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Le magazine de la Ville de Nancy octobre - novembre 2010 www. .fr DOSSIER : parcs et jardins, un dialogue 100 % durable QUARTIERS : les grands travaux de Carnot

NancyMag Octobre-novembre 2010

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La magazine de la Ville de Nancy

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Le magazine de la Ville de Nancyoctobre - novembre 2010w

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DOSSIER : parcs et jardins, un dialogue 100 % durableQUARTIERS : les grands travaux de Carnot

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sommaire

02 www.nancy.fr

octobre / novembre 2010

ACTUALITÉ4 En bref7 A l’école du

développement durable

EVÉNEMENT8 Et au milieu

coule une rivière...

EN sAVoIr pLUs10 Parcs et jardins :

dialogue vert et ouvert

QUArTIErs12 Les 25 ans

du club Saint-Nicolas13 Mon Désert :

25 nouveaux logements14 Les travaux du groupe

scolaire Buffon15 Aménagements sur

l’ensemble Carnot/Léopold

15 Rendez-vous dans les ateliers de vie de quartier

16 TrIBUNEs LIBrEs

À sUIVrE18 De l’arbre

à l’armoire lorraine19 En bref22 Nature :

le Trail des Lumières

Directeur de publication : André Rossinot • Rédacteur en chef : Gérald Bonzé • Ont collaboré à ce numéro : Simon Anheim, Elise Frisoni, Stéphane Harter, Cécile Mouton, Sabrina Tenace, Aurélie Vion • Photos : Serge Martinez, Christophe Cossin, Adeline Schumacher • Secrétariat : Christiane Materne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique : Publicis Activ • Impression : Léonce Deprez • Tirage : 62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimé sur du papier issu de forêts en gestion durable.

plus d’informations

plus de photos

vidéoen ligne

Des enrichissements de contenu multimédia sont accessibles sur une version en ligne de Nancy Mag : www.nancy.fr/nancymagLes articles concernés sont repérés sur la version papier par les pictogrammes suivants :

POuR LE PLAISIR... DE LIRE« Transmettre le plaisir de la lecture et favoriser le lien intergénérationnel », tels sont les engagements de Lire et faire lire, l’association créée il y a 10 ans par Alexandre Jardin, et de ses 180 bénévoles du département. A raison d’une demi-heure hebdomadaire, le temps de midi ou après l’école, les lecteurs régalent de l’histoire de leur choix les enfants des structures éducatives (crèches, écoles, centres de loisirs...) dans lesquelles ils interviennent. Anny Vaicle, de la Ligue de l’enseignement en Meurthe-et-Moselle, coordonne l’action. Elle est sans cesse à la recherche de structures partenaires et de nouveaux bénévoles, cinquantenaires et plus. « Notre action permet à un public dit « inactif » de se sentir utile et ainsi, de préserver le lien social ».• Pour participer à l’action de Lire et faire lire :

03 83 92 56 11 ou [email protected]

RENTRéE SCOLAIRE : SuIVEz LE GuIDE !C’est un must de la rentrée et il vient de faire peau neuve : le guide de l’année scolaire 2010-2011 édité par la Ville de Nancy est en effet encore plus complet, plus pratique, pour mieux rendre service aux parents d’élèves auxquels il est distribué. Sous l’égide de Sophie Mayeux, adjointe déléguée à l’enseignement, il recense tout ce qu’il faut savoir sur les activités de

découverte proposées aux écoliers, la restauration scolaire, mais aussi les initiations spécifiques (par exemple aux premiers secours ou à la sécurité routière) qui font de Nancy une authentique « ville amie des enfants ». Il faut dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec près de 50 écoles publiques et 10 000 élèves, 3200 repas servis chaque jour, 500 enfants accueillis quotidiennement en activités périscolaires, Nancy consacre plus de 10% de son budget à l’enseignement. Un choix éducatif mais aussi de société, car il privilégie l’équilibre des enfants et la confiance par rapport au monde qui les entoure.• Disponible dans les mairies de quartier ou à télécharger sur www.nancy.fr

LA VILLE, LA RéGION ET LORITzLa Ville de Nancy s’est portée acquéreuse, au côté de la Région Lorraine, d’un immeuble situé au 80-82 rue des Tiercelins. L’intérêt du site : être contigu au lycée Loritz, ce qui va permettre à celui-ci de réaliser une extension sur plus de 750m2. Le coût de l’acquisition se monte à 285 000 €, partagés pour moitié entre les deux collectivités.

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édito

www.nancy.fr 03

«  Livre  sur  la  place  »,  «  Eclats  de 

rives », «  Jardins de ville,  jardins de vie »,  fête 

des  associations...  Depuis  la  fin  de  l’été,  les 

manifestations organisées par la Ville et le Grand 

Nancy attirent d’innombrables visiteurs.

André Rossinot

Partout, j’ai constaté un réel engouement pour

ce que Nancy propose de fort, de captivant,

pour tous ces rendez-vous où l’on peut à la fois

s’amuser, apprendre et dialoguer entre publics

et intervenants venus d’horizons différents,

entre générations. L’univers immense de la

lecture, la diversité des loisirs et des activités

nouvelles installées entre Meurthe et canal,

l’environnement, l’engagement solidaire au

quotidien ou encore le sport festif et partagé

que propose le semi-marathon d’octobre...

voilà quelques unes des facettes de notre ville

qui, tout autant que le patrimoine, viennent

enrichir notre identité. La force et la séduction

de Nancy sont aussi dans le plaisir de vivre,

de se rencontrer, de prendre des initiatives

ensemble ; dans l’intelligence et l’émotion

accessibles à tous.

Cette attitude d’ouverture et d’innovation,

nous allons bien sûr continuer à la promouvoir.

L’exposition sur le réaménagement de la place

Thiers, qui se tient actuellement dans la

« Lanterne », illustre ainsi un de nos soucis

constants : permettre aux Nancéiens de

disposer d’une information fiable, de première

main sur tous les projets auxquels il convient

de prêter une attention particulière. Au sein

du futur éco-quartier Nancy Grand Cœur, les

abords de la gare revêtent en effet un aspect

stratégique, tant pour le développement urbain

et la qualité du site que pour l’inscription de la

ville et de l’agglomération dans les grands flux

d’échanges – TGV, trains régionaux, transports

en commun... – indissociables de l’activité

économique. L’un des intérêts du « conseil de

gouvernance », que nous venons de mettre

récemment en place avec la SNCF et d’autres

partenaires, est d’ailleurs de prendre en compte

ces aspects au travers d’une démarche pilote

au niveau national.

Sur des enjeux de nature un peu différente –

car davantage liés à la solidarité sociale et au

cadre de vie dans un contexte intercommunal

de grands ensembles –, l’organisation fin

octobre à l’hôtel de ville du « Plateau s’invite

sur la place », une rencontre « cartes sur

table » consacrée notamment à la rénovation

du Haut-du-Lièvre, est une autre occasion de

nous retrouver, habitants et élus, autour de

questions de fond de la vie locale. Des questions

qui sont également au cœur de la réflexion et

des échanges des ateliers de vie de quartier.

Ces associations d’habitants, présentes dans

tous les secteurs de Nancy, sont actuellement

en pleine période de renouvellement de leurs

adhérents et de leurs bureaux. Je souhaite

donc la bienvenue à celles et ceux qui s’y

engagent dans un exercice concret, quotidien,

de démocratie de proximité : en ces temps

d’incertitudes économiques et sociales, il est

lui aussi extrêmement représentatif de la

manière dont nous souhaitons, à Nancy, bien

vivre ensemble.

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04 www.nancy.fr

ACTUALITÉ

C’est dans une halte-garderie qu’Elisabeth Laithier, l’adjointe en charge de la petite enfance, a fait son point de rentrée, l’occasion de bien souligner l’intérêt que présentent ces structures offrant « un accueil souple sur un temps limité et variable selon  les besoins des parents ». Tous les enfants, dès l’âge de trois mois, peuvent y accéder et découvrir du même coup la vie en collectivité tout en « libérant » un peu mamans et papas.

Trois sites à Nancy pratiquent ce mode de garde occasionnel encadré par du personnel qualifié : les Tamaris au Haut-du-Lièvre (avenue Pinchard - tél. 03 83 96 14 42), René II au 6 rue Georges Chepfer - tél. 03 83 30 22 14 (près de la maternité régionale) et Clodion au 6 rue Clodion – tél. 03 83 39 03 22 (près du Centre commercial Saint Sébastien). Les tarifs s’échelonnent de 0,35 à 2,74 € de l’heure en fonction des ressources des parents.

