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3 fois Par an
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100 Exemplaires
REDACTION:
Atelier Journal
tel : 20 92
20 91
20 90
LE CANARD DES AINES
LE CANARD DES AINES
LE CANARD DES AINES
LE CANARD DES AINES
EDITORIAL
Chères lectrices, chers lecteurs,
2009 touche à sa fin. Noël s’approche, avec son cortège de décorations, de préparatifs et de cadeaux.
Dans la course qui caractérise le mois de décembre, nous aimerions vous offrir un moment de détente :
prenez donc le temps, de vous asseoir et de lire ce nou-veau numéro : vous y découvrirez des jeux, des poèmes, des anecdotes , des contes et surtout comment on a célé-bré Noël il y a longtemps dans nos chaumières .
Les journalistes en herbe de la RBS ont vraiment pris à coeur leur travail et nous sommes fiers de vous offrir ces
quelques pages qui brillent déjà de la magie de Noël.
En attendant, nous vous souhaitons en vrac une bonne lecture, un joyeux Noël, de bonnes Fêtes…
et tout le meilleur pour 2010 !
Éditorial 1 Poésie 2 Souvenirs de Noël 3 Plaisir des mots 7 Dans nos coeurs 8 Mots Manquants 9 Courrier des lecteurs 10 Histoire de Noël 11 Il est un coin... 15 Plaisir des mots 16 Souvenirs 17 Anniversaire 18 RBS en Zig Zag 19 Il est un coin... 20
Bienvenus chez nous 21
Courrier des lecteurs 25
Mamie Botsie 26
Escalade à la RBS 27
Solution des jeux 30
SOMMAIRE
Janvier, Février, Mars ,Avril Année 2010 N°7
DEDICACE POUR UN NOEL
Il a neigé bleu et glacé
Tinte l’airain de la Noël
Carillons d’anges, pastourelle
En rondes approchent les bergers
L’Ami n’est plus souviens-t’en
Cortège d’encens et de silence
Voici des larmes venu le temps
De ce chagrin soignons l’essence
Comme saigne la rose au vitrail
Son âme brûle de cette braise
Dardant vers l’azur l’émail
Flamboyant et sacré de son ascèse
Le temps s’écoule et retentit
A tire d’aile va ma chanson
Vers celui de qui l’esprit
Cherche en mon cœur sa raison
Heurtebise
POESIE
Année 2010 N°7 Page 2
POESIE
SOUVENIRS DE NOËL
Année 2010 N°7 Page 3
L’ENFANT ET LES SORTILEGES
DE NOEL.
Enseveli sous une épaisse neige, le village
fumait de toutes ses cheminées. Enfants, nous de-
vinions que les poëles devaient ronfler à plein ti-
rage. D’autres signes hors du commun donnaient
à penser qu’il y avait préparation de quelque
chose de pas ordinaire. En effet, un mot revenait
souvent dans la conversation des adultes, le mot
Noël. Cela finissait par nous mettre, nous les gosses, « au parfum ». Il y avait
Fête dans l’air. Comme chaque année le rituel nous surprendrait.
Décorations rutilantes de guirlandes, de fragiles figurines, de bougies
multicolores. Il y aurait au pied de l’épicéa conique et odorant, en même temps
que brassage de gui et de houx, l’installation de la crèche habitée de ses person-
nages traditionnels, mages, royautés venues d’ailleurs ; petits animaux de cir-
constance, tout de laine blanche ondulée ; le bœuf et l’âne gris ; l’étoile suspen-
due ; cette grande lumière émanant de la légendaire odyssée…..
Resterait l’inconnue des cadeaux, surprises venant de papa, de ma-
man ;de tante Berthe, des cousines Aglaé et Germaine. Il y aurait moi, qui re-
late aujourd’hui ces lignes émerveillées et qui, alors revenant de classe, offrirait
à la famille les présents reçus du régent, la couronne de figues durcies par la
dessiccation ; les quelques oranges parfumées, les trois becs de plumes de mar-
que « Fédérale ».
Il y aurait après minuit et sa messe, ma grande fatigue d’enfant comblé
qui me verrait rafraîchir mon front brûlant contre les carreaux aux fougères et
palmes givrées et me perdre, en proie à des rêverie venue de lointains sortilè-
ges….
Heurtebise
Illustration d’Edmond Bille 1908
Nous habitions un village du nom de Ponthaux, à côté de
Grolley, dans le canton de Fribourg.
On nous racontait que si nous mettions nos sabots dans la
cheminée, nous allions recevoir peut-être… des cadeaux. J’ai
donc mis mon sabot dans la cheminée et le lendemain j’ai
trouvé une pive dans celui-ci en guise de cadeaux. J’ai été dé-
çue, moi qui m’attendait à mieux, mais nous n’avions pas d’argent. Aujourd’hui
j’ai 89 ans, mais jamais je n’oublierais ce moment là, car pour moi le réel ca-
deau était le trajet que nous faisions chaque année ensemble pour aller jusqu’à
l’église.
SOUVENIRS DE NOËL
Année 2010 N°7 Page 4
J’étais enfant et avec mes parents nous faisions des
Noëls formidables.
Nos parents nous réveillaient à minuit avec une petite
cloche pour faire la fête au salon. Ensuite nous man-
gions des douceurs ensemble, nous avions une assiette par
personne où se trouvait du chocolat, des cacahuètes et des
mandarines. Quand nous étions plus âgés nous allions à la
messe de minuit. Nos Noëls ont tous été formidables car ils
étaient très simples mais très sympa.
Madame Duchoud
A Noël, j’étais dans la forêt, il y avait 2 mètres de
neige fraîche, les cloches des églises sonnaient
Noël, c’était le plus beau Noël que j’ai passé, tout
seul dans la forêt.
