N° 225 juin 2012 www.nantes.fr

L’éolien en mer, une bonne nouvelle pour l’estuaire

Sortez dans les quartiers

P.34 P.46

développement cultures

P.16

l’ActuAlitéBout-des-Landes / Bruyères, un quartier renouvelé

NantesPassionLe magazine de l’information municipale

P.16

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sommaire

Directeur de la publication : Jean-Marc Ayrault. Co-directeur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédactrice en chef : Isabelle Robin. Comité de rédaction : Loïc Abed-Denesle, Mathieu Baradeau, Ingrid Baudry, Cécile Brochard, Laure Chatel, Rodolphe Delaroque, Jean-Noël Février, Ophélie Lemarié, Isabelle Pierre, Arnaud Renou, Isabelle Robin, Cécile Romer, Armelle de Valon, Gisèle Wettling. Rédaction : Loïc Abed-Denesle, Ophélie Lemarié, Isabelle Robin et Armelle de Valon, avec Solène Bouton, Pierre-Yves Lange, Emmanuelle Morin et Laurence Vilaine. Photos : Stéphan Ménoret, Régis Routier et Patrick Garçon. Photo de couverture : Gettyimages/Citizen-press Secrétariat et suivi de fabrication : Régine Le Clec’h. Conception et réalisation : . Impression : Imaye Graphic. Dépôt légal 2e trimestre 2010. Régie publicitaire : Ouest Expansion, 10, rue de la Santé, 35000 Rennes. Tél. 02 99 35 10 10. Éditeur : Direction de la communication, 02 40 41 67 00. Mairie de Nantes, 2, rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes cedex 1. Standard général : 02 40 41 90 00. www.nantes.fr – courriel : contact@mairie-nantes.fr – Tirage : 178 500 exemplaires. ISSN : 1164-4125.

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À nos lecteursEn raison de la législation régissant la communication des collectivités en période pré-électorale, et dans l’esprit d’un respect très strict des dispositions légales à l’approche des élections législatives, Nantes Passion ne peut relayer l’information politique de jean-Marc Ayrault.

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04 ��iNstaNtaNésLe Printemps des voisins fête la convivialité

08 PortraitsFichtre, des créateurs !

12 L’actuaLité• Les Nantais olympiques en route vers Londres 2012 ! • Bout-des-Landes / Bruyères, un quartier renouvelé

23 L’eNquêteDécouvrez le Voyage à Nantes

32 soLidaritésComment lutter contre l’isolement des personnes âgées ?

34 déveLoPPemeNtL’éolien en mer, une bonne nouvelle pour l’estuaire

36 iNitiativesLe vélo change de braquet !

39 vie�de�quartierL’actualité de votre quartier

46 cuLtures• En juin, sortez dans les quartiers !• UrbanVoices, spectacle vocal métissé• Objet de culture : Les grues de Nantes• Histoire : 150 ans d’histoire de la Navale

54 ageNdaLes rendez-vous du mois

58 découverteLe plein d’activités cet été pour les jeunes

60���questioNs�PratiquesInformations pratiques et numéros utiles

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500��nouveaux

logements et

20 000 m2 de

bureaux auront été

construits à l’horizon

2015 sur le secteur

Clos-Toreau/Joliot

Curie

logemenTs

sociaux ont été

réhabilités

1�000��

nouveaux

habitants et

2 000 actifs sont

attendus à terme

sur le quartier

De nouveaux logements à l’entrée sud de NantesDes appartements et des petites maisons derrière une façade de bureaux colorés, un hôtel… Les immeubles qui fleurissent le long de la ligne 4 du Busway métamorphosent le grand quartier Clos-Toreau Joliot-Curie. Le 3 septembre, celui-ci inaugurera sa nouvelle maison de quartier, baptisée « Les Confluences »,

et de nouveaux habitants s’installent. Le 10 mai, Nantes Habitat a ainsi pendu la crémaillère de l’opération Bonne-Garde : 45 logements sociaux, mêlant appartements et pavillons de ville, intégrés à un îlot comptant au total 130 nouveaux logements, dont 70 locatifs sociaux et 20 en accession abordable.

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Le 9e Printemps des voisinsTout au long du mois de mai, c’est le temps du Printemps des voisins avec des rencontres, des fêtes et de la convivialité dans les 11 quartiers. La Ville a apporté l’aide logistique aux 250 initiatives (goûters, repas, pique-niques géants, buffets) recensées cette année et ainsi facilité leur organisation. Au total, près de 12 000 Nantais ont participé à cette 9e édition.

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Les Régataïades ont soufflé leurs 30 bougies ! Les 5 et 6 mai, sur l’Erdre, entre la jonelière et la Motte-Rouge, les Régataïades internationales de Nantes ont fêté leur 30e anniversaire. Cette compétition internationale est l’épreuve majeure d’aviron universitaire en France. Organisée par l’université Nantes Aviron, elle a accueilli près de 400 rameurs avec cette année un plateau relevé comprenant 6 délégations étrangères et 17 équipes françaises. C’est le record de participation tricolore qui est enregistré cette année.

Printemps des nefs Des musiciens venus de l’océan indien étaient les invités de l’édition 2012 du Printemps des nefs, une programmation grand public mêlant théâtre et concerts. Le public a répondu présent pour le concert de Maalesh, musicien comorien, ambassadeur d’une musique afro-arabe qu’il sait associer à d’autres sonorités plus occidentales. Les associations comoriennes de Nantes étaient présentes également, pour proposer infos et plats du pays.

La Tour du Haut-Pas ressurgit

Les travaux d’aménagement du nouvel îlot d’Orléans (25 logements,

1 000 m2 de commerces) sur le cours des 50-Otages ont fait ressurgir les traces de

l’une des quatre grandes entrées de Nantes au Moyen-Âge : les remparts de la porte

Sauvetout et la tour du Haut-Pas. Restauré et mis en valeur dans le cadre de ce projet,

ce patrimoine remarquable, derniers vestiges des fortifications médiévales avec le château,

restera visible depuis la rue Beaurepaire. Deux visites commentées avec une

restitution en 3D sur iPad sont organisées avant le démarrage des constructions en juillet : le 12 juin (12 h 30) sur inscriptions

(Nantes Tourisme, 0892 464 044) et le 23 juin (10 h-17 h sans inscription) dans le cadre

des journées nationales de l’archéologie.

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Portraits

Fichtre, des créateurs !aWilfried Lelou, Frédéric Péchereau, Thomas Cantin

Ils forment à eux trois le collectif Fichtre, qui réalise plusieurs créations urbaines pour le Voyage à Nantes.

Frédéric Péchereau, Thomas Cantin et Wilfried Lelou se sont rencontrés à l’école d’architecture de Nantes. « On jouait de la musique

improbable et improvisée. Puis on s’est dit qu’il fallait passer à d’autres choses. » C’est ainsi qu’ils racontent le début de leur aventure commune. Pre-mière expérience en 2002, quand ils réalisent des meubles et une enseigne pour la boutique de disques Box Elder, installée alors au lieu unique. Qui leur commande, la même année, un « salon solide » pour le hall situé au pied de la

tour Lu. Ce sont les débuts du collec-tif Fichtre. « Un peu artistes, un peu architectes, un peu designers, on avait envie de fabriquer nous-mêmes, ce que ne font pas les architectes. » À chaque com-mande, le projet est appréhendé par une réflexion collective très ouverte, selon les sensibilités de chacun. « L’idée est d’expérimenter l’espace, sans se départir d’une dimension ludique mais toujours fonctionnelle.  » Exemple  : la boutique « déroulante » du lieu unique, fixée à un rail, qui se replie sur elle-même le soir. Sollicités pour le Voyage à Nantes, ils ont conçu et réalisé un mobilier urbain

convivial, conçu pour de grandes tablées, installées quai François-Mitterrand et dans le Bouffay, pour « être dans la rue comme chez soi. » Et « Bantoosh », mélange de pétanque et de curling autour d’un mini-stade, dans le cadre de l’exposition « Playgrounds », visible au lieu unique pendant l’été. « Des gens de tous âges pourront s’asseoir dans ce stade et pousser des boules en bois, selon les règles établies, à mi-chemin entre flegme et action précise. On est dans l’intergénérationnel, l’anti-performance. Humour, décalage, enfance, ça résume bien notre travail ! » ‐

2002�Création de FiChtre, sous forme associative, suite à la commande du lieu unique pour la réalisation d’un mobilier au pied de la tour Lu.

2005FiChtre se transforme en société anonyme. et crée notamment le mobilier du disquaire Mélomane, à nantes.

2007Pour La PreMière édition d’estuaire, Fichtre, qui occupe alors le hangar 18, quai des antilles, imagine « repli », une installation qui empile littéralement les espaces de travail, pour laisser place au public de visiteurs.

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Tantôt un fusain ou un pinceau à la main, tantôt devant son ordinateur, jouant de la souris, du scanner et de l’imprimante, Jean-Luc Giraud est peintre, spécialiste des techniques anciennes, et passionné d’infographie – il a longtemps enseigné les deux disciplines. Passant de l’une à l’autre, il scanne un dessin, y incruste une image, et l’on ne sait plus, au final, où se cache l’original. Son thème préféré est l’autoportrait, à partir duquel il décline un cortège de personnages, les déguise, leur fait traverser le temps, les coiffe d’un turban, les fait sourire ou froncer le sourcil. Ses visages, on les retrouve sur les écrans vidéo de la Ville où sont diffusés des films d’animation de Jean-Luc Giraud.

www.mycelium-fr.com

une maman crée un agenda web pour les petits « Site conçu par d’authentiques mamans de Loire-Atlantique » : voilà les parents prévenus lorsqu’ils se rendent sur www.kidiklik.fr ! Doté d’un moteur de recherche très simple à utiliser, Kidiklik propose sous forme d’agenda des idées de sorties loisirs et culture à destination des 0-12 ans, sur tout le département. Il comporte aussi une partie guide – les parents y trouveront tous les renseignements sur les structures proposant des activités pour les plus jeunes – et des dossiers spéciaux comme les activités pour les vacances.Autant d’infos minutieusement répertoriées et mises à jour par la créatrice et animatrice du site, Anne-Cécile Delatouche. « L’idée est de pouvoir répondre à des besoins immédiats des parents en rendant l’information facilement accessible et en étant très réactifs », résume cette authentique maman de deux enfants, installée à Nantes depuis cinq ans. Kidiklik existe aussi dans le Maine-et-Loire où il est animé par sa co-créatrice, Céline Lollier. L’initiative des deux jeunes femmes, sans équivalent, a été primée lors du dernier Carrefour des possibles, organisé en novembre à la Cantine numérique.

aAnne-Cécile Delatouche

« L’idée est de pouvoir répondre à de besoins immédiats des parents »

aJean-Luc Giraud« Je vis au XVIIIe et dans l’ère du numérique »

À tout juste vingt ans, Tony Rampon affiche un beau palmarès dans deux disciplines du vélo tout-terrain. « J’étais un enfant assez casse-cou et le BMX m’a tout de suite plu : c’est un sport très puissant, très rapide. » Dès ses dix ans, il participait aux championnats de France de BMX et en 2005, il était parmi les trente Français sélectionnés aux championnats du monde à Bercy. En VTT, Tony est devenu en 2010 champion régional jeunes. Un œil bienveillant sur son petit frère, qui suit la même piste, Tony s’implique aussi dans l’encadrement des jeunes dans son club de Carquefou. « Il y a de la relève derrière moi, mais je ne suis pas encore près de lâcher ! » ‐

aTony Ramponun parcours sans heurts en Bmx et vTT

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Portraits

l’alchimiste du nantes Rezé métropole volley

un œil sur votre e-reputation

aMartin Demar aFabien Poulard, Matthieu Vernier, Estelle Dubreil

Martin Demar est arrivé à Nantes à l’été 2009 pour prendre les rênes du Nantes Rezé Métropole volley. Ancien joueur professionnel, il a été 150 fois international avec l’équipe de Tchécoslovaquie. « J’ai découvert le volley à l’école, à l’âge de dix ans. Le régime communiste donnait à l’époque beaucoup de moyens pour le sport et la jeunesse. À dix-sept ans, je suis parti à Prague, dans le meilleur club du pays. » En 1989, le mur de Berlin tombe et

Prague va vivre la révolution de Velours. « J’ai participé avec certains de mes équipiers aux manifestations. L’arrivée au pouvoir de Vaclav Havel a été une vraie libération. J’ai pu aller jouer à

l’étranger. » Il se mesure aux championnats italiens, français (de 1993 à 2003) et suisses avant de retourner en République tchèque finir sa carrière de joueur et débuter celle d’entraîneur en 2007. Depuis trois ans avec le NRMV, Martin Demar n’en finit pas d’étonner et d’enchaîner les exploits. Après l’avoir hissée en Ligue A en 2010 puis en phases finales en 2011, il est parvenu à mener son équipe dans le dernier carré, ne cédant que face à Tours, champion de France cette saison. Un véritable exploit. Mais Martin Demar excelle dans la détection de talents encore méconnus et dans l’art de les bonifier. Martin Repak, puis Tony Krolis cette année en sont les exemples. « Je n’ai pas le droit à l’erreur lorsque je recrute un joueur. » Parole d’expert ! ‐

Que dit-on de vous sur Internet ? Ou de vos produits, pour les entreprises ? Question cruciale pour les marques du XXIe siècle. C’est cette « e-réputation » qui intéresse les trois jeunes docteurs de l’université de Nantes à l’origine de Dictanova. La start-up développe un logiciel pour analyser automatiquement les opinions des internautes. Une offre qui s’adresse en direct aux entreprises, ou aux agences spécialisées dans l’image et le marketing. « Notre activité est à mi-chemin entre la linguistique et l’informatique », explique Fabien Poulard. Ce spécialiste en traitement automatique du langage,

qui souhaitait monter son entreprise à l’issue de ses études, s’est adjoint les compétences de Matthieu Vernier en recherche d’information et d’Estelle Dubreil en sciences du langage. Moyenne d’âge pour

ces diplômés tous trois originaires du Grand Ouest : 29 ans.Incubée par Atlanpole et logée au sein du LINA, le laboratoire d’informatique de Nantes Atlantique Dictanova a démarré ses activités en décembre et compte parmi ses premiers faits d’armes l’audit d’e-réputation de l’aéroport Nantes Atlantique. La jeune pousse a également bénéficié du réseau des Entrepreunariales, « un soutien fantastique qui permet de rencontrer des entrepreneurs passionnés, des structures prêtes à vous accompagner... et des clients potentiels ! »

www.dictanova-blog.com

« Notre activité est à mi-chemin entre la linguistique et l’informatique »

« Je n’ai pas le droit à l’erreur lorsque je recrute un joueur »

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L’�actuaLitéL’�actuaLitéL’�actuaLité

L’équipe de France olympique qui défendra les couleurs tricolores à Londres du 27 juillet au 12 août puis du 29 août au 9 septembre pour les Jeux paralympiques, comptera un nombre inédit de Nantais.

P lus vite, plus haut, plus fort : jamais la délégation française olympique n’aura compté dans ses rangs autant d’athlètes nan-

tais ! À l’heure où nous bouclons ce numéro, ils sont huit à avoir déjà leur billet en poche. En voile, les Nantais sont présents sur la moitié des séries olympiques. Ils iront à Weymouth, le site des régates, pour briller : Pierre-Alexis Ponsot en Star  ; Jonathan Lobert en Finn ; Pierre Leboucher et Vincent Garos en 470 ; Claire Leroy en match-racing et Julien Bontemps en

planche à voile, sacré en mars cham-pion du monde pour la troisième fois de sa carrière. Nantes et ses clubs - le SNO et l’ASPTT - démontrent ainsi en nautisme leur excellence au plus haut niveau. En aviron, Guillaume Raineau pourrait encore obtenir une place dans le quatre sans barreur. Aux Jeux Paralympiques, Damien Seguin (en voile adaptée) a décroché sa sélection. Champion du monde pour la troisième fois cette année, il vise une nouvelle médaille d’or pour sa troi-sième olympiade. Audrey Le Morvan, en tennis de table, participera à ses

troisièmes Jeux. Quant à Ronan Pallier en athlétisme (triple saut), il fonde de bons espoirs d’être sélectionné pour la troisième fois également. À Pékin, il y a quatre ans, les Nantais avaient décroché cinq médailles : deux d’argent et trois de bronze. Souhaitons-leur pour ces 30es JO une aussi belle moisson !

Loïc Abed-Denesle

Pour soutenir les Nantais olympiques,

rendez-vous sur le site créé spécialement par

la Ville de Nantes : www.nantaisauxjeux.fr

aSports

les nantais olympiques en route vers londres 2012 !

VoILE / 470 CLub : ASPTT NANTES

PIERRE leBouCheR

VoILE / 470CLub : SNO NANTES

VINCENT gaRos

VoILE / 2.4 MRCLub : SNO NANTES

DAMIEN seguin

VoILE / FINNCLub : SNO NANTES

JoNATHAN LobERT

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LE sAVIEz-Vous ?

ils défendent les couleurs de leur club tout au long de la saison mais ils portent le maillot d’une sélection nationale étrangère. Ce sont les « Nantais d’ailleurs ». Ainsi, les joueurs du HBC Nantes Marouene Maggaiez et Mahmoud Gharbi, vainqueurs de la coupe d’Afrique des nations de handball avec la Tunisie cette année, iront disputer les jO 2012. Trois autres joueurs du « H » iront à Londres : le Suédois Kim Ekdahl du Rietz et les Espagnols Valero Rivera et jorge Maqueda. Ce dernier rejoint les rangs du club nantais pour la saison prochaine. Avec ses cinq représentants, le HBCN offre un grand cru pour ces jO 2012.

Les « Nantais d’ailleurs » sélectionnés pour les JO

VoILE / PLANCHE à VoILE CLub : ASPTT NANTES

JuLIEN BonTemps

VoILE / MATCH-RACINgCLub : SPORT NAuTiquE DE SAiNT-quAy-PORTRiEux (22)

CLAIRE leRoy

VoILE / sTAR CLub : SPORT NAuTiquE DE L’OuEST NANTES

PIERRE-ALExIs PoNsoT

ATHLéTIsMECLub : STADE NANTAiS ATHLETiC CLuB

RoNAN pallieR

AVIRoN CLub : CERCLE DE L’AViRON DE NANTES

guILLAuME Raineau

TENNIs DE TAbLE CLub : TENNiS DE TABLE CLuB DE NANTES ATLANTiquE

AuDREy le moRvan

Marouene Maggaiez.

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L’�actuaLité

aAttractivité

la cité des congrès a 20 ans

70 salariés sont directement employés par l’équipement. Ils entendent profiter de cet anniversaire pour « montrer cette place méconnue qu’occupe la Cité dans la cité et attirer le public qui n’a pas l’habitude de venir dans un centre de congrès ». Pour l’occasion, elle s’associe à tous les acteurs qui ont contribué à son succès. À la clé : une programmation 2012 riche (lire p. 54), avec en point d’orgue l’événement « Les Voix de la Cité », du 6 au 8 juillet : grande fête extérieure avec des scènes découvertes et le spectacle UrbanVoices (p. 50).

9 000 événements ont été organisés au centre des congrès de Nantes, depuis son ouverture le 6 avril 1992. Des congrès et salons, mais aussi des spectacles, car la Cité est aussi un lieu de diffusion culturel (Folle Journée, Utopiales…). Une vocation qui se renforce avec la naissance fin mars du festival Eurofonic, en collaboration avec le Nouveau Pavillon, ou le projet de création d’une saison baroque.

Plus de 600 000 visiteurs de 130 nationalités différentes ont été accueillis en 2011. « La fréquentation augmente chaque année. La grande halle et l’auditorium sont pleins un jour sur deux, note son directeur Paul Billaudeau. Nantes est aujourd’hui référencée parmi les cinq premiers centres de congrès en France. » L’an dernier, elle a par exemple reçu le congrès international de planétologie organisé pour la première fois en France. Quatorze rassemblements de ce calibre sont déjà prévus d’ici 2014, notamment le sommet mondial Écocité en 2013.

