N° d'abonnement: 1084455 … · l'histoire des services secrets de 1940 à nos jours. Renseignements d'imagerie, actions clandestines et illégales,enregistrements, ... Deuxième

Date: 24.05.2013

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Le dessin de la semaine

LE CHÂTEAU DE

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Date: 24.05.2013








Une exposition top secrète

Plus de 400 objetsassociés à l'actiondes servicesspéciaux dansle monde sontà découvrirau Château.

Jacques Baud, expert du renseignement et du terrorisme, permet à tout un chacun de découvrir l'univers des services secrets. Haenni

Par Aude Haenni Rencontre avecMORGES I SERVICES SECRETS Jacques Baud,

commissairede l'exposition.

Jacques

Baud, expert durenseignement et du terro-risme, a mis en place uneexposition qui rassembleplus de 400 objets rares et

ingénieux illustrant l'évolution etl'histoire des services secrets de

1940 à nos jours. Renseignementsd'imagerie, actions clandestineset illégales, enregistrements,transmissions et codages, sabota-ges et subversions, nombreuxsont les thèmes abordés dans«Services Secrets». Rencontreavec le commissaire de l'exposi-tion.

D'où vous est venue l'idée decette exposition?

Je voulais montrer ce que laSuisse avait fait pendant laDeuxième Guerre mondiale








Date: 24.05.2013








pour soutenir l'espionnage allié.La Suisse passait pour un pays àla botte de l'Allemagne nazie, orelle soutenait tout l'espionnagefrançais, anglais et américain.On était à la pointe de l'espion-nage! Autre exemple: tous lesréseaux de résistance passaientpar la Suisse. Dans le rapportBergier, on n'a jamais dit quedes milliers d'armes avaient étéfabriquées ici et livrées clandes-tinement à la Résistance ita-lienne. Cette perspective denotre pays a été le déclencheurde cette exposition.

Pourtant, on ne voit pasclairement cela au Château deMorges.En effet, on y découvre lesservices secrets en général. L'idéen'était pas de faire une exposi-tion chauvine, mais on retrouvetout de même beaucoup detechnologie suisse (un enregis-treur ou un appareil photo, parexemple). On apprend aussiqu'il existait des agents dor-mants ici. La Suisse est peut-êtreun petit pays, mais elle a eu sonimportance!

Grâce à l'exposition, les servi-ces secrets sortent de la fiction,mais James Bond y est tout demême évoqué!

James Bond, c'est une carica-ture (rires). Le gars qui sait tout,qui fait tout, qui est dans leService de renseignement à luitout seul, ça n'existe pas! Quoi-que, pendant la guerre, il y aeffectivement eu des agents quiont dû se débrouiller seul. JamesBond, c'est une sorte de projec-tion qu'on voyait dans les an-nées 40... avec des gadgets dedemain!

On retrouve d'ailleurs ce genre

de gadgets (les lames dans lessemelles, un faux paquet decigarettes cachant un appareilphoto).

Aujourd'hui, on a tous unappareil photo dans nos télé-phones. Maisentre les an-nées 30 et 80,ça n'existaitpas, il fallaittrouverd'autres artifi-ces. Ces gad-gets reflètentune époque.S'il y avait eudes satellites,rien de tout cela n'aurait existé.Depuis, on utilise d'autres mé-thodes, plus intrusives, plusdiscrètes.

Réunir plus de 400 objetsayant appartenu aux servicessecrets, cela n'a pas dû êtresimple.

On a eu des contacts avecquelques collectionneurs etsurtout d'anciens agents. Maisc'est vrai qu'il est difficile derécupérer ces équipements, car ily en a beaucoup qui ont étédétruits surtout à la fin de laguerre froide ou après usage

rL'exposition«Services Secrets»

met un peu deréalité derrière des

idées, des fantasmes.Et ça rétablit un

certain nombre dechoses 1

tout simplement. Par exemple,nous exposons un pistolet qui aété produit à deux millions

d'exemplaires. C'est un nombrehonorable, mais à la fin de la

guerre, ceux-ciont été détruitset il n'en restequ'une poignée.

Finalement, àqui s'adresse«Services Se-crets»?

A tout lemonde! Lors dela précédenteexposition à

Fribourg, j'ai découvert quebeaucoup de gens étaient trèsintéressés. Il faut dire que celamet un peu de réalité derrièredes idées, des fantasmes, et çarétablit un certain nombre dechoses... C'est aussi l'occasionde découvrir autant d'objets surle sujet. C'est la première foisqu'on a une exposition de cetteenvergure en Suisse... et proba-blement en Europe!

