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Le magazine de la Ville de Nancy mai/juin 2010 www. .fr EN SAVOIR PLUS SUR : le budget 2010 et ses chiffres-clés QUARTIERS : aux Trois Maisons, l’archéologie d’un cimetière du XVIII e siècle à suivre protéger et renouveler les arbres dans la rue

NancyMag Mai 2010

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Bulletin municipal de la Mairie de Nancy

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Le magazine de la Ville de Nancymai/juin 2010w

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EN SAVOIR PLUS SUR : le budget 2010 et ses chiffres-clés QUARTIERS : aux Trois Maisons, l’archéologie d’un cimetière du XVIIIe siècle

à suivreprotéger et renouveler les arbres dans la rue

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sommaire

02 www.nancy.fr

mai 2010

ACTUALITÉ4 L’hôpital au grand cœur

5 En bref6 Logement et

développement durable

En sAvoIr pLUs8 Un budget qui privilégie

l’équilibre

QUArTIErs12 Trois Maisons, l’archéologie

d’un cimetière du XVIIIe

14 Embellir le cours Léopold La Chiennerie bâtit son renouveau

15 Mon Désert : café et jeux de société

16 TrIBUnEs LIBrEs

À sUIvrE18 L’arbre et la rue

21 Des élèves en maîtres d’œuvres

22 Exposition : «Dessins croisés»

Bons pLAns24 La Maison de la nature

RECyCLagE DE LIVREsLe concours SFR Jeunes talents Innovation, dont la Ville est partenaire via la délégation à la jeunesse de Chantal Carraro, a choisi son lauréat nancéien. Il s’agit de David Lorrain dont le projet « Recyclivre » est un site internet qui offre aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités un service gratuit de récupération de livres : il leur donne une deuxième vie en les proposant à la vente sur le web. Petit plus solidaire, 10% du chiffre d’affaires sera reversé à des associations œuvrant en faveur de l’éducation. Le projet, qui va bénéficier du soutien logistique et financier (30 000 €) de SFR, doit maintenant être rôdé en grandeur réelle dans l’agglomération.

Directeur de publication : andré Rossinot • Rédacteur en chef : gérald Bonzé • Ont collaboré à ce numéro : simon anheim, stéphane Harter, Cyril Klein, Cécile Mouton, sabrina Tenace, aurélie Vion • Photos : serge Martinez, Christophe Cossin • secrétariat : Christiane Materne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique : Publicis activ • Impression : Léonce Deprez • Tirage : 62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimé sur du papier issu de forêts en gestion durable.

plus d’informations

plus de photos

vidéoen ligne

Des enrichissements de contenu multimédia sont accessibles sur une version en ligne de Nancy Mag : www.nancy.fr/nancymagLes articles concernés sont repérés sur la version papier par les pictogrammes suivants :

POLITIqUE TRaNsfRONTaLIèREC’est en sa qualité de président du réseau de villes et agglomérations du Sillon Lorrain qu’André Rossinot a participé en février, au Quai d’Orsay, à un colloque sur le thème de la politique transfrontalière de la France. La manifestation fait suite à la signature au début de l’année d’un accord entérinant la création d’une commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise pour développer la coopération entre les deux états autour de services majeurs comme les transports et la mobilité. Le Sillon Lorrain se propose d’intégrer cette commission afin d’y partager son expérience et de participer activement à sa réflexion au bénéfice de l’ensemble des Lorrains.

CONTRE LE CaNCER : BEsOIN DE BéNéVOLEsIls sont quatre, élus au Conseil des jeunes de la Ville de Nancy, et ont entrepris d’organiser du 2 au 4 juillet un événement inédit : « 48 heures contre le cancer ». Deux jours et deux nuits, à la Pépinière et à l’Autre Canal, d’animations festives et de concerts pour parler des malades et de leurs proches, informer et récolter des

fonds pour la Ligue 54 contre le cancer. Chantal Carraro, la conseillère en charge de la jeunesse, et Valérie Lévy-Jurin, la conseillère communautaire déléguée à la santé, leur apportent le soutien de la Ville et du Grand Nancy. Le Comité départemental de la Ligue est également partenaire. Mais pour mener à bien leur

projet, nos quatre mousquetaires auront également besoin de bénévoles, de beaucoup de bénévoles pour les entourer sur le terrain. Alors appel aux bonnes volontés pour une belle cause... Contact : Marie-Pierre Vallon, animatrice du Conseil des Jeunes, hôtel de ville, 03 83 85 34 33.

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édito

www.nancy.fr 03

2010 marque une étape importante dans

la gestion de la Ville. Avec un budget désormais

entièrement organisé autour de programmes

pluriannuels, nous disposons d’un cadre de

référence particulièrement solide pour conduire

une politique de développement durable.

André Rossinot

Grâce à cette méthode, notre seuil de visibilité

financière s’étend en effet aux 4 ou 5 années

à venir. C’est un bon outil de prévision pour

les élus et les services, qui pourront mieux

anticiper les recettes et les dépenses, et

donc mieux préparer les interventions de la

Ville. Mais cette approche, plus lisible par

rapport aux objectifs recherchés, aux moyens

à mettre en regard et aux délais nécessaires,

permettra aussi d’approfondir le dialogue que

nous entretenons avec les Nancéiens sur les

politiques publiques municipales.

En un mot, nous renforçons notre volonté

d’afficher clairement l’état de santé financier

de la commune, ce qui est particulièrement

important dans une ville qui, il faut s’en

souvenir, a connu des périodes difficiles. En

perdant une partie de sa population jusqu’à

passer sous la barre des 100.000 habitants

au début des années 80, Nancy avait aussi

perdu, évidemment, de la richesse fiscale. La

longue reconquête qui s’en est suivie (et qui

n’est d’ailleurs pas terminée) a nécessité des

investissements lourds, étalés dans le temps,

accompagnés d’efforts de gestion assumés

dans la durée.

Pour faire revenir des habitants, accueillir des

entreprises, il fallait construire ou réhabiliter

des logements par centaines, moderniser ou

créer de toutes pièces des équipements de

proximité, réaménager des quartiers entiers

comme nous le faisons encore actuellement

sur les Rives de Meurthe ou le Plateau de

Haye... Des programmes qui ont supposé des

dépenses, des emprunts, c’est vrai. Mais qui

commencent à porter leurs fruits (Nancy a déjà

regagné près de 10.000 habitants) et, peu à

peu, élargissent la «base» fiscale sur laquelle

nous pouvons nous appuyer.

Cet état des lieux plus favorable s’accompagne

d’une puissante dynamique née de la création

de la Communauté urbaine, un acte politique

auquel je suis fier d’avoir contribué. Vingt

communes qui décident de travailler et d’investir

solidairement, cela compte en période de crise

et cela se voit dans les grands projets que nous

avons la chance d’accueillir sur le territoire

de Nancy, Artem sur les quartiers Blandan et

Haussonville ou Nancy Grand Cœur entre gare

et centre-ville...

Les faits sont donc là : grâce à une gestion

volontaire, Nancy a non seulement su, lorsqu’il

le fallait, refuser le déclin mais elle peut

aujourd’hui, aux côtés de ses partenaires,

s’engager sereinement sur la voie de ce

développement équilibré et responsable

qui est la marque de fabrique de notre

agglomération.

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04 www.nancy.fr

ACTUALITÉ mai 2010ACTUALITÉ

En réunissant à Brabois toutes les spécialités cardio-

vasculaires sur un même site, le CHU de Nancy offre

aux Lorrains une prise en charge de très grande qualité.

Avec la création de l’Institut lorrain du cœur et des vaisseaux Louis Mathieu, toutes les spécialités cardio-vasculaires sont désormais réunies dans un même bâtiment. De la consultation à l’hospitalisation jusqu’à la salle d’opération, les patients souffrant du cœur n’auront plus à circuler entre les différents étages de l’hôpital d’adultes de Brabois. Plus simple, plus rationnel et plus confortable (sur les 260 lits, la grande majorité est en chambre individuelle), l’établissement bâtiment flambant neuf de 24.000 m2 est doté des toutes dernières technologies. Le montant des travaux (qui ont bénéficié d’une aide significative de l’Etat) s’élève à 118,52 M€ auxquels il faut ajouter 6,27 M€ d’équipement.

« C’est un hôpital cardio-vasculaire  de A à Z, de la pédiatrie à la chirurgie cardiaque et même aux soins de suite  

et de réadaptation. Ici, toutes les techniques sont accessibles », indique le professeur Etienne Aliot, l’un des responsables du pôle cardio-vasculaire installé dans cette structure que les spécialistes comparent à l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Avec une configuration unique en France, l’Institut symbolise une nouvelle génération d’établissements à la pointe de la modernité. Une génération qui n’oublie pas pour autant d’honorer les hommes qui ont contribué à la renommée de Nancy dans ce domaine. Le Dr Louis Mathieu, tout d’abord, qui a donné son nom au bâtiment. Le fondateur de la cardiologie en Lorraine était, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, le seul cardiologue de tout le Grand Est. Mais aussi le Dr Gabriel Faivre, son successeur, dont le nom est aujourd’hui apposé

sur l’amphithéâtre ultramoderne destiné aux visio-conférences.

