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Tamanrasset Reddition de quatre terroristes n° 3138 - samedi 14 juillet 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected] P 16 La décision des pays Opep et non-Opep en 2016 a permis d’enclencher la relance des investissements P 2 Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a estimé mercredi à Alger que les rapports de certaines organisations non gouvernementales contre l’Algérie sur la gestion du phénomène de migration clandestine «sont infondés». P 3 Noureddine Bedoui Mission médicale Migration clandestine 24e opération de relogement La sécurité de l’Algérie et de ses frontières est celle de la Tunisie Des orientations en vue d’une meilleure prise en charge des hadjis P 3 P 4 Les rapports de certaines ONG contre l’Algérie «infondés» Relogement de 500 familles à Alger P 4 M inistre de l ’e nergie , M ustapha g uitouni

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Tamanrasset

Redditionde quatre

terroristesn° 3138 - samedi 14 juillet 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected]

P 16

La décision des pays Opep et non-Opep en 2016 a permisd’enclencher la relance des investissements   P 2

Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a estimé mercredià Alger que les rapports de certaines organisations non gouvernementales contrel’Algérie sur la gestion du phénomène de migration clandestine «sont infondés».

P 3

Noureddine Bedoui

Mission médicale Migration clandestine

24e opération de relogement

La sécurité de l’Algérieet de ses frontières

est celle de la Tunisie

Des orientations en vued’une meilleure priseen charge des hadjis  

P 3

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Les rapportsde certaines ONG contre

l’Algérie «infondés»

Relogement de 500 famillesà Alger P 4

Ministre de l’energie, Mustapha guitouni

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2A C T U A L I T E Samedi 14 juillet 2018

Ministre de l’energie, Mustapha guitouni

La décision des pays Opep et non-Opepen 2016 a permis d’enclencher la relance

des investissements   Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a affirmé, jeudi à Alger, que «la décision historique» despays OPEP et NON-OPEP réunis en septembre 2016 à Alger avait permis d’enclencher la relance des

investissements et d’améliorer les prix en 2017.

intervenant lors de la journéed’information consacrée à la pré-sentation du bilan de l’énergiepour l’année 2017, M. Guitouni a

rappelé que «le monde a connu, versla fin de 2014 et durant les années2015 et 2016 une période de réces-sion de l’activité économique entrai-nant un recul de la demande et unegrande baisse des cours du pétrole,indiquant que «la décision histo-rique, prise le 28 septembre 2016 enAlgérie par les pays OPEP et Non-Opep, a permis une augmentationdes cours en 2017 et une relance desinvestissements». A cet égard, leministre a précisé que les recettesdes exportations pétrolières ont at-teint 33,2 milliards de dollars en2017, avec une augmentation de19,1% par rapport à l’année 2016. Parailleurs, la valeur de la fiscalité pétro-lière versée en 2017 au Trésor publica atteint 2.228 milliards de dinarscontre 1.863 milliards de dinars en2016, soit une augmentation de20%. «Tous les indicateurs démon-

trent que le secteur de l’Energie se

porte bien et que des réalisations ont

été accomplies», selon le

ministre.Dans ce cadre, M. Guitounia rappelé les réalisations accompliesces dernières années dans le do-maine des hydrocarbures, à l’instarde l’entrée en service des champs ga-ziers au sud de In Salah et de l’inau-

guration, en décembre 2017, d’ungroupement gazier au nord de Reg-gane dans la wilaya d’Adrar.ATimmi-moune, un projet industrield’envergure pour le traitement dugaz naturel a été inauguré en mars2018. Dans la wilaya de Tamanrasset,un gazoduc en provenance de InSalah s’étendant sur une distance de530 km a été inauguré pour approvi-sionner la région de Tamanrasset engaz naturel.En matière de développe-ment de l’industrie gazière et pétro-lière dans le grand Sud, M. Guitounia précisé que Sonatrach a déployé

«de grands efforts» pour impliquerles jeunes de la région dans cette dy-namique.Pour atteindre cet objectif,

Sonatrach a décidé de créer plusieurs

centres de formation pour les jeunes

au sud. Un centre de formation spé-

cialisé dans la soudure et la ferronne-

rie a été réalisé dans la wilaya de

Ouargla.Sonatrach a également dé-cidé de créer trois autres nouveauxcentres de formation. Le premier aété réalisé dans la wilaya d’Adrar spé-cialisé dans les métiers relatifs à l’in-dustrie du gaz.Le deuxième projetprévu dans la wilaya de Tamanrasset

a été réalisé dans la ville de In Salah.Il est spécialisé dans l’industrie dugaz.Il est prévu au titre du troisièmeprojet, la réalisation d’un centre deformation dans les métiers de l’in-dustrie pétrolière au chef lieu de lawilaya d’Illizi vu la disponibilité desstructures nécessaires.Les revenusdu pays ont connu une nette amélio-ration en début de l’année 2018: legroupe Sonatrach ayant enregistré àla fin mai 2018 un chiffre d’affaires àl’exportation de 16 milliards de dol-lars contre 14 milliards de dollars du-rant la même période de l’année2017, soit une hausse de 14,3 %, aprécisé le ministre.La fiscalité pétro-lière a atteint 1.190 milliards de di-nars à la fin mai 2018, contre 995milliards de dinars durant la mêmepériode 2017, soit une hausse de20%.Concernant les activités de pros-pection, 17 nouvelles découvertesont été enregistrées à la fin mai 2018,contre 14 découvertes durant lamême période 2017, ce qui renfor-cera le niveau des réserves de pétroleet de gaz.»Ces réalisations sont debonne augure», a estimé le ministre,ajoutant que le secteur de l’Energie aoeuvré au développement de l’éco-nomie nationale et à garantir l’éner-gie à travers l’ensemble du territoirenational et partant la création desconditions idoines pour assurer le dé-veloppement économique et social.

la télédétection spatiale s’avère de plusen plus une nécessité «majeure» suscep-tible de donner une nouvelle dynamique

à l’agriculture saharienne, a indiqué jeudi àl’APS le Commissaire au développement del’agriculture en régions sahariennes(CDARS).Il s’agit de l’utilisation des technolo-gies spatiales facilitant l’accès à une informa-tion «fiable, réelle et à jour», notamment surles potentialités agropastorales et hydriques,l’état de la mise en valeur des sols, en plusdes facteurs influençant sur la productionagricole dans les zones sahariennes, a préciséM.Slimane Hannachi.En dépit des difficultésfinancières, le CDARS s’est engagé, il y a plusd’un an, à l’élaboration d’une base de don-nées d’images spatiales à moyenne et à hauterésolution, en coordination avec des spécia-listes dans ce domaine, dont l’Agence spatiale

algérienne (ASAL) chargée d’assurer l’assis-tance technique en la matière, a-t-il expli-qué.Répartie en diverses phases, notammentcelles liées à l’encadrement et la formationd’équipes d’ingénieurs relevant du commis-sariat, une assistance qui intervient en appli-cation d’une convention signée avec l’ASAL ets’articulant essentiellement autour de laconception, l’élaboration et la mise en oeuvred’outils d’aide à la décision, basés sur les tech-nologies spatiales, a-t-il fait savoir.Elle per-mettra d’accompagner les études, rechercheset explorations menées par le CDARS et visantnotamment le développement des filièresstratégiques (phoeniciculture, céréaliculture,maraîchage et autres) dans les grands pôlesagricoles, à l’instar d’Ouargla, Biskra, El-Ouedet Ghardaïa, ainsi que l’identification de l’étatet les conditions d’irrigation et de drainage,

la salinité des sols et la maîtrise des risquesen rapport avec le phénomène de la remon-tée des eaux, a-t-il dit.S’agissant de l’amélio-ration des conditions d’élevage de camélidés,M. Hannachi a révélé que cette étude portantsur la mise en place d’une stratégie pour l’or-ganisation de l’activité en zones sahariennes,est dans sa phase ultime.Créé par décret n86-222 du 02 septembre 1986, le CDARS, quicoiffe neuf wilayas sahariennes (Ouargla,Adrar, Biskra, Ghardaïa, El-Oued, Illizi, Tin-douf, Bechar et Tamanrasset) et 17 com-munes relevant de six wilayas steppiques(Tébessa, Khenchela, Laghouat, Djelfa,Naâma et El-Bayadh), est un établissementpublic à caractère administratif.Il a pour mis-sion de veiller à l’application de la politiquenationale en matière de développement in-tégré de l’agriculture, de mener des études,

recherches, explorations et tous les autrestravaux nécessaires à la connaissance du mi-lieu et de l’agriculture dans les régions saha-riennes, et de procéder à l’identification et àla délimitation des zones d’intervention enfonction de leurs caractéristiques agro-pédo-logiques.En matière d’actions sociales, il s’oc-cupe de participer avec les organismesintéressés à l’élaboration de plans de forma-tion, d’enseignement et de vulgarisation inhé-rents au développement agricole, d’initier etde concourir à l’organisation des manifesta-tions scientifiques (expositions, séminaires etcolloques) sur divers thèmes visant à valoriseret développer l’investissement dans l’écono-mie verte au niveau de cette région du paysqui recèle d’importantes ressources hy-driques et d’immenses étendues de terresaptes à la mise en valeur.

La télédétection spatiale, une nécessité «majeure» pour booster l’agriculture saharienne

pétrole

L’AIE s’inquiète de la vulnérabilité de la production

sonatrach

Un chiffred’affaires à

l’exportation de16 mds de $ surles 5 premiersmois de 2018

le groupe Sonatrach a enregis-tré un chiffre d’affaires à l’ex-portation de 16 milliards de

dollars entre janvier et fin mai2018 contre 14 milliards de dollarsdurant la même période de 2017,en hausse de 14,3%, a indiquéjeudi à Alger le ministre de l’Ener-gie, Mustapha Guitouni.Concer-nant la fiscalité pétrolière, elle aatteint 1.190 milliards de dinars àfin mai 2018 contre 995 milliardsde dinars durant la même périodede 2017, en hausse de 20%, a pré-cisé le ministre lors d’une Journéed’information sur le bilan énergé-tique national.Evoquant l’activitéd’exploration, le ministre a préciséque 17 nouvelles explorations ontété enregistrées à fin mai 2018contre 14 à fin mai 2017, ce quiconfortera les réserves en pétroleet en gaz.

l’Agence internationale del’Energie (AIE), basée à Paris,s’inquiète de la vulnérabilité

de la production pétrolière dans lemonde. « Le fait que tant de pro-duction soit vulnérable est claire-ment une source de préoccupation», a indiqué l’agence dans son der-nier rapport sur le marché pétro-lier.La croissance globale pour laproduction non-OPEP en 2018 ontété légèrement réduites à 1,97 mil-lions de barils par jour, bien qu’ànotre tour notre estimation decroissance de 2019 montre uneaugmentation modeste à 1,84 mil-lions de barils par jour. Du côté dela demande, bien qu’il y ait dessignes émergents de confiance éco-

nomique réduite et que les consom-mateurs soient mécontents des prixplus élevés, l’AIE soutient que lacroissance en 2018 sera de 1,4 mil-lions barils par jour.Le fait que lesprix soient demeurés relativementélevés reflète divers problèmesd’approvisionnement. L’Iran et leVenezuela, et d’autres qui sont pro-bablement à plus court terme. Ladétermination clairement expriméepar les États-Unis de réduire autantque possible les exportations ira-niennes suggère que les expéditionspourraient être réduites de beau-coup plus que le 1,2 millions de ba-rils par jour observé lors duprécédent cycle de sanctions.Enjuin, les exportations brutes de

l’Iran ont reculé d’environ 230.000barils par jour, alors qu’elles étaientrelativement élevées en mai, lesachats européens ayant chuté deprès de 50%. Toutefois, la plusgrande partie du pétrole iranien estexportée en Asie, la Chine et l’Indeen consommant actuellement plusde 600.000 barils par jour », selonl’AIE, précisant que « la Chine etl’Inde sont exposées au Venezuelaet importent respectivement250.000 barils par jour et 325.000barils par jour, il est clair que lesdeuxième et troisième plus grosconsommateurs de pétrole dumonde pourraient être confrontés àd’importants défis ».La réapparitionde la Libye comme facteur de risque

dans l’approvisionnement mondialfait suite à une série d’attaques surdes infrastructures clés qui ont vu laproduction chuter à environ500.000 barils par jour en juillet,proche du niveau de 1 million de ba-rils par jour, observé depuis environun an.Pour l’AIE, la situation sem-blait s’améliorer, sans trop s’avancersur un éventuel retour de la stabi-lité. « Le fait que tant de productionsoit vulnérable est clairement unesource de préoccupation. La Chinereçoit près de 140.000 barils parjour de pétrole de la Libye. Deux au-tres perturbations de l’approvision-nement risquent d’être de courtedurée ».L’AIE estime que certains deces problèmes d’approvisionne-

ment sont susceptibles d’être réso-lus, mais le grand nombre de per-turbations nous rappelle la pressionsur l’approvisionnement pétroliermondial. Cela deviendra encoreplus important étant donné que lahausse de la production des pays duGolfe du Moyen-Orient et de la Rus-sie, bien que bienvenue, se fera audétriment des capacités inutiliséesdu monde, qui pourrait être atteintà son maximum.Cette vulnérabilitésous-tend actuellement les prix dupétrole et semble devoir continuerà le faire. Nous ne voyons aucunsigne de production plus élevéeprovenant d’ailleurs qui pourraitapaiser les craintes d’une contrac-tion du marché.

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3 Samedi 14 juillet 2018A C T U A L I T E

Migration clandestine

Les rapports de certaines ONG contre l’Algérie «infondés»

inspectant le poste frontalierd’Oum T’boul, (40 km à l’Estd’El Tarf) qui a fait l’objet detravaux d’aménagement, M.

