76

New Direction de la publication · 2015. 5. 28. · En pratique 60 Editos Les artistes 4 6. ... Comme chaque année, cette saison fait la part belle à quelques compositeurs que l’on

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Direction de la publicationFrédéric Roels

    Coordination de la publicationFlorence De MeyerAssistantes : Anne Delisle, Charlotte Adam--Allais

    RédactionLaurent Bondi, Florence De Meyer

    Design graphiqueJérôme Pellerinwww.jerome-pellerin.com

    PhotographiesRomain Leblanc et Jérôme Pellerinwww.leblancpellerin.com

    Crédits photo et illustrationsFrédéric Carnuccini - agence Albatros (p. 6, 8, 9, 20, 50 ,59)David Morganti (p. 4, 5)Eric Peltier (p. 9)Julien Mignot (p. 10)Geoffroy Lasne (p. 10)Andrea Kremper (p. 12)Anne Van Aerschat (p. 36)Laurent Philippe (p. 41)Michael Wilson (p. 42)Vincent Menu (p. 45)Thomas Boivin (p. 60)Astrid De Geuser (p. 72)

    ImpressionArt Offset

    Depuis plusieurs années, l’Opéra de Rouen Haute-Normandie s’engage au quotidien dans une démarche de développement durable touchant l’ensemble de ses activités. Le tri et le recyclage de matériaux via des filières spécialisées sont ainsi devenus des réflexes automatiques. Après avoir rejoint en 2012 la « green team », réseau des opéras européens engagés dans une démarche de développement durable, l’établissement adhère à sa charte environnementale.

    Les informations contenues dans cette brochure ne sont pas contractuelles.Les organisateurs se réservent le droit de modifier tout ou partie de la programmation.n° de licence d’entrepreneur de spectacles : 1-1032362, 2-1032363, 3-1032364.

  • SOMMAIREOpéra 12Concert 20Vocal 22Symphonique 26Musique de chambre 32Danse 36Jazz 42En famille 46En tournée 48Actions culturelles 50Actions pédagogiques 56Mécénat 58En pratique 60

    EditosLes artistes

    46

  • Pôle culturel d’excellence fortement soutenu par la Région avec ses partenaires, l’Opéra de Rouen Haute-Normandie que j’ai l’honneur de présider depuis novembre 2013 jouit d’une belle santé artistique. Fleuron de la reconstruction de Rouen après la Seconde Guerre Mondiale, le Théâtre des Arts achève sa mise aux normes et son évolution. La cage de scène restaurée et les fauteuils des spectateurs entièrement rénovés l’été dernier, témoignent l’un comme l’autre de la volonté des pouvoirs publics de doter l’établissement d’outils performants.

    Dans cet écrin prestigieux, chaque saison déroule une programmation lyrique aussi diverse qu’ambitieuse, représentative du grand répertoire et de la création contemporaine. Entre titres classiques, redécouvertes patrimoniales et créations audacieuses, les opéras à l’affiche offrent un panorama complet du genre, servi par les meilleurs artistes avec notamment un nouveau jeune chef prometteur, Leo Hussain. Dans ce programme, je suis particulièrement heureux de l’importance accordée à l’opéra participatif, dont notre maison peut s’enorgueillir d’être l’unique ambassadeur en France. La formation des spectateurs de demain, l’éducation musicale des plus jeunes, leur initiation à cet art noble et exigeant, me semblent en effet une priorité absolue.

    À côté de l’opéra, la saison de concerts occupe elle aussi une place de choix. En formation symphonique comme en effectif chambriste, les musiciens de notre Orchestre proposent aux mélomanes un florilège de partitions recouvrant, là encore, plusieurs siècles d’effervescence sonore. Effervescence au cœur de laquelle je me réjouis de trouver le Quizz symphonique, autre spécificité locale, dispositif éducatif et ludique destiné aux enfants et à leurs familles.

    Enfin je n’oublie pas que les tournées de concerts constituent près de

    la moitié de l’activité de l’Orchestre et permettent une large diffusion de nos productions auprès de tous les publics, contribuant ainsi à cette démocratisation de la culture que je souhaite mettre en œuvre. Grâce aux nouvelles technologies nous pourrons partager, passionnés comme néophytes, nos plus beaux spectacles.

    Il me reste à remercier, non seulement l’Orchestre et l’équipe de l’Opéra, conduite par le directeur Frédéric Roels, mais aussi naturellement l’ensemble des partenaires associés à la Région : la Ville de Rouen, les Départements de Seine Maritime et de l’Eure, la CREA, l’État ainsi que les entreprises mécènes. Grâce à eux, notre - votre ! - Opéra porte haut les couleurs de l’excellence musicale Haut-Normande.

    Je vous souhaite à toutes et tous une excellente saison.

    4

    Nicolas Mayer-RossignolPrésident de la Région Haute-Normandie, Président de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    ÉDITOÉDITO

  • Contes et légendesLes contes et légendes, par définition, appartiennent à l’oralité. Il y a un lien physique, vocal, sonore, entre celui qui raconte et celui qui reçoit le récit. De l’oralité à la musique et à l’opéra, il n’y a qu’un pas : un pas certes périlleux, puisqu’il crée un pont entre la culture populaire et la culture savante, entre le patrimoine commun et celui qui a été longtemps celui des sphères du pouvoir. Plusieurs compositeurs l’ont franchi, de différentes manières : parfois en respectant scrupuleusement la nature du récit, parfois en la détournant pour mieux se l’approprier.

    Vivre une saison sur cette thématique nous permet d’approcher la diversité des cultures, époques, émotions et esthétiques, tout en interrogeant les racines communes de ce qui nous relie à tout cela, depuis des siècles. Avec Les Contes d’Hoffmann, nous plongeons dans le conte fantastique et ses inquiétudes. La Cenerentola nous livre une vision de cette fable incontournable (également déclinée en danse) sous forme de comédie sociale à la Rossini. L’écriture contemporaine des Contes de la lune vague après la pluie interroge la tradition japonaise. Lohengrin s’inspire avec sérieux et tragique des légendes médiévales du monde germanique. Dans la même sphère géographique, les familles et écoles pourront participer au délicieux Hansel et Gretel.

    La danse et les concerts témoignent également de ce bouillonnement qui brasse la création d’aujourd’hui et les pages d’hier. Nous y retrouvons encore des artistes fidèles, et aurons aussi notre lot de découvertes heureuses.

    5

    Frédéric RoelsDirecteur artistique et général

    Parmi les nouveaux arrivés, je souhaite tout particulièrement la bienvenue au nouveau chef principal, Leo Hussain, dont l’éclectisme et le dynamisme m’ont séduit et qui nous propose trois programmes où les œuvres se répondent en écho du classicisme à notre époque.

    Je vous invite à savourer sans compter la découverte ou la redécouverte de récits que nous pourrions classer au « patrimoine mondial de l’humanité » et qui font le ciment de celle-ci.

    ÉDITO

  • LES ARTISTES

  • La saison 2014-2015 marque l’arrivée de Leo Hussain comme chef principal de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie. Le jeune chef anglais a commencé dès 2009 une carrière internationale en devenant directeur musical du Landestheater Salzburg. Très vite, il se fait remarquer au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles dans une nouvelle production du Grand Macabre de Ligeti, mise en scène par La Fura dels Baus et acclamée par le public. Nourri par ses rencontres avec Sir Simon Rattle, Valery Gergiev, Daniel Barenboim et Yannick Nézet-Seguin, il a déjà été l’invité d’orchestres et de maisons d’opéra comptant parmi les plus prestigieux du monde (Wiener Symphoniker, Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, BBC Symphony Orchestra, Berliner Staatsoper, Theater an der Wien, English National Opera, Theatre Mariinsky, La Monnaie…). Attaché à la diversité des répertoires, Leo Hussain aime aussi bien diriger les grandes partitions classiques de Mozart ou de Beethoven que des créations contemporaines. Cet éclectisme trouve son origine dans le plaisir que le chef éprouve à mettre en relation des pièces qui traversent l’histoire. Nouvelles découvertes assurées !

    Avec la venue de Leo Hussain, les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire, entamée maintenant depuis seize ans. L’éclectisme, qui tient à cœur au nouveau chef principal, est depuis toujours un trait dominant de l’Orchestre. Passant de l’interprétation de grandes symphonies du répertoire à la promotion de la musique contemporaine, des feux de la rampe quand ils sont sur scène en concert à la fosse d’orchestre lorsqu’ils jouent dans les opéras, ces artistes voguent sans cesse sur des variantes de registre. Comme chaque année, cette saison fait la part belle à quelques compositeurs que l’on retrouvera à plusieurs reprises dans la programmation. Ainsi Alban Berg et Felix Mendelssohn seront respectivement à l’affiche de deux concerts. Concernant la musique de chambre, plusieurs quatuors du classique Mozart trouveront aussi bien leur place aux côtés des partitions baroques de Vivaldi ou Bach que des tangos d’Astor Piazzolla.

    8

    Le Chef principal

    L’Orchestre

  • Trois grands opéras seront la piste de danse du chœur accentus / Opéra de Rouen Haute-Normandie cette saison. Les Contes d’Hoffmann, l’unique opéra d’Offenbach, la truculente Cenerentola de Rossini ou encore le drame romantique de Wagner Lohengrin offriront aux chanteurs l’occasion de témoigner une fois de plus de leur maîtrise stylistique dans des registres et langues variés. Cela fait maintenant quatre saisons que ce chœur à géométrie variable, placé sous l’autorité artistique d’accentus, se produit dans les opéras qui le nécessitent. Que ce soit dans La Traviata, Carmen, La Damnation de Faust ou Dido and Æneas, leur grand professionnalisme tant vocal que scénique a été à chaque fois salué par la presse et applaudi par le public. La présence de ces chanteurs professionnels non permanents, sollicités en fonction des besoins des projets artistiques, constitue dès lors un moment attendu. Chaque spectacle est l’occasion d’une rencontre avec un chef de chœur choisi pour ses compétences stylistiques par rapport à l’ouvrage proposé.

    La troisième promotion de la Compagnie des jeunes chanteurs entame son périple en début de saison 2014-2015. Déjà connu du public rouennais, le ténor Carlos Natale, originaire de Buenos Aires, poursuivra son aventure française. Après avoir notamment incarné Don José dans Carmen intime et le Comte Belfiore dans La Finta Giardiniera, il jouera dans Les Contes d’Hoffmann et La Cenerentola. À ses côtés, deux chanteurs viennent compléter la troupe. Il s’agit de Majdouline Zerari et de Benjamin Mayenobe. La première est une mezzo-soprano française au parcours déjà bien solide. Pensionnaire au CNIPAL, elle a participé à l’Académie Européenne 2010 de Lied et de Musique Contemporaine d’Aix-en-Provence et intégré le nouvel opéra studio de Lyon pour une production autour de Mozart, mise en scène par Jean Lacornerie. Outre sa présence dans plusieurs concerts, elle sera presque de tous les spectacles lyriques de la saison. Le baryton Benjamin Mayenobe assurera aussi plusieurs rôles lyriques (Schlémil, le Père d’Hansel et Gretel, Genjuro dans Contes de la lune vague après la pluie…). Révélation Classique de l’ADAMI, lauréat de la Fondation de France, ce baryton français a déjà chanté dans des productions d’envergure comme Gianni Schicchi, Le Gendarme incompris de Poulenc, La Bohème. Nul doute que le public s’attachera une nouvelle fois à ces artistes.

