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SOMMAIRE Editorial Carnet, Agenda, Les brèves Filatures et Fileurs… (J.Michondard) Place de la halle à Villepreux (D.Duquenne) Mon grand-père m’a dit (L. Mayard) Le globe de marié (P.Henry) La déclaration de grossesse (P. Henry) Curiosités L’exode… (J.Duthoit) La recherche généalogique… (JP. Mir) Illustrer sa généalogie (P.Henry) Scieur de long (E.Pelé) La leçon de morale (D.Preisser) Les membres de CEGEVI en 2011

EDITORIAL

déjà et tout reste à faire. Les pionniers de CE.GE.VI n’ont eu à cœur que de mettre au service des autres, cette association en les aidant à donner vie à leurs

ancêtres. Ainsi plusieurs d’entre nous se sont retrouvés cousins et ont pu découvrir l’histoire des aïeux. Découvrir, le mot est faible au regard des heures passées à satisfaire une excitation, à dénouer les énigmatiques papiers de famille, composition des familles, objets d’antan, anecdotes transmises de génération en génération, etc… L’internet n’a fait qu’exacerber cet engouement pour la recherche de ses origines, peut-être le signe d’une société oppressante trop centrée sur le présent. Heureusement les archives françaises sont depuis longtemps organisées et permettent dans la plupart des cas de satisfaire nos chercheurs d’ancêtres. Reste que CEGEVI fort de ses 60 membres, des 12 membres de son conseil d’administration dynamique, souhaite aller plus loin dans

l’entraide et la valorisation du patrimoine des archives. Alors rendez-vous dans dix ans pour en parler dans la convivialité et la bonne humeur.

Patrick Ricaud

Président

LE CARNET C’est avec la plus vive émotion que va notre soutien à Micheline Mayeur (administrateur de l’association) qui vient de perdre son mari.

L'AGENDA

26/6 Stand tenu pendant la fête médiévale à Villepreux.

10/9 Stand tenu sur le forum des associations de Villepreux et celui des Clayes-sous-bois à la rencontre nos amis chercheurs d’ancêtres ou simplement curieux de nos activités.

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17/09 Permanence de rentrée

11/10 20:30 Permanence en "nocturne"

15/10 Permanence

05/11 Permanence informatique

19/11 Soirée des 10 ans de CEGEVI

04/12 Un stand pour le Téléthon

11/12 Permanence

28/01 Assemblée générale

LES BREVES

La fête des médiévalLa fête des médiévalLa fête des médiévalLa fête des médiévales de juin 2011es de juin 2011es de juin 2011es de juin 2011 Pour la troisième fois, costumés comme il se doit, nous

avons animé un stand avec le plus grand plaisir de nos bénévoles qui ont tout fait pour réserver le meilleur accueil à nos visiteurs. A commencer par les plus petits qui se sont passionnés pour le dessin du blason de leur rêve. Les plus âgés qui ont pu récupérer leur nom calligraphié, déguster une crêpe avant de s’essayer à la calligraphie sur le stand tenu par notre voisine, Cécile de la bibliothèque municipale.

Le forum des associatLe forum des associatLe forum des associatLe forum des associationsionsionsions…………

C’est vraiment un moment clé pour notre association. C’est l’opportunité d’avoir un peu de proximité avec toutes les personnes qui ne nous connaissent pas et qui n’auraient peut-être pas oser passer la porte de nos permanences. Et comme cet évènement annuel est connu de tous, nous croisons des personnes des communes alentours qui viennent à notre rencontre lorsqu’elle ne trouve pas d’équivalent dans leur commune. Cette année, nous remercions la municipalité des Clayes-sous-bois qui nous a donné la possibilité de tenir un stand pour répondre aux demandes de la population sur le sujet de la généalogie.

Dans ce bulletin, 10 ans, 10 articles à lire sans modération. Dans ce bulletin, 10 ans, 10 articles à lire sans modération. Dans ce bulletin, 10 ans, 10 articles à lire sans modération. Dans ce bulletin, 10 ans, 10 articles à lire sans modération.

Un vote a permis de sélectionner 10 articles extraits des bulletins des 10 années de publication.

N’oubliez pas de visiter notre site pour y retrouver les dates des permanences et les thèmes abordés dans la rubrique ‘formation’

http://ricaupa.free.fr/CEGEVI

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FFFFilatures et Fileurs de Villepreuxilatures et Fileurs de Villepreuxilatures et Fileurs de Villepreuxilatures et Fileurs de Villepreux

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LLLLa place de la halle à Villepreuxa place de la halle à Villepreuxa place de la halle à Villepreuxa place de la halle à Villepreux

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MMMMon grandon grandon grandon grand----père m’a ditpère m’a ditpère m’a ditpère m’a dit

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LLLLe globe de mariée globe de mariée globe de mariée globe de marié

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Globe de mariée

(à gauche)

Couronne de mariée à

Mussidan (24)

(à droite)

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LLLLa déclaration de grossessea déclaration de grossessea déclaration de grossessea déclaration de grossesse

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Curiosités La fin d’un cauchemar ?

Qui n'a jamais été confronté à une photo ancienne floue, unique témoin de

personnes disparues ? Une telle photo est le plus souvent inexploitable mais on hésite

cependant à détruire cet ultime témoin d'un passé à jamais révolu.

Dans son numéro 2041 daté du 27 octobre 2011, le magazine "Le Point" a publié

une information qui redonnera espoir à bien des généalogistes et que nous

reproduisons ci-dessous.

Le prix annoncé, de 400 à 500 § est encore élevé, mais gageons qu'il baissera rapidement si les

résultats sont à la mesure de l'espoir suscité. Jean-Gérard CASTEL

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Aperçu des principales nouveautés de Généatique® 2012.