Bedoui a indiqué que la coordina-tion algéro-tunisienne en matièrede sécurité et d’échange d’infor-mations est «permanente», assu-rant que les deux pays oeuvrent à«relever le défi sécuritaire ensem-ble et en étroite collaboration».Leministre de l’Intérieur qui a réitéréà cette occasion la condamnationde l’Algérie de l’attentat terroristeperpétré, le 8 juillet courant contreune patrouille de la Garde Natio-nale à AïnSoltane, (gouvernorat deJendouba), a réaffirmé l’engage-ment de l’Etat pour «lutter contreles résidus du terrorisme jusqu’àl’éradication de ce fléau».Attestant

de l’importance de «poursuivre la

coordination» entre les deux pays

dans le domaine sécuritaire, il a

appelé à «promouvoir les relations

commerciales entre l’Algérie et la

Tunisie, et à renforcer l’échange

des expériences notamment dans

le secteur du tourisme».M.Bedouia inauguré au niveau du postefrontalier d’Oum T’boul, relevantde la daïra d’El Kala, «le pavillonpiéton» aménagé de manière à as-

surer aux voyageurs transitant parce poste frontalier confort et bonaccueil.In situ, le ministre qui asouligné l’importance de recourir,dans les formalités douanières, ausystème de gestion du flux desvoyageurs par anticipation, a misen exergue l’ impact de ce systèmedans l’amélioration du service et laréduction du délai d’attente destouristes transitant par Oum

T’boul.Selon les données présen-

tées, pas moins de 2,2 millions de

voyageurs ont transité en 2017 par

le poste frontalier d’Oum T’boul

pour se rendre en Tunisie.Le minis-tre de l’Intérieur, des Collectivitéslocales et de l’Aménagement duterritoire s’est également rendu aucamp de vacances de Tonga où ils’est longuement entretenu avecdes jeunes issus de plusieurs wi-

layas du pays qui passent leurs va-cances d’été dans cette région,soutenant l’importance de pro-mouvoir la destination Algérie.Ildevra s’enquérir, dans l’après-midi,du dispositif anti-incendie mobilisédans la wilaya d’El Tarf pour la pé-riode estivale avant d’inaugurerune exposition d’artisanat relatantle savoir-faire et le savoir-vivre dela région.

noureddine Bedoui

La sécurité de l’Algérie et de ses frontièresest celle de la Tunisie

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, NoureddineBedoui, a affirmé jeudi à El Tarf que la sécurité de la Tunisie et de ses frontières était celle de

l’Algérie et inversement s’agissant du pays voisin.

L’approche adoptée par l’ANP a permis d’instaurerla sécurité et la stabilité en Algérie

l’approche globale adoptée par le Hautcommandement de l’Arméee nationalepopulaire (ANP) a permis, ces dernières

années, de réunir les conditions de l’instaura-tion de la sécurité et de la stabilité sur l’ensem-ble du territoire national, rapporte la revueEl-Djeich dans son numéro de juillet.»Le hautniveau atteint par l’ANP, ces dernières années,a démontré la justesse, l’efficacité et l’efficiencede l’approche globale adoptée par le Haut com-mandement de l’ANP, qui en a fait la digne hé-ritière de l’Armée de libération nationale(ALN)», indique la publication dans son édito-rial.Selon la publication, il s’agit d’une approche«inspirée de la vision clairvoyante et de longterme du président de la République, chef su-prême des forces armées, ministre de la Dé-fense nationale, qui a permis de réunir lesconditions de l’instauration de la sécurité et dela stabilité sur l’ensemble du territoire nationalet, ainsi, de préserver le message des valeureuxChouhada et des Moudjahidine, message parlequel la défense de l’indépendance nationaleet la sécurisation des frontières du pays en

toutes circonstances s’inscrivent comme uneexigence».Mettant en avant les efforts «inlas-sables» déployés par les éléments de l’ANP qui«s’acquittent avec persévérance de leur devoirenvers la patrie», la revue note que la nation«peut s’enorgueillir de ses enfants, éléments del’ANP, conscients de la lourde responsabilité depréserver le riche capital révolutionnaire et na-tional, dont les repères se sont enracinés dansla conscience collective du peuplealgérien». Les festivités commémoratives du56e anniversaire de l’indépendance et de la jeu-nesse constituent, selon la même source, «unmoment particulier en ce qu’elles permettentde s’arrêter sur un peu plus d’un demi siècle del’Histoire de l’Algérie indépendante ainsi qu’uneoccasion pour évoquer la Révolution, afin denous inspirer des hauts faits d’armes d’hommesqui ont fait serment à Dieu et qui ont été fidèlesà ce serment en endurant les pires épreuves etconsentant les plus grands sacrifices». La Révo-lution du 1er Novembre 1954 «a ébranlé lesfondements de l’occupant et sonné le glas dusystème colonial de par sa portée et ses dimen-

sions, et suscité l’admiration du monde de parles principes qui l’animaient».La société algé-rienne, dans toutes ses composantes, a été «unsoutien pour l’Armée de libération nationale,reflétant ainsi l’expression de l’unité et de l’ho-mogénéité du peuple et de son armée libéra-trice pour, d’abord, affranchir la patrie de seschaînes et, ensuite, penser à jeter les fonde-ments de l’Algérie indépendante», rappelle El-Djeich, ajoutant que l’Armée nationalepopulaire a été «une des forces à qui a étéconfiée cette mission et, à ce titre, elle a jouéplusieurs rôles dont le plus important a été d’as-sumer à la fois les missions de défense de lasouveraineté nationale et de contribuer au pro-cessus d’édification nationale». A ce propos, re-lève la même source, les acquis réalisés parl’ANP «n’auraient pu se concrétiser sans lahaute conscience de ses éléments de l’Histoirenationale et des leçons qu’ils ont tirées des sa-crifices consentis», estimant que ces sacrifices«ont valeur d’exemple» et «sont devenus unesource d’inspiration pour les peuples encoresous occupation».

le Secrétaire général du parti duFront de libération nationale(FLN), a estimé mercredi à Alger

que les rapports de certaines orga-nisations non gouvernementalescontre l’Algérie sur la gestion du phé-nomène de migration clandestine«sont infondés».Lors d’une confé-rence intitulée «Bouteflika et la soli-darité avec l’Afrique... soixante ansd’amitié, de solidarité et de coopé-ration», animée au siège du parti, enprésence des ambassadeurs de plu-sieurs pays africains, M. Ould Abbesa affirmé que les rapports de cer-taines ONG sur le dossier de la mi-gration clandestine «sont infondéset ne suscitent pas la préoccupation

de l’Algérie», précisant que «desGouvernements étaient derrière cesONG».Il a salué, à cet effet, la ré-ponse du ministre des Affaires étran-gères, Abdelkader Messahel quiavait écarté toute possibilité «d’ou-verture par l’Algérie d’une zone derétention».Le SG du FLN a ajoutéque l’Algérie a garanti toutes lesconditions nécessaires pour le rapa-triement des migrants clandestinsvers leur pays d’origine dans le pleinrespect de leur dignité.Dans son al-locution, l’ambassadeur du Niger àAlger a souligné que l’histoire de l’Al-gérie est «riche en réalisations im-portantes en faveur du continent»,ajoutant que le retour des migrants

clandestins à leur pays (Niger) est in-tervenu «sur la base d’un accordavec l’Algérie».»Les parties qui criti-quent l’Algérie au sujet de ce dossierdoivent savoir que la loi interdit àtout étranger de fouler le sol d’unEtat déterminé sans visas», a-t-il-poursuivi.Dans ce cadre, le chargéd’affaire auprès de l’ambassade duTchad en Algérie a affirmé que «l’Al-gérie avait renvoyé, il y’a quelquesannées, 500 ressortissants tchadiensà leur pays dans le cadre du respectdes droits de l’Homme et de laloi».Evoquant le thème de la confé-rence, M. OuldAbbès, a salué le rôledu Président de la République, Ab-delaziz Bouteflika dans le renforce-

ment des relations de l’Algérie avecles pays africains avant et après l’in-dépendance, affirmant que «les afri-cains, que ce soit les responsablesou les catégories populaires, notam-ment au Mali, connaissent le Prési-dent Bouteflika depuis l’époque dela guerre de libération, la période àlaquelle il avait établi des relationsde fraternité et de solidarité avec lespays du continent».Dans le mêmecadre il a rappelé que «le PrésidentBouteflika a poursuivi son parcoursaprès l’indépendance au service desquestions du continent africain et ladéfense de ses intérêts, en occupantle poste de ministre des affairesétrangères de 1963 à 1979», ou la

diplomatie algérienne, a-t-il ajouté,avait connu «son âge d’or».Il a rap-pelé aussi la solidarité de l’Algérie,sous la direction du Président Bou-teflika, avec l’Afrique dans les mo-ments les plus difficiles et dans lescatastrophes naturelles à traversl’octroi d’aides humanitaires à unnombre de pays africains et l’efface-ment de la dette d’un autre nom-bre.OuldAbbès a mis l’accent sur lerôle du président Bouteflika dans ladéfense des questions de la paix auxforas internationaux, notamment lalutte contre l’apartheid en Afriquedu sud lors des travaux de l’Assem-blée générale des nations unies qu’ilavait présidé en 1974.

ecole supérieure de la sécuritésociale-3e proMotion

Recrutement directdes diplômés

le ministre du Travail, de l’Emploi et dela Sécurité sociale, Mourad Zemali aannoncé, jeudi à Alger, le recrutement

direct des diplômés de la 3e promotion del’Ecole supérieure de la sécurité sociale auniveau des différentes caisses de sécuritésociale relevant du secteur. S’exprimant lorsde la cérémonie de sortie de la 3e promo-tion en présence du ministre de l’Enseigne-ment supérieur et de la recherchescientifique, Tahar Hadjar et du ministre dela Formation et de l’enseignement profes-sionnels, Mohamed Mebarki, le ministre aindiqué que les diplômés decette 3e pro-motion, titulaires d’un Master II profession-nel dans les spécialités relatives à laprotection sociale, la gestion stratégiquedes organismes de sécurité sociale et lessystèmes informatiques de la protection so-ciale, seront recrutés directement au ni-veau des différentes caisses de sécuritésociale relevant du secteur.Par ailleurs, leministre a fait état de l’introduction, à par-tir de 2019, de programmes de formationen langue anglaise comme première expé-rience afin de permettre aux pays africainsanglophones de bénéficier des services decette école, et ce ,a-t-il dit, dans le cadred’une démarche visant à»consolider le rôlede cette institution scientifique au plan ré-gional et continental dans les domaines dela formation et l’échange d’expériences etd’expertises en matière de protection so-ciale». M.Zemali a relevé, à ce titre, la si-gnature de plusieurs accords bilatérauxentre l’école et des organismes de sécuritésociale de Mauritanie, du Mali, du Niger, duCameroun, de la Tunisie et du Sénégal, pré-cisant que le nombre des diplômés del’école s’est élevé cette année à 53 étu-diants, dont 5 étrangers.Le ministre a ap-pelé, à ce propos, les personnes en chargede l’école à «s’ouvrir davantage sur les dif-férentes expériences et méthodes d’ensei-gnement internationales, à travers lasignature de conventions avec les écolesspécialisés dans ce domaine à travers lemonde». M.Zemali a rappelé que la réalisa-tion de cette école supérieure qui fait office«d’outil stratégique pour la formation et ledéveloppement de la ressource humaine,notamment dans le domaine de la protec-tion sociale, intervient en application desinstructions du président de la République,M.Abdelaziz Bouteflika», soulignant queson secteur «ne ménagera aucun effortpour soutenir cette institution en moyenshumains et matériels».A noter que l’écolea pour principale mission d’assurer des for-mations supérieures dans le domaine de laprotection sociale, garantir des formationscontinues au profit des cadres des secteursprivé et public, accomplir des études et derecherches liées au domaine de la sécuritésociale, outre l’organisation de conférenceset de manifestations scientifique dans cedomaine.

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4 Samedi 14 juillet 2018A C T U A L I T E

Mission Médicale

Des orientations en vue d’une meilleure priseen charge des hadjis  

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Pr. Mokhtar Hasbellaoui , a donné jeudi à Alger, desorientations à l’adresse des membres de la mission médicale composée de 115 personnes qui accompagne les hadjis dans les Lieux

saints de l’Islam, en vue de veiller à leur confort.

supervisant en compagnie duministre des Affaires reli-gieuses et des wakfs, Mo-hammed Aissa , l’ouverture

de la Journée d’orientation au profitdes membres de la mission médicalequi accompagne les 36.000 hadjis al-gériens dans les Lieux saints , le mi-nistre de la Santé a recommandé de«veiller à la santé des hadjis et à leurbonne prise en charge dans les Lieuxsaints, d’autant plus que 75% decette catégorie dépassent l’âge des60 ans.A cette occasion, le ministre a

rappelé que « la mission n’est pas

une mince affaire, d’autant plus

qu’elle coïncide avec la saison d’été

qui connait des températures pou-

vant atteindre, en Arabie Saoudite,

les 54 et que la majorité des hadjis

est âgée de plus de 60 ans, dont cer-

tains souffrent de maladies chro-

niques, ce qui nécessite de redoubler

d’efforts pour garantir une prise en

charge sanitaire à la hauteur «. Il aégalement appelé, dans ce cadre, lesmembres de la mission à «honorer lapatrie, coordonner les efforts et veil-ler à la bonne répartition des tâches,en vue d’améliorer la prise en chargedes hadjis et placer la relation méde-cin- patient, au-dessus de touteconsidération».Pour sa part, le mi-nistre des Affaires religieuses et desWakfs, a rappelé «les efforts consen-tis par les pouvoirs publics en vued’améliorer la saison du Hadj, d’an-née en année «, indiquant que «letaux de 75% des pèlerins, âgés de 60ans et plus, requiert le déploiement,sans relâche, des efforts en vue deprendre en charge les personnes lesplus âgées, en termes d’orientationet de soins de santé». M.Aissa a in-sisté, devant la mission médicale, surla nécessité de « mettre l’accent sur

le côté humain, de faire preuve depatience et de prodiguer des conseilsau profit des pèlerins, quant à la

bonne nutrition, l’approvisionne-ment en eau potable, le repos et lesommeil suffisants et laprévention

contre l’exposition aux rayons de so-leil, afin d’éviter toute fatigue», rap-pelant, ainsi, le décès de 17 pèlerins,durant la saison écoulée, en raisondes facteurs mentionnés.Par lamême occasion, le président de lamission médicale, Dr. Rabah Hamanaa présenté les quatre (4) points surlesquels se déploie cette mission, àsavoir, Djeddah, La Mecque, Médine,Mina et Arafat, indiquant que le 4epoint est le plus difficile, au regard deson exiguïté , ce qui amènera la mis-sion, a-t-il dit, à être mobile et équi-pée de trousses médicales.Le mêmeresponsable a assuré aux membresde la mission qu’ils seront «soutenuspar les éléments de la Protection ci-vile et les équipes saoudiennes, lorsde survenue de cas complexes exi-geant l’accompagnement des pèle-rins aux hôpitaux.

