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N° 50- 1er trimestre 2020 EDITORIAL Visitez notre site www.apromicav.fr/ pour revoir la « lettre de nos moulins » ainsi que les actualités et animations proposées et sur facebook en tapant « apromicav » Chères adhérentes, chers adhérents, chers lecteurs. C’est avec deux mois de retard que paraît « La lettre de nos moulins ». La cause vous la connaissez. Il n’est pas utile d’en rajouter. Nous aurions aimé une publication plus enjouée pour ce 50ème numéro, 12,5 ans de longévité dont nous ne sommes pas peu fiers mais… Revenons à notre assemblée générale du 12 mars dernier, elle faisait suite à l’exposition sur les Cor- sos de Calvisson à la médiathèque en début d’année puis à la pièce de théâtre « Les huit Claude » don- née au foyer communal. Nous avions alors prévu tout un programme qui, pour partie, est tombé à l’eau. Nous tenterons de le remettre à flot et de le reprogrammer. Jean-Pierre VINCHON devait nous présenter, le 03 avril, une conférence sur « Les oppida de la Vaunage » ; La Storia Compagnie devait nous proposer, le 16 mai, sa nouvelle pièce de théâtre : « Coup de théâtre (s) ». René DOMERGUE, le sociologue de Montpezat, était prévu le 05 juin pour une conférence : « La vie sociale et le parler méridional ». Nous espérons qu’à partir de septembre l’horizon se dégagera car nous avons prévu : De participer au Forum des Associations, sous l’égide de la commune, début septembre. De vous proposer, le 09 octobre à 20 heures 30 au foyer communal, des films de courts métrages sur « La vie en Camargue », œuvres de Gérard OSTY qui avait ravi le public voici deux ans. De vous inviter, le vendredi 06 novembre à 18 heures à la médiathèque, à la conférence de Patricia CARLIER sur le thème : « L’histoire du sel ». Conférencière bien connue, elle a déjà proposé à Calvisson plusieurs thèmes : Guillaume de Nogaret, le protestantisme… De plus, la balade du Coucou maintenant balisée par nos soins, verra la fin de la restauration des capi- telles du circuit par l’équipe habituelle de l’association qui accepterait le renfort de nouveaux bâtisseurs en pierre sèche. La mise en valeur du site du Roc de Gachone et la remise en fonction du moulin pointu, continuent à faire partie de nos actions prioritaires. En partenariat avec la commune et le PETR Vidourle-Camargue nous poursuivons le projet. Suite aux élections municipales, nous comptons bien que le projet avance à grands pas. Lors du premier conseil d’administration de notre association suivant l’assemblée générale, le 11 mars dernier, c’est avec grand plaisir que nous avons accueillis nos nouvelles collègues Annie GIACALO- NE et Françoise LADU-MALAVIEILLE. Bienvenue à elles. Nous espérons que vous avez passé sans encombre cette délicate période. Restons prudents malgré le dicton : « Au mes de maî, faï ce que te plaï ». Le Président Alain AVESQUE

N° 50- 1er trimestre 2020 - APROMICAVvers de contes humoristiques sur un fond très documenté en termes de culture camar-guaise : Biòulet et L’Abesti. Innovations pédagogiques

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N° 50- 1er trimestre 2020

EDITORIAL

Visitez notre site www.apromicav.fr/ pour revoir la « lettre de nos moulins »

ainsi que les actualités et animations proposées et sur facebook en tapant « apromicav »

Chères adhérentes, chers adhérents, chers lecteurs.

C’est avec deux mois de retard que paraît « La lettre de nos moulins ». La cause vous la connaissez. Il

n’est pas utile d’en rajouter. Nous aurions aimé une publication plus enjouée pour ce 50ème numéro,

12,5 ans de longévité dont nous ne sommes pas peu fiers mais…

Revenons à notre assemblée générale du 12 mars dernier, elle faisait suite à l’exposition sur les Cor-

sos de Calvisson à la médiathèque en début d’année puis à la pièce de théâtre « Les huit Claude » don-

née au foyer communal. Nous avions alors prévu tout un programme qui, pour partie, est tombé à l’eau.

