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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°1092 du 16 JANVIER 2018 P.3 P.3 P.4 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Le PNUD en appui à 6 organisations de la société civile P.6 Gestion de déchets plastiques, installation de ceinture verte, valorisation d’écomusée... La vigilance toujours en vigueur, malgré des retraits par Lactalis P.6 Contamination des laits et farines infantiles P.4 Le programme national de développement de la plateforme multifonctionnelle (PN-PTFM) veut évaluer ses performances Au terme de la première phase 2012-2017 Pour composer son personnel électoral La CENI recrute pour 5032 postes, en emplois temporaires Sur les terminaux mobiles et équipements informatiques, kaki, pagne... Les exonérations de TVA annulées après un an d’essai Bonne & Heureuse Année 2018 Le Chef d'Escadron Béléi Bédiani, Directeur des cultes * Objectif: plancher sur les mesures de coercition en cas de nécessité

N°1092 du 16 P.4 Au terme de la première phase 2012-2017

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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°1092 du 16JANVIER

2018

P.3

P.3 P.4

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

        Le PNUD en appui à6 organisations de la société civile

P.6 Gestion de déchets plastiques, installation deceinture verte, valorisation d’écomusée...

La vigilance toujours en vigueur ,malgré des retraits par Lactalis

P.6 Contamination des laits et farines infantiles

P.4

 Le programme nationalde développement

de la plateformemultifonctionnelle

(PN-PTFM ) veut évaluerses per formances

Au terme de la première phase 2012-2017

Pour composer son personnel électoral

La CENI recrute pour 5032postes, en emplois temporaires

Sur les terminaux mobiles et équipementsinformatiques, kaki, pagne...

Les exonérations de TVAannulées après un an d’essai

Bonne & Heureuse Année 2018

Le Chef d'Escadron Béléi Bédiani,Directeur des cultes

* Objectif: plancher sur les mesures de coercition en cas de nécessité

2 CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

AZIMUTS INFOS

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

Religion

M ensah Amedegnato: un prêtre du vaudou moderneTogbé Hounon Hounougbo

Bahounsou, de son vrai nom MensahAmedegnato est un curieux prêtredu Hebiesso, le dieu du tonnerre.Son visage porte les stigmates deses origines ethniques et cultuellesmais aussi de l'expérience de la vie.Comme beaucoup de Togolais en-gagée dans la lutte contre la dicta-ture du général Eyadema, sa viebascule dans les années 1990 pen-dant la longue grève générale. L'an-cien patron d'un syndicat de chauf-feur dut s'exiler en Allemagne. De-puis plus de deux décennies,Mensah Amedegnato devenu TogbéHounon Hounougbo Bahounsou enreprenant la charge de son père, estpartagé entre deux mondes. Vrai-ment ? En vérité, tout en défendantles valeurs culturelles du sud-Togo,il lui arrive de penser européen, dese surprendre européen. "J'appar-tiens à l'Allemagne", dit-il ironique-ment au détour d'une conversationen langue anglaise quand on lui faitdécouvrir qu'il parle anglo-allemandsans complexe. Désormais à la re-traite, il passe sa vie entre l'Allema-gne et son temple de Hebiesso àAgouégan (Togo).

Pour Togbé Hounon HounougboBahounsou, la tolérance habite lesreligions traditionnelles. " Il n'y a pointde prosélytisme et je ne promeusjamais ma chapelle ", dit-il d'une voixpleine d'assurance. "Malgré mon ti-tre élevé dans la hiérarchie, il m'ar-rive de consulter d'autres prêtres que

Edition

Abandon de l'édition despamphlets antisémites de CélineGallimard suspend son projet

de réédition des pamphlets an-tisémites de Céline, la maison acédé aux levées de boucliers desopposants au projet.

La maison d'édition Gallimard aannoncé jeudi 11 janvier qu'elle sus-pendait son projet de publier lespamphlets antisémites de Louis-Fer-dinand Céline. Antoine Gallimard,président des éditions, a justifié sadécision, " jugeant que les conditionsméthodologiques et mémorielles nesont pas réunies " pour " envisagersereinement " ce projet.

La maison d'édition souhaitait pu-blier trois pamphlets antisémites del'auteur de Voyage au bout de la nuit: Bagatelles pour un massacre(1937), L'Ecole des cadavres (1938)et Les Beaux Draps (1941, doncpendant l'Occupation).

Les pamphlets de Céline ne sontpas interdits en France, mais ils n'ontpas été réédités depuis la fin de laseconde Guerre mondiale. L'écrivainlui-même puis sa veuve, LucetteDestouches, âgée de 105 ans, s'yopposaient. Ils peuvent cependantaisément être consultés sur Internetou achetés chez des bouquinistes.

" Les pamphlets de Céline ap-partiennent à l'histoire de l'antisémi-tisme français le plus infâme. Maisles condamner à la censure fait obs-tacle à la pleine mise en lumière deleurs racines et de leur portée idéo-logiques, et crée de la curiosité mal-saine, là où ne doit s'exercer quenotre faculté de jugement ", a es-

timé jeudi l'éditeur. Mais, a-t-il ajouté," je comprends et partage l'émotiondes lecteurs que la perspective decette édition choque, blesse ou in-quiète pour des raisons humaineset éthiques évidentes ".

Dans un communiqué, l'éditeurparisien expliquait vouloir s'inspirerde l'édition publiée au Québec en2012 par la maison canadienne Edi-tions 8. Il assurait que le livre seraitaccompagné d'une analyse du pro-fesseur d'université Régis Tettamanziet d'une préface signée de l'écrivainPierre Assouline. Or de nombreu-ses voix se sont élevées, notammentcelle de Frédéric Potier, à la tête dela délégation interministérielle à la luttecontre le racisme, l'antisémitisme et lahaine anti-LGBT, pour demanderqu'un collectif interdisciplinaire incluantdes historiens éclaire ces écrits, etque l'éclairage ne soit pas juste surle plan littéraire.

ceux du Hebiesso. C'est l'esprit detolérance, d'entraide, de solidarité.Quand tu amènes un dieu étranger,nous le mettons au panthéon, et lavie continue ", ajoute-t-il.

Puis il vire au rapport de l'hommeavec les dieux. Nos dieux sous puis-sants mais nous le mettons pas au-dessus de tout.

" La religion de mes ancêtres estune religion de négociation. Nousnégocions avec les dieux pour sa-voir la conduite à tenir dans la vie. Apriori, c'est l'amour du prochain, sonbonheur, son bien-être, qui sont lafinalité des dieux. Un dieu est-il encolère ? On fait des sacrifices pourapaiser son courroux. C'est un dia-logue permanent ".

Puis il indique l'épaisse cicatricequelque peu affreuse sur sa jouegauche. Une tumeur. L'opération aété délicate sinon désastreuse. Il étaitlaissé pour mort. Puis, quand il revintà lui, il décida d'aller se soigner chezson père. "En fait, j'ai bravé un inter-

Prix

Paul Auster , Pr ix interalliédu Livre étranger 2018

lace (1990) ou encore Léviathan quiobtient en 1993 le Prix Médicis étran-ger.

Paul Auster a aussi écrit des piè-ces de théâtre dont Laurel et Hardyvont au paradis, jouée au Théâtrede La Bastille en 2000. Cité de verrequi a été adapté en bande dessinéepar David Mazzucchelli. En 1993, LaMusique du hasard a fait l'objet d'unfilm réalisé par Philip Haas. Pas-sionné depuis toujours par le cinéma,Paul Auster réalise Smoke (Prix dumeilleur film étranger au Danemarket en Allemagne) et Brooklyn Boogieen collaboration avec Wayne Wang.En 1998, il écrit et réalise Lulu on thebridge, avec Harvey Keitel, MiraSorvino et Willem Dafoe, film sélec-tionné à Cannes dans la catégorie"Un certain regard".

L'écrivain américain Paul Auster areçu le Prix du livre étranger JDD/France Inter pour son roman 4321paru aux éditions Actes Sud. Il a étérécompensé par un jury composéde : Nicolas Demorand, AugustinTrapenard, Ilana Moryoussef, Anne-Julie Bémont pour France Inter etMarie-Laure Delorme, LaëtitiaFavro, Alexandre Fillon pour LeJournal du Dimanche. Paul Austersuccède à l'auteur libyen HishamMatar lauréat en 2017 pour La terrequi les sépare.

Paul Auster est un écrivain né en1947 dans le New Jersey. De 1965à 1970, il étudie les littératures fran-çaise, anglaise et italienne à Colum-bia University où il obtient un Masterof Arts. Il publie à cette époque, desarticles consacrés essentiellement aucinéma dans la Columbia ReviewMagazine. De 1971 à 1975, il s'ins-talle à Paris et, en connaisseur atten-tif de notre langue, il traduit Dupin,Breton, Jabès, Mallarmé, Michauxet Du Bouchet. Unearth, son pre-mier recueil de poèmes paraît auxEtats-Unis en 1974, puis en Franceen 1980, aux éditions Maeght. SaTrilogie new-yorkaise, constituée deCité de Verre (1987), Revenants(1988) et La Chambre dérobée(1988), paraît chez Actes Sud et con-naît un succès immédiat. Suivront desessais, des recueils de poésie et denombreux romans, dont Moon Pa-

dit par négligence, à cause de l'exil.Avant de subir une opération de chi-rurgie, un prêtre du Hebiesso doitavoir l'avis des dieux. Cet oubli a faillime coûter la vie ".

