16
Dans Ma Ville LE JOURNAL DE SAINT-LEU-LA-FORÊT L’été est à nous ! Le 21 juin tout Saint-Leu fait la Fête. Notre premier rendez-vous. (page 2) Aider le commerce local Pour Matthieu Un ministre à Saint-Leu Le commerce local connaît des difficultés. Pour Jean Paul Hubert, maire adjoint délégué au développement local, il faut redéfinir et optimiser ses atouts en privilégiant son caractère social. En France, près de 500 000 familles sont concernées par l’autisme. Corinne Hamel, Saint- Loupienne depuis quelques années, se bat sans répit et lance un appel pour que son petit garçon de cinq ans sorte de sa bulle. Roger Karoutchi, ministre en charge des relations avec le parlement était présent le 12 avril dernier à Saint-Leu pour saluer la victoire de Sébastien Meurant. Un moment fort pour marquer la volonté et l’ ambition de la nouvelle municipalité. p 6 p 16 p 5 www.saint-leu-la-foret.fr JUIN 2008 | N°1 . NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 2

NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 2 Dans Ma Ville · 2016. 5. 18. · Manouche - Chorale La Forge - Ensemble vocal St Gilles - Invitation à la chan-son avec les profes-seurs et les

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Dans Ma VilleL E J O U R N A L D E S A I N T - L E U - L A - F O R Ê T

    L’été està nous !Le 21 juin tout Saint-Leu fait la Fête. Notre premier rendez-vous. (page 2)

    Aider le c o m m e rce local

    Pour Matthieu

    Un ministreà Saint-Leu

    Le commerce local connaît desdifficultés. Pour Jean PaulHubert, maire adjoint délégué audéveloppement local, il faut redéfinir et optimiser ses atouts enprivilégiant son caractère social.

    En France, près de 500 000familles sont concernées parl’autisme. Corinne Hamel, Saint-Loupienne depuis quelquesannées, se bat sans répit et lanceun appel pour que son petit garçon de cinq ans sorte de sabulle.

    Roger Karoutchi, ministre encharge des relations avec le parlement était présent le 12 avrildernier à Saint-Leu pour saluer la victoire de Sébastien Meurant.Un moment fort pour marquer lavolonté et l’ ambition de la nouvelle municipalité.

    p 6

    p 16

    p 5

    www.saint-leu-la-foret.fr

    JUIN 2008 | N ° 1 .NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 2

  • Place Culcheth,17 h / 19 h 30

    - Orchestre d’Harmoniedes Ecoles de musi-ques de Montigny etde Saint-Leu-la Forêt,

    - Ensemble Jazz deJM Hisboe- Groupe Light’s warp

    Place Saint- Gilles de

    16 h / 19 h 45, 20 h 45 / 21 h 30- Trois chorales d’en-fants, (les Loupiots,C h a n t e l a t ’ a i r, les Petitesvoix) la chorale miroiret la chorale Cantoriaaccompagnées parles musiciens de

    l’Ecole de musique,- Divers ensemblesinstrumentaux (flûtes,trompettes, guitares,percussions…)- Ensemble Odessa-Manouche- Chorale La Forge - Ensemble voca l St Gilles- Invitation à la chan-son avec les profes-seurs et les élèves del’Ecole de Musique

    10 h - 18 hChanteurs, danseurset groupes spontanésdans la ville.

    Place de la Mairie, de 20 h à minuit

    Présentation des«groupes de

    quartier» à 20 h

    19 h 45 : ouverture de la soiréepar les Pom PomGirls «Les Acropats»20 h 30: Sébastien Meurantprésentera les Saint-loupiens, des «groupes d equartier» (Page 5)

    De 20 h 30 à minuit, des

    ensembles demusiciens pour chanter et danser- SLS Five (pop blue rock jazz)- Marker Bacon (heavy Métal)- Echoes (pop rock et funk)- Lights warp (jazz fusion)

    L’invitéde l’étéBRUNOPUTZULU Bruno Putzulusera l’invitéd’honneur denotre été en fête.

    Le comédien qui vient de signer un livre émou-vant sur sa rencontre avec Philippe Noiret,signera son livre et participera à une «ren-contre-hommage» dédiée à l’acteur, comé-dien solaire s’il en est

    Place de la Forge, à 16 hDédicace devant “Couleur Café” à 17 h

    Le marché de l’étéavec 40 exposants

    Pour sa quatrième édition, le marché de l’étéa pris de l’envergure. Davantage d’exposants :ceux que vous aimez retrouver comme lesmarchands de fleurs, de miel, de champagne,de bijoux, de salaison et des nouveaux avecdes orchidées, des oliviers, des huiles essen-tielles, des produits, bio, des épices et encorebien d’autres à découvrir au son de l’orgue debarbarie d’Eric et Valérie et des facéties duclown NONO.

    S q u a re Leclerc, Place de la Mairieet Croix Blanche de 10 h à 19 h.

    Des animationsPOUR LES ENFANTSLes enfants pourront s’amuser en confection-nant des fleurs en papier, en découvrant l’artde cultiver les graines qui deviendront gran-des, en se faisant maquiller ou encore en pro-fitant des promenades à dos de poneys. Lesenfants du Conseil Municipal d’Enfants serontprésents avec des jeux pour tous et plein desurprises à gagner pour les participants.

    S q u a re Leclerc et Place de la Mairie.

    2 | DANS MA VILLE | ENSEMBLE |DES ANIMATIONS POUR LES ENFANTS, UN MARCHÉ DE L’ÉTÉ, UNE EXPOSITION, SANS OUBLIER LA FÊTE DE LAMUSIQUE POUR CÉLÉBRER LE JOUR LE PLUS LONG DE L’ANNÉE. SAMEDI 21 JUIN DE 10 H À MINUIT.

    Exposition HISTOIRE DE LA MUSIQUE EN BOIS

    C'est une histoire exceptionnelle que celleque nous raconte Angelo Zamparutti avec sestableaux-objets qui ne ressemblent à rien dedéjà vu. À la façon des boîtes à musique etdes reliquaires qu'on trouve dans les églises,cet artiste a inventé un espace formel sacré,voué à la dimension mystique de toutes cesmusiques qui ne cessent de nous accompa-gner et de nous travailler au cœur.A partir de fragments de notre Histoire univer-selle, devenue aussi des fragments d'objetsévanouis, Zamparutti donne singulièrement à

    voir, pour qu'on écoute autrement cette musi-que vivante. La Callas, Claude François, EllaFitzerald, Trust, Zidane, sont quelques-uns deces Dieux qui lui prêtent leur "voie". (page 13)

    Du 13 au 28 juin

    Club lectureSPÉCIALE FÊTE DE LA MUSIQUE

    Perrault, Beaumarchais, Goethe, Mérimée,Colette, Claudel, Cocteau, Sagan, Duras,Berberova, Echenoz, Quignard, Houellebecq :les écrivains entretiennent avec la musique

    des relations particulières qui sont souventdes liaisons dangereuses. Petites illustrationssonores de ces rencontres qui font souventnotre bonheur.

    Proposé par la bibliothèque Albert Cohen, avec

    "Les Amis de la Bibliothèque" m a rdi 17 juin à partir de 18 h 30

    Conférence MUSIQUE, CHANSONS, CŒUR DES HOMMES

    Marie Françoise Vaçulik avec le concours deJuan Diaz Del Cano proposent une confé-

    rence sur la place de la musique dans lecoeur des familles. Un voyage universel, nos-talgique et érudit pour faire œuvre de divertis-sement. Vendredi 20 juin à 18 h 30

    Buvette et restauration sur place assuréespar des commerçants saint-loupiens et possibilité de diner assis. Avec Pépita, Couleur Café et Dédé...

    À la Maison Consulaire

    L’été en fête

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 3

  • ■ Centres de loisirs L'accueil dans les centres de loisirstient compte bien évidemment de lanécessité de proposer aux enfants unchangement de rythme. La longuetrêve estivale est une période idéalepour mettre en œuvre cette indispen-sable coupure après l'année scolaire.Un large panel d’activités : sportives,culturelles, artistiques, manuelles… estproposé aux enfants et chacun peut enprofiter pour cultiver ses centres d’inté-rêt ou ses envies. Des projets qui lais-sent une large place à l'esprit créatifdes enfants.Si une grande partie des programmesd’activités se déroule dans les structu-res de la ville, les enfants quittent aussiSt-Leu pour découvrir d'autres riches-ses.Les jeunes de 3 à 13 ans révolusseront accueillis tout l’été, du vendredi4 juillet au lundi 1er septembre.

    H o r a i res de fonctionnement : de 7 h 15 à 19 h 15. L’accueil du matin : 7 h 15 à 8 h 45, le désaccueil du soir : 17 h (en CLM) et de 17 h 30 jusqu’à19 h 15 (en CLP).Renseignements : 01 30 40 22 05 ou 22 25

    ■ C e n t res de vacancesEnviron soixante-dix jeunes Saint-Loupiens de 6 à 16 ans révolus quitte-ront cet été Saint-Leu-la-Forêt, à tourde rôle, du 4 juillet au 28 août pourgoûter les plaisirs de vacances à lamer, à la montagne ou à la campagne.

    Aussi

    ■ Centre de loisirs «LaChâtaigneraie» Journée Portes ouvertes le samedi 7 juin, à partir de 15 heures. L'occasionpour les jeunes et l’équipe d’animationde présenter aux familles les réalisa-tions de l’année 2007/2008 avec uneexposition «des travaux et des projets».