A noter également qu’un groupe de travail a été mis en place à l’initiative d’Elisabeth Laithier pour renforcer les capacités d’accueil et de prise en charge des très jeunes enfants handicapés dans les établissements municipaux. Plusieurs pistes sont à l’étude, dont on devrait reparler dans les prochains mois.

• Plus d’informations sur www.nancy.fr (rubrique famille).

Les haltes-garderies :sympas pour les enfants... et les parents

octobre / novembre 2010ACTUALITÉ

pour les droits de l’enfant

Au foyer Mouilleron, des seniors plus « confort »

Une fin de chantier qui a donné lieu à une petite fête avec les résidents, le maire et Valérie Rosso-Debord, l’adjointe au maire en charge des seniors.

L’Unicef a lancé en 2009 une vaste recherche internationale sur le thème de l’engagement des collectivités envers les droits de l’enfant. Officiellement reconnue Ville amie des enfants depuis 2003 grâce à ses actions menées en faveur des plus jeunes, Nancy a été sollicitée pour y participer. Concrètement, il s’agit de savoir comment s’exercent leurs droits au sein de la commune grâce à un questionnaire auquel enfants, adolescents, parents, enseignants et responsables locaux sont invités à répondre. Des questions claires et communes aux 10 pays participant à l’étude, qui permettent notamment aux jeunes sondés « de prendre conscience 

des conditions de vie des enfants  dans d’autres pays », souligne Elisabeth Laithier, l’adjointe au maire à la petite enfance, qui suit ce dossier avec Sophie Mayeux, sa collègue en charge de l’enseignement.

Recueillies notamment dans des crèches et écoles, les données sont en cours de traitement à Paris. Les résultats de cette recherche sont attendus à la fin de l’année avec, pour la municipalité, « des enseignements à tirer sur la manière dont les jeunes et leur famille  perçoivent la politique que mène  la Ville en faveur de l’enfance ».

Les petits désagréments liés au chantier semblent aujourd’hui bien loin pour les 58 habitants du foyer-résidence Gabriel-Mouilleron... Après six mois de travaux, tous les résidents bénéficient depuis la fin de l’été de salles de bains toutes neuves, confortables

et « entièrement adaptées à leur situation physique », comme le souligne Valérie Rosso-Debord. « Nous avons travaillé avec un ergothérapeute pour n’oublier aucun détail », précise l’adjointe au maire déléguée aux personnes âgées. Sol antidérapant, mains courantes, douches très accessibles, mobilier spécifique... Tous les logements de cet établissement construit en 1979 et géré par le Centre communal d’action sociale de la Ville de Nancy sont désormais équipés de nouvelles salles d’eau. Le chantier piloté par l’architecte Gérard Causin a aussi mené au remplacement complet des canalisations d’eau et à l’isolation de la terrasse avec l’installation de 16 panneaux photovoltaïques destinés à l’alimentation en eau chaude du foyer. Le coût total de cet investissement s’élève à près de 500.000 €.

Moment d’extrême concentration pour les jeunes habitués de la halte-garderie Clodion.

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actualitéACTUALITÉ

réhabiliter les logements privés :un dispositif attractif

Lutter contre l’habitat très dégradé et améliorer les performances énergétiques des logements occupés par des ménages à revenus modestes, tels sont les objectifs du Programme d’intérêt général (PIG) lancé en avril dernier sur les 20 communes de l’agglomération, hors secteurs d’Opération programmée de l’amélioration de l’habitat. Avec ce nouveau dispositif, le Grand Nancy encourage les propriétaires à mener des travaux de réhabilitation durable

en leur proposant de bénéficier d’aides techniques et financières personnalisées.Pour savoir si vous êtes en mesure d’en bénéficier, vous pouvez vous adresser au Centre d’amélioration du logement (CAL) de Meurthe-et-Moselle qui assure des permanences, notamment à la Maison de l’habitat et du développement durable. Des réunions publiques d’information seront également organisées dans les quartiers Mon Désert, Charles III

et Trois Maisons, particulièrement concernés par ce dispositif.

Contacts : CAL de Meurthe-et-Moselle, 03 83 30 80 60, [email protected]. Permanences à la maison de l’habitat et du développement durable, place de la République, le 1er et le 3e vendredi du mois de 14h à 16h. Renseignements au service urbanisme de la Ville, tél. 03 83 85 32 70.

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Le 2 octobre dernier avait lieu la 20ème édition de la Journée d’accueil des nouveaux Nancéiens. Après un petit-déjeuner convivial suivi de visites à la carte, c’est à la salle des fêtes de Gentilly que les 650 nouveaux habitants et les élus de la Ville et du Grand Nancy se sont retrouvés pour une séance de questions/réponses. Extraits...

11h47 : un ex-Parisien vivant aujourd’hui rue St Nicolas est confronté à un problème de nuisances sonores. « Informez-moi en temps réel des gênes occasionnées », lui conseille le maire. 12h12 : une résidente de la Maison de retraite St Charles plaide pour l’installation d’une salle de cinéma, et pour celle, ponctuelle, d’un orchestre. Valérie Rosso-Debord, adjointe en charge de la solidarité, l’informe des animations régulièrement mises en place... et notamment d’un orchestre pour la St Nicolas. 12h34 : un jeune homme travaillant dans le milieu du handicap

voudrait connaître la politique en matière d’accessibilité des transports. Christian Parra, élu municipal et communautaire délégué au Plan de déplacements urbains, indique l’existence d’un « service particulier pour les personnes à mobilité réduite », ajoutant que « 85% du réseau de transport en commun est à plancher bas ».Autres thèmes abordés ? L’université, l’école, les grands chantiers culturels...La journée s’est poursuivie avec la découverte du village exposition (symbolisé par trois « maisons » thématiques) présentant les politiques et services mis en œuvre à Nancy, puis avec un déjeuner préparé par le foyer du Grand Sauvoy (produits du terroir compris) et le partage du gâteau des 20 ans.

Bienvenue à Nancy

A vélo, en route vers les Rives de Meurthe ou en discussion avec la première adjointe Claudine Guidat, une journée entièrement dédiée à la découverte de Nancy.

vidéoen ligne

Visionnez l’intégralité du débat avec les élus  et découvrez aussi la fête des associations.

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ACTUALITÉ octobre / novembre 2010

Au moment où le réaménagement du quartier de la gare s’affirme comme l’un des grands projets nancéiens, la restauration de la porte Stanislas, qui s’est terminée il y a quelques semaines, vient à point nommé remettre en valeur un monument dont la beauté a un peu éclipsé l’histoire. Conçue sous Stanislas comme un véritable petit arc de triomphe, rappel de la place royale, la porte a d’abord marqué physiquement la délimitation entre la « ville » et ce qui était alors la « campagne » des faubourgs. Gardée de jour et fermée de nuit par des vantaux de bois, elle accueillait d’ailleurs un octroi (c’est-à-dire un poste de garde chargé de prélever une taxe sur l’introduction de marchandises

en ville). Une fonction qui disparaîtra définitivement après l’arrivée du chemin de fer et l’urbanisation du quartier provoquée par l’installation de la gare.

Le chantier de restauration, suivi par Pierre-Yves Caillault, l’architecte en chef des Monuments Historiques, et Denis Grandjean, l’adjoint délégué au patrimoine, s’inscrit dans le programme global d’interventions sur le patrimoine XVIIIe siècle de Nancy, qui a déjà vu la rénovation de la place Stanislas bien sûr, mais aussi de la porte Sainte-Catherine, pendant de la porte Stanislas côté est. L’opération (663 000 €) a été cofinancée par la Ville et l’Etat.

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La porte stanislas :un ancien octroi

Afin de minimiser la pollution des gaz d’échappement sur le  monument, le feu tricolore qui régule le trafic au niveau de la porte a été reculé en amont de celle-ci et de nouvelles files de circulation ont été mises en place dans cette partie de la rue Stanislas.