Je me trouvais à Klosters près de Davos. La sim-
ple beauté de cette journée m’a marqué pour la
vie, tandis que je m’en allais trouver ma fiancée
qui allait devenir ma future femme.
Monsieur Voide
L’ATELIER PLAISIR DES MOTS
Année 2010 N°7 Page 5
Conte de Noël
Le rêve de Maurice.
Il y a bien longtemps, à la montagne, dans un vil-lage jurassien en bordure d’une clairière souvent ensoleillée, vivaient tant bien que mal quelques familles d’artisans. En effet des femmes commères se tenaient près de la fontaine, critiquaient les gens du vil-lage. A l’école, pendant la récréation, les enfants, eux aussi, faisaient des re-marques désagréables sur les voisins. Et puis les artisans se jalousaient les uns les autres presque journellement. Qui serait le plus apprécié lors de l’exposition annuelle du printemps ?.
Le maire ainsi que le pasteur rencontraient de grandes difficultés dans leurs tentatives de réconciliation et d’harmonie. Même le bistrot de la place était moins fréquenté qu’avant, malgré la beauté des lieux et la magnificence des couchers du soleil sur les Alpes. Pourtant la richesse de la flore et de la faune avait fait la réputation de cette région durant de longues années avant l’arrivée de cette vilaine mentalité.
Un jour, Maurice, un gamin du village demanda à sa maman "pourquoi les gens qu’on rencontre sur nos chemins sont-ils si peu aimables alors que notre village est bien joli ? " La maman répondit : « Ecoute Maurice, va donc trouver le pas-teur Gabriel. Peut-être lui saura t’expliquer l’histoire du village à cause de son grand âge et de sa sagesse ? » .
Le pasteur, attristé, conscient de cette pénible réalité, impuissant depuis long-temps, dit à Maurice : « Je vais redoubler d’assiduité dans ma confiance en Dieu et dans ma prière. »
Le surlendemain, Gabriel confia au maire l’entretien révélateur qu’il avait eu avec le petit Maurice. Tous deux prirent la décision de trouver avec plus d’é-nergie qu’avant des solutions efficaces.
Une nuit, Maurice, coutumier des cauchemars, fit un rêve surprenant. L’exposi-tion des artisans, prévue pour le printemps, se déroulait sur la clairière enso-leillée proche du village. Sur les tables recouvertes de couleurs chatoyantes, étaient présentées quelques œuvres d’art par les artisans aux visages rayon-nants. De chaque pièce, ferronnerie, sculptures, tissages de soie, petits tapis de laine, reliures et photographies d’art, émanait une luminosité étonnamment mystérieuse.
Illustration Mme Bohren
Les nombreux visiteurs - presque tout le village - s’émerveillaient de cette splendeur inattendue.
Au réveil, qu’allait faire Maurice de ce rêve ?. Il ne le garderait certainement pas pour lui.
A qui en parlerait-il en premier ? à son papa ? à sa maman ? à ses petits cama-rades d’école ?.
Serait-il capable de faire comprendre tout ce qu’il avait vu et ressenti ? Qui se-rait son confident ?.
Pendant la journée, l’enfant, saisi par la gravité de son rêve, le garda pour lui.
Et voici que la nuit suivante, le garçon eût la même vision dans son sommeil. Il n’était plus question de ne pas partager son secret.
Lors du petit déjeuner, seul avec sa mère, Maurice lui confia sa double révéla-tion des nuits précédentes.
La maman ne fût pas si étonnée, tout intuitivement elle avait pressenti ce qui se passait dans le cœur de son fils.
Gabriel, bien sûr informé, surpris par la coïncidence avec la période proche de Noël, comprit que cette manifestation avant l’heure et toute la lumière reflétée sur les objets d’art étaient signes de reconnaissance, de réconciliation.
Victorine, la maman, soucieuse de l’importance de ces confidences, chercha qui, autour d’elle pourrait l’aider dans une alliance d’action communautaire. Ce qui fût fait.
Autour de la fontaine, peu à peu grâce à Victorine et à ses amies, les comméra-ges n’allaient plus bon train. Le rêve de Maurice se propageant dans les chau-mières devenait conversations courantes. Les artisans, à l’écoute de leurs com-pagnes prirent conscience qu’il s’agissait d’eux.
Toutefois, Robert le boulanger restait sceptique. Il voulait entendre personnel-lement le rêve de la bouche de Maurice. Il se faisait d’ailleurs le porte-parole de quelques-uns de ses copains qui n’y croyaient pas non plus.
« Mes copains et moi nous ne croyons que ce que nous voyons. »
« Pourquoi cette exposition avancée ?. »
« Pourquoi cette luminosité mystérieuse alors que le soleil brille pour tous ?. »
Maurice, encore soucieux de la convivialité fragile des villageois, soumit une idée au maire. Afin de créer un climat d’harmonie et d’entente, pourquoi ne pas organiser un « apéro-brioches » sur la place le dimanche précédant Noël. Le maire acquiesça dans l’espoir que ce geste généreux touche tout le village sans exception. Chacun fut invité à partager un moment de fête offert à tous.
Année 2010 N°7 Page 6
Maurice et ses copains, Victorine et ses amies. Gabriel et ses fidèles, quelques artisans déjà convaincus firent courir la proposition de Maurice de rue en rue.
Ce fut un temps de réflexion, de transformation . Beaucoup de gens furent tou-chés par cette invitation conviviale du maire. Ils comprirent que chacun devait y mettre du sien.
C’est ainsi que l’apéro-brioches put atteindre l’ensemble du village. Même le bistrot resta fermé aux habitués du dimanche. Une atmosphère festive et cha-leureuse se répandait sur chacun.