Précédant le beaujolais d'une quinzaine de jours, le Généatique® nouveau est arrivé. La cuvée 2012 du célèbre logiciel apporte notamment quatre innovations importantes pour en rendre l'utilisation plus conviviale.

La visualisation simultanée à l'écran de deux branches d'une même généalogie. Il arrive souvent que l'on s'évertue à démontrer une relation que l'on pressent entre deux

branches d'une même généalogie. L'impossibilité d'ouvrir simultanément deux fois le même fichier avec un programme donné faisait que jusqu'à présent il n'y avait pas d'autre solution que de dupliquer la généalogie étudiée sous un autre nom et d'ouvrir simultanément le fichier original et sa copie après avoir autorisé l'ouverture multiple de Généatique®. L'inconvénient étant que les deux branches étudiées ne peuvent alors être visualisées à l'écran qu'alternativement.

C'est à cet inconvénient que remédie la version 2012 en permettant d'ouvrir une branche dans une fenêtre de travail et la seconde branche dans une fenêtre de visualisation. Les deux fenêtres peuvent être, au choix, côte à côte ou l'une au-dessus de l'autre.

Fiche d'identité. Visualiser simultanément à l'écran un grand nombre d'individus pour avoir une vue

d'ensemble des descendants d'une personne par exemple, trouve rapidement ses limites même avec un grand écran : les fiches sont alors trop petites pour être facilement lisibles.

Cette nouvelle fonction permet d'agrandir la fiche située sous le pointeur de la souris et donc de la lire facilement sans manipulation fastidieuse.

La recherche de liens de parentés par alliance. Alors que les versions précédentes limitaient la recherche de parenté à la parenté par le

sang, la version 2012 élargit la recherche à la parenté par alliance pour mettre en évidence les liens complexes qui existaient entre les familles d'un même village quand les alliances à visées patrimoniales étaient quasiment la règle.

Fusion de généalogies. Un nouvel outil permet de mettre en évidence les points communs et les différences et

d'avoir une idée du résultat avant de lancer l'opération de fusion. Jean-Gérard Castel

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L’exode... juin 1940 – août 1940 Peut-on vraiment, maintenant en 2004 se représenter la réalité de cette aventure vécue en juin 1940. On ne peut pas dire non plus, que pour les familles Duthoit et Legrand le départ a été décidé dans la précipitation, dans l’inconscience. Les parents ayant déjà vécu une occupation allemande pénible, 25 ans plutôt et se souvenant de ce qu’ils avaient enduré, ne voulaient plus la revivre et encore moins la faire vivre à leurs enfants. Lors de la première guerre, les troupes allemandes avaient été contenues dans une partie réduite du territoire, arrêtées encore par des fleuves, des rivières ou obstacles naturels et il n’était pas insensé en 1940, de croire qu’il suffisait de descendre quelque peu vers le sud, pour être à l’abri de cette catastrophe ou du moins essayer d’y échapper Descendre au-dessous de la Loire était pour nos parents, mettre deux fleuves ( La Seine et la Loire ) à franchir entre la guerre et nous. Nos parents avaient donc décidé que si les Allemands dépassaient une certaine limite, une rivière entre autre, il était nécessaire de partir. Nous attendions qu’ils arrivent à l’Oise et nous apprenions le dimanche soir 9 juin qu’ils venaient de passer la Seine à Rouen. Tout a donc été pensé, réfléchi et préparé. ( extrait du livre « J’étais médecin avec les chars » de A Soubiran ) Le 9 juin 1940, Rien dans Vernon. Mais les Allemands sont en face sur l’autre rive de la Seine et, depuis la colline de Vernonnet, ils prennent la rue d’Albuféra en enfilade.) Comment imaginer ce voyage et les conditions dans lesquelles, il s’est passé. Un couple raisonnable et responsable, devant assurer au jour le jour, tous les besoins physiques, mais aussi faire face à tous les imprévus, d’une communauté de 12 personnes, allant d’une personne aveugle, âgée alors de 79 ans jusqu'à un enfant de 16 mois, vivante et voyageant dans un si petit espace et dans des conditions de circulations aussi difficiles. Ne fallait-il pas, pour cela, que pour eux, le risque soit réel Les arrêts-étapes nous sont encore présentes à l’esprit mais retrouver l’itinéraire est complètement impossible, Nous avons emprunté beaucoup de routes secondaires, peu de grandes routes, dû subir et suivre des déviations et des embouteillages de voitures, de véhicules à traction animale, de motos, vélos et piétons…. Avions-nous seulement une bonne carte et les poteaux indicateurs n’étaient sûrement pas aussi efficaces et avaient peut-être à l’époque, dans certain coin été trafiqué. Il y a eu des crevaisons, plus sur le retour que sur l’aller, pas de panne, à notre souvenir. Le véhicule était encore relativement neuf, cinq ans et ne devait pas avoir encore fait beaucoup de kilomètres, par contre il était bien chargé et en hauteur, ce qui nous a peut-être été la cause d’une une fameuse trouille. Sur une route départementale relativement ondulée, on se trouve tout d’un coup, face à une fourche, deux routes, le conducteur hésite sur la route à prendre et à la dernière minute donne un coup de volant pour prendre la bonne direction. La camionnette se penche alors fortement sur le côté, prête à verser, à la limite de l’équilibre, avant de reprendre son aplomb. Une sourde clameur dans le véhicule, tout le monde a été conscient, alors que l’on venait de passer très près de la catastrophe. Je ne peux l’affirmer, mais je pense que cela s’est passé le 2° jour, pendant le trajet entre Bonneval et St Rimay…

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Le voyage d’aller devait durer 5 jours pour environ