population

Tous les secteurs appelés à prendre part dans la planification

le ministre de la Santé, de la Population etde la Réforme hospitalière, Pr. MokhtarHasbellaoui a mis l’accent, mercredi à

Alger, sur l’implication de tous les secteurspour la vulgarisation de la mise en oeuvre dela planification familiale 2017-2020 tracé parle ministère.Lors d’une allocution prononcéeen son nom par le directeur de la formation auministère, Ait Messaouden, à l’occasion de lacélébration de la journée mondiale de la po-pulation placée cette année par l’Organisationdes Nations Unies (ONU) sous le thème «Pla-nification familiale: un Droit de l’homme», M.Hasbellaoui a appelé à la nécessité d’améliorerla formation continue et d’impliquer les autressecteurs dans cette opération à l’instar du rôledes jeunes et les cellules de communication

relevant du ministère de la Solidarité natio-nale, les mourchidate, les imams, les membresde la commission nationale de la planificationfamiliale et les médias, outre «le développe-ment du partenariat avec la société civile dansce domaine».La croissance accélérée de la po-pulation depuis 2013 à ce jour estimée à plusd’un (01) million habitants par année «pour-rait entraver la croissance économique», a af-firmé M. Hasbellaoui, soulignant l’impératif devulgariser le planning familial, d’encourager lagrossesse, d’améliorer la santé de la mère etde l’enfant et de réduire le taux de mortalitépour ces deux franges de la société».Dans cecadre, il a mis l’accent sur le renforcement dela prévention des handicapes liés à la gros-sesse dus à l’accouchement à un âge avancé,

tardif et rapproché» en associant les couplesdans ce programme de manière volontaire.Leministre a indiqué que le planification familialeintroduite depuis les années 60, qui a été dé-veloppé avec la mise en place du plan nationalpour la protection de la santé Mère-Enfant etl’espacement des naissances en 1974 avec lelancement du programme national de maitrisede la croissance démographique en 1983, est«parmi les priorités de la santé publique»,ajoutant que près de 60 % du recours auxmoyens contraceptifs a été enregistré depuis,soit 3 millions de femmes sur un total de 5,3millions de femmes mariées en âge de pro-création.Il a rappelé, à ce propos, nombre decentres de planification familiale, soit plus de300 centres à travers le pays depuis 1994,

outre 1500 polycliniques et 1300 salles desoins assurées par 2800 sages-femmes et 1500médecins généralistes aussi bien que des mé-decins spécialistes.En dépit de cette avancéeenregistrée dans le domaine, le ministre de laSanté a fait état de certains «dysfonctionne-ments» au niveau de la planification familiale,dont le recours par certains couples auxmoyens traditionnels à la contraception, outreles disparités régionales, mettant l’accent surl’impératif de renforcer l’information et lacommunication et la mise à contribution dusecteur privé et des pharmaciens, ainsi que larecherche scientifique pour mieux compren-dre les comportements de l’individu en ce quiconcerne la planification familiale.

près de 500 familles occupantdes habitations précaires, desespaces pédagogiques, des lo-

gements de fonction et des immeu-bles menaçant ruine à travers 21sites situés à Hussein dey, Kouba, ElMakaria et Mohamed Belouizdad,ont été relogées jeudi dans de nou-velles citées à Bir Touta et Douera etce dans le cadre de la deuxièmephase de la 1e étape de la 24e opé-ration de relogement à Alger.Pourrappel, la première phase de la24ème opération de relogement à lawilaya d’Alger avait eu lieu la se-maine dernière au profit de 500 fa-milles, ainsi le nombre de famillesrelogées dans le cadre de la premièrephase de la 24ème opération de re-logement à la wilaya d’Alger a atteint1.000 familles, sachant que cette24ème opération de relogement estdivisée en 4 étapes et devra profiterà 8.000 familles.Dans une déclara-tion à la presse, le chef de cabinet duwali d’Alger, M.Mohamed Omrani aindiqué que la 2e phase de la 1eétape de la 24e opération de reloge-ment à Alger, concerne 500 familleset la part du lion a été attribuée jeudiaux occupants des espaces pédago-giques et des logements de fonction(277 familles bénéficiaires), afin de li-bérer les espaces pédagogiques auprofit des élèves, en prévision de la

rentrée scolaire (2018-2019).Le Walid’Alger Abdelkader Zoukh avaitdonné des instructions pour réhabi-liter ces espaces pédagogiques, di-rectement après leur évacuation afind’éliminer le problème de la forteconcentration d’élèves dans lesclasses, pour garantir une «bonne»année scolaire.L’exécution de la

deuxième phase de la 1e étape de la

24e opération de relogement inter-

viendra «pour libérer définitivement

les logements de fonction, tandis que

les classes, les cantines et les autres

espaces seront libérés graduellement

avant la prochaine rentrée sco-

laire».L’objectif de la première phasede la 24ème opération de reloge-ment, est d’évacuer certains sites(des bidons villes) pour accueillir lesprochains jeux africains et garantirune meilleure rentrée scolaire à tra-vers le relogement des occupants deces structures dans des logementssociaux.»Cette opération a permis de

récupérer plus de 14 ha de terres qui

ont été consacrées à la réalisation de

projets de développement», a-t-il dit,

ajoutant que les opérations de relo-

gement se poursuivront à la wilaya

d’Alger coïncidant avec les fêtes na-

tionales et religieuses conformément

à la décision du ministère de l’Habi-

tat, de l’urbanisme et de la

ville.Concernant les sites concernésde l’opération de relogement, M.Amrani a souligné que la pluparts deces sites se situent à la commune deMohamed Belouizdad (Circonscrip-tion administrative de Hussein Dey),où il a été procédé au relogement detoutes les familles occupant les im-meubles menaçant ruine (100 fa-milles) et plus de 277 autres famillesoccupant les espaces pédagogiqueset les logements de fonction situésau sein des établissements éducatifsau niveau des communes de SidiM’hamed, Bab El Oued, El Harrache,Hussein Dey, Bir Mourad Rais, Draria,Zeralda, Baraki, Bouzereah, Cheraga,Dar El Beida et Rouiba.Plus de 50 fa-milles dont leurs recours ont été ac-ceptés par la commission de recours,a-t-il indiqué, ajoutant qu’il a été pro-cédé, en outre, au relogement de 80autres familles occupant des habita-tions précaires à la circonscriptionadministrative d’Hussein Dey et quioccupent les terrains destinés auprojet de réalisation de 286 loge-ments à la commune de Kouba et lesterrains destinés au projet de réhabi-litation de Oued Ouchayah (El Maka-ria) ainsi que les bidonvilles Chiekh

Kamal, Salem Ezzai, Messaoud Lah-laoui, Ali Hamidi, Ali Hamidi2 et Ab-derrahmane Hamaoui), uneconstruction menaçant ruine à ElMakaria et 4 familles occupant descarcasses d’immeubles à Kouba.80autres familles bénéficiaires de loge-ments LPL ont été relogées, durant lemême jour, à la commune deDouera.Les familles concernées ontété relogées dans les cités 985/1602logements à Douera, 400 logementsà Djenane Sfari (Birkhadem) et la cité168/1000 logements à Douera.S’ex-primant à la presse, le Directeur gé-néral de l’Office de promotion et degestion immobilières (OPGI), Moha-med Smail qui se trouvait au niveaude la cité des 1602 logements à BirTouta, a indiqué que «toutes les nou-velles cités ont été équipées detoutes les nécessités et les commo-dités (eau, électricité, Gaz, ascenseuret antennes paraboliques collec-tives».Outre les structures de sûretéet les annexes administratives, lesnouvelles cités disposent, égale-ment, d’espaces verts, d’espacesd’attractions pour enfants et d’équi-pements publics (en cours de réalisa-tion) qui entreront en service dès laprochaine rentrée scolaire, a indiquéle responsable.

24e opération de relogeMent

Relogement de 500 familles à Alger

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Samedi 14 juillet 2018La5La Rochelle:3 mortsdécouvertssur unbateauDeux hommes et unefemme ont été retrou-vés morts par ballemardi soir sur un ba-teau dans le port deLa Rochelle, selon unesource judiciaire. L’en-quête s’oriente versune consommationexcessive d’alcool surfond de jalousieamoureuse, a indiquéle parquet de La Ro-chelle.Un couple de plaisan-ciers avait avisé les po-liciers municipaux deplusieurs détonationsprovenant d’un voilieramarré au port, alorsque la foule suivait surles quais la demi-fi-nale de la Coupe dumonde de footballF r a n c e - B e l g i q u e ,selon des sourcesproches de l’en-quête.Vers 20h50, lapolice municipale adécouvert un jeunehomme et un coupleplus âgé, touchés parballes. Une arme depetit calibre a ététrouvée à proximitéd’un des corps quiportait un holster à laceinture. Les pom-piers ont tenté en vainde les réanimer, selonces mêmes sources.

l’attentat, qui s’est produitdans la ville de Peshawar,dans le nord-ouest du Pa-kistan, est le plus meur-

trier dans le pays depuis le débutde la campagne électorale pour leslégislatives prévues le 25 juillet.Il aété perpétré lors d’une réunion duAwami National Party (ANP), for-mation qui a déjà été la cible d’in-surgés islamistes pour avoirmanifesté son opposition à desgroupes comme les talibans. «Lebilan est passé à 20 morts et 63blessés, dont 35 se trouvent tou-jours dans deux hôpitaux de Pes-hawar», a déclaré hier à l’AFP lechef de la police de la ville, Qazi Ja-meel. Ce nouveau bilan a étéconfirmé par un responsable del’hôpital de Peshawar, Zulfiqar Ba-bakhel. Selon le chef de l’équipe dedéminage, Shafqat Malik, le kami-kaze, âgé d’environ 16 ans, portaitsur lui 8 kg d’explosifs et 3 kg deplombs et billes. «D’après les pre-miers éléments de l’enquête,c’était une attaque-suicide dontHaroon Bilour était la cible», a in-diqué à l’AFP Shafqat Malik, un res-ponsable de la police en faisantréférence à un des candidats del’ANP aux élections.Un autre hautresponsable de la police, KaukabFarooqi, a confirmé que Haroon Bi-lour avait été tué dans cette at-taque. Selon la police l’explosionest survenue au moment oùl’homme politique s’apprêtait à

s’adresser à quelque 200 partisans.Mohammad Khorasani, un porte-parole du groupe Tehreek-e-Tali-ban Pakistan (TTP), les talibanspakistanais, a revendiqué l’at-taque, précisant que les insurgésavaient «déjà déclaré la guerre» àl’ANP et appelant le public à s’entenir éloigné sous peine d’être«responsable de sa propre

perte».Haroon Bilour, avocat deprofession, appartenait à une in-fluente famille politique de la pro-vince de Khyber-Pakhtunkhwadont Peshawar est la capitale. Sonpère, Bashir Bilour, également unhomme politique connu, avait ététué dans un attentat-suicide en2012. Des avocats de Peshawar ontannoncé une grève pour protester

et faire le deuil de leur collègue.Des commerçants locaux ont éga-lement annoncé une grève. Laveille, un porte-parole de l’arméepakistanaise avait indiqué que desmenaces planaient sur la cam-pagne pour les législatives du 25juillet et que plus de 370.000hommes seraient déployés le jourdu vote.

Pakistan: 20 mortsdans un attentat-suicide

Au moins 20 personnes, dont un influent homme politique local, ont été tuées dans cette nuit lors d’un attentat contre une réunion électorale revendiqué

par les talibans, selon un nouveau bilan hier.

Pour Le Pen, la Russie devrait intégrer l’Otan

Marine Le Pen a suggéré hierque la Russie intègre l’Otan,qui se réunit ce jour à

Bruxelles pour un sommet sous hautetension, dansl e

cadre d’une nouvelle mission de l’Alliancede «lutte contre le fondamentalisme isla-miste terroriste».«A quoi ça sert (l’Otan,NDLR)? Depuis la chute de l’URSS, ça n’aplus d’objectif. Est-ce qu’on ne peut pas

déjà se réunir pour dire «Nousallons donner à l’Otan

une nouvelle missionqui est la lutte

contre le fon-damenta-

l i s m ei s l a -

miste terroriste?»», a demandé surCNews la présidente du Rassemblementnational (RN, ex-FN).»Et dans le cadre decette mission, la Russie devrait intégrerl’Otan. Voilà qui serait sage», a ajouté lafinaliste de la présidentielle en 2017, quiavait été reçue pendant la campagne parle président russe Vladimir Poutine. La dé-putée du Pas-de-Calais a en outre de-mandé que le salafisme ne soit passeulement inscrit sur la liste des dérivessectaires, comme le demande un rapportdu Sénat publié mardi, mais comme «en-

nemi de la France».»C’est une idéologiede mort, est-ce qu’on va l’admettre, est-ce qu’on va le dire? Est-ce qu’on va enfincriminaliser cette dérive, qui vise à l’assas-sinat des juifs, des dits mécréants, de laterre entière, de tous ceux qui ne sont passalafistes?», a demandé la responsablepolitique. Un rapport du Sénat s’inquiètedes «réelles insuffisances» dans le traite-ment de la menace terroriste devenue es-sentiellement intérieure, et cible toutparticulièrement le «danger» du sala-fisme.

Iran : 11 morts dans une collision impliquant un camion-citerne

onze personnes au moins ont été tuées hier dans une collision entre un camion-ci-terne et un autobus, selon l’agence officielle iranienne Irna. Le drame s’est produitpeu après minuit (19h30 GMT mardi à Sanandaj, capitale de la province iranienne

du Kurdistan, à plus de 400 km à l’ouest de Téhéran, a indiqué la télévision d’Etat.Selon Irna,sept personnes, quatre passagers du bus et trois passants, ont été blessés par l’»énorme ex-

plosion» qui s’est produite lorsque le camion-citerne, chargé de carburant, a percuté le véhi-cule de transport. Les autorités locales ont décrété trois jours de deuil au Kurdistan, ajoute

l’agence.Malgré le bon état général du réseau routier, l’Iran a un des taux de mortalité sur lesroutes les plus élevés au monde. Les accidents sont dus en majorité au mépris pour les règles de

base de la conduite, que la police tente de combattre par des images chocs à la télévision ou descampagnes de prévention.