Un vrai Noël était devenu possible.
« Préparons les cadeaux » dirent les parents.
« Allons couper un sapin dans la forêt toute proche ».décidèrent quelques hom-mes.
« Sortons de l’armoire les décorations » s’exclamèrent les mamans heureuses.
« Répétons nos chants au son de la flûte » se réjouirent Maurice et la bande de gamins devenue importante.
Il y eut même des artisans qui émirent un vœu : que cette amitié, que cette uni-té, vécues aujourd’hui dans notre village perdurent !
A Noël, les cloches sonnèrent à toute volée.
Maurice, Victorine et Gabriel le pasteur reconnaissant que ce jour était particu-lier.
Résidence Bon Séjour – Versoix
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Illustration Mme Gaby Stapfer
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DANS NOS COEURSDANS NOS COEURSDANS NOS COEURSDANS NOS COEURS
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Chalande est venu,
Son - - - - - - - pointu,
Sa barbe de - - - - - - ,
Cassons les anailles,
- - - - - - - - - du pain blanc
Jusqu’au Nouvel-An.
Il - - - - - dans sa chambre,
Il trouve une - - - - - -,
Il la pluche, il la mange,
On l’appelle le p’tit - - - - - - - --
Il descend les escaliers,
Il se - - - - - le bout du nez,
Il va chez le cordonnier
Se faire mettre une - - - - - - au nez.
Quand il est malade.
Il - - - - - d’la salade,
Quand il est guéri,
Il mange des - - - - - -
Tout’s pourries !
MOTS MANQUANTS
Avant de désigner ce personnage, le mot Chalande à signifié Noël. La première attestation de ce
mot pris dans ce sens à Genève se trouve dans une chanson recueillie par le pasteur David Pia-
get (1580-1644) connue sous le titre « Chanfon de la complanta et desolation dé paitrès » qui
date de 1535. La bûche de Noël, la butse dè tsalandè comme on disait en patois. On mettait
dans l’âtre, pour qu’il brûle durant toute la veillée, un gros morceau de bois dur, pour réchauffer
le petit Jésus. En ville la bûche portait le nom de tronche. On évida la tronche pour la farcir de
noix, de noisettes et de friandises, "anailles".On la retirait du feu à temps pour la frapper et en
faire tomber tout ce qu’elle contenait. Cette opération s’appelait faire caquer la tronche. iI n’em-
pêche qu’on peut se demander si ce sosie de saint Nicolas, mais dépourvu de mitre et de
crosse, n’a pas été laïcisé au moment de la Réforme pour devenir Chalande dans nos contrées.
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REVIENS, VEUX-TU ?.
Aujourd’hui, je me pose des questions au sujet de notre di-
vorce (voir article no, 5 du Canard des Ainés sur divorce ge-
nou ) car j’ai vraiment été trompée et le mot est faible.
Je m’explique, j’ai passé 14 jours à l’hôpital et 21 à Jolimont
pour éventuellement me remarier avec toi, mais là, les bras
m’en tombent.
Que t’ai-je fait pour que tu te venges si ouvertement à mon égard. Je pensais
que notre divorce s’était réalisé à l’amiable, et bien non, je me suis trompée.
Après avoir été sciée, tapée, et j’en passe, tu ne me laisses pas une minute de
repos, des douleurs continues, des coups de couteau, non tu exagères.
La boum à eu lieu le 11 juin, et ça continue. Crois-tu que nous puissions envisa-
ger un futur ?.J’en doute fort.
Aussi, je te pose un ultimatum.
Je te présente une personne BCBG qui va venir te tenir la dragée haute que tu
le veuille ou non.
Tu vas enfin connaître les tribulations d’un spécialiste, il ne va pas te ménager,
tu seras moins prétentieux.
Au fil des jours, je me rends compte que tu es bien obligé de faire un geste, car
vivre toujours en guerre, ce n’est plus possible.
Il faut que nous arrivions à un accord prochain, ma patience commence à être
émoussée et mêmes les rochers s’effritent.
Si contre toute attente, tu daignes faire un gros effort, tu sais que mes bras te
sont grands ouverts et nous essayerons de faire un bout de chemin main dans
la main (oh !!! pardon genou contre genou), l’avenir nous le dira, car patience et
longueur de temps font plus que force que rage.
Bien amicalement Myrielle,
COURRIER DES LECTEURS
UNE HISTOIRE DE NOEL. Mr Guex Émile Le temps arriva, elle enfanta dans une étable, parce qu’il n’y avait pas de place à l’auberge pour eux.
Mais oui, il y avait encore une petite place à l’auberge à leur arrivée, seu-lement un important, tout au moins il le pensait, est arrivé au dernier moment et a offert une bonne somme d’argent pour leur ravir ce petit endroit, en même temps que l’argent il a dit :
- Vous ne voyez pas la femme est prête à faire son gosse, à l’auberge plus personne ne va dormir avec ça.
L’aubergiste n’a rien dit, il avait aussi vu, et pensait la même chose,
- Alors à vous Monsieur le dernier coin, après c’est complet.
Joseph et Marie durent repartir, pour aller où……. Il n’y avait pas que l’auber-giste pour faire marcher l’affaire, sa femme douce et gentille y travaillait aussi ; sa fille de 14 ans de même, et un fils de 11 ans était au travail comme les au-tres. Lui c’était déjà un petit homme entreprenant, plein de vie, un peu volon-taire parfois, et n’ oublions pas la grand’mère qui comme les autres était aussi à l’ouvrage. Si les autres n’avaient rien vu du geste pas très glorieux du patron, sa mère avait tout vu et tout entendu.