LES PARTICIPANTS Deraet Marie 26-02-1861 79 ans Deraet Angéle veuve Legrand 05-08-1869 70 ans 1/2 Deraet Gabrielle Veuve Douenne 24-08-1970 69 ans . Duthoit Georges 29-08-1896 44 ans . Legrand Marie-louise épouse Duthoit 14-09-1902 38 ans. Duthoit Gérard 13-11-1925 14 ans Duthoit Jean 14-03-1927 13 ans Duthoit René 31-01-1929 11 ans Duthoit Thérese 21-06-1933 6 an Duthoit Annette 11-12-1936 3 ans Duthoit Claude 15-02-1939 1 ans et 4 mois Legrand André 19-07-1932 7 ans

Véhicule La Camionnette Ford BB, 14 cv essence, âgée de cinq ans, carrossée en fourgon ,avec une grande galerie sur le toit et autour de cette galerie, avaient été fixés quatre panneaux servant de rehausse, et formant une immense caisse d' environ deux mètres sur quatre et 0.m75 de haut. L’arrière du véhicule ne comportait pas de porte, mais deux hayons, pouvant être immobilisés à l’horizontale, celui du bas tenu par deux chaînes, et celui du haut par deux tiges rigides, ces deux hayons rallongeaient en quelque sorte la camionnette et permettaient de faire dépasser le chargement en dehors du véhicule. La cabine de conduite était ouverte sur le fourgon et comportait normalement trois places. Les sièges étaient posés sur le réservoir d’essence de la camionnette. Ils étaient composés de deux parties égales, l’une fixe, avec dossier, coté conduite ; l’autre partie côté passager était amovible, pour rendre accessible le bouchon de remplissage du réservoir, cette partie siège, encastrée sur le réservoir pour être maintenu, ne comportait pour dossier qu’une planche de bois rembourrée se glissant à chaque extrémité dans une glissière. La position du réservoir et l’emplacement où l’on avait placé le fût-réserve permettait le remplissage d’essence par simple siphonnement Dans le fourgon, des planches posées sur des cornières servaient de places assises aux autres voyageurs. Outre les douze passagers, on avait embarqué : le seul engin mécanique que l'établissement possédait, un motoculteur et un fût plein de 200 litres d’essence de réserve. Les matelas avaient été grimpés sur le toit dans la caisse galerie, ainsi que des objets volumineux mais pas lourds. Deux vélos ont fait aussi parti du voyage. Le fourgon était chargé derrière les passagers de tous les autres bagages. Sur le hayon supérieur à l’arrière de la caisse-galerie avait été fixée une autre caisse contenant nos poules. L’arrière de la camionnette n’était donc pas fermé, les mancherons du motoculteur dépassaient légèrement l’ensemble du véhicule et l’on avait attaché à coté tous les bagages. Sur le toit une bâche protégeait les matelas et le reste. Voyage de l’aller Départ le Lundi 10 Juin 1940 en soirée. 1° à moins de 10 Kilomètres de notre point de départ, un gendarme, sous prétexte que des avions étaient signalés, nous bloque sur le passage à niveau des Clayes-sous-Bois, pour nous faire éteindre

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les phares, le moteur cale et ne voulait pas repartir. On entendait le train venir, le moteur redémarre et la camionnette dégage du passage et nous passons le reste la nuit avec d’autres voitures à la sortie du passage à niveau au bord de la route, dans la camionnette. 1ère Nuit. Mardi 11 juin Environ km Arrêter en fin d’après-midi, dans une clairière en contre bas de la route N 10 en face du château de Bonneval. Nous préparons notre première nuit à la belle étoile. Une bâche est tendue sur le long de la camionnette, de la galerie au sol, formant une sorte de tente sous laquelle les matelas sont alignés. Le grand souvenir de cette soirée sera pour tous les voyageurs les poules au riz, cuisinées sur place, sur un feu de bois ramassé sur place comme les nomades. En effet nous étions partis avec les poules enfermées dans une ancienne caisse à verre aménagée pour servir de cage et posée sur le dessus du hayon arrière de la camionnette. Au moins deux poules étouffées, n’avez résistées au voyage firent notre régal. 2ème Nuit.

Mercredi 12 juin Environ km Saint Rimay près de Montoire sur le Loir. Nous trouvons sur le bord de la route, ce que l’on appellerait aujourd’hui une exploitation agricole, parce que tellement réduite et misérable, indéfinissable que l’on ne pourrait prétendre être ce que l’on nomme une ferme. Une construction mi-habitation, mi-étable, a moitié construite dans le rocher, tenue par une femme seule vivant avec un gamin, élevant des chèvres et des… faisant des fromages… J’ai le souvenir d’une pièce faiblement éclairée, avec un lit double

le long du mur et une cuisinière à bois ou charbon ? qui était plutôt au milieu de la pièce et une autre pièce à coté pour quel usage ? Je n’ai plus de souvenir sur les repas, ni de la nuit passée là. Dehors, je me souviens d’une route droite qui descendait. 3ème nuit. Jeudi 13 juin 1940. .Chez Carré à Bréhémont. Nous venions de passer la Loire, à Langeais, c’était le soir, mais il fait encore clair, nous sommes arrivés dans la cour d’une grande ferme d’aspect moderne, et quoique nombreux sommes bien accueillis par un couple, on nous fait entrer dans une grande cuisine ou l’on nous fait à souper. Je crois me souvenir d’une omelette. Après quoi, il fait noir, nous traversons la cour pour coucher dans un hangar fermé dans la paille. L’ambiance était plutôt détendue pour ne pas dire joyeuse. 4ème Nuit. Vendredi 14 juin 194 Moulismes Après une journée dont on ne se souvient pas grand-chose, le soir, à la nuit, crevaison, la roue arrière droite. Un fait qui aurait pu être très grave de ce jour, c’est que pendant que nous étions en panne, sur une route très droite, nous les enfants entre autres, nous étions descendus de la camionnette, pour nous dégourdir les jambes bien sûr, mais aussi pour surveiller les événements et étions debout plusieurs derrière la camionnette sans nous rendre compte, que la nuit étant venue la camionnette en panne n’était plus visible et que nous cachions par notre présence, le seul feu rouge du véhicule en panne. Dans le noir, nous avons vu alors les phares un véhicule arriver à toute vitesse sur nous et qui a heureusement pu nous éviter à la dernière minute.

