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n˚70 - ffvl.fr · et vérification du secours (aiguille bien ... Souvenez-vous de la mobilisation de ce début ... au Maroc, et équitablement redistribué sur place par les fédérations

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n˚70

Edito 03Photo de Couv’:

jerome maupoint / gingliders

Septembre 2010 – N˚ 70 – Trimestriel – 36 pages – France 1 euro CPPAP N ˚ 74682 – ISSN 1274-2007Directeur de la publication : Jean-Claude Bénintende,4 rue de Suisse - 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 82, email : [email protected]. Directeur de la rédaction : Pascal Cantenot. Administration & réalisation : FFVL, 4 rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 86, Fax : 04 97 03 82 83, E.mail [email protected] . Coordination : Véronique Gensac. Relecture : Bertrand Burlot, Marc Lassalle. Jean-Loup Morette.Conception & réalisation : Atelier Design SA, Tél : 06 03 98 51 69, www.atelierdesign.eu, email [email protected] Impression : Nevada Nimifi, 30 allée de la recherche – 1070 Bruxelles – Belgique. Distribution : Transport Presse. Société éditrice : FFVL, 4 rue de Suisse - 06000 Nice.Publicité : Atelier Design SA, 28 rue Alexandre Gavard – 1227 Genève, Tél : +336 03 98 51 69, email : [email protected]

Ce numéro de Vol Passion a été diffusé à 14 600 exemplaires.

LE PROCHAIN VOL PASSION PARAÎTRA LE 9 DECEmbRE. VOS TEXTES ET PHOTOS DOIVENT NOUS PARVENIR AVANT LE 1er NOVEmbRE.

VOLpassion

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Sommaireactualités ffvl

ParaPente

Kite

calenDrier

Delta

cerf-vOlant

HanDi sPOrt

intervieW

cluBs

Abonnez-vousAu magazine de la Fédération Française de vol libre

oui, Je m’abonne à Vol Passion, 1 an 4 numéros pour 4 euros.Je règle ci-joint en chèque à l’ordre de la FFVL

Nom ............................. Prénom ...............................Adresse ......................................................................Mail ........................................... Tél ...........................

FFVL 4 rue de Suisse 06000 Nice.

Rassembler !

La prochaine Coupe Icare sera comme d’habitude l’occasion de réunir bientôt pratiquants passionnés, curieux et spectateurs, volants chevronnés ou débutants. Nul doute que l’équipe qui travaille sur cet événement saura, une nouvelle fois, semer en nous des images très diverses et inoubliables. Pour la première fois, le monde du kite participera à cette fête et cette présence symbolise la volonté de resserrer les liens entre toutes nos activités. Cette volonté de rassembler tous ceux qui jouent avec l’air a marqué l’histoire de notre fédération : les deltistes en sont à l’origine, puis le parapente a fait son apparition. Aux parapentistes se sont ajoutés les adeptes du cerf-volant et avec l’arrivée de toutes les formes de glisse aérotractée (sur l’eau, la terre et la neige) la famille a pris de l’ampleur. Bien sûr, comme dans toutes les familles, il y a parfois des difficultés de croissance et les différences peuvent créer des problèmes. Mais l’uniformité est sclérosante et la diversité est signe de vitalité et d’ouverture.

Une chose est sûre : se rassembler rend plus fort lorsqu’il s’agit de discuter avec des interlocuteurs qui ne sont pas toujours bien disposés et qui sont parfois inquiets face à des pratiques souvent considérées comme « à risques » ou d’un poids économique insuffisant face à d’autres.

Ainsi, très concrètement l’an dernier, notre union au sein de l’UFEGA a facilité les discussions avec les assureurs. Ou encore, lorsqu’il s’agit d’éviter des restrictions dans le ciel européen, la coordination des fédérations montre son utilité.

Se rassembler permet aussi d’échanger les expériences, de partager les plaisirs, d’unir les énergies pour lever les obstacles et de progresser.

Se rencontrer, discuter, découvrir : cela peut se faire de manière festive à la Coupe Icare, cela peut aussi continuer tout au long de l’année en participant à la vie de notre fédération.

La contribution de chacun, de chacune est précieuse et l’écoute réciproque fertile.

À très bientôt, par exemple sur nos stands fédéraux à Saint-Hilaire.

Jean-Claude

Cela faisait longtemps qu’une telle réunion ne s’était tenue. Ce samedi 29 mai, la commission « sites », en accord avec la Direction Technique Nationale, a pu réunir 18 personnes à Chambéry.

En raison de la date choisie, du lieu et des agendas de chacun, on peut dire que c’est une réussite : responsables départementaux ou régionaux, cadres techniques et DTN, Stéphie, secrétaire référente à la FFVL, et le Président lui-même pour la matinée et le repas pris en commun. Les sujets évoqués ont été variés : les sites bien sûr, mais aussi les espaces aériens, les balises météo, les éoliennes…, les relations avec les associations écologistes.

Les questions n’ont pas manqué : Conventionnement de sites et montage de dossiers de demandes de subven-tion ? Comment répondre aux menaces de fermeture ? Quels sont les outils juridiques ? Pourquoi faut-il être présent ou représenté aux réunions (parcs natu-rels, zones Natura 2000, …) ? Comment intégrer le développement durable ?...

Nous n’avons évidemment pas répondu à tout, mais la réflexion a été menée suffisamment loin pour proposer de :

• créer une base de données concer-nant les sites, textes de lois, chartes, arrêtés, …,• mettre en ligne une procédure pour la commande de balises météo,• mettre en ligne les documents type pour déposer des demandes de subvention en adéquation avec des exi-gences administratives de plus en plus affirmées (Conseil Général ou Régional, CNDS, Direction des Sports),• Calendrier spécifique pour l’arrivée des demandes de subvention à la Fédération.

Nous sommes très conscients du fait que notre morceau de fromage se réduit et qu’il y a de plus en plus de trous qui nous pénalisent au quotidien dans notre pratique sportive. Restons vigilants…

Ce sera un gros travail que de répondre aux interrogations des licenciés. Pour aller plus loin, une nouvelle réunion sera programmée dans les mois à venir.

Dominique Jean

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résultats des enquêtes internes concernant les accidents gravesou mortels, pointent quasi systé-matiquement l’erreur d’analyse, la négligence, ou le « vol de trop ».

Avant que nos autorités de tutelle, les préfectures et les mairies ou la justice ne s’emparent de ces événements intolérables – c’est malheureusement trop tard

pour les médias et parfois déjà mal engagé côté justice ! –

il est impératif que s’opère une prise de conscience collective où la responsabilisation, la rigueur et un éventuel renoncement au vol trouvent vraiment toute leur place.

Le prochain numéro reviendra plus en détail sur l’analyse des accidents de cette saison et sur les leçons à en tirer.

Ces Deux CoNseiLs foNT parTie Des foNDameNTaux Du parapeNTe.

Même si nous avons tous souvent très envie de voler, n’oublions pas que l’aérologie peut changer nos voiles magiques en chiffons qui volent beau-coup moins bien : des nuages, trop de vent, des conditions trop fortes, autant de paramètres à étudier chaque fois avec ce dicton bien connu, mais parfois oublié,

« il vaut mieux regretter d’être au sol que d’être en l’air ! ».

N’oublions pas non plus que notre matériel est fiable à condition d’être utilisé correctement : cuissardes et ventrale attachées, casque sur la tête et vérification du secours (aiguille bien placée et poignée bien accrochée). Sur tous ces points un oubli peut avoir des conséquences dramatiques.

rabachage d’évidences ? Malheureusement non : les déclara-tions d’accidents reçues, comme les

SAVOIR RENONCER, FAIRE UNE BONNE PRéVOL.

Vie FederaleActuAlité ActuAlité

COMMISSION SITES

Dispositif européen d’harmonisation des règles de l’air baptisé « sera », premiè-res nouvelles plutôt rassurantes pour le vol libre français !

Souvenez-vous de la mobilisation de ce début d’année suite à l’annonce de la mise en place de l’harmonisation des règles de l’air dans le cadre du ciel unique européen visant à supprimer, dès décembre 2012, les disparités existant entre les différents états en matière de réglementation aérienne. La FFVL s’est fortement mobilisée, prioritairement au travers du CNFAS et auprès de la DGAC, pour faire remonter les arguments justifiant la demande de prise en compte et de maintien d’un certain nombre de règles en vigueur en France dans ce projet de nouvelle réglementation : ce même message a également été porté et défendu par les fé-dérations européennes représentant chaque activité de l’aviation légère, en l’occurrence l’EHPU (union européenne du vol libre). Il était évident qu’au vu du nombre de demandes d’amendements, il semblait presque illusoire et en tous cas très difficile de voir aboutir les demandes exprimées dans les différents états par chaque activité. Ainsi, plus de 90 % des amendements ont été rejetés ; cependant, pour un certain nombre d’articles, il a été acté qu’il appartiendra à chaque état de modifier ou conserver les règles en vigueur. C’est notamment le cas du paragraphe concernant la hauteur minimale de survol : ce qui devrait permettre, a priori, en France, le maintien des règles actuelles dont nous bénéficions depuis 2007. Pour mémoire, le RDA (règles de l’air) précise que, hors réglementation particulière, il n’y a pas de hauteur minimale de survol imposée aux PUL, la seule nécessité étant de ne pas mettre en danger les biens et les personnes à la surface. C’était en tout état de cause la mesure essentielle à sauvegarder pour nos activités au vu de nos différentes formes de pratique.Bien entendu nous continuons de suivre ce dossier de très près, et je ne manquerai pas de revenir sur ce dispositif dès que la phase suivante de concertation, puis de validation, au sein de chaque état sera engagée.

Gérard Delacote,

ESPACE AéRIEN

Comme il en a été décidé lors de notre dernière assemblée générale, un questionnaire a été adressé aux présidents de clubs, CDVL et ligues. Ce questionnaire a pour objectif le faire le point, en particulier sur les cotisations versées aux différents niveaux de notre fédération, afin d’avoir une vue d’ensemble. Les pratiques sont en effet différentes d’une région à l’autre, d’un département à l’autre. Pour exemple, certains demandent aux clubs des cotisations spécifiques, d’autres non. Ainsi la réflexion de notre prochaine AG pourra être conduite à partir d’un recensement le plus complet possible pour déboucher sur des propositions qui permettront d’aller vers plus de transparence et d’équité, de donner à tous les échelons de notre fédération les moyens d’un meilleur fonctionnement. Merci d’avance aux présidents et aux trésoriers pour leurs répon-ses et ce travail supplémentaire occasionné mais nécessaire afin que la réflexion soit alimentée par une analyse la plus proche possible de la réalité. Ce bilan peut être aussi, à chaque niveau, l’occasion de continuer le débat entamé à la dernière A.G. et qui se poursuit, depuis, sur le forum du site fédéral. Merci à tous pour vos contributions.

LA RéNOVATION DES LICENCES

PARAPENTE SOLIDAIRE

Depuis quelques années que nous collectons des parapentes pour Cuba et Madagascar, nous avons eu l’occasion d’en voir dans tous les états… Grâce au professionnalisme et à l’engagement de Rip’ Air et Wing Shop nous pouvons envoyer du matériel révisé ou écarter définitivement celui qui ne permet plus de voler en sécurité. Ne laissez pas moisir le matériel dont vous vous ne vous servez plus à la cave ! Il peut peut-être encore servir à des pilotes qui manquent de tout à l’autre bout du monde. Vous pourrez déposer vos dons (ailes, sellettes, casques, secours et varios seront les bienvenus…) pendant les journées de la Coupe Icare sur les stands Rip’Air, Wing Shop, Kortel Design, ou Nova. Le matériel sera révisé puis envoyé soit à Cuba, à Madagascar, ou au Maroc, et équitablement redistribué sur place par les fédérations aux clubs locaux. Les modèles antérieurs à 1995 ne seront pas collectés.D’avance un immense merci à tous ceux qui participeront à cette opération.

