ou à ce koultouk sibériens
qui chantent ou rugissent autour d’eux. Dans leur petite
maison de bois, au bord de l’eau, ils vivent avec leurs
deux enfants Nastia et Arik dans un isolement presque
total, en quasi tête à tête avec une nature magnifi que
et extrême. Youri court les bois, sort en bateau par tous
les temps et, comme son père le fi t avant lui, emmène
ses enfants dans de longues courses sur la glace pour
leur apprendre à pêcher. Du moins quand ils ne sont
pas à l’école, car il leur faut alors rester plusieurs jours
loin de la maison. Quand il y a du gasoil pour le groupe
électrogène, Natalia, qui rêva petite fi lle de devenir
danseuse, se laisse bercer par les musiques de bal de
sa jeunesse. Elle assure les transmissions radio et prend
soin de la maisonnée, mouton et vache compris. De plus
en plus, la rudesse de cette vie lui pèse et les larmes lui
montent souvent aux paupières.
Danse avec les phoquesDe l’automne à l’hiver, du printemps à un nouvel
automne, deux ans plus tard, dans le blizzard ou à la
lumière radieuse d’un matin d’été, on entre discrètement
dans l’intimité de ces quatre personnages du bout du
monde. Chacune des séquences distille une beauté
singulière, éclatante. Valeri Solomine compose une
succession de tableaux animés, dont on a tout loisir de
contempler l’art des couleurs, de la composition et de la
forme, le minutieux sens du détail : la danse d’un phoque
dans les eaux noires du lac, les jeux des enfants et de
leur chiot dans la neige, Natalia pleurant à gros sanglots
devant sa fi lle, interdite et compatissante. Ces tableaux
palpitent d’une vie intense, évoquant le lien secret qui
relie les hommes à la nature, l’amour et la solitude qui les
traversent. Et la promesse, peut-être, d’une vie nouvelle,
esquissée dans un pas de tango.
Multidiffusion le 25 août à 5.00 et le 14 septembre à 1.45
22.50 | LA VIE EN FACE
Le pêcheur et la danseuseLes travaux et les jours d’un couple et de leurs deux enfants dans une station météo sur le lac Baïkal. À petites touches contemplatives et discrètes, Valeri Solomine capte la beauté des choses et des êtres.
arte magazine n° 34 du 18|8|07 au 24|8|07 25
jeudi23/8
Le beau chant d’une Bavaroise
crisse le long des rochers, rebondit
et déclenche une avalanche. Cette
femme riche et intrépide part, non
loin d’une décharge à ordures, à
l’assaut d’une paroi, en quête d’un
nid de vautour. Elle en trouve un,
en plastique et surmonté d’un bel
œuf entouré d’un ruban bleu. Un
vautour apparaît qu’elle tue d’un
coup de poignard ; l’oiseau explose.
Joseph, le garde champêtre, assiste
à l’exploit et la félicite. Il la baptise
Geierwally, “la femme au vautour”.
Quelques années plus tard,
Geierwally apprend que son père a
décidé de la marier avec Vinzenz
alors qu’elle aime en secret Joseph.
Contrariée, elle s’enfuit et trouve
refuge en haute montagne.
23.55 | CINÉMA TRASH
La fi lle au vautourUne comédie musicale ultratrash parodiant les Heimatfi lm allemands d’après la guerre, signée par Walter Bockmayer, le cousin germain de John Waters.
Opéra trashEn 1940, Hans Steinhoff, l’un des
metteurs en scène les plus sollicités
du IIIe Reich, adapte le célèbre roman
de terroir de Wilhelmine von Hillern
pour réaliser un fi lm de propagande.
Die Geierwally de Hans Steinhoff
appartient au genre du Heimatfi lm,
ces fi lms qui, après la guerre, avec
leur lot de petites histoires d’amour
et d’intrigues à la limite de la niai-
serie, colorent l’essentiel de la pro-
duction allemande. La version de
1940 met en scène une fi ère et pure
Tyrolienne et son amour contrarié.
