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40 NOV. 2021 CHINOISE, AYURVÉDIQUE, ÉNERGÉTIQUE : L’AUTRE MONDE DE LA GUÉRISON Vaccins anti-Covid : l’avis (non censuré) de la médecine chinoise par Jean Pélissier Beaucoup d’entre nous se questionnent encore : faut-il se faire vacciner contre la Covid ? Que risque-t-on à le faire ? Et la 3 e dose ? Existe-t-il des solutions pour remédier aux effets secondaires ? Face à la peur, la médecine chinoise répond sur un ton libéré, non censuré. V ous êtes très nombreux à être encore dans le doute concernant cette injec- tion qu’on tente d’inoculer au monde entier, en occultant tout consentement « libre et éclairé ». Et surtout, vous recherchez des conseils afin d’éviter les ennuis futurs, s’ils de- vaient advenir. Concernant le vaccin à ARN messager (ARNm) contre la Covid-19, cette injection ne devrait même pas s’appeler vaccin, mais TGE pour « thérapie génique expérimen- tale ». Car faut-il rappeler que nous sommes encore tous des cobayes en phase d’essai jusqu’en 2023 ! Beaucoup d’entre vous, par obligation, par peur face aux informations anxio- gènes véhiculées par les médias, ou pour mille autres raisons encore, ont déjà reçu une première, voire une deu- xième dose. Mais pour que votre passe sanitaire reste valide, il vous faudra très certainement une troisième dose, puis une dose supplémentaire tous les 6 mois ! Dans ce climat passionnel, les amis et les familles se divisent, et les peuples se déchirent entre pro et anti-vaccin ! Dans cet article, je vous propose de confronter les faits aux dires de la médecine chinoise. Ne succombez pas à la peur ! Après la peur mondiale de la Covid point à l’horizon une autre peur encore plus déstabilisante : la peur d’avoir été vacciné ! Je vais vous donner des pistes pour transformer ce qui risque de de- venir une grande phobie mondiale au fur et à mesure de la remontée des in- formations négatives sur ces injections en message d’espoir, en positivisme débordant. N’oubliez pas, la peur est mauvaise conseillère et ne peut que faire s’effondrer un peu plus vite vos défenses immunitaires. Les pistes de réflexion qu’enseigne la médecine tra- ditionnelle chinoise vont ainsi vous permettre d’élargir votre champ de compréhension. Vaccins anti-Covid : l’avis (non censuré) de la médecine chinoise Ostéoporose : brisez vos croyances, renforcez vos os (grâce à 10 coutumes taoïstes) Fibromyalgie : cette détox ayurvédique brûle les toxines responsables de vos douleurs Votre bouclier antivirus ! Ces 10 plantes protègent vos poumons en hiver Quand bouddhisme et chamanisme fusionnent, un appel à retrouver l’unité Fini les troubles digestifs ! Le reiki envoie des ondes positives dans votre ventre Recouvrement d’âme : ressouder les fragments de soi pour se retrouver À lire 01 05 10 14 18 22 27 31 SOMMAIRE

ÉNERGÉTIQUE : L AUTRE MONDE DE LA GUÉRISON Vaccins anti

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N°40 NOV. 2021CHINOISE,

AYURVÉDIQUE, ÉNERGÉTIQUE : L’AUTRE MONDE DE LA GUÉRISON

Vaccins anti-Covid : l’avis (non censuré) de la médecine chinoise

par Jean Pélissier

Beaucoup d’entre nous se questionnent encore : faut-il se faire vacciner contre la Covid ? Que risque-t-on à le faire ? Et la 3e dose ? Existe-t-il des solutions pour remédier aux effets secondaires ? Face à la peur, la médecine chinoise répond sur un ton libéré, non censuré.

Vous êtes très nombreux à être encore dans le doute concernant cette injec-tion qu’on tente d’inoculer

au monde entier, en occultant tout consentement « libre et éclairé ». Et surtout, vous recherchez des conseils afin d’éviter les ennuis futurs, s’ils de-vaient advenir. Concernant le vaccin à ARN messager (ARNm) contre la Covid-19, cette injection ne devrait même pas s’appeler vaccin, mais TGE pour « thérapie génique expérimen-tale ». Car faut-il rappeler que nous sommes encore tous des cobayes en phase d’essai jusqu’en 2023 !

Beaucoup d’entre vous, par obligation, par peur face aux informations anxio-gènes véhiculées par les médias, ou pour mille autres raisons encore, ont déjà reçu une première, voire une deu-xième dose. Mais pour que votre passe sanitaire reste valide, il vous faudra très certainement une troisième dose, puis une dose supplémentaire tous les 6 mois ! Dans ce climat passionnel,

les amis et les familles se divisent, et les peuples se déchirent entre pro et anti-vaccin ! Dans cet article, je vous propose de confronter les faits aux dires de la médecine chinoise.

Ne succombez pas à la peur !Après la peur mondiale de la Covid point à l’horizon une autre peur encore plus déstabilisante : la peur d’avoir été vacciné ! Je vais vous donner des pistes pour transformer ce qui risque de de-venir une grande phobie mondiale au fur et à mesure de la remontée des in-formations négatives sur ces injections en message d’espoir, en positivisme débordant. N’oubliez pas, la peur est mauvaise conseillère et ne peut que faire s’effondrer un peu plus vite vos défenses immunitaires. Les pistes de réflexion qu’enseigne la médecine tra-ditionnelle chinoise vont ainsi vous permettre d’élargir votre champ de compréhension.

Vaccins anti-Covid : l’avis (non censuré) de la médecine chinoise

Ostéoporose : brisez vos croyances, renforcez vos os (grâce à 10 coutumes taoïstes)

Fibromyalgie : cette détox ayurvédique brûle les toxines responsables de vos douleurs

Votre bouclier antivirus ! Ces 10 plantes protègent vos poumons en hiver

Quand bouddhisme et chamanisme fusionnent, un appel à retrouver l’unité

Fini les troubles digestifs ! Le reiki envoie des ondes positives dans votre ventre

Recouvrement d’âme : ressouder les fragments de soi pour se retrouver

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Batterie des Reins : ne franchissez pas le seuil critique !

Beaucoup portent au plus profond de leur être une potentialité à dé-velopper tel ou tel type de maladie. Cette résurgence ne se produit qu’à partir du moment où nos défenses immunitaires sont mises à mal : un gros choc émotionnel, une très grande fatigue physique ou mentale peuvent rallumer la mèche de l’auto- destruction.

Citons la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatismale, la sclé-rose en plaques, la mucoviscidose, les états latents de dépression, certaines hépatites, la maladie de Lyme…

Toutes ces pathologies et bien d’autres encore ont comme par-ticularité d’évoluer par phases de rémission et de crises aiguës. Elles apparaissent dès lors que notre batterie des Reins, qui renferme l’incroyable pouvoir d’autoguéri-son de notre organisme, est mise à mal et descend à un certain niveau critique de recharge. Trois stades peuvent alors apparaître.

Stade 1 : le Foie est tenduL’énergie du Foie peut être déjà ten-due. Le Foie, en médecine chinoise, dirige entre autres tous les tendons

de l’organisme. Dans le monde en-tier, on compte de très nombreux cas de paralysie et de tremblements à la suite de l’injection ! Si l’éner-gie de la Rate, qui gouverne les muscles et le Sang, est trop mise à contribution pour aider le Foie, ce sont les problèmes de myocardite, de fatigue générale voire d’asthé-nie qui peuvent surgir. Et comme le Foie est la mère du Cœur, et que le Cœur et le Sang sont en étroite re-lation, il n’est pas étonnant de voir apparaître des problèmes cardio-vasculaires tels que des arythmies et même des thromboses.

Ces symptômes apparaissent tout de suite ou très peu de temps après l’injection. Et c’est sans compter une létalité jamais vue au cours d’une campagne vaccinale ! Heu-reusement, ces cas restent mino-

ritaires rapportés à la population mondiale. Mais qui, dans son en-tourage, n’a pas été informé de ce type de réactions violentes ? La liste des effets indésirables graves peut être consultée sur les sites de phar-macovigilance.

Stade 2 : l’énergie des Reins s’affaiblit

Cette injection a été absorbée par l’énergie du Foie, mais, au vu de la puissance de l’intrus, la mère du Foie (les Reins) s’épuise à trop vouloir aider son fils. Très rapide-ment, dans les jours qui suivent l’injection, vos défenses immuni-taires s’amenuisent et vous allez « aspirer » le variant du moment et développer une symptomatologie grippale.

On se rend compte à l’heure ac-tuelle que les cas les plus graves d’atteinte d’un variant du virus (à l’heure où j’écris, nous en sommes au variant Delta) se retrouvent chez les personnes doublement vacci-nées, très souvent porteuses de co-morbidités. Si vous en doutez, faites vos recherches et allez voir du côté d’Israël et de la Grande-Bretagne ce qui se passe après une vaccination de masse !

Stade 3 : la « maladie cachée » apparaîtVous ne présentez aucun symptôme, vous êtes juste un peu plus fatigué. Mais le ver est dans le fruit et il continue son travail ! La protéine Spike sécrétée par

MÉDECINE CHINOISE

Le vaccin : un « puissant agent pervers » selon les Chinois

Pour mieux comprendre l’évolution d’une pathologie, la médecine chi- noise utilise le « cycle des 5 éléments », regroupant les 5 logiciels-organes. Chaque élément est le « fils » de celui qui le précède et la « mère » de celui qui le suit.

Or, dans ce cycle, l’énergie du Foie succède à celle des Reins, là où se trouvent nos défenses immunitaires. Plus l’énergie du Foie est mise à mal, plus les Reins s’affaiblissent. Prenons un exemple : pendant un

traitement de chimiothérapie, si la dose de médicaments est trop forte et qu’elle agresse violemment le Foie, ou si l’individu est déjà faible, il pourra se mettre dans un état d’aplasie médullaire, c’est-à-dire qu’il perdra toutes ses défenses (ses globules blancs).

À partir de ces considérations, ima-ginez ce qu’il se produit dans votre organisme quand il reçoit ce TGE que les Chinois appellent un « puis-sant agent pervers » !

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l’organisme à la suite de l’injection va, au fil des semaines et des mois à venir, continuer de réquisitionner de façon permanente vos défenses immunitaires.

En médecine chinoise, on dit que la digestion du bol alimentaire, ou la re-constitution d’une semence après éja-culation, épuise de moitié la batterie des Reins, mais ce n’est que ponctuel. Et pour rester en équilibre sur notre « câble de vie », nous devons apprendre au quo-tidien à recharger ce qui vient d’être déchargé. Mais, en me basant sur les symptômes que j’observe, j’avance sans trop me tromper que 30 % de cette bat-terie des Reins est vidangée en perma-nence par le travail de « sape » continu de la protéine Spike. Bref, nous sommes passés « à l’insu de notre plein gré » dans ce que j’appelle une « maladie cachée ».

L’énergie des Reins est le fondement même de notre énergie vitale. Cette maladie cachée va se transformer en pathologie du Foyer Inférieur, une zone située entre le nombril et le début des hanches en médecine chinoise. Or, c’est dans la zone des Reins que résident nos défenses immunitaires et l’incroyable faculté d’adaptation et d’autoguérison de l’organisme. Et c’est aussi dans cette zone que se trouve notre « huile ances-trale », notre vitalité qui ne doit surtout pas être dilapidée inutilement, car elle ne peut pas se reconstituer ! Dans un tel cas, c’est un vieillissement pré-coce qui se déclare, avec les multiples comorbidités qui s’ensuivent.

Relativement à cette zone des Reins, regardez comme certains symptômes apparaissent de plus en plus chez ceux qui ont reçu les deux doses : avortement spontané et troubles menstruels chez la femme, perte de libido chez l’homme… et un risque non négligeable de dimi-nution de la fertilité ! Une fois de plus, allez chercher les informations auprès des médecins qui n’entrent pas dans des conflits d’intérêts avec les laboratoires.

Vacciné ou non : ces 3 solutions s’offrent à vous

Si j’arrêtais là mon discours, qui ne repose que sur des faits vérifiés et vérifiables, il y aurait de quoi tomber

en dépression sur-le-champ ! Mais ce phénomène généralisé d’auto- destruction n’a sa raison d’être que parce que le « Moi », l’ego, a pris le dessus sur le « Je », le Ciel, ce qui nous transcende et donne sens à notre vie.

Rappelez-vous de cet enseignement princeps de la médecine chinoise : le Hun (l’âme spirituelle) doit vivre ses expériences pour monter en vibration. Si notre ego prend le des-sus, c’est la peur qui devient notre maître et qui nous fait accepter toutes les contraintes dictatoriales qui se mettent en place. Mais si notre ego s’efface devant notre âme, c’est alors la confiance en soi, l’endurance et la foi qui deviennent nos armes d’auto-guérison. Nous pourrons alors sortir beaucoup plus forts de cette crise.

Et paradoxalement, par la mise en place d’un égoïsme salvateur, nous pourrions développer notre puis-sance d’altruisme, cette force d’amour qui nous permet d’aider les gens dans la détresse. Que vous ayez reçu une dose, deux doses ou aucune, je vais donc vous donner quelques pistes pour vous aider à dissoudre vos peurs et retrouver votre équilibre.

Cas n° 1 : vous allez vous faire vacciner (protocole d’élimination)

Vous avez peur de perdre votre emploi, vous subissez une pression familiale, vous redoutez le regard de l’autre, vous êtes accro à BFM TV et à ces médias qui vous persuadent que la meilleure (et unique !) solution est de vous faire vac-

ciner, vous ressentez le besoin de voya-ger… bref, vous finissez par succomber à l’injection. Cela dit, si vous avez compris les lignes précédentes, vous risquez de le faire à contrecœur. Je vais donc vous aider à prendre vos dispositions pour limiter au minimum la casse. Préparez à l’avance un cataplasme épais d’argile verte (environ 1 cm d’épaisseur) que vous aurez étalée sur une gaze ou un tissu de 10 à 15 cm de côtés. Munissez-vous d’une bande ou d’un sparadrap, et d’un aspi- venin. Immédiatement après l’injection, utilisez l’aspi-venin à l’endroit du vaccin pour retirer le maximum de produit, mais n’y passez pas trop de temps. Vous pouvez, par exemple, vous rendre aux toilettes du centre pour ce faire. Ensuite, posez le cataplasme à l’endroit du vaccin en appuyant suffisamment pour que la pâte entre bien en contact avec la peau. Fixez l’ensemble avec le sparadrap, puis faites un bandage. Conservez ce panse-ment au minimum 2 heures. Pendant ce temps, le produit va être absorbé par l’argile verte.

Cas n° 2 : vous avez eu votre première dose (2 options)Si vous avez eu votre première injection, surtout, pas de culpabilité ! Il y a toujours une solution à tout. Dans la mesure du possible, essayez de surseoir à la deu-xième dose (les effets sont cumulatifs, en particulier sur l’état de votre batte-rie des Reins). Comme je vous le disais plus haut, si vous employez votre don de la « vision profonde », vous pressentez d’ores et déjà que votre passe sanitaire deviendra vite obsolète si vous ne faites pas votre troisième, quatrième dose, etc. D’ailleurs, on réalise à présent que les nouveaux variants seraient sans doute

MÉDECINE CHINOISE

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véhiculés en grande partie par les per-sonnes vaccinées, et que ces dernières sont aussi porteuses que les autres ! Là aussi, faites vos recherches. Toutes ces vérités sont révélées au grand pu-blic, qui plus est par les fabricants de vaccins eux-mêmes. Donc, à ce stade, vous avez deux possibilités :

• si vous êtes dans l’obligation de vous faire injecter la deuxième dose, mettez en œuvre ce qui est dit dans le cas n° 1 ;

• si vous n’êtes pas convaincu en votre âme et conscience par ce vac-cin et que vous recevez malgré tout votre deuxième dose, passez alors directement au cas n° 3 !

Cas n° 3 : vous avez reçu les deux doses

Après avoir reçu vos deux doses, vous avez eu accès à des informations fiables et vous commencez à vous po-ser des questions. Vous avez appris que le vaccin agresse continuellement votre organisme au travers des proté-ines Spike, générées par millions. Vous avez compris qu’à force d’être malme-née, votre immunité (localisée dans la batterie des Reins) va s’amenuiser et que vous risquez de puiser à la longue dans votre « huile ancestrale », votre capacité vitale qui ne se reconstitue pas, avec en ligne de mire un risque de vieillissement précoce ponctué de pa-

thologies de plus en plus invalidantes. Vous venez de passer dans cette phase que j’appelle la « maladie cachée », la maladie Fu en chinois. Il est alors plus qu’urgent de vous prendre en charge pour redevenir le capitaine de votre vie ! J’ai eu l’occasion, dans ma carrière, de traiter de très nombreux cas de HIV positif. Mon travail prioritaire a été d’apprendre à mes patients toutes les méthodes Yang Sheng Fa pour « nour-rir la vie en eux » au quotidien. Et j’ai pu apprécier de mes propres yeux la diminution de la charge virale chez les patients HIV positifs qui ont appliqué ces règles de préservation de la vie (ils n’ont d’ailleurs jamais contracté le sida). N’oubliez pas, votre corps a une capacité d’autoguérison et d’adaptation incroyable. Faites-lui confiance et, sur-tout, pratiquez ! Car c’est la pratique qui lui redonnera cet incroyable pouvoir. Le seul « problème » de ces méthodes, dont la finalité est de booster votre bat-terie des Reins, c’est qu’elles sont gra-tuites… et qu’elles ne rapportent rien à « Big Pharma » ! Pourtant, une fois que vous les appliquez au quotidien, vous ne pouvez plus tomber malade.

Parmi ces méthodes, il y a déjà le fait d’apprendre à respirer… tout le monde peut le faire. Bien dormir, bien bouger, bien manger, bien pen-ser, bien faire l’amour, méditer, se relaxer… sont autant de protocoles quotidiens de recharge que vous pou-vez très facilement mettre en place. Saviez-vous, par exemple, qu’une

pratique quotidienne d’une série de qi gong pourrait, à elle seule, venir à bout de certaines pathologies ?

Reprenez confiance grâce aux méthodes Yang Sheng FaQuand cette « guerre mondiale de la peur » sera passée, je peux vous assurer que les méthodes que nous enseignons en médecine chinoise seront à même de nettoyer votre corps physique, mais aussi votre Shen (votre mental, votre esprit et vos émotions), qui aura été tel-lement malmené pendant cette crise. La pratique quotidienne des méthodes Yang Sheng Fa non seulement va aug-menter votre énergie, mais surtout va vous redonner confiance en vous. Ce dernier élément est indispensable pour permettre à votre organisme de s’autoguérir. Je vous souhaite une bonne pratique !

