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N°48 Janvier/Février 2011 Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido et du Multiplex Grand Écran Sortie nationale 19 janvier 2011 Voir page 10 * 5 0 % d e la re cette v e rs é e à l' U N I C E F le 16 janvier à 16 h 30 en V.O. JOURNAL GRATUIT TIRÉ À 15 000 EXEMPLAIRES FESTIVAL TÉLÉRAMA du 19 au 25 janvier au LIDO 7 films à voir ou revoir pour 3 €* *avec le pass télérama Pages 8 et 9 JE SUIS UN NO MAN’S LAND Un film de Thierry Jousse Avec Philippe Katerine… Page 13 ART & ESSAI *

N°48 Janvier/Février 2011 Le journal de l’actualité Art et Essai ...N 48 Janvier/Février 2011 Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido et du Multiplex Grand

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  • N°48 Janvier/Février 2011

    Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido et du Multiplex Grand Écran

    Sortie nationale 19 janvier 2011

    Voir page 10

    *50% de

    la recette versée à l'UNICEF

    le 16 janvier à 16 h 30 en V.O.

    JOURNAL GRATUIT TIRÉ À 15 000 EXEMPLAIRES

    FESTIVAL TÉLÉRAMAdu 19 au 25 janvier au LIDO7 fi lms à voir ou revoir pour 3 €**avec le pass télérama

    Pages 8 et 9

    JE SUIS UN NO MAN’S LAND Un fi lm deThierry JousseAvec Philippe Katerine…

    Page 13

    ART & ESSAI

    *

  • VOUS AUSSI, communiquez dans ZOOM !Pour insérer une annonce dans ce journal,prendre contact avec l’agence : ID Studiopar téléphone au : 05 55 34 32 14ou par mail à l’adresse suivante : [email protected]

    ID StudioCommunication & publicité48 av. Baudin - 87000 Limogeswww.idstudio.fr

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    Optiques Lissac, Galateau Coiffure, La Tribu nous ont fait confiance pour gérer leurs publicités dans le précédent numéro de ZOOM

    05 55 34 32 14

  • Art et Essai et projection numériqueTout d’abord, pour ne pas déroger à la tradition, permettez-moi, au nom de toutes nos équipes (direction, exploitation, technique) de vous adresser nos meilleurs vœux pour cette année qui commence.

    2011 devrait être une année importante dans nos salles, ce sera celle du bas-culement définitif dans l’ère de la projection numérique. En effet, il devrait y avoir à la fin de cette année plus de projections numériques que de tradition-nelles en 35 mm. Certes, il s’agit là de la fin d’une époque et, pour certains dont je fais partie l’abandon de cette pellicule, support magique qui avait la particula-rité de créer un lien presque sensuel entre le projectionniste et l’œuvre, laissera une certaine forme de nostalgie. Mais, comme pour la photo il y a quelques années, cette évolution est inéluctable et, plutôt que de se morfondre sur ce qui va disparaître, il nous appartient aujourd’hui d’essayer d’utiliser au mieux ces nouvelles technologies de diffusion.

    Tout d’abord il convient de rappeler que la projection numérique même si elle est indispensable à la 3D n’est pas limitée à cela. Dans quelques dizaines de mois, tous les films nouveaux seront projetés depuis un fichier informatique, la méca-nique et son bruit si caractéristique laisseront définitivement la place à l’ordinateur.

    Aujourd’hui toutes les plus grandes compagnies sont à même de nous alimenter en copies numériques. Tel n’est pas encore le cas de nombreux distributeurs indé-pendants (principaux fournisseurs des salles Art et Essai) qui ont soit peu de mal à financer une sortie limitée sur deux types de supports différents ou qui attendent que des modèles économiques soient clairement établis. Comme ce sont ces distri-buteurs qui nous alimentent principalement en films au Lido, il est urgent de ne pas se précipiter mais encore plus urgent de se préparer au jour du basculement qui ne manquera pas d’arriver très prochainement.

    Au-delà de ces considérations liées aux plans de sorties des films il faut également intégrer le coût financier que représente l’équipement d’une cabine de projection numérique, il s’agit d’un investissement important, environ 80 000 €uros. Au Lido, comme pour les autres salles du groupe Grand Écran, l’intégralité de ces dépenses est à la charge de l’exploitant. En effet, contrairement à ce que l’on a pu entendre ici ou là, aucun €uro investit dans nos salles ne provient d’une collectivité territo-riale (donc de vos impôts) ni ne fait l’objet d’aucune subvention publique. Bien que les distributeurs contribuent, au vu des économies faites sur les tirages 35mm en partie et indirectement par le biais des VPF* au financement des installations il n’en reste pas moins que les investissements à faire sont extrêmement conséquents et qu’ils représentent une charge importante pour un cinéma comme le Lido.

    Certains cinémas passent au tout numérique, cela ne pourra pas être le cas dans l’immédiat au Lido car nombre de copies présentées (courts-métrages, films non récents, programmations spécifiques, festivals) n’existeront pas dans ce format, il nous faudra donc garder et entretenir nos installations 35 mm.

    Vous l’avez compris nous sommes à une période charnière et nous ferons en sorte que cela se passe du mieux possible afin de pouvoir continuer à vous présenter le meilleur de l’Art et Essai dans les meilleures conditions.

    Bonne lecture et à bientôt dans nos salles obscures.Bruno PENIN

    *VPF : Virtual Print Free que l’on peut traduire par frais de copie virtuelle est un montant à déterminer (aux environ de 450 €/copie) que le distributeur qui n’a plus à supporter de frais de tirage et qui est donc le principal bénéficiaire de cette évolution technologique devra verser aux salles pour financer partiellement l’équipement numérique.

    Journal gratuit tiré à 15 000 exemplaires.Parution toutes les 7 à 8 semaines entre septembre et juin.Entièrement réalisé pour les cinémas Multiplex Grand Écran et Lido par Bruno PENIN.

    Pour nous contacter : par courrier à l’adresse :9 - 11, place Denis-Dussoubs - 87000 Limoges par téléphone au : 05 55 77 40 79par e-mail : [email protected]

    Conception graphique réalisée par :ID Studio Limoges - www.idstudio.fr

    Cette revue est imprimée par : Imprimerie Moderne

    PRIX DES PLACES

    6 € séances de 15 h et 18 h et étudiants tous les jours

    7 € tarif normal pour les autres séances

    3 € pour le «cinéma des enfants»

    ABONNEMENTS

    Carte «Cinéphile» 6 places valables 60 jours pour 31 €(1)

    Carte «Cinévore» 10 places valables 90 jours pour 40 €(1) (1) y compris frais de gestion de la carte

    Infos Grand Écran Infos Grand Écran Centre et EsterCentre et EsterPRIX DES PLACES

    4,9 € le mercredi à 14 h pour les moins de 14 ans

    5 € le dimanche matin de septembre à juin (sauf Ester)

    6,7 € Tarif réduit - pour les étudiants* à toutes les séances - + 65 ans en après-midi sauf dimanche et jours fériés - familles nombreuses*

    * sur présentation des justifi catifs

    9,50 € Tarif normal 3 € pour le «cinéma des enfants»

    ABONNEMENTS

    Abonnement Grand Écran

    6 places pour 38 €(3) valables 60 jours

    Abonnement UGC illimité

    19,80 €/mois (2)

    Abonnement UGC illimité 2

    35 €/ mois (2)

    (2) hors frais de dossier (3) y compris 2 € de frais de gestion

    Infos LidoInfos Lido

    Informations données à titre indicatif sous réserve d’éventuelles modifi cations.

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 3

    Édito

    ZOO

    M n

    °48

    - jan

    vier

    /fév

    rier 2

    011

  • USA, Mexique 2009 Durée : 1h23 min

    SYNOPSIS : Abel, 9 ans, ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un beau jour, il retrouve la parole, et se prend pour le chef de famille. Devant ce miracle, nul ne proteste. Jusqu’au jour où un homme sonne à la porte : son père.

    ABELRéalisé par Diego LunaAvec José Maria Yazpik, Christopher Ruiz-Esparza, Gerardo Ruiz-Esperanza…

    NOTES DE PRODUCTION

    LA DIFFICULTÉ DE TROUVER UN ENFANT-ACTEURTrouver l’acteur idéal pour incarner Abel était crucial car ce per-sonnage devait à la fois combiner innocence et maturité – une nuance complexe à expliquer à un enfant. Diego Luna voulait un visage neuf. Il a donc organisé des ateliers de théâtre pour enfants dans l’espoir d’y découvrir de nouveaux talents. Au bout d’un an de sessions, il repère un jeune garçon intuitif et spontané, Chris-topher Ruiz-Esparza, dont le jeu l’impressionne. D’autant que ce dernier n’a jamais joué la comédie avant de participer à ces ate-liers et n’a jamais quitté la petite ville où il a grandi. Diego Luna et Christopher travaillent ensemble pendant cinq mois au sein de l’atelier, avant qu’il ne le choisisse définitivement pour jouer Abel. Son frère cadet, Gerardo, est également choisi pour devenir son « frère de cinéma ».

    UNE IMPROVISATION « CALCULÉE »Au lieu de donner le scénario aux enfants afin qu’ils apprennent leurs répliques, Diego Luna leur expliquait chaque jour le type de scènes qui seraient tournées. Diego Luna explique :« Christopher comprenait ce qui se passait, mais on a tout orga-nisé comme si c’était un jeu. On jouait en quelque sorte à "faire semblant". Sur le plateau, je leur décrivais la scène et ce qui al-lait se passer, mais je leur donnais très peu de dialogues. Comme Christopher n’avait jamais lu le script en entier, il apprenait chaque jour de nouvelles choses sur Abel. » La démarche de Diego Luna a consisté à ce que les acteurs s’approprient leur rôle en leur fai-sant d’abord tourner les scènes où les réactions l’emportaient sur

    le dialogue. Au fur et à mesure du tournage, il leur expliquait à quoi la scène allait aboutir et proposait des répliques qui pourraient être dites dans telle ou telle situation.

    LA DÉMARCHE DU RÉALISATEURPour ses débuts en tant que réalisateur Diego Luna s’est focalisé sur un enfant qui se bat pour supporter des choses qui le dépassent. Coécrit par Diego Luna et Augusto Mendoza, « Abel » explore l’imaginaire d’un enfant de neuf ans dont le père a abandonné la famille. Frère aîné déboussolé, il ne sait plus quel rôle il lui reste à jouer au sein du foyer. Le film nous entraîne dans l’esprit sur-réaliste, inquiétant et parfois hilarant d’Abel, à mesure qu’il se crée une identité avec laquelle il se sent plus en accord. Le film aboutit à une réflexion sur la complexité des relations père-fils, sur le rôle de la mère dans la culture mexicaine, et sur l’impulsion des garçons à vouloir protéger leurs mères.« Abel » a été tourné en 2009 durant huit semaines, à Aguascalientes, au Mexique, et en studio à Mexico.