    9

    Le Chœur

    La Compagnie

  • Le chœur de chambre accentus, dirigé par Laurence Equilbey, poursuit sa résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie en variant les plaisirs. L’exploration de la musique grandiose de Mendelssohn, marquée la saison dernière par Le Songe d’une nuit d’été, continue avec Athalie, une pièce vocale rarement jouée et associée aux sublimes Nuits d’été de Berlioz. Ce concert qui marquera l’entrée dans la période estivale sera précédé par deux concerts contemporains liés. Explorant tous deux la musique de compositeur français Bruno Mantovani, ils offriront une porte d’entrée vers un répertoire moins connu mais fondateur. Le premier concert sera dirigé par Pieter-Jelle de Boer, fidèle partenaire de l’ensemble, et le second par Laurence Equilbey. Par ailleurs, l’ensemble poursuivra son travail d’initiation des publics à la pratique vocale par des ateliers exploitant les méthodes d’apprentissage de Guy Reibel.

    Le Poème Harmonique présentera en 2014-2015 le splendide Stabat Mater de Pergolèse dans une version pour le moins originale. En effet, Vincent Dumestre relèvera à nouveau le défi de présenter la pièce dans des conditions proches de celles de son interprétation d’époque. Un joli plongeon au cœur du dix-huitième siècle, bercé par les sonorités des musiques napolitaines auxquelles l’ouvrage de Pergolèse est associé. L’ensemble est en résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie depuis la saison 2010-2011. Sa renommée internationale ne cesse d’augmenter grâce à de nombreuses tournées effectuées dans le monde entier. Y rayonnent son souci de la restitution de l’interprétation des œuvres, basé sur des recherches historiques et linguistiques, et son goût pour les fastes de l’esthétique baroque. Les disques de l’ensemble, édités sous le label Alpha, continuent aussi à faire parler la presse et à ravir les mélomanes passionnés.

    10

    accentusLe Poème Harmonique

  • Avril

    201

    4

    Avec La carte

    Région,

    15€ pour vos

    loisirs.

    Pensez à l'utiliser

    à l’Opéra

    de Rouen

    Toute l’info sur :www.lacarteregion.com ou au 02 35 52 22 50

    Après la terminale, conservez La carte Région. En première année d’enseignement supérieur, elle devient La carte Région liberté.

  • Les Contes d’HoffmannHansel et GretelLa Cenerentola De quoi j’ai l’airContes de la lune vague après la pluieLohengrin

    OPÉRA

  • Lohengrin

  • OPÉRA

    + répétition commentée vendredi 26 septembre, 19h+ exposition « Portraits de Stellae » à partir du 21 septembre+ cinéma « Contes de la folie ordinaire » lundi 29 septembre, 19h30 > OMNIA+ conférence « Le Diable et les enfers dans l’opéra » mardi 30 septembre, 19h+ introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle+ audiodescription dimanche 5 octobre, 16h

    OCTOBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    . . 1 2 3 4 56 7 8 9 10 11 12

    16h20h

    20h 20h

    Opéra fantastique en 5 actes (3 actes avec Prologue et Epilogue)Livret de Jules Barbier et Michel Carré, inspiré d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Création à l’Opéra-Comique à Paris le 10 février 1881

    Direction musicale Jonas AlberMise en scène Frédéric Roels assisté de Gilles RicoDécors Bruno de LavenèreCostumes Lionel LesireLumières Laurent CastaingtChorégraphie Sergio Sim�n

    Hoffmann Florian Laconi Olympia, Antonia, Giulietta, Stella Fabienne ConradLindorf, Coppélius, Dapertutto, Miracle Laurent AlvaroNicklausse, La Muse Inès BerletAndrès, Cochenille, Pitichinaccio, Frantz Carlos NataleLuther, Crespel Marcel VanaudSpalanzani Jean-Philippe CorreLa Mère d’Antonia Majdouline ZerariSchlémil Benjamin MayenobeNathanaël Olivier CoiffetHermann Ronan AiraultOrchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieChœur accentus / Opéra de Rouen Haute-NormandieChef de chœur Christophe Grapperon

    Après Carmen puis La Damnation de Faust, Frédéric Roels réunit son équipe artistique autour d’un autre monument du répertoire lyrique de la fin du dix-neuvième siècle. Offenbach, dont le succès des œuvres légères était à son comble, estimait qu’il n’obtiendrait la consécration qu’en signant une œuvre dite sérieuse. La mort l’emporta avant qu’il puisse achever son unique opéra et savourer le succès retentissant de cette ultime création. Le compositeur laissa une pièce fantastique dans tous les sens du terme. Son mystère se décèle aussi bien dans les questionnements qu’elle soulève que dans les débats musicologiques qu’elle a suscités.

    Les Contes d’Hoffmann rassemblent trois histoires enchâssées dans une qui appartiennent au même fantasme. Dans une taverne, Hoffmann s’enivre au son d’une beuverie d’étudiants puis entame le récit de ses amours malheureuses. Changeant d’identité au fil des récits, il décrit comment il s’éprend successivement d’Olympia (poupée mécanique à la voix éblouissante), de Giulietta (courtisane ravageuse qui vole le reflet des hommes qu’elle croise) et d’Antonia (chanteuse atteinte de la maladie de sa mère, qui à vouloir chanter risque de mourir).

    Frédéric Roels renoue avec la tradition de l’opéra comique en remplaçant les récitatifs par les textes parlés originaux dans l’édition Choudens. Il confie les quatre rôles de diable au même baryton-basse et les quatre rôles féminins à la même chanteuse. La soprano Fabienne Conrad, qui avait incarné Violetta et prêté sa voix à la Neuvième Symphonie de Beethoven lors du dernier Concert du Nouvel An, assurera cette performance. Florian Laconi, qui fut Don José au Théâtre des Arts, interprétera le rôle titre.

    Jacques Offenbach

    14

    Les Contes d’Hoffmann

    Durée : 3h, entracte comprisROUEN Théâtre des ArtsLivret en français, spectacle surtitré

    Production Opéra de Rouen Haute-Normandie en coproduction avec Teatro Sociale di Como / AsLiCo

    série 1 2 3 écotarif A 68€ 52 € 40€ 10 €

    20h

  • OPÉRA

    15

    Conte musical en 3 tableaux réduit et adapté en françaisLivret d’Adelheid Wette d’après les Frères GrimmCréation au Ho�heater de Weimar le 23 décembre 1893

    Direction musicale Robert HoussartArrangement musical Alberto CaraAdaptation et dramaturgie Riccardo BaniTraduction française Gilles RicoMise en scène Federico Grazzini assisté de Barbara Di LietoDécors et costumes Francesco GivoneLumières Federico GrazziniOmbres, Marionnettes Marco Ferro, Valeria Sacco

    Le Père Benjamin MayenobeLa Mère, La Sorcière Majdouline ZerariHansel Alice GregorioGretel Sabine Revault d’AllonnesLe Marchand de sable Juliette Raffin-Gay

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Production Teatro Sociale di Como / AsLiCo

    Hansel et Gretel vivent dans un pays lointain. Leurs parents sont si pauvres qu’ils ne parviennent pas à les nourrir en suffisance. Le frère et la sœur rêvent de dévorer d’énormes gâteaux. Pour oublier la faim, ils se lancent dans une danse frénétique. Leur mère rentre. Son sang ne fait qu’un tour lorsqu’elle constate qu’ils ont renversé le dernier pot de lait. Ni une, ni deux, Hansel et Gretel sont envoyés dans les bois ! L’inquiétude gagne les parents : on raconte qu’une sorcière vit dans la forêt et mange les enfants…

    Qui ne connaît pas la suite de ce conte merveilleux ? Collecté par les Frères Grimm, qui le publièrent en 1812 dans Contes d’enfants et du foyer, il se transmet de génération en génération depuis des lustres. Humperdinck utilisa une version de sa sœur Adelheid Wette, inspirée elle-même de la version des Grimm, pour en faire d’abord un Singspiel en 1890 puis un conte de fées lyrique trois ans plus tard. Dirigé par Richard Strauss, il fit un triomphe à sa création.

    Ce classique du répertoire ravira à coup sûr petits et grands pour cette cinquième aventure d’opéra participatif. Leur mission sera d’assurer le rôle du chœur pendant la représentation. Bien installés dans leur fauteuil, ils chanteront les interventions apprises avec le matériel mis à leur disposition (CD et livret d’apprentissage disponibles en billetterie ou en téléchargement) et en participant à l’une des séances d’apprentissage dirigées par Jeanne Dambreville. Le jour du spectacle, ils pourront répéter une dernière fois avant d’accompagner Hansel et Gretel dans leurs découvertes parfumées de fraises et de pain d’épices.

    Engelbert Humperdinck

    Hansel et Gretel

    DÉCEMBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    8 9 10 11 12 13 1415 16 17 18 19 20 21

    Durée : 1h15, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    Pour préparer les interventions> cd et livret d’apprentissage disponibles en billetterie dès le mois de septembre> chants téléchargeables dès le mois de septembre > séance d’apprentissage mercredi 3 déc. 14h ou dimanche 7 déc. 10h> répétition finale des chants 1h avant le spectacle

    + cinéma « Délivrance » lundi 8 décembre, 19h30 > OMNIA+ exposition « Il était une fois » à partir du 1er décembre

    16h20h

    20h

    Opéra participatifà partir de 6 ans

    tarif D 21 € 12,60 €série unique fam

    Livret en français, spectacle surtitré

    éco10 €

    Une Belle saison avec l’enfance et la jeunesse est une initiative du Ministère de la Culture et de la Communication.