Nous tenterons de le remettre à flot et de le reprogrammer.

Jean-Pierre VINCHON devait nous présenter, le 03 avril, une conférence sur « Les oppida de la

Vaunage » ;

La Storia Compagnie devait nous proposer, le 16 mai, sa nouvelle pièce de théâtre : « Coup de

théâtre (s) ». René DOMERGUE, le sociologue de Montpezat, était prévu le 05 juin pour une conférence : « La

vie sociale et le parler méridional ». Nous espérons qu’à partir de septembre l’horizon se dégagera car nous avons prévu :

De participer au Forum des Associations, sous l’égide de la commune, début septembre.

De vous proposer, le 09 octobre à 20 heures 30 au foyer communal, des films de courts métrages sur

« La vie en Camargue », œuvres de Gérard OSTY qui avait ravi le public voici deux ans.

De vous inviter, le vendredi 06 novembre à 18 heures à la médiathèque, à la conférence de Patricia

CARLIER sur le thème : « L’histoire du sel ». Conférencière bien connue, elle a déjà proposé à

Calvisson plusieurs thèmes : Guillaume de Nogaret, le protestantisme…

De plus, la balade du Coucou maintenant balisée par nos soins, verra la fin de la restauration des capi-

telles du circuit par l’équipe habituelle de l’association qui accepterait le renfort de nouveaux bâtisseurs

en pierre sèche.

La mise en valeur du site du Roc de Gachone et la remise en fonction du moulin pointu, continuent à

faire partie de nos actions prioritaires. En partenariat avec la commune et le PETR Vidourle-Camargue

nous poursuivons le projet. Suite aux élections municipales, nous comptons bien que le projet avance à

grands pas.

Lors du premier conseil d’administration de notre association suivant l’assemblée générale, le 11 mars

dernier, c’est avec grand plaisir que nous avons accueillis nos nouvelles collègues Annie GIACALO-

NE et Françoise LADU-MALAVIEILLE. Bienvenue à elles.

Nous espérons que vous avez passé sans encombre cette délicate période. Restons prudents malgré le

dicton : « Au mes de maî, faï ce que te plaï ».

Le Président Alain AVESQUE

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VIE ASSOCIATIVE

Le vendredi 21 février, à 20H30, au Foyer

communal de Calvisson, l’APROMICAV a

présenté une pièce de théâtre, comédie de

Grégoire AUBERT « Les Huit Claude »

interprétée par la troupe BATIFOLL de

Boissières. Le thème : le décès de Claude

Martin va entraîner une succession de té-

moignages où les huit femmes de sa vie ra-

content la personnalité énigmatique du dé-

funt. Provocations, affrontements et jalou-

sies. Une enquête policière qu’un public

nombreux a apprécié.

Le mercredi 12 février l’APROMICAV tenait

son assemblée générale annuelle en son lieu

habituel, la salle de l’Herboux.

Après la lecture des différents rapports tous

adoptés à l’unanimité, Alain Héraud , représen-

tant M. le Maire a remercié l’association pour

le travail effectué sur la connaissance de l’his-

toire de notre ville et la transmission de ce sa-

voir en direction des habitants de Calvisson.

Le 25 février l’équipe de l’APROMICAV qui avait travaillé à l’organisation de l’exposition et au

film sur les « Plus Belles Années du Corso de Calvisson » s’est rendu auprès du Conseil munici-

pal des jeunes afin d’expliquer le travail qui avait été fait à cette occasion. Line Lioure leur a

montré comment réaliser des fleurs en papier crépon

Du 15 au 25 janvier 2020, nous avons présenté l’exposition sur les corsos qui avait été très

appréciée en avril dernier.

Les personnes qui n’avaient pas pu venir à ce moment là ont pu voir cette exposition, riche

en photos des merveilleux chars réalisés par les Calvissonnais ainsi que le film racontant cet-

te belle période.

