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Grepic News - hiver 2014 -1 Un Bio3 Institute déjà au carré C’ est désormais acquis. La plateforme tou- rangelle de formation aux métiers de la bioproduction et des cosmétiques, le Bio3 Ins- titute, qui va être construite au cœur de Tours sur la ZAC dite du Plat d’Etain, ouvrira bien ses portes en octobre ou en novembre 2015. Ses différents promoteurs – tant la direction de l’Université François Rabelais, que celle de l’IMT ainsi que Xa- vier Monjanel, le président de la Fondation Philippe Maupas qui réunit les industriels impliqués dans ce projet « structurant » - l’ont confirmé en octobre dernier lors d’un colloque organisé par la Fondation Philippe Maupas dédié aux biomédicaments. L’ « Institut », « qui n’aura pas d’équivalent en France, voire en Europe » nous indique Patrick Hibon de Frohen, le président de l’IMT, accueillera immédiatement entre 60 et 70 étudiants en formation initiale et en al- ternance, avant de monter en puissance au gré des homologations des différentes formations qui seront dispensées in situ (voir encadré). La plateforme qui sera exploitée par l’IMT de Tours, mandaté par un groupement d’intérêt scientifique (GIS), affiche des ambitions spectaculaires. Puis- qu’elle projette d’accueillir sur 10 ans plus de 1 200 étudiants en formation initiale, 4 200 étu- diants en formation par alternance et un bon millier de salariés en formation continue. « Nous devons bien mesurer l’importance de cette opportunité » a tenu à rappeler Xavier Monjanel, également président du Grepic. «Nous allons disposer au cœur du Val-de-Loire édito Le Bio3 Insti- tute – l’institut de formation aux métiers de la bioproduc- tion et des cos- métiques – qui va bientôt ou- vrir ses por- tes à Tours, va participer de façon spectaculaire à l’accroissement de l’attractivité de notre territoire dans le domaine des sciences de la vie. On ne pouvait sans doute rêver mieux à un moment aussi critique de l’histoire de l’industrie pharmaceutique qui vit un changement, radical, voire brutal, de son modèle économique et de ses pa- ramètres technologiques. En effet, dans les mois et les années à venir, c’est bien l’irruption de nouveaux traitements fondés sur les biotechnologies qui vont façonner le nouveau paysage de notre industrie, mais aussi celui des pra- tiques médicales. Ces molécules issues du vivant, souvent mises au point par des start-up et des biotechs ultra-inno- vantes, font appel à des modes d’action thérapeutique en totale rupture avec ce qui était connu jusqu’alors. Elles bous- culent nos habitudes, y compris nos ha- bitudes industrielles. C’est une révolu- tion considérable, dont on a encore bien du mal à mesurer l’impact sur no- tre organisation sociale et économique. Il va notamment nous falloir appren- dre à les produire dans les meilleures conditions de sécurité, de qualité et de disponibilité. C’est bien le défi majeur que s’apprête à relever le Bio3 Institute. Et je me réjouis qu’au cœur de notre ter- ritoire, vienne se greffer une offre de for- mation aux métiers de la bioproduction qui n’aura pas beaucoup d’équivalent à l’échelle nationale, voire européenne. Bonne lecture. Xavier Monjanel Président du GREPIC Attractivité La plateforme tourangelle de formation aux métiers de la bioproduction et des cosmétiques, le Bio3Institute, devrait ouvrir ses portes en octobre et novembre 2015 sur la ZAC du Plat d’Etain. Elle accueillera immédiate- ment entre 60 et 70 étudiants en formation initiale et en alternance. La Lettre d’informations du Groupement Régional des Etablissements Pharmaceutiques Industriels du Centre Maquette du Bio3Institute sur la ZAC du Plat d’Etain Une plate-forme exploitée par l’IMT Grepicnews N°8

N°8 - Grepic · 2019-10-01 · scientifique (GIS), affiche des ambitions spectaculaires. Puis-qu’elle projette d’accueillir sur 10 ans plus de 1 200 étudiants en formation initiale,