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Le Pv va bientôt paraître, demandez-le à votre président

de ligue.

Notre hôte, Yves Gilles (président de la ligue Languedoc-Roussillon) avait bien entendu prévu une « petite vir-gule festive » auprès d’un producteur local… et cela pour nous consoler de n’être pas aller voler par le beau temps qui régnait ces jours-là (alors que nous n’étions qu’à quelques km du superbe site de la Séranne), mais nous étions venus pour travailler ! Le bilan a été unanime « il faut continuer ainsi », « ceux qui ne sont pas venus se sont trompés ! » ; nous avons donc convenu d’un RDV pour l’année prochaine du vendredi 17 juin au dimanche 19 juin 2011 !

Dans un même ordre d’idées et de manière totalement informelle, l’APL va œuvrer pour mettre en place un lieu d’échanges lors du rassemblement de Saint-Hilaire du 16 au 19 septembre. Deux RDV de principe sont posés pour le samedi de 10 h à 12 h et le dimanche de 10 h à 12 h. Passez au stand de la fédération et l’on vous dira où c’est !À septembre donc !

Jean-Pierre Pouleau

Les 26 et 27 juin, l’ensemble des présidents des ligues étaient invités à participer à deux journées de réflexion et de travail au Centre de pleine Nature « Les Lutins Cévenols » de saint-Bauzille-de-putois, au nord de montpellier.

L’objectif de ces journées était de permettre aux différents présidents de nouer ou de renouer des contacts.

Même si l’ensemble des participants présents à ces journées (85 % des adhérents présents ou représentés !) en étaient par avance convaincus, c’est bien unanimement que nous avons tous convenu de l’immense bénéfice que nous apportent ces échanges où nos questionnements trouvent des réponses au travers de nos expériences respectives et bon-nes pratiques des uns ou des autres.

Les sujets « sérieux » abordés ont été (liste non exhaustive) :• Les cotisations LIGUES et CDVL ;• Le règlement disciplinaire ;• Le dossier des balises météo ;• Le RNC (Revenu Non Contractuali-sé) : somme qui est allouée aux ligues pour leur gestion ;• Le droit au label « Club école Française de parapente, delta, cerf-volant »;

SéMINAIRE DE L’APL Pour Les Présidents des Ligues.

Vie FederaleActuAlité

il est encore un peu tôt pour tirer tous les enseignements de l’évolution du nombre de licenciés depuis l’an dernier, de date à date, voici cependant quelques éléments :

• le nombre de licences « volant » est en augmentation : +752• néanmoins, cet accroissement ne comble pas le déficit constaté sur d’autres catégories d’adhé-sion puisqu’au total il manque 1 521 licenciés. Cette baisse est très certainement liée au fait que plusieurs écoles de kite ont décidé de se dissocier de la FFVL. La belle progression des licenciés kite des années précédentes est donc interrompue. • la FFVL a aussi proposé cette année de nouveaux produits : licences contact et découverte cerf-volant qui n’existaient pas auparavant et qui semblent en re-vanche répondre à un vrai besoin (2 590 licences contact et 4 300 licences découverte CV).

Le « prix Jean-Marc Mouligné », est décerné chaque année à la Coupe Icare. Après Razeebuss et son paramoteur électrique en 2007, Gérard Lesieux patron d’AEF en 2008, et enfin Matthieu Charles en 2009 pour le simulateur de vol en parapente, qui recevra cette année les 1000 € récompensant l’inven-tion volante, poétique, innovante ou les trois à la fois ? Plus d’infos sur www.hommevolant.fr.

LICENCES

Le Point Au 18/08/2010

EN BREF

GIN10_YetiRescue_VolPassion210x297.indd 1 21/08/10 10:46:47

RepoRtAge

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Du mercredi 12 mai au sa-medi 15, le « CritéLe club

Natur’ailes de Courchevel, dans une très bonne ambiance, a permis aux pilotes de moins de 21 ans d’en découdre entre le Mont Jovet et l’atterrissage de Bozel en découvrant tout le fond de la vallée. Une nouveauté : la participation de trois pilotes tchèques qui commence à don-ner à cet événement l’envergure internationale que la fédération recherche. Trois manches ont pu être courues.

Voici le podium : Arthur Bellet, Christophe Tricou et Théo Audebaud- Meesters

Merci à tous les clubs et les bénévo-les qui permettent, tout au long de l’année, l’organisation des diverses compétitions du calendrier fédéral.

CHAMPIONNATS DE FRANCEChez Les « jeunes » :

remercie ses partenaires 2010 L’équipe de France de parapente

Parapente

C’est le CDVL de Hau-te-Savoie, avec l’appui du club historique des Choucas, qui avait la responsabilité de l’or-ganisation. Le travail de Dominique Pellet, direc-teur d’épreuves, n’a pas été facile car les condi-tions météo ont un peu compliqué sa tâche. Mais finalement, deux manches ont pu être validées.

Voici les podiums : Stéphane Drouin, Jean-Marc Caron et Luc

Armant chez les hommes et chez les femmes, Seiko Fukuoka l’emporte en open devant Christine Métais, Élisa Houdry et Orlane Sturbois.

Organisé en vallée du Louron du 3 au 14 juillet, ce stage national a regroupé 16 candidats au monitorat fédéral se destinant à œuvrer au sein de clubs et d’écoles de club.

12 jours de formation alternant didactique de l’activité, pédagogie spécifique, mise en situation, connaissances théoriques et pratique personnelle ont permis à nos futurs moniteurs de se préparer au stage en situation qui complètera leur formation avant une évaluation finale en octobre. Ainsi armés ils pourront ensuite participer activement au projet de développement de l’activité au sein de leur club, comité départemental ou ligue, de l’accueil de néophytes au suivi de nouveaux adhérents juste sortis de l’apprentissage initial et certainement bien plus encore. C’est donc portés par ces projets que leur motivation leur a, tout au long du stage, permis de s’investir fortement pour affronter le programme concocté par le trio de formateurs. Au menu, en guise de

RepoRtAge

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mise en bouche, les trois premiers

jours furent consacrés à la didacti-que au travers de la progression, de l’initiation jusqu’au brevet initial, ainsi que la théorie associée. Tout cela pour introduire ce qui fut le moment fort du stage, à savoir la mise en œuvre et la conduite de séances avec de vrais élèves sur cinq jours. Et quels élèves ! 13 âgés de 14 à 25 ans tous sur-motivés et servis par une météo estivale tout à fait propice à leurs ébats aériens. Un vrai régal pour tous, élèves, moniteurs et formateurs, soit 32 personnes au total, comblées tant par le résultat et l’expérience ainsi engrangée que par l’ambiance, sérieuse certes, mais surtout conviviale et si pro-fondément humaine. Après il fallait encore parcourir la progression jusqu’au brevet de pilote, répondre aux divers questionnements légitimes liés aux nouvelles fonctions à venir et compléter le bagage théorique et technique. Les quatre jours restants ne furent donc pas de trop avant de

se quitter lors du bilan final d’où chacun est reparti informé et conscient du che-min encore à parcourir vers l’obtention du titre de moniteur fédéral. Bravo et merci à tous au nom de ces pilotes que vous allez accom-pagner un moment vers la route de l’autonomie, gage de pérennité de pratique et de sécurité, en contribuant ainsi à poursuivre l’objectif de la com-mission formation parapente : un club, un moniteur.

Les moniteurs : Vargas Catherine et Charpen-tier Claude de l’école Cap en Ciel, Grayon Richard de Corse, Lamirault Jean-Luc, Vallée Pascal, Cousin Dimitri, Domont Alain d’An-goulême, Lajus Marc d’Aquitaine, Gayrard Claude de Languedoc-Roussillon, Hamard Bruno de Normandie, Danes Gery, De-Backer Michel du Nord, Rouchy Gaylor de Bretagne, Mezaz Yves, Gallego Samy, Bournissou Patrick de Midi-Pyrénées.

Les élèves : Guillaud Agathe, Le Puil Vel, Guillaud Adrien, Garric Armonie de Millau, Daueuf Maxime, Cafou Pauline, Fuliotto Manon, Mortier Clémence, Ghilain Simon, Larribere Maxime, Huc Pierre, Huet Gabriella, Pic Yoann de la section sportive parapente du lycée d’Argelès-Gazost.

Les formateurs : Jean-Paul Couzinet EPVL, Laurent Chamerat et Alain Dedieu Conseillers Techniques Fédéraux.

CHAMPIONNATS DE FRANCEChez Les « grAnds » :

STAGE DE FORMATION Au monitorAt fédérAL de PArAPente.

Parapenteinfo

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Le samedi 31 juillet, 11 paralpinis-tes quittent le refuge des Écrins à 4h du matin avec l’intention de décoller depuis le sommet..

Certains d’entre nous ont déjà réalisé ce vol exceptionnel, mais la plupart ne l’ont pas fait et en rêvent depuis longtemps.Les conditions de l’itinéraire sont excellentes (une échelle métallique presque verticale de 5 m environ a été installée par les guides pour fran-chir la grande crevasse supérieure !).

VOL DES éCRINS

Arrivée des 4 cordées à la brèche Lory (juste sous la rimaye du dôme des Écrins) à partir de 8h, vent irrégulier de nord (pas trop fort) ; nous étalons nos voiles les unes à côté des autres sur la trace de montée (petit replat et neige écrasée facilitant l’installation) et en moins d’une demi-heure les 10 voiles (dont 1 biplace) décollent pour l’un des plus beaux vols des alpes françaises. Certains survolent le glacier Blanc, d’autres basculent sur le glacier Noir. Pierrot le belge fait même du soaring sous le sommet de la barre, remonte jusqu’à la croix sommitale, puis prend plus de 200 m d’altitude au-dessus de celle-ci : chapeau ! Il transitera sur le Pelvoux où il passera à proximité du sommet.Certains pilotes se posent à Ailefroide et les autres à Vallouise.C’était la 4e fois que je décollais de là-haut et je suis toujours aussi ému à chaque fois.Quel vol merveilleux....

Marc

EN BREF

stAge d’entrAîneur

Toutes les infos sur http://stgervais.vollibre.free.fr

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Du 1er au 8 octobre 2010 Saint-Gervais Mont-Blanc

Marchez - Testez - VolezParapente - Speed �ying - Sellette

Soirées - Prix 4807 - Concert

La Cerdagne accueillait fin juin un stage de formation d’entraîneurs. La Cerdagne, et surtout Marc Rispoli et Jean-Paul Couzinet, ainsi que l’école Volem de Targasonne qui avait mis sa logistique à disposition. Luc, Thierry, Renaud, Yannick, Dominique, Christo-phe, David, Mathieu et Véronique ont ainsi pu profiter de l’expérience ac-cumulée avec le Pôle espoir de Font Romeu et des sites magnifiques de ce haut plateau entouré de sommets dont le survol permet de découvrir la partie orientale des Pyrénées. L’ambiance était sportive et studieuse : savoir préparer une séance, analyser objecti-vement un vol, étudier les traces GPS, affiner la stratégie et la tactique en compétition, s’intéresser au mental et à ses conséquences sur la performan-ce, autant de domaines dans lesquels les stagiaires ont pu se perfectionner. Un objectif pour tous : faire bénéficier les jeunes qu’ils encadrent de toutes ces connaissances.

Photo thibault lajugie

Photos de Pierrot Catry.

Survol du dôme deS écrinS (en haut) et de la barre deS écrinS (en baS à gauche).

Plateau SuPérieur du Pelvoux.

SouS le Sommet du dôme on voit un ParaPente qui décolle

de la brèche lory.