»- «Services Secrets»au Château de Morgesdu 24 mai au 30 novembre








Date: 24.05.2013








Opération cinémaQui dit services secrets dit... films d'espionnage! «Les servicessecrets se marient bien avec le cinéma, explique Vanessa Maurer,gérante de l'Odéon. C'est une tradition, un thème qui fascine.»C'est ainsi que le Cinéma Odéon collabore avec le Château deMorges et propose une belle rétrospective. Jusqu'en novembre, ilsera possible de découvrir ou redécouvrir des films qui ont marquédes décennies. «Nous avons envie de toucher tous les aspects et demontrer de grands classiques. Ce sera aussi l'occasion de voir desfilms qui ne sont plus projetés au cinéma.» Si le programme n'estpas encore sorti, une séance devrait être prévue par mois. «L'idéeest de pouvoir faire une véritable rétrospective historique duranttoute la durée de l'exposition!»A noter qu'il faudra garder précieusement le billet de cinéma,car ce dernier vous permettra d'économiser 50% sur le prixd'entrée au musée.»- Plus d'infos prochainement sur: www.cinemaodeon.ch








Date: 24.05.2013

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Le château de Morges estla proie d'agents secrets

AR(111lAS NAII AtIL RAOURRIAONIA(11 C IRYSCR-LRA

EXPOSITION Depuis cinquante ans, James Bond incarne l'agent secret par excellence. Une collection, à voir au Muséemilitaire, rend hommage aux guerriers de l'ombre, qui se sont illustrés de 1940 à la fin de la Guerre froide, soit plus de400 objets prêtés notamment par Jacques Baud, commissaire de l'événement.

http://www.lacote.ch







Date: 24.05.2013








MORGES Le Musée militaire dédie une exposition exceptionnelle aux espions.

Les agents de l'ombre se dévoilent

James Bondest un personnage fictif.La réalité peut être bienplus passionnante.»

JACQUES BAUD SPÉCIALISTE DES SERVICES SECRETS, COMMISSAIRE DE L'EXPOSITION

fascinant des services secrets, àMARTINE Roaw

martine.rochat @lacote.ch

Il se balade en Aston Martin. Sesaventures, sur grand ou petitécran, font appel à une multitudede bidules qui lui permettent decombattre les affreux d'en face.Et pourtant, interprété, depuis50 ans par plusieurs générationsd'acteurs, qui incarnent tous lecharme du pays de Sa très gra-cieuse majesté, l'agent 007, aliasJames Bond, n'a rien à voir avec leshommes de l'ombre en vrai. C'estun héros fictif, alors que nous mon-trons /a réalité. Celle-ci est souventbien plus passionnante que /a litté-rature ou le cinéma. C'est l'avis deJacques Baud, commissaire d'uneexposition consacrée au monde

voir, dès ce 24 mai et jusqu'au30 novembre, au château de Mor-ges.

Inédit en Suisse et en Europe,l'événement permet au visiteur dedécouvrir quelque 400 à 500 ob-jets, en lien avec l'univers du ren-seignement. La plupart provien-nent des collections de JacquesBaud, expert lui-même dans le do-maine (lire l'encadré). D'autresont été mis à disposition par laConfédération. Le conservateurAlbert Dutoit a salué, à ce titre,l'immense opportunité offerte par

une manifestation porteuse, en ter-mes de fréquentation, pour le musée.

Le tire-bouchon mortel de

la filiale bulgare du KGB...Rassemblées dans une unique

salle à l'étage, les pièces exposéesracontent l'histoire des servicessecrets de 1940 aux années 1990,fin de la Guerre froide. Sous l'an-gle des techniques notamment.Même si ce ne sont pas des gadgets à/a James Bond, ces équipements sonttrès perfectionnés. Leur fabricationet leur fonctionnement, avant l'élec-tronique et l'informatique, demeureune performance technologique...Les espions du XXI' siècle ne tra-vaillent plus avec ce matériel, maisavec les satellites, Internet et à dis-tance. C'est moins spectaculaire.Concrètement, les grandes agen-ces mondiales du renseignement,engagées pendant la période consi-dérée auprès de l'ensemble desbelligérants, ont leur place dansles vitrines: services allemands duReich, puis Stasi de l'ex-DDR,SOE britannique et OSS améri-cain, ancêtre de la CIA, mais en-core NKVD, puis KGB soviétique.La classification adoptée met enévidence les divers aspects des tâ-ches des agents, qui peuvent être