La Grèce va expulserdeux diplomates russes

la Grèce a l’intention d’ expulser deux diplomates russes, etd’interdire l’entrée sur son territoire à deux autres, accusés «d’ac-tions contre sa sécurité» a révélé hier le grand quotidien grec Ka-

thimerini. Selon ce journal, Athènes accuse les diplomates «d’avoir tentéd’extraire et de faire circuler des informations et d’avoir soudoyé des fonc-tionnaires». Les autorités grecques n’avaient pas répondu dans l’immédiataux sollicitations de l’AFP pour commenter cette information.»La Russie vaprendre des mesures réciproques, comme c’est le cas habituellement dansdes circonstances pareilles», a pour sa part indiqué à Moscou un porte-paroledu ministère russe des Affaires étrangères à l’AFP. Selon des sources diploma-tiques, citées par Kathimerini, Athènes entend «immédiatement expulserdeux diplomates dont Victor Yakovlev, un employé de l’ambassade de la Rus-sie à Athènes».Malgré les relations tendues entre Moscou et Bruxelles,Athènes entretient traditionnellement de bonnes relations avec la Russie,pays également orthodoxe. La Grèce n’avait notamment pas expulséde diplomates russe, comme d’autres de ses partenaires l’avaientfait, lors de l’affaire de l’empoisonnement en Grande-Bretagnede l’ex-agent double russe Serguei Skripal.

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Samedi 14 juillet 20186r é g I o n s

sidi Bel-abbès

Le transfert d’eau à partir du Chott El-Gharbi effectif en juillet

Le projet de transfert d’eau potable du Chott El-Gharbi vers la wilaya de Sidi Bel-Abbèssera mis en service durant le mois de juillet en cours, a-t-on appris mardi du responsable

de la direction de wilaya des ressources en eau. Abdelkader Lettab a expliqué à l’APSqu’avec la mise en service, de ce projet la wilaya de Sidi Bel-Abbès améliorera

l’approvisionnement en eau potable de plusieurs de ses communes.

trois forêts récréatives etde loisirs seront crééesdans la wilaya de Nâama

sur une superficie globale avoi-sinant les 16 hectares, dans lecadre de l’investissement privé,a annoncé mardi la Conserva-tion locale des forêts. Ces troisespaces forestiers, devant pro-mouvoir le tourisme écologiqueet créer des sites aménagéspour la promenade et les loisirsdes familles, sont situés sur labande verte dans la zone dite«route de Bechar», dans lacommune d’Aïn Sefra, le village«Touajer», dans la commune de

Nâama et la zone «Draâ el-oud», dans la commune de Me-cheria, a-t-on indiqué. Ladirection générale des Forêts etle Comité de wilaya chargé del’étude des demandes d’agré-ment pour l’exploitation des fo-rêts récréatives et de loisirs ontapprouvé le dossier de créationd’une forêt récréative dans lacommune d’Aïn Sefra sur une su-perficie de 2,5 ha. L’investisseurprivé a entamé les travauxd’aménagement, en ce mois dejuillet, avec un budget de 35millions de dinars. Ces travauxqui ne dépasseront pas les cinq

mois, a-t-on indiqué. Les deuxautres dossiers, concernant lesforêts de «Touajer» et «Draâ el-oud» se trouvent au niveau de ladirection générale des Forêtspour approbation, après avoirreçu, au préalable, l’aval dumême comité de wilaya, ontajouté les services de la Conser-vation. La même source a rap-pelé que les investisseurs privésbénéficiant d’agréments pourl’exploitation de ces espaces fo-restiers, classés comme espacesrécréatifs et de loisirs, devrontrespecter les clauses du cahierdes charges et devront contrac-

ter un bail de location de 20 ansrenouvelables. Et, ils devront né-cessairement respecter le pland’aménagement et d’orientationétabli par la Conservation desforêts de la wilaya concernant lecontrôle et la gestion ces biensforestiers. Ce plan oblige les in-vestisseurs privés à créer des es-paces de loisirs et de jeux pourles enfants, les prestations dejardins publics, ainsi que l’amé-nagement de lacs artificiels etdes bassins, entre autres, ce quipermettra, a-t-on ajouté, lacréation de postes d’emploi,dont le nombre sera déterminé

selon la surface octroyée à l’in-vestisseur. Durant l’exploitationde ces espaces, l’investisseurs’engage à préserver les res-sources forestières et utiliserdes matériaux de constructionen adéquation avec le cadre na-turel et les espèces des plantesprésentes sur chaque site fores-tier, avec l’utilisation de boisdans la mise en place des clô-tures, et ce afin d’éviter le ci-ment et le métal dans laréalisation des différentes ins-tallations au sein des forêts ré-créatives a relevé laConservation des forêts.

nâama

Vers la création de trois forêts récréatives et de loisirs

le projet porte sur le trans-fert d’eau à partir de la wi-laya de Nâama vers larégion sud de la wilaya de

Tlemcen et celle du sud-ouest dela wilaya de Sidi Bel-Abbes, ré-gion qui connaît des perturba-tions en matière d’AEP. Le mêmeresponsable a précisé que les tra-vaux de connexion au réseau duChott El-Gharbi ont été complè-tement achevés. Des communescomme celles d’Oued Sbâa, Rad-jem Damouche, Moulay Slisen,Benachiba Chelia, Hessaïba, AïnThidlamine, Benbadis, Che-touane et Bir El Hammam béné-ficieront d’un quota de 11.000

m3 d’eau, ce qui permettra unedistribution régulière de ce pré-cieux liquide. D’autre part, lemême responsable a indiquéqu’un appel d’offres sera lancé àla fin de ce mois de juillet couranten vue de la réhabilitation et dela rénovation du réseau de distri-bution d’eau au niveau de plu-sieurs quartiers, soit l’équivalententre 25 et 30 kms de conduitesà renouveler. Cette opérationpermettra une meilleure distri-bution d’eau entre les quartiers.Le projet, sous forme de plu-sieurs tranches, sera confié à dif-férentes entreprises afin derespecter le délai de réalisation

fixé à quatre mois. Il est à rappe-ler que la wilaya de Sidi Bel-Abbès a initié en 2017 plusieursopérations ayant permis de ren-forcer les réseaux et d’améliorerl’AEP dans ses 52 communes. Il aété procédé à la réalisation dequatre réservoirs d’eau d’une ca-pacité totale de 2.000 m3 à Tel-mouni, Aïn El Berd, Tafsour etMekadra. Trois autres réservoirstotalisant 1.500 m3 ont été misen service à Sidi Lahcène, Mer-houm et Sidi Bel-Abbès. Par ail-leurs, 4 profonds puits ont étéforés et mis en exploitation pourrenforcer l’AEP des localités deTenira, Aïn Bent Soltane et Ras El

Ma. 60 kms de canalisations dedistribution d’eau ont été renou-velés à Bir El Hammam, OuedSbaa, Radjm Damouche, Has-saïba, Aïn Thidlamine, MoulaySlisen, Chetouan et Benbadis, a-t-on indiqué. La wilaya de SidiBel-Abbès, qui souffre d’unmanque de ressources hy-driques, recourt aux wilayas voi-sines pour satisfaire 60% PC desbesoins en eau de sa population.Elle ambitionne d’assurer un ap-provisionnement d’eau quoti-dien à ses 52 communes avecl’achèvement, à la fin de l’année2018, de tous les projets concer-nant ce secteur.

oran

La «pharmacieclinique» objetd’une rencontresamedi Le thème de la «pharmacie cli-nique» sera au centre des tra-vaux d’une première rencontrescientifique nationale, prévuesamedi prochain à l’Etablisse-ment Hospitalier Universitaire(EHU) «1er novembre 1954 «d’Oran, a-t-on appris mardi au-près des organisateurs. Cetterencontre, organisée par le la-boratoire de recherche et dedéveloppement pharmaceu-tique en collaboration avecl’EHU «1er novembre 1954 «et l’Institut médical de l’univer-sité Oran1 «Ahmed Ben Bella»,verra la participation de pro-fesseurs et de chercheurs dansle domaine de la pharmacieclinique, ainsi que des labora-toires scientifiques algériens.Les travaux de cette rencontreseront axés sur le rôle du phar-macien clinicien dans la priseen charge des malades au seindes établissements de santé,le contrôle de l’utilisationidoine des médicaments, admi-nistrés aux malades selon lesdoses et les formes adéquates,a indiqué le président du co-mité scientifique. Les partici-pants aborderont également laquestion de la présence dupharmacien clinicien dans leshôpitaux, comme ligne de dé-fense contre les erreurs médi-camenteuses prescrites demanière anarchique dans cer-tains cas, ainsi que l’impor-tance de la pharmacie cliniquecomme service au sein des hô-pitaux universitaires, a ajoutéle Pr. Yahia Delaoui. Le pro-gramme de la rencontre com-prend la présentation d’unexposé sur la pharmacie cli-nique et l’expérience algé-rienne dans ce domaine, ainsique les perspectives de sondéveloppement, sachant que lapharmacie clinique est «mé-diateur logique entre la chimieclinique et le malade», a expli-qué le professeur Delaoui.

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7m o n d E

shinzo Abe, qui a annulé unetournée dans quatre pays,dont la Belgique et laFrance, a quitté Tokyo en

début de matinée pour survoler laprovince d’Okayama, une des plustouchées avec celle de Hiroshima,et visiter divers lieux sinistrés en-suite.Outre les 179 morts recensés,les autorités disent être sans nou-velles d’au moins neuf autres habi-tants, les médias parlant de plusde 50 ou 60 disparus.Il s’agit de laplus grave catastrophe liée à unphénomène météorologique dansl’archipel depuis 1982.Des milliersde sinistrés sont hébergés dans desrefuges des autorités, d’autresayant été accueillis par des procheset beaucoup s’interrogent sur leuravenir.En début de matinée, dansl’un de ces lieux d’hébergement im-provisés, le gymnase de l’école pri-maire Okada du quartier Mabi àKurashiki, 20 à 30 personnes, pourla plupart des femmes et des per-sonnes âgées, étaient assises ou al-longées sur le sol recouvert denattes.Des centaines d’autresétaient à l’extérieur, parties net-toyer leurs maisons. Des climatisa-tions y ont été installées durant lanuit, la température extérieure ex-cédant 35 degrés.Hiroko Fu-kuda, 40 ans, a fui sa demeurevendredi soir avec seulementquelques vêtements. Elle n’est re-passée chez elle que lundi. Le rez-de-chaussée a été dévasté du solau plafond, placard détruit, tatamissens dessus dessous.»Nous conser-vions des photos dans la pièce destyle japonais du rez-de-chaussée,des poupées traditionnelles «Hina»pour la fête des filles en mars, ainsi

que mes kimonos et mon» furisode«(un type de kimono aux mancheslongues et fluides). Je voulais quema fille le porte», dit-elle à l’AFP, leslarmes aux yeux.»Nous pouvonslaisser les appareils ménagers par-tir, mais des souvenirs comme cela,non. Il est impossible de reprendredes photos d’elle quand elle avaittrois ans, impossible, ça fait trop depeine», confie-t-elle.Quelque75.000 policiers, pompiers, soldatsdes Forces d’autodéfense (appella-tion de l’armée japonaise, ndlr) etgarde-côtes avaient été dépêchésau secours des victimes.Les re-cherches et travaux de nettoyagese poursuivent désormais sous une

chaleur étouffante, avec une tem-pérature de 35°C prévue à l’ombre«et ce temps ensoleillé devraitdurer une semaine au moins», aprécisé le porte-parole du gouver-nement.»Une grande vigilance»s’impose face au risque d’insolationet de coup de chaleur, ainsi qu’enraison des possibles nouveaux glis-sements de terrain, a-t-il insisté.Lesprécipitations inédites enregistréesen l’espace de trois jours ont en-traîné de terribles inondations, descoulées de boue et d’autres dégâtsmajeurs qui ont piégé de nombreuxhabitants.»J’ai vu ma maison som-brer sous l’eau et je ne pouvais rienfaire du tout, absolument rien, je

me sentais impuissante», raconteFumiko Inokuchi, 61 ans, habitantede Mabi.Les pompiers envoyésdans le quartier ont contrôlé une àune 2.000 maisons envahies pas leseaux. Elles ont toutes déjà été unefois inspectées par les militairesmais ils veulent être «absolumentsûrs» que ne s’y trouvent pas dessurvivants ou des corps

Risques encore importantsCamions de pompiers et autres vé-hicules de secours ont rejoint cettepartie de Kurashiki, la plus touchée.Les traces de boue laissées sur lespans de murs montrent que l’eauest montée jusqu’au premier étage

des maisons.Les vivres ne sont plusdistribués correctement et des di-zaines de supérettes d’habitudeouvertes 24H/24 ont été totale-ment saccagées par les eaux.Par-tout, les services de secoursessaient de pallier lespénuries.»Nous luttons pour ache-miner des biens, de l’eau et desproduits de première nécessitédans des zones isolées. Nous lesenvoyons par les routes maritimeset aériennes. Mais il faudra beau-coup de temps pour voir les zonestouchées se rétablir. Nous sommeségalement préoccupés par l’étatdes survivants alors que la tempé-rature augmente rapidement. Nousinstallons des climatiseurs portatifsdans les refuges», indique Yoshi-nobu Katsuura, un fonctionnaire dela préfecture d’Ehime.»Nous pro-posons également des bainschauds et distribuons de l’eau.Nous savons que c’est un combatcontre le temps et nous faisonstous les efforts possibles», a aussiexpliqué à l’AFP un responsable dugouvernement préfectorald’Okayama.Dans les zones où lesbâtisses sont à flanc de montagne,les éboulements ont entraîné aveceux des maisons totalement dé-truites au passage et la boue a re-couvert des quartiers entiers.Lesrisques de glissements de terrainrestent importants, compte tenude la fragilité des sols gorgés d’eau,préviennent les autorités.Un nou-vel ordre d’évacuation a été émisdans une bourgade de la région deHiroshima en raison d’un risque dedébordement d’un étang, ont expli-qué les autorités locales. Vingt-cinqfoyers sont concernés.

désastre au Japon

179 morts, le Premier ministre se rend sur place

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, s’est rendue hier dans la région sinistrée de l’ouest du Japon où ont périau moins 179 personnes piégées par les inondations et glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes.

guerre commerciale

Nouvelle salve de Washington contre Pékinles Etats-Unis ont tiré une

nouvelle salve dans la guerrecommerciale avec la Chine en

dressant une liste supplémentairede produits chinois importés d’unmontant de 200 milliards de dol-lars par an qu’ils menacent detaxer dès septembre.»Depuis plusd’un an, l’administration Trump apatiemment demandé à la Chinede mettre fin à ses pratiques dé-loyales, d’ouvrir ses marchés et dese livrer à une concurrence baséesur les forces du marché», a af-firmé mardi le représentant amé-ricain au Commerce américain(USTR) Robert Lighthizer dans uncommuniqué.»Malheureusement,la Chine n’a pas changé de com-portement (...) et celui-ci menacel’avenir de l’économie américaine.Plutôt que de répondre à nospréoccupations légitimes, la Chinea commencé à prendre des me-sures de rétorsion contre des pro-duits américains. De telles actionssont injustifiables», a-t-ilaccusé.En raison des processus lé-

gaux et de consultation, ces taxesne pourront pas entrer en vigueuravant septembre si les Etats-Unisdécident d’aller au bout de leurdémarche, ont indiqué mardi à lapresse des responsables de l’admi-nistration Trump.Ces nouvellesmesures ne constituent pas unesurprise car le président américainavait prévenu qu’il agirait de lasorte si Pékin optait pour l’esca-lade après la mise en oeuvre la se-maine dernière des premièresmesures protectionnistes améri-caines portant sur 34 milliards dedollars de produits chinois.L’initia-tive annoncée mardi, qui prévoitl’instauration de tarifs douaniersde 10 % sur les produits visés, en-clenche le processus qui aboutiraà leur application si les deux puis-sances économiques mondialesne trouvent pas d’ici là un terraind’entente.