85 millions d’euros. Ce sont les retombées économiques des événements organisés, générant 868 emplois. « La Cité, société publique financée par Nantes Métropole, la Ville et le Conseil général, est un outil au service du territoire, explique son directeur Paul Billaudeau. Elle participe au développement économique et culturel de la métropole et à son rayonnement ».

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Nantes, élue « capitale verte de l’Europe » pour 2013, accueillera l’an prochain du 4 au 11 août la 75e édition de la Semaine fédérale internationale du cyclotourisme. L’événement, plus grand rassemblement de cyclotouristes d’Europe organisé depuis 1927, attire chaque année 11 000 à 15 000 participants, licenciés des clubs de cyclotourisme. Au programme de leur venue dans la métropole nantaise : des animations (défilé, pique-nique géant, visites) ainsi que des circuits à la découverte de Nantes, ville d’art et d’histoire, des vallées de la Loire et de l’Erdre, du vignoble nantais, jusqu’au lac de Grand Lieu, Guérande ou le long du canal de Nantes à Brest…

le plus grand rassemblement de cyclotouristes d’europe

aTourisme Un embarcadère de 90 m de long s’amarre au pied du pont Anne-de-Bretagne face aux Machines de l’île. Plus grand et mieux équipé (local sanitaire, deux passerelles d’accès…), il remplace l’ancien ponton Belem du quai de la Fosse devenu obsolète.

Le nouvel équipement, construit par Nantes gestion équipement pour le compte de Nantes Métropole qui souhaite animer les quais et la Loire, profitera dès cet été au fameux trois-mâts barque, attendu à l’occasion de l’inauguration du Carrousel des mondes marins et des festivités du 14 Juillet. Mais il servira aussi à accueillir d’autres navires du patrimoine à fort tonnage, des manifestations nautiques ou les plaisanciers de passage grâce à un ponton pêche-plaisance de 60 mètres réalisé dans son prolongement, offrant 150 m d’appontage au total. ‐

un nouveau ponton pour les bateaux sur la loire

aNautisme

Nantes Métropole a acheté douze nouvelles rames pour faire face au succès du tramway, et notamment de la ligne 1 fréquentée chaque jour par plus de 110 000 voyageurs. Fabriquées à Bagnères-de-Bigorre par le constructeur espagnol Caf, elles arrivent à Nantes progressivement pour une mise en service à la rentrée 2012. Plancher bas, larges portes, look légèrement modernisé : les Nantais verront peu de différence avec les 79 rames déjà en circulation. Mais cet investissement de 30 millions d’euros de la collectivité, qui accompagne

la réouverture de la ligne jusqu’à la Beaujoire et son prolongement jusqu’au Ranzay, « va permettre d’augmenter de 15 % la capacité du réseau, aujourd’hui à la limite de la saturation », explique Alain Boeswillwald, directeur de la Semitan. Grâce à ces nouvelles rames, la fréquence des trams sera renforcée (toutes les trois minutes en heure de pointe) entre le centre-ville et la Haluchère, améliorant ainsi la desserte de la gare ou du nouveau quartier Bottière-Chénaie. Il y aura aussi plus de transport public le soir ! Pour s’adapter aux modes de vie,

passeront jusqu’à 22 h 30, tramway et busway toutes les dix minutes sur l’ensemble des lignes. Le service des bus de nuit sera également amélioré et simplifié.L’autre grande nouveauté de cette rentrée Tan 2012, prévue le 1er octobre, c’est la mise en service des quatre premières lignes Chronobus, ainsi que du nouveau pôle d’échanges Haluchère-Batignolles où se croiseront tram, tram-train (à partir du printemps 2013), bus, cars, voitures et vélos.

Infos : www.tan.fr

plus de tramways dans la journée et le soiraDéplacements

douze nouvelles rames de tramway vont renforcer la ligne 1, prolongée jusqu’au ranzay.

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L’�actuaLité

Nantes Habitat, bailleur unique du quartier,

conduit un important programme de réhabilitation.

Celle des immeubles au 2, 4, 6 et 8 rue de Brest

vient de s’achever. C’est désormais au tour des

129 logements des tours Brest et Camaret de faire peau

neuve. Les deux bâtiments sont entièrement rénovés,

avec un soin particulier apporté à l’isolation thermique

et acoustique des façades.

En parallèle aux réhabilitations, Nantes Habitat

« résidentialise » les abords des immeubles :

murets et nouveaux accès, création de terrasses

en rez-de-chaussée, embellissement des halls...

Ce sera le cas des 2, 4, 6 et 8 rue de Brest au cours

du second semestre 2012 et des 444 logements

du secteur Chapelle-Concarneau.

Rénovation des logements

aAménagement

Bout-des-landes / Bruyères, un quartier renouvelé

b out des Landes/Bruyères, c’est un petit quartier situé tout au nord de Nantes, entre le périphérique, la route de la Chapelle, le

cimetière-parc et la 2e ligne de tram. Un quadrilatère qui comptait jusqu’alors plus de 880 logements, dont la cité des Bruyères et ses 76 pavillons. Un quar-tier riche de grands espaces verts et d’une bonne desserte en bus et tramway, plaçant le quartier à vingt minutes à peine du centre-ville. Mais un quar-tier qui, jusqu’en 2005, souffrait de ses rues en impasse, de son isolement, d’un habitat qui se dégradait.En 2003, Nantes Habitat décide de

Démarré en 2005, le projet urbain bout-des-Landes/bruyères devrait s’achever d’ici à 2014. Requalification complète des immeubles, construction de nouveaux logements et d’équipements, aménagement des espaces publics : peu à peu, le quartier retrouve fière allure.

démolir les petites maisons des Bruyères, construites en 1972 pour accueillir les habitants des baraque-ments d’urgence du Grand Blottereau. Trop vétustes. Cette décision impor-tante conduit la Ville à s’interroger plus largement sur le devenir du quar-tier. « Notre objectif était de rendre ce micro-quartier plus beau, plus attractif et plus diversifié, à la fois pour ceux qui y vivent et pour attirer de nouvelles familles. Cet objectif se décline en termes de logements, mais aussi d’espaces publics, d’équipements publics et d’ou-verture sur la ville », explique Patrick Rimbert, premier adjoint chargé de la politique de la ville.

En 2005, la Ville lance un projet d’aménagement urbain sur tout le périmètre du quartier. « Nous avons réalisé un gros travail d’étude en amont et organisé de nombreuses réunions publiques pour expliquer le projet et répondre aux craintes exprimées par les habitants.  » Piloté par Nantes Métropole Aménagement, le projet urbain Bout-des-Landes/Bruyères laisse aujourd’hui voir les premiers résultats de la renaissance du quar-tier. L’habitat est au cœur du projet avec plus de 800 logements réhabilités et 215 logements neufs. ‐Emmanuelle Morin

1rue de Brest, la réhabilitation des immeubles est achevée.

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L’actuaLité

Pour créer davantage de mixité sociale et attirer de nouvelles

familles, 215 nouveaux logements sont prévus d’ici à 2015 en

location ou en accession sociale. Livrée en 2011, la résidence

Albert-Londres réalisée par Nantes Habitat propose 40 nouveaux

logements. Le projet immobilier de la SNi (Société nationale

immobilière) à l’angle Chapelle/Cassin vient de démarrer.

55 logements sont prévus en accession abordable et locatif libre.

Le site des Bruyères va voir la construction de 95 nouveaux

logements : 70 logements, collectifs et individuels, proposés

à la vente en accession abordable (CiF Coopérative et GHT), et

25 logements locatifs intermédiaires (La Foncière Logement).

Du neuf en location et accession sociale

jusqu’alors difficile d’accès, comme refermé sur lui-même,

le quartier Bout des Landes/Bruyères retrouve une nouvelle

respiration avec l’aménagement des rues et des squares, des places

et des cheminements. « Il s’agit de créer des espaces pour tous et

pour tous les âges, des espaces qui facilitent le rapport à l’autre »,

développe Patrick Rimbert. Après la rue de Pont-Aven, la nouvelle

rue de questembert (anciens abords de l’école) a été aménagée

au cours de l’été 2011. Le mail de Landivisiau, nouvelle liaison mixte

piéton-voiture, traverse désormais le bois ; les nombreuses voiries

en cul-de-sac ont été ouvertes.

En 2012, la rue de Concarneau et la nouvelle place, ainsi que la rue

de Douarnenez sont aménagées à leur tour. quant au square Cassin,

il sera agrandi en 2013. Les habitants seront consultés en septembre

sur le choix des jeux.

Enfin, 32 parcelles de jardins familiaux seront créées d’ici fin 2012

sur le site des Bruyères.

Ouvrir le quartier

Après l’ouverture de la salle festive en juin 2008

et l’installation du multi-accueil Ti Canailloux au

printemps 2009, c’est au tour du pôle social Nantes

nord du Conseil général de s’installer dans le quartier.

Ouvert en avril dernier, face à la station de tramway

Cassin, le bâtiment accueille la délégation nantaise

de la solidarité Nord, les centres médico-sociaux

des quartiers Bruyères et Chêne-des-Anglais, l’Aide

Sociale à l’Enfance (ASE) et la Protection Maternelle

et infantile (PMi).

Des équipements pour tous4

23

Le mail de Landivisiau.

La nouvelle rue de Questembert aménagée aux abords de l’école.

Le projet immobilier du sni à l’angle Chapelle/Cassin (image de synthèse).

La résidence albert-Londres.

Le pole social nantes nord du Conseil général.

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L’�actuaLité

Créée en 1984, Nantes Action Périscolaire assure l’encadrement et l’animation des temps du matin avant la classe, du midi et du soir après la classe, dans les écoles publiques nantaises. L’association s’est dotée d’un site Internet, pour donner plus de visibilité à son action. On y trouve notamment une journée-type et le métier d’animateur en vidéo. On peut aussi y postuler car l’association recrute tout au long de l’année.

www.nantesactionperiscolaire.fr

nantes action périscolaire sur le net

aEnfance

Après le château, la tour LU ou le beffroi de Sainte-Croix, trois nouveaux éléments remarquables du patrimoine nantais seront mis en lumière à partir du 15 juin : la grue jaune des anciens chantiers Dubigeon, la façade principale de la cathédrale, restaurée en 2008, ainsi que celles des immeubles XVIIIe de la place du Bouffay, des allées Flesselles et Port-Maillard. Déclenchées à la tombée de la nuit à l’occasion du lancement du Voyage à

Nantes, les leds révèleront le bel ordonnancement des façades des anciens quais de Loire. Protégées au titre des monuments historiques, elles font l’objet d’une campagne de restauration obligatoire accompagnant la transformation des espaces publics entre Bouffay et l’île Feydeau. La direction du patrimoine de la Ville et le service de l’éclairage public de Nantes Métropole ont également travaillé avec une artiste de la lumière (Virginie Voué) pour éclairer la grue jaune, objet phare du patrimoine industriel nantais (voir Objet de culture page 51). Cette dernière a imaginé une scénographie révélant crescendo le mécano de ce totem urbain, qui servait jadis à construire les bateaux. Passé 1 h du matin, l’éclairage se fera plus doux, bleuté, presque aérien…D’autres mises en lumière sont prévues en 2013 pour accompagner la restauration du patrimoine nantais : la place Graslin, la colonne Louis XVI, les statues des cours Saint-Pierre et Saint-André, ainsi que la porte Saint-Pierre et son jardin archéologique. ‐

nantes met son patrimoine en lumière aPatrimoine

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un éclairage doux, à leds, révèlera les façades du Bouffay et de anciens quais de Loire.

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Implanté au cœur du Quartier de la création sur l’île de Nantes, le Bâtiment B, future vitrine de la filière bois (37 000 emplois dans la région), ne devrait pas passer inaperçu. « Il a pour ambition de montrer les possibilités d’un matériaux écologique et économique, apte à supporter bien des audaces architecturales », explique Atlanbois, l’association interprofessionnelle du bois en Pays de la Loire. La construction de cet ouvrage innovant est en elle-même spectaculaire. Ce sera l’une des attractions du 12e carrefour international du bois réunissant 10 000 professionnels de 60 pays du 6 au 8 juin au parc-expo de la Beaujoire. L’édifice, bioclimatique et basse consommation avec deux chaudières bois, s’élève depuis le 10 mai sous la forme d’un immense squelette de poutres de 18 m de long. « Il a la forme d’une feuille ou d’une goutte d’eau, avec un noyau central à partir duquel rayonne une structure en bois visible de l’extérieur », explique l’architecte Philippe Barré. Sur trois étages, il abritera un lieu d’exposition ouvert à tous les publics, les bureaux d’Atlanbois, de l’Union nationale des industries françaises de l’ameublement et de l’office national des forêts. Ouverture prévue au printemps 2013. ‐

innovant, spectaculaire, et tout en bois aUrbanisme

Quel est l’objet de ce sommet ?

L’AiPV, réseau mondial des villes

portuaires, réunit tous les deux ans

des décideurs portuaires et urbains,

des chercheurs, pour réfléchir à

l’évolution de ces espaces singuliers.

Les quais laissés en friche par la

mutation des activités portuaires ont amené tous les

grands ports du monde à se mobiliser pour reconquérir

leurs « waterfronts » (bords d’eau) et y développer

de nouvelles activités, des logements, des lieux culturels

ou de loisirs…

Pourquoi se tient-il ici, après buenos Aires et

stockholm ?

Nantes / Saint-Nazaire fait partie des métropoles maritimes

européennes. L’île de Nantes ou le projet Ville-Port à

Saint-Nazaire sont emblématiques de cette volonté de

renouveler l’espace urbain tout en faisant du rapport à la

mer et au fleuve un caractère essentiel de leur identité

et de leur mode de vie. Depuis 3 000 ans, ce grand territoire

s’est développé en lien avec le fleuve et la mer. Aujourd’hui

l’un des premiers ports de la façade atlantique européen,

il conserve l’un des plus grands chantiers navals du

continent. 15 000 emplois sont liés aux activités navales

et portuaires dans la métropole, sans compter le tourisme

littoral et le millier de chercheurs et étudiants qui travaillent

sur l’énergie des vagues, les microalgues, etc.

Le port est-il encore vraiment un atout pour Nantes ?

L’attractivité et le rayonnement de la métropole restent

très liés à la présence du port, ainsi qu’à la qualité de vie

offerte par l’estuaire (Navibus, Loire à vélo, promenades

fluviales…). La vocation portuaire s’est réduite, mais

elle évolue et les énergies marines renouvelables

ouvrent une nouvelle histoire industrielle en relation

avec la mer (lire p. 34-35). Le port, historiquement tourné

vers le monde, peut aussi être utile localement, par

exemple en développant le fret fluvial pour distribuer

les marchandises en ville.

« 15 000 emplois sont directement liés au port »

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L’édifice, qui s’élève à deux pas des Machines de l’île, est un immense mécano de poutres en bois, 400 m3 au total !

La métropole Nantes/saint-Nazaire accueille du 18 au 21 juin la 13e Conférence internationale des villes et ports. Le point avec Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime Nantes / saint-Nazaire.

L’île de nantes, projet emblématique

de la reconversion des friches

industrielles et portuaires.

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L’�actuaLité

C’est quoi le rôle d’un conseil d’administration ? Comment remplir un dossier de demande de subvention ou développer de nouveaux partenariats ?... Les réponses se trouvent au Cadran, pôle ressource de la Ville au service du fonctionnement associatif. En 2011, à l’initiative de la Direction enfance jeunesse et en partenariat avec les associations formatrices (FAL44, Peuple et Culture 44, l’Atelier des initiatives), une formation sur-mesure a été conçue. Elle a touché une vingtaine de jeunes porteurs de projet. « Tous avaient besoin d’un accompagnement pour mettre au point et développer

une formation à la vie associative

aJeunes

À la Jonelière, le chantier de la future base nautique municipale va démarrer. L’ouverture partielle de l’équipement, dédié aux pratiques de la voile et du canoë-kayak, est prévue en septembre 2013 pour les scolaires notamment. Il bénéficiera d’un volet environnemental performant avec un classement énergétique en catégorie BBC. L’intégration paysagère

sera soignée puisque la future base nautique est aménagée dans le site classé de la vallée de l’Erdre. À noter que durant les travaux, les activités de la base nautique continuent sur le site qui accueille près de 10 500 pratiquants à l’année. Le montant de ces travaux s’élève à 8,2 M€. ‐

les travaux de la future base nautique municipale sont lancés

aAménagements

leur projet associatif », explique Gwenaëlle Ridard, chargée de mission Cadran. Entre février et avril, les jeunes ont ainsi suivi vingt heures de formation réparties en cinq modules. Avec une pédagogie active basée sur l’échange, cette formation vivante explique le fonctionnement d’une association,

aborde la fonction de gestion, précise la façon de monter et de valoriser un projet, etc. « La formation vise à rendre les jeunes autonomes dans leur vie associative et à donner du sens et de l’ampleur à leurs projets. » Le parcours de formation « Vie associative » a été reconduit en 2012. ‐

une formation sur mesure pour les jeunes porteurs de projets associatifs.

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Les yeux qui pleurent, le nez qui coule… C’est sûr, les pollens sont de retour ! Pour être informé en temps réel de leur arrivée et leur propagation dans l’air à Nantes, un dispositif unique en Europe mis au point par le botaniste Claude Figureau et le Seve de la Ville, vient d’être lancé avec le concours d’Air Pays de la Loire, l’Agence régionale de santé et Nantes Métropole. « Alerte pollens » - c’est son nom - s’appuie sur le pollinier sentinelle du Jardin des plantes. Ce dernier permet d’observer 19 espèces de plantes herbacées et d’arbres, du début à la fin de leur cycle de pollinisation et de relayer l’information auprès des professionnels de santé et en ligne sur le site dédié. Fort utile pour les 25 % de personnes qui souffrent de rhinites ou « rhumes des foins » saisonniers !

Pour en savoir plus : www.alertepollens.org

Contre l’arrivée des pollens, une alerte par le net !

aSanté

d’espaces publics se refont une beauté rue Franklin, dans le cadre des travaux d’embellissement du centre-ville. Entièrement réaménagée de façade à façade de la place Delorme à la rue Racine, cette artère très commerçante rouvrira à la circulation début septembre après huit mois de travaux, la rue Buffon fin octobre. À la clé : un grand plateau semi-piéton, pour partie en pierre naturelle, qui fera la part belle aux piétons et aux vélos. Les voitures pourront toujours remonter la rue, mais à vitesse réduite (30 km/h maximum).

1 900 m2 aLe chiffre

travauxTramway ligne 1Afin de raccorder le nouveau pôle Haluchère-Batignolles, la ligne 1 du tramway sera coupée du 2 juillet au 26 août, avec un terminus provisoire à la station Souillarderie. Des Bus Relais Tram assureront le relais pour desservir Pin-Sec, Haluchère, Halvêque et Beaujoire.Saint-ClémentL’arrêt devant le parvis de l’église et la rue du Maréchal-Joffre sont réaménagés dans le cadre des travaux de la ligne de Chronobus C1. Conséquence : du 18 juin à mi-août, la rue du Maréchal-Joffre entre la rue Lorette-de-la-Refoulais et l’avenue Chanzy est fermée à circulation dans le sens sortant (déviation par la rue Gambetta et la rue de Coulmiers).Busway / boulevard Charles de GaulleLes travaux d’aménagement de la future ligne Chronobus C5, qui traversera l’île de Nantes d’est en ouest, perturberont la ligne 4 du 9 juillet au 26 août.Le busway empruntera la circulation générale entre les stations Cité des Congrès et Gréneraie. Les stations Tripode, Ile de Nantes et Beaulieu étant reportées sur le trottoir.