Marié à une allemande, TogbéHounon Hounougbo Bahounsoucrée l'Union des cultes traditionnelsdu Togo (UCTT) dont le but avouéest la promotion des valeurs tradi-tionnelles et du culte vaudou au Togo.

Son objectif est d'arriver à consacrerune journée nationale de la célébra-tion du culte vaudou et des religionsendogènes au Togo. Chaque an-née, dans son village d'Agouégan,il fait célébrer les cultes au cours d'unfestival de l'UCTT. Ce n'est que ledébut d'un long chemin pour aboutirà une journée officielle sur le plannational.

Les bienfaits de la mentheLa menthe est une plante aromatique de la famille des Lamiacées

facile à cultiver dans son jardin. En plus de parfumer vos plats, elleprésente des propriétés intéressantes pour la santé, notammentpour ses vertus antioxydantes et digestives.

La menthe pousse souvent spontanément dans les jardins. Elle se mul-tiplie facilement par division des rhizomes et des touffes ; elle peut mêmeparfois devenir envahissante ! En cuisine, les feuilles de menthe parfumentles desserts comme les salades de fruits, les compotes, mais aussi des platscomme le taboulé ou des sauces. La menthe sert aussi à préparer desinfusions ou à parfumer des bonbons. Mais quels sont ses atouts pour lasanté ?

La menthe a de bonnes capacités antioxydantes. Comme les autresplantes de la famille des Lamiacées, elle contient de l'aciderosmarinique, unpuissant antioxydant. Les propriétés de cette molécule sont nombreuses :antiviral, antibactérien, anti-inflammatoire, antiallergique, anticancer... Dansune étude sur le contenu en acide rosmarinique des Lamiacées, la menthese distinguait par sa teneur élevée.

Un atout pour la digestionLa menthe poivrée est traditionnellement utilisée pour aider à la diges-

tion. L'huile essentielle de menthe poivrée contient un mélange de terpènesavec comme ingrédient actif le L-menthol qui possède des actions anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Dans un petit essai clinique paru en2015, 35 patients souffrant du syndrome de l'intestin irritable ont testé desgélules contenant de l'huile essentielle de menthe poivrée purifiée, pendantque 37 autres ont pris un placebo. La formulation testée semblait sûre etefficace pour soulager les symptômes du côlon irritable sur quatre semai-nes.

Le plaisir de bâilleren sept questions

Le bâillement n'est pas une simple ouverture de la bouche, maisun mouvement d'étirement musculaire. Pourquoi bâille-t-on ? Est-ce un plaisir ? Un réflexe ? À quoi cela sert-il ? Pourquoi le bâille-ment est-il communicatif ?

Le bâillement se déroule en trois phases, suivies d'une sensation de bien-être et de détente : une longue inspiration, une acmé, une expiration rapide,parfois accompagnée d'une stimulation des glandes lacrymales et associéeou non à des étirements. Sa fonction n'est qu'incomplètement élucidée. Lebâillementest un cycle respiratoire paroxystique, associé à une ouverturetotale de la bouche, comportant, durant 5 à 10 secondes, des mouvements sesuccédant toujours dans la même séquence. Mais à quoi sert le bâillement ?

Les mouvements du bâillement sont les suivants :*Une inspiration ample, lente et très profonde avec la bouche largement

ouverte.*L'expansion du pharynx peut quadrupler son diamètre par rapport au

repos, simultanément à une ouverture du larynx avec abduction maximaledes cordes vocales. L'inspiration d'air ne peut pas se faire par le nez pourbâiller, ni dents occluses.

*Un bref arrêt des flux ventilatoires à thorax plein, l'acmé, souvent associéà des mouvements d'étirement des membres et une occlusion des yeux.

*Une expiration passive bruyante et lente chez l'Homme, rapide chez lesprimates, accompagnée d'une relaxation de tous les muscles concernés. Labouche se referme et le larynx reprend sa place initiale. Une sensation debien-être se répand.

Le tout peut s'accompagner de bruits d'intensité variable, volontairementou non modulable. Les mouvements thoraciques et diaphragmatiques nediffèrent en rien d'une inspiration banale, alors que l'importance de l'ouver-ture pharyngo-laryngée accompagnant un visible abaissement du cartilagethyroïde et de l'os hyoïde est propre au bâillement et absente dans l'imitationdu bâillement. À ce moment s'ouvrent les trompes d'Eustache, entraînant unebrève baisse de l'audition ; une ouverture du cardia provoque un appel d'airintra-gastrique responsable d'une impression de plénitude abdominale…

À quoi sert le bâillement ?L'éthologie plaide pour donner un rôle de communication non verbale au

bâillement (effet de synchronisation d'humeur d'un groupe, signal de décrois-sance d'un état de tension relationnelle ?). Les travaux récents concernant lecomportement d'attachement (mère-enfant ; individu-groupe, individu-indi-vidu) montrent le rôle essentiel de l'oxytocine et du noyau paraventriculairede l'hypothalamus, comme pour le bâillement ; un lien permettant de com-prendre le bâillement d'émotivité des primates ?

Chez l'Homme, la signification sociale du bâillement est un signal de fatigueou d'ennui de l'interlocuteur. Ceci parait plus un conditionnement psychosocialsignifiant qu'une fonction physiologique. M. de la Salle, prêtre, instituteur desécoles chrétienne, dans sa livraison de 1776 écrivait dans Les règles de labienséance et de la civilité chrétienne : "Il faut surtout prendre garde enbâillant de ne rien faire qui soit indécent, et de ne pas bâiller excessivement: il est très malséant de le faire avec bruit; et encore plus de s'allonger et des'étendre en le faisant".

Enfin, il semble que le bâillement puisse devenir un réflexe conditionnécomme les tests de renforcement par des récompenses alimentaires l'ontmontré chez des primates non humains.

3NATIONALES

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

Sur les terminaux mobiles et équipements informatiques, kaki, pagne Les exonérations de TVA annulées après un an d’essai

Late Pater nistre de l’Economie numériquerelative à la suppression des droitsde douanes sur les téléphones etle matériel informatique destinésaux ménages. Une analyse expli-cative avait été faite : plusieurs ini-tiatives sont constamment prisesdepuis ces 5 dernières annéesdans le sens de l’amélioration dela qualité de service et de la baissedes coûts afin de rendre les pro-duits TIC accessibles pour tous.Même si faire baisser les coûtsdes communications électroni-ques au Togo constitue toujoursl’une des principales et profondespréoccupations du gouvernement,il faut reconnaitre que des évolu-tions considérables ont été enre-gistrées par rapport à la courbe destarifs. Par rapport à la qualité deservice, il est souvent considéréque, pour permettre des commu-nications fluides en tout temps eten tout lieu, il suffit d’étendre ou de

Dans le cadre de la mise enœuvre du mandat social 2015-2020 du président FaureGnassingbé, la loi de finances,gestion 2017, a soumis à un tauxréduit de TVA de 10%, sur unepériode de 12 mois renouvelable,le tissu kaki et le tissu imprimé(pagne) importés, fabriqués ouvendus à l’état neuf au Togo. Parailleurs, afin de promouvoir cer-tains secteurs économiques (éner-gies renouvelables et économienumérique), la même loi a exo-néré de la TVA, sur la même pé-riode, l’importation et la vente dematériels de production desénergies renouvelables et desterminaux mobiles et équipe-ments informatiques destinésaux consommateurs. Bien avant,le 7 avril 2016, le gouvernementadopte une communication du mi-

renforcer les infrastructures TIC.Si cela est principalement vrai, ilfaut cependant noter d’autres fac-teurs déterminants tels que la qua-

lité des terminaux que l’on utilise.Or, l’un des obstacles dans l’ac-quisition des terminaux répondantaux normes et qualités requises,

ce sont les droits de douanes etautres taxes qui s’appliquent à ceséquipements, obligeant le consom-mateur à se contenter des produitsde moindre qualité et souvent is-sus du marché informel. Pour yremédier, la ministre de l’Econo-mie numérique, Cina Lawson, aentrepris d’obtenir une suppres-sion de taxes sur les terminaux etéquipements informatiques desti-nés aux ménages. Voilà l’esprit quia sous-tendu ladite communicationsuite à laquelle le conseil des mi-nistres a donné mandat audit mi-nistère pour engager des actionsdevant aboutir à la défiscalisationdes terminaux mobiles et autreséquipements informatiques desti-nés aux consommateurs. La miseen œuvre d’une telle mesure vapermettre à toutes les couchessociales (y compris, enfants, élè-ves, étudiants, paysans, etc.) depouvoir disposer de terminauxfixes ou mobiles de qualité à desprix plus bas et de profiter pleine-ment des investissements publicsdans les communications électro-niques.

