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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°979 du 16 DECEMBRE 2016 P.3 Le Fonds PISCCA finance 9 projets de plusieurs régions du Togo Dans les domaines de la santé environnementale et du genre P.6 Transfert d’argent via GAB: prêt à la Banque Atlantique Innovation bancaire dans la Zone UEMOA P.6 P.7 Au CEFEB, l’Université d’entreprise de l’AFD Le M aster en M aîtrise d’ouvrage publique et privée attribué à deux cadres de la TdE Journées portes ouvertes III de la presse Les médias togolais évoquent «le vivre ensemble» P.3 Formaliser le secteur et renforcer l’esprit de compétitivité de l’artisan togolais Adoption du décret de fonctionnement des Chambres de métiers P.4 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Ninsao Gnofam, Ministre des Travaux Publics et des Transports

N°979 du 16 2016 Formaliser le secteur et renforcer l’esprit de … · est le film d'ouverture de cette 9ème édition. Dans la mêmes emani e a ileu un autre festival à Lomé

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Page 1: N°979 du 16 2016 Formaliser le secteur et renforcer l’esprit de … · est le film d'ouverture de cette 9ème édition. Dans la mêmes emani e a ileu un autre festival à Lomé

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°979 du 16DECEMBRE

2016

P.3

Le Fonds PI SCCA finance 9 projetsde plusieurs régions du Togo

Dans les domaines de la santé environnementale et du genreP.6

Transfer t d’argent via GAB:prêt à la Banque Atlantique

Innovation bancaire dans la Zone UEMOAP.6

P.7Au CEFEB, l’Université d’entreprise de l’AFDLe M aster en M aîtr ise

d’ouvrage publique et pr ivéeattr ibué à deux cadres de la TdE

Journées portes ouvertes III de la presse

Les médias togolais évoquent«le vivre ensemble»

P.3

Formaliserle secteur et

renforcer l’espritde compétitivité

de l’artisan togolais

Adoption du décret de fonctionnementdes Chambres de métiers

P.4

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Ninsao Gnofam, Ministre desTravaux Publics et des Transports

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L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA Guillaume

Fin des RECIT EL à Lom é le1 4 décem bre dern ier

AZIMUTS INFOSQuelle est la température

du Soleil ?Du noyau à la surface, la température du Soleil, ici exprimée

en degrés Celsius, est extrêmement variable.Les températures du Soleil en degrés Celsius

Au cœur du Soleil, au sein du noyau solaire, il règne une températurede pas moins de 15 millions de degrés Celsius. Cette températureénorme a permis d'initier des réactions de fusion nucléaire, lesquellesentretiennent aujourd'hui une telle température.

Du noyau à la surface du SoleilEn direction de la surface du Soleil, soit sa photosphère, la

température décroit jusqu'à n'être plus que de quelque 6.000 °C. Danscertaines régions qui apparaissent plus sombres, que les astronomesappellent des taches solaires, la température est encore plus faible. Del'ordre de 3.500 °C seulement !

Température de la couronne solaireDe manière tout à fait surprenante, la température de la couronne

solaire, qui forme l'atmosphère solaire, peut atteindre jusqu'à un millionde degrés Celsius. Un phénomène que les chercheurs pensent pouvoirexpliquer par l'existence, sous la surface du Soleil, d'une couche deplasma qui se comporte comme une marmite en ébullition. Celle-ciserait à la source d'un champ magnétique qui réchaufferait les couchessuccessives de l'atmosphère solaire.

Des réalisateurs de légendecomme Moustapha Alassane(Niger) ont ouvert la voie du ci-néma d'animation sur le continentdès 1962 avec Aouré et La Ba-gue du roi Koda. Une nouvellegénération émerge dans de nom-breux pays africains. Sous la di-rection de la réalisatricenigérianne Ebele Okoye, quisera présente, Africavenir pro-pose quelques-unes des produc-tions récentes ou remontant à unevingtaine d'année. Au pro-gramme de "Animation Afri-caine" - Une soirée de courts mé-trages par la curatrice EbeleOkoye des films comme Kins-hasa, Septembre noir (Jean-Mi-chel Kbushi, Congo RDC), lemercredi 14 décembre 2016, à20h, au Cinéma HackescheHöhe (RosenthalerStraße 40/41,Berlin). L'entrée est à 7,50€, ré-duction possible avec laBerlinpass. Les films sont enanglais (sous-titrés ou versionsoriginales)

Cinéma

Les Recitel 2016 (Rencontresdu Cinéma et de la Télévision deLomé) ont lieu du 12 au 14 dé-cembre, à Lomé, la capitale to-golaise. Cultures de résistance(Cultures of Resistance) de laréalisatrice brésilienne Iara Leeest le film d'ouverture de cette9ème édition.

Dans la même semaine a lieuun autre festival à Lomé : Festi-val de films Emergence 2016.L'ouverture se déroule le mardi13 Décembre 2016, au GoetheInstitut de Lomé, à 19 h, avec laprojection d'un film togolais (LeJardin d'Akoua, de MarcelinBossou) et d'un film nigérien(L'Arbre sans fruit, de AichaMacky, soutenu par l'OIF. Il estprévu une Nuit des séries afri-caines avec une programmationde quatre séries dont DinamaNekh (Sénégal), Le Grin (Mali).Joël M'Maka TCHEDRE est leDirecteur de ce festival.

Des films africains d'animation,à Berlin, le 14 décembre

Le f i lm " Sau sage Par ty " r estein terd i t au x m oin s d e 1 2 an s

Cinéma

lire dans les attendus du jugement.Les juges, qui ont visionné le filmminute par minute, se sont aussiarrêtés sur la "fameuse" scène fi-nale, et en ont conclu que " si, du-rant trois minutes, des aliments etautres produits de consommation,dont aucun ne figure au demeu-rant un mineur, simulent explicite-ment diverses pratiques sexuelles,cette scène se déroule dans ununivers imaginaire, et ne peut êtreinterprétée comme incitant le spec-tateur mineur à en reproduire lecontenu ".

Les détracteurs du film lui repro-chaient de tenter de " corrompre lajeunesse " en créant la confusionpar son style - le dessin animé -, leton et l'expression des personna-ges rappelant, selon eux, l'universde Pixar, le studio américain à quil'on doit notamment les films pourenfants Le Monde de Dory, ViceVersa ou les différents Toy Story.André Bonnet, avocat de l'associa-tion Promouvoir, estimait en outreq'une " bande anonce totalementtrompeuse " visait " volontairement

Le tribunal administratif de Paris arejeté la requête d'associations de-mandant un classement plus sévèrepour ce film.

Non, le fourrage d'un petit pain parune saucisse, aussi salace soit-elle,ne risque pas de "corrompre lesmineurs". Pas plus que le frottementl'un contre l'autre de deux paquetsde céréales, ou l'entrechoquementd'un pot de moutarde et d'une bou-teille de ketchup, même accompa-gnés de soupirs plus ou moins sug-gestifs. C'est ce qu'ont estimé lesjuges du tribunal administratif deParis qui, mardi 13 décembre, exa-minaient le recours déposé par plu-sieurs associations dont Promou-voir (proche des milieux catholiquesintégristes et habituée des deman-des de reclassification) demandantla suspension du visa d'exploitationde Sausage Party, dont l'affiche mon-tre une saucisse fièrement dressée.

Ce film d'animation américain, quimet en scène des objets et produitsde consommation courante se tré-moussant dans des poses sugges-tives avant de se livrer à une vérita-

Père Noël : faut-il faire croireaux enfants qu'il existe ?

Lorsqu'on évoque le mythe du Père Noël, les avis - tant ceuxdes spécialistes de l'enfance que ceux des parents - divergent.Alors, devons-nous faire croire aux enfants que le Père Noëlexiste ? Petit pêle-mêle des différents points de vue…

Non, le Père Noël n'existe pas ! Faire croire le contraire à nosenfants, pas de doute, c'est un mensonge. Un mensonge honteuxpour certains, notamment pour les parents qui gardent un souvenirdouloureux de la révélation. Ceux-ci, parfois, refusent de perpétuer lemythe.

Toutefois, pour la plupart des gens, le Père Noël fait figure de bien jolimensonge. Un mensonge teinté de magie et de mystère. D'ailleurs,de l'avis de pédopsychiatres, le Père Noël fait partie de ces rites quiaident les enfants à grandir. Au sortir de l'enfance, arrêter de croire auPère Noël ne serait alors ni plus ni moins que faire l'expérience de laréalité.

Le Père Noël, ce gros mensongePourtant, selon une étude menée par des psychologues de

l'université d'Exeter (Royaume-Uni), mentir à nos enfants au sujet duPère Noël pourrait sérieusement entamer la confiance que nos petitestêtes blondes nous accordent naturellement. Encore plus si cemensonge est motivé par notre désir de revivre notre propre enfanceplutôt que par celui de plonger nos petits dans un univers merveilleux,transformant ce mignon petit mensonge en "exercice moralementambigu".