  • OPÉRA

    JANVIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    12 13 14 15 16 17 1819 20 21 22 23 24 25

    16h20h

    20h 20h 20h

    Dramma giocoso en 2 actesLivret de Jacopo Ferretti d’après Charles PerraultCréation au Teatro Valle à Rome le 25 janvier 1817

    Direction musicale Antonino Fogliani Mise en scène Sandrine Anglade assistée de Sophie RobinDécors et costumes Claude ChestierLumières Eric BlosseChorégraphie Pascaline Verrier

    Angelina Victoria YarovayaDon Magnifico Graeme DanbyTisbe Majdouline ZerariClorinda Hendrickje van KerckhoveDon Ramiro Carlos NataleDandini Aimery Lefèvre Alidoro John Molloy

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieChœur accentus / Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Production Opéra National du Rhin en coproduction avec Scottish Opera

    Avec La Cenerentola, Rossini s’éloigne de l’archétype du conte merveilleux façon Perrault (version dont il s’inspire pourtant) pour exposer une comédie bourgeoise qui illustre les préoccupations de son temps. Cendrillon est le petit nom d’Angelina, servante malmenée par son beau-père Don Magnifico et ses deux demi-sœurs, Tisbe et Clorinda, plus burlesques et idiotes que méchantes. L’absence de féérie voulue par le compositeur se traduit par le remplacement de la fée marraine par Alidoro. Conseiller du prince Ramiro, celui-ci se prend d’affection pour la jeune héroïne et lui vient en aide, tel un père de substitution. Rossini introduit aussi une dimension de marivaudage : pour mesurer son attrait, le prince Ramiro troque ses habits avec ceux de son valet Dandini. Enfin, point de chaussures mais deux bracelets de cristal que s’échangent les amoureux. On raconte que le maître du bel canto souhaitait éviter aux chanteuses de montrer leurs pieds au public.

    La mise en scène de Sandrine Anglade, présentée à l’Opéra du Rhin en novembre 2013, a remporté les suffrages de la presse et du public. Tout en exploitant les ressorts comiques de la partition, la metteure en scène réinjecte une dimension merveilleuse. Avec subtilité, elle offre une vision onirique et poétique de cet opéra à numéros, truffé de travestissements et de quiproquos. Elle s’inspire de la musique de Rossini à qui elle associe l’image de la dentelle. Pour elle, l’agilité et la virtuosité des chanteurs sur scène ressemblent à la dextérité d’une dentellière qui tisse sur son métier avec rigueur et fantaisie.

    Gioacchino Rossini

    16

    La Cenerentola

    Durée : 2h50, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    + répétition commentée lundi 12 janvier, 19h+ cinéma « Cet obscur objet du désir » lundi 19 janvier, 19h30 > OMNIA+ conférence « Rossini ou la musique comme gourmandise » jeudi 15 janvier, 19h+ introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle+ audiodescription dimanche 18 janvier, 16h

    Livret en italien, spectacle surtitré

    série 1 2 3 écotarif A 68€ 52 € 40€ 10 €

  • OPÉRA

    17

    Récital mis en scène comprenant des airs et des mélodies pour soprano de Benjamin Britten, Claude Debussy, George Gershwin, Georg Friedrich Haendel, Gustav Mahler, Giacomo Meyerbeer, Wolfgang Amadeus Mozart, Gioacchino Rossini, Vincenzo Bellini

    Direction musicale Maxime PascalArrangement et composition Arthur LavandierMise en scène Vincent VittozDramaturgie et textes Agnès Muckensturm Costumes Dominique BorgLumières Caroline Vandamme

    Soprano Julie FuchsEnsemble orchestral Le Balcon

    Production Carte Blanche Musique en coproduction avec Opéra Grand Avignon

    De quoi j’ai l’air met en scène une chanteuse dans l’un de ses exercices obligés, le récital. Ce spectacle est né du désir de Julie Fuchs, une des grandes sopranos françaises actuelles, artiste lyrique 2014 aux Victoires de la Musique Classique. Se sentant vivre dans l’énergie de la scène et le plaisir de jouer, la jeune artiste souhaitait proposer « un récital qui raconte une histoire ».

    En interrogeant cette forme par le biais de plusieurs personnages de chanteuses, De quoi j’ai l’air devient un spectacle vertigineux où les airs se succèdent, interprétés tour à tour par une jeune première enthousiaste, une soprano déracinée, une future diva ou une muse. Du coup, les spectateurs assistent à « un récital dans le récital ». Plongés dans la profondeur et l’illusion de la représentation, ils découvrent que donner sa voix à un air c’est bien sûr tracer un chemin sous la direction d’un chef et d’un metteur en scène, s’affranchir d’interprétations légendaires et, avant tout, prendre le risque d’être vraie.

    Dans un carambolage de situations réjouissantes, déconcertantes ou émouvantes, Julie Fuchs chante une quinzaine d’airs, accompagnée par l’ensemble Le Balcon, composé de onze musiciens et dirigé par Maxime Pascal. Ils construisent un jeu de perspectives musicales où, comme dans un rêve, il est absolument normal que tout soit légèrement anormal. La mise en scène est confiée à Vincent Vittoz, les costumes sont signés Dominique Borg, deux artistes plusieurs fois récompensés de Molière et autre César.

    Julie Fuchs

    De quoi j’ai l’air

    FÉVRIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    9 10 11 12 13 14 15

    Durée : 1h25, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    série 1 2 3 écotarif B 46 € 36 € 28 € 10 €

    20h

  • OPÉRA

    Opéra de chambre adapté du scénario du film de Kenji Mizoguchi (1953)Livret de Alain Perroux

    Direction musicale Jean-Philippe WurtzMise en scène Vincent Huguet assisté de Céline GaudierScénographie Richard Peduzzi assisté de Clémence BezatCostumes Caroline de Vivaise Lumières Caroline Champetier

    Genjuro Benjamin MayenobeMiyagi Majdouline ZerariTobe Carlos NataleOhama Judith FaL’Homme sur le bateau, la Nourrice, le vieux Prêtre nnLa Princesse Wakasa Luanda Siqueira

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Production Opéra de Rouen Haute-Normandie en coproduction avec Fondation Royaumont, Opéra Comique. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi-Ile-de-France.KPMG est le mécène de l’Unité scénique de la Fondation Royaumont. La commande passée à Xavier Dayer est soutenue par la Fondation Arthur Honegger, sous égide de la Fondation de France. Avec le soutien de Pro Helvetia.

    Maître du cinéma japonais, Kenji Mizoguchi réalise en 1953 Contes de la lune vague après la pluie et obtient un Lion d’argent à la Mostra de Venise. Bel exemple de son esthétique, ce film se compose d’images en noir et blanc soignées et truffées de subtilités poétiques. L’histoire se déroule dans un village du Japon du XVIe siècle. Le potier Genjuro rejoint régulièrement la capitale pour vendre sa production. Il voudrait amasser toujours plus d’argent pour couvrir Miyagi, sa femme, et son enfant de cadeaux. Son beau-frère Tobe, qui rêve de devenir samouraï, l’accompagne. Genjuro tombe sous le charme de la Princesse Wakasa, femme fantôme qui incarne son idéal de vie. Une fois libéré de son emprise et après les ravages de la guerre, il réalise qu’il a tout perdu. De son côté, Tobe se laisse emporter par son désir et entraîne son épouse Ohama dans la déchéance.

    Soixante ans plus tard, Xavier Dayer et Alain Perroux se lancent dans l’adaptation du film en opéra de chambre. Construit comme un archipel dramatique où des ilots narratifs sont reliés par des scènes courtes, quelques haïkus ayant trouvé leur place au sein de certaines répliques, l’opéra traite d’une dimension morale : esclaves de leurs désirs, les hommes perdent ce qu’ils ont de plus cher. La partition joue sur les contrastes. Elle explore tantôt l’intimité des relations entre les quatre personnages principaux dans une vision chambriste, tantôt la palette presque symphonique des neuf instruments. Même s’ils assument la dimension exotique de la pièce, les auteurs mélangent les genres. Se référant à la tradition lyrique européenne, ils font du duo Tobe / Ohama un couple bouffe et de celui de Genjuro / Miyagi un couple tragique. Vincent Huguet signe la mise en scène de cette création et Richard Peduzzi, qui fut le partenaire de tous les grands projets de Patrice Chéreau, les décors.

    Xavier Dayer

    Création

    18

    Contes de la lune vague après la pluie

    MARS

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    16 17 18 19 20 21 22

    Durée : 1h30, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    + cinéma « Contes de la lune vague après la pluie » lundi 16 mars, 19h30 > OMNIA+ conférence « De l’opéra au vocaloid ou la perversion du genre » jeudi 19 mars, 19h+ introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle

    Livret en français, spectacle surtitré

    20h 20h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

  • OPÉRA

    19

    Opéra en 3 actesLivret de Richard WagnerCréation Grosses Fürstliches Ho�heater de Weimar le 28 août 1850

    Direction musicale Luciano AcocellaMise en scène Carlos Wagner assisté de Benjamin PrinsDécors Rifail AjdarpasicCostumes Christof CremerLumières Christophe Pitoiset

    Heinrich der Vögler Jean Teitgen Lohengrin Viktor AntipenkoElsa von Brabant Barbara HavemanFriedrich von Telramund Anton Keremidtchiev Ortrud Janice BairdLe Héraut d’armes du roi Benjamin Mayenobe

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieChœur accentus / Opéra de Rouen Haute-NormandieChef de chœur Christophe Grapperon

    Production Landestheater Coburg en coproduction avec Opéra de Rennes, Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Composé entre 1845 et 1847, Lohengrin ne sera créé qu’en 1850 à Weimar sous la direction de Franz Liszt, ami et futur beau-père du compositeur. Réfugié en Suisse pour échapper aux poursuites de la police allemande suite à sa participation à l’insurrection de Dresde, Wagner n’assiste pas à cette première qui confirme son importance dans le milieu musical européen. Il faudra attendre 1891 pour que l’ouvrage ait droit de cité en France, où se côtoient paradoxalement une sincère ferveur wagnérienne et un anti-wagnérisme attisé par la défaite de 1870. La première des 104 représentations de l’œuvre est donnée à Rouen. Le lendemain, on peut lire dans le Journal de Rouen : « C’est une véritable victoire, incontestée et incontestable que vient de remporter le drame wagnérien, avec la représentation de Lohengrin, qui vient de s’achever au bruit retentissant des applaudissements, sans qu’aucune manifestation soit venue troubler cette splendide soirée... »

    L’histoire du chevalier au cygne vient de la littérature médiévale allemande. Frédéric de Telramund et son épouse Ortrud revendiquent le duché du Brabant, sous prétexte de la mort de son héritier naturel, Godefroi. Sa sœur Elsa est accusée du meurtre. En appelant au jugement de Dieu, le roi Henri organise un duel entre Frédéric et Lohengrin, arrivé comme un miracle dans une barque tirée par un cygne. Le chevalier gagne et épouse Elsa dont il obtient la promesse de ne jamais lui demander d’où il vient. Usant de magie, Ortrud persuade Elsa de poser la question fatale. Lohengrin doit alors repartir comme il est venu. La barque réapparait mais le cygne, qui n’était autre que Godefroi, reprend sa forme humaine et son trône. Elsa meurt de détresse dans les bras de son frère.