    Les parents dont les enfants entrent aucours préparatoire à la rentrée de sep-tembre 2008 sont cordialement invités.Cette rencontre leur permettra de faireconnaissance avec les animateurs etles lieux.146, rue du Château tél. : 01 39 60 44 37

    ■ Des vacances pourles personnes seulesLe C.C.A.S. propose aux personnesisolées de plus de 77 ans, un séjour au«Relais de la Rivière» à Saint-Jean-de-Monts en Vendée du lundi 8 au samedi13 septembre 2008. L'occasion dedécouvrir les richesses du patrimoinede la région. Le nombre de places dis-ponibles est limité à 15 personnes.Inscriptions :C.C.A.S., 25 avenue de la Gare. Renseignements : Clothilde Fliche au 0134 18 33 02

    ■ Un Job pour l’étéLa municipalité organise à l’espaceClaire Fontaine une journée spéciale«job d’été» le mercredi 4 juin 2008 de10h à 16h. De nombreuses off r e sseront à votre disposition, vous pourrezles consulter et déposer votre CV quisera transmis aux entreprises intéres-sées. N’oubliez pas de préciser voscoordonnées téléphoniques et vos dis-ponibilités. Vous pouvez aussi déposer votre CVau service emploi de la Mairie, 25 av.de la gare ou l’envoyer par courriel à [email protected]

    ■ 30 millions d'amis

    Les vacances sont pour des milliersd'animaux une période tragique.Nombre de maîtres n'hésitent pas àabandonner des animaux qu'ils avaientpourtant adoptés. Rappelons que plusieurs formulesexistent pour placer les animaux qui nepeuvent nous accompagner dans cer-tains cas.

    | DANS MA VILLE | ENSEMBLE |

    De saison !3

    QUELQUES INFORMATIONS QUI COMPTENT.

    EDITO

    Les beaux joursNous vivons des jours nouveaux. Avec le soleil, l’esprit est auxloisirs, à la détente et noussommes heureux de pouvoiro ffrir à tous les Saint-Loupiens un premier jour del’été à la mesure de l’évène-ment.

    Ce jour, en plus d’être celui de la Fête de laMusique, sera également celui du marché de l’été.Dans toute la ville, flottera un parfum de vacances,de légèreté et de douceurs.

    L’idée que ce 21 juin, nous allons tous ensemblefaire la fête, au nom de la saison nouvelle, est uneidée populaire que nous souhaitons chaqueannée retrouver.Saint-Leu nous rend fiers et exigeants. Notre citédoit retrouver sa place. Celle d’une ville sereine etagréable qui peut surprendre par sa jeunesse, sesenthousiasmes, ses audaces.

    Avec mon équipe, nous faisons en sorte depuisnotre élection de mettre en mouvement ces idéesqui sont celles de notre programme d’actions etqui visent à transformer les objectifs fixés en réalité tangible.Nous nous sommes attelés très rapidement auxdossiers urgents. Le commerce local qui connaît des difficultés, leprojet insensé des logements rue du Château, laroute d’Auchan que nous ne souhaitons pas ouvrirau seul bénéfice d’une grande distribution qui neconsidère pas à sa mesure Saint-Leu-La-Forêt.

    Notre priorité est d’envisager les choses à longterme et non d’opérer des stratagèmes qui nerèglent rien. Connaître et aimer Saint-Leu, c’est envisager la commune, en termes d'équipements et de personnes, pour les quarante ans qui viennent.

    Saint-Leu doit se préserver pour ce qu’elle a demeilleur, et en même temps s’ouvrir suffisammentsur l’extérieur pour redonner l’envie : aux visiteurs,aux entrepreneurs et évidemment aux Saint-Loupiens.

    J’espère que vous serez nombreux à partager ce21 juin pour fêter l’été et son cortège de gaieté. Il sera simplement question d’augurer des beauxjours.

    Sébastien MeurantMaire de Saint-Leu-la-Forêt

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 4

  • 4 | DANS MA VILLE | SUR LE VIF |Roger Karouchifélicite SébastienMeurantDEPUIS EMILE ZUCCARELLI RENDANT VISITE À FRANÇOIS GAYETEN 2000, AUCUN MINISTRE N'AVAITHONORÉ DE SA PRÉSENCE SAINT-LEU-LA-FORÊT.

    Les groupes dequartierLe 21 juin, Sébastien Meurant dévoilera lesquatre groupes de quartiers, la Plaine, lesTannières, le Centre ville, les Coteaux. Dansl’Echo du Maire, paru parallèlement au nou-veau journal vous trouverez toutes les expli-cations concernant la mise en place de cesnouvelles instances pour la démocratie par-ticipative à Saint-Leu-la-Forêt.Ainsi qu’un coupon réponse pour vous por-ter candidat.

    Service minimumLa Municipalité de Saint-Leu-la-Forêt estsoucieuse de répondre aux attentes desSaint-Loupiens, semblables à celles de lamajorité des Français.Elle souhaite garantir la liberté des famillesqui doivent pouvoir organiser au mieux leursactivités professionnelles et familiales encas de grève du personnel enseignant dupremier degré.

    Elle suivra avec attention les mesuresissues du projet annoncé par le Présidentde la République et étudie dès maintenant,la mise en place, en septembre, d’un serviced’accueil dans les écoles en cas de grève.

    Vers Val et ForêtSébastien Meurant l’avait promis, et ce n’estplus qu’une question de temps. Au 1er jan-vier 2009, Saint-Leu-la-Forêt aura rejointEaubonne, Ermont, Franconville, LePlessis-Bouchard, Montlignon et Saint-Prixdans le cadre de l’intercommunalité Val etForêt. Pour le Maire de Saint-Leu-la-Forêt«C’est un atout fondamental d’appartenir à unecommunauté de communes dynamique et parfai-tement encline à réfléchir et répondre aux ques-tions qui se posent aux collectivités locales».

    Lutte contre lestags

    Face à la multiplication des tags dans laville, Sébastien Meurant a demandé à soncollègue Hugues Portelli de lui prêter main-forte. Ainsi, jusqu’à la création d’une brigadesur la ville, la ville d’Ermont va mettre à disposition une brigade anti-tags. Il faut rap-peler que les tags ne peuvent être considé-rés comme une forme d’expression d’art dela ville, à partir du moment où ils couvrent defaçon sauvage des espaces qui ont unedéfinition formelle strictement identifiable.Ainsi il n’est pas acceptable de voir la statuedu Moissonneur recouverte d’obscurs gra-phismes. En cas d’endommagement desbiens publics leurs auteurs encourent degraves condamnations pénales.

    Ne pas s’habituer

    Son beau visage nous fait face quand onlève son regard sur la façade de la mairie. A

    Ce n'était pas un adoubement le 12 avril dernieraux Dourdains, mais plutôt les encouragementstrès respectueux d'un haut représentant de l'étatà une ville belle de ses "Ressources humaines".Roger Karouchi venu féliciter le plus jeune mairedu Val d'Oise était accompagné pour l'occasiondu maire de Franconville et ancien député de lacirconscription, Francis Delattre, du député de lacirconscription depuis 2007 Claude Bodin, dusénateur-maire d'Ermont Hugues Portelli et deLionel Georgin, conseiller général du Val d'Oise etmaire-adjoint d'Ermont .

    Pour le ministre délégué aux relations avec le parlement, "C'est une chance pour une ville commeSaint-Leu-La-Forêt de pouvoir compter sur un jeunemaire plein d'énergie et de convictions”.Et s'adressant à Sébastien Meurant, il ajouta nonsans humour "Non que le fait d'être jeune vousconfère des qualités exceptionnelles, mais comme vousavez le bon goût de partager un certain nombre de mesvaleurs, votre âge devient dès lors, une espéranced'avenir."

    Orateur brillant, Roger Karouchi a égalementabordé des questions d'aménagement du terri-toire et notamment du dossier des transports.Très concerné par les difficultés rencontrées parles usagers de la SNCF (Gare du Nord-Valmondois), il a estimé que cette dernière nepouvait pas plus longtemps investir sur le TGV audétriment des lignes empruntées chaque jour parles Français et surtout les Franciliens.Des mots qui ont été reçus avec enthousiasmepar une large majorité du public.

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 5

  • | DANS MA VILLE | SUR LE VIF | 5Sébastien Meurantrépond

    LE MAIRE DESAINT-LEU FACE AUX QUESTIONS DES SAINT-LOUPIENS

    Où en sommes-nous pour ce quiest du projet de la rue du Château ?Bien que soyons soutenus dans notre actionpar Roger Karouchi et Eric Woerth le ministredu budget, il est extrêmement difficile decontrer le permis de construire attribué par laprécédente municipalité. Ce projet de loge-ments sociaux que nous contestons depuisson annonce par Jean Legac est, pour le préfet que j'ai rencontré le 3 mai dernier,parfaitement légal. Mais nous mettons tout enœuvre pour faire annuler ce projet insensé.

    Selon vous l'annulation est-elleencore envisageable ?Franchement, croiser le fer avec l'OPAC del'Oise n'est pas chose facile, mais je crois quel'association des riverains de la rue duChâteau a toutes les chances de se faireentendre par la justice dans le cadre de son

    recours. Car si certaines motivations ne peuventêtre retenues, il reste à considérer les menacesconsécutives à une construction massive etpérenne à l'endroit même où des spécialistesont démontré la présence de vestiges histori-ques.

    Et pour la rue Maurice Berteaux ?La situation est diiférente, puisque les nouvel-les réglementations d'urbanisme d'octobre2007 limitent les possibilités d'attaquer à par-tir du moment où aucune association ne s'estconstituée avant l'obtention du permis deconstruire. Ce qui est précisément le cas.Nous ne sommes pas résignés, mais noussavons que la seule issue viendra de la négo-ciation que nous avons entamée avecl'OPAC. Je vous précise qu'une réunion d’in-formations est prévue à la rentrée.