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perds mon statut de sportif de haut niveau. C’est pendant cette longue période de réé-ducation que je prends donc la décision de me préparer pour cette traversée.

Je commence une préparation physique basée sur le fond. Je fais beaucoup de vélo, de course à pied et je m’efforce de naviguer plus longtemps à chaque sortie. Je choisis une période qui correspond au début des alizés, entre le mois de mai et le mois de juin 2010. J’ai huit mois pour me préparer. Je fonce, je suis confiant.

Avant tout le reste, ma priorité est le physique. Je ne veux pas me louper à ce niveau-là. Je fais appel à David Rivasseau, un ami kite surfeur, prépa-rateur physique, qui me construit et me fait suivre un programme complet sans cesse réadapté à mon état de forme. J’ai appris beaucoup sur moi, sur ma résistance et ma capacité à encaisser les lourdes charges de travail. J’ai pris goût à l’effort, j’ai su me faire mal tout en me préservant de la blessure. Une diététicienne se penche sur mon cas et me propose un régime adapté pour éviter toute carence alimentaire.

un matériel de navigation adapté est primordial.Philippe Gerberon, qui représente OZONE Kiteboarding à La Réunion et Matthieu de Quillac de chez ALIXA, foncent dans mon projet et me font bénéficier de la dernière perle de la marque : la « Edge ». Cette voile est conçue pour ce type de traversée. Les premiers essais sont concluants. La 11m2 encaisse une plage de vent énorme, elle s’avère être l’arme abso-lue. Philippe qui représente également Underground me fait bénéficier de plu-sieurs planches. Après avoir essayé la « Race », très rapide, très performante pour naviguer au près, cette planche s’avère être trop physique. Mon choix se

Le 13 octobre 2002, Didier MAR-CHAL, dit « Bloodi », traverse en planche à voile l’océan Indien en partant de l’île Maurice pour rejoindre l’île de La Réunion.

Je suis impressionné par le choix de cette fenêtre de départ. Ce jour-là, je suis à Maurice pour encadrer un stage de Kitesurf avec quel-ques élèves. Le vent est fort et la mer est très grosse. Il va réussir et effectuer 168 km en 6 h 50. Je suis bluffé. L’idée de faire la même chose en kite me traverse l’esprit mais le matériel n’est pas adapté. Je garde tout de même l’idée sous le coude. Les années passent. Cinq ans plus tard, en 2007, le nombre de licenciés augmente à La Réunion. Cela est dû à l’évolution du matériel : plus facile à utiliser, plus performant, beaucoup moins risqué, plus sûr, tout le monde se met au kite. Le projet de traversée revient au goût du jour. J’en parle beaucoup avec quelques élèves lors de mes stages. Je commence à l’ima-giner, j’ai déjà une idée claire de l’or-ganisation, je leur explique comment je veux faire. Parallèlement, cette année-là, je suis sur une bonne dynamique de progression en compétition parapente et gagne le championnat régional de La Réunion. La fédération décide d’aider les Réunionnais à progresser encore et me voilà, accompagné de Fred Magnin et Philippe Villard, parachuté dans le groupe France de parapente. Je dois laisser de côté le projet de traversée pour me consacrer aux objectifs sportifs liés à mon nouveau statut de sportif de haut niveau parapente. J’apprends beaucoup, pendant deux ans, au côté de Didier Mathurin, entraîneur du groupe France. En fin d’année 2008, je me sec-tionne un croisé au genou droit. J’attends mai 2009 pour me faire opérer. J’aban-donne donc mes objectifs de résultats en compétition parapente. Logiquement, Je

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porte alors vers la « Pohutu 5’8’’ » qui est un surf très léger. En navigation, peu importe l’état de la mer, il reste confortable et me rassure sur mon choix.

Pour la sécurité, j’ai la chance de trouver un bateau puissant, capable de tenir la distance. C’est Alain Antoine qui en est le propriétaire. Avocat de métier, il adhère tout de suite au projet. Il fait le parcours aller, jusqu’à Maurice et laisse en attente en cale sèche son RIO 9m équipé de deux moteurs de 160ch sur place à partir de début mai.

Le plus difficile est de trouver le finance-ment pour mener à bien ce projet. Philippe Despax, un élève kite-surfeur me construit le site Internet défikite.com qui devient la vitrine de ce défi. Ce site est magnifi-que. En période de crise, la chasse aux sponsors est redoutable. Beaucoup de grosses entreprises ont misé sur le foot et la coupe du monde. D’autres ne croient pas en ce projet un peu fou. Le PDG de la société MAUVILAC, qui me sponsorise déjà en parapente est séduit par le projet et m’aide en communiquant sur une marque de peinture pour bateau « PLAS-TICOQUE ». Un ami, ancien élève de kite me propose un financement complémen-taire de sa société implantée sur Maurice, « Challenge 32 » spécialisée en chirurgie esthétique pour les dents. À partir de là, mon projet devient viable.

En termes de communication, je m’en-toure d’Agnès Lavaud, qui gère toutes les relations avec les institutions. Après un long travail de sa part, la Région Réunion, l’IRT (Tourisme Réunion) et le Départe-ment Réunion prennent part au projet.

Un photographe spécialisé va suivre la traversée depuis le bateau. Un camé-raman couvre le défi avant, pendant et après pour en sortir un sujet de 13 minutes.

Une assistante kite est formée pour faire la vigie depuis le bateau et transmettre par téléphone satellite les coordonnées GPS qui alimentent en direct le site Inter-net. La SNSM m’accompagne pour des entraînements en pleine mer. La SREN,

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une société d’électronique navale me prête une balise de détresse et m’équipe en GPS et radio étanche. Pour pouvoir utiliser celle-ci, je passe mon certificat restreint de radio télé-communication.

Toute l’équipe est prête depuis le dé-but du mois de mai quand presque deux mois plus tard, les prévision-nistes vont enfin, sans se concerter, trouver la date idéale.

Le vendredi 2 ressemble au jour idéal, le samedi 3 pourrait aussi faire l’affaire. Le 28 juin, la prévision est solide, Loïc Abadie, mon pré-visionniste est plus que confiant, Météo France confirme.

C‘est décidé, ce sera notre fenêtre météo. Le mercredi 30, nous débarquons à Maurice avec toute l’équipe. Alain et son marin Patrice filent directement à Port Louis mettre le bateau à l’eau. Emma, Stéphane, Hendrik et moi rejoignons l’hôtel THE BAY à Rivière Noire.

Vendredi 2 juillet, nous y sommes, ce sera pour aujourd’hui. Réveil vers 5 h , puis, petit déjeuner équilibré. Nous avons rendez-vous à l’hôtel avec les services de l’Im-migration pour faire tamponner les passeports à 6 h. Pour nous, à l’hôtel, tout est réglé. Pour gagner du temps, nous proposons au responsable de l’Immigration de nous accom-pagner retrouver le bateau et effectuer les formalités sur le ponton du club nautique de Rivière Noire. Déjà 7h30, je laisse l’équipage finir de charger le bateau et je file en voiture avec Hendrik à 10km de là, sur la plage du Morne, mon lieu de départ. À 8h00, c’est une ambiance très calme que je retrouve sur la pelouse qui borde la plage. Je distribue les tâches ; il faut aller vite ! Arnaud Dele-

rive gonfle ma Edge 11m2, Jean-Luc Henry prépare mes lignes, quant à moi, je suis ému de consta-ter combien mes amis s’impliquent. Une profonde sérénité m’inonde. Je m’échauffe, je m’étire et j’attaque ma série de respirations. Je pense à mon sophrologue et je me répète encore plusieurs fois la phrase qui m’a accompagnée ce dernier mois :

« moi, sébastien, j’ai confiance, je vais au bout de ce défi ».

Ma préparation mentale terminée, je refais surface et je passe maintenant ma combinaison en répondant aux questions des journalistes qui ont fait le déplacement. Il doit y avoir une vingtaine de personnes, l’atmosphère est lourde en émotions. Arnaud et Jean-Luc ont les yeux brillants, voire un peu humides. La tension monte. Le bateau est arrivé devant la passe, il faut y aller. Yoann Durin décolle sa voile juste derrière moi et m’accom-pagne sur ce premier bord. Nous voilà partis en direction de la passe. Je savoure ce dernier long bord dans ce lagon lisse dans lequel je passe d’habitude la plupart de mon temps avec mes élèves. Sur la plage, le silence a fait place aux sifflets et aux encouragements, ils sont tous à « bloc », c’est comme une délivrance. Très vite, nous rejoignons le bateau et Yoann finit par me quitter après quelques kilomètres. Son « taff » à lui est fait, il ramène de belles images vidéo, le mien va durer encore une bonne partie de la journée. Je passe la ligne virtuelle des 2 km de la côte à 8 h 41. Le vent n’est pas très fort pendant la première heure, il devient plus régulier et se stabilise autour de 16 nœuds ensuite. Au bout d’une heure, j’attrape ma première patate en me rapprochant du bateau, même si je n’ai pas vraiment faim, je l’engloutis en deux bouchées. J’essaie de boire deux à trois gorgées toutes les dix minutes. Le temps passe vite, ma vitesse est constante et oscille autour de 17 nœuds mais la mer commence à changer. Au bout de la deuxième heure, je mange ma deuxième patate. Peu de temps après le vent accélère,

LE DéFI : rALLier L’îLe de LA réunion dePuis L’îLe mAuriCe en kite

QUELLE AVENTURE !

Photos : stePh-Fournet

14 KiteRepoRtAge

loin devant, les pentes du volcan apparaissent. J’ai un repère visuel, je peux enfin naviguer à vue. C’est beau-coup moins déstabilisant que d’avancer en suivant un axe virtuel au milieu de rien.

Devant moi, un gros trou de ciel bleu me rassure. Le vent devient plus régulier mais, la mer reste forte. Pendant ce temps-là, sur le bateau, Emma continue à envoyer des nouvelles au Webmaster. Mes talons commencent à siffler, je ressens une première douleur très vive. J’ai comme la sensation qu’une aiguille s’enfonce dans chacun d’eux. Cela fait presque six heures que mes pieds n’ont pas changé de position. Le foot strap que j’ai rajouté sur le pont pour pouvoir déplacer mon pied arrière de temps en temps n’aura servi que cinq minutes. J’abandonne vite cette position. Les clapots sont tellement nombreux que je suis plus équilibré les pieds écartés. Ce n’est pas grave, les crampes semblent me laisser tranquille.

Au loin, un autre grain masque la zone d’arrivée. Je ne suis pas in-quiet. Tout ce qui tombe n’est plus en l’air, ce mauvais grain va forcément disparaître avant que nous arrivions.