• +�d’iNfos

Sur Internet

> L’état du trafic en direct sur

www.infocirculation.fr

> Le projet Chronobus sur

www.nantes.metropole.fr/chronobus

Par téléphone

> Les travaux et déviations par secteur

au 0 800 508 568 (numéro vert)

Sur son mobile

> L’application nantes.fr visualise

les principaux chantiers en cours.

> L’application TAN donne en temps réel

les incidences des chantiers sur le trafic

des bus, tram et busway.

> L’alerte sMs (gratuit) en cas

d’événement majeur sur les voies

principales de l’agglomération. Inscription

sur www.infocirculation.fr.

Le pollinier sentinelle du Jardin des plantes.

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L’exPressioN�des�oPPositioNs

Groupe Centre Démocrate Groupe Ensemble pour Nantes

pour un progrès démocratique !

une métropole attractive pour tous

Le changement des pratiques du monde politique représente une attente des citoyens dont personne ne peut ignorer l’importance. L’interdiction du cumul des mandats, la diminution du nombre de parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de la loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion par la proportionnelle pour ceux obtenant 5% des suffrages, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est indispensable. il faut moins d’élus, mieux élus.Nous devons montrer que tout cela est possible à Nantes. Ces impératifs permettront d’améliorer la confiance entre les électeurs et leurs élus. À Nantes comme ailleurs, nous devons passer par ces changements pour mener des actions plus volontaires et efficaces. Nous demandons à tous les Nantais de rester vigilants avec nous sur cette cause.

élus MoDem Nantes – benoit blineau et Isabelle Loirat

Contact : Mairie de Nantes – Tél. 02 40 41 92 66

http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr

Choisir une ville afin d’y implanter son entreprise, pour un déci-deur, ou pour y vivre dans le cas d’un habitant, c’est recenser ses avantages comparatifs : vision de l’avenir, dynamisme, qualité de vie, environnement, services, accessibilité… Nantes attire, mais exclut aussi. Les classes moyennes et popu-laires quittent la ville faute de pouvoir s’y loger. C’est l’échec de la mixité sociale ! Aujourd’hui le solde migratoire de la Ville de Nantes est quasi nul, voire négatif. une autre politique doit être mise en œuvre et s’inscrire dans une dynamique urbaine ambitieuse. Elle implique de conserver une attractivité forte, de développer sa notoriété et son rayonnement international, tout en permettant à ses habitants d’y vivre. Pour cela, il faut :• Lutter contre l’étalement urbain et permettre à tous l’accès au logement, en répondant aux 23 000 demandes de logements sociaux insatisfaites et en développant l’accession à la propriété, • Respecter l’identité des quartiers,• Réguler la circulation en assurant la fluidité des déplacements, en développant les transports en commun et en multipliant les pistes cyclables sécurisées. La congestion n’est pas une politique,• Faire du centre un poumon économique en s’appuyant sur une accessibilité renforcée, une politique dédiée au commerce, élément essentiel des cœurs de ville, • Respecter l’environnement en généralisant le tri sélectif, en assurant les collectes de déchets (problèmes depuis janvier dans certaines rues) et en faisant de la propreté de la ville une priorité (lutte contres les déjections, tags…),• Revoir la politique de tranquillité publique et la lutte contre l’insécurité, limitée à certains quartiers, • Être toujours plus solidaire pour que chacun vive dans la dignité,• Donner une stature internationale à la ville en se hissant au niveau des grandes métropoles européennes,• Développer une gouvernance qui encourage la mobilisation et la participation de chacun au processus de décision, • Maîtriser les dépenses publiques…La métropole est un acteur du développement du territoire. Nantes doit être attractive et porteuse de projets pour tous.

Sophie jozanBenoît Blineau

Marie-Laure Le Pomellec

julien Bainvelisabelle Loirat

Laurence Garnier

Sophie Van Goethem

Hervé Grelard

yann Rolland

Élisabeth Dibon-Poquet

Céline Barré

Prochain conseil municipal, le 29 juin.

Contact : groupe Ensemble pour Nantes - Mairie de Nantes

2, rue de l’Hôtel de Ville 44094 Nantes Cedex 1 - Tel : 02 40 41 92 07 –

ensemblepournantes@mairie-nantes.fr - ouvrezla-nantes.fr

Une dynamique centriste pour Nantes

Contact : André Augier – Mairie de Nantes

Tél. 02 40 41 92 66, blog : www.andreaugier.fr

On reproche souvent, à un certain nombre d’élus, de ne pas être informés et donc, de ne pas répondre aux préoccupations de leurs concitoyens.C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place une nouvelle plateforme de travail, qui aura pour objectifs de répondre à ces attentes et d’améliorer ainsi, la vie

quotidienne des Nantais. Dans un premier temps, je recueillerai les critiques et les suggestions qui seront faites afin d’orienter mon action là où elle pourra être la plus constructive et ce, sans approche partisane.Avant même que cette nouvelle structure de participation soit mise en place, vous pouvez me faire part de vos avis directement, en utilisant les coordonnées ci-dessous.

André Augier

un élu de proximité au service des nantais

Enquête réalisée par Armelle de Valon

L’eNquête

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Croiser une œuvre d’art au coin de la rue ou dans une boutique, participer au tournage d’un film tout en mangeant une

crêpe, escalader la fontaine de la place Royale, assister à un western

dans la cour du château, cueillir des courges place Graslin, manger des huîtres dans une grotte scénarisée par des artistes, jouer à la chistera sur le toit de l’école d’architecture… Voilà, entre autres propositions singulières, à quoi s’attendre cet été à Nantes. w

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Enquête réalisée par Armelle de Valon

Du 15 JuIN Au 19 AoûT, LE VoyAgE à NANTEs Nous PRoMET uN éTé

suRPRENANT. INsTALLATIoNs ARTIsTIQuEs, œuVREs D’ART

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L’eNquête

aQuestion à

Rachel bocher, adjointe au

tourisme, à l’accueil des

nouveaux Nantais et à la

francophonie, vice-présidente

de Voyage à Nantes.

REPèREs

La nuit du VAN – inaugurationLe 15 juin, c’est l’ouverture du Voyage à Nantes. Pour l’occasion, tous les sites restent ouverts jusqu’à minuit. inaugurations d’expos, concerts improvisés, barbecues conviviaux, laissez-vous porter !

Sans oublier le parcours Estuaire qui s’enrichit de nouvelles œuvres, le festival Aux heures d’été qui étoffe sa programmation pendant les week-ends, il y aura de quoi faire pour les Nantais ou les visiteurs qu’on attend nombreux.

METTRE EN LuMIèRE LA RICHEssE CuLTuRELLE DE LA VILLE

Le Voyage à Nantes, c’est à la fois un parcours insolite dans la ville, la bien-nale Estuaire qui s’achève cette année pour devenir une collection d’œuvres d’art entre Nantes et Saint-Nazaire et une stratégie touristique visant à mettre en lumière la richesse cultu-relle de Nantes pour donner envie aux visiteurs de faire le détour. Pour cela, l’équipe de Voyage à Nantes a construit une programmation étonnante qui a pour ambition de conforter la vocation touristique de la ville. Le contexte est porteur. Depuis les Allumées, dans les années 1990, la Folle Journée, les spec-tacles de Royal de Luxe, les grandes expositions du musée des Beaux-Arts, puis la réouverture du château, la créa-tion des Machines de l’île, de la biennale Estuaire et plus récemment du Mémo-rial ont construit un terreau culturel plus que fertile. C’est avec tous ces élé-ments, et d’autres, que le parcours a été imaginé. Matérialisé par une ligne rouge d’environ 10 km, il chemine à partir de la gare, passe par le quartier de Malakoff, pour revenir vers le Jardin des plantes, la cathédrale, le château, le lieu unique, puis le quartier du Bouffay, la tour Bretagne, les places

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Quelle est la dimension économique

d’un tel projet ?

À Nantes, la filière touristique représente

9 800 emplois, hôtellerie comprise

et l’on sait que deux fois plus de jeunes

travaillent dans ce secteur que dans

les autres secteurs de service. Malgré

le contexte économique compliqué,

nous pensons que la stratégie

accompagnant le Voyage à Nantes doit

permettre à la métropole de se hisser

dans le top 5 des destinations françaises.

Le classement en ville touristique

a permis de récupérer 12 millions

d’euros sur le versement transport des

entreprises, ce qui profite au dynamisme

de l’ensemble du territoire. il ne s’agit

donc pas d’un événement éphémère

mais d’une stratégie pérenne.

qui s’est construite au fil du temps.

Le tourisme d’affaires représente

85 millions d’euros de retombées.

La Cité des congrès est pour cela

un élément moteur. Mais aujourd’hui,

on doit considérer que le tourisme

d’affaires, le tourisme de congrès

ou le tourisme d’agrément sont

indissociables. quand on vient dans

une ville pour un congrès, on y revient

en visiteur si l’offre y est intéressante.

Tout cela fait partie d’une même

stratégie.

Royale et Graslin, se dirige vers l’île de Nantes en passant par le Mémorial, se prolonge vers la butte Sainte-Anne, revient vers le pont Anne-de- Bretagne pour le traverser et rejoindre les Machines de l’île, la Fabrique, le Quartier de la création, le quai des Antilles jusqu’à la grue grise. Voilà pour le cadre, qui sera agrémenté de nombreuses surprises donnant à voir

tous ces lieux connus (et d’autres) d’un point de vue différent, voire décalé.

TouT LE MoNDE JouE LE JEuPour cela, acteurs culturels et socio-

culturels, commerçants, écoles d’art, associations, partenaires touristiques ont été largement mobilisés. Tous ont joué le jeu. Le musée des Beaux-Arts, en travaux, disperse des œuvres un peu partout, le Muséum accueille une grande exposition sur l’estuaire, qui s’installe dès le square Louis-Bureau, par une passerelle en bois (réalisée avec l’école supérieure du bois) et des éléments paysagers. La chapelle de l’Oratoire est aussi de la partie, avec une installation de Fabrice Hyber. Ces trois établissements municipaux seront ouverts jusqu’à minuit pour l’inau-guration le 15 juin. Même le musée Dobrée, fermé pour travaux, ouvre

« l’objectif est d’être dans le top 5 des destinations françaises »

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PRATIQuE

billetterie par téléphone : 0892 464 044 (0,34 €/mn)ou www.nantes-tourisme.comRetrouvez toutes les infos pratiques dans le guide de l’été Nantes Passion.

la tour du palais aux visites cet été. Le projet Tissus urbains, mené par Quentin Faucompré et Olivier Texier, dans le cadre de l’Art en partage (politique culturelle de proximité de la Ville) a mobilisé des habitants et des acteurs des quartiers Malakoff / Saint-Donatien et Chantenay / Bellevue. Objectif pour les artistes : créer des fanions et dra-peaux à partir des rencontres et paroles collectées, qui flotteront dans la ville et témoigneront du regard des habitants. Les écoles d’art sont très présentes elles aussi : des étudiants de l’école d’archi-tecture et de l’école du bois exposent des plateformes en bois éphémères, qui sont aussi des points de vue sur la ville. L’École des beaux-arts s’est associée à l’école de design et à l’École d’architecture pour programmer, avec l’association Écorev, une nuit de la récup créative. C’est également l’école des beaux-arts qui propose de dissé-miner des œuvres de la collection de l’artothèque chez 200 commerçants…

Pour ce qui est de l’offre touristique, tout a été fait pour faciliter l’accès à la ville et au parcours : plus de destina-tions aériennes directes (15 offres nou-velles en Europe et 9 offres nouvelles en France), avec des tarifs négociés pour Voyage à Nantes. Des offres promotion-nelles TGV et TER, sans compter la liaison par bateau depuis Gijón. Pour profiter de l’offre culturelle estivale, des Pass Voyage à Nantes proposent des forfaits, le Nantes Tour bus touristique a adapté son parcours et décline une médiation en cinq langues, 70 média-teurs ont été recrutés pour accueillir les visiteurs. ‐

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REPèREs

Le Voyage à Nantes accessiblePour faciliter l’accès de l’événement aux personnes handicapées, la mission handicap de la Ville de Nantes a travaillé avec l’équipe d’organisation et les associations partenaires pour proposer des aménagements sur l’espace public qui permettent de faciliter le cheminement et des outils de médiation : livrets en braille et gros caractères présentant le parcours, visites en langue des signes, dépliant spécifique indiquant les aménagements, personnel sensibilisé à l’accueil des personnes handicapées…

Les théâtres optiques de Pierrick sorin sont visibles au hangar 32.

Le hangar à bananes, lieu de détente sur les

bords de Loire.

L’arbre à basket (agende a/Lta) est installé devant la

Maison des hommes et des techniques.

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L’eNquête

Rue de la chute, western à la sauce Royal de luxeLa cour du château accueille la dernière création de Royal de Luxe, une nouvelle légende qui a pour cadre l’Ouest américain des cow-boys et des Indiens.

La conquête de l’Ouest, les chercheurs d’or et les villes fantômes qui se font et se défont au gré des filons, les Indiens sans cesse condamnés à réduire leur territoire jusqu’à être parqués dans des réserves, voilà un peu de quoi parlera le prochain spectacle de Royal de Luxe. « Pourquoi rue de la chute (Fall Street) ? Parce qu’à l’origine, il y a un cheval qui tombe dans un ravin avec un chargement. Des hommes viennent récupérer le paquetage et découvrent de l’or. Une ville de bric et de broc se construit, jusqu’au moment où le filon s’épuise. La ville se vide et une autre s’installe plus loin… », raconte Jean-Luc Courcoult, directeur artistique de la compagnie. « Fall Street devient un petit village où sont restés des gens assez pauvres et trop épuisés pour partir, quelques chambres, un relais postal. Autour, il y a le désert. Il faut deux jours pour le traverser et arriver à Big Town, de l’autre côté… » Big Town est une ville qui se construit, avec une prison, un

shérif ex-hors-la-loi, une police auto-proclamée par les pionniers, en gros des gens du même monde. « C’est une zone frontière, en dehors de l’autorité de l’État, où n’importe qui peut se prétendre avocat… » Et, dans cette ville, il y a le télégraphe, qui permet de communiquer, un juge Parker plutôt favorable aux Indiens et qui a la pendaison facile… « À travers cette histoire de western, on raconte la conquête de l’Ouest, la première mondialisation, qui a été très rapide et très violente. Les journaux de l’époque ont fait de la propagande et de pauvres gens sont venus d’Irlande, d’Angleterre et d’ailleurs, pleins d’espoir. » Le spectacle fait aussi référence au cinéma. « La vision qu’on a de l’Ouest américain passe beaucoup par les films. Les Indiens ont longtemps été montrés comme de mauvais garçons puis réhabilités. Ils faisaient peur aux Blancs par leurs traditions, leurs rites parfois violents mais ils étaient bien plus proches de la terre et de la nature, ce sont de vrais écologistes avant l’heure ! »

Du 15 juin au 1er juillet, à 19 h,

au château des ducs de bretagne.

Relâche les 18 et 25 juin. Entrée du

public 18 h 30. gratuit.

Un western au château, une expo de graffs à ciel ouvert, un manège géant sur les quais de la Loire, quelques incontournables du parcours Voyage à Nantes.

Un parcoursrenversant

Retrouvez le programme dans le guide été, à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr

•••

Le nouveau spectacle de

royal de Luxe « rue de la

chute » évoque la conquête

de l’ouest américain.

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Luxe

aPoint de vue

Le Voyage à Nantes, une nouvelle étape

dans la politique culturelle de Nantes ?

Nous avons à Nantes une offre culturelle

extrêmement riche et singulière. On ne s’en

rend pas toujours compte, parce que ça

paraît normal. il est temps de le faire savoir,

de révéler tout cela aux visiteurs extérieurs.

Le parcours prétend montrer cela.

Depuis dix-huit mois, nous faisons la

promotion de Voyage à Nantes auprès des

professionnels du tourisme, pour faire

en sorte, par exemple, que les italiens

et les Espagnols qui vont en Bretagne l’été

s’arrêtent une nuit ou deux à Nantes.

Le Voyage à Nantes est donc en effet une

étape importante dans la politique culturelle,

car c’est le moment où l’on braque les

projecteurs sur la ville, on fait le pari que

tout ce qu’on propose en matière artistique

et culturelle peut faire l’objet d’un intérêt

pour les touristes.

Et pour les Nantais ?

ils vont retrouver leur ville agitée de

perturbations, une ville « libre », où tout est

possible. Comme entrer dans un palais de

justice où on n’ose pas trop s’aventurer pour

y découvrir une œuvre d’art. Dans un autre

contexte qu’un musée ou une galerie, les

œuvres vivent d’une autre manière. Pour

rendre cela possible, les lieux culturels ont

été associés et se sont mis d’accord pour

ouvrir aux mêmes heures (10 h – 19 h) et

fermer le même jour (le lundi). C’est quelque

chose qu’il faut saluer. Et il ne faut pas

oublier Estuaire, dont c’est la dernière

édition. L’ensemble des œuvres fait partie du

parcours de Voyage à Nantes et nous allons

nous attacher à rendre tout cela encore plus

accessible, non seulement par bateau mais

aussi par les rives de la Loire, par la route.

JEAN bLAIsE / DiRECTEuR DE VOyAGE À NANTES

« Il est temps de révéler notre offre aux visiteurs extérieurs »

Le Carrousel des mondes marins Après l’Éléphant, voilà le Carrousel des mondes marins, posé face à la Loire, à quelques centaines de mètres des Nefs, une création signée François Delarozière et Pierre Orefice. Ce grand manège de 25 m de haut et 22 m de diamètre sur trois niveaux, est gardé par 16 pêcheurs venus de tous les océans. 35 éléments y ont pris place. Le manège peut accueillir 300 personnes au maximum, pour un embarquement étonnant. Dans les fonds marins, on trouve le Crabe géant, le Calamar à rétropropulsion, un Engin d’exploration qui plonge dans la salle des machines. Dans les abysses (2e niveau), le Luminaire des grands fonds ou la Raie manta sont accrochés à des bras articulés. À la surface (3e niveau), ambiance houleuse avec un plateau tournant équipé de vagues mécaniques, qui secoue le Bateau-tempête, les Coques de noix, les Méduses…Pour relier le Carrousel aux Nefs, le Grand Éléphant accoste à l’embarcadère situé près du manège et dépose les amateurs de sensations marines.

ouverture le 15 juillet à 10 h.

La veille, feu d’artifice signé

du groupe F, mise en lumière

du Carrousel et program-

mation Aux heures d’été à

partir de 19 h.

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Retrouvez le programme dans le guide été, à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr

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Le 14 Juillet au soir, le Carrousel sera inauguré, avec un feu d’artifice et des concerts programmés par

aux heures d’été.

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L’eNquêteL’eNquête

Suite du parcours, avec la dernière édition d’Estuaire, ses nouveautés 2012 et quelques autres curiosités à découvrir.