    Le réalisateur Diego Luna.

    page 4 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Sortie nationale le 12 janvier 2011

  • USA 2010 - Durée : 1h38 min

    Sortie nationale le 5 janvier 2011

    Un fi lm de Sofi a CoppolaAvec Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius…

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 5

    SYNOPSIS : Les joies d’une vie de star : à Hollywood, au légendaire hô-tel Château Marmont, l’acteur Johnny Marco est seul même quand il est en-touré. Il collectionne les fi lles, dont il oublie aussitôt les prénoms, enchaîne les fêtes, où il boit trop. S’il quitte l’hôtel, c’est pour conduire sa Ferrari ou passer des essais pour son pro-chain rôle. Et si Johnny, déboussolé par la célébrité, tournait en rond ?Un matin, son ex-femme lui envoie Cleo, sa fi lle de 11 ans. Forcés de co-habiter, le père très absent et la jeune fi lle très précoce apprennent à se connaître. Ils se découvrent complices, fi lent en Italie où Johnny doit faire la promo de son dernier fi lm. Cleo au-rait-elle le pouvoir de remettre son père sur les rails d’une vie plus riche de sens ?

    Somewhere

    SOFIA COPPOLA Scénariste/Réalisatrice/ProductriceSofia Coppola a grandi en Californie du Nord. Après avoir participé à la création des costumes sur deux longs métrages, elle a étudié les Beaux- Arts au California Institute of the Arts. Elle a en-suite écrit et réalisé le court métrage, LICK THE STAR, (présenté au Festival de Venise), suivi de son premier long métrage VIRGIN SUICIDES (1999) adapté du roman éponyme de Jeffrey Eugenides. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes, VIRGIN SUICIDES a ensuite valu à Sofia Coppola le MTV Movie Award du Meilleur Jeune Réalisateur.Son second film, LOST IN TRANSLATION (2003), projeté dans les Festivals de Toronto, Venise et Telluride, lui vaut l’Oscar du Meilleur Scénario Original ainsi que deux nominations à l’Oscar du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Film. Les deux acteurs principaux, Bill Murray et Scarlett Johansson, ont remporté respectivement le BAFTA du Meilleur Acteur et de la MeilleureActrice, parmi les nombreuses récompenses que le film a glanées au-tour du monde (dont le César du Meilleur Film Étranger). Son troisième film en tant que scénariste et réalisatrice, MARIE ANTOINETTE (2005) fut présenté au Festival de Cannes. La costumière, Milena Canonero, a remporté un Oscar pour son travail sur le film.

    Vive la famille !Quatrième long métrage de Sofi a

    Coppola, Somewhere est produit par le

    frère de la réalisatrice, Roman Coppola,

    et leur père, Francis Ford Coppola.

    Quant à la musique, elle est signée

    du groupe Phénix, dont le leader n'est

    autre que Thomas Mars, le compagnon

    de Sofi a Coppola à la ville.

    Le Château MarmontUne partie du fi lm a été tourné dans le

    Château Marmont, un lieu mythique, situé sur

    le Sunset Boulevard qui a été lié à de nombreux

    évènements liés aux stars du cinéma. James

    Dean y a par exemple auditionné pour La

    Fureur de vivre, et John Belushi y meurt d’une

    overdose le 5 mars 1982.

  • Luis Tosar Gael GarcÍa Bernal

    UN FILM DE ICÍAR BOLLAÍN ÉCRIT PAR LE SCÉNARISTE DE KEN LOACH PAUL LAVERTY

    MEME LA PLUIESYNOPSIS : Sebastian, jeune réalisateur passionné et son produc-teur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un fi lm. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des fi gurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux fi gurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

    La lutte du peuple contre le pouvoir c’est la lutte de la mémoire contre l’oubli.Milan Kundera

    France, Mexique, Espagne 2010 - Durée : 1h43 min

    ICÍAR BOLLAÍN, réalisatriceNée à Madrid en 1967, Icíar Bollaín est aussi comédienne : El Sur (1983) de Víctor Erice ; Malaventura (1988) de Manuel Gutiérrez Aragón ; Un paraguas para tres (1992) de Felipe Vega ; Land and Freedom (1995), de Ken Loach ; Leo (2000) de José Luis Borau ; Nos miran (2002) de Norberto Pérez, ainsi que La balsa de piedra (2002) de George Sluizer ou plus ré-cemment Rabia (2009) de Sebastiàn Cordero.En 1995, Hola esta sola? est le premier long-métrage qu’elle écrit et réalise. Pour ce fi lm elle est récompensée, lors de la 40ème Semaine Internationale de Cinéma de Valladolid, par le Prix du Meilleur Réalisateur, le Prix du Public ainsi que la Mention Spéciale du Jury de la Jeunesse.Son deuxième long-métrage, Flores de otro mundo, sélectionné en 1999 au Festival de Cannes obtient le Grand Prix de la Semaine Internationale de la Critique.Ne dis rien (Te doy mis ojos), son troi-sième long-métrage qui avait pour thème la violence conjugale, a rencon-tré un énorme succès lors de sa sortie en Espagne. C’était la première fois qu’était ainsi abordé par le biais de la fi ction, un phénomène social qui frappe l’Espagne plus que tout autre pays eu-ropéen. Mataharis, son troisième long métrage a été nommé pour 2 Goyas.Même la pluie (También la lluvia) a été présenté au Festival de Toronto en 2010 et a fait l’ouverture de la 55ème Semaine Internationale de Cinéma de Valladolid. C’est par ailleurs le fi lm qu’a choisi l’Espagne dans la course à l’Oscar du Meilleur Film Etranger.Elle est l'auteur d’un livre intitulé Ken Loach, un observador solidario (un observateur solidaire), publié en no-vembre 1996 par El País Aguilar.

    La guerre de l’eau...En Avril 2000, une série de manifestations en-fl amme les rues de Cochabamba en Bolivie. Des barricades quadrillent la ville, le président boli-vien déclare l’état d’urgence, un jeune homme tombe sous les balles des forces de l’ordre. L’ob-jet de la révolte ? L’eau. Son prix. Sa propriété.

    Au terme des protestations, la rue obtient gain de cause : le service d’eau de la ville, privatisé quelques mois plus tôt, repasse dans le domaine public et l’augmentation de tarif est annulée. La légende de la guerre de l’eau de Cochabamba est née. Oscar Olivera en a été l’un des leaders.

    page 6 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Sortie nationale

    5 janvier 2011

  • France 2009 Durée : 1h30 min

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 7

    Sortie nationale 12 janvier

    2011

    STRETCH Réalisé par Charles de MeauxAvec Nicolas Cazalé, Fan Bing Bing, David Carradine…ENTRETIEN AVEC CHARLES DE MEAUXJe voulais raconter l’histoire d’un destin, et c’est donc un thème classique au cinéma. Le titre contient toute cette proposition : le «stretch», dans les courses de chevaux, c’est la ligne d’arrivée, qui s’étend au fur et à mesure qu’on est dedans. Elle s’étire, devient de plus en plus longue, paraît interminable, quand bien même elle mène à un point final. C’est aussi la métaphore de la distorsion de l’identité de ce personnage. Le départ, c’est un jeune jockey sur le point de réussir dans une vie très organisée, à Maisons-Laffitte. Et l’arrivée, c’est jouer sa vie, son destin, en Asie dans le Macao interlope des casinos, après avoir parcouru toute la distance qui sépare ces deux points.

    SYNOPSIS : Un jeune jockey SYNOPSIS : Un jeune jockey ambitieux, Christophe, alors qu'il est ambitieux, Christophe, alors qu'il est sur le point d'entrer dans le club très sur le point d'entrer dans le club très fermé des grands jockeys choisit de fermé des grands jockeys choisit de continuer sa carrière en Asie, continuer sa carrière en Asie, à Hong Kong. Là bas il va être adulé, à Hong Kong. Là bas il va être adulé, accumulant victoires, argent facile accumulant victoires, argent facile et conquêtes féminines. Jusqu'à ce et conquêtes féminines. Jusqu'à ce qu'il rencontre Pansy, une sorte de qu'il rencontre Pansy, une sorte de Greta Garbo moderne ... et chinoise qui Greta Garbo moderne ... et chinoise qui va l'écarter des pistes et l'entraîner va l'écarter des pistes et l'entraîner dans une histoire d'amour fatale dans une histoire d'amour fatale pour sa carrière.pour sa carrière.

    L’univers des jockeys est un milieu qui a très peu été traité par le cinéma français…Je suis monté en course et j’ai connu toutes les difficultés de ce milieu. Contraindre son corps, supporter quotidiennement la pression, je sais ce que c’est, et il y a donc certainement une part d’autobiographie, ça a été ma vie tous les matins pendant des années. Mais ce n’est surtout pas un film sur l’anecdote de ma petite vie de jockey. Ce qui me plaisait dans le milieu des courses (en dehors du fait qu’un cheval, c’est très beau et une course, c’est très cinématographique), c’est qu’il y a plusieurs strates de récit pos-sibles. La première strate, c’est évidemment cet univers complexe et riche de fantasmes. Il suffit de dire «courses de chevaux» pour imaginer toutes sortes de choses proches du film policier, une exploration des soubassements de la société. L’autre aspect qui me touche beaucoup, c’est le sport. C’est un sport «humble». On peut être le meilleur jockey du monde, à l’arrivée c’est le cheval qui gagne la course. Ce qui m’intéresse dans ce sport, c’est qu’il n’y a pas de faux semblants, on ne peut pas se cacher derrière un discours. Il y a cette immédiateté : on gagne ou on ne gagne pas, on est sur le cheval ou pas. Il y a un rapport immédiat aux choses. C’est ce qui m’avait frappé quand j’avais rencontré des jockeys (comme Christophe Soumillon, Éric Saint-Martin ou Cédric Segeon qui joue dans le film) qui avaient décidé de tenter l’aventure en Asie. Ils ne parlent pas un mot d’anglais au départ, ils ne sont jamais sortis de chez eux, ont toujours été bordés par l’entraîneur et, tout à coup, ils sont précipités à Macao, Hong Kong, Singapour, et s’en sortent avec une espèce d’innocence et d’énergie très fortes.

    À quel point était-il compliqué de filmer dans les hippodromes ?Il existe dans le milieu des courses une peur de ce que tout cet univers génère de fiction. On ne laisse donc que très rarement une caméra rentrer sur un hippodrome, voire même jamais. En travaillant de façon très immergée dans le milieu, on a obtenu de filmer à Longchamp de vraies courses, ce qui reste assez exceptionnel. Les acteurs étaient au milieu du rond de présentation avec les jockeys, entourés par les parieurs. Pour Macao, ça a été un travail de longue haleine. Cela fait presque huit ans que je vais à Macao, au moins

    un mois par an. Je connais beaucoup de monde là-bas… Même nos producteurs chinois de Hong Kong pensaient que je n’arriverais pas à tourner en dehors des trois endroits touristiques et a fortiori au Macau Jockey Club. Cet hippodrome est bien entendu tenu par les gens qui ont la main sur le monde du jeu, et c’est tout sauf un endroit rassurant.On est obligé d’évoquer David Carradine, et sa disparition préma-turée, à Bangkok, la nuit du 3 au 4 juin 2009, alors que vous étiez en plein tournage. La difficulté avec cet événement terrible, c’est «comment faire ?» Il y a le «com-ment faire» de chef de chantier, on est en train de tourner, l’assurance nous intime de prendre un autre acteur, n’importe lequel, mais il ne faut pas arrêter, il faut tout refaire, tout réorganiser. Ce qui est étrange, c’est qu’avant même ce drame, tout le film parlait déjà de destin perdu, de disparition, de ce rapport à la mort, qui flotte, qu’on ne voit pas mais qui est tout le temps là. Et finalement, ça nous arrive. C’était très bizarre à gérer, et il y avait ce paramètre de chance qui fuit, auquel les Chinois sont très sensibles. Le film n’avait pas la chance, ils devenaient très hésitants. On a organisé une cérémonie en hommage à David Carradine, au cours de laquelle des officiants bouddhistes ont versé par terre une eau pour purifier la terre et les esprits. À ce moment, le ciel est devenu noir, comme s’il se produisait une éclipse, et un orage terrible s’est abattu. Cinq minutes plus tard, on était sous un grand ciel bleu.