J’estime à une grosse heure le temps qu’il me reste à naviguer. J’ai pres-que fini mon camelbag. Avant d’en demander un nouveau, je m’informe par la radio sur le temps estimé avant l’arrivée. Emma m’annonce 30min! Je n’en crois pas un mot mais je com-prends qu’elle me dit cela pour me rassurer. Une heure plus tard, il reste encore une demie heure. Notre vitesse a baissé. Le vent a molli. Je décide de laisser tomber le changement de ca-melbag. J’estime que la perte d’énergie qu’occasionne cette manipulation va peut-être m’être fatale. Je vais finir avec le peu qu’il me reste. Le premier avion

la mer monte et les creux sont maintenant de 4 mètres. Depuis le début, j’ai une houle travers arrière, j’avance bon train. Après trois heures de navigation, je récupère mon premier camelbag, je viens de finir le gros litre que j’avais dans la poche dorsale de mon gilet. On fonce droit dans un grain. Le vent tourne, monte et je dois naviguer au largue pour maintenir le cap. C’est super désagréable. Il y a des rafales à 25 nœuds parfois. Pour la première fois je commence à sentir des dou-leurs dans les bras. Le bateau se fait bien secouer, il est obligé de ralentir sa vitesse en dessous de 14 nœuds. C’est limite pour eux, la mer est vrai-ment mauvaise. Finalement, je préfère être avec mon kite. Au bout d’un long moment, le vent finit par se calmer, je respire, mais le grain laisse place à trente minutes de pétole. Ma voile tombe dans l’eau. Je vais rester là à tremper dans cette mer bleue marine très foncée. J’en profite pour m’étirer les quadriceps. Je replace également mes semelles en « sorbotane » qui commençaient à s’échapper des chaussons. Sur le bateau, là haut, ils en profitent pour faire le plein de gasoil en me tournant autour. Emma me jette quatre bananes que je n’arrive pas à at-traper. Elles coulent à quelques mètres de moi. Finalement, j’arrive à récupérer en surface une barre de céréales que je m’empresse de manger. De temps en temps, je jette un œil en dessous. Le masque de ski me permet de voir sous l’eau quelques secondes avant de se remplir. Je me dis que peut-être un requin pourrait faire le curieux. Quand on sait ce qui traine dans cet océan, les minutes deviennent longues. Une petite brise se lève, mes lignes se tendent, la voile reprend vie : ouf ! Tout doucement, le vent revient, je décolle sans difficulté, la Edge et le couple bateau/kite peut se remettre en route. Il est environ 13h00.

Le grain passé, voilà quatre heures que nous avons quitté le point de départ,

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La Fédération Française de Vol Libre est fière d’avoir à ses côtés GDF SUEZ en tant que partenaire officiel du Kite en France,à travers AlpEnergie, son offre d'électricité 100 % renouvelable.

Phot

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AP-KiteSurf-210x297#sent 25/02/09 14:08 Page 1

me survole à vingt kilomètres de l’arrivée. La terre est là, devant. La douleur des talons est gommée par la verdure maintenant bien dessinée de cette côte Est. C’est maintenant trois ULM qui me tournent autour. Je suis obligé de faire travailler ma voile pour compenser le manque d’air. J’avance aux environs de douze nœuds. Mes talons recommencent à me faire mal. Pour couronner le tout, des crampes se saisissent de mes bi-ceps. Mes doigts tétanisent à leur tour. Il faut tenir encore, encore, encore… Loin devant, je vois Pierre Godet arriver en windsurf. Il me l’avait promis, il l’a fait. Il a amené avec lui une corne de brume qu’il n’arrête pas de faire brailler. Je me marre et j’avance vers cette terre. Je suis trop remonté au vent, je devine le port de Sainte Rose bien sous le vent. Je change radicalement de cap et me voilà à nouveau dans une position inconforta-ble à faire travailler ma voile pour qu’elle continue à me tirer dans ces longs surfs. La bateau de la SNSM rentre dans le bal et m’escorte également. Je reconnais enfin, de loin, le port visité un mois aupa-ravant. Je passe la ligne virtuelle d’arrivée à 15h 56min 14s. Je suis tout près, le vent ne colle pas à la côte, je termine la voile dans l’eau à une centaine de mètres des rochers.

Je suis heureux, j’ai réussi. L’émotion est grande. Un scooter récupère ma voile et un autre vient me chercher. Celui-ci me dépose sur le bateau d’Alain pour rentrer de façon triomphale dans le port où m’attendent tous mes amis. La joie est immense sur le bateau, je suis fier de mon équipe, je suis fier de moi. Il est 16h passées, la lumière est belle, tous mes amis sont là. Je me rends compte combien cette aventure les a tenus en haleine. Je savoure… Avec mon équipe, nous venons d’écrire un petit morceau d’histoire du kitesurf réunionnais, d’ouvrir un peu plus le regard des Réunionnais vers la mer et de faire une formidable publi-cité pour la Réunion. Le contrat est largement rempli.

Sébastien Coupy

«une petite brise se lève,

mes lignes se tendent, la

voile reprend vie»

16 Kiteinfo info

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stAge reLAtif à L’enseignement sCoLAire du kite à zuydCoote

du 29 juin Au 2 juiLLet 2010

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Ce stage national de kite destiné aux jeunes a été organisé par la FFVL en partenariat avec le Kite Unss Dunkerque (KUD), le Dunker-que Flysurfing Club (DFC) et l’école Triple-C School.

oBJeCTifs Du sTageDonner la possibilité aux jeunes de :- progresser dans leur autonomie vers l’accès à la compétition ;- situer leur pratique et leur progres-sion : analyse et technique.Recenser les kiters ayant un projet sportif (ou initier l’envie d’un projet sportif).Perfectionnement technique et pratique en sécurité (prévention des risques liés à la pratique).Approche spécifique de la compéti-tion, notamment de type freestyle.

CriTères De séLeCTioNTranche d’âge : 14-18ansLicence kite obligatoireNombre de stagiaires : 8 Niveau minimum : confirmé et expert

programme préVisioNNeL Du sTage JeuNesThéorie :Accueil des participants / Présenta-tion des participants et intervenants / échanges sur les attentes des stagiaires.Point sur les licences.Présentation des règles du stage (droits et devoirs des stagiaires).Présentation de la formation et des objectifs du stage.Présentation du cadre fédéral de la compétition en kitesurf (cham-pionnats, groupe France, groupe espoir,…).

pratique :Navigation : évaluation des niveaux.Choix du matériel.Navigation en groupes de niveaux et ateliers.Travail technique des fondamen-taux de la navigation. Activités annexes : stand-up-pad-dle, wakeboard, …Débriefing.

Théorie:Découverte des règlements des com-pétitions (freestyle).Informations sur la direction de course (briefing et procédure de départ).Approche de la préparation des compétitions freestyle : connaissance des caractéristiques des jurys, prise en compte de la typologie de la compé-tition, relations avec le jury. Entraîne-ment : navigation à thèmes. Débriefing.

pratique :Travail spécifique sur la préparation à une compétition.Entraînement : navigation à thèmes.Activités annexes: stand-up-paddle, wakeboard, … Débriefing.

Théorie :Situer son projet sportif au sein de la FFVL ainsi que son projet scolaire.Vérification matériel et qualité matériel.Approche de la concentration et gestion du stress. Relations avec le jury (contestations, informations, …).Relations sponsors et partenaires.

BiLaN Du sTageC’est la première fois que le FFVL organise un stage national kite en direction des jeunes. Le bilan de ce stage de quatre jours est positif même si la météo n’était pas au rendez-vous. Il a en effet été difficile d’entrer dans le cœur des objectifs de ce stage et de respecter notre programme prévi-sionnel en raison du peu de vent mais néanmoins la dynamique est lancée. Aussi, l’an prochain, nous espérons drainer davantage de jeunes de niveau expert. Ce stage a notamment permis un rapprochement plus étroit avec les jeunes souhaitant se perfectionner et accéder à la compétition. À travers une telle initiative, la FFVL souhaite se rapprocher des jeunes afin de mieux connaître leur projet sportif et leurs attentes. Coloré freestyle, ce stage sera probablement reconduit l’an prochain. Un second stage national aura lieu à l’école Nationale de Voile et de Sports Nautiques à Quiberon du 25 au 29 octobre 2010.

stAge jeunes nAtionAL kite

6 Au 9 juiLLet 2010 à dunkerque-zuydCoote

sujet, l’expertise de la FFVL et l’expérience déjà très riche du KUD ont permis d’appor-ter un nombre conséquent d’éléments et de réponses aux problématiques posées.Voici à titre d’illustration, plusieurs éléments de référence :• « les 10 commandements du kite sco-laire » : http://kiteunssdunkerque.fr/Pedago-gie/Les%2010%20commandements.pdf• L’approche pédagogique des procédu-res de sécurité et de sauvetage• La prise en compte d’éléments de sécurité :

- systématiser l’utilisation du casque et des gilets de flottaison pour les jeunes ;- ne pas engager d’enseignement scolaire par vent de terre (« vent off ») ;- éviter l’utilisation du leash de planche ;- inciter l’enseignant à disposer d’un coupe-ligne.

• Apprentissage des gestes de com-munication en kitesurf• Prise en compte du site de pratique (zones sous le vent, respect des zones tampons entre les élèves, …) :http://kiteunssdunkerque.fr/Pedagogie/Les%2010%20commandements.pdfhttp://kiteunssdunkerque.fr/Pedago-gie/FFVL-Spot.jpg

L’ensemble des documents per-mettant d’accompagner les ensei-gnants d’ePs dans leur projet de kite scolaire sont disponibles sur : http://kiteunssdunkerque.fr/index

2/ La mise en place de parcours pédagogiques et de situations pratiquesCette formation a permis une appro-che de situations pédagogiques à travers des ateliers divers abordés lors de cas pratiques et théoriques. Un certain nombre d’éléments et d’exemples de progression de séance ont été mis en évidence. L’évaluation de la progression des élèves a été ini-tiée à travers le kite start et le kite ride. La grille didactique également élaborée par le KUD permet d’inscrire cette notion de progression dans l’ap-

oBJeCTifs Du sTageDonner l’envie et sensibiliser les enseignants au kite scolaire.Fédérer des professeurs d’EPS susceptibles d’être intéressés par un projet de kite scolaire.Former les enseignants au kite scolaire. Initier une réflexion avec les enseignants d’EPS en matière de structuration du kite scolaire.

BiLaN Du sTageLe bilan est très positif. 16 profes-seurs d’EPS ont participé à ce stage avec un groupe assez hétérogène. Cette formation a permis de générer une dynamique et de poursuivre la constitution d’un réseau d’ensei-gnants souhaitant engager un projet de kite scolaire. Ainsi, avant de véri-tablement entrer dans la spécificité du contenu de l’enseignement du kite scolaire par les professeurs d’EPS, ce stage a permis de susciter l’envie et d’engager un mouvement collectif et participatif. L’expérience déjà aboutie du Kite UNSS Dunkerque (KUD) a permis d’avancer grandement sur l’approche générale du kite par les enseignants d’EPS. En effet, les enseignants du KUD ont établi plusieurs documents de référence afin de cadrer et de faciliter la mise en œuvre de projets scolaires : do-cuments et grille didactique, évaluation de la progression des élèves (le « kite start » et le « kite ride »), livret du jeune officiel en kitesurf, recommandations pour l’enseignement du kite scolaire…

tous les renseignements sont en ligne sur : http://kiteunssdunkerque.fr

1/ Les recommandations en termes d’enseignement du kite scolaireCette formation a permis d’aborder plusieurs éléments relatifs aux recom-mandations et références en matière d’enseignement du kite scolaire. À ce

prentissage des glisses aérotractées en milieu scolaire. http://kiteunssdunkerque.fr/Page%20Pedagogie.html

3/ mise en place d’un groupe de réflexionLors de cette formation, nous avons pris le temps de mettre en place un groupe de réflexion visant à établir et à formaliser le lien entre les enseignants d’EPS et la FFVL. L’historique de la structuration du parapente scolaire et l’expérience du KUD nous ont permis de proposer un cadre d’intervention :

• 1re étape : le conventionnement de la FFVL avec les enseignants d’EPS et leur établissement scolaire :Cette convention est la suite logique de la formation de sensibilisation à l’ensei-gnement du kite scolaire organisée par la FFVL. Elle permet une reconnaissance officialisée d’une formation et d’une compétence auprès du milieu scolaire. La signature de la convention n’est possible que si :

- la formation de sensibilisation au kite scolaire a été effectuée ;- le niveau requis minimum est atteint ;- un projet scolaire est établi.

