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N° 539 du 04 Juillet 2010 - Quotidien d’informations générales Prix : 100 UM DIALOGUE NATIONAL Agitation générale La pêche industrielle a de nouveau été autorisée dans les eaux nationales, jeudi après un "repos biologique" de deux mois, instauré pour régénérer les res- sources halieutiques surexploitées no- tamment par les bateaux étrangers. Lire en page 4 Le président de la Banque nationale de Mauritanie (BNM), Mohamed Ould Noueigued, a annoncé que son groupe est chargé de nettoyer et de dépolluer très bientôt la baie de Cocody. Une dé- claration faite à la sortie d’audience avec le président ivoirien. Lire en page 4 Pour combler le vide au sud mauritanien qui profite aux trafiquants et surtout aux éléments armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Nouakchott vient de jeter les bases pour la construction d’une ville nouvelle sur ses frontières avec le Mali. Lire en page 4 PÊCHE INDUSTRIELLE Reprise de l’activité ENTREPRISES Noueïgued chez Gbagbo LUTTE CONTRE AL QAEDA Une ville nouvelle

N° 539 du 04 Juillet 2010 - Quotidien d’informations ... · La pêche industrielle a de nouveau été ... cela avait été le cas, par le passé, dans le rapport entre le gouvernement

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N° 539 du 04 Juillet 2010 - Quotidien d’informations générales Prix : 100 UMDIALOGUE NATIONAL

Agitation générale

La pêche industrielle a de nouveau étéautorisée dans les eaux nationales, jeudiaprès un "repos biologique" de deuxmois, instauré pour régénérer les res-sources halieutiques surexploitées no-tamment par les bateaux étrangers.

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Le président de la Banque nationale deMauritanie (BNM), Mohamed OuldNoueigued, a annoncé que son groupeest chargé de nettoyer et de dépolluertrès bientôt la baie de Cocody. Une dé-claration faite à la sortie d’audienceavec le président ivoirien.

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Pour combler le vide au sud mauritanienqui profite aux trafiquants et surtout auxéléments armés d'Al-Qaïda au Maghrebislamique (Aqmi), Nouakchott vient dejeter les bases pour la constructiond’une ville nouvelle sur ses frontièresavec le Mali.

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PÊCHE INDUSTRIELLE

Reprise de l’activité

ENTREPRISESNoueïgued chez Gbagbo

LUTTE CONTREAL QAEDAUne ville nouvelle

Enfin ! La fameuse loi sur l’ouverture de l’es-pace audiovisuel a été présentée à la chambrebasse, jeudi dernier, 1er juillet 2010. Et y apassé comme une lettre à la poste. C’est certaine-ment la nouvelle volonté d’ouverture affichée par lepouvoir qui avait fait bouger les choses. Cette loiavait déjà passé devant les deux chambres du par-lement depuis 2007 et n’en est pas sortie à causejustement de l’absence de volonté politique et de lapeur endémique de la liberté qu’ont nos régimessuccessifs. Pourtant, si on regarde un peu autourde nous, on voit que notre pays est à la traîne dansce domaine et que ce qui existe actuellement dansle domaine de l’audiovisuel, réduit à la Radio et Té-lévision publiques, porte plus de préjudice etd’abord, à ceux qui continuent de défendre la fer-meture de cet espace devant la concurrence. Qu’est-ce que propose cette loi de nouveau ? C’estpresque la copie même de l’ancien projet de loi, àtrois différences près : délivrance de l’autorisa-tion des radios associatives par le conseil des mi-nistres; la période accordée au gouvernementpour confectionner le cahier de charges a été pro-longée à dix mois au lieu de six et que ce cahier re-quiert obligatoirement l’accord du ministre de laCommunication.A priori, de petites modifications. Dans la réalité,cela traduit une frilosité des autorités actuelles parrapport au principe de la liberté et une volonté ma-nifeste de continuer à tout contrôler. Surtout dansle domaine associatif où il y a des membres de lasociété civile qui se positionnent toujours du côtéde tous les pouvoirs qui leur rendent bien la mon-naie ; et ce au détriment d’autres membres plus sé-rieux et moins malléables. Autre point important : la présentation de cette loidevant le parlement n’est pas l’expression d’unevolonté politique réelle de laisser la liberté s’exer-cer dans ce domaine comme le stipule la loi fonda-mentale. Malheureusement, il s’agit plutôt, toutsimplement, de vouloir satisfaire aux exigencespressantes de certains bailleurs de fonds. Dans ce cas, il faut donc s’attendre à vivre une vé-ritable guérilla entre les éventuels organes depresse privée et le pouvoir. Exactement, commecela avait été le cas, par le passé, dans le rapportentre le gouvernement et la presse écrite privée.Sauf que dans le domaine de l’audiovisuel, plus re-douté par les gouvernements, on se prépare déjà àtout verrouiller et à n’accorder les licences qu’auxamis sûrs. Une nouvelle bataille inutile que le pou-voir s’apprête à mener et qu’il finira certainementpar perdre. Même si sa résistance au changementinéluctable fera perdre beaucoup de temps et beau-coup d’opportunités au pays.

BP : 1122 NouakchottTél : 00222 524 02 75 - 00222 524 02 75Fax: 00222 524 02 75e-mail : [email protected]

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Moussa Ould HamedCOMITE DE REDACTION : Abdoulaye Ciré BâZein Ould YedaliCoulibaly Nouhoum Mohamed Mahmoud Ould TalebMoussa Ould Hamed Ould BladiDISTRIBUTION : Mohamed Lemine Tel: 640 69 76-307 99 00CORRESPONDANT AATAR:Gueye Ahmet Tel: 640 99 67COLLABORATEURSCheikh SidyaBâ SileyeCharlyMAQUETTE : Cheikh Oumar Tel: 674 67 35 / E-mail: [email protected]ége: Immeuble BMCI, 5eme Etage, Apt: 508TIRAGE : Imprimerie Nationale

Quotidien d’informationset d’analyses

ÉDITO

N° 539 du 04 Juillet 2010

2INSOLITES

La National Gallery de Londresexpose ses faux et ses copies.INSOLITES

Du 30 juin au 12 septembre, la National Gallery expose unensemble de tableaux qui sont soit des copies, des tableauxaltérés ou des faux. Regroupant une quarantaine d'oeuvres,l'exposition illustre le défi des experts face à l'authentifica-tion des peintures. La National Gallery de Londres présentedepuis le mercredi 30 juin 2010 une série d'oeuvres quiavaient trompé ses propres experts jusqu'à l'avancée scien-tifique des techniques d'authentification. Faux, attributionsmalencontreuses, copies et altérations se donnent rendez-vous jusqu'au 12 septembre 2010. Betsy Wieseman, com-missaire de l'exposition indique à l'AFP qu' "il s'agitd'observer au plus près les tableaux en tant qu'objets phy-siques". Ils sont un témoignage et un exemple des "relationsentre la recherche scientifique et la recherche artistique."Le célèbre musée a puisé dans ses réserves qui comptentplus de 2000 oeuvres, une quarantaine de tableaux pour il-lustrent bien le défi auquel ont dû faire face d'éminents ex-perts à travers l'histoire pour authentifier des toiles. Parexemple, en juin 1874, le musée avait fait l'acquisition dedeux Botticelli : Mars et Venus et Une allégorie, ce derniertableau étant considéré à l'époque comme le meilleur desdeux et avait été payé plus cher. Pourtant il s'est révélé êtreun faux, réalisé par un disciple du grand maître italien. "Onn'arrivera jamais à comprendre comment il a pu êtreconfondu avec un Botticelli", a commenté BetsyWiseman.Certains tableaux ont aussi été modifiés pour d'au-tres raisons comme des raisons morales. Par exemple, laFemme à la fenêtre, réalisé à la Renaissance, a été altéré àl'époque victorienne et est devenu plus chaste : le décolletéa été atténué, l'expression est plus innocente et la chevelureblonde est devenue brune. Grâce à des techniques modernescomme l'infrarouge, la radiographie, la microscopie électro-nique et la spectrométrie de masse, le département est par-venu à lever le voile sur certains mystères cachés.Il cambriole la maison d’unlutteur et se retrouve K.O