L’auberge remplie, les clients servis, c’était l’heure d’aller se coucher. Pourtant la grand’mère ne se pressait pas, cette histoire tournait dans sa tête.
- Aller se coucher, quoi, aller se coucher quand dehors une femme était dans la détresse, ou allaient ils aller ces pauvres ?
Car c’est sûr, l’enfant allait naître cette nuit, et elle répétait, les pauvres, les pauvres .
- Les pauvres, mai oui, voilà, j’ai trouvé,
ils allaient aller à l’auberge des pauvres de son petit fils,
- J’aurais dû y penser tout de suite.
Maintenant elle sait ce qu’il faut faire, elle appelle,
- Pierre, Pierre, viens vite j’ai quelque chose a te dire.
Vous avez deviné, Pierre c’est le garçon, le voilà qui arrive, l’air bien fatigué,
- Que veux-tu Grand’mère, j’allais me coucher.
- Et bien, ce n’est pas encore l’heure pour nous, ton auberge des
pauvres comme tu dis, est-elle prête à recevoir des clients ?.
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- Pas me coucher ? mon auberge ? que veux tu dire, je ne comprends rien du tout.
- Tu vas comprendre, voilà, écoute moi bien
dit Grand’mère,
- Tu m’as dit que tu avais songé à un coin à côté de l’étable du bœuf, que tu pouvais y coucher, et même que deux ou trois personnes pou- vaient s’y tenir, c’est bien ce que tu a dit ?. Tu as même dit que c’était ton auberge, comme ton papa, mais que la tienne ce serait celle des
pauvres ?.
- Oui, j’ai dit ça, c’est juste dit Pierre.
- Alors, voilà ce que tu vas faire, ce soir tu auras peut-être des pauvres dans ton auberge !.
Elle lui explique ce qui s’est passé tout à l’heure, et qu’elle n’a pas aimé, lui dit ce qu’il faut faire et ce qu’il faudra dire. Lui qui n’avait rien vu a très vite com-pris.
- Oui, oui je leur cours après je les mène à mon auberge, oui je ferai du feu, je les installe, mais oui la paille est fraîche, tu sais ils
n’auront pas froid, il y a le bœuf, et aussi leur âne sera là, ils seront presque très bien, oui je cours,
Le voilà parti toute fatigue envolée, c’est qu’il avait si souvent espéré qu’un jour cet abri, son auberge, pourrait rendre service à quelqu’un , pas pour gagner quelque chose, non pas ça, seulement pour que ce qu’il avait fait serve une fois, il en avait tellement rêvé ; et peut être cette nuit son rêve serait réalité. Mais il fallait d’abord les trouver, ces gens !
- Il sont partis de ce côté m’a dit ma Grand’mère, mais je suis bientôt au bout du bourg et je n’ai personne vu, pourvu que je ne les aie pas manqués ,
Là une bicoque branlante, ils ne sont pourtant pas là, ce n’est que planches pourries, il s’avance un peu,
- Mais oui, il y a quelqu’un, et je vois un âne, ça y est j’ai trouvé !
Il s’approche encore en faisant un peu de bruit pour qu’ils le voie, venir,
- Il ne faut pas qu’ils me prennent pour un voleur,
C’est fait, l’homme l’a vu et s’avance et demande,
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- Que veux tu garçon ?.
Pierre soulagé lui raconte son histoire, l’auberge, le père qui les renvoie, la Grand’mère qui a vu et n’était pas contente, et son coin, il n’ose pas dire son au-berge, où ils pourraient passer la nuit, presque aussi bien qu’à l’auberge,
- Ce n’est pas loin vous savez, juste là vers cette colline.
Le couple ne dit rien, hésite, le père ne les a pas voulus, pourquoi le fils ferait le gentil ? Pierre voit bien leur hésitation, alors il explique encore ;
- Ce n’est pas mon père qui m’envoie, mais ma Grand’mère. Je vous ai dit elle n’était pas contente, elle m’a dit va, retrouve les, mène les sur la colline, installe les, fait du feu, va chercher de l’eau, fais la chauf fer. Elle m’a aussi dit que ça ne vous coûterait rien, et puis qu’elle avait bien vu que la dame allait avoir besoin de quelqu’un cette nuit ! Parfois elle voit des choses ma Grand mère, alors elle va venir avec ma sœur et tout ce qu’il faut pour cette nuit, je dois dire que je n’ai très bien compris de quoi elle voulait parler. Vous venez, sinon je vais me faire gronder très fort.
Si Pierre n’avait pas compris ce que voulait sa Grand’mère, eux savaient très bien de quoi elle parlait, maintenant ils voulaient bien venir, même avec soula-gement, lui pour ne pas être seul dans ce moment difficile, ce n’est pas le travail du bois qui lui avait appris comment s’y prendre quand un enfant venait au monde. Elle, lui avait dit : Marie n’aie pas de crainte.