MÉDECINE CHINOISE

Après plus de 30 ans de pratique de la médecine chinoise en cabinet, Jean Pélissier se consacre actuellement à l’enseignement d’un des grands pans de la médecine chinoise, à savoir les méthodes de prévention. C’est aussi un excellent conférencier, un enseignant pédagogue et l’auteur de plusieurs ouvrages sur la MTC.Son dernier livre en autoédition : Le Chemin de Pierre.www.jeanpelissier.com

Jean Pélissier

Du fer et du cuivre dans les cerveaux AlzheimerLe cuivre et le fer sont présents partout dans le corps humain sous leur forme ionisée Cu+, Cu2+, Fe2+ et Fe3+. Ces métaux jouent un rôle primordial dans le maintien de fonctions cérébrales normales. Une équipe de chercheurs a récemment découvert, en revanche, que leur présence dans le cerveau sous leur forme élémentaire Cu0 et Fe0 serait corrélée à l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer serait en effet due à la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau, provoquant la dégénérescence des neurones. Grâce à une technologie utilisant les rayons X, les chercheurs ont pu mesurer des dépôts métalliques de quelques nanomètres au sein des

plaques amyloïdes. Il est néanmoins difficile d’identifier clairement la cause de leur formation. Les scientifiques pensent que les ions subissent une réaction chimique, spontanée ou catalysée par une enzyme, les transformant en métaux. Une conséquence du stress oxydatif pourrait aussi en être à l’origine. Ces résultats pourraient jeter les bases de nouveaux outils de diagnostic, voire ouvrir des pistes thérapeutiques pour diminuer les phénomènes d’oxydation associés à la maladie d’Alzheimer.

Source : Everett J, Lermyte F, Brooks J, et al. « Biogenic metallic elements in the human brain? ». Sci. Adv. 2021;7(24):eabf6707. Published 2021 Jun 9. doi:10.1126/sciadv.abf6707.

ACTUALITÉS

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Ostéoporose : brisez vos croyances, renforcez vos os (grâce à 10 coutumes taoïstes)

par David Sayag

Nos os sont notre premier soutien. Mais quand on vieillit, ils se fragilisent, parfois précocement chez les femmes ménopausées. Grâce aux plantes, huiles essentielles et qi gong, découvrez une approche inédite de la médecine énergétique, inspirée de la sagesse taoïste1, pour des os solides.

1. Le taoïsme est l’un des piliers de la médecine chinoise.

Dans la tradition orientale, chaque individu est respon-sable de sa santé et de son vieillissement. Il s’agit avant

tout de faire le nécessaire pour avoir une longue et heureuse vie. Mais la responsabilité collective nous invite aussi à ne pas peser sur les jeunes gé-nérations. Rester indépendant et auto-nome dans la dernière partie de sa vie permet à la fois de jouir de tous les ins-tants et de maintenir son rôle d’ancien, c’est-à-dire de gardien de la mémoire et de transmetteur de sagesse.

Souples ou rigides, vos os reflètent vos croyances

Les os forment la première structure dense de notre organisme. Ils sont la charpente sur laquelle nous nous ap-puyons pour bouger, vivre, commu-niquer et nous adapter. Les os nous servent aussi de référence interne et nous permettent d’interagir avec le monde qui nous entoure. Ils sont faits de matière minérale, principale-ment du calcium, mais également de matière organique. Les ostéoblastes construisent les cellules osseuses et les ostéoclastes les détruisent. Chez l’enfant et l’adolescent, l’activité des

ostéoblastes est évidemment très im-portante, pour favoriser la croissance. À l’âge adulte, nous sommes supposés trouver un équilibre pour éliminer les vieilles cellules, les renouveler et, ponctuellement, augmenter leur acti-vité pour réparer une fracture.

Sur le plan psycho-énergétique, les os nous parlent de nos croyances et de nos références de fond. Les sché-mas de pensée sur lesquels nous nous appuyons pour articuler la vie avec l’autre. Nous pouvons être rigides dans nos positions ou, au contraire, souples et adaptables. Dans tous les cas, nos croyances ont besoin d’évoluer pro-gressivement par un processus d’éli-

mination et de reconstruction. Nos os sont loin d’être ce qu’on pense qu’ils sont ! Ce sont des structures creuses qui contiennent notre moelle osseuse, une substance vitale à l’origine des glo-bules rouges et des globules blancs. Aussi, l’os est relativement spongieux. Quand on le regarde au microscope, il ressemble à la structure d’une éponge de mer. Cette architecture « aérée » lui confère à la fois souplesse et solidité.

Poignet et fémur : 2 fractures classiquesL’ostéoporose est tout simplement une raréfaction de la densité osseuse. Les

OSTÉOPATHIE ÉNERGÉTIQUE

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trames minérales qui font la solidi-té de l’os se font plus espacées. Cela peut être le résultat soit d’un défaut de la brique fondamentale consti-tuant l’os, c’est-à-dire le calcium, soit d’un déséquilibre entre construction (ostéoblastes) et destruction (osté-oclastes), ce qui est souvent lié à un bouleversement hormonal. Ainsi, l’ostéoporose est une pathologie na-turellement associée au vieillisse-ment.

Un os dont la densité est plus faible devient naturellement plus fragile. C’est essentiellement avec la baisse de production des « hormones de la jeunesse » que la pathologie se manifeste. Elle est fréquente chez l’homme à partir de 70 ans, avec la baisse de la testostérone, mais elle est plus précoce chez la femme, qui peut souffrir d’un manque d’œstro-gènes dès la ménopause. La manifes-tation classique est la fracture du poi-gnet à la suite d’une chute, ou encore la fracture du col du fémur. Dans de plus rares cas, il peut même s’agir d’une fracture spontanée.

Au-delà du vieillissement, de nom-breuses causes peuvent favoriser l’ostéoporose : tous les traitements à base de cortisone au long cours, les traitements hormonaux destinés à créer des ménopauses artificielles, les troubles de la thyroïde, etc. À l’inverse, certaines pathologies « protègent » : les personnes obèses souffrent moins d’ostéoporose car leur surpoids stimule la densité des os et car la graisse, productrice d’œs-trogène, participe au maintien de l’équilibre hormonal.

Cultivez votre Jing (gage de longévité)

En médecine énergétique, les os sont en lien avec l’énergie essentielle et fondamentale responsable de notre vitalité et de notre longévité. Cette énergie est portée par le principe de l’Eau (sans mauvais jeu de mots !), source de toute vie sur cette Terre, et par 3 champs énergétiques considé-rés par la médecine chinoise comme « les 3 Trésors » :

• le Jing (l’essence) est l’énergie la plus dense et la plus palpable. Il est rattaché aux liquides organiques, aux hormones et aux essences séminales dont nous sommes is-sus. Le Jing est en relation avec l’héritage et les informations transmises par nos ancêtres, car nous sommes portés par l’énergie et l’expérience de nos racines et de ceux qui nous ont précédés ;

• le Qi (le souffle) est une énergie subtile qui circule à travers nos méridiens d’acupuncture. Il est nourri par la respiration, et par la digestion, qui tire l’essence et la quintessence des aliments ;

• le Shen (l’âme) est la part la plus subtile de notre énergie, qui porte nos désirs et nos aspirations pro-fondes. Réaliser nos projets et agir pour ce en quoi nous croyons nous apporte une énergie sans limite ! La joie qu’elle procure efface ins-tantanément toute trace de fatigue.

Si le Shen et le Qi peuvent être cultivés toute la vie, le Jing, quant à lui, est une

source limitée. Sur le plan génétique, notre vieillissement est programmé pour favoriser naturellement l’alter-nance, le renouvellement et l’évolution de la vie. On représente souvent cette énergie comme un petit tripode avec un petit robinet ou une fuite pour signi-fier que, quoi que nous fassions dans le temps, la vie s’écoule et nous échappe. Le travail du taoïste ne consiste donc pas à chercher l’immortalité, mais à cultiver la longévité en préservant son essence au quotidien.

Pour préserver vos os, préservez vos eauxL’énergie de l’Eau est gouvernée par deux organes fondamentaux : les reins. Ces derniers ont pour principale fonc-tion de maintenir la juste quantité d’eau dans le corps. La vitalité d’un individu peut se mesurer par sa capacité à pré-server ses liquides (par exemple, les bé-bés ont une très grande quantité d’eau dans leur corps). Or, plus on avance dans l’âge, plus on se déshydrate et on s’assèche. La peau des personnes âgées est naturellement sèche et reste défor-mée si on la pince légèrement. Mais les reins jouent également un rôle de filtre pour éliminer un maximum de toxines (urée, acides, etc.) de même que l’excès de minéraux (sodium, potassium, etc.). Enfin, ils produisent des messagers qui participent à la gestion des globules rouges, qui transportent l’oxygène dans le sang, et à la gestion du calcium.

Plus on épuise la vitalité des reins, plus on porte atteinte à son capital énergétique et osseux. Plus les quan-tités de liquides qui circulent par les reins sont importantes, plus on aug-mente le risque de pertes minérales. Pour préserver ses reins, la tradition taoïste conseille donc naturellement de boire le moins possible… voilà qui va totalement en contradiction avec la sagesse occidentale. Et pourtant, tout le monde a raison !

Si vous vivez dans la tradition taoïste, vous travaillez votre corps tous les ma-tins en pratiquant le qi gong, vous mé-ditez, vous étudiez les textes sacrés et donc gérez votre vie avec philosophie, et vous vous contentez d’un seul repas par jour, le plus souvent végétarien. Dans ces conditions, votre organisme produit très peu de déchets et n’a pas

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besoin de grandes quantités d’eau pour être nettoyé. Dans le rythme de vie occidental, le manque de sommeil, l’alimentation riche et industrielle et le stress contribuent à générer beau-coup de toxines dans le corps. Dans ces conditions, il est préférable de s’hydrater suffisamment pour élimi-ner tous les acides. Il n’y a donc pas de recette miracle ! Il s’agit de s’hy-drater de manière juste. Comment le savoir, me direz-vous ? C’est très simple, il suffit de regarder la couleur de vos urines. Celles du matin sont naturelle-ment foncées car vous avez gardé vos liquides toute la nuit. Dans la journée, vos urines sont supposées être d’un beau jaune paille. Si elles sont totale-ment translucides, c’est que vous buvez trop. Si, par contre, elles sont foncées dans la journée, il est indispensable de vous hydrater davantage.

Halte aux aliments acidifiants !En médecine chinoise, il existe un certain nombre de principes qui se régulent entre eux. Le principe de la Terre fait partie des systèmes qui contrôlent et tempèrent l’énergie de l’Eau mais qui, dans certaines situations, peuvent la surcontraindre. L’énergie de la Terre est nourrie par l’Estomac, la Rate et le Pancréas. Ces organes participent à la digestion en tirant l’essence de ce que nous mangeons. Ils sont également régulateurs de notre horloge interne et des cycles hormonaux. Ainsi, tous les déséquilibres alimentaires ou hormo-naux vont avoir des conséquences sur la vitalité de nos os.

Tous les aliments acidifiants obligent les reins à évacuer davantage de liquides. Le régime végétarien est donc plutôt indi-qué. Au moins, on essaie de limiter tout ce qui est issu des quadrupèdes (viandes, abats, charcuterie, etc.). En outre, nous avons la fâcheuse tendance à octroyer au sucre la place de « guest star ». Mais, d’une part, les produits sucrés donnent soif et donc invitent à surconsommer de l’eau et, d’autre part, le sucre épuise le pancréas car il l’oblige à produire beau-coup d’insuline. D’ailleurs, dans l’étymo-logie du mot diabète, on retrouve « uriner en abondance ». L’énergie de la Terre est tellement stimulée que l’organisme n’a plus la capacité de retenir l’eau.

Le « papillonnage » favorise l’ostéoporose

Les humeurs nous parlent de nos li-quides, mais aussi de nos hormones. Elles sont synonymes d’émotions. Le stress est d’ailleurs l’une des plus grandes sources d’épuisement. Or, un travail quotidien de méditation ou de relaxation suffit pour diminuer l’acidité intérieure et préserver la vitalité et la longévité de vos os. Par ailleurs, la gestion des hormones est bien diffé-rente chez les hommes et les femmes : l’homme est linéaire, la femme a un équilibre lunaire et donc changeant, ce qui rend sa régulation plus complexe.

Chez l’homme, l’épuisement hormonal est appelé andropause. C’est un phé-nomène lié à la baisse de production de testostérone, l’hormone sexuelle témoin de la vitalité masculine. Dans le taoïsme, la gestion de l’énergie sexuelle est prépondérante. Chaque éjacula-tion est considérée comme une perte de Jing (l’essence vitale). Une activité sexuelle intense est considérée comme pouvant porter atteinte à l’énergie des Reins et à la longévité. Les Orientaux ont alors développé des techniques de rétention du sperme pour permettre aux hommes d’atteindre l’orgasme sans

éjaculer. Attention, toutefois, car ces méthodes mal pratiquées peuvent cau-ser des dégâts, notamment sur la pros-tate. Des textes traditionnels font état de rapports pluriquotidiens. Certains princes et rois des anciennes dynasties avaient fait de la sexualité leur prin-cipal divertissement. Leur médecin personnel les mettait alors en garde, et les éduquait à mieux préserver leur vi-talité. Ainsi, dans la tradition taoïste, le « papillonnage » fait partie des éléments susceptibles de participer à l’ostéopo-rose masculine.

Chez la femme, ce sont des exercices de rétention du Sang qui permettent de préserver l’essence vitale. Un certain nombre d’exercices peuvent faire dis-paraître les règles. Là encore, comme pour les éjaculations, cette pratique peut représenter un danger car les menstruations sont aussi un proces-sus de nettoyage de la muqueuse uté-rine. Sur un organisme quelque peu encrassé, ces pratiques peuvent devenir plus déséquilibrantes que thérapeu-tiques. La femme est confrontée à une étape de vie délicate sur le plan hormonal. La ménopause, appelée en Orient « le deuxième printemps », est une phase pendant laquelle l’énergie de la Terre est très sollicitée. La baisse

OSTÉOPATHIE ÉNERGÉTIQUE

Le lait, quelle vacherie !En cas d’ostéoporose, le premier conseil prodigué par la naturopathie est d’exclure de son alimentation tous les produits laitiers. Voilà un paradoxe, puisque c’est précisé-ment l’inverse qui est conseillé par le monde médical et par la publici-té, qui prône que les produits laitiers sont nos amis pour la vie !

Attention, il ne s’agit pas de dire que le lait est un poison. C’est un aliment qui peut faire partie de nos apports, mais de manière exception-nelle. En effet, les produits laitiers contiennent 7 facteurs de crois-sance, contre 3 pour le lait maternel. Ces facteurs de croissance ont leur place dans la toute petite enfance mais ils deviennent problématiques chez l’adulte car ce sont des mes-sagers hormonaux qui activent nos cellules. On les suspecte ainsi de favoriser le cancer, mais, surtout, ils

surstimulent la croissance osseuse, créant à terme un épuisement de la structure.

Le calcium des produits laitiers est très peu assimilable (30 %) com-parativement à celui des légumes (70 %). Les chevaux et les vaches qui broutent de l’herbe toute la journée ont des os solides ! Si vous voulez consommer du lait, faites-le bouillir pendant plusieurs minutes. Le lait stérilisé chauffé à haute tempéra-ture pendant quelques secondes tue les germes mais laisse les facteurs de croissance indemnes. On re-trouve ces derniers également dans les yaourts et les fromages. Donc, face à une ostéoporose avérée, il faut mettre en place un arrêt strict, y compris des produits issus de la chèvre ou de la brebis. En conclu-sion, pas de produits destinés aux bébés pour les adultes !

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de production d’œstrogènes modifie le métabolisme. La crise de bouffées de chaleur est un signe majeur qui doit alerter chaque femme. Ces moments de « chaud » sont le témoin d’une fra-gilité de l’eau supposée refroidir les systèmes internes. Chaque crise de bouffées de chaleur est une étape vers la déminéralisation osseuse. Même si elles restent supportables sur le plan symptomatique, ces bouffées de cha-leur doivent être prises au sérieux. La ménopause s’anticipe de nombreuses années à l’avance et c’est préventi- vement, par l’équilibre de l’énergie du Foie, de la Rate-Pancréas et des Reins, qu’une femme peut traverser cette période sereinement.

Seule, la vitamine D ne suffit pas

Pour renforcer vos os, il faut les nourrir. Nous ne pouvons aborder l’ostéoporose sans parler de la vitamine D, ce nutri-ment extraordinaire qui nous permet de fixer le calcium. Elle existe sous une première forme à l’état naturel dans l’ali-mentation (poissons, œufs bio, graines de lin, etc.) et dans la peau lorsqu’elle est exposée au soleil. Ainsi, l’énergie du Ciel (le soleil) et celle de la Terre (l’alimen- tation) fortifient notre architecture in-terne. Toutefois, cette première forme, appelée cholécalciférol-D3, est une forme « immature » qui devra être transformée par le foie en 25-hydroxy-D3. C’est cette dernière qui est mesurée lors d’une prise de sang. Ainsi, les mesures sanguines de la vitamine D permettent d’évaluer l’efficacité de la transformation hépa-tique. Si vous avez un foie fainéant, vous aurez beau prendre quotidien-nement vos gouttes de vitamine D, cela sera totalement inefficace ! Si, après vérification, votre taux de 25-hydroxy-D3 est faible, il faudra alors traiter votre foie quelques semaines pour soutenir ses fonctions. La phyto- thérapie jouera un rôle précieux en associant le chardon-Marie, le radis noir, le curcuma et le Chrysantellum americanum. Certains laboratoires proposent de très belles synergies de ces plantes.

Mais seules, ces mesures sont encore insuffisantes. En effet, le 25-hydroxy-D3 doit être transformé une dernière fois pour obtenir la forme active. Cette opération est effectuée au niveau des reins. Le 25-hydroxy-D3 devient alors du 1,25-dihydroxy-D3 qui, étonnam-ment, n’est quasiment jamais recherché dans les bilans sanguins. Or, c’est préci-sément cette molécule qui va agir au niveau des intestins pour permettre la captation du calcium dont nous avons tant besoin ! Pour soutenir et nettoyer les reins, la nature nous apporte encore des merveilles : jus de bouleau, queues de cerise, pissenlit… Retenez donc qu’en cas d’ostéoporose avérée, prendre de la vitamine D est absolument insuffisant. Si votre foie est fragile et si vos reins sont fatigués, cela aurait le même effet qu’envoyer un courrier sans enveloppe et sans timbre. Et les deux fragilités peuvent se cumuler ! Échangez à ce sujet avec votre médecin.