Cette convention est généralement passée avec l’établissement scolaire concerné. Cette convention définit le cadre des engagements et recommanda-tions des professeurs d’EPS en matière d’enseignement du kite scolaire.L’obtention de la convention permet :

- de devenir une école d’enseignement scolaire FFVL ;- à l’enseignant de délivrer des licen-ces FFVL adaptées « groupe jeune »;- une affiliation FFVL automatique (sauf pour les clubs UNSS) ;- un renouvellement annuel de la convention après envoi du bilan annuel FFVL (en juin) ;- une aide financière de la FFVL à la prise de licences (10 € par licence prise) après retour du bilan annuel ;- un accompagnement du projet kite scolaire par le CNK et la DTN de la FFVL.

Lors de cette formation, nous avons ainsi mis en place un groupe de travail pour analyser le contenu de cette convention et celui du bilan annuel des structu-res conventionnées.

• 2e étape : faciliter l’accès aux formations qualifiantes La seconde étape du partenariat avec la FFVL pourrait viser à faciliter l’accès aux enseignants à un cursus de formations fédérales en matière de glisses aérotractées (kitesurf, kite terrestre, snowkite, …). L’enjeu est donc bien d’accom-pagner les professeurs d’EPS afin de renforcer leur compétence et la qualité de leur approche du kite scolaire.

À titre d’illustration, l’obtention d’un leader club (ou d’un futur animateur kite), puis d’un monitorat fédéral kite (ce diplôme fédéral n’existe pas à l’heure actuelle) conditionnerait la labellisation de leur structure en tant que « club-école français de kite scolaire ». Cette stratégie déterminerait ainsi un second niveau de recon-naissance et de qualité. Ce second niveau pourrait de fait s’accompa-gner d’un soutien en matière d’outils pédagogiques à destination de l’enseignement du kite scolaire. De même, il pourrait être envisageable de valider une qualifi-cation fédérale comme le leader club lors de la 1re étape de formation à l’en-seignement du kite scolaire à condi-tion qu’un cadre de la FFVL et qu’un moniteur de kite FFVL soient présents afin d’évaluer le niveau de chacun des stagiaires.

Par ailleurs, en raison du contexte ac-tuel et de l’état d’avancement de cer-tains projets scolaires, 8 enseignants d’EPS ont émis le souhait d’intégrer une formation professionnelle (BPJEPS « kite » mis en place par l’école natio-nale de voile et de sports nautiques).

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N˚71

voyAge Au néPAL dAns LA région de PokhArA.

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RepoRtAge RepoRtAge

DELTA POUR LE PARATEAMDu 12 au 17 juillet, six « blues » (pilotes parapentistes habitant à Saint-Hilaire-du-Touvet) ont découvert les plaisirs du vol couché en deltaplane. Ce stage s’est concrétisé avec l’aide des subventions du Parateam club et de la LRAVL ainsi qu’un petit coup de pouce de l’école Delta-plane. Merci à eux.

Delta 21

on commence jeune à st Hil...Coaché par l’équipe des moniteurs de Prévol Delta (Sam, Philippe, Alain) qui main-

tenant compte parmi elle Bertrand Chatain, membre du Parateam et moniteur parapente, les blues ont mis quatre jours pour apprendre les bases du deltaplane puis être lâchés en grand vol. Le stage s’est déroulé de manière optimale avec des conditions météorologiques idéales.

Le premier jour, séance de statique dans le vent du sud permettant de bien comprendre la portance de l’aile, correction de trajectoire et premiers sauts de puce. L’après-midi le premier biplace pédagogique a permis à chacun une prise en main aisée.

Mercredi le vent du sud est à nouveau présent et empêche tout essai en pente école. Le program-me continue avec le deuxième biplace-péda et de la théorie (et oui il en faut un peu…).

ambiance de rêve pour la pente école... Le mardi le vent du sud était tombé. Les es-sais en pente école se poursuivent avec déjà des petites courses pilotées et apprentissage du posé (le fameux poussé final).

Biplace pédagogique.Jeudi est une belle journée sans vent qui permet de poursuivre l’apprentis-sage et enfin de s’élancer du haut de la pente école.

Le bon vieux tremplin nord...Le samedi tout le monde est passé en grand vol. Pour les autres la progression se poursuit sous une aile plus performante. Les pilotes testent aussi l’utilisation du drag chute qui permet de faciliter l’atterrissage. Le soir, débriefing convivial au club des Dioux autour d’un barbecue. Grâce au dispositif d’aide mis en place par la LRAVL, Prévol Delta et le Club Parateam, il reste aux pilotes la possibilité d’enchaîner une dizaine de vols pour devenir autonomes !

Une belle dynamique s’est installée à Saint-Hilaire-du-Touvet. La moyenne d’âge des deltistes est en chute libre... Sur le plateau des Petites Roches quelques figures comme Antoine Boisselier, Manu Félix Faure, Bertrand et Guillaume Chatain sont au rendez-vous pour traverser les massifs et décou-vrir des nouveaux circuits de plus de 200 km.

Questions à nos nouveaux pilotes....Vol Passion : Quelle est la différence princi-pale par rapport au parapente ?Leila : on a l’impression d’être un oiseau !Luc : ça va plus vite…Simon : on a une meilleure vue !Greg : on pilote avec son corps.Gaspard : les suspentes ne nous embê-tent pas pour la prévol !

Vol Passion : L’atterrissage difficile ?Greg : il faut être plus concentré qu’en parapente.Simon : avec le drag chute, c’est encore plus facile.Leila : plus exigeant.Gaspard : faut faire une belle appro-che... Luc : au pire on peut poser sur les roulettes !

Débriefing autour d’une bière, c’est plus convivial...Article et Photos: Samuel

Duprat, Béber Chatain et Philippe Jarland

Tremplin pente école.Vendredi matin, ça y est. Pour la plupart des pilotes c’est le premier grand vol... émotion et sensation garanties sur le tremplin de Saint-Hilaire-du-Touvet à 8 h 30 même pour ces habitués du site. Pour les autres, petites séances de pente école pour parfaire les réflexes. Le deltaplane c’est aussi ça : une formation individualisée mieux adaptée aux exigences de ce sport ; on décolle quand on est prêt à 100% (techniquement et mentalement).

DeltaLE DELTAPLANE AUX PORTES DE PARIS

APPrendre et PrAtiquer

RepoRtAge evenement

morqué en biplace, l’attache deux brins pour limiter l’action en tangage, l’utilisa-tion d’une dérive pour diminuer le lacet, le départ allongé en chariot derrière un ULM lent, permettent désormais de faciliter et sécuriser l’apprentissage du remorqué pour n’importe quelle aile, simple ou double surface. Autant de précautions qui ouvrent un droit au vol de plaine, qui reste plus confortable : être largué dans le thermique, voler avec l’insou-ciance des atterrissages, et dans un air débarrassé des turbulences de la montagne. Les conditions sont parfois excellentes et permettent d’intermina-bles lignes droites les jours ventés ou de très beaux triangles les jours sans. Le remorqué derrière ULM est une technique incontournable à notre terrain de jeu qui met à 1 h de route les opportunités de voler et contourne l’épuisement, l’effet dissuasif majeur que représentent des déplacements interminables sur les sites naturels. Ce qu’ils impliquent en disponibilité, en vacances dédiées, en éloignement familial sont un frein au développe-ment de l’activité. Quand celle-ci peut se contracter sur une journée du week-end, c’est un très gros obstacle qui tombe.

apprendre à la ville…Espérons donc qu’une dynamique permettant un enseignement complet du deltaplane à proximité de la capi-tale puisse rapidement voir le jour, en intégrant tous les acteurs que compte déjà la place francilienne et les outils, comme le remorqué qui représente un préalable quasi incontournable à la pratique durable du vol de plaine.La demande n’attend qu’une propo-sition réelle pour s’exprimer. Il y a urgence à ne pas gâcher le potentiel de la région, à former de nouveaux pilotes autonomes et rom-pus à la technique du remorqué pour ne pas laisser s’éteindre la flamme si belle.

Une série d’initiations proposée cet hiver pour le vivier parisien, une démarche encourageante.

Sur les très modestes buttes de Courcouronnes en Essonne, à 30 km au sud de Paris, l’initiation au delta a fait rage. Grâce à la mobilisation des encadrants de différents clubs, les participants, hommes et femmes entre 16 et 47 ans, la trentaine en moyenne, ont pu goûter l’activité. Internet a permis ce recru-tement sans effort parmi la masse francilienne : un excellent bras de levier qui nous fit la surprise d’ap-pâter avant d’épater autant de filles que de garçons. L’activité surprend quand elle est proposée loin de son contexte originel, la montagne, mais réveille à sa seule évocation de vieux rêves enfouis et un désir tout frais. Il a fallu refuser des candi-dats sur les quelques sessions qui s’annonçaient météorologiquement moins hostiles. Tous se sont laissés agréable-ment surprendre par les premières sensations et ont affiché un large contentement à chaque fin de séance.Une bonne moitié a mani-festé l’envie d’aller plus loin dans la découverte,de goûter au grand vol.

Le vol de plaine en remorquéCes petites buttes, ainsi que les différents outils pour l’enseigne-ment que constituent le treuil scooter et le biplace en remorqué, redonnent à la plaine toute sa noblesse et permettent un ensei-gnement et aussi une pratique de proximité que chacun ignore ou sous-estime. Regardons pour se convaincre ce qui est réalisé aux Etats-Unis ou en Australie dans ces « ranchs » où la mise en l’air se fait au-dessus des plaines grâ-ce à un ULM et qui frisent parfois l’activité industrielle (Wallaby, Kity Hawks kite, Quest Air, Lookout Mountain Flight Park..). Des techniques trop peu utilisées en France, comme la découverte et l’initiation du re-

« Autour, les yeux curieux

des badauds

ont scintillé d’envie»

23

Seul Thierry Parcelier en rigide réussit à boucler. Il sera le seul à finir les trois manches et termine donc 1er au classe-ment général.

La deuxième journée se présente avec des conditions météo encore meilleures que la veille et nous décidons d’aller sur le site de Valpelouse, au nord de Belledonne. Effectivement faire une manche au départ de Saint-Hilaire, c’est poser un verrou dès le début de la manche pour s’extraire du plateau des Petites Roches. Or, nous voulions faire profiter tous les pilotes d’un vol sur les reliefs des massifs de Belledonne dont les pilotes de la région sont très friands. Pari réussi. Sur une manche de 99 km, les pilotes effectuent en moyenne 82 km, et c’est un gigantesque régime de bananes que nous récupérons à l’attéro. Neuf pilotes bouclent et Mario Alonzi prend clairement la tête du clas-sement en souple. Un bon barbecue pour fêter cela et en avant pour la finale.

Les conditions météo sont toujours au top, pas question de se relâcher. La dernière manche fera 110 km au départ de Saint-Hilaire, puis il s’agit d’aller faire le tour des stations de ski du coin. Mario Alonzi renforce son avance alors que derrière la bataille pour la deuxième

les doigts d’une patte de canard. Heureusement nous n’avions que très peu de frais engagés et nos partenaires, princi-palement le Conseil Général de l’Isère et la ville de Gre-noble, ont continué à nous soutenir malgré le change-

ment de physionomie de l’événement. Un deltiste, c’est un peu comme un escargot, la meilleure

période pour le cueillir c’est lors d’une journée bien ensoleillée précédée d’un épisode pluvieux intense. De très bonnes conditions météo ont finalement sauvé la manifestation et c’est avec 23 pilotes inscrits que nous avons pu entamer la compétition. Une bonne partie des meilleurs compétiteurs manquant à l’appel, tout le monde avait sa chance.

La première manche est un circuit de 76 Km entre Chartreuse et Belledonne, mais le nord se lève dans l’après-midi et la balise au nord de Belledonne ne pourra être atteinte par aucun pilote de souple.