‘Détruire’La Chine n’a pas tardé à réagir hieravertissant qu’elle serait forcée de

prendre des représailles en cas denouveaux droits de douane amé-ricains.Dans un communiqué, leministère chinois du Commerce ajugé «totalement inacceptables»les nouvelles menaces de Wash-ington et dénoncé tout à la fois le«comportement irrationnel» desEtats-Unis ainsi que «l’hégémo-nisme commercial».Un peu plustôt, le vice-ministre du Commerce,Li Chenggang, avait accusé lesEtats-Unis de vouloir «détruire» lecommerce entre les deuxpays.Pékin avait accusé Washing-ton la semaine dernière, après lapremière bordée de mesuresaméricaines, d’avoir déclenché «laplus grande guerre commercialede l’histoire économique».Autotal, ce sont 250 milliards de pro-duits chinois importés aux Etats-Unis qui pourraient désormaisêtre touchés au total, 16 milliardsvenant s’ajouter aux 34 milliardsinitiaux puis encore les 200 mil-liards annoncés mardi. DonaldTrump a d’ores et déjà menacé de

ne pas s’arrêter là et de frapperplus de 400 milliards d’importa-tions chinoises.Celles-ci ont repré-senté dans leurensemble 505 milliards de dollarsen 2017 et le solde des échangesentre les deux pays s’est traduitl’an dernier par un déficitde 375 milliards de dollars aux dé-pens des Etats-Unis.S’y ajoutentles taxes de 10 % sur les importa-tions d’aluminium et de 25 % surcelles d’acier qui visent la Chine etd’autres pays.

Poissons et pneusWashington accuse depuis l’étédernier Pékin de «transferts detechnologies forcés» en obligeantles entreprises américaines quiveulent vendre en Chine à créerdes co-entreprises qui les forcentà trouver des partenaires chinois,ces derniers profitant ainsi de latechnologie américaine. L’adminis-tration Trump accuse directementla Chine de «vol» et lui demanded’ouvrir davantage son marché en

mettant fin aux barrières doua-nières et juridiques.Concrète-ment, l’administration vamaintenant organiser des audi-tions et des enquêtes concernantl’impact de ces tarifs douanierssupplémentaires qui viseront, en-tres autres, des produits commeles poissons, les pneus, les articlesen cuir, les fromages, le bois, le pa-pier et des produits chimiques. Leprocessus va prendre jusqu’à deuxmois et s’accompagnera d’audi-tions qui permettront aux secteursconcernés de faire valoir leur ar-guments pour ou contre l’imposi-tion de ces nouveaux tarifs.Ledifférend sur la propriété intellec-tuelle avec la Chine n’est que l’undes fronts ouverts par DonaldTrump dans son offensive protec-tionniste.Outre les taxes sur l’acieret l’aluminium qui s’appliquent àquasiment tous les partenairescommerciaux des Etats-Unis, il en-visage de s’attaquer au secteur del’automobile en visant notammentles importations allemandes.

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

individus, classes, communautés

Crisesd’identités

iL ne faut pas, dit-on, dis-cuter des mots, mais plu-tôt des choses. Sansdoute, mais il arrive quenous ne sachions pas

bien quelles choses désignentles mots que nous employons.Ainsi du mot « identité » : ilsurgit dans toutes sortes decontroverses, qu’elles portentsur l’identité nationale, l’iden-tité juive, l’identité commu-niste, les identités sexuelles,etc. C’est bien sûr dans les ad-jectifs qualifiant à chaque fois

l’identité que se cache l’enjeude ces débats.Or à quoi servent ces qualifica-tions ? A définir le groupe donttel individu peut se réclamer,groupe dès lors identifiable autitre d’une identité collective,bref à répondre à la question :« Qui sommes-nous, une na-tion, un peuple, un parti,etc. ? » Ou bien à multiplier lespoints de vue sur qui je suis,me dotant ainsi d’une identitéplurielle, qui répondrait à laquestion : « Qui suis-je, moi en

particulier ? »Longtemps, on n’a parléd’identité que pour désignerl’objet d’un « jugement d’iden-tité », donc le fait de poser parexemple qu’une personne estbien celle qu’elle dit être, oucelle que nous cherchons soustel nom, ou encore que deuxnoms désignent une seule etmême chose (« lac Léman » =« lac de Genève »). Au-jourd’hui, cette notion a sou-vent une autre acception.Venue des sciences sociales

américaines, elle est entréedans le sens commun contem-porain sur fond d’identity poli-

tics (en français, on dira plutôt« communautarisme »). Ellepostule le droit pour chacun àla reconnaissance de son ap-partenance à telle ou tellecommunauté au sein de la so-ciété globale, ainsi qu’à l’ex-pression de cetteappartenance. L’identité ren-voie alors à l’idée d’une poli-tique identitaire, où les choixde l’électeur sont censés de-

voir découler de sa commu-nauté d’origine, plutôt que deses opinions personnelles decitoyen. Ce qui ne va pas sansposer quelques questions.Car s’il est entendu qu’il im-porte de défendre la diversité,la liberté pour chacun d’êtrelui-même, il est moins facile desavoir qui en est le vrai défen-seur. Celui qui affirme le droitd’une minorité à conserver sespratiques coutumières (parexemple des particularismesde costume, de régime ali-

Selon le dictionnaire Larousse, l’identité désigne le « caractère permanent etfondamental » d’une personne ou d’un groupe. Or il n’est pas inhabituel aujourd’hui de

considérer que nous avons des identités plurielles, produites par l’histoire, les rencontres,la multiplicité des liens que nous tissons. Que signifie alors cette notion paradoxale, tant

pour l’individu que pour la collectivité au sein de laquelle il s’exprime ?

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

mentaire, de calendrier, etc.) ?Ou celui qui estime qu’attri-buer une identité collective àune population, c’est oublierqu’elle est composée d’indivi-dus qui n’accepteront pas tou-jours qu’on les tienne pour lesreprésentants tous semblablesd’une même « identité » —comme si le fait que je sois ci-toyen français m’imposait ledevoir de me conformer à di-vers stéréotypes définissantpour certains le vrai Français,l’essence rare de la francité.

Un problème de « cumul desmandats »

On croit souvent qu’il est pos-sible de se tirer de cet embar-ras conceptuel par unesolution dilatoire : les identitéscollectives existent, il fautdonc les reconnaître, à condi-tion de préciser qu’elles nesauraient réduire l’individua-lité de chacun, sa réponse à« Qui suis-je ? ». Car l’identitépersonnelle serait toujoursplurielle, et plutôt deux foisqu’une. Une première fois,parce qu’à tout instant de mavie je me reconnais toutessortes de liens avec d’autresindividus et tire de ces liens unsens de moi-même aussi mul-tiple que le sont mes apparte-nances. Une seconde foisparce que, tout au long demon existence, je ne cesse deme transformer, de sorte quemon identité personnelle nesaurait être figée dans une dé-finition immuable. Il n’y auraitdonc pas de conflit entre l’af-firmation d’une identité collec-tive et celle de l’identitépersonnelle.Toutefois, l’inconvénient duconcept d’identité plurielle,c’est qu’assez vite on ne saitplus de quoi l’on parle… On sefigure qu’il est facile d’avoirplusieurs identités, parcequ’on croit que ce seraitcomme avoir plusieurs cartesde visite. Pourtant, si toutesces cartes sont les miennes,elles ne présentent qu’uneseule et même personne. Lesthéories dites « constructi-vistes » soulignent qu’il ne fautpas immobiliser l’identité dequelqu’un, sous prétexte quechacun est un être vivant ethistorique, donc toujours en-gagé dans un métabolismevital et existentiel avec son mi-lieu. Elles nous invitent donc àconcevoir nos identitéscomme susceptibles de chan-ger. Mais la question de-meure : comment monidentité pourrait-elle changersans que je sois moi-mêmechangé en quelqu’un d’autre ?Et si j’ai cédé la place àquelqu’un d’autre, où trouve-t-on dans cetteaffaire mon identité, celle quidoit permettre de dire quec’est bien moi qui ne cesse dechanger du début à la fin ?Assurément, nous avons desoccupations et des responsa-bilités multiples, des allé-geances variées à des causesdistinctes, plusieurs commu-nautés que nous pouvons

identifier comme nôtres. Orcette pluralité d’apparte-nances peut entraîner desconflits entre les demandesqui nous sont adressées.A qui donner la priorité, voirel’exclusivité, de nos énergies ?Ces liens collectifs et ces adhé-sions demandent un engage-ment, ce qui pose alors unproblème du type « cumul desmandats » : il est matérielle-ment impossible à une seuleet même personne d’assumerles responsabilités de plu-sieurs. L’individu ainsi tiraillédans plusieurs directionsconnaîtra alors une « crised’identité » — pour reprendrele terme du psychanalyste ErikErikson, inventeur de cette no-tion. Il sera frappé d’indécisionet privé de son avenir. De cettecrise, il ne pourra sortir que s’ilparvient à redéfinir ses liensd’allégeance de façon à cequ’ils n’exigent plus de lui uneimpossible pluralisation de lui-même.

Où est donc l’identité dans cesliens multiples ? Si nous sa-vons ce que veut dire le motquand il s’agit de s’assurer parexemple que nous parlonsbien de la même personne —« Vous dites que Poincaré estné à Nancy, mais s’agit-ild’Henri (auquel cas c’est exact)ou de Raymond (auquel casc’est faux) ? » —, pouvons-nous expliquer ce qu’il signifielorsque nous le rencontronsdans des déclarations dugenre : « Ils veulent parler leurlangue, cela fait partie poureux de leur identité », ou :« Notre quatuor à cordesconnaît ces jours-ci une crised’identité » ?Quand, sur une fiche d’iden-tité, on doit cocher l’une desdeux cases « M » ou « F », laréponse identifie le sexe, pasla personne : la moitié de l’hu-manité donne la même ré-ponse. De même, l’identitéreligieuse éventuelle est cellede la confession dont on se ré-clame. Il en va ici comme del’identité bancaire. Votre re-levé d’identité bancaire identi-fie le compte que vous avezdans telle banque, pas votrepersonne. Par conséquent, ladiversité des « identités » qua-lifiées que l’on mentionne enfaisant son autoportrait n’af-fecte en rien notre propre in-dividualité. Elles ne font pas denous plusieurs personnes enun seul corps, puisque ce n’estpas nous qu’elles identifient.Elles ne constituent pas uneidentité plurielle, mais ren-voient à des identités collec-tives, que l’on doit distinguer.Ce qui est souvent refusé parla philosophie sociale contem-poraine quand elle reproduitl’idéologie politique individua-liste dominante, qu’elle privi-légie le discours lénifiant etéquivoque de l’identité plu-rielle, invitant à intérioriser ladiversité du monde (une seuleidentité, c’est le fanatisme oul’intégrisme) et à considérertous les changements (y com-pris économiques) comme le

signe de la vie, auquel répon-dre par une nouvelle diversifi-cation de nos intérêts… L’enjeuest majeur. Car dissoudre lerapport à des identités collec-tives en une « identité plu-rielle » a des incidencesconsidérables, tant sur le planindividuel que politique.Certains, comme MargaretThatcher, sont prêts à soutenirque les sociétés humainesn’existent pas. On connaît sonmot fameux : « La “société”, ça

n’existe pas. Il y a des indivi-

dus, hommes et femmes, et il

y a des familles. » (« There is

no such thing as society. There

are individual men and

women, and there are fami-

lies. ») Pourtant, la mêmeThatcher ne se privait pas defaire valoir les intérêts de sonpays lors des négociations eu-ropéennes de 1979 (« Je veux

mon argent » ; « I want my

money back ») ou sur la scèneinternationale. Il est facile deprofesser en pure théorie l’in-dividualisme sociologique leplus strict, mais vient le mo-ment où l’on doit bien réintro-duire le collectif qu’on avaitpourtant déclaré inexistant etmystifiant… Dire que les socié-tés humaines ont une identité,ce n’est pas dire qu’elles sontformées d’éléments qui se res-semblent ou croient se res-sembler, mais seulement quechacune existe distinctement,qu’on peut se référer à elle enla distinguant des autres dumême genre. On peut mêmeleur donner des noms : le qua-tuor Modigliani, le régimentde Sambre-et-Meuse, lesEtats-Unis d’Amérique, etc. Demême, dès qu’un groupe hu-main porte un nom, il peutêtre considéré dans son his-toire. Le nommer, c’est le tenirpour une entité historique, lemême groupe, hier et au-jourd’hui.