Earlsdon, Grande Bretagne - Un cambrioleur s'est retrouvéface au propriétaire de la maison qu'il essayait de voler, unamateur de catch de 120 kilos.Lee Christie, 38 ans, ne s'attendait pas à être surpris par lepropriétaire de la maison qu'il essayait de cambrioler mais saplus grande surprise a été de se retrouver face à un lutteur de120 kilos. M.Kalinowski, un polonais de 38 ans, n'a pas spé-cialement apprécié de voir M. Christie détenant l'ordinateurportable de son fils. "Peut être que c'était l'adrénaline maisje n'avais pas peur parce que c'était ma maison, mon châteaucomme vous dites en Angleterre", a raconté M. Kalinowski.Ainsi ce dernier qui adore la lutte et les sports de combat estparvenu à immobiliser le voleur en lui faisant une prise. Cesont les voisins qui ont prévenu la police alors que le voleur,toujours immobilisé, implorait son assaillant de le laisserpartir. M. Christie qui n'en est pas à son premier délit a étécondamné à deux ans de prison.

L’Association des Amis de Habib Ould Mahfoudh prie les lecteurs qui détien-draient les éditions suivantes des Journaux Le Calame : 52, Mauritanie

Demain: 18 , Al Bayane: 7 - 12 - 66, de bien vouloir les signaler à la direction du journal.

Merci

AnnonceAnnonce

Une étude montrerait que vivre centenaire est inscrit dans les gènesUne récente étude montrerait que dans 77% des cas, lefait de vivre centenaire est avant tout lié aux gènes dechacun, du fait d'un ensemble de variations génétiques.Pour Paola Sebastiani, professeur de bio-statistique àl'Université de Boston et co-auteur de cette recherche :"Cette étude représente un pas important dans notre com-préhension de la génétique de la longévité exceptionnelleaussi bien que du vieillissement." Ainsi, elle explique quesi l'environnement et le mode de vie à une influence surnotre longévité, cette dernière est également conditionnéepar nos gènes. Cette conclusion a été obtenue après queplusieurs milliers de génomes de personnes centenairesont été étudiés.Et le professeur Thomas Perls, spécialistede gériatrie à l'Université de Boston et co-auteur des tra-vaux d'expliquer à l'AFP : "Cette méthode analytiquepourrait s'avérer utile pour la prévention et la détection denombreuses maladies ainsi que pour des traitements ci-blés" puisque les centenaires contracteraient moins demaladies liées à l'âge. Pour autant, l'étude a montré queles centenaires avaient tout autant de prédispositions àdifférentes maladies que d'autres. Et si le but de cette re-cherche n'est pas de mettre au point un traitement per-mettant à chacun de vivre cent ans, elle pourrait aider àtrouver des solutions concernant le vieillissement.Le plus haut gâteau du mondevictime de la chaleur à ParisLe plus haut gâteau du monde d'une hauteur de 7,82 médifié jeudi à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine àParis, a dû être démonté vendredi en raison de la chaleurqui menaçait l'imposante gourmandise devenue instable,a-t-on appris auprès des organisateurs.Plusieurs éléments encore impressionnants de la "Toursans faim" composée de plusieurs centaines de gâteauxen forme de briques, restent visibles au public jusqu'à di-manche salle Viollet-le-Duc. La décision a été prise àcontre-coeur par les concepteurs du projet qui ontconstaté vendredi matin que la "Tour sans faim" prenaitdes allures de Tour de Pise en penchant dangereusement.La chaleur, plus de 30 degrés, a eu raison de la structuredevenue molle. Le projet avait mobilisé des pâtissiers, ar-chitectes, ingénieurs, spécialistes de la perspective et gra-phistes sur une idée du chef Gilles Stassart et del'architecte Jean Bocabeille. L'objectif artistique était de"concilier cuisine et architecture dans une performancede la verticalité et de figurer au panthéon des cultures po-pulaires : le Guinness Book des records".Un huissier ducélèbre guide est venu enregistrer à temps la performanceprochainement homologuée. La "Tour sans faim" est l'undes projets de l'opération nationale "Imaginez maintenant"en faveur de la jeune création. 628 kg de farine, 508 kg desucre, 350 oeufs, 18 kg de beurre ont été utilisés. Non co-mestible, la "Tour sans faim" sera recyclée en engrais.

LL a Coordination de l’Opposition Démocratique(COD) ne s’est toujours pas réunie pour débattre,profondément, de la position qui doit être la

sienne par rapport au dialogue avec le pouvoir. Le prési-dent de l’Assemblée nationale, un membre de poids decette alliance, n’est toujours pas revenu au pays même sison arrivée est attendue d’un moment à l’autre. Il se trou-vait à Damas pour participer à une réunion des parlementsarabes. Ses dernières déclarations publiques par rapportau pouvoir ne vont pas quand même dans le sens de l’en-tente. Tant sa position en vers Aziz est comme déjà tran-chée et se résume au constat qu’il n’y a rien à faire aveclui et qu’il doit tout simplement plier ses bagages et quit-ter le pouvoir. On ne sait pas s’il s’agit là d’une positionpolémique à visée tactique –ce qui est le plus probable- ous’il s’agit d’une position arrêtée et qui n’est pas suscepti-ble d’être changée. Cela nous ramène un tout petit peu en arrière pour consta-ter que la COD avait déclaré publiquement qu’elle ne re-connaît pas le pouvoir du président Aziz et avait réclaméson départ pur et simple. Pour certains de ses membres,c’est juste une position de négociation ; tandis que pourd’autres, ce serait une option stratégique. Ce qui veut dire,qu’avant même la réunion de ses dirigeants pour définirune position commune par rapport au dialogue et à l’offreprésidentielle, il est clair que cette coalition est traverséepar des courants parfois diamétralement opposés. A priori,il n’y a rien qui peut unir les positions de ADIL et d’AlWIAM (le parti de Boidjel et ses nouveaux amis) et cellesdu Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), parexemple. Les premiers, nourris à la sève de la soumission aveugleau pouvoir et appréciant bien ses délices, ont été reçusplusieurs fois à la présidence et développent ce qu’ils es-timent être une position de respect de la continuité del’Etat qui consiste à reconnaître les institutions républi-caines, y compris la légitimité du président de la Répu-blique. Même s’ils ne s’étaient pas opposés à la positionradicale de la COD, la réalité de ces partis est qu’ils fontune autre analyse de la situation et pensent à l’avenir etaux échéances électorales futures dont la préparationdicte, selon eux, un peu plus de modération, afin de trou-ver un terrain qui permette aux forces de l’opposition d’yparticiper. D’ailleurs ce point de vue a été émis publique-