De quoi légitimer l’expression « école de Nancy » selon André Rossinot : « une école qui inclut  la notion de pionniers, de passeurs d’idées, de techniques, d’invention  et garantit le rayonnement local aussi  bien qu’international de cet équipement », a déclaré le président du conseil d’administration du CHU lors d’une visite inaugurale. Placé sous de tels auspices, le nouveau cœur de l’hôpital de Nancy n’est pas prêt de s’arrêter de battre.à noter que cette réalisation s’inscrit dans un vaste mouvement de rationalisation des infrastructures du CHU qui vise en particulier à rassembler tous ses établissements sur deux grands sites, le centre ville et Brabois.

L’hôpital au grand cœur

Spécialités et équipements de pointePionnier en France des ablations d’arythmies (700 interventions par an), le CHU est l’un des rares établissements de l’hexagone labellisé « Centre Formateur Européen » par la Société européenne de rythmologie : de nombreux spécialistes étrangers viennent s’y former. Mais, de l’hypertension aux maladies vasculaires rares et de la chirurgie vasculaire réparatrice aux transplantations (plus de 550 réalisés depuis 1984), il serait en réalité fort long d’énumérer tous les domaines dans lesquels les équipes nancéiennes font référence. Certaines, comme celle du Pr Jean-Pierre Villemot, bénéficient d’ailleurs d’une très grande notoriété. Dernière reconnaissance en date, le CHU vient d’être accrédité pour une toute nouvelle technique de pose

de valves aortiques. Une opération qui se déroulera dans une « salle hybride » associant environnement chirurgical hyperaseptique et imagerie de très haut niveau. Un lieu qui permet de valoriser dans un cadre optimal des procédures complexes, novatrices et surtout moins invasives pour le patient.

Le service de cardiologie pédiatrique est pionnier  en matière de cathétérisme interventionnel,  un traitement sans chirurgie (photo CHU Nancy).

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actualité

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ACTUALITÉ

Remiremont, peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jean Zilliox, employé dans une entreprise de filature, est licencié. Libre de se consacrer à sa passion, le théâtre, il se lance dans la création d’un spectacle de marionnettes... Guignol version lorraine est né. Des décennies plus tard, Gérard, le petit-fils, a décidé de prendre la plume. Il prépare un livre, basé sur les archives de ces années passées à réjouir petits en grands des aventures de Guignol et Gnafron. C’est à son père, Jacques, que l’on doit l’installation de la concession à la Pépinière de Nancy, en 1955. Mais en 1996 fin de l’aventure, ni Gérard ni son frère n’ayant souhaité marcher sur les pas de leurs aînés. Pour Gérard Zilliox, plus qu’un travail de mémoire, ce livre est l’occasion « de faire ce que (son) père n’a pas eu le temps de faire ». Si vous possédez des documents, notamment sonores ou vidéos, n’hésitez donc pas à écrire à [email protected]

nancy renforce son pôle forêt/bois

Le 9 avril, André Rossinot inaugurait l’Observatoire européen des forêts, une « branche » à part entière de l’Institut européen de la forêt qui a pris ses quartiers rue Baron Louis. Cette implantation, le maire de Nancy et président de la Communauté urbaine travaillait à l’obtenir depuis plusieurs années.  « La forêt représente 20% du territoire de l’agglomération. A ce titre, elle est  au cœur de nos préoccupations, à l’image de la forêt de Haye pour laquelle  nous avons contribué à lancer une procédure de classement en forêt de protection. Avec l’INRA et l’ENGREF, nous avons également sur le territoire  un pôle de recherche qui fait référence au niveau international dans le domaine du bois et de la forêt. La présence de l’Observatoire à Nancy est donc un atout  pour la préservation des espaces naturels, à la fois localement et à l’échelle  de l’Europe ».

Avec le soutien financier de l’Etat, du Conseil Régional de Lorraine et de la Communauté urbaine du Grand Nancy, l’Observatoire a pour principale mission la collecte, l’analyse et la diffusion d’informations à destination des acteurs de la filière économique forêt/bois, des chercheurs ou du grand public dans l’Europe entière.

Faire du vélo c’est bien, mais rouler en respectant les règles de sécurité, c’est encore mieux. Avec l’opération « Ensemble à vélo », les petits Nancéiens pourront donner l’exemple. Depuis le début de l’année, tous les élèves de CM1 des écoles publiques et privées apprennent les bons réflexes pour circuler à bicyclette. Grâce à un partenariat de la Ville avec Prévention Maif, les enseignants ont reçu une mallette pédagogique comprenant un DVD, un quizz et des gilets réfléchissants à distribuer. « Beaucoup d’enfants viennent à l’école en  vélo, mais beaucoup ne savent pas qu’il y a  des règles à respecter, pour eux cela reste quelque chose de purement ludique », expliquent José Parent et Véronique Mazelin, professeurs à l’école Braconnot. Leurs deux classes de CM1 se sont retrouvées à la Maison du vélo pour peaufiner leurs connaissances. Valentin, 10 ans, est enthousiaste : il a appris à « lever son bras pour tourner » mais aussi à « respecter les panneaux comme les voitures »...Labellisée « Ville Amie des enfants », Nancy est la première ville de plus de 100.000 habitants à s’engager dans une telle démarche qui implique l’ensemble d’une même classe d’âge. « Ce « permis cycliste » fait partie de l’éducation citoyenne à la sécurité », souligne Sophie Mayeux, adjointe chargée de l’enseignement. « Il s’ajoute de manière cohérente à d’autres actions menées auprès  des enfants avec le “permis piéton” que  suivent tous les élèves de CE2, et la formation aux gestes de premiers secours en CM2 ».

Le vélo, ça s’apprend dès le CM1

Une mallette pédagogique destinée  à sensibiliser toute une classe d’âge.

Les bureaux du nouvel observatoire ont été inaugurés en compagnie de Philippe Bertaud, vice-président communautaire chargé de l’université et de l’économie.

Les souvenirs de GuignolLe castelet de Guignol, à la Pépinière, en 1958 

(photo collection Zilliox).

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ACTUALITÉ mai 2010

Ainsi que nous en faisions déjà état dans notre précédent numéro, les coopérations entre Ville et acteurs locaux des questions de sécurité se renforcent pour mieux prendre en compte les différents problèmes qui se posent dans ce domaine à Nancy. Le maire, fin avril, a ainsi personnellement participé à deux des « groupes locaux de traitement de la délinquance » (GLTD) qui fonctionnent sur Nancy, l’un consacré au Haut-du-Lièvre, l’autre au centre-ville. A noter d’ailleurs que ce dernier a été créé en octobre dernier sous l’égide du procureur de la République - qui a seul autorité pour le faire - à la demande d’André Rossinot : le maire, en effet, est très attentif aux évolutions sociétales qui marquent la vie nocturne (prostitution, drogue, violence...) et préoccupent à juste titre nombre d’habitants.

L’objectif de ces groupes, en partageant l’information et en apportant si nécessaire des réponses immédiates aux situations d’urgence observées sur le terrain, est de mettre en place une approche « globale, structurée, opérationnelle » entre les différents partenaires qui les composent : parquet, préfecture, Police Nationale, associations de prévention de la délinquance, mairie, Communauté urbaine... « Chacun détient en effet une parcelle de solution », explique André Rossinot. Et la Ville, même si elle n’exerce pas de compétence légale en matière de maintien de l’ordre public (c’est le rôle de l’Etat), entend bien se joindre à l’effort commun, voire impulser des initiatives inspirées par sa bonne connaissance du « vécu » quotidien dans les quartiers.

sécurité : l’engagementde la ville continue

C’est la semaine de la petite enfance

A Nancy, plus de 1000 places sont disponibles pour les enfants de moins de six ans. L’accueil peut être régulier dans les crèches collectives, mais il existe aussi des solutions souples pour répondre aux besoins ponctuels des parents, via les trois haltes-garderies et les trois structures multi-accueil présentes sur le territoire de la ville.L’ensemble de ces établissements, ainsi que diverses associations, ouvrent leurs portes du 17 au 21 mai, dans le cadre de la Semaine de la petite enfance organisée par le Centre communal d’action sociale de la Ville de Nancy et la délégation de la petite enfance, animée par Elisabeth Laithier. Tout un panel d’animations gratuites (ateliers, spectacles, expositions…) sera ainsi proposé pour cette sixième édition placée sous le thème de l’art. L’occasion de partager des moments privilégiés en famille et, pour les professionnels de la petite enfance, d’échanger autour de leur métier.

• Programme complet de la Semaine de la petite enfance sur http://slink.fr/zhrta

Les haltes-garderies (ici Claudion) proposent  des solutions souples aux parents.