    L’autre question, c’est «qu’est-ce qu’on tourne ?». On s’est arrêté une journée, j’ai réécrit le scénario. Ensuite, et c’est là plus long et difficile, se pose la question de ce qu’on fait avec cette énorme charge émotionnelle. Je ne peux pas rentrer à Paris et me mettre à monter le film tranquillement comme s’il ne s’était rien passé, et mettre à la fin un carton «en hommage à David Carradine». Je ne pouvais pas surjouer sa présence donc, au contraire, je choisis plutôt de jouer son absence, que ce soit un personnage qui flotte au-dessus du film et qu’on ne peut jamais attraper. C’est pour ça que j’ai préféré le mettre le moins possible à l’écran. On tourne autour de lui, on parle de lui, il imprègne tout mais c’est comme si c’était un personnage impossible à rencontrer. Il fallait mettre en scène cette absence plutôt que d’épuiser la moindre image de lui.

    David Carradine

  • Festivalcinéma Télérama

    du 19 au 25 janvier 2011

    Comme tous les ans à la même époque, le Festival Télérama /AFCAE(1) est de retour. Nous allons donc commencer 2011 en donnant un coup d’œil dans le retro pour y voir ou revoir le meilleur du cinéma d’Art et d’Essai 2010.

    Le jury de Télérama a donc sélectionné 14 films, chaque ville participante à la possibilité d’en passer 7 seulement parmi ceux-ci (sous réserve de disponibi-lité des copies). Pour constituer notre programme au LIDO, nous avons tout d’abord, comme tous les ans, essayé de vous présenter ceux qui n’ont pu sortir à Limoges, vous pourrez donc ainsi découvrir POETRY et POLICIER, ADJECTIF. Ensuite nous avons choisi THE SOCIAL NETWORK de David Fincher qui n’avait pas fait l’objet d’une sortie en v.o. et bien-sur quelques valeurs sures : DES HOMMES ET DES DIEUX le succès de la rentrée, MAMMUTH servi par des acteurs parfaits avec notamment un Depardieu comme on ne le voyait plus, L’ILLUSIONISTE pour son sujet et la qualité de son animation et enfin, TOURNÉE qui avait fortement marqué le dernier Festival de Cannes.

    Tous ces films seront donc à voir ou à revoir entre le 19 et le 25 janvier 2011 au tarif unique de 3 € la place pour les porteurs du Pass Télérama (Pass dis-ponible dans les numéros de Télérama précédent la manifestation).(1) AFCAE : Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai

    MAMMUTH

    Ce fi lm à été lʼévénement cinématographique de la rentrée 2010. Une fréquentation au delà de toutes les espérances pour un fi lm unanimement salué par la critiques et les spectateurs. Incontournable dans cette sélection.

    Cette épopée est un Hymne à la liberté qui revendique le droit à un bonheur simple, servi par de magnifi ques ac-teurs dont Depardieu qui prouve quʼil peut encore parfois être sim-plement génial.

    page 8 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fl euve Han, Mija vit avec son pe-tit-fi ls, qui est collégien. C’est une femme excen-trique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence et arbore des chapeaux à motifs fl o-raux et des tenues aux couleurs vives.Le hasard l’amène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois de sa vie, à écrire un poème.Elle cherche la beauté dans son environnement ha-bituel, auquel elle n’a prêté aucune attention par-ticulière jusque-là. Elle a l’impression de découvrir enfi n des choses qu’elle a toujours vues, et cela la stimule.Cependant, survient un événement inattendu qui lui fait réaliser que la vie n’est pas aussi belle qu’elle le pensait.

    Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L’armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entou-rent, la décision des moines de rester coûte que coûte se concrétise jour après jour…Ce fi lm s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.

    Serge Pilardosse vient d’avoir 60 ans. Il travaille depuis l’âge de 16 ans, jamais au chômage, jamais malade. Mais l’heure de la retraite a sonné, et c’est la désillusion : il lui manque des points, certains employeurs ayant oublié de le déclarer !Poussé par Catherine, sa femme, il enfourche sa vieille moto des années 70, une « Mammut » qui lui vaut son surnom, et part à la recherche de ses bulletins de salaires.Durant son périple, il retrouve son passé et sa quête de documents administratifs devient bientôt accessoire

    Réalisé par Lee Chang-DongAvec Yoon Jung-hee, David Lee, Kim Hira…

    Film de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michale Lonsdale.

    Film de Benoit Delépine et Gustave Kervern Avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Isabelle Adjani.

    France 2010 - Durée : 2h00 min France 2009 - Durée : 1h32 min

    DES HOMMES ET DES DIEUX

    Sud-corée 2009 - Durée : 2h19 min

    Filmé simplement, loin du côté esthétisant fré-quent dans le cinéma asiatique, « Poetry » est un beau portrait de femme, magnifi -quement interprétée par l’actrice princi-pale. Le prix obtenu à Cannes pour le scé-nario est amplement mérité, la construction de l’histoire étant re-marquable elle aussi

  • fi lms77SOCIAL NETWORKPOLICIER, adjectif

    Mer 19 Jeu 20 Ven 21 Sam 22 Dim 23 Lun 24 Ma 25POETRY v.o. (2h19) 15h 19h50 22h15 17h40 DES HOMMES ET DES DIEUX (2h) 15h 20h 18h30 17h40MAMMUTH (1h32) 20h 18h 14h30 22h15 THE SOCIAL NETWORK v.o. (2h) 20h 17h40 15h 22h15POLICIER, ADJECTIF v.o. (1h53) 17h45 22h15 20h40 15hL'ILLUSIONNISTE (1h20) 18h 22h15 15h 20h10 TOURNÉE (1h51) 22h15 15h 16h20 20h

    3€3€la place

    **

    *sur présentation du Pass Télérama dûment complété

    Ce long métrage, est une débauche de chair et d’esprit, une joie pour les yeux et pour le coeur, un geste fou, poétique, drôle, émoustillant, désespéré, insolent, miraculeux.Jacques Mandelbaum – Le Monde

    Superbe projet à la base initié par Tati qui n’avait pu le mener à bien. Sylvain Chomet à réussi le tour de force de faire revivre l’esprit de Tati tout en restant dans un univers personnel. Tout simplement superbe.

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 9

    Une soirée bien arrosée d’octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l’Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les fi lles du cam-pus. Il affi che côte à côte deux photos et demande à l’utilisa-teur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. C’est a ce moment là qu’est né ce qui deviendra Facebook.

    Un des deux inédits à Limoges de cette sélection Télérama 2011. Sorti sur moins de 15 copies/France nous n’avions pu vous le présenter. Vous allez donc pouvoir découvrir ce polar décalé à l’humour parfois glacé, salué en 2010 à Cannes par le Prix du Jury dans la sélection Un Certain Regard.

    Cristi est un jeune policier. Lors d’une fi lature, il voit un garçon vendre du haschich à ses copains de lycée. Il refuse de l’arrêter alors que la loi l’y oblige. Il ne veut pas avoir la vie du jeune homme sur la conscience. Mais pour son supérieur, le mot conscience a un autre sens.

    Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait tout plaqué - enfants, amis, ennemis, amours et remords - pour repartir à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Il revient avec une tournée de strip-teaseuses « New Burlesque » à qui il a fait fantasmer la France… Paris !De port en port, l’humour des numéros et les rondeurs des fi lles enthousiasment les hommes comme les femmes. Et malgré les hôtels impersonnels, leurs musiques d’ascen-seurs et le manque d’argent, les showgirls inventent un monde extravagant de fantaisie, de chaleur et de fêtes.

    À la fi n des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels - acro-bates, jongleurs, ventriloques - sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient dé-sormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fi lle qui va changer sa vie à jamais.

    Film de David Fincher avec Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew garfi eld.

    Film de Corneliu Porumboiu avec Dragos Bucur, Vlad Ivanov

    Film de Mathieu Amalric avec Miranda Colclasure, Suzanne Ramsey…

    Film d’animation de Sylvain Chomet

    Roumanie 2009 - Durée : 1h53 min

    France 2010 - Durée : 1h51 min

    USA 2010 - Durée : 2h00 min

    David Fincher signe là, assurément, un des fi lms de l’année 2010. Bien écrit, fi nement pensé et superbement réalisé THE SOCIAL NETWORK à tout du fi lm qui va marquer son époque. A voir ou revoir (en V.O. cette fois).

    France 2010 - Durée : 1h20 min

  • GB, Sud Afrique 2010 - Durée : 1h27 min

    Sortie nationale 19 janvier

    2011

    NOTES DE PRODUCTION

    AFRICA UNITED est un voyage initiatique, une aventure humaine pleine de joie, de rires, d’espoir et de générosité. À travers le Rwanda, le Congo, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, le voyage de ces enfants nous fait découvrir une Afrique méconnue.