Dans la version de 1988, l’acteur-
réalisateur Walter Bockmayer se
délecte de ce décor bavarois. Au pays
d’Heidi et des vaches Milka, il livre une
caricature acide du fi lm de Steinhoff,
d’Hitler (dont Joseph est le double
efféminé) et du folklore germanique
où la bière coule à fl ots, en grimant
ses comédiens d’allures outrancières
et de costumes colorés : salopettes
en cuir trop petites, maquillages et
coiffes de cabaret… Lointainement
inspirée d’une trame oubliée et
obsolète, cette série Z produite avec
moult moyens est sans doute le signe,
en ces années 80, d’une Allemagne
décomplexée. Si aujourd’hui cette
parodie ultratrash passe les frontières,
c’est grâce à ses parties chantées dont
on se demande après visionnage s’il
est possible de faire plus exubérant
et plus kitsch.
Multidiffusion le 24 août à 3.00
et le 27 à 1.05
(Die Geierwally)Film de Walter Bockmayer(Allemagne, 1988, 1h31mn, VOSTF)Scénario : Rolf Buhrmann d’après le roman Die Geyer-Wally de Wilhelmine von HillernAvec : Samy Orfgen (Geierwally), Christoph Eichhorn (Vinzenz), Gottfried Lackmann (le baron Joseph), Ralph Morgenstern (tante Luckard), Ortrud Beginnen (Genoveva), Brigitte Janner (Afra), Karl-Heinz von Hassel (Stromminger)Image : Wolfgang SimonMontage : Alexander RuppMusique : Horst HornungProduction : Entenproduktion, Pro-ject Filmproduktion, ZDFZDF
En partenariat avec
Une sélection de fi lms “trash”
est disponible en VOD
sur www.artevod.com
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vendredi24/8
6.10 Chic (m)
6.40>7.05Programmes courts (m)
7.05 Bienvenue chez Sebastian (m)
7.30 Chic (m)
8.00>8.50Programmes courts (m)
8.50 Les grands duels du sport (m)
9.35>10.05Programmes courts (m)
10.05 Chic (m)
10.30L’ours, le tigre et les autres (m)
11.00 L’Europe les pieds dans l’eau (5) (m)
11.30Cuisines des terroirs (m)
12.10Une boutique à Paris (m)
12.35 Chic(R. du 4 mai)
13.05 TERRES D’AILLEURS Sawatdii Pii Mai !
14.00Woodstock (m)
17.40 Le monde du sumo (m)
18.30 VISAGES D’EUROPE Une boutique en Lituanie
19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les seigneurs des animaux (5)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15Cuisines des terroirsLe Pays basque
20.40 FICTION Gaspard le bandit
22.20>0.50 THEMAMoi, je…
22.20Autofi ction(s)
23.15 FilmTarnation
0.50ARTE Info
1.05 LA LUCARNEEt comment vont les enfants ?
2.05 Au cœur de la mangrove (m)
3.00La fi lle au vautour (m)
5.00La guerre dans le Grand Nord (2) (m)
câble et satellite
6.00 > 20.40
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Sawatdii Pii Mai !Documentaire de Werner Zips et Manuela Mairitsch(Allemagne, 2004, 46mn)Production : ORFARTE FRANCE(Rediffusion du 19 avril)
À la découverte des festivités thaïes,
comme le festival de Songkran, où
hommes et femmes se purifi ent
l’âme et le corps par l’eau.
Multidiffusion le 31 août à 17.35
18.30 | VISAGES D’EUROPE
Une boutique en LituanieDocumentaire de Stefan Pannen(Allemagne, 2006, 26mn)ZDF (Rediffusion du 19 janvier)
Dans le sud de la Lituanie, Tadas
Suracius sillonne la campagne à
bord d’une vieille Autolavka, une
fourgonnette qu’il a aménagée pour
faire des livraisons…
Multidiffusion le 31 août à 12.10
et le 7 septembre à 11.05 Les Basques aiment à se retrouver
entre hommes, au sein de petites so-
ciétés, pour savourer piperades ou
kokotxas, une spécialité à base de
cabillaud cuit à l’huile d’olive…
Multidiffusion le 31 août à 14.00
et le 7 septembre à 11.30
En partenariat avec
Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Les seigneurs des animaux (5)Documentaire de Frédéric Fougea (France, 2001, 43mn)Production : BoréalesARTE FRANCE(Rediffusion du 20 décembre 2004)
Comment l’animal et l’homme se sont-ils apprivoisés ? Du Maroc au Kazakhstan, un dernier tour de piste avec Boris Cyrulnik.