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Grepic News - hiver 2014 - 1

Un Bio3 Institute déjà au carré

C’est désormais acquis. La plateforme tou-rangelle de formation aux métiers de la

bioproduction et des cosmétiques, le Bio3 Ins-titute, qui va être construite au cœur de Tourssur la ZAC dite du Plat d’Etain, ouvrira bien sesportes en octobre ou en novembre 2015. Ses différents promoteurs – tant la directionde l’Université François Rabelais,que celle de l’IMT ainsi que Xa-vier Monjanel, le président de laFondation Philippe Maupas quiréunit les industriels impliquésdans ce projet « structurant » - l’ont confirméen octobre dernier lors d’un colloque organisépar la Fondation Philippe Maupas dédié auxbiomédicaments. L’ « Institut », « qui n’aura pasd’équivalent en France, voire en Europe » nousindique Patrick Hibon de Frohen, le président

de l’IMT, accueillera immédiatement entre 60et 70 étudiants en formation initiale et en al-ternance, avant de monter en puissance au grédes homologations des différentes formationsqui seront dispensées in situ (voir encadré).La plateforme qui sera exploitée par l’IMT deTours, mandaté par un groupement d’intérêt

scientifique (GIS), affiche desambitions spectaculaires. Puis-qu’elle projette d’accueillir sur 10ans plus de 1200 étudiants enformation initiale, 4 200 étu-

diants en formation par alternance et un bonmillier de salariés en formation continue. « Nous devons bien mesurer l’importance decette opportunité » a tenu à rappeler XavierMonjanel, également président du Grepic.«Nous allons disposer au cœur du Val-de-Loire

édito

Le Bio3 Insti-tute – l’institutde formationaux métiers dela bioproduc-tion et des cos-métiques – quiva bientôt ou-vrir ses por-tes à Tours, vaparticiper defaçon spectaculaire à l’accroissementde l’attractivité de notre territoire dansle domaine des sciences de la vie. On nepouvait sans doute rêver mieux à unmoment aussi critique de l’histoire del’industrie pharmaceutique qui vit unchangement, radical, voire brutal, deson modèle économique et de ses pa-ramètres technologiques. En effet, dansles mois et les années à venir, c’est bienl’irruption de nouveaux traitementsfondés sur les biotechnologies qui vontfaçonner le nouveau paysage de notreindustrie, mais aussi celui des pra-tiques médicales. Ces molécules issuesdu vivant, souvent mises au point pardes start-up et des biotechs ultra-inno-vantes, font appel à des modes d’actionthérapeutique en totale rupture avec cequi était connu jusqu’alors. Elles bous-culent nos habitudes, y compris nos ha-bitudes industrielles. C’est une révolu-tion considérable, dont on a encorebien du mal à mesurer l’impact sur no-tre organisation sociale et économique. Il va notamment nous falloir appren-dre à les produire dans les meilleuresconditions de sécurité, de qualité et dedisponibilité. C’est bien le défi majeurque s’apprête à relever le Bio3 Institute.Et je me réjouis qu’au cœur de notre ter-ritoire, vienne se greffer une offre de for-mation aux métiers de la bioproductionqui n’aura pas beaucoup d’équivalentà l’échelle nationale, voire européenne.Bonne lecture.

Xavier MonjanelPrésident du GREPIC

AttractivitéLa plateforme tourangelle de formation aux métiers de la bioproduction et des cosmétiques, le Bio3Institute, devrait ouvrir ses portes en octobre etnovembre 2015 sur la ZAC du Plat d’Etain. Elle accueillera immédiate-ment entre 60 et 70 étudiants en formation initiale et en alternance.