    LE DÉBUT D’UN INCROYABLE VOYAGEL’idée du film est née en Afrique du Sud. Eric Kabera, fondateur de Hillywood, un festival de cinéma itinérant proposant des films aux ha-bitants du Rwanda, désirait raconter de toutes nouvelles histoires sur son continent. Son collègue Ayuub Kasasa Mago avait travaillé avec la réalisatrice Debs Gardner-Paterson sur son court métrage WE ARE ALL RWAND ANS et c’est par l’intermédiaire de celui-ci que le projet est arrivé jusqu’aux producteurs anglais Jackie Sheppard et Mark Blaney.Si l’histoire d’AFRICA UNITED a commencé avec le football, elle est de-venue bien plus que cela. Rhidian Brook, le scénariste, explique : «Le football n’est que l’étincelle, le prétexte. Ce n’est pas un film sur le foot, c’est un road movie.»Lorsque Rhidian Brook a entamé l’écriture du scénario, il a retiré toute référence au football et à la célébrité pour en faire un film totalement centré sur les enfants. Debs Gardner-Paterson explique : «Nous avions l’idée directrice et quelques personnages. Nous voulions que le film parle d’un gamin des rues et d’un enfant africain issu de la classe moyenne qui montent accidentellement dans un bus en direction du Congo. Nous nous sommes tout de suite dit que le meilleur moyen de les comprendre, c’était de faire le voyage !»Debs Gardner-Paterson est anglaise, mais sa famille a vécu au Rwanda et elle a énormément voyagé dans ce pays ainsi que dans d’autres pays d’Afrique. Elle précise : «Je n’étais encore jamais allée en Zambie, en Tanzanie, au Zimbabwe ou en Afrique du Sud et je savais que dès que nous aurions quitté le Rwanda et le Burundi, j’allais avoir des problèmes. Nous avons donc fait le voyage en deux parties.»En plus de ces repérages à travers sept pays, Rhidian Brook s’est éga-lement appuyé sur sa précédente expérience de voyage à travers ce continent pour les besoins de son livre «More Than Eyes Can See :

    A Nine Month Journey Into The AIDS Pandemic» qui les avait conduits, lui et sa famille, dans certains des endroits de la planète les plus touchés par le virus du SIDA. Il raconte : «Ce fut un voyage extraordinaire, mais j’avais l’impression d’avoir encore des choses à dire. Lorsque ce projet est arrivé, je savais que mon premier voyage viendrait nourrir cette nouvelle histoire. Et une fois que j’ai eu la voix de Dudu dans la tête – une sorte de mélange entre Huckleberry Finn et Walter Mitty – j’ai senti que je pourrais aborder des thèmes sérieux tout en conservant la légèreté et l’humour.»

    *50% de

    la recette versée à l'UNICEF

    le 16 janvier à 16 h 30 en V.O.

    SYNOPSIS : AFRIC

    A UNITED raconte l

    ’histoire extraordina

    ire de trois enfants

    rwandais qui tenten

    t de réaliser le rêve

    de leur vie : assist

    er à la cérémonie

    d’ouverture de la C

    oupe du Monde de F

    ootball 2010 à Joha

    nnesburg.

    Mais les problèmes

    commencent quand F

    abrice, Dudu et Beat

    rice montent dans

    le mauvais bus et s

    e retrouvent au Con

    go. Sans papiers, s

    ans argent, ils sont

    amenés dans un ca

    mp d’enfants réfugié

    s.

    Avec une incroyable

    ingéniosité, un peu

    de culot et une affi

    che de la Coupe

    du Monde en guise

    de carte, nos héros

    s’échappent du cam

    p et repartent à la

    poursuite de leur rê

    ve, en embarquant

    avec eux une «drea

    m team» d’enfants

    réfugiés qui les aide

    ront à traverser une

    série d’aventures pa

    lpitantes.

    Au cours de ce périp

    le de 5000 km à tra

    vers sept pays, le fi lm

    nous fait décou-

    vrir une Afrique méc

    onnue.

    L’espoir, les rires et

    la joie naîtront de c

    et incroyable voyag

    e

    fait ensemble... Rien

    n’entamera leur dé

    termination et, forts

    d’un optimisme à tou

    te épreuve, ils brav

    eront tous les dan-

    gers pour vivre enfi

    n leur rêve.

    page 10 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Réalisé par Debs Ga

    rdner-Paterson

    Avec Roger Nsengi

    yumva, Sherrie Silve

    r,

    Eriya Ndayambaje…

    *

  • Sortie nationale 19 janvier 2011

    SYNOPSIS : Pigalle, début des années 60...L'argent et le bourbon coulent à fl ots. Ici, la vie se passe la nuit, derrière les volets clos. En compagnie de prostituées désaxées, de transformistes spectaculaires, de mafi eux italiens, de femmes qui s'aiment sans tabou. Et surtout de Georgia, alias Gigola, garçonne dandy et raffi née qui ne cache que bien mal sous ses airs autori-taires et son allure travaillée sa grande sensibilité. Encore hantée par le suicide de sa première maîtresse, elle panse ses blessures en rendant folles d'amour Cora, une jeune entraîneuse, ou Odette, une bourgeoise richissime.

    DES LIVRES AU FILM En adaptant son roman

    éponyme censuré en 1972, ainsi que sa suite parue en 1998, Père, impair et passe, Laure Charpentier

    fait revivre tout un pan méconnu de l’histoire

    parisienne entre érotisme saphique et bouleverse-

    ment des moeurs. Emprun-tant tant à la gouaille des titis parisiens popularisée par Audiard père qu’à la

    sophistication précieuse des écrits de Colette, mis en

    scène avec une théâtralité délicieusement surannée, Gigola fait surtout le por-trait d’une femme libre et assumant ses choix avec

    courage et audace.

    A PROPOS DU FILM

    L’époque...

    Les années 60 dans le quartier de Pigalle : depuis les fi lms de Jean-Pierre Melville, de Jacques Becker, de Julien Duvivier ou de José Giovanni, peu de cinéastes se sont attachés à faire revivre ce quartier.Mais au fait, qu’est-ce qu’une « garçonne » ?Les garçonnes...Si l’on en croit la défi nition traditionnelle, le terme de « garçonne » ne serait qu’un néologisme de Huysmans (1880), repris en 1922 par Victor Margueritte, popularisé dans les années 20 par la coiffure à la garçonne et la mode y afférant. Le mot de garçonne a d’abord désigné une femme émancipée qui n’hésitait pas à se faire couper les cheveux et à raccourcir ses jupes. En anglais, on les appelait des « fl appers ». Ces garçonnes-là ne sont que rarement attirées par d’autres femmes.

    Les garçonnes homosexuelles...

    Elles ont fait leur apparition dans les années 30. Ce sont celles-là qui nous intéressent. Ces femmes habillées en homme qui arborent le monocle, fument le cigare et n’hésitent pas à s’affi cher avec des femmes ultra fé-minines, qu’elles présentent comme leurs « maîtresses ». Digne héritière de Radclyffe Hall, auteure du roman « Le puit de solitude », la garçonne des années 30 s’habille en homme, pense et agit comme un homme. Les cabarets féminins dont le plus célèbre à Montparnasse, s’appelait « Le Monocle », accueilleront des années durant des hordes de garçonnes aux cheveux courts, gominés, que les femmes féminines draguent sans ver-gogne, souvent en présence de leurs maris, pour connaître, entre leurs bras, le grand frisson de l’interdit. Puis ce sera « Chez Moune », au 54, rue Pigalle, tenu par Moune, une maîtresse femme aux allures masculines, toujours vêtue d’un smoking, d’une chemise à plastron et d’un noeud pa-pillon. Une des plus fascinantes garçonnes de l’époque.Aujourd’hui, tout le monde a oublié ces femmes étranges, vêtues d’un smoking sombre et d’une écharpe blanche, le monocle en bandoulière, qui faisaient les belles heures de Pigalle et de Montparnasse, quand la nuit était en-core une fête. Ce fi lm est un hommage à tou(te)s les survivant(e)s et aux nostalgiques de ces années-là, il montrera aux jeunes l’âme secrète d’un quartier et d’un milieu que beaucoup regrettent de ne pas avoir connu…

    Réalisé par Laure CharpentierAvec Lou Doillon, Marie Kremer, Marisa Paredes…GIGOLA

    France 2009 - Durée : 1h42 min

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 11

  • Sortie nationale le 26 janvier 2011

    ENTRETIEN AVEC BURHAN QURBANI

    Avez-vous toujours eu envie, pour votre premier long mé-trage, qui est aussi votre fi lm de fi n d’études, de parler de vos racines musulmanes ?Pas immédiatement. Quand vous commencez à faire du cinéma, vous le faites pour vos parents, vous avez envie de parler de votre premier amour ou dʼexpérimenter. Ce nʼest quʼensuite que vous vous posez la vraie question : pourquoi suis-je devenu réalisateur ? La réponse est dans mon parcours personnel, dans la façon dont jʼai vécu la confrontation entre mon éducation religieuse et ma vie en Allemagne. Plusieurs événements mʼont marqué, comme le divorce de mes parents et mon éducation au sein dʼune communauté musulmane assez stricte.Ensuite, il y a eu les événements du 11 septembre 2001, où la religion sʼest retrouvée au coeur de la politique. Après ça, comment allait-on arriver à vivre au mieux ensemble ? Jʼai lu également un article de journal qui projetait quʼen 2050, 20% des Européens seraient musulmans. A par-tir de là, quelle société voulons-nous pour nos enfants ? Est-ceque lʼon se bat pour le dialogue et la paix, ou lais-sons-nous la peur de lʼautre lʼemporter ?

    Que vous inspire la façon dont les médias évoquent aujourd’hui la communauté musulmane ?Je ne crois pas quʼils en parlent de manière honnête. En Allemagne, par exemple, le contexte politique est tendu et trop souvent, les informations jouent sur la peur davantage que sur la volonté de comprendre. On devrait plutôt avoir envie de mieux connaître cette communauté, de communiquer avec elle et, pas à pas, dʼen-visager lʼEurope ensemble. Pour autant, mon fi lm nʼest pas un documentaire qui veut expliquer ce quʼest lʼIslam et comment lʼappréhender. Tout passe par lʼhumain, notamment lorsque Sammi invite son ami Daniel à découvrir son mode de vie : il y a une ouverture dʼesprit mais cʼest surtout lʼamour qui est un vecteur de curiosité. Peut-être que dʼun point de vue musulman, lʼhomosexualité nʼest pas concevable mais je crois que lʼamour aide à rapprocher les gens et les communautés.

    Quels sont les stéréotypes que vous teniez à contourner dans ce fi lm ?Il y en a certains qui sont particulièrement tenaces. Par exemple : les musulmans sont tous des fondamentalistes ; nous sommes des terroristes kamikazes en puissance ; nous traitons mal les femmes... Cela peut exister mais imaginer que cela est le cas pour tous, partout et à tout moment, est un amalgame dangereux.Dans Shahada, lʼun des personnages qui bouscule le plus de clichés est celui de lʼImam, le père de Maryam. Il est ouvert dʼesprit, libéral, compréhensif et pratique le pardon. Un peu comme un prêtre protestant. Beaucoup de gens mʼont interrogé sur la crédibilité de ce personnage. Partir du principe que tous les Imams ne véhicu-lent quʼun message de haine me choque profondément !Ce que beaucoup de gens ne saisissent pas, cʼest quʼil nʼexiste pas un Islam, une mosquée unique mais une pluralité de pratiques… Jʼaimerais que les spectateurs réalisent que lʼIslam est une option pour les musulmans et que tous les Imams ne dé-versent pas un discours visant à détruire Israël, les États- Unis ou à asservir la femme.

    SHAHADARéalisé par Burhan QurbaniAvec Maryam Zaree, Carlo Ljubek, Jeremias Acheampong…

    Synopsis : Le destin croisé de 3 jeunes berlinois issus de l’immigration qui ten-tent de concilier pra-tique de la religion musulmane et mode de vie occidental.