ment, lors de déclarations àla presse, par le présidentactuel de la COD, Boidjel.Ce qui avait provoqué l’iredu RFD qui a tout de suitefait un communiqué dans le-quel il rappelle que sa posi-tion par rapport à l’électiondu 18 juillet 2009 et tout cequi l’avait suivie n’a tou-jours pas changé. Le com-muniqué n’a pas mentionnéplus de détails, mais on saitparfaitement que la forma-tion politique d’AhmedOuld Daddah ne reconnaîtabsolument pas le statut deprésident de la République àAziz et continue toujours decroire dur comme fer qu’ilavait tripoté l’élection du 18juillet. Le RFD est-il dis-posé à traiter avec le pouvoirautre chose que l’affaire del’élection et la fameuse en-quête sur les accusations defraude ? Difficile à répondreà cette question. Toujoursest-il que ce parti fait del’épisode de l’élection prési-dentielle un élément impor-tant pour réussir le dialogueet la réconciliation natio-nale. Outre le RFD, d’autresforces au sein de la COD développent une analyse qui es-time que le pouvoir se fragilise jour après jour et qu’ilfaut continuer à le presser pour le pousser à faire plus degaffes qui finiront par avoir raison de lui. Envisagé souscet angle, le dialogue est perçu comme une bouée de sau-vetage pour le régime. Alors comment la COD peut-elle dépasser ses diver-gences d’appréciation et avoir une position commune faceau pouvoir ? Peut- elle réussir à résoudre l’équation quiconsiste à garder ensemble tous ses membres à traversla confection d’une position qui plait à tout le monde?Est-ce que le dialogue n’est pas un ‘‘morceau deviande’’ jeté par le pouvoir à des opposants ‘‘affamés’’pour les diviser?

Et la majorité ?Celle-ci ne paraît pas être concernée par ce qui se passesur la scène politique. Un retrait qui pourrait être expliquépar le fait que la politique, dans son entendement, fait par-tie du domaine réservé du président de la République etque le rôle des partis de la majorité n’est pas de concevoir,confectionner ou participer à la prise de décisions, maistout simplement à soutenir ou à applaudir le chef del’Etat, s’il y a lieu de le faire. Il ne faut donc pas attendrede position publique des partis de la majorité par rapportau dialogue. Ayant bien assimilée cette leçon, la majorité suit impuis-sante le développement de cette affaire de dialogue et laplupart de ses membres prient secrètement pour que cetteentreprise ne réussisse pas. En effet, beaucoup de gens,en fait tous les médiocres, ne s’émancipent que lorsqu’ily a tension sur la scène politique. Cela leur donne unecertaine importance auprès du pouvoir qui peut se mani-fester par des nominations ou d’autres privilèges.

Généralement, cette pseudo classe politique sans étatsd’âmes et prête à applaudir le diable, préfère que le payssoit dirigé par des chefs mal élus, illégitimes et qui se re-prochent beaucoup de choses… C’est ce type de pou-voir qu’ils “réclament”de leurs voeux et qui lesarrange vraiment. Si par contre, il n’y pas de tension,les applaudisseurs et autres laudateurs ne trouvent pasleur compte et font tout pour provoquer un clash. QueDieu nous en garde !

N° 539 du 04 Juillet 2010

3 À LA UNEDIALOGUE NATIONAL Agitation généraleL’offre de dialogue faite à l’opposition par le président de la République commence déjà à diviser ses membres entre ceux qui veulentsauter, armes et bagages, sur l’occasion et ceux qui estiment que rien ne s’était passé et que l’opposition ne reconnaît pas l’élection de Aziz. Du côte de la majorité, qui est apparemment la dernière à être informée des projets politiques de la présidence, c’est le silence radio. Même si l’on sait que l’ouverturedu pouvoir sur l’opposition n’emballe pas, outremesure, la coordination des partis de la majoritéet de tous les soutiens du président qui sontd’abord plus soucieux de leur propre récompense.Une option qui risque d’être compromise si le rapprochement avec l’opposition se confirme.

Mohamed Mahmoud Targui

Le président de la Banque nationale de Mauritanie(BNM), Mohamed Ould Noueigued, a annoncé queson groupe est chargé de nettoyer et de dépolluer trèsbientôt la baie de Cocody. Il a donné l’information à lasortie de l’audience que le président Laurent Gbagbolui a accordée avec sa délégation, en sa résidence pri-vée à Abidjan-Cocody. “Nous sommes venus exposernotre vision quant au respect de l’environnement, nonsans indiquer comment nous comptons nettoyer et dé-polluer la Baie de Cocody. Nous avons les équipe-ments qu’il faut et le savoir faire pour préserver cettebaie”, a-t-il déclaré. Les échanges avec le président Laurent Gbagbo, a-t-ilrévélé, ont porté sur la préservation de l’environne-ment. “Nous sommes en train de voir dans quel do-maine nous pouvons investir en Côte d’Ivoire”, a-t-ildit. Mohamed Ould Noueïgued a indiqué que sa déléga-tion et lui ont bénéficié des conseils du président Lau-rent Gbagbo.

ENTREPRISESNoueïgued chez Gbagbo

N° 539 du 04 Juillet 2010

4ACTUALITÉPÊCHE INDUSTRIELLE RECRUTEMENT D’IMAMSPour se prémunir contre Al QaedaLa pêche industrielle a de nouveau été autorisée dans leseaux territoriales nationales, jeudi après un "repos biolo-gique" de deux mois, instauré pour régénérer les res-sources halieutiques surexploitées notamment par lesbateaux étrangers, a-t-on appris de source officielle.Les autorités ont ordonné l'ouverture jeudi des eaux ma-ritimes du pays à la pêche industrielle, selon un arrêté duministère des Pêches.Un "repos biologique" était en vigueur depuis le 1er maipour permettre la "régénération de la ressource", et no-tamment du poulpe qui fait l'objet d'une "forte surexploi-tation", selon cette source. L'Union européenne verse chaque année plusieurs di-zaines de millions d'euros à la Mauritanie pour quequelque 150 bateaux européens, en grande partie espa-gnols, soient autorisés à pêcher dans les eaux maurita-

niennes, notamment réputées pour leurs poulpes, leurs an-chois et leurs homards.Mais de très nombreux bateaux de sociétés maurita-niennes travaillent aussi en partenariat avec des sociétésétrangères, notamment chinoises.Le secteur des pêches en Mauritanie intervient pour plusde 29% dans le budget de l'Etat et fournit au pays 40% deses recettes d'exportation. Un second "repos biologique" de deux mois est égale-ment prévu à partir du 1er septembre prochain.Un expert mauritanien de la pêche avait indiqué en maique "l'option du repos biologique était "nécessaire" aumoment où les eaux mauritaniennes "sont surexploitées etfortement pillées par les pirates contre lesquels la marinemauritanienne fait pourtant de gros efforts".