Une affiche de propagande qui rappelle à la population que les murs ont des oreilles Méfiez-vous du vernis à ongles des Mata-Hari nazies. Prouesse technique: les mini-caméras de la Stasi. PHOTOS ALEXIS MEM








Date: 24.05.2013








autant des femmes que des hom-mes: récolte d'informations,transmission, faisant intervenirdes procédés variés de codage,dont certains demeurés indéchif-frables à ce jour, sans oublier le vo-let action, un euphémisme pourl'élimination des concurrents oudes traîtres. Arbalètes, pistolets àsilencieux, dagues, la panopliepour faire passer un adversaire àtrépas n'exclut rien, même pas letire-bouchon à air comprimé, pro-pulsant vers la cible une corde àpiano imbibée de curare, variantedu célèbre parapluie, utilisé, à lafin des années 1970, par la filialebulgare du KGB.

Déjections caninessur la piste Ho-Chi-Minh...En sus des caméras, appareils de

photo et enregistreurs miniaturi-sés, d'autres éléments plus insolitesattirent l'attention. Kits d'évasionet de sabotage, mais encore fac-si-milés d'excréments canins, dotésde capteurs sonores, qui, mis enplace sur le tracé de la piste Ho-Chi-Minh, permettaient auxAméricains, en pleine guerre du

Vietnam, de suivre les déplace-ments des troupes communistes.«Un jour, quelqu'un à /a CIA a réali-sé qu'il n'y avait pas de chiens sur /apiste Ho-Chi-Minh. On a alors toutremplacé par des imitations de crot-tes de singes (sic!)», reprend lecommissaire.

Une part de l'exposition souli-gne, enfin, le rôle important de laSuisse dans la guerre clandestine

contre le nazisme. Le soutien ap-porté à l'OS S, basé à Berne, a valuà notre pays une récompense sousforme d'or allemand La Suisse aaussi mis son savoir technique auprofit des espions. La firme Ku-delski a, par exemple, conçu etréalisé un micro-modèle de sagamme d'enregistreurs Nagra,pour répondre à une commandede la CIA.

INFOPlus de renseignements:Ouvert du 24 mai au 30 novembre.Horaires: Ma-Ve 10-12h et 13h30-17h. Saet Di 13h30-17h. Lu fermé. juillet-août:tous les jours de 10 à 17h.vvww.chateau-morges.ch

UN SPÉCIALISTE DU MONDE SECRET ET DU TERRORISME

Diplômé en politique de sécurité, relations et droit international humanitaire, le co-

lonel EMG Jacques Baud a passé plusieurs années au Service de renseignements

stratégiques, aujourd'hui Service de renseignements de la Confédération.11a rem-

pli une série de missions auprès de l'ONU à New York et sur le terrain, en Afrique,

notamment dans le domaine du déminage et du maintien de la paix. Il est actuel-

lement chef de la lutte contre la prolifération des armes légères, dans le cadre de

l'OTAN à Bruxelles. Il est enfin l'auteur d'une dizaine de publications. Parmi celles-ci:

l'Encyclopédie du renseignement et des services secrets en 199Z réédité deux fois,

le Dictionnaire de la stratégie (2000) et Djihad-Asymétrie entre incompréhension et

fanatisme (2009).11est régulièrement sollicité comme expert par les médias.








Date: 24.05.2013

Lausanne

24 Heures1001 Lausanne021/ 349 44 44www.24heures.ch







Morges

Le quotidien des espions enfin dévoilé

Jacques Baud, expert du renseignement et du terrorisme, a prêté de nombreuses pièces tirées de sacollection privée. Le reste provient, notamment, des services de renseignement de la Confédération.

Le transmetteur radio Dissimuler des messages, Le kit d'évasion rectal, ultime«crotte de chien» de la CIA. la routine pour un espion. chance pour se faire la belle.

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Date: 24.05.2013

Lausanne








Une expositionmet en lumièreun monde pardéfinition del'ombre: celuides agents secretsEmmanuel Borloz TextePatrick Martin PhotosDes appareils photo cachés dansdes boîtes d'allumettes et mêmedans de simples vis, un microplanqué dans une prise électri-que, un stylo qui est en fait unpistolet ou encore les célèbres ma-chines de chiffrement Enigma. Letout réuni au même endroit; l'évé-nement est une première en Eu-rope.