«Dans un contexte où le sec-teur des TIC au Togo est en pleinessor, la croissance économiquedu pays ne peut être envisagéesans la promotion et le dévelop-pement de ces outils auprès duplus grand nombre», soutenait CinaLawson sur une infographie quicélébrait la détaxation. Et d’ajou-ter : «quelle que soit la portée deces efforts, le résultat sera vain sil’acquisition de terminaux de qua-lité n’est pas facilitée».

Mais l’espoir est de courte du-rée. Ces mesures fiscales excep-tionnelles n’étant plus reconduitesdans la loi de finances 2018. Lesdéputés ont voulu comprendre.«L’objectif visé par le gouverne-ment était de réduire le coût deces biens en réduisant ou en exo-nérant leur importation et leurvente de la taxe sur la valeur ajou-tée (TVA). Malheureusement,l’application de ces mesures, quicrée un important manque à ga-gner en recettes au Trésor public,n’a pas atteint son objectif recher-ché car les investigations menéesont révélé que les prix des biensen question n’ont pas baissé. Cesmesures ne profitent donc pas auxconsommateurs», leur a-t-on ré-pondu. Bon à savoir : par rapportaux terminaux mobiles et équipe-ments informatiques destinés auxconsommateurs, l’exonérationentrainerait, en moyenne, un re-noncement de 3 milliards de francsCfa au cordon douanier. Par con-tre, cette mesure devait entrainerl’augmentation de l’acquisition et del’utilisation de ces équipements et,par conséquent, la hausse de laTVA à collecter sur les servicesfournis par les sociétés de télécom-munication. Il s’agit ici de tous lesconsommateurs finaux (ménageset entreprises). Visiblement,

liciers et est placée sous les ordresdu directeur des cultes, le Chef d’Es-cadron Béléi Bédiani. Elle a pourattributions d’exercer un contrôlerégulier renforcé à travers des in-vestigations ciblées, de faire le suivides activités cultuelles et de pren-dre des mesures de coercition encas de nécessité. «Il importe depréciser que l’initiative dénote dela plus grande volonté des autori-tés de trouver une panacée au pro-blème lié à l’exercice de la libertéde religion dans un Etat laïc qu’estle nôtre», précise-t-on.

En août 2017, la Direction descultes a organisé une rencontreavec les responsables des organi-sations religieuses. Avec cet objec-tif d’expliquer aux responsables desassociations religieuses le plan durecensement des organisations re-ligieuses au Togo. Les participantsavaient échangé sur la laïcité de l’Etatet le mécanisme de mise en placedes conseils consultatifs. Ils ontaussi fait des observations sur

Avec les récurrentes plaintes dues aux nuisances des églises bruyantesUne police des cultes est

désormais opérationnelle

tion : à quand une loi pour réglemen-ter l’exercice des cultes ? «C’estindéniable que l’exercice des cul-tes à des lieux et à des heures nonappropriées occasionnent des nui-sances à certains citoyens qui, audemeurant, ont droit à la tranquil-lité. C’est pourquoi le gouverne-ment envisage d’engager une ré-flexion par rapport à cette préoc-cupation générale. Cela nécessi-tera une large concertation», avaitrépondu le ministère de l’Adminis-tration territoriale. Aujourd’hui, il sedit que «cette situation est davan-tage plus préoccupante pour le gou-vernement que pour les popula-tions». Ajoutant que, dans l’optiquede recherche d’une solution, le gou-vernement a récemment procédéà la mise en place d’une «policedes cultes» au sein de la Directiondes cultes. Cette police, qui se veutune cellule de liaison entre la Direc-tion des cultes et les forces de sé-curité et de défense nationale, estcomposée de gendarmes et de po-

Il ne fait plus bon vivre lorsque seloge à proximité de son domicile l’unede ces églises agitées dont la parti-cularité est d’entretenir des nuisan-ces sonores au mépris des heuresde repos du voisinage. Les popula-tions s’en plaignent et dénoncent lefait que les bruits nocturnes empê-chaient les enfants d’apprendre leursleçons, les familles de trouver lesommeil puisque des églises débu-tent leurs prières à 19 heures pourles achever vers 5h du matin, deséglises tiennent leurs prières la nuitet de manière intempestive avec deshauts parleurs. Sous d’autres cieux,ces troubles à l’ordre public ont con-duit des préfets à ordonner la ferme-ture des chapelles. Au Togo, on lesvit, presque résignés au nom d’uneliberté religieuse garantie par la Cons-titution togolaise (article 25). Au mi-nistère de l’Administration territoriale,de la décentralisation et des collecti-vités locales, on admet que les ré-currentes plaintes faisant état de nui-sances tous azimuts orchestréespar les organisations religieuses,cultuelles et philosophiques retiennentde plus en plus l’attention du gouver-nement. Le non-respect des normesrequises en matière d’exercice dela liberté de religion, l’installation plé-thorique et anarchique des associa-tions religieuses, cultuelles et ordresphilosophiques auxquels s’ajoutentdes pratiques peu orthodoxes en-gendrent des frustrations, voire desconflits, et sont en passe de fragiliserle tissu social.

En 2011, les députés ont profité del’étude en commission de la loi surles réunions et manifestations pacifi-ques publiques pour poser la ques-

l’avant-projet de loi sur l’exercice duculte.

A rappeler que la Direction descultes est l’un des services cen-traux du ministère de l’Administra-tion territoriale. Elle est chargée,conformément au principe de la li-berté religieuse, de la mise enœuvre de la réglementation relativeà l’exercice des cultes ; la gestiondes questions en rapport avec ladéclaration et le suivi du fonctionne-ment des églises, des ordres philo-sophiques et des couvents. AuTogo, les confessions religieusesprennent plusieurs dénominations :Eglise, Mission, Ministère, Alliance,Communauté, Centre, etc. Il fautpréciser que la Direction des cultesassume ses missions, en liaisonavec les services compétents enmatière de sécurité et d’ordre pu-blic, notamment en ce qui concernela police administrative, et la Com-mission nationale du Hadj, en cequi concerne le pèlerinage à laMecque.

Le Directeur des cultes, Chef d'Escadron Béléi Bédiani, à gauche

* Objectif: plancher sur les mesures de coercition en cas de nécessité

compte tenu du fait qu’une direc-tive de l’Uemoa porte harmonisa-tion des législations des Etatsmembres en matière de TVA etdonne plutôt la faculté aux Etats desoumettre ces deux biens à untaux réduit compris entre 5% et10%, les députés togolais avaientbien fait de recommander à l’Exé-cutif de «plutôt prendre en comptel’exonération exceptionnellementsur une période de 12 moisrenouvelable».

Dans la foulée, la loi de finances2018 institue la taxe sur les en-treprises des télécommunica-tions, des technologies de l’in-formation et de la communica-tion installées au Togo (nou-veaux articles 185, 186, 187, 188et 189 du code général des im-pôts) dans le cadre de l’élargisse-ment de l’assiette fiscale. Son tauxest de 5%. Les élus du peuple crai-gnent que cette taxe impacte le coûtde revient des différents produits etservices et soit contraire à la politi-que nationale des télécommunica-tions 2017-2021. Non, dit le minis-tère. «Les études ont démontré quele secteur des télécommunica-tions est sous-taxé. Les types detaxation spécifiques d’usage dansle secteur sont la taxation des ap-pels téléphoniques entrants, lataxation des appels locaux et lataxation sur les chiffres d’affairesdes opérateurs. L’institution d’unetaxe assise sur le chiffre d’affai-res demeure la moins probléma-tique en termes d’impact sur lescoûts des télécommunications etdes projets d’investissement desopérateurs car non seulement ellen’est pas une taxe assise direc-tement sur le coût de la commu-nication mais aussi la taxe estdéductible au titre des chargesd’exploitation des entreprises».En clair, l’objectif n’est pasd’impacter le coût de l’appel télé-phonique car cette taxe est préle-vée sur le chiffre d’affaires annuelhors taxe ; les deux premièrestaxes impactent directement sur lecoût des télécommunications etsont supportées par les opérateursnon-résidents (cas des appelsentrants) et par les consomma-teurs (cas des appels locaux). Eten termes de recettes fiscales, legouvernement attend que cettetaxe contribue au budget de l’Etat,gestion 2018, à hauteur de 7,5 mil-liards de francs Cfa en net.

Au Togo, l’Autorité soutient quela taxation de ce secteur est nette-ment en deçà des impositions re-quises dans bien de pays de lasous-région. Un rapport du FMIindique que «le secteur des télé-communications notamment latéléphonie mobile constitue cer-tainement un gisement de recet-tes important». C’est pourquoi, au-delà des impositions usuelles, laplupart des pays ont mis en placedes modalités de taxations spécifi-ques.

Cina Lawson, Ministre de l’Economie Numérique

                         

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

Gestion de déchets plastiques, installation de ceinture verte, valorisation d’écomusée Le PNUD en appui à 6 organisations de la société civile

sibiliser pour la gestion des déchetsplastiques. A Aného, dans lesLacs, toujours en région Maritime,l’Association des volontaires togo-lais et togolaises pour le dévelop-pement (AVOTODE) s’est lancéedans la préservation et la valorisa-tion du patrimoine naturel et cultu-rel de l’écomusée Guin Douad’Aného. Avec le financement, elleva poursuivre l’aménagement dusite de l’écomusée Guin Douad’Aného, pour le développementet la promotion de l’écotourisme ;renforcer une prise de conscienceet appuyer la protection de l’envi-ronnement et la culture locale ; etsoutenir les moyens d’existencede la population locale.