CommuniquéLe RFD a toujours considéré et continue à considérer le dialogue comme étant la voix la mieux indiquée poursortir la Mauritanie de la grave crise où elle est installée depuis deux ans.De notre point de vue, ce dialogue entre pouvoir et opposition doit avoir des modalités à convenir d’accord partiescomme il doit aboutir à des objectifs précis conformément aux engagements de DAKAR.En attendant l’organisation et les conclusions d’un tel dialogue, le RFD maintient ses positions, y compris cellesrelatives à l’élection présidentielle du 18 Juillet 2009.

Nouakchott le 1er juillet 2010 La Direction de la Communication

SALAMTRANSPORTS Nouvelle Ligne Nouakchott-Dakar et Dakar-Nouakchott

Départ Nouakchott: tousles dimanche à 7 heures dumatin. Départ de Dakar: tous leslundi à 23 heures.

Nouveau

735 jours que “RADIO CITOYENNE” est condamnée au silence !

Reprise de l’activitéNouakchott vient de lancer un vaste programme de re-crutement de 500 imams. Dans le but de mieux encadrerl'islam et de lutter contre le fondamentalisme religieux.Mieux encadrer l’islam. Depuis un an, c’est l’objectif desautorités mauritaniennes. En octobre dernier, ¬elles enta-maient un recensement des imams, des mosquées et desmadrasas, ainsi qu’une enquête sur les enseignementsdispensés par les professeurs de religion. Aujourd’hui,elles lancent un programme de recrutement de cinq centsimams. À la clé, pour les heureux élus, un salaire mensuelde 50.000 ouguiyas (150 euros) pris en charge par l’État.Les candidats pouvaient déposer leur dossier à partir du28 juin. Conditions requises: avoir entre 25 et 75 ans, of-ficier dans une mosquée où se déroule la grande prièredu vendredi – un moyen d’éliminer les mosquées « sau-vages » – et ne pas être fonctionnaire.Ce dernier critère vise à éviter le cumul des salaires, unepartie des imams étant déjà payée par l’État. Le pro-gramme cherche en effet à soutenir les imams margina-lisés par la pauvreté. Et, au final, à les prémunir contre latentation fondamentaliste. « Un imam a une responsabi-lité d’encadrement social, explique une source au minis-tère des Affaires islamiques. Plus il est soutenu, moins ily a de risques qu’il aille dans le mauvais sens et entraîneavec lui des fidèles. »Depuis l’élection du président Mohamed Ould Abdelaziz,en juillet 2009, la stratégie nationale de lutte contre le ter-rorisme passe par une collaboration avec les autorités re-ligieuses. En janvier, l’État a organisé à Nouakchott uncongrès « pour une meilleure compréhension de l’islam»réunissant imams et oulémas. LUTTE CONTREAL QAEDA

Une ville nouvellePour combler le vide au sud mauritanien qui profite auxtrafiquants et surtout aux éléments armés d'Al-Qaïda auMaghreb islamique (Aqmi), Nouakchott vient de jeter lesbases pour la construction d’une ville nouvelle sur sesfrontières avec le Mali.Lundi 28 juin, le président mauritanien Mohamed OuldAbdel Aziz a lancé le chantier de la nouvelle ville qui sor-tira bientôt du désert, et qui a été baptisée N’Beïket Lah-wach. L’objectif est de maîtriser la situation sécuritairedans cette vaste zone du territoire mauritanien qui souffreencore d’un vide urbanistique. Le projet est financé sur fonds propres de l’Etat maurita-nien pour plus de 1,6 milliard d’Euros). Il comprend le lo-tissement et l'équipement de 2000 parcelles résidentielles,la construction de bâtiments administratifs, centre desanté, école, etc. Le premier lot de ces équipements a été attribué le 12 mai2010, à la société BATIR TP de l’ancien colonel de gen-darmerie Mohamed Mahmoud Ould Deih. Mais degrandes rivalités opposent déjà les chefferies des deuxgrands ensembles tribaux, les Oulad Daoud et les Mech-dhoufs, pour le leadership local d'un arrondissement.Animé par le souci de sécuriser la frontière avec le voisinmalien et de couper les bases arrières des terroristes etdes trafiquants d’armes et de drogues, le président mau-ritanien Ould Abdel Aziz a tenu à faire le déplacement enpersonne, même en temps de grande canicule, pour lan-cer ce grand projet.Les moyens humains et matériels font défaut à des payscomme la Mauritanie ou ceux du Sahel, qui peinent àcontrôler leurs frontières et les mouvements des élémentssuspects agissant pour le compte de réseaux terroristesou de trafic de drogue et d’êtres humains.

N° 539 du 04 Juillet 2010

5 COURRIER MAURITANIELa question de la langue en Mauritanie (Suite & fin) AUDIOVISUELAdoption d’un projet de loisPar Mohamed Ould Abdal Haye

I- Réforme normative et déontologique1- Il est temps de disposer d’un corpus de normes per-mettant de délimiter les responsabilités individuelles etcollectives en matière de rapports à soi et à autrui commeen matière de rapports à la chose publique. 2- La loi doit pouvoir s’imposer à tous, aux gouvernantscomme aux gouvernés, du juge au portier et de l’élu àl’électeur.3- Il appartient aux organes législatifs, judiciaires et exé-cutifs de tout mettre en œuvre pour que cette double ré-forme éducative et normative soit effective. Pour ce faire,il n’est d’autre voie que celle de la détermination et de lapersévérance, celle de la rupture définitive avec les tergi-versations et la politique de l’autruche. Il est impératifque ces mêmes organes parviennent à mettre un termeaux équivoques encore persistantes entre la mise en appli-cation de loi et les restrictions en matière de libertés. Enfinir avec de telle équivoque est le meilleur moyen pourdésamorcer les actes de manipulation de l’opinion et lesréactions crispées relevant d’instincts primaires (cellesdont les auteurs en sont souvent aussi les premières vic-times). De par sa vocation éducative, la loi doit pouvoirs’imposer et imposer ainsi la discipline citoyenne à tous,elle doit développer chez chacun le sens du respect de soicomme celui du respect d’autrui. Sans cela, le cercle in-fernal des déchirures sociales ne cessera de s’autoalimen-ter : chaque réaction provoquera une réaction et mêmechaque non-réaction provoquera une réaction.Nous ne pouvons conclure le présent propos sans insistersur les trois éléments suivants.1- Les personnes actuellement aux commandes ou sus-ceptibles de l’être sont majoritairement unilingues : Ellessont en général ou exclusivement formées en arabe ou ex-clusivement formées en français. Les qualifications pro-fessionnelles chez les unes comme chez les autres sontquasi-inexistantes. Elles sont victimes d’un système éducatif dont l’échecaussi bien en termes qualitatifs qu’en termes quantitatifsest patent. Aussi longtemps qu’une politique cohérentede formation continue n’a pas été mise en œuvre, ellescontinueront à pâtir de cette situation. Seule une telle po-litique pourrait pallier aux carences héritées par le recoursà des formations obligatoires et régulières dans des disci-plines telles que les langues, nationales et étrangères, oul’informatique (et ce en plus bien entendu de la formationcontinue dans le domaine de spécialité de chacune des