Mesure majeure du Grenelle de l’environnement, l’éco-prêt à taux zéro permet de financer des travaux de rénovation visant à réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre des logements. Il est destiné aux propriétaires, sans conditions de ressources, pour toute résidence principale achevée avant 1990. Pour l’obtenir, il faut engager au moins deux types de travaux identifiés parmi six catégories (isolation du toit ou des murs, remplacement des fenêtres ou de la chaudière…) ou améliorer la performance énergétique globale. Les banques partenaires peuvent accorder un prêt jusqu’à 30 000 €, sur une durée de 3 à 10 ans. Les travaux éligibles répondant à des contraintes techniques très précises, n’hésitez pas à vous rendre à la Maison de l’habitat et du développement durable, où les conseillers de l’Agence locale de l’énergie vous aideront à concrétiser votre projet (Place de la République, tél. 03 54 50 20 40, fax 03 54 50 20 41, http://mhdd.grand-nancy.org).

Coup de pouce pour

la rénovation thermique

Avec la démarche prospective « Nancy 2020 » il y a quelques années, puis l’organisation fin 2009 de la 8e Biennale européenne des urbanistes, l’Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine nancéienne (ADUAN) a montré, à côté des missions quotidiennes qu’elle assure pour les communes de l’agglomération (et d’autres collectivités), une réelle capacité à décrypter les enjeux des villes dans le monde actuel. C’est ce talent (et cette intelligence) qu’elle met de nouveau en œuvre avec « 360°, les explorations urbaines de l’agence ». Rendez-vous grand public sous le nom de Thémacité (l’eau dans la ville, la biodiversité dans l’agglomération...), mais aussi conférences ou ateliers de formation à l’intention des pros (sur les nouveaux modes de consommation ou la nouvelle donne énergétique dans l’habitat et les déplacements), ce cycle de rencontres alterne les approches et les interlocuteurs pour mieux élargir le débat, selon le vœu du président de l’ADUAN, André Rossinot.

Renseignements sur les prochaines rencontres : [email protected] ou 03 83 17 42 28

ADUAN : décryptages à 360°

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ACTUALITÉ

A l’école du développement durable

Economies d’énergie,  

revêtements non polluants...  

Les rénovations des établissements scolaires 

entretenus par la Ville de Nancy intègrent  

depuis plusieurs années déjà la dimension  

du développement durable.

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Quelques exemples : à la maternelle Buthegnémont, la mise en place cet été de nouvelles menuiseries extérieures à isolation thermique renforcée permet de réduire de manière significative la consommation énergétique du bâtiment. Depuis 2009, les écoles Didion et Didion-Raugraff sont raccordées au réseau de chauffage urbain Nancy Energie qui fonctionne au bois, une source d’énergie renouvelable qui allège l’émission de gaz carbonique. L’école maternelle des Trois Maisons est, elle, équipée d’un optimisateur de relance de chauffage... A l’école Stanislas, des luminaires « intelligents » se déclenchent

automatiquement lorsqu’ils détectent une présence et règlent eux-mêmes le niveau de luminosité nécessaire; qui plus est, leur consommation est réduite de 25% par rapport à un matériel standard...

Objectifs : faire des économies d’énergies mais aussi et surtout, apporter plus de confort été comme hiver aux enfants et à l’équipe éducative. « Le développement durable, c’est d’abord beaucoup de bon sens. Certes l’investissement de départ est plus important, mais au final il y a des économies à la clé », affirme Sophie Mayeux, adjointe à l’enseignement.

Les services du patrimoine et de l’enseignement sont également attentifs à l’amélioration de la qualité de l’air, que ce soit pour les peintures utilisées (garanties sans composants organiques volatiles) ou les revêtements de sols (matériaux naturels et recyclables privilégiés). Enfin, le volet social du développement durable est aussi présent : « les travaux dans les écoles associent des chantiers d’insertion, véritable tremplin pour l’emploi à destination de personnes en difficulté », souligne Sophie Mayeux.

Les professionnels libéraux de Nancy ont désormais le moyen de faciliter le stationnement de leurs clients et patients en ville : leur offrir des tickets de parking. Grâce à un partenariat associant la Ville, le Grand Nancy et Vinci Park, ils ont en effet la possibilité de leur donner des bons d’une valeur de 40 cts correspondant à 10 minutes de stationnement. Le client, lui, peut utiliser jusqu’à quatre tickets cumulés et comme le dispositif vient s’ajouter aux 20 ou 30 premières minutes gratuites dans tous les parkings, c’est au total une heure qui lui est ainsi offerte. Mis au point dans le cadre des délégations respectives de Christian Parra et Catherine Lebon, le système est opérationnel dès maintenant dans 12 parkings du centre-ville. Il suffit aux professionnels libéraux intéressés de s’adresser au service stationnement dans le grand hall de l’hôtel de ville où les tickets sont en vente au tarif de 20 cts l’unité (par lots de 500). De 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h en semaine (16h le vendredi).

pour les professions libérales

Trois Maisons, élémentaire.

Trois Maisons, maternelle.

Charlemagne, primaire.

Stanislas.

Stanislas, élémentaire.

Stanislas, maternelle.

Guebhart, maternelle.

Saint-Pierre, maternelle.

La Fontaine, élémentaire.

Marcel Leroy, élémentaire.

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08 www.nancy.fr

octobre / novembre 2010ÉVÉNEMENT

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C’était une première, ardemment souhaitée par André Rossinot et Jean-François Husson, le vice-président  du Grand Nancy en charge de l’écologie urbaine, ou encore Valérie Lévy-Jurin, l’adjointe de territoire  de Nancy-Est : révéler tout ce qui constitue la richesse, notamment environnementale, de la Meurthe  et de ses rives, mais aussi les réalisations récentes et les projets qui jalonnent le cours de la rivière  dans l’agglomération. Pari tenu en septembre : le public était au rendez-vous des « Eclats de rives ».  Une deuxième édition, en 2011, est plus que probable...

Et au milieu coule une rivière...

plus de photos

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ÉVÉNEMENT

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Depuis huit ans, les comités d’usagers des parcs, actuellement en plein renouvellement, sont des espaces d’échange et de partage. Dans une démarche de développement durable, c’est une expérience bénéfique et nécessaire. « Sans ce temps de la parole qui précède l’action, comment pourrions-nous évoquer les idées neuves et les changements de comportements qui concourent à la sauvegarde de notre terre ? », interroge Patrick Blanchot, adjoint délégué à la nature et aux paysages urbains. Pour chaque parc, ce contact s’établit naturellement – à raison de deux fois par an – entre visiteurs réguliers, responsables d’associations, représentants des établissements scolaires et membres des ateliers de vie de quartier.

« Nous abordons aussi bien la sécurité et la propreté du parc, que les plantations 

d’arbres ou la mise en service des aires de jeux. C’est particulièrement motivant de voir que nos suggestions sont souvent retenues », s’enthousiasme Françoise Bailly. Pour cette résidente du quartier, fréquenter le parc Charles III, c’est s’impliquer dans le quotidien et l’avenir de l’espace vert. « Lors de notre réunion du 9 juin dernier, le comité a planché sur l’installation d’une table de pique-nique accessible aux personnes à mobilité réduite ». Autre sujet d’actualité, le choix d’un espace partagé avec les enfants des écoles maternelles. Ils pourront y réaliser leurs plantations et les surveiller tout au long de l’année. Une manière de leur faire saisir l’intérêt de protéger la nature.

Françoise Bailly apprécie lorsque les élus se déplacent sur le terrain, manifestant ainsi leur attachement à la concertation. Actuellement, quatre comités sont actifs (un cinquième est lancé cet automne

au parc Olry). Au parc Sainte-Marie, le groupe, déplorant un manque de civilité de la part de certains cyclistes, réfléchit à la cohabitation harmonieuse des usagers. Pour Patrick Blanchot, l’idée, abordée lors d’une visite de terrain avec le maire, est de « créer une piste réservée aux vélos, de l’avenue Boffrand à la piscine Nancy Thermal et dans l’autre axe, de la rue Dupont des Loges à l’avenue du Maréchal Juin. Après une phase de test, nous validerons sa pertinence avec le comité ». De multiples micro-projets émergent également pour le parc de la Cure d’Air ou le jardin Paul Verlaine. L’objectif étant de voir l’espace vert gagner en qualité de vie et en convivialité.

Comment conjuguer concertation, pratiques 

respectueuses de l’environnement et économie  

des ressources naturelles ? Exemples concrets  

dans les parcs et jardins de la ville.

parcs et jardins : un dialogue vert et ouvert

EN sAVoIr pLUs sUr… octobre / novembre 2010

Que ce soit à la Cure d’Air ou au parc Olry, les comités d’usagers, souligne Patrick Blanchot,  l’adjoint au maire délégué, contribuent à faire progresser qualité de vie et convivialité. Les adjoints  

de territoire, comme ici Valérie Levy-Jurin (à g. sur la photo de droite) s’y impliquent également.