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Au bord de cette route, il y avait une étable avec des mangeoires et probablement des veaux. Nous avons pu y passer la nuit. Le matin de bonne heure nous avons été réveillés par les vaches qui rentraient de l’herbage. C’était et c’est resté pour tous, la nuit de l’étable à veaux. 5° nuit. Samedi 15 juin 1940. Mouslimes ------ La jonchère St Maurice. Fin de notre voyage d’aller

Jean Duthoit

LLLLa recherche généalogique a recherche généalogique a recherche généalogique a recherche généalogique au travers des décorationsau travers des décorationsau travers des décorationsau travers des décorations

Dans pratiquement toutes les familles françaises, dorment dans quelques tiroirs ou vieilles boites des médailles qui ont fait en leurs temps, l’honneur et la fierté de leurs titulaires. Ces modestes vestiges d’un passé aujourd’hui obsolète, peuvent vous apporter d’utiles renseignements sur ceux qui en ont été honorés. Il faut avant toutes démarches, différencier l’origine et la nature de la ou des décorations qui se trouvent en votre possession. Nous distinguerons trois catégories distinctives, afin d’orienter nos recherches dans la bonne direction : 1°) les décorations officielles décernées par les gouvernements successifs ; à savoir : - l’Ordre national de la légion d’honneur, - la Médaille militaire, - l’Ordre national du mérite, - les médailles ayant pour origine les conflits de notre histoire militaires, (Le second Empire, 1870/71, les campagnes coloniales, 1914/18, 1939/45 etc.) - les médailles d’honneur des Ministères, (Travail, administration, secours et police, etc.) - les Ordres ministériels, (Au nombre de 18 au départ, il n’en existe plus que 4 depuis 1963) - les Ordres coloniaux, - les médailles attribuées par d’autres Nations et dont le port est autorisé officiellement. (Rome, Crimée, etc.) - enfin les médailles non officialisées par l’Etat, mais ayant une signification historique certaine. (Verdun, Saint-Mihiel, la Somme, Dunkerque etc.) 2°) les médailles associatives, confirmant l’appartenance du titulaire à des Sociétés mutualistes, Associations caritatives, culturelles, ou de sauvetage. 3°) les médailles dites « de table », témoignages honorifiques afférents à un évènement particulier (Expositions universelles, congrès etc.) ou une activité professionnelle remarquable, (instruction privée, magistrature, profession de santé)

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Comment orienter vos recherches ? Pour les décorations de la première catégorie, chacune de ces distinctions a fait l’objet d’un document officiel, (diplômes, lettres de nomination, citations, conservés dans les archives familiales) et dont on retrouvera la trace avec un peu de patience, soit dans les archives nationales, départementales, militaires ou ministérielles. D’autres sources non négligeables que l’on peut consulter, Bulletin des lois, Journal officiel, livret militaire, enfin la plupart de ces décorés se sont regroupés aux seins d’Associations ou même de Fédérations chargées de défendre leurs droits et intérêts, qui détiennent leurs dossiers d’adhésion, parfois très bien renseignés. N’oublions pas les photos souvenirs, où les poitrines s’ornent souvent de ces précieux témoignages. Dans le cas de la deuxième catégorie, mis à part les Comités de la Croix rouge, ou quelques vieilles Sociétés Mutualistes, qui ont conservé leurs archives, il sera moins aisé d’entreprendre une recherche. Toutefois, il faut savoir que l’institution des Associations patriotiques, culturelles, ou divers, remonte à l’année 1901, et que ces entités ont très souvent un fond d’archives consultables. Auparavant, la création des Sociétés remontant à la monarchie de juillet, il vous faudra consulter les Bulletins des lois, faisant état de leur reconnaissance officielle. Enfin, en ce qui concerne la troisième catégorie, ces médailles sont en principe attribuées nominativement et en nombre restreint, ce sera par le biais des inscriptions gravées sur ces dernières, que l’on pourra avec un peu de chance remonter à leurs origines et à l’histoire du titulaire. Il faut savoir que l’on trouvera aussi de nombreux dossiers de demande de décorations ou les dossiers d’enquête qui leur sont rattachés, dans la série M des archives départementales. D’autre part, aux Archives Nationales de nombreux fonds liés aux demandes et aux attributions de décorations ont été versés par les différents ministères. Parmi les principaux fonds consultables ; Police, sanitaire, attribution de médailles 1874-1923 : F8 233 à 238 Commerce et industrie, attribution des palmes académiques et de décorations diverses et 1830 à 1915 : F12 5321 à 5336 Instruction publique, palmes académiques, dossiers individuels XIX et XX° siècle : F17 40156 à 40311 Autres distinctions honorifiques 1828-1892: F17 3374 à 3379 Beaux-arts, artistes décorés 1860 à1868 : F21 2798 Distinctions honorifiques 1884 à1940 : F21 4038 à 4040 ; 1894 à 1935 : F21 4553 à 4556 et 1913 à 1915 et 1945 à 1946 : F21 4717 Ministères d’Etat. Attribution de la médaille d’Italie 1859-1860 ; F70 147.

Jean Pierre Mir

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IIIIllustrer sa généalogie :llustrer sa généalogie :llustrer sa généalogie :llustrer sa généalogie :

La photographie.