    Allemagne 2009 - Durée : 1h30 min

    page 12 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

  • THIERRY JOUSSEAprès avoir été rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma entre 1991 et 1996, et écrit trois ouvrages sur le cinéma entre 1989 et 2003, parmi lesquels une monographie sur John Cassavetes (1989) et un recueil de ses textes, Pendant les travaux le cinéma reste ouvert (2003), Thierry Jousse réalise quatre courts-métrages, Le Jour de Noël (1998), Nom de code : Sacha (2001), Julia et les hommes (2003), Buenos Aires Fantasma (2006) et un long métrage, Les Invisibles, sorti en juin 2005. Parallèlement à ces activités ciné-matographiques, il écrit sur la musique pendant la seconde moitié des années 90 aux Inrockuptibles, Jazz Magazine et pour le Dictionnaire du rock (Collection Bouquins) et a collaboré à de nombreuses émissions de radio sur France Inter (Le Masque et la plume), France Musique, et France Culture. En 2005, il co-dirige avec Thierry Paquot une ency-clopédie, La Ville au cinéma. En 2006, il publie un ouvrage sur Wong Kar-wai, puis, en 2007, il conçoit l’anthologie Le Goût de la télévision et, la même année, publie une monographie sur David Lynch. En 2006, il s’occupe de la section cinéma de l’exposition “NEW YORK, NEW YORK” du Grimaldi Forum et en 2010, de la section cinéma de l’exposition “Kyoto-Tokyo : des samouraïs aux mangas” toujours au Grimaldi Forum. En 2009, il réalise le documentaire L’Age d’or de la Musique de film, diffusé sur Arte. Il est également producteur, avec Laurent Valero, de l’émission hebdomadaire, Easy Tempo sur France Musique, chroniqueur à la revue Mouvements et programmateur cinéma régulier au Musée du Quai Branly.

    Réalisé par Thierry Jousse

    Avec Philippe Katerine, Julie Depardieu,

    Aurore Clément, Jackie Berroyer…

    SYNOPSIS : Philippe est chanteur e

    t

    dans l’existence d’un chanteur, il y a

    des moments où tout s’accélère, su

    r-

    tout quand une groupie déjantée

    ,

    des parents délaissés, une ornitho

    -

    logue lunaire et un ami d’enfanc

    e

    coriace conspirent à vous comp

    li-

    quer la vie… Comment en sortir ?

    France 2010 - Durée : 1h32 min

    Sortie nationale 26 janvier

    2011

    “En fait, tout a commencé après mon concert d'hier soir... je me retire dans ma loge, normal, pour me reposer...

    une ancienne connaissance me rejoint et m'invite à diner.... je me retrouve chez elle, mais en pleine

    campagne... du genre perdue au milieu de nulle part.... et là il y a un truc un peu spécial... je vous passe les détails... mais je suis obligé de m'enfuir... je crois que j'ai jamais autant couru que ce soir-là... Puis je tombe sur un cheval... dangereux... irascible... je marche pendant des heures dans la forêt, et tout à coup, je me retrouve là où j'habitais quand j'étais petit !je vois deux vieux... en pyjama...mes parents... c'est trop, j'ai une sorte de syncope...Le lendemain, ma mère me réveille....A ce moment, j'angoisse car je pense que je vais rater le car pour l'école... Bizarre, non ?”

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 13

  • USA 1972 - Durée : 1h44 min VO

    Tarif4, 50 €

    JEUDI 13 JANVIER 201120H30 AU LIDO

    Carte Blanche à Marc BRUIMAUD, critique de cinéma

    ABATTOIR 5Slaughterhouse - Five

    Abattoir 5 ressort en salles. Une bonne occa-sion pour découvrir une oeuvre étrange, un peu oubliée jusqu'à aujourd'hui. Présentée en compétition offi cielle au Festival de Cannes en 1972, elle y remporta pourtant le Prix du jury.

    A l'origine, il y a un roman écrit par Kurt Vonnegut Jr, paru en 1969 et considéré depuis comme un classique de la science-fi ction mo-derne. L'écrivain y évoquait une expérience personnelle particulièrement traumatisante. Fait prisonnier derrière les lignes allemandes durant l'offensive des Ardennes en 1944, il fut emmené avec d'autres captifs à Dresde où il survécut à l'un des plus meurtriers bom-bardements de la seconde guerre mondiale.

    Le 13 février 1945, plusieurs tonnes de bombes incen-diaires sont déver-

    sées par les Alliés sur la ville, tuant des dizaines de milliers de civils, pour un intérêt stratégique discutable.

    Etre un GI prisonnier de guerre à Dresde est également ce qui advient au personnage prin-cipal du roman, Billy Pilgrim, qui a la particu-larité de faire des allers-retours, des sauts dans le temps, le long de sa propre existence. Il peut être ainsi, dans un désordre chronologique ap-parent, prisonnier de guerre à Dresde, citoyen américain fondant une famille dans les années 1950, terrien captif, avec une splendide play-mate, sur la planète Tralfamadore dont les ha-bitants l’observent comme une bête de zoo.

    On voit donc ce qui a pu attirer le cinéaste et son scénariste, Stephen Geller, dans ces pé-régrinations temporelles offrant la possibilité d’une narration déconstruite, d’un jeu sur le montage, d’un bouleversement du récit où le futur précède parfois le passé, et ce, à l’heure où Hollywood est fasciné par un certain mo-dernisme européen…

    Du roman, le fi lm reprend donc le message pa-cifi ste, une certaine vision existentialiste consta-tant l’absurdité tragique des choses et le relati-visme de toute position idéologique confrontée à la réalité… Jean-François Rauger Le Monde 08/09/10

    Réalisé par George Roy HillAvec Sharon Gans, Sorrell Booke, Michael Sacks…

    GEORGE ROY HILL (1921-2002)

    Tel Robert Mulligan avec Un été 42, ses deux immenses succès publics (Butch Cassidy & le Kid (1969) et L’Arnaque (1973)) ont complètement masqué l’originalité audacieuse de quelques autres films, dont son adaptation mémorable d’Abattoir 5, le roman culte de Kurt Vonnegut Jr., à l’humour bien plus déran-geant et d’une modernité étonnante (les séquences du zoo sur la planète Tralfamadore, l’imbrication entre les différentes strates temporelles) digne du Richard Kelly des Southland tales, qualités que l’on retrouve par bribes dans La Castagne (1977), pamphlet drolatique contre la violence sportive (en l’occurrence le hockey sur glace) et Le Monde selon Garp (1982), belle version triste du best-seller de John Irving. Il est également l’auteur d’une très jolie comédie méconnue (là encore formellement pétillante), I love you, je t’aime (1979 – d’après E = mc², mon amour de Patrick Cauvin), sur les amours enfantines, et certaines de ses œuvres plus anciennes comme L’École des jeunes mariés (1962) ou Millie (1967) s’avèrent, à la relecture, beaucoup moins « tartes » que d’aucuns ont pu l’écrire… Bilan plutôt positif qui devrait inciter les critiques à réexaminer son cas et le spectateur à venir jeter un œil aux reprises qu’on peut lui proposer ! Marc BRUIMAUD, décembre 2010

    SYNOPSIS : Billy Pilgrim mène une vie heureuse avec sa femme Valencia. Mais sa conduite inquiète de plus en plus sa fi lle Barbara, son gendre Stanley et son fi ls Robert de retour du Viêt-nam.

    « Il s’agit pour moi d’une analyse à plusieurs niveaux de la violence qui est dans notre vie quotidienne et qui résulte de la seconde guerre mondiale ainsi que de la destruction des valeurs humaines qui nous avaient poussés à participer à la seconde guerre mondiale. La destruction de ces valeurs amène un certain désarroi chez les gens de ma génération (c’est-à-dire celle qui a fait la guerre). Ce thème de la destruction est mis en parallèle avec la destruction de Dresde, premier exemple où la violence a pris son autonomie, premier exemple de violence émanant de la bureau-cratie. »

    Les Lettres Françaises, 08-06-1972 par Gérard Langlois

    page 14 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

  • Découvrez le monde et la mosaïque de ses peuples

    www.connaissancedumonde.com

    LES CHEMINS DE COMPOSTELLE 1700 km sur la voie des étoiles - De Alain de la PORTE

    Partir à Compostelle n’est pas une aventure banale ; ce n’est pas une simple randonnée. Aujourd’hui, les pèlerins d’Europe et des cinq continents foulent un sol marqué par les pas de millions d’hommes qui les ont précédés depuis le Moyen Age. Ils prolongent l’une des plus fameuses épopées spirituelles de l’Occident. Cette aventure unique, Alain de la Porte l’a vécu. Un périple de 1700 km au rythme rude et lent de la marche, avec ces rencontres qui vous marquent. Un chemin fascinant de vérité, d’humilité, de sens, classé au patri-moine mondial de l’humanité et dont les principaux trésors subsistent encore : monuments humbles ou prestigieux dans une incroyable variété de paysages.

    Au delà du défi physique, vous découvrirez l’aventure intime qui se joue sur ces chemins. Une expérience unique, un vécu que le cinéaste vous fera partager avec l’intensité de chaque échange, la solidarité dans la douleur, les moments fugaces et vrais des repas et des verres d’eau fraîche, des regards et des sourires sur les sentiers et dans les gîtes.Avec ce film, Alain de la Porte souhaite vous offrir autant d’huma-nité que celle ressentie sur les Chemins de Compostelle.

    Dimanche 30 janvier Centre Ville séances à 15h 17h30

    Lundi 31 janvier Centre Ville séances à 14h30 17h30 20h

    Mardi 1er février Ester séances à 15h 20h

    I Wish I Knew histoires de Shanghai

    NOTE DINTENTION DU REALISATEUR : En observant de près à travers mes films, les changements historiques de la Chine depuis plus d’une décennie, mon intérêt pour l’Histoire s’est accru. Il m’est apparu que la plupart des problèmes de la Chine contemporaine ont un ancrage pro-fond dans son passé. En Chine continentale tout comme à Taïwan, la vraie nature des événe-ments survenus dans la Chine moderne ont été dissimulés par le pouvoir. Comme un orphelin angoissé à l’idée de découvrir ses origines, j’ai res-senti l’urgence de savoir ce qui se cachait derrière les récits familiers de l’histoire officielle. Comment les individus ont-ils réellement vécu ces événements récents ?Je me suis donc rendu avec ma caméra à Shanghai afin de retrouver la trace des habitants qui ont quitté la ville pour Taïwan ou Hong Kong. La plupart des destins des personnages qui ont construit la Chine moderne sont liés à Shanghai. Les événements qui ont bouleversé la ville ont eu un retentissement national et ont marqué douloureusement et profondément la vie des habitants qui sont partis.

    SYNOPSIS : Shanghai, fasci-nante mégalopole portuaire, a connu d’immenses bouleversements depuis 1930 : révolutions politiques et cultu-relles, assassinats, flux de population. Dix-huit personnes se remémorent leurs vies dans cette cité en perpétuelle évo-lution, leurs expériences personnelles, comme dix-huit chapitres d’un roman.