A l’occasion de la huitième édition du « Mai de l’Europe » et du 60ème anniversaire de la déclaration de Robert Schuman – acte fondateur de la construction européenne, la Ville invite à découvrir jusqu’au 30 mai une série d’expositions, conférences, spectacles et concerts organisés avec de nombreux partenaires. Au programme par exemple, de la danse folklorique portugaise dans le grand salon de l’hôtel de ville le 16, ou une conférence/concert en l’église Notre Dame de Bonsecours le 29. La lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale est le thème majeur de cette année 2010. Cette manifestation est aussi l’occasion de célébrer l’année Chopin, grand compositeur archétype du citoyen européen, dont le père était lorrain.« Notre objectif est de montrer à nos concitoyens l’importance de l’Union Européenne dans leur vie quotidienne, et pas simplement en tant qu’institution », précise Jean-Michel Berlemont, l’adjoint au maire délégué aux relations internationales. Résolument tournée vers l’Europe de par son histoire, sa géographie, son université ou encore son attractivité touristique, Nancy entend ainsi « renforcer son rayonnement et favoriser  la compréhension mutuelle entre les peuples ».Plus d’informations et programme : en mairie de Nancy, Office de Tourisme et sur www.europe.nancy.fr

Quels rapports entre Nancy et les polars ? Quelle place pour le patrimoine aquatique dans la ville ? C’est à ce type de questions portant sur l’urbanisme au sens large que se proposent de répondre les conférences Théma’cité. Organisé tout au long de l’année par l’Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine nancéienne (Aduan), que préside André Rossinot, ce cycle de conférences s’adresse au grand public, Nancéiens et Grand Nancéiens. A chaque fois dans un lieu différent (en rapport avec le thème), la parole est donnée à plusieurs intervenants pour mieux cerner toutes les dimensions de la thématique choisie et donner un caractère dynamique, propice aux échanges et débats avec la salle. Après avoir abordé l’habitat et la rénovation urbaine sur le Plateau de Haye et l’architecture du XXe siècle à Nancy, ces rendez-vous envisagent de se pencher prochainement sur la place de la nature, puis de la littérature, dans la ville.Pour s’inscrire ou en savoir plus : www.aduan.org

En mai, l’Europe s’invite à nancy

Théma’ cité explore la culture urbaine

vidéoen ligne

plus d’informations

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ACTUALITÉ

Véritable guichet unique, le nouvel équipement facilite vos démarches en vous apportant des conseils d’ordre technique, financier ou juridique.Depuis son inauguration le 19 octobre dernier, il reçoit en moyenne 80 visites par semaine. « Une fréquentation très satisfaisante, quelques mois seulement après son ouverture » souligne Alexandra Bretin, la responsable de la structure.

En venant à la Maison de l’habitat et du développement durable, c’est peut-être Naïssy Wade qui vous accueillera. Grâce à un important fonds documentaire, elle pourra vous apporter les renseignements souhaités. « Nous avons créé des outils pour pouvoir répondre d’un simple clic aux questions des habitants » précise-t-elle. Et pour des demandes plus complexes, des

rendez-vous gratuits peuvent être pris avec les partenaires de la structure : l’Agence locale de l’énergie (ALE), l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), l’Association de restauration immobilière de Lorraine (ARIM) et l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).

Des renseignements objectifsAinsi, Jean-Pierre qui souhaite améliorer l’isolation de son logement est venu chercher auprès du conseiller de l’ALE « des renseignements techniques objectifs pour faire le tri parmi des propositions parfois un peu floues ». Jean, quant à lui, a pris rendez-vous avec la juriste de l’UNPI pour gérer un litige avec son syndic de copropriété, ainsi qu’avec le représentant de l’ANAH pour monter un dossier de demande de subvention dans le cadre d’une

réhabilitation d’immeuble. « C’est vraiment pratique de regrouper dans  un même lieu différents services. Je gagne beaucoup de temps » s’enthousiasme-t-il.

Des expositions sont également organisées régulièrement. Ce sont actuellement les aides financières qui sont présentées.

• Maison de l’habitat et du développement durable du Grand Nancy, Place de la République, Tél. 03 54 50 20 40, http://mhdd.grand-nancy.org

Horaires d’ouverture : le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 10h à 12h.

C’est la semaine de la petite enfance

Avec l’envie de vacances au soleil, les demandes de passeport connaissent traditionnellement une recrudescence au printemps. Les nouveaux passeports biométriques, qui nécessitent un traitement spécifique, rendent cet afflux plus délicat à gérer pour les services de l’hôtel de ville. Rappelons donc à l’attention des Nancéiens souhaitant obtenir ce document que cinq mairies de quartier sont également équipées des machines nécessaires : Haut-du-Lièvre, Haussonville, Mon Désert, Trois Maisons et Rives de Meurthe. La bonne idée, pour éviter les files d’attente, consiste donc à se rendre au guichet le plus proche de son domicile. • Renseignements sur http://slink.fr/yhlkx

passeports biométriques

Dirigée par Alexandra Bretin (au fond), la Maison accueille aussi des permanences comme celle de l’Union nationale de la proprièté immobilière (au premier plan).

Logement et développement durable :la maison qui vous dit tout

Au rez-de-chaussée

du bâtiment République,

juste à côté de la gare,

la Maison de l’habitat et

du développement durable

accueille les Nancéiens

pour répondre à toutes

leurs questions en matière

de logement.

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mai 2010

Un budget qui privilégie l’équilibreDes charges à caractère général qui diminuent de 5,3% entre 2009 et 2010,

une masse salariale dont la progression est contenue à 0,3%... Le moins que

l’on puisse dire est que, dans un contexte toujours marqué par les effets de la crise,

la Ville a décidé d’être particulièrement vigilante sur ses coûts de fonctionnement.

Les enjeux : maintenir un bon niveau d’investissement, stabiliser l’encours de dette.

Et modérer le recours à l’impôt.

En sAvoIr pLUs sUr…

Emaillé de nombreuses interventions, le débat qui s’est déroulé en conseil municipal lors de la présentation du budget primitif 2010 a bien montré « la profonde connaissance qu’ont les élus de cette équipe de leurs dossiers, de la situation sociale des Nancéiens ou encore des associations qui sont les partenaires de la Ville », a relevé André Rossinot. Une « culture de terrain » évidente

dans les évocations très précises, très détaillées, qu’ont faites Elisabeth Laithier, Sophie Mayeux ou Laurent Hénart (voir aussi page 21) des actions menées dans leurs délégations. Et qui n’est sans doute pas étrangère à la clarté avec laquelle les politiques publiques de la commune sont désormais explicitées et mises en perspective, y compris sur le plan des engagements financiers, jusqu’à la fin du mandat (et non plus sur la seule année en cours comme auparavant).

L’adjoint aux finances Michel Dufraisse a fait preuve du même souci de transparence en mettant en regard de l’endettement, « sous contrôle et très soutenable », les mesures que la Ville accentue depuis 2008 en particulier pour faire de la reconstitution de son épargne la priorité absolue de sa stratégie budgétaire à long terme. Compression des charges et encadrement des dépenses de personnel, on l’a vu,

mais aussi diminution des charges financières (– 19%)... Une batterie de dispositions qui, si elles n’évitent pas le recours à un minimum de fiscalité en raison notamment des effets de la crise (voir ci-contre), permettent d’envisager l’avenir avec sérénité. « L’encours de dette est stabilisé. L’autofinancement des investissements est cette année en progression d’un million d’euros, souligne Michel Dufraisse. Et les investissements avoisinent eux-mêmes les 17 M€, soit  un niveau équivalent à celui de 2009 ».

D’ici 2014, c’est un volume de 85 M€, pas moins, qui sera d’ailleurs consacré aux dépenses d’équipement, c’est-à-dire à des réalisations dont bénéficient quotidiennement les « utilisateurs » de la ville.Suite pages 10 et 11.

Chambre régionale des comptes : Nancy « dans la moyenne »L’examen du budget a également été l’occasion pour les élus de débattre du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Ville entre 2002 et 2007. Michel Dufraisse y a relevé cette observation : « L’examen des ratios financiers obligatoires (1) (...) permet, d’une part, de constater que la commune, affichant une certaine stabilité dans ses valeurs,  ne subit pas de variations de gestion importantes. Il permet, d’autre part, en comparant les valeurs de la commune de  Nancy aux moyennes de la strate établies par la direction générale des collectivités locales (DGCL) de considérer que la ville  se situe, globalement, dans la moyenne des cités de sa catégorie ».

(1) neuf critères dont dépenses et recettes réelles de fonctionnement/population, dépenses d’équipement brut/population, encours de dette/population, marge d’autofinancement courante, etc.

vidéoen ligne

Michel Dufraisse (à droite) avec Frédéric Monneron, le directeur des finances : une stratégie qui privilégie la reconstitution de l’épargne.

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Un budget qui privilégie l’équilibre

Promouvoir le travail bien fait, celui qui satisfait l’agent qui l’accomplit comme l’usager qui en bénéficie... Voilà le véritable enjeu de la démarche qualité entreprise aujourd’hui par une dizaine de secteurs-clés de la mairie. Les récents tests de certification, réalisés notamment par l’AFNOR (voir ci-dessous),

indiquent que leurs performances sont réelles. D’autres projets vont maintenant « viser à intégrer des paramètres comme le management des risques ou le développement durable », note Simone Aubert, l’adjointe au maire responsable de ce dossier.