personnes concernées). La responsabilité doit en incom-ber aussi bien aux employeurs qu’aux employés. Les ins-tances publiques (telle que la Fonction Publique oul’Inspection du Travail) auxquelles revient la charge deveiller à la mise en œuvre de cette politique doivent éta-blir des critères objectifs d’évaluation (inspections etcontrôles annuels, etc.). Sans une telle politique, le chô-mage à visage découvert ou plus moins déguisé conti-nuera de ronger les deux secteurs public et privé enMauritanie. 2- Quant aux nouvelles générations d’écoliers, la maîtrisede l’arabe et d’au moins une langue étrangère, notammentle français, doivent être naturellement assurées dès l’étapede l’enseignement primaire. Ce n’est rien d’autre qu’uneexigence naturelle dans un système éducatif digne de cenom, c’est-à-dire un système éducatif dont la politiqueest mise en place comme il se doit par des experts rompusà leur métier. Le cœur de cette nouvelle politique éduca-tive doit être l’excellence des programmes et leur adéqua-tion avec les besoins bien définis d’un développementhumain global. Il s’agit ici (= qualité des programmes etleur adéquation avec le marché du travail) de choix déci-sifs sur lesquels les prochaines journées de concertationdoivent se prononcer si on entend qu’elles aient un mini-mum de crédibilité. Si important que soit le choix deslangues de l’éducation, celles-ci restent un facteur parmitant d’autres. Et c’est la réunion de ces facteurs (leslangues, les mathématiques, l’informatique et lessciences, les travaux pratiques, etc.) qui assurent la qualitéde l’éducationi .3- Langues nationales (que l’on implique souvent à tortdans le débat sur le français et l’arabe) nécessitent un tra-vail appliqué qui les met à l’abri de toute exploitationidéologique. Le premier pas sur ce plan est celui de re-dynamiser l’Institut des Langues Nationales dont une desvocations est d’organiser des sessions de formation dansses langues (le succès dont ont fait preuve dans ce do-maine les missions américaines du Corps de la Paix est undes éléments dont pourrait s’inspirer l’Institut). Ces for-mations doivent être obligatoires pour les fonctionnaires(ceux de l’administration territoriale, du secteur judi-ciaire, de la santé et de l’éducation, etc.) amenés à exercerdans des régions où ces langues sont présentes. Il sembleimportant aussi que cet Institut retrouve ces deux missionsoriginelles : la formation scolaire et la recherche linguis-tique et historiographique (et ce quelque soit par ailleursson lieu d’accueil, au sein de l’Université ou ailleurs).

iA nos yeux, la réforme éducative, synonyme de la mise en œuvre ef-fective d’un monument pyramidal, se conçoit, à grands traits, entermes d’ascension graduelle de la base au sommet selon l’architec-ture suivante.1- Le socle est constitué d’un enseignement fondamental obligatoireayant vocation de formera- une assise solide d’élèves aptes à intégrer un enseignementtechno-professionnel aux parcours et spécialités multiples. b- une élite d’élèves choisis en fonction de leurs aptitudes à poursui-vre toutes les disciplines de la première partie des études secon-daires (collège).2- Le collège, correspondant à l’étape pré-intermédiaire, a pour vo-cation de former :a- des groupes d’élèves aptes à intégrer un enseignement techno-professionnel aux parcours et spécialités multiples d‘un niveau plusélevé que le précédent.b- une élite d’élèves choisis en fonction de leurs aptitudes à pour-suivre toutes les disciplines de la deuxième partie des études secon-daires (lycée).3- Le lycée, correspondant à l’étape intermédiaire, a pour vocationde former :a – des groupes d'élèves qualifiés pour intégrer l'enseignement tech-nique supérieur dans l'objectif de devenir des cadres de qualité dans

les différentes spécialités.b - une élite choisie parmi les lauréats du diplôme de fin d'études se-condaire (baccalauréat), excellant dans les différentes filières et enmesure de poursuivre leurs études universitaires et acquérir les qua-lifications professionnalisantes. C’est de sorte qu’ils pourront dis-poser de toutes les armes indispensables pour aborder par la grandeporte le marché du travail national et international si compétitif.4 - La première partie de l'enseignement universitaire, correspon-dant à l'étape post-intermédiaire, à pour vocation de former :a - une classe générale de médecins, d’ingénieurs et de détenteursde diplômes équivalents pour intégrer les écoles et les instituts su-périeurs professionnels. b -Une élite choisie parmi les médecins, les ingénieurs et des déten-teurs de niveau équivalent qui se distinguent par un niveau d'excel-lence dans les diverses spécialités et aptes à poursuivre des étudesapprofondies et des recherches dans les unités et centres de re-cherche. Le critère de leurs sélection est celui de pouvoir poursuivredes études de troisième cycle et doctorales sans difficulté.5 - Au sommet de la pyramide prendront place les unités de forma-tion spécialisée ayant pour vocation de former des chercheurs dehaut niveau. La tâche principale de ceux-ci est d'alimenter toutesles chaines précédentes et au travers de celles-ci le pays entier parleur expertise et leur production innovante.

L’assemblée nationale a adoptée vendredi à l’aube aucours d’une plénière, le projet de lois projet de loi de l’au-diovisuel. Ce projet de texte qui comporte 6 chapitres re-partis en 8 articles vise à libérer l’espace audiovisuel, àéradiquer le contrôle et transformer les médias relevantde l’Etat en établissements publics.Il vise également à permettre à l’espace audiovisuel mau-ritanien de répondre aux exigences de la profession, de lapratique démocratique, de la modernisation de la vie na-tionale et de la contribution au développement écono-mique et social du pays.Au cours des débats, les députés ont convenu de la né-cessité du projet de loi, précisant que la liberté de presseconstitue le soutien essentiel de la démocratie et la carac-téristique principale de l’Etat de droit, mais qui doit né-cessairement obéir à des normes devant empêcher lapagaille.Dans ce cadre, les députés de la majorité ont considéréque la soumission de ce projet de loi dans ces circons-tances aux députés constitue une preuve on ne plus clairede l’engagement du Président de la République du gou-vernement à œuvrer à l’ancrage des libertés publiques etau renforcement des acquis démocratiques de façon ef-fective et loin de la démagogie et des promesses.Les intervenants au nom des groupes de la majorité ontexprimé leur crainte de voir la libération de l’espace au-diovisuel, sans réelles garanties pouvant protéger la so-ciété contre l’usage négatif et la mauvaise exploitationde la presse, conduire à des résultats négatifs dans unesociété qui, loin du civisme et de la modernité, restecontrôlée par une architecture sociale particulière.Ils ont ainsi défendu les amendements proposés par lacommission de l’orientation islamique et des affaires cul-turelles sur certains articles du projet de loi. Ces amende-ments portent sur la définition des conditionsd’attribution de licences de radio et de télévision pour lesassociations désireuses et de la validation par le ministrechargé de la communication du cahier de charges et d’en-gagements des candidats auxdites licences.Pour leur part, les députés de l’opposition ont indiqué quela crainte de la pagaille de la liberté de presse ne justifiepas la limitation de cette liberté par des obstacles, accu-sant la majorité de vouloir limiter toutes les libertés. Ilsont appelé les groupes parlementaires de l’opposition àrejeter les propositions d’amendements.Certains députés de l’opposition ont estimé que l’objectifdu gouvernement est d’apporter ces amendements qui vi-deront le texte de son sens, soulignant que le projet a étéélaboré en 2006 sur la base des journées de concertationsorganisées au cours de la 1ère période de transition. Le texte, jugent-ils, a été adopté par le gouvernement en2007, soumis au parlement en 2008 où, il a été adopté parl’assemblée nationale alors que le Sénat y a apportéquelques légers amendements en attendant la composi-tion d’une commission partiaire qui n’a pas pu voir lejour. Ils ont également adressé des questions au ministrede la communication et des relations avec le parlementsur les 50% et les 10% réclamés par les employés de cesétablissements.Dans sa réponse Me. Hamdi Ould Mahjoub, ministre decommunication et des relations avec le parlement a ditque le projet de texte est basé sur la philosophie généraledes constantes nationales et des principes sacrés consa-crés par la constitution notamment, l’islam, l’unité natio-nale et les principes universels des droits de l’Homme. Il met également en place le cadre juridique définissantles principes généraux et les règles de fonctionnement del’espace audiovisuel pour lui permettre de jouer pleine-ment son rôle en tant qu’instrument de développement etsoutien à l’oeuvre de construction nationale.