L a L e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n s d u G r o u p e m e n t R é g i o n a l d e s E t a b l i s s e m e n t s P h a r m a c e u t i q u e s I n d u s t r i e l s d u C e n t r e

Maquette duBio3Institute sur la ZAC du Plat d’Etain

Une plate-forme exploitée par

l’IMT

GrepicnewsN ° 8

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d’un outil très performant qui va nous per-mettre d’accompagner progressivement la mi-gration de nos usines et de nos équipes versles métiers de la bioproduction ; celle-ciconstituant l’horizon indépassable de la fi-lière ». Le site, auquel sera consacré un in-vestissement de 20M€ – en intégrant les en-veloppes engagées dans l’hébergement – a étéimmédiatement conçu dans une logique col-laborative et participative. Ses équipements in-dustriels école – notamment la zone de cul-ture cellulaire équipée de bioréacteurs, les ins-tallations de purification, la plateforme d’a-nalyse, le magasin et la centrale de pesée - se-ront ainsi proposés dès 2016 aux chercheursdu LabEx MAbImprove, le laboratoire d’ex-cellence qui rassemble des chercheurs des uni-versités de Tours et de Montpellier qui seconsacrent aux anticorps monoclonaux thé-rapeutiques et aux protéines recombinantes.Avant sans doute d’être également accessibleà des industriels qui souhaitent expérimenterun process à petite échelle.Compte tenu de cette concentration d’ex-pertise de haut niveau, le duo composé de MA-

bImprove et du futur Bio3 Institute, ne pou-vait que produire des effets notables et rapidessur le plan de l’attractivité. Déjà, deux laboratoires de biotechnologieslyonnais, Dentritics (développement d’anticorpsmonoclonaux ciblant la cellule dentritique) etSynthelis (expression et caractérisation de pro-téines membranaires), ainsi que Galenus Re-generatio (diagnostic in vitro et conception detests compagnons), fondé en mai par les bor-delais Laurent Mousseau et Pascal Gigot, ontengagé des collaborations dans cette pers-pective avec des chercheurs de l’UniversitéFrançois Rabelais de Tours. Certains d’entre eux,notamment Dentritics envisageraient de dé-tacher en Touraine des équipes dédiées. Ce quiest déjà le cas de Galenus Regenaratio qui s’est,lui, déjà complètement installé dans les locauxde l’UFR de Pharmacie de Grandmont, non sansnourrir de très grandes ambitions. Puisque Ga-lenus Regenaratio a pour ambition de deve-nir un leader en France, voire en Europe du diagin vitro dans le domaine de maladies au-toimmunes. « Nous avons été évidemment sé-duits par le futur appareil de formation dans

le domaine de la bioproduction qui se concré-tise localement et par les multiples opportu-nités de collaboration avec des équipes universitaires qui s’ouvrent à nous » estimeainsi Pascal Gigot.Le projet Bio3 Institute qui affiche d’impor-tantes et légitimes ambitions sur le strict plande la formation – notamment celle de faci-liter l’insertion des jeunes avec un objectifde 95 % des étudiants issus de l’alternanceen emploi six mois après leur sortie –parti-cipe aussi à un projet urbain et de mixité sociale de grande qualité. Il est, en effet, l’unedes composantes du programme de recon-version d’anciennes casernes militaires tourangelles en un nouveau quarter climatqui regroupe des activités d’enseignement su-périeur, de la recherche, des logements – etnotamment bien sûr de l’hébergement étu-diant adapté aux contraintes de l’alter-nance –, mais aussi des activités commer-ciales. Il devrait aussi voisiner avec l’Ecole dela deuxième chance et un nouveau site dé-dié au Foyer du Jeune Travailleur.