Dans le canton de Goundoga,préfecture de Tandouaré (Sava-nes), l’ONG Actions réelles surl’Enfant et la femme (AREF) a sol-licité l’appui à l’installation d’uneceinture verte autour de la Cuestade Bombouaka et à la vulgarisa-tion des bonnes pratiques agrico-les à Mandagou. Ils doivent se tra-duire par la conservation et l’utili-

sation de façon durable de la di-versité biologique des écosystè-mes des flancs de montagnes ;l’accroissement de la productionagricole, par la vulgarisation etl’adoption de bonnes pratiques degestion des terres ; l’améliorationdu pouvoir économique des fem-mes de la localité.

Dans le canton de Agbandé-Yaka, dans le Doufelgou (régionde la Kara), le Comité villageois dedéveloppement de Akpité (CVDAkpitè) investit dans la conserva-tion des écosystèmes naturels àAkpitè, par la structuration agraireet la restauration des forêts. Le fi-nancement du Pnud lui permettrade développer et vulgariser lesbonnes pratiques agricole ; amé-nager, de façon endogène, uneretenue d’eau pour la productionpermanente de plants en pépi-nière ; restaurer les forêts sacréeset communautaires et créer uneplantation d’essences locales àhaute valeur économique.

Depuis 2009, le PMF/FEM ap-puie et accompagne, jusqu’à hau-

Pour composer son personnel électoralLa CENI recrute pour 5 032 postes, en emplois temporaires

Late Pater

du récépissé de la demande de lacarte nationale d’identité.

Pour être recruté, le candidat doitêtre disponible et libre de tout enga-gement. Le technicien-maintenancier doit d’abord avoir undiplôme universitaire équivalent aumoins à BAC + 2, avec une spéci-fication électronique ou maintenanceinformatique ou encore une expé-rience pertinente équivalente ; le for-mateur, un diplôme universitaire,équivalent au moins au BAC + 2 /

avoir pour motivation principale«l’engagement citoyen à accompa-gner le processus électoral auTogo». Les candidatures multiplesaux mêmes postes sont éliminatoi-res et seuls les candidatsprésélectionnés seront contactéspour l’entretien professionnel. Lesdifférents tests ainsi que les entre-tiens professionnels se déroulerontaux lieux de dépôt des dossiers decandidature à Lomé et dans les di-rections régionales de l’ANPE à l’in-térieur du pays.

Le dossier de candidature com-prend une lettre de motivation adres-sée au DG de l’ANPE avec la men-tion «conditions du poste lues et ap-prouvées» avant la signature, unecopie légalisée des attestations deformation ou de diplôme (pour tousles postes sauf pour les opérateursde saisie, une copie des attestationsde travail, une copie des attestationsde travail délivrées par la CENI oula CELI le cas échéant, un curricu-lum vitae, une copie du certificat dela nationalité, une copie simple de lacarte nationale d’identité ou d’unpasseport en cours de validité ou

Le 10 janvier 2018, le gouverne-ment adopte le décret qui fixe le nom-bre des Commissions électoraleslocales indépendantes (CELI) etleurs ressorts territoriaux, confor-mément aux dispositions de l’arti-cle 27 de la loi portant code électo-ral. Au total, 38 Commissions élec-torales locales indépendantes sontprévues. Il s’agit, en réalité, d’uncoup de pouce donné à la Com-mission électorale nationale indé-pendante (CENI) dont les membressont entrés en fonction depuis le 20octobre 2017. Laquelle CENI a en-tamé ses activités pour la prépara-tion des différents scrutins prévusen 2018. Elle a prévu d’entamer,dès ce mois de janvier, la révisiondes listes électorales. Et il lui faut dupersonnel.

Depuis le 12 janvier 2018, laCENI a lancé le recrutement duditpersonnel électoral dans la pers-pective des prochaines consulta-tions. En tout, pour ce premier ap-pel à candidatures, cinq mille trentedeux (5.032) postes sont offerts,répartis en 70 techniciens-maintenanciers, 170 formateurs,4.600 opérateurs de saisie, 45 as-sistants comptables et financiers, 85logisticiens, 50 administrateurs debases de données, 10développeurs d’application et 2 ad-ministrateurs de réseaux locauxd’entreprise. Il s’agit des emploistemporaires, également synony-mes d’expérience professionnelleà capitaliser. «La priorité sera don-née aux candidats ayant déjà uneexpérience en la matière avec laCENI du Togo. Ils devront, pour cefaire, joindre à leur dossier de can-didature, leur attestation de travaildélivrée par la CENI ou les CELI»,indique la note de l’Agence natio-nale pour l’emploi (ANPE) qui gèrele processus de recrutement pourle compte de la CENI «dans unsouci de conduite professionnelleet impartiale».

Les personnes intéressées ontjusqu’au 20 janvier 2018 à 12heures précises pour faire acte decandidature sur toute l’étendue duterritoire. Les dossiers de candida-ture doivent être déposés en physi-que uniquement (c’est-à-dire enversion papier), tous les joursouvrables de 7h 30 à 12h et de 14h30 à 17h 30, aux points de servicede l’ANPE (Campus de l’Univer-sité de Lomé, bloc pédagogique ;Adakpamé, non loin de la gendar-merie de Zoro bar ; Baguida, nonloin des bureaux de la gendarmeriede Baguida), à l’agence de l’ANPEà Nyékonakpoè en face de la ca-serne des sapeurs-pompiers, ausiège de l’ANPE à côté de l’an-cienne Eglise catholique de BèKiklamé, aux agences régionalesde l’ANPE à Tsévié, Atakpamé,Kpalimé, Sokodé, Kara etDapaong, et au secrétariat du Pré-fet au niveau des préfectures de l’in-térieur du pays. Le candidat doit

Pr Kodjona Kadanga, Président de la CENI

teur de cinquante mille (50,000)dollars par projet, des actions iden-tifiées par les communautés à labase et portées par les organisa-tions de la société civile au Togo.Jusqu’en décembre 2017, rappellele Pnud, le programme a financéquatre-vingt-un (81) projets, pourun montant total de plus de deuxmillions (2,000,000) de dollars.Ces projets comportent souventdes dimensions économiques,destinées à la création et/ou le ren-forcement des sources de reve-nus dans les communautés bé-néficiaires.

Le ministre Johnson a appelé lesorganisations bénéficiaires à l’uti-lisation judicieuse des fonds al-loués, qui participent aux différen-tes actions du gouvernement enmatière de protection de l’environ-nement. Avant de féliciter la coor-dination du Programme et le Co-mité de pilotage pour le travail ac-compli lors du processus de sé-lection des projets. Pour ce round,plus d’une centaine de projets ontété déposés.

3, option informatique, électroniqueou maintenance informatique ouencore une expérience pertinenteéquivalente ; l’opérateur de saisie,au moins le diplôme du BEPC avecune formation en secrétariat bu-reautique ou tout autre diplôme équi-valent ; l’assistant comptable et fi-nancier, un niveau de formation équi-valent au moins à BAC + 2 encomptabilité, gestion, banque, fi-nance ou tout autre diplôme équiva-lent, et maîtriser les logiciels de trai-

tement comptable ; le logisticien, undiplôme universitaire, équivalent aumoins à BAC + 2 (BTS), optionlogistique et transport ou gestion desentreprises ou encore une expé-rience pertinente équivalente ; l’ad-ministrateur de base de données,un diplôme universitaire équivalentau moins à BAC + 2 / 4 avec spé-cialisation en informatique, et avoirdes connaissances approfondiesen développement des logiciels ; ledéveloppeur d’application, un di-plôme universitaire équivalent aumoins à BAC + 4 / 5 avec spécia-lisation en informatique de gestion ;l’administrateur de réseaux locauxd’entreprise, un diplôme universi-taire équivalent au moins à BAC +2, avec spécialisation en réseauxd’entreprise.

En rappel, trois scrutins sont at-tendus en 2018 : élections législati-ves, locales et référendaires. «Con-formément à notre loi fondamen-tale, c’est maintenant au peupletogolais tout entier, seul détenteurde la souveraineté nationale, qu’ilappartient de se prononcer. Dansl’Etat de droit que nous construi-

sons, nous ne pouvons pas pré-tendre substituer des voix plus auto-risées au suffrage universel. En2018, nos concitoyens seront plu-sieurs fois appelés à décider, parle vote, des grandes orientationsde la vie nationale. L’aboutisse-ment du processus de décentrali-sation permettra aux collectivitésterritoriales de se doter de repré-sentants élus à l’issue des consul-tations locales attendues avec im-patience. C’est une excellente oc-casion pour les nombreux talents,jeunes, femmes et hommes dequalité de se mettre au service deleurs communautés respectives etde la nation toute entière en pre-nant en main la démocratie et lagouvernance à la base. L’électiondes députés à l’Assemblée natio-nale constituera également un im-portant rendez-vous démocratiqueauquel je convie la classe politiqueet l’ensemble des électeurs à par-ticiper dans un esprit constructif»,avait indiqué Faure Gnassingbé, le3 janvier dernier, dans son mes-sage de vœux à la nation.

tion des ressources naturelles,une meilleure protection contre leseffets néfastes des changementsclimatiques mais égalementcomme un levier important pourcréer des revenus et offrir desopportunités d’auto-emploi et decréation d’activités économique»s’est réjoui Mme Lo N’diaye.