Elle croyait en cette parole, mais tout de même, elle était plus tranquille, avec une Grand’mère pour l’assister dans ce moment pénible, car ça venait d’instant en instant déjà très difficile à supporter. Le parcours ne parut pas long, car Pierre était tellement heureux qu’il parlait sans arrêt :
- Vous savez avant ce n’était qu’une étable pour 3 bêtes, puis il n’y eu plus que le bœuf, avec la place restante j’ai fait un endroit où dormir, j’ai trouvé des vieilles planches encore solides, avec ça j’ai fait comme une petite pièce ou l’on peut dormir, il y a un coin pour le feu, un autre avec une petite réserve d’eau, ça je n’ai pas pu le faire tout seul, j’ai aussi trouvé ce qu’il fallait pour faire une porte, elle ne va pas très bien, mais ça ferme, vous savez c’est plutôt comme une grotte, en fin c’est des très grosses pierres entassées à cet endroit, comme si un géant les avaient posées là pour se reposer, et les avaient oubliés, et puis, c’est drôle, la pluie peut tomber, c’est toujours sec à cet endroit, et puis il y fait rarement froid la nuit, les pierres se chauffent avec le soleil et restent chaudes très longtemps, et il y a ceci, et il y a cela,
Il parle tant qu’avant d’arriver sur la colline les voyageurs savaient qu’ils se-
raient bien logés pour cette nuit et peut-être aussi pour les suivantes, car ce
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n’est pas demain qu’ils pourraient repartir. Sitôt arrivés, Pierre allume la lampe à huile, les installe, fait du feu, va chercher l’eau à la source un peu plus loin, voilà,
- Je crois que j’ai fait ce que Grand’mère m’a dit de faire, il n’y a plus qu’à attendre leur arrivée,
Mais il lui semble qu’elles devraient être là maintenant, le temps passe et Pierre commence à se faire du souci, la dame n’a pas l’air bien du tout, elle sou-pire très fort par moment !. L’homme aussi se fait du souci parce qu’il demande à Pierre ;
- Dis moi garçon, ta Grand’mère a bien dit qu’elle allait venir avec ta sœur ?
- Oui, oui, monsieur elle l’a dit, et si elle l’a dit, elle va venir, ça, c’est sûr.
Pourtant il se passe encore un bon moment avant que des voix se fassent enten-dre, annonçant la venue de quelqu’un.
- La voilà dit Pierre je reconnais leurs voix, ouf, je commençais à avoir peur qu’elles ne puissent venir.
L’homme s’est levé, a été au devant des arrivantes, et a dit, merci, merci d’être venues, oui d’abord merci, après il a dit je suis Joseph et là c’est Marie qui va enfanter, comme vous l’avez compris en la voyant, Marie fait un petit signe de la tête et essaye de sourire, mais que c’est difficile en ce moment !
Maintenant tout va s’accomplir, la Grand’mère a pris les choses en mains, Pierre a dû se retirer dans son coin à lui, de l’autre côté des grosses pierres, en faisant ce parcours il a remarqué qu’une étoile brillait très fort, juste au dessus de sa tête, elle paraissait toute basse dans le ciel, c’est étonnant il ne l’avait ja-mais remarquée avant cette nuit !.
Pierre dans son coin s’est couché, et très vite endormi. Quelques heures plus tard, sa sœur est venue le réveiller,
- Viens Pierre, il faut rentrer, tout va bien, un petit garçon est né, et j’ai aidé à sa venue sur terre. Dépêchons- nous, le père ne sait pas que nous ne sommes pas à la maison, il ne faudra pas faire de bruit pour ne personne réveiller, allons, presse-toi.
Voilà pourquoi, quand les bergers sont venus ils ont trouvés un nouveau né, tout frais, tout propre, emmailloté dans ses langes. Ceux qui ont raconté l’his-toire de la naissance de Jésus, ont oublié de dire que des bonnes gens du pays étaient là, avant les bergers et ceux qui sont venus. Après, l’ange aussi avait oublié d’en parler. C’est pour réparer cette injustice que je vous ai fait ce petit conte. Mr Guex Émile
En 1934, le chemin fut nommé pour rappeler la mémoire de Jean Huber-Saladin, homme de lettres, politicien et humaniste.
Jean Huber naquit à Genève en 1798 d’une famille patricienne. Il étudia la philosophie et les lettres et reçu une instruction militaire dans les milices genevoises et aux Pays-Bas.
En 1825 il publia son premier livre, un recueil de vers, et épousa Madame Saladin. Par ce mariage il est devenu propriétaire de Montfleury et c’est là qu’il accueillit des célébrités européennes, comme Châteaubriant, Cavour et de nombreuses fois son ami, poète et homme d’Etat français Alphonse de Lamartine (1790-1869).
En 1831, Huber, séjournant à Bologne s’enflamma pour la cause de la révolution qui éclata dans ce pays et prit part à la tentative de création d’une république. Il se fit envoyer à Paris comme député des Provinces-Unies de l’Italie Centrale. La tentative échoua mais fut reprise plus tard.
Rentré à Versoix, face aux luttes confessionnelles qui ravageaient alors le canton, il proposa vigoureusement la tolérance et la liberté de pensée.
En 1835, le colonel Huber participa à une mission militaire en Algérie. A cette occasion lui vint l’idée d’une émigration, dans ces contrées, d’habitants de la Suisse surpeuplée. Un essai fut tenté avec une dizaine de familles et réussit.
Plus tard, Huber s’enthousiasma pour l’idée de la Croix-Rouge de son ami Henri Dunand. Huber fut le fondateur de la Croix-Rouge française et entra en action lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Grâce à cette intervention, les blessés français enfermés à Metz purent être évacués. Plus tard, il alla visiter les camps de blessés français en Allemagne.
Il mourut en 1881. Ce qui frappe, en le suivant tout au long de sa biographie, c’est de voir à quel degré Huber était international. Il adressa ces vers a Lamartine : Tu crois à l’avenir, mon ami, ta voix appelle Sur les bords du Léman son aurore nouvelle. Tu voudrais, sans briser les antiques frontières, Qu’un frère tende ici la main à d’autres frères, Oui, Dieu, près du beau lac, pour resserrer les nœuds, Semble prédestiner ce centre lumineux. (Extrait Les rue de Versoix)
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Il est un coin et des souvenirs, de mon Village Un prophète de l’ONU
et du CERN ?
ATELIER PLAISIR DES MOTS Essais de SLAM
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DIVERS PROGRAMMES D’HIVER A LA TELE.