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RENÉ DOMERGUE

René Domergue est né le 8 mars 1949 à Montpe-

zat, dans le Gard. Il obtient le BTS électronique

en 1969 puis s’oriente vers l’étude des Sciences

économiques. Licence puis DES (1975) à la fa-

culté d’Aix-en-Provence. Il se passionne pour la

sociologie et l’ethnologie et obtient le CAPES de

Sciences Économiques et Sociales en 1977. Il en-

seigne essentiellement au Lycée Montaury à Nî-

mes où il dirige ses élèves dans diverses enquêtes,

dont une devenue célèbre sur la rumeur qui court

après l’inondation de la ville en 1988, selon laquelle les autorités cachent le nombre réel de noyés.

Devenu agrégé en sciences sociales, il mène à titre personnel des recherches sur la vie sociale, le

parler et l’intégration dans les zones rurales du Midi de la France, plus spécialement dans les villa-

ges du pays nîmois, de 1900 à aujourd’hui. L’approche est de type ethno-sociologique.

Depuis 2010, il est correspondant de l'Académie de Nîmes.

Étude de la société paysanne

Dans son premier livre « Des Platanes, on les entendait cascailler »

paru en 1998 , il fait une étude de la société paysanne du début du

XXe siècle, voire des années 1950, fait apparaître de nombreux élé-

ments permettant une mise en perspective de la société actuelle,

tout comme on le fait habituellement à la lecture de travaux ethno-

graphiques relatifs à des sociétés dites primitives. Il est possible de

repérer, par exemple, la variabilité de multiples normes, donc leur

relativité. Normes de pudeur, normes esthétiques ou autres.

Recherches sur l’intégration

Par la suite, trois livres sont consacrés à l’arrivée de nouvelles po-

pulations dans les villages gardois. D’abord, La parole de l'estran-

ger, ouvrage dédié à l’étude de l’intégration des immigrés d’origine

italienne ou espagnole, mais aussi des populations venues de la montagne cévenole proche ou du

Massif Central. Il n’y a pas si longtemps, les Italiens étaient traités de babis (crapauds) ou de man-

ja-macaronis, les Espagnols de manja-tomatas, de manja-merluças ou plus simplement d’Espa-

gnols de merde. Expressions d’un regard condescendant. Mais au début du siècle, il en était déjà

ainsi pour les immigrés venus des Cévennes ou de plus haut : c’étaient des Raïous ou, pire, des

Gavots. Tout comme les Italiens ou les Espagnols, et même ceux venus des villages voisins, les

Raïous et les Gavots sont des estrangers.

Dans la foulée, est étudiée l’arrivée des ‘Pieds-Noirs’, puis celle des ‘Maghrébins’.

Tous ces ouvrages sont écrits dans un style vivant, bourré d’anecdotes, accessible au grand public.

Ce qui n’exclue pas la rigueur : La parole de l'estranger et L’intégration des Pieds-Noirs dans les

villages du Midi ont fait l’objet de longs comptes rendus dans Ethnologie Française.

Recueil du parler méridional

Dans les villages du Midi, l’héritage culturel est manifeste. Certes, le patois (occitan/ provençal)

des anciens n’est plus pratiqué que par une minorité, mais le parler populaire véhicule toujours des

centaines d’expressions que les linguistes désignent comme francitan.

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Le francitan est un état de langue, entre français et occitan, utilisé dans les régions où ce dernier

est la langue traditionnelle et à une époque où il est progressivement remplacé par le français. Il

s'agit d'une forme d'hybridation linguistique issue de la situation diglossique de l'Occitanie du

XVIIIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle, entre l'occitan encore couramment parlé et

perçu comme une langue populaire et le français, langue de l'élite et de l'administration.

Pour certains linguistes, le francitan ne se distingue pas du français méridional (ou français d'oc)

en tant que variété régionale du français parlée en Occitanie.

Le recueil de la parole des gens est aussi un recueil de leur parler. Les livres de René Domergue

abondent en expressions ‘méridionales’.

C’est dans le monde de la bouvine que ce

parler est le plus vivant. C’est ce qui a pous-

sé le chercheur à recueillir ce vocabulaire

dans le contexte de la course camarguaise (à

ne pas confondre avec la corrida), puis à le

rassembler dans Avise, le biòu. Deux livres

illustrés par Frédéric Cartier-Lange mettent

en scène cette manière de s’exprimer au tra-

vers de contes humoristiques sur un fond

très documenté en termes de culture camar-

guaise : Biòulet et L’Abesti.