Estuaire 2012 : suite et fin de la collection

La biennale Estuaire a été le point de départ d’une redécouverte de la ville et de l’estuaire, à travers l’installation d’œuvres d’art in situ, dans la ville, sur les bords du fleuve, jusque sur le toit d’une terrasse panoramique à Saint-Nazaire. Cette année, la collection s’enrichit de trois nouvelles œuvres dans la ville, toutes pérennes : Péage Sauvage, sur le site de la Petite-Amazonie, à Malakoff, par le collectif Observatorium : un tronçon d’autoroute en bois, avec péage et glissières, faisant référence aux projets urbains prévoyant de traverser le site avec une voie rapide (voir Nantes Passion de mai, en pages quartiers).Île flottante, canal Saint-Félix, par Fabrice Hyber, se présente comme un agglomérat de bateaux de toutes sortes formant une île sur laquelle poussent des espèces végétales. « C’est l’idée d’une arche de Noë du végétal. L’artiste part du principe que la terre va se réduire avec la fonte des glaces et qu’il faut embarquer le vivant », souligne David Moinard,

du Voyage à Nantes. Lunar tree, sur la falaise de la Butte Sainte-Anne, par Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau. « Il s’agit d’une sculpture lumineuse représentant un arbre mort de 12 mètres de haut, qui semble tout droit sortie d’une série de SF. C’est une image troublante, inaccessible car posée sur la falaise de la butte Sainte-Anne et très réaliste. »En longeant la Loire jusqu’à Saint-Nazaire, d’autres nouvelles œuvres d’art (pérennes) s’offrent à la vue des visiteurs :Les Colons, sur le site de Port-Lavigne, à Bouguenais, par Sarah Sze. Séduite par cet endroit un peu sauvage, proche de l’aéroport et du périphérique, l’artiste investit un bouquet de trois arbres, dont chacun est « colonisé » par un ensemble de sculptures en résine noire représentant des animaux sauvages : singes, jaguar et ours. « Les sculptures sont très réalistes et évoquent les positions habituelles de ces animaux. Sara Sze nous parle

de la nécessité de prendre en compte le sauvage dans notre relation au monde. »Serpent d’océan, sur la pointe du nez-de-chien, à St-Brévin les pins, par Huang Yong Ping. Un immense squelette de serpent de mer s’est échoué sur la plage qui marque la limite entre espace fluvial et maritime. « Cet artiste chinois travaille inlassablement sur les grands mythes orientaux et occidentaux. En échouant son œuvre, figure majeure de la mythologie chinoise, sur les rives de l’Europe, il nous parle d’identité culturelle et aussi d’environnement. » Le serpent, posé sur l’estran, entre marée haute et marée basse, accueillera peu à peu faune et flore marine. La maison dans la Loire de Jean-Luc Courcoult, revient à Couëron, au niveau de la tour à plomb. On l’aperçoit depuis l’estacade quai Pontgibeau. Pour l’auteur, c’est l’expression d’un réalisme imaginaire, à la fois concret et impossible.

« Les colons », de sarah sze, à Bouguenais.

« La maison dans la Loire », de Jean-Luc Courcoult, revient à Couëron.

« Lunar tree », de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, surgit de la butte sainte-anne.

Retrouvez le programme dans le guide été, à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr

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Du lieu unique au Hangar à bananes, en passant par le Bouffay, une dizaine de lieux se transforment en toiles peintes par une quarantaine d’artistes graffeurs locaux et internationaux, avec pour thème : le débordement. L’association Pick up productions, qui organise entre autres, le festival Hip Opsession, réalise, avec le collectif Plus de couleurs, un parcours graff dans la ville, comme une grande expo à ciel ouvert. « On fait déborder le graff comme œuvre d’art sur l’espace urbain, sur des surfaces inattendues, depuis la gouttière et le store de magasin jusqu’à un entrepôt de 500 m2 », explique Clément Lesort, de Pick-Up productions. Point de départ : le lieu unique, où un mur sera dédié à la « machine graff » qui va

déborder jusqu’à l’île de Nantes. Mais le parcours peut se faire dans n’importe quel sens. « Chaque spot a ses contraintes, on va travailler parfois très en hauteur, sur des volumes importants. On espère surprendre et toucher des gens peu habitués à cette culture », souligne Tonio, du collectif Plus de couleurs, qui assure la direction artistique. « Car il y en a une, même si le graff est à l’origine quelque chose de sauvage et d’incontrôlable. L’esprit du graff peut se résumer en trois éléments : le nombre de fois où on met son blaze (pseudo), l’endroit où on le met et le style artistique qui l’impose. » Parmi les artistes invités : Moner, Meyer, Moko, Ador, Persu, Kazy, Aise, Soem…

L’emblématique passage qui a servi de décor à plusieurs films de Jacques Demy est réinvesti par sa compagne cinéaste. En face de la boutique occupée par Michel Piccoli dans le film Une chambre en ville, Agnès Varda recrée le décor, avec des téléviseurs de toutes les époques diffusant images d’archives, extraits de films, actualités. Dans un autre espace d’ordinaire inaccessible au public, tout en haut du Passage, « la chambre occupée » investit un logement avec une installation évoquant le monde des squatts, que la cinéaste a exploré dans son travail. « C’est un bout de vie dans un endroit qui ne nous appartient pas. La cinéaste donne la parole à des squatteurs qui occupent des logements abandonnés. »

« Over the wall », un parcours graffiti dans la ville

À découvrir également…

« over the wall », parcours graff à ciel ouvert, dans la ville.

Passage Pommeraye « mes chambres en ville » d’agnès varda

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L’eNquête

Tour Bretagne : « le nid » de Jean JullienPour accéder à nouveau au 32e étage de la tour et découvrir à une vue imprenable sur la ville, Le Voyage à Nantes a confié l’aménagement de la terrasse à Jean Jullien, talent nantais aujourd’hui exilé à Londres. Son « nid » est en fait un grand oiseau blanc qui se déploie et devient l’unique locataire de l’étage. Son corps abrite un bar dont le mobilier figure des coquilles d’œuf. Le tout évoque l’enfance et la sensibilité un peu lunaire de Jean Jullien. Les architectes Urban Makers ont réalisé cette création.

Place Royale : « mont Royal(e) », de Block architectesEn lien avec l’exposition « Playgrounds » du lieu unique, quelques terrains de jeux détournés voient le jour dans la ville. Celui-ci recouvre la fontaine en épousant les formes du Mont Gerbier de Jonc, source de la Loire. Il est surmonté d’un drapeau, en référence au trident de la fontaine régulièrement chapardé par les étudiants depuis mai 68 et aussi aux drapeaux hissés par les alpinistes en haut des sommets qu’ils franchissent. Le Mont Royal(e) s’escalade, par la voie du même nom, à certaines heures et avec des moniteurs.

Un morceau de façade semblable à celles de la place flotte dans l’espace, relié au sol par un monte-charge. « L’artiste aime apporter de l’imaginaire avec du quotidien. » Clin d’œil au chantier que connaît le quartier depuis de longs mois, l’œuvre sème le doute dans notre perception du réel, avec une image qui détourne la réalité. On se surprend à s’interroger sur ce qu’il est advenu des habitants de cette maison. Leandro Erlich présente une autre installation à l’Hôtel de région, Changing rooms où il joue de l’effet de miroir dans des cabines d’essayage.

Place du Bouffay : Monte meubles, l’ultime déménagement, par leandro erlich

Retrouvez le programme dans le guide été, à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr

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Halle Alstom, CrêpetownLe réalisateur Didier Poiraud et le metteur en scène Hervé Guilloteau ont imaginé un lieu hybride, dans la halle Alstom, rue Lanoue-Bras-de-Fer, dans lequel on peut à la fois manger une crêpe, entendre un concert et jouer au figurant dans un film tourné sur place. « Le film va se nourrir de la vie et des imprévus que réserve cette expérience. L’œuvre finale aura la saveur d’un été qui cogne », affirment les auteurs.

Hangar à bananes :hab galerie, rétrospective Roman signer

Le créateur du Pendule accroché à l’ancienne centrale à béton de Trentemoult (Estuaire 2009) est à l’honneur cette année, avec une exposition au Hangar à bananes donnant à voir un point de vue plus fourni sur l’artiste, la plus importante qui lui ait été consacrée en France. Roman Signer est fasciné par les éléments naturels, les forces de la nature, les intempéries, le vent, la lumière, le feu. À travers des pièces sculpturales, l’exposition

explore trois domaines : l’eau, l’air et le feu. On y trouve aussi une soixantaine de vieux films super 8 inédits montrant les expériences de Signer dans la nature. Poussant l’expérience jusqu’au bout, l’artiste qui a intitulé l’exposition « Mon voyage à Nantes », doit rouler jusqu’ici dans une improbable voiture polonaise, qui finira sa course dans le mur du fond de la galerie, après avoir roulé sur des parapluies. À l’extérieur, un kayak transpercé de quatre rames, qui le font tourner comme une éolienne, est suspendu à la grue grise.

Temple du goût, rue Kervégan : « Bâtisse karstique », par atelier polyhedreLes deux artistes Baptiste Ymonet et Vincent Jousseaume, se sont inspirés de l’architecture baroque de cet hôtel particulier datant du xviiie siècle qu’ils investissent totalement en y créant une grotte artificielle, comme on le faisait au xvie siècle, mais avec leurs codes à eux. Entre clacissisme et décadence, cette grotte se visite comme un parcours. On y croise stalactites et stalagmites en céramique, le matériau de prédilection des artistes. Mais aussi une table dressée de vaisselle noire, d’où émergent des formes organiques. Et un Stalactite bar, où un lustre mystérieux évoque un intérieur tourmenté, tandis qu’on y déguste des huîtres de temps en temps. Une expérience visuelle et sensorielle.

Halle Alstom, FactorevLa nuit de la récup créative vous donne rendez-vous le 29 juin, Halle Alstom 5. Imaginée par l’association Ecorev, avec trois grandes écoles de Nantes, elle invite le public à faire la fête autour de l’idée de la transformation d’objets. Au programme, des ateliers pour les enfants des écoles. Des spectacles jeune public, « Le plus grand défilé des petites coutures », par la compagnie Cirkatomik, un spectacle à base de costumes réalisés en matériaux recyclés, avec les habitants de Nantes nord. Un musée des objets détournés. Et plein d’autres surprises.

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soLidarités

éloignement des enfants, décès du conjoint, perte d’autonomie, précarité économique, sentiments dépressifs parfois : plu-

sieurs facteurs peuvent expliquer le sen-timent d’isolement décrit par de nom-breuses personnes âgées. En 2009, la

Comment lutter contre l’isolement des personnes âgées ?En France, 16 à 25 % des personnes âgées de plus de 70 ans disent se sentir isolées. La Ville de Nantes a expérimenté en 2011 plusieurs actions dans quatre quartiers nantais pour prévenir cette difficile réalité. Retour sur ces expériences.

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Ville met en place un groupe de réflexion pour évaluer les besoins à Nantes et proposer des réponses. « Sur cette ques-tion, la Ville ne peut rien faire seule. Nous avons donc travaillé avec tout un réseau de partenaires présents dans les quartiers. C’est une question délicate à appréhender, entre sentiment de solitude

et isolement réel », explique Élisabeth Lefranc, élue en charge des personnes âgées. « Nous avons travaillé à la fois sur la prévention et sur les réponses à apporter à ces personnes. Mais nous manquions d’éléments concrets. D’où l’idée d’aller sur le terrain et d’expéri-menter en direct les actions à mener. »

Pendant un an les groupes locaux réunissant 77 personnes ont mis en place 22 actions pour rompre l’isolement des personnes âgées.

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Quatre quartiers sont identifiés : Le Breil, Boissière, Pin Sec et Bourde-ries. À l’automne 2010, l’opération est lancée. Chaque quartier réunit les partenaires intéressés par la problé-matique : équipe de quartier, office des retraités et personnes âgées de Nantes (Orpan), Direction des personnes âgées de la Ville, Nantes Habitat, etc. Pendant un an, jusqu’à fin décembre 2011, les quatre groupes locaux réu-nissent 77 personnes et mettent en place 22 actions. « Il s’agissait soit d’actions nouvelles, soit d’actions exis-tantes que nous avons adaptées à la lutte contre l’isolement des personnes âgées », rappelle Céline Allain, chargée de mission à la Ville.

LE CoVoITuRAgE CoNTRE L’IsoLEMENT

Un exemple au Breil-Malville. Chaque année, le restaurant-club Malville orga-nise un repas de printemps ouvert aux habitants du quartier. Comment toucher les plus isolés, comment leur permettre de participer ? « Beaucoup de personnes âgées ayant du mal à se déplacer, nous avons proposé du covoiturage… » Invitée personnellement par courrier, chaque personne était incitée à renvoyer un

coupon-réponse précisant son besoin ou son offre de déplacement. « Nous avons reçu huit réponses : deux personnes ont proposé des places dans leur voiture, six en ont profité… » Une réponse spécifique et concrète à la lutte contre l’isolement.

« Si chaque groupe était parfaitement autonome dans son action, tous ont tra-vaillé avec une même idée : pour lutter

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Au Pin Sec, le groupe local compte un noyau dur de six à huit personnes, associatifs et institutionnels : « Ensemble, nous avons déterminé trois axes de travail : repérage des personnes âgées isolées, mobilité et organisation du Printemps des Voisins », explique Alain Chédorge, chargé de vie collective à Nantes Habitat. Premier temps : le repérage : « Des jeunes de l’association Unis Cités ont fait du porte-à-porte avec un questionnaire et repéré treize personnes âgées isolées. » Alain Chédorge prend contact avec trois d’entre elles et les rencontre à plusieurs reprises : « Mon action a été très concrète : trouver un logement adapté pour l’une d’entre elles, diriger une personne très isolée vers le centre socioculturel de la Pilotière, etc.. »Autre action du groupe : l’organisation d’un printemps des voisins. « Dans ce quartier où il existe peu d’animations, le Printemps des Voisins a mobilisé une centaine de personnes, dont vingt personnes âgées avec deux personnes très isolées. Tout le monde a participé : des mamans du quartier, des résidents du foyer Adoma… C’était vraiment une expérience très positive… que nous avons renouvelée en mai 2012 ! »

Pin Sec : une centaine de participants au Printemps des Voisins

FoCus

Rassembler les générations dans le cadre d’ateliers : c’est le projet de Marie Dudouet, ludothécaire au centre Accoord de la Boissière. « L’idée est de permettre aux participants de se sentir utiles, leur offrir l’occasion de transmettre leurs savoirs et leurs expériences. » Son projet rencontre un écho très favorable dans le groupe local et, en avril 2011, elle passe à l’action. « Le premier atelier était consacré à la cuisine. Le matin, avec les enfants et les personnes âgées, nous avons préparé des gâteaux. L’après-midi, nous nous sommes retrouvés pour un goûter en commun. En parallèle, nous nous sommes déplacés avec quelques enfants et des gâteaux chez les personnes âgées seules et peu mobiles du quartier. » Suivent deux ateliers autour de la lecture et un autour du jeu. « Les personnes âgées comme les enfants me demandent régulièrement la date du prochain atelier : un signe clair que l’envie est là… Aujourd’hui, nous cherchons à pérenniser cette action qui contribue à changer les mentalités et le regard que chacun porte sur la vieillesse. »

Boissière : des ateliers pour rassembler les générations

contre ou prévenir l’isolement, il faut faire évoluer le regard sur le vieillissement », souligne Élisabeth Lefranc. « Différentes actions vont ainsi dans le même sens, dont l’opération “ Le sens de l’âge ” qui se tiendra à Nantes à la rentrée. L’ob-jectif ? Autour d’un film documentaire présentant le portrait et le témoignage de six octogénaires sur la vie d’aujourd’hui, inviter les citoyens à s’exprimer sur leur ressenti autour de la vieillesse dans différents lieux de la ville. »

Emmanuelle Morin

Faire évoluer le regard sur le vieillissement.

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l’éolien en mer, une bonne nouvelle pour l’estuaireLa construction de quatre champs éoliens au large des côtes françaises, dont l’un à saint-Nazaire, lance une nouvelle filière industrielle consacrée aux énergies marines renouvelables. à la clé : des usines et des emplois.

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lusieurs centaines d’éolien-nes offshore, gigantesques moulins marins transfor-mant l’énergie du vent en électricité, produiront l’équi-

valent d’un réacteur d’une centrale nucléaire (2 000 mégawatts) au large des côtes atlantiques et normandes d’ici à quelques années. 80 seront déployées face à Saint-Nazaire, 83 à Saint-Brieuc, 75 à Courseulles-sur-Mer et 73 autres à Fécamp. La région a mobilisé tous ses atouts (le port, des savoir-faire indus-triels forgés sur les paquebots et les avions, une recherche de pointe…), pour

2�500eMPLois seront créés à saint-nazaire, Montoir-de-Bretagne et La turballe pour fabriquer et assurer la maintenance de ces géants des mers.

tirer parti de ce grand chantier, dont la majeure partie a été confiée le 6 avril dernier au consortium industriel regrou-pant EDF, Alstom et l’énergéticien danois Dong. « C’est un gisement d’emplois nou-veaux et une opportunité inédite de diver-sification et de développement industriel autour de la navale », expliquent d’une même voix les collectivités locales. Il pro-met de belles retombées économiques : « un investissement industriel de 7 milliards d’euros et la création de 10 000 emplois directs et indirects en Pays de la Loire, Bretagne, Basse et Haute-Normandie », indique le ministère de l’Économie.

CoNsTRuCTIoN DEs usINEs Dès 2013À Saint-Nazaire, Alstom prévoit d’im-planter deux usines pour fabriquer les composants clés des éoliennes. Leur construction démarrera dès 2013, en même temps que les premiers recrute-ments, aux bords des quais de la zone portuaire de Montoir. L’une réalisera les générateurs. L’autre assemblera les nacelles. La production des pales et des mâts se fera à Cherbourg, tandis qu’un centre de maintenance des exploita-tions sera implanté à La Turballe. Alstom ouvrira également dans la

avec 80 éoliennes de 6 mégawatts chacune, le parc éolien du banc de Guérande, situé à 12 km au large de saint-nazaire, couvrira à lui seul la consommation électrique de 720 000 habitants.

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REPèREs

• La première éolienne offshore de France testée au CarnetLe site estuarien, objet de vingt ans de mobilisation contre l’implantation d’une centrale nucléaire, accueille depuis le 19 mars la plus puissante éolienne marine du monde. 176 m en bout de pale, soit la hauteur d’une demi tour Eiffel, et le poids de trois TGV (1 500 tonnes avec ses fondations) ! Doté d’une turbine de 6 MW, l’engin conçu par Alstom et STx peut alimenter en électricité l’équivalent de 5 000 foyers. Ce prototype sert à tester l’exploitation des futurs champs éoliens dans un environnement salin proche de la mer.

• un site d’essai en mer pour les énergies marines au CroisicLe territoire ne mise pas que sur l’éolien pour développer l’économie maritime. À 10 milles nautiques de la pointe du Croisic, une zone de 1 km2 est équipée pour tester différents dispositifs de production d’électricité à partir de l’énergie des océans, notamment celle générée par le mouvement des vagues. Baptisé SEM-REV, ce projet de 14 M€ - piloté par l’école centrale de Nantes et financé par les collectivités locales, l’État et l’Europe - sera opérationnel en octobre prochain. C’est le premier site français d’essai en mer pour les énergies marines renouvelables. un câble sous-marin de 23 km de long est en cours d’installation afin de raccorder au réseau électrique les prototypes industriels qui y seront testés. Les deux premiers seront un récupérateur d’énergie de la houle et une éolienne flottante.

région un centre de recherche et dévelop pement dédié aux énergies marines. Cet institut, en lien avec l’ins-titut de recherche technologique nan-tais Jules Verne, sera le « premier et unique centre de ce type en France  », souligne le groupe dont le plan indus-triel prévoit au total la création de 5 000 emplois. « Ces trois premiers parcs vont permettre de lancer une nouvelle filière industrielle d’excellence, dont la vocation est de répondre aux besoins français, mais aussi au marché euro-péen en pleine expansion, explique le PDG d’Alstom Patrick Kron. L’éolien est l’énergie la plus commandée dans le monde aujourd’hui. »

sAINT-NAzAIRE, PILoTE DE LA FILIèRE« L’implantation d’un tel donneur d’ordre va créer un appel d’air pour l’implanta-tion de nouvelles entreprises liées aux énergies marines renouvelables  », se félicite Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Loire. Des retom-bées économiques sont attendues bien au-delà des emplois des usines Alstom, avec la fabrication des fondations, le pré-assemblage des éoliennes ou leur installation en mer… Une centaine de

« Localement, cette industrie sera créatrice d’emplois. Elle participe également de la transition énergétique qu’il faut opérer en France »

Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes

PME locales de l’aéronautique, du fer-roviaire ou de la navale, réunies au sein du groupement Néopolia, sont déjà en ordre de marche pour fournir des sous-stations électriques, des petits navires chargés de la maintenance des parcs… STX a également conçu un navire capable d’aller poser en pleine mer dans des conditions météo difficiles ces ouvrages aux dimensions impression-nantes. Pour le président de Néopolia, Jean-Claude Pelleteur, « c’est le début d’une nouvelle aventure industrielle. » Le territoire y tiendra une place cen-trale puisque le groupement régional a été choisi pour piloter l’organisation de

cette filière au niveau national.Les industriels ont dix-huit mois pour affiner leur projet. Sauf contretemps, les premières hélices devraient tourner en 2018. D’ici là, un second appel d’offres sera lancé au second semestre 2012 pour développer de nouvelles zones d’éolien offshore, notamment au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier. L’objectif de l’État est d’installer 1 000 à 1 200 éoliennes à l’horizon 2020 pour produire l’équivalent de la consom-mation annuelle de 4,5 millions de foyers. ‐ophélie Lemarié

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mLes nacelles et les générateurs des éoliennes seront fabriqués à saint-nazaire.

alstom teste au Carnet l’éolienne la plus puissante du monde.