    Richard Wagner

    Lohengrin

    MAI

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    11 12 13 14 15 16 1718 19 20 21 22 23 24

    Durée : 4h15, entractes comprisROUEN Théâtre des Arts

    + répétition commentée lundi 4 mai, 19h+ Tous à l’opéra samedi 9 mai, 14h+ cinéma « Perceval le Gallois » lundi 11 mai, 19h30 > OMNIA+ conférence « Le Tour de France par Lohengrin » mardi 12 mai, 19h+ introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle+ audiodescription dimanche 17 mai, 15h

    15h19h

    19h

    Livret en allemand, spectacle surtitré

    série 1 2 3 écotarif A 68€ 52 € 40€ 10 €

    19h

  • VocalSymphoniqueMusique de chambre

    CONCERT

  • VOCAL

    20h

    Ole Karsten Sundlisaeter Le Baptême de Saint Olav Direction musicale Ole Karsten SundlisaeterLivret Dordi Glaerum SkuggevikMezzo-soprano Nina Sætherhaug Ténors Hervé Lamy, Elmar Gilbertsson Basse Stavica Krajinovic Baryton Jean Pascal OllivryOrgue Gabriel Marghieri

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, Stavanger Oratoriekor, Chœur de Chambre Saint Evode, Schola Sanctus Svithun, Chœur Grégorien de ParisProsjekt Olavsoratoriet 2014 (Projet Oratorio de Saint Olav 2014)

    Franz SchubertRobert SchumannLieder et Ballades

    Mezzo-soprano Kitty Whately Ténor Rupert Charlesworth Piano David Smith

    Au cœur de la Norvège Académie d’Aix-en-Provence

    Création

    22

    Oratorio de Saint Olav Récital des lauréats

    À l’occasion du millénaire du baptême de Saint Olav, patron de la Norvège, baptisé dans l’ancienne Cathédrale de Rouen le 16 octobre 1014, une création mondiale de Ole Karsten Sundlisaeter sera présentée au Stavanger Konserthus, à la Cathédrale de Rouen et à la basilique Sainte Clotilde de Paris. Ce compositeur norvégien a étudié en France et signe des partitions organiques où la musique sonne avec beaucoup de splendeur. La commémoration de cet événement devient le lieu d’une rencontre créative entre les deux pays et d’un grand rassemblement choral. Le plateau réunira près de 200 interprètes pour créer un pont entre le chant grégorien du onzième siècle et la musique d’aujourd’hui.

    Festival international d’art lyrique du plus haut niveau, avec lequel l’Opéra de Rouen Haute-Normandie entretient depuis des années une fructueuse collaboration, Aix-en-Provence se revendique aussi comme une pépinière de jeunes talents. Son Académie européenne de musique révèle chaque année depuis 1998, des chanteurs et des instrumentistes promis à un bel avenir. Au cœur de ce dispositif, le concours HSBC permet de repérer des artistes qui, non seulement se font remarquer sur la scène provençale, mais participent ensuite à une grande tournée de concerts. Dans ce cadre, les derniers lauréats nous proposent un programme de Lieder choisis parmi les œuvres des deux champions du genre, Schubert et Schumann, en fonction de leur résonance avec notre thématique de saison : contes et légendes.

    OCTOBRE OCTOBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    13 14 15 16 17 18 19

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    13 14 15 16 17 18 19

    Durée : 1h30, sans entracteROUEN CathédralePARIS Basilique Ste Clotilde

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    série unique écotarif D 21 € 10 €

    20h3020h

    série uniquetarif D 21 €

  • VOCALVOCAL

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    Bruno Mantovani Monde évanoui, Cinq poèmes de Janos Pilinsky

    Zoltan Kodály Nuits dans la montagne (extraits), Première communion, Au cœur de la vie, la mort nous entoure, Jésus et les marchands du temple, Le Soir, Les Vieux, Les Eternels retardataires, Chant de bataille Direction musicale Pieter-Jelle de Boeraccentus

    Coproduction accentus, Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Chants traditionnels et Stabat Mater napolitains du XVIIIe

    Giovanni Battista Pergolesi Stabat Mater Direction musicale, guitare Vincent DumestreSoprano Hasnaa BennaniAlto Lucile Richardot Ténors Serge Goubioud, Hugues PrimardBasse Emmanuel Vistorky

    Orchestre du Poème Harmonique Maîtrise du Conservatoire de Région de Paris(Direction : Patrick Marco)

    accentus, Mantovani Le Poème Harmonique

    23

    Volume 1 Pergolèse / Stabat Mater

    accentus consacre deux programmes à Bruno Mantovani, l’un des compositeurs français les plus talentueux de sa génération. Bardé de récompenses (compositeur de l’année en 2009, pensionnaire de la Villa Médicis en 2004...), l’actuel directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris est un familier de l’ensemble de Laurence Equilbey pour lequel il a écrit plusieurs pièces. Ses partitions sur des poèmes de János Pilinszky, auteur hongrois, entreront en résonance avec les œuvres de Kodály, hongrois aussi, contemporain et ami de Bartok et qui a su mêler le folklore de son pays à une inspiration personnelle d’une très grande puissance.

    + introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle+ ateliers « Chantons avec accentus » voir p.53

    « Divin poème de la douleur » selon Vincenzo Bellini, le Stabat Mater de Pergolèse figure parmi les plus belles pièces de la musique baroque. Composée l’année de sa mort, à seulement 26 ans, dernière production d’un jeune homme qui se consume de travail et de tuberculose, cette partition deviendra légendaire et obtiendra un succès posthume remarquable. À l’instar du Requiem de Mozart, le soupçon qu’elle fut fatale à son auteur pèsera toujours. Fidèle à sa démarche de restitution, Vincent Dumestre revêt son habit d’historien de l’art pour le diriger dans la tradition des processions napolitaines de l’époque. Théâtralité et émotion seront au rendez-vous d’autant plus que la version choisie par le chef d’orchestre est celle du Manuscrit des Menus Plaisirs du Roy, construite sur une alternance des solistes et d’un chœur d’enfants.

    NOVEMBRE JANVIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    17 18 19 20 21 22 23lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    26 27 28 29 30 31 1er

    Durée : 1h10, sans entracte Durée : 1h10, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    Duo accentus, Mantovani : 2 concerts = 50 €ROUEN Théâtre des Arts

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    20h 20h

  • VOCAL

    Hugo Wolf Sechs geistliche Lieder Bruno Mantovani Cantate n° 4, Vier geistliche Gedichte Wolfgang Rihm Astralis

    Direction musicale Laurence EquilbeyVioloncelle Sonia Wieder-Atherton Accordéon Pascal ContetTimbales Roland Auzet

    accentus

    Coproduction accentus, Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Johann Sebastian BachIch habe genug (Je suis comblé)Liebster Jesu, mein Verlangen (Bien-aimé Jésus, objet de mes désirs)Jauchzet Gott in allen Landen (Réjouissez-vous partout en Dieu)Sonate BWV 1021 pour violon et basse continue

    Direction musicale Céline Frisch et Pablo ValettiSoprano Sophie KarthäuserBasse Christian Himmler

    Café Zimmermann

    accentus, Mantovani Café Zimmermann

    24

    Volume 2 Cantates sacrées de Bach

    Laurence Equilbey et son ensemble poursuivent le cycle consacré à Mantovani avec un autre versant de son œuvre, celui de l’hommage. Hommage que le compositeur rend à Bach d’abord avec la Cantate n° 4 qui reprend le texte du Motet Komm Jesu Komm. Mais cet hommage, loin d’être conçu comme un exercice d’admiration, se pose aussi « comme une lutte, contre l’écriture contrapuntique de Bach et contre la dévotion du texte » ainsi que l’indique Anne Roubet. Dans la suite de ce cheminement vers l’art brut, le musicien rend aussi hommage à Laurence Equilbey à qui il dédie les Geistliche Gedichte composés sur des « poèmes religieux d’Eichendorff (qui ont inspiré Schumann ou Mendelssohn) d’une ferveur extrême, presque naïve. »

    + introduction à l’œuvre 1h avant le spectacle+ ateliers « Chantons avec accentus » voir p.53

    Si la venue de l’ensemble Café Zimmermann sur la scène de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie est déjà en soi un événement, la présence aux côtés des musiciens de deux belles voix dont celle de la grande soprano Sophie Karthäuser, confère à la soirée un prestige supplémentaire et une belle promesse pour nos oreilles. Voici donc Céline Frisch, Pablo Valetti et leurs complices de retour avec un tout nouveau programme consacré à leur compositeur préféré, le pape de la musique baroque, Johann Sebastian Bach. Cantates sacrées et sonate forment le menu de ce programme dans lequel le Cantor de Leipzig dialogue de façon joyeuse et intime avec son Créateur.

    FÉVRIER AVRIL

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    16 17 18 19 20 21 22lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    30 31 1er 2 3 4 5

    Durée : 1h20, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    Duo accentus, Mantovani : 2 concerts = 50 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

  • VOCALVOCAL

    Jacques Offenbach La Fille du Tambour-Major, La Grande Duchesse de Gérolstein, Souvenir d’Aix-les-Bains, Boule de Neige, La Vie Parisienne, La Belle Hélène, La Périchole, Orphée aux Enfers (extraits)

    Direction musicale Jean-Pierre HaeckMezzo-Soprano Majdouline ZerariTénor Carlos Natale

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Georges Bizet Jeux d’enfants, Mélodies pour voix et piano Mise en scène, lumières, scénographie Stéphane Vérité assisté de Marianne PichonCostumes Hervé Poeydomenge Mezzo-soprano Marie KalinineDouble piano Anne-Céline Barrère, Nicolaï Maslenko

    Coproduction Opéra Théâtre de Metz, Opéra de Reims

    Amours et légèretés Bizet

    Piano à 4 mains

    25

    Offenbach Jeux d’enfants

    C’est un véritable festival Offenbach auquel nous convient les musiciens et les chanteurs de la Compagnie. Inventeur de l’opéra-bouffe français, directeur de théâtre, violoncelliste virtuose et surtout compositeur prolixe, Jacques Offenbach est ainsi décrit par Albert Wolff en 1876 : « [...] Il y a de tout dans son inépuisable répertoire : l’entrain qui soulève une salle, les gros éclats de rire qui plaisent aux uns, l’esprit parisien qui charme les autres et la note tendre qui plaît à tous, parce qu’elle vient du cœur et va droit à l’âme. » À travers ces airs archi-connus, nous aurons un vaste panorama de l’œuvre de celui qui fut probablement le plus grand amuseur du Second Empire et dont nous aurons découvert la face dramatique quelques mois plus tôt avec Les Contes d’Hoffmann.