    Dans le registre des oppositions, il y a également votre non à Auchan ?Ecoutez, non seulement la ville n'a aucun intérêt à autoriser la création d' une voie d'ac-cès sur la commune, mais en plus, il est dema responsabilité, de signaler les risques denuisances inhérents à un tel projet. Que lesSaint-Loupiens soient rassurés : rien ne peut-être mis en œuvre sans mon autorisation etcelle du conseil municipal. Ce projet a étélancé par l’équipe précédente. Pour la majo-rité d’aujourd’hui, la route du bois d'Aguerrec'est désormais le chemin de notre fermepédagogique.

    Que répondez-vous à ceux quidisent que vous êtes contre les logements sociaux ?Je leur dit que nous serons jugés sur nosactions. Avant d’entamer des procès d’intention il faut savoir de quoi on parle. Laréalité, c’est que les projets qui tiennent laroute doivent se matérialiser. Nous sommesattachés à des projets qui tiennent en respectla configuration de la ville. Nous entendonsdonné suite aux projets à échelle humaine,raisonnables, avec des partis pris architectu-r a u x a d a p t é s. A côté de ces projets dec o n s t r u c t i o n , il y a aussi une vingtaine de loge-ments vides qui appartiennent à la ville et quenous allons rénover. Les demandes de loge-ments sociaux sur la ville, doivent être envisa-gées avec méthode et sans précipitation.

    force de passer devant l’affiche, voit-on encoreIngrid Betancourt ? La Franco-Colombienne est prisonnière de laguerilla des FARC depuis le 23 février 2002. Onsait après 2300 jours de captivité (ou presque)que sa santé l’abandonne, que sa famille sebat, que les politiques à l’image du présidentSarkozy sont mobilisés, mais Ingrid B. nerevient toujours pas. La situation politique semble verrouillée, maisaprès plus de 6 années, il faut absolument nepas accepter le camp de la résignation, résisteret soutenir toutes les actions qui permettentd’espérer le retour de tous les prisonniers poli-tiques colombiens avec, à leur tête, IngridBetancourt

    En fleursDans le cadre de l'embellissement de la ville,190 suspensions attachées aux réverbèresferont prochainement couler les fleurs à flots

    comme autant de cascades. Sont concernées,les avenues : André Brémont, Rostand, desDiablots et de la Gare.

    L’eau vive

    Sans avoir des thermes en étendard, Saint-Leupeut se prévaloir d’être une ville d’eau. Cetteeau vive coule depuis les coteaux jusque dansla plaine. Longtemps cette eau réputée fit lesbeaux jours de la source Méry, du lavoir del’Eauriette, et de toutes ces fontaines quiavaient bonne mine dans de nombreux quar-tiers. Un réel patrimoine en voie de recouvrersa place dans les projets de la nouvelle munici-palité, qui envisage de réveiller nos fontainesendormies.

    Une ferme à Saint-Leu-la-Forêt"C'est un projet magnifique, à la mesure du passérural de notre ville et une façon moderne d'expliquerpas mal de choses aux plus jeunes, de les toucher

    vraiment sur la nécessité du développent durable, dela protection de l'environnement".Didier Christin ne manque pas de mots pourdécrire ce projet de ferme pédagogique qui fai-sait partie des propositions de campagne deSébastien Meurant. Une réalisation menéeavec des agriculteurs du Vexin. Une part impor-tante devrait être réservée à l'agriculture biolo-gique. Pour le plus grand bonheur des enfants,de Saint-Leu et d'ailleurs.

    Bois d’Aguerre : un espace très convoité

    Permanence du députéClaude Bodin, député reçoit le 16 juin pro-chain à partir de 17 h en mairie. Dans le paysage politique français, ledéputé est l’élu d’une circonscription pourune durée de cinq ans. Il siège àl’Assemblée Nationale où il a pour missionde discuter, voter ou ne pas voter les pro-positions de loi émanant du gouverne-ment. En résumé c'est une sorte de contrô-leur des pouvoirs publics.À ce titre, vous pouvez faire appel à lui.La circonscription de Saint-Leu-la-Forêtest aussi celle de Franconville, Ermont,Eaubonne et Montlignon.Sans rendez-vous

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 6

  • On vous sent animé d'une grandevolonté mais n'allez-vous pas trop vite ?Les choses sont claires. L’ancienne municipalitén’a rien fait ou quasiment rien pour le commercelocal ces dernières années. Et comme la situationest critique, il nous semble urgent avec SébastienMeurant de nous occuper pleinement de cedomaine d’activités. Il ne suffit pas de parler du bonvivre à Saint-Leu si on a pas conscience de l’impor-tance du commerce tant sur le plan social qu’éco-nomique, notamment par les revenus issus destaxes professionnelles qu’il génère pour notre ville.Il faut tout faire pour que nos commerçants restentet que d’autres aient envie de s’installer.

    Comment comptez-vous vous y prendre ?Notre politique s’articulera autour de trois axes.Tout d’abord nous devons développer l’urba-nisme commercial. En effet, contrairement à d’au-tres villes limitrophes, Saint-Leu bénéficie encored’un véritable centre ville avec ces commerces deproximité. D’ailleurs, nos commerçants réalisentune part importante de leur chiffre d’affaires avecdes clients qui n’habitent pas Saint-Leu. Nousaméliorerons la signalétique et envisageons lacréation de nouvelles places de parking et ce, dansun cadre qui veillera à l’embellissement de notreville. Nous allons engager une réflexion afin de flui-difier la circulation.Nous voulons également développer un systèmede gestion prévisionnelle de nos commercesafin de faciliter les sessions et les reprises d’affai-res, et contribuer ainsi à leur renouvellement.Enfin, Saint-Leu bénéficie d’atouts importants àtravers une association de commerçants volontaireet des associations culturelles créatives et extrê-mement dynamiques. A nous de les accompagnerpour canaliser ces synergies et favoriser unedynamique commerciale structurelle, notam-ment en créant un service municipal pour les aideret les soutenir. Dans ce cadre, il est essentiel pournous d’animer la ville pour pouvoir mettre en mou-vement des idées et des projets et ce, en accor-dant une vraie place à l’esprit de fête.Ces politiques ne peuvent s’envisager qu’en sor-tant d’un certain isolement et en allant solliciter despartenaires externes.

    Certains ne manqueront pas de direque vous avez cédé au lobby des commerçants.Alors là, je vous arrête. Il n’y a pas de lobby com-merçant. Il y a des gens qui ont des difficultés.

    Et nous y sommes sensibles, car nous savonsqu’avec la disparition des commerces de proximité,le vide se créerait, la vie dans les quartiers se fige-rait et cela favoriserait l’évolution de notre ville versune cité «dortoir».Soyons clair, ce commerce saint-loupien est unecomposante essentielle de l’identité culturelle denotre ville. C’est pour cela que je trouve déplacé cedébat qui consiste, pour certains, à opposer lescommerçants et les cyclistes parce que nousavons supprimé la bande cyclable, avenue de laGare, pour restituer des places de stationnement.C’était une question de bon sens. Pour le reste,nous aurons l’occasion de monter que nous som-mes également attachés à promouvoir l’utilisationd’autres moyens de locomotion que la voiture,notamment par un partage de la route par les véloset les voitures.

    On vous sent très volontaireC’est la moindre des choses dans un domaine oùla volonté politique prime. Il va falloir insuffler unedynamique commerciale tout en s’attelant à unobjectif collectif. Un groupe de projet, qui verra trèsprochainement le jour et réunira différents acteurs,aura pour mission de faire la liaison avec toutes lesparties concernées, favoriser le cadre qui permet-tra de retrouver un esprit « entrepreneurial » dansle centre, aux Diablots, au marché.

    Qu’envisagez-vous pour le centrecommercial des Diablots ?Le centre commercial des Diablots dispose, avecle Leader Price, d’un pôle attractif important. Ilfaut donc ouvrir ce forum, le rendre visible enaméliorant la signalétique, avec le même soucid’embellissement. Les places de parking existentet il y a manifestement un potentiel pour attirerune nouvelle clientèle. Nous devons encourageret favoriser une véritable politique de galerie mar-chande entre les différents acteurs locaux.

    Vous avez également dit qu’il fallait sortir d’un certain isolementEffectivement, il faut travailler avec toutes les ins-tances telles que la Chambre de Commerce etd’Industrie, la Chambre des Métiers, sans oublierla relance du dossier FISAC* dont nous attendonsles conclusions pour solliciter les aides nécessai-res. Pour être complet, je dirai que nous allonschercher toutes les aides possibles pour mieuxaccompagner, mieux dépenser, mieux communi-quer… en un mot mieux exister.Par ailleurs, notre adhésion à l’intercommunalitéde Val et Forêt présentera un atout de poids. Grâce

    à notre commerce de proximité et notre grandedynamique culturelle, nous ferons valoir notre com-plémentarité et nos apports par rapport à certainesvilles limitrophes afin de bénéficier de plans d’ac-compagnement et de développement.

    Pourquoi êtes vous si attaché à cecommerce local ?Il ne faut pas oublier que, face à l’isolement de cer-taines personnes, le commerce local est un lieud’échange qui favorise le lien social. Toutes lesgénérations, tous les milieux s’y retrouvent.N’oublions pas que si nous perdons notre com-merce de proximité nous perdrons un outild’échange essentiel, car c’est avant tout un lieu devie. Vous comprenez pourquoi nous allons nousbattre avec tout notre cœur.