Où trouver des photos de famille, comment les conserver, comment les classer... ? Telles sont les questions que l’on peut se poser si l’on désire aller plus loin et ainsi,

« donner vie » à sa généalogie. Ces informations pourront vous servir lors de réunions familiales, pour la présentation de vos arbres généalogiques, vos fiches familiales etc… . Il faut bien reconnaître que présenter des documents avec des photos, des gravures ou des cartes postales est plus agréable et plus intéressant pour celui qui va regarder votre travail.

Retrouver les anciennes photos de famille

N'espérez pas trouver les photos de votre famille sagement classées et répertoriées dans les archives d'un photographe ou dans les greniers des grands parents.

Attention, le petit oiseau va sortir !

Interrogez vos proches afin de savoir si quelques photos ou cartes postales ne traîneraient pas au fond d'un tiroir. Vous serez peut-être surpris et heureux de découvrir une photographie d'un ancêtre, d'un cousin.

Vous pouvez également faire les brocantes ou consulter des professionnels qui pourront vous orienter dans vos recherches.

Mais pour commencer, un peu d'histoire.

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Petit historique de la photographie Quelques dates importantes. Au commencement était, non pas le Verbe, mais . . . . Léonard de Vinci qui avait décrit la

chambre obscure constatant déjà que les objets extérieurs, dont la lumière qu'ils réfléchissent pénétrant dans la chambre par un petit trou, forment sur un papier à quelque distance du trou une image renversée.

1780 (vers) : Le physicien et chimiste Jacques Charles, plus connu pour avoir fait voler le premier ballon gonflé à l'hydrogène en 1783 (et par sa femme qui inspira à Lamartine, qui en était tombé éperdument amoureux, son immortel poème "Le Lac"), aurait employé les sels d'argent et exécuté des portraits par l'action de la lumière.

1802 : Thomas Wedgwood saisit des silhouettes de feuille qui disparaissent immédiatement.

1822 : Nicéphore Niepce (1765 – 1833) réalise la première photographie positive après 8 heures d'exposition en plein soleil !

Une des chambres en bois de Nicéphore Niepce . . .

. . et le résultat obtenu en 1822

Pour parvenir à ce résultat, Nicéphore Niepce a utilisé les propriétés du bitume de Judée d'être blanchi et insolubilisé par la lumière. Cette première photographie (connue) qu'il prit dans son jardin date de 1822, mais il est probable qu'il obtint des résultats dès 1816. En 1829, Niepce signe un contrat d'association avec le peintre Daguerre qui, de son côté faisait des recherches sur la fixation des images obtenues dans une chambre noire.

1839-1855 : Le daguerréotype (ancêtre de la photo) connaît un grand succès. Des millions de plaques sont tirées principalement par des riches familles (cela coûtait cher). Il fallait 5 à 60 minutes pour reproduire un portrait : la personne ne devait surtout pas bouger. Le procédé Daguerre permettait d'obtenir une épreuve positive directe, mais unique.

1841 : dépôt du brevet du " calotype", ancêtre des procédés actuels, par l'Anglais Fox Talbot. 1850-1860 : Succès du portrait photographique, et premier reportage photographique de

guerre (guerre de Crimée). 1889 : Première pellicule sur papier. 1948 : mise au point du développement instantané.

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1988 : Présentation de l'appareil Photo numérique. Il obtient un très grand succès notamment chez les généalogistes qui peuvent prendre des photos de documents aux archives sans flash ! Identifier les personnes et dater les photos . . .

. . . et se poser les bonnes questions ! Il n'y a pas de miracle, seule la famille ou une légende au dos de la photo pourront vous

permettre d'identifier la ou les personnes. Il est également possible de dater une photo en étudiant son support qui a changé au fil du

temps grâce à l'évolution des techniques. Le livre "Guide de la photographie ancienne" pourra utilement vous aider dans vos démarches.

On peut aussi essayer de dater la photo en étudiant les habits, les coiffures, les véhicules. La mode évolue…..!

Pensez aussi aux costumes et aux coiffes, souvent spécifiques à une région ou à quelques localités (lire le livre « les costumes régionaux d’autrefois », paru aux éditions archives et cultures). Ces détails permettront peut être d'identifier une personne.

Thierry Dehan, Sandrine Sénéchal.

Eyrolles, Paris 2004.

Ici, on reconnait un jeune Breton

Photos de militaire : vous trouverez certainement des photos de soldats notamment des photos de la guerre 14-18. Monsieur Jean Pierre MIR, un « Villepreusien » habitué de nos rencontres généalogiques est prêt à vous aider dans votre travail, que ce soit dans la reconnaissance de l’habit du soldat ; mais aussi sur ses décorations. Il a publié quelques ouvrages sur ces sujets dont certains sont disponibles dans la bibliothèque du CEGEVI.

Malheureusement, bien souvent, il n'y aucune indication. S'agit-il de l'arrière grand-père ou du grand oncle ?, d’une personne étrangère à la famille ?

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Un détail permet cependant de connaître le régiment auquel appartient le soldat. Il s'agit du numéro indiqué sur le col de la veste. Il sera donc possible de faire une recherche afin de savoir si telle ou telle personne de sa famille n'appartenait pas à ce régiment.

L'uniforme lui-même est aussi un indice. Il n'est pas le même selon le régiment et l'époque. Le grade des officiers est par exemple reconnaissable aux galons et aux épaulettes.

Mais comme l’a dit Danièle PREISSER, notre secrétaire du CEGEVI lors de sa conférence sur les poilus de la grande guerre, il est possible que l’uniforme avec lequel notre ascendant est photographié, ne soit pas le sien, ni même celui de son régiment.

Alors . . .

Quelques sites à consulter :

Military Photos : Site très intéressant et en constante évolution : photos, uniformes, biographies.

PhotoWebGen : Entraide par l'image : Reconnaître un uniforme.

Conserver, retoucher, reproduire, transmettre les photos.