Innovations pédagogiques

René Domergue ne s’est pas contenté d’enseigner les sciences économiques et sociales durant sa

longue carrière au lycée Montaury (devenu Lycée Albert Camus). Il a dirigé de nombreuses en-

quêtes, menées avec rigueur afin d’être publiées. Certaines ont connu un retentissement national,

en particulier La rumeur de Nîmes, étude de la rumeur à laquelle adhéraient la plupart des Nîmois

au lendemain de l’inondation de 1988 : les autorités cachent le nombre réel de noyés. L’originalité

du travail réside dans le fait que l’enquête est menée dès la naissance de la rumeur par des person-

nes qui y adhèrent, à l’inverse de toutes les productions univer-

sitaires. C’est pourquoi on retrouve des comptes rendus de ce

travail dans le Bulletin de l’Université Paul Valéry, Montpellier,

novembre 1998, ou encore dans la revue Société no 66, 1999/4

(De Boeck Université). La rumeur de Nîmes est citée dans de

multiples articles et dans des ouvrages de sociologie des ru-

meurs, signés Michel-Louis Rouquette, Jean-Bruno Renard, ou

encore Emmanuel Taieb (Revue française de Sociologie, XXX-

1). L’enquête a été longuement commentée lors d’une émission

de France Culture Roland Andréani estime qu'elle a « fait justice

d'une affirmation infondée », mais sans toutefois « parvenir à

dissiper une croyance » justifiée par le nombre relativement fai-

ble de décès enregistrés en 1988.

© : Wikipedia)

Nous recevrons René Domergue le 10 juin prochain , qui nous fera une

conférence sur le thème : « La vie sociale dans nos villages ».

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SONNET ASTRONOMIQUE

Alors que finissait la journée estivale, Nous marchions, toi pendue à mon bras, moi rêvant A ces mondes lointains dont je parle souvent. Aussi regardais-tu chaque étoile en rivale.

Au retour, à l'endroit où la côte dévale,

Tes genoux ont fléchi sous le charme énervant

De la soirée et des senteurs qu'avait le vent.

Vénus, dans l'ouest doré, se baignait triomphale.

Puis, las d'amour, levant les yeux languissamment, Nous avons eu tous deux un long tressaillement Sous la sérénité du rayon planétaire.

Sans doute, à cet instant deux amants, dans Vénus, Arrêtés en des bois aux parfums inconnus, Ont, entre deux baisers, regardé notre terre.

Charles CROS

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Alain MEJEAN nous a quittés.

Bien connu à Calvisson, il était un vrai calvissonnais qui aimait son village et ses

habitants.

Il connaissait aussi les taureaux, il était, comme on dit dans notre langue occitane,

un « aféciona », « avié la fé di biau »

J’ai toujours connu la famille Méjean qui était notre voisine, de plus, ils venaient

tous les jours chercher du lait car mes parents avaient toujours des vaches laitières.

Parfois c’était la mère Méjean qui venait et elle aimait bien discuter avec ma mère

et parler de leurs enfants respectifs. Un jour où ma mère lui avait fait l’éloge de

son fils aîné qui était très grand, elle lui répondit « Oh, il est immense ! »

Un autre jour, il me semble encore entendre sa voix qui disait, parlant de son plus

jeune, Alain : « Qu’est-ce que tu

voudrais faire comme travail quand

tu seras grand ? » Il lui répondit :

« Mais je ne voudrais aucun travail,

je voudrais m’amuser ». Mais il

changea radicalement par la suite

puisqu’il s’engagea dans l’armée où

il fit une longue carrière, jusqu’à sa

retraite.

Il vint alors habiter avec femme et

enfants dans la maison de sa grand-mère, route de Nîmes, jusqu’à la fin de ses

jours et là, il eut le bonheur de voir passer devant sa porte toutes les abrivados et

bandidos. Mais le jour où j’ai compris qu’il était un vrai passionné « qu’avié la

fé » c’est au Clos Jalu où avait eu lieu une fête avec plus de 100 personnes, après

la soupe de pastis et le repas, je vis, au moment de lâcher une vache dans le

« bouaou » quelques courageux assis, dans l’enclos, autour d’une table de bistrot

et parmi eux Alain et Robert Blanchard qui s’en donnaient comme de vrais habi-

tués et qui étaient heureux.