Les formations dispensées :

Investissements industriels

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Servier accélère les flux dans le Loiret

L e groupe Servier vient d’engager la ré-organisation d’une partie de l'ensem-

ble des fonctions réparties sur le flux pro-duit. Il a décidé, dans cette perspective,d’investir environ 15 M€ sur la période2013-2016 au profit de ses unités indus-trielles orléanaises de Gidy (45) et deFleury-les-Aubrais (45), qui emploient unbon millier de collaborateurs. Le pro-gramme, baptisé Safran 2015, essentiel-lement focalisé sur l’amélioration de l’or-ganisation industrielle, vise « à accélérerles flux » explique Patrice Martin, le di-recteur de ces établissements. Les sites or-léanais de Servier, spécialisé à Gidy dansles formes sèches (comprimés, sachets, gé-

lules), et à Fleury, dans les formes liquides(sirops et sprays) produisent annuellement184 millions de boîtes. Safran 2015 prévoit ainsi de réduire enmoyenne de 20 % le temps de cycles’écoulant entre la phase d’approvision-nement des matières premières et leconditionnement des produits finis quis’élève à 60 jours. Conçu à l’issue d’unepériode d’élaboration de trois ans qui amobilisé 220 salariés répartis dans 22groupe de travail, Safran 2015 a été dé-ployé début octobre mais n’atteindra sa vi-tesse de croisière qu’en fin 2015. « Ce sontbien les salariés qui ont échafaudé le pro-jet. Plus de 80 % de leurs propositions ont

ainsi été validées » note le dirigeant qui in-siste sur le caractère « maison » de cetteréorganisation.

Servier vient d’engager 15 M€ au profit de ses unités industrielles de Gidy et de Fleury-lès-Aubrais, un programme qui vise à réduire de 20 % le temps de cycle.

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Déployer mondialement un modèleapatride d’excellence, sans en impo-

ser le modèle unique, est l’un des grandsenjeux de l’industrie pharmaceutiquefrançaise dans une économie globale.Servir cette ambition, c’est devoir sanscesse améliorer les ressources pour opti-miser la performance. Qualification de lamain d’œuvre, standards, système demanagement de la performance des ou-tils industriels, normes, gestion docu-mentaire, toutes les composantes de l’in-dustrie sont éligibles à l’administration

d’un principe actif : le Lean management.Ce principe actif repose sur la culture de l’entreprise : travailler à l’améliorationcontinue des processus, définir un ma-nagement efficace de la performance, etassurer le développement des talents. C’estdans cette triple acceptation que le Leanmanagement prend son sens le plusjuste : être lean, c’est être affuté, rien deplus, rien de moins.Les concepts et les outils du Lean Manu-facturing, qui trouvent leurs sourcesdans l’emblématique exemple du « Sys-

tème de Production Toyota », ont inspiréd’innombrables managers, et se sont avé-rés être un des principaux leviers utiliséspour accroître la compétitivité des en-treprises.La production pharmaceutique françaisepeut-elle à cet égard prétendre à ce sta-tut de référence sans frontières ?Une réponse Made in France à cettequestion se dessine lors des Printemps dela Production Pharmaceutique 2015, dansle cadre de l’atelier animé par le GREPICet KL Management.

Printemps de la Production Pharmaceutique 2015

L’atelier proposé par le Grepic sera :

Le Lean Management au service de l’excellence en production

Lean management, le principe actif de l’excellence en productionPour fabriquer des produits de qualité et rendre des services de qualité il faut développer des hommes de qualité.

Toyoda Toshio

Carnet

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unité (63 salariés) dugroupe, Novéal Pharmachange de nom et devientPharméal Laboratoires.

37 - Indena va fournirle marché chinoisIndena, filiale d’un groupeitalien spécialisé dans laproduction d’extraits vé-gétaux pour les industriespharmaceutiques et cos-métiques, a signé un ac-cord de fourniture avec lelaboratoire chinois YoucarePharmaceutica Group.C’est le site Indena deTours (37), une unité de140 salariés qui aura lacharge de produire un ex-trait botanique dans le ca-dre de ce contrat.

37 - Le tourangeau Cebiphar repris parACM PharmaInstallé à Fondettes (37),près de Tours, le labora-

toire Cebiphar (5M€ deCA, 55 salariés), spécia-lisé dans les études phy-sico-chimiques, a été re-pris par le holding Teranga,qui contrôle notammentACM Pharma, une CR0implantée à Bellegarde-du-Loiret (45) et plutôttournée vers la microbio-logie. Regroupé, l’ensem-ble représentera un CA de 8,5 M€ et emploiera 90collaborateurs.