    Documentaire deJia Zhang KeAvec Dan-qing Chen, Rebecca Pan, Tao Zhao…

    Angèle et Tony

    ALEXIS DELAPORTE UNE VENUE AU CINÉMA ORIGINALE : J’ai été jour-naliste. J’ai débuté à l’agence Capa où très vite, j’ai voulu apprendre à filmer. C’était compliqué d’expérimenter, d’apprendre sur le tas dans une grosse agence et qui plus est avec les caméras Beta de 16 kilos ! Au gré de mes pérégrinations - du news chez M6, des portraits d’invités pour Studio Gabriel, l’émission de Michel Drucker, etc. - j’ai été repérée par Canal Plus.J’ai fait pendant deux ans des portraits des invités de Nulle Part Ailleurs que je venais présenter en plateau. C’est aussi à ce moment-là, que j’ai été prise à la FEMIS à l’atelier scénario qui a duré deux ans. Toujours pour Canal Plus, j’ai fait des portraits des joueurs pendant la Coupe du Monde de 98. C’est à cette période que j’ai rencontré Zidane avec qui j’ai ensuite tourné un rendez-vous régulier pour Canalsat. Au final, j’ai réalisé un DVD sur l’ensemble de sa carrière (Comme dans un rêve). Une expérience in-croyable puisque je l’ai faite en totale liberté. J’ai demandé à Jean-Louis Trintignant de dire le texte écrit par Grégoire Margotton, journaliste sportif à Canal + : voilà, en quelque sorte, ma première direction d’acteurs…

    LE CINÉMA À PROPREMENT PARLER : J’avais écrit un court-métrage. Roschdy Zem m’a dit : « Je joue dans ton court si tu me fais signer un maillot par Zidane ». Ce que j’ai fait, et il m’a présenté Pascal Caucheteux, qui a aimé le script. Le Piège a été produit par Hélène Cases chez Why Not Productions. J’en ai fait un autre en 2006, Comment on freine dans une descente, déjà avec Clotilde Hesme... J’ai enchaîné des expériences qui n’avaient pas for-cément de rapport entre elles. J’allais au bout des choses, sans savoir où ça me mènerait vraiment. J’ai eu parfois l’impression de partir dans toutes les directions. C’est en réalisant mon deuxième court-métrage, que j’ai compris le sens de tout ça : j’étais en train d’acquérir, à ma manière, les bases de mon métier de cinéaste…

    SYNOPSIS : Un port de pêche en Normandie. Angèle a de bonnes raisons de se construire une nouvelle vie lorsqu’elle dé-barque dans celle de Tony, marin pêcheur so-litaire. Malgré le désir qu’il a pour elle, Tony garde ses distances. Angèle le cherche. Tony l’observe. Trop belle, trop déroutante, il ne peut croire qu’elle est là pour lui...

    Un fi lm d’Alix DelaporteAvec Clotilde Hesme, Grégory Gadebois, Evelyne Didi…

    Sortie nationale 26 janvier 2011 Sortie nationale

    19 janvier 2011

    Chine, Hollande 2010 - Durée : 1h58 min France 2010 - Durée : 1h27 min

  • Courts d’aujourd’hui

    Films primés à Clermont Ferrand

    En collaboration avec le CNC, les Cahiers du cinéma et l’Agence du court métrage, proposent un programme de 5 courts métrages lauréats du Prix de qualité 2010

    En présence d’Amélie Chatellier, Responsable du service programmation à l’Agence du court métrage qui présentera le travail mené par l’agence et les Cahiers du cinéma sur ces programmes COURTS D’AUJOURD’HUI

    5

    3

    page 16 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Tarif4 €

    LUNDI 17 JANVIER À 20 h AU LIDO

    LUNDI 14 FÉVRIER À 20 h AU LIDO

    THERMIDORFrance 2009. Fiction. 16 min.De Virgil Vernier avec Shanti Masud, Vicky De Saint Hermine, Ingrid Cajat.Comme chaque année, Vicky se rend à la messe à la mémoire de Louis XVI. Cette fois, il est accompagné d’Ingrid. Il a trente ans de plus qu’elle, mais Ingrid semble sous le charme du personnage. Révolutionnaire, rocker, prophète de l’apocalypse de l’Occi-dent, il revendique le retour aux valeurs de la chevalerie.

    PEAU NEUVEFrance 2009. Documentaire. 13 min.De Clara ELALOUFAujourd’hui beaucoup d’hommes et de femmes poussent la porte des bains douches municipaux. Certains par nécessité, ceux-là n’ont pas de douche chez eux. Et puis d’autres, qui ont une douche, préfèrent venir se laver dans cet endroit public.Festival Aye Aye - 2009 (Nancy) Prix spécial du jury

    ANNIE DE FRANCIAFrance 2008. Fiction. 32 min.De Christophe Le MASNE avec Nanou Garcia, Anita Le Masne, Fanny Lefebvre.Deux soeurs et leur mère roulent à travers l’Espagne, pour se rendre au mariage d’un cousin éloigné qu’elles n’ont jamais rencontré. Pour Annie, la mère, femme de quarante-cinq ans et fille d’un réfugié poli-tique espagnol exilé en France, c’est l’occa-sion de renouer avec une famille dont elle a perdu le contact, et de permettre à ses filles de retrouver leurs véritables racines. Festival national et international du court métrage - 2010 (Clermont-Ferrand) Prix Spécial du Jury

    Cinéma Le Lido - 3, avenue du Général de Gaulle - Limoges

    FARDFrance 2009. Animation N&B. 13 min.De David Alapont & Luis Briceno Dans un futur proche, le monde semble fonctionner de façon ef-ficace et contrôlée... Film multi-récompensé dans de nombreux festivals de films courts et d’animation dont le Prix du meilleur film d’animation au Festival national et international du court métrage - 2010 (Clermont-Ferrand)

    LA BAIE DU RENARD France 2009. Fiction. 12 min.De Grégoire COLIN avec Pierre Thoretton, Michel Goma, Elisa Sednaoui. Un gamin livré à lui-même, aux abords de Marseille, passe ses journées entre errance et chasse sous-marine. À la nuit tombée, il va se mettre à rêver de piraterie, d’aventure et d’érotisme.

    C’EST DIMANCHEFrance 2007. Fiction. 30 min.De Samir GUESMI avec Yann Collette, Simon Abkarian, Djenel Barek. Ibrahim, treize ans, est renvoyé du collège et laisse croire à son père qu’il a décroché un diplôme. Festival national et international du court métrage - 2008 (Clermont-Ferrand) Prix du public

    C’EST PLUTOT DU GENRE JOHNNY WALKERFrance 2008.Fiction. 29 minDe Olivier BABINET avec Vincent Gominet, Arly Jover, Pablo Nicomedes. Fatiguée par les incessantes élucubrations d’Etienne, Solveigh, sa compagne, l’envoie passer la nuit dehors. Arrivé chez son ami Bip, Etienne ressasse ses problèmes et ses angoisses. Il en a assez de vivre la même vie. Mais bientôt, sous l’influence d’une gélule énigmatique commandée sur internet, Etienne se retrouve prisonnier dans une boucle infernale.

    DONDE ESTA KIM BASINGER ? France 2009. Fiction. 30 min.De Edouard DELUC avec Philippe Rebbot, Yvon Martin. Marcus et son frère Antoine atterrissent en Argentine. Ils viennent y passer quelques jours pour le mariage de leur cousin et comptent bien en profiter pour découvrir les joies de la capitale Buenos Aires. Marcus est joyeux comme un pinson alors qu’Antoine vient de se faire quitter. Marcus va se battre comme un beau diable pour remonter le moral de son petit frère.Festival national et international du court métrage - 2010 (Clermont-Ferrand) - Grand Prix, Prix Canal +, Mention spéciale du jury jeunes, Mention Duo d’interprétation du Jury ADAMI

  • PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 17

    Le cinéma, son univers LOLA DOILLON est née en 1975. Elle est la fi lle du réalisateur Jacques Doillon et de la monteuse Noëlle Boisson. Elle est donc loin d’être la seule à être célèbre dans la famille puisqu’elle est aussi la demi-sœur de Lou Doillon et Lili Doillon. Elle vit dans le cinéma dès son enfance, et elle fait ses premiers pas devant la caméra de son père dans La Femme qui pleure, puis comme photographe de plateau sur Le Jeune Werther et ensuite comme assistante réalisateur sur Petits Frères, Carrément à l'Ouest, Raja et en 2002 sur l'Auberge espagnole de Cédric Klapisch, réalisateur dont elle est d’ailleurs l’épouse depuis cette même année.

    Après avoir réalisé Et toi, t'es sur qui ? en 2007, fi lm alors remarquablement accueilli, son deuxième long métrage Contre toi, sort donc ce 2 février. Il s'agit d'un "huis clos" qui aborde le thème du syndrome de Stockholm.

    KRISTIN SCOTT THOMAS « Jʼavais envie de faire un fi lm avec une jeune réalisatrice qui avait des choses à dire sur les femmes. Ce scénario était intéressant à plein de niveaux, mais parfois on a envie de faire un fi lm juste pour faire un bout de chemin avec un metteur en scène. Parce quʼon aime son univers, quʼon a envie de par-tager quelque chose avec lui ou elle. Et jʼavais envie de jouer avec Lola…Lʼidée de lʼenfermement, de la séquestration, mʼintriguait… La culpabilité du person-nage, cette femme mûre face à ce très jeune homme… Tout ça mʼintéressait, mais jʼavais surtout envie de travailler avec Lola, qui est quelquʼun de très intelligent, de très fi n, avec des références… Jʼavais envie de passer six semaines avec elle à collaborer à un projet commun. Et puis une fois encore jʼavais envie de faire un fi lm avec quelquʼun de plus jeune. Longtemps je me suis retrouvée sur des plateaux avec des réalisateurs plus âgés : Robert Altman, Sydney Pollack… Jʼavais du mal à travailler avec des gens de ma génération, ce qui mʼa frustrée à lʼépoque. Maintenant ce sont les jeunes réalisateurs qui commencent à mʼappeler. Et si je me sens en confi ance, que le réalisateur va être le patron, comme cʼétait le cas avec Lola, alors jʼy vais. »

    Réalisé par Lola DoillonAvec Kristin Scott Thomas, Pio Marmai, Jean-Louis Tribes…

    SYNOPSIS : Des sentiments nais-sent entre un jeune kidnappeur et sa victime, une femme chirurgien. Celui-ci veut se venger d’un accident médical qui l’empêche de vivre se-reinement et décide d’enlever cette femme qu’il tient pour responsable.

    Sortie nationale 2 février

    2011

    France 2009 - Durée : 1h25 min

  • Comme nous l’évoquions dans le ZOOM n°47, vous êt es de plus en plus nombreux à adhérer à cett e programmation. Nous en sommes ravis. Il es t vrai que les fi lms pour jeune public sont de plus en plus prěs ents et qu’il es t facile de faire une sélect ion parmi ceux sortis dernièrement. Bien sur, nous ne manquons pas de vous proposer des programmes réc ents mais nous ess ayons toujours de gliss er quelques titres qui, bien que moins connus, sont de qualité et méritent vot re att ention.

    AO LE DERNIER DES NÉANDERTALFilm de Jacques Malaterre France 2010. Durée : 1h24. À partir de 7/8 ans.Avec Simon Paul Sutton, Vesela Kazakova.