5. La fabuleuse aventure des hommes et des animauxQuercy, Kazakhstan, Maroc…
dans un voyage autour du monde,
l’éthologue et neuropsychiatre Boris
Cyrulnik nous fait découvrir com-
ment l’homme et l’animal se sont
mutuellement infl uencés et décrit la
nature de leurs relations.
Multidiffusion le 25 août à 6.00
et le 31 à 16.50
20.15Cuisines des terroirsLe Pays basqueDocumentaire d’Eberhard Rühle (Allemagne, 2002, 26mn)ZDF(Rediffusion du 7 juillet 2002)
Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi à 20.15, mettez-vous en appétit avec Cuisines des terroirs.
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Téléfi lm de Benoît Jacquot(France, 2006, 1h34mn)Scénario : Louis Gardel, d’après Gaspard de Besse de Jacques Bens Avec : Jean-Hugues Anglade (Gaspard), Natacha Régnier (Anne de Morières), Jean-Pierre Jorris (monsieur de Morières), Vladimir Consigny (Antoine), Martine Chevallier (Amandine de Varade), Joséphine Derenne (la mère supérieure), Armelle Deutsch (Marinette), Vimala Pons (Magali)Image : Romain Winding Montage : Pascale ChavanceSon : Michel VionnetMusique : Bruno CoulaisCoproduction : ARTE France, Sodaperaga, France 2, TV5ARTE FRANCE
Au XVIIIe siècle, le président de Morières, chef de la
police, traque sans relâche Gaspard de Besse, un “Robin
des Bois” méridional. Connu dans la région pour voler
les riches avec délicatesse sans jamais verser de sang,
Gaspard est un héros pour la population mais une
calamité pour les gendarmes. Trahis par un des leurs,
l’élégant bandit et sa bande tombent un jour dans une
embuscade alors qu’ils attaquent le trésorier du roi.
Dans la chapelle où Gaspard, blessé, se cache, apparaît,
élégante et diaphane, une femme dont le bandit tombe
instantanément amoureux. Alors qu’il n’a de cesse
de la revoir, il apprend qu’elle n’est autre qu’Anne de
Morières, la femme de son pire ennemi…
Un Robin des Bois varoisAvec cette adaptation d’un roman inspiré de faits réels,
Benoît Jacquot s’essaie avec panache au fi lm de cape et
d’épée. Natif du Var, Gaspard de Besse a mené une vie
de bandit au grand cœur durant cinq ou six ans avant
de se faire arrêter et décapiter en 1781. Choisi pour sa
ressemblance physique avec ce personnage, Jean-Hugues
Anglade interprète avec talent ce bandit vieillissant,
rattrapé par la passion amoureuse. Dans le fi lm comme
dans la vie, l’acteur a aussi joué les mentors auprès du
jeune Vladimir Consigny, le fi ls du réalisateur. Celui-ci
interprète le rôle d’Antoine, son apprenti en brigandage.
Dans ce téléfi lm riche en péripéties, le réalisateur développe
aussi un de ses thèmes favoris, l’exaltation du sentiment
amoureux. Héroïne au teint diaphane, tout en passion
contenue, Natacha Régnier incarne avec beaucoup
d’élégance le personnage d’Anne. Bruno Coulais, auteur
de la BO des Choristes, signe une audacieuse partition
pour clavecin et cordes qui ramène le téléspectateur au
siècle des Lumières.
Multidiffusion le 26 août à 15.50 et le 1er septembre à 15.50
20.40 | FICTION
Gaspard le banditAu XVIIIe siècle, Gaspard de Besse, bandit au cœur tendre, tombe amoureux de la femme de son ennemi juré, le président de Morières… Benoît Jacquot signe un réjouissant fi lm de cape et d’épée, avec Jean-Hugues Anglade et Natacha Régnier.