L'étude pose également la question de l'insécurité qui peut naîtredans les jeunes esprits à l'idée de ce personnage tout puissant amenéà décerner chaque année les bons et les mauvais points. Lespsychologues concluent qu'il n'est pas conseillé d'utiliser le Père Noëlcomme un "outil de contrôle" sur nos enfants.

Croire au Père Noël : jusqu'à quel âge?Généralement, c'est entre 6 et 10 ans que les enfants cessent de

croire au Père Noël, l'âge auquel ils quittent doucement leur imaginaired'enfant pour entrer dans un monde plus réel. Cependant, certainspeuvent avoir envie de prolonger la magie un peu plus longtemps. Ilpeut alors être opportun de se demander pourquoi, car continuer decroire au Père Noël au-delà de cet âge peut être révélateur d'un enfantqui cherche à nier la réalité. Peut-être est-il alors souhaitable de l'amenerà réfléchir à la question... avant que ses camarades de classe ne s'enchargent à votre place et de manière sans doute plus brutale.

Ceci étant posé, et si l'on se penche de plus près sur les lettresenvoyées chaque année au vieux monsieur à la barbe blanche, ilsemblerait bien que les adultes qui continuent de "croire" en lui ne sontpas si rares que ça...

Comment dire que le Père Noël n'existe pas?Voici enfin un point sur lequel tout le monde semble à peu près

s'accorder: lorsqu'un enfant commence à douter de l'existence duPère Noël, le mieux est de l'accompagner dans son cheminementvers la vérité. Certains spécialistes de l'enfance conseillent de soulignerque la générosité et l'amour qu'il incarne, eux, sont bien réels. De quoipermettre aux enfants de mieux accepter la disparition, tout de mêmesoudaine, du bienveillant vieillard.

Force est de constater que, finalement, la plupart des enfantsacceptent bien la découverte de la non-existence du Père Noël. D'autantqu'une fois la vérité connue, l'enfant pourra se sentir comme mis dansla confidence. Il sera alors "un grand"!

La just ice n éer lan d aise veut rest i tuerà l ’Ukrain e d es t résors d e Cr im ée

Restitution d’objets

Un tribunal d’Amsterdam a de-mandé mercredi que soit rendueà l’Ukraine, et non à la Crimée,une collection d’œuvres bloquéeaux Pays-Bas depuis 2014.

Des trésors archéologiquesd’une valeur inestimable, prêtéspar quatre musées de Criméepeu avant l’annexion par Mos-cou de la péninsule en 2014, doi-vent être rendus à l’Ukraine, astatué, mercredi 14 décembre,un tribunal néerlandais, provo-quant la colère de Moscou.

Quatre musées de Crimée ontlancé une action en justice encommun en novembre 2014pour forcer le musée AllardPierson, situé à Amsterdam, à

rendre la collection d’œuvres ar-chéologiques, prêtée pour l’ex-position « La Crimée : or et se-crets de la mer Noire ».

Le juge ne se prononce cepen-dant pas sur « le propriétaire lé-gitime de la collection », affir-mant que cette question devaitêtre tranchée par les tribunauxukrainiens.

Moscou s’est indigné face àcette décision de justice, qui «est un exemple de la violationdes droits des institutions cul-turelles et de la destruction del’unité de collections de musée»,d’après le ministère de la culturerusse.

à toucher le jeune public ". Le jugedit au contraire que " l'interdiction dela diffusion aux moins de douze ans,le titre, l'affiche et la bande annoncedu film mettent suffisamment en re-lief son caractère "subversif " etl'omniprésence des connotationssexuelles".

D'autres associations s'étaientélevées contre ce film dès sa sortieen salles en France. La Manif pourtous avait, dans un tweet, demandéune interdiction aux mineurs en in-terpellant le Centre national del'image animée (CNC, qui délivreles visas d'explotation) : " Allô@LeCNC, expliquez-nous com-ment vous autorisez la projectiond'une partouze géante, à voir enfamille? " Les Associations familia-les catholiques (AFC) ont de leurcôté mis en garde contre " un filmclairement pornographique, souscouvert de second degré et de po-litiquement incorrect ".

Présenté par les producteurs,Colombia et AnnapurnPictures, etle distributeur comme " la premièrecomédie d'animation pour adultesà l'humour particulièrement osé ",le film de Greg Tiernan et ConradVernon se veut une critique de lasociété de consommation, portéepar une fantaisie déjantée et des dia-logues particulièrement crus.

ble orgie dans un caddie desupermaché, est sorti en France le30 novembre accompagné de lamention " interdit aux moins de 12ans ". Une restriction que Promou-voir, suivie par Juristes pour l'en-fance et Action pour la dignité hu-maine, juge insuffisante et qu'elledemandait de porter aux moins de16 ans. Aux Etats-Unis, le film a étéclassé R (pour restricted), c'est-à-dire interdit aux moins de 17 ansnon accompagnés d'un adulte.

Après s'être livré à une analysedes scènes critiquées, le juge desréférés a estimé que le film " ne dif-fusait pas un message à caractèreviolent et que les scènes à carac-tère sexuel ne visaient pas à cor-rompre les mineurs. Il lui a sembléque, compte tenu notamment de ladimension humoristique du film,l'absence d'interdiction aux jeunesadolescents ne méconnaissait pasl'exigence de protection de l'enfanceet de la jeunesse ".

Le texte de l'ordonnance, quidonne le détail de la décision, recèledes passages savoureux : "consi-dérant que, si une séquence, fur-tive, mime les relations sexuellesentre une boîte de gruau et une boîtede crackers, elle ne paraît pas, enl'état de l'instruction, figurer un violà caractère raciste", peut on ainsi

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3NATIONALES

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

Late Pater

Selon la Scape en 2015

de 380.798 en 2014 à 905.700 en2015, dépassant ainsi les cibles pré-vues en scénario de référence eten scénario de croissance accélé-rée jusqu’à l’horizon 2017. Ce ré-sultat s’explique par l’exploitation dutroisième quai et de la darse (laphase 1) financée par un consor-tium de banques parrainées par laSociété financière internationale(SFI) pour un montant de 197 mil-liards de francs Cfa. Ces infrastruc-tures permettent l’accostage de grosnavires. Cette hausse du trafic por-tuaire découle des multiples straté-gies mises en place dans le domainede la promotion commerciale no-tamment l’opérationnalisation duGuichet unique pour le commerceextérieur du Togo, de la sûreté, dela sécurité et de la politique de mo-dernisation des infrastructures por-tuaires. Des actions portant sur lasécurité maritime et portuaire etl’amélioration du cadre institutionneldu sous-secteur maritime ont étémenées en 2015 en vue de s’adap-ter à la concurrence et aux exigen-ces de qualité. Il s’agit de l’adoptionen conseil des ministres de la loiportant code de la marine mar-chande ; la réalisation de plusieursexercices de simulation qui ont per-mis de tester l’efficacité de la miseen application du Code Internationalpour la sûreté des installations por-

Dans cette parution, L’UNIONreprend l’état de mise en œuvre del’axe 2 «renforcement des infras-tructures économiques» de laScape.

Développement des infrastruc-tures de transports. Le dévelop-pement des infrastructures de trans-ports occupe une place de choixdans la relance économique amor-cée depuis quelques années déjà.Les importants crédits d’investisse-ment accordés à ce secteur témoi-gnent de la volonté de doter le paysd’infrastructures et d’équipementsmodernes indispensables pour fa-ciliter la circulation des biens et despersonnes, promouvoir les échan-ges commerciaux internes et intrarégionaux et consolider les basesd’une croissance forte et d’un dé-veloppement durable. Ces inves-tissements se sont matérialisés pardes projets d’envergure dans letransport maritime, le transport aé-rien et par la modernisation du ré-seau routier urbain et interurbain.

Développement du réseaumaritime. Pour apprécier les per-formances réalisées dans le sous-secteur maritime, l’indicateur retenuest le volume de conteneurs ma-nutentionnés au Port autonome deLomé. Cet indicateur a progressé

tuaires et des navires au Port auto-nome de Lomé et à l’appontementde Kpémé ; et la visite des installa-tions portuaires par les gardes cô-tes américaines pour apprécier l’ef-ficacité des plans de sûreté desditesinstallations portuaires.

Développement des infrastruc-tures routières. Pour apprécier lesprogrès accomplis en matière dudéveloppement des infrastructuresroutières, l’indicateur retenu est le«pourcentage de routes nationalesrevêtues avec un assez bon niveaude service». Pour une valeur ciblede 60% en 2015, la réalisation estde 55%, contre 49% en 2014. Cerésultat traduit un progrès mais resteen deçà des attentes. Cette situations’explique, entre autres, par des fac-teurs tels que le retard dans le pro-cessus de passation des marchéset l’insuffisance des ressources al-louées à l’entretien routier (9,080milliards alloués contre des besoinsestimés à environ 36 milliards defrancs Cfa). Elle est également liéeau retard dans l’exécution des tra-vaux, en partie dû à la lenteur dansle processus d’expropriation et d’in-demnisation des riverains. Les pro-jets d’infrastructures routières ache-vés au cours de l’année 2015 sont: les travaux d’aménagement et debitumage de la voie decontournement de Lomé phase1,

les travaux d’aménagement etbitumage de la route Adagali-KpéléGovié et Kabou-Guérin-Kouka, etles travaux de réhabilitation parrechargement systématique et éli-mination de points critiques sur lestronçons Nyamassila-Akaba-Kamboa...Kougnohou.