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iNitiatives

le vélo change de braquet ! La petite reine retrouve sa place dans les rues de Nantes, grâce entre autres à des aménagements qui améliorent la sécurité et à l’action d’associations.

En moyenne, 1 500 à 2 000 personnes utilisent quotidien-nement leur vélo à Nantes. C’est environ 4 % des dépla-cements effectués au cœur de l’agglomération. L’objectif est d’atteindre 15 % en 2020. Le Plan adopté par Nantes Métropole fin 2009 doit booster la pratique du vélo. LEVER LEs FREINs « Pour les distances de moins de cinq kilomètres, notam-ment aux heures de pointe, le vélo est le mode de dépla-cement le mieux adapté à la ville. Il raccourcit les temps

de trajet », remarque Hadrien Bedok, le monsieur vélo de Nantes Métropole. Pourtant, les a priori demeurent, notamment celui du sentiment d’insécurité. « Il n’est pas légitime. Le vélo est bien moins dangereux que le scooter par exemple où vous avez 20 fois plus de risque d’avoir un accident. » Des bandes cyclables protégées pour sortir le vélo du trafic automobile sont aménagées partout où c’est possible. « Sécuriser la pratique est un enjeu pour favoriser les déplacements à vélo  », souligne Hadrien Bedok. Progressivement, la ville s’adapte à la petite reine.

Pionnière à Nantes, Place au vélo fête en 2012 ses 20 ans.

Son objectif est double : « Militer pour une meilleure prise en

compte du vélo à Nantes et dans son agglomération et inciter

de plus en plus de Nantais à utiliser la bicyclette comme mode

de déplacement », précise son président, jean-Paul Berthelot.

À ce titre, l’association développe des actions comme la Fête du

vélo (le 3 juin cette année), des contrôles techniques (freins et

éclairages) et deux samedis par mois (le 1er et le 3e) des ateliers

« Brico vélo » ouverts au public. Autre initiative : un atelier « Vélo

école adultes ». « Il vise les adultes qui n’en ont jamais fait ou qui

ont besoin d’être réassurés dans leur pratique en ville. » Pour les

20 cours, comptez 100 €. il est gratuit pour les demandeurs d’emploi.

Contact : 8, rue d’Auvours – www.nantes.fubicy.org

& 02 40 200 400.

a�Place au vélo

Au service des étudiants

Dans ses nouveaux locaux situés face au centre de loisirs

du Petit-Port, Vélocampus propose la location de vélo pour toute

l’année universitaire et un atelier ouvert à tous pour l’entretien

et la réparation des bicyclettes, moyennant une adhésion modique

de 8 €. Principalement destiné aux étudiants, Vélocampus est

cependant ouvert à tous. « Ici, on apprend à bricoler son vélo.

Des outils adaptés sont mis à disposition et des techniciens aident

les adhérents et les usagers qui nous sollicitent à devenir autonomes

pour assurer eux-mêmes l’entretien de leur vélo », explique Corentin

Lemaître, le président de l’association qui, née à Nantes en 1997,

a depuis essaimé en France ainsi qu’à Leeds en Angleterre.

Contact : 02 40 16 26 45 & http://velocampus.net /

Accueil du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h :

3, chemin de la Censive-du-Tertre.

a�Vélocampus

Apprendre à faire du vélo

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De nouveaux marquages au sol apparaissent aux ronds-points et aux feux avec le sas vélo. Le panneau du tourne-à-droite permet de s’affranchir du feu rouge en toute légalité. Expérimenté à Nantes, il est inscrit depuis janvier dans le Code de la route et adopté par d’autres villes en France. « Nous soutenons également des asso-ciations qui assurent la promotion de l’usage du vélo en ville, notamment vers les étudiants et les adultes. »Et pour ceux qui auraient des envies d’évasion, Nantes est désormais située au croisement de deux véloroutes européennes : Vélodyssée, qui relie Hendaye à Roscoff, et celle de la Loire à vélo. ‐Loïc Abed-Denesle

Nantes devient-elle une ville

« vélo » ?

Oui. j’ai eu l’occasion de revenir à

Nantes fin 2011 à l’occasion de sa

candidature pour accueillir l’édition

2013 du congrès international

Vélo-city (NDR : Nantes figurait

parmi les trois derniers candidats

en lice. C’est finalement Vienne

la lauréate). En cinq ans, j’ai pu

constater une évolution dans le

bon sens concernant la question

des aménagements, de la place

du vélo sur la voirie et de l’offre

de services. C’est une politique

cohérente, pas du saupoudrage de

mesures. Elle est complémentaire

avec celle dédiée aux transports

publics. Nantes a su tirer des

enseignements d’expériences

menées dans d’autres métropoles

européennes pour les adapter

à sa forme urbaine dont le relief,

peu accidenté, n’est pas un frein

pour la pratique du vélo. Nantes

est l’une des villes en France

qui avec Bordeaux, peut

aujourd’hui servir de référence.

Elle ose des expériences comme

le tourne-à-droite et démontre

que cela fonctionne. Elle met

ainsi en œuvre les conditions

pour que la pratique du vélo,

qui simplifie l’usage de la ville,

se développe et devienne

naturelle.

« À Nantes, on ose des expérimentations »

gENEVIèVE LAFERRIèRE / PRÉSiDENTE DE LA FÉDÉRATiON

FRANçAiSE DES uSAGERS DE LA BiCyCLETTE.

aTémoignage

a�Atao Vélos

Dans l’atelier implanté dans le bas-Chantenay, on bichonne

les vélos confiés pour une réparation ou un entretien. Atao Vélos

est l’un des huit chantiers d’insertion de l’association qui assure

la maintenance, récupère, remet en état et vend des vélos.

« Cela permet à des personnes en situation de précarité de retrouver

un parcours professionnel. Elles ressortent avec une expérience

et une formation », explique Rémy Loriot, responsable de l’atelier.

Les services proposés permettent de faire vivre l’association et

de valoriser un savoir-faire technique : « Nous sommes capables

de réparer des vieux vélos avec les bonnes pièces. À Nantes,

les magasins de cycles n’hésitent pas à nous solliciter. »

Contact : 02 40 92 87 05 & www.atao-insertion.fr /

3, rue François-Coppée. L’atelier est ouvert du lundi au

vendredi de 8 h à 12 h et le mardi de 8 h à 16 h.

Des balades littéraires à vélo à Nantes et dans l’Ouest de la

France : c’est l’initiative originale proposée par Dyna-Mots. Ou

comment se faire du bien au corps et à l’esprit ! « Nous invitons à

mêler le plaisir de la lecture à celui du vélo, précise Évelyne Moulin,

de Dyna-Mots. Concrètement, un thème est retenu par balade.

Au cours des pauses ponctuant chaque balade, des membres

de l’association donnent voix à des pages de la littérature classique

et contemporaine. » Ainsi, le 3 juin, à l’occasion de la Fête du vélo,

les écrivains du Sud des États-unis seront mis à l’honneur.

Celle du week-end des 23 et 24 juin est consacrée aux « Corsaires,

pirates et flibustiers », entre Dinard et Dinan. « Pour y participer,

pas besoin d’être adhérent. C’est ouvert à tous », souligne Anne-

Marie Richard.

Contact : 02 40 48 16 64 & http://dynamotssite.free.fr

La tête et les jambes !aDyna-mots

Roulez solidaire !

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De nouveaux espaces verts en bord de Loire Le quartier à la pointe nord-est de l’île de Nantes se transforme en profondeur : 6 hectares d’espaces publics et 1,2 km de promenades ont été créées.

A u débouché du pont Tabarly, la pointe est de l’île de Nantes dévoile un nouveau visage. Sept immeubles sortent de

terre sur le terrain où il était question dans les années 1990 de construire une gendarmerie. De nouveaux habitants s’installent peu à peu, 500 au total poseront leurs valises dans ce quartier profondément transformé d’ici à mi-2013. Pour accompagner ce développement, de nouvelles voies et venelles pavées apaisent les

circulations. Et six hectares d’espaces publics tournés vers le fleuve ont été aménagés. Sur les berges, reprofilées en pente douce et ponctuées de belvédères, deux promenades ont été créées : une sur la partie basse donne directement sur la Loire, l’autre sur la partie haute pour des balades à pied ou à vélo. Ces 1 200 m prolongent les cheminements déjà réalisés boulevard Blancho ou devant le palais des sports, pour consti-tuer à terme une promenade tout autour de l’île. On peut déjà baguenauder

sans discontinuité, du pont Aristide-Briand au pont Clemenceau en passant par le Crapa. Le parc des berges, arboré d’essences ligériennes, diffuse cette verdure vers l’intérieur du quartier, où un grand bassin traversé de passerelles en bois permet de réguler naturellement les eaux pluviales. Un square, conçu avec un groupe d’habitants, viendra à l’automne compléter le paysage rue Jean Gorin.

+ d’infos en vidéo sur www.iledenantes.com

Île de Nantes

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Île de Nantes

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vie de quartiervie de quartier

En mars dernier, la Maison de quartier des Dervallières accueillait la première projection publique du court-métrage Encaisse. L’aboutissement – ou plutôt le début – d’une belle histoire. Elle commence fin 2009 quand Guillaume Fernandez, régisseur sur les plateaux de cinéma, décide de passer derrière la caméra : « J’ai profité d’un passage à vide professionnel pour lancer ce film que j’avais en tête depuis plusieurs années ».Le jeune homme vit à Liège mais c’est à Nantes, où il a fait ses études, qu’il veut tourner. Il y active de multiples réseaux : MJC des Dervallières et de la Bouvardière, centre de formation aux métiers techniques du spectacle (STAFF), bureau d’accueil des tournages... « Le plus compliqué a été de trouver des comédiens », reconnaît le réalisateur. Parmi ses recrues, un certain Ahmed Sylla : « Une vraie pépite, qui brille aujourd’hui dans l’émission de Laurent Ruquier “ On n’demande qu’à en rire ”... » Le tournage aura été riche de rencontres. « Ce fut une expérience unique. Voir tout ces gens prêts à aider, à donner de leur temps pour un projet non lucratif et à la base étranger, ça fait chaud au cœur ». Encaisse est aujourd’hui programmé dans les festivals de cinéma, où il donne à réfléchir sur la jeunesse au travers du prisme des classes sociales. ‐

Encaisse, vies de jeunes sur pellicule

Nantes erdreNantes

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Tomates, courgettes et autres haricots prennent doucement racine dans les jardins familiaux aménagés au pied de la résidence la Beaujoire et livrés le mois dernier. Onze parcelles ont été réservées aux habitants. Elles côtoient un jardin collectif où la Maison de quartier organisera régulièrement des animations autour de l’alimentation, la santé, le bien-être.C’est le 25e projet de ce type porté par le service des espaces verts de la Ville (Seve). Avec toujours l’objectif de rompre l’isolement, proposer des espaces de rencontre autour des plantes et du jardinage. Les jardins familiaux de la Halvêque s’intègrent en outre dans la réhabilitation du quartier menée actuellement par la Nantaise d’habitation, qui a fourni les terrains nécessaires.

À la Halvêque, on jardine au pied des immeubles

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C’est le 25 juin qu’ouvrira, rue Eugène-Thomas, la résidence médicalisée « Le Parc de l’Amande ». Souhaité par la Ville de Nantes au vu d’une demande toujours soutenue pour ce type d’hébergement,

le nouvel Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est le fruit d’un partenariat avec Harmonie Habitat et Mutualité Retraite, qui en sera le gestionnaire. Il proposera 84 places en hébergement permanent et deux places en hébergement temporaire. 24 places seront plus spécifiquement réservées aux personnes souffrant d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Une équipe de soins (médecin coordinateur, infirmiers, aide-soignants) y sera implantée. Bien desservi par les transports en commun, l’Ehpad bénéficie aussi de la proximité du parc qui lui donne son nom. Les résidents seront logés dans un bâtiment neuf comprenant deux ailes sur trois ou quatre niveaux, et abritant les espaces collectifs (salons, salles d’activités, restaurant…). Est également prévue une chambre d’hôte, qui permettra notamment de faciliter les relations avec la famille éloignée. Contact Mutualité Retraite : 02 40 41 27 77

Hébergement pour personnes âgées dépendantes au Chêne des Anglais

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Ce nouveau pôle, dans le prolongement de la place des Dervallières, regroupera sur 1 500 m2 les conseillers de la Caf, l’équipe de quartier de la Ville de Nantes, la Maison de l’emploi, ainsi que l’unité emploi et le comité local d’insertion du Conseil général. Implanté dans le triangle formé par les rues Honoré-Daumier, Henri-Matisse et Charles-Roger, ce bâtiment de deux étages permettra d’accueillir dans l’esprit du « guichet unique » le public recherchant un emploi, une aide à l’insertion ou un soutien à l’activité économique. Bardé d’inox et doté de toitures-terrasses végétalisées, l’immeuble est

construit dans une démarche de haute qualité environnementale, et sera très peu gourmand en énergie. Début des travaux fin juin, pour une ouverture prévue fin 2013. ‐

Un nouvel équipement dédié à l’emploi et à l’insertion

Durant toute l’année scolaire, les six classes maternelles du groupe scolaire Dervallières-Chézine ont profité de leur proximité avec la nature pour travailler autour de l’arbre. Sorties-découvertes, collecte

de feuilles, semis, exposition, spectacles, interventions de professionnels… Le programme, riche et varié, a été concocté avec le soutien de partenaires dont Séquoia, Bretagne vivante, La Luna, le Théâtre du Pré en Bulles, le Centre régional de la propriété forestière et le Seve de la Ville.« Ce projet d’école de la forêt a pour but de sensibiliser les élèves au respect du vivant », souligne la directrice, Isabelle Godron. Un temps de restitution est prévu le 19 juin. Elèves, enseignants et parents entameront à 17 h 30 une grande marche dans la forêt, ponctuée de pauses qui seront autant de prétextes à rappeler le travail de l’année. ‐

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Des maternelles à l’école de l’arbre

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Forum Place à l’emploi à l’ouestLa Maison de l’emploi et Pôle emploi proposent plusieurs rendez-vous les 18 et 19 juin. L’objectif ? Venir à la rencontre des entreprises qui recrutent et mieux se préparer à la recherche d’un emploi. Au programme : le lundi 18 juin sont organisés des ateliers pratiques (ateliers CV, préparation d’entretien) aux Maisons de l’emploi de Bellevue (29, rue Romain-Rolland) et du Sillon à Saint-Herblain et au Pôle emploi Jean-Moulin. Le mardi 19 juin : session de « jobdating » sous forme de rencontres place des Lauriers avec des entreprises qui recrutent dans différents secteurs d’activités (propreté, commerce, service à la personne, industrie).

Plus d’infos : Maison de l’emploi, 29,

rue Romain-Rolland. Tél : 02 40 85 66 66.

Bottière / doulonBottière / d

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Une BD met en bulles Bottière-ChénaieDes jardins familiaux, une école avec une serre sur le toit et un ruisseau remis à l’air libre : « Je vis dans un écoquartier » relate en BD le quotidien de Bottière-Chénaie. Conçue par la journaliste Nathalie Tordjman avec l’illustrateur D. Mermoux pour le mensuel Images Doc, cette bande dessinée porte un autre regard - celui d’enfants - sur ce nouveau quartier. Mais pourquoi Bottière-Chénaie ? « Je cherchais un écoquartier aménagé récemment et habité, pas un projet encore dans les cartons. Il devait

également être doté d’une école car le mensuel dans lequel paraît la BD s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans, explique l’auteure. Au final, cela correspond bien à ce que j’ai voulu restituer. Et les élèves de l’école Julien-Gracq que j’ai rencontré pour créer les personnages de la bande dessinée m’en ont fait un retour positif. Ils étaient ravis de redécouvrir ainsi leur quartier. »

Pour en savoir plus : www.imagesdoc.com /

La BD est parue dans le n° d’avril 2012 (n° 280).

Comment transmettre aux jeunes générations l’histoire et la mémoire

de la Résistance et de la Déportation ? C’est l’objectif du concours national qui permet

d’approfondir ces deux épisodes majeurs

de la seconde guerre mondiale. Depuis

plusieurs années, le collège de Chantenay y participe. « Les élèves sont volontaires. Une fois par semaine, nous travaillons ensemble sur le

thème retenu. Cette année, c’est : “ Résister dans les camps ” », explique Nelly Touzet qui avec Annie Le Roux - toutes deux professeures

d’histoire à la retraite - animent le groupe de collégiens. « La Seconde Guerre mondiale est à leur programme de 3e. Ce concours est l’occasion

de rendre vivant le contenu théorique du cours », souligne Annie Le Roux. Collecte d’entretiens auprès de témoins qui ont vécu ces

heures sombres et douloureuses, visite du Mémorial de la Shoah à Paris : nos apprentis historiens rassemblent la matière pour réaliser un documentaire en lice pour le concours national. L’an dernier, pour la 50e édition, le collège de Chantenay a été récompensé et le groupe

d’élèves lauréats reçu à l’Élysée pour la remise des prix. ‐

Le collège de Chantenay primé au concours national de la

Résistance et de la Déportation Bellevue / ChantenayBellevue / Chantenay

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Faltazia, le théâtre à l’école d’Avignon

Dans le parc potager de la Crapaudine, un essaim d’abeilles a trouvé là un lieu pour butiner en toute tranquillité. Paradoxalement, ces dernières années, les abeilles ont trouvé refuge en ville. « Elles subissent dans les campagnes les méfaits des produits phytosanitaires répandus notamment dans l’agriculture. Dans tous les parcs et jardins de Nantes, les produits phyto sont bannis ! »,

explique Pascal Charpentier du Seve de la Ville. L’implantation d’une ruche sur le site de la Crapaudine, en partenariat avec l’Union des apiculteurs de Loire-Atlantique, l’Unapla, répond avant tout à une vocation pédagogique et éducatif. « L’objectif n’est pas de récolter du miel mais de montrer l’importance des abeilles dans l’environnement car elles sont les sentinelles de la qualité de la biodiversité. À terme, d’autres ruches pourraient être installées sur le parc. »

Derrière une porte de bois brut, une petite scène aux murs tendus de noir : nous voici à l’atelier-théâtre Faltazia, à deux pas du rond-point de Rennes. Le maître des lieux, Xavier Doisy, se dit « 100 % du quartier ». Il en est tout de même parti vingt-cinq ans pour exercer ses talents de metteur en scène et comédien dans la capitale française du théâtre, Avignon. Collaborations à de grands classiques ou à des pièces du répertoire contemporain, stages, interventions en milieu scolaire et à l’université… Xavier Doisy s’est constitué un CV bien fourni. Revenu à Nantes en 2010, il s’emploie depuis à transmettre son savoir aux publics adultes et ados, lors d’ateliers programmés tous les mardis. « J’ai une certaine façon de concevoir le théâtre, tournée vers la pratique collective plutôt que l’individualisation. J’essaie de tirer le récréatif vers le créatif. »

Une démarche plébiscitée par les comédiens amateurs de Faltazia, qui apprécient « autant sa pédagogie que sa culture, sa connaissance de l’histoire du théâtre. »

Contact : 02 28 07 28 95.