Mais comment concevoirqu’une société parvienne àtraverser les siècles, immua-ble, inaltérable, toujours sem-blable à elle-même ? Nousreconnaissons ici un problèmeclassique de la philosophie an-cienne que l’on retrouve dansla philosophie analytiquecontemporaine avec l’idée descritères d’identité. Les réalitésde ce monde n’ont pas lesmêmes critères d’identité. Il ya des critères d’identité pro-pres au diamant ou au granit.Mais est-ce parce qu’une so-ciété parvient à traverser lessiècles sans changer en rienqu’elle se maintient dans l’exis-tence ? C’est tout le contraire.Une cité, expliquait déjà Aris-tote, ressemble à un fleuve.Tout comme un fleuve persistedans l’existence parce qu’il necesse de renouveler ses eaux,une cité perdure parce qu’ellene cesse de se renouveler —dans sa composition (avec lasuite des générations), dansson fonctionnement interne etdans son ajustement au milieuambiant. Nous avons des cri-tères d’identité (géogra-phiques) pour ce que nous

appelons « le même fleuve ».Il en va de même pour les di-vers types de société. Le cri-tère d’identité pour « la mêmecité », c’est-à-dire une commu-nauté politique, réside, tou-jours selon Aristote, dans latransmission des lois et desmœurs.Mais ce critère d’identité,quand il s’agit de nos sociétés,à qui revient-il de l’appliqueret d’en décider ? La clé du dis-cours contemporain sur lesidentités collectives tient dansle passage à la première per-sonne du pluriel, au « nous ».De même que je peux me pré-senter, donner les éléments dema biographie qui me sem-blent indissociables de mapersonne, de même lesgroupes humains se présen-tent les uns aux autres. Il ap-partient à chacun de dire cequi, dans les éléments de sonautoportrait, lui apparaîtcomme une partie constitutivede sa personne : ce à quoi luidemander de renoncer — uncostume, une langue, un rituel— serait lui demander de re-noncer à être lui-même, defaire comme s’il étaitquelqu’un d’autre, et enquelque sorte de se dédou-bler, avec un personnage exté-rieur pour la galerie et unepersonnalité intime, dissimu-lée aux autres.De même, un groupe possèdeune identité collective si sesmembres ont les formes delangage qui leur permettentde dire au monde : nous exis-tons en tant que groupe (qu’ils’agisse d’un village, d’une en-treprise, d’une troupe de théâ-tre ou d’une nation). Leuridentité collective est à cher-cher dans les moments où lesmembres d’une société disent« qui ils sont ». Ils ne le disentpas forcément dans une décla-ration articulée, dans desphrases, mais dans leurs mo-numents — montrant ce qu’ilshonorent —, dans leurs céré-monies et leurs liturgies — oùils mettent en scène l’idéequ’ils se font d’eux-mêmes —,dans leurs institutions pédago-giques — où ils décident de cequ’ils veulent transmettre.Le groupe s’exprime, oui, maispour dire quoi ? Pour se pro-noncer sur ce qu’il juge êtreson bien propre. Qu’un groupepuisse avoir un bien propre —qu’on l’appelle « bien com-mun » ou « intérêt géné-ral » —, cela n’est pascontestable, sinon par des ul-tras de l’individualisme socio-logique. Il y a des décisions quiseront bénéfiques pour telgroupe et d’autres qu’elles fe-ront souffrir. Et c’est ainsiqu’on en vient à la questionpolitique : un groupe peut-ils’occuper lui-même de sonbien propre ? Est-il capable dese gouverner lui-même ? Est-ilpossible à un citoyen de cegroupe de demander : « Queferons-nous ? » Sans identitécollective, pas de « nous », cequi veut dire, en termes poli-tiques, pas d’exercice démo-cratique de la souveraineté,

puisqu’une telle forme de gou-vernement suppose quechaque citoyen puisse élargirson « moi, je » en un « nous »,sujet de la volonté générale.Cette définition de la démo-cratie suscite souvent de nosjours une grave objection. Laréférence à un « nous » de lacommunauté politique, quisemble exiger une unanimitédes citoyens, paraît à la foisimpossible en pratique et in-désirable en principe. Car si ladémocratie, c’est l’acceptationdes désaccords, la liberté pourchacun de s’exprimer, le res-pect des opinions qu’on nepartage pas, l’invocation d’un« nous » relèverait dès lorsd’une obsession jacobine pourl’unité d’un corps politique quidevrait toujours parler d’uneseule voix. Il faudrait doncchercher à concevoir la démo-cratie sans le « nous », sansl’expression collectived’un demos.

La question du bien de la cité

Effectivement, pour qu’il y aitdémocratie, il faut que chacunsoit libre d’avoir et d’affirmerson opinion, même si elle estdissidente. Plus généralement,la démocratie telle que nousl’entendons s’accompagned’un élargissement des liber-tés individuelles, et doit accep-ter le désaccord et le conflit.Mais désaccord et conflit surquoi ? Sur le gouvernement dela cité. Tant que ces mots nesont pas prononcés, la défini-tion de la démocratie resteapolitique. Pour qu’elle soitpolitique, il faut qu’y inter-vienne la question d’un bienpropre de la cité. C’est sur cepoint précis que la démocratieréclame le débat et permet leconflit des opinions : qu’il y aitun bien propre pour notre so-ciété et que la seule justifica-tion d’un gouvernement soitde le prendre en charge, c’estlà le principe même d’unecommunauté politique.L’humain d’aujourd’hui inter-prète son droit à l’émancipa-tion comme un droit à définirlui-même son identité tellequ’il la conçoit, ce qui leconduit à y inclure des lienssociaux qui ne doivent rien àun contrat social. Il se sert del’idiome identitaire pour faireun pas en direction d’une ré-conciliation avec sa propre hu-manité. Quant au « nous » dela volonté générale, il exprimel’identité de notre corps poli-tique, son désir d’exister et dese perpétuer. Avoir une iden-tité collective, cela veut direavoir une histoire et se soucierd’un avenir : ce n’est pas setrouver dans tel ou tel étatparticulier, par exemple d’indi-vision et de cohésion. Ainsi, lecommencement de la sagesseconceptuelle, en cette ma-tière, est de cesser de confon-dre l’identité (qui permet deposer la question : « Que fe-rons-nous ? ») avec l’unité (quisupposerait que les réponsess’accordent toutes)…

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11Samedi 14 juillet 2018

la mosquée «Sayida Kha-didja» ou «Masdjed ElAtik» de la localité de Ma-

zaghran vient d’être inclusedans la liste des biens culturelsde la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris mardi auprès de ladirection locale de la culture.«Ce lieu culturel et historiqueremonte à la période islamique.Il est situé dans le quartier d’ElQalâa, dans la commune de Ma-

zaghrane, à trois kilomètres ausud-ouest de la ville de Mosta-ganem», a précisé à l’APS, LaïdBouaaza, chef du service patri-moine culturel de la dite direc-tion. Cette opération permettrala préservation et la protectionde ce site, témoin vivant de labataille de Mostaganem qui aopposé les forces algériennesaux troupes espagnoles (août1558) ou encore la fameuse ba-

taille de Mazaghran menée parl’armée de l’Emir Abdelkadercontre les forces d’occupationfrançaises, menées par le capi-taine Lelièvre (février 1840).Cette mosquée a été un hautlieu de diffusion de la culturemusulmane, d’enseignementdu Saint Coran et du Fiqh et Ha-dith durant la prériode la pré-sence ottomane (1516-1830).Son classement permettra de

mettre en place un cadre légalen vue de sa restauration et desa préservation de toute formed’altération, a-t-on ajouté.Selon des sources historiques, lamosquée a été édifiée à la fin du10ème siècle où se déroulait laprière du vendredi durant l’em-pire des Rostomides. Elle a ététransformée en citadelle au14ème siècle pour contrecarrerles menaces espagnoles et sécu-

riser les voies menant vers laville de Mostaganem. Après l’oc-cupation des villes de Mostaga-nem et de Mazaghran, cettemosquée a été transformée enéglise et des modifications ar-chitecturales et ornementales yont été apportées. Le site a re-trouvé sa vocation première delieu de culte musulman après lerecouvrement de l’indépen-dance nationale.

le henné est un mode vecteur descultures ancrées dans les traditionset coutumes de l’Afrique du Nord et

reste le produit cosmétique le plus em-ployé dans la région. Utilisé dans les tra-ditions musulmanes, lors de mariages,circoncisions et fêtes religieuses, commeles Aïds, Achoura et autres circons-tances, il a su occuper une place dechoix. Mis à part les fêtes religieuses, lehenné est utilisé pour sublimer la beautéde la femme, pour la protéger contre lemauvais œil ou encore comme porte-bonheur.Selon Marie Vonderheyden,dans son livre Le Henné chez les musul-mans de l’Afrique du Nord : «On rencon-tre à tout instant, parmi la populationmusulmane de l’Afrique du Nord, sur-tout au moment des fêtes, des femmes,

des enfants, quelquefois aussi deshommes, dont les pieds, les mains, ouseulement quelques doigts, sont teintsen rouge orangé ou brun. Cette colora-tion est obtenue par application, en em-plâtres, d’une poudre que l’on tire desfeuilles séchées du henné, arbrisseauoriginaire de l’Orient, et qui ressembleau troène. On connaît, par ailleurs,l’usage qu’en font les femmes pour tein-dre leurs cheveux. Il y a là une antiquetradition de coquetterie qui n’offre pas,semble-t-il, un grand intérêt. L’intérêtgrandit cependant, du point de vue so-ciologique, quand on apprend que l’em-ploi de cette substance étaitrecommandé par le Prophète, que lehenné est une plante bénie, que tous lesmusulmans, notamment les Maghrébins

qui nous intéressent plus spécialement,considèrent la poudre du henné, la tein-ture, et l’arbuste lui-même avec un res-pect quasi religieux et qu’en dehors dela simple coquetterie le henné se prêteà une foule d’usages où interviennent latradition, la religion et la magie.»Cettepoudre verte, connue pour ses vertuscolorantes, est utilisée de façon cou-rante pour le plaisir de se teindre lescheveux ou encore pour se faire des ta-touages éphémères sur le corps.Chez lesfemmes berbères et les Algériennes, engénéral, le henné est utilisé pour obtenirplus de force et de courage pour faireface aux difficultés du couple et se pro-téger du mauvais œil. Ce symbole pro-tecteur du henné a été transmis àtravers les mœurs par une application de

la poudre humidifiée dans le creux de lamain droite lors du rituel de la nuit duhenné, Leïlet el henna, une soirée festivequi consiste à bénir l’union d’une jeunefemme et son époux qui, lui, le feraquelques jours avant la fête nuptiale.Concernant la mariée, on fait générale-ment appel aux hennayette, les po-seuses du henné. Une femmespécialisée dans la préparation du hennéet qui a un certain talent dans les dessinsde motifs floraux ou d’arabesques. Lesdessins qu’elles peuvent réaliser s’inspi-rent de l’art maghrébin, elles s’exécutentavec une précision déconcertante pourun résultat raffiné et envoûtant. Aucunereprésentation humaine, il faut justeémerveiller, subjuguer par des formesfantaisistes et magnifiées…

Extrait revue Babzman: Le hénné, un symbole protecteur

Mostaganem : la vieille mosquée de Mazaghran classée bien culturel

le tifinagh – partie i –

Aux origines de l’écriture berbèreLes Berbères possèdent une écriture alphabétique qui leur est propre depuis l’Antiquité. Avec un passé

d’au moins deux mille cinq cents ans, il s’agit d’une des plus anciennes écritures du monde.

les inscriptions les plus an-ciennes qui aient pu êtredatées remontent au VIesiècle avant J.C. Cette

écriture est attestée duranttoute l’Antiquité, aux époquespunique et romaine. Elle est pré-cisément mentionnée par desauteurs latins tardifs du V et VIesiècle après J.C. Sa disparitiondans la zone Nord du mondeberbère se situerait donc entre600 et 700 après J.C. Selon l’eth-nologue Jean Servier, le mot «Ti-finagh» renvoie à une racineFNQ, «rappelant l’alphabet phé-nicien». «Tifinagh est le plurielde Tafineq qui signifie caractèred’écriture en tamacheq. Par ex-tension, tifinagh désigne toutesles gravures et les peinturesaussi bien que les caractères al-phabétiques. On peut mêmedire que c’est ce dernier sens quiprévaut en certains cas.» D’au-tres sources tendent à expliquerque le mot «Tifinagh» viendraitdu verbe berbère «Fnagh» quiveut dire «J’ai dessiné» Il existeune étymologie populaire soute-nant qu’il s’agit d’un mot com-posé de tifin qui signifie«trouvaille» ou «découverte» enberbère et de l’adjectif possessifnagh qui signifie «notre», don-nant ainsi le sens global de

«notre trouvaille».En revanche,son utilisation a perduré chez lesTouaregs qui la dénomment tifi-nagh. Chez eux, cette écriture ades fonctions essentiellementludiques et symboliques ; elle n’apas servi à fixer la mémoire his-torique ou la littérature de cegroupe. Son usage était égale-ment limité durant la période

antique (où elle dénommée «écriture libyque » car les Anciensappelaient « Libye » l’ensemblede l’Afrique du Nord). L’originede l’écriture berbère reste obs-cure et controversée. L’hypo-thèse d’une genèse localespontanée, sans aucune in-fluence externe, doit certaine-ment être écartée car il n’y a pas

au Maghreb de tradition d’écri-ture pré-alphabétique (sylla-bique ou idéographique) quiautoriserait à retenir l’idée d’uneformation totalement indigène:l’alphabet ne peut naître bruta-lement sans un long processusantérieur de perfectionnementà partir d’autres types d’écriture.En fait, tout un faisceau d’indices

objectifs va dans le sens d’uneformation endogène, sur la basede matériaux locaux non alpha-bétiques, sous l’influence forted’un alphabet sémitique, proba-blement le phénicien ; une créa-tion par imitation en quelquesorte, processus dont on connaîtd’autres exemples avérés enAfrique de l’Ouest et en Amé-rique du Sud, notamment, oùdes groupes humains en contactavec d’autres peuples pratiquantl’écriture (Arabes, Européens)ont inventé, quasiment detoutes pièces, leur propre écri-ture. Comme la langue, l’écritureberbère n’est pas absolumentunifiée : elle connaît un assezgrand nombre de variantes, àtravers le temps et les régions.Pour les périodes anciennes, ondistingue au moins trois alpha-bets différents (libyque occiden-tal, oriental et saharien). Dansl’Antiquité gréco-latine, et spora-diquement dans l’écriture li-byque, l’usage du point a été lapremière technique de sépara-tion des mots, technique inéga-lement utilisée. Elle ne s’est pasgénéralisée dans les écritures li-byco-berbères parce que lepoint y est déjà utilisé avec desvaleurs vocaliques, à la finale dumot…