D’autres projets majeurs sontégalement en cours notamment laréhabilitation de la route nationale n°1Lomé-Cinkassé sur les sectionsAtakpamé-Blitta, Kanté-Tandjouaréet Tandjouaré-Cinkassé ; l’aména-gement et bitumage ou la réhabilita-tion des routes transversales et decertaines pénétrantes (tronçonsTsévié-Tabligbo, Lomé-Vogan-Anfoin, Kpélé Govié-Atakpamé,Notsè-Tohoun-Fre Bénin,Témédja-Badou et Dapaong-Borgou-Mandouri) ; ainsi que desprojets relatifs à l’entretien d’unegrande partie du réseau routier. Ce-pendant, il faut préciser que le pro-gramme de développement despistes rurales dans les préfectures,suspendu depuis 2013, n’a plusconnu de financement. Outre les tra-vaux réalisés concernant les rou-tes nationales, d’autres projets rou-tiers relatifs à la voirie urbaine sesont poursuivis. Ils ont été réaliséstant par le ministère chargé des in-frastructures que par celui chargéde l’urbanisme. En effet, en ce qui

concerne la voirie urbaine, il a étéréalisé des travaux d’aménagement(soit par bitumage, soit par pavage)et des travaux de réhabilitation dequelques rues à Lomé, notammentla rue Zooti (wétrivikondji), la rue 195AGP (rue Malou), la rue 190 AGPet la voie de l’Eglise Baptiste àAgbalépédogan, les rues 218 AGPet 218 AFG (de la HAAC à l’ave-nue des Evala à Lomégan), lesboulevards Malfakassa etMalfakassa prolongé et les avenuesPya et Pya prolongées (quartiersDjidjolé et Aflao-Gakli) pour lecompte du ministère de l’urba-nisme. Par ailleurs, les rues deLomé que sont avenue de la Libé-ration, avenue François Mittérand,avenue Nicolas Grunitzky et rue desHydrocarbures ont été réhabilitéespar le ministère chargé des infras-tructures. Ces travaux urbains ontpermis de réhabiliter et d’aména-ger au total 12,225 km de voiesdans le cadre de la mise en œuvredu PURISE, 7 km relatifs à la voiedu petit contournement de Lomé,5,14 km dans le cadre du projetd’amélioration de la circulation àLomé.

Pour ce qui concerne le trans-port routier, la société de transportde Lomé (SOTRAL) a bénéficiéd’un don de trente (30) bus de laville de Lyon portant la flotte à 95bus, mais leur mise en service n’aété effective qu’en février 2016.

Quant à la gestion du secteur, lerenforcement des capacités de laDirection générale des travaux pu-blics et de certains services ratta-chés s’est poursuivi en 2015 par (i)le renforcement des capacités de30 Directeurs régionaux et chefssecteurs des travaux publics dansl’exercice de leur fonction, (ii) la for-mation des jeunes déscolarisésdans les différents corps de métiersde Bâtiments et Travaux Publics,(iii) le perfectionnement de trente-cinq conducteurs des travaux em-ployés par les petites et moyennesentreprises opérant dans les BTP,et (iv) le renforcement des capaci-tés du personnel des divisions destransports routiers, de permis deconduire, des transports ferroviai-res et du contrôle, de la réglemen-tation et des statistiques.

Développement du réseau fer-roviaire. L’indicateur retenu pourapprécier les progrès accomplis enmatière du développement du ré-seau ferroviaire est le «linéaire de

Ninsoa Gnofam, Ministre des Travaux Publics et des Transports

ment (PNUD) et intitulé «Le mondeindustriel et artisanal : quellessolutions à l’emploi?», le docu-ment de 130 pages met en exerguele déficit en matière de développe-ment humain dans les secteurs del’industrie et de l’artisanat. Le rap-port fait ressortir, dans le secteur in-dustriel par exemple, que «77,8 pourcent des personnes déclarent queleurs salaires ne leur permettent pasde subvenir à leurs besoins; 63,4pour cent d’employés ne bénéfi-cient pas de formationsqualifiantes et la plupart des tra-vailleurs permanents sont affiliés àla caisse de sécurité sociale».Quant au secteur de l’artisanat, «46pour cent des artisans pensent que

Adoption du décret de fonctionnement des Chambres de métiers

Formaliser le secteur et r enfor cer l ’espr i tde compét i t ivi té de l ’ar t isan togolais

tionnement des Chambres régiona-les de métiers (CRM) et de l’Uniondes chambres régionales de mé-tiers (UCRM). Le projet de décret,souligne la ministre, proposé en ap-plication de ces deux textes, vientconcrétiser la volonté du gouverne-ment togolais de dynamiser le sec-teur de l’artisanat, attendu pour rele-ver des défis majeurs afin de libérerson potentiel et de générer plus derevenus et d’emplois.

Très spécifiquement, il s’agit defaire entrer l’artisanat dans le sec-teur formel afin de disposer de don-nées fiables conformément aux dis-positions de l’OHADA relatives auxstatuts de l’entrepreneur ; deprofessionnaliser les acteurs afin depermettre le développement de pro-duits plus compétitifs sur le plan na-tional et international ; et structurer lesecteur pour une meilleure repré-sentation. Estimés à environ 600000, les artisans contribueraient àhauteur de 18% au PIB du Togo.

Début février dernier, le Togo pro-cédait au lancement de son Rap-port national sur le développementhumain (RNDH) 2014. Produit avecle concours du Programme desNations Unies pour le développe-

Le secteur de l’artisanat, identifiépar la Stratégie de croissance ac-célérée et de promotion de l’emploi(SCAPE) comme un des secteursà fort potentiel de croissance, parti-cipe à la formation du PIB et mobi-lise des milliers d’artisans selon leregistre de métiers. Par ailleurs, l’ar-tisanat est à la croisée de plusieurssecteurs (culture, formation profes-sionnelle, tourisme) et représenteune source de revenus non négli-geable pour de nombreux Togolais,parfois à faibles revenus, estime-t-on au ministère du Développementà la base, de l’artisanat, de la jeu-nesse et de l’emploi des jeunes.Entamé depuis plusieurs années,le processus deprofessionnalisation et de valorisa-tion de ce secteur s’est accéléré en2012 par l’adoption de la loi n°2012-009 portant Code de l’artisanat enRépublique togolaise et, deux ansplus tard, par l’adoption du Règle-ment n°01/2014/CM/UEMOA por-tant Code communautaire de l’arti-sanat de l’UEMOA, explique laministre Victoire Tomégah-Dogbéà l’adoption en conseil des minis-tres le 30 novembre dernier du projetde décret portant organisation et fonc-

Un pr ogr ès dans la réalisationdes infr astr uctures routières

voies ferrées réhabilitées ou cons-truites». A l’instar de 2014, en 2015aucune réalisation n’a été prévue.Cependant, des études ferroviaires,conduites par la holding Togo Invest,sont en cours pour la relance dusecteur ferroviaire au Togo. Peud’informations sont toutefois dispo-nibles sur les perspectives du sec-teur à cette date. Un projet de miseen place d’un train urbain de pas-sagers, le «Blueline» pour relierLomé aux villes de Tsévié et Anéhoa été initié par le groupe Bolloré. Eneffet, les travaux de raccordementet de passage à niveau, de mêmeque l’inspection des emprises, sonten cours dans la ville de Lomé. Surle plan institutionnel, on note essen-tiellement la mise en application del’arrêté n°026/MTR du 19 août 2013portant organisation du ministère encharge des transports par la créa-tion des sections administrative ettechnique du transportferroviaire.Développement du ré-seau aérien. L’indicateur retenu pourapprécier le progrès réalisé enmatière du développement du ré-seau aérien est le «trafic annuel depassagers». Le trafic annuel depassagers est passé de 589.416passagers en 2013 à 616.800 en2014, puis à 694.335 passagers en2015, soit une hausse de 12% parrapport à 2014. En termes de fret,12.125 tonnes de fret ont été trans-portées en 2015 contre 9.632 ton-nes en 2014, soit une augmentationde 25,9%. Ces résultats s’expli-quent par l’augmentation du nom-bre de compagnies qui passent dehuit (8) en 2014 à douze (12) com-pagnies en 2015, assurant 95 volspar semaine à partir de l’Aéroportinternational Gnassingbé Eyadèma(AIGE) vers 24 destinations.