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6ÉCONOMIES

Pour avoir des informations sur la Mauritanie, consultez:www.mauritanidees.fr

BNP PARIBASAssurances confiant pour 2010 et 2011, selon son PDG AIRBUSLa décision de l'OMC ne"change rien" pour l'A350

USA Deux milliards de dollars pour développer l'énergie solaire, annonce Obama

BNP Paribas Assurances estime que son activité se main-tient à un niveau satisfaisant et prévoit une croissance deson chiffre d'affaires en 2010 et 2011, grâce au dyna-misme de ses positions dans les pays émergents, a déclaréle P-DG Eric Lombard.Le dirigeant a également souligné au cours d'un entre-tien accordé à Reuters en marge des Rencontres écono-miques d'Aix-en- Provence (Bouches-du-Rhône) que lafiliale de BNP Paribas entendait renforcer les partena-riats noués avec les institutions de plusieurs pays dansles prochains mois.BNP Paribas Assurances propose des produits d'épargneet de protection. La société, qui a fait de la population deséconomies émergentes une priorité, a signé des accordsavec plusieurs banques ou organismes de crédit à laconsommation, notamment en Inde, en Thaïlande et auVietnam, et a pris le contrôle de sa coentreprise avec labanque sud-coréenne Shinhan."L'activé commerciale est bonne parce que, comme on levoit dans les chiffres macroéconomiques, les gens épar-gnent, notamment en Asie", a dit Eric Lombard."Je ne vois pas de raison pour que cela change d'ici à lafin de l'année, on aura une croissance significative parrapport à l'année dernière. (Pour 2011), dans nos activités,on est dans une perspective de continuation de la crois-sance", a-t-il ajouté, sans commenter les perspectives demarges. Le chiffre d'affaires de BNP Paribas Assurancesa totalisé 20,7 milliards d'euros l'an passé, en hausse de28%. Le résultat net a diminué de 3% à 546 millions tan-dis que les actifs gérés ont progressé à 117,9 milliardscontre 101,2 milliards un an plus tôt.Interrogé sur le déploiement géographique du groupe,Eric Lombard s'est déclaré satisfait de la couverture ac-tuelle (58% du C.A. a été généré en France en 2009, ndlr)mais a précisé que l'activité à l'international continuait deprogresser. "Aujourd'hui nous avons davantage d'effectifsen dehors de France et dans, je dirais, peu d'années, notreactivité sera majoritairement en dehors de France", a-t-ilexpliqué.Eric Lombard a également indiqué que le modèle de ban-cassurance développé par BNP Paribas n'était pas remisen cause alors que certaines grandes banques européennes

se séparent de leurs filiales d'assurance, à l'instar de lanéerlandaise ING."Nous sommes rentables et nous gagnons des parts demarché", a justifié Eric Lombard.L'établissement britannique Barclays a vendu ses activitésd'assurance-vie au Royaume-Uni et est en train de céderune partie de ses activités d'assurance-vie en France.Les analystes estiment que d'autres banques pourraientcéder des activités pour répondre aux exigences futuresdes règles prudentielles de Bâle III, dont l'entrée en vi-gueur est prévue pour 2013.Interrogé sur l'effet attendu des prochaines règles pru-dentielles dédiées au secteur de l'assurance, Solvabi-lité II, également programmées pour 2013, EricLombard a répondu qu'il était encore prématuré detirer des conclusions."Nous n'avons pas modifié notre 'business model'. En re-vanche, nous avons le projet très important de revoir nossystèmes d'information, de comptabilité, d'actuariat pourgérer l'entreprise dans le cadre de Solvency. Nous seronsprêts", a-t-il assuré.L'agence de notation financière Fitch Ratings a annoncéen juin que Solvabilité II bouleverserait le secteur de l'as-surance et pronostiqué un recentrage de l'offre sur desproduits moins risqués et des stratégies d'investissementplus prudentes.

Le verdict rendu par l'OMC, qui a jugé illégales certainesaides européennes versées à Airbus, "ne change rien"pour le programme A350, a assuré samedi le présidentd'EADS Louis Gallois, maison mère de l'avionneur euro-péen. M. Gallois a également indiqué qu'il jugeait "pro-bable" un appel de l'Union européenne contre cettedécision de l'Organisation mondiale du commerce et s'enest pris à Boeing, l'éternel rival d'Airbus."J'ai lu dans un journal britannique (Financial Times,ndlr) très connu que nous étions en train de réexaminerles aides, je veux dire clairement que ce n'est pas le cas.Si le journaliste, qui m'a interrogé a compris cela, ça veutdire qu'on s'est mal compris", a déclare M. Gallois à lapresse en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. "Nous devons certainement prendre en comptece que dit l'OMC mais, pour ce que je sais pour l'instantdes conditions des probables aides futures à l'A350, je nevois aucune raison de changer ça", avait déclaré M. Gal-lois au FT vendredi. "Les aides à l'A350 ne sont pas dansle +scope+ (champ) du panel qui a examiné la plainte desAméricains", a rappelé samedi M. Gallois."Les avances remboursables de l'A350, il a été indiquéexplicitement que bien qu'elles ne soient pas dans le+scope+, elles n'étaient pas a priori condamnables,puisque le système des avances remboursables lui-mêmen'est pas contraire aux règles de l'OMC", a-t-il poursuivi.En conséquence, "ça ne change rien", a conclu M. Gal-lois. "Sur l'A350, les Etats ont pris leur décision en pre-nant en compte tous les éléments, dont ils disposaient ily a plusieurs semaines ou plusieurs mois, je ne pense pasqu'ils vont changer cette décision à la suite des conclu-sions du panel", a-t-il notamment argué."Je suis frappé des commentaires de Boeing, ils n'ont ma-nifestement pas lu le même rapport que moi", a poursuivile patron d'EADS.