En sAvoIr pLUs sUr…

L’obJECTiF à aTTEiNDRE PoUR êTRE CERTiFié

LES RéSULTaTS DE La ViLLE DE NaNCy

DéLaiS D’iNSTRUCTioN DES PERMiS DE CoNSTRUiRE

> 90 à 180 jours54 jours97% des usagers satisfaits du service urbanisme

MaiNTENaNCE ET SéCURiTé DES aiRES DE JEU

> + de 90% d’usagers satisfaits 95,8% d’enfants satisfaits

RESTaURaTioN SCoLaiRE

> 0 infection 0 infection

> + de 85% des points critiques maîtrisés

94,4%

DéLaiS DE RéPoNSE aUx ENTREPRiSES (aCHaTS)

> + de 85% de réponses traitées sous 15 jours

89%

TRaiTEMENT DES CoURRiERS JURiDiqUES

> + de 90% des réponses traitées sous 15 jours

100%

aSSURER La FoRMaTioN DES aGENTS

> 2 500 jours de formation/an 3 890 jours

Fiscalité : l’ajustementSi grâce à ses efforts de gestion, la Ville a réussi à faire baisser ses dépenses courantes de 1,7% (soit 1,9 M€), les recettes courantes, pendant ce temps, ont diminué de 2,2% (2,7 M€). Un seul exemple : les « droits de mutation » qu’elle perçoit sur les transactions immobilières ont, crise aidant, plongé de 25%, soit un manque à gagner de près d’un million d’euros. Pour parvenir à l’équilibre budgétaire, guère d’autre solution donc que d’ajuster légèrement les taux d’imposition de la Ville qui, on le sait, avaient connu auparavant une très longue période de stabilité puis de baisse. Le résultat : un point sur les impôts ménages, deux points sur la taxe sur l’électricité. Mais il faut savoir, pour les premiers, que Nancy continue à pratiquer les plus gros « abattements » familiaux prévus par la loi et qu’un dégrèvement spécifique a également été voté il y a un an pour les personnes handicapées. quant à la taxe sur l’électricité, l’augmentation sera réduite, voire nulle, pour les personnes en difficulté financière prises en charge dans le cadre des aides au logement mises en œuvre par la Ville.

Simone Aubert (au centre, avec les responsables  du courrier) accorde une grande importance  à la qualité du service rendu à l’usager. Qualité

des services municipaux :une performance reconnue

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mai 2010

Quelques chiffres-clés, principalement en

investissement, représentatifs des politiques

publiques de la Ville en 2010. Il faut souligner

que la Communauté urbaine joue un rôle

déterminant, financier et technique, dans les

opérations qui structurent le développement du

cœur de l’agglomération (autour de la gare TGV

par exemple). « Le Grand Nancy est d’ailleurs,

En subventions ou en prestations, plus de 950 000 E pour les associations culturelles qui contribuent à la diversité et à la qualité de l’animation de notre ville.

1 million d’euros pour la restructuration du théâtre de la Manufacture (Centre dramatique national).

800 000 E pour la création de réserves modernes communes aux musées Lorrain, des Beaux-Arts, de l’Ecole de Nancy, de l’Histoire du Fer et Museum-Aquarium.

768 000 E pour la poursuite de la rénovation du Musée Lorrain.

Et de nombreuses interventions pour l’attractivité de Nancy : 560 000 e pour les actions économiques (notamment commerciales), près de 365 000 e pour les marchés, 755 000 E pour l’office de Tourisme…

Avec le CCAs : le social sur le terrain

le budget 2010

Avec une subvention de plus de 9 millions d’euros, la Ville assure à elle seule près de 50% des recettes de fonctionnement du Centre communal d’action sociale (l’autre gros contributeur étant la Caisse d’allocations familiales). Parmi les nombreuses actions financées par le CCAS, on relèvera cette année 863 000 € d’aides sociales directes pour les personnes et les familles en grande difficulté. Un montant qui, crise économique oblige, a augmenté de 50 000 € par rapport à 2009.

Autre chiffre à retenir, les 2 millions d’euros de travaux prévus en 2010. Ils seront pour partie investis

dans la modernisation des crèches (Wunschendorff en Ville Vieille, Saint Nicolas, Jeanine Bodson au Haut-du-Lièvre...), l’accueil de la petite enfance totalisant maintenant 1021 places avec les 90 places supplémentaires offertes depuis janvier dans le nouvel équipement de Boudonville. Plusieurs chantiers concernent aussi les foyers-résidences. Avec cette touche supplémentaire d’innovation qui est depuis toujours la marque de fabrique du CCAS : ainsi, le foyer-résidence d’Haussonville va voir se créer un atelier informatique où internet sera décliné en version « spéciale octogénaires » afin de favoriser les contacts intergénérationnels.

Fonctionnement de la Ville

18%

Développement et animations31%

En sAvoIr pLUs sUr…

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de toutes les communautés urbaines, celle dont

le ratio investissement par habitant est le plus

important », soulignent ensemble à ce propos

Michel Dufraisse et André Rossinot.

Mais l’action communautaire est également

bien présente dans le quotidien des Nancéiens,

à l’image de la propreté et de la gestion

des déchets.

400 000 € pour les aménagements paysagers : sur les espaces extérieurs du Tilleul Argenté et du Cèdre Bleu au Haut-du-Lièvre, à Haussonville autour des Jonquilles (cf. page 14)...

243 000 € pour la rénovation ou la maintenance des parkings (avec notamment la création d’emplacements sécurisés pour le stationnement des vélos).

110 000 € pour les requalifications de places publiques (place Carnot/cours Léopold, places de Karlsruhe, Provençal…).

Mais aussi des interventions dans les parcs et jardins (réfection des allées) en encore la participation à la campagne de ravalement Nancy Ville Claire.

Accompagnement et solidarités

10% du budget communal consacré aux écoles maternelles et élémentaires, qu’il s’agisse d’investir dans les bâtiments ou de soutenir des activités. On notera cette année des travaux particulièrement significatifs dans les groupes scolaires Buffon, Michelet et Moselly, au Haut-du-Lièvre, ainsi que dans les écoles élémentaires Stanislas et Saint-Georges.

250 000 € pour l’entretien et la rénovation des MJC (dont 80 000 pour la restructuration de l’annexe de la MJC des Trois Maisons). 2,4 millions d’euros leur sont également versés en subventions de fonctionnement.

674 000 € pour l’entretien et la rénovation des équipements sportifs (avec en particulier des interventions sur les gymnases La Fontaine et Buffon). Le budget de fonctionnement affecté au soutien au sport dépasse les 4,8 millions d’euros.

Protection et qualité du cadre de vie

21%

30% dont 11,5 % CCAS

En sAvoIr pLUs sUr…

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QUArTIErs

12

mai 2010

12 Rites funéraires et maladies du XVIIIe siècle : un site du plus haut intérêt pour les historiens.

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quartiers

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En effet, comme c’est le cas pour de nombreux chantiers d’aménagement, une opération de sondage de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) est effectuée. Des vestiges de l’ancien cimetière des Trois Maisons et d’un morceau de la Citadelle sont alors détectés. Lors de la fouille proprement dite, les pelleteuses commencent à décaper le sol sur environ un mètre cinquante. « Nous avons vu la trace d’environ 500 fosses se dessiner, avec des variations de texture et de couleur de terre caractéristiques », explique Myriam Dohr, l’archéologue de l’INRAP responsable de cette fouille. Le cimetière est créé en 1732. Les habitants réclament alors un lieu en dehors des fortifications pour accueillir les défunts des paroisses Saint-Epvre et Notre-Dame. Les archives attestent qu’il

n’est utilisé que pendant une centaine d’années, jusqu’en 1842, date à partir de laquelle les morts sont enterrés en dehors du centre urbain, à Préville.

Du linceul aux vêtements

Plus de 150 ans plus tard, les tombes sont encore dans un bon état de conservation et le service régional de l’archéologie n’a pas hésité avant d’entreprendre une recherche scientifique. La campagne va permettre d’acquérir des données importantes sur la population de Nancy au XVIIIe siècle. « L’analyse des ossements va nous renseigner efficacement sur les pathologies de l’époque. Les maladies  et les épidémies mais aussi les déformations des squelettes liées aux métiers exercés alors ». Myriam Dohr

espère aussi beaucoup d’une collecte de données sur la topographie et l’organisation du cimetière : ses limites géographiques, ses différents accès, la gestion de l’espace disponible, l’orientation des sépultures ou encore les secteurs réservés aux enfants. Une étude très poussée, minutieuse, qui peut aussi documenter les rites funéraires. « Ceux-ci évoluent au XVIIIe. C’est par exemple à cette époque que s’opère le passage de la sépulture en linceul à une pratique où les morts  sont enterrés avec leurs vêtements ».

• Une journée « portes ouvertes » est prévue le 5 juin pour permettre aux Nancéiens de découvrir le site des fouilles.

Si les fouilles ont démarré début mars, la découverte date de juin 2008,

lorsque les pelleteuses avalent les murs de l’ancienne imprimerie Berger-Levrault.

sur le site Berger-Levrault :archéologie d’un cimetière du XVIIIe

13

Le programme immobilier démarreLa reconversion de l’îlot berger-Levrault concerne une parcelle de 14 250 m2. Trois aménageurs développent leurs programmes. batigère et Le Nid, hors emprise des fouilles, peuvent d’ores et déjà lancer la construction du leur : 35 logements collectifs sociaux pour batigère et 15 en accession à la propriété pour Le Nid. Le chantier durera 18 mois avec une livraison prévue à l’automne 2011.

Trois Maisons

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QUArTIErs mai 2010

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La Chiennerie, un quartier qui bâtit son renouveauDéconstructions, réhabilitations, aménagements extérieurs…

La rénovation urbaine du quartier avance. En concertation avec ses habitants.