Huiles essentielles : vos 2 synergies anti-ostéoporose

Voici deux mélanges conçus par Elske Miles et Michel Odoul, extraits de La Phyto-énergétique (éd. Albin Michel). Le mélange « Eau » équilibre le méridien des Reins et de la Vessie (figures 1 et 2). On le conseille aux hommes comme aux femmes souffrant d’ostéoporose. Les femmes devront, en revanche, al-terner chaque semaine avec le mélange « Terre » pour rééquilibrer leur système hormonal. Une application quotidienne sur le méridien (figure 3) stimulera la cir-culation de l’énergie. Le mélange d’huiles essentielles « Eau » se compose de :

• 90 % d’huile végétale ;

• 5 % d’huile essentielle (HE) de gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) ;

• 3 % d’HE d’épinette noire (Picea mariana) ;

• 2 % d’HE de camomille romaine (Chamaemelum nobile).

Le mélange d’huiles essentielles « Terre » contient :

• 90 % d’huile végétale ;

• 5 % d’HE de sauge sclarée* (Salvia sclarea) ;

OSTÉOPATHIE ÉNERGÉTIQUE

6 plantes alcalinisantes pour reconsolider vos osLes plantes destinées à sou-tenir la solidité de nos os sont nombreuses.

• Commençons par le bam-bou, la prêle et l’ortie, qui contiennent beaucoup de silice, un élément qui inter-vient dans la constitution du collagène osseux. Il est pos-sible également de prendre de la silice organique direc-tement assimilable.

• En parallèle, les cures de sauge sont conseillées aux femmes à partir de 50 ans. Cette plante est réputée pour être un grand régula-teur hormonal par son acti-vité oestrogen-like (à éviter en cas de cancer hormono-dépendant).

• L’extrait de poudre de coquille d’huître : voilà un remède merveilleusement efficace ! Il est extrêmement riche en calcium et contient aussi du phosphore, du ma-gnésium, des vitamines, etc.

• Le lithothamne est une algue au pouvoir alcalinisant qui repose les reins tout en favorisant la reminéralisation grâce à ses minéraux et ses oligo-éléments .

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OSTÉOPATHIE ÉNERGÉTIQUE

• 3 % d’HE de basilic (Ocimum basili-cum ssp. basilicum) ;

• 2 % d’HE d’anis vert (Pimpinella anisum).

*Ne pas utiliser chez les femmes enceintes et les personnes atteintes de cancer hormonodépendant.

Intestin, Reins, Vessie : faites ces 3 exercices de qi gongLorsqu’un astronaute part en voyage durant une longue période, l’absence de contraintes fait fondre ses mus-cles et déminéralise ses os. En effet, la contrainte gravitaire et musculaire est indispensable au renouvellement des cellules osseuses. Alors, prenez-vous en main et bougez chaque jour ! Pre-nez le temps de marcher quotidienne-ment, de faire du qi gong ou du yoga, et pourquoi pas de soulever quelques haltères. Attention, si vous êtes ostéo-porotique, vous avez sans doute éga-lement un peu d’arthrose. Faites donc avant tout des exercices statiques : les postures maintenues pendant 30 se-condes à 1 minute stimuleront vos muscles sans abîmer vos articulations.

Voici quelques postures classiques de qi gong :

Travail du méridien du Gros Intestin

2. Ouvrage de Lao Tseu, fondateur du taoïsme.

Méridien des Reins

Méridien de la Vessie

Vieillir serait-il renaître ? (La sagesse du Tao Te King)

L’ostéoporose n’est pas nécessairement une malédiction. Et elle n’entraîne pas fatalement une fracture. Néanmoins, elle peut être une étape nécessaire de notre chemin de vie. Car notre existence est un cycle. Nous commençons notre vie fragiles, dépendants, sans dents, dans la difficulté à retenir nos liquides, etc. Il n’est pas anormal de recontacter cette phase avant notre départ. Le Tao Te King2 nous enseigne qu’ « on sort dans la vie pour rentrer dans la mort », comme si ce moment d’existence n’était qu’un épi-phénomène dans l’existence de l’âme. Les lois terrestres nous imposent des rythmes auxquels nous ne pouvons pas nous soustraire. Nous ne pouvons que les accompagner au mieux. Le confé-rencier Patrick Burensteinas explique d’ailleurs que les maisons de retraite sont les « maternités de l’au-delà ». L’ostéo- porose est une manière de s’alléger, de se libérer des structures qui nous pèsent et dont nous n’avons plus besoin. C’est un nettoyage pour nous permettre de nous mouvoir, malgré une énergie affaiblie. C’est aussi une manière de pré-parer notre futur et dernier voyage. En attendant, il est de notre responsabilité de rester autonomes et indépendants, si

possible toute notre vie. Dans la tradi-tion orientale, chacun est responsable de sa santé. C’est même un devoir de rester le puits de sagesse et de mémoire dont les jeunes ont tant besoin ! Ainsi, nos anciens ont les cheveux qui blan-chissent, signe qu’à chaque nouvelle année qui passe, la lumière de l’âme les habite un peu plus.

David Sayag est masseur-kinésithérapeute. Il pratique les arts martiaux et le qi gong depuis 25 ans. Diplômé en ostéopathie, biokinergie, médecine chinoise et shiatsu, il est également formé à la psycho-énergétique et à la psychologie corporelle appliquée (Michel Odoul) ainsi qu’aux différents outils de communication (PNL, analyse transactionnelle). Il est spécialisé dans la gestion du stress et l’accompagnement transpersonnel.www.cabinetduboldair.fr

David Sayag

Méditation pour renforcer votre énergie interne

Il existe de nombreux exercices de qi gong pour renforcer l’énergie des Reins. Le plus simple, c’est juste-ment la « respiration des reins ». Installez-vous confortablement en position assise, sur une chaise ou en tailleur. Inspirez et guidez votre souffle jusqu’à vos reins. Idéale-ment, vous pouvez regarder une planche d’anatomie pour mieux vi-sualiser leur localisation. Travaillez sur le va-et-vient de votre souffle. En inspirant, guidez l’énergie nour-ricière jusqu’aux reins ; en expirant, laissez les énergies pathogènes ressortir. Après quelques minutes de ce travail des sensations, vous pouvez compléter par une visuali-sation. Imaginez une couleur bleu marine lumineuse, comme un ciel étoilé qui pénètre dans vos reins lors de l’inspiration. Puis, à l’ex-piration, laissez un noir opaque ressortir de votre corps. Vous pou-vez également nourrir vos reins sur le plan auditif en répétant intérieu-rement les mots-clés en lien avec le principe de l’Eau : calme, paix, courage, tranquillité.

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Fibromyalgie : cette détox ayurvédique brûle les toxines responsables de vos douleurs

par Kiran Vyas

Cette maladie, de plus en plus répandue mais souvent incomprise du corps médical, provoque des douleurs diffuses qui peuvent réellement handicaper au quotidien. Médecine de terrain, l’ayurvéda ne cherchera pas à camoufler le mal à coups d’anti-inflammatoires, mais s’attachera à chasser les toxines directement à la source… Et pour cela, direction l’intestin !

La fibromyalgie est considérée comme une douleur sans que celle-ci ne puisse être liée à une maladie. C’est une douleur

diffuse, qui bouge dans tout le corps. Elle est influencée par les états d’âme, les émotions et le stress. Cette douleur peut se déplacer dans les articulations et provoquer des raideurs musculaires, voire une rigidité du corps tout entier.

En ayurvéda, on définit la fibromyalgie par le mot sarvangaschool, qui veut dire « douleur dans tout le corps ». Souvent, cela commence par sandischool (sandi signifie « articulations »). Les patients, et principalement les patientes entre 35 et 65 ans, se plaignent de douleurs musculaires et osseuses, de rai-

deurs, d’inflammations, de fatigue généralisée, de stress, d’anxiété et de dépression.

Priorité n° 1 : détox du corps et de l’esprit !

Pour cette maladie complexe, dont on ne connaît pas la véritable origine, l’approche ayurvédique consiste tout d’abord à nettoyer le terrain pour y voir plus clair. Par exemple, on ob-serve souvent une survenue ou une augmentation des symptômes autour de la ménopause. À l’inverse, parfois, ils diminuent sans raison apparente. Comme la douleur n’est pas nécessai-

rement localisée, l’ayurvéda la décrit comme un vata (élément Air) qui cir-cule dans le corps et qui est non seu-lement déséquilibré, mais aussi vicié. Cela se vérifie lors des analyses en études de cas : amas (les toxines) sont en telle augmentation que leur quan-tité dépasse le seuil limite que le corps est capable de supporter. Cependant, même si la personne souffre, son ter-rain reste solide, ne permettant pas à une véritable maladie de se dévelop-per à un endroit particulier du corps. L’ayurvéda décrit cela en disant que la maladie, par le biais de la douleur, cherche un endroit où se développer. Mais, à chaque fois qu’elle veut se po-ser quelque part, le séjour lui est re-fusé et elle est obligée de partir. C’est ce qui crée cette instabilité particu-lière et cette douleur volatile qu’on retrouve dans la fibromyalgie. Pour-tant, la douleur est bien réelle et peut laisser la personne dans l’incompré-hension, jusqu’à en devenir presque « folle de douleur », triste et déprimée.

Pour traiter le terrain, la méditation et le yoga nidra vont tout d’abord permettre d’accéder à une profonde détente mentale et psychique. Mais seules, ces pratiques ne suffisent pas. Pour produire un résultat, une détoxi-fication du corps est indispensable. La méthode de base dans l’ayurvé-da est le panchakarma (lire encadré),

MÉDECINE AYURVÉDIQUE

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une thérapie qui permet de nettoyer chaque cellule. Elle est idéale pour traiter les causes profondes de la ma-ladie. La seconde détoxification est l’élimination des émotions bloquées, enfouies dans notre subconscient, ainsi que des rêves brisés et des évé-nements prévus qui ne semblent pas s’exécuter comme nous l’aurions sou-haité. Si tout cela n’est pas éliminé, si les srotas (les canaux d’énergie) restent obstrués, cela entrave de plus en plus la circulation des énergies, laissant déséquilibres et douleurs s’installer.

Yoga et pranayamas : le duo gagnant pour vos doshasAprès la méditation et la détoxifi-cation, la médecine ayurvédique préconise de reprendre le contrôle de sa diététique d’une façon stricte : les produits carnés, l’alcool, le tabac ainsi que toute la nourri-ture lourde, grasse (frites) ou en sauce sont à maîtriser sans tarder. Développer une vie saine, se lever et se coucher à heures fixes, main-tenir une bonne régularité dans ses heures de repas, pratiquer des activités simples comme le yoga, la marche et les massages sont des habitudes à intégrer assidûment. En yoga, on va chercher à rééquili-brer les doshas vata (élément Air) et pitta (élément Feu) en favorisant les postures suivantes :

5 postures douces pour apaiser vata• Pavanamuktasana (le fœtus) : al-

longé sur le dos, ramenez les deux genoux sur la poitrine pour les en-lacer, le front sur les genoux, en respirant par le ventre.

• Viparita karani (la demi-chan-delle) : c’est une posture profon-dément apaisante pour le système nerveux. Allongé sur le dos, mon-tez les deux jambes et continuez le mouvement en soulevant le bassin. Posez les deux mains sur l’arrière du dos et remontez les jambes à 30 ou 60°.

• Bhujangasana (le cobra) : à plat

ventre, paumes des mains à plat au sol, soulevez le buste et la tête, les bras légèrement pliés, le nom-bril bien en contact avec le sol.

• Natarajasana (le danseur) : de-bout, jambes serrées, tendez un bras à la verticale et pliez le ge-nou de la jambe opposée, talon sur les fessiers. Attrapez le pied avec la main de la jambe pliée et soulevez-le.

• Yoga mudra : assis à genoux sur les talons, attrapez vos poignets derrière le dos et, en essayant de ne pas décoller les fesses, pen-chez-vous en avant jusqu’à ce que le front touche le sol devant vous.

En pranayama, on conseille nadi shodhana (la respiration alternée) : bouchez la narine droite et inspirez par la narine gauche, puis bouchez la narine gauche et expirez par la droite. Inspirez par la narine droite, bouchez la narine droite et expi-rez par la narine gauche. Faites une douzaine de cycles.

6 postures antidouleur pour débloquer pitta

• Naukasana (le bateau) : allongé sur le dos, soulevez les jambes à 45° en même temps que le buste. La tête et les épaules se soulèvent aussi à 45° et les bras sont parallèles au sol.

• Sarvangasana (la chandelle) : allongé sur le dos, montez les deux jambes et continuez le mouvement en sou-levant le bassin. Posez les deux mains sur l’arrière du dos et remon-tez les deux jambes à la verticale.

• Dhanurasana (l’arc) : à plat ventre, pliez les deux genoux, les talons sur les fessiers. Attrapez les deux chevilles avec les mains et soulevez les jambes, la tête et les épaules. Restez en équilibre sur le ventre.

• Ardha matsyendrasana (la torsion assise) : assis, les jambes allon-gées, pliez le genou droit, plante du pied au sol à côté du genou gauche. Placez la main droite au sol der-rière le dos et attrapez le pied de la jambe droite en vous tournant

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Panchakarma : votre cure ayurvédique pour expulser amas !

Le panchakarma est la cure anti- toxines de référence en médecine ayurvédique. Elle comprend trois phases :

1) Purva karma est la préparation du corps afin de lui permettre d’éliminer les impuretés et de fortifier les tissus. Elle comprend snehana (l’oléation) et swedana (la sudation). L’oléation consiste à avaler du ghee (beurre clarifié) ou une huile médicinale qui va pénétrer dans chaque cellule du corps, et agir comme un « véhicule » pour emmener les toxines des tis-sus vers le système digestif, où elles pourront être éliminées. La sudation permet, à l’aide d’un bain de vapeur aux herbes, d’accélérer ce proces-sus en commençant à éliminer les toxines les plus en surface du corps par le biais de la transpiration.

2) Pradhana karma est la détoxifi-cation du système digestif. C’est la base de la purification ayurvédique.

On commence par nettoyer l’esto-mac (vaman) puis on purge la partie haute du système digestif, l’intestin grêle (virechan), pour terminer par la partie basse, le côlon, avec basti, un lavement aux décoctions de plantes ayurvédiques ou à l’huile de sésame, selon les directives du médecin ayurvédique.

3) Dès que ces traitements sont ter-minés, que le système digestif et les tissus sont nettoyés, on observe déjà une réelle sensation de propreté. On peut alors commencer à reconstruire et fortifier le corps en augmentant son immunité avec paschata kar-ma. Il s’agit d’avoir un rythme de vie régulier et équilibré, de respec-ter un certain nombre de conseils diététiques et de pratiquer certains exercices physiques recommandés par l’ayurvéda. C’est une partie très importante qu’il ne faut pas négliger après les traitements principaux !

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vers la droite. La tête reste dans le prolongement de la colonne verté-brale. Revenez et répétez l’exercice de l’autre côté.

• Balasana (l’enfant) : à genoux sur les talons, penchez-vous en avant jusqu’à ce que le front touche le sol, les bras tendus devant vous bien en contact avec le sol.

• Trikonasana (le triangle) : debout, les jambes écartées, les bras à

l’horizontale, penchez-vous laté-ralement vers la droite, la main droite sur le pied droit et la tête tournée vers le haut. Revenez et mettez en place la posture de l’autre côté.

Les pranayamas conseillés pour régu-ler pitta sont :

• sitali : recourbez la langue dans le sens de la longueur, sortez-la aux trois quarts et inspirez l’air comme à travers une paille ;

• chandra bhedana : bouchez la na-rine droite, inspirez par la narine gauche puis bouchez la narine gauche et expirez par la narine droite. Contrairement à nadi shodhana, on inspire toujours par la narine gauche.

Veillez aussi à pratiquer des mou-vements pour libérer l’air vicié à l’intérieur des articulations, comme des rotations et des flexions de la tête en avant, en arrière et sur les côtés, ainsi que des étirements complets du corps et de toutes les articulations.

Ces aliments qui soutiennent votre digestion

Selon l’ayurvéda, il est primordial de réguler agni dans le corps. Parmi les 13 agnis, c’est le premier qui nous intéresse particulièrement : jathara-gni (le Feu digestif ). Il ne doit jamais s’amenuiser ! Pour cela, la médecine ayurvédique conseille première-ment de ne rien manger entre les repas et, deuxièmement, de ne pas introduire de nouvelle nourriture dans le système digestif tant que le repas précédent n’a pas été digéré.

Toujours en cherchant à rééquilibrer vata et pitta, la diététique ayurvédique va privilégier des aliments tels que :

• soupe, lait de coco, eau de coco, soupe de soja vert ;

• jus de légumes crus, si possible fraîchement pressés (carottes, betteraves, épinards, poivrons, gingembre, ail) ;

• décoction de clous de girofle ;

• légumes biologiques à la vapeur ;

• épices (curcuma, gingembre, poivre, ail, asafoetida, cumin, coriandre, fenouil) ;

• huiles biologiques de première pression à froid (sésame, olive) ;

• kichedi (riz, mung dhal et épices), soja vert cuit ;

• eau chaude et tisanes.

En parallèle, évitez tout ce qui contient du gluten, de même que le sucre blanc, les laitages industriels, l’excès de crudités et les excitants comme le thé, le café et le chocolat.

Plantes ayurvédiques : la panacée pour booster votre organisme

Les herbes et les préparations médici-nales sont toujours à prendre en sui-vant les conseils d’un médecin ayur-védique. Je vous en présente tout de même quelques-unes à titre indicatif.

Pour améliorer la digestion :

• hingvashtak : c’est un mélange tra-ditionnel d’épices et de plantes ayurvédiques qui soutiennent agni (céleri, cumin, poivre long, poivre noir, fenugrec, gingembre, fenouil et asafoetida) ;

• trikatu : c’est un mélange de poivre long, poivre noir et gingembre (trouvable facilement en magasin biologique ou sur internet).

Contre les douleurs et les inflamma-tions :

• mahayogaraj guggulu : mélange tra-ditionnel à base de guggul, tripha-la (mélange d’amalaki, de bibhitaki et d’haritaki), gingembre, poivre long, poivre de Java, Plumbago zey-lanica, asafoetida, graines de céle-ri et graines de moutarde ;

• rasnadi kashayam : mélange de nombreuses plantes ayurvé-diques ;

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Offrez-vous ces 3 massages

imparables pour drainer les toxinesLes trois massages qu’on pré-conise spécifiquement dans la fibromyalgie sont :

1. kansu : ce massage de la plante des pieds pratiqué avec un bol fait de l’alliage de 5 éléments (cuivre, or, argent, fer et zinc) a pour fonction principale d’équilibrer agni (élément Feu) dans le corps ;

2. shirodhara : traitement de réfé-rence pour apaiser le système nerveux, ce massage consiste à faire couler un filet d’huile médicinale tiède ou une dé-coction de plantes sur le front alternativement de droite à gauche et de gauche à droite, pendant 20 à 60 minutes ;

3. pichauli : c’est un grand mas-sage du corps tout entier avec des huiles médicinales chaudes.