Les six (6) nouveaux projets,retenus au terme d’un processusde sélection rigoureux, portent surla préservation des écosystèmesde montagnes, la conservationdes forêts communautaires, le dé-veloppement de la foresterie rurale,la promotion de l’écotourisme, lacollecte et le recyclage des déchetsplastiques, ainsi que la vulgarisa-tion de bonnes pratiques de ges-tion durable des terres. Ils serontmis en œuvre, dans plusieurs ré-gions du Togo, au cours des deuxprochaines années. Les subven-tions accordées sont comprisesentre 12 et 20 millions de francsCFA, par projet.

A Lomé, dans la préfecture duGolfe, en région Maritime, l’ONGScience et technologie africainepour un développement durable(STADD) prévoit le renforcementdes capacités d’une unité de col-lecte, tri et recyclage des déchetsplastiques à Lomé. Cela devra setraduire, notamment, par le déve-loppement d’un modèle pour mon-trer le potentiel économique du re-cyclage des déchets plastiques ;de créer des emplois au profit desfemmes et des jeunesdéscolarisés ; de collecter, traiter,et recycler au moins 500 tonnesdes déchets plastiques ; et de sen-

Le Programme des NationsUnies pour le développement(PNUD) au Togo a accordé, levendredi 12 janvier 2018, des sub-ventions d’un montant total de centsoixante-quinze mille (175,000)dollars, soit plus de quatre-vingt-seize millions (96,000,000) defrancs Cfa, à six (6) organisationsde la société civile, dans la cadrede la mise en œuvre du Pro-gramme de Microfinancements duFonds pour l’Environnement Mon-dial (PMF/FEM). La cérémonie designature des protocoles de finan-cement a eu lieu entre la Repré-sentante Résidente du PNUD,Mme Khardiata Lo N’diaye, et lesresponsables des six organisa-tions bénéficiaires, en présence duministre de l’Environnement et desressources forestières, AndréKouassi Ablom Johnson.

Un communiqué de presse duPnud précise que «ces finance-ments ont pour but de soutenir lesinitiatives communautairesinnovantes, notamment cellespouvant contribuer à la conserva-tion de la diversité biologique, lalutte contre les changements cli-matiques, la lutte contre la dégra-dation des terres et la lutte contreles produits chimiques et les dé-chets dangereux, tout en renfor-çant les moyens d’existence despopulations». «Ce programme estpour nous d’une importance sym-bolique. Parce qu’il permet desoutenir des projets qui sont dé-veloppés et mis en œuvre par lescommunautés à la base, en liendirect avec les populations con-cernées, pour une meilleure ges-

5SPORTSClaude Le Roy : "Dénicher des talentscachés sur l'ensemble du ter r itoir e"

FOOTBALL/ DETECTION

Le mercredi 17 janvier 2018, il sera procédé, à Lomé, au lancement officiel de l'édition 2018 du Concours de la jeune footballeuseet du jeune footballeur " Graines du Togo 2018 ". Initié par le Sélectionneur national, Claude Le Roy, ce concours est une grandepremière au Togo.

Hervé A.

Dédié aux jeunes footballeusesnées en 2000, 2001, 2002 ou 2003et aux jeunes footballeurs nés en2002, 2003, 2004 ou 2005, le con-cours dénommé "Graines du Togo2018 " est une initiative du Sélec-tionneur national Claude Le Roy,avec pour parrain le Président dela République. Le ministère de laCommunication, de la Culture, desSports et de la Formation Civique,la Fédération Togolaise de Foot-ball et des sponsors accompa-gnent ce projet.

" Le concours Graines du Togo2018 permettra de dénicher lesjeunes talents cachés sur l'en-semble du territoire, afin de dis-poser d'une cartographie desmeilleures jeunes footballeuses etjeunes footballeurs potentielle-ment doués pour la pratique dufootball de haut niveau ", a expli-qué le Sélectionneur nationalClaude LE ROY dans un commu-niqué de presse.

Ce concours va se dérouler en

Selon le média cité, CristianoRonaldo ne voudrait plus resterau Real Madrid en raison de lasituation de crise du club et se-rait prêt à retourner en Angle-terre.

Cristiano Ronaldo pourrait êtrel'un des joueurs principaux dumercato estival. Selon les informa-tions de 'AS', l'entourage deCristiano Ronaldo aurait révélé quele joueur se sentirait trahi parFlorentino Perez, qui lui avait pro-mis une augmentation après la fi-

trois phases, à savoir la phasepréfectorale ( 20-27 janvier et 10février 2018), la phase régionale(24 février, 03-10 mars 2018) etla Grande Finale (22 avril 2018).

Dans la perspective du con-cours "Graines du Togo 2018 ",48 encadreurs ont été formés lorsde trois sessions tenues dans lesdifférentes régions administrati-ves du Togo, précise le comitéd'organisation.

Ces encadreurs ont, à leur tour,formé leur équipe de 15 éduca-teurs par préfecture, en vue deconduire la tenue du concourssur chacun des sites sélection-nés, à la phase préfectorale. Cesformations se sont déroulées endeux phases (théorie et pratique)sous l'encadrement de membresdu staff technique de l'EquipeNationale.

Pour ce concours, le pays estsubdivisé en six (06) zones géo-graphiques comportant 39 pré-fectures et sous-préfectures ainsique Lomé. En tout 42 sites abri-teront les tests. Les inscriptions

Ahmad : " soutenir la candidature du M aroc "Congrès, dont une session setiendra le 2 février 2018. Car,comme vous le savez, même auniveau de la FIFA c'est désormaisle Congrès dans son ensemblequi vote le pays hôte de la Coupedu Monde de la FIFA ", a expliquéà la presse, Ahmad.

Ces dernières années, le Ma-roc s'est lancé dans un chantierde professionnalisation de son foot-ball et a multiplié les candidaturesà des compétitions pour baliser leterrain à l'organisation d'un Mon-dial. En 2015, il devait accueillir laCoupe d'Afrique des nations(CAN) mais avait finalement re-fusé d'organiser l'événement enraison de craintes liées à l'épidé-

Face à la presse vendredi soiren vue de donner des assuran-ces sur le déroulement duCHAN, le président de la Confé-dération africaine de football(CAF) n'a pas échappé auxquestions relatives à la candi-dature du Maroc pour l'organi-sation de la Coupe du Mondede la FIFA 2026.

"En tant que président de laCAF, c'est une obligation pour moide soutenir la candidature du Ma-roc. Maintenant nous avons ins-tauré une manière de faire les cho-ses, qui consiste à consulter et im-pliquer tout le monde. Donc, surcette question le Comité exécutifse prononcera bientôt et même le

Cristiano veut repar tir à M anchester United cet étéESPAGNE

D or tm un d puni tAubam eyan g

Sans son buteur fétiche Aubameyang suspendu par le club pour motifdisciplinaire, le Borussia a manqué l'occasion de prendre la deuxièmeplace de la Bundesliga en concédant un match nul à domicile 0-0 contrele modeste Wolfsburg. Le grand gagnant de cette 18e journée, la pre-mière des matches retour, est encore le Bayern Munich (44 pts), qui n'apas fait de détails vendredi soir en s'imposant à Leverkusen 3-1.

La nouvelle la plus spectaculaire du jour n'est pourtant pas venue duterrain, mais de Twitter, moins de deux heures avant le coup d'envoi àDortmund. Pour la troisième fois en deux saisons, le club annonçait quePierre-Emerick Aubameyang était écarté de l'équipe pour indiscipline.Cette fois pour avoir manqué une réunion de l'équipe convoquée parl'entraîneur Peter Stöger samedi. "C'était une réunion importante, et iln'est pas venu" a expliqué le coach: "Logiquement, j'en tire la conclu-sion que ça n'est pas très important pour lui, qu'il n'est pas tellementconcentré (sur les efforts de l'équipe). Nous en avons tiré les consé-quences".

En novembre, l'international Gabonais avait déjà été suspendu pouravoir tourné une vidéo sans autorisation dans les installations du BorussiaDortmund. La saison dernière, il avait manqué un match de Ligue deschampions, puni pour avoir fait un aller-retour à Milan sans autorisationpour participer à une soirée privée.

Côte d'I voire etGuinée piégées !

Respectivement 3e et 4e de la précédente édition CHAN, la Côted'Ivoire (Groupe B) et la Guinée (Groupe A) ont raté leur entrée dansle CHAN 2018 en se laissant surprendre par la Namibie (0-1) et leSoudan (1-2) dimanche au Maroc.