Le choix des plantes vivaces, économes en eau,  est de plus en plus souvent privilégié comme ici  à la Maison Robert Sittler à Boudonville.

Retrouvez la visite virtuelle du jardin éphémère place Stanislas.

plus de photos

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Dire qu’une plante a besoin d’eau pour croître et s’épanouir est une banalité. L’affaire se complique lorsqu’il s’agit de gérer au mieux cette ressource vitale pour l’homme. Dans les parcs nancéiens, l’arrosage par pilotage informatisé est effectif depuis 2007. Un ordinateur relié à un pluviomètre et à une station météo actualisée en temps réel gère la quantité d’eau précise pour l’irrigation de près d’une centaine de points fleuris. « Les dispositifs de goutte à goutte permettent de diviser par quatre l’apport dans les jardinières. Au total, l’économie réalisée dépasse aujourd’hui les 30% », relève Pierre Didierjean, le directeur des espaces verts, qui se passionne pour l’enjeu. La récupération de l’eau de pluie dans le square Jules Dorget, dernier né des espaces verts de la ville, participe aussi de cette préoccupation permanente d’économie.

Mais ce n’est pas tout. Le paillage des massifs d’arbustes avec le résultat

du broyage des branchages, ou celui des massifs de vivaces et d’annuelles avec un paillis de cosses de sarrasin renforce également la rétention de l’humidité dans le sol. Et le choix de plantes économes en eau est également une donnée évaluée dès les orientations initiales en matière de fleurissement.

Pour avancer encore plus loin sur cette piste du développement durable, le désherbage manuel à la vapeur et au gaz associé au binage est une pratique complètement intégrée. Quant à l’acquisition récente de taille-haies, de sécateurs et de tronçonneuses électriques, c’est une première en Lorraine pour un service d’espaces verts. Ce matériel est à la fois plus léger et moins traumatisant pour les articulations des jardiniers. Autre avantage, il est aussi peu bruyant et moins polluant. Là encore, la préoccupation environnementale trouve sa concrétisation sur le terrain.

Charles III, un jardin partagé en projetDans le cadre du comité d’usagers du parc Charles III, un appel à projet est lancé : l’idée est de créer un jardin partagé sur le site avec des personnes motivées qui seraient conseillées et aidées matériellement pour développer cet ambitieux challenge.

Renseignements à la Direction des Parcs et Jardins, tél. 03 83 36 59 04.

EN sAVoIr pLUs sUr…

La consommation d’eau réduite d’un tiers

De la « station météo » qui anticipe les averses aux bornes et aux buses enfouies dans les parterres,  un dispositif d’arrosage automatisé qui calcule la ration d’eau optimale à fournir aux plantes...  sans gaspillage.

Du désherbage thermique à la tronçonneuse  électrique, une gamme de nouveaux outils  qui préservent l’environnement.

Des résidus naturels aussi étonnants que les noyaux  de mirabelle sont utilisés pour le paillage qui protège  les plantes et garde l’humidité dans le sol.

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QUArTIErs

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Au cœur du quartier gare en pleine mutation, le Grand Nancy mène des travaux d’extension et de modernisation du parking de la Croix-de-Bourgogne. A deux pas de la ligne de tram, de la place intermodale de la République, et, à terme, d’une quatrième entrée de la gare, ce parking permettra de proposer une offre complète de stationnement et favorisera les modes de déplacement doux (des bornes de rechargement pour véhicules électriques sont même prévues). Dès l’été prochain, 150 places

supplémentaires (portant sa jauge à plus de 300) seront mises à la disposition des automobilistes et une zone de stationnement pour une soixantaine de vélos sera aménagée. Des travaux d’embellissement, de sécurité ou encore l’installation d’un système de repérage des places libres par points lumineux apporteront plus de confort aux usagers. « Le parking sera également mis aux  normes en matière de protection incendie, d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et de ventilation »,

souligne Christian Parra, le vice-président communautaire qui coordonne le projet au côté de Gérard Royer.« Le surcroît de capacité qu’il va offrir sera le bienvenu pendant les futurs travaux du parking Thiers », ajoute André Rossinot. Avec les 400 places à venir du parking du nouveau Centre de congrès (démarrage du chantier en cours), ce sont au total 1800 places qui seront disponibles à terme dans les ouvrages à proximité de la gare.

Les débuts du club Saint-Nicolas, Olivier Gœtz, son actuel président, s’en souvient comme si c’était hier : « tout a commencé au sein de l’école Ory. Dans ce quartier cosmopolite qu’est Charles III, certains enfants ne maîtrisaient pas très bien le français. La directrice et l’équipe enseignante ont donc eu l’idée de mettre en place du soutien scolaire après la classe. Au départ, les séances avaient lieu sous le préau de l’école ! ».

Les enfants étaient alors divisés en deux groupes : tandis que les premiers se faisaient aider dans leurs devoirs, les autres participaient à des activités ludiques, comme des ateliers théâtre qui permettaient aux jeunes de s’exprimer plus facilement à l’oral. Puis, en plus de l’accompagnement scolaire quatre soirs par semaine, le club se mit à proposer des activités socio-éducatives les mercredis après-midi et pendant les vacances. Et petit à petit, l’association prit de l’ampleur, notamment grâce

au soutien de la délégation jeunesse de la Ville de Nancy, qui lui accorde actuellement une subvention annuelle de plus de 30.000 €. « Aujourd’hui  le club Saint-Nicolas est l’une des plus anciennes associations du quartier.  C’est une vraie structure de proximité et son rôle s’inscrit pleinement dans la politique que soutient la Ville en travaillant au plus près des besoins des jeunes dans un environnement marqué par une grande diversité socio-culturelle », souligne Chantal Carraro, conseillère déléguée à la jeunesse.

Des activités diverses et accessibles

Installé depuis 2001 au 8 rue Jeannot, dans les mêmes locaux que la Maison de quartier, le club propose à ses 200 adhérents toutes sortes d’activités pour les enfants (cirque, basket, ping-pong...), mais aussi les adultes (peinture, gym,

taï-chi, couture, photo/vidéo, théâtre...). Les ados bénéficient quant à eux de deux dispositifs qui rencontrent un fort succès : les « chantiers jeunes », qui leur permettent, en échange de travaux, d’effectuer une sortie voire un week-end à Paris - comme ce sera le cas pour les vacances de la Toussaint - et le dispositif « argent de poche », leur offrant la possibilité de recevoir une petite somme d’argent contre des missions ponctuelles.Pour que les activités proposées soient accessibles à tous, Alain Hélière, le directeur, est attaché à proposer des tarifs très abordables (8€ l’adhésion et 40€ pour une activité). L’équipe ne manque pas d’idées pour rythmer l’année de nombreuses manifestations : en organisant la Saint-Nicolas bien sûr, mais aussi un carnaval, une exposition pour les artistes amateurs et, pour la première fois, un loto...

Club Saint-Nicolas - 8 rue Jeannot, à Nancy - tél. 03 83 32 94 09.

Bientôt 150 places de plusau parking de la Croix-de-Bourgogne

Le club saint-Nicolas fête son quart de siècle

Centre Ville-Charles III

Avec Valérie Rosso-Debord et Elisabeth Laithier, une visite-découverte publique consacrée à la politique familiale avait fait étape, cet été, dans les ateliers 

enfantins du club Saint-Nicolas.

Créé en 1985 autour du soutien scolaire, le club s’est rapidement diversifié  

pour devenir une association emblématique du quartier.

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quartiers

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L’Office public de l’habitat de Nancy va prochainement démarrer les travaux de construction d’un programme immobilier collectif au 51-55 rue de Phalsbourg. Venant combler une friche de 1 400m2, ce projet a été élaboré en concertation avec la Ville et l’atelier de vie de quartier. « Il s’inscrit dans  la politique de réhabilitation, de reconquête urbaine et de logement accessible à tous que nous menons  dans tous les quartiers », a d’ailleurs souligné André Rossinot lors d’une visite sur le site il y a quelques mois. Le nouveau bâtiment de quatre niveaux avec attique et sous-sol accueillera 25 logements, du T1 au T5. Il s’avère résolument tourné vers le développement durable. D’un point de vue environnemental tout d’abord : conception permettant une économie de consommation d’énergie (bâtiment labellisé « très haute performance énergétique 2005 ») ; logements traversants pour une bonne ventilation ; végétalisation de la parcelle, d’une façade et des toitures terrasses ;

gestion des eaux pluviales ; sur-isolation phonique et intégration architecturale dans le quartier. En outre, le chantier de 18 mois sera propre et les matériaux utilisés bénéficient d’un étiquetage environnemental.