Une ruche à la Crapaudine !

Hauts-Pavés /Saint-FélixHauts-Pavés /Saint-Félix

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Un atelier théâtre récréatif et créatif !

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Depuis le début de la réhabilitation du quartier, la Malle à Case offre aux habitants de Malakoff un lieu convivial pour se retrouver et discuter. L’association propose plusieurs services, comme une laverie ou un accompagnement dans certaines démarches administratives assuré par les deux permanentes Laurence Pautard et Donka Rajic. Au programme également, des prestations autour du bien-être, très appréciées des habitants : deux fois par mois, une coiffeuse et une esthéticienne proposent sur place

leurs services ; une sophrologue vient aussi de démarrer un atelier. Tous ces services sont proposés à des tarifs très avantageux, une fois acquittée la cotisation à l’association (5 € par an). Pour Virginie, une habitante du quartier qui les utilise depuis trois ans, la Malle à Case est un vrai soutien au quotidien : « Il y a la question financière, mais aussi le fait que l’on se sent bien ici, on retrouve le sourire ! »

Contact : 02 40 75 63 74,

lamalleacase@laposte.net

Le plein de services à la Malle à Case

« Le trio infernal ! », lancent-elles en riant. Trois femmes sont désormais aux commandes de l’Association des habitants du quartier Malakoff, installée à la maison des Haubans. Aurélie Micheau a été élue en janvier présidente de l’AHQM, après en avoir été par deux fois la permanente : « Je ne voulais pas que s’arrêtent toutes les actions engagées sur le quartier : l’organisation de temps festifs, les sorties, l’accompagnement social… », explique cette jeune femme de 27 ans. Pour l’épauler, deux salariées : Claude Julliot et Sandrine Menier ont en charge l’action au quotidien de l’association, le montage de projets et l’administratif. L’AHQM, jamais à court d’idées, prépare pour la rentrée une grande sortie à Disneyland. Contact : 09 81 06 93 95.

Trois femmes pour piloter l’Association des habitants du quartier Malakoff

Centre-villeCentre-ville

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Malakoff / Saint-donatien

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Un nouveau visage pour le square Faustin-HélieLe square qui jouxte l’ancien palais de justice va être relifté. Propriété du Conseil général, il profite de la transformation du palais de justice en hôtel pour bénéficier d’améliorations. Conçu par l’agence nantaise Phytolab en concertation avec les riverains et le Seve de la Ville, le futur square offrira un aménagement paysager avec notamment de nouvelles plantations, un cheminement piéton (via le square) entre la place Aristide-Briand et la place Édouard-Normand, la mise en place d’espaces de jeux pour les enfants. L’entrée permettra de mettre en valeur les deux sculptures de lion autrefois installées à l’entrée du palais de justice. Démarrage du chantier : juillet 2012. Réouverture au public : début 2013.

Claude Julliot, Aurélie Micheau

et Sandrine Menier.

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Un spot contre le sexisme tourné au Breil

Label d’or pour l’école d’arbitrage de l’ASPTT Nantes handball« On n’a pas le même maillot, mais on a la même passion ! » À l’ASPTT Nantes Handball, cette devise prend tout son sens. En effet, le club résident du gymnase de Longchamp a obtenu en 2011 le label d’or décerné par la fédération française de hand pour son école d’arbitrage. « C’est une reconnaissance pour la qualité de la formation des jeunes arbitres que nous menons. Nous sommes le seul club nantais à avoir reçu cette distinction. L’objectif est de conserver ce label sur la durée », souligne Adeline Lopera, responsable de l’école d’arbitrage. Cette année, seize jeunes filles et garçons de 12 à 16 ans suivent cette formation. « Notre ambition est de les amener au plus haut niveau et de suivre l’exemple des frères Renaudineau qui aujourd’hui arbitrent au niveau national. C’est l’une des fiertés du club. »

Contact : http://aspttnantes.handball.free

Une sœur, un frère. La première se fait belle pour sortir, le second cherche à l’en empêcher. Mais la jeune fille va renverser la situation avec malice... Voici les grandes lignes de Chronique du sexisme ordinaire, un spot réalisé par Claire Godard, une étudiante

en cinéma de 18 ans, et produit par le collectif Citizen Nantes.Le court-métrage est un prolongement de l’action « Jupe ou pantalon » initiée par l’Espace Simone de Beauvoir en 2011, et relayée notamment au collège du Breil. Sa particularité : il a été conçu de manière contributive. « 50 internautes ont défini en amont le titre du film, l’âge et le milieu social des protagonistes, la scène finale... », explique Yves Monteil de Citizen Nantes. Les deux comédiens ont également été recrutés via le site, avant le tournage début mars dans un local prêté par Takaprès : « Tourner au Breil était un clin d’œil aux origines de notre association. »Véritable outil pédagogique, le film est en lice pour le concours « Buzzons contre le sexisme », organisé par la web TV teledebout.org. Citizen Nantes, de son côté, travaille à un nouveau film évoquant les quartiers nantais en 2030.

Le film est visible sur www.citizen-nantes.com

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Un court-métrage contributif pour lutter contre le sexisme chez les jeunes.

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sortez dans les quartiers !Tout au long du mois de juin, les quartiers accueillent des rendez-vous festifs et culturels, associant fête de quartier, spectacles, concerts, ateliers…

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Pour la cinquième édition, le parc du Croissant accueille le Swing des jardins, dans le quartier Doulon/Bottière. La journée commence dès 9 h, avec le vide-grenier, devant la Maison de quartier et une « déambulation échassière  » à 11 h 30. À partir de 13 h 30, des ateliers sont proposés par les associations ou acteurs du quartier. Spectacle de cirque (avec Lombric Spaghetti) ou duo de clowns épicé (Maboul Distorsion), chorale et fanfare d’enfants ponctuent l’après-midi. En fin de journée, programme musical riche, avec la chanteuse algérienne Aïcha Lebgaa, le rock festif de Jakez Orkeztra, la chanteuse Leïla Bounous, entre

 D ans tous les quartiers, l’été est propice aux barbecues festifs, vide-greniers et autres rassemblements conviviaux. Aux côtés des

associations d’habitants, qui sont sou-vent aux manettes logistiques, la Ville de Nantes organise ou soutient des pro-grammations de concerts, spectacles, performances, qui viennent ajouter une touche artistique à ces rendez-vous. Cette année, le projet de chorale géante UrbanVoices (voir en page 48) sera pré-sent à plusieurs reprises, sous forme de répétitions publiques.

En juin,

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La chanteuse algérienne Leïla Bounous est invitée au Swing des jardins.

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électro et musique traditionnelle orientale et pour finir en dansant, le balkan beat du Gypsy sound system, alias Dj Olga et Dr Schnaps aux platines.

gRAND ReNC’ART Le 16 jUiNLa deuxième édition de cette fête de

quartier laissant une large place aux talents artistiques (notamment les structures installées à la Fabrique Dervallières) aura lieu près du bassin. L’après-midi, à partir de 14 h, ateliers, lectures de textes, poésie… puis danse improvisée (avec Giulia Arduca) et spectacle pour les tout-petits (avec la Cie Sous le parasol). Trois scènes

Ailleurs dans les quartiersLe 9 juin à 20 h 30, bal aux Dix et le 10 juin à 15 h, les Victoires de la butte (chorales), butte Sainte-Anne.Les 14 et 15 juin, Apéro mathématiques T de n-1, par Athénor, Maison de quartier des Dervallières.Le 16 juin, fête de quartier de Malakoff, parc de la Roche.Le 21 juin, fête de la musique à Doulon/Bottière, place du Commandant-Cousteau.Le 23 juin, fête de quartier du Breil, devant l’école jacques-Prévert.

PRATiqUe

accueillent concerts et spectacles, parmi lesquels « Zig Zag », des frères Léon, entre théâtre et musique ; « Du vent sous les robes  », voyage visuel et musical par Sergent Pépère. Dans la soirée également, de la rumba congolaise avec System A et, pour la clôture de la soirée, le Baldescal de Babeltour, un spectacle musical très dansant…

MeTS TA MUSiqUe Le 23 jUiN

Organisée par la Confédération Syndicale des Familles (CSF) au parc de la Méta, cette fête de la musique du quartier Bellevue se propose de faire entendre les talents musicaux des écoles, collèges, chorales du quartier, dans l’après-midi, à partir de 16 h 15. En contrepoint de ces pratiques amateurs, des spectacles et concerts sont programmés le soir : la Compagnie Kanahi, avec déambulation d’échassiers en fin d’après-midi et spectacle de feu à 22 h 45. On retrouve également les artistes qui encadrent le projet UrbanVoices : Aïcha Lebgaa (Algérie), Mario Jauregui (Cuba), Karl Davis (USA) et Karim Ammour.

LâCHeR De CHoRALeS LeS 22 eT 23 jUiN

Autre proposition, autre quartier, la Halvêque. Dans le cadre des résidences d’artistes mises en place par la Bouche d’air, les sœurs Tartellini (alias Héléna Bourdaud et Sandra Costa) ont concocté tout un projet autour de la voix, en lien avec leur spectacle « Les sœurs Tartellini chantent le world ». Le 23  juin, elles invitent des chorales du quartier et d’ailleurs à venir chanter et se confronter, sous la houlette joyeuse des quatre chefs de chœur loufoques de «  Grupetto  », spectacle vocal hilarant. Au programme donc, le 22, à partir de 18 h : spectacle musical de l’école des Batignolles, chorale des Marsauderies, spectacle « Grupetto ». Et le 23, lâcher de chorales très diverses dans le quartier, avec la chorale silencieuse (en langue des signes), Amazon’ Gospel, Vita et Voce (classique), le Racing Club Choral (reprise de tubes) et la chorale sans nom (chants du monde/improvisation), les Castors de l’Erdre, la chorale des Marsauderies, l’atelier choral de la Maison de quartier… La soirée se termine par « Mucho Corazon », concert théâtral hispano-excentrique. ‐

La compagnie Kanahi et son spectacle de feu, au parc de la Méta le 23 juin.

Julien Breton et son « light graff ».

Le Baldescal clôture le grand Renc’art le 16 juin.

Le quatuor vocal déjanté Grupetto accompagne le lâcher de chorales à la Halvêque.

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aÀ Nantes

PrEnEz PLacE Dans cEs fautEuiLs, vous sErEz… branchés !

 e rnest Renaud est un marin nantais, devenu héros pour avoir prêté

assistance à des passagers de L’Austria qui a fait naufrage entre Hambourg et New York le 13 septembre 1858, avec

quelque 500 émigrants à bord. À partir du 15 juin, au château des ducs de Bretagne, une exposition revient sur cet événement, l’un des premiers faits divers mondiaux relayé par la presse alors en plein essor. « Cet acte d’héroïsme que nous envisagions comme une anecdote nantaise s’est révélé être un événement international de grande importance, explique Pierre Chotard, commissaire de l’exposition. En témoignent de nombreux tableaux allemands, des dessins de presse, des lithographies, des témoignages de survivants… »

Un incendie accidentel serait à l’origine du sinistre, mais une lettre diffusée dans la presse deux mois après le naufrage semble justifier l’usage du conditionnel… Au fil de la visite, des points de vue contraires sont présentés au visiteur qui est invité à mener l’enquête et à donner son verdict à la sortie. Quatre témoins de la catastrophe l’éclaireront dans sa réflexion…

Hambourg / New York. L’Austria :

une tragédie dans l’Atlantique

Du 15 juin au 10 novembre

www.chateau-nantes.fr

aAu château des ducs de Bretagne

CuLtureS

 Devenir musicien et compositeur sans entraînement : l’expérience est intrigante…

Dominique Huchet, guitariste et enseignant, a imaginé un dispositif qui la rend possible : un fauteuil à suspension est connecté à un ordinateur ; une fois assis, il ne vous reste qu’à bouger, tanguer, vous balancer… et le mouvement crée la musique. « C’est une manette de jeux, placée sous le siège, qui déclenche les commandes aux synthétiseurs » nous éclaire-t-il. « J’ai préalablement installé des séquences sonores sur l’ordinateur. C’est alors l’utilisateur qui, avec son corps, génère les sons. On peut utiliser plusieurs fauteuils

et jouer en groupe. » Penchez-vous à droite, vous êtes premier violon, revenez à gauche, vous déclenchez un chant d’oiseau, basculez en arrière et vous serez bassiste ! Soutenus par l’association Ghetto Art, les « fauteuils branchés » ont été présentés lors du festival nantais Spot en 2011 ; ils sont aussi expérimentés par des enfants et des handicapés. Car là est bien l’intention de Dominique Huchet : « Rendre la musique accessible à tous et partager des moments de création ».

http://ghetto-art-asso.com/site/

fauteuils-branches

dhuchet@gmail.com

naufragEEnquêtE au châtEau !

DANS l’ATlANTique :

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Dominique Huchet.

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La Cité des congrès de Nantes fête ses 20 ans en musique, les 6, 7 et 8 juillet. Au programme : 5 représentations d’UrbanVoices, œuvre collective chantée par 500 choristes et 30 mini-concerts d’artistes locaux et internationaux, aux tonalités orientales, latines, afro-américaines, hip hop…

 L e festival Aux heures d’été a étoffé sa programmation cette année, avec des cartes blanches à différents musiciens les vendredis

et samedis soirs de l’été, jusqu’à la mi-août. Comme un avant-goût du festival, qui démarre le 10 juillet, la première carte blanche a lieu les 15 et 16 juin, le week-end d’ouverture de Voyage à Nantes. C’est le clarinettiste Yom qui inaugure la formule. De culture klezmer, il s’aventure dans tous les registres : rock, pop, jazz, punk, abolissant

les frontières musicales. Pour l’occasion, il invite Maxime Delpierre, guitariste jazz et Jannick Martin, accordéoniste issu des musiques traditionnelles revues à la sauce contemporaine. Sur scène également Mihaï Trestian, cymbaliste modave, en trio. Et d’autres sans doute.

Dans le quartier du Bouffay, à 18 h, 19 h et 20 h,

les 15 et 16 juin.

LEs voix DE La cité

aux hEurEs D’été inaugurE DEs cartEs bLanchEs LE wEEk-EnD

aÀ la Cité des congrès

aÀ Nantes

a�Dans le BouffayintimE Et PicturaL : LE cinéma DE frED JoyEux

 P roducteur de films documentaires pour l’Atelier des images, créé avec sa femme Dominique en 1993, Fred Joyeux est aussi un réalisateur dont

on a pu voir les films* (3 à 10’) dans des festivals, sur Télénantes ou sur Arte. « Du fait main » comme il aime décrire son travail, qui oscille « entre le cinéma réel et le cinéma d’animation ». La rotoscopie est le dispositif qu’il utilise, « un procédé vieux comme le cinéma », explique-t-il, qui consiste à redessiner les acteurs sur du papier calque ; les dessins obtenus sont photographiés, et un logiciel les anime. « Le rendu est très pictural, c’est en quelque sorte de l’anti 3D ! Cette technique me permet de rendre le jeu des acteurs très précis. » Une impression de fragilité et une grande sensibilité se dégagent des personnages animés de Fred Joyeux qui, s’asseyant sur du vécu, explore l’intime. La maladie, par exemple, est au cœur d’un de ses prochains films intitulé L’homme qui avait perdu la tête.

* Réalisés avec le soutien de la Région des Pays de la Loire et du Département de Loire-Atlantique.

www.fredjoyeux.fr

DANS l’ATlANTique :

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 L’aventure a commencé l’an dernier, avec 220 choristes amateurs, qui ont participé à des ateliers de chant menés avec des artistes venus

d’Algérie, de Cuba et des États-Unis. Le tout a donné lieu à trois représenta-tions, au château, à Cosmopolis et dans le cadre de l’événement jeunesse Spot. « Cette année, le projet est plus ambi-tieux car nous prévoyons dix semaines de répétitions dans tous les quartiers de Nantes, pour aboutir à une création, les 6, 7 et 8 juillet, pour les 20 ans de la

Cité des congrès », résume Karim Ammour, chef d’orchestre du projet. Pour participer à ce «  collectif vocal urbain  », nul besoin d’être expert en vocalises. « Notre approche de la technique vocale est assez simple. Elle implique des échauffements, un travail sur la respiration, le souffle, issu du travail de Roy Art Théâtre, pour faire émerger la voix de chacun. Seules conditions : participer à au moins quatre répétitions et s’acquitter de l’adhésion de 10 €.  » Pour donner corps à la création musicale, Karim

Ammour a sollicité des artistes issus d’univers très différents, « une musique de mélanges, des répertoires dans les-quels tout le monde peut se retrouver. »

ALgéRie, CUBA, éTATS-UNiSLes artistes impliqués dans le projet

participent activement aux répétitions et composent une partition commune pour le spectacle prévu à la Cité des congrès.

Aïcha Lebgaa, originaire du Sahara algérien, est considérée comme l’égérie de la musique Gnaoui (folklore afro-maghrébin). « Elle est une improvisa-trice née, elle compose sans arrêt, saisit la poésie du moment. Sa voix est fragile et puissante, très émouvante », précise Karim Ammour. Elle est accompagnée par Boughaleb Laarif, joueur de Oud passionné de culture arabo-andalouse.

Mario Jauregui Aspirina vient de la Havane et aura 80 ans en juillet. « C’est une sorte d’encyclopédie vivante de la culture afro-cubaine. Il connaît tous les rythmes qui sont à la source de la musique populaire d’Amérique latine. Et c’est un pédagogue extraordinaire, Il a co-fondé l’Orchestre national folklorique de Cuba et fait le tour du monde plusieurs fois comme chanteur, danseur et percussionniste. Il est déjà venu à Nantes de nombreuses fois depuis les Allumées.  » Pour le réper-toire cubain, la chanteuse-danseuse-percussionniste Yoalis Arce Lewis est également de la partie.

Karl W. Davis apporte la touche de blues américain, teinté de funk et de soul. Originaire de Géorgie, il est venu à plusieurs reprises sur la scène des Rendez-vous de l’Erdre et prépare un nouvel album avec des musiciens nantais. Il est accompagné par le gui-tariste Jim Barcaro.

Armelle de Valon

aDans les quartiers

urbanvoicEs, sPEctacLE vocaL métisséDes centaines de choristes venus de tous les quartiers, un répertoire métissé de rythmes algériens, cubains et de blues américain, c’est le projet UrbanVoices. Découverte.

Représentations le 6 juillet à 21 h,

le 7 à 18 h et 21 h, le 8 à 18 h et 21 h,

Cité des congrès, dans le cadre des

« Voix de la cité ». Pour participer au projet :

02 40 08 07 09 – urbanvoices@gmail.com –

www.leadinternational.fr

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LA GRUE JAUNE

aObjet de cultureaObjet de culture

Dressée au confluent des bras de la Loire, la « grue

grise » a été acquise en 1966 par le Port autonome pour les

opérations de déchargement des navires. le transfert des

activités portuaires en aval a failli signer la mort de cet autre

modèle Titan, conçu par la société nantaise joseph Paris.

Mais des habitants se sont mobilisés pour sa sauvegarde,

et la Ville l’a rachetée en 2005. elle a été classée à

l’inventaire des monuments historiques cette même année,

avant de connaître des travaux de restauration en 2006.

Des grues s’activent toujours sur les quais de Cheviré et de Roche-Maurice. en amont, trois grues aujourd’hui désarmées mais préservées rappellent d’anciennes activités portuaire et navale.

Avec près de 400 tonnes

pour 34 m de haut et une

puissance de levage de

80 tonnes, la « grue jaune »

est un modèle Titan et

mérite bien cette appellation

Titan : de sa construction en

1954 jusqu’à la fermeture du

site en 1987, les chantiers

navals nantais l’utilisaient au

levage des blocs de bateaux

pour le montage sur cale.