Un soir d’hiver à Versoix vers 17 heures
Sans vergogne et sous une averse, les enfants Reverdin
Bien couverts, traversent sur le verglas jusqu’au réverbère
Un soir d’hiver à Vernier vers 18 heures
Une porte entr’ouverte conduit au verger sans verdure
Spectacle s’avérant très triste et sévère à la Verlaine
Un soir d’hiver à Vérone vers 19 heures
Opéra de Verdi avec vernissage sous la véranda
Et verrée de vermouth vermillon dans des verres bleu-vert
Un soir d’hiver à Anvers vers 20 heures
Lecture de vers autour de Verhaeren et de Prévert
A donner vertige à Dame Véronique Duvernoy
Un soir d’hiver à Verbier vers 21 heures
Revêtu d’une couverture verdâtre aux motifs de colverts
Un converti vertueux chante des versets pleins de vérité
Résidence Bon Séjour Versoix
Atelier Plaisir des mots
Essais de SLAM
12.19 et 26 octobre 2009.
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SOUVENIRS L’ARRIVEE DU VENDEE-GLOBE 2000-2OO1.
Quelle foule impressionnante amassée et serrée sur les quais des Sables-d’Olonne (France) !.
On attend de voir poindre à l’horizon le premier bateau. C’est la fin de la matinée d’une agréable journée pour la saison. De toutes parts, fusent les palabres et chacun y va de son pronostic, Les va-canciers, surpris, demandent ce qui se passe. L’océan est calme, le
soleil au rendez-vous. Brusquement des hourrahs, des cris d’ovation quand au détour de la jetée, le premier voilier apparaît ! C’est Ellen Mac Arthur, une jeune britanni-que de 24 ans qui gagne la course cette année. Les autorités la félicitent. J’ai admiré la simplicité extraordinaire et le courage de cette jeune femme qui venait d’accomplir un exploit : naviguer seule sur Kingfisher nonante quatre jours. J’ai admiré aussi l’ambiance simple et chaleureuse qui caractérise les gens de mer et la Vendée.
Le savez-vous ? Le Vendée-Globe est une course de voilier, en solitaire, sans escale, autour du monde, qui dure approximativement quatre mois à partir de début novem-bre. Elle a lieu tous les quatre ans. Par ailleurs, dans la nuit du 7 au 8 février 2005 Ellen Mac Arthur obtient la seconde place de la course autour du monde. Madame Delaunay.
MA DECOUVERTE DU MOZANBIQUE VERS 1930-35.
Tout surprend quand on découvre pour la première fois les traditions de ce peuple d’Afrique noire !. Les gens, tous pauvres et noir de peau se déplacent à pied. Quelques uns roulent à bicyclette. Pas ou peu de voitures ! Les repas quasi-quotidiens comportent le voussoie (maïs grillé au feu ) ou les patates douces ou encore du poulet grillé. Il y a aussi les mangues, les ananas, les pamplemous-
ses, les bananes. La plupart du temps, les gens sont dehors, assis sur une pierre ou tout simplement sur le sol. Ils mangent avec leurs doigts autour du plat collectif. Les mozambicains habitent des huttes de terre battue et dorment sur des nattes à même le sol. Ils parlent le portugais et le shangan. Ils aiment danser, chanter et jouer sur leurs instruments, les tam-tam. Les femmes portent leur dernier enfant attaché dans un grand tissu sur le dos. Des girafes vont et viennent sous protection de leurs maî-tres. A la campagne, de beaux petits singes en liberté amusent les gens avec leurs « singeries ». Infirmière en mission, j’ai passé douze ans à Chicamba et pu m’entrete-nir avec la population qui marche des kilomètres pour venir au dispensaire avec leurs malades et leurs repas. Heureusement, j’ai été bien reçue puis entourée de collègues connaissant les deux langues. J’ai rencontré des sorciers dont les secrets restaient bien gardés. Madame Bernel
DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES
JANVIER
Le 03 Mme Gander Claudine
Le 04 Mme Tavel Renée
Le 19 Mme Babel Renée
Le 19 Mme Bergdorf Sonia
Le 22 Mme Grivel Emilie
Le 26 Mme Mottas Germaine
MARS
Le 03 Mme Gimeno Marie
Le 08 Mme End Denise
Le 11 Mme Rossier Florence
Le 11 Mr Mojonnier Alain
Le 17 Mr Chevalaz Roger
Le 20 Mme Fernandes M. Teresa
Le 20 Mr Hornung Jean Pierre
Le 25 Mme Cuenin Andrée
Le 25 Mme Schurter Germaine
Le 29 Mr Delaraye Henry
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FEVRIER
Le 06 Mr Doebeli JeanCharles
Le 08 Mme David Anne
Le 10 Mme Cloux Hélène
Le 13 Mme Perrot Denise
Le 17 Mme Ibanez Carmen
Le 27 Mme Voltenauer Gertrude
Le 28 Mme Duchoud Yvonne
AVRIL
Le 04 Mme Gheghios Edith
Le 20 Mr Voide Maurice Gerbert
Le 21 Mr Cohanier Henry
Le 27 Mr Golaz Jean Jacques
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RBS EN ZIG ZAG
Croisière sur le Lac
SEPTEMBRE
Soirée Moules & frites
Le Chœur du Léman
LE BOIS DE LA BATIE.
Depuis son aménagement en
1874, ce bois, situé proche de la
jonction du Rhône et de l’Arve,
fait le plaisir des visiteurs de tous
âges, avec son grand étang, son
île, ses terrasses et ses enclos où cohabitent chè-
vres, bouquetins, daims,
sangliers (dont un
blanc) , chevreuils,
marmottes, fouines,
poules, canards, paons,
dindons et bien d’autres
espèces de la faune régio-
nale.