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12sporTs Samedi 14 juillet 2018

coupe du Monde 2018

Harry Kane et Gareth Southgate réagissent à l’élimination de l’Angleterre

Jeux Méditerranéens

Oran parie sur les bénévoles pour réussirl’édition de 2021

Les autorités locales à Oran misent énormément sur les bénévoles pour réussir les Jeux méditerranéens que va abriter laville en 2021, après s’être rendu compte du rôle déterminant joué par les bénévoles espagnols, lors de l’édition de 2018

clôturée en début de semaine passée.

la dernière marche étaittrop haute. Comme en1990, l’Angleterre quitte la

Coupe du monde en demi-fi-nales. Battus il y a 28 ans par l’Al-lemagne de l’Ouest aux tirs aubut, les Three Lions ont cette foiséchoué contre la Croatie en pro-longation. Pourtant devant grâceà un but de Trippier (5e), leshommes de Gareth Southgateont été rattrapés par les Croatespuisque Perisic a égalisé (68e). Etdans la prolongation, Mandzukica endossé le costume de héros(109e). Un scénario catastro-phique pour les Anglais qui vontdonc devoir quitter la Russieavec au mieux une troisièmeplace, puisque la petite finale estencore à jouer face à la Belgique(cet après-midi, 16h). Maisl’heure était au bilan au coup desifflet final et Harry Kane a été lepremier à prendre la parole.Ca-pitaine des Three Lions duranttoute la compétition, le joueurde Tottenham n’a cette fois-cipas brillé sur la pelouse du stadeLoujniki et avait du mal à digérerau micro d’ITV. « C’est dur, noussommes vidés vous savez. Nousavons travaillé si dur. Les fansétaient incroyables. Ce fut unmatch difficile, du 50-50. Je suis

sûr que nous aurions pu fairemieux, mais nous avons travailléaussi dur que possible. Ça faitmal, ça va faire mal pendant unmoment, mais on peut garder latête haute. C’était un voyagefantastique, nous sommes allésplus loin que ce que tout lemonde pensait que nous pou-vions faire, nous avons juste à

apprendre de ça », a d’abord ex-pliqué l’attaquant anglais.Cham-boulé par cette défaite, l’actuelmeilleur buteur de ce Mondial2018 (6 réalisations, Ndlr) acontinué son analyse et en a pro-fité pour évoquer l’avenir de lasélection : « dans les grandsmatches, ça ne se joue à rien.Nous aurions pu faire beaucoup

mieux mais ils ont bien joué.C’était génial d’arriver à ce stadede la compétition, mais nousvoulions continuer et gagner,mais nous étions un peu tropjustes. Ça fait mal. Ça montreque nous pouvons gagner desmatches à élimination directe, laprochaine étape est donc d’allerplus loin. Nous devons digérerpour repartir dans quelques an-nées. » Un constat glaçant quepartage d’ailleurs Gareth South-gate.

Une défaite pour revenir encoreplus fort

Après avoir consolé l’ensemblede ses joueurs sur la pelouse dustade de Moscou, le sélection-neur de l’Angleterre a en effet luiaussi tenu à faire un bilan decette demi-finale perdue. « Enpremière période, nous étionsvraiment bons et nous aurionspu inscrire un autre but. Nousavons eu des opportunités. Il y aeu un petit moment endeuxième période quand ils onteu leur but et que leur défensejouait haute où nous avons tra-versé la tempête. Peut-être qu’àce moment-là, nous étions dansle dur. Nous avons eu un grandmérite en prolongation, nous

sommes revenus dans la partieet nous avons fait preuve de plusde sang-froid », a décrit le tech-nicien de 47 ans comme le relayele Guardian.La rencontre auraitdonc pu se terminer d’une autremanière, certainement beau-coup plus heureuse pour les An-glais, mais les détails ont fait ladifférence. Il ne restait donc plusqu’à Gareth Southgate à saluerles supporters de la sélectionmais aussi l’ensemble de songroupe : la plus grande chosereste nos supporters à la fin etleur réaction. Ça vous montre ceque les joueurs ont donné, passeulement ce soir mais au coursde la compétition. Je ne peuxpas en dire plus. (…) Nous avonsparcouru un chemin incroyableen peu de temps. Nous sommesprobablement arrivés au-delà dece que nous espérions. Donc cesoir nous n’étions pas franche-ment là, mais l’équipe sera en-core plus forte avec ça. »L’Angleterre a donc défié tous lespronostics mais tout n’est en-core terminé. Il reste en effet unpeu moins de trois jours auxThree Lions pour préparer leurpetite finale contre les DiablesRouges. Une médaille de bronzeest à aller chercher.

le wali d’Oran, MouloudCherifi, qui a assisté auxpremiers et derniers joursdes Jeux méditerranéens

de Tarragone insiste d’ores et déjàsur la nécessité d’impliquer lesbénévoles dans l’organisation del’évènement sportif méditerra-néen dans trois ans dans la capi-tale de l’Ouest du pays.« Leprincipal enseignement tiré de cesjeux est cette grande implicationdes bénévoles dans la réussite del’édition de Tarragone. Le mériteleur revient d’ailleurs à 90% dansson succès, et ce n’est pas pourrien que les organisateurs les ontencensés à l’issue des jeux », a dé-claré, lundi le chef de l’exécutif, enmarge de sa visite aux chantiersdu nouveau complexe olympique

d’Oran, ainsi que le village médi-terranéen, les deux principauxsites qui vont abriter les jeux de2021.Le constat fait à Tarragonepousse désormais les autorités lo-cales à Oran d’entreprendre desactions pour s’assurer de la parti-cipation d’un maximum de béné-voles dans l’organisation des Jeuxméditerranéens de 2021.Le wali,en insistant sur ce point précis,lance le coup d’envoi d’une cam-pagne de sensibilisation envers lasociété civile, en particulier les as-sociations juvéniles et sportives,ainsi que les établissements sco-laires et universitaires, d’où les or-ganisateurs de la manifestationsportive méditerranéenne pour-ront puiser pour assurer une pré-sence en masse des bénévoles.

la Direction technique nationale(DTN) de la Fédération algérienne defootball (FAF) a établi le niveau de

qualification requis pour les entraîneursdes différents championnats des seniorset des jeunes catégories pour la saison2018-2019, a indiqué jeudi l’instance fé-dérale.Il est exigé, ainsi, que l’entraîneur

principal et son assistant doivent avoir lesmêmes qualifications (même requis) etque le Directeur technique sportif (DTS)doit disposer d’un diplôme de conseilleren sports, spécialité football, ou déten-teur de la licence CAF A.Ces conditions,émises par la DTN, prendront effet à par-tir de la 2e phase d’enregistrement, mais

si avant cette période, un changementd’entraîneur est opéré, les diplômes de-mandés seront exigés.Cela est applicablepour les entraîneurs aussi bien nationauxqu’étrangers, recrutés pour exercer en Al-gérie.La Direction technique nationaleinstallera dans les prochains jours unecommission de validation des acquis pour

étudier, au cas par cas, les dossiers desentraîneurs n’ayant pas encore obtenu lesdiplômes exigés (Décision du Bureau fé-déral du 24.06.2018).La saison 2018-2019débutera le week-end du 10-11 août pro-chain avec le déroulement de la premièrejournée du championnat de Ligues 1 et 2Mobilis.

Football: la DTN établit le niveau de qualification des entraîneursdes différents championnats

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Samedi 14 juillet 2018

13sporTs

Journal du Mercato

Les stars fuient le Real Madrid, Nice continue de se faire pillerLa fuite continue à Nice. Chez les Niçois, la fuite des cadres de l’effectif semble se poursuivre. Aujourd’hui, c’est Jean-Michaël Seri (26 ans) et Maxime LeMarchand (28 ans) qui ont quitté la Côte d’Azur pour s’engager avec le promu anglais de Fulham. Pour Seri, l’opération avoisine les 25 millions d’euros.

le surprenant et viBrant hoMMage de l’angleterre à ses héros

La Croatie comme dans un rêve«tu nous as fait sourire,

rendus fiers, tu nous afait croire que chacun

d’entre vous est un héros. Pas detrophée cette fois-ci, et il va falloirs’y habituer. C’était de la torture,c’est bouleversant ce matin maisGareth Southgate, nous vous sa-luons ». C’est par ce magnifiquetexte que le Daily Mail rend hom-mage aux Anglais, privés de finalede Coupe du Monde. Des motsforts que l’on retrouve danschaque Une de la presse anglaiseaujourd’hui. « Ils rentrent à la mai-son, mais chacun d’entre eux estun héros », reprend le Sun en pre-

mière page. « Des héros, noussommes fiers de vous tous », titrele Mirror. « Vous nous avez rendusfiers », clame le Daily Star là aussi.C’est clairement un hommage na-tional.

L’Écosse taquine les AnglaisAu fil des jours, et des rencontres,les Anglais y ont cru de plus enplus fort, reprenant leur célèbrechant « football is coming home »(le football rentre à la maison). Etforcément après la défaite, les voi-sins ne manquent pas l’occasionpour chambre. En Écosse, « it’sNOT coming home », répond le

Daily Record.

La Croatie prévient les FrançaisEn Croatie, c’est le « rêve ». Maisvraiment. Tellement que ce motrevient trois fois à la Une du jour-nal local SN. Comme s’il fallait sepincer pour y croire. Oui, la Croa-tie est bien en finale de la Coupedu Monde 2018. Et pourtant, cen’est pas démérité au vu de leursprestations, surtout en phase depoules. Ils ont été impression-nants et ils font forcément peuraux Bleus. D’ailleurs, « la finalesera ardente », prévient le quoti-dien croate Slobodna Dalmacija.

pour Le Marchand, le mon-tant n’a pas été communi-qué. C’est néanmoins uncoup dur pour les Aiglons,

qui voient leur joueurs cadres partirun à un. Mario Balotelli (27 ans), lui,devrait suivre et s’engager prochai-nement avec l’Olympique de Mar-seille. Il reste seulement quelquespetits détails à régler. Même chosepour Alassane Pléa (25 ans) qui de-vrait même passer sa visite médicaleau Borussia Monchengladbach encette fin de semaine. Les deux clubsseraient d’accord pour un transfertde 25 millions d’euros.Rabiot a le feuvert. Alors que le FC Barcelone anoué des premiers contacts avecAdrien Rabiot (23 ans) et son entou-rage, Le Parisien révèle que ThomasTuchel, le nouveau coach du ParisSG, ne s’opposerait pas au départ dupur produit du centre de formationparisien.

En bref en FranceLe président du Torino Urbano Cairoa expliqué en conférence de pressequ’il ne comptait pas se séparer deMbaye Niang (23 ans), annoncédans le viseur de Monaco, Nice ouMarseille.Le milieu de terrain PrinceOniangué (29 ans) s’est engagé avecle Stade Malherbe de Caen pour lesquatre prochaines saisons.L’ailierJules Keita (19 ans) s’est engagé avecle DFCO. Formé en Guinée, le joueura évolué deux saisons au sein deséquipes jeunes du SC Bastia.Défen-seur central formé au Tours FC, Ibra-him Cissé (22 ans) traverse le Parc

naturel régional Loire-Anjou-Tou-raine et rejoint le SCO Angersjusqu’en 2021.

Les infos du jour à l’étrangerLe terrible été du Real Madrid. Aprèsles départs de Zinédine Zidane deson poste d’entraîneur et de Cris-tiano Ronaldo (33 ans) à la Juventus,deux autres cadres de l’équipe pour-raient aller voir ailleurs. En effet, Li-verpool serait intéressé par le milieude terrain Marco Asensio (22 ans).Un autre club anglais, à savoir Man-chester United, avancerait aussi surGareth Bale (28 ans). Les négocia-tions seraient en cours pour tenterde faire revenir le Gallois en PremierLeague. Avant de dire oui, l’ancienjoueur de Tottenham aimerait néan-

moins connaître le rôle qu’il pourraittenir dans l’équipe de Lopetegui lasaison prochaine.Face à ces départs,les Merengues se doivent de réagir,et ils ne manquent pas d’idées. Lestriples champions d’Europe en titreauraient toujours sur leur short-listles noms de Neymar (26 ans), de Ky-lian Mbappé (19 ans) ou encore deHarry Kane (24 ans). Mais la solutionla plus réaliste pour eux mènerait àEden Hazard (27 ans). Le Belge n’ajamais caché son envie de rejoindrela Casa Blanca un jour. Au poste degardien aussi, les choses pourraientbouger. Au delà de la rumeur Alisson(25 ans), c’est aussi le dossier Thi-baut Courtois (26 ans) qui reprendde l’épaisseur. Les Madrilènes pour-raient proposer 50 millions d’euros

à Chelsea pour leur dernier rempart.Enfin, selon les dernières rumeurs,le Brésilien de Flamengo Vinicius Ju-nior (17 ans), qui a déjà signé en fa-veur du Real pourrait être présentélundi aux socios.La fin de Conte àChelsea ? Sky Sports annonce qu’An-tonio Conte a été démis de ses fonc-tions par Chelsea. Arrivé à Londres ily a deux saisons, le coach italienétait parvenu à mener les Blues autitre dès sa première année à la têtedu club. L’ancien coach de Naples,Maurizio Sarri, devrait le remplacer.