Cette opération de 2,8 millions d’euros permettra de loger personnes âgées,

étudiants, couples sans enfant et familles dès le deuxième semestre 2012. De quoi renforcer le parc locatif social à proximité immédiate du centre ville.

• Plus d’informations : tél. : 03 83 85 70 80, www.ophnancy.fr

25 logements sociaux durables près du centre ville

Un projet présenté cet été lors d’une visite de quartier du maire (ici avec Patrick Baudot, l’adjoint de territoire) et qui va venir combler une « friche » de 1400 m2 (document OPH Nancy).

Mon Désert

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L’architecte Catherine Boulangé (à g.) et Sophie Mayeux  ont voulu redonner une identité très forte à l’établissement.

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Toutes les écoles du Plateau de Haye sont en passe d’être entièrement rénovées.  

A Buffon, les travaux se termineront au printemps prochain.

plateau de Haye-Haut-du-Lièvre

Les petits écoliers de la maternelle Buffon ont fait leur rentrée dans une école toute transformée. Paré d’orange de l’entrée jusqu’aux fenêtres aux stores neufs, l’établissement vient de bénéficier d’importants travaux de rénovation qui ont démarré en janvier 2010. Depuis cet été, c’est au tour de l’école élémentaire de faire elle aussi l’objet d’une profonde métamorphose. Mise en place d’un ascenseur pour les élèves à mobilité réduite, remplacement de la couverture du bâtiment, création d’un bardage en bois sur la façade extérieure, remplacement de fenêtres et de portes...

« Les travaux visent essentiellement à améliorer l’isolation thermique et phonique et l’accessibilité de ce groupe scolaire construit dans les années 60. Mais il s’agit aussi de lui redonner  une identité visuelle. Le bardage en  bois offre une nouvelle image de cette école qui bénéficie d’un cadre naturel  très appréciable, avec la proximité  de la forêt », souligne Sophie Mayeux, adjointe à l’enseignement.Le groupe scolaire Buffon est le premier établissement scolaire à bénéficier du programme de rénovation du Plateau de Haye. Toutes les écoles publiques

(Moselly-Michelet et La Fontaine) y seront entièrement restructurées à l’horizon 2013. Le montant global de cette opération est de 3,314 M€ (cofinancés par la Ville de Nancy, le Feder, l’Etat, la Communauté urbaine du Grand Nancy et le Conseil général). Un chantier d’envergure à la hauteur de la métamorphose que vit actuellement le Plateau de Haye.

Des matériaux innovants et écolosLes travaux du groupe scolaire Buffon permettront d’économiser au moins 30% des consommations énergétiques. Les émissions de CO2 seront quant à elles réduites de 40% sur les bâtiments traités. Cette amélioration des performances énergétiques illustre de manière concrète l’engagement de la Ville de Nancy dans une démarche de développement durable (voir aussi page 7). Les architectes en charge du projet ont choisi des matériaux particulièrement innovants (pour l’isolation notamment) et ont privilégié des produits respectueux de l’environnement. « Pour le bois qui barde les façades des bâtiments, nous avons par exemple opté pour des tuteurs en châtaignier, une espèce que l’on trouve en France, et non en bois exotique », explique Catherine Boulangé, architecte. « Cette essence présente en outre des caractéristiques techniques qui font qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours  à des traitements chimiques ».

Pour en savoir plus sur les écoles  du Haut-du-Lièvre

plus d’informations

Groupe scolaire Buffon :après la maternelle, l’élémentaire

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quartiers

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Montrer la place Carnot sous son meilleur profil grâce à un « lifting » global, tel était le souhait de l’atelier de vie de quartier... et de Jérôme Marchand-Arvier, adjoint de territoire, depuis quelques temps déjà. C’est désormais chose faite, non sans avoir mené une vraie stratégie de concertation avec les riverains. C’est donc à force de permanences sur le terrain, de discussions via un forum internet puis de restitution publique que la rénovation a été mise en œuvre. « Ces échanges ont montré que les habitants étaient attachés au confort de la place, mais également à son embellissement », souligne l’élu.

L’ensemble des réseaux électriques a été enterré. Puis l’on a procédé au renivellement global de la place (afin de retrouver une pente naturelle d’écoulement des eaux) et à son recouvrement de gravillon concassé de Moselle, un matériau rendant le sol à la fois propre et praticable pour les passants mais également pour les manifestations accueillies (foire, cirque, etc.). Par ailleurs, une grande attention a été portée à l’espace central. Les murets de béton entourant l’ancienne fontaine

ont été remplacés par des dalles de granit et le talus de gazon au pied du bassin remis à plat, dégageant ainsi la pierre originale.

Les travaux engagés s’étendent aussi aux abords du Cours Léopold. Côté rues Baron Louis et de la Craffe, de la pelouse remplace la partie trottoir et l’éclairage public du parking est entièrement rénové.Fin 2012, c’est l’ensemble des abords du cours Léopold qui aura été réaménagé. Et les projets ne s’arrêtent pas là. « Nous réfléchissons  à l’amélioration du cheminement des vélos, et à la mise en valeur, par une approche pédagogique, du patrimoine de la place,  statue Drouot et obélisque », note Jérôme Marchand-Arvier.

Ville Vieille/Léopold

Les grands travaux de Carnot

Très attendu par de nombreux piétons !  Le sol de la place Carnot a été réaménagé.

Les ateliers de vie de quartiervous donnent rendez-vous

Entre octobre et novembre, les onze ateliers de vie de quartier invitent les Nancéiens à participer à leurs assemblées générales. Ces associations d’habitants – d’une centaine de membres en moyenne – sont ouvertes à tous, à condition d’avoir au moins 16 ans, et permettent de s’informer autant que de s’exprimer sur tout ce qui a trait à la vie du quartier qu’elles représentent.

« Nous avons passé un petit cap,  cette année », note Claudine Guidat, la première adjointe au maire en charge de la participation. « Au-delà de la concertation permanente, qui constitue  la base des relations entre Ville  et ateliers, ces derniers sont de plus  en plus présents sur le terrain des réalisations de proximité, travaillant  aux côtés des élus et des techniciens  de la mairie et du Grand Nancy ».

Une approche qui s’est entre autres concrétisée ces derniers mois par des réflexions croisées extrêmement approfondies (et efficaces) sur les aménagements mis en œuvre places Provençal et de Karlsruhe ainsi que sur l’ensemble Carnot-Léopold (voir aussi ci-contre), ou encore à propos des nouvelles caractéristiques de circulation des rues de la République ou Lothaire II. La démarche dite de « budget participatif », qui permet par exemple aux habitants de contribuer aux choix de programmation en matière de travaux de voirie, prolonge et élargit ce type de coopérations. « Mais les ateliers, ajoute Claudine Guidat, jouent également un rôle moins directement visible et pourtant tout  aussi essentiel en œuvrant au lien social dans les quartiers par des actions qui promeuvent convivialité et solidarité ».

• Renseignements : Mission développement durable et éco-citoyenneté, tél. 03 83 85 32 32 ou sur www.nancy.fr

Au bout du cours Léopold, les habitants  ont plaidé pour davantage de verdure.

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tribunes libres octobre / novembre 2010

Pendant le premier mandat d’André Rossinot, dans le courant de l’année 1986, la commission d’urbanisme avalisa un projet redoutable : la construction sur le bastion de Vaudémont d’une salle de spectacles de 2 500 places. En raison, entre autres, de l’intérêt de l’ouvrage et de la visibilité du futur bâtiment depuis la place Stanislas, je m’y opposai et exprimai cette opposition dans l’Est Républicain. L’affaire, qui devait être votée au plus prochain conseil, s’évanouit.

Quelques années plus tard j’eus l’avantage de piloter avec Ch. Parra un projet de Jardin Renaissance que j’avais avancé comme alternative sur le même lieu. Une étude historique, complétée de sondages archéologiques dans le bastion, fut menée et un concours d’architecture lancé, dont les intéressants résultats furent livrés en 1991. Le tout disparut dans une trappe.

Nancy s’apprête à célébrer en 2013 la Renaissance, qui constitua pour elle et pour le duché, particulièrement sous le

règne de Charles III, un apogée des arts, de l’économie, de la création intellectuelle et spirituelle.