    + répétition publique commentée jeudi 9 avril, 9h30

    La Toupie, Les Chevaux de bois, Les Bulles de savon, Colin-Maillard, tels sont quelques-uns des titres des douze Jeux d’enfants composés par Bizet en 1871 pour la naissance de son fils Jacques. S’appuyant sur ces pièces, l’idée des artistes est « d’ouvrir le public à une nouvelle écoute, de le conduire dans le monde imaginaire et créateur de la musique classique. La mise en espace, la création d’ambiances lumineuses et scénographiques, le jeu des acteurs-musiciens permettent d’accompagner l’auditeur dans sa découverte des œuvres classiques, que celui-ci ait ou non une connaissance du répertoire. L’alchimie musique, spectacle, lumières rend magique cet instant et touche la sensibilité du spectateur ». D’autant que, comme le dit Cocteau : « L’enfance croit ce qu’on lui raconte et ne le met pas en doute. »

    AVRIL AVRIL

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    6 7 8 9 10 11 12lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    13 14 15 16 17 18 19

    Durée : 1h50, entracte compris Durée : 1h, sans entracteROUEN Théâtre des Arts ROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    à partir de 6 ans

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    20h

    tarif E 13 € 7,80 €série unique fam

  • SYMPHONIQUE

    Hector Berlioz Les Nuits d’étéFélix Mendelssohn Athalie

    Direction musicale Laurence Equilbey Dramaturge Christian BietSoprano Katia VelletazMezzo-sopranos Karine Deshayes, Majdouline Zerari Alto Marie-Georges Monet Récitant Mathieu Genet

    accentusOrchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Toru Takemitsu How slow the wind (La Lenteur du vent)Alban Berg Sieben frühe Lieder (Sept Lieder de jeunesse)Ludwig van Beethoven Symphonie n° 6 « Pastorale »

    Direction musicale Leo HussainSoprano Laura Nicorescu

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    avec le soutien de musique nouvelle en liberté

    accentus, Karine Deshayes Beethoven

    26

    Nuits d’été Symphonie « Pastorale »

    À l’initiative de Laurence Equilbey, ce concert rassemble l’Orchestre, accentus et quelques brillants solistes pour un programme de rêve. Composées d’après les poèmes de Théophile Gautier, Les Nuits d’été de Berlioz ont pour thème principal l’amour et la mort. Le cycle est dans son ensemble assez sombre malgré une première mélodie pleine d’allégresse. Dans ces pages, Berlioz révèle tout son génie d’orchestrateur : la partition fait notamment la part belle aux bois, à la harpe. Une subtilité que l’on retrouve dans l’écriture vocale. Athalie est une musique de scène composée par Mendelssohn en 1845. Elle a été écrite pour la tragédie de Racine autour du personnage biblique Athalie. Une occasion de remettre en avant cette partition trop rarement jouée.

    À tout seigneur tout honneur, il revient à Leo Hussain, notre nouveau chef principal, d’ouvrir la saison symphonique. Il le fera en nous proposant d’étranges et savoureuses correspondances entre le grand répertoire et la musique du vingtième siècle. Comme il l’avait annoncé, il se consacre à l’exploration de Beethoven qu’il affectionne, tout comme nos musiciens. Il commence par la Pastorale, la symphonie de la nature, et la met habilement en valeur en l’entourant de magnifiques pages de Toru Takemitsu, écrites sur un délicat poème d’Emily Dickinson, et de Lieder de jeunesse composés par Alban Berg pour voix de soprano et orchestre, dédicacés à sa femme Hélène.

    + répétition publique commentée mercredi 5 novembre, 14h+ conférence « La Philharmonie de Paris » lundi 17 novembre, 19h

    JUIN NOVEMBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    8 9 10 11 12 13 14lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    3 4 5 6 7 8 9

    Durée : 1h50, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h20h

    VOCAL

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif B 46 € 36 € 28 € 10 €

  • SYMPHONIQUE

    Charlie Chaplin Kid Auto Races (Charlot est content de lui)Les Temps modernes

    Arrangement et direction musicale Timothy BrockTénors Carlos Natale, Luis Valdivia Barytons Benjamin Mayenobe, Jeroen Bredewold

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Festival Automne en Normandie Kid Auto Races at Venice est une restauration du Chaplin Keystone Project (Lobster Films / Cineteca di Bologna / British Film Institute) - Les Temps modernes © Roy Export S.A.S. - Musique des Temps modernes © Roy Export Company Establishment et Bourne Co.

    Franz Schubert Symphonie n° 2Felix Mendelssohn Symphonie n° 2 « Lobgesang »

    Direction musicale Kazuki YamadaSopranos Élodie Kimmel, Majdouline ZerariTénor Szabolcs Brickner

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieChœur Purcell Singers

    Evénement franco-britanique du réseau ACT dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) – Angleterre, cofinancé par le FEDER..

    Ciné-concert Schubert, Mendelssohn

    27

    Les Temps modernes Chant de louanges

    L’Opéra de Rouen Haute-Normandie poursuit son cycle de ciné-concerts, largement plébiscité par le public. Après les courts-métrages explorés la saison dernière, place à l’un des plus beaux films du grand Charlie Chaplin, Les Temps modernes, le dernier qui met en scène le personnage de Charlot. Si, au moment de sa sortie en 1936 le cinéma est déjà parlant, Chaplin choisit malgré tout pour la dernière fois le muet, qu’il maîtrise à la perfection. Mais en artiste complet, il compose lui-même la partition pour illustrer cette fable sociale et poétique aux effets comiques d’anthologie. En miroir à ce dernier film de Charlot, nous retrouverons la toute première apparition du personnage aujourd’hui centenaire avec Charlot est content de lui, sorti en 1914.

    Œuvre de jeunesse composée en 1814 - 1815 par un Schubert alors âgé de dix-sept ans, la joyeuse Symphonie n° 2 ne fut créée qu’en 1877 à Londres. Grâce, lyrisme, énergie sont les mots les plus couramment utilisés pour la qualifier. Mendelssohn, lui, a trente et un ans lorsqu’il dirige la création de sa Deuxième Symphonie en l’église Saint-Thomas de Leipzig à l’occasion de la célébration du quatre centième anniversaire de l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. Inspiré par la Neuvième de Beethoven, Mendelssohn y développe, lui aussi, des voix solistes et un chœur final, Chant de louanges (Lobgesang) composé sur des textes de l’écriture sainte et accueilli en ce 25 juin 1840 avec un enthousiasme manifeste.

    + conférence « La Philharmonie de Paris » lundi 17 novembre, 19h

    NOVEMBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    10 11 12 13 14 15 16

    Durée : 1h40, sans entracte Durée : 1h50, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts ROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    NOVEMBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    17 18 19 20 21 22 2320h20h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

  • SYMPHONIQUE

    Wolfgang Amadeus Mozart La Clémence de Titus (Ouverture)Thierry Escaich Concerto pour violoncelle Felix Mendelssohn Symphonie n° 3 « Écossaise »

    Direction musicale Antony Hermus Violoncelle Emmanuelle Bertrand

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Commande Opéra de Rouen Haute-Normandie, Orchestre de Picardie et Orchestre Symphonique de Bretagneavec le soutien de musique nouvelle en liberté

    Robert Stolz Salut de Vienne, Parade de printemps, Wiener Café (extraits)Josef Strauss Dynamiden Walzer, Moulinet PolkaJohann Strauss Furioso-Galopp (d’après Liszt)Johann Strauss II Neue Pizzicato-Polka… Direction musicale Kaspar Zehnder

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    avec le soutien de musique nouvelle en liberté

    Mozart, Escaich, Mendelssohn Retour à Vienne

    Création

    28

    Emmanuelle Bertrand Concert du Nouvel An

    Titulaire du grand-orgue de l’église Saint-Etienne-du-Mont à Paris, où officia Maurice Duruflé, le compositeur Thierry Escaich, né en 1965, a abordé à peu près tous les genres, de la chanson à l’opéra en passant par la musique de chambre, avec un égal bonheur. Son premier Concerto pour violoncelle, composé pour la virtuose Emmanuelle Bertrand, nous promet une belle découverte. Imaginée en 1820 lors d’un séjour en Écosse, la Symphonie n° 3 de Mendelssohn doit autant aux romans historiques de Walter Scott qu’à ce voyage de jeunesse. Évoquant les ruines chargées de légendes et les paysages des Highlands, la partition regorge de romantisme. Son exécution à Londres en 1842, quelques mois après sa création à Leipzig, valut au compositeur un triomphe public, la reconnaissance et l’admiration de la jeune reine Victoria.

    + conférence « La Philharmonie de Paris » lundi 17 novembre, 19h

    Le Concert du Nouvel An renoue cette saison avec la grande tradition viennoise. Valses, marches, polkas résonneront à nouveau sur la scène du Zénith transformé pour l’occasion en gigantesque salon de la Mitteleuropa de la Belle Epoque. Si, de ce répertoire, les Strauss, père, fils et neveu, sont incontestablement les plus illustres représentants, la capitale autrichienne accueillit des dizaines de compositeurs et d’orchestres qui produisirent des milliers de partitions consacrées à la danse et au divertissement. De Johann Strauss né en 1803, à Robert Stolz qui mourut en 1975 à 94 ans, et qui eut la chance dans sa jeunesse de rencontrer l’auteur du Beau Danube bleu, un siècle et demi de valses et d’opérettes déroulera pour nous ses fastes et sa joyeuse effervescence.

    NOVEMBRE JANVIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    24 25 26 27 28 29 30lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    . . . 1 2 3 4

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h30, sans entracteGRAND-QUEVILLY Zénith

    20h 20h 16h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2tarif C 32 € 26 €

  • SYMPHONIQUE

    Wolfgang Amadeus Mozart Sérénade n° 7 « Haffner »

    Conception et direction musicale Oswald Sallaberger Mise en scène et scénographie Daniel Mayar, Amanda Pinto da SilvaViolon Oswald Sallaberger

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieParticipation scénique des enfants de La Source

    Production Opéra de Rouen Haute-NormandieCréation de la Source, un projet de la Maison illuminée

    Philippe Tailleux Temps suspendu n° 4Jean-Philippe Bec Temps suspendu n° 5Direction musicale Claude Brendel

    Emmanuel Chabrier EspañaMaurice Ravel BoléroDirection musicale Oswald Sallaberger

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-NormandieOrchestre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen

    Production Opéra de Rouen Haute-Normandie en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen, le CHU de Rouen, la Ville de Rouenavec le soutien de musique nouvelle en liberté

    Sérénade « Haffner » Temps suspendus, suite

    Créations

    29

    Mozart et... Boléro

    Qui mieux qu’Oswald Sallaberger dont le projet humaniste de la Maison illuminée marque la conviction que l’accession à l’émotion musicale peut améliorer le bien-être de chacun, pouvait mener cette rencontre avec les enfants de La Source ? Cette association a pour mission de « favoriser l’épanouissement de l’enfant, l’éveiller à l’art dans la perspective d’en faire un être de désir » ainsi le déclare, et l’applique, son président le peintre Gérard Garouste. Ce concert représentera l’aboutissement d’ateliers menés par le chef d’orchestre avec les jeunes pensionnaires de La Source. Au programme de cette « soirée restitution », la fameuse Sérénade « Haffner », composée en 1776 par un autre enfant de 20 ans, Mozart, à l’occasion du mariage à Salzbourg d’une jeune beauté.