Après la victoire sans bavure du pays-hôte, le Maroc, face à laMauritanie (4-0) samedi en ouverture du CHAN 2018, la journée dedimanche a été marquée par plusieurs surprises. Dans l'autre matchdu groupe A, la Guinée, 4e de la précédente édition, s'est laisséesurprendre par le Soudan (1-2) à Casablanca. Les Crocodiles du Nilont ouvert le score par Omer de la tête sur corner (0-1, 19e). Il a falluattendre le début de seconde période pour voir les hommes de LappéBangoura égaliser, là aussi de la tête par Sekou Camara, à la récep-tion d'un centre (1-1, 55e).

Derrière, le Soudan a eu l'occasion de reprendre les devants, maisBakhit a gâché une belle occasion en frappant au-dessus sur penalty! Le tireur malheureux se rattrapait quelques minutes plus tard enprofitant de la talonnade astucieuse d'un coéquipier et d'un contre favo-rable pour battre le gardien guinéen entre les jambes (1-2, 74e). C'estdonc le Soudan qui crée la sensation et rejoint le Maroc en tête de lapoule.

Dopage : Samir Nasr ir isque très gros !

Comme l'indique le quotidien espagnol AS, le joueur français s'ex-pose à une grosse sanction à cause d'une transfusion réalisée lorsqu'ilévoluait à Séville.

Fin décembre 2016, Samir Nasri était au cœur d'un scandale sur lesréseaux sociaux. Le Marseillais avait publié sur son compte une photode lui avec une infirmière de la clinique Drip Doctors, située aux Etats-Unis, le tout accompagné de messages à caractère sexuel. Il se disaitque sa compagne pouvait avoir hacké son compte. Quoi qu'il en soit, siles péripéties du Français avaient fait beaucoup rire sur les réseauxsociaux, les conséquences peuvent être tout sauf drôles pour le joueurd'Antalyaspor.

La clinique elle même avait annoncé avoir administré un traitementintraveineux au joueur, pour le maintenir en forme. Ce qui a poussél'Agence Antidopage Espagnole à enquêter sur la nature des servicesproposés dans la clinique en question. L'Agence Antidopage du paysvoisin a ensuite poussé la commission disciplinaire de l'UEFA à agir àcause d'une infusion de plus de " 50 millilitres chaque six heures ", cequi va à l'encontre des règles de l'Agence Mondiale Antidopage commel'indique AS. Pour contre-attaquer, le Français avait demandé un certifi-cat thérapeutique rétroactif pour se protéger. Mais il a été refusé parl'UEFA, puis par le Tribunal Arbitral du Sport.

Si l'UEFA est encore en train de gérer son cas, le média espagnolindique qu'il risque la suspension maximale : quatre ans de sanction.C'est notamment dû au fait que le joueur ne pourra pas prouver que letraitement a été administré de façon involontaire, puisqu'il s'est rendu auxEtats-Unis exclusivement pour les suivre. Autant dire que Samir Nasri,déjà sur le départ d'Antalyaspor et notamment suivi au Mexique, estencore dans de beaux draps.

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

Coupe du Monde FIFA 2026

se feront le jour du concours surprésentation d'un certificat de nais-sance et d'une photo passeport.

Dix ateliers et une phase de jeucomposeront les tests dans lecadre du concours. Il s'agit detests technique, physique et tacti-que et mental. Comme épreuvesphysiques, on aura la vitesse20m, vitesse 40m, vitesse na-vette, détente et lancer de poids.Au plan des tests techniques, onaura un parcours technique, despasses courtes, des tirs, la jon-glerie et les passes longues. En-fin, une situation de jeu et lancer

nale de Ligue des champions àCardiff.

Le joueur international a pour-tant annoncé il y a quelques se-maines son envie de prendre saretraite au Real Madrid, avant depréciser que cela ne dépendraitpas de lui. La dite source affirmeaujourd'hui que le club n'aurait tou-jours pas pris contact avec lejoueur pour une prolongation.

Ajoutez à cela que Florentino aitconfirmé que l'arrivée de Neymarserait un rêve lors de la cérémo-

mie d'Ebola.Le pays dispose aujourd'hui de

six stades répondant aux normesinternationales et quatre autres sonten construction. "La capacité,nous l'avons. Le défi serait de ga-

rantir un engouement, des recet-tes et du spectacle ", a récemmentcommenté pour l'AFP Aziz Daoudi,ancien athlète et chroniqueur spor-tif.

de touche pour l'évaluation desaptitudes tactiques. Le test mentalsera évalué à travers la capacitédes candidats à se surpasser lorsdes différentes épreuves.

Chaque épreuve est notée surla base d'un barème en rapportavec l'âge du candidat. Les can-didats qui auront les meilleuresmoyennes seront retenus pour lesphases suivantes. Les vainqueursdans les deux catégories (garçonet fille) assisteront avec leur édu-cateur à la finale de la Ligue deschampions de l'UEFA.

nie de remise du Ballon d'or duPortugais, certains peuvent com-prendre que le joueur se sente trahi.Cristiano Ronaldo ne fait plus partiedes joueurs les mieux payés dumonde, et il ne l'accepte pas.

Le quotidien madrilène affirmedonc que tout cela pousserait lejoueur vers la sortie et que celui-ciserait prêt à repartir à ManchesterUnited dès l'été prochain après laCoupe du monde. Le Portugais lui-même l'aurait annoncé à ses coé-quipiers...

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

Au terme de la première phase 2012-2017Le PN-PTFM veut évaluer ses per formances

Dans le cadre de l’évaluation fi-nale de la première phase (2012à 2017) du programme, le Pro-gramme national de développe-ment de la plateformemultifonctionnelle (PN-PTFM) atenu, le 11 janvier 2018 à Lomé,un atelier de validation de la mé-thodologie et des outils de collectede données. Avec pour objectifgénéral d’apprécier les résultatsacquis, les performances du pro-gramme et ses effets/impacts surles populations bénéficiaires, etd’en tirer les leçons apprises, for-muler des recommandations etorientations pour la prochainephase, indique le ministère duDéveloppement à la base. Quiprécise que la collecte de donnéesse fera à travers les visites de ter-rains et discussions avec les

Jean Afolabiautres que ceux en capital qui sontdétenus par les producteurs (pro-duits finis ou en cours, matières pre-mières et marchandises). A prixconstants de 2007, l’économie en-registre une variation des stocksde 23,1 milliards en 2015 contre -28,1 milliards de francs Cfa en 2014.Ces variations de stocks s’expli-quent essentiellement par lesstocks de produits chimiques (74,8milliards), des produits pétroliersraffinés (-18,7 milliards) et desautres produits de l’activité indus-trielle (13,3 milliards).

Les échanges de biens et servi-ces (en valeur courante) entre leTogo et le reste du monde mon-trent que les importations ont aug-menté de 9,5% et les exportationsont diminué de 1,2% par rapport à2014. Les importations sont pas-sées de 1 304,5 milliards en 2014à 1 429,0 milliards de francs Cfa en2015 et les exportations, de 897,2milliards en 2014 à 886,0 milliardsen 2015. Il en résulte une aggrava-tion du déficit de la balance com-merciale qui s’établit à -543,0 mil-liards en 2015 contre -407,3 mil-liards en 2014. En volume, le soldes’est déprécié de près de 146,3milliards de francs Cfa, passant de-373,9 milliards en 2014 à -520,2milliards en 2015. La contributiondes échanges extérieurs de bienset services à la croissance écono-mique en 2015 est de -7,7 points.Le taux d’exportation, qui est la partdes exportations de biens et servi-ces dans le PIB nominal, est passéde 39,7% en 2014 à 35,8% en2015, traduisant une baisse desparts de marché du Togo à l’étran-ger. Cette baisse signifie que la pro-portion du PIB consacrée à la sa-tisfaction de la demande étrangèrea diminué de 3,9 points de pour-centage durant la période concer-née. La diminution des recettesd’exportations est expliquée par ladégradation de l’exportation desProduits des autres activités indus-trielles (-15,6%), Textiles, articlesd’habillement et articles en cuir (-11,6%).

Cependant, les dépenses d’im-portation de 2014 à 2015 ont connuune hausse qui s’explique essen-tiellement par l’augmentation de lademande des Produits des autresactivités industrielles (9,5%) notam-ment les produits pétroliers, lesmachines et équipement, les pro-duits chimiques.

Chiffres de la précarité des emplois pourvus au sein de l’économie en 2015Ecrasant poids de l’informel à 90 ,7% contre 9,3% pour le secteur formel

en 2014 et celle du public repré-sente 18,0% en 2015 contre 16,5%en 2014. L’indice du déflateur du PIBs’établit à 103,7 en 2015 contre100,1 en 2014 alors que le taux d’in-flation déterminé par l’indice harmo-nisé des prix à la consommationest de 1,8% en 2015 contre 0,2%en 2014.

La formation brute de capital fixereprésente la valeur des biens etservices durables produits ou ac-quis au cours de la période comp-table dont la durée de vie est supé-rieure à un an. A prix constants de2007, la FBCF est passée de 549,9milliards de francs Cfa en 2014 à627,0 milliards en 2015, soit unehausse de 14,0% et une contribu-tion à la croissance du PIB réel de4,1 points. Son poids dans le PIBréel est passé de 29,1% en 2014 à31,3% en 2015. A prix courants, laFBCF privée représente 66,5% dela FBCF totale et est constituée es-sentiellement de machines et biensd’équipement. La FBCF publique,pour sa part, est passée de 195,1milliards à 259,2 milliards de francsCfa, soit une hausse de 32,9% en2015 suite à l’accroissement desdépenses d’investissement en tra-vaux publics.