Dans la continuité de la création d’une zone 30 au cœur de Nancy, la Communauté urbaine et la Ville ont entamé une réflexion sur le réaménagement de différents aspects de l’ensemble Cours Léopold / Place Carnot. Circulation des piétons, espaces verts, mobilier urbain, stationnement ou encore éclairage public… à terme, cet espace emblématique, à la fois site historique protégé et secteur boisé classé, bénéficiera d’améliorations significatives.Pour associer les habitants à la réflexion, une phase de concertation s’est engagée

en mars dernier en partenariat avec l’atelier de vie de quartier. Elle s’appuie sur deux exemples « grandeur nature » spécialement créés à la hauteur de la rue Baron Louis, côté GEC. De véritables espaces témoins qui permettent aux riverains et usagers de s’appuyer sur des éléments tangibles pour livrer leurs avis sur le futur visage du lieu via des réunions publiques et des rencontres sur le terrain. « C’est effectivement un aménagement de grande ampleur qui commencera cette année, explique Jérôme Marchand-Arvier, l’adjoint de

territoire de Nancy-Nord. Trottoir ou bien bande plantée sur les pourtours, revêtements de sol, cheminements piétons… Tout est donc ouvert à la concertation pour imaginer un espace de qualité à même de répondre aux différents usages du site ». Le choix des options d’aménagement, enrichies du fruit de la concertation, devrait se faire avant l’été.

Contribuez vous aussi à la réflexion au 0 800 54 54 00 (N° vert) et sur www.vos-quartiers.nancy.fr

Léopold / ville vieille

Haussonville/Blandan/Donop

La pluie n’a pas découragé les plus téméraires d’entre eux… Quelques habitants du quartier d’Haussonville s’étaient donnés rendez-vous pour découvrir les propositions d’espaces verts destinés à embellir le pied d’immeuble des Jonquilles et la place de la 9ème DIC. Un temps de rencontre et de concertation qui, d’étape en étape, se poursuit avant le lancement, en 2011, des travaux effectifs. Avec un stationnement entièrement préservé mais inversé, la place de la 9ème DIC pourrait accueillir des haies centrales bordées d’érables d’Italie et offrir des entrées repensées avec terrasses et parterres fleuris. Aux pieds des Jonquilles, ce sont arbustes, haies persistantes ou plantes couvre-sols qui permettraient de redonner une place importante à la végétation et d’offrir des espaces conviviaux et sécurisés.Quelques dizaines de mètres plus loin, une opération symbolique vient de s’achever. Les silhouettes des immeubles les Roses et les Œillets ont en effet disparu du paysage.

« La déconstruction de ces deux immeubles était un moment chargé d’émotions pour Haussonville et ses habitants, et une étape importante pour la rénovation urbaine du quartier », explique Patrick Baudot, l’adjoint de territoire de Nancy Sud. La technique retenue, le grignotage, a permis de limiter les nuisances et de traiter dans des filières spécialisées les matériaux récupérés. Dans le cadre d’une clause d’insertion, des habitants éloignés de l’emploi se sont également vus proposer 1015 heures de travail sur le chantier.

Constructions et réhabilitationsAlors que l’offre de garages a été reconstituée à proximité des bâtiments déconstruits, les espaces laissés libres accueilleront prochainement de nouvelles réalisations. A l’emplacement des Roses naîtra une halle commerciale moderne où devrait s’installer le supermarché actuellement situé de l’autre coté de l’avenue Mangin. Et en lieu et place

des Œillets, un ensemble de petites constructions, maisons individuelles ou petits collectifs de l’OPH de Nancy, sortira de terre. Dans la foulée, d’autres chantiers s’amorcent, et notamment la réhabilitation des Coquelicots, des Muguets, des Jonquilles, des Lilas, des Tulipes, des Pivoines ou des Myosotis. Au programme : la réfection des parties communes, le remplacement des menuiseries et différents aménagements techniques. Sereinement, le quartier Haussonville poursuit sa mue.

De futurs espaces verts très… arrosés lors de la phase de concertation.

Pour aider les utilisateurs à choisir, Communauté  urbaine et Ville ont créé de véritables espaces témoins.

Embellir le cours Léopold :des tests « grandeur nature »

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quartiers

www.nancy.fr 15

Concert lyrique au templeL’atelier de vie de quartier Poincaré-Foch-Anatole France-Croix de Bourgogne organise à nouveau des « Instants lyriques » au temple de Nancy le dimanche 30 mai. Edouard Billaud, ténor, accompagné au piano par Philippe Boureux, interprètera des mélodies italiennes ainsi que des extraits d’opéra (Mozart, Glück, Bizet, Tchaïkovski...). Concert à 15h30 au temple, place Maginot. L’entrée est libre.

A l’origine du projet, deux passionnés : Gabriel Durnerin, président de l’association et Maxime Rambourg, directeur du café. « On organisait  des animations dans des bars à Metz. Le café jeux est un concept qui existe en France, mais pas dans le quart nord-est.  Nous l’avons découvert en 2007 à Lyon  et nous avons mené un an de réflexion sur la manière d’en monter un », explique ce dernier.Résultat : l’ouverture de la Feinte de l’Ours en septembre 2008 à Nancy avec l’envie d’en faire un lieu d’échanges et de découvertes dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Une quinzaine de bénévoles est disponible, pour conseiller sur le choix des jeux, en expliquer les règles afin de les rendre facilement accessibles, répondre à toutes

les questions et animer les parties, mais aussi servir des boissons. Des animations spéciales sont également proposées dans le local du centre ville, volontairement indépendant afin de garder une grande liberté de fonctionnement : tournois, soirées à thème, rencontres avec des auteurs ou éditeurs, etc.

1300 membresUne démarche pionnière dont le succès est immédiat avec déjà 1 300 membres inscrits fin 2009 et un endroit presque rempli de 35 joueurs tous les jours. « Cette offre répond à une forte attente des gens de se retrouver autour d’une table de jeux et recréer du lien social ». Mieux vaut donc venir en avance... Actuellement le public est essentiellement des jeunes

actifs et étudiants, mais tout le monde est le bienvenu.La structure s’intègre en outre à la vie locale en aidant plusieurs MJC à mettre en place des soirées jeux. De la même manière, après avoir participé à la fête d’automne au parc Sainte Marie où sont présentes diverses associations, elle est en contact avec l’atelier de vie du quartier, animé par Françoise Algros, en vue de futures coopérations.

• Contact : La Feinte de l’ours, association Clair de Lude, 33 rue de Mon Désert, ouvert du mardi au vendredi de 19h à 01h, le samedi de 16h à 02h, et le dimanche de 14h à 19h. Nancy, tél. : 03 83 41 46 06, [email protected]

Café et jeux de société :deux bonnes raisons de se retrouver

La Feinte de l’Ours est un café jeux géré par l’Association Clair de Lude. Un lieu pour découvrir

plusieurs centaines de jeux de société mis à disposition, autour d’un verre, entre amis ou en

famille. Son objectif : faire découvrir les plaisirs de cet univers ludique au plus grand nombre.

Mon Désert

« Entrez… Jouez ! » Une formule originale qui obtient  un vrai succès et contribue à renforcer le lien social.

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tribunes libres mai 2010

Présenté au conseil municipal du 1er février, le rapport intitulé « Débat d’orientation budgétaire », qui fixe les grandes lignes de la politique municipale pour 2010, a été le théâtre d’une véritable novation, d’une inversion.

Alors que les documents antécédents s’appuyaient sur la situation économique et financière avant d’aborder les différents domaines d’intervention de la Ville, ici rien de tel ; le cadre économique et financier est relégué à la fin et le fascicule s’ouvre sur une phrase majeure : « Les villes et agglomérations sont au coeur de l’enjeu planétaire de la lutte contre le changement climatique. » La place et le poids pris soudain par cette affirmation nous agréent évidemment, nous pour qui l’environnement, comme le patrimoine, est un combat de toujours. Aussi avons-nous simplement souhaité qu’on en tire toutes les conséquences.

Entre autres préconisations, nous sommes revenus sur une

initiative que nous avions lancée il y a vingt ans. Le déclin de la biodiversité touche profondément, on le sait, le territoire rural, sous les effets notamment de l’agriculture industrielle, au point qu’elle semble, au moins pour une certaine part, se réfugier dans les villes. Au tout début des années 90, j’ai fait réaliser, à titre de premier exemple, sur le quartier Beauregard-Boufflers-Buthegnémont, un « Cadastre Vert ». La démarche consistait à recenser parcelle par parcelle l’ensemble des végétations existantes, y compris murales.

La cartographie tridimensionnelle qui en était issue constituait une photo extrêmement différenciée et exhaustive, permettant de comprendre les structures végétales et ouvrant sur de nombreux domaines (morphologie urbaine, écologie, sociologie, climatologie, économie, etc.). Plusieurs buts étaient visés : non seulement la protection de ce capital végétal, notamment par le biais du POS, mais son accroissement et son enrichissement au moyen de mesures d’incitation et de

gestion. Ce n’était pas uniquement la qualité du paysage et l’aménité urbaine qui devenaient l’objet de l’attention et de l’effort, mais également la richesse biologique des milieux (biomasse végétale, faune, entomofaune, etc.).