    6 | DANS MA VILLE | ON EN PARLE |

    Le commerce est un vecteur d'énergies incomparable tant sur le plan économique que social. Pour Jean-Paul Hubert, maire adjoint chargé du développement local et de l’emploi, il faut enfin considérer le commerce de proximité à sa juste valeur. Rencontre.

    “Pour favoriser une dynamique commerciale”Commerce local

    Etat des lieux

    Saint-Leu est une des rares commu-nes a avoir réussi pendant plusieursdécennies à conserver un tissu com-mercial attrayant. Mais force est deconstater que depuis cinq ans, lespetits commerces ont du mal à résis-ter. Aussi bien au niveau du centrecommercial des Diablots qu'en centreville. Bon nombre de ces commer-çants disparaissent et sont rempla-cés, dans le meilleur des cas, pard'autres qui éprouvent les pires diffi-cultés à s'installer et tout simplementà durer. Pour la commune, certainsindices s'avèrent inquiétants. En plusde la taxe professionnelle, qui estpour elle une recette à considérer, sepose la question d'un commerce deproximité pour les Saint-loupiens lesmoins mobiles, et plus généralementla question d'un supplément d'âmeindispensable à tous lieux de vie àéchelle humaine. Sébastien Meurants'est engagé à mettre en œuvre, auplus vite, un plan d'action visant àréactiver ce domaine d'activitésessentiel pour tous. Un dossier à suivre.

    * FISAC : Fond d’intervention pour les services,l’artisanat et le commerce.

    Avenue de la Gare : plus de 25 places de stationnement supplémentaires

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 7

  • Certains lisent l’avenir dans lecafé, d’autres, à l’image dePhilippe, tentent de s’y trou-ver un avenir. Quand vousrentrez dans sa boutique,«Couleur café», vous pensezinévitablement à Gainsbourg,à cause du nom, et rapide-ment au simple contact desproduits, de leur destinationmarquée, des couleurs, dessenteurs, c’est une touteautre musique qui vousgagne, non moins entêtanteet tout aussi familière.

    Quand en 1997, Philippes’installe à Saint-Leu danscette ancienne chocolaterie, illaisse son job de cadre supé-rieur dans les assurances. Dumême coup, il met un terme àun rythme effréné et souventinsensé. Il sait vite que sonprojet de commerce est unpari, certes audacieux, maisun pari ouvert. «Ce qui m’aporté, c’est l’idée précise que jeme faisais de cet espace, le voirdevenir un antre d’échange et dedétente autour du café et du thé.Et puis il y a également la ques-tion du métier, j’aime ce métierexigeant, qui demande uneconnaissance élargie du produit,l’aspect technique puisque je tor-réfie trois fois par semaine. Et

    bien entendu, le contact avec laclientèle. J’aime les gens, c’estimportant pour moi un métier oùdans le cadre d’un rapport com-mercial, s’instaure un degré d’hu-manité».

    Résultat, cet endroit lui res-semble. L’occupation de l’es-pace, l’idée qu’il faut revenirplusieurs fois pour découvrirautre chose comme dans unlieu de culture, et la salle dufond, quand passé le comp-toir, après quelques marches,une salle de dégustation s’of-fre à vous alors que vous nel’imaginiez pas. Cet endroit ases fidèles, de nombreux jeu-nes notamment, qui appré-cient l’accueil qui leur estréservé et la possibilité de

    discourir avec Philippe,homme jeune, iconoclaste etouvert.Mais les temps sont durs.Après sept années pas faci-

    les, liées au coût d’une instal-lation et de son niveau d’in-vestissement, c’est devenuencore plus âpre et souvent, ilfaut bien l’avouer découra-geant .«Le café et le thé ne suffisent pas.La diversification est une néces-sité. D’ailleurs il ne s’agit passeulement d’une complémenta-rité économique. C’est aussi pourmoi, en tant qu’artisan, le moyend’associer des idées et d’animermon commerce». Ainsi trouve t-on dans «sonendroit» des condiments, desconfitures, des chocolats, desbiscuits, du miel sans oublierthé et café bio : des produitsde qualité qui ne courent pasles rayons blasés de lagrande distribution.

    Philippe, sait aussi que sesd i fficultés sont celles d’unemajorité de Français qui sedébattent face à une crisebien plus que conjoncturelle.Mais il espère que les Saint-Loupiens qui ont déserté lespetits commerces de la villevont redécouvrir leurs maga-sins. Surtout avec les nouvel-les places de stationnementen centre ville, l’espoir suscitépar les engagements du nou-veau maire et son souhait de

    voir la ville recouvrer sonesprit et ses esprits aprèss’être «particulièrement enlai-die ces dernières années». Philippe qui n’est pas unhomme de certitudes, estpourtant convaincu qu’au delàde son expérience, Saint-Leu-La-Forêt reste un cadre favo-rable pour le commerce local.A écouter ce modeste entre-preneur (c’est lui qui le dit)également vice-président del’ACAPLI*, on le voit plus pro-che des hommes de bonnevolonté chers à Jules Romainsque de l’aquoiboniste de son

    camarade Serge G. Et dans dix ans, c’est sous lesoleil exactement qu’on ima-gine Philippe Fajardo, à Saint-Leu, ici ou ailleurs, mais loind’avoir pris la tasse.

    *ACAPLI : Association desCommerçants, Artisans, ProfessionsLibérales et Industriels de Saint-Leu-La-Forêt

    Couleur café 27, rue du généralLeclerc01 39 60 09 08

    | DANS MA VILLE | ON EN PARLE |

    Installé depuis onze ans dans le centre de Saint-Leu-la-Forêt, Philippe Fajardo contribue largement à asseoir cette idée répandue du «bon vivre» en centre ville. Avec le café pour article de choix, il a su trouver matière pour donner le meilleur de lui-même.

    Le bon grainPortraits croisés

    Portraits croisés

    Une petite salle aux couleursvives. Des miroirs qui sontautant de regards justes.Yolande Dura-Evrard mènede sa douce autorité ungroupe d’une douzaine dejeunes femmes qui ne comp-tent pas les efforts. A c emoment de la journée, unsamedi en fin de matinée, laséance de Step épuise et gal-vanise la petite troupe. L’uned’elles, qui s’est emparéed’une serviette éponge lance«J’en bave, mais après c’est tropb o n ». La musique bat lamesure alors que les corps selancent dans une chorégra-phie mécanique que mêmeles mines défaites n’osentd é s a r t i c u l e r. Le bonheurd’être ensemble est plus fort.Yolande, comme l’appellentles élèves, trouve le tempsd’observer et rectifier en l’es-pace d’un éclair. Elle emporte

    l’adhésion à coup d’énergiemiraculeuse. Chacunes’étonne de tenir, et les souri-res lâchés rendent compte durésultat.«La motricité, c’est mon chevalde bataille. Mes plus jeunes élè-ves ont deux ans et nous nousévertuons à mettre en place unéveil corporel adapté. Ma plusancienne élève a 82 ans, et vousverriez le bonheur qui l’anime àl’issue d’un cours. Ce qui estimportant c’est de réveiller lescorps qui sont en sommeil. Leurdonner la possibilité d’existerpour ce qu’ils doivent nous don-ner le plus longtemps possible :l ’ a u t o n o m i e ».

    Yolande Dura-Evrard quiavant de devenir professeurde danse, était professeur degymnastique (elle est diplôméedu CREPS de Montpellier) a,au fil des années, conquis un

    large public au seul mérite dubouche à oreille. 250 élèvesse succèdent sept jours sursept pour une cinquantained’heures. Avec sa fil leSandrine Dura-Mongne, ellesse partagent les cours d’en-tretien corporel, danse classi-que, modern’ jazz, gym ryth-mique et sportive (GRS),Step, strtching, fitness…

    Aujourd’hui, elle se félicited’avoir sensibilisé et fidélisétrois générations de jeunes fil-les à son idée du bien-être.L’ambiance est pour beau-coup, mais surtout, son désirde faire passer ce qu’elleaime.

    «Au départ, monter une salle étaitune évolution logique au regardde mon parcours professionnel.C h o i s i r, les Diablots à unmoment, où le forum ne s’inscri-vait pas totalement dans le pay-sage de Saint-Leu était pour cer-tains un risque. Moi je n’ai jamaisregretté, ni même douté . P a rc eque c’est un endroit bien placéavec une configuration part i c u l i è-rement humaine. Et que monmétier je l’exerce avec une prio-rité : être proche des gens, à leurécoute. Il faut savoir donner pourrecevoir».

    Ceux qui pensent que l’heurede la retraite a sonné pourYolande risque la méprise.Elle se donne encore quel-ques temps pour donnercorps à son beau sourire.Jusqu’à l’obtention d’undiplôme d’état de l’une de sesélèves.

    Pour l’heure, il s’agit de pré-parer le gala* de fin d’annéequi vient clôturer une annéed’efforts et d’espoirs comblés.Un gala pour faire briller tou-tes ces étoiles que les adep-tes de la grande forme n’ima-ginaient pas.

    * Gala : 28 et 29 juin à la Croix Blanche

    La grande formeC e n t re Commerc i aldes Diablots 01 34 18 04 30

    Bientôt 18 ans que Yolande Dura-Evrard promène avec un aplomb souriant sa bonne santé dans sa salledu centre commercial des Diablots. De la Gym à la danse, elle fait du corps “un allié qu’il faut ménager”.Un mot d’ordre qui ne cesse de faire des émules.

    L’esprit de corps

    7

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 8

  • La canicule est un risque qu’il faut prévoir.Recommandations.