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“Je me peindrai lâche et vil quand je l’ai été, et sublime
quand il m’est arrivé de l’être.” En publiant ses
Confessions, Jean-Jacques Rousseau ouvre la voie à un
genre qui ne fera que s’amplifi er au cours des siècles
suivants : l’autofi ction. Ce documentaire remonte
aux origines de cette forme littéraire, en interviewant
l’inventeur du terme, l’écrivain Serge Doubrovsky. Au
cours d’un passionnant entretien, qui forme la trame du
fi lm, celui-ci raconte le diffi cile rapport de l’auteur à ses
proches. Avide de consigner sa vie par écrit autant pour
en oublier certains aspects que pour en immortaliser
d’autres, celui-ci doit composer avec une famille, des
amours passées, pas toujours heureuses de servir de
matière à un roman, voire à un règlement de comptes.
Serge Doubrovsky confi e ainsi n’avoir pas pu publier
Fils du vivant de sa mère. Nancy Huston, pour sa part,
refuse de verser dans le récit autobiographique mais
explique le rôle de censeur qu’incarnent pour l’écrivain
ses parents et ses enfants, “des instances du surmoi”
devant lesquelles “nous avons besoin de nous sentir
vertueux”. Ainsi, la mère d’Elfriede Jelinek a ressenti
la publication de La pianiste comme un matricide.
“Régulièrement des femmes me remercient d’avoir
ainsi tué ma mère : ça leur évite de tuer la leur”, confi e,
pince-sans-rire, l’écrivain. Composé aussi d’extraits
d’émissions télévisées et radiophoniques, d’interviews
d’exégètes et d’extraits de fi lms, le documentaire revient
sur le rapport à l’autobiographie d’écrivains comme
Georges Perec, Marguerite Duras et Hervé Guibert. Dans
une émouvante séquence, ce dernier, fi gure d’ange déjà
amaigrie, explique à Michel Pivot ce qui l’a décidé a
raconter dans À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie l’agonie
de Michel Foucault : l’idée que c’était son propre destin,
sa propre mort qu’il était en train de décrire.
Multidiffusion le 13 septembre à 1.50 et le 15 à 5.00
22.20>0.50 | THEMA
Moi, je…Et moi, et moi et moi ! Tel monsieur Jourdain, tout le monde fait aujourd’hui de l’autofi ction. Voyant plus loin que le nombril, ARTE s’intéresse aux pionniers du genre et à leurs dignes successeurs – Doubrovsky, Guibert, Duras, Jelinek… –, avec, ensuite, Tarnation, l’étrange autoportrait de Jonathan Caouette.
ARTE FRANCE
22.20Autofi ction(s)Documentaire de Dominique Gros (France, 2006, 54mn)Coproduction : ARTE France, INA
Pourquoi les écrivains mettent-ils leur vie par écrit ? Qu’est-ce qui libère ou retient leur plume ? Une réfl exion centrée sur des fi gures majeures du récit autobiographique, avec Serge Doubrovsky, le père du mot “autofi ction”…
Nancy Huston Georges Perec
Marguerite Duras Elfriede Jelinek
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Le Texas, dans les années 80. Depuis ses
11 ans, Jonathan se fi lme lui, ainsi que
sa famille. Sa mère, Renée, a connu une
existence tragique. Très belle et photo-
génique, elle a débuté une carrière de
mannequin local à l’âge de 11 ans. Un
an plus tard, elle commence à déprimer.
Ses parents la confi ent à des médecins
qui lui font subir de fréquentes séances
d’électrochocs. Renée en ressort laminée.
Mère célibataire à 19 ans, elle entame
avec Jonathan une vie erratique et vio-
lente. Plusieurs fois, l’enfant lui est retiré.