L’un des titres de gloire de la ville fut alors de figurer au nombre des plus belles places fortes d’Europe. Le bastion de Vaudémont demeure le dernier témoin subsistant hors sol du puissant ensemble de fortifications érigé avec le concours d’ingénieurs italiens, dont Louis XIV ordonna la démolition, puis la reconstruction, avant l’ultime arasement au 18ème et 19ème siècles. Ignoré des Nancéiens comme des touristes en raison de sa malheureuse transformation en parking au début des années 70, il appelle naturellement une restitution et une mise en valeur, qui lui redonneraient l’importance qui est la sienne, en pendant du bastion d’Haussonville dans le sous-sol du Musée des Beaux-Arts.

L’aménagement d’un jardin Renaissance sur le dessus de l’ouvrage constitue le second volet de la proposition. Contrairement à l’image que trop souvent on retient à son

sujet, la Lorraine a été une grande terre de création de jardins, notamment le territoire ducal. La tradition en remonte sans doute à René d’Anjou, qui fut un amateur passionné. La fin du 16ème voit le goût nouveau des jardins français et italiens pénétrer en Lorraine. Charles III envoie ses jardiniers à Paris et à Fontainebleau. On échange des plants et des greffes avec Florence. Quelle plus belle mise en valeur opérer que d’établir derrière la fontaine d’Amphitrite, sous les fenêtres de l’Opéra-Théâtre, une sorte de réplique des parterres qui occupaient naguère le bastion des Dames, à l’arrière du palais ducal ? Une telle réalisation impliquerait de reporter le parking sur les terrains de la Cité administrative, avec accès direct depuis le boulevard du 26ème RI, idée conforme à la piétonnisation accrue du centre historique que nous appelons depuis si longtemps de nos vœux.

Françoise Hervé Victoire pour Nancy

Bastion et Jardin

Nancy, comme de nombreuses grandes villes n’a pas été épargnée par une montée de la violence contre les personnes. Ces agressions, souvent gratuites, se sont multipliées, et l’une d’entre elles a coûté dramatiquement la vie à un jeune homme en janvier dernier, rue Pasteur.

Cette évolution violente de la délinquance urbaine, est favorisée par un manque criant d’effectifs de la police nationale sur notre bassin de vie, conséquences des désengagements de l’Etat. Depuis plus de 3 ans, ce sont 9000 postes de policiers et de gendarmes qui ont été supprimés sur l’ensemble de la France. Rien que depuis le 1er janvier de cette année, les syndicats de forces de l’ordre dénoncent la perte de 8 postes sur la seule zone de police nancéienne.

Certes, il n’est pas dans le rôle de la municipalité de se substituer à l’Etat, dans cette mission avant tout régalienne, « garantir à chaque citoyen le droit à la sûreté ». Dans ce cadre, le Préfet de Meurthe-et-Moselle a d’ailleurs mis en œuvre une série de mesures ponctuelles visant à renforcer la présence policière sur l’ensemble du territoire nancéien, notamment la nuit.

Nous nous en félicitions. Nous espérons surtout qu’au-delà des effets d’annonce et des postures médiatiques, ce dispositif sera pérennisé et que les policiers disposeront de tous les moyens nécessaires – humains et autres – pour mener à bien leurs missions, au plus proche des Nancéiens et de leurs préoccupations.

Parallèlement à ces missions régaliennes, les communes disposent d’un certain nombre de compétences obligatoires et facultatives pour assurer le maintien de l’ordre public et de la sécurité publique sur leurs territoires. C’est dans ce cadre législatif que la ville de Nancy, comme de nombreuses autres villes françaises, a créé un service de Police municipale.

Notre collectivité dispose ainsi d’agents compétents et volontaires. Ils sont une quarantaine, bien moins nombreux qu’à Metz par exemple, où ils sont 140. Il nous paraît crucial qu’ils puissent assurer leurs missions dans l’intérêt de tous les Nancéiens. A nos yeux, la Police municipale doit être un service public de premier plan, agissant au plus près des citoyens. En aucun cas, leur travail ne devrait se limiter à rédiger des procès-verbaux contre le mauvais stationnement.

Ce travail doit bien entendu s’articuler de façon intelligente avec les services de Police nationale, avec les services judiciaires. Pour autant, nous restons convaincus que notre commune ne devra jamais se substituer à l’Etat en la matière. Nous espérons que la municipalité ne transigera pas sur ce principe.

La question du rôle et des missions de la Police municipale n’est bien entendu pas la seule qui mérite d’être posée. Et nous entendons bien mener une réflexion plus globale quant aux moyens humains et financiers que notre commune pourrait allouer pour lutter contre ce phénomène d’insécurité, contre cette violence sociale destructrice.

A ce titre, nous serons extrêmement attentifs au plan de déploiement du système de vidéosurveillance, en préparation à la communauté urbaine, à ses modalités de mise en œuvre dans notre commune. Un plan qui tarde d’ailleurs à voir le jour.

Pour autant nous ne pouvons accepter, sans le dénoncer, les postures dogmatiques sous-jacentes. Soyons clairs : la vidéosurveillance ne réglera en rien les difficultés auxquelles nous sommes confrontés au quotidien. Il serait tout à fait absurde de croire que ces seules caméras pourraient remplacer les policiers et la présence qu’ils assurent au quotidien sur le territoire de notre commune.

Un autre choix est possible, qui ne serait pas plus coûteux, pour le contribuable, et serait certainement plus efficace : la mise en œuvre d’une vraie police de proximité, et la réactivation de l’îlotage. Nous parviendrions, ainsi, à remettre de la présence humaine dans l’ensemble des quartiers, ce qui nous permettrait de mener des actions de prévention de la délinquance, plutôt que de conforter une politique qui depuis 2002 a fait la preuve de son flagrant échec.

Nous veillerons donc à ce que la ville de Nancy garantisse le renforcement de la cohésion sociale et de la solidarité entre tous les citoyens, dans le strict respect des compétences qui sont les siennes.

Groupe des Élus de Gauche11 élu-e-s à votre écoute :

Bertrand Masson (Président) – Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut –

Nicole Creusot – Patrick Hatzig – Maud Hugot – Chaynesse Khirouni – Mathieu Klein – Dominique Olivier –

Areski Sadi – Renée Zabé

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CO n°1 - 54 035 Nancy CedexVisitez notre site internet : www.nancyagauche.com

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sûreté urbaine : un droit à restaurer

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sûreté urbaine : un droit à restaurer

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À sUIVrE

ExpositionDe l’arbre à l’armoire lorraineLe travail du bois est un domaine dans lequel  

la Lorraine s’est illustrée durant toute son histoire.  

Aussi le musée Lorrain et les musées de Metz 

Métropole la Cour d’Or se sont-ils associés pour 

organiser l’exposition « De l’arbre à l’armoire,  

l’âge d’or du mobilier lorrain ».

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L’événement met à l’honneur le mobilier traditionnel lorrain sous tous ses aspects : matériaux, techniques, formes et décors, héritage et traductions contemporaines. Conçue sur une base commune, l’exposition « De l’arbre à l’armoire lorraine » fait l’objet de déclinaisons propres à chacun des musées. À Nancy est d’abord présenté, à partir du 27 novembre, le mobilier de l’ensemble du territoire régional, puis, en 2011, s’ajoutera à Metz un volet mettant plus particulièrement l’accent sur les meubles mosellans. « Les visiteurs pourront ainsi voir deux approches complémentaires d’un même patrimoine », souligne avec enthousiasme Francine Roze, conservatrice au musée Lorrain.

Pour l’établissement nancéien, l’exposition vise « à replacer le mobilier dans son contexte historique et humain ». Elle s’y organise en deux parties. Au couvent des Cordeliers sont exposés les aspects techniques de la filière bois régionale : l’exploitation de la forêt, les caractéristiques des différentes essences d’arbres utilisées, la fabrication des meubles via la reconstitution d’un

atelier de menuisier, et les procédés d’assemblages en bois.