L’analyse de la FBCF par pro-duit montre que les produits desautres activités industrielles (machi-nes et équipements) et les travauxde construction constituent l’essen-tiel (97,6% en valeur courante) dela FBCF. A prix constants de 2007,la FBCF des produits des autresactivités de l’industrie a affiché unecroissance de 22,2% et s’établit à313,0 milliards de francs Cfa en2015. La FBCF en travaux de cons-truction, elle, progresse de 10,0%et atteint 299,6 milliards en 2015contre 272,4 milliards en 2014. Ce-pendant, la FBCF en services auxentreprises affiche une baisse de60,1% (5,2 milliards en 2015 con-tre 13,0 milliards de francs Cfa en2014).

Au cours de l’année 2015, seulsles ménages et entrepreneurs indi-viduels ont connu une baisse deleur FBCF en valeur courante de17,9%. Les autres secteurs institu-tionnels ont vu leur FBCF augmen-ter : sociétés non financières(12,4%), sociétés financières(32,4%), administrations publiques(32,9%) et ISBLSM (11,2%).

Les variations des stocks enre-gistrent les mouvements des biens

2015. En 2015, la population totaleest estimée à 6,9 millions d’habi-tants avec 2,6 millions d’actifs oc-cupés. La population active occu-pée a augmenté de 68 894 person-nes de 2014 à 2015. Dans l’ensem-ble, le secteur informel pourvoit plusd’emplois (90,7%) que le secteurformel (9,3%), traduisant ainsi laprécarité des emplois au sein del’économie. Cette prédominance del’informel dans l’offre d’emploi estconstatée dans tous les secteursd’activité.

L’analyse selon les secteursd’activité, tous types d’emplois con-fondus, montre que les secteursprimaire et tertiaire offrent respecti-vement 41,5% et 42,1% des em-plois disponibles en 2015. Dans lesecteur primaire, les employés seretrouvent pratiquement dans laproduction vivrière (97,7%). Quantau tertiaire, les branches qui ont leplus employé de main d’œuvre sontle commerce (47,8%), les activitésd’hébergement et de restauration(12,1%), les activités de servicescollectifs, sociaux et personnels(12,4%) et les transports routiers etpar conduites (7,9%). Dans le sec-teur secondaire, qui emploie 16,3%des actifs occupés en 2015, lamajorité des emplois se retrouvedans les branches Fabrication detextiles, d’articles d’habillement et encuir (47,5%) et Travaux de cons-truction (20,3%).

Evolution des emplois du PIBUne croissance économique ti-

rée par la demande intérieure. Lademande intérieure est composéedes dépenses de consommationfinale (des ménages, des adminis-trations publiques et des ISBLSM)et de l’investissement qui est com-posé de la formation brute de capi-tal fixe (FBCF) et des variations desstocks (VS).

La consommation finale consti-tue la part des ressources desti-nées à satisfaire les besoins indivi-duels et collectifs des ménages, desadministrations publiques et des ins-titutions sans but lucratif au servicedes ménages (ISBLSM). La con-sommation finale ici sous-entend ladépense de consommation finaleet non la consommation finale ef-fective. A prix constants de 2007, laconsommation finale s’élève à 1870,9 milliards de francs Cfa en2015 contre 1 744,2 milliards defrancs Cfa en 2014, soit un accrois-sement de 7,3%. La consomma-tion finale totale de 2015 représente93,5% du PIB réel et sa contribu-tion à la croissance du PIB est de6,7 points contre 6,3 points en 2014.Cette hausse s’explique par la pro-gression de la consommation finaledes ménages de 4,4% et celle desadministrations publiques de 17,9%en 2015. La contribution à la crois-sance de la consommation finaledes ménages est de 3,2 points. Parrapport au PIB nominal, la consom-mation finale des ménages repré-sente 70,3% en 2015 contre 72,0%

communautés sur leur implica-tion aux différentes activités du pro-gramme.

Le Programme national de dé-veloppement de la plateformemultifonctionnelle (PN-PTFM) estune des réponses proposées parl’Etat togolais aux besoins priori-

tres, contiennent parfois du mucuset du pus (selles muco-purulen-tes) ou du sang. Le risque de dés-hydratation lié à la diarrhée est par-ticulièrement important chez lesenfants, mais aussi chez les per-sonnes âgées. Des céphaléescomplètent parfois ce tableau.

Chez la majorité des malades,l’infection évolue favorablement etguérit en trois à sept jours. Maisdans certaines circonstances, lessalmonelles entraînent une septi-cémie (infection du sang) et desinfections locales extra-digestivesatteignant d’autres régions de l’or-ganisme comme les méninges(enveloppe recouvrant le cerveau),les os et les articulations, le cœur…

Contamination des laits et farines infantilesLa vigilance toujours en vigueur ,malgré des retraits par Lactalis

suspendre la commercialisationdes produits sus cités, de pro-céder à leur retrait et à leur des-truction par les services appro-priés», rappelle le ministère de laSanté. «Des descentes inopi-nées se poursuivent pour démas-quer tout contrevenant aux pré-sentes dispositions à qui il seraappliqué des sanctions confor-mément à la rigueur de la loi»,prévient le Professeur Mijiyawadans un communiqué daté du 11janvier 2018.

Les salmonelles sont généra-lement responsables d’unegastro-entérite bénigne, mais el-les peuvent aussi entraîner desinfections graves en particulierchez les personnes fragiles (jeu-nes enfants, personnesimmunodéprimées, sujetsâgés). La période entre la conta-mination et l’apparition des pre-miers signes (incubation) estcourte, de 12 à 72 heures. Puisles symptômes de gastro-enté-rite aiguë apparaissent de façonassez brutale : diarrhée, douleursabdominales, nausées, vomisse-ments, fièvre souvent élevée (38à 40° C).

Les selles sont liquides, jaunâ-

Le cabinet du ProfesseurMoustapha Mijiyawa revient à lacharge pour appeler la populationau civisme et à la vigilance quantà l’application «scrupuleuse desdispositions», en ce qui concerneles laits et farines contaminés à lasalmonellose. Et ce malgré l’an-nonce, le 21 décembre 2017, d’un«retrait de la totalité» des produitsincriminés. En effet, souligne leministère de la Santé et de la pro-tection sociale, à la suite du com-muniqué en date du 06 décembre2017, relatif au retrait au Togo delait contaminé à la salmonellose,un communiqué de presse duGroupe français Lactalis en datedu 21 décembre 2017 a fait état duretrait de la totalité des laits et fari-nes infantiles de la gamme PICOT,CELIA, MILUMEL et TARANISpour raison de contamination desinstallations de fabrication. L’entre-prise française a finalement décidéde rappeler 12 millions de boîtesde lait pour bébé, dans 83 paysdont le Togo, rapporte le portail of-ficiel Republicoftogo.com.

«…nous réitérons la recom-mandation que nous avons faiteaux opérateurs économiques etaux services compétents, de

taires des populations rurales enmatière d’accès aux servicesénergétiques. Au total 227 PTFMont été installées au Togo dont 92par le PN-PTFM et 127 par le Pro-gramme d’appui au développe-ment à la base (PRADEB).

Late Pater Activités d’hébergement (-39,9%).Dans le secteur secondaire, le re-cul de l’informel provient essentiel-lement des industries manufactu-rières (-24,9%). Dans le secteurprimaire, les activités informellesconservent leur poids de 99,8%dans la valeur ajoutée brute du sec-teur.

Emploi dans l’économie en

des activités informelles se remar-que dans les secteurs tertiaires(18,4% en 2015 contre 21,6% en2014) et secondaire (22,1% en2015 contre 26,1% en 2014). Cettebaisse de la contribution de l’infor-mel à la formation du PIB est dueparticulièrement à la régressiondes activités informelles dans lesbranches Commerce (-11,1%) et

Part de l’informel dans le PIB.En 2015, le secteur informel contri-bue à la formation du PIB nominalà hauteur de 35,9% contre 39,3%en 2014, soit une valeur ajoutée de886,9 milliards de francs Cfa, enstagnation par rapport à l’annéeprécédente. Globalement, la baisse

7ACTU-PLUS

L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°472DE LOTO KADOO DU 05 Janvier 2017

La LONATO a procédé vendredi dernier au 473è tirage hebdomadaire de LOTO KADOO

Le vendredi précédent, la ville de LOME s’est démarquée par les gros lots qui y ont été recensés. Eneffet, nous y avons enregistré un lot de 1.000.000F CFA, un lot de 1.125.000F CFA et un lot de1.500.000F CFA gagnés sur les points de vente 60725, 70238, 60426 et 30222.

A l’intérieur du pays, c’est à NOTSE que la LONATO a enregistré des gros lots. Il s’agit d’un lot de3.000.000F CFA remportés auprès de l’opérateur 20231.