Néanmoins, les soins abhyanga (massage du corps tout entier avec des huiles médicinales) et udvartana (massage à sec avec des pâtes ayurvédiques) vous se-ront également très bénéfiques. Par ailleurs, il est important d’évi-ter ce qui vous cause des soucis et du stress, et de créer une har-monie entre votre travail et votre vie privée. La régularité du repos, la détente, le sommeil et une rou-tine quotidienne saine comprenant du yoga et des massages sont à la base du travail de réparation.

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• dashmoolarishta : composition li-quide de plus de 70 plantes ayur-védiques anti-inflammatoires et antioxydantes (gokshura, guduchi, vidanga, punarnava, poivre long, curcuma, souchet rond, ashwa-gandha…).

Pour calmer l’esprit, je vous re-commande l’ashwagandha (Witha-nia somnifera), le brahmi (Bacopa monnieri), le shatavari (Asparagus ra-cemosus) et le shankpushpi (Clitoria ternatea). Aussi, si vous pouvez vous en procurer, le mélange saraswat churna, à base de kushta (Saussurea lappa), ashwagandha, sel de l’Hima-laya, céleri, graines de cumin, nigelle, gingembre et poivre noir, est particulièrement bénéfique pour renforcer l’organisme.

L’idéal, pour booster votre im-munité, est de vous procurer une formule traditionnelle ayurvédique qui contient 43 plantes et fruits : le chyawanprash. 20 g de ce mélange ont un pouvoir antioxydant équi-valant à 665 mg de vitamine C, soit presque 10 oranges ! Les principaux ingrédients sont l’amla, l’ashwa-gandha, le poivre long, le safran, le guduchi et le shatavari. Il contient aussi du miel, du ghee, du poivre noir, de l’huile de sésame, de la cardamome, de l’écorce de cannelle, de la réglisse et du curcuma.

(Si vous ne pouvez pas vous procurer le mélange ci-dessus, je vous recommande particulièrement les plantes citées en gras, dont la plupart sont facilement trouvables.)

À choisir, privilégiez agnitundi !

Vous l’avez compris, maintenir le Feu digestif est sans doute le plus important ! Agnitundi est une prépa-ration ayurvédique qui va le remettre en place. Elle contient du triphala, du cumin, une combinaison de 5 sels (sel de roche, sel de mer, sel gemme…), du gingembre, du Plum-bago zeylanica, du poivre long, du poivre noir et du vidanga. Enfin, gardez à l’esprit que le feu agni si-gnifie aussi l’enthousiasme, et il est important que celui-ci revienne !

Il est l’heure de prendre soin de vous

La fibromyalgie est un problème qui existait déjà certainement dans le passé, mais nous vivons actuellement dans une époque qui a connu énor-mément de changements en seule-ment 50 ans ! Pour tout un chacun, vivre dans cette accélération générale peut donner l’impression que tout doit se faire rapidement, presque ins-tantanément. Cela me rappelle une plaisanterie qui critiquait un Indien qui n’était jamais à l’heure et qui ne fai-sait jamais les choses dans les temps parce qu’il n’avait pas de montre. Ce à quoi il répondait : « C’est vrai, je n’ai pas de montre et vous, vous en avez une. Mais moi, j’ai du temps, alors que vous, vous n’en avez pas. Alors, à quoi vous sert votre montre si vous ne pouvez pas prendre le temps ? » Cette histoire amu-sante montre notre état d’âme actuel, où l’on court toujours sans arriver nulle part.

En médecine ayurvédique, une douleur est considérée comme une alerte, tel un feu de signalisation qui passe d’abord à l’orange, puis au rouge. Cela signifie : « Stop ! Arrêtez ! Prenez du temps pour vous-même. » Et ce n’est pas seulement prendre du temps, mais aussi s’efforcer de voir le côté positif de la vie. Certes, ce n’est pas toujours facile, surtout quand les circonstances extérieures ne sont pas très harmonieuses. C’est pourquoi la philosophie du yoga rappelle de dé-velopper samadva (l’équilibre des états d’âme) pour ne plus avoir tout le temps peur d’être jugé et gagner en confiance en soi, en paix intérieure et en sérénité.

Considéré comme le plus grand spécialiste de l’ayurvéda en France, Kiran Vyas est conférencier et auteur de nombreux ouvrages sur l’ayurvéda, le yoga, le yoga des yeux, le massage, la cuisine indienne. Il a fondé il y a plus de 30 ans les centres Tapovan à Paris et en Normandie.

Kiran Vyas

En 3 semaines de traitement, Françoise n’a plus de douleurs !

Françoise est une femme très active et dynamique, mais elle commence soudainement à ressentir des dou-leurs. Parfois celles-ci se portent sur le bas du dos, d’autres fois ce sont les articulations, et finalement elles se généralisent en douleurs diffuses, se déplaçant ici et là dans le corps. Elle a consulté différents médecins, suivi différents traitements qui lui ont fait du bien pendant un certain temps, mais en définitive elle n’a trouvé au-cune solution durable. Certains prati-ciens lui disent qu’il y a une inflamma-tion, d’autres qu’il s’agit d’une fatigue chronique… tant de diagnostics dif-férents qui finissent par la stresser et la déprimer.

Lorsque Françoise me consulte, nous commençons par le « traitement du linge mouillé ». Pour ce faire, prenez une serviette ou un tissu mouillé à l’eau très froide, que vous aurez es-soré. Posez-le sur le ventre et cou-vrez-vous pour avoir bien chaud, il faut le garder une petite heure. Pour Françoise, j’accompagne ce traite-ment d’une séance de yoga et d’un

shirodhara quotidiens. Son alimenta-tion, pendant une semaine, est com-posée de légumes cuits à la vapeur, de kichedi, de kadhi (soupe de yaourt à la farine de pois chiche et au fe-nugrec) et de soja vert cuit.

Au bout de cette première semaine, elle ressent déjà une grande amélio-ration mais je sens que son vata est encore perturbé. Je lui prescris alors une cuillère à café d’huile de ricin le matin, ainsi que des massages comme pichauli (oléation totale du corps). Je lui conseille également de faire quelques séances de hammam pour accé-lérer l’élimination des toxines. Tout cela est accompagné de quelques médicaments ayurvédiques pres-crits selon sa condition : agnitundi, hingvashtak et trikatu la première se-maine pour améliorer sa digestion, ashwagandha, brahmi et shatavari la deuxième semaine pour calmer son esprit, et enfin chyavanprash, amla et aloe vera la troisième semaine pour augmenter son immunité. Au bout de trois semaines et demie, le résultat a été tout simplement magnifique !

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Votre bouclier antivirus ! Ces 10 plantes protègent

vos poumons en hiverpar Yves Réquéna et Violaine Chatal

On les réduit en Occident à leurs fonctions respiratoires. Mais en médecine chinoise, les poumons jouent un rôle capital en ce qui concerne la circulation du Qi, l’énergie vitale. En fluidifiant les voies pulmonaires, certaines plantes permettent ainsi de booster l’immunité et d’atténuer les inflammations à l’arrivée du froid.

Indispensables à la vie, les poumons sont logés dans la cage thoracique et abritent l’appareil respiratoire, composé des bronches et des bron-

chioles, et le système vasculaire, basé sur les artères et les veines pulmonaires. Les poumons ont pour rôle principal de réaliser les échanges gazeux entre l’air et le sang et de participer à la distribution de l’oxygène. Pour les Chinois, le Pou-mon est lié à l’élément Métal et à la sai-son de l’automne. Ils disent qu’il est « le toit de tous les organes ». En absorbant le Qi (l’énergie) de l’air, le Poumon gère la respiration. En combinant le Qi de l’air à celui des aliments, il synthétise ce qu’on appelle le Zhong (l’énergie essentielle). Mais le Poumon joue aussi un rôle ca-pital dans la distribution de l’énergie défensive au niveau de la peau, du nez et de la gorge. Cet organe constitue égale-ment un rempart contre les agressions extérieures (microbes, pollution, etc.). Quand son énergie est faible, le nez est bouché, les cordes vocales sont affai-blies et la voix est enrouée. Par ailleurs, l’émotion qui se rapporte au Poumon et au Métal est la tristesse.

Plantes yin : anti-inflammatoires et drainantesDe saveur âcre et amère, ou douce et rafraîchissante, les plantes yin du

Métal contribuent à apaiser les pou-mons irrités en cas de toux sèche, mais aussi à traiter la constipation et à hydrater la peau. Certaines plantes peuvent éradiquer les infections par la chaleur, tandis que d’autres auront plu-tôt des effets hypoglycémiants, anti- hypertenseurs ou antidiarrhéiques. En voici quelques exemples.

La bourrache au secours des poumons irritésAppartenant à la famille des borra- ginacées, la bourrache (Borrago officinalis) possède de jolies fleurs qui sont généralement d’une cou-leur bleu vif. Cette plante sudori-fique est douce et salée. Elle aide à

humidifier les poumons lorsqu’ils sont secs et irrités.

Indication : il vous suffit de faire infuser 1 cuillère à soupe de sommités fleuries dans une tasse d’eau pendant une dizaine de minutes, et d’en boire 2 ou 3 fois par jour.

La guimauve : antitussiveOriginaire d’Europe et d’Asie occiden-tale, la guimauve (Althaea officinalis) pousse en bordure des cours d’eau, non loin de la mer et des lacs. Déjà très ap-préciée par les Égyptiens, cette plante douce et rafraîchissante est cultivée depuis des millénaires. Elle fait partie des espèces dites « pectorales ». Riches

PHYTOTHÉRAPIE

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en mucilages, ses racines possèdent en effet des vertus antitussives et anti-inflammatoires qui soulagent les irritations de la bouche, de la gorge et du pharynx.

Indication : vous pouvez la consom-mer sous forme de décoction. Pour cela, faites bouillir 10 g de racine de guimauve dans 1 litre l’eau froide pen-dant 30 minutes. Buvez-en 2 ou 3 fois par jour.

L’eucalyptus : antiseptique d’excellenceIl existe de nombreuses espèces d’eu-calyptus, mais l’eucalyptus globu-leux (Eucalyptus globulus) fait partie des plus connus. Appelé également gommier bleu de Tasmanie, cet arbre élancé possède des feuilles dont la couleur tire vers le vert et le bleu, et des fleurs blanches qui produisent des fruits dotés de formes irrégulières. Amer, âcre et rafraîchissant, l’euca-lyptus est un antiseptique des voies respiratoires qui purifie les poumons et ses alvéoles en profondeur.

Indication : faites infuser 2 à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante durant 10 minutes, à boire 2 fois par jour.

Le marrube blanc en cas de sécrétions bronchiques

De saveur amère et âcre mais aussi rafraîchissante, le marrube blanc (Marrubium vulgare) est une plante her-bacée à l’odeur de thym, qui était déjà utilisée dans l’Antiquité pour soulager

la toux. Fluidifiante et expectorante, cette plante est un antiseptique très utile en cas de sécrétions bronchiques. En plus de calmer la toux, elle prévient et combat la fièvre.

Indication : vous pouvez consommer le marrube blanc en faisant infuser 7 à 15 g de plante séchée dans 50 cl d’eau pendant 10 minutes, à prendre 3 fois par jour.

La douce-amère contre les états congestifsAppartenant à la famille des solana-cées, la douce-amère (Solanum dulca-mara) est une plante grimpante qui se cache dans les haies. Elle s’accroche aux autres plantes en enroulant sa tige autour d’elles. Originaire d’Europe et d’Asie occidentale, elle pousse au-jourd’hui partout en France au bord des ruisseaux et non loin des bois clairs. De saveur douce et amère, comme son nom l’indique, mais aussi rafraîchis-sante, elle s’oppose à l’excès de chaleur et d’humidité dans les poumons. Elle est ainsi particulièrement recomman-dée en cas de congestion pulmonaire.

Indication : faites infuser 8 à 30 g de tiges séchées dans 1 litre d’eau bouillante, à boire 2 fois par jour.

Plantes yang : réchauffantes (et anticonstipation !)Les plantes yang du Métal ont une saveur le plus souvent amère, âcre et chaude. Elles contribuent à tonifier l’énergie du Poumon et à lutter contre les maladies

respiratoires dues au froid. Elles sti-mulent le transit intestinal, fortifient le système lymphatique et l’immunité.

Le gingembre, remède antigrippe !Le gingembre (Zingiber officinale) ap-partient à la famille des zingibéracées. Il est composé de deux parties : la partie souterraine, appelée « rhizome », et la partie aérienne, composée de feuilles et d’une tige. De saveur piquante et chaude, cette plante est très appréciée des Chinois. Elle réchauffe les pou-mons en cas de coups de froid, stimule le système immunitaire et possède des propriétés anti-inflammatoires

PHYTOTHÉRAPIE

Préparez l’hiver avec ces 4 huiles

essentielles !Voici 4 huiles essentielles qui pro-tégeront à coup sûr vos poumons et vous permettront de passer l’automne et l’hiver sereinement.

L’huile essentielle (HE) de pin mari-time est conseillée en cas de bron-chite aiguë ou de sinusite. Vous pouvez mettre 3 gouttes de cette huile essentielle dans un inhalateur et respirer pendant 5 minutes.

L’huile essentielle de cajeput sti-mule l’activité de la muqueuse de l’arbre respiratoire et possède des vertus expectorantes et muco- lytiques. Diluez 1 goutte d’HE dans 4 gouttes d’huile végétale et appli-quez sur le thorax et le haut du dos, 4 fois par jour pendant 10 jours.

L’huile essentielle de myrte verte libère les voies respiratoires en fluidifiant les sécrétions et en éliminant les germes présents dans le mucus. Diluez 1 goutte d’HE dans 4 gouttes d’huile végétale et appliquez sur le thorax 4 fois par jour, pendant 5 à 7 jours.

L’huile essentielle de ravensare aromatique soulage rhinopha-ryngites, bronchites, trachéites et sinusites. Versez 1 goutte d’HE dans 4 gouttes d’huile végétale et appliquez en massage sur le thorax, 3 fois par jour, jusqu’à amélioration des symptômes.

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et antivirales particulièrement intéres-santes. Le gingembre est indiqué en hiver pour faire baisser la fièvre et sou-lager les états grippaux.

Indication : sous forme de gélules do-sées à 450 mg à hauteur de 2 capsules par jour, ou en teinture-mère. Pour ce faire, diluez 10 à 30 gouttes de teinture dans de l’eau, à boire avant les repas.

Bronchites à répétition ? Essayez la mauveLa mauve (Malva officinalis ou Malva rotundifolia) pousse non loin des clô-tures, des chemins, des murs anciens, mais toujours à proximité d’une mai-son, sans qu’on en connaisse la raison. Elle est de saveur chaude et surtout douce, grâce aux nombreux mucilages qu’elle contient. Elle permet de soula-ger les infections respiratoires dues au froid et les bronchites chroniques.

Indication : elle se consomme sous forme de décoction. Versez 1 cuillère à thé bien remplie par quart de litre d’eau. Laissez macérer toute la nuit et consommez-en 2 ou 3 tasses par jour.

Le pin sylvestre face à tous types d’infectionsAppartenant à la famille des pina-cées, le pin sylvestre (Pinus sylvestris) est originaire d’Europe, d’Asie du Nord et du Moyen-Orient. Il est re-connaissable à ses fruits, les pommes de pin, qui donnent des graines : les pignons. De saveur amère et âcre, et

d’énergie chaude, le pin sylvestre est l’une des plantes les plus efficaces pour stimuler l’activité des poumons. Il soulage les infections respiratoires comme les laryngites, les bronchites ou les trachéites.

Indication : en infusion, versez 20 g de bourgeons dans 1 litre d’eau bouil-lante pendant 10 minutes avant de filtrer, à boire 4 ou 5 fois par jour.

Le chardon béni : expectorant et antisécrétions

Plante annuelle herbacée, le char-don béni (Cnicus benedictus) pousse en Europe méridionale, en Asie, en Afrique du Nord et en France au-tour de la Méditerranée. De saveur très amère, le chardon béni assèche l’humidité et facilite l’expecto-ration. Cette plante est recom- mandée en présence de sécrétions bronchiques chroniques.

Indication : laissez infuser 1,5 à 2 g de fleurs séchées dans 150 ml d’eau pendant 3 à 5 minutes maximum avant de filtrer, à boire 3 fois par jour.

Serpolet : rhume, grippe et bronchite ne lui résistent pas !

De saveur amère et âcre, et d’énergie chaude, le thym serpolet (Thymus serpyllum) est une plante aux fleurs

roses très répandue dans le sud de la France. On l’appelle aussi thym sauvage, mais on le différencie du thym grâce à ses feuilles plus larges. Le serpolet sou-lage les affections des poumons mais aussi le rhume, la grippe et la bronchite.

Indication : versez une pincée de serpolet dans 150 ml d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 minutes, filtrez et buvez 2 ou 3 tasses par jour.

Le docteur Yves Réquéna pratique la médecine chinoise

depuis plus de 40 ans. De notoriété internationale, il a d’abord publié une encyclopédie d’acupuncture en trois volumes dans les années 1980, avant de se passionner pour la phytothérapie occidentale, dont il a classé les plantes, les huiles essentielles et même les élixirs floraux selon les principes de la pharmacopée chinoise.

www.yves-requena.com

Journaliste spécialisée dans le domaine de la santé et du bien-être depuis plus de vingt ans, Violaine Chatal a travaillé en presse écrite, radio, TV et sur Internet. Directrice de collection chez plusieurs éditeurs, elle a également coécrit plusieurs dizaines d’ouvrages, dont La Santé sans tabou ; L’Endométriose ; 100 questions sur Alzheimer ; Soigner son enfant grâce aux médecines douces...

Violaine Chatal

Yves Réquéna

CHD7 : le nouvel espoir face à cette maladie rareLe syndrome CHARGE est une maladie génétique rare qui se manifeste par des anomalies auditives, des troubles neurologiques et du comportement, et des infections respiratoires chroniques. Parce qu’il n’existe à ce jour aucun traitement, des chercheurs de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) ont testé certains composés ayant déjà fait leurs preuves dans des contextes différents, dont l’éphédrine, un cardiotonique issu de la famille des Ephedraceae et généralement prescrit en cas d’hypotension artérielle. Au cours de l’expérience, ils ont découvert qu’un gène, le CHD7, régulait des neurones libérateurs de GABA, un neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central. Or, il semblerait que la mutation de ce gène CHD7, retrouvée chez les patients atteints du syndrome CHARGE, se traduise par

une production excessive de GABA, conduisant à des troubles neurologiques. L’éphédrine, connue pour stimuler le système nerveux central de même que les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, apparaît comme une solution très probable face à ce syndrome. Autre avancée : le syndrome CHARGE étant souvent associé à des troubles comme le déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et l’autisme, l’éphédrine pourrait être une piste de progression vers le traitement de ces pathologies.