Les photos vieillissent et se dégradent au fil du temps. Il convient donc de les protéger de la lumière, de l'humidité, de la chaleur etc...Ces conseils valent également pour les cartes postales anciennes que vous pourrez retrouver dans les vides greniers ou dans les archives familiales.

Numérisez les photos ou les vieux documents avec un scanner afin de les conserver sur un support numérique. Grâce à un logiciel de retouche d'images, vous pourrez les améliorer (luminosité, contraste, tâches, craquelures...). Pour la numérisation, utilisez une bonne résolution afin d'obtenir des documents de qualité.

Quel nom donné aux fichiers ? Quel classement ? Une fois les documents numérisés, il faut les enregistrer ET EN FAIRE DES SAUVEGARDES ! ! Réfléchissez bien aux noms que vous allez leur donner.

Plutôt que photo001, photo002, donnez des noms explicites. Exemples :

"Julien Jean et Martin Jeanne mariage 20_02_1922 Chartres.jpg", ou :

"x JULIEN Jean & MARTIN Jeanne 1922_02_20 Chartres.jpg". Le symbole °, x ou + au début du nom suivi du Patronyme en MAJUSCULES permet à l'ordinateur de classer automatiquement photos ou actes par type et ordre alphabétique de patronyme.

Pour le classement, évitez des répertoires et des sous répertoires par dizaines avec des répertoires par noms de famille puis en sous groupe puis par personnes puis par années. Les recherches de photos seront difficiles et fastidieuses. Si l'on donne des noms explicites aux fichiers, ces classements en sous répertoires multiples seront inutiles.

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Et pour vos photos, que faites-vous ?

Il est intéressant de s'occuper des photos anciennes, de les recueillir, de les classer mais il faut aussi faire la même chose pour les photographies actuelles. Il faut d’ores et déjà préparer les transmissions à vos enfants et petits enfants.

Quoi de plus décevant d'avoir une vieille photo sans pouvoir mettre un nom sur un visage !

Pensez aux générations futures qui retrouveront vos photos et qui connaîtront peut-être la même déception.

Que faut-il faire ?

Dater la photo, indiquer le lieu de prise de vue, identifier les personnes, en résumé, il faut légender les photos !

Pour vous aider à légender vos photos anciennes ou récentes, vous pouvez vous procurer un logiciel tel que « Photos de Famille », édité par le CDIP. Illustrez vos documents généalogiques

Les logiciels de généalogie comme « Généatique » ou « Hérédis » (pour les plus connus), permettent d'associer des photos ou des documents (actes,...) à chaque personne ou à chaque événement.

Alors n’hésitez pas, à vos scanners et appareils photos numériques. Références : www.guide-généalogie.com

www.cdip.com www.infoguerre.com www.archive et culture Documentation personnelle Wikipédia Dictionnaire encyclopédique Quillet en dix volumes (Edition de 1981)

Pascal HENRY

Ouvrage et article historiques de référence :

Vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire d’une des communes d’Ile de France ? La réponse à vos questions se trouve peut-être dans l’ouvrage de l’Abbé LEBEUF où vous trouverez la chronologie des évènements historiques.

Où trouver ce livre ? : * aux Archives Départementales des Yvelines * Ce.Gé.Vi dispose d'une copie numérique.

A ne pas manquer dans le n° 193 de la Revue Française de Généalogie (avril-mai 2011) l'article de Jean-Pierre MIR sur les "72 jours de la commune de Paris".

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SSSScieur de Longcieur de Longcieur de Longcieur de Long INTRODUCTION Mon arrière arrière-grand-père était scieur de long. Je ne connaissais pas ce métier d’autrefois alors j’ai fait quelques recherches. DESCRIPTION Sous le terme générique de "scieur de long" il se cache plusieurs professions dont l'origine est plurimillénaire, même si c'est depuis le XVe siècle qu'ils sont reconnus comme une profession à part entière, et dont les spécificités méritent d'être évoquées. Les scieurs de long sont « chevrier » ou « renardier ». Debout sur le rondin, le chevrier pèse de tout son poids sur la scie, tandis que le renardier, sous le bois, tire de toutes ses forces, puis le mouvement s'inverse. Un travail extrêmement physique qui laisse l'un avec d'épouvantables douleurs dans les reins, et l'autre avec les yeux rougis par la sciure. Les scieurs étaient appelés sur des chantiers où ils demeuraient souvent plusieurs jours consécutifs, logés par l'employeur (le marchand de bois) dans des conditions souvent précaires. La place devait être partagée entre scieurs, bûcherons, équarrisseurs, rouliers et écorceurs. Lorsque le travail de notre scieur touchait à sa fin, les ouvriers étaient envoyés sur d'autres chantiers, parfois très loin de chez eux. Tous les scieurs de long n'exerçaient pas tous loin de chez eux. Les forêts du Massif central avaient besoin de bras et de nombreux scieurs préféraient rester sédentaires ou à la limite itinérants pour ne pas avoir à subir les contraintes des voyages incessants. En revanche, les scieurs ambulants essaimaient la France entière. La matière Le scieur de long travaillait plusieurs espèces de bois suivant la demande des clients. Il s'agissait souvent de chêne, de hêtre ou d'orme. Le châtaignier était utilisé pour les charpentes car il a la propriété d'éloigner les insectes. Le cœur du tronc était utilisé pour produire les pièces importantes pour les charrons, comme les limonières qui devaient être très solides. Les outils Après avoir été abattu, l'arbre est d'abord débité avec le passe-partout (scie à deux poignées avec une large lame), puis il est équarri avec une hache appelée bigeoir ou hache à peler. Le doleur intervient alors pour tracer les lignes de coupe avec une simple corde trempée dans un mélange de cendres et d'eau qui laissera une ligne noire sur le tronc. La coupe va pouvoir commencer. Il faut alors hisser le tronc sur la chèvre (aussi appelée mouton ou chantier) ; il s'agit d'une longue poutre solide qui repose à une de ses extrémités au sol et à l'autre sur 2 ou 3 pieux solidement fixés au sol. Le tronc y est maintenu par une cale et une chaîne de telle façon qu'il dépasse de la moitié de sa longueur. La niargue (scie composée d'un cadre de 1m60 sur 1m, d'une lame tendue par un écrou et d'une poignée) est alors affûtée, le chevrier monte sur le tronc tandis que le renard saisi la partie inférieure de la scie. Commence alors le va-et-vient de la scie, rythmé par la chanson du scieur de long ; le chevrier tire la scie vers le haut, le renard scie le tronc en redescendant. On procède ainsi pour toutes les lignes précédemment tracées, puis on fait la pause en trinquant, on retourne le tronc et la même opération recommence pour l'autre moitié. A 2 cm de la fin, la coupe est arrêtée ; les planches se