    Pendant plus de 300 000 ans, l’homme de Néander-tal règne sur la planète. Il y a moins de 30 000 ans, il disparaît à tout jamais... Son sang coule-t-il encore dans nos veines ? Nul ne le sait, sauf AO... le dernier des Néandertaliens !

    Avant de mettre en scène AO, le dernier Néan-dertal au cinéma, Jacques Malaterre avait réalisé pour la télévision trois documentaires à succès sur l’évolution : L’Odyssée de l’Espèce (2002), Homo Sapiens (2005) et Le Sacre de l’Homme (2007).

    LA FORTERESSE SUSPENDUERéalisé par Roger Cantin Canada 2002. Durée : 1h30. À partir de 7 ansAvec Matthew Dupuis, Roxane Gaudette-Loiseau, Xavier Dolan.

    Chaque été, les enfants des deux campings des rives du lac Noir se livrent une véritable bataille. Il s’agit en fait d’une lutte déguisée entre les vacanciers les plus riches du camping nord et ceux, plus modestes, du camping sud.Julien, un jeune du camping sud, est le chef du clan des Indiens. Il fl irte avec Sarah, une fi lle du camping nord, la soeur du chef des conquis-tadors. Cette fois-ci, les hostilités vont prendre une tournure inquiétante.

    MOI, MOCHE ET MÉCHANT

    Voici un fi lm quasi inconnu chez nous bien qu’il ait été élu meilleur fi lm au Québec en 2002 et cela malgré l’accueil unani-mement chaleureux de la critique française.

    Gru, un méchant vilain, entouré d’une myriade de sous-fi fres et armé jusqu’aux dents, à l’insu du voisinage, complote le plus gros casse de tous les temps : voler la lune (Oui, la lune !)...Mais un jour il tombe nez à nez avec trois petites orphelines qui voient en lui quelqu’un de tout à fait différent : un papa.

    Une véritable réussite, un fi lm drôle, touchant, émouvant, est-ce l’apport d’un co-réali-sateur français Pierre Coffi n ?

    Film d’animation réalisé par Pierre Coffi n et Chris Renaud U.S.A. 2010. Durée : 1h35. À partir de 4 ans.

    page 18 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Le Cinéma des enfants

    LIDO samedi 8 janvier à 15h

    Multiplex GRAND ECRAN CENTRE dimanche 9 janvier à 10h30

    LIDO samedi 15 janvier à 15h

    Multiplex

    GRAND ECRAN CENTRE dimanche 16 janvier à 10h30

    LIDO samedi 22 janvier à 15h

    Multiplex

    GRAND ECRAN CENTRE dimanche 23 janvier à 10h30

  • PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 19

    Semaine suivante : RAIPONCE de Disney

    ARTHUR 3 LA GUERRE DES DEUX MONDES

    Film de Luc Besson France 2010. Durée : 1h40. À partir de 5 ans. Avec Freddie Highmore, Selena Gomez, Lou Reed…

    Maltazard a réussi à se hisser parmi les hommes. Son but est clair : former une armée de séides géants pour imposer son règne à l’univers. Seul Arthur semble en mesure de le contrer… à condition qu’il par-vienne à regagner sa chambre et à reprendre sa taille habituelle !Après un numéro 2 qui avait laissé les spectateurs sur leur faim, on retrouve dans ce numéro 3 tous les ingrédients qui font le parfait fi lm de divertissement familial, une belle façon de couronner en beauté la trilogie.

    ALPHA ET OMÉGAFilm d’animation de Anthony Bell et Ben Gluck U.S.A. 2010. Durée : 1h28. À partir de 4 ans.

    ALLEZ RACONTE !Film d’animation de Jean-Christophe Roger.France/Belgique/Luxembourg 2010. Durée : 1h17. À partir de 5 ans.

    Laurent raconte si bien les histoires que ses enfants décident de l’inscrire à un concours télévisé… de papas conteurs ! Les sujets tombent : l’imagination, le futur, la richesse de la langue française… Et voilà les papas conteurs qui s’emballent, c’est une avalanche de lutins, de machines à tuer les héros, de princesses, de dinosaures et d’extra-terrestres ! Mais qui sera le meilleur ?

    Dino est un chat qui partage sa vie entre deux maisons. Le jour, il vit avec Zoé, la fi llette d’une commissaire de police. La nuit, il escalade les toits de Paris en compagnie de Nico, un cambrioleur d’une grande habileté. Jeanne, la commissaire de police, est sur les dents. Elle doit à la fois arrêter l’auteur de nombreux vols de bijoux, et s’occuper de la surveillance du Colosse de Nairobi, une statue géante convoitée par Costa, le criminel responsable de la mort de son mari policier.Encore un fi lm d’animation français produit par les studios Folimage qui depuis de nombreuses années ont l’habitude de nous livrer des œuvres originales et de qualité.

    UNE VIE DE CHAT

    Un fi lm pour les enfants mais dans lequel les adultes trouveront aussi de quoi se réjouir : critique de la télé-réalité, par exemple.

    Deux loups sont capturés et emmenés à des milliers de kilomètres de chez eux. Bien déterminés à retrouver leur meute, ils devront surmon-ter leurs différences, entamer un périple semé d’embuches et trouver l’amour au passage...

    Un agréable divertissement présenté ici dans sa version 2D pour être accessible à tous même au plus petits.

    Film d’animation de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli

    LIDO samedi 19 février à 15h

    Multiplex GRAND ECRAN CENTRE dimanche 20 février à 10h30

    LIDO samedi 5 février à 15h

    Multiplex

    GRAND ECRAN CENTRE dimanche 6 février à 10h30

    LIDO samedi 12 février à 15h

    Multiplex

    GRAND ECRAN CENTRE dimanche 13 février à 10h30

    LIDO samedi 29 janvier à 15h

    Multiplex GRAND ECRAN CENTRE dimanche 30 janvier à 10h30

  • page 20 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Retrouvez les plus beaux opéras et ballets, au cinéma sur grand écran en qualité image et son numériques.

    LA TRAVIATA (opéra)The Royal Opéra House.

    Mise en scène Richard EyreAvec Renée Fleming, Joseph Calleja,

    Thomas Hampson, Eddie Wade.

    La courtisane Violetta Valéry donne une fête chez elle et, parmi les invités, elle remarque

    un jeune homme, Alfredo Germont. Celui-ci lui déclare sa fl amme et Violetta ne

    reste pas indifférente. Ils tombent amoureux…

    GISELE (ballet) en LIVEThe Royal Ballet. Chorégraphe : Marius Petipa. Mise en scène : Peter Wright

    Gisèle, jeune paysanne, aime Albrecht qui lui a juré fi délité. Elle danse en son honneur, oubliant les remontrances de sa mère qui lui rappelle l’histoire des Willis, ces jeunes fi lles transformées en fantômes pour avoir trop dansé…

    LA BAYADERE (ballet)The Royal Ballet. Chorégraphes : Marius Petipa et Natalia Makarova.Avec Tamara Rojo, Carlos Acosta, Marianela Nunez.

    Un noble guerrier, Solar, veut offrir au ra-jah un tigre et envoie ses amis à la chasse, tandis qu’il reste près du temple pour voir sa bien-aimée Nikiya, l’une des bayadères, danseuses qui gardent le feu sacré. Il lui jure sa foi. Le grand brahmane, également épris de Nikiya, les surprends et en conçoit de la jalousie…

    TRSITAN ET ISEULT (opéra)Bayreuth Festival Orchestra. Mise en scène : Christoph MarthalerAvec Robert Dean Smith, Irène Theorin, Michèle Breedt.

    Iseult raconte à sa servante Brangane sa précédente rencontre avec Tristan et exprime son humiliation et sa rage devant l’attitude présente de Tristan. Elle fait le serment qu’ils mourront tous deux, et projette de s’empoisonner ainsi que Tristan…

    À venir LES NOCES DE FIGARO (opéra)FALSTAFF (opéra)

    Tarif normal 15 € - Tarif réduit 12 € (+ de 65 ans, familles nombreuses, - de 18 ans) Tickets CE acceptés : 2 tickets = 1 entrée.

    JEUDI 17 MARS 15h Grand Ecran ESTER

    MARDI 22 MARS 20h Grand Ecran CENTRE

    SÉANCE UNIQUE

    MERCREDI 19 JANVIER 20h30 Grand Ecran ESTER

    JEUDI 3 FÉVRIER 15h Grand Ecran ESTER

    MARDI 8 FÉVRIER 20h Grand Ecran CENTRE

    JEUDI 13 JANVIER 15h Grand Ecran ESTER

    MARDI 18 JANVIER 20h Grand Ecran CENTRE

    Attention les spectacles commencent

    à l’heure indiquée

    saison opéras 2011 péraspéras

    NOUVEAU

  • Quelques mois avant sa disparition le 30 Juin 2009, PINA BAUSCH repre-nait l’un de ses derniers chefs-d’oeuvre, « KONTAKTHOF » : « Quarante ado-lescents, ils ne sont jamais montés sur scène, ce film est leur histoire ».

    PINA BAUSCH avait cette manière très particulière d’aborder la danse, ne forçant pas le corps mais s’adaptant aux possibilités des uns et des autres. Les émotions, la communication entre les hommes et les femmes constituent le coeur de son travail. Les déplacements à force d’être répétés paraissent spon-tanés, les mouvements d’une grande fluidité. Machine à épanouir, à décoin-cer, à forcer les barrages, on est dans la construction collective certes, mais aussi dans l’écoute individuelle.

    Arabesque dans la même démarche pédagogique vous convie, en exclusi-vité, à la première diffusion de ce film bouleversant, le 27 janvier prochain au cinéma Le Lido à Limoges.

    TARIF ATTRACTIF de 5 € la place, film tout public. Achat des places direc-tement au Lido à partir du 26 janvier 2011. Réservation (groupes unique-ment) par tél. au 05.55.77.40.79.

    AU PROGRAMME DE CETTE SOIRÉE :• 19h30 : assemblée générale de l’as-sociation Arabesque (ouverte aux ad-hérents de l’association et au public sur demande préalable).• 20h30 : diffusion du film « Les rêves dansants » (ouverte au public).• 22h00 : débat sur le film et ses aspects pédagogiques.

    PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 21

    Alemagne 2010 - Durée : 1h29 min

    Après sa création en 1978 et une version pour seniors en 2000, “KONTAKTHOF” naissait une troisième fois. Pendant presque un an, quarante adolescents issus de plusieurs écoles de Wuppertal ont travaillé sur cette pièce de Pina Bausch, sous la direction artistique de deux danseuses de sa compagnie et avec les précieux conseils de la chorégraphe qui assistait régulièrement aux répétitions.Les deux réalisateurs ont accompagné les répétitions des jeunes danseurs jusqu’à la première en novembre 2008. Ce film est bien plus qu’un simple aperçu du travail de répétition des adolescents. Il suit leur évolution et leurs premières tentatives maladroites et hésitantes jusqu’à l’aboutissement d’une chorégraphie parfaite.Ce qui était pri-mordial pour Pina Bausch était d’encourager les jeunes à “être eux-mêmes” et à révéler les angoisses, les sentiments, les désirs et les rêves cachés derrière leurs mouvements.Les rêves dansants, au-délà de sa réussite qui en fait l’un des plus beaux films de danse et de vie de ces dernières années, est un hommage bouleversant à l’art de Pina Bausch.