A coup sûr, James Bond enaurait rêvé. Sobrement intitulée«Services secrets», la dernière ex-position du château de Morgesprésente plus de 500 objets liésà l'action des services spéciauxdans le monde, OSS, KGB, CIA etMossad entête. L'occasion de dé-couvrir l'univers des espions, unmonde fantasmé, dominé par laculture du secret et dont Peffica-cité se mesure à la capacité dedissimulation. «Cette expositionprésente la réalité. On n'est pasdans James Bond, c'est encoreplus passionnant», précise d'em-blée Jacques Baud, commissairede l'exposition et propriétaire denombreuses pièces exposées (lire

ci-contre).

Crottes de chiensfacticesSi plusieurs objets sont attendus- et même espérés -, à l'image dessystèmes de cryptage et de messa-ges codés, la rétrospective recèleaussi de véritables perles insoup-çonnées. «Pour surveiller la pisteHô Chi Minh pendant la guerre duVietnam, la CIA avait conçu descapteurs sismiques qu'elle avaitdissimulés dans des crottes dechien factices. Des milliers decrottes ont été placées le long dela route avant qu'un rapport se-cret ne tire la sonnette d'alarme etprécise qu'il n'y a pas de chiens àcet endroit. Les capteurs sont res-tés, mais on les a alors cachésdans de fausses crottes... desinge», sourit Jacques Baud.

Quant à la provenance des ob-jets, outre sa collection privée,Jacques Baud évoque la Confédé-ration ou encore «un réseau decollectionneurs». Il n'en dira pasplus. Top secret... évidemment.

«Services secrets» au châteaude Morges jusqu'au 30 novembre

Découvrez notregalerie de photos surespions.24heures.ch

Une solideexpériencedu terrain

Ancien agent des services derenseignement de laConfédération, le colonel EMGJacques Baud, commissaire del'exposition, peut se targuerd'une solide expérience duterrain sécuritaire. Après unMaster en économétrie etplusieurs titres universitairespostgrades en politique desécurité, l'homme devient, en1995, conseiller de la gardeprésidentielle du présidentMobutu pour des missions desécurité dans l'est du Congo, surmandat des Nations Unies. Deuxans plus tard, il est en poste auxNations Unies, à New York. Villeoù il repartira entre 2009 et 2011.Conseiller militaire auprès duDépartement fédéral des affairesétrangères (DFAE), il devientalors chef de la doctrine pour lesopérations de maintien de la paix.«Mais je ne suis pas un espion!Je ne l'ai jamais été. D'ailleurs,l'espionnage est illégal!» précisecelui qui a aussi été chef durenseignement des Nations Unies.








Date: 27.05.2013

Lausanne








Il a dit«Cette expositionau thèmesi porteur,est géniale!»

Albert Dutolt,conservateurdu Musée militairevaudois, à Morges,

se réjouit dela nouvelle

7 expositionsur les

servicesI (0: 1 secrets








Site officiel ... > Actualité

Services secrets: l'expo

Publié le 04.06.13

Au Château de Morges, une exposition rétrospective illustre, grâce à 400 pièces données à voir, l'évolution et l'histoire des services secrets, de 1940 à nos jours.

Espionnage, tractations secrètes, influence, surveillance, subversion, lutte contre les oppressions et éliminations font partie de l'éventail d'actions des services secrets. Ils restent un domaine mal connu où prédomine une imagerie romanesque portée par des héros de fiction comme James Bond.

L'exposition fait sortir les objets de la fiction et les remplace dans leur contexte historique.

Plus d'information sur le site du Musée

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04.06.2013

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La brochure "Les tiques: protégez-vous!" est rééditée. Suite

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Pôle Muséal : donation de Nestlé et dépôt du fonds René Burri

L’entreprise Nestlé fait une donation d’un million de francs au projet... Suite

Page 1 of 2Services secrets: l'expo: Canton de Vaud : site officiel

04.06.2013http://www.vd.ch/actualite/archives/2013/6/04/articles/les-services-secrets/

Par Emmanuel Borloz. Mis à jour le 23.05.2013 7 Commentaires

Un kit d'évasion rectal de la CIA. PATRICK MARTIN

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Espionnage

Une exposition top secrète à découvrir à Morges

Plus de 500 objets liés aux services secrets se dévoilent au château de Morges.

Sobrement intitulée «Services secrets», la dernière

exposition du château de Morges lève le voile sur une

activité aussi fantasmée qu’elle est méconnue:

l’espionnage. Grâce à la présence de plus de 500 objets liés aux services spéciaux dans le monde

(OSS, CIA, KGB, Mossad…), l’exposition est une première européenne.