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sépareront d'elles-mêmes lorsque le tronc sera jeté à terre, produisant du même coup la signature des scieurs de long. LE QUOTIDIEN SUR UN CHANTIER Avec ses sabots, sa modeste tenue (pantalon de velours, traditionnelle blouse bleue foncée, grand chapeau ou vaste béret), son baluchon avec quelques rechanges et bien sûr quelques outils (haches, limes, chaînes, passe-partout et grande scie démontée), le scieur prend la route à pied, parcourant des centaines de kilomètres, par étapes. Les gars qui travaillent en ville se réunissent pour louer une chambre à moindre frais dans le quartier ouvrier. En milieu rural, s’ils ne sont pas logés par l’employeur, le plus souvent, ils se construisent des cabanes plus miséreuses les unes que les autres sur le lieu du futur chantier. Ces constructions de fortune doivent être étanches pour les prémunir des intempéries et des bêtes sauvages. Les poêles ne sont pas légion et souvent le chauffage provient du feu à l’âtre : après une journée de dur labeur, le scieur a besoin d’un peu de chaleur pour réchauffer ses membres engourdis et sécher ses vêtements. Parfois, le froid est tel que les scieurs doivent battre en retraite. Le mobilier est des plus sommaires. La nourriture est frugale mais nourrissante pour ces travailleurs de force la célèbre soupe du scieur de long, dans laquelle la cuillère tient debout, est de rigueur… AU FIL DU TEMPS Les scieurs de long sont attestés dès le XVème siècle ; le métier a été très prospère jusqu'au début du XXème siècle. Comme pour beaucoup d'autres, l'industrialisation l'a fait disparaître : ce fut d'abord l'apparition de scies à ruban, d'abord mues par la vapeur, puis par l'électricité, ensuite l'apparition du camion qui permettait de transporter les billes à la scierie où elles étaient ensuite débitées. Le métier a disparu au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

Elise PELE Bibliographie Les Forestiers - vieux métiers des taillis et des futaies, Gérard Boutet. Petits métiers oubliés, Gérard Boutet. La grande histoire des scieurs de long, Annie Arnoult.

La chanson du scieur de long Tous ceux qui sont à l'aise Sont les scieurs de long Tioungri, tioungra, tra la la Sont les scieurs de long Ils montent sur leur tronçon Avec leur scion Tioungri, tioungra, tra la la Avec leur scion Le patron va les voir Courageux compagnon Tioungri, tioungra, tra la la Courageux compagnon

Si le courage nous manque Patron nous partirons Tioungri, tioungra, tra la la Patron nous partirons. Nous irons voir nos femmes Et nos petits enfants Tioungri, tioungra, tra la la Et nos petits-enfants. Extrait de "Des métiers et des hommes à la lisière des bois" Extrait de "Des métiers et des hommes à la lisière des bois".

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La leçon de morale La classe d’autrefois se déroulait suivant un emploi du temps fixé dès le début de l’année scolaire. Chaque matin, le maître commençait par la leçon de morale. Une maxime était inscrite au tableau, expliquée, développée puis illustrée par quelques exemples. Le livre d’instruction morale et civique, ouvrage de Pierre Laloi présente quatre cent cinquante et un points correspondant à la loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement obligatoire suivant les directives de Jules Ferry : “ il paraît tout à fait naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont moins universellement acceptées que celles du langage et du calcul.” extrait de la lettre de Jules ferry, adressée aux instituteurs le 17/11/1883. Cet enseignement comportait trois parties : la famille, l’école, les devoirs envers les instituteurs.

LA FAMILLE -Vous devez aimer vos parents, qui vous aiment, vous nourrissent et vous élèvent. -Vous devez les respecter. Ne soyez pas familiers avec eux, comme vous l’êtes avec vos camarades. -Vous devez leur obéir. Ne discutez pas avec eux. On discute avec des égaux, non avec ses père et mère.

-La loi consacre l’autorité des parents en leur donnant le droit de punir. (loi 1882)- Un père a le droit, lorsque son enfant a commis une faute grave (vol, coups et blessures, faux en écritures, débauche), de le faire arrêter et emprisonner pour une durée de un à six mois.

- Vous devez être reconnaissants envers vos parents, pour tous les soins qu’ils vous donnent. - Vous devez leur confier vos peines et vos joies, leur avouer les fautes que vous avez commises, leur en demander pardon.

- Quand vous serez grands et forts, vous aiderez vos parents, s’ils sont pauvres et incapables de travailler.

- Vous les nourrirez comme ils vous ont nourris. - Vous soignerez leur vieillesse comme ils ont soigné votre enfance. Vous ne vous plaindrez jamais de leurs infirmités ; vous ne donnerez jamais de marque d’impatience, quand les soins qu’ils réclameront seraient pénibles.

(loi 1882) : Les enfants lorsqu’ils sont devenus grands, doivent la nourriture, le logement, les vêtements à leurs père et mère, grand-père et grand-mère, aïeuls, et s’ils sont mariés à leur beau-père et belle-mère.