Le président américain Barack Obama a annoncé samedile versement de près de deux milliards de dollars à deuxsociétés spécialisées dans l'énergie solaire afin de déve-lopper des projets aux Etats-Unis qui promettent de créerdes milliers d'emplois. Nous allons continuer à nous battre pour la reprise" éco-nomique, a déclaré M. Obama dans son allocution radio-diffusée hebdomadaire. "Et nous allons rester surl'offensive afin de nous assurer que les emplois et les in-dustries du futur vont s'implanter ici en Amérique".Une des sociétés qui va recevoir l'argent du gouverne-ment, Abengoa Solar, compte construire dans l'Arizona(sud-ouest) une des plus grandes centrales solaires aumonde, qui créera environ 1.600 emplois dans le secteurdu bâtiment. Une fois que l'unité sera achevée, elle ali-mentera 70.000 foyers.L'autre société, Abound Solar Manufacturing, vaconstruire deux unités de production de panneaux so-laires, une dans le Colorado (ouest) et une dans l'Indiana(nord). Ces deux projets vont créer plus de 2.000 emploisdans le secteur du bâtiment et plus de 1.500 emplois per-manents, selon des responsables de la Maison Blanche.

Le président Obama a toutefois averti qu'il faudrait "desmois, même des années, pour se sortir" de la récente criseéconomique.Cette annonce intervient alors que le marché de l'emploiaux Etats-Unis a connu pour la première fois de l'annéeun retour aux suppressions d'emplois en juin, dû à la fai-blesse de l'embauche dans le privé, selon des chiffres pu-bliés vendredi.

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INTERNATIONALESPAKISTANManifestations contre le terrorisme après l'attentat de Lahore ESPAGNEManifestations contre la nouvelle loi sur l'avortement

SYRIEDécès d'Abou Daoud, cerveau de l'attaque des JO en 1972 à Munich

Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans lesgrandes villes du Pakistan pour protester contre le doubleattentat suicide qui a fait 43 morts jeudi à Lahore et pourexiger du gouvernement une action plus résolue contre leterrorisme et l'extrémisme.Le Premier ministre Yousuf Raza Gilani s'est rendu sa-medi sur les lieux du carnage et s'est engagé à vaincre lesextrémistes.Les commerces et les bureaux étaient fermés dans denombreuses villes en raison d'une grève convoquée parune organisation sunnite.Quelque 6.000 personnes se sont rassemblées sans inci-dents à Lahore, la grande ville de l'est du Pakistan, criantdes slogans comme "Mort aux talibans" et accusant lesautorités de la province du Pendjab, dont Lahore est lacapitale, de ne pas faire preuve d'assez de fermeté enversles extrémistes.Des manifestations ont aussi eu lieu à Karachi, la grandemétropole du sud, à Rawalpindi, près d'Islamabad, et dansd'autres villes.Les télévisions ont montré des manifestants brûlant despneus, scandant des slogans contre le terrorisme et l'extré-misme et reprochant au gouvernement fédéral de ne pasaméliorer la sécurité dans le pays."Nous poursuivrons nos protestations jusqu'à ce que legouvernement prenne des mesures concrètes pour répri-mer les activités terroristes", a déclaré Raghib Naeemi,porte-parole de l'organisation sunnite qui avait convoquéla grève et les rassemblements.Les talibans pakistanais liés au réseau terroriste Al-Qaïdasont les principaux responsables d'une vague de quelque400 attentats et attaques de commando qui ont fait près de3.450 morts en trois ans au Pakistan.Ces derniers mois, Lahore, deuxième ville du pays, estdevenue la principale cible des attentats.Jeudi, un double attentat suicide dans un mausolée soufibondé de pèlerins musulmans et situé au coeur de lavieille ville historique a fait 43 morts et 175 blessés.Cette action n'a pas été revendiquée. De précédents atten-tats commis à Lahore avaient été revendiqués par le Mou-vement des talibans du Pakistan (TTP) mais le TTP adémenti être responsable de celui de jeudi.La police a déclaré qu'elle avait interpellé plusieurs per-sonnes à Lahore dans le cadre de l'enquête sur l'attentat

mais n'avait encore effectué aucune arrestation formelle.Des perquisitions menées vendredi à Lahore ont permisde découvrir vingt vestes explosives, utilisées pour les at-tentats suicide, et une vingtaine d'uniformes des comman-dos de la police.Le Premier ministre pakistanais a visité samedi le mauso-lée et a déclaré qu'il avait convoqué une réunion extraor-dinaire des organismes chargés de la sécurité et dumaintien de l'ordre."Nous devons être unis pour vaincre le terrorisme, et nousavons appelé la communauté internationale à nous aiderà renforcer les capacités de nos organismes de sécurité",a déclaré Yousuf Raza Gilani.L'attentat de Lahore a suscité l'indignation à travers lemonde. L'Organisation de la conférence islamique(OCI) a condamné samedi "les effroyables attentats sui-cide" de Lahore. Leurs auteurs "sont des ennemis de l'islam et de l'huma-nité et doivent être traduits en justice", a déclaré le secré-taire général de l'OCI, Ekmeluddin Ihsanoglu.Auparavant, l'attentat avait été notamment condamné parla secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a réi-téré l'engagement des Etats-Unis "à soutenir les Pakista-nais dans leurs efforts pour défendre leur démocratie",par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et parla responsable de la diplomatie de l'Union européenne,Catherine Ashton.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedidevant le siège de la plus haute juridiction espagnole pourprotester contre l'entrée en vigueur lundi d'une nouvelleloi, plus libérale, sur l'avortement.Les manifestants, portant des pancartes sur lesquelles ontpouvait lire "Non à l'avortement, oui à la vie" et "Chacuna le droit de vivre" se sont rassemblés devant le bâtimentdu Tribunal constitutionnel à Madrid en réponse à l'appelde quelque soixante groupes ou associations.Les manifestants scandaient "25 ans c'est assez", allusionà la dépénalisation de l'avortement en Espagne en 1985.nt socialiste sur l'avortement, qui autorisent notammenttoutes les femmes à avorter jusqu'à la 14e semaine degrossesse, doivent prendre effet à partir de lundi pro-chain.Mais la Cour constitutionnelle a accepté mercredi dernierd'examiner un recours introduit par le Parti populaire (PP,conservateur). Elle a donné au gouvernement et au Par-lement trois jours pour présenter leurs arguments en fa-veur de la réforme.Le PP a soutenu que la nouvelle législation violait un ar-ticle de la constitution reconnaissant que "chacun a ledroit de vivre".La ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, a affirmé qu'ellen'avait "aucun doute" que la nouvelle loi était "tout à faitconstitutionnelle" et qu'elle entrerait en vigueur à la dateprévue.La réforme, à laquelle s'oppose fermement l'Eglise ca-tholique romaine, a été approuvée par le Parlement le 24février dernier.Elle autorise celle qui le demande à avorter jusqu'à la14ème semaine de grossesse et jusqu'à la 22ème semaines'il existe un risque pour la santé de la mère ou si le foetusprésente des malformations.BOUCLIER ANTIMISSILE

Les Etats-Unis et la Pologne concrétisent un accordLes Etats-Unis et la Pologne ont signé samedi un proto-cole concrétisant l'accord de la Pologne pour accueillirune composante du futur bouclier antimissile américainen Europe. Le document amende l'accord sur le bouclierantimissile américain, signé avec Washington en août2008, pour l'adapter au projet modifié par l'administrationde Barack Obama. Il a été signé à Cracovie, en présencede la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et deson homologue polonais Radoslaw Sikorski.Le dispositif déployé dans une base polonaise "aidera àprotéger le peuple polonais et tous en Europe, nos alliéset les autres, de la menace (...) posée par l'Iran", a affirméMme Clinton. Les Etats-Unis, pressés par la Russie quijuge sa sécurité menacée par le projet, avaient abandonnéen septembre 2009 leur projet initial de bouclier antimis-sile en Europe centrale, qui prévoyait d'installer un puis-sant radar en République tchèque, associé à dixintercepteurs de missiles balistiques de longue portée enPologne. Le nouveau plan est destiné à contrer des mis-siles non plus de longue, mais de courte et moyenne por-tée, après une réévaluation de la menace balistiqueiranienne. La Pologne préfère la nouvelle version du pro-jet, a argué M. Sikorski: "Elle est fondée sur une techno-logie existante, ce qui augmente la probabilité qu'elle soitréalisée et efficace." Hillary Clinton a rappelé pour sa partavoir invité la Russie à participer à cet effort "purementdéfensif", et que cette offre "demeure".Face aux "menaces communes", a-t-elle plaidé, Washing-ton "espère que la Russie s'orientera plus vers le travail encommun pour affronter ces menaces".