Malgré l’intérêt que suscita l’enquête effectuée avec la coopération des habitants, malgré les résultats riches d’enseignement qu’elle livra, le Cadastre Vert, qui avait vocation à être étendu à la totalité du territoire de Nancy fut, contre ma volonté et sans autre forme de procès, abandonné. Deux décennies plus tard, cette initiative d’avant-garde n’a rien perdu de sa pertinence. Elle revêt même une étonnante actualité. J’ai donc, devant le conseil, formulé le voeu qu’elle soit reprise et conformément à l’intention d’origine poursuivie, pour couvrir les dix autres quartiers.

Françoise Hervé Victoire pour Nancy

CADAsTrE vErT

Extraits : « Même si les renégociations d’emprunts ont été généralement conduites au bénéfice de  la ville,  la capacité  de désendettement,  toujours plus  faible  que celle des autres communes de la strate, atteignait en 2007, des valeurs inquiétantes. »[…]

«  Jusqu’à  présent,  la  ligne  de  force  affirmée  par la  municipalité  a  été,  non  seulement,  de  limiter  la pression  fiscale  directe,  mais,  même,  au  cours  du précédent mandat, de la réduire. Cette situation semble peu  compatible  avec  le  niveau  actuel  des  dépenses de  la  commune.  Elle  imposera  à  l’équipe municipale une  réflexion  orientée  vers  un  réexamen  des  taux de  la fiscalité  locale et une  réduction des charges de fonctionnement importante. » […]

«  Les  finances  nancéiennes  restent  cependant  très marquées par l’endettement, qui reste un élément pivot de la gestion des finances de la commune. » […]

« Le choix,  tenu, d’alléger  la pression fiscale,  tout en assurant le remboursement de la dette et en recourant à de nouveaux emprunts pour réaliser les investissements nécessaires,  a  contraint  les  services  financiers  de  la commune à  se  livrer  à  une  gymnastique    délicate  et à  réduire  l’équipement au minimum. Malgré  l’objectif de reconstitution de l’épargne, le constat s’impose que l’exercice 2007 a été marqué par une aggravation de la situation financière de la commune. »

Il s’agit bien là d’extraits tirés, non pas d’une intervention prononcée par un membre de notre Groupe lors du débat budgétaire 2010, mais bel et bien du rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Lorraine (CRCL) sur la gestion de la ville de Nancy entre 2002 et 2007, rendu public récemment.

Ce document, accablant pour la majorité actuelle, vient valider l’analyse que nous menons depuis 2 ans désormais. La CRCL, organisme indépendant, met elle aussi le doigt sur des choix politiques dommageables pour les Nancéien-ne-s : dette trop importante, capacité d’autofinancement faible, faiblesse des dépenses d’équipement. Le maire et son équipe ne pourront pas s’en sortir en prenant quelques engagements sans suite, mais force est de constater que ce n’est pas dans le budget primitif 2010 que les juges de la Chambre trouveront de quoi se rassurer.

L’encours de la dette reste ainsi extrêmement élevé (113 M€ au 31/12/09), l’enveloppe consacrée aux

investissements stagne à un niveau moyen (17 M€ prévus), les frais de fonctionnement pèsent toujours aussi lourdement sur le budget communal. Dans le même temps l’imposition locale continue elle d’augmenter, comme le confirme l’augmentation de 1% des taxes d’habitation et foncières (sans compter +3% au niveau de la communauté urbaine) et l’augmentation de la taxe locale sur l’électricité. L’impôt ainsi levé sur les Nancéien-ne-s ne sert aucunement à financer de nouveaux projets, à mettre en œuvre de nouveaux services publics mais simplement à payer les erreurs de gestion du passé.

En conséquence, ce budget primitif 2010 ne peut être qu’un catalogue de bonnes intentions, sans ambition. C’est ce que l’on constate en regardant quelques unes des propositions formulées par la municipalité. Y sont listées des priorités d’action, sur la propreté par exemple. C’est vrai qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine, notamment pour assurer un traitement équitable de tous les quartiers de notre ville. Aucune enveloppe financière n’est indiquée en face de cette volonté. Sur ce point comme sur d’autres, on reste dans une logique d’affichage.

En matière de politique familiale, la ville doit également faire plus. De nombreuses familles sont confrontées à des difficultés de garde de leurs enfants. Les places en crèches restent aujourd’hui insuffisantes, même s’il faut saluer la rénovation de certaines d’entre elles. A l’inverse de la politique gouvernementale actuelle visant à démanteler l’école maternelle, il nous faut aller vers un véritable service public d’accueil de la petite enfance. Ca serait sur cette thématique qu’il faudrait développer de nouvelles actions municipales, en utilisant ainsi le produit de l’imposition locale de façon intelligente.

La politique culturelle souffre elle aussi d’une certaine inertie, comme le pointe le rapport de la CRCL. «  La commune  engage  de  lourds  moyens  financiers  dans le  domaine  du  spectacle  vivant,  principalement  pour assurer  le  fonctionnement  de  l’Opéra,  du  centre chorégraphique, de la Manufacture et de l’Autre Canal. Ce  choix  provoque  un  lourd  déséquilibre  des moyens engagés  entre  les  différents  secteurs  bénéficiaires et  paraît,  dès  lors,  quelque  peu  contradictoire  avec une  conception  affirmée  comme  très  universaliste de  la culture contemporaine ». Une nouvelle fois, on mesure le décalage entre le discours et les actes. Nous regrettons que cette politique se limite à soutenir quasi

exclusivement une culture institutionnelle, au détriment de toutes les formes de culture.

Il est grand temps que des politiques publiques cohérentes, rationnelles et pluriannuelles soient mises en œuvre pour des sujets aussi importants que la famille, la solidarité, la culture mais aussi le développement durable. Et sur ce dernier point, il ne suffit pas de ripoliner en vert des actions préexistantes pour qu’une politique devienne durable du jour au lendemain. Il faut de la conviction et de l’ambition, il faut dégager de vrais moyens pour faire de Nancy une ville exemplaire en la matière.

A la lumière de ces quelques éléments, notre opposition à ce budget s’explique globalement par notre opposition à la politique de la municipalité, le budget n’étant que la traduction financière des orientations prises par la majorité actuelle. La politique des petits coups menée depuis des années par le Maire et son équipe, finit par avoir un grand coût pour tous les Nancéien-ne-s, celui de l’attentisme. Nous croyons qu’une alternative est nécessaire. Nous voulons assurer aux Nancéien-ne-s que nous la construisons patiemment et méthodiquement.

Groupe des élus de Gauche

11 élu-e-s à votre écoute : Bertrand Masson (Président) –

Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut – Nicole Creusot – Patrick Hatzig –

Maud Hugot – Chaynesse Khirouni – Mathieu Klein – Dominique Olivier –

Areski Sadi – Renée Zabé

Ecrivez-nous : Hôtel de Ville - Place Stanislas

CO n°1 - 54 035 Nancy CedexVisitez notre site internet : www.nancyagauche.com

[email protected] pour vous abonner à la newsletter

mensuelle du groupe.

Permanence tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, au 03 83 85 31 51.

Budget 2010, entre difficultés financières et manque d’ambition

Page 17: NancyMag Mai 2010

à Nancy (appel gratuit à partir d’un fi xe)

INVITEZ VOS VOISINS !Dans votre cour, votre hall d’immeuble ou chez vous…Des affi ches et des invitations prêtes à l’emploi sont disponibles au point accueil de l’hôtel de ville et dans les mairies de quartier. Le prêt de matériel est également possible (selon stocks disponibles). La manifestation fête cette année son 10ème anniversaire.

PRENEZ DES PHOTOS !Et envoyez la meilleure sur [email protected]. Elle sera publiée sur notre site internet.

ORGANISEZ UN APÉRITIF ÉCO-RESPONSABLE !Tous les conseils pratiques sur le site internet de la ville (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)www.nancy.fr

Budget 2010, entre difficultés financières et manque d’ambition

Page 18: NancyMag Mai 2010

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À sUIvrE

Environnement

L’arbre et la rue, une relation qui se renouvelle pour durerManque d’espace, pollution, blessures... Les conditions de vie de l’arbre en ville sont bien plus

difficiles que celles de ses congénères vivant en milieu naturel (voir ci-dessous). L’arbre urbain fait

donc l’objet d’une gestion attentive de la part des services des espaces verts.

18

mai 2010

replanter : quai de la Bataille, une espèce mieux adaptéeQuai de la Bataille, les frênes plantés le long du trottoir ont des racines abîmées au fil des années. Leur remplacement est donc à l’étude. Quand le moment sera venu, les fosses de plantation seront agrandies et enrichies pour accueillir des Ulmus “Columella”. Une essence particulièrement bien adaptée à l’étroitesse du trottoir et à la proximité des façades avec la forme allongée de son feuillage. « Un avantage non négligeable car, qui dit forme adaptée, dit moins d’interventions d’élagage et baisse des coûts d’entretien. » C’est aussi cela le développement durable.