Mais c’était sans compter sur la compétition de cunimbes qui avait été organisée ce week-end sur le même site que nous : pas de bol, quatre jours de pluies annoncés, vous n’allez pas me croire, nous n’avions pas prévu. Donc report en catastrophe à la semaine suivante, ce qui n’est pas sans conséquences. Il vaut mieux être bien nourri, ne pas avoir de problè-mes dans sa vie et une pratique intense de certaines disciplines orien-tales pour continuer à y croire alors que le nombre d’inscrits, cinq jours avant la compétition, se compte sur

OPEN SAINT-HILAIREeh bien, Ce n’étAit PAs gAgné d’AvAnCe !

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la barre deS écrinS et Son glacier

Pourtant, tout se présentait pour le mieux ; 35 pilotes pré-inscrits pour quatre jours de vol, toute la logistique en place, un budget bouclé sans problème grâce aux subventions, la crème des compétiteurs français sur le pied de guerre.

place est remportée par Emmanuel Félix-Faure, membre d’une joyeuse équipe de parapentistes récemment convertis au delta, et qui fait déjà beaucoup parler d’elle. La troisième place du podium sera arrachée après une redoutable troisième manche par Olivier Tantot. À noter le bon classement de celui qui fut notre unique espoir, Armand Deschamps, qui termine 5e. Chez les Femmes, Françoise Dieu-zede devance Nicola Demmeler (Allema-gne) et Monique Pavy.

C’est donc l’âme en peine que nous nous sommes quittés, après cette compétition de grande classe, mais surtout après ces trois journées durant lesquelles plus de 20 deltistes ont réalisé de beaux vols, où certains ont découvert un site avec toujours le même plaisir de retrouver les autres à l’attéro pour échanger sur ces moments de grâce vécus ensemble. Ne reste donc plus qu’à remercier encore une fois la Ville de Grenoble, le Conseil Général de l’Isère qui nous ont soutenus jusqu’au bout, le Codevoli et la Ligue Rhônes-Alpes de Vol Libre toujours aussi solidaires, ainsi que la mairie de Lumbin pour son aide logistique. Sans oublier bien sûr ces pilotes de grand talent, et la mansuétude dont ils ont fait preuve envers la presque irréprochable équipe organisatrice.Pourvu que ça dure !

Thomas Perron

Photos : François-dominique menneteau

de la FFVL : j’obtiens très vite le dossier pédagogique éduc’en Ciel et une tren-taine de kits CV « grands ducs ».

Aubaine et déclic quand je découvre ma nouvelle classe de CM1 au Bar-sur-Loup (06) en septembre 2009 : un des papas est le DTE de l’école de delta locale. Quand je propose un projet en sciences sur l’air et le vent à la première réunion avec les parents, il accepte très volontiers d’y participer. Je me dis qu’avec tout ce monde autour de moi, il ne reste plus qu’à ficeler toutes ces bonnes idées ensemble !

Bien sûr, je propose le projet aux autres membres du CDVL qui sont totalement partants. Reste à établir un budget : matériel, CV neufs et déplacements en bus font vite grimper la note… Heureu-sement, ils sont efficaces : le dossier de demande de subvention est rapide-ment rédigé à l’intention du CNDS. La réponse tombe : subvention acceptée !Il n’y a « plus qu’à » travailler sur le déroulement de ma séquence péda-gogique en liant les objectifs de l’école et ceux de notre fédération ! (plusieurs heures de réflexion !).

au fiNaL : Huit séances en classe pour asseoir chez les élèves des connaissances théoriques, la fabrication d’objets éo-liens pour faire apparaître les propriétés de l’air et le vent (balle rhombe, éo-

vers des sites dédiés à la fabrication de CV (cerfs-volants)

et de bricolage d’objets éoliens… Le projet prend forme. Je prends contact ici ou là avec des professionnels inter-venant en classe pour fabriquer des CV, mais ils sont tous assez loin de ma région et leur déplacement implique un coût important…

Je me mets alors en relation avec Agnès Chauvin, de Poupet Vol Libre (école dans laquelle mon mari vient de passer sa qualification biplace), qui me fournit le compte-rendu d’un projet pédagogique auquel elle a récemment participé et m’aiguille tout naturelle-ment vers les membres concernés

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24 CERF-VOLANT

CERF-VOLANT:Comment fAire PArtAger mA PAssion à mes éLèves !

Parapentiste depuis un petit bout de temps maintenant et professeur des écoles depuis peu, j’attendais impatiemment d’avoir une classe de « grands » pour pouvoir mener à bien ce projet.L’idée m’en était venue petit à petit en feuilletant les pages de Vol Pas-sion : comment faire partager ma passion à mes élèves ? Irréalisable de les faire voler… Se contenter de leur montrer des photos ? Trop superficiel…

En donnant un petit coup de main l’année dernière aux journées aé-ronautiques de Cagnes-Sur-Mer, je réalise à quel point notre activité peut paraître intouchable, voire mythi-que, au grand public et surtout aux enfants : leurs grands yeux éblouis m’aiguillonnent sérieusement…

L’élément déclencheur a été le re-nouvellement du bureau du CDVL06 l’année dernière. Je me lance, et contre toute attente, je me retrouve secrétaire. Cette fois, c’est décidé, j’ai vraiment un rôle à jouer : j’épluche consciencieusement tous les vieux Vol Passion qui traînent (il faut bien l’avouer…) au fond des tiroirs, et parcours inlassablement les pages internet de la FFVL en quête d’infos. Les moteurs de recherche me dirigent

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lienne, cerf-volant), une petite séance en extérieur pour tester nos objets et… une grande journée sur le site de l’Embarnier bien connu des « volants » locaux !, au-dessus du village de Gourdon.

Les élèves sont surexcités : La journée a déjà été décalée pour cause de forte pluie, et moi, j’angoisse à l’idée de n’avoir pas un poil de vent… Arrivés sur place, un soleil splendide, et…un vent d’ouest de 15 à 25 km/h, la perfection pour nous, mais pas pour les libéristes ! Après avoir admiré les Alpes encore enneigées, de l’autre côté la Méditerranée scintillante, et au-dessus de nous des vautours fau-ves qui enroulent, les enfants se mettent au travail : repérage topographique, schéma de la côte et du relief, observa-tion de la manche à air et des buissons, écoute de la balise radio…

Conclusions unanimes : « Bah, Maîtresse, la brise de mer, elle ne marche pas aujourd’hui, parce que le vent, il vient de ce côté ! ».Ah ! Braves petits, quel baume au cœur ! Ils ont retenu la leçon !

Puis après avoir discuté de notre posi-tion dos au vent, nous sortons enfin nos magnifiques CV grands-ducs décorés en classe : certains volent vraiment, d’autres tournoient, les enfants courent et rient tous ensemble, ça démarre vraiment bien ! Alors, je ne résiste pas à l’envie de sortir un très beau CV statique, un roto : les élèves s’extasient devant le mouvement dans le vent et les couleurs vives. Quel plaisir !

Après le pique-nique, nous installons notre jardin d’éoliennes et attendons les parents visiteurs de notre petite expo. Puis arrive Jean-Luc Boué, notre moniteur, qui déplie un petit delta et donne aux enfants un aperçu de la technique : les questions fu-sent, Jean-Luc y répond avec passion ! Parmi celles-ci :

« À partir de quel âge tu peux m’emmener voler ? »

ou encore « Où est-ce qu’on peut venir voir atterrir les para-pentes et les deltas ?N’est-ce pas beau, cela ?

Petit cours de pilotage au sol : les enfants volontaires viennent se harnacher. Entre éclats de rire et sérieux, la journée s’imprime dans les mémoires, pleine de couleurs, de lumière et de vent…

Avant le retour au bus, j’organise des petits groupes de pilotage de CV : avec les mono fils, pas de pro-blème, mais le vent s’est renforcé et il faut prendre des précautions avec le CV de traction. Les élèves s’appli-quent à utiliser le bon vocabulaire, se rappellent les conseils et les leçons, à mon plus grand plaisir. Finalement, chacun s’initie tour à tour au manie-ment des commandes, avec quelques bousculades tant l’envie est grande de « faire des loopings » !

Sur le chemin du retour, je n’ai qu’un regret : à cause de la journée décalée, pas de parapentiste libre ce jour-là pour nous faire une petite démonstration. J’aurais aimé le faire moi-même, mais c’était trop de matériel à transporter toute la journée, sans compter le fait que je me devais de rester constamment dis-ponible pour mes élèves, rôle de maîtresse oblige…

Mais avant la fin de l’année, nous prévoyons d’accueillir les autres classes de l’école pour leur expliquer notre projet : l’occasion de déplier ma voile dans la cour de récréation !

Le BiLaN esT pLus Que posiTif : non seulement, les élèves ont appris et retenu, mais ils se sont montrés capables d’une vraie réflexion et ont su réutiliser leurs connaissances ; ils ont découvert le monde du vol libre, en ont pratiqué une des facettes, et certains parents sont décidés à tenter un biplace !

Alors, c’est sûr : l’année prochaine, je recommence…

infos pratiques :Pour les professeurs qui le souhaitent, la fiche de préparation de la séquence d’apprentis-sage est entièrement disponible et téléchar-geable sur le site du CDVL06 : [email protected]

remerciements et liens :Jean-Luc Boué, école delta Azur Vol libre au Bar sur Louphttp://www.azurvollibre.com/Marilyn Peirano, en charge du suivi des dossiers Educ’en Ciel à la FFVL (kits CV grands-ducs)[email protected] Bouvard, CTN vol livre (exemple de projet Educ’en Ciel)[email protected]ès Chauvin, école Poupet Vol Libre (exemple de projet pédagogique)http://www.poupetvollibre.com/CDVL06, réalisation du dossier de subvention auprès du CNDShttp://cdvl06.org/Le site des Vencourtois, pour tous les bricolages d’objets éoliens...http://www.ventcourtois.com/

Karine Touvron

EN BREF

Cerf-volant :• Envol des cerfs-volants des enfants.• Cerf-volant géant par Pirates Sport Nature et FFVL.• Traction de buggy par le KCL (Kite Club Lacanau).• Initiation au pilotage (matériel mis à disposition par Tribord Hendaye).

parapente :Démonstration de gonflage d’aile par Bernard Harambour du club Baïgura.

À noter les visites de M. Bernard COM-MET (élu au sport à la mairie de Sei-gnosse), Mlle Alice DIGNE (communica-tion et relation associations à la mairie de Seignosse), M. Joseba BASOA (chef de produit aérien Tribord Hendaye), M. Jamel El MEKKAOUI (animateur Jeu-nesse MACS), M. Stéphane CAMBOS (responsable de la formation CREPS Soustons détaché DDJS), Nathalie (responsable Mc Donald Tyrosse), M. Alain GIRARD (DTN cerf-volant, FFVL), M. Matthieu LEFEUVRE (CTN auprès de la ligue de vol libre d’Aquitaine).

Les établissements scolaires primaires :Angresse, Bayonne (école Jean Cavaillès), Biarritz (école Saint-Louis-de-Gonzague), Créon-d’Armagnac, Gabarret, Idron, Jurançon (école Jean Moulin), Labastide-d’Armagnac, Parleboscq, Pontonx, Port-de-Lanne, Saint-Geours-de-Maremne, Saubion, Saubrigues, Seignosse, Tarnos (école Félix Concaret).

pilotage de cerf-volant afin qu’ils puissent réaliser les initiations

sur cerf-volant de traction lors de cette journée.

• Rassemblement des nouveaux petits « cerfs-volistes » des écoles.• Exposition de cerfs-volants du monde grâce à la collection de Stéphane (cerfs-volants de Chine, Indonésie, Japon et Népal).• Démonstration.• Initiation au pilotage.• Accueil gratuit du public.

Les objectifs :Faire découvrir les différentes discipli-nes du vol libre : cerf-volant, kitesurf, parapente, par des initiations, des démonstrations et une exposition. Faire connaître l’école de cerf-volant et son spot de vol. Associer les élèves du CREPS de Soustons (40) à l’animation de la journée. Faire participer d’autres asso-ciations et professionnels pour créer une dynamique dans la région.