45 - Merck Serenopourrait investir 30 M€

à SemoyL’usine Merck Serono deSemoy (45), qui emploie350 salariés et une cin-quantaine d’intérimaires àla production de médica-ments contre le diabète,pourrait bénéficier d’un in-vestissement de 30 M€.Le laboratoire souhaite notamment restructurer

l’unité dédiée au condi-tionnement et remplacerun atelier dédié à la granu-lation. Le projet prévoit lerecrutement d’une dizainede cadres.

49 - Brothier doubleses salles blanchesSpécialisée à Fontevraud(49) dans la fabrication decompresses chirurgicaleshémostatiques à basesd'algues, les laboratoiresBrothier annoncent quel'extension de 2 000 m2 dusite qui a été engagée se-ra opérationnelle en juil-let 2015. Ca programme d'investissement de 8 M€portera la surface del'usine à 7 000 m2 ; il s'ac-compagne du doublementde la surface des sallesblanches qui s'élève au-jourd'hui à 1 000 m2.

28 - Ipsen externaliseson informatiqueIpsen vient de lancer uneprocédure d’externalisa-tion d’une partie de sesactivités informatiques. Leprojet va se traduire par letransfert d’une vingtainede postes de son servicehelpdesk de son unité deDreux vers la société deservices informatiquesAtos.

37 - Novéal Pharmadevient Pharméal LaboratoiresA l’issue de la liquidationjudiciaire de Novéal Nutraà Valanjou près d’Angers(49) et de la reprise de 14des 24 salariés su site angevin qui ont été rapa-triés su Novéal Pharma àMonts (37), la seconde

Territoires

Bernard Fraisse, le CEO de Fareva« Nous allons beaucoup apprendre

de l’usine Pfizer d’Amboise »La reprise de l’usine Pfizer d’Amboise est effective depuis le 1er octobre ? L’affaire semble avoir un peu traîné ?Ce retard est exclusivement du à desquestions administratives liées auxprocédures d’homologation des pro-duits suite au changement de raisonsociale. Des produits qui sont, je lerappelle, expédiés à partir d’Amboise,vers près de 130 pays puisque cetteusine est dotée d’un centre d’excel-lence en matière de conditionnementet de packing. Mais tout est rentrédans l’ordre. Nous avons commencé àtravailler dans de très bonnes condi-tions.

Quels sont les principaux atouts de ce site ?Je dirais, sa flexibilité, sa réactivité et sacapacité à gérer des cycles de productioncomplexes. Compte tenu de la variété desproduits, cette usine qui emploie un peumoins de 500 salariés a acquis des réflexeset des pratiques qui sont celles d’une vé-ritable CMO. Ce savoir-faire est très pré-cieux. Par ailleurs, nous avons aussi étéséduits par la variété des formes galé-niques, formes sèches et injectables sté-riles, qui viennent utilement compléternotre portefeuille. Sur le segment desformes sèches, par exemple, cette opé-ration nous permet d’anticiper sur la pro-chaine saturation des capacités de Far-

mea, notre usine d’Angers (49).

L’usine est-elle bien dotée sur leplan technologique ?Dans bien des domaines, ce site esttrès avancé. C’est notam-ment le cas en matière desérialisation qui a été in-troduite très tôt au seindu site. Nous espéronsapprendre beaucoup deces bonnes pratiques et enfaire profiter l’ensemblede notre groupequi devrait réaliserun CA de 1,3 Md€

en 2014.

Trois questions à…

En bref

Xavier MonjanelDirecteur de la publicationGrepic News

6, rue Pierre et Marie CurieZA d’Ingré

45926 ORLEANS Cedex 9Tél. 0 820 20 20 06