En bref à l’étrangerInfo FM : Libre de tout contrat de-puis la fin de son aventure à Amiens,Serge Gakpé (31 ans) pourrait bienpoursuivre sa carrière outre-Atlan-

tique. Selon nos informations, l’atta-quant international togolais possèdequelques touches en Major LeagueSoccer. L’Impact Montréal, le Chi-cago Fire et Orlando City se dispute-raient ainsi la signature de l’ancienpensionnaire de l’AS Monaco.Sportassure que Lucas Digne (24 ans) etson entourage ont demandé à pou-voir quitter le FC Barcelone en casd’offre intéressante. En quête d’untemps de jeu plus conséquent, l’an-cien Parisien, aurait fait la demandeauprès de sa direction, qui semble-rait réceptive à l’idée.Selon les infor-mations de Sky Sports, West Ham etla Lazio Rome ont trouvé un accordpour le transfert de Felipe Anderson(25 ans). Les Hammers vont débour-ser plus de 39 millions d’euros pours’attacher les services du milieu deterrain.Selon les informations deSport Mediaset, Gonzalo Higuain (30ans) songerait à quitter la Juventusdepuis l’arrivée de Cristiano Ronaldo(33 ans). Mais l’international argen-tin ne quittera pas la Vieille Dame sifacilement. Ce dernier souhaiteraitpercevoir un salaire de 7 millionsd’euros annuels pour s’engager avecChelsea.Sky Sports rapporte que leFC Barcelone aurait formulé unenouvelle offre de 60 millions d’eurosà Chelsea pour arracher Willian (29ans). Les Blaugranas qui avaient déjàtransmis une proposition de 50 mil-lions d’euros aux Blues, ne s’avouentdonc pas vaincus dans ce dossier.

depuis le début de la Coupe du Monde,Paul Pogba s’est imposé comme un vé-ritable leader de l’équipe de France, en

conférence de presse à Istra avant la finale dece Mondial russe contre la Croatie, demain,l’international français s’est exprimé. Il a entreautres expliqué sa belle métamorphose, luiqui était tant critiqué autant sur son apportque sur son attitude qui était jugée noncha-lante. « Déjà je n’ai jamais écouté les cri-tiques. Ça n’a jamais été mon truc. Avant decommencer cette Coupe du Monde, j’avaisdéjà parlé. J’avais dit des choses qu’on prenaitmal et qu’on prend bien aujourd’hui. C’estune Coupe du Monde et je veux la gagner »,a commencé par développer le milieu de ter-rain de Manchester United avant de préciser.«Défendre ce n’est pas mon point fort, je ne

suis pas N’Golo, mais je le fais avec plaisir. J’aipris en maturité, j’ai grandi. Antoine est atta-quant, il défend, il me dit où je dois me met-tre, il me parle de mon positionnement. Il fautpasser par la. Si je grandis, c’est grâce aucoach et au groupe. Je prends en maturité.Les critiques, même si je ne regarde pas, çame revient toujours aux oreilles. Ça aide aussi,mais c’est bon ! Enfin, c’est bon, ça ne veutpas dire qu’il faut toujours me critiquer hein(rires) ! L’équipe me fait grandir, le coach aussi», a-t-il poursuivi en étant aussi souriant queconcentré face aux journalistes.

« On ne me parle plus de marquer des buts »

Outre son jeu, la Pioche est aussi revenue surson rôle dans le vestiaire et sur le terrain : «

ça vient naturellement. On est tous des pa-trons, on a le même objectif. Si je peux aiderles joueurs un peu plus jeunes ou ceux moinsexpérimentés, donner des conseils, encoura-ger, je le fais, c’est pour le groupe, toujourspour le groupe ». Mais ce rôle, il l’a apprisd’une personne en particulier : Patrice Evra. «Encore tonton Pat’, ça a toujours été un exem-ple dans le leadership. C’est un leader né. Lesconseils qu’il m’a donnés, aujourd’hui, je lesapplique. Il m’a toujours conseillé de parler defaire des choses. Ça m’aide encore et ça m’aaidé », a sérieusement répondu Pogba.Enfin,le milieu de l’équipe de France qui jouera sadeuxième finale en deux ans, après cellecontre le Portugal à l’Euro, a expliqué sonnouveau rôle. Et ce dernier est bien loin decelui qu’on lui avait collé. « On ne me parle

plus de marquer des buts. Je fais mon rôle demilieu de terrain. il y a moins de part offen-sive, je défends, je fais mon rôle. On me jugeplus là-dessus aujourd’hui. Dans tous les casquand on gagne, c’est autre chose. Contrel’Italie j’ai été critiqué alors que je faisais monrôle de milieu de terrain et aujourd’hui, je faispareil et on ne me critique plus. Même Grizoua été critiqué. Mais quand tu le vois défendre,tu ne le critiques pas », a-t-il enfin conclu. Unechose est certaine, sa métamorphose a étébénéfique à l’équipe de France. Il a été proba-blement l’un des meilleurs Français lors decette compétition. Mais comme il le dit lui-même, il reste une marche, et on attend delui, comme d’autres, qu’il aide les Bleus à lapasser afin qu’on puisse broder une nouvelleétoile sur le maillot tricolore.

équipe de France

Les dessous de la belle métamorphose de Paul Pogba

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14 Samedi 14 juillet 2018p U b L I C I T é

anep n° 0038

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Samedi 14 juillet 2018 dETEnTE

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Imperméabiliser les chaussures Lorsqu’elles sont neuves, n’hésitez pas à imperméabiliser les chaussures!Vous prolongerez ainsi leur durée de vie, tout en les protégeant efficace-ment contre les agressions du temps!Pour imperméabiliser les chaussures, mélangez deux doses de cired’abeille et une dose de graisse de mouton. Appliquez ensuite ce mélangepâteux sur vos chaussures, à l’aide d’un chiffon doux. Laissez agir unenuit entière, puis frottez avec un morceau de tissu en flanelle pour fairebriller et éliminer la cire. Vos chaussures seront ainsi imperméabilisées etcirées, prêtes à toutes les agressions extérieures! Attention cependant àbien vérifier que vos chaussures supportent la cire d’abeille et la graissede mouton!

Aider à la protection des abeilles Pour aider à la protection des abeilles, il faut commencer par ne plus utili-ser de pesticides dans son jardin. Il suffit d’utiliser du purin ou du terreauà la place ou encore des décoctions de plantes. Planter des fleurs attirantles abeilles comme du thym, du romarin, de la lavande, du chèvrefeuilleou de l’aubépine. Enfin, si on observe un nid de frelons asiatiques, signa-ler à la mairie car ils sont également responsables de la disparition desabeilles.

Fabriquer sa crème pour les mains Dotées d’une peau très fine, beaucoup plus sensible que les autres partiesdu corps, les mains sont les seules parties du corps avec le visage à êtretoujours à l’air libre. Il est donc important de les protéger. Fabriquezvous-même votre crème pour les mains !Faites chauffer 20ml d’huiled’amande douce au bain marie, dans laquelle vous ajouterez 1 cuillerée àcafé de cire d’abeille en granulés et 2 cuillerées à café de beurre de karité.Une fois les granulés de cire fondus, retirez du feu et ajoutez 3 gouttesd’extrait de pépins de pamplemousse (pour la conservation), 5 gouttesd’huile essentielle de géranium, 5 gouttes de myrrhe et 3 gouttes de man-darine. Versez dans un flacon ou petit bocal, et laissez refroidir. Votrecrème va durcir en refroidissant pour devenir un baume onctueux.

Horizontalement

1 - Spécialiste des bourses2 - N'ira pas plus loin -Complètement dépassé3 - Ordonnance - Germandrée -Agréger4 - Farces théâtrales - Ileatlantique5 - Personnel - Mauvaises mèresproverbiales6 - Commissions - Rendit leparquet brillant7 - A compter désormais - Onglon -Thérapeute spécialisé8 - Touffu - Propre aux grandesoccasions9 - Suite de mailles - Obligé -Mode de cinéma10- Passe pour voir - Américainréputé riche

Verticalement

A - Moyen de chauffageB - CouvriraC - Père du Niagara - Pas lesautresD - C'est le numéro 58 - Voisine deLille - A moitié sénileE - Tiras partiF - Mis plus haut - RenduedifformeG - Elle passe son temps à la plage- H - Bien à toi - Passent au largeI - Ronger - Trés peu couverteJ - Atome qui n'est pas neutre -Insecte vampireK - Rendre consommable - Se créades illusionsL - Pièce de maintien

MotsMots C R O I S É S N° 607

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n° 3138 - saMedi 14 Juillet 2018siteweb : www.lecitoyendz.com

e-mail : [email protected]

taManrasset

Redditionde quatreterroristes

quatre (4) terroristes, quiont rallié les groupesterroristes en 2016, se

sont rendus jeudi aux autoritésmilitaires à Tamanrasset.»Dansle cadre de la lutte antiterroristeet dans la dynamique des ef-forts de qualité fournis par lesForces de l’Armée nationale po-pulaire, visant à faire régner lasécurité et la quiétude dansl’ensemble du territoire natio-nal, quatre (04) terroristes sesont rendus, aujourd’hui 12 juil-let 2018, aux Autorités mili-taires à Tamanrasset en 6èmeRégion militaire», a préciséle ministère de la Défense natio-nale (MDN) dans un communi-qué.Il s’agit en l’occurrence desdénommés, «Ghedir MaamarChouaib», dit «Abou Ahmed»,«Zouari Farhat Ismail», dit«Abou Othmane», «Ben Mes-saoud Mourad», dit «Abou Mo-hamed», et de «Ghedir OmarAbdelhamid», dit «Abou Mous-saab», a ajouté la mêmesource.Les terroristes qui ontrallié les groupes terroristes en2016, étaient en possession de4 pistolets mitrailleurs de typeKalachnikov et de 4 chargeursgarnis, a relevé le communiquédu MDN. «Ces résultats décisifsréalisés par les unités de l’Ar-mée nationale populaire réitè-rent la ferme détermination denos forces à venir à bout de cesgroupuscules criminels et dufléau du terrorisme dans notrepays», a soutenu le MDN.

intoxication aliMentaire

57 cas recensés à Alger au coursdu 1er semestre de 2018

Cinquante-sept (57) personnes ont été victimes d’intoxication alimentaire au cours du premier semestrede l’année 2018, en raison de la consommation de denrées périssables, dont les règles d’hygiène, dufroid et de stockage n’ont pas été respectées, a-t-on appris, mercredi, auprès du chef de service de

prévention à la Direction de la santé de la wilaya d’Alger (DSP).

au cours du premier semestre del’année, 57 cas d’intoxication ali-mentaire collective ont été enre-

gistrés dans plusieurs restaurants etfast-food (Alger), dont 38 personnes in-toxiquées, entre les mois d’avril et maiécoulés, et transférées vers différentesstructures sanitaires pour recevoir lessoins nécessaires et éviter d’éventuellescomplications, a indiqué à l’APS , le doc-teur Aittouares Boudjemaa précisantqu’aucun cas de décès n’a étédéploré.La majorité des cas enregistrésest due à la consommation de repas, degâteaux et de pâtisseries impropres à laconsommation, de la viande blanche(poulet et poisson), de lait et des déri-vés, de la viande hachée, de cachir,d’oeufs et autres produits préparés auniveau de restaurants ou de fast-foodsnon conformes aux normes sanitaires,a-t-il précisé soulignant que la DSP d’Al-ger avait pris les mesures indispensa-bles à l’établissement deprocès-verbaux (PV) à l’encontre despersonnes responsables de ces cas d’in-toxication, allant jusqu’à fermeture, et

ce en vue de protéger le consomma-teur contre de tels dépassements. Il aindiqué, à ce propos, que ces chiffres«ne reflètent pas la réalité», d’autantque les cas enregistrés sont des intoxi-cations collectives déclarées dont lesvictimes se déplacent au niveau descentres sanitaires dès l’apparition dessymptômes chez deux ou trois per-sonnes ayant consommé le même platdurant les fêtes ou dans des restaurantscollectifs des établissements éducatifsou universitaires, relevant que de nom-breux cas individuels «recourent à l’au-tomédication et ne consulte unmédecin qu’en cas de complications».Leresponsable a, par ailleurs, mis en gardecontre une augmentation des intoxica-tions durant la saison estivale, marquéepar une hausse du mercure, la multipli-cation des fêtes et par l’apparition desvendeurs ambulants sur les plages.Il acité le programme de prévention contreles intoxications alimentaires tracé parla wilaya pour la saison estivale, à tra-vers notamment les actions sur le ter-rain des équipes de contrôle de la

qualité des produits alimentaires au ni-veau des fast-food et des restaurants,ainsi qu’au niveau des campingsd’été. L’interlocuteur a mis l’accent surla nécessité de respecter la températureet la chaine de froid pour chaque ali-ment, cuit ou cru, le stockage selon lesnormes en vigueur, outre l’hygiène descuisines, des ustensiles et de la tenuedes travailleurs et des chefs-cuisiniersqui sont tenus de porter des gants, aucas où leurs mains présentent desplaies et des maladies susceptibles decauser des intoxications qui menacentla santé des consommateurs. Les symp-tômes liés aux intoxications alimen-taires se manifestent par des troublesdigestifs, des vomissements, douleursabdominales, diarrhées aigues, ainsique par des troubles neurologiquespouvant conduire à la paralysie, à la dys-pnée ,voire même le décès, a rappelé lemême responsable qui exhorte les per-sonnes présentant ces symptômes às’adresser impérativement aux servicesdes urgences au niveau des hôpitaux ouà la clinique la plus proche de leur lieu

de résidence, pour une prise encharge. Il a indiqué que certains com-merçants ne respectent pas les critèreset conditions de conservation, la chainede froid ainsi que l’hygiène sanitaire. Ila souligné que la DSP participe aumême titre que les bureaux d’hygièneau niveau de l’ensemble des communesd’Alger, lesquelles sont également com-posées d’éléments des directions duCommerce et d’Agriculture, de méde-cins et de vétérinaires, en vue d’inten-sifier le contrôle de la qualité des repaset des aliments et de s’enquérir du res-pect des mesures sanitaires, et ce, parsouci de préservation de la santé du ci-toyen tout au long de l’année, notam-ment pendant la saison estivale.A cetégard, il a évoqué les campagnes desensibilisation, organisées par le minis-tère de la Santé, en coordination avecles autres secteurs dans les espaces pu-blics et les instituts universitaires, envue de sensibiliser aux risques des in-toxications et mettre en exergue l’im-portance de la «sûreté sanitaire desaliments».

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Le Citoyen du 14/07/2018 ANEP N° 821 543