    Association culturelle créée en 1987, sous l’impulsion de Marie-Laure Bedel-Tarneaud danseuse et chorégraphe, la Compagnie Arabesque participe activement au développement et à l’accéssibilité de la danse contemporaine en Limousin auprès d’un large public. Ses principales actions consitent à :

    • Valoriser des patrimoines remarquables par la création et la diffusion de spectacles originaux,• Favoriser les allers-retours entre pratique professionnelle et amateur, et découvrir de nouveaux talents,• Promouvoir des approches artistiques créatives et innovantes, des déambulations insolites,• Élargir ses actions basées sur la sensibilisation à la danse contemporaine avec des ateliers en milieu scolaire et centres de loisirs, pour handicapés, pour adultes, en entreprises...

    À PROPOS DU FILM

    EN BREF...

    LES RÊVES DANSANTSSUR LES PAS DE PINA BAUSCH Le documentaire d’Anne Lensel et Rainer Hoffmann autour de KONTAKTHOF de Pina Bausch arrive à Limoges. Il sera en salle le 27 Janvier 2011, proposé en exclusivité par la Cie Arabesque, à l’occasion de son assemblée générale,et le cinéma Le Lido.

    Un fi lm de Anne Linsel et Rainer Hoffmann

    CONTACT : COMPAGNIE ARABESQUE 29 rue Montalembert 87000 Limoges

    05 55 37 03 1706 81 98 45 89 [email protected]

    Soirée unique le 27 janvier à 20h30 au LIDO en partenariat avec ARABESQUE

    5€5€la place

  • SYNOPSIS : Aleksandra, jeune étudiante en anglais de 23 ans vit à Ljubljana, capitale de la Slovénie. Ses parents sont divorcés : elle méprise sa mère, qui a quitté le domicile familial, mais a plus d’affection pour son avivre, elle se prostitue via les petites annonces sous le nom de "Slovenian Girl". Froide et manipulatrice, elle pensait faire son métier avec détachement. La réalité, sous la forme d'un proxénète menaçant ou des crédits à payer, va vite la rattraper.

    SLOVENIAN GIRLRéalisé par Damjan KozoleAvec Nina Ivanisin, Peter Musevski, Primoz Pirnat, plus

    Réalisé par Isabel CoixetAvec Rinko Kikuchi, Sergi López, Min Tanaka…

    SYNOPSIS Ryu est une fi lle solitaire, son air fragile contraste avec la double vie qu’elle mène: la nuit elle travaille dans une halle à marées à Tokyo et occasionnellement elle est recrutée comme tueuse à gages.

    Monsieur Nagara est un entrepreneur puissant, affl igé par la mort de sa fi lle Midori qui s’est suicidée. Il rend responsable de ce suicide David, un homme d’origine espagnole qui tient un commerce de vins à Tokyo. Ishida, un employé de monsieur Nagara qui aimait Midori en silence, engage Ryu pour tuer David...

    Un ingénieur du son, obsédé par les bruits de la ville japonaise et fasciné par Ryu, est le témoin muet de cette histoire d’amour qui s’infi ltre dans les ombres de l’âme humaine là où seul le silence est éloquent.

    « Les films, comme les mélodies ou les poèmes, naissent de rencontres étranges, d’asso-ciations souvent incongrues mais toujours magiques. Dans le cas de Carte des sons de Tokyo, l’histoire m’est apparue (je ne voudrais pas avoir l’air d’une illuminée mais je trouve que c’est le mot qui convient) à la Halle à Marée de Tsukiji à Tokyo. Je pense que l’odeur du thon frais, des algues et des huîtres, les cris des vendeurs, le fracas du va-et-vient des milliers de caisses et la lumière particulière des lampes fluorescentes à quatre heures du matin ont beaucoup joué. Ou peut-être le petit-déjeuner: une soupe miso et des makis à l’anguille. Ou le visage pierreux d’une jeune fille qui manipulait adroitement un tuyau d’arrosage et qui refusa énergiquement, avec une détermination peu habituelle au Japon, que je la prenne en photo. Mais je me souviens que, dans le métro bondé, alors que je somnolais de retour à l’hôtel après m’être levée à trois heures du matin pour voir la vente de poissons à la criée, je n’arrêtais pas de penser à cette fille et à la raison de son refus. Je pensais à ses bottes de pluie barbotant dans la glace à moitié fondue et le sang des thons à peine découpés.

    J’ai fermé les yeux et j’ai entendu la voix presque enfantine qui annonçait le prochain arrêt à la station de Shinjuku puis, j’ai su que j’allais raconter l’histoire d’une femme ayant une double vie: une femme dure, solitaire, mystérieuse, blessée, qui travaille à la Halle à Marée, nettoyant et transportant des caisses et qui, occasionnellement, est engagée comme tueuse à gages. Et l’histoire d’un homme, obsédé par les sons, qui aime cette femme en silence et qui sait que la seule chose qu’il va obtenir d’elle est le bruit de sa respiration, celui de ses talons dans une ruelle solitaire et ses conversations et rencontres avec un homme d’origine espagnole par qui elle est attirée et qui va remettre en question la vie solitaire qu’elle a menée jusqu’à présent.»

    Isabel Coixet

    Serbie, Croatie, Allemagne, Slovènie 2009 - Durée : 1h27 min Sortie nationale 2 février

    2011

    page 22 ZOOM n°48 - janvier/février 2011

    Espagne 2009 - Durée : 1h49 minSortie nationale 26 janvier 2011

  • Vente d’instruments de musique, matériel de studio et d’enregistrement M.A.O., sonorisation, éclairage et vidéo...

    Prestation, installation, location de matériel audio, vidéo et éclairage professionnel.

    80/82, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny - 87000 LimogesTél. : 05 55 79 40 59 / fax : 05 55 58 65 69 - www.eurolightmusic.com

    Contact : [email protected] ID Studio

    Pour insérer une annonce : par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

    Sortie nationale 9 février 2011

    SYNOPSIS : Luna et Amar, jeune couple de Sarajevo, tentent de surmonter les obstacles inattendus qui menacent leur amour. Renvoyé de son travail pour alcoolisme, Amar croise, par ha-sard, un ancien camarade d'armée converti au wahhabisme qui lui propose un nouveau travail. Malgré les réticences de Luna, Amar accepte ce travail qui va pourtant les éloigner l’un de l’autre, tant moralement que physiquement.

    Au bout de quelque temps, sans aucune nouvelle d'Amar, Luna obtient l'autorisation de lui rendre visite sur son lieu de travail. Elle découvre alors une communauté bien à part, qui vit comme au siècle passé, sous surveillance. Luna s’efforce de convaincre Amar de revenir avec elle, mais lui, tente de la persuader que ce sanctuaire isolé lui apporte une paix intérieure et l'aide à ne pas boire.

    Après plusieurs semaines, Amar rentre enfin chez lui, radicale-ment transformé. Il déclare être devenu un homme meilleur. Mais Luna ne le reconnaît plus. Elle s’interroge. Les blessures encore ouvertes de la guerre continuent de la hanter, son amour pour son mari est-il assez fort pour accepter ses changements ?

    Un fi lm réalisé par Jasmila ZbanicAvec Mirjana Karanovic, Leon Lucev, Ermin Bravo…

    Autriche, Bosnie, Croatie, Allemagne 2009 - Durée : 1h32 min

  • Pour insérer une annonce : par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

    MÉMOIRE À VIF et le CER SNCF de LIMOGES

    présentent

    Le mardi 15 février à 20h30 au cinéma Le LIDOEn présence du réalisateur Sébastien JOUSSE

    Tarif4, 50 €

    CHEMINOTSUn fi lm de Luc JOULE et Sébastien JOUSSEDocumentaire 80 mn France 2010Avec les cheminots de la région PACA

    et la participation de Raymond Aubrac,

    Ken Loach et Robert Mencherini

    SYNOPSIS : Un train entre en gare de La Ciotat. Les images historiques des Frères Lumière révèlent une évi-dence : le train met la société en mouvement. Elles ouvrent un voyage dans l'univers des cheminots d'aujourd'hui.Au fil des rencontres, en découvrant leur travail quotidien, apparaît le fonctionnement de cette entreprise de service public. Depuis sa création, le chemin de fer a fédéré des métiers différents. Une communauté s'est construite autour d'une culture du travail et de la solidarité. Aujourd'hui, l'heure est à l'ouverture à la concurrence. Le réseau et les services sont séparés, les métiers cloisonnés. Les chemi-nots se sentent de plus en plus isolés. Le bouleversement est profond. Le sens même du travail et son efficacité sont remis en cause. Au-delà des cheminots, l'ensemble de la société est touchée.Tout au long du voyage, le cinéma et la mémoire éclairent le temps présent: Ken Loach, le réalisateur de The Navi-gators, observe que ce même mouvement a mené la pri-vatisation du chemin de fer anglais à sa faillite, sociale et financière; Le Grand Résistant Raymond Aubrac en appelle à l'opinion publique et à son information. Ce mouvement de libéralisation remet en cause les fondements mêmes de notre modèle républicain.

    suivie d’un débat sur l’avenir de la SNCF et des Services

    publics en général

    Un train peut « toujours » en cacher un autre

    C’est sur l’invitation du Comité d’entreprise des cheminots de la région Provence- Alpes- Côte d’Azur que Luc Joulé et Sébastien Jousse ont opéré un parcours cinématographique au cœur des métiers du train. Ils sont les premiers cinéastes, parmi toutes sortes d’artistes conviés, comme eux, à collecter la mémoire ouvrière dans le cadre de la politique culturelle du CE. Leur période de résidence artistique s’est déroulée entre 2006 et 2009. Deux dates significatives coïncident avec celles de leur présence. En 2007, la SNCF ouvre le fret à la concurrence. Il en va de même pour les voyageurs en 2010. C’est donc toute une culture et les menaces de son délitement qu’ont su capter les deux documentaristes dans un film sobre et précis aux résonances profondes…Luc Joulé et Sébastien Jousse ont exploré ce grand corps de triages en ateliers, de guichets en cabines de conduite. La première évidence est que rien ne saurait fonctionner sans la totalité des différents métiers, la permanence de leurs échanges, tant il faut, pour que tout roule, réunir de paramètres, tant il faut prévoir l’imprévisible et agir sans attendre…Cette cohérence du geste et de la réflexion que le travail accole est aujourd’hui en délite-ment. Le dessein de la privatisation en ruine tous les schémas… Du malaise à la souffrance, les cheminots s’interrogent. Nous aussi. Ken Loach et son film « The Navigators » qui montre le très mauvais exemple des privatisations britanniques et leurs onéreuses renationalisation, Raymond Aubrac évoquant les nécessités de résistance pour la protection des services pu-blics rencontrent dans leurs dialogues avec les cheminots des interlocuteurs attentifs. Luc Joulé et Sébastien Jousse se sont, avec talent et rigueur, mis eux aussi au service des trans-ports en