Rachetée par la Ville de

Nantes, la grue a subi un

sérieux lifting en 1999. Sa

couleur jaune vif retrouvée

est devenue emblématique

du renouveau de la Prairie-

au-Duc.

Témoin de l’activité des chantiers navals

Dubigeon, dans le Bas-Chantenay, cette grue

pouvant lever jusqu’à 13 tonnes, au curieux

portique dissymétrique, servait à armer les

bateaux. Son histoire est des plus mouvementée.

Édifiée en 1942-1943 par la société joseph Paris,

elle est sabotée par les Allemands en 1944,

reconstruite peu après mais renversée par une

tempête en 1948 ! elle sera remontée en 1950 et

restera active jusqu’en 1967, date de la désaffection

des chantiers. en très mauvais état, la « grue

noire » vient d’être acquise par la Ville de Nantes,

en vue de sa restauration et sa préservation.

Les grues de nantes

LA GRUE GRisE

LA GRUE NoiRE

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La sagades nantais aux Jeux olympiques

CuLtureS

Depuis l’avènement des jo modernes, des Nantais se sont illustrés. Récit.

aHistoire

nal olympique (le CIO), réalise enfin son rêve : des jeux sportifs à Paris. Joseph Perotaux, du Cercle de l’épée de Nantes, décroche la médaille d’or avec l’équipe de France de fleuret. À Berlin, en 1936, Charles des Jamonières est médaillé de bronze au pistolet libre à 50  m. Et vient le premier acte de gloire du Cercle de l’aviron de Nantes (le CAN)  : le quatre barré composé de Fernand et Marcel Vandernotte, Jean Cosmat et Marcel Chauvigné avec pour barreur Noël Vandernotte (neveu de Fernand et Marcel), obtient la médaille de bronze. Une heure plus tard, le jeune rameur est de nouveau

 en 1896, les premiers JO modernes se déroulent à Athènes, berceau antique de l’olympisme. Il faut attendre Stockholm en

1912 pour voir les premiers athlètes nantais y participer. En athlétisme, Julien Boullery échoue à se qualifier pour la finale du 100 m. Mais les frères Jacques (barreur), Amédée et Gaston Thubée remportent une médaille d’or en yachting sur un 6  m, le bateau Mac Miche  : c’est le premier titre olympique nantais ! En 1924, Pierre de Coubertin, en passe de quitter la présidence du Comité internatio-

sur la troisième marche du podium avec le deux barré français. À 12 ans seulement, Noël devient ainsi le plus jeune athlète français médaillé aux JO. Un exploit jamais égalé depuis !

jeU À LA NANTAiSe Après guerre, les JO prennent une nouvelle dimension avec l’avènement de la télévision. À Rome, en 1960, les Jeux sont retransmis pour la pre-mière fois en direct en eurovision. Les rameurs du CAN, Michel Viaud et Alain Bouffard, se classent quatrièmes avec le huit. À Tokyo, en 1964, Marlène Ganguio et Danielle Guéneau, du

Les rameurs du CAN, de retour des JO de Berlin (1936).

[de g. à d.] Michel Bibard, William Ayache, et José Touré, du FC Nantes, arborent leur médialle d’or, décrochée aux JO de Los Angelès en 1984.

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Sources  : «  Le dictionnaire des médaillés olympiques français », Stéphane Gachet (éditions Litié).

Stade Nantais Athletic Club (le SNAC), sont finalistes (et huitièmes) du 4 x 100 m. En 1968, à Mexico, le rameur Yvon Petit (du CAN) se classe septième avec le quatre sans barreur. Aux 20es JO de Munich, en 1972, Georges Guelzec (La Nantaise) participe au concours général de gymnastique.Montréal 1976  : Loïc Amisse, Bruno Baronchelli, Éric Pecout (FC Nantes) sont les co-équipiers d’un certain Michel Platini, dans une équipe de France qui atteint les quarts de finale du tournoi olympique. Los Angeles 1984  : coup d’éclat avec José Touré, Michel Bibard et William Ayache (FC Nantes). Ils sont champions olympiques avec les Bleus entraînés par Henri Michel, ancien capitaine des Canaris. Avec une touche nantaise, le football offre ainsi à la France sa première médaille d’or dans un sport collectif. En voile, Luc Pillot, chargé aujourd’hui du sport de haut niveau à l’université de Nantes, décroche le bronze en 470. Il décroche l’or quatre ans plus tard à Séoul ! Barcelone 1992  : les Jeux paralympiques permettent à Gilles de la Bourdonnaye (TTCNA) de conqué-rir ses premières médailles  : argent en individuel, argent par équipes et

bronze en individuel open ! À Atlanta 1996, l’aviron nantais fait son grand retour sur un podium olympique  : Olivier Moncelet (CAN) décroche l’argent avec le quatre sans barreur tricolore. Aux Jeux paralympiques, Gilles de la Bourdonnaye continue sa moisson victorieuse  : deux médailles d’or en individuel et par équipes, une médaille de bronze en individuel open.

LeS ANNéeS 2000À Sydney, en 2000, c’est l’année de la consécration pour le rameur du Cercle de l’aviron de Nantes, Yves Hocdé, qui devient champion olympique avec le quatre sans barreur poids légers tricolore. Quant aux athlètes para-lympiques, ils complètent le tableau d’honneur nantais, avec une nouvelle médaille d’or par équipes pour le pon-giste Gilles de la Bourdonnaye et une médaille de bronze au 100 m libre pour le nageur d’Handisport Nantes Philippe Révillon. 2004 : c’est l’année du grand retour des JO à Athènes qui avait accueilli les premiers Jeux de l’histoire en 1896. Aux Jeux paralym-piques, la réussite est, de nouveau, au rendez-vous. À l’honneur, Damien Seguin devient champion olympique en

voile. Philippe Révillon, en obtenant trois médailles en natation, une en argent et deux en bronze, confirme ce qu’il avait laissé entrevoir à Sydney. Quant à Gilles de la Bourdonnaye, au sommet de son art, il bute en finale sur des Chinois intraitables. Enfin, en 2008 à Pékin, les athlètes nantais ramènent cinq médailles. Une belle moisson où seul l’or manque pour parachever le bilan de cette olym-piade. Julien Bontemps décroche une médaille d’argent en planche à voile. Pour Damien Seguin, le challenge était de conserver le titre conquis en mer Égée. Le régatier licencié au SNO par-vient finalement à décrocher l’argent sur le plan d’eau de Qingdao, théâtre des épreuves nautiques. Gilles de La Bourdonnaye fait valoir son expé-rience, Pékin constituant sa cinquième Olympiade. Déjà huit fois médaillé, l’actuel président du TTCNA répond une nouvelle fois présent avec le bronze par équipe. Cette neuvième médaille vient clore un palmarès impres-sionnant pour le plus « chinois » des Nantais olympiques puisqu’il a résidé et travaillé plusieurs années à Qingdao. L’autre pongiste nantaise, Audrey Le Morvan (TTCNA), s’illustre également avec une médaille de bronze par équipe. Et Ronan Palier revient avec une médaille de bronze sur le relais 4 x 100m. ‐Loïc Abed-Denesle

www.jopekin.nantes.fr

Stade Nantais Athletic Club (le SNAC), bronze en individuel open ! À Atlanta

Gilles de la Bourdonnaye, pongiste, médaillé aux Jeux paralympiques d’Athènes en 2004.©

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musique classiqueONPL« L’Histoire de Babar », conte musical sur la musique de Francis Poulenc, et concerto pour clarinette de jean Français, 5 juin à 19 h à la Cité des congrès.> Infos : 02 51 25 29 29. www.onpl.fr

Mardis Musicaux à La chaPeLLe saiNt-Marc Ensemble vocal Eva, direction Françoise Roussillat, œuvres de Ligeti, Schumann, Kodaly, Busto, Laureau, 12 juin à 20 h 30.> Infos : 02 40 74 74 68.

à L’arc« Le Bach de Bohême », Aria Voce, 12 juin à 20 h 30 à l’église Saint-Paul de Rezé.> Infos : 02 51 70 78 00. www.larcareze.fr

concertsà La Médiathèque Jacques-deMy« Les samedis du jazz » : classe de jazz des élèves du conser-vatoire de Nantes, 16 juin à 15 h.> Infos : 02 40 41 95 95. www.bm.nantes.fr

au ZeNithThe Voice, 1er juin à 20 h 30. « Thriller live », 5 juin à 20 h 30.

juiN 2012

La Cité des congrès souffle ses 20 bougies Premier rendez-vous, le 8 juin, avec Arlequin sauvage, une pièce de théâtre du xviiie siècle dans le cadre des 5es Journées scientifiques de l’université de Nantes. Du 6 au 8 juillet, « Les Voix de la Cité », avec deux scènes-découvertes et le spectacle UrbanVoices (lire p.50). Les 15 et 16 septembre, les Journées du patrimoine permettront d’explorer l’envers du décor de l’équipement à travers visites et spectacles. > Infos : www.lacite-nantes.fr

musique classiqueconcerts

musiques actuellesspectacle / humour / cirque

théâtredanse

jeune publicmusées

musiques / arts visuelsexpositions

livre / lectureconférences / débats

sport…

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ge« La piste là », cirque Aïtal (à partir de 6 ans), du 7 au 9 et du 11 au 15 juin à 20 h 30 sous chapiteau cours Saint-Pierre.

Au programme de la 29e édition, en avant-première, un concert célébrant Zelenka, le « Bach de Bohême », par l’ensemble Aria Voce, le 12 juin à l’église Saint-Paul de Rezé. Puis un concert-événement réunissant le contre-ténor Philippe jaroussky et la contralto Marie-Nicole Lemieux dans un programme d’airs d’opéra, le 20 juin à la Cité des congrès. L’ensemble vocal de Nantes, dans un programme Vivaldi et Pergolèse, le 22. Mais aussi, l’ensemble Arpegiatta, pour un concert autour de la tarentelle, le 25. L’ensemble Amarillis, qui célèbre la naissance du baroque italien, le 27. > Infos et réservations : www.printempsdesarts.fr

Printemps des Arts

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« Dracula », 8 juin à 20 h ; 9 juin à 14 h 30 et 20 h ; 10 juin à 14 h 30.> Infos : www.zenith-nantesmetropole.com

à caPeLLia« Diva jazz », 6e édition du tremplin de la chanson Diva jazz, 7 juin à 20 h 30.> Infos : 02 40 72 97 58. www.capellia.fr

musiques actuellesà La FabriqueStereolux• saLLe MicrOBeach House, 5 juin à 20 h 30. Grems, 6 juin à 20 h 30. Papa M + Fairy Tales in Yoghourt, 7 juin à 20 h 30. Duchess says + Papier Tigre + Vaginatown, 12 juin à 20 h 30. Ben Kweller, 14 juin à 20 h 30.> Infos : 02 40 43 20 43. www.stereolux.org

Trempolino• La PLaceAteliers en scène, 5 et 19 juin à 18 h 30. Présentation de l’atelier d’improvisation avec Vincent Courtois, 6 juin à 19 h. Semaine thématique « Do it yourself », du 9 au 20 juin. Fabrication de luths africains, 9 et 16 juin, puis présentation 19 juin à 18 h 30. Carte blanche au Thermogène, 13 juin à 18 h. Ateliers gravure de vinyles et sérigraphie, 13 et 14 juin de 14 h à 18 h. My Name is Nobody, 14 juin à 19 h. « Le luth final », exposition-performance par Patrice Blanc, 16 juin de 14 h à 17 h. « Les Musiciens du Nil », en partenariat avec le festival Les Orientales (Saint-Florent-le-Vieil), 27 juin à 12 h 30. « My Bitch generation », enregistrement en direct d’une émission radio, en partenariat avec My Web Generation, Bitch, Le Mag & Prun’, 28 juin à 19 h.> Infos : 02 40 46 66 33. www.trempo.com

au PaNNONicaCarte blanche 1name4acreW (organisation 1name4acrew),

1er juin à 20 h 30. (((echo))) Le Jardin singulier, 23 et 24 juin à la Maison Audubon à Couëron.> Infos : 02 51 72 10 10. www.pannonica.com

spectaclehumour cirqueà La cité des cONgrèsÉric Antoine, 10 juin à 18 h.> Infos : 02 40 48 97 30. www.ospectacles.com

au tNt« Les ZygomatiQ », festival d’humour pluridisciplinaire, jusqu’au 2 juin : Fabien Olicard (magie humour), 1er juin à 19 h ; Didier Super (chanson) 1er juin à 21 h ; La Meute, 2 juin à 21 h.> Infos : 02 40 12 12 28. www.tntheatre.com

La cie du caFé-théâtreNicole Ferroni : « L’œuf, la poule ou Nicole ? », jusqu’au 2 juin à 20 h 45. « Les Indélébiles », avec Sophie-Anne Lecesne, igor Koumpan et jeff Sirérol, du 5 au 9 juin à 20 h 45. Vérino, du 12 au 16 juin à 20 h 45. Anne Roumanoff, du 18 au 20 juin à 20 h 45. Christelle Chollet : « L’entubée », 22 juin à 20 h 45, 23 juin à 17 h et 20 h 45, 24 juin à 17 h. Cécile Giroud et Yann Stotz : « Plateau

d’amour », 19, 20, 22 et 23 juin à 20 h 15.> Infos : 02 40 89 65 01. www.nantes-spectacles.com

à caPeLLia« Saperlipuppet », festival de marionnettes et objets manipulés, jusqu’au 3 juin.> Infos : 02 40 72 97 58. www.capellia.fr - www.festivalsaperlipuppet.com

théâtreau graNd t

« Beaucoup de bruit pour rien » de William Shakespeare, mise en scène Philippe Péhenn, 11 et 15 juin à 20 h 30 ; 12, 13 et 14 juin à 20 h.> Infos : 02 51 88 25 25. www.legrandt.fr

au tNtLes ateliers du TNT : du 5 au 9, du 12 au 16 et du 19 au 23 juin à 19 h et 21 h. Festival de théâtre amateur « La Réplique », du 25 au 29 juin à 19 h et 21 h.> Infos : 02 40 12 12 28. www.tntheatre.com

au théâtre du sPhiNxSpectacles de fin d’année :

la pépinière du théâtre chapelain, 1er et 2 juin à 20 h 30 ; atelier ados et initiation 8 et 9 juin à 20 h 30 ; atelier Art dramatique du Sphinx, 15 et 16 juin à 21 h ; atelier Création du Sphinx 22 et 23 juin à 21 h.> Infos : 02 40 89 19 09. www.theatredusphinx.com

à ONyx« Les Indisciplinées », rencontres artistiques jeunes, jusqu’au 1er juin. « La Quermesse de Ménetreux », Cie Opus, 15 et 16 juin à 20 h 30 sur les bords de Loire à indre. > Infos : 02 28 25 25 00. www.onyx-culturel.org

Danseà ONyx« Une nuit au Caire avec Jawhara », danses orientales, 2 juin à 15 h et 20 h 30. > Infos : 02 40 16 00 61. www.centre-artistique-jawhara.fr

Jeune puBlicau château des ducs de bretagNe« Explorateurs en herbe ! » : 13 et 16 juin à 14 h 30 (7/11 ans). « Chocolat, une histoire gourmande », 6, 20 et 27 juin à 14 h 30 (4/6 ans) ; 9 et 23 juin

Pour la 6e fois, Angers-Nantes Opéra et la Ville de Nantes invitent tous les Nantais, chanteurs néophytes ou initiés, à fredonner ensemble à l’occasion de la Fête de la musique, sous la direction de Sandrine Abello, chef de chœur d’Angers-Nantes Opéra. Pour rejoindre cette chorale éphémère de quelques milliers de voix (3 000 l’an passé), seule compte l’envie ! Huit répétitions publiques dans les quartiers nantais jusqu’au 16 juin ; concert le 21 juin à partir de 20 h, cours Cambronne.> Infos : 02 40 41 9000. www.nantes.fr

Et si on chantait ensemble ?

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guide été à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr•••

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à 14 h 30 (7/11 ans).> Infos : 0 811 46 46 44. www.chateau-nantes.fr

à La bibLiOthèque• À la médiathèque Jacques-DemyBobines pour bambins : projection de « Quatre saisons dans la vie de Ludovic » (2-5 ans), 13 juin à 10 h 30. • À la bibliothèque de la ManufactureBobines pour bambins : projection de « L’Écureuil qui voyait tout en vert » (2-5 ans), 20 juin à 10 h 30.• À la médiathèque Floresca-GuépinBobines pour bambins : projection de « Les Aventures de Petit Panda », 2 juin à 10 h 30, et de « Le moineau qui ne sait pas siffler », 30 juin à 10 h 30 (2-5 ans). Cinémômes : projection de « À la découverte de… Carthage » (à partir de 6 ans), 20 juin à 15 h.Fête de la musique : « Bulle et Bob à la plage », « Bulle et Bob dans la cuisine », à partir de 2 ans, 6 juin à 15 h 30. Spectacles précédés à 15 h 30 d’une rencontre avec l’auteur, chanteuse et comédienne Natalie Tual et l’illustratrice ilya Green.• À la bibliothèque de la HalvêqueBobines pour bambins : projection de « La Boutique des pandas » (2-5 ans), 13 juin à 10 h 30. • À la médiathèque Luce-CourvilleBobines pour bambins : projection de « Monstres gentils + Cependant… + Minus » (2-5 ans), 20 juin à 10 h 30. La Semaine du jeu, jusqu’au 2 juin.> Infos : 02 40 41 95 95. www.bm.nantes.fr

au Musée JuLes-VerNeVoyage en tapis, découverte d’un roman de jules Verne, à

partir de 5 ans, 20 juin à 15 h.> Infos : 02 40 69 72 52. www.julesverne.nantes.fr

muséesau château des ducs de bretagNe« En parcourant le musée », 2 et 17 juin à 10 h 30 ; 9, 23 et 30 juin à 14 h 30. « À l’assaut du château ! » (visite en famille), 2 juin à 15 h. « Si le château m’était conté », 3, 10 et 24 juin à 10 h 30 ; 16 juin à 14 h 30. « Jouez avec l’histoire », (visite en famille et adulte), 3, 10, 17 et 24 juin à 15 h. Visite sensorielle « La Traite des Noirs et l’esclavage » : 9 juin à 14 h.> Infos : 0 811 46 46 44. www.chateau-nantes.fr

musique arts visuelsà La FabriqueTrempolino• La PLaceProjection de « DIY » de Laure Charrier et David Couliau, 18 juin à 19 h.> Infos : 02 40 46 66 33. www.trempo.com

L’art de FiLMer L’art« Nouveau réalisme : Raysse et Spoerri ». Projection de « Homero Presto » de Martial

Raysse et de « Daniel Spoerri » de Camille Guichard, dans le cadre de la programmation de films sur l’art par les Amis du musée des Beaux-Arts de Nantes, au siège de la Banque Populaire, 15 juin à 18 h 30.> Infos : 02 51 17 45 83. www.amis-beauxarts-nantes.fr

eXposi­tionsà La Fabrique• La PLace« Sérigraphie mon amour », pochettes d’albums, affiches de concerts… du 13 au 30 juin.> Infos : 02 40 46 66 33. www.trempo.com

à L’uNiVersité de NaNtes« Université de Nantes, 50 ans d’histoire », sur tous les campus de l’université de Nantes, jusqu’en juin.> Infos : www.univ-nantes.fr/50ans

à La base d’aPPui d’eNtre-deux« L’Échiqueté », Patrick Bernier et Olive Martin, jusqu’au 7 juillet.Tél. 02 40 71 81 41. www.entre-deux.org

à La gaLerie rdV« Abscreen (Standard & pauvre) » de Philippe Hurteau, du 9 juin au 21 juillet (vernissage le 8 juin à partir de 18 h).> Infos : 02 40 69 62 35. www.galerierdv.com

aVec L’ardePaRévéler la ville # 4 : « Habiter les milieux » : interventions d’artistes, plasticiens, designers, architectes, vidéastes, photographes… dans l’espace public, du 2 au 30 juin autour du canal Saint-Félix.> Infos : 02 40 59 04 59. www.lardepa.com

au MaNOir de PrOcé« Palettes de printemps », par l’association Aux plaisirs des yeux, jusqu’au 3 juin.> Infos : 06 18 26 21 26.

livrelectureà La bibLiOthèque• À la médiathèque Jacques-Demy« Les métaphores dans les littératures “blanche” et “noire” », lectures par jean-Bernard Pouy et Francis Mizio, 7 juin à 18 h 30. Ciné manga : « Shojô », 22 juin à 18 h. Fête de la musique : « Ostinato », Cie La Cabane, 23 juin à 15 h 30. • À la médiathèque Floresca-Guépin« Playmobil : à quoi joue la médiathèque Floresca-Guépin ? », du 18 septembre 2012 au 5 janvier 2013. À l’occasion de l’inauguration le 18 septembre à 19 h, chacun est invité à apporter son Playmobil et à le positionner sur les marches devant l’établissement. • À la médiathèque Luce-Courville

nantes.fr

Agenda des sorties surwww.