Page 1 of 2Espionnage : Une exposition top secrète à découvrir à Morges - News - 24heures.ch

29.05.2013http://www.24heures.ch/news/standard/exposition-top-secrete-decouvrir-morges/2205...

«Il y a de tout», lance Jacques Baud, tandis qu’il slalome entre les armes, les systèmes de messages codés

et les incontournables gadgets de l’espion: le stylo pistolet ou encore l’appareil photo dissimulé dans une

boîte d’allumettes.

Commissaire de l’exposition présentée jusqu'au 30 novembre, cet expert du renseignement et du

terrorisme a prêté au château de Morges de nombreux objets tirés de sa propre collection. Le reste

provient notamment de collectionneurs privés ainsi que des services de la Confédération. (24 heures)

Créé: 23.05.2013, 18h33

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Page 2 of 2Espionnage : Une exposition top secrète à découvrir à Morges - News - 24heures.ch

29.05.2013http://www.24heures.ch/news/standard/exposition-top-secrete-decouvrir-morges/2205...

Date: 23.05.2013

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23.05.2013 16:38:17 SDA 0635bsfSuisse / Vaud / Lausanne (ats)Politique, Gouvernement, Gens animaux insolite, 11099500, Arts, culture, et spectacles, 11099000

Plus de 400 objets pour retracer l'histoire des services secrets

Le monde de l'espionnage trouve rarement place dans les musées. Pourtant jusqu'au 30 novembre, le Château deMorges (VD) accueille l'exposition "Services secrets" qui retrace l'activité des espions de 1940 à nos jours via plus de400 objets insolites.

Des appareils photographiques cachés dans une vis ou un paquet de cigarettes, des dispositifs d'écoute dissimulésdans un stylo pour enregistrer une séance, des machines de cryptage comme la fameuse Enigma: Jacques Baud estintarissable.

Expert du renseignement et du terrorisme, auteur de plusieurs livres sur ces thématiques, le spécialiste a réuni autotal plus de 400 objets hors du commun. Ce panorama va grosso modo de la Seconde Guerre mondiale à nosjours, principalement en Europe, explique-t-il jeudi à l'ats.

Certaines pièces proviennent des trésors de la Confédération comme l'Enigma ou une valise du KGB qui avait étéenterrée à Belfaux (FR) pour une cellule dormante, raconte Jacques Baud. Pour le reste, l'éventail des objets et deleurs destinataires est large: de l'OSS (ancêtre de la CIA) au service bulgare en passant par des Nagra spécialementconçus pour le FBI ou des fausses crottes de chiens contenant des senseurs chargés de repérer les mouvements surla piste Hô Chi Minh.

La vocation de l'exposition est historique, relève Jacques Baud. "Sans chauvinisme", elle veut aussi mettre en exerguele rôle joué par la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale contre l'oppression nazie. Ce n'est pas pour rien quel'Allemagne a planifié quatre opérations contre la Suisse: elle a fourni une aide très importante aux services alliés,selon lui.

Jacques Baud rappelle par exemple l'impression, notamment dans la région lausannoise, de millions de faux timbresallemands pour faire parvenir de la propagande anti-nazie. "La Suisse a eu une politique très partiale à ce niveau-là,on a voulu le relever", ajoute-t-il en soulignant qu'une telle exposition est fort rare à sa connaissance.

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Genève

Le Courrier1211 Genève 8022/ 809 55 66www.lecourrier.ch







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Services secretsà l'honneurLe monde de l'espionnage trouverarement place dans les musées.Pourtant jusqu'au 30 novembre, lechâteau de Morges accueille l'ex-position «Services secrets» quiretrace l'activité des espionsde 1940 à nos jours via plus de400 objets insolites: des appareilsphotographiques cachés dans unevis ou un paquet de cigarettes, desdispositifs d'écoute dissimulésdans un stylo pour enregistrer uneséance, des machines de cryptagecomme la fameuse Enigma. ATS

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La Liberté1700 Fribourg026/ 426 44 11www.laliberte.ch







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Services secretsà l'honneurLe monde de l'espionnage trouverarement place dans les musées.Pourtant jusqu'au 30 novembre, lechâteau de Morges accueille l'ex-position «Services secrets» quiretrace l'activité des espionsde 1940 à nos jours via plus de400 objets insolites: des appareilsphotographiques cachés dans unevis ou un paquet de cigarettes, desdispositifs d'écoute dissimulésdans un stylo pour enregistrer uneséance, des machines de cryptagecomme la fameuse Enigma. ATS

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