Au titre des réalisations pour lecompte de l’année 2015, en ce quiconcerne la modernisation del’AIGE, les travaux d’allongementde la piste d’atterrissage qui étaientexécutés à 80% en fin 2014 sontachevés. Sur le plan institutionnel,des actions phares ont été menéesen 2015. Il s’agit notamment de : (i)l’élaboration d’un guide de sécuritéde piste, (ii) la restructuration dusystème de sûreté à travers la miseen place d’un cadre réglementaireadapté aux missions de l’Agencede sécurité de l’aéroport internatio-nal Gnassingbé Eyadèma(ASAIGE), et (iii) l’audit de sûretéde l’AIGE par l’UEMOA.

l’exercice de leurs métiers les ex-posent à beaucoup de dangers etqu’ils sont exclus du système offi-ciel de sécurité sociale et d’assu-rance maladie».

Suivant le décret, sont désignés«chambres régionales de mé-tiers», les établissements constituésconformément à la loi n°2012-009du 11 juin 2012 portant Code de l’ar-tisanat en République togolaise. Leschambres régionales de métierssont représentées dans l’exercicede leurs prérogatives par : leschambres préfectorales de métiers(CPM) dans les préfectures ; et leschambres de métiers d’arrondis-sements de Lomé (CMA) pour la

(suite à la page 4)

* Environ 600 000 artisans togolais contribueraient à 18% au PIB.

Un artisan dans son atelier (Photo PNUD)

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

Jean Afolabi

Malgré l’avancée du Togo, du Bénin, du Ghana et du Niger

L’harmonisation gabarit, poids etcharge à l’essieu condit ionne denouvelles réalisations dans l’Union

80% des surcharges en direc-tion de l’hinterland proviennent desports de Cotonou, de Lomé, deTema, d’Abidjan et de Dakar. C’estl’avis unanime des partenaires tech-niques et financiers présents à laréunion des ministres en charge desInfrastructures et des transports desEtats membres de l’Union écono-miques et monétaire ouest africaine(Uemoa) tenue le 23 septembre2016 à Cotonou, au Bénin. Au coursde la réunion, les ministres ont exa-miné le nouveau Programme d’ac-tions communautaires des infras-tructures et des transports routiers(PACCITRE) et évalué la mise enœuvre du Règlement n°14/2005/CM/UEMOA du 16 décembre2005 relatif à l’harmonisation desnormes de contrôle du gabarit, dupoids, et de la charge à l’essieu desvéhicules lourds de transport demarchandises, a expliqué le minis-tre Ninsao Gnofam des Infrastruc-tures et des transports dans unecommunication présentée en con-seil des ministres le 30 novembredernier. Estimé à environ 756,9 mil-liards de francs Cfa, le nouveau pro-gramme est le résultat d’une res-tructuration qui vise le respect duprincipe de gestion axée sur les ré-

transports note un certain nombrede difficultés dans l’application durèglement et réaffirment leur enga-gement à tout mettre en œuvre pourassurer une préservation des ré-seaux routiers.

Il a été relevé, avec regret, quel’extrême surcharge n’ait pas connude réduction significative malgré lesefforts consentis par les Etats. Cettesituation entraîne l’accélération de ladégradation des réseaux routiers etexpose ainsi la sous-région à unrisque de tarissement des investis-sements dans le secteur du trans-port, souligne le ministre. Ainsi, pourune application intégrale du règle-ment, il est recommandé aux Etatsdu Bénin, du Togo, du Ghana et duNiger qui sont en avance, de pour-suivre leurs efforts. A l’endroit despays portuaires, notamment la Côted’Ivoire, le Sénégal, la Guinée-Bis-sau et la Guinée, il est demandé detout mettre en œuvre pour l’applica-tion concomitante du règlement auplus tard le 1er février 2017 à partirde leurs ports et le 1er avril 2017 surles corridors et les plateformes gé-nérant plus de deux cent mille(200 000)  tonnes de  frets par  an.Les pays de l’hinterland sont invitésà suivre le mouvement.

Au Togo, le titre de bon élève n’estpas sans soucis. En témoigne ce

d’une station de pesage, chacun àla sortie. Pour Lomé, la construc-tion et l’équipement de ladite stationprécédemment prévue àTogblékopé, à la sortie nord deLomé, seront finalement réaliséssur un nouveau site retenu à la sor-tie de la ville de Tsévié, à 35 kilomè-tres au nord de Lomé, car le siteinitial ne répondait plus aux objectifsde contrôler les camions venant deLomé et de Tabligbo ; les formalitésd’expropriation sont achevées etl’arrêté portant affectation du site déjàsigné… Une sollicitation publique àmanifestation d’intérêt a été lancéedébut août 2016 aux fins de l’exé-cution des travaux qui devraient prin-cipalement comprendre des travauxde terrassement, l’aménagementde la plateforme, la construction descabines de contrôle y compris touscorps d’états, d’ouvrages d’assai-nissement et de drainage, de ré-seaux électrique, informatique, detéléphone, d’eau potable, de sécu-rité incendie, la fourniture et l’instal-lation de matériel de contrôle desgabarits, poids et charges à l’es-sieu des véhicules.

A noter que, depuis le 1er juin2016, le Règlement n°14/2005/CM/UEMOA relatif à l’harmonisationdes normes et des procédures ducontrôle du gabarit, du poids et de lacharge à l’essieu des véhiculeslourds de transport de marchandi-ses est en vigueur. Il a été édicté endécembre 2005. 51 tonnes, c’estdésormais le poids total autorisé encharge (PTAC) pour les véhiculeslourds T12 S3 (couramment appe-lés 2 ponts, 3 essieux) circulant surle réseau routier revêtu de l’Unionéconomique et monétaire ouest-afri-caine (UEMOA) contre 59 pour lesvéhicules articulés destinés autransport d’hydrocarbures. Toutesurcharge constatée au-delà des li-mites réglementaires du poids totalen charge du véhicule ou de l’en-semble de véhicule est passibled’une amende calculée sur la basede 20.000 francs Cfa par tonne desurcharge pour un transport natio-nal et 60.000 francs Cfa par tonnede surcharge pour un transport in-ter-Etats. Une tolérance de 5% dupoids total en charge est, cependant,accordée pour tenir compte de lamarge de fiabilité du matériel de pe-sage. Et lorsque les deux genresde surcharges, surcharge en poidsdu véhicule et surcharge à l’essieu,sont constatés sur un même véhi-cule de transport routier, la pénalitéapplicable est la plus élevée. Seu-lement, tous les autres pays n’enfont pas une application stricte. Etlogiquement, quelques journaux yvoient d’ailleurs «une charge à l’es-sieu, une charge de trop sur lesessieux».

Au CEFEB, l’Université d’entreprise de l’AFD

Le M ast er en M aît rise d’ouvrage publique etprivée at t ribué à deux cadres de la TdE

collectivités locales ; et la financeinclusive. Centre de formation, leCEFEB est ainsi un centre detransmission des savoirs etd’échanges sur des thématiquespropres aux grands sujets de l’aidepublique au développement et dela recherche-action. À travers sonoffre de formation, le CEFEB cher-che à donner aux jeunes cadresdes administrations, entreprises,banques et autres institutions despays en développement, les mé-thodes, les instruments et les outilspour devenir les décideurs et lesmanagers de demain.

Le CEFEB organise également

tous deux cadres de la Société to-golaise des eaux (TdE), partenairede l’AFD (Programme d’urgenced’appui à la Société togolaise deseaux PURGAP-TdE, financé àhauteur de 11 millions d’euros,7,205 milliards de francs Cfa). En2014-2015, ils étaient près d’unequarantaine à suivre la formation,tous praticiens du développementet originaires de pays dans les-quels l’AFD est implantée. La cé-rémonie de remise des diplômess’est déroulée à l’agence de Loméle 21 novembre dernier, en pré-sence du directeur de l’agenceAFD de Lomé et des directeurs

Deux jeunes cadres togolais sontà l’honneur de la promotion 2014-2015 du Master Maîtrised’ouvrage publique et privée pro-posé par le CEFEB – Centre d’étu-des financières, économique etbancaires. Les deux jeunes lau-réats Fa’ n-dame Lene et KodjoviAyewu sont désormais diplômésdu Master en Maîtrise d’ouvragepublique et privée (MOPP) pro-posé par le CEFEB en partenariatavec l’Université d’Auvergne enFrance et avec l’appui de l’Agencefrançaise de développement(AFD). Un parcours  qui v ise  àrenforcer et à étendre les bases

* 7 000 km de routes en attente au sein de l’espace.

Adoption du décret de fonctionnement des Chambres de métiers

Form aliser le sect eur et r en forcer l ’espr itde com pét it iv i t é de l ’ar t isan t ogolais

de la région concernée.Les chambres préfectorales de

métiers et les chambres de métiersd’arrondissements de Lomé sontindépendantes les unes des autresmais dépendent, toutes, des cham-bres régionales de métiers dont el-les relèvent. Il en est de même descellules de métiers vis-à-vis deschambres préfectorales.