L’ÉCOLE - Vous devez travailler à l’école de toutes vos forces. - Si vous ne travaillez pas à l’école, vous manquez à vos devoirs envers vos parents et envers votre patrie, qui fait de grands sacrifices pour l’instruction de ses enfants.

- Si vous ne travaillez pas à l’école, vous manquez à vos devoirs envers vous-mêmes. - Faites avec intelligence tout ce que vous avez à faire. Ne faites rien machinalement.

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- Lisez de manière à faire voir que vous comprenez ce que vous lisez. - Mettez tout votre soin à ce que vous faites ; écrivez proprement, lisiblement. - Aimez votre travail ; on ne fait bien que ce qu’on fait de bon cœur. - Ne savoir ni lire, ni écrire, ni compter, quand on peut l’apprendre, c’est une honte ; c’est aussi une sottise, car on en a besoin dans tous les métiers.

- Un Français doit encore savoir l’histoire et la géographie de son pays, en connaître les lois et les institutions ; autrement, il est incapable de le bien aimer et de le bien servir.

DEVOIRS ENVERS L’INSTITUTEUR - Vous devez aimer votre instituteur, lui obéir, le respecter, lui être reconnaissants. - Vous devez l’aimer, car il prend soin de vous, forme votre intelligence et votre coeur. - Vous devez le respecter et lui obéir, car vos parents vous ont confiés à lui. Ils lui ont donné l’autorité qu’ils ont sur vous. - Vous devez lui être reconnaissants, car la nourriture qu’il donne à votre esprit vous est aussi nécessaire que la nourriture de votre corps. - L’instituteur ne représente pas seulement vos parents, il représente aussi la patrie, qui l’a chargé d’élever ses enfants. - Ayez de l’émulation : tâchez de faire mieux que les autres, mais en ne vous servant que de moyens honnêtes. - Ne dénoncez pas vos camarades. Ne rapportez pas ce qu’ils ont fait de mal. Contentez-vous de les blâmer, et faites mieux qu’eux. - Soyez complaisant et bon envers vos camarades. Choisissez les meilleurs d’entre eux pour en faire vos amis. La compagnie des bons nous rend meilleurs. - Fuyez les mauvais camarades : ceux qui ne respectent ni leur père ni leur mère, les menteurs, les hypocrites, les envieux, les dénonciateurs, les égoïstes, les lâches qui maltraitent les faibles, les mal élevés qui se servent des mots grossiers, les vicieux qui commettent des actions déshonnêtes. La compagnie des méchants nous gâte. La formulation est désuète, les maximes paraissent dépassées... Dans les écoles publiques, ces leçons de morale remplaçaient la prière du matin dite dans les écoles religieuses. L’enseignement de la morale était aussi présent à tout moment de la journée lorsque l’occasion se présentait. La leçon de morale systématique a disparu des programmes dans les années 1970. Dans les écoles religieuses, la leçon de morale était plus intuitive, puisqu’elle était induite par l’enseignement religieux mais elle pouvait être rabâchée sous forme de pensums, lignes à recopier en punition. - J’ai été à l’école maternelle des sœurs de Saint Vincent de Paul dans les années 1950, rue de le Ville l’Évêque à Paris. Les sœurs nous apprenaient à lire et à écrire. J’ai retrouvé deux petits cahiers témoins de cette période. Une petite sentence moralisatrice, copiée 10 fois, m’a fait sourire, et je me suis souvenue de ces leçons de morale qui ont rythmé notre enfance. - J’ai donc recherché l’origine légale de ces leçons de morale, j’ai eu la surprise de découvrir qu’elle remontait à Jules Ferry. Je pensais que cette morale faisait partie de notre patrimoine familial, religieux, social, et qu’elle était si profondément ancrée en nous qu’elle se passait de génération en génération, que les maîtres d’école nous aidaient simplement à la formuler correctement. Danielle PREISSER

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Les membres de CE.GE.VI en 2011… AUVILLE Danielle AUVILLE Guy AYME Martine AYRAULT Robert BAIN Patrick BASTARD Christian BILLET Marc BLACHE Annie BLACHE Richard BONNIN Martine BONY Christian BORS Jean-Pierre BOUFFIGNY Guy BOURION Isabelle BRUN Eliane CANAVY Robert CANAVY Yvette CASTEL Jean-Gérard CHAPELOT Françoise CHAVENTRE Jacqueline CHEVALIER Chantal CORMIER Charles COUAS Serge COULON Charles

DAVID Annette DELINOT Françoise DRUESNE Corinne DUQUENNE Daniel DUTHOIT Jean-Marie GARCIA Thibaut GEORGES Danielle GRANGE Arlette GRAVIERE Elisabeth GUEANT Sandrine HENRY Pascal HOLFORD Yolande JACQUET Pierre JEULIN-BERTRAND Sophie LE PAIH Bernard LECONTE Sylvie LEGIGAND Michelle LETUDAIS Hugues LOY Alain LURTHY Monique MAILLOCHON Pierre MARLIN Jean-François MATHIEN Jeanne MAYEUR Micheline

MAZE François MICHONDARD Janine MORY Raymonde ŒILLET Chantal PELE Elise POULAIN Raymond PREISSER Danielle PREISSER Jacques PRIGENT Yvon PROCYK Jean-Claude QUESNOT Gérard RAUTUREAU Olivier RICAUD Patrick ROULIN Michel ROULIN Paulette SACCHELLI Benjamin SERY Pierrette STEMMER Danielle TASSIAUX Isabelle THEPOT Annie TIGRANE Eric TOMASI Pierre WIDMER Bernard WOLLEK Elisabeth

« La recherche doit avant tout être un jeu et un plaisir. » Pierre Joliot