Confi é à des familles d’accueil, il subit à
son tour de mauvais traitements…
Kit de surviePur produit de la révolution numérique, Tarnation pro-
pulsait en haut de l’affi che un jeune réalisateur inconnu
de 31 ans, repéré par Gus Van Sant, qui, pour moins de
219 dollars, avait réussi à tourner un fi lm remarquable,
monté à la maison grâce au logiciel iMovie. Autoportrait
kaléidoscopique mêlant archives familiales, extraits de
fi lms et de messages sur répondeur, le fi lm avançait
d’un cran supplémentaire le curseur
dérangeant de l’autofi ction. Assumant
son homosexualité, regardant en face
ses problèmes mentaux et ceux de sa
mère, traquant ses proches tour à tour
complaisants ou réticents, Jonathan
Caouette n’épargne ni sa famille ni
le public. Triturées, dédoublées, morcelées,
livrées sous forme de message subliminal
ou de fl ash insistant, les images défi lent,
inscrivant dans la rétine du spectateur
le chaos intérieur du narrateur. Comme
en témoigne la séquence où Jonathan,
à 11 ans, déguisé en ménagère, pleure
et décrit les violences d’un mari imaginaire, Tarnation
est le kit de survie d’un adolescent qui s’extirpe de sa vie
sordide à coups de caméra. C’est aussi la construction
d’une esthétique nourrie de couleurs saturées, de quo-
tidien pavillonnaire, de musique pop et d’images gore
tirées de la culture underground qui s’élabore peu à peu,
faisant passer Tarnation du statut de journal fi lmé à celui
d’œuvre cinématographique.
Multidiffusion le 26 août à 3.00 et le 3 septembre à 0.55
1.05 | LA LUCARNE
Et comment vont les enfants ?Documentaire de Babacar Sow(Sénégal/France, 2000, 57mn, noir et blanc)ARTE FRANCE(Rediffusion du 12 mars 2005)
Un fi lm manifeste, presque sans paroles, sur la condition des en-fants des rues de Dakar. Hypno-tique et sans concessions. Ce fi lm a été tourné à Dakar dans le
cadre de l’action d’une association
sénégalaise d’artistes pour l’aide
aux enfants errants, Man-Keneen-
Ki. Cette vision spectrale de la
condition des enfants des rues
de Dakar est caractérisée par un
usage très personnel de la caméra
DV et une approche audacieuse
et provocante des corps. Scrutant
les visages des enfants, explorant
leurs corps endormis enchevêtrés
sur le sol, leurs pieds et leurs
vêtements dévorés par la vermine,
leurs bouches édentées et malades,
s’attardant sur leurs yeux hallucinés
par les dissolvants qu’ils inhalent,
la caméra ne les lâche pas d’un
millimètre, suscitant le malaise.
Sommés d’assister à leur défonce
(ils imbibent des chiffons qu’ils
se mettent dans la bouche), nous
découvrons de tout près une réalité
âpre, insupportable, que n’adoucit
aucune explication, aucune plainte.
Chaque séquence est entrecoupée,
leitmotiv obsédant, d’une question
sur fond noir, sous forme de carton :
“Et comment vont les enfants ?”
23.15 FilmTarnationFilm de Jonathan Caouette (États-Unis, 2004, 1h28mn, VOSTF)Avec, dans leurs propres rôles : Jonathan Caouette, Renée Leblanc, Adolph Davis, Rosemary Davis, David Sanin PazTROPHÉE SUTHERLAND, FESTIVAL DU FILM DE LONDRES 2004 • GRAND PRIX ASTURIAS, FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE GIJÓN 2004 •
PRIX DE LA MEILLEURE ŒUVRE HORS FICTION, SOCIÉTÉ NATIONALE DE LA CRITIQUE DE FILMS, ÉTATS-UNIS 2005
Depuis l’enfance, Jonathan rend la caméra témoin de son quotidien chaotique. L’autoportrait dérangeant, produit avec un tout petit budget et monté sur un coin de table, d’un cinéaste repéré par Gus Van Sant.