La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans les agences régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°029 de LOTO SAM du 13 Janvier 2018Numéro de base

26 10 59 2557

Etonam Sossou

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°028DE LOTO Sam du 06 Janvier 2018

Le samedi 13 janvier 2018, la LONATO a effectué le tirage hebdomadaire du LOTO Sam qui porteN°29 de LOTO Sam.

Lors du précédent tirage de LOTO Sam, des gagnants de gros lots ont été enregistrés à TABLIGBOet à KPALIME.

Ainsi, à TABLIGBO, la LONATO a répertorié un lot de 1.250.000F CFA, gagné sur le point de vente80030.

A KPALIME, c’est un lot de 2.000.000F CFA qui a fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chanceauprès le l’opérateur 40026.

Dans les autres villes du pays, ce sont des lots intermédoaires c’est-à-dire des lots d’un montantinférieur à 1.000.000F CFA qui ont été enregistré.

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les agencesrégionales

Résultats du tirage N°472 de LOTO KADOO du 05 Janvier 2018Numéro de base

71 58 60 8672

LOTO KADOO

S’informer sur les réformes agrairesLe ministère de tutelle s’ouvre au public jusqu’au 20 janvier

au Togo (ANSAT) ; l’Institut deConseil et d’Appui Technique(ICAT), l’Office national des Abat-toirs et Frigorifiques (ONAF) etl’Institut de Recherches Agronomi-ques Tropicales (IRAT).

Ses projets tels que lePNIASAN, PASA, PNPER,PPAAO, ou encore les Agropoles,feront objets d’exposés.

Depuis quelques années, leGouvernement fait de l’agricultureun des principaux piliers de sa po-

teur un véritable levier de déve-loppement. Divers produits notam-ment «made in Togo», sont expo-sés et reflètent l’image de l’agri-culteur ou de l’éleveur d’une nou-velle ère. Axé sur le thème : « Leministère de l’agriculture, de l’éle-vage et de l’hydraulique : nos chan-tiers», l’évènement servira à ex-pliquer au public les missions as-signées à ces différents départe-ments que sont : l’Agence Natio-nale pour la Sécurité Alimentaire

Les journées portes ouvertesorganisées par le Ministère del’Agriculture, de l’élevage et de l’hy-draulique (MAEH), sont effectivesdepuis hier, et ce jusqu’au 20 jan-vier. Le public togolais et celui deLomé en particulier peut se rendresur le site dudit ministère pendanttoute la semaine pour découvrir lesactions entreprises par le gouver-nement en vue de faire de ce sec-

LOTO Sam

litique de développement. Ainsi, leProgramme national d’investisse-ment agricole et de sécurité alimen-taire (PNIASA) a été mis en œuvresur une période de cinq ans (20122017) avec trois composantes quesont le Projet d’appui au secteur

agricole (PASA), le Projet d’appuiau développement agricole auTogo (PADAT) et le Programmede productivité agricole en Afriquede l’ouest (PPAAO). Il a été financéà hauteur de 600 milliards defrancs CFA par les partenaires et

le gouvernement togolais. Après le(PNIASA), le Togo s’est doté d’unnouvel instrument qui met beau-coup plus l’accent sur le volet nu-tritionnel. Il s’agit du Programmenational d’investissement agricoleet de sécurité alimentaire et nutri-tionnel (PNIASAN). Avec ce nou-veau projet qui va s’étendre sur 10ans, le gouvernement compte bâ-tir une agriculture moderne, dura-ble et à haute valeur ajoutée auservice de la sécurité alimentaireet nutritionnelle nationale et régio-nale, d’une économie forte, inclu-sive, compétitive et génératriced’emplois décents et stables à l’ho-rizon 2030. Le (PNIASAN) béné-ficie du soutien de plusieurs Parte-naires Techniques et Financiersentre autres la FAO, l’ARAA, lePNUD, la BM, le FIDA, le GIZ et lePAM.

Colonel Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture

l’accès au crédit et à la micro-fi-nance.

Le mariage et la procréation sontdeux faits culturels qui occupent uneplace de choix en Afrique. Dans cecontexte où la dignité d’une femmeest déterminée par ces valeurs, lesfemmes handicapées sont souventmises au ban de la société et consi-dérées comme incapables de semarier et faire des enfants. Il importeaussi de relever le cas particulierde femmes handicapées mentalesqui, parfois, sont ignorantes des ré-percussions héréditaires que leurdéficience mentale peut causer àleurs enfants. Ceci n’est qu’un as-pect de la chose. Considérant l’autreaspect, on constate que ces fem-mes ont peur de s’engager dansune relation sérieuse et durable.Toutefois, pour certaines d’entre el-les, le choix réside entre rester céli-bataire ou s’engager dans desfoyers polygamiques avec deshommes qui, dans la plupart descas, sont beaucoup plus âgés qu’el-les. Confrontée à ces deux options,Vicky Gbémou a penché pour ladeuxième. Aujourd’hui mère de plu-sieurs enfants, dont quelques-unsdéjà bien grands, elle peut témoi-gner : «Je suis certaine d’avoir faitle bon choix car j’ai une grande fa-mille et tout le soutien dont j’ai be-soin ».

Bien que faisant face à de grandsdéfis, les femmes handicapées duTogo sont persévérantes et optimis-tes.

Pour les femmes handicapéesLa déficience physique n’estplus synonyme de mendicité

En Afrique, les femmes handicapées sont confrontées à la stigmatisation, l’isolement, elles sontignorées, punies et généralement victimes des attitudes négatives de la part de la société. Commedans la plupart des pays en voie de développement, les femmes sont considérées au Togo commeun groupe marginalisé et celles qui vivent avec un handicap le sont encore plus. Limitées par leurdéficience physique, elles doivent surmonter des attitudes de rejet et une myriade d’obstaclesnaturels dans la société.

guide. Sans son aide je ne seraispas capable de faire mon petitcommerce», explique-t-elle.

Dzigbodi, fait aussi partie de cesfemmes. Venue au monde avecune déficience sévère il y a de cela25 ans, elle a été rejetée par safamille et a fini par se retrouver àl’ong «le dernier sourire » à Gléi.Elle y a trouvé un abri, quoiquedépendante toujours des bonnesvolontés pour chacun de ses be-soins élémentaires. Cependant,lors d’une récente restructurationDe l’ong, elle a été mise à la porte,abandonnée à elle-même. Au mi-lieu des ces défis, Dzigbodi faitmontre d’une foi solide et une pro-fonde confiance pour le futur. Elleaffirme : «Au cours de ma vie, j’aitoujours été soutenue de toute part.Je crois que Dieu va continuer demettre des gens sur mon cheminafin qu’ils m’aident ». Les cas desfemmes, comme Valérie, Rita etDzigbodi, qui ont appris à survivreavec leur handicap abondent auTogo.

L’expérience démontre que cesfemmes se mettent généralementen association aux fins de partagerleur savoir-faire, se soutenir lesunes les autres, apprendre de nou-veaux métiers et rechercher desfonds pour réaliser leurs projetssociaux. Elles déplorent néanmoinsle manque de fonds pour la réali-sation de projets, parmi lesquels lamise sur pied d’une structure demicrocrédit dans le but de répon-dre à leurs plus grands besoins :

Pour la plupart, ces handicapéessont sous-scolarisées. Et pour cause: en milieu rural, les parents estimentqu’éduquer une fille, qui plus est han-dicapée, est une perte de temps etde ressources et, dans certains cas,les longues distances qu’elles doi-vent parcourir pour aller à l’école sontun obstacle. Signalons aussi le casde celles qui doivent abandonner lesétudes pour suivre de longs traite-ments dans les hôpitaux et les cen-tres de rééducation. Par conséquent,la majorité des femmes handica-pées n’ont pas d’emploi et doivententièrement dépendre des autrespour subvenir à leurs besoins,même les plus élémentaires.

Celles qui ont un emploi sont gé-néralement enseignantes, boutiquiè-res et gérantes de boutiques télépho-niques. La grande majorité exercedes métiers excessivement contrai-gnants et à faibles revenus, notam-ment la broderie, la couture, la van-nerie, l’artisanat et le petit commerce.Tel est le cas d’Amana Valérie, mèrede trois enfants, et de Rita Fiagbé quia un enfant. Valérie, a perdu unejambe suite à une injection deQuinimax (un médicamentantipaludéen) qu’elle a reçue encoretoute petite, et Rita, quant à elle, aperdu la vue il y a de cela quelquesannées. Malgré son handicap,Valérie déclare : «Je n’ai pas d’autreschoix que de mener plusieurs acti-vités pour soutenir ma famille. Jefais de la couture et du petit com-merce. Cela me permet de nourriret d’envoyer mes enfants à l’école».Toutefois, son plus grand souci estde mettre ses enfants à l’abri de lamendicité. «Qu’ils ne finissent pascomme moi» ajoute-t-elle.

Un proverbe Bantou dit que «l’en-fant est la canne du vieillard ». Ainsi,au Togo, les parents fournissent tousles efforts pour la réussite de leurprogéniture afin que celle-ci puisseles soutenir plus tard dans leurvieillesse. C’est dans cette logiqueque Rita Fiagbé élève son fils Vanel.«Il a dix ans et il est celui qui m’aideà tout faire. Il est mes yeux et mon

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L’UNION N°1092 du 16 Janvier 2018

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