Officiellement, on estime quel’adoption de ce projet de décretpermettra au Togo de commencerla mise en application des disposi-tions du Code de l’artisanat et durèglement portant Code commu-nautaire de l’UEMOA, instrumentsjuridiques d’éthique professionnelleet de bonnes pratiques du métier del’artisan. Elle permettra égalementde disposer d’une structure natio-nale appropriée pour faire participerplus efficacement les artisans à lamise en œuvre des politiques enfaveur du secteur, l’objectif ultimeétant la promotion du développe-ment économique et la créationd’emplois pour les jeunes.

membre de l’UCRM. Nul ne peut,simultanément, être membre deplus d’une chambre régionale demétiers. De même, la chambre demétiers étant une chambre consu-laire, nul ne peut être membre d’unechambre de métiers et être mem-bre d’une autre chambre consu-laire.

L’inscription au registre des mé-tiers et l’immatriculation au réper-toire des entreprises artisanalessont effectuées au niveau des :chambres préfectorales de métiers,chambres de métiers d’arrondis-sement de Lomé. Elles sont cen-tralisées au niveau de la chambrerégionale de métiers. Les cham-bres régionales de métiers (CRM)ont leur siège au chef-lieu des ré-gions et à Lomé. Les chambrespréfectorales de métiers (CPM) ontleur siège au chef-lieu des préfectu-res. Toutefois, pour des raisonsexceptionnelles et après délibéra-tion de l’assemblée générale, lesiège de la chambre régionale demétiers (CRM) peut être transféréen tout autre lieu du ressort territorial

chambre régionale de métiers de lacommune de Lomé. Au niveau descantons et des villages, des cellu-les de métiers peuvent s’organiserpour alimenter les chambres pré-fectorales de métiers. Elles relèventalors des CPM ou CMA de leurressort. Elles sont les cellules can-tonales de métiers (CCM) dans lescantons, et les cellules villageoisesde métiers (CVM) dans les villa-ges.

Est considéré comme membred’une chambre régionale de mé-tiers tout artisan, personne physi-que ou personne morale, issu del’une des différentes branches d’ac-tivités tells que définies par la loi por-tant Code de l’artisanat, inscrit auregistre des métiers ou au réper-toire des entreprises artisanales etdisposant d’une carte profession-nelle en cours de validité (art. 5).Les membres des CPM et desCMA sont automatiquement mem-bres de la CRM de laquelle relèveleur CPM ou CMA et, partant,

constat de la Direction de l’écono-mie lu dans le tableau de bord del’économie nationale de juillet 2016 :au Port Autonome de Lomé, l’acti-vité est caractérisée par une baissedes marchandises débarquées etdes marchandises embarquées,en variation mensuelle tout commeen glissement annuel. Cette baisseserait due à l’application stricte duRèglement 14 relatif à la charge àl’essieu contrairement aux autresEtats membres de l’UEMOA. Tou-jours après la conclusion del’Uemoa selon laquelle la surchargedes camions continue d’être un desfacteurs le plus important de la dé-gradation précoce des routes, lesprincipaux ports à trafic élevé de lazone, à savoir Abidjan en Côted’Ivoire, Cotonou au Bénin, Loméau Togo et Dakar au Sénégal, doi-vent être dotés concomitamment

sultats et la conformité aux trois prin-cipaux axes, à savoir le dévelop-pement des infrastructures routiè-res communautaires, la facilitationdu transport routier inter-Etats etl’amélioration de la sécurité routièredans les Etats membres du planstratégique 2011-2020 de l’Union.

Concernant le nouveau pro-gramme d’actions communautai-res des infrastructures et des trans-ports routiers, il est prévu la réalisa-tion de 7 000 km de routes au seinde l’espace, mais à condition quedes dispositions soient prises pourle respect intégral du règlementn°14/2005/CM/UEMOA du 16 dé-cembre 2005, précise le ministreGnofam. Sur ce sujet, il est à rele-ver une satisfaction au vu des ré-sultats atteints par le Togo, le Niger,le Ghana et le Bénin. Cependant, laréunion des ministres chargés des

(suite de la page 3)

conceptuelles et opérationnelles in-dispensables à la prise de déci-sion de type «maîtrise d’ouvrage»pour des cadres du secteur publicet privé intervenant dans les paysen voie de développement, en tran-sition ou en sortie de crise, expli-que l’AFD.

Issus de la 8ème promotion duMaster, Fa’n-dame et Kodjovi sont

des Écoles nationales des institu-teurs (ENI) du Togo, indique-t-on.   Le CEFEB, c’est  l’université

d’entreprise de l’AFD qui proposedes formations qualifiantes. Son of-fre pédagogique est constituée deprogrammes structurés de renfor-cement des capacités notammentsur : les partenariats public-privé ;la gestion de projets ; l’appui aux

chaque année des séminaires decourte et moyenne durée sur lesthématiques phares de l’AFD. Lessecteurs concernés : la gestiondes collectivités locales, le mana-gement des entreprises, les parte-naires publics et privés, les finan-ces publiques, le secteur bancaireet la microfinance.

Les deux lauréats au milieu, Kodjovi Ayéwu (à gauche) et Fa' n-dame Lene,

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5SPORTS

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

Les zones ouest A et B espèrent sedévelopper avec Fox Network Group

FOOTBALL/DEVELOPPEMENT UFOA A-B

Les accords de partenariat signés le 9 décembre dernier entre la multinationale Fox Network Group (FNG) et leszones ouest A et B de l'Union des fédérations ouest-africaines sont de grandes opportunités pour lancerdéfinitivement le développement du football dans cette partie du continent, selon les présidents Kwesi Nyantakyi etAugustin Senghor.

Hervé A.

La saison dernière, Manchester United se targuait d'avoir réussi à chiperMemphis Depay au Paris Saint-Germain en échange d'un chèque de 27 M€.Considéré comme la nouvelle star du football hollandais, l'ancien pensionnairedu PSV a cependant très rapidement déchanté. Après une première annéemitigée à Old Trafford (16 titularisations en 29 matches de Premier League, 2buts), le Batave est aujourd'hui cantonné au banc de touche depuis leremplacement de Louis van Gaal par José Mourinho (0 titularisation en 4matches de championnat).

Une situation qui a très rapidement éveillé l'intérêt de plusieurs clubs. Maisqui a aussi agacé l'intéressé. " Je suis toujours le même et je sais ce que jeveux. Être remplaçant, très peu pour moi. Je ne suis pas un joueur qui secontente d'être sous contrat avec Manchester United. C'est le club de mesrêves, mais je veux jouer. " Un désir qui ne devrait pas être exaucé. Malgré uncontrat courant jusqu'en 2019, Depay a clairement été invité à plier bagage parson entraîneur. Une aubaine pour ses courtisans. Notamment en France !

Annoncé dans le viseur de l'AS Roma, de Tottenham, de Wolfsbourg ou plusrécemment d'Everton, Depay avait été un temps cité du côté de l'Olympique deMarseille. Mais aujourd'hui, le Liverpool Echo nous apprend que l'OGC Niceserait également sur le coup ! Une information qui a de quoi interpeller, mêmesi le Gym aime démontrer ces derniers temps qu'il sait enrôler des nomsclinquants sans débourser énormément d'argent.

Nice prêt à tenter le coupavec Memphis Depay !

''Avec son expertise avérée dansla diffusion, le réseau mondial FoxNetwork Group est le meilleurpartenaire qu'il soit pouraccompagner notre ambitiond'élever le football ouest-africain àun autre niveau'', a dit le présidentde la zone ouest B, Kwesi Nyantakyi.

A la suite de son homologue, MeAugustin Senghor qui préside lazone ouest A, qui a parlé d'uneimmense plateforme pour ''faireconnaitre'' le football zonal.

''En plus des dividendes que lepartenariat va verser, il y a lapossibilité d'être vu dans plusieurspays du monde et attirer ainsi denouveaux sponsors'', a déclaré MeSenghor qui préside aux destinéesde neuf fédérations membres.

''Mais aussi l'accord de partenariatne se limite pas au paiement deversement de dividendes et la

Auparavant, l'arbitre assistant vi-déo a correctement appliqué la con-signe de prudence concernant l'éven-tuelle position de hors-jeu du joueursur lequel la faute a été commise. Eneffet, celui-ci n'a jamais été effective-ment hors-jeu, puisqu'il n'a pas étéen mesure de contester le ballon àson adversaire. En voyant la sé-quence, l'arbitre hongrois a désignéle point de penalty, estimant qu'Or-lando Berrio avait bien fait tomberDaigo Nishi. Shoma Doi s'est chargé

Bony traîne son agentdevant la justice

Wilfried Bony a porté plainte devant la justice anglaise contre Francis Kacou,son ex-manager, pour détournement de fonds concernant ses transferts desPays-Bas en Angleterre et de Swansea à Manchester City.

Wilfried Bony n'est plus en odeur de sainteté avec Francis Kacou, qui luiservait de manager. Plusieurs fraudes sur le montant des transferts du VitesseArnhem à Swansea et de Swansea à Manchester City ont été constatées parl'attaquant international ivoirien. Remonté contre son désormais ex-manager,Bony a intenté une action judiciaire devant les juridictions anglaises pour leremboursement de l'argent détourné.