Journée scolaire avec 780 enfants is-sus de 14 établissements qui se sont déplacés avec leurs enseignants pour faire voler leurs cerfs-volants réalisés lors du projet. La conviviale éduc’en Ciel est le point final de ce projet. À noter le travail remarquable des élèves du CREPS de Soustons qui ont parti-cipé à cette journée.

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26 CERF-VOLANT

éDUC’EN CIELPremière ConviviALe

La 1re édition de la conviviale Éduc’en Ciel s’est tenue le vendredi 4 juin 2010 sur la plage du Penon à Seignosse Océan (40), lieu idéal pour regrouper autant de monde et faire voler des cerfs-volants.

Le projet « l’air et le vent », agréé par l’inspection académique en 2009, a été présenté dans les écoles primaires pour la rentrée scolaire 2009/2010. Après un début en douceur, 2010 prit de l’ampleur et les écoles s’enchaînaient. D’où une question « existe-t-il un rassem-blement de cerfs-volants dans la région ? », mais la réponse était non. À partir de là, germa l’idée de réunir tous ces enfants afin qu’ils puissent faire voler leur cerf-volant et leur offrir une journée de rêve. C’est ainsi que la 1re conviviale éduc’en Ciel apparut. Pour cette première année ce sont 878 cerfs-volants qui ont été réalisés dans 38 classes des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, soit un peu plus de 230 heures de cours étalées sur trois séances de 2 heures.

Le vendredi 4 juin, regroupement de toutes les classes qui ont

participé à notre projet « l’air et le vent ».

Au cours de l’année, nous avons formé les élèves du CREPS sur le

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Conclusion :Une météo chanceuse au vu de celle catastrophique de mai (du soleil sans trop de chaleur mais surtout un vent régulier et soutenu), une grande diversité dans les animations proposées, des kitesurfeurs et un parapentiste enthousiastes, des bénévoles motivés, une excellente couverture médiatique et un spectacle inédit pour notre région ont fait de la conviviale éduc’en Ciel une véritable réussite, sans oublier le travail considérable effectué en amont dans les écoles. Et quels que soient les objectifs fixés lors de la préparation de cette fête, et bien que ce soit un lieu commun, « donner de la joie aux participants » reste la plus grande fierté de toute l’équipe.Remerciements :À tous les bénévoles, à tous les participants écoles, kitesurfeurs et parapentistes, à nos généreux partenaires... À tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce projet. L’équipe des bénévoles : Emmanuel Burr, Christophe Passot, Stéphane Dubois, Sophie Morales, Alain Girard, Michel Passerieux, les élèves du CREPS session 2009/2010, Stépha-ne Violo (responsable de l’organisation).

VeNTiLieNNe 2010 Votre festival de cerf-volant à Épinal : 2 et 3 octobre 2010 !

Nous fêterons aussi les 15 ans de Ven-til’haut !

Toute l’équipe de Ventil’haut sera heu-reuse de vous accueillir, en famille, entre amis, pour un week-end de cerf-volant sur le practice du golf d’Épinal.

Au programme : école de cerf-volant, atelier de construction, démonstra-tions, animations, et bien sûr une bonne dose de soleil et de vent !....

Les sponsors et partenaires :FFVL (Fédération française de vol libre)Ligue de vol libre d’AquitaineMACS (communauté de communes Maremne Adour Côte Sud)Conseil général des LandesDDJS (Mont-de-Marsan)Tribord (Hendaye)Rip Curl (Soorts Hossegor)Ville de SeignosseRDTL (Régie des transports landais)Adishatz (Capbreton)Poubsac (Castelnau Camblong)CREPS (Soustons)Mc Donald (Saint-Vincent-de-Tyrosse)KCL (Kite Club Lacanau).

Quelques chiffres :• 780 enfants (autant de licences décou

vertes remises) issus de 14 établissements scolaires• 230 heures de cours, 114 séances et 228 déplace-ments dans la région.

Publicité et couverture média-tique :• 60 affiches dans les écoles et lieux publics autour de Seignosse• deux articles de presse dans le Sud-Ouest• deux reportages réalisés par TV Landes et TVPI• deux interviews sur radio côte sud FM• Annonces régulières sur radio côte sud FM.

venants. Cela permettrait aux clubs de proposer dans leurs écoles ou à leurs communes environnantes des événe-ments « familles » et ainsi de mieux faire connaître le vol libre. Pour organiser une formation en 2011, il faudrait un nombre de personnes suffisamment intéressées pour former un groupe, alors n’hésitez pas à vous manifester…

Nous serons présents à la Coupe Icare à l’atterrissage de Lumbin pour faire construire des cerfs-volants aux enfants. Pour toutes questions n’hésitez pas à nous rendre visite, ou nous écrire par courriel à la Ligue Rhône-Alpes

de Vol libre.

Clémence Boulloud.

deuxième temps, l’ASUL Vol Libre propose une découverte de l’activité parapente et delta par le biais d’un biplace associatif avec autorisation parentale. Ce genre d’organisation est idéal pour les structures éduca-tives : le cerf-volant plus acces-sible pour tous + une action du club de vol libre en appui.

iNiTiaTeur Cerf-VoLaNT eN rHÔNe-aLpes ?Aujourd’hui des sessions d’initiateurs cerf-volant sont organisées dans le Nord de la France. Il serait intéressant d’en planifier une en région Rhône-Alpes. Nos profes-sionnels du cerf-volant de la région en seraient les inter-

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28 eDUC' EN CIEL

CERF-VOLANT :éduC’ en CieL en rhÔne-ALPes

En 2010, les aides de la Ligue Rhône-Alpes destinées aux projets d’éducation à l’air par le biais du cerf-volant sont toujours d’actualité.

Cette année, les porteurs de telles ini-tiatives ne doivent pas seulement faire une demande de financement mais effectuer l’ensemble de leur manifes-tation eux-mêmes, l’intervention d’un professionnel se limitant à l’aide pour la conception d’objets. La ligue Rhône-Alpes, s’inscri-vant dans le cadre du projet éduc’ en ciel national, soutient localement les actions des professionnels de l’éducation.

Cette année deux enseignantes ont fait une demande de subvention pour monter un programme pédagogique avec leur classe sur le thème de l’air.Delphine Delcourt et Eloïse Arnaud ont mis en évidence dans leur projet la place du cerf-volant et sa concep-tion en classe.

eN VoiCi Les priNCipes :

Je souhaiterais aussi féliciter l’ASUL Vol Libre de Villeur-banne qui a pérennisé une action d’éducation en l’air en 2010. La cohérence du projet me semble pertinente. L’ASUL Vacances organise en été des stages de sports aux enfants de 6 à 17 ans. Au sein de la structure, l’ac-tivité cerf-volant a été reconduite cette année. Dans un

concePtion a l’aSul

plan ou vice versa (échelle).

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C’est ce qu’ils ont pu découvrir par eux-mêmes au cours d’une première séance de « gonflage » au collège au cours de laquelle ils ont pris contact avec le matériel.

Ce projet n’aurait pu être élaboré sans la participation de partenaires. Ainsi le club poitevin des Pitroux (affilié à la Fédération Française de Vol Libre) va assurer la partie logisti-que et technique. Le président Jacky Motard a su motiver son équipe pour réunir les treuilleurs, chauffeurs et pilotes biplaceurs nécessaires au bon déroulement d’une telle journée. Le Comité Départemental de Vol Libre de la Vienne est partenaire de ce projet et va apporter son soutien. mais au fait comment peut-on faire du parapente dans une région sans relief ?Et bien la région Poitou-Charentes offre de fabuleuses possibilités pour le vol libre, notamment pour de très grands vols de distance. Ces vols sont réalisés avec un treuil à dévidoir pour décoller, sorte de bobine de câble fixée sur un véhicule. Le treuil permet de tracter le parapente et de l’élever dans les airs à une altitude variable qui peut atteindre les 600 m (selon les conditions météo).

Huit élèves de l’Unité Pédagogique d’In-tégration du collège Émile Zola de Prahecq (79) vont participer à une journée décou-verte du parapente.

Dans le cadre d’un projet élaboré par leur enseignante Sylvie Cousin et un professeur d’EPS du collège, Laurent Merle, ces jeunes élèves handicapés vont s’envoler au-dessus de la plaine poitevine en parapente biplace.

Ils ont de 12 à 15 ans, sont porteurs d’une déficience intellectuelle et sont accueillis dans certains cours avec leurs camarades valides (entre autre en Éducation Physique et Sportive).

Leurs enseignants ont voulu aller plus loin et leur permettre de vivre un moment rare et fort :« nous voulons juste permettre à ces élèves de vivre une expérience nouvelle, si possible forte et enri-chissante dans une dimension (l’air) qu’ils ne connaissent pas. S’il nous est possible, le temps du projet, de leur permettre d’oublier leur handicap, de leur redonner confiance en eux, de leur procurer du plaisir, alors nous aurons réussi notre mission ! ».

pour mener à bien une telle aventure:Il a fallu convaincre le chef d’établis-sement qui s’est montré enthousiaste dès le départ, puis les parents qui ont eux aussi réagi positivement et enfin les jeunes dont la première réaction a été un mélange d’excitation et d’appréhension. Les enseignants ont pris le temps de leur montrer que le parapente pouvait être une activité très enrichissante qui allait leur faire vivre des moments forts en émotion, où les mots « solidarité » et « confiance mutuelle » prendraient du sens. Ils leur ont expliqué combien il était important d’être sensible au milieu naturel, de l’observer pour mieux y déceler les indices des fameux courants ascen-dants (l’énergie des pilotes de vol libre).

• adapter l’activité en fonction du handicap.• constituer des binômes;• mettre en vol un cerf-volant monofil et le ramener au sol;• se déplacer au sol;• piloter un acrobatique à deux lignes;• piloter un tractif à deux lignes et tester la force du cerf-volant;• combiner la traction du cerf-volant avec l’utilisation d’un buggy handicap

supports :• utilisation de cv standards et adaptés;• deltas pour les monofils et le combat;• monofils de type parafoil de 4 à 6 m2;• ailes souples de type foil pilotables à deux lignes de 1,5 à 2,2 m2 de type HQ;• bâches volantes deux lignes de 3 m2

DérouLemeNTDes repères visuels ont été mis en place pour déterminer l’orientation du vent ainsi que son intensité . Des cônes routiers et des drapeaux ont permis de matérialiser la fenêtre de vent exploitable.Le personnel accompagnant et soignant a participé aux briefing. Une séance de 2 h 30 nécessite cinq heures de travail pour le moniteur. L’utilisation d’un buggy et d’un fau-teuil adapté ont permis d’associer la force du vent au mouvement et au déplacement tractif. Si le choix du matériel volant s’est révélé judicieux, quelques aménagements ont du être « bricolés » pour permettre une meilleure accessibilité à l’activité. Certains cerfs-volants ont été équipés de comman-des doubles pour que quelques enfants puissent avoir une sensation d’autonomie dans leur pilotage (les moniteurs se trouvant en arrière de l’enfant, mais pas au contact). Le sanglage sur les fauteuils ou buggys est nécessaire, d’où le projet d’étudier un buggy mieux adapté. Un projet à suivre…. Utilisation d’un buggy adapté (Peter Lynn) et d’un fauteuil handicap tous terrains. Le site du parc de la Septimanie à Lattes (34) s’est révélé judicieux. Toutefois l’absence d’équipements sanitaires peut gêner le dérou-lement d’une activité de longue durée.