Agrandi à plusieurs re-
prises, le parc s’étend au-
jourd’hui sur plus de 20
hecta-
res. Deux restaurants agrémen-
tent le parcourt où nous avons
dégusté une tarte aux pommes.
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IL EST UN COIN DE MON VILLAGE
FUTUR EMS
ST LOUP
EMS COTE LAC IMMEUBLE CHEMIN VENDELLE
EMS COTE LAC IMMEUBLE CHEMIN VENDELLE
Les Vacances à Annecy
Concert orgue de Barbarie
SEPTEMBRE
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BIENVENUE CHEZ NOUS
A Mme Monique Odier Fatio
entrée à la RBS le 19 octobre
2009.
Je suis née à Baden Argovie
en Suisse allemanique : Mes
premiers pas je les ai fait dans
une bibliothèque ce qui a dû
contribuer je pense, dans une
large mesure pour ma passion des livres. À la
maison nous sommes francophones, ce qui nous
conduira tout naturellement à Genève,où je
poursuis mes études à l’école Brechbühl. Une
fois ma maturité obtenue j’exerce diverses acti-
vités professionnelles. A l’Uni. je me familiarise
avec les langues étrangères : je me marie avec
François Fatio. Passionné d’horlogerie il en fera
son métier. Parallèlement il voue une grande
passion pour la nature et les oiseaux, engoue-
ment que je vais partager. Le grand père de mon
époux, historien, va m’enthousiasmer pour l’his-
toire de Genève ses musées, la vieille ville et la
cathédrale St-Pierre, passion que je vais mettre
en pratique comme guide. Je vais également
me passionner pour la réflexologie auprès de
Mme Rosette Poletti et Barbara Dobs . En ou-
tre,j’aime pratiquer la peinture et le dessin.
Charade
Mon premier se fait en marchant
Mon second se met dans les sauces
Mon tout peut avoir des roulettes.
OCTOBRE
Patin
A Monsieur
Olivier Fernand,
Je suis né a Cologny ou j’ai fais mes classes primaires. Plus tard après la destruction de la ferme que nous exploi-tions j’ai vécu à la Capite dans l’estaminet, chez Angèle ma
maman; là, je vais affûter mes papilles. Puis, je vais intégrer l’école de commerce à Genève; une fois mes diplômes obtenus, j’exercerai le métier de représentant de commerce en chemiserie et acces-soires: une fois installé à Chambésy, je vais pren-dre énormément de plaisir à m’occuper de mon jardin, à pratiquer le golf, la pétanque, et soutenir le Servette, ainsi que voyager surtout en Europe, avec un plaisir tout particulier pour le Portugal.
BIENVENUE CHEZ NOUS
A Jérémy BODELET,
infirmier.
Je suis originaire du nord de la France, "chti", mais vit depuis longtemps en haute Savoie à Annecy. Avant d'être infir-mier, je promenais les gens en tricycle électrique à Annecy au
bord du lac et puis à force de rencontres j'ai voulu exercer un métier relationnel, je me suis lancé dans des études d infirmier. J'ai travaillé 3 ans et demi à l’hôpital dont récemment à celui de la Tour à Meyrin. Je vis en couple et aime les loisirs dans la nature comme les randonnées. Sportif mais gourmand ou gourmand mais sportif comme vous voulez ! Je vous remercie pour votre sympathique accueil et suis très content d’être parmi vous.
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L’atelier du Verrier
L’écomusée
Partie de Pétanque
Lecture du journal
Col de la Forclaz
Les Vacances à Annecy
BIENVENUE CHEZ NOUS
À Sylvain Janvier, infirmier.
Diplômé depuis 2004, ayant exercé en service de médecine en France , puis à l’EMS la Clai-rière à Mies (2ans) puis à
l’hôpital de Gilly (2 ans), habi-
tant sur les hauteurs du Jura, côté France à
Lamoura, petit village perdu dans les bois de sa-
pins. Heureux papa d’un enfant de 10 ans se pré-
nommant Loïs, grand amateur de ski de fond et ski
alpin, vélo (surtout les descentes !) et motard du-
rant les beaux jours. C’est avec plaisir que je rejoins
les résidants et le personnel de la Résidence de Bon
Séjour pour, j espère, une longue collaboration.
Brisolée et concert
Concert de Piano
Mme D. rêvait d’une Smart
À RoseMarie Voeglin
Depuis l’age de 30 ans je suis ins-
tallé à Versoix. J’ai travaillé long-
temps aux établissements Fava-
ger. J’adore me promener une
passion que je partageais avec
mon petit caniche adoré qui se prénommais « Caro »
Je suis très heureuse d’être à la Résidence de Bon
Séjour
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Charade
Mon premier est satisfait
On met dans mon deuxième la confiture
de grand-maman
Mon troisième est un organe qui filtre le sang
Mon tout a le même âge que moi. Contemporains.
La revue
Ballet Shéhérazade
Repas chasse
Auberge Communale de Satigny
NOVEMBRE EN IMAGES
Repas Anniversaire
Concert d’accordéon
BIENVENUE CHEZ NOUS
À Mme Lepri Lina entrée à la Résidence le 30 Octobre.
Je suis originaire de Toscane en Italie. Je me marie, et nous venons nous installer à Win-terthur où je vais travailler pendant une année dans une usine de confection de dentelle et bas de soie. Nous reprenons la route et nous nous installons à Villette près de Chêne-Bourg. C’est dans une usine à Chêne-Bourg, les établisse-ments Fjord, que je vais aiguiser ma gourmandise pour le chocolat, tout particulièrement ceux à la li-queur, que je retire pour profiter du chocolat délicieu-sement imprégné. Plus tard nous nous installons à Versoix, rue Théodore-Verne. C’est le paradis ! Avec mon époux nous faisons l’acquisition d’une caravane, que nous installerons chaque année en Italie pour des vacances "livournaises".