Le procès qui devait se tenir le 13 décembre 2016, a été ajourné pourpermettre aux parties, surtout à l'accusé, de réunir l'ensemble des justificatifsdes transactions non autorisées par l'attaquant prêté cette saison par ManchesterCity à Stoke City, actuel 12e de Premier League. Selon des proches dudossier, "ce sont plusieurs milliards de francs Cfa qui ont été pompés parFrancis Kacou à l'insu de Wilfried Bony, en complicité avec l'un de ses associés."

Le présumé coupable, Francis Kacou, est actuellement candidat aux électionslégislatives en Côte d'Ivoire qui se dérouleront le 18 décembre 2016, sous labannière du regroupement de partis au pouvoir, dans la région du Sud-Bandama, plus précisément dans la localité de Hiré, appartenant au départementde Divo dans le sud du pays. Selon des indiscrétions, Francis Kacou espèreêtre élu pour se prévaloir de l'immunité parlementaire, en vue d'échapper à lajustice anglaise, dans cette affaire de détournement de fonds de montants detransferts.

Grâce à l'utilisation de la vidéo, Kashima Antlers a obtenu un penalty en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubsde la FIFA, Japon 2016 face à l'Atletico Nacional, champion d'Amérique du Sud, mercredi à Osaka. À la demi-heure de jeu,l'arbitre Viktor Kassai a été alerté d'un incident par l'arbitre assistant vidéo (VAR) Danny Makkelie. L'homme en noir aimmédiatement signalé qu'il souhaitait visionner les images sur le moniteur installé au bord du terrain.

diffusion des matchs àl'international'', a-t-il rappeléévoquant les formations que FoxNetwork Group a promises dans lamédecine du sport, en gestion desfinances et pour les médias.

Selon un document remis à lapresse, Fox Network Groups'engage à donner deux (02)millions de dollars US chaque deuxans aux deux Zones pourl'organisation d'un tournoi à paysréservé aux équipes nationalesséniors. Sont également auprogramme de la Fox,l'organisation d'un tournoi desjeunes et des dames dans toutesles catégories d'âges ainsi que desséminaires de renforcement descapacités des entraîneurs, desadministrateurs, des médecins, desarbitres et des hommes des médias.

Pour Me Augustin Senghor, aveccet accord, ''les deux zones vontrésorber le déficit avec les niveaux

En Afr ique, cer tains footballeurs n'ont aucunstatut, aler tent Drogba et la FI FPro

de la division Afrique de la FIFPro.Sur la carte mise en ligne jeudi,

on découvre ainsi que plus de 85%des footballeurs professionnels deRépublique démocratique du Congon'ont pas de contrats écrits. 57%n'ont aucun jour de pause dans lasemaine, pour un salaire comprisentre 300 et 600 dollars par mois.

Selon la FIFPro, le pays d'Afri-que centrale est aussi l'un des plusdangereux pour exercer son mé-tier avec près d'un joueur sur qua-tre victime de violences et 35% me-nacés par des supporters.

En Côte d'Ivoire, le pays deDrogba, le syndicat explique que"les clubs manquent souvent d'ar-gent et que les joueurs ne sont payésqu'occasionnellement au bon vou-loir de leurs dirigeants ". 67% desjoueurs professionnels ivoiriens n'ont

FOOTBALL

"Dans beaucoup de pays afri-cains, les footballeurs profes-sionnels n'ont pas de statuts clai-rement définis ou même pas destatut du tout", déplore la starivoirienne Didier Drogba jeudi,jour de la mise en ligne d'une carteinteractive sur les conditions detravail dans le foot.

C'est la FIFPro - le syndicat mon-dial des footballeurs - qui a réalisécette carte édifiante sur la situation desjoueurs dans le monde, deux semai-nes après avoir publié une étudeapprofondie sur le sujet.

"Beaucoup de footballeurs afri-cains n'ont pas droit aux vacances etn'ont pas accès aux soins dont ils ontbesoin pour travailler. Cela doit chan-ger ", souligne encore Drogba (38ans), ancienne vedette de la sélec-tion ivoirienne et président d'honneur

Les exceptionnellesstatist iques de N'Golo KantéDepuis son arrivée en Premier League en 2015, personne n'a récolté plus

de points que N'Golo Kanté, qui possède également le meilleur pourcentage devictoires.

Dans sa chronique au London Evening Standard en octobre dernier, HarryRedknapp se montrait critique à l'égard de N'Golo Kanté. Il faut dire qu'à cestade de la saison, Chelsea n'avait pas trouvé la bonne carburation ni le bonschéma de jeu. Depuis, Antonio Conte a trouvé la formule magique avec son 3-4-3, au cœur duquel Kanté rayonne à la récupération mais aussi dans l'exploi-tation de la balle.

Résultat, Chelsea, avec son succès ce mercredi face à Sunderland (1-0),poursuit sa série de victoires consécutives, qui s'élève à 10. Une série àlaquelle N'Golo Kanté participe pleinement, avec 10 titularisations (et aucunesortie en cours de match). À l'inverse, pendant que Chelsea brille avec le milieufrançais, son ancien club Leicester est à la peine en Premier League. Pourtant,le Français est le seul joueur majeur à l'avoir quitté durant l'intersaison. Celaexplique donc son impact sur les résultats de son équipe.

Sky Sports s'est amusé à compter le nombre de points récoltés par Kantédepuis son arrivée en Premier League, d'abord à Leicester puis à Chelsea,pour prouver à quel point sa présence s'avère déterminante. Leicester etChelsea, depuis 1 an et demi donc, ont récolé 67 points en 55 matches sansKanté, et 120 points en 53 matches avec lui, soit quasiment le double. La saisonpassée, le seul match manqué de Kanté avec Leicester en Premier League adébouché sur un nul (2-2) face à West Bromwich Albion. Cette statistique de120 points pris depuis son arrivée en 2015 le place en tête de ce classement,devant Monreal (101) et Özil (100).

Premier penalty accordé grâce à la vidéoARBITRAGE

d'exécuter la sentence. Dans la fou-lée, le représentant du pays hôte dela compétition s'est imposé 3:0 aucoup de sifflet final.

"C'est la première fois que lesarbitres assistants vidéo intervien-nent directement dans un tournoiFIFA. Il y a incontestablement unélément de nouveauté. On n'avaitencore jamais vu un arbitre courirvers la zone de visionnage au borddu terrain", estime MassimoBusacca, directeur de l'arbitrage de

pas de copie écrite de leurs contratset 55% affirment se sentir dans unesituation d'insécurité professionnelle.

Au Gabon, là où doit se tenir laprochaine Coupe d'Afrique des Na-tions (14 janvier-5 février), les foot-balleurs qui évoluent dans les cham-pionnats locaux sont ceux qui subis-sent le plus de retard de paiementsdans le monde, selon cette enquête.

la FIFA. "Sur l'incident qui nous in-téresse, la communication entre l'ar-bitre et l'arbitre assistant vidéo a étéclaire. La technologie a bien fonc-tionné et le dernier mot est revenuà l'arbitre, ce qui sera toujours lecas dans la mesure où les VAR ontpour unique fonction d'assisterl'homme en noir."

Selon le protocole d'expérimen-tation établi par l'IFAB, l'arbitre a lapossibilité de confirmer ou de modi-fier une décision en se basant sur

de développement des autresparties du continent qui avaient plusde moyens et de visibilité''.

''A terme avec ce partenariat,tout devient possible'', a ajouté leprésident de la FSF.

Les présidents des 16fédérations ouest-africaines ou leursreprésentants ont pris part à cetterencontre en présence desresponsables de la multinationale

les indications données par le VARou en visionnant directement les ima-ges, notamment dans le cas où lechoix relève d'une interprétation plu-tôt que d'une donnée factuelle. "Lesjoueurs et les entraîneurs du mondeentier nous ont clairement fait savoirqu'ils souhaitent que l'arbitre resteen charge du match. C'est la raisonpour laquelle il reste libre à tout mo-ment d'aller consulter lui-même lesimages", explique David Elleray, di-recteur technique de l'IFAB.

"Les joueurs endurent des conditionsprécaires et indignes ", s'offusque lesyndicat local, cité par la FIFPro.

La carte permet d'explorer la si-tuation dans d'autres pays du mondecomme le Venezuela touché de pleinfouet par une grave crise économi-que. "C'est difficile de vivre, à la findu mois, on est à court d'argent ",témoigne José (le nom a été changé),un joueur de 30 ans qui perçoit 200dollars par mois et préfère signer descontrats courts à cause del'hyperinflation. "Après six mois, tonsalaire ne vaut plus rien", confie-t-il.

Fin novembre, la FIFPro avaitpublié une étude réalisée avec l'Uni-versité de Manchester et qui se basesur le témoignage de près de 14.000joueurs évoluant dans 54 pays.(Source AFP).

qui, en plus du sport, est très actifdans le domaine du cinéma.

Dans la zone ouest A, il y a lesfédérations du Cap Vert, de laGuinée, de la Guinée Bissau, duLiberia, du Mali, de la Mauritanie,du Sénégal et de la Sierra Leone.

La zone ouest B compte le Ghana,le Bénin, le Burkina Faso, la Côted'Ivoire, le Ghana, le Niger, leNigeria et le Togo.