    Pendant ces périodes il est recommandé deboire le plus possible, même sans soif. Si vousêtes immobilisé (e), vous avez la possibilité devous faire livrer des bouteilles d’eau en télé-phonant au service social au :01 34 18 33 02 ou 01 34 18 33 00.

    Le service Senior sera particulièrement vigilantpour répondre à vos préoccupations. Vous pouvez, aussi le contacter au 06 30 49 37 98 àtoute heure du jour et de la nuit et pendant lesheures d’ouverture aux numéros précités.Les personnes souhaitant le passage ponctueld’un agent municipal sont invitées à renvoyer lecoupon-réponse qu’elles ont reçu avec le dossier des recommandations.La commune met aussi à votre disposition unesalle climatisée pendant ces périodes àl’Espace Clairefontaine.

    Quelques mesures à respecterRepérer les signes d’alerte✚ Troubles du sommeil✚ Troubles du comportement (propos

    confus, incohérents)✚ Crampes✚ Agitation✚ Abattement✚ Fatigue importante✚ Maux de tête ou vertiges✚ Sensation de malaise✚ Difficulté à se déplacer

    Lutter contre l’élévation de la température corporelle✚ Douche Fraîche dans la mesure du possible

    ou toilette intégrale du corps✚ Habillage léger, ample, en coton✚ Pulvérisations répétées d’eau

    fraîche sur le visage et la nuque à l’aide de brumisateurs

    ✚ Stocker des gants de toilettes mouillés dans le réfrigérateur

    ✚ Favoriser une alimentation froide et riche en eau

    ✚ Prévoir un système d’évaluation de la consommation journalière d’eau

    Maintenir la température de l’habitation la plus basse possible✚ Fermer les volets, stores, rideaux tant que la

    température extérieure est supérieure à la température intérieure.

    ✚ Dès que la température extérieure devient inférieure, ouvrir un maximum en favorisant les courants d’air.

    ✚ Organiser une sortie quotidienne dans un lieu rafraîchi et conseiller l’achat d’un ventilateur.

    Contacter le médecin ou les premiers secours✚ Coucher la personne dans son lit✚ La déshabiller✚ L’envelopper d’un drap humide✚ Installer un ventilateur✚ Maintenir l’humidité du drap

    en permanence✚ Ne pas donner d’aspirine

    ou de paracétamol✚ Faire boire si bon état de

    conscience et pas de fausse route✚ Mettre en position latérale de

    sécurité si personne inconsciente

    N u m é ros Utiles en cas de besoinSAMU : 15Pompiers : 18Police : 17Services Sociaux : 01 34 18 33 00 et le 01 34 18 33 02Mairie : 01 30 40 22 00Internet : [email protected] à domicile : ARIAF : 01 34 44 00 95 APAD : 01 34 13 01 33Portage de repas : SERVICE SENIORS :01 34 18 33 00Téléalarme G.T.S : 01 46 12 12 10Police Municipale : 01 39 32 15 55

    8 | DANS MA VILLE | ÇA NOUS INTÉRESSE |

    Les violences faites aux femmes C’est une question qui n’est pas seulement une affaire de répression ou des responsabilités individuelles. C’est toute la société, et en premier lieu l’Etat, qui doit reconnaître et assumer ses responsabilités.

    Les chiffres alar-mants sur les vio-lences contre lesfemmes attestentqu’il s’agit, au-delà d’aff a i r e s«privées» d’unvéritable pro-blème de société.Certaines appro-ches, trop cloi-sonnées, sem-

    blent oublier qu’au cœur du phénomène se trouveun système d’inégalité structurelle entre hommes etfemmes. Les violences faites aux femmes doivent être regar-dées pour ce qu’elles sont : les manifestations d’unsystème patriarcal qui continue à imposer ses règlesmalgré un corpus législatif français assez protecteur,notamment en matière de discrimination sexiste. Duviol conjugal aux violences répétées en passant parle harcèlement sexuel et moral sur les lieux de tra-vail, sans omettre les meurtres perpétrés, les violen-ces faites aux femmes ne peuvent se résumer à l’ap-plication du droit commun. Certes les coups sont déjà punis dans le Codepénal, le meurtre aussi, mais l’application communede la loi ne suffit pas à remédier à des situations quis’inscrivent autrement dans l’imaginaire collectif. Frapper une personne dans la rue pour la dévaliserest clairement identifié comme une violation de larègle sociale. Frapper, dans un contexte pzurementaffectif, une femme avec qui l’on vit sera ressenticomme moins socialement inacceptable. Le rapportde propriété et de domination masculine est bien

    présent dans la minimisation de tels comportements.Les choses ont évolué, mais le niveau élevé des vio-lences contre les femmes, et surtout la perceptionrelative de leur gravité, montre qu’il est nécessaired’y opposer une réponse d’ensemble qui dépasse lasimple répression de comportements individuelsrépréhensibles.Dans son rapport «Amnesty international» fait res-sortir que «la violence à l’égard des femmes resteentretenue par un système de discrimination quiconforte les femmes dans une position subalterne».Définir les violences faites aux femmes revêt une dif-ficulté particulière tant l’expression est utilisée parles uns et par les autres pour décrire des réalitéstrès diverses. A titre d’exemple, on peut citer les vio-lences au sein des couples, au travail, dans l’espacepublic, dans le cadre de la traite des êtres humains.

    Pour en parler, le Centre Communal d’ActionsSociales vous convie le jeudi 5 juin 2008 à 20 hà une conférence animée par Muriel de Gaudemont,membre d’Amnesty Internationale. Une expositiondu 2 au 7 juin soutiendra son propos.

    Renseignements : 01 34 18 33 00

    • Toutes les 20 minutes une personne est violée ou agressée sexuellement

    • Une femme sur 8 subit des violences conjuguales

    • Tous les 3 jours, une femme est tuée par son mari ou son concubin.

    Se protégerL’été est le moment où certains relâchements peuvent avoir des conséquences tragiques. Seul le préservatif préserve du virus du SIDAet des maladies sexuellement transmissibles.Il est donc indispensable de rappeler à tous, etnotamment aux plus jeunes qu’il est impératif desortir couvert.

    RencontreintergénérationnelleEn partenariat avec l’association «À vos jeux» laville organise une rencontre entre les enfants de 3à 7 ans des centres de loisirs et des personnes dutroisième âge.Le but étant de s’amuser et d’échanger dans lecadre ouvert des jeux de société.

    Mercredi 11 juin de 10 h à 16 h 30 dans le Parc du Charme au Loup.

    «Nous souhaitons prendre toutes les précautions pour prévenir des risquesliés à la canicule. Pour cela, nous avons fait parvenir un dossier de préven-tion à tous les Saint-Loupiens et Saint Loupiennes agés de plus de 60 ans.Nous devons tous être capables d’agir et de déceler les symptômes alarmants en cas de fortes chaleurs. Pour cela, nous vous informons desconsignes du Plan Canicule données par la Préfecture. Pour le bien-être detous, ensemble, soyons vigilants».S everine Arbaut, 1ere maire adjointe, déléguée aux affaires sociales.

    F a i re face à la canicule

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 9

  • Une maison avec un goût de vacances. Lesoleil s'est invité ce jour-là, et la porte- fenêtre,ouverte sur la terrasse, laisse passer la rumeurd'un bruit d'été, comme après la sieste.Catherine Lorenzo a ouvert la porte et recom-mande, avec une infinie douceur de ne pasfaire trop de bruit car les enfants dormentencore.

    Aujourd'hui, ils sont exceptionnellement quatre.À Elisa (1 an), Anthony (8 mois) et Gabriel, estvenu s' ajouter pour la journée un petit Julien."Son assistante maternelle a eu un empêchement,alors en pareil cas, nous nous arrangeons. Il y a unegrande solidarité entre nous. Nous nous voyons aumoins une fois par semaine, à la crèche, dans lec a d re du Relais d'activités. Les enfants jouentensemble. C'est très important qu'ils se frottent àd ' a u t res réalités. Cela nous donne l'occasiond'échanger sur nos expériences respectives ".

    Catherine Lorenzo qui annonce fièrement unefraîche cinquantaine a un sourire qu'elle nequitte pas. Comme un métier de vocation. "Ce sont les enfants qui me le donnent. Je tiens àrépéter que pour faire ce métier, il faut aimer lesenfants. Nous avons des enfants de quelques mois,

    mis au monde depuis tellement peu de temps. Jeles élève comme j'ai élevé mes enfants. Avec lesmêmes soucis, les mêmes enthousiasmes. Maisavec des principes de base clairement énoncés parleurs parents."Catherine est levée tôt le matin, et les enfantsarrivent chez elle comme ils en partent.Chacun son tour, à des heures différentes."Cela est prenant sur une journée, mais il y a unechose à mes yeux qui n'a pas de prix. C'est l'indé-pendance. J'interviens chaque fois au moment oùl'enfant a besoin de moi, mais en même temps, monorganisation n'échappe pas à ma personnalité.""Avant d'être assistante maternelle, à partir de 1990,oh ça commence à faire (elle rit) ! J'ai été coiffeuse,j'ai travaillé à l'usine avant d'être vendeuse auPrisunic de Soisy. Je me suis mariée, j'ai eu 3enfants et, quand s'est offerte la possibilité d'exercerce métier, j'ai foncé. Ma relation avec les enfants yest pour beaucoup, je leur parle comme à des gran-des personnes, j'aime les faire rire, j'ai un côtéclown, on chante, pas plus tard que tout à l'heure onchantait les Champs Elysées avec Gabriel. On fait dela géographie, quand on entend le train passer. On neparle surtout pas bébé. Nous vivons ensemble cinqjours sur sept et j'ai choisi de déjeuner avec eux. Unevraie vie de famille."