Fin gourmet j’aime manger. Les mots croisés me pas-sionnent, ainsi que les jeux télévisés, les films poli-ciers et les émissions d’investigation. J’adore égale-ment me promener dans Genève , c’est une ville telle-ment belle. ...
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Charade
Mon premier est le contraire de petit
Mon second est hésitant en début d’existence
On se met dans mon troisième pour être aligné
Mon tout a une longue expérience de la vie
Grands Parents.
COURRIERS DES LECTEURS
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LE BONHEUR ?. (2)
La télévision nous abreuve de séries (etc) vous le savez comme moi.
Aussi, ai-je décidé en connaissance de cause d’avoir la mienne (modeste 3 épisodes) .
Le dernier arrive et j’ai le bonheur et la joie de vous infor-mer que je vais convoler en justes noces avec mon genou.
Il est bien entendu que je pose des conditions, pas question de me tromper à mon âge, les folies sont finies.
Tous les deux, nous sommes devenus raisonnables par la force des choses et nous espérons que ces moments douloureux et pénibles se termineront par une retraite bien méritée, et nous pourrons dans un futur faire de belles promena-des.
C’est un moment privilégié parmi tant d’autres, maintenant avec la sagesse il y a la tendresse qui s’est installée sans bruit, mais qui est la période la plus belle, après tant d’orages.
JE PASSE LE FLAMBEAU.
Il est grand temps que je passe « la main « pour les bibliothèques.
Après plusieurs années où je me suis occupée de mes enfants, je n’ai pas boudé le plaisir d’être au milieu d’eux, maintenant, il faut que je me mette en retrait.
J’ai trouvé en Gervaise, notre bénévole une personne compétente qui a l’amour de la lecture et qui va mettre son savoir au service de vous toutes (tous).
Je la remercie pour l’intérêt qu’elle porte à mes enfants. Je ne puis que l’encou-rager dans cette voie et lui souhaite une parfaite réussite dans ce travail qui n’est pas simple et qui demande beaucoup de soins et d’attention.
Bonne chance à toi, chère Gervaise et beaucoup de satisfaction future.
En toute amitié Myrielle.
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RECETTE DE MAMIE BOTSIE
Sortie Musée de la Réforme
Concert flûte de Pan et piano
Vente Artisanale annuelle
Sortie Marché de Noël Fusterie
Le Batteur Emporte pièce Ø 5.5 Cuil à glace Ø 5.5 cm
MALAKOFFS
Préparation : 15 mn Cuisson : 3 à 4 mn Ingrédients (pour 4 personnes) : - 500 g de gruyère salé - 3 cuillères à soupe de farine - 2 oeufs - 1 à 2 gousse d'ail - poivre, muscade - 1/2 à 1 dl de vin blanc sec - 12 tranches de pain de mie
Préparation : Râper le fromage, le mettre dans un saladier ajouter la farine, les oeufs, l'ail, poivre et mus-cade, battre fortement ( au batteur) en ajoutant petit à petit le vin pour obtenir une masse lisse et compacte. Mouler la préparation à la cuillère à glace sur chaque rondelle de pain en formant un dôme de 3 cm de hauteur environ, réserver au frigo . Chauffer de l'huile dans une friteuse à 180 degrés et y mettre les tartines côtés pain. Elle se retour-nerons toute seules cuire environs 3mn. Égoutter sur un papier ménage et déguster sans attendre. Avec une bonne salade verte et un verre de vin vaudois. Bon appétit.
Chère Compagnie de 1602
Année 2010 N°7 Page 27
C’était en 1602, c’était en 1600 et 2
Qu’on vit les savoyards furieux
Dans l’ombre de la nuit
Violer notre logis .
Mais c’est aujourd'hui que nous venons vous remer-
cier de cette agréable commémoration que vous
nous avez présentée ce vendredi quatre décembre.
C’était superbe! C’était magnifique! Autant le film
que le défilé.
Vous avez réveillé notre fibre patriotique, à nous qui
ne pouvons guère nous déplacer jusqu’à la vielle
ville pour admirer votre cortège traditionnel.
Encore merci.
Chère compagnie de 1602 croyez à notre reconnais-
sance. Maintenez encore longtemps l’illustration de
ce temps mémorable.
Plaisir des Mots Résidence de bon Séjour
LA MARMITE DE LA MERE ROYAUME
NOËL DES ENFANTS
CONCERT DE FLUTES
Année 2010 N°7 Page 28
DECEMBRE EN IMAGES
FONDUE SOUS LA YOURTE A « ROUSSEAU »
REPAS DE NOËL
SORTIE LES LUMIERES DE LA VILLE
Année 2010 N°7 Page 29
DECEMBRE EN IMAGES
Année 2010 N°7 Page 30
Pour prochain N° : dernier délai pour les textes Mars 2010
MOTS MANQUANTS
BONNET
PAILLE MANGEONS
MONTE ORANGE
GOURMAND CASSE PIECE MANGE SOURIS
REPAS DE NOËL
Solutions du jeu
Mon premier est une note de musique
Je sème mon second dans la terre
Pour chasser mon tout, un cachet est
bien pratique. Migraine.
Mon premier se porte avec des jarretelles
Les dents de mon deuxième mordent le bois
Mon troisième est plus que sombre
On mettait des braises dans mon tout pour
Réchauffer les lits. Bassinoire.
APERITIF DE NOËL
DANS NOS SOULIERS…..
CHARADES