Augustin Senghor.

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6 ACTU-PLUS

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

Dans les domaines de la santé environnementale et du genre

Le Fonds PISCCA finance 9 projetsde plusieurs régions du T ogo

du projet de Promotion de la capa-cité décisionnelle de la jeune fille grâceà son autonomisation économiqueà travers son insertion dans le mé-tier de tissage de pagne local à Bafilo.

Sont également sélectionnés leprojet Système hybrideMéthanisation-Lagunage anaérobiecouplé d’un système de com-mande à distance pour la promo-tion de l’Agriculture Biologique ; duprojet d’Amélioration de la résiliencedes exploitations agricoles ; du pro-jet Appui à l’autonomisation desgroupements de femmes produc-trices de riz de la Société Coopéra-tive GBADOUMAN de Nadjoundi ;et du projet de Promotion de la ges-tion durable et efficiente des terresdans quatre villages de la préfecturede Vo.

Late Pater décembre dernier. Les subventionsoctroyées dans le cadre du FondsPISCCA sont comprises entre 17et 19 millions de francs Cfa.

Dans les détails, il s’agit du projetPromotion de la capacité décision-nelle de la femme grâce à sonautonomisation économique via lamise en place des Associations Vil-lageoises d’Entraide Crédible àAssoli ; du celui  de Production  etpromotion des pesticides naturelspour améliorer la santéenvironnementale ;  du projet  deSoutien écosystémique aux ma-reyeuses des zones de mangro-ves au Sud-Est du Togo ; du projetd’Amélioration de la Synergie terre,biodiversité, santé et revenus desexploitants agricoles de la région dessavanes (SYT-BIOS) ; ou encore

Dans le cadre du FondsPISCCA, le Service de Coopéra-tion de l’ambassade de France alancé en avril dernier un appel à pro-jets destiné à la société civile togo-laise. Le Fonds PISCCA (ProjetsInnovants des Sociétés Civiles etCoalitions d’Acteurs) permet en ef-fet de soutenir des projets portés desassociations/ONG dans les domai-nes de la santé environnementale etdu genre, explique l’ambassade deFrance. A l’issue d’un processusde sélection concurrentiel, neuf (9)projets ont été retenus pour être misen œuvre dans plusieurs régionsdu Togo, avec l’appui technique etfinancier de l’ambassade, indiquel’ambassade dans une note du 7

Innovation bancaire dans la Zone UEMOA

Tr ansfer t d ’argent via GAB:pr êt à la Banque Atlantique

permet à «tout porteur de cartede débit ou épargne Banque At-lantique, de transférer de l’argent

Au Togo, c’est à l’HôtelRadisson Blu 2 Février que l’évè-nement a eu lieu ce 13 décembre2016 devant un parterre de jour-nalistes et d’invités.

Pour les responsables locauxde la Banque Atlantique Togo, celancement est très capital. Carcette « nouvelle offre fait partied’une proposition complète deservices à valeur ajoutée consa-crant l’évolution de sa plateformemonétique afin d’anticiper les be-soins des centaines de milliersde porteurs de la carte Banque

Maurille AFERI

Simultanément dans les huit (08) pays de la Zone de l’Union économique monétaire ouestafricaine (UEMOA), le groupe Atlantic Business International (ABI) vient de lancer officielle-ment son service de transfert d’argent via le Guichet Automatique Bancaire (GAB).

Des responsables de la BAT à la cérémonie de lancement

de l’argent sans carte bancaire,à partir d’un guichet automatiquedu réseau Banque Atlantique,dans tous les pays de la ZoneUEMOA. »

Rappelons que l’Atlantic Busi-ness International qui regroupe lesbanques Atlantique de l’Afrique del’ouest, est membre depuis sep-tembre 2012 du Groupe BanqueCentrale Populaire du Maroc,groupe mutualiste leader du sec-teur bancaire marocain installé surles quatre principaux continents :Afrique, Europe, Asie et Amériquedu Nord.

Les performances du réseaudes Banques Atlantique leur ontpermis des distinctions cetteannée dont on peut citer: Meilleurebanque de l’Afrique de l’ouestetBanque africaine de l’année.

Au Togo la direction de la Ban-que Atlantique est assurée par M.Michel Kofi Dorkenoo.

Atlantique leur offrant une expé-rience client unique au niveau duGuichet Automatique. »

Ce service de transfert d’argent

à partir du GAB, par le débit deson compte, à un bénéficiairenon bancarisé. Le destinataireayant la possibilité de disposer

Michel Kofi Dorkenoo en démonstration sur un GAB

rents écrans.Recevez de l’argent via GAB à partir du «

service sanscarte»Pour le retrait au Guichet Automatique (GAB) de

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ture de la demande intérieure età faire face aux engagementsd’exportation d’énergie électriquevers les pays voisins, grâce àune production annuelle de 217GWh.

Au Niger, 15 milliards serontinjectés dans la réhabilitation dela route Bella II–Gaya–frontièredu Bénin (phase de consolida-tion) sur une longueur d’environ73 km, et à l’aménagement destronçons Bella II–Sabon Gari etGaya–Kamba–frontière du Nige-ria (Niger) sur des longueursrespectives de 10 et 16,5 km. Parailleurs, 12 autres milliards se-ront consacrés à l’électrificationrurale par micro-centrales hybri-des de 47 localités des régionsd’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi,Tahoua, Tillabéry et Zinder (Ni-ger). L’objectif principal de ceprojet est d’améliorer l’accès desménages à l’électricité, à traversla promotion des énergiesrenouvelables.

A sa 103ème session ordinaire du Conseil d’administration

La BOAD clôtu re l’année avec denouveaux engagem ents de 1 56 mi l liards

Le Conseil d’Administration dela Banque ouest-africaine de dé-veloppement (BOAD), réuni le 14décembre 2016 à Bamako (Mali),a approuvé de nouvelles opéra-tions d’un montant de 156 milliardsde francs Cfa, qui porte à 522,3milliards le total des engagementspour 2016. Quant au montant desengagements cumulés de laBOAD depuis le démarrage deses activités opérationnelles en1976, il se situe désormais à4 340,1 milliards pour 1 036 opé-rations, indique un communiquéde presse.

Les nouveaux engagements dela Banque portent sur des sec-teurs, notamment de la sécuritéalimentaire (Bénin), de l’énergieélectrique (Niger, Sénégal et Côted’Ivoire) ou encore des infrastruc-tures routières (Côte d’Ivoire, Ni-ger). Au Bénin, il est approuvé leProjet de développement d’infras-tructures socio-économiques etde sécurité alimentaire (PDISSA)

d’un montant de 10 milliards dansle Bassin du Niger. La réalisationde ce projet permettra notammentde construire 4 barrages à butsmultiples à Séréwandirou, Wéna,Sinaou et Bassini, et d’aména-ger 169 ha en aval desdits barra-ges en vue de la production deriz et de cultures maraîchères.

En Côte d’Ivoire, le Boulevardde Marseille à Abidjan sera amé-nagé. Les travaux, d’un coût de27 milliards, visent l’améliorationdes conditions de circulation desusagers dans la ville d’Abidjan etparticulièrement dans les com-munes de Marcory et deTreichville où se situe le tronçondu projet. Dans le même pays, ilsera construit et exploité en Build-Own-Operate and Transfer(BOOT) une centrale hydroélec-trique de 44 MW à Singrobo-Ahouaty par la société IvoireHydro Energy (IHE SA). D’uncoût de 15 milliards, le projet viseà assurer une meilleure couver-

Page 7: N°979 du 16 2016 Formaliser le secteur et renforcer l’esprit de … · est le film d'ouverture de cette 9ème édition. Dans la mêmes emani e a ileu un autre festival à Lomé

Résultats du tirage N°1352 de LOTO BENZ du 14 Décembre 2016Numéro de base

72 04 4883

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1351DE LOTO BENZ DU 07 Décembre 2016

Le tirage de LOTO BENZ de ce mercredi 14 décembre 2016, porte le n° 1352.

Lors du dernier tirage de Loto Benz ce sont surtout des lots intermédiaires, c’est-à-dire, deslots de moins de 500.000 F CFA qui ont été enregistrés auprès des différents opérateurs dela LONATO. Néanmoins, quelques villes telles que Lomé, Kougnohou et Kara ont recensédes gagnants de gros lots.

Ainsi, le point de vente 10 032 situé à Kara, a recensé un lot de 500.000 F CFA.

C’est un lot de 750.000 F CFA, qui a fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chanceauprès de l’opérateur 2513 basé à Kougnohou.

La ville de Lomé n’est pas en reste avec un gros lot de 1.000.000 F CFA gagné sur le pointde vente 6914.

Au tirage des gros lots sont encore à enlever :- Pour la série K un lot de 1.500.000 F CFA.- Pour la série Y un lot de 1.500.000 F CFA et un lot de 1.000.000 F CFA.Alors n’hésitez pas ! Tentez votre chance en achetant à 200 F CFA vos tickets de la TCE

2016 dans les points de vente habituels (agences, postes de jeux sur ordinateur et auprèsdes vendeurs ambulants).