Le Palestinien Abou Daoud, "cerveau" de la sanglanteprise d'otages de sportifs israéliens aux jeux Olympiquesde Munich en 1972, est décédé samedi matin à Damas,a-t-on appris de source palestinienne.Abou Daoud, de son vrai nom Mohammad Daoud Oudeh,73 ans, membre du Conseil national palestinien (Parle-ment) et du Conseil révolutionnaire du Fatah, "était ma-lade, il est décédé ce matin", samedi, a indiqué unresponsable palestinien sous couvert d'anonymat.Il devait être inhumé dans l'après-midi dans le cimetièredes Martyrs, dans le camp palestinien de Yarmouk, à l'en-trée sud de Damas.Dans son autobiographie "Palestine: de Jérusalem à Mu-nich", Abou Daoud avait reconnu son entière responsa-bilité dans l'attaque contre des athlètes israéliens durantles JO de Munich de 1972.L'auteur y racontait la planification de cette prised'otages par le commando "Septembre noir", qui avaitcoûté la vie à 18 personnes dont 11 athlètes israéliens,le 5 septembre 1972.En 1999, année de la parution du livre, Israël a interdit à

Abou Daoud de retourner dans les territoires palestiniens.Pour sa défense, le Palestinien avait affirmé à cetteépoque sur Al-Jazira: "Nous étions en état de guerrecontre Israël. Notre objectif n'était pas civil. Nous avions visé des spor-tifs qui étaient en réalité des officiers et des soldats israé-liens. En Israël, toute personne est un réserviste".

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8SPORTSKARATE La Mauritanie au 2ème open international de Dakar 2010 NIGERIAL'équipe du Nigeria suspendu par son président!L’équipe nationale de karaté prend part depuis le 2 juilletau 2ème tournoi international OPEN qui regroupe six na-tions. Il s'agit de la Gambie, de la Guinée Conakry, de laMauritanie, du Mali et du Maroc et du Sénégal.En marge de cet OPEN INTERNATIONAL 2010, la fé-dération de karaté-do va organiser un stage internationald'arbitrage qui sera dirigé par l'expert Français, RaphaelORTEGA, 8ème Dan de karaté, envoyé et pris en chargepar la fédération mondiale de karaté-do (FMK). Ce stagepermettra aux arbitres Africains de revoir, en détail, lenouveau règlement international tout en préparant les ren-dez-vous internationaux de cette fin d'année 2010. Une chose est sûre, les pays de la sous région vont saisircette opportunité pour se faire des matchs de préparationpour les championnats d'Afrique de Johannesburg, prévusen Août prochain, mais aussi, pour les championnats dumonde de Serbie en octobre 2010.Nos Mourabitoune du karaté, en regroupement externedepuis plusieurs semaines, font tout pour mettre tous lesatouts de leur côté, compte tenu de la présence de nationsde qualité comme le Maroc et le Mali qui avait organiséune belle compétition internationale, il y a de celaquelques mois à Bamako. L'encadrement composé de Dah Ould Ethmanekata),Diallo Aliou (Kumité) et Moussa Ould Bilal(arbi-tre) qui ont travaillé nuit et jour au dojo de la Nouvellemaison des jeunes sont confiant quant aux résultats àfaire à Dakar.Après avoir suivi une séance de démonstration de kata et

des combats sur le tatami du dojo du Yamat Suki KaratéClub dans les locaux de la Nouvelle Maison des Jeunes,Cheikhna Ould Nenni , président de la Fédération mau-ritanienne de Karaté et Disciplines affinitaires a invité, lejeudi dernier (30 juin) les budokas à « s'armer de beau-coup de courage pour une représentation digne ». La délégation qui avait quitté la capitale, le jeudi dernier,dirigée par le premier vice président, Diallo Abdoulaye,comprend 9 combattants (quatre en Kata et 5 en kumité),2 arbitres et un staff technico-administratif. L'équipe est composée de Saydou Wane Sall, MohamedOuld Ely Ould Telmoudy, Cheikh El Bennani Ould Kha-try et Ibrahima Sow, Sall Aliou Saydou, Harouna Diallo,Abass Wade, Bacary Coulibaly et Samba Diallo.La délé-gation a été prise en charge entièrement par le présidentde la fédération. La désignation des combattants s’est ef-fectuée en fonction des résultats des années écoulées aussibien au plan national qu’international et des performancesde la saison dernière. Un choix qui aura été unanime. La programmation suivante est retenue au Stadium Ma-rius NDIAYE où se déroule la compétition:Vendredi 02/07 : Stage intensif d'Arbitrage, de 9h à 18hSamedi 03/07 : Compétition au Stadium Marius NDIAYEde 9h à 19h30Dimanche 04/07 : Suite Stage et Examen d'Arbitrage(tous les Stagiaires), de 9h à 18h.La compétition va se dérouler en non stop et va débuterà 09 heures. Les finales, l'après-midi, pour finir à 18heures 30 minutes. Rassemblés par Saydou Nourou T.

Le président du Nigéria,Goodluck Jonathan, aannoncé la suspensionde l'équipe nationale detoutes compétitions in-ternationales, à la suitedes mauvais résultats auMondial 2010. Cela veutdire que les Super Ea-gles ne pourront pas participer à la Coupe d'Afrique desNations 2012.Le président a pris cette décision, suite àl'élimination du Nigéria au premier tour de la Coupe duMonde Afrique du Sud 2010. Il compte utiliser ces deuxannées afin de restructurer la fédération nationale de foot-ball.S'il met sa menace à exécution, la FIFA pourrait pro-poser des sanctions contre le Nigéria, elle qui n'accepteaucune ingérence politique dans le football.Pour rappel, les Super Eagles avaient quitté la Coupe dumonde à l'issue du premier tour, après deux défaites (0-1contre l'Argentine, et 1-2 contre la Grèce) et un matchnul (2-2 contre la Corée du Sud), dans le groupe B. Enposte depuis mai, le président Jonathan a aussi réclaméun audit pour déterminer la façon dont les fonds allouésà la sélection nationale durant le Mondial avaient été uti-lisés. La FIFA ne devrait pas manquer de suspendre laFédération nigériane (NFF) si une telle ingérence poli-tique se confirmait.