W E BSur
Double Cinemarte
Claude Chabrol nous reçoit chez lui, au Croisic, autour d’une bonne table et raconte avec sa malice habituelle les péripéties du tournage de son fi lm Au cœur du mensonge diffusé par ARTE le 9 août.Un peu plus tard, Thomas de Thier nous explique le côté panthéiste de son fi lm Des plumes dans la tête, diffusé le 15 août.www.arte.tv/cinemarte
arte.tv primé deux foisDeux projets interactifs coproduits par arte.tv et l’unité Cinéma d’ARTE France ont été primés en 2007 :
- In my room, d’Agnès de Cayeux, a reçu le Prix SCAM 2007 (catégorie œuvre d’art numérique interactive). Pour In my room, sept écrivains ont accepté d’écrire sept nouvelles érotiques. Dans une chambre de lectures, une jeune femme vous reçoit, ainsi que sept autres internautes anonymes et lit les nouvelles, tandis que le dialogue s’instaure entre les visiteurs (avec ou sans webcam).In my room a aussi donné lieu à une édition chez ARTE Éditions.www.arte.tv/inmyroom
- Le partage de l’incertitude, de la société Anonymes, a reçu le Prix du Web Flash Festival (catégorie Art “Net art”). Une petite fi lle, un jeune homme, une jeune femme, un homme plus âgé : trois générations partagent des moments simples de la vie dans une maison au bord de l’océan. Le partage de l’incertitude existe en trois langues : français, allemand et anglais.www.arte.tv/anonymes
LAVIE
D’ARTE
F A XRecords d’audience pour ARTE en juilletMeilleure pda hebdomadaire depuis plus de deux ansARTE a réalisé une très bonne part d’audience de 4,7 % en semaine 29 (du 16 au 22 juillet 2007), ce qui correspond à la meilleure pda hebdomadaire en plus de deux ans (5,5 % en semaine 4 en 2005).
Meilleure pda mensuelle depuis plus de deux ansARTE est également en train de réaliser une part d’audience mensuelle réjouissante, la pda moyenne du mois en cours affi chant 4 % à ce jour. Là encore, il s’agit de la meilleure pda mensuelle depuis plus de deux ans (4 % en janvier 2005).
Citons parmi les succès de la semaine : Pardon, mais c’est trop bon (12,6 % de pda et 1 866 000 téléspectateurs) dans la Thema “Qu’est-ce que l’orgasme ?”, L’horloger de Saint-Paul (6,9 % de pda et 1 288 000 téléspectateurs), L’attentat contre Hitler (6,6 % de pda et 1 288 000 téléspectateurs), L’enlèvement (5,9 % de pda et 1 046 000 téléspectateurs).
À noter : en Allemagne, ARTE est en train de battre tous les records d’audience, la pdm du mois de juillet étant la meilleure jamais réalisée depuis la création de la chaîne.
(Sources : Médiamat, 19.00-27.00, 15 ans et plus initialisés ; GfK, 19.00-27.00, 14 ans et plus initialisés)
Contact presse : Frédérique Champs 01 55 00 70 45 / [email protected]
Olivier Ducastel et Jacques Martineau tournent pour ARTEOlivier Ducastel et Jacques Martineau s’apprêtent à tourner Nés en 68 (titre provisoire), une fi ction en deux parties (2x1h40mn), coproduite par l’unité Fiction d’ARTE France et Les Films Pelléas, avec Marina Fois, Yannick Rénier, Yann Trégouet, Sabrina Seyvecou et Théo Grillet. L’histoire : De 1968 à avril 2002, la vie mouvementée et pourtant ordinaire d’une famille française avec, en écho,les événements politiques et sociaux qui ont marqué ces trois générations.Début du tournage le 27 août
ARTE [email protected]
Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707
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Maquettiste Serdar Nguyen Gündüz (70 55)[email protected]
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TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)Nadège Moulineau
Collaboration Jacqueline Letteron Donald James Julia Tissier
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Directeur de la publication : Jérôme Clément
Exemplaire n° 34 jeudi 26 juillet 2007
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CommunicationMarianne De Muylder
JEA
N-P
HIL
IPP
E B
ALT
EL
vivons curieux
LA SEMAINE PROCHAINE
LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR
Chaque samedi, Tony oublie sa médiocre vie de vendeur à Brooklyn,
sous les spots d’un dancing où il devient le roi de la piste.
Sur une musique des Bee Gees, Travolta, déchaîné, nous en met
plein les yeux. Un fi lm emblème de la folie disco.
“THEMA”, DIMANCHE 26 AOÛT À 20.45