Source : Jamadagni P, Breuer M, Schmeisser K, et al. « Chromatin remodeller CHD7 is required for GABAergic neuron development by promoting PAQR3 expression ». EMBO Rep. 2021;22(6):e50958. doi:10.15252/embr.202050958.

ACTUALITÉS

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Anxiété : cette zone cérébrale

en cause

Notre cerveau est physiologi-quement conditionné pour réa-gir face à un danger. En effet, un mécanisme de défense se met en place dans deux ré-gions distinctes : l’amygdale et le cortex préfrontal. C’est ce qui permet de prendre la fuite lorsqu’on ne se sent plus en sécurité.

Sachant qu’une réaction de dé-fense excessive est l’une des causes de l’anxiété chronique, les chercheurs ont voulu savoir quelle place occupaient ces deux zones chez les personnes atteintes de troubles de l’anxiété. Pour ce faire, ils ont évalué la réaction de souris face à des stimuli de danger en désac-tivant à tour de rôle les deux zones. À l’issue de l’expérience, ils ont découvert que le cortex préfrontal nous permet de réa-gir face au son d’une menace, mais également d’anticiper la conduite à tenir (les neurones de cette zone s’activent avant que l’on décide de prendre la fuite). Le rôle de l’amygdale consiste à maintenir ce circuit neuronal pour persister dans la réaction de fuite.

Ceci ouvre des pistes théra-peutiques pour les patients atteints d’anxiété généralisée, qui eux-mêmes adoptent des mécanismes de défense en l’absence de menace réelle. En ciblant les modifications neuronales à l’origine de leur anxiété, il devient alors possible de les traiter efficace-ment et durablement.

Source : Jercog, D., Winke, N., Sung, K. et al. « Dynamical pre-frontal population coding during defensive behaviours ». Nature 595, 690–694 (2021).

Une molécule anti-Parkinson dans les fruits !

La maladie de Parkinson est causée par la dégradation de la « substance noire » du cerveau, conduisant à la perte de neurones à dopamine. Une étude publiée en juillet 2021 dans la revue Science Translational Medicine a montré que le farnésol pourrait prévenir, voire inverser la déficience en neurones dopaminergiques. Cette molécule est notamment retrouvée dans des plantes comme le muguet, dans certaines huiles essentielles telles que le néroli, l’ylang-ylang et le palmarosa, mais surtout dans les fruits, notamment les baies rouges (groseilles, cassis...).

Les chercheurs ont ainsi administré un régime enrichi en farnésol à des souris pendant une semaine pour les comparer à un groupe contrôle. Ils ont ensuite stimulé la protéine alpha-synucléine (responsable de la maladie de Parkinson) chez les deux groupes. Résultat : les souris nourries au farnésol présentaient moins de symptômes de la maladie que le groupe témoin… et pour cause, elles ont conservé 2 fois plus de neurones à dopamine ! Reste que le seuil d’innocuité du farnésol n’a pas encore été défini chez l’homme. D’autres essais cliniques devraient préciser cette donnée.

Source : Jo A, Lee Y, Kam TI, et al. « PARIS farnesylation prevents neurodegeneration in models of Parkinson’s disease ». Sci Transl Med. 2021.

L’hypnose bénéfique aux patients (et aux soignants !)

De plus en plus utilisée dans les centres hospitaliers, l’hypnose se révèle redoutablement efficace dans la prise en charge de la douleur des patients. Mais son impact sur les équipes soignantes reste encore peu investigué. Pourtant, une étude suisse publiée en mai 2021 souligne que l’hypnose pourrait diminuer la charge de stress chez les soignants confrontés aux soins intensifs auprès de patients brûlés. En effet, la prise en charge d’une telle douleur peut être très déstabilisante. L’étude a mis en évidence que l’intégration de l’hypnose permettait d’améliorer la collaboration interdisciplinaire et de prévenir le syndrome d’épuisement professionnel, fréquent en réanimation.

Une étude avait déjà été menée en 2011 au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), montrant une diminution significative de la perception du stress d’environ 60 % à 20 % lorsque les procédures de réanimation étaient pratiquées sous hypnose. En conclusion, l’hypnose améliore non seulement la tolérance du patient à la douleur, mais également la gestion du stress de toute l’équipe soignante. Dans ce contexte, on ne comprend pas qu’un tel outil thérapeutique ne soit pas plus répandu encore dans les structures hospitalières.

Source : Bertholet, O., Davadant, M., Cromec, I., Berger, M., M. (2013). « L’hypnose intégrée aux soins de patients brûlés : impact sur le niveau de stress de l’équipe soignante ». Rev Med Suisse 2013.

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Quand bouddhisme et chamanisme fusionnent,

un appel à retrouver l’unitépar Carine Anselme

Dans un monde fracturé de toute part, Laurent Huguelit signe Fusion, un ouvrage réconciliateur qui s’inscrit à la croisée de deux sagesses ancestrales, bouddhisme et chamanisme. Ces voies surprenantes de modernité, profondément connectées à la nature, nous enseignent force et clarté, deux qualités essentielles pour traverser l’incertitude radicale de notre époque. Initiatique, pratique et poétique, ce livre qui esquisse un cœur à cœur spirituel nous enracine, autant qu’il nous élève.

Carine Anselme (pour Médecines Extraordinaires) : Dans votre livre Fusion, vous réunissez le chamanisme et le bouddhisme. Quelles ont été vos portes d’entrée ?

Laurent Huguelit : Bien que la spi-ritualité ait toujours fait partie de mes racines familiales, j’associe mes débuts à des dates précises : en 1996, à 20 ans, pour le chamanisme, lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux plantes chamaniques et à leur utilisation en contexte traditionnel. À cette époque, j’ai lu les classiques de Carlos Castaneda et j’ai souhaité apprendre à manier ces outils d’ex-pansion de la conscience. Du côté du bouddhisme, la première fois que l’on m’a dit « vous êtes bouddhiste », c’était en 2000, lors de mes études en philosophie. J’ai ensuite pris refuge en 2001, au cours d’une cérémonie

d’initiation bouddhiste, dans le cadre d’une session de méditation vipas-sanā. Chamanisme et bouddhisme se sont longtemps côtoyés sur mon chemin, jusqu’à se rapprocher pour fusionner, ce qui explique le titre de ce livre, Fusion, qui a une importance particulière à mes yeux.

C. A. : Quelles sont les forces communes et les complémentarités de ces deux voies ?

L. H. : Ce sont, à mon avis, les deux spiritualités les plus à la pointe de la connaissance de la structure subtile de la réalité, ou de ce que j’appelle plus poétiquement « la nature pro-fonde ». Le chamanisme est la plus ancienne spiritualité du monde, en-tièrement inspirée par la nature, vis-céralement reliée à elle, alors que le

bouddhisme s’appuie sur le Dhamma (ou Dharma), l’enseignement du Bouddha. Dhamma signifie « la loi universelle ». Le chamanisme est plus ancien que le bouddhisme et on en trouve des traces partout sur Terre, dans toutes les cultures. Par défini-tion, le chamanisme est une spiritua-lité de guérison et de connexion à la nature, alors que le bouddhisme est un raffinement de la conscience qui permet une libération : c’est l’éveil.

C. A. : Où se rejoignent bouddhisme et chamanisme ? Et comment potentialiser leur alliance dans notre quotidien ?

L. H. : Leur espace de rencontre le plus perceptible est le cœur, tout simplement. « Être dans le cœur », c’est voir les choses avec profondeur

GRAND ENTRETIEN

Laurent Huguelit est praticien chamanique et méditant bouddhiste. Né en Suisse et passionné de nature, il a fondé L’Outre-Monde, un centre de pratique du tambour dans la tradition du

core shamanism (www.outremonde.ch). Formé aux traditions de différentes cultures comme aux techniques modernes développées en Occident, il vient de publier Fusion et est également coauteur avec Olivier Chambon de Le Chamane & le Psy (Mama Éditions).

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et pas seulement en surface, de ma-nière mentale ou rationnelle. La raison est un outil formidable, mais sans le cœur, elle n’est qu’une ma-chine sans âme.

« La raison est un outil formidable, mais sans le cœur, elle n’est qu’une machine sans âme. »

Lorsqu’il s’agit de réenchanter notre être et notre rapport au monde, le cha-manisme est une voie royale, parce qu’il redonne sa place à l’âme, partout présente autour de nous, dans tout ce qui est. Tout est vivant d’un point de vue chamanique, tout est intelligent, et comprendre cela, le sentir avec son cœur, c’est une profonde guérison. Le bouddhisme vient alors ancrer la conscience dans cette perception d’in-terdépendance, de manière à « l’établir dans le cœur », pour utiliser une ex-pression bouddhiste que j’affectionne.

C. A. : Y a-t-il eu, historiquement, des transmissions de savoirs entre chamanes et maîtres bouddhistes ?

L. H. : Oui, bien sûr, et je pense qu’au cours de l’Histoire, les chamanes se sont bien souvent déguisés en moines, alors que, réciproquement, des moines ont quitté la robe pour retourner vivre auprès des esprits de la nature. Il est évident que les grandes traditions bouddhistes, comme le chan en Chine ou le zen au Japon, sont pétries de chamanisme et de rituels en lien avec la nature. Le bouddhisme tibétain est tellement chamanique que cela suscite moult débats entre spécialistes…

C. A. : Comment ces deux voies peuvent-elles entrer en écho avec notre actualité chaotique où la détresse psychologique ne cesse de monter ?

L. H. : Tout est fait dans notre monde pour nous divertir de notre

intériorité, ce qui provoque une sorte de schizophrénie culturelle nous éloignant de ce que nous cher-chons pourtant de toute notre âme.

Bien heureusement, par effet de levier, le spirituel revient en force, comme une lame de fond que rien ne peut arrêter. L’ennemi, si je puis dire, c’est le matérialisme sans âme, la « machine robotique » que l’on essaie de nous imposer comme modèle de société.

Bouddhisme et chamanisme sont profondément organiques, ils font partie des antidotes au mal-être, parce qu’ils sont ancrés dans la na-ture, justement. Le bouddhisme, c’est sortir de la souffrance par le développement de la conscience, alors que le chamanisme est le plus ancien système de guérison de l’âme.

C. A. : Par « fusion », entendez-vous aussi l’idée de retrouver une unité perdue en cette période où tout est fait pour nous séparer, au sens propre comme au figuré ?

L. H. : Oui, ce que vous dites est exact. « Séparer pour régner » semble être le triste mantra d’un monde qui cherche désespérément son âme dans ce qui est « sans âme », alors qu’il faudrait plutôt « relier pour réenchanter » et enfin parve-nir à un modèle de société basé sur des valeurs universelles. Ce qu’il y a de merveilleux dans les approches spirituelles qui respectent la na-ture, c’est qu’en pratiquant ne se-rait-ce qu’un tout petit peu, on se rapproche du cœur de toute chose.

Par exemple, je médite et sponta-nément, sans même devoir faire un effort supplémentaire, je de-viens plus conscient dans mes choix, dans ma manière d’être avec le monde et avec les autres… Le Bouddha a apporté une proposition de civilisation basée sur des valeurs nobles : patience, sagesse, respect, compassion. Libre à nous de nous en inspirer.

C. A. : Que nous enseignent ces voies initiatiques pour nous relier à la nature, tant intérieure qu’extérieure ?

L. H. : L’enseignement central du chamanisme est que nous ne sommes jamais seuls, en tant qu’in-dividus ou en tant qu’espèce, parce que toujours accompagnés, soute-nus, guidés par des intelligences bienveillantes. Que l’on nomme ces forces « esprits », « gardiens », ou que l’on dise simplement « Mère- Nature à nos côtés » importe peu. Ce qui compte, c’est de réapprendre à se connecter à ces forces. Le fait de ne plus croire aux esprits pen-dant quelques générations de déni matérialiste ne les a pas pour autant fait disparaître ! Du côté du boudd-hisme, et en particulier dans la mé-ditation vipassanā, qui est issue de la tradition dite « des Anciens », ce qui me semble fondamental, c’est le retour au corps : je respire, j’ai un corps, je perçois le monde à travers ce corps… À partir de cette prise de conscience corporelle, on passe à travers soi-même pour explorer l’univers et son Dhamma, c’est-à-dire ses lois, qui ne sont rien d’autre que la nature dans son expression la plus sublime.

C. A. : Les plantes chamaniques ont-elles leur équivalent dans le bouddhisme pour déployer des états de conscience modifiés, transformateurs et guérisseurs ?

L. H. : Oui, je pense que les techniques de méditation originelles, comme la merveilleuse « Mère-vipassanā », ainsi que toutes les autres approches méditatives yogiques, bouddhiques ou modernes, permettent d’atteindre des états de conscience comparables aux effets des plantes. Dans Fusion, j’insiste sur le fait que les plantes sont de puissants raccourcis permettant en quelque sorte de réduire le temps nécessaire à la prise de conscience. Et inversement, une retraite boudd-histe en silence, dans le respect du Dhamma, c’est tout aussi puissant qu’une diète de plantes en Amazonie. Mais bien sûr, pour parvenir à cette

GRAND ENTRETIEN

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constatation, il faut plonger dans la pratique en gardant à l’esprit que les moyens utilisés ne sont pas un but en soi, mais diverses passerelles vers la conscience.

C. A. : Ne craignez-vous pas que le renouveau de l’intérêt, thérapeutique mais aussi récréatif, pour les psychédéliques (ayahuasca, iboga…) ne les désacralise ?

L. H. : Avant de vous répondre, je tiens à préciser que j’ai un immense respect pour les personnes qui font un travail diligent et maîtrisé avec les plantes. Il y a des maestras et des maestros dans nos pays également. Mais il est vrai que la consommation « à l’occidentale » des plantes cha-maniques peut poser un problème à la fois légal, écologique et spirituel, parce que la diète, qui est l’ascèse nécessaire à la maîtrise des « méde-cines », est de moins en moins prati-quée dans les règles de l’art : l’aspect « trip d’un soir » prend parfois le des-sus sur l’aspect sacré, qui demande du temps et de la discipline.

Sur le plan écologique, il est impor-tant de rappeler que ces plantes dis-paraissent dans leurs pays d’origine également, parce qu’on ne peut pas inviter la planète Terre tout entière à venir participer aux agapes psyché-déliques sans en même temps, une fois encore, dilapider les ressources. De son côté, la science fait un travail certainement important lorsqu’il s’agit de rassurer les sceptiques, de mettre des mots et des concepts là où il y a des « vides » à combler, mais pour ce qui est de découvrir du neuf, on ne fait que « breveter » ce que savent les chamanes traditionnels depuis des siècles… « On a tout piqué aux chamanes », comme je le dis dans Fusion. (Rires.)

C. A. : A contrario, quel est l’intérêt selon vous des plantes psychédéliques sur le plan médical ?

L. H. : Paradoxalement, et bien que j’aie cessé presque entièrement de

prendre des plantes chamaniques, je suis convaincu de la puissance de guérison des médecines de la Terre-Mère.

Comme je l’explique dans Fusion au chapitre consacré à Maria Sa-bina, la chamane mazatèque qui a en quelque sorte permis au monde occidental de découvrir le chama-nisme des plantes au milieu du XXe siècle, le monde des machines et celui des plantes sont symboli-quement en guerre, ce qui revient à dire que la pensée matérialiste désenchantée cherche depuis des siècles à stigmatiser et même éradi-quer les plantes et les traditions du terroir. Peut-être parce qu’elle est consciente de leur supériorité ?

C. A. : Quel est le point de « fusion », entre esprits chamaniques et divinités bouddhiques (devas, etc.) ? Comment peuvent-ils dialoguer ?

L. H. : J’ai, dès le début du livre, souhaité clarifier cet aspect cos-mologique, qui est surtout une question de vocabulaire : les esprits bouddhiques sont des esprits cha-maniques au sens le plus noble du terme. Il n’y a aucune différence de fond entre les devas, les bodhisat-tvas et les esprits des traditions, si ce n’est qu’il existe des « couches » de conscience dans les mondes invi-sibles, et que chacun de ces espaces héberge des esprits selon leur degré de transcendance.

Autrement dit, « esprits chama-niques » est le terme générique, « esprits bouddhiques » est une catégorie d’esprits qui ont pour caractéristique d’être pétris de com-passion : ils ont transcendé l’espace et le temps, ils sont libérés. Dans Fusion, je mets sur le même plan des personnages historiques tels que l’homme-médecine Black Elk ou la chamane Maria Sabina, et un bodhi-sattva tel que Sangye Menla, qui est le bouddha de la médecine. Je m’af-franchis en quelque sorte de la ver-ticalité d’une hiérarchie arbitraire pour y substituer une horizontalité où tous les plans communiquent.

C. A. : Vous dédiez votre livre à vos deux enseignants, Satya Narayan Goenka et Michael Harner. Qu’avez-vous trouvé comme « nourriture » chez chacun d’eux et que se seraient-ils raconté s’ils s’étaient vus ?

L. H. : Je ne sais pas si Goenka et Har-ner se sont rencontrés de leur vivant, mais en tant qu’esprits c’est certain, et Fusion est le fruit de cette rencontre. En trois mots : « Que du bonheur ! » (Rires.) Je les perçois comme deux vé-nérables pionniers qui ont su retour-ner à l’essence des traditions pour les clarifier, les rendre accessibles et les préserver. Michael Harner a fait un immense travail de défrichement en définissant le « core shamanism », qui est un tronc commun transculturel, alors que Goenkaji a remis le pur Dham-ma au goût du jour après 2 500 ans de tribulations bouddhistes. Par « pur Dhamma », il faut entendre l’enseigne-ment du Bouddha au plus proche des textes originaux en pāli, et la médi-tation vipassanā telle que le Bouddha l’enseignait. C’est ce que je nomme « core buddhism ». Le core étant le noyau, « le cœur » en anglais, cela nous donne un cœur à cœur puissant et profond, qui relie deux enseignants et deux en-seignements proches des racines, tout en étant adaptés au monde moderne.

C. A. : Votre livre est éminemment poétique : quel est l’impact de la beauté des mots, là où ils nous touchent ? Seraient-ils à même d’unir nos différentes dimensions ?