Un arbre n’est pas un lampadaire. Cette affirmation pourrait faire sourire tant elle semble évidente. Et pourtant, elle est toujours bonne à rappeler. Un arbre, même s’il est aligné sur un trottoir, est un être vivant. Un être qui a besoin d’un espace vital suffisant pour grandir et s’épanouir, des racines jusqu’à la cime. « Dans ce domaine, Nancy fut l’une des premières villes françaises à prendre conscience du problème et à signer une Charte de l’arbre. Dès 1996, France Télécom, EDF, GDF, la Fédération départementale du bâtiment et l’Ordre des architectes se sont engagés avec nous à respecter les arbres lors de leurs interventions », rappelle-t-on à la

délégation de la nature et des paysages urbains qu’anime Patrick Blanchot. Car si, par exemple, trop de racines sont abîmées lors de travaux de canalisations, l’arbre peut se fragiliser et menacer de tomber. Lorsqu’il faut les remplacer, les services des espaces verts de la Ville et du Grand Nancy privilégient donc des essences nouvelles afin de renforcer la biodiversité dans la ville tout en prenant soin de choisir, au cas par cas, les sujets les mieux adaptés à leur environnement le plus immédiat.

Pour aller plus loin, les interviews de nos spécialistes de la Ville et du Grand Nancy.

1900… 1950… 1980…Des racines de plus en plus à l’étroitAbsent de l’espace urbain au Moyen Age (le bois de la forêt est utilisé pour le chauffage et les outils), l’arbre apparaît en force dans la ville au XIXe siècle avec la création de places où l’on met en avant des espèces remarquables. Au début du XXe siècle, les arbres s’alignent le long des grands boulevards. Mais l’urbanisation croissante leur laisse de moins en moins de place. Ce schéma montre bien la baisse progressive du volume de terre disponible pour le développement des racines. Un peu partout, les années 1980 constituent un tournant difficile pour la présence de l’arbre en ville, lié à une méconnaissance de la physiologie, au redimensionnement des voiries, à des sélections variétales inadaptées...

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Environnement

L’arbre et la rue, une relation qui se renouvelle pour durerManque d’espace, pollution, blessures... Les conditions de vie de l’arbre en ville sont bien plus

difficiles que celles de ses congénères vivant en milieu naturel (voir ci-dessous). L’arbre urbain fait

donc l’objet d’une gestion attentive de la part des services des espaces verts.

Beaux livres

Dans les coulisses de l’opéraNul besoin d’être un mélomane éclairé pour apprécier l’ouvrage consacré par Paul Lebœuf à l’Opéra de Nancy. Longtemps journaliste, familier de la scène et des coulisses de la maison lyrique de la place Stanislas, l’auteur conte avec bonne humeur ce qui est à la fois une histoire et une passion. Des premiers opéras représentés sous les ducs de Lorraine aux femmes et aux hommes qui, aujourd’hui, mettent leur talent au service du spectacle, cette longue promenade dans un univers flamboyant et finalement méconnu bénéficie aussi de très belles illustrations et photographies.

• L’opéra de Nancy, Serge Domini Editeur, 39 euros.

Il n’a vécu que vingt-huit ans mais, dans ce court laps de temps, a réussi à devenir l’incontournable affichiste de Mistinguett. Celui qui, à grands traits de crayons et de couleurs, magnifie la légende de cette star du music-hall. Charles Gesmar, dont la mémoire méritait d’être ravivée, est né à Nancy où son père était commerçant. Il y a fait ses études d’art sous la férule d’Auguste Vallin, le fils d’un des fondateurs de l’Ecole de Nancy. Dessinateur, créateur de costumes de scène, son génie est unanimement célébré de son vivant : « vous êtes  un nom fulgurant sur un mur », dit Jean Cocteau. Un destin à la fois brillant et tragique que retrace l’historien d’art italien Angelo Luerti dans un très bel ouvrage illustré de nombreuses reproductions et tiré à 500 exemplaires seulement.

• Charles Gesmar 1900-1928 – L’affichiste attitré de Mistinguett. En vente à Paris au Musée des arts décoratifs. Commandes possibles sur [email protected] (79 €).

Le génie oublié de Charles Gesmar

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Un développement plus facile en milieu naturel

La réverbération des rayons lumineux sur les façades des immeubles brûle les écorces et les feuilles de l’arbre.

L’accumulation des résidus (eaux de toiture, de chaussée, salage...) 

et les particules de poussières contribuent à polluer les sols.

80% des eaux de pluies disparaissent dans le 

réseau d’assainissement. L’apport hydrique est aussi limité par les revêtements 

imperméables.

Dans son milieu naturel, l’arbre se déploie plus facilement grâce au sol 

vivant et à la bonne alimentation minérale et hydrique (nappes 

phréatiques accessibles).

La multiplication  des réseaux souterrains (eau, gaz, électricité, téléphone...) limite  

le bon développement des racines.

à suivre

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À sUIvrE

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Mi-juin, une classe de CM1 – CM2 partira à Paris pour visiter l’Académie française. C’est le premier prix de « La nouvelle de la classe », un concours régional lancé en septembre dernier pendant le Livre sur la Place par la Ville de Nancy et la Fondation pour la lecture du Crédit Mutuel, en partenariat avec le rectorat de l’Académie Nancy-Metz. Un concours pour lequel les classes participantes viennent de rendre leur copie et qui pendant plusieurs mois,

les a fait conjuguer avec bonheur écriture, lectures et imagination…« Erik Orsenna, président du Livre sur  la Place 2009, s’est beaucoup impliqué dans cette opération qu’il parraine, souligne Françoise Rossinot, coprésidente du jury avec Patrick Morel, représentant Michel Lucas, directeur général du Crédit Mutuel. Il a écrit pour les enfants un court texte, fil conducteur de la nouvelle qu’ils devaient, sous l’impulsion de leurs 

professeurs, écrire ».Remise des prix le 7 juin. Avec des livres bien sûr, offerts par les libraires partenaires du Livre sur la Place et la SNCF, précieux soutiens de ce concours. Et la participation de l’ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française) qui, à Nancy, numérise… le dictionnaire de l’Académie française !

Du 16 au 20 juin, Nancy et son agglomération accueilleront deux événements sportifs de dimension internationale : les championnats d’Europe universitaires de badminton et une manche de la Ligue Mondiale de water-polo féminin. Les premiers rassembleront 17 nations et 200 athlètes au Parc des Sports de Vandœuvre-lès-Nancy. Quant à la seconde, elle mettra aux prises à la piscine Alfred Nakache la Grèce, l’Espagne, l’Afrique du Sud, les Pays-Bas, champions olympiques

en titre et l’équipe de France au sein de laquelle évoluent plusieurs joueuses nancéiennes. Initiative originale, les organisateurs ont décidé d’unir leurs efforts pour mettre en lumière leurs sports. « Ces événements sont d’abord des moments de partage et de fête, c’est donc tout naturellement que nous avons décidé de travailler ensemble, en proposant par exemple  une cérémonie d’ouverture commune sous la forme d’un défilé des Nations dans les rues de la ville, avec 

une arrivée Place Stanislas », expliquent Christophe Millard, le directeur du comité régional du sport universitaire et Philippe Fabris, le secrétaire général de l’ASPTT Nancy. « C’est aussi l’occasion de promouvoir auprès des délégations étrangères l’agglomération nancéienne reconnue pour son savoir-faire en matière d’organisation de grands événements sportifs ». 

Concours

« La nouvelle de la classe » : bientôt les gagnants !

Sport

Water-polo/badminton, même combat

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Réunion du jury avec de g. à dr., debout : Marie-Lorraine Kerr (Fondation pour la lecture du Crédit Mutuel), Denis Lorrain (SNCF), William Del Mancino (ATILF), Patrick Morel (Crédit Mutuel), Véronique Noël (Ville de Nancy). Assises au premier rang : Claude André, libraire ; Françoise Rossinot et Sophie Mayeux, adjointe à l’enseignement.

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à suivre

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Du CE2 au CM2, 11 classes sont concernées, sur la base du volontariat de leur professeur. Nathalie Kloutz, enseignante mise à disposition du pôle culture et animation de la Ville, détaille les différentes étapes du programme, qui repose sur l’action coordonnée

de la Médiathèque et des musées Lorrain, de l’Ecole de Nancy et des Beaux-Arts. « Avant toute chose, le professeur choisit l’artiste et l’œuvre  que sa classe étudiera : Gallé pour l’Ecole de Nancy, Jean Arp aux Beaux-Arts, et De la Tour au Musée Lorrain ». S’en suit la visite du musée dans lequel l’œuvre est exposée. « Les enfants découvrent alors comment fonctionne  un musée. Le but est de donner du sens en guidant le regard ». Une seconde visite vient ensuite, focalisée sur l’étude de l’œuvre et de son créateur.

Culture communeLa troisième phase se déroule à la médiathèque. Via un questionnaire et différents jeux d’observation, elle vise à sensibiliser les enfants à une approche interdisciplinaire de l’œuvre. C’est le cas de cette classe de CM2, qui étudie

Georges de la Tour. Juliette et Sibylle, 10 ans, tirent un premier bilan de leur expérience : « depuis notre première visite  au musée Lorrain,  on a découvert les couleurs chaudes et froides, les tableaux clairs-obscurs, le 

travail des ombres de Georges de la Tour, les gravures de Callot... et la réserve du musée ». La conclusion est sans appel. « Ça donne envie d’y retourner ! » « Donner envie d’aller au musée », c’est justement l’un des enjeux de ce parcours, pour Laurent Hénart. « Ce que nous voulons, c’est rendre ces enfants curieux de leur environnement, et bout du compte, en faire des citoyens responsables et ouverts grâce à la formation, par delà leurs différences, d’une culture commune ».Pour finir, les classes s’attelleront

à la création d’une collection d’objets inspirés de l’œuvre étudiée.L’ensemble des productions des élèves sera exposé du 26 mai au 5 juin à la Galerie Neuf, 9 rue Gustave Simon à Nancy.