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

7ACTU-PLUS

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

Etonam Sossou

Journées portes ouvertes III de la presse

Les médias togolais évoquent «le vivre ensemble»

position des journaux depuis l’épo-que de l’indépendance à nos jourset des vieux matériels de produc-tion, de même que l’animation enlive depuis le site des JPO desémissions phares des radios dela capitale, l’initiation à l’écriture jour-nalistique, à la caricature et au photo

personnes ressources d’aborderau cours des panels des sous-thèmes tels que : liberté d’expres-sion et Liberté religieuse ; la Re-ligion et l’Etat sont-ils compati-bles ? « Communiqué final peu-on y mettre fin ? etc.

En plus de la traditionnelle ex-

Après les Nouvelles Technolo-gies de l’Information et de la Com-munication, les Objectifs de Dé-veloppement Durable, la pressetogolaise s’ouvre cette année pourla troisième fois, au public avecMédias, Laïcité, Dialogueinterreligieux. Un thème qui pen-dant trois jours (du 15 au 17 dé-cembre) va permettre aux jour-nalistes de mener la réflexionautour de la contribution desmédias au dialogue interreligieux,à la promotion du vivre ensembledans un contexte internationalmouvementé et dans un environ-nement régional menacé par lefondamentalisme religieux. «S’ilest vrai que notre pays est restéà l’abri des actes terroristes,commis au nom d’une religionfondamentalement de paix, il n’endemeure pas moins qu’il est im-portant de continuer à préservercet acquis, celui de la coexis-tence pacifique entre les reli-gions dans notre pays», a affirméJean Paul AGBOH, président duConseil National des Patrons dePresse.

Il sera au cours de cette 3ème

édition des JPO, pour les acteursdu monde des médias appuyéspar les universitaires, desréligieux, des chercheurs et des

reille. Après cette mésaventure,rester à la maison à ne rien fairen’était pas une option. Alors elle arecherché les instituts de beautéhaut de gamme, et les salons decoiffure de sous-quartier pournourrir sa fille et son fils de 2 et 1an. Elle finit par s’installer au mar-ché en 2014, sous la protectionde sa sœur qui y a déjà son siège.«Tout est pris dans le marché, età l’extérieur la concurrence estrude. Des fois, je bagarre pourépiler les sourcils d’une femmeet avoir 100Fcfa », se désoleMireille. Ce qui ne rend pas lachose facile pour sa famille et elle.Les courses avec les agents del’EPAM et la cruauté de ses col-lègues dans le marché font qu’ellepense des fois à s’installer àDanyi, son village natal. Là-bas,elle vivrait des champs de légu-mes que sa grand-mère a lais-sés.

L’utilisation des moyens formelsest peu utilisée par les chômeurslorsqu’ils recherchent leur pre-mier emploi. Les jeunes diplômésn’ayant aucun parrain ou soutienne se prennent d’ailleurs plus àse rêver avocats, instituteurs, mé-decins, etc… Cependant, les chô-meurs les plus instruits connais-sent relativement bien les structu-res de promotion de l’emploi,mais pensent qu’elles ne peuventrépondre à leurs besoins. Lescanaux informels sont moins utili-sés par les personnes de forma-tion qualifiante.

Petits métiers

On y gagne sa vie

avant 8h, et n’en repart que lors-que les rues se vident. Il travailletous les jours de la semaine, nes’accordant du repos que lesjours fériés et le dimanche dansl’après-midi. La rigueur dont il faitpreuve lui permet depuis peu depayer un loyer mensuellement, etde s’occuper de la jeune fille quipartage sa vie depuis ses annéesde lycée.

Une occasion pour lesdéscolarisés

Mercredi après-midi au mar-ché d’Adawlato, Mireille, coiffeuseambulante, est armée d’un tabou-ret, un miroir de poche et un sacqu’elle porte en bandoulière. Al’approche d’une femme, elle crieà tue-tête : « ma chérie, viens tecoiffer, tu veux quoi ? Les ras-tas, les passes-mèches, la greffe? » Soit elle s’assoit, soit elledisparait au loin, laissant la jeunefemme triste. Issue d’une famillepauvre, Mireille, 31 ans, a arrêtéses études en CE1. Un épisodede sa vie qui continue de la com-plexer face aux autres. Le fran-çais qu’elle parle, elle l’a apprisau contact des gens, et non àl’école comme tous les autres.Elle se retrouve au marché aprèsavoir été expulsée d’un salon decoiffure, où elle a reçu sa forma-tion. « La coiffure pour moi c’estun don de Dieu, et, je n’ai pas eubesoin de lire des gros livrespour apprendre. Ma patronne de

l’époque en était jalouse et ellem’a chassée », se rappelle Mi-

de réparer un qui vous tient à cœur,ou d’une carte mémoire et autresaccessoires dernier cri, il sait versqui vous mener. Avec le temps, ils’est créé des relations qui lui per-mettent de gagner un peu d’ar-gent ici et là, de sorte à ne jamaisrentrer les poches vides une foisle soleil couché. Cela fait bientôtdeux ans que Jérémie travaille àson propre compte. Fatigué de nejamais recevoir de réponse auxdemandes d’emploi qu’il a dépo-sées dans multiples sociétés dela place. C’est encouragé par songrand-frère qui, lui, possède dé-sormais une boutique d’accessoi-res au Grand marché qu’il entre-prend de vivre de la technologie.«Dès le départ, mes parents m’ontdemandé de repartir à l’école, aulieu de prendre des risques ici»,raconte l’ancien étudiant de l’uni-versité de Lomé. Titulaire d’uneLicense en droit privé des affai-res, il passe les deux années quisuivent le couronnement de ses3 années d’études supérieures àpréparer des concours d’entréeà la fonction publique, à la police,l’école normale, etc… «L’essen-tiel, pour mes parents, était quej’obtienne une place à la fonctionpublique; d’après eux, celam’aurait mis à l’abri de tout be-soin », explique Jérémie. Qu’àcela ne tienne, las de chercher àavoir une place dans le public, lejeune homme s’en est fabriquéune dans l’informel.

Il ne paye aucun impôt, peut ga-ger jusqu’à 30.000Fcfa la se-maine, rencontre des centainesde personnes chaque jour et estquasiment indépendant. «Je peuxdécider d’aller travailler deux foispar semaine, personne ne va mecrier dessus, je suis mon proprechef et je dispose de mon tempscomme bon me semble », se ré-jouit-il. Ces avantages n’entachenten rien la discipline que s’est im-posée Jérémie : levé à 6h du ma-tin, il arrive à son lieu de travail

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Loterie Nationale Togolaise

un cadre d’échanges devant per-mettre d’envisager des relationsdavantage renforcées entre lesentreprises de presse et les an-nonceurs ; tout en attirant des in-vestisseurs privés dans un sec-teur qui en a grandement besoinpour son développement ».

journalisme ou encore la visite gui-dée des rédactions des organesde presse publics et privés, lajournée du vendredi 16 décem-bre sera la Journée de la solida-rité. Elle sera consacrée à unecampagne de don de sang desjournalistes et professionnels desmédias, en faveur du Centre Na-tional de Transfusion Sanguine(CNTS). Ce sera également l’oc-casion de dépistage d’un certainnombre de pathologies dont le dia-bète, l’hypertension artérielle etc.Et, pour clôturer les JPO III, unesoirée apothéose aura lieu sa-medi, au cours de laquelle, lespartenaires institutionnels ou pri-vés qui accompagnent tradition-nellement la presse et contribuentà son développement, seront pri-

més. «Notre objectif est d’abordd’exprimer notre gratitude enversceux qui apportent des ressour-ces multiformes à la presse etcontribuent à sa diversité commeà son développement», a expliquéJean Paul AGBOH. Avant de con-clure : «Il s’agit ensuite de créer

discrétion dont il fait preuve sontun plus que l’ « apacheur » offre àsa clientèle. Pour exercer ce quiest désormais son métier, le filsde Mama Elisabeth, vendeuse delégumes au marché d’Adawlatoet de Papa Gaston, ancien pro-fesseur de français, a bénéficiéd’une formation accélérée quiaura duré 3 mois. Que vous ayezbesoin d’un nouveau téléphone,

Débloquer des téléphones ve-nus de l’étranger, installer internetdans un Smartphone, téléchargerles nouvelles applications pour ta-blettes, déverrouiller des télépho-nes, font partie de la liste des ser-vices que propose Jérémie, 26ans. Placé à l’entrée de la bouti-que X-TIGI située à Dékon, il suitles passants en leur proposantdes prestations. Sa mobilité et la

Ouvertiure des JPO3 par le Ministre Guy Lorenzo (micro) Visite des expositions d'anciens matériels et vieux journaux

Page 8: N°979 du 16 2016 Formaliser le secteur et renforcer l’esprit de … · est le film d'ouverture de cette 9ème édition. Dans la mêmes emani e a ileu un autre festival à Lomé

L’UNION N°979 du 16 Décembre 2016

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