Du 17e à l’Ecole de Nancy

La galerie des Cerfs du palais ducal abordera pour sa part le thème de la grande diversité des meubles lorrains du milieu du 18ème siècle au milieu du 19ème. Le visiteur y admirera des meubles « précurseurs » de la fin du 17ème, puis le mobilier régional à proprement dit au travers des exemples de la chaise lorraine et du vaisselier, tous deux emblématiques de la production locale. Suivront une séquence sur la variété des coffres produits, dont ceux en sapin peint, caractéristiques de la montagne vosgienne, ainsi que la présentation de lits et berceaux d’enfants. Enfin, plusieurs exemples d’armoires montreront les différences de styles existants selon le lieu de fabrication : meubles marquetés, sculptés et moulurés. De quoi rappeler les nombreuses influences que subit la Lorraine, véritable carrefour culturel.

Comme l’histoire du mobilier lorrain ne s’arrête pas au 19ème siècle, l’exposition débouche finalement sur le 20ème par l’évocation de l’Ecole de Nancy et des arts décoratifs, montrant qu’il existe aujourd’hui encore une tradition et une culture locales du travail du bois.

« L’ambition de cette manifestation est de mieux faire connaître l’importance du mobilier dans l’économie lorraine et de lui donner sa vraie place au côté des autres patrimoines régionaux français - bourguignon, normand, etc. - mais aussi, au travers de la présentation de meubles d’époque, de mieux faire comprendre la manière dont on vivait du 17e au 19e siècle », note Francine Roze.

• Musée Lorrain, 64 Grande Rue à Nancy, tél. : 03 83 32 18 74 ; tarif : 5.50€ / réduit 3.50€.

A Nancy et à MetzFruit d’un partenariat entre le Grand Nancy et Metz Métropole, l’exposition « De l’arbre à l’armoire, l’âge d’or du mobilier lorrain » se tiendra successivement au musée Lorrain et aux musées de la Cour d’Or. Rendez-vous du 27 novembre 2010 au 27 mars 2011 au couvent des Cordeliers et au Palais Ducal à Nancy, puis à Metz du 12 mai au 20 septembre 2011.

plus d’informations

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Commercial, ingénieur ou juriste... Quel que soit son niveau de compétence, pour être efficace à l’étranger, encore faut-il comprendre et être compris. D’où la mise en place par le Gœthe Institut de cours d’allemand « à la carte ». Individuels ou collectifs, ils complètent l’offre de cours classique et sont destinés à ceux qui ont, dans le cadre professionnel, besoin de perfectionner un vocabulaire spécifique.Suite à un examen précis de son profil

et des objectifs qu’il compte atteindre, l’élève est pris en charge pour plusieurs mois à raison de 2 heures de cours par semaine en moyenne. Mais, précise Elizabeth Schraut, directrice du Gœthe Institut, l’enseignement ne se limite pas à la seule pratique de l’allemand. « La compréhension de la langue ne  peut aller sans celle, plus globale,  de la société allemande. En cours,  on étudie donc également les différences 

de comportement entre entreprises allemandes et françaises, ainsi que l’actualité et la politique du pays ». Autre formule, basée sur l’auto apprentissage : les stages tandem. Une semaine durant laquelle allemands et français du même secteur d’activité travaillent en duo, chacun devant s’adapter à l’autre.

http://www.gœthe.de/nancy

Quand la Ville s’allie avec l’ASPTT Nancy Athlétisme pour les festivités de la St Nicolas, cela donne... les courses de la St Nicolas. Créées en 1989, elles auront lieu cette année du 28 novembre au 8 décembre. L’encadrement en sera assuré par des bénévoles de l’ASPTT et de l’Office municipal des sports, des professeurs d’EPS et du personnel de la Ville. Si l’an dernier, plus de 9000 participants ont été recensés, l’objectif avoué est de dépasser les 10 000, répartis sur l’ensemble des quatre épreuves annoncées. Le 28 novembre, la course est destinée aux licenciés de l’ASPTT et aux familles. Les collégiens et

lycéens courront le 1er décembre et les enfants d’écoles élémentaires, le 3 décembre (avec, à l’initiative de Marie-Catherine Tallot, l’élue déléguée, un t-shirt sensibilisant à la lutte contre les discriminations dans le sport et ailleurs).

Enfin, le 8 décembre, ce sont les étudiants qui s’affronteront dans

un esprit convivial et festif. Dans ce même esprit, chaque participant recevra à son arrivée un St Nicolas en pain d’épices...

Inscriptions et renseignements : 03 83 53 55 55 (ASPTT Nancy Meurthe- et-Moselle) ou [email protected]

à suivre

FormationGœthe in situ

SportDéfilé de courses pour la st Nicolas

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Des cours « à la carte » où l’on peut même apprendre  à présenter en allemand une technologie spécifique.

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Dans la continuité de cette aventure humaine qui avait impliqué toute une population, les différentes associations des trois communes organiseront les 6 et 7 novembre prochains une série de manifestations en parallèle des travaux de rénovation du Plateau. Leur point commun : transmettre la mémoire des quartiers, et amener leurs habitants à partager et échanger entre eux. « L’objectif est d’écouter  les habitants parler de leur vie et  de leur ressenti sur les grands chantiers en cours, explique Cataldo Madera, qui coordonne le projet sur le terrain, mais il est aussi de les amener à anticiper et imaginer l’avenir du Haut-du-Lièvre  et du Plateau après ces grands travaux ».Au programme de ces deux jours de manifestation à la salle des fêtes de Gentilly : de nombreuses expositions photos, des projections de films retraçant les temps forts des festivités 2009, des

animations, des rencontres. Et un grand repas le dimanche, « qui rappellera sans doute celui organisé lors des quarante ans du Haut-du-Lièvre », un événement mémorable relaté dans le conte « Le lièvre, le castor et les 3 Christophe », un texte onirique et métaphorique mettant en lumière la grande richesse de l’histoire du quartier, et dont une représentation aura lieu le 6 novembre.

raconter sans trahir

Né d’une idée lancée à l’occasion des cinquante ans du quartier en 2009, il a été conçu dans différents ateliers mis en place au départ par l’ONPA (Office Nancéien des Personnes Agées). « Arriver à raconter sans  trahir » : tel était le vœu de Marie- Line Rubini, la directrice de l’Office. 80 personnes ont participé à cette

aventure intergénérationnelle et interculturelle, qui a notamment permis de créer du lien entre les différentes associations (dont ASAE FRANCAS) ayant participé au projet. Une poésie urbaine dont quelques lignes suffisent à saisir le charme : « Devant la barre de 13 étages, plusieurs grues se dressent, majestueuses, semblant jaillir de la terre de ce terrain très vague. Elles montent, déplacent et assemblent avec la force des cachalots, ce bâtiment plus long que haut ! »

• On peut découvrir le conte « Le lièvre, le castor et les 3 Christophe » sur www.nancy.fr (Texte Gael Massé, dessins Philippe Bajolet)

Plateau de Haye

La mémoire, l’avenir et le conte

Portées en 2009 par la Communauté urbaine et les communes de Nancy, Maxéville 

et Laxou, « les Aventures partagées du Plateau de Haye » avaient marqué les esprits 

autant que la spectaculaire métamorphose du quartier.

Un conte urbain qui a bénéficié du travail et de l’imagination de près de 80 personnes.

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à suivre

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Solidarité

Avec les peuples de l’HimalayaL’association SolHimal, qui promeut la solidarité avec les peuples de l’Himalaya, tiendra son exposition- vente annuelle du 7 au 12 décembre dans la salle Chepfer de l’hôtel de ville (de 10h à 19h, entrée libre). A découvrir : toute un gamme d’articles originaux fabriqués par des artisans tibétains et népalais, tapis, vêtements, bijoux, thés... Les bénéfices des ventes réalisées à cette occasion seront utilisés pour financer un programme de valorisation agricole au Népal.

Studieuse est la rentrée pour la médiathèque de Nancy. 2010-2011 s’annonce en effet comme une saison particulièrement riche en terme d’animations.Destinée aux 3-7 ans, L’Heure du conte revient tous les mercredis. Véritable succès de fréquentation, elle invite les

enfants à se plonger, pendant une demi-heure, dans une histoire mise en scène par le personnel de la médiathèque.Mais c’est de

contes pour adultes qu’il est question lors des Jeudis de la médiathèque et de leur récurrent Rendez-vous contes. D’autres animations autour de la lecture - Histoire de, Le tour des nouveautés et Regards sur la littérature jeunesse, activité conçue pour permettre aux parents de mieux appréhender

l’univers des livres pour enfants - y sont également proposées. Les écrivains amateurs auront quant à eux tout loisir de perfectionner leur technique lors d’un atelier d’écriture mensuel. Interviendront également régulièrement des animations pour publics en situation de handicap (cinéma en audio-description, séances de lecture en braille...).Parallèlement à tout cela, le rayon musique accueillera un concert par mois et des expositions, organisées à la médiathèque ou à la bibliothèque municipale, se relaieront tout au long de l’année.