L. H. : Ce que vous dites-là est très poé-tique… les mots sont effectivement un point de fusion. Je fais toujours en sorte de « saupoudrer » mes textes de quelques poèmes, de petits aphorismes venant titiller la raison raisonnante. C’est une façon pour moi d’emmener le lecteur au-delà du mental, de lui faire « sentir » le texte différemment. Les illustrations de ma compagne Angéline participent à cet aspect vision-naire et multidimensionnel. Et puis, bouddhisme et chamanisme sont fon-damentalement poétiques : leurs arts respectifs, de l’art pariétal préhistorique

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aux bouddhas zen contemporains, en passant par les chants des chamanes et des moines, sont à mon avis l’art le plus radical, dans le sens de « racinaire ».

C. A. : Quels sont les points de convergence et de divergence dans la conception de la mort, dans le bouddhisme et le chamanisme ?

L. H. : C’est sur la question de la mort que le foisonnement « des » boudd-hismes et « des » chamanismes se fait le plus apparent, car chaque tradition a sa perception intime de la mort et de « ce qu’il se passe » au moment de mourir. Mais dans cette diversi-té, les « core-cœurs » fusionnés nous permettent d’avoir une vue globale, et à vrai dire plutôt rassurante : on ne meurt jamais. Voilà une bonne nouvelle ! (Rires.) Autant dans le cha-manisme que dans le bouddhisme, il y a une survivance qui nous emmène parfois jusqu’à une savoureuse inver-sion, puisque l’on peut être à moitié vivant (ou à moitié mort) lorsqu’on

vit dans l’inconscience. Alors que la mort est un éveil et la continuation de ce que l’on pourrait appeler « la vie intégrale ». Le but du bouddhisme est intrinsèquement lié à la mort, puisqu’il s’agit d’atteindre le suprême nirvana en passant par une mort en conscience. Le chamanisme est éga-lement très pragmatique face à la mort : lorsqu’on apprend à naviguer dans les mondes invisibles, que ce soit en silence, au tambour ou avec les plantes, on apprend également à mourir et à choisir. C’est là qu’une fois encore bouddhisme et chamanisme fusionnent, puisque les bodhisattvas du bouddhisme sont des êtres de pur cœur-esprit qui ont choisi de venir soulager la souffrance sur Terre. Quoi de plus chamanique ?

C. A. : Auriez-vous une pratique accessible qui pourrait nous faire toucher du doigt la fusion entre ces deux voies spirituelles ?

L. H. : Les arbres sont les maîtres de la fusion, omniprésents dans le

chamanisme et à la source du boudd-hisme, puisque le Bouddha a atteint l’éveil au pied d’un figuier. Tout ce que nous devons comprendre est exprimé dans la figure de l’arbre, et c’est pour cette raison que la pra-tique la plus simple et la plus efficace consiste à se laisser choisir par un arbre, au cours d’une balade en forêt ou dans un parc, et à s’asseoir à son pied. Puis à fermer les yeux, respirer et ressentir.

À partir de là, le mystère opère : une prise de conscience inattendue, une envie de chanter, un esprit de pas-sage qui vient vous rendre visite, laissez-vous surprendre…

Journaliste et auteure engagée dans les sujets qui touchent aux sciences humaines, aux médecines complémentaires, au développement personnel et à la spiritualité, Carine Anselme est aussi praticienne en danse-thérapie, par le biais de l’expression sensitive.

Carine Anselme

Votre position dans la société influence votre santé cardiovasculaire

Plus que le statut socio-économique (salaire, niveau d’éducation, etc.), la manière dont vous vous positionnez dans la société comparativement à d’autres personnes pourrait considérablement influencer la santé de votre cœur.

Une récente étude parue dans le Journal of the American Heart Association a par exemple montré qu’en moyenne 48 % des personnes d’origine hispanique ayant émigré aux États-Unis développaient des problèmes cardiovasculaires.

Entre 2019 et 2020, les chercheurs ont eu accès aux données de plus de 15 000 adultes âgés entre 18 et 74 ans. Ils ont évalué leur santé cardiovasculaire selon 3 niveaux (bonne, intermédiaire, médiocre) en tenant compte de 7 facteurs : l’activité physique, l’alimentation, le poids, la tension artérielle, le cholestérol, la glycémie et la consommation de tabac.

Le statut subjectif des participants était en moyenne de 4,4/10 et, corrélativement à ce résultat, moins de la moitié

d’entre eux avaient une santé cardiovasculaire considérée comme bonne.

Par ailleurs, une augmentation de la position sociale a été associée à une amélioration de ces facteurs. « Notre expérience subjective influence la façon dont nous prenons soin de nous-mêmes et dont nous interagissons avec les autres. Au fil du temps, cela peut avoir un réel impact sur notre santé. Les résultats cliniques montrent que la perception d’un haut niveau social pourrait être protectrice », explique Lissette M. Piedra, coauteure de l’étude. Des résultats d’autant plus intrigants qu’il s’agit avant tout de notre propre perception, et non de la position sociale réelle.

Source : Piedra, L. M., et al. (2021) « Association of Subjective Social Status With Life’s Simple 7s Cardiovascular Health Index Among Hispanic/Latino People: Results From the HCHS/SOL ». Journal of the American Heart Association. doi.org/10.1161/JAHA.119.012704.

ACTUALITÉS

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Fini les troubles digestifs ! Le reiki envoie des ondes

positives dans votre ventrepar Guy Brassecassé

Tant de questions entourent le reiki. Cette méthode de soin d’origine japonaise vise à restaurer notre équilibre émotionnel et à nous libérer de nos blocages par la simple apposition des mains. En quoi serait-il efficace pour soigner les troubles digestifs ? Est-il sans danger ? Réponse de Guy Brassecassé, maître reiki aux plus de 20 ans d’expérience.

1. Madame Takata a fait partie des premiers maîtres reiki dans le monde. Après avoir guéri d’une tumeur à l’estomac, elle a initié l’enseignement de ce soin aux États-Unis alors qu’il n’existait encore qu’au Japon.

Dans la philosophie du reiki, on dit que la maladie est une occasion d’ouvrir sa conscience et de s’élever

spirituellement. Je vous propose au-jourd’hui de découvrir la méthode et les bienfaits du reiki, en prenant pour exemples des symptômes cou-rants au niveau de l’appareil digestif.

Pas qu’un simple « mal de ventre » !Notre système digestif produit de l’éner-gie (le Qi en chinois) en vue d’entrete-

nir et de faire fonctionner notre corps. Pour cela, il doit d’abord laisser les ali-ments pénétrer dans le système. La di-gestion commence dans la bouche par la mastication et la sécrétion salivaire, puis continue dans l’estomac et le foie. L’assimilation se fait dans l’intestin grêle et, enfin, l’élimination des déchets s’effectue par les selles et les urines. Quand on parle de maladies du système digestif, on pense surtout au « mal de ventre ». Or, il se trouve que l’énergie ali-mentaire produite est distribuée à l’en-semble du corps ainsi qu’aux différents organes, l’excès étant stocké dans les reins. Si la digestion vient à se dérégler,

la production de Qi devient déficiente et le corps se retrouve en manque d’énergie. Le signe le plus évident, c’est l’asthénie ou la lassitude men-tale et physique, avec des capacités de réflexion et de mémoire diminuées, une mauvaise digestion conduisant à une perte d’appétit. Comment peut-on remédier à cette situation avec le reiki ?

Maître Usui : guérisseur aux « doigts de fée »Le mot reiki vient de Rei, qui veut dire « véritable, universel », et de Ki, pour « énergie ». Le reiki, c’est donc l’énergie de l’univers contenue dans l’espace et la matière galactique (étoiles, planètes, gaz, poussières, etc.). Peut-il être as-similé à l’énergie divine, source de toute chose ? À titre personnel, je pense que oui.

Selon la définition de Madame Takata1, l’énergie du reiki est de l’énergie divine. De là, on peut s’attendre à des miracles, tout du moins lorsque rien ne vient interférer avec l’action divine, et surtout pas le mental humain. Ainsi, la technique du reiki est une méthode de soin basée sur la simple apposition des mains. Elle a été découverte par Maître Usui à la fin du XIXe siècle. Par la

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PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE

transmission d’énergie, le reiki permet de soulager les douleurs physiques, émotionnelles et mentales, et de restaurer la santé spontanément. Pour le pratiquer, il suffit donc de poser ses mains soit à distance du corps, soit en douceur sur une partie du corps, et de laisser l’énergie du reiki remplir la personne.

Cependant, Maître Usui n’a pas laissé de document sur l’enseignement du reiki. On sait seulement de lui qu’il était un pratiquant bouddhiste, qu’il connais-sait les médecines chinoise et japonaise et qu’il méditait beaucoup. Il avait peu d’élèves mais il était très exigeant dans la pratique des soins et, surtout, il de-mandait un travail spirituel important. Les coûts de formation étaient très élevés, et les prix dissuasifs !

Aimez-vous ! (prérequis indispensable)L’énergie du reiki est la même énergie qui forme les atomes, les molécules, les organes, les galaxies, les étoiles, les planètes, les règnes minéral, végétal, animal et tous les êtres humains. L’énergie du reiki nourrit et relie toutes les consciences. Cette énergie univer-selle gravite autour de l’homme et en chacun de nous. C’est la source origi- nelle de l’être humain et c’est à partir d’elle que se forme « l’énergie hérédi-taire » à l’origine du fonctionnement des organes et des différents systèmes, de la circulation de l’énergie vitale, et entre autres de la digestion des aliments.

Si l’énergie héréditaire est faible, il y aura des malformations congéni-tales et des déficiences mentales. Si le système digestif n’est pas capable de produire suffisamment d’énergie à partir des aliments, il y aura une ca-rence d’énergie vitale, les fonctions des organes se ralentiront et le corps deviendra faible. Le signe principal en est l’asthénie physique et mentale. En effet, quand ces fonctions ne sont plus assurées, on constate l’appari-tion de maladies systémiques telles que le diabète, l’hypertension, la cir-rhose, etc. Prodiguer un soin reiki à quelqu’un, c’est lui permettre de se

2. Selon la théorie du karma (ou loi de cause à effet), nos actions considérées comme « bonnes » ou « mauvaises » émettent une énergie positive ou négative qui nous revient tôt ou tard.3. Le chakra coronal (dernier des 7 chakras) se situe au-dessus de la tête. Il est symbole de sagesse, de conscience de l’âme et de connexion spirituelle.

régénérer complètement. On pour-rait assimiler cela à la réinitialisation complète d’un ordinateur.

Le reiki est lié à la conscience universelle qui relie les êtres humains entre eux, à la conscience de la nature ainsi qu’à celle de l’univers. Ainsi, au travers du reiki, nous comprenons que nous sommes tous « un » par l’union des consciences individuelles. C’est ce qui explique pour-quoi le pratiquant en reiki peut donner des soins à distance et transformer le mental par des affirmations positives. Car le reiki agit en dehors du temps et de l’espace. Il peut changer les situations d’impasse en solutions futures favo-rables. En fonction de nos états d’âme, on peut même transformer un karma2 défavorable en karma favorable.

Lors d’une séance de reiki, vous entrez en état de méditation. Vous visualisez

la « lumière divine » qui pénètre dans votre corps par le chakra coronal3 et la laissez se concentrer dans votre cœur et se répandre dans tout votre corps, jusqu’à vos mains. Ainsi, dans le reiki, quand on pose ses mains sur une per-sonne, cette « lumière d’amour » se répand en elle. C’est pourquoi, pour le pratiquer, l’un des prérequis est de s’aimer soi-même pour aimer l’autre.

Votre premier cobaye : vous-même !Il n’y a quasiment pas de technique dans le reiki ! En revanche, il y a un ordre à respecter lorsqu’on souhaite apprendre. L’étape n° 1 est d’appliquer le reiki sur soi-même pour se soigner physiquement et mentalement, ouvrir sa conscience, évoluer, bien s’occuper d’autrui et, surtout, pour persévérer.

Pouvez-vous pratiquer le reiki ? Ce qu’il faut savoir

L’initiation au reiki se fait obligatoirement par un maître car c’est une transmission de don. Il n’y a pas de prérequis, ni de capacités à avoir. Il n’est pas néces-saire non plus d’être bouddhiste ou japonais. Il suffit de vouloir accueillir l’énergie du reiki dans son cœur et de la laisser se déployer. Nous avons tous en nous cette énergie, encore faut-il l’avoir activée par la transmission de maître à élève. Et s’il est important de choisir son maître, sachez que « le maître vient à vous » quand vous êtes prêt. Travaillez sur vous-même et il arrivera naturelle-ment si vous saisissez l’opportunité qui se présente.

À savoir : le reiki ne peut pas bles-ser. Au contraire, il soulage et vitalise aussi bien le donneur que le receveur. Il apporte détente, relaxation et bien-être. Il rend plus fort, plus solide, plus serein, plus libre. Alors, tout le monde peut recevoir le reiki, même quand on se sent en forme.

Dans les médecines tradition-nelles comme dans le reiki, l’origine de toute maladie est mentale ou

émotionnelle. Quand nous appre-nons une mauvaise nouvelle ou quand nous nous faisons agresser, par exemple, nous recevons un choc émotionnel qui se répercute dans le corps physique en bles-sant notre énergie vitale. Ainsi, les toxines internes ou externes ne sont que des facteurs aggravant une blessure déjà existante. Même si le corps physique guérit, la bles-sure psychologique peut rester, et la souffrance émotionnelle perdurer, jusqu’à ce que la cause profonde soit éliminée. C’est par là même que l’énergie du reiki pénètre dans le corps et permet de le revitaliser. En régénérant les cellules des corps physique, éthérique, astral et men-tal, les symptômes disparaissent et la santé revient. Si vous avez été formé au reiki, souvenez-vous qu’il requiert volonté, puissance et concentration, des disciplines qui se développent par la pratique quoti-dienne des soins en présentiel et/ou à distance et le travail sur soi-même par l’auto-traitement.

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PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE

À mon humble avis, les personnes qui ont abandonné le reiki n’ont pas su faire grandir en elles assez d’amour-propre, du fait de blessures profondes qu’elles n’ont pas su guérir ou accepter. L’auto-traitement agit sur le psychisme. En effet, il consiste à mettre les mains sur les chakras, qui, par définition, sont des centres de conscience. Quand les chakras reçoivent de l’énergie venant de hautes fréquences, ils se purifient et élèvent le niveau de conscience de la personne. Celle-ci développe alors une meilleure appréhension de la vie et s’éveille à un niveau supérieur. Cela dit, il est primordial d’apprendre à se connecter avant tout à la conscience de l’univers pour rester sous sa protec-tion. Cela évite bon nombre d’échecs en

soins ! Enfin, donnez-vous le temps de méditer, de vous recentrer pour nourrir la paix et la sérénité en vous et dévelop-per votre intuition et le ressenti.

Culpabilité et remords perturbent votre digestion

Les troubles digestifs concernent essen-tiellement le 3e chakra, celui du plexus solaire. Il est relié au foie et à la rate et il entre également en relation avec le chakra racine (1er), le chakra sacré (2e) et le chakra du cœur (4e). Le chakra du plexus solaire exprime notre relation aux autres, notre façon de nous expri-mer et de nous affirmer, notre compor-tement, nos réactions, nos moyens de dépasser (ou non) les conflits, etc. Il pa-raît donc évident que les contrariétés, les frustrations, les remords et la culpa-bilité perturbent notre digestion. On se surprend parfois à dire « je n’ai pas digé-ré ce qu’il m’a dit » !

Ces troubles peuvent se manifester dès le jeune âge, par des douleurs qui par-fois font très mal et qui peuvent être aggravées par l’anxiété, car on ne sait pas ce que l’on a. Au début, il y a rela-tivement peu de symptômes, tout au plus des nausées et des envies de vomir. D’ailleurs, on nous répète souvent que « c’est psychologique, c’est le stress ». Mais en avançant dans l’âge, les contrarié-tés font que les maladies deviennent chroniques, avec des signes variés. Rap-pelez-vous, la maladie signe toujours une souffrance psychologique car les troubles physiques ne sont que la partie visible de ce qui vit en nous !

Rate ou Foie : quel organe est en cause ?

Les problèmes de digestion sont très courants et apparaissent chez énormé-ment de personnes à partir d’un certain âge, fatigue et surmenage aidant. Il est essentiel de bien comprendre les méca-nismes énergétiques pour déterminer la ou les causes du problème et y appor-ter une solution. Cela va peut-être vous surprendre mais, dans le reiki, on n’es-saie pas de comprendre pourquoi les gens sont malades. Ils viennent consul-

ter parce qu’ils ne se sentent pas bien. Et ils savent nous le dire. On ne pose pas de diagnostic et on ne cherche pas à traiter une maladie. On ne fait qu’écouter avec bienveillance. Vous n’imaginez pas à quel point parler et se sentir entendu est déjà un début vers l’harmonisation ! Nous rétablis-sons ainsi l’harmonie énergétique, et les symptômes disparaissent d’eux-mêmes.

Comme Maître Usui connaissait la médecine traditionnelle chinoise, je vais vous donner quelques informa-tions à ce sujet. En médecine chinoise, les organes sont d’une importance capitale, c’est pourquoi on cherche avant tout à rétablir leurs fonctions. À une lointaine période, deux écoles très en vogue rivalisaient : l’école de la Rate et l’école du Foie. Ces écoles considé-raient que la rate ou le foie étaient la cause principale des maladies.

− L’école de la Rate : inutile de ressasser le passé

Le système de la Rate correspond à la rate, au pancréas et à l’estomac. Il com-prend aussi la bouche, les lèvres, l’œso-phage, l’intestin grêle, le gros intestin, l’anus et les membres inférieurs. La rate contient le sang ; elle héberge les glo-bules rouges jusqu’à ce qu’ils atteignent la pleine maturité. La rate fait monter le Qi produit par l’estomac et le pancréas vers les poumons. Ainsi, une faiblesse de la rate peut se manifester par des hématomes et des hémorragies, ou par des chutes d’organes. Le pancréas et l’estomac s’occupent de la digestion pour fabriquer les nutriments et l’éner-gie qui vont nourrir le corps physique. L’estomac fait descendre le Qi du bol alimentaire vers l’intestin. L’intestin « aspire » les nutriments, l’eau et l’énergie vers le sang ; il est intimement lié à la rate car c’est elle qui contrôle le niveau d’eau à l’intérieur. Quand la rate est affaiblie, on observe souvent des selles molles voire liquides.