    + exposition de Gérard Garouste et des enfants de La Source

    Après une première réussie en 2013, les musiciens renouvellent l’expérience collaborative avec l’Hôpital et le Conservatoire. Le point de départ, cette fois encore, est la résidence de compositeurs au sein d’unités de soins du CHU Charles Nicolle de Rouen. Immergés dans un service, au contact régulier des patients comme du personnel, les artistes en tirent, au-delà d’une expérience humaine d’une grande richesse, une partition originale. Composée pour grand effectif, cette partition est interprétée par la réunion de deux ensembles, l’Orchestre de l’Opéra et celui du Conservatoire. En contrepoint de ces créations, le célébrissime Boléro de Ravel, à la musique répétitive et envoûtante, et España, une pièce dansante de Chabrier.

    FÉVRIER FÉVRIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    2 3 4 5 6 7 8lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    2 3 4 5 6 7 8

    Durée : 1h10, sans entracte Durée : 1h45, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts5 décembre, CONCHES-EN-OUCHES

    ROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    à partir de 10 ans à partir de 10 ans

    tarif D 21 € 12,60 €série unique fam

    tarif D 21 € 12,60 €série unique faméco

    10 €éco10 €

  • SYMPHONIQUE

    Richard Wagner Siegfried Idyll, Wesendonck Lieder Ernest Chausson Triple concerto (orchestration Matthieu Lamboley d’après le Concert opus 21)

    Direction musicale Antony HermusAlto Katarina BradicTrio Chausson Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Maurice Ravel Ma mère l’Oye

    Direction musicale Mélisse Brunet Maître de Cérémonie Antoine Pecqueur

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    avec le soutien de musique nouvelle en liberté

    Wagner, Chausson Concert interactif

    30

    Trio Chausson Quizz symphonique

    Musicien raffiné, écrivain à l’occasion (il est l’auteur du livret de son opéra Le Roi Arthus), mécène, Ernest Chausson fait partie de ces compositeurs qui, de Saint-Saëns à Massenet, de Fauré à Ravel donnèrent ses plus belles lettres de noblesse à la musique française. On doit le Triple concerto proposé ici à une orchestration de Matthieu Lamboley, auteur de nombreuses musiques de films. Les pièces de Wagner qui complètent la soirée, les fameux Wesendonck Lieder dédiés à Madeleine Wesendonck dont le musicien était fou amoureux et Siegfried Idyll composé pour la naissance de son fils, nous rappellent la richesse d’une époque qui vit justement Chausson fréquenter assidument Bayreuth où il assista à la création de Parsifal en compagnie de Vincent d’Indy.

    + répétition publique commentée mercredi 11 février, 14h

    Le succès du Quizz symphonique, donné pour la première fois la saison dernière, nous imposait de renouveler cette formule qui permet à la fois d’éduquer l’oreille et de goûter tout le plaisir de la musique. Un maître de cérémonie, en l’occurence le musicien et journaliste Antoine Pecqueur, présente instruments et pièces musicales en posant à l’auditoire des questions simples et précises sur ce qu’il vient d’entendre. À la magie de l’écoute, favorisée par un respectueux silence, succède un joyeux charivari au moment de brandir son carton A, B ou C et de découvrir, fier ou dépité, la bonne réponse. Entre jeu télévisé et concert classique, ce concept, développé en primauté à Rouen, conquiert les fans comme les néophytes.

    FÉVRIER FÉVRIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    9 10 11 12 13 14 15lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    16 17 18 19 20 21 22

    Durée : 1h50, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 50 min., sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    à partir de 8 ans

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 € tarif E 13 € 7,80€

    série unique fam

  • SYMPHONIQUE

    Hossam Mahmoud CréationWolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 40

    Direction musicale Leo HussainOud, percussions Hossam Mahmoud

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Commande de l’Opéra de Rouen Haute-Normandieavec le soutien de musique nouvelle en liberté

    Johann Sebastian Bach / Leopold Stokowski Toccata et Fugue Alban Berg Concerto pour violon « À la mémoire d’un ange »Johannes Brahms Symphonie n° 4

    Direction musicale Leo HussainViolon Jane Peters

    Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

    Orchestres en fête ! Concerto pour violon

    Création

    31

    Couleurs d’Orient À la mémoire d’un ange

    Il nous avait prévenus, Leo Hussain n’assigne aucune frontière à la musique, ni temporelle, ni matérielle. Et si, pour le passé, il cultive particulièrement les magnifiques jardins imaginés par Mozart et Beethoven, en ce qui concerne le présent, il ne s’interdit rien et ouvre ses oreilles et son cœur à tous les genres, à toutes les cultures. Il nous propose cette fois de découvrir un soliste et compositeur égyptien, Hossam Mahmoud, joueur de oud, l’ancêtre du luth, né à Babylone vers 1800 avant Jésus-Christ. Et deux compositeurs orientaux qui devraient donner à l’orchestre des couleurs particulières. Mozart, dont la symphonie la plus célèbre sera jouée en contrepoint, ne devrait pas être dépaysé, lui qui, de la Marche turque à L’Enlèvement au sérail, voyageait volontiers en Orient, fût-il imaginaire.

    Chaque année le public fidèle de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie retrouve avec bonheur « sa » violon solo, Jane Peters, pour un concerto du grand répertoire. Après une exploration des plus classiques et une lecture des plus modernes, notre musicienne, Australienne de naissance mais Rouennaise de cœur, nous propose l’une des pages les plus émouvantes de toute la littérature du genre, le Concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg. L’ange dont il est question, Manon, fille d’Alma Mahler et de Walter Gropius, mourut à 18 ans, plongeant le compositeur, qui la connaissait bien, dans un profond désarroi. Ce concerto qui prend ainsi des allures de Requiem, sera aussi celui de son auteur qui mourut à 50 ans et n’eut jamais l’occasion d’entendre son principal et ultime chef-d’œuvre. Dernière symphonie de Johannes Brahms, la Quatrième est aussi la plus aboutie et la plus classique.

    MARS JUIN

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    23 24 25 26 27 28 29lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    1 2 3 4 5 6 7

    Durée : 1h30, entracte compris Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts ROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h 20h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

  • CHAMBRE

    Wolfgang Amadeus Mozart Adagio et RondoQuatuor avec flûte KV 285 en ré majeurQuatuor avec hautbois KV 370 en fa majeurQuatuor avec piano KV 478 en sol mineurSonate KV 304 en mi mineur

    Violon Jane PetersAlto Patrick DussartVioloncelle Florent AudibertFlûte Jean-Christophe FalalaHautbois Jérôme Laborde

    Antonio Vivaldi Stabat Mater, Concerto pour cordes« Gelido in ogni vena » (extrait de Farnace)Georg Friedrich Haendel Concerto pour orgue, Concerto à 4 avec hautboisJohann Sebastian Bach Concerto pour hautbois d’amour

    Mezzo-Soprano Majdouline ZerariViolons Hervé Walczak, Elena ChesneauAlto Patrick DussartVioloncelle Anaël RousseauContrebasse Gwendal EtrillardHautbois Fabrice RoussonClavecin Frédéric HernandezOrgue Ghislain Leroy

    Mozart Bach, Haendel, Vivaldi

    32

    Quatuors et sonate Stabat Mater

    Les solistes de l’Orchestre se réunissent une fois de plus pour nous offrir quelques partitions très soigneusement choisies dans l’œuvre inépuisable du génial Wolfgang Amadeus Mozart. Originales, riches, tour à tour graves ou sautillantes, profondes ou festives, les pages présentées ici visitent plusieurs périodes de la créativité foisonnante du compositeur. Jamais à court d’imagination, le musicien n’hésite pas à mêler les vents aux cordes ou à ajouter un piano. Lequel piano remplace pour l’occasion l’harmonica de verre pour lequel est écrit l’Adagio et Rondo, à l’origine destiné à Marianne Kirchgässner, jeune virtuose aveugle qui créa la pièce aux côtés de Mozart en 1791.

    Somptueux hommage à la musique baroque et voyage en Europe, ce concert convoque les trois principaux piliers du genre : Johann Sebastian Bach, le Cantor de Leipzig, le Londonien Haendel et le Vénitien Vivaldi. Entre concertos et symphonie, la présence au milieu de ce brillant programme, du Stabat Mater du Prêtre roux permet d’inviter Majdouline Zerari, chanteuse de la Compagnie de l’Opéra dont la voix de mezzo-soprano ajoutera une couleur essentielle à la palette sonore proposée. Ce Stabat Mater entrera aussi en résonance avec celui de Pergolèse que jouera Le Poème Harmonique quelques jours plus tôt.

    + introduction « Vivaldi, de la Pietà à l’opéra »1h avant le spectacle

    OCTOBRE FÉVRIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    13 14 15 16 17 18 19lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    2 3 4 5 6 7 8

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    série unique écotarif D 21 € 10 €

    20h 16h

    série unique écotarif D 21 € 10 €

  • CHAMBRE

    Wolfgang Amadeus Mozart Quatuor « Les Dissonances »Franz Schubert Quatuor « Rosamunde »Anton Webern Six Bagatelles

    Violons Jane Peters, Hervé WalczakAlto Agathe BlondelVioloncelle Florent Audibert

    Richard Strauss Sérénade André Caplet Suite persaneAnton Dvorak Sérénade pour vents

    Flûtes Jean-Christophe Falala, Kouchyar ShahroudiHautbois Jérôme Laborde, Fabrice RoussonClarinettes Naoko Yoshimura, Floriane TardyBassons Batiste Arcaix, Mami NakahiraCors Pierre-Olivier Goll, Éric Lemardeley, Jean Seleskovitch, Sébastien RocaVioloncelle Jacques PerezContrebasse Simon Delfin

    Mozart, Schubert, Webern Strauss, Dvorak, Caplet

    33

    Quatuors viennois Sérénades

    Forme la plus noble et la plus achevée de la musique de chambre, le quatuor à cordes a souvent permis aux compositeurs de donner le meilleur de leur inspiration. Avec ce programme, les musiciens nous proposent non seulement trois chefs-d’œuvre de la musique savante mais encore un panorama presque complet du genre. La partition de Mozart conclut le cycle des six quatuors dédiés à Josef Haydn et dans lequel il exprime autant son admiration pour le maître qu’il ouvre les portes du siècle qui arrive. Avec Rosamunde, Franz Schubert se place sur un pied d’égalité avec Beethoven, le champion toute catégorie, et donne le coup d’envoi d’un siècle de musique romantique. Enfin avec les quatuors les plus courts de l’histoire de la musique, Anton Webern remet en cause toute la tradition et offre un laboratoire musical tourné vers des formes nouvelles.