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Médiathèque

Une saison animée

L’Heure du conte, une animation  dont le succès ne faiblit pas.

Les personnes en situation de handicap sont encore trop souvent exclues du monde du travail. Partant de ce constat, la Ville de Nancy et son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) ont souhaité que la Journée internationale des personnes handicapées, programmée le 3 décembre prochain, soit marquée par la signature d’une convention visant à lutter contre cette inégalité. Un accord dans ce sens sera donc signé entre la Ville, le CCAS, l’Opéra National de Lorraine et le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique). « Une politique de recrutement, de maintien dans l’emploi et d’accompagnement des agents en situation de handicap est déjà développée au niveau de la ville depuis plusieurs années, précise Lydie Mariani, la conseillère municipale déléguée. Mais c’est pour amplifier encore nos actions que nous avons souhaité un conventionnement avec le FIPHFP ».La journée du 3 décembre débutera par la signature de la convention dans les locaux de la CUGN qui, de son côté, signe un accord similaire avec le FIPHFP. Sera ensuite projeté le film Handicap psychique et monde du travail. Réalisé par la MJC Lorraine, ce documentaire traite de l’insertion professionnelle des personnes handicapées et sera également diffusé dans la soirée au cinéma Caméo Saint-Sébastien, où il sera suivi d’un débat. L’occasion pour les acteurs économiques et sociaux d’être sensibilisé à ces questions.

• Plus d’informations : Mission Handicap de la Ville de Nancy, tél. 03 83 39 03 28.

Handicap

Nancy s’engage le 3 décembre

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À sUIVrE octobre / novembre 2010

Une épreuve où l’on court obligatoirement par deux.22

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à suivre

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Nature

« Entrailement » intensifLe Trail des Lumières fêtait le 17 octobre sa 6ème 

édition. Un jour à marquer d’une pierre blanche  

par les amateurs d’une course pas tout à fait  

comme les autres, dans laquelle sportivité côtoie  

défi à soi-même.

C’est 2005, année de sa création – et année des Lumières pour Nancy – qui a donné son nom au Trail des Lumières. Passionné de course, Bertrand Harter, président de l’association « Courir sur des légendes », décide avec Jean-Marc Herbinet, ami et coureur émérite, de créer sa propre épreuve. Les deux hommes décident alors de s’associer à une section du SLUC, Nancy Sport Aventure et, rejoints par Ludivine At-Thon, membre de Courir sur des Légendes, se lancent.Aujourd’hui, à qui serait tenté de ranger le trail dans la catégorie des « courses ordinaires », Bertrand Harter sait quoi répondre. « Ce n’est pas une course comme les autres. Il s’agit d’un réel espace de liberté ; on court en milieu sauvage ». Une liberté toutefois encadrée par des règles précises. « La distance doit être supérieure  à celle du marathon (ndlr : 42km).  La course doit se dérouler “en autonomie“, c’est-à-dire sans ravitaillement organisé et le parcours doit inclure du dénivelé (ndlr : ici, 800 m de dénivelé positif) ».

Dans la pratique, l’esprit convivial de la manifestation nancéienne vanté par ses organisateurs justifie quelques aménagements... La distance n’est donc ici que de 32 km, et une soupe est offerte à mi-parcours. Tous les participants se retrouvant à l’arrivée pour une lasagne party.

Courir de nuit

Mais d’autres particularités font de ce Trail des Lumières, dont la Ville est partenaire, une exception en soi. D’abord, la course se fait de nuit. Un vrai challenge pour certains. « Courir de nuit, le long de petits sentiers, avec pour seule lumière une lampe frontale, engendre de l’angoisse chez certains coureurs pourtant chevronnés ». En outre, les participants courent par équipe de deux, les coéquipiers devant impérativement arriver ensemble pour que leur course soit validée. « Cela induit le fait de devoir s’adapter  à son collègue de course ».Enfin, le parcours se situe aux portes de Nancy, originalité par rapport aux trails classiques, généralement situés hors agglomération. Quasi invariable, il prévoit le départ à la fac de sport à Villers. Les coureurs passent ensuite par Brabois, Maron (la course traverse cette année le village même), et par Chaligny avant de revenir à Villers.Parallèlement est organisé, depuis deux ans, un 20 km en individuel. Par ailleurs, en fonction des demandes, un 50 km pourrait voir le jour.Les deux courses réunissent en moyenne 500 coureurs... Dont une trentaine, selon Bertrand Harter, « courent sérieusement », c’est à dire dans le but de gagner. « Pour la majorité des participants, il s’agit avant tout d’une aventure avec soi-même ».

• Informations : www.courirsurdeslegendes.fr

Internet

La Ville élargit son offrewww.nancy.fr Si l’adresse du site de la Ville n’a pas changé, sa façade, elle, a été l’objet d’un vrai ravalement de rentrée. Dès la page d’accueil, les changements apparaissent. Beaucoup plus lisible, elle rend accessible du premier coup d’œil les liens utiles et infos pratiques prioritaires (urgences sociales, menus des cantines, démarches administratives, plans des quartiers...). En haut à droite, une fenêtre vidéo permanente vient, de manière pédagogique, expliquer les aménagements de la Ville ou faire revivre certains évènements. Pédagogie et interactivité encore avec la mise en place de deux forums permettant aux habitants de s’exprimer sur leur ville, Dialogues de Ville, ou leur quartier, Entre nous vos quartiers. Par ailleurs, plus de place est laissée à certains établissements. Le musée des Beaux-Arts a désormais sa propre adresse, www.mban.nancy.fr, permettant notamment la visite virtuelle de ses collections. Une manière de garder intact le lien avec le public avant sa fermeture pour travaux en 2011... Le musée de L’Ecole de Nancy a, quant à lui, lancé son blog : off.ecole-de-nancy.com renseigne sur l’actualité du musée, mais également sur celle de l’Ecole de Nancy en général.Parallèlement, la Ville a pleinement investi le réseau social Facebook et compte à son actif quatre « profils » : Ville de Nancy officiel, Nancy Tourisme, Musée des Beaux-Arts et Carte Jeunes Nancy Culture, sans oublier celui du Conseil des jeunes.

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BoNs pLANs

L’art en familleLe musée des Beaux Arts, le musée de l’Ecole de Nancy et le Musée Lorrain proposent,  

le troisième dimanche de chaque mois, un rendez-vous réservé aux familles.  

Pendant une heure, des visites guidées, accessibles aux enfants et passionnantes  

pour les parents, invitent à découvrir œuvres et collections autrement.

En cette rentrée, embarquez pour un « voyage dans l’espace temps » ! A travers trois visites guidées dans les musées nancéiens, c’est toute l’histoire de l’urbanisme de la ville qui vous sera contée. Le parcours vous mènera d’une maison Art Nouveau à un palais ducal au cœur de la vieille ville, en passant par l’un des pavillons de la place Stanislas où cohabitent fortifications du 15ème siècle et extensions contemporaines.

Une première thématique qui s’intéressera davantage aux écrins qu’aux œuvres et qui vous fera découvrir tous les secrets sur l’histoire et l’architecture de ces édifices. Réservez vite vos places !

- Histoire d’une maison particulière Dimanche 17 octobre à 16h, musée de l’Ecole de Nancy

- Aux marches du palais Dimanche 21 novembre à 16h, Musée Lorrain

- Architectures de pierre et de verre Dimanche 19 décembre à 16h, musée des Beaux Arts

• Renseignements et réservations : musée des Beaux-Arts et musée de l’Ecole de Nancy au 03 83 85 30 75, Musée Lorrain au 03 83 32 99 42.

Tarifs : normal 5,50 € ; réduit 4 €. Gratuit pour les moins de 12 ans et les porteurs de la carte Jeunes Nancy Culture. Accessible aux enfants à partir de 7 ans.

Le retour de CaravageL’Annonciation de Caravage revient restaurée de son périple à Rome, où le tableau avait été prêté à l’occasion de la rétrospective célébrant les 400 ans de la mort du peintre. Du 29 octobre au 3 janvier, le musée des Beaux-Arts vous propose de (re)découvrir cette œuvre et les étapes de sa restauration. Présente à Nancy depuis quatre siècles, L’Annonciation est l’une des dernières réalisations de l’artiste.