Du 13 au 17 juin, le TTCNA et sa section handisport organise la 2e édition de l’Open international de France de tennis de table handisport. Le gratin mondial de la discipline sera présent au complexe sportif de Mangin-Beaulieu, deux mois avant les jeux Paralympiques de Londres.Plus d’infos : http://ttcna.free.fr

Open international de France de tennis de table handisport 2012

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Rencontre avec Susana Fortes dans le cadre du Prix des lecteurs nantais, 13 juin à 19 h 30. Détours de lecture dans les tours Québec et Champlain (Bout des Pavés/Chêne des Anglais), 15 juin à partir de 16 h. • À la bibliothèque de ChantenayRencontre avec Éric Ferrat, 2 juin à 17 h 30. Exposition de l’Atelier du Pavillon rouge, du 8 juin au 5 septembre ; rencontre avec Marie Auger et ses élèves, 28 juin à 18 h 30.> Infos : 02 40 41 95 95. www.bm.nantes.fr

aVec La MaisON de La POésie de NaNtes Lecture-rencontre avec Jacques Josse, 7 juin à 19 h 30 au café Le Flesselles.> Infos : 02 40 69 22 32. www.maisondelapoesie-nantes.com

aVec NaNtes LiVres JeuNesRencontre avec Martine Laffon, 4 juin à 18 h 30 à la Maison des hommes et des techniques.> Infos : 02 51 72 14 14. www.nanteslivresjeunes.fr

confé­rencesDéBatsà La FabriqueTrempolino• La PLace« Back in “blast” » par Manuel Rabasse, 7 juin à 18 h 30. « DIY et culture punk » par Fabien Hein, 20 juin à 18 h 30.> Infos : 02 40 46 66 33. www.trempo.com

aVec Le cercLe richard-WagNer« Le discours musical dans “La Walkyrie”, 2e acte », par Roger Cobigo, 9 juin à 15 h à la Maison des syndicats.> Infos : 02 40 69 70 09 ou 02 40 69 40 24. www.planetewagner.net

sportcaLeNdrier sPOrtiF• Natation synchronisée, gala annuel, 2 et 3 juin, piscine Léo-Lagrange. • Handball féminin, France/Lituanie, match éliminatoire de l’Euro 2012, 3 juin, centre sportif Mangin-Beaulieu. • Athlétisme, meeting international Nant’haies Atlantic, 6 juin, stade Michel-Lecointre. • Hockey sur gazon, Coupe Avenir et coupe espérance filles, 9 et 10 juin, plaine de jeux de la Colinière. • Gymnastique, championnat de France élite, 9 et 10 juin, Palais des sports de Beaulieu. • Tennis de table handisport, 2e Open international, du 14 au 16 juin, centre sportif Mangin-Beaulieu. • Skate/roller, ufolep Contest Tour, 16 juin, skatepark le Hangar.

La Fête du VéLO Parcours cycliste et animations le long de la Loire, 3 juin de 9 h à 18 h. > Infos : Nantes tourisme 0892 464 044 - Place au vélo www.nantes.fubicy.org

La Fête de La Pêche et des MiLieux aquatiques3 juin, sur l’île de Versailles et les quais de l’Erdre.

> Infos : 02 40 41 90 09. www.federationpeche44.fr

triathLON des derVaLLièresNatation + VTT + course à pied pour les jeunes de 8 à 17 ans, 27 juin à partir de 13 h.> Infos : 06 30 56 01 75. www.triathlon-club-nantais.com

DiverscréatiONs Partagées daNs Le cadre de L’art eN PartageLa grande fanfare de mots, Cie Paq’la lune. Répétitions pour participer au spectacle : les 5, 19 et 26 juin de 18 h à 21 h, à l’école Le Baut, 2, rue des Renards. Contact : 06 59 34 19 95. Spectacle le 30 juin au parc des Amandes (Nantes nord). Un quartier, des lumières, Pick-up productions. Flashmob calligraphie lumineuse, le 16 juin au parc du Croissant (Doulon/Bottière).

ardePaDans le cadre du Festival Révéler la ville, neuf artistes interviendront sur la thématique « d’habiter les milieux », du 2 au 30 juin, autour du canal Saint-Félix.> Infos : 02 40 59 04 59. www.lardepa.com

Les JOurNées scieNtiFiques de L’uNiVersité Colloques scientifiques, conférences, tables rondes et expositions sur la thématique des « controverses scientifiques », le 8 juin, Cité des congrès de Nantes. > Infos : 02 40 35 07 37. www.univ-nantes.fr/js2012

cieLs de NaNtes « Recrudescence d’activité sur le soleil ? » : découverte du ciel au télescope avec la Société d’astronomie de Nantes, 2 juin de 15 h à 18 h au parc du Grand-Blottereau. > Infos : 02 40 68 91 20. www.san-fr.com

écOssOLiesBraderie du réemploi et vide-grenier : vêtements, objets d’occasion, créations à partir de récupération... le 10 juin de 10 h à 19 h au MiN. > Infos 02 40 89 33 69. www.ecossolies.fr

baLades gOurMaNdes daNs Les Parcs et JardiNs de NaNtesLes dimanches à la ferme : découverte du potager, 3 juin et 10 juin à 15 h (atelier jeune public) à la ferme de la Chantrerie. un parc potager en ville, 5 juin à 14 h au parc potager de l’Amande ; 9 juin à 10 h 30 au parc potager du Croissant. Les potagers du jardin, 11 juin à 14 h et 16 juin à 10 h 30 au jardin des plantes (RV devant l’accueil). Le potager exotique, 13 et 20 juin à 14 h ; 23 et 27 juin à 10 h 30 au parc du Grand Blottereau (RV devant les serres tropicales). un parc aux 5 continents, 16 juin à 10 h au parc du Grand Blottereau (RV devant le château). Des jardins familiaux en ville, 23 juin à 14 h aux jardins familiaux des Batignolles.> Infos : 02 40 41 9000. www.nantes.fr

Sports, culture et vacances pour tous, handicapés ou non : c’est ce que défend le collectif T’cap. Le 9 juin, de 10 h à 19 h sous les nefs de l’île de Nantes, avec la 3e édition de « T’cap loisirs & découvertes, handicaps ou pas », il entend informer les familles concernées ou non par le handicap

quant à l’offre existante en termes de loisirs. Les nombreux stands et animations rassembleront tous les publics : un temps de partage aussi pensé pour faire évoluer le regard sur les différences.> Infos : 02 40 50 18 63, www.tcap-loisirs.info

Fi du handicap, t’cap !

guide été à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr•••

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découverte

Le plein d’activités cet été pour les jeunesPlutôt sportifs, lecteurs, dessinateurs ou curieux du monde ? Petits et ados auront le choix pour passer un été à Nantes sans s’ennuyer.

aLoisirs

 P ratiquer du BMX, du VTT ou du tir à l’arc en plein air, suivre un stage sportif dans un gymnase munici-

pal ou découvrir de façon ludique la culture scientifique et technique : la palette d’activités pour les enfants et

les jeunes de 4 à 16 ans est large ! Et pour les lecteurs, le réseau des média-thèques et des bibliothèques munici-pales se mobilise dans les quartiers. Pour quelques heures, un après-midi ou plusieurs journées, il y en a pour tous les goûts ! ‐

Comme tous les ans, l’opération « Bouge ton été » revient pour proposer quatre semaines de temps forts gratuits pour tous les jeunes Nantais à partir de 7 ans, sur des sites remarquables de la ville. Organisés avec l’Accoord et la Tan, elle a pour thème cette année les jO 2012 avec des disciplines olympiques mises à l’honneur. Le matériel est mis à disposition et le transport assuré.> Du 10 au 13 juilletAu Crapa de Beaulieu (et piscine de la Petite-Amazonie) : sports collectifs (foot, etc).

Bouge ton été ! 

Pionniers dans la sensibilisation du grand public à la culture scientifique et technique, les Petits Débrouillards proposent des ateliers et des stages pour les enfants. L’objectif ? Expérimenter sur les phénomènes du quotidien. L’eau, l’air, l’énergie ou la biodiversité sont ainsi abordés. Des visites-découvertes sont également organisées avec la médiathèque jacques-Demy autour de l’exposition « Sous les arches nantaises, le génie des ponts » (du 3 juillet au 29 septembre). À partir de 6 ans. Les mercredis 4 juillet et 22 août, de 14 h à 16 h. Durant les vacances d’été, vous pouvez retrouver les Cités Débrouillardes, semaines d’animations riches en expériences et en découvertes dans les quartiers de Bellevue, Nantes nord, Bottière et Ranzay.

Renseignements : 02 40 46 59 54 & http://

lespetitsdebrouillards-paysdelaloire.org /

19, rue Jean-Marc Nattier.

Les ateliers des Petits Débrouillards

> Du 17 au 20 juilletSur la plaine de jeux des Dervallières à la piscine : initiation aux plongeons et water-polo.> Du 21 au 24 aoûtSur la plaine de jeux des Basses-Landes : BMX, VTT ; hockey sur gazon, athlétisme, tennis et tennis de table.> Du 28 au 31 aoûtAu parc de la Chantrerie : activités nautiques sur l’Erdre (voile, aviron).

Du mardi au vendredi, de 10 h à 12 h

et de 13 h 30 à 18 h. Inscriptions sur place.

Plus d’infos : www.nantes.fr

et Allonantes au 02 40 41 9000.

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L’animation sportive municipale propose des activités encadrées dans les gymnases municipaux des quartiers nantais. Des stages sportifs et des sorties extérieures sont également proposés : piscine (à Léo-Lagrange et aux Dervallières), VTT, skatepark ou accro-branche. Et c’est gratuit !Du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. inscription sur place le jour même.> Quartiers Ouest (Dervallières, Zola,

Chantenay, Bellevue)Contact Animation sportive : 02 40 14 35 20.> Quartiers Nord (Breil-Barberie, Nord)Contact Animation sportive : 02 51 83 65 80.> Quartiers Sud (Malakoff-Saint-Donatien)Contact Animation sportive : 02 40 41 57 63.> Quartiers Est (Port-Boyer, Saint-joseph-de-Porterie, Halvêque, Bottière)

Contact Animation sportive :

02 51 89 73 80.

Avec « Plus sport la ville ! », les gymnases sont ouverts tout l’été

Au menu ? Lectures en plein air, expos, ateliers de dessins et peintures avec l’Accoord, projections de vidéos. Secteur ouest• BreilLe Livre prend l’air !Les bibliothécaires s’installent au square Feuillade pour lire des histoires aux enfants.Tous les jeudis du 19 juillet au 9 août, de 16 h 30 à 18 h.Secteur est• La Manu Dessins et peintures réalisés dans les ateliers du centre Accoord Manu iV : du 7 juin au 28 juillet.• Floresca-GuépinLe Lycée horticole du Grand Blottereau s’expose tout l’été. Et qui sait, peut-être fera-t-il naître des vocations !

Secteur nord• Luce-Courville et la HalvêqueEn partenariat avec ATD Quart Monde : Le Livre prend l’air !Tous les jeudis du 5 juillet au 23 août, de 15 h à 17 h.

Et aussi… > Lectures sur les saisons.Stages de lecture à voix haute en partenariat avec le festival Aux heures d’étéMercredi 1er et jeudi 2 août à Luce-Courville ; jeudi 16 août à la Manu.> Des projections vidéo pour les enfants dans les médiathèques Luce-Courville, Floresca-Guépin et à la bibliothèque de la Manu.

Renseignements :

www.bm.nantes.fr

et 02 40 41 9000.

Les médiathèques et les bibliothèques prennent leurs quartiers d’été

guide été à partir du 18 juin dans votre boîte aux lettres www.nantes.fr

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questioNs Pratiques

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Vous vous apprêtez à déménager. Avec les e-démarches sur nantes.fr, tout particulier peut réserver une place de stationnement temporaire par internet, pour un ou plusieurs véhicules. Attention : la démarche doit être accomplie au moins sept jours avant le déménagement.

Tél : 02 40 9000 et www.nantes.fr / rubrique

élections législatives les 10 et 17 juin

Les dimanches 10 et 17 juin 2012 se

dérouleront les élections législatives. Les bureaux de vote sont ouverts à Nantes de 8 h à 20 h.Si vous ne pouvez pas voter les jours de scrutin, vous pouvez confier votre vote à un autre électeur nantais. Comment ? Il suffit d’établir gratuitement une procuration de vote à

l’attention de la personne de votre choix (mandataire) inscrite sur les listes électorales à Nantes et n’ayant pas déjà de procuration établie en France. La démarche s’effectue au commissariat de police, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance. Le mandant (qui donne procuration) doit s’y présenter muni d’une pièce d’identité et des coordonnées du mandataire (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse postale), à qui il donne procuration. Le jour du scrutin, le mandataire doit se rendre dans le bureau de vote du mandant et présenter sa propre pièce d’identité pour voter.Où établir une procuration à Nantes ?• Commissariats de police :Commissariat central : 6, place Waldeck-Rousseau Chantenay : 128, boulevard de la LibertéOlivier de Clisson : 5, cours Olivier-de-ClissonBeaujoire : 26, rue du Champ-de-Tir• Gendarmerie Lafayette : 4, rue d’Allonville• Tribunal d’instance : quai François-Mitterrand

Pour plus d’informations : Allonantes au 02 40 41 9000.

;

;

;déchets verts : comment les trier ? Le printemps est la période des tontes de pelouse et de certaines tailles. Mais quoi faire avec les déchets verts ? Vous pouvez opter pour le compostage. Si vous n’êtes pas équipé, Nantes Métropole verse une subvention de 20 € à l’acquisition d’un composteur individuel. Vous pouvez également les apporter à la déchetterie la plus proche de votre domicile. En revanche, les déchets verts ne sont pas collectés par le service de ramassage des encombrants de Nantes Métropole. Ils ne peuvent pas être déposés avec les ordures ménagères (bacs bleus).

Pour plus d’informations : contacter

le service de Nantes Métropole « Allo

Propreté » au 0 800 344 000 (numéro

vert, appel gratuit). Il est joignable

du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h.

Le site www.nantesmetropole.fr/

pratique/dechets permet également

d’informer sur les consignes de tri.

uNe PLace de stationnement pour déménager : comment faire ?

l’attention de la personne de votre choix (mandataire)

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Numéros Utiles Pour tout savoir sur les services de la mairie Une équipe de téléconseillers à votre écoute du lundi au vendredi de 8 h à 19 h et le samedi de 8 h à 13 h.

hÔteL de ViLLe2, rue de l’Hôtel de Ville 44094 Nantes Cedex 01 • Allonantes : 02 40 41 9000• Fax : 02 40 41 92 39• Nantes sur Internet : www.nantes.frcontact@mairie-nantes.fr

Mairies aNNexes• Nantes Barberie : 103, rue Pierre-Yvernogeau, 02 40 41 66 80.• Nantes Beaulieu : place de la Galarne, 02 40 41 58 80.• Nantes Bellevue : place des Lauriers, 02 40 41 67 21.• Nantes Bottière : 69, rue de la Bottière, 02 40 41 67 60.• Nantes Chantenay : 143, bd de la Liberté, 02 40 41 92 50.• Nantes Dervallières : place des Dervallières, 02 40 41 66 84.• Nantes Doulon : 37, bd Louis-Millet, 02 40 41 92 17.• Nantes Malakoff : place de Prague, 02 40 41 67 25.• Nantes Nord : 41, route de La Chapelle, 02 40 41 67 55.• Nantes Ranzay : 249, route de Saint-joseph, 02 40 41 66 50.• Nantes Sud : 69, bd joliot-Curie, 02 40 41 94 02.

urgeNces• Pompiers : 18• Police : 17 ou 02 53 46 70 00• Gendarmerie : 02 40 48 79 77• Urgence médicale – SAMU : 15• SOS médecins : 02 40 50 30 30• Centre anti-poison : 02 41 48 21 21• Allo service public : 3939• Allo TAN : 02 40 44 44 44• Direction de l’eau de la Communauté

urbaine : 02 40 18 88 00• Fourrière animale : 02 40 68 82 37

NuMérOs Verts (APPEL GRATUIT)

• Allô Propreté : 0 800 344 000• Travaux de Voirie Accueil : 0 800 004 000

; allonantes nantes.fr

Plus de numéros utiles surwww.

Votre logement n’est plus adapté à vos besoins : enjamber une baignoire, monter un escalier est devenu plus difficile… Nantes Métropole a mis en place un programme pour aider propriétaires et locataires à réaménager leur logement afin qu’ils puissent y vivre le plus longtemps possible. Selon des conditions de ressources, un ergothérapeute réalise un diagnostic et préconise les travaux nécessaires. Un conseiller habitat aide les ménages dans la recherche de financement.

Ces prestations sont prises en charge par Nantes Métropole.

Centre de l’Habitat, 33, rue Lamoricière, 44187 NANTES Cedex 4

Marina Ripoche : 02 40 44 99 53 - Fax : 02 40 44 99 55 -

mripoche@centrehabitat44.org

;adapter son logement pour vieillir chez soi

Désormais installés dans leurs nouveaux locaux, les quatre relais accueil petite enfance (ex-ram) facilitent la vie des parents de jeunes enfants. On y trouve les renseignements sur tous les modes de garde, des adresses d’assistantes maternelles, un accompagnement dans la recherche d’un mode de garde. Le

lieu s’adresse également aux assistantes maternelles.

;quatre relais accueil petite enfance

Désormais installés dans leurs nouveaux locaux, les quatre relais accueil petite enfance (ex-ram) facilitent la vie des parents de jeunes enfants. On y trouve les renseignements sur tous les modes

maternelles, un accompagnement dans la recherche d’un mode de garde. Le

lieu s’adresse également aux assistantes maternelles.

• Relais accueil petite enfance Centre Sud23, rue de StrasbourgTél : 02 40 41 95 80.Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 8 h 30 - 18 h & mercredi : 13 h 30 - 18 h.• Relais accueil petite enfance Est2, rue de la Petite-BaratteTél : 02 40 41 95 75.Lundi, jeudi et vendredi : 8 h 30 – 12 h 30 & 13 h 30 – 17 h 30 / mardi : 8 h 30 – 12 h 30 & 13 h 30 – 17 h 30 / mercredi : 13 h 30 – 19 h.• Relais accueil petite enfance Nord 37, route de La Chapelle-sur-

ErdreTél : 02 40 41 95 70.Lundi : 8 h 30 – 12 h 30 & 13 h 30 – 17 h 30 / mardi, mercredi et jeudi : 8 h 30 – 12 h 30 & 13 h 30 – 17 h 30. Vendredi : 8 h 30 – 12 h 30.• Relais accueil petite enfance OuestMaison des habitants et du citoyen, place des LauriersTél : 02 40 41 95 80.Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 9 h – 12 h 15 & 13 h 30 – 17 h 30. Mercredi : 9 h – 12 h 15.

Tél : 02 40 41 9000 et

www.nantes.fr / rubrique