« Notre objectif permanent est de faire en sorte qu’au 

terme de leurs cinq années de primaire, les enfants 

aient eu l’occasion de rencontrer toutes les richesses 

artistiques de Nancy ». A cet égard, Laurent Hénart,

l’adjoint délégué, souligne le caractère de « prototype »

du parcours culturel « Au cœur de l’œuvre ».

Initiation

Des élèves en maîtres d’œuvres

À la découverte des œuvres et de leurs auteurs…  Un parcours qui suscite beaucoup d’intérêt chez  les écoliers, dans les musées ou à la médiathèque.

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Exposition

Dessins croisésEn écho à l’ouverture du Centre Pompidou de Metz,

le musée des Beaux Arts, les galeries Poirel et différents

lieux de la ville accueillent tout au long de l’été une série

d’expositions dédiées au dessin contemporain sous toutes

ses formes.

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A l’origine il y a la feuille blanche, le trait, la ligne, en un mot le dessin. Essentiel au travail de l’artiste, peintre, sculpteur et même vidéaste, le dessin est aussi une pratique à part entière. En partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain de Lorraine (FRAC), Drawing Time / Le temps du dessin, l’exposition événement de l’été nancéien au musée des Beaux Arts et aux galeries Poirel, se propose de mettre en lumière ce geste fondateur. « Ici à Nancy, où il y a une longue tradition graphique, de Callot, Grandville ou Friant à la jeune génération, l’idée forte  était de présenter le dessin dans toute sa diversité, figuratif, abstrait, en mouvement… explique Claire Stoullig, la conservatrice du musée des

Beaux Arts. Plus largement, nous l’avons conçue en dialogue avec celle, inaugurale, du Centre Pompidou de Metz intitulée « Chefs d’œuvre ? ». A l’heure de la montée en puissance du Sillon Lorrain, c’est une manière de s’associer à ce qui est un formidable événement pour toute la région. D’ailleurs, nous prêtons au Centre Pompidou pour cette exposition d’ouverture deux toiles du musée :  

“La Toussaint” de Friant et “Le Monde Imaginaire” de Cournault ».

Le musée des Beaux Arts envahiInvesti, presque envahi, le musée des Beaux Arts présente le dessin sous toutes ses formes. Traditionnelle, bien sûr,

mais plus inattendu, en volumes, installations, multimédia ou vidéos. Débordant jusque dans les collections permanentes, les œuvres de grands noms de l’art contemporain tels David Hockney, Gilbert et Georges, Wim Delvoye ou Alain Séchas et d’artistes issus de la dynamique scène régionale se confrontent à la notion d’héritage artistique. Aux galeries Poirel, c’est le temps et l’espace que les œuvrent interrogent, à l’image de « Backdrop », la spectaculaire installation de Gaylen Gerber imaginée pour servir de toile de fond à d’autres œuvres. Là encore, les vidéos, dont certaines issues de la collection du FRAC Lorraine,

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à suivre

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Exposition

Dessins croisésL’exposition que consacre le musée de l’Ecole de Nancy à Camille Martin est la réparation d’un oubli. Camille Martin est sans doute un des artistes les plus talentueux du milieu artistique nancéien de la fin du XIXe siècle. Tour à tour peintre, graveur, relieur, décorateur, affichiste ou illustrateur, ce touche-à-tout génial disparaît en 1898, à seulement 38 ans, juste avant que ses amis ne fondent l’Ecole de Nancy. Discret par nature, celui qui a su évoquer avec une telle sensibilité les forêts vosgiennes dans ses peintures a aussi transcendé son art avec d’autres thèmes et sur d’autres supports. Esprit curieux et indépendant, il a toujours voulu expérimenter des voies nouvelles.

• Camille Martin, le sentiment de la nature », jusqu’au 29 août, du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h, 36-38 rue du Sergent blandan, o3 83 40 14 86.

A découvrir notre dossier complet avec visite virtuelle de l’exposition.

Seniors

Les activités physiques de l’UCpL’Université de la Culture Permanente (U.C.P.) organise au profit de ses adhérents des cours et activités physiques adaptés aux personnes retraitées et au troisième âge. Trois de ces activités sont proposées en partenariat avec la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire (F.F.E.P.G.V.) : gymnastique d’entretien, gymnastique douce et atelier d’équilibre. L’atelier équilibre a eu lieu cette année d’octobre à février dans les locaux de l’U.C.P., place de la Croix de Bourgogne. C’est d’ailleurs là qu’ont été prises les photographies qui illustrent le Nancy Mag de mars 2010. Les cours de gymnastique d’entretien et de gymnastique douce ont lieu toute l’année au gymnase du campus Lettres. On peut également pratiquer le yoga dans les locaux de l’U.C.P. et la natation dans les piscines de Nancy Thermal et de Laxou.

« Un esprit sain dans un corps sain... ». Le maintien en bonne forme physique, qui s’effectue dans une ambiance très conviviale, est complémentaire des nombreuses formations de caractère culturel qui sont assurées régulièrement à l’U.C.P.

• Pour en savoir plus : www.ucp-nancy.org ou par mail [email protected]

La redécouverte de Camille Martin

plus d’informations

Des œuvres de Jochen Gerner, Frédérique Bertrand, Alain Séchas, Anthony Cragg… représentant toutes les tendances de cet art particulier.

se mêlent aux travaux sur papier. Associant les forces vives de l’art contemporain à Nancy, Drawing Time, c’est aussi une installation de Vera Molnar proposée par l’Ecole nationale supérieure d’art de Nancy à la galerie Nancy Thermal. Le travail, entre ironie, idéalisme et désespoir, d’Anne-Lise Coste à la Galerie Art Attitude d’Hervé Bize. Ou « Le bureau du dessin présente » une exposition des étudiants des écoles d’art de Nancy, Metz, Epinal et Strasbourg à la Douëra de Malzéville. Pour un parcours étonnant au cœur de la création contemporaine.

• Jusqu’au 16 août. En savoir plus : www.nancy.fr

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Bons pLAns

Jardinez écolo avec la Maison de la Nature

au parc sainte-Marie, la Maison des espaces verts devient Maison de la Nature pour

mieux s’inscrire dans la politique de développement durable engagé par la Ville.

Elle dispense trucs et astuces pour jardiner sans pesticides.

Vous n’arrivez pas à soigner l’une de vos plantes dont les feuilles jaunissent ? Votre potager est assailli de limaces ? A la Maison de la Nature installée au parc Sainte-Marie, vous trouverez certainement la solution à vos problèmes. Une équipe d’animateurs répond à toutes vos questions ayant trait au jardinage et, plus largement, à la biodiversité. Trois expositions thématiques sont proposées chaque année. L’équipe intervient également auprès des enfants : avec la Maison de quartier Saint-Nicolas, elle vient de créer un jardin pédagogique. Les jeunes apprennent à différencier légumes feuilles, légumes racines et plantes aromatiques. Au milieu d’un parterre de fleurs, a été construit un « hôtel à insectes », une cabane en bois où viennent nicher abeilles, coccinelles et autres mouches. Car le jardin, c’est avant tout un éco-système où chacun tient un rôle capital pour y maintenir l’équilibre...

• ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre. Expositions : jusqu’au 23 mai « Mon jardin éco-responsable ». Du 29 mai au 26 septembre : « Les secrets de la rivière et de l’étang ».

quatre conseils pour un jardin éco-responsable :> pour piéger les limaces, versez de la bière dans un récipient et placez-le à côté de votre potager : les gastéropodes seront attirés par la levure et s’y noieront.

> pour se débarrasser des mauvaises herbes, arrosez-les d’eau chaude. Si elles poussent entre les dalles d’une terrasse, déversez dessus l’eau de cuisson des pâtes par exemple !

> au lieu de porter vos déchets de tonte ou de branchage à la déchetterie, broyez-les et disposez-les (faites d’abord sécher l’herbe) autour de vos plantations pour former un paillage d’une dizaine de centimètres d’épaisseur. Une astuce qui permet de moins arroser (le paillage maintient l’humidité dans le sol) et limite la pousse des mauvaises herbes.

> dans votre potager, entre deux cultures, plantez de la phacélie, du trèfle, de la moutarde ou du sarrasin. Laissez-les pousser et avant leur floraison, fauchez et broyez-les. Mélangés à la terre, ces « engrais verts » sont d’excellents fertilisants naturels.

plus d’informations

A lire : « Un jardin en... Meurthe-et-Moselle », de Sylvie Hamel, éditions de la Bellivière, 19 €. La journaliste originaire de Lorraine consacre un bel ouvrage aux jardins de notre département. Pierre Didierjean, le responsable du service espaces verts de la Ville, a été sollicité pour ses connaissances pointues en la matière. Des espaces parfaitement ordonnancés comme Fléville ou Haroué aux jardins plus confidentiels comme le Jardin de la Tortue à Nancy, le livre dresse un beau panorama.