L’émotion en lien avec l’énergie de la Rate est le souvenir. Elle est aussi reliée à la mémoire, à la réflexion et à la concen-tration… mais avec un certain contrôle ! Si vous vous inquiétez excessivement et/ou en permanence, le Qi de la Rate se bloque et elle se met en état de procras-tination. Vous ressassez vos problèmes sans les résoudre, vous vous renfermez

Mauvaise digestion :

ces symptômes vous mettent sur la piste !

Voici une liste non exhaustive des symptômes digestifs les plus courants :

• ballonnements, éructations, sensation de plénitude abdo-minale ;

• indigestion, nausées, vomisse-ments ;

• absence ou excès d’appétit ;

• aigreurs d’estomac, régurgita-tions acides ou fades, brûlures de l’œsophage, toux avec cra-chats (sans fièvre ni crainte du froid) ;

• constipation ou diarrhée ;

• douleurs abdominales.

Ces symptômes font partie de différentes maladies telles que l’œsophagite, l’ulcère, la pancréatite, l’hépatite, les calculs de la vésicule biliaire, la gastro- entérite, la constipation et/ou la diarrhée chronique, la maladie de Crohn, etc. Évidemment, ils sont souvent accompagnés d’autres signes extra-digestifs car la rate et le foie ont une action qui ne se restreint pas à la digestion.

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PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE

sur vous-même, et tout votre organisme finit par se dérégler. La Rate gère la qua-lité de la chair, des muscles, le gras et le volume du corps. Son dérèglement, avec celui des Poumons et des Reins, est à l’origine du diabète. Si la Rate fonctionne bien, vous êtes de nature bienveillante et vous vous intéressez à autrui.

− L’école du Foie : exprimez votre colère (de manière juste)

Le Foie fait monter le Qi. Il correspond à votre côté « yang », masculin. Quand vous n’arrivez pas à faire ce que vous voulez, une petite colère fait du bien et vous force à percevoir les choses autrement. Les personnes peureuses ou timides, qui n’osent pas s’exprimer et se brident, qui intériorisent et se referment ont leur Qi du Foie bloqué en permanence. On observe chez elles des soupirs fréquents, des douleurs costales, des sautes d’humeur, des céphalées, des

migraines, des vertiges, des sifflements d’oreilles et un risque accru d’hyper- tension et d’AVC. Vue de l’extérieur, la personne est calme, elle ne fait pas de va-gues… mais à l’intérieur, elle bouillonne !

Certaines personnes préfèrent être tou-jours un peu en colère ou méprisantes pour pouvoir s’affirmer. Mais si l’éner-gie du Foie est trop forte, et ce, en per-manence, elle peut agresser la Rate et l’Estomac et ainsi dérégler la digestion. On retrouve des symptômes tels que l’aigreur d’estomac, le manque ou l’excès d’appétit, les nausées, etc. Aussi, le fait de manquer de confiance en soi, ou au contraire d’être un peu trop sûr de soi, affecte l’harmonie du Foie. Un Foie en bonne santé, c’est une conduite dictée par la bonté et la tendresse, sinon gare à la jalousie et à la haine !

Le système des Reins peut être aussi un facteur aggravant les problèmes diges-

tifs. Le « Feu de Ming Men » (feu originel qui réchauffe le corps) n’est pas assez fort pour aider la rate à digérer et assimi-ler les nutriments. On observe alors en plus des signes de déficience des reins : lombalgies, frilosité (surtout au moment du coucher), pieds froids, selles molles le matin, digestion difficile, crainte des aliments froids et des boissons froides. Si l’énergie des Reins est faible, la per-sonne manque de confiance en elle, elle devient craintive. Elle a peu de volonté et ses doutes empêcheront toute action.

Comment traiter par le reiki ? (exercices)Il y a différentes façons de prendre en charge les personnes qui souffrent de problèmes digestifs. Pour le premier traitement global (celui que je préconise aux professionnels en cabinet), il vous faudra une table de massage ou un futon de sol. Les petits troubles tels que la fatigue passagère ou une douleur locali-sée et peu sévère ne nécessitent qu’une courte séance. En revanche, des mala-dies avérées demandent d’y consacrer plus de temps. Pour rappel, effectuez d’abord un traitement sur vous-même si vous n’êtes pas en pleine santé !

Le protocole de base (durée : 1 heure)La personne que vous souhaitez soigner est installée sur le dos. Demandez-lui de se relaxer et de se laisser porter par la mu-sique pour se détendre complètement à chaque expiration, aussi bien au niveau du tronc qu’à celui des membres. Par l’ap-position de vos mains, laissez l’énergie du reiki pénétrer dans toutes les parties de son corps afin de les régénérer. Restez calme, enthousiaste et joyeux. Ayez une totale confiance en l’énergie du reiki en vous recentrant dans votre cœur plein d’amour. Demandez à l’univers la guéri-son pour la personne. Après la séance, le receveur et vous-même serez remplis d’énergie. Vous serez sereins et en paix.

Visez ces 8 points en fonction des symptômesS’il s’agit d’une douleur localisée, vous pouvez rester 10 à 15 minutes sur la zone et ajouter quelques posi-tions supplémentaires. Par exemple, voici où apposer vos mains en cas de :

Protocole pour harmoniser l’auraPour commencer, faites glisser vos deux mains à 50 cm du corps, de la tête vers les pieds. Répétez cela 3 fois. Dans ce protocole de base, chaque position dure 3 minutes.

Position n° 1 : la tête

Posez vos mains au-dessus des yeux, puis écartez-les sur les tempes, les pouces en regard l’un de l’autre. Glis-sez vos mains pour prendre les oreilles, l’index vers le menton. Doucement, tournez la tête pour placer une main en coupe au niveau de l’occiput, les bouts des doigts touchant les muscles de la base du crâne. Tournez votre main dans l’autre sens et placez l’autre main de façon que les auriculaires se touchent. Retirez une main après l’autre pour les poser sur le sommet de la tête. La der-nière position de cette série consiste à mettre, l’un après l’autre, les tranchants de la main sur les clavicules, les doigts se touchant, pour orienter les paumes vers la thyroïde.

Position n° 2 : le corps, partie antérieure

Posez une main au-dessus de la poi-trine, l’autre au-dessous au niveau des côtes. Déplacez vos mains pour en amener une au-dessus de l’estomac, l’autre sur le bas-ventre. Puis, placez

les mains en V au niveau de l’aine, les doigts d’une main touchant le poignet de l’autre main. Apposez ensuite les mains en T sur le sternum au niveau du thymus et du chakra du cœur. Enfin, placez les mains sur les genoux, puis sur les chevilles, et terminez à l’intérieur des cuisses.

Position n° 3 : le corps, partie postérieure

Demandez ensuite à la personne de s’allonger sur le ventre, les bras le long du corps. Posez vos mains sur une omoplate, puis sur l’autre. Descen-dez-les sur les côtes, à gauche puis à droite (ou l’inverse). Apposez-les en-suite sur les muscles fessiers à partir de la crête iliaque, d’un côté puis de l’autre. Posez les mains en T sur le coc-cyx et le sacrum. Terminez par le tronc avec une main sur la bosse au niveau de la jonction nuque-dos, l’autre main sur la charnière lombo-sacrée. Enfin, posez les mains sur les creux poplités, puis sur les plantes de pieds. Si vous en avez connaissance, insistez sur la partie douloureuse ou sur l’organe dé-faillant pendant 5 à 10 minutes.

Pour terminer, faites glisser vos mains à 50 cm du corps, 3 fois vers le bas, 1 fois vers le haut.

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PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE

Douleurs ou aigreurs d’estomac : plexus solaire, côtes, bas-ventre, face interne des poignets, genoux, face interne des chevilles et orteils.

Reflux gastriques : idem avec jonc-tion sternum-estomac, chakras du cœur et de la gorge.

Problèmes au pancréas : jonction sternum-estomac, plexus solaire, côtes, bas-ventre, genoux et orteils.

Au niveau du dos : chakra du plexus so-laire, côtes et reins, faces interne et ex-terne de l’avant-bras, paumes et doigts.

Problèmes de foie : chakra du cœur, côtes, plexus solaire de chaque côté de l’ombilic, bas-ventre, chakra racine, genoux, face interne des chevilles et orteils.

Tensions ou nœuds à l’estomac, nau-sées, malaise dans la zone cardiaque : chakras de la gorge et du cœur, côtes, plexus solaire, bas-ventre, chakra racine, genoux et orteils.

Ballonnements, gaz, douleurs au ventre, constipation, diarrhée : plexus solaire, côtes, bas-ventre, chakra racine, genoux, orteils, zone lombo- sacrée et mollets.

Pour les maladies chroniques comme Crohn : faire le traitement global.

2 traitements pour agir sur le mental et les émotionsAuto-traitement : pour vous soigner vous-même, posez les mains sur le som-

met de votre tête, sur le front et les yeux, la gorge, le chakra du cœur, le plexus solaire, les zones du foie et de l’estomac, le bas-ventre, le chakra racine puis les côtes, les genoux et les chevilles.

Traitement rapide (2 minutes par position) : les deux mains sont sur les épaules, puis sur le sommet de la tête et passent par les 6 autres chakras en avant et en arrière, et enfin sur les genoux et les chevilles.

Vous pouvez ajouter ces affirmations positives selon l’atteinte digestive :

Le foie : « J’élimine les frustrations, la co-lère, la jalousie. Je me détends, j’accepte la critique, je suis calme et apaisé, je suis libre, je décide facilement, je suis volontaire. »

La rate : « J’agis, je décide, j’accepte ce qui est, je suis bienveillant, je comprends facilement, je m’émerveille de tout, je lâche prise. »

Vous pouvez aussi prononcer des af-firmations plus générales comme « j’ai confiance en moi et en la vie, je trouve une solution facilement, je m’adapte à tout, je vois le bon côté des choses, je suis positif, je suis courageux, j’ai de la chance, j’ai de la volonté, je suis patient et persévérant ».

Pour votre ventre, choisissez la voie du cœur !

Les troubles digestifs sont très fré-quents. Les douleurs peuvent évoluer en fonction des prédispositions géné-tiques, des épreuves de vie et, surtout,

du tempérament de chacun. La plupart des douleurs sont provoquées par des troubles fonctionnels ou énergétiques au départ. Si ces troubles peuvent diminuer avec une alimentation et une hygiène de vie équilibrées, souvent, cela ne suffit pas si on n’agit pas sur l’émotionnel et le mental.

L’avantage du reiki, c’est qu’il agit sur les deux. Alors, pourquoi se priver d’une technique si simple et qui, de plus, ne s’apprend pas mais vous est donnée ? Pour pratiquer réellement le reiki, il faut prendre la voie du cœur et de l’amour, ce qui veut dire accueillir et partager la lumière avec la personne qui en a besoin. Le reiki que je pratique est dérivé de celui qu’enseignait Madame Takata : le reiki SAMMARA (Sagesse, Amour, Médiumnité, Médecine énergétique pour que les Âmes Retournent vers l’Absolu). Pour conclure, je charge d’énergie la phrase suivante pour vous : « Recevez la lumière du reiki pour que l’amour vous place sur la voie du cœur, pour le bien de tous. » Bonne pratique !

Après avoir exercé l’ostéopathie et l’acupuncture, Guy Brassecassé s’est consacré au magnétisme, un don qu’il a depuis toujours. En 45 ans de carrière, il a accompagné de nom-breux patients souffrant de maladies chroniques, notamment grâce au reiki. Il reçoit actuellement dans son cabinet à Paris.

Plus d’infos : www.gbrassecasse-magnetiseur.fr.

Guy Brassecassé

Le temps qui passe s’imprime dans l’hippocampeDepuis plusieurs années, nous savons que le cerveau possède des cellules permettant de reconstituer l’espace. Mais c’est tout récemment que des chercheurs ont découvert que nous avons aussi des « cellules du temps » ! Leur étude, publiée en août 2021 dans le Journal of Neuroscience, montre que ces cellules s’activent suivant l’ordre dans lequel les événements se produisent, afin de fabriquer des souvenirs cohérents. Au cours de l’expérience, ils ont posé des électrodes dans l’hippocampe d’un groupe de participants avant de les soumettre à une épreuve de mémorisation visuelle. Ils ont ainsi découvert que les cellules de l’hippocampe codent chaque séquence d’événements en

s’activant les unes après les autres. Par ailleurs, ils ont remarqué que, même sans sollicitation, l’hippocampe codait l’écoulement du temps. Les scientifiques avancent que ces cellules pourraient même coder les souvenirs que nous sommes capables de revivre intérieurement. Cette découverte prouve encore une fois que la plasticité cérébrale est sans limite. Leila Reddy, chercheuse de l’étude, s’interroge tout de même sur leur rôle dans la perception du temps qui passe. Intrigant, n’est-ce pas ?

Source : Reddy L, Zoefel B, Possel JK, et al. « Human Hippocampal Neurons Track Moments in a Sequence of Events ». J Neurosci. 2021;41(31):6714-6725. doi:10.1523/JNEUROSCI.3157-20.2021.

ACTUALITÉS

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Recouvrement d’âme : ressouder les fragmentsde soi pour se retrouver

par Frederika Van Ingen

Face à la maladie, au mal-être ou à tout autre bouleversement de l’existence, les chamanes pratiquent le « recouvrement d’âme ». Cette approche permet de réparer certaines parties de l’âme qui ont été blessées à la suite de traumatismes. Comment fonctionne-t-elle ? Quel rapport entretient l’âme avec le corps ? Explications et protocole à réaliser chez vous.

Dans les visions chamaniques traditionnelles qu’on re-trouve un peu partout sur la planète, notre corps phy-

sique possède comme un double éner-gétique que nous traduisons par le mot « âme ». Attachée à nous, l’âme est comme un support invisible qu’il est important d’écouter et de nourrir pour être en bonne santé, pour retrouver ou maintenir un équilibre de vie.

Recoller les parties de soi morcelées« L’âme, en chamanisme, c’est la dimen-sion de l’invisible qui anime quelqu’un, explique Liliane Van der Velde, de l’école Nature, Conscience et Chama-nisme. De la même façon que l’univers est animé par une intelligence invisible, appelée le grand esprit, ou d’autres noms selon les traditions, cette intelligence anime aussi toutes les espèces, les arbres, les lieux, les pays, etc. Et nous aussi, nous avons une dimension invisible intelligente qui nous relie à cette grande toile du vi-vant et qui nous anime en tant qu’être hu-main : c’est l’âme. »

Si cette dimension est individuelle, propre à chacun, elle nous relie aus-si au « Grand Tout » car, dans la vision chamanique, tout est relié. La nature est comme le miroir visible de cette

dimension invisible où tout respire ensemble et au sein de laquelle les arbres, les plantes, les animaux et les éléments sont inter-reliés. La nature nous montre le schéma et les effets de ces liens. Ainsi, le chamanisme se consacre à garder ces liens vivants, tant dans la nature même que dans leurs dimensions invisibles.

« Pour les peuples premiers, cette part in-visible de soi est perceptible, remarque Liliane Van der Velde. Parce qu’ils lui portent une attention particulière, certains peuvent très bien voir quand quelqu’un n’est pas en lien avec son âme. Ils peuvent le percevoir avec la vision, ou dans cet état de conscience élargie qu’est l’état de conscience chamanique. » Que

perçoivent-ils alors ? Le fait que par-fois l’âme n’est pas bien incarnée dans le corps de la personne, qu’il manque des liens, ou qu’ils sont abîmés. Les pratiques de recouvrement d’âme per-mettent de les réparer et de raccorder la personne à ses parties d’âme.

La maladie, c’est un corps déconnecté de son âme

Que se passe-t-il en cas de décon-nexion de l’âme ? « Cela peut se tra-duire par des problèmes de vie chez la personne : dépression, problèmes psy-chologiques, désintérêt pour la vie, par exemple. Souvent, les symptômes d’une maladie physique ou mentale, ou même des accidents, sont – pour les peuples

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TRADITIONS DU MONDE

racines – des invitations à s’interroger : “Est-ce que je suis bien sur ma voie ? Est-ce que j’écoute mon âme ? Car, si-non, je vais tomber malade.” Quand il y a une “perte d’âme”, c’est comme si, parce que nous nous désintéressons d’elle, elle était alors moins en lien avec nous, ou envoyait des signaux à travers des symptômes ou des maladies. Donc, plus nous sommes étroitement associés à notre âme, plus nous sommes incar-nés dans notre corps et en bonne santé, à notre place dans la vie, là où notre âme a envie que nous soyons. Le sou-hait de cet élan invisible qui anime tout ce qui vit, c’est de fleurir, de se matéria-liser, de grandir, de s’exprimer, d’inter- agir, de bénéficier à la croissance de l’ensemble. Notre âme a aussi envie de ça. Si nous ne nous sentons pas à notre place, si nous n’avons pas d’endroit pour nous exprimer, si nous ne sommes pas reliés à la vie et à la terre, notre âme se met en retrait. Elle se replie à un endroit où elle est en sécurité. Elle est comme entre parenthèses, en stand-by. En fait, ce n’est pas notre âme elle-même qui est abîmée, c’est notre lien à elle qui est coupé. »

Quand on parle de « perte d’âme » dans le vocabulaire chamanique, ce n’est pas l’âme dans son ensemble que nous avons perdue (sans quoi nous ne serions plus vivants) mais une partie de cette âme. À noter que la nuit, de façon inconsciente lorsque nous rêvons, nous entrete-nons le lien à notre âme, ce souffle de vie qui nous relie à l’ensemble du vivant.

Lorsque le lien à une partie de notre âme est coupé, cela peut cor-respondre à la perte de n’importe quelle part de soi. « Par exemple, le lien avec une partie de son cœur si on perd un enfant ou quelqu’un de très cher avec qui on s’est beaucoup investi émotionnellement (dans le cas d’une séparation par exemple). Il se peut qu’une partie de soi, de son cœur, parte avec la personne perdue. Mais au-delà de cette partie, ce sont toutes les capa-cités liées à elle qui vont s’éloigner. On peut perdre la confiance en soi, dans ses sentiments, dans les autres ou la capa-cité à s’engager dans une relation, ou encore toute la créativité qui était reliée à cette part de soi. »

La société nous aurait-elle volé notre âme ?