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LA PLAINE VUE DU CIEL PAr des enfAnts hAndiCAPés du CoLLège de PrAheCq

Handi Sportinfo

STAGE DE PERFECTIONNEMENT

Du 7 au 12 juin, nous (Hand’icare) avons pu réaliser une semaine de vol sur différents sites pour deux pilotes en voie d’autonomie (Régis CAIGNARD et Stéphane DJELIDI).

Les sites de Saint-Hilaire, Chamoux ainsi qu’Aiguebelette ont permis la réalisation des ces vols.

Le programme du stage a été le suivant : Découverte de nouveaux décollages, pilotage (travail appui élévateurs, tangage, roulis, 360°, fermetures,...), autonomie à l’atterrissage. Le pilotage en fauteuil demande plus de temps dans l’apprentissage. Les élèves ont une trentaine de vols et ont encore besoin de nos conseils pour affiner leur pilotage. Ces conseils sont le fruit de nombreuses heures passées en fauteuil afin de comprendre toute la problématique de l’ensemble aile/pilote/fauteuil. Nous avons également pu tester plusieurs modèles de fauteuils; un seul nous paraît adapté à la pratique solo (Air Bulle). Malgré une météo capricieuse, ce stage a encore su donner de nombreux sourires ainsi qu’une expérience de plus pour nos élèves.

Formateurs : Serge Bonnet et Cy-prien Champ ; bénévole : Samuel Praline.Merci au CODEVOLI sans qui ce stage n’aurait pas pu avoir lieu.

Cyprien Champ04.79.44.80.96

PROJET HAND’ICARE

Le projet Hand’icare 2010 réali-sé en partenariat avec la struc-ture handisport de l’Hérault et le soutien du conseil général de l’Hérault devait permettre de développer de nouvelles appro-ches des activités de l’air et du vent à partir des supports cerfs-volants : monofil, combattant, acrobatique et tractif.

L’encadrement technique était assuré par un moniteur fédéral (BPJEPS), bénévole, des animateurs sportifs Des accompagnants ont aussi été impliqués dans cette action qui aura regroupé 11 enfants IMC (Invalides Moteurs Cérébraux).

Constat :Les expériences précédentes ont mis en évidence que l’activité ne permettait pas une réelle évaluation. Pour remédier, nous avons intégré une évaluation compétitive et adaptée selon le degré de mobilité.

solutions :Un équipement de tous les partici-pants avec un cerf-volant monofil (les enfants conservent et gèrent ce matériel). Remise d’une licence et évaluation.

objectifs :Tester des nouveaux formats d’activi-tés et des nouveaux matériels volantsLes activités devaient apporter un sentiment d’implication et une réelle in-teraction avec les APPN cerfs-volants.

public :De 10 à 16 ans. Un enfant tétraplégi-que en fauteuil électrique, cinq enfants paraplégiques ou à mobilité réduite en fauteuils manuels, cinq enfants souffrant de problèmes musculaires, osseux ou de coordination.

Contenu :• préparer son matériel ;• définir l’espace de vol et les condi-tions du partage de cet espace ;

retours et bilanLes réactions positives et enthousiastes des enfants témoignent de l’intérêt du support dans une activité adaptée. Les enfants ont tous été mis en situation de succès, chacun, selon leur niveau d’autonomie. Les retours des enfants témoignent d’une grande joie à découvrir de nouvelles sensations. L’objet qui vole et se déplace en interaction avec eux leur donne un sentiment de liberté et un réel plaisir du jeu actif et physique. L’analyse de cette expérience est aussi partagée par les acteurs de Handisport qui se trouvent confortés dans la poursuite du partenariat entrepris avec la fédération de vol libre. Cette année les enfants sont repar-tis avec leur propre équipement et une licence sportive, cette initiative a contribué à une réelle intégration dans l’activité. Un regret toutefois dans la fréquence et la durée du projet, trop courte.

projets pour 2011Dans le cadre de la poursuite du parte-nariat avec Handisport de l’Hérault, un projet inscrit sur la durée sera étudié dès septembre avec les partenaires. L’objectif consiste à associer ce public à une action collective, à des travaux de construction mettant en jeu l’ergothéra-pie et à des applications physiques en extérieur mais aussi en salle (indoor). Le projet Handicare s’inscrit dans une démarche sociale et solidaire : permet-tre à des enfants et des adolescents d’éprouver des sensations dans une activité adaptée de pleine nature et de vivre une interactivité avec l’objet volant. Structurée : par l’encadrement et les matériels mis en œuvre et en cohérence avec les particularités du public et du handicap. Utile : par l’implication physi-que et psychologique nécessitée par l’activité et génératrice d’actions collectives et positives où l’enfant se retrouve en situation de jeu et de réussite. Généreuse : par le plaisir ap-porté à l’enfant et par l’implication de personnels motivés et engagés dans le projet et de bénévoles associatifs et accompagnants.

Eric Watrin

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le temps de voir les autres sports. Si tu veux vraiment profiter de tout il faut venir en tant que spectateur. Par rapport à l’organisation les récups étaient assez bien organi-sées. Pour les paniers repas, si on avait eu des produits régionaux cela aurait peut-être été meilleur… En tout cas, peut mieux faire pour la nourriture !!!!

Vol Passion : Des anecdotes au sol, en volJ’ai découvert le vol de plaine en groupe sur le plateau des Causses et seule sur le plateau du Larzac; très instructif pour moi qui suis plutôt habituée au haut relief…

Vol Passion : Et l’ambiance, la vie de groupe ? L’ambiance sur la compét. était plutôt sympa. En vol j’appréhendais le fait de devoir enrouler avec autant de monde et finalement cela ne marche pas trop mal et on ne crie pas trop !!!

Dans notre petit groupe pyrénéen, il y a une très bonne ambiance, on se connaît et on s’entraide avec des petits briefings et débriefings intéressants…

32 interviewRepoRtAge mARoc

NATURAL GAMES : interview de Anne berthAud.

Vol Passion : Peux-tu te présenter en quelques mots, ainsi que ton matériel et ton Club ?Je vis sur Saint-Lary-Soulan dans les Hautes-Pyrénées, j’ai commen-cé le parapente en 2003, je vole ac-tuellement avec une Artik XP. C’est la 1re année où je m’investis dans la compétition : nouvelle approche du parapente mais c’est très intéres-sant ! Je m’occupe du Club des Ailes d’Aure dont je suis la présidente.

Vol Passion : Pourquoi as-tu choisi de participer aux Natural Games ?Pour découvrir les sites de Millau car je n’y avais jamais volé et l’avantage c’est que la compétition te permet de voir quels sont les parcours possibles avec un balisage intéressant en l’air vu le nombre de participants.

Vol Passion : Quels choix as-tu fait au fil du déroulement de l’épreuve ? Qu’est-ce qui a permis ta réussite ?Mon 1er choix était de rester en l’air le plus possible et de faire le maximum du parcours pour découvrir ces magnifiques paysages (gorges, plateau des Causses ou du Larzac) et, pourquoi pas ?, essayer de boucler les manches.

J’ai été patiente en l’air, j’ai essayé d’assurer les plafonds (sauf le 3e jour et du coup je fais tout juste le 1/3 du parcours) et je me suis efforcée de rester dans un groupe surtout pour la plaine, c’est très important.

Vol Passion : Racontes-nous le plus beau, le plus réussi, les meilleures options de tes vols lors des Natural GamesLe plus beau vol est bien sûr le dernier. Je fais mon plus haut plafond des quatre jours (2 700), je décide de suivre Jérôme qui est juste devant moi et en revenant de Brunas, on refait le pla-fond et là c’est gagné… 1re en B, cela ne m’était jamais arrivé et cela fait trop plaisir !!!

On a eu droit à quatre jours de vols non stop et magnifiques et c’est rare en ce moment…

Vol Passion : Quelques mots sur l’organisation, la multi-activité…On a juste pu voir un peu d’escalade et de VTT le soir car quand tu es compétiteur tu n’as pas trop

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18 h 30, du 15 juin au 31 août. Cette décision fait l’objet d’un arrêté muni-cipal, en attendant le protocole. Bien sûr, le windsurf est aussi concerné par cette décision, comme pour l’utilisation future du chenal.

Nous avons conjointement commu-niquer cette décision aux journaux locaux (Dauphiné, Messager, bulletin municipal, …), journaux spécialisés et sites Web (sites et forums de kite, site de la commune…).

Un grand panneau a été mis en place très vite pour informer les pratiquants comme les baigneurs avec entre autres :• Plan détaillé de la plage (zones de stockage, gréément, décollage, atterrissage) et du plan d’eau (chenal actuel, zone de navigation à 300 m);• Utilisation exclusive du chenal pour partir et revenir à la plage aux 300 m ;• Navigation interdite en dessous des 300 m (grosses bouées jaunes) ;• Tout rider ne remontant pas au vent dans le chenal devra sortir de l’eau ;• Les lignes seront systématiquement repliées pour toute aile se trouvant à terre ;• Gréément sur le sable et décollage dans l’eau.

Depuis deux ans, nous voyons une augmen-tation considérable du nombre de pratiquants en kitesurf sur notre commune du Léman. Il s’agit principalement de débutants et de riders ve-nant de Savoie, d’Annecy et de toute la Suisse.

Ces pratiquants ne connais-sant pas les règles particuliè-res du site ni même les règles simples de navigation, nous sommes confron-tés à de nouveaux risques. Il y a aussi quelques pratiquants irresponsables et sourds aux règles de sécurité comme au bon sens !

Nous avons donc mis en place une signalétique, des informations et un chenal de départ pour aller naviguer à 300 m. L’ensemble fait partie inté-grante d’un protocole de pratique de kitesurf en cours de réalisation avec les instances officielles et en accord avec les autres usagers de la plage. Ce protocole ne pouvant pas être mis en place avant une bonne année en tout cas, nous devons trouver des solutions dans l’urgence pour limiter le risque d’accident en période estivale lors de grosse affluence touris-tique sur la plage.

En effet, la bise souffle de plus en plus souvent en été, pendant les vacances. Les risques encourus sur la plage deviennent difficilement gérables pour l’association avec les moyens et les outils dont elle dispose aujourd’hui.

Par accord avec la mairie et sur demande de l’association, il a donc été convenu que la pratique du kitesurf à serait interdite tous les jours de 10 h à

ASSOCIATION AU GRé DU VENT …

séCurisAtion de LA PrAtique du kitesurf à exCenevex

sur LA Période mi-juin - Août

ClubS

S’il y a du vent, la zone sera mise en place par les membres de l’association présents, suivant les horaires prévus. Sans kite-zone en place, il sera interdit de naviguer. La police municipale sera alors chargée de faire appliquer cet arrêté. Ainsi, l’association Au Gré Du Vent se décharge de toute responsabi-lité concernant les pratiquants allant à l’encontre de cet arrêté. Enfin, le bureau directeur se réserve le droit de radier, après ré-flexion, tout membre de l’association qui enfreindrait les règles de sécurité.

Nous savons très bien comme il est difficile d’entrer dans un cadre de fonctionnement avec des règles pour nous autres kiteurs et windsurfeurs. Il le faut bien pourtant si l’on veut éviter le pire au vu de la fréquentation du spot qui explose depuis une année. Il le faut aussi pour partager, car notre spot (plage et plan d’eau) est petit pour le nombre d’activités qui s’y déroulent en été. Il le faut enfin pour officialiser notre site d’Excenevex, encadré par l’association Au Gré Du Vent, la FFVL, la commune, les ministères concernés, la DDE, etc.

Nous espérons que les pratiquants ont reçu notre message avec com-préhension et motivation.

Merci de l’attention toute particu-lière que vous avez apporté à la lecture de ce texte. N’hésitez pas à le faire passer à vos connaissan-ces de kite ou windsurf.

À très bientôt pour le prochain coup de bise !

Le Président de Au Gré Du Vent et son bureau directeur

Kite

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