    Les musiciens de l’Orchestre se retrouvent dans une formation proche de celle qui les avait rassemblés il y a trois ans pour interpréter la Gran Partita de Mozart. Souhaitons-leur autant de succès qu’alors, nous souvenant que cette partition les avait conduits, au-delà d’une belle tournée régionale, rien moins qu’à Cuba et en Inde. Ce qui réunit les trois pièces ici choisies c’est justement la proximité de l’effectif car, à cheval, dans leur vie comme dans leur culture, sur le XIXe et le XXe siècle, les compositeurs ici convoqués, sont pourtant aussi différents que complémentaires. De l’Allemand Richard Strauss au Bohémien Dvorak en passant par le Normand André Caplet, il fallait une curiosité musicale d’une grande finesse et un sens aigu de l’harmonie pour mettre en miroir ces musiciens qui sont autant de faces brillantes d’une époque artistique des plus fécondes.

    MARS MARS

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    9 10 11 12 13 14 15lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    23 24 25 26 27 28 29

    Durée : 1h40, entracte compris Durée : 1h30, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts ROUEN Théâtre des Arts

    16h 20h

    série unique écotarif D 21 € 10 €

    série unique écotarif D 21 € 10 €

  • CHAMBRE

    Ludwig van Beethoven Sonate n° 29 « Hammerklavier », Sonate n° 32

    Piano Andreï Korobeinikov

    Alexandre Benéteau Création pour cuivres et harpeAstor Piazzolla Oblivion, Balada para un loco, Libertango, EscualoCarlos Gardel Volver, Mi Buenos Aires querido

    Mezzo-Soprano Majdouline ZerariTénor Carlos NataleTrompettes Franck Paque, Patrice AntonangeloCors Pierre-Olivier Goll, Éric LemardeleyHarpe Sylvaine Lia-Aragnouet

    Récital piano Astor Piazzolla

    Création

    34

    Andreï Korobeinikov Tango

    Si les symphonies de Beethoven sont au cœur des préoccupations de l’Orchestre, la musique de chambre rend également hommage aussi souvent que possible au génie du Maître de Bonn. Andreï Korobeinikov, que le public normand connait bien et qui, à vingt ans, jouait déjà sur les scènes de La Roque d’Anthéron comme de La Folle Journée de Nantes, a choisi deux œuvres parmi les plus tardives du compositeur. Datant de l’époque où son art est au plus haut, ces deux sonates comptent parmi les monuments de son catalogue. De cette partition, Paul Badura-Skoda, l’un des grands musiciens de notre temps, a dit : « La Hammerklavier est pour nous pianistes, ce que la Neuvième Symphonie est pour le chef d’orchestre : l’œuvre monumentale, l’œuvre culminante, ou, mieux encore, l’œuvre qui parcourt tout autant les profondeurs que les sommets. »

    Mot d’origine incertaine, tango désigne un genre musical dont l’histoire pourtant récente est passablement mouvementée. Depuis ses débuts, dans les cabarets interlopes des « bas » quartiers de Buenos Aires, il exprime, en un chant douloureux, les vices, les espoirs et les malheurs d’un monde réputé infréquentable. Mais cette musique aux racines africaines, au tronc latino-américain et aux branches européennes, ne cessera de développer des inspirations de plus en plus ambitieuses. Astor Piazzolla, le plus emblématique des compositeurs du genre, ancien élève de Nadia Boulanger et admirateur de Bach comme de Gardel, lui confère à partir des années cinquante, une modernité et une couleur savante sans jamais renier ses accents populaires.

    + soirée dansante à l’issue du spectacle en partenariat avec Tangoémoi

    MARS MAI

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    23 24 25 26 27 28 29lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    25 26 27 28 29 30 31

    Durée : 1h40, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h30, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    16h 20h

    série unique écotarif D 21 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

  • European Regional Development FundThe European Union, investing in your future

    Fonds européen de développement régionalL’Union européenne investit dans votre avenir

    Fondée en 1991 par Marcel Landowski, sous l’égide de la Villede Paris, l’association musique nouvelle en liberté s’est fixépour mission d’élargir l’audience de la musique de notretemps, auprès du plus vaste public. > Elle apporte desaides financières, sans aucune directive esthétique, auxformations musicales et aux festivals qui mêlent dansleurs programmes les œuvres contemporaines à celles durépertoire. > L’action de musique nouvelle en liberté,subventionnée par la Mairie de Paris, se développeaujourd’hui dans toute la France grâce au Ministère de laCulture (Direction Générale de la Création Artistique), auConseil Régional d’Ile de France, au FCM (Fonds pourlaCréation Musicale), à l’ADAMI (Administration des Droits desArtistes et Musiciens Interprètes) et à la SACEM (Société desAuteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique).

    Comité d’honneurJohn Adams | Serge Baudo | Marius Constant | Daniel-Lesur | Philip Glass | René Huyghe | György Kurtág | Claude Lévi-Strauss | Yehudi Menuhin | Olivier Messiaen | Serge Nigg | Maurice Ohana | Seiji Ozawa | Luis de Pablo | Arvo Pärt | Krzysztof Penderecki | Manuel Rosenthal | Mstislav Rostropovitch | Aulis Sallinen | Pierre Schaeffer | Iannis Xenakis

    musique nouvelle en libertéprésident : Jean-Claude Casadesus | directeur : Benoît Duteurtre

    administrateur : François Piatier42 rue du Louvre - 75001 Paris

    tél : 01 40 39 94 26 - fax : 01 42 21 46 16www.mnl-paris.com | e-mail : [email protected]

    Initié en 2011 par l’Orchestre de Picardie, ACT (A Common Territo-ry / Un territoire commun) est un réseau de 13 opérateurs culturels – 5 français et 8 anglais – travaillant tant au niveau local qu’euro-péen dans des domaines complémentaires allant de la musique classique, la danse contemporaine, l’enseignement secondaire et supérieur, la production ainsi que le travail de proximité et d’in-clusion sociale. ACT est un projet sélectionné dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) – Angleterre, cofinancé par le FEDER. www.act-acommonterritory.eu

    CHAMBRE

    Richard Strauss Capriccio pour sextuor à cordesTchaïkovski Souvenir de Florence pour sextuor à cordesMendelssohn Octuor pour cordes

    Violons Hervé Walczak, Tristan Benveniste, Teona Kharadze, Marc LemaireAltos Agathe Blondel, Cédric RousseauVioloncelles Hélène Latour, Jacques Perez

    Tchaïkovski

    35

    Souvenir de Florence

    Les trois œuvres présentées appartiennent à trois époques et trois âges différents. Si en 1825, quand il conçoit son Sextuor, Mendelssohn est à peine un jeune homme de 16 ans, Tchaïkovski en accuse 50 au moment où il écrit ce Souvenir de Florence. Enfin c’est un homme de 77 ans qui, dans un pays en guerre, produit en 1942 son dernier opéra, Capriccio, dont ce Sextuor sert d’ouverture. Parmi les commentaires élogieux de ces pièces, retenons celui de Schumann qui, à propos de l’Octuor de Mendelssohn déclare : « Ni dans les temps anciens ni de nos jours on ne trouve une perfection plus grande chez un maître aussi jeune. » Et si Harry Albreich considère le Capriccio comme « une page admirable et harmonieuse de pure musique de chambre », Tchaïkovski dira de son propre sextuor : « c’est effrayant à quel point je suis content de moi. »

    MAI

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    25 26 27 28 29 30 31

    Durée : 1h45, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    16h

    série unique écotarif D 21 € 10 €

  • Partita 2

    Cie étantdonnéCunningham / Siegal

    Bouba Landrille TchoudaRosas / Anne Teresa De Keersmaeker

    GallottaMalandain / Ballet Biarritz

    Millepied

    DANSE

  • DANSE

    Conception et Chorégraphie Frédérike Unger, Jérôme FerronMusique Igor StravinskyLumières Frank Guérardavec Alexandre Galopin, Julie Galopin, Axelle Lagier, Rémi Leblanc-Messager, Frédérike Unger Production étantdonnéCoproduction CDC Le Pacifique / Grenoble, L’Avant-Scène Cognac, Dieppe-Scène Nationale, Micadanses Paris, avec le soutien de L’Eclat / Théâtre de Pont-Audemer et de La Chapelle Saint-Louis / Rouen

    BIPEDChorégraphie Merce CunninghamMusique Gavin Bryars EnsembleDécors Shelley Eshkar, Paul Kaiser Costumes Suzanne GalloLumières Aaron Copp

    UnitxtChorégraphie, lumières, projection Richard SiegalMusique Carsten NicolaiCostumes - objets Konstantin GrcicBayerisches StaatsballettCo-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Festival Automne en NormandieProduction Bayerisches Staatsballett

    Compagnie étantdonné Merce Cunningham / Richard Siegal

    Pièce pour 5 danseurs Pièces pour 14 et 12 danseurs

    38

    Les Noces Exits and Entrances

    La partition Les Noces d’Igor Stravinsky fascine depuis longtemps Frédérike Unger et Jérôme Ferron, co-directeurs de la Cie étantdonné. En portant à la scène cette œuvre à l’histoire chorégraphique chargée, ils réalisent un de leurs rêves. Le désir, souffle de chacune de leur création, devient le sujet d’exploration de la pièce. Les mariés de l’histoire affrontent les mystères d’une vie nouvelle et inconnue. La peur qui les habite trouve dans la fête le moyen d’être vaincue pour laisser un désir kaléidoscopique et sans limite s’épanouir. Les influences de Marcel Duchamp, Jim Jarmush, Roland Barthes ou encore Pierre Desproges se perçoivent en filigrane d’une esthétique volontairement teintée d’absurde et de poésie.

    Exits and Entrances regroupe en une soirée deux performances interprétées avec virtuosité par le Ballet d’Etat de Bavière. BIPED est une pièce maîtresse de Merce Cunningham, représentative de son esthétique et appartenant à sa dernière période de création. La musique est signée Gavin Bryars. Ce dernier accepte d’emblée la méthode de travail de Cunningham : le chorégraphe et le compositeur travaillent de leur côté selon une ligne directrice commune avant de faire se rencontrer leurs univers. Richard Siegal aime écrire ses chorégraphies avec d’autres artistes. Pour Unitxt, il fait appel au designer industriel Konstantin Grcic et au compositeur de musique électronique Carsten Nicolai. De leur collaboration naît une installation scénique originale avec des projections lumineuses hors des sentiers battus et des costumes-objets qui contraignent les mouvements et explorent le corps autrement.