C’est à cette période qu’Alain rejoignit les quel-

ques copains qui faisaient de la cartagène et il ne

nous quitta plus. Un jour après avoir récolté les

raisins et avoir fait un bon déjeuner, sous un gros

olivier, quelques copains de l’APROMICAV

nous avons décidé de créer une confrérie. C’est

le 9 mars 1991 que le papé Martin qui était le

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doyen de notre équipe matérialisa cette confrérie de 12 personnes qui devinrent des

confrères référencés dont évidemment Alain. Après les formalités adéquates, la

confrérie de la Cartagène était née..

Les anciens qui ont connu Alain ont tous gardé un bon souvenir, celui d’un homme

calme, toujours d’humeur égale et très fidèle.

« Aici, au noun de nostres amis y en moun noum personnel volé dire à Alain : te feli-

citan y te gramacian per ta presença à touti li bons mouments qu’aven passa ensem-

ble y te disen : ADISSIAS Alain ».

Lucien FROMENTAL

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Nos actions et manifestations vous intéressent, rejoignez notre association en retournant ce coupon à :

APROMICAV 19 rue de Lattre de Tassigny 30420 Calvisson

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Adhésion annuelle : 16,00€ (coupon à découper ou à recopier)

Solution : Matou-Matheu N° 202

Faisons un schéma:

toutes les tartelettes

/-----/-----/-----/-----/-----/ matin

Partageons les 2/5 restants en 4 parties

/-----/-----/-----/--/--/--/--/

matPartageons chacun des 3/5 du matin en 2 parties

/--/--/--/--/--/--/--/--/--/--/

matin a.m

Nous voyons maintenant que les tartelettes vendues le matin représentent les 6/10 et que celles vendues

l'après-midi les 1/10 des tartelettes fabriquées.

Donc le matin il a vendu 5/10 de plus que l'après-midi soit 200 tartelettes.

Puisque: 5/10 = 200 tartelettes 1/10 = 200 : 5 = 40 tartelettes

Donc 10/10 (c'est à dire toutes les tartelettes) correspondent à: 40 x 10 = 400 tartelettes

Enigme : Matou-Matheu N° 96

Tu n'ignore pas que tous les chats adorent le poisson. C'est pour cela que Matou-

Matheu aime particulièrement aller à la pêche en compagnie de son ami Matou-

Gourmand

L'autre jour, comme tous les deux attendaient qu'un pauvre poisson daigne mor-

dre à I 'hameçon, Matou-Matheu demanda à Matou-Gourmand:

Dis- moi, mon cher Matou-Courmand, si un pêcheur et demi pêche un poisson et demi et une heu-

re et demie, combien 6 pêcheurs pêcheront-ils de poissons en 6 heures?

Le malheureux Matou-Gourmand, qui aime bien le poisson mais qui n'apprécie guère les pro-

blèmes de Matou-Matheu, n'a pas trouvé la solution et j'aimerais que tu l'aides à répondre à la

question de Matou-Matheu.

Nous comptons sur toi.

Merci par avance!

Brèves de comptoir © « Brèves de comptoir », Jean Marie Gourio

C’est pas en poignardant son ins-

titutrice qu’on obtient de bonnes

notes

Tu peux pas trouver deux per-

sonnes qui ont exactement le mê-

me humour, sauf si tu dis un truc

très très rigolo, ça va pour les

deux.

Une belle truffe, tu la pose

sur un éléphant, tout l’élé-

phant prend un goût de truffe

En Afrique, un vieillard qui

meurt, c’est une bibliothèque

qui brûle… Ici c’est un café

qui ferme.

Le langage, c’est ce qui diffé-

rencie l’homme de la bête,

plus tu dis des conneries et

moins tu ressemble à un bi-

gorneau.

Un milliard pour un tableau

de peinture, ça me dépasse, un

tube de gouache c’est dix eu-

ros.