Comment perd-on ce lien ? En géné-ral à cause de certains événements de vie. « Cela peut se traduire par un mal-être chronique comme la dépres-sion, ou faire suite à un accident, à la perte de son pays, de quelqu’un, de son travail, ou à tout autre choc qui déclencherait une dissociation », pré-cise Liliane Van der Velde. Mais il existe aussi un terrain qui favorise

cette dissociation. Chez nous, c’est un problème de société : « En fait, notre société souffre d’une perte d’âme collective. Avec l’Église et l’Inquisition, nous avons souffert de l’interdiction d’être en lien direct avec l’invisible dans la nature et à l’inté-rieur de nous. Cela a créé une sorte de schisme collectif qui est resté. Et même si nous ne sommes pas catho-liques ou pratiquants, c’est inscrit dans la conscience collective. Tout le monde a besoin de retrouver le lien à son âme. Ainsi, dans le terrain de nos parents, il y avait peut-être déjà une faible connexion à qui nous sommes, à ce pour quoi nous sommes là, à notre environnement, etc. Et cela augmente au fil du temps avec l’éducation et la culture de la société. Nous ne sommes plus en lien avec notre âme, avec notre capacité de décision, ni en lien avec la terre, la nature, etc. Et les problèmes écologiques actuels sont liés à cette dis-sociation. Elle s’auto-entretient parce que plus nous nous dissocions, plus nous nous séparons de nous-mêmes et du vivant qui nous entoure, et plus la perte d’âme est grande. »

Au niveau individuel, pour cer-taines personnes, cette part de soi est totalement inconnue. Pour d’autres, le lien a été coupé dans l’enfance. Des moqueries, comme, par exemple, « tes dessins sont nuls » ou bien « arrête de faire telle ou telle chose », peuvent avoir déclenché une jalousie ou de la colère chez les parents. L’enfant se coupe alors de cet élan, de cette part créatrice de son âme. Mais cela ne se fait pas systématiquement dans l’enfance. Parfois, la coupure se fait plus tard.

Un bon chamane doit vous rendre

autonome !Attention ! Évoluer dans ces dimen-sions invisibles est un travail subtil qu’il s’agit de ne pas entamer avec n’importe qui. Voilà un signe qui vous permettra de discerner si oui ou non vous êtes au bon endroit : la personne qui vous propose un recouvrement d’âme doit vous rendre autonome.

Le thérapeute doit vous apprendre à entretenir vous-même le lien avec votre part d’âme. Personne ne peut se substituer à une relation aussi in-time que celle que vous avez avec votre âme ! Une fois le lien restauré, vous devrez vous-même nourrir et matérialiser régulièrement la re-lation avec cette part de vous. Ce travail vous apportera ainsi à la fois une autonomie et une conscience de votre propre responsabilité en-vers vous-même et envers votre âme. C’est ce qui vous fera grandir en confiance !

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La dissociation est généralement perceptible par celui qui la vit, car il se sent en souffrance. La personne a moins d’intérêt pour la vie. Elle a des difficultés dans ses relations, et elle peut développer des pathologies physiques qui sont autant de signaux qu’envoie le corps pour réparer le lien à l’âme, afin de retrouver son intégrité. En cas de traumatisme, cette part de soi peut s’éloigner de la personne. Dans ce cas, « quelqu’un qui est traumatisé, au point qu’il en est sidéré, n’a pas la conscience de sa perte d’âme. En revanche, son entourage va le percevoir ».

Partez en voyage dans les profondeurs de votre être !

Traditionnellement, chez les peuples premiers, l’homme ou la femme- médecine partait voyager dans les dimensions invisibles, à travers la transe chamanique, pour aller cher-cher ces parties et les ramener à travers l’espace et le temps. Il négociait avec elles, leur demandait de quoi elles avaient besoin pour les réassocier au corps de la personne malade.

« Aujourd’hui encore, cela se pratique ainsi, raconte Liliane Van der Velde. Quelqu’un qui est malade ou affaibli a souvent besoin qu’on le fasse pour lui, donc un homme ou une femme-méde-cine seul fait le voyage chamanique. » La personne peut aussi d’abord re-cevoir des soins chamaniques pour réparer cette relation perdue avec cette part d’elle-même. Puis, si elle a appris la méthode du voyage chama-nique pour communiquer avec l’invi-sible, si elle a retrouvé en elle sa part qu’on appelle « animal totem », qui la met en lien avec son âme, elle peut parcourir ces autres mondes et y demander de l’aide pour retrouver ses parts manquantes et réparer le lien qui les relie.

Si retrouver les parts de soi est es-sentiel, pour les faire revenir et pou-voir les accueillir, c’est aussi tout un travail qui doit être effectué afin de soigner le terrain ayant favorisé la dissociation. En voyage chamanique, on pourra demander à son âme :

« De quoi as-tu besoin pour rester avec moi, dans mon quotidien ? Pour que tu puisses exprimer tes talents ? » L’âme va peut-être demander d’arrêter cer-taines habitudes, de couper des rela-tions néfastes, de faire plus ce qu’on aime ou ce qui est bon pour sa santé : « Cela peut être faire un deuil, panser une blessure émotionnelle, faire un ri-tuel de réparation, etc. »

Retrouver son âme ne suffit pas… il faut la soigner !

« Si la part de soi est partie suite à un choc, dès qu’on va vouloir s’en appro-cher, la mémoire du choc va remonter avec tout ce qui a fait écran et les com-pensations qui se sont mises en place. On va alors demander à l’intelligence du vi-vant, aux esprits alliés, qu’ils viennent nous aider sous différentes formes : des esprits de la nature, des qualités qui nous ont manqué, comme du soutien, avec la protection de la grand-mère Terre si on n’a pas été choyé. On va ainsi lever ces schémas, soigner le terrain et, peu à peu, cette part manquante de soi va pouvoir s’approcher. »

Mais ce n’est qu’un début ! Car la per-sonne doit ensuite s’occuper de cette relation nouvellement rétablie et don-ner une place dans son quotidien à la part retrouvée. « La méthode symptoma-tique de notre société de consommation qui consiste à penser “il me manque ça, s’il vous plaît, ramenez-le-moi” ne fonctionne pas sur le long terme dans ces pratiques chamaniques. Il faut aussi réparer le ter-rain. » Donc, si la personne a perdu une partie de son cœur, sa capacité à deve-nir une femme ou un homme au sein d’une relation adulte, elle pourrait de-mander des ressources aux esprits qui viendront la soigner dans sa souffrance, avant même que cette part d’âme ne puisse s’approcher d’elle peu à peu. Il se peut même qu’elle doive, par exemple, résoudre des contrats de compensation, des croyances ancrées en elle comme « je n’aimerai plus jamais », « on ne peut pas faire confiance aux hommes » ou des schémas hérités comme « l’amour, ce n’est pas fait pour moi », « la réussite, c’est pour les autres ». Ce sont des prises de conscience et des nouveaux choix qui permettront de faire de la place à une autre relation à son âme.

Cultivez votre créativité et votre être social (l’âme se nourrit de ça !)

Au-delà de ce travail de recouvre-ment, entretenir au quotidien le lien à notre âme qui nous nourrit est essen-tiel. Comment ? En écoutant ou en se reliant au cœur : « C’est un endroit privilégié de lien à l’âme qui doit être pleinement habité. Cela signifie sentir que notre corps entier est nourri par ce qu’on fait : est-ce que ça lui donne de l’énergie, de la créativité ? La créa-tivité est un signe de lien harmonieux à l’âme. Pratiquer l’art sous toutes ses formes nourrit ce lien à l’invisible. La nature, comme un miroir, nous met en lien avec notre propre nature. Il en va de même pour la Terre : en nous reliant avec la terre de notre lieu de vie, en remerciant la terre, en dialoguant avec elle, même si on est en appartement. Jardiner, cultiver, marcher en présence nourrit aussi le lien à l’âme. »

Mais ce sont aussi les relations aux autres qui enrichissent notre âme. « Même si on ne les trouve pas harmo-nieuses, elles peuvent nous pousser à

évoluer à travers des relations qui sont des défis, qui nous poussent à cher-cher des ressources, à surmonter pour apprendre des choses. Car la vie n’est pas contre nous ! Elle nous pousse à grandir, à développer des talents, à ex-primer des potentiels, à acquérir des savoir-faire qui nourrissent notre âme. Elle continue d’évoluer et de s’enrichir, comme tout ce qui vit d’ailleurs. Les relations, qu’elles soient avec la nature ou avec les autres êtres vivants, sont un miroir qui reflète où l’on en est. Ce re-flet permet de découvrir nos talents qui contribuent à la vie. »

Travail rémunéré, art, hobby ou pas-sion : pour l’âme, la façon de s’expri-mer et d’interagir au monde est essen-tielle. Sans interaction, il y a très peu de croissance. Ce n’est pas tant dans la relation harmonieuse qu’elle grandit, mais dans les situations nourrissantes et stimulantes. Même si, bien sûr, ce qu’on apprend doit toujours nous per-mettre d’harmoniser nos relations.

TRADITIONS DU MONDE

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TRADITIONS DU MONDE

Quelle est la forme de votre âme ?

Dans un voyage chamanique, lorsqu’on va à leur rencontre, ces morceaux d’âme peuvent revêtir différentes formes. « Elle peut avoir un aspect non formé, comme de la lumière ou des couleurs, mais elle a un lien avec nous et on sent ce que ça fait de l’intérieur. Cela peut aussi prendre forme petit à petit. Cela dépend de l’intention qui a motivé notre démarche et qu’il est essentiel de clarifier. Par exemple, je veux avoir une relation heureuse, m’épanouir dans mon travail, me sentir en bonne santé et bien dans mon corps. Cette part d’âme (une lu-mière par exemple) va prendre l’aspect qui

me manque. Cela peut prendre la forme du cœur, ou d’un aspect dont on est revêtu. Tout à coup, les personnes existent symbolique-ment en tant qu’homme, femme, etc. Les ta-lents et les qualités qui sont en lien avec cette dimension retrouvée peuvent alors revenir aussi. Pour des personnes qui ont perdu un organe ou un membre dans leur corps phy-sique, lors d’une opération ou autre, le lien à la dimension invisible de cet organe peut aussi être restauré. Dans le voyage chama-nique de recouvrement d’âme, elles vont voir que cette partie physique perdue a un pen-dant invisible qui continue de fonctionner. En retrouvant et en accueillant consciem-ment cette partie énergétique, elles pourront faire le deuil de la partie physique. »

Recouvrer son âme pour être encore plus « vivant »

Qu’en est-il des effets dans la vie des personnes qui « retrouvent leur âme » ? En général, c’est un grand soulagement, avec en parallèle une remontée des « écrans » qui nous en séparaient.

« Un recouvrement qui s’incarne dans le corps, c’est comme une gestation. Il faut le temps que la partie retrouvée se greffe et que tout le système qui nous compose se réorganise autour de nous. Si vous avez marché toute votre vie avec une jambe en rêvant d’en avoir deux pour pouvoir danser, le jour où on vous greffe, il faut changer pas mal de choses : la garde-robe, les pratiques du quotidien, l’image de soi en tant que victime, etc. Il y a à la fois un sou-lagement et un phénomène de désin-toxication qui doit se faire et qui a be-soin d’être accompagné et compris. »

La personne se sentira d’autant plus entière qu’elle deviendra elle-même capable d’entretenir le lien avec cette partie d’âme. « Ce que je constate, témoigne Liliane, c’est que les personnes prennent beaucoup de consistance. Tout à coup, elles sont beaucoup plus présentes, plus vi-vantes, plus riches, et elles s’apaisent. Enfin, elles ressentent plus de créati-vité, voient leurs projets se développer car elles se sentent suffisamment sou-tenues pour les entreprendre. Et, bien sûr, elles sentent une amélioration de leur santé aussi ! »

Frederika Van Ingen est journa-liste. Elle a collaboré à plusieurs magazines sur les thèmes de l’en-vironnement, la santé, la psychologie, le développement personnel. Auteure de Sagesses d’ailleurs pour vivre au-jourd’hui (Les Arènes, 2016 - dispo-nible en poche, éd. J’ai lu), elle est allée à la rencontre de nombreux « passeurs » de peuples racines pour découvrir de nouvelles façons de se soigner, recréer du lien avec le vivant et l’invisible et repenser le rôle de l’ima-ginaire et de la pensée créatrice.Pour aller plus loin :https://www.lecercledespasseurs.fr.

Frederika Van Ingen

Entrez dans votre temple intérieur (votre rituel en 5 étapes)

Certaines médecines traditionnelles décrivent le cœur comme la maison de notre âme. Voici une pratique, extraite du livre L’Approche chamanique de la thérapie, écrit par Liliane Van der Velde et Olivier Chambon (éd. Véga), qui vous permettra de prendre contact avec elle.

1. Installez-vous confortablement, prenez quelques respirations pro-fondes jusqu’à vous sentir calme et disponible pour entamer le voyage vers votre cœur.

2. Laissez votre respiration vous rap-procher de plus en plus de celui-ci.

3. Lorsque vous arrivez tout près, visualisez-le ; cherchez la porte pour y entrer, puis ouvrez-la.

4. Entrez à l’intérieur et ressentez l’ambiance qui règne à cet endroit.

5. Invitez-votre âme à se montrer. Comment va-t-elle ? Qu’a-t-elle à vous dire ? Pouvez-vous lui faire plus de place à cet endroit ? Améliorer quelque chose pour qu’elle se sente mieux vue et écoutée ?

Ressentez comment vous êtes dans votre corps lorsque vous êtes en lien avec votre âme ; ancrez cette sensation avec votre respiration. Pratiquez cela régulièrement pour entretenir votre lien avec votre âme.

N’oubliez pas, lorsque vous ressortez de ce temps, de vous souvenir des messages que vous y avez reçus pour les mettre en œuvre dans votre quoti-dien ! Vous vous sentirez alors plus en cohérence avec cette partie de vous-même.

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Revue mensuelle Numéro 40Novembre 2021

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Achevé d’imprimer sur les presses de Corlet Imprimeur

ZI Maximilien Vox - BP 86 14110 Condé-sur-Noireau

ÉNERGIE DES ORGANES INTERNES EN RELATION AVEC LA PHYSIOLOGIE DE LA CELLULEDr Manola Souvanlasy Abhay / Éditions Dangles, janvier 2022, 30 €Et si les médecines chinoise et occidentale, au lieu de s’opposer, se révélaient être d’une synergie puissante ? Dans son dernier livre, le docteur Manola Souvanlasy Abhay fait le pont entre ces deux approches, rappelant que derrière chaque symptôme biologique se cache un déséquilibre énergétique. Grâce à l’étude des « cinq organes » de la médecine chinoise, l’auteure établit notamment la corrélation entre l’alimentation moderne, la fragilité immunitaire, la mauvaise gestion des émotions et le développement de nombreuses maladies de civilisation. Un ouvrage pédagogique incontournable, tant pour les médecins que pour toute personne souhaitant trouver des solutions globales à ses problèmes de santé.

101 FAÇONS DE SE RECONNECTER À LA NATUREFrederika Van Ingen / Éditions Les Arènes, septembre 2021, 320 p., 23,90 €

Si la tendance est clairement à l’urbanisation, les études prouvent à quel point la nature est capable à la fois de réduire le stress, réguler les émotions, renforcer les défenses immunitaires, réguler la pression artérielle ou

encore prévenir des maladies comme le diabète ou l’asthme. En bonus, elle active la production de dopamine et booste notre bonne humeur ! À travers 101 pratiques inspirées des traditions des peuples premiers (Maasaï, Lakotas…), comme « la pause sensorielle citadine » ou « l’écoute du ventre », l’auteure nous invite à renouveler

notre lien au vivant et à nous-mêmes. À vous de faire l’expérience de la sagesse millénaire !

NOS CAPACITÉS ILLIMITÉESHervé Staub / Éditions Saint-Honoré, juin 2021, 220 p., 18,90 €Nous avons en nous un potentiel illimité ! Dans son nouveau livre, Hervé Staub, médecin spécialisé en phyto-aromathérapie, a pour but d’éveiller nos consciences sur les capacités fabuleuses que nous avons en nous, mais qui restent souvent en « dormance ». Également lanceur d’alerte, ce pionnier cherche, par la même occasion, à nous sensibiliser sur les problèmes majeurs qui nous touchent de près ou de loin. Pour ce faire, l’auteur n’hésite pas à confronter les croyances populaires pour émettre d’autres hypothèses, qui peuvent elles aussi bouleverser.

À LIRE

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ÉVÉNEMENTS

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

• Déverrouillez vos articulations ! 20 remèdes ayurvédiques anti-arthrose

• Tonifiez le Yi de votre Rate : 8 secrets de médecine chinoise pour bien digérer

• Cannabis : un remède homéo stupéfiant qui réconcilie en temps de crise…

• Parkinson : et si la psycho-énergétique pouvait combler vos carences en dopamine ?

• Mémoires, réincarnation, vies antérieures : enquête sur les mystères de l’avant-vie…

• Entre Ciel blanc et Ciel noir, cette chamane guérit les âmes

• Spagyrie : de la graine à l’élixir, devenez alchimiste des plantes !

‘‘ La folie, c’est se comporter de la même manière

et s’attendre à un résultat différent. ’’

Albert Einstein

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Du 1er au 5 déc. 2021SalonBien dans son corps et dans sa tête !

Le salon de référence du bio, de l’envi-ronnement et du bien-être vous attend à Grenoble pendant 5 jours. Partez à la découverte des consom’acteurs de demain : alimentation, vin, cosmé-tique, hygiène, textile, jardinage, tou-risme… sont les secteurs qui ouvrent la voie vers un mode de vie plus serein et plus responsable. Au programme :

décryptage de la conscience et de l’inconscient, hypnose, rôle des émo-tions, yoga, confiance en soi, sophro-logie, gestion du stress… À découvrir sans plus tarder.

SPL Alpexpo – Avenue d’Innsbruck, 38100 Grenoblehttps://naturissima.com/

Les 4 et 5 déc. 2021SalonNature, Bien-être et Santé

Découvrez un salon original regrou-pant thérapeutes et praticiens de médecines naturelles, mais aussi des acteurs du commerce équitable et écoresponsable, de l’écologie et de l’environnement. L’accès est gra-tuit pour tous et les enfants sont les bienvenus (des ateliers de tissage et d’argile sont prévus pour eux). Un week-end à partager en famille pour sensibiliser petits et grands !

Salle L’Écrin – Rond-Point de l’Europe, 21240 Talant (près de Dijon)https://www.salons-bien-etre.fr/lis-tings/salon-bien-etre-dijon/

Le 5 déc. 2021AtelierLe pardon, gage de liberté

Pardonner, c’est sortir de sa prison émotionnelle et laisser derrière soi la colère, le ressentiment et l’amertume. Depuis 8 ans, Roger Baumann anime les Cercles de Pardon, à l’origine créés par Olivier Clerc. Lors de ce nouvel atelier, vous apprendrez à redéfinir ce qu’est le pardon : un processus que vous faites pour vous (et non pour l’autre), et une magnifique opportuni-té de guérir vos anciennes blessures pour vous offrir la liberté affective.

Paramed Center (7e étage) – Avenue du Général-Guisan, 1800 Vevey(Suisse)https://www.cercle-pardon.ch/events/cercle-de-pardon-5-decembre-2021-vevey

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