    Les enfants se réveillent l'un après l'autre.Calmement. Pour peu, c'est idyllique.Catherine est méticuleuse, son geste est pré-cis. L'expérience et le plaisir."On s 'attache aux enfants, c'est naturel. Ils entrentdans nos vies avec leur confiance et on n' a pas ledroit de les décevoir. On est touché car nous parta-geons des moments uniques. On assiste à leurs pre-miers pas, leur première dent, leurs premiers mots.Des fois ce sont eux, qui remarquent nos momentsde gaîté comme de fatigue. Je le dis souvent : on netriche pas avec les enfants."

    Catherine joue avec Gabriel très demandeur.Il attend sagement ses parents, prépare sesaffaires. Les enfants sont très sensibles aurites et savent quand l'heure du départ n'estpas loin. Babou, le petit chien aboie comme dans lachanson de Line Renaud. Le fils de Catherinefait son apparition. Les enfants qui le recon-naissent lui font la fête. Sa femme l'accompa-gne. Son ventre laisse augurer d'un heureuxévénement. «Et oui...» dit Catherine avec fierté.«Je vais être grand-mère !»

    | DANS MA VILLE | ÇA NOUS INTÉRESSE |

    Quand ils ne sont plus sous son aile, ils n'oublient pas le chemin de sa maison. Les premières années de bon nombre d'enfants sontintimement liées à l'énergie espiègle de cette assistante maternelle.Sa joie de vivre, son désir de partager leur fera dire un jour ou l'autre : c'était bien !

    Chez Catherine

    Le règlement des pre s t a t i o n sp é r i s c o l a i res : accueils pré etp o s t s c o l a i res (matin et soir), restauration scolaire, études s u rveillées, centres de loisirs(mercredis et vacances scolaires)s’effectue après réception d’unefacture unique par chèque postalou bancaire, espèces ou par cartebancaire en ligne sur internet.

    Depuis la facture de février 2008(reçue dans le courant du mois demars), vous avez la possibilitéd’effectuer le règlement de cesprestations par prélèvementautomatique.Si vous optez pour ce mode depaiement, le montant de votrefacture sera prélevé automatique-ment le dernier jour ouvrable dechaque mois sur le compte quevous nous aurez indiqué.

    En cas de rejet pour provisioni n s u ffisante, les frais bancairescorrespondants seront à votrecharge.Dès à présent, vous pouvez vousprocurer l’autorisation et lademande de prélèvement sur lesite Internet de la ville ou en mairie auprès de la direction del’éducation et de la jeunesse.

    Renseignements : 01 30 40 22 04

    UN RÈGLEMENT SIMPLIFIÉPrestations périscolaires :

    9

    La ville recrute 3 assistantes maternelles

    Si vous souhaitez devenir assistantematernelle, envoyez votre candidature àM. le Maire de Saint-Leu-la-Forêt 52, ruedu Gal Leclerc 95320 Saint-Leu-la-Forêt.La ville soutiendra les candidatures rete-nues en vue de l’obtention de l’agrément.

    Renseignements : Françoise Jamois 01 34 18 33 00.

    Collecte des déchets de soins EN CAS D’AUTO-TRAITEMENT, LA LOI VOUS IMPOSE DES CONTRAINTES D’ÉLIMINATION.Les déchets de soins que vousproduisez lors de vos auto-injec-tions, piqûres, coupants ou tran-chants (seringues, aiguilles, lancettes) peuvent présenter desrisques d’accident si vous lesmélangez aux déchets ménagersclassiques, même ceux issus dutri sélectif pour vous-même et votre entourage, les agents res-ponsables de la collecte et du trides ordures ménagères, tout usa-ger de la voie publique en général.

    Un service gratuit permet d’éliminerseringues, aiguilles, lancettes,

    conformément à la réglementationgrâce à un point d’apport, appeléPoint CONTAINOR accessible24h/24 et 7 jours sur 7. C’est uneborne automatisée, prévue pourréceptionner les déchets desoins, située au foyer résidencepour personnes âgées JeanNohain, 28, rue François Broussaisà Ta v e r n y.

    Pour bénéficier de ce service :

    Il vous suffit de vous rendre soit àvotre pharmacie habituelle soitaux services techniques qui vous

    remettront un formulaire à remplir.Celui-ci devra être retourné à lasociété : GAP Hygiène Santé, 124, rue Sainte sauveur 06110 - Le Cannet, qui vous transmettra votre codeconfidentiel d’accès au PointCONTAINOR.

    Renseignements : Point infos Containor n° Indigo 0820 207 240 ou Béatrice Eulalie au 01 30 40 22 63.

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 10

  • 10 | DANS MA VILLE | LA TRIBUNE |

    «SAINT-LEU AVENIR»

    «SAINT-LEU VILLAGE»

    DES DÉBUTS DIFFICILES…Merci à vous. Vous avez été2729 à nous faire confianceen votant pour notre liste«Saint-Leu Avenir» le 16 marsdernier. C’est fort de ce sou-tien que nous nous enga-geons avec vous dans uneopposition active. C’est pour-quoi nous avons créé deuxgroupes politiques au sein duconseil.

    1 - Une ouverture ratée !!Malgré notre demande,Monsieur Meurant a refusé quenous puissions être présentsdans les organismes exté-rieurs comme cela se faitdans d’autres communes

    notamment sur la représenta-tion au sein du conseil d’ad-ministration du collège. Cecidonne le ton en ce début demandat !! Cela signifie que51,37% des Saint-Loupiensne seront pas représentés !

    2 - La démocratie locale mise à mal !!La note d’information concer-nant la mise en place desassemblées de quartier et desgroupes de quartier lors dudernier conseil municipal du14 mai a montré les limites dumaire et de son équipe dansce domaine pourtant si impor-tant pour notre vie locale.

    Véritable machine à exclure,ces groupes de quartier «surle papier» ne sont déjà quel’expression du fait du Prince :

    - Longue liste de motifsempêchant à une grande par-tie des forces vives de St-Leude s’investir (membres desbureaux associatifs, anciensélus, anciens employés muni-cipaux …)- Les «délégués» seront choi-sis par le maire selon des cri-tères connus que par lui-même.- Révocation possible par lemaire….

    Animés d’un esprit constructif,nous avons regretté que cesujet n’ait pas fait l’objet d’uneconcertation préalable del ’ ens emb le du Cons ei l municipal.

    Notre groupe a proposé : - de ne pas exclure les mem-bres des associations,- de fixer des critères dereprésentativité (parité, âge,quartier…),- de ne pas exclure lesanciens élus et les anciensemployés municipaux,- de tirer au sort les déléguésparmi les volontaires, nousretrouvons ainsi la base de ladémocratie,

    - de doter les assemblées dequartier et les groupes dequartier d’un règlement inté-rieur démocratiquement établi.

    3 - La liberté de réunion en dangerLe maire nous a indiqué qu’iln’accorderait plus un certainnombre de salles pour desréunions politiques. Le droitde réunion à Saint-Leu ne doitpas être restreint au seul bun-galow des services techni-ques !

    Eric Dubertrand, ChristelLeroyer, Nathalie Blanchard,Didier Imbert

    «J’AIME SAINT-LEU»Il y a un peu plus de deuxmois, vous avez fait confianceaux membres de la liste «J’aime Saint Leu » et permis àSébastien Meurant de devenirnotre maire. Nous nous som-mes mis immédiatement autravail pour répondre à toutesles attentes des Saint-Loupiens.

    Voilà ce que nous avons faiten moins de dix semaines :

    Vous souhaitiez être écouté etentendu. Le 21 juin, les groupes dequartier seront lancés pourvous donner la parole et créerune démocratie de proximité.

    Nous comptons sur vous poury participer activement.

    Vous souhaitiez une ville plusaccueillante, plus dynamique,plus vivante. En donnant l’autorisation aurestaurant «Le Carletto»d’avoir une terrasse Place deLa Forge, en créant 25 placesde parking supplémentairesavenue de la Gare, en fleuris-sant la ville (vers le 10 juin) etses grandes artères, en met-tant en place prochainementune équipe de nettoyage AntiTag, sans oublier la GrandeFête de l’été et ses nombreu-ses animations, nous rendonsnotre ville plus belle.

    Certains diront que ce sontdes petites opérations, maisc’est une multitude de ces«petites» actions qui nouspermettrons d’obtenir degrands résultats.

    Bien sûr, nous n’oublions pasles attentes plus politiques.Nous avons débuté un étatdes lieux et un bilan de Saint-Leu, que nous vous expose-rons en septembre. En quelques visites, nousavons déjà répertorié plus de20 logements vides apparte-nant à la ville, la plupart lais-sée à l’état d’abandon depuisdes années.

    Nous allons les rénover et leslouer en logement social.

    Nous sommes prêts pournotre adhésion à Val et Foret,qui ne peut être effective qu’àpartir du 1er janvier 09. Maisnous n’attendons pas cettedate pour travailler sur lesprojets et les travaux dont laville a grandement besoin.

    Nous continuons sans répitnotre bataille contre les pro-jets de la rue du Château, dela rue Maurice Berteaux,contre la route d’Auchan, etcela n’est pas aisé de «récu-pérer» les dossiers de l’an-cienne municipalité.

    Mais nous sommes confiantsen l’avenir de notre ville,parce que nous sommes tou-jours aussi impliqués, sérieuxet compétents et que nousavons la chance d’avoir étéaccueilli par une équiped’agents municipaux toutaussi motivée que nous !

    Tous ensemble, nous feronsrevivre notre belle ville deSaint-Leu-La-Forêt.