    NOVEMBRE NOVEMBRE

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    3 4 5 6 7 8 9lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    24 25 26 27 28 29 30

    Durée : 1h, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 2h, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    à partir de 10 ans

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €tarif D 21 € 12,60 €

    série unique fam éco10 €

  • DANSE

    Chorégraphie Bouba Landrille TchoudaMusique Piotr Illitch Tchaïkovski, Yvan TalbotDramaturgie Guy BoleyDécors Rodrigue GlombardCostumes Claude MurgiaLumières Fabrice Crouzetavec Aïda Boudrigua, Sophie Carlin, Mélisa Nöel, Sonia Delbost-Henry, Émilie Tarpin-Lyonnet, Anouk Viale, Bernard Wayack Pambe, Ricardo Venancio de Oliveira, Cédric Guéret, Nicolas Majou, Hichem Sérir Abdallah

    Production Cie MalkaCoproduction Château Rouge Annemasse, Mc2 Grenoble, Maison de la danse Lyon, CCN de Créteil et du Val-de-Marne - Compagnie Käfig, Grand Angle Voiron - Le Théâtre Scène Nationale de Mâcon Val de Saône, CCN La Rochelle - Poitou-Charentes Kader Attou - Cie Accrorap, CCN de Grenoble Groupe Emile Dubois

    Chorégraphie Anne Teresa De KeersmaekerMusique Johann Sebastian BachDécors Michel FrançoisCostumes Anne-Catherine Kunz avec Boris Charmatz, Anne Teresa De KeersmaekerViolon Amandine Beyer

    Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Hangar 23Coproduction Rosas, La Monnaie / De Munt (Bruxelles), Festival d’Avignon, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), ImPulsTanz (Vienne), La Bâtie - Festival de Genève, Berliner Festspiele, Théâtre de la Ville avec le Festival d’Automne à Paris, Fundação Calouste Gulbenkian (Lisbonne), Künstlerhaus Mousonturm (Francfort). Avec le soutien du Musée de la danse - CCN de Rennes et de Bretagne.

    Compagnie Malka De Keersmaeker / Charmatz / Beyer

    Pièce pour 11 danseurs Pièce pour 2 danseurs et 1 violoniste

    39

    Un Casse-noisette Partita 2

    Sous ses dehors futiles et fantaisistes, le Casse-Noisette de Tchaïkovski – tiré des Contes d’E.T.A. Hoffmann – regorge de matières oniriques, fantastiques et denses. Bouba Landrille Tchouda se frotte à ce morceau d’anthologie de la danse classique pour le transformer en conte de fées hip-hop habité par des princes et des princesses d’aujourd’hui. Pour lui, les histoires merveilleuses et imaginaires sont une affaire sérieuse car elles alimentent notre espérance d’un monde plus fraternel. Réinventer un univers fantasmagorique avec l’énergie des cultures urbaines pour le transmettre aux spectateurs, jeunes ou moins jeunes mais qui partagent la recherche de l’inaccessible étoile, tel est le défi que relèvent les danseurs de la Compagnie Malka en développant un langage ludique et énergique !

    Deux danseurs et un violoniste enfermés dans un espace conçu par l’artiste visuel Michel François. Anne Teresa De Keersmaeker et Boris Charmatz réinventent la danse dans l’instant, parmi les lignes labyrinthiques de l’architecture vivante de la musique. Les accords joués par Amandine Beyer, une des violonistes baroques les plus douées de sa génération, résonnent dans le corps des danseurs. Comme si une partition secrète glissait sous leurs pieds, ils soulignent tout ce qui vibre entre les notes. Le contrepoint prend vie, le courant s’écoule et la gigue commence à tourbillonner. Mêlant couches significatives et lignes abstraites, la danse naît avec la musique et évolue avec elle, toujours à la limite du rythme, rasant la lisière du silence. Ce jeu avec la structure, tour à tour caressée ou fléchie, dévoile une solitude habitée.

    JANVIER FÉVRIER

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    26 27 28 29 30 31 .lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    9 10 11 12 13 14 15

    Durée : 1h10, sans entracte Durée : 1h15, sans entracteROUEN Théâtre des Arts ROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h

    à partir de 6 ans

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    20h

    tarif D 21 € 12,60 €série unique fam éco

    10 €

  • DANSE

    Chorégraphie Thierry MalandainMusique Sergueï ProkofievDécors, Costumes Jorge GallardoLumières Jean-Claude Asquié

    Malandain Ballet Biarritz

    Coproduction Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de Chaillot, Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia - San Sebastián, Estate Teatrale Veronese, Lugano in Scena, Teatro Mayor de Bogotá, Arteven - Regione de Veneto, Teatros del Canal - Madrid, Théâtre Olympia d’Arcachon, Espace Jéliote - Scène Conventionnée CCPO d’Oloron Sainte-Marie, Malandain Ballet Biarritz

    Chorégraphie Jean-Claude GallottaRestitution de la pièce et assistante à la chorégraphie Mathilde AltarazMusique StrigallDramaturgie Claude-Henri BuffardScénographie Manuel Bernard et Jeanne Dard d’après Jean-Yves LanglaisCostumes Marion Mercier et Jacques Schiotto d’après Jean-Yves Langlaisassistés de Anne JonathanLumières Manuel Bernard

    Groupe Émile Dubois

    Production CCN de Grenoble / Recréation d’après Les Aventures d’Ivan Vaffan (1984)

    Malandain Ballet BiarritzJean-Claude Gallotta

    Pièce pour 20 danseursPièce pour 11 danseurs

    40

    CendrillonYvan Vaffan

    Cendrillon est une très vieille histoire que l’on connaît grâce à Charles Perrault et aux frères Grimm, mais il existe dans le monde plusieurs centaines d’autres versions. Pour Thierry Malandain, ce conte, à la fois malheureux, burlesque et onirique, retrace le parcours d’une étoile, une étoile qui danse. En restant fidèle à la dramaturgie du ballet créé au Bolchoï en 1945 et à la partition de Prokofiev, le chorégraphe développe une approche personnelle, explorant certains thèmes qui lui sont chers. Il nous emmène sur le chemin de l’Accomplissement qui passe par le doute, le rejet, la souffrance, l’espoir, pour atteindre enfin la lumière. Par cette vision, faite de cendres et de merveilleux, tantôt tragique, tantôt comique, s’écrit quelque chose d’universel.

    Jean-Claude Gallotta poursuit son rêve de recréer chaque année une de ses chorégraphies. Parmi les 70 pièces qu’il a à son actif, il revisite Les Aventures d’Ivan Vaffan présentées en 1984. Tribale et théâtrale, cette pièce contribua à la définition du style Gallotta. Le chorégraphe y associa sa gestuelle brute et charnelle à un héros légendaire qu’il inventa, faute d’avoir trouvé celui qui lui convenait. Cette re-création répond au besoin de l’artiste de relier ses pièces entre elles et de les confronter au temps. Trente ans plus tard, les interprètes de la nouvelle génération exploreront pour le public d’aujourd’hui l’énergie décalée et le jeu incessant entre élégance et trivialité, imaginés par Gallotta.

    AVRILMARS / AVRIL

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    13 14 15 16 17 18 19lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    30 31 1 2 3 4 5

    Durée : 1h40, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    Durée : 1h30, sans entracteROUEN Théâtre des Arts

    20h 20h20h20h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    à partir de 10 ans

    Famille 19,20 € 15,60 € 13,80 € -

  • DANSE

    41

    Reflections Chorégraphie Benjamin MillepiedConcept visuel Barbara Kruger Musique David Lang

    Morgan’s Last ChugChorégraphie, Concept visuel Emanuel GatMusique Johann Sebastian Bach, Henry Purcell

    Quintett Chorégraphie William Forsythe Musique Gavin Bryars

    L.A. Dance Project

    Production : DLB SPECTACLES en partenariat avec : Théâtre du Châtelet - Paris, Music Center Disney Hall - Los Angeles, Sadler’s Wells - Londres, Maison de la Danse et Biennale de la Danse - Lyon

    Benjamin Millepied

    Pièces pour 6 et 5 danseurs

    L.A. Dance Project

    Benjamin Millepied allie la virtuosité classique à l’urgence de la création. En créant sa propre compagnie à Los Angeles, le chorégraphe international, directeur de la danse à l’Opéra de Paris, monte avec des solistes d’exception des pièces du grand répertoire contemporain et des œuvres d’avant-garde. Il conçoit cette compagnie du L.A. Dance Project comme un collectif d’artistes. Premier volet d’une trilogie intitulée Gems - cinquante ans après Joyaux de Balanchine - Reflections est à l’image du design de Barbara Kruger, et traite de façon abstraite des échanges et des rencontres. On redécouvrira Quintett de William Forsythe, chef-d’œuvre évoquant la perte et l’espoir, sur le célèbre Jesus Blood never failed me yet de Gavin Bryars.

    MAI

    Durée : 1h45, entracte comprisROUEN Théâtre des Arts

    20h20h

    série 1 2 3 écotarif C 32 € 26 € 23 € 10 €

    lu. ma. me. je. ve. sa. di.

    25 26 27 28 29 30 31

  • Quelque choses

    Roberto Fonseca, Omara PortuondoBrad Mehldau

    JAZZ

  • 44

    JAZZ

    série 1 2 écotarif C 32 € 26 € 10 €

    série 1 2 écotarif C 32 € 26 € 10 €

    Piano Brad Mehldau Contrebasse Larry Grenadier Batterie Jeff Ballard

    Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Rouen Jazz action

    Piano, claviers, chant Roberto FonsecaChant Omara PortuondoBasse Yandy MartínezBatterie Ramses RodríguezPercussions, chant Joel Hierrezuelo

    Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Rouen Jazz action

    Trio

    Roberto Fonseca, Omara Portuondo

    Brad MehldauJazz cubain

    Découvert dans le quartet de Joshua Redman, Brad Mehldau est aujourd’hui le plus romantique des pianistes de jazz. Créant son propre univers avec une série de disques intitulés The Art of the Trio, il est un improvisateur qui tient beaucoup à la surprise et à l’émerveillement. Fasciné par l’architecture formelle de la musique, il prête attention à l’apparition des idées et à l’ordre dans lequel elles se développent. Chaque morceau comporte dès lors une construction narrative très forte. L’interaction des deux aspects de sa personnalité - improvisateur et formaliste - donne souvent une impression de chaos contrôlé. Aussi à l’aise pour décortiquer Radiohead que Coltrane ou Schubert, Brad Mehldau surprend. C’est en live qu’il touche le plus. Avec son trio, il développe une sensibilité extrême, une virtuosité affolante, entre introspection et lyrisme puissant.

    L’un des musiciens cubains les plus charismatiques de sa génération, passionné par les percussions depuis son enfance, Roberto Fonseca - qui s’est d’abord fait connaître comme le pianiste du chanteur Ibrahim Ferrer - se considère surtout comme un compositeur. Il s’inspire d’abord de la tradition cubaine mais les musiques brésilienne, klezmer, africaine... sont aussi présentes dans ses compositions. Virtuosité et émotion, tristesse et joie de vivre définissent la musique de Roberto Fonseca. Omara Portuondo, la grande dame de la musique cubaine sera son invit