    Marie-Ange Le Boulairepour «J’aime Saint Leu»

    Médailles du travailLe 24 mai dernier une cinquantaine de Saint-Loupiens recevait des mains deSébastien Meurant une médaille du travail pour 20, 30, 40 ans et plus de bonset loyaux Services. L'occasion pour le maire de Saint-Leu-la-Forêt de rappelercombien le travail est important dans la vie des femmes et des hommes d'au-jourd'hui. En plus de la nécessité de gagner sa vie, il contribue à la reconnais-sance sociale.

    "J'ai la chance de faire un travail que j'aime, qui me demande de l ' é n e rg i e , de la concentration mais qui physiquement, n'est pas trop

    pénible. Il m'arrive donc, assez souvent, d'imaginer que je travaillerai jusqu'au bout. Même si je sais que c'est peu probable."

    Elie Elalouf – médaille grand or pour 48 ans de services.Ancien-maire adjoint chargé des finances.

    Elus d’opposition sur la listeconduite par Eric DUBER-TRAND, nous avons décidé,Elisabeth Boyer, Jean-François Rey et NoëlleHermet, de créer le groupemunicipal Saint-Leu Vi l l a g e ,aux côtés du Groupe socia-liste, afin de pouvoir participerpleinement à la vie de la com-mune en défendant nosvaleurs.Radicaux de gauche ou sansétiquette, nous voulons incar-ner l’ouverture et le renou-veau, avec la ferme volontéde faire entendre nos idées et

    de peser dans les projets dela commune, particulièrementdans le domaine social et cul-turel ainsi que sur la politiquede la ville.Notre vigilance d’élus s’exer-cera notamment sur : - la préservation des atoutsde la commune forte d’unpatrimoine historique et natu-rel (sources, eau et forêt) etleur valorisation ;- le cadre de vie avec la domi-nante pavillonnaire qu’il fautmaintenir, sans exclure la réa-lisation d’habitat social dansdes petites structures ou par

    réhabilitation de bâtimentsanciens ;- le dynamisme économiquelocal, en aidant au rayonne-ment des magasins de détailet du marché de centre ville,en améliorant la coordinationet le fonctionnement des ser-vices sociaux et de l’emploi,en soutenant des offres alter-natives locales et régionalescomme l’artisanat et la bio-diversité ;- l’aide à la petite enfance et àl’encadrement éducatif et cul-turel des enfants après l’écoleet le collège ;

    - l’amélioration des routesavec l’objectif de développerles communications de part etd’autre de la voie de cheminde fer et de supprimer le pas-sage à niveau ;- les économies d’énergiepour aider les particuliers àréduire leur facture énergéti-que ainsi que celle des bâti-ments de la commune ;- le renforcement du partena-riat avec les associations cul-turelles et sociales afin desoutenir un grand projet tou-ristique et humanitaire autourde l’histoire de St-Leu et l’or-

    ganisation d’évènementssociaux-culturels de hautniveau. Une association seracréée à cet effet ; nous vousinformerons prochainementde sa raison sociale et de sesobjectifs.

    Vous pourrez compter sur lesélus du groupe d’opposition«Saint-Leu Village» pour êtreà votre écoute et relayer vosattentes.

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 11

  • P a r i s i e ndepuis septg é n é r a t i o n s ,Didier Christinn'aurait jamaisimaginé quitterce Ménilmontantqu'il aime tant.Les fleurs quipoussaient surle pavé canaillede la capitaleont fait long-temps le lit deses pensées

    bucoliques. Bien avant de gagner les campa-gnes qu'il faut battre jusqu'à l'orée, cet urbaindistingué trouvait bien audacieux, le passaged'un arrondissement à l'autre.Alors longtemps, ses voyages furent surtoutceux qu'il faisait à l'issue de ses engagements,et que son esprit ouvert et conditionné, envacances du Parti, lui autorisait timidement. De cette période, Didier Christin ne regretterien, son passage au Parti communiste françaisentre 1969 à 1980 n’était pas un accident, maisplutôt une étape considérabledans sa vie d’homme.Une période faste, "J'étais jeune".Il garde de ces temps un souvenirprécis, et la nostalgie qu'il peutenvisager, il la tient des momentspartagés avec d'autres, et decette idée universelle qu’une viec’est une route.«Jusqu’à ma rupture définitive avecle PC en 1982, j’ai appris une cer-taine discipline, la synthèse et puisaprès, j’ai évolué plus que je n’aichangé. Ma conscience de vivre dansun autre monde. Mes rencontres etune autre approche de la liberté ontfait le reste».

    Si Saint-Leu-la-Forêt est arrivédans sa vie, c'est au cœurd'Hélène qu'il le doit. Car,comme le soulignait Courteline, «les amours nous destinent à biend ' a u t res endroits que ceux qu’oncroit pouvoir gagner à faire battreson cœur».À Saint-Leu, Didier Christin a trouvé plusieursterrains de prédilection. Celui de l’amour, del’amitié et une façon d’aborder la chose publi-que. Il s’est surpris de cette familiarité qu’iléprouvait pour la ville, comme si des racinesl’animaient, lui le patenté parigot.Avec le temps, il se l’explique logiquement : unvillage qui s’étire comme dans un roman deGiono, des arbres au teint d’émeraude, desgens qui se reconnaissent, et au bout ducompte, un cadre qui l’ a choisi autant qu’il l’achoisi.

    Le nouvel élu envisage sa délégation avec descritères qu’il doit à sa vision professionnelle .Dans la vie quotidienne, il a un cabinet d’exper-tise et de contrôle lié à la protection de l’envi-ronnement. Didier Christin est donc naturelle-ment porté sur les questions de développe-ment durable et de construction.Son objectif, c’est de redonner de la cohésionà l’ensemble des services techniques. «Faire ensorte qu’il ne soient plus dispersés mais regroupés,animés d’un esprit d’équipe tel qu’on le conçoit dansle rugby. Des services techniques aux normes avec lesouci des hommes et des femmes ainsi que du maté-riel, car c’est important aussi les choses de la ville».

    Son ouverture d’esprit et sa décontractionapparente servent cette exigence qu’il affiche.Il est de ceux qui obtiennent le meilleur en faisant valoir les vertus de la douce autorité. «Je ne suis pas un homme de conflit. En tous les cas,je pense, et l’expérience m’a souvent donné raisonqu’on obtient davantage à dialoguer, écouter. Après,selon le moment et selon l’interlocuteur, il y a matièreà échanger».

    C’est ainsi qu’ il souhaite s’engager aux côtésde Sébastien Meurant.«Avec les Sevices Techniques et tousles Saint-Loupiens, nous devons faireen sorte que Saint-Leu devienne unpôle d’excellence et de référence enmatière d’environnement. Nous avonsdes atouts, l’eau, la forêt, sans oubliernotre projet de ferme pédagogique.Ce sera un moyen formidable pourexpliquer à nos enfants comment çamarche. Comment ça marche le trisélectif, comment ça marche le déve-loppement durable. Plus largement, i l dev ient essent i el de donner l’exemple aux plus jeunes, d’une villerespectueuse de son environnement. Nous devons imaginer toutes lesconnexions possibles».

    Didier Christin est un hommeaffable et discret. Au détour d’unexemple, il parle avec des étoilesdans les yeux de ses deux fils etses deux petits enfants, dont l’una déjà quatorze ans. Jeune papa,jeune grand-père. 57 ans et la

    jeunesse qui colle. On l’imagine volontiers, tel le personnage d’unfilm de Claude Sautet, à la tablée en rire d’amisréconciliés, ou contre le zinc impeccable d’unebrasserie qui sait faire mousser les différencesau son de la chanson d’Hélène, alias RomySchneider. «Demain nous sommes Septembre…»

    *Après être entré à l’UDF en 2002, DidierChristin est aujourd’hui déléguédépartemental du nouveau centre.

    | DANS MA VILLE | J'AIME |

    À sa façon de sourire, d’imaginer la Saint-Vincent (fête des vignerons), il est clair que Didier Christin*, maire adjoint chargé de l’environnement, du développement durable et des travaux est un épicurien. Un homme qui aime la vie au point de lui donner des ailes. Portrait d’un insoumis respectueux.

    Les choses de la ville11

    J’aimeaussiHélène, mes petits, Latête de veau, recevoir,l’automne, les roses, Lecercle des poètes dis-parus de peter Weir,Carpe Diem, écouter,les échanges, SigmundFreud, M é n i l m o n t a n t ,F r a n ç o i s e Dolto, MarcelRuffo, les copains, lerugby, le ski, la France,la bourgogne et lebourgogne, cuisiner, lamontagne, les chats,Baudelaire, Villon,Bruegel, les naïfs, JohnLee Hooker, les RollingStones, Santana…

    Des gîtes à Saint-Leu-la-Forêt :une autre façon de loger safamille, ses amis…Saint-Leu-la-Forêt, ville touristique attirede nombreux visiteurs souhaitant un peude calme et de verdure. Deux gîtes seproposent de les accueillir dans desconditions très agréables.

    Madame et Monsieur Morice, 11 rue Voltaire propose dans un cadre trèsagréable un gîte tout confort de 30 m2.Contact : 01 78 06 29 20 ou 06 99 01 25 30Couriel : [email protected] du gîte : www.morice.cabanova.fr

    Madame Lelièvre-Lesec, 3, rue du prince de condé propose deuxchambres pouvant accueillir 4 personnes plusun bébé éventuellement, dans une maisonindividuelle de caractèreContact : 01 39 60 35 [email protected]

    Collecte des déchets verts : desconsignes à respecterLes déchets végétaux ne seront plus collectéssi vous les présentez dans les poubelles àroulettes.

    Ils doivent impérativement être présentés :Dans les sacs papier distribués par la commune à cet effet.En fagots bien ficelés ne devant pas e x c é d e r1m50 de long et 0m50 de diamètre.En poubelle ronde de jardin SANS ROULETTESde 80 litres, qui ne sont pas fournies par leSyndicat. Elles doivent être présentées sanscouvercle.Possibilité de venir déposer les végétaux gratuitement et en quantité illimitée à ladéchèterie du Syndicat TRI-ACTION située à Bessancourt.Renseignements : N° vert gratuit 0 800 511 202Uniquement à partir d’un poste fixe et dans leVal d’Oise

    Piscine : 7 jours sur 7 de 11 h à 18 h 30. Gratuité pour les enfants.

    Dates congés d’été 2008 des boulangerie de Saint-LeuBoulangerie Magnien13 rue de Parisdu 07 août au 20 août inclus

    Les larmes d'Osiris30 rue du Général Leclercdu 5 août au 02 septembre inclus

    A la Fleur de Blé101 rue du Gl LeclercPas de dates définies

    La gerbe d'or17 avenue de la GarePas de congés prévus

    Boulangerie Anne42 avenue de la Garedu 21 juillet au 17 août inclus

    Boulangerie Duraes69 rue Micheletdu 16 juillet au 13 août inclus

    Tradi normandeCentre commercial des DiablotsDates non communiquées

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 12

  • C’est en présence de Michèle Gazier, venue présenterson dernier roman «Un soupçon d’indigo», que lethème du prochain concours de nouvelles a été dévoilé.«Honte», thème particulièrement cher à Annie ErnauxCe samedi 5 Avril, à la Maison Consulaire, l’écrivain quifut aussi la chroniqueuse reconnue du magazineTélérama nous a fait partager sa passion quotidiennepour la littérature. Plus de 250 pages lues par jour, et àchaque fois qu’elle le peut, Michèle Gazier écrit des histoires. Car, comme elle le rappelle, «on ne naît pasécrivain, on le devient en raison des circonstances».Tous les deux ans, Michèle Gazier nous donne à lire unlivre dont l’écho est entêtant comme un parfum dumatin. “Un soupçon d’Indigo” n’échappe pas à la règle.Ici, il est question de la disparition d’un homme et destémoignages de celles et ceux qui l’ont connu.

    Et d'une île (Marie Galante). Le temps des incertitudes,en somme.Michèle Gazier, qui connaît bien le travail d’AnnieErnaux, a ensuite pu nous éclairer sur «la honte». Un thème fondateur chez de nombreux écrivains.

    Certes, le sujet est délicat au regard des émotions qu’ilsuscite, mais cette "honte" révèle comme peu, la diffi-culté pour beaucoup de vivre avec ses différences dansune société qui favorise certains formats. La honte estun thème qui fait place à la vie. Toutes les vies.

    Clôture : 15 novembre 2008Remise des récompenses : 7 Mars 2009

    Renseignements : 01 34 18 36 80

    JuinDu samedi 7 au dimanche 15

    16ème salon de juin sur le thème«Les Moulins», «des moulins enribambelle» exposition présentée parles peintres d’Arts Pluriel, à laMaison pour Tous Pierre-Boudinet.Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (sauf le dimanchematin). Entrée libreDu Moulin Rouge aux moulins àvent, en passant par les moulins àeau, à poivre, à café, à prières… lespeintres de Saint-Leu-la-Forêt ontchoisi de décliner les moulins entous genres et tous azimuts. Les écoles de la ville ont été invi-tées à faire travailler les élèves surle même thème. A découvrir.

    Samedi 7 à 16 h 30 - Rencontredes «vents», en duos, trios, quatuors Présenté par l’Ecole de Musique01 39 95 21 22

    Lundi 9 à 18 h 30 - Conférencegénéalogique proposée parl’Ahgehvo - Maison pour Tous«Pierre Boudinet»

    Samedi 14 à 17 h - Conférence«La trilogie Joubert : des livres d’his-toires rédigés par des élèves deZEP ou une aventure pédagogiqueet littéraire en Val d’Oise» par AlainDegennes et Renaud Farella, professeurs au collège Léon Blum, proposée par «Les Amis de laBibliothèque» - Espace Claire

    Fontaine. Entrée libre 01 39 60 52 11 .

    Samedi 14 à 17 h Café-philo animé par MoniqueMarquer, à la M.L.C.

    Dimanche 15 à 17 h - Audition«Guitares et violons», présentée parl’Ecole de Musique, Espace ClaireFontaine 01 39 95 21 22.

    Samedi 14 à 20 h 30 et diman-che 15 à 16 h – Spectacle présentépar «Aile Danse» - Croix Blanche01 34 18 04 30.

    Lundi 16 à 20 h - Concert«Autour de Mozart»,présenté par laclasse de chant de l’Ecole deMusique - Croix Blanche. Entrée libre.

    Samedi 14 «A Vos Jeux» propose :- après-midi ludique de 14 h à 18 h- soirée jeux de société à partir de20 h - Maison pour Tous «PierreBoudinet» 06 71 20 83 74.

    Mardi 17 à 20 h 30 - Forum dediscussion en allemand proposé parle Comité européen de jumelage, Espace Claire Fontaine.

    Mercredi 18 à 20 h - Forum dediscussion en anglais proposé par leComité européen de jumelage, Espace Claire Fontaine.

    Mardi 24 - Le projecteur H. propose des d’ateliers de pratiquethéâtrale :Pour les enfants le mercredi matin de 10 h à 12 h 30Pour les adolescents le mercrediaprès-midi 14 h et 15 h 30Pour les jeunes et adultes le mardi de 20 h 30 à 23 h - Croix Blanche.

    Vendredi 27 à 20 hspectacle de danse autour de lamusique urbaine. Les jeunes de laMaison de la plaine mais égalementdes artistes confirmés.Croix Blanche. Entrée libre

    Samedi 28«A Vos Jeux» propose - après-midi ludique de 14 h à 18 h- soirée jeux de société à partir de20 h - Maison pour Tous «PierreBoudinet»

    Samedi 28 à 17 h - Conférence«La question iranienne» parStéphane Saliège, proposée par«Les Amis de la Bibliothèque» - Espace Claire Fontaine. Entrée libre 01 39 60 52 11

    Samedi 28 et dimanche 29 Gala de danse présenté par laGrande Forme - Croix Blanche01 34 18 04 30

    ExpositionsJusqu’au dimanche 8

    Exposition présentée par l’artiste

    peintre Zabh, et la céramisteGuénaëlle Grassi ,à la Maison consulaireA travers ses personnages tranquil-les et tendres, Zabh rend un belhommage à l’enfance et à la fémi-nité. Souvenirs de ses voyages, lespièces de Guénaëlle Grassi témoi-gnent d’un mélange de cultures,d’émotions et de rencontres.

    Du vend. 13 au sam. 28 Exposition «Histoire de la musiqueen bois», par Angelo ZamparuttiMaison consulaireTableaux-objets boites à musique etreliquaire

    SortiesAvec Loisirs-Temps Libre01 39 95 02 22 (répondeur)

    Avec le Comité européen de jumelage 06 71 20 83 74

    Vos espaces culturels• Maison François Truffaut (M.L.C.)81, rue d’Ermont - 01 39 95 59 61• Maison pour Tous Pierre BoudinetChemin des Avollées, rue du Château - 01 34 18 32 18• Salle de la Croix Blanche1, rue du Général Leclerc 01 61 35 15 63• Maison Consulaire2, rue Emile Bonnet 01 30 40 22 88• Bibliothèque Albert Cohen4, avenue de la gare 01 34 18 36 80• Espace Claire Fontaine23, avenue de la Gare 06 71 20 83 74

    Club Lecture5 juin à 17 h 30 Bibliothèque (thème :romans de 1968)17 juin à 18 h 30 Maison Consulaire(Spéciale Fête de la Musique) 17 juillet à 17 h Parc du Charme auxLoups

    Vente de livres21 juin de 10 h à 19 h par les Amis del a Bibliothèque devant la bibliothèque

    L’heure du conteSéance pour les petits( de 3 à 5 ans)le mercredi de 10 h 30 à 11 hLes mercredis 11 et 25 juinSéance pour les grands (de 6 à 10 ans) le mardi de 17 h à 17 h 45Le mardi 17 juin

    Le Rallye-Lecture 2008

    Cette année, pour son 10ème anni-versaire, (les 27, 29 et 30 mai) le ral-lye-lecture s’offrait un nouveau par-cours ! 38 classes du CP au CM2 des écolesprimaires de Saint-Leu-la-Forêt, soitprès de 1000 enfants, participaient aurallye-lecture qui s’est déroulé sur 3jours.

    Depuis le mois de janvier, les enfantslisaient les livres sélectionnés par lesbibliothécaires. Le jour du rallye, ilsont dû répondre à chaque étape àplusieurs questions de lecture. Pour fêter les 10 ans du rallye, le par-cours habituel a été modifié : lesenfants sont passés par les sentes deSaint-Leu-la-Forêt.Les remises des récompenses aurontlieu les 3 et 5 juin à la salle de laCroix Blanche.

    Exposition «Mon petit Herbier»De 11 juin au 30 août 200815 classes des écoles maternellesMarie Curie, Cadet Rousselle,

    Le Rosaire et Le Village participent àce projet. Elles sont venues à la bibliothèquedécouvrir ce qu’était un herbier et lafaçon dont on le réalise : de la cueil-lette des plantes au collage des spé-cimens.

    Chaque enfant est reparti en classeavec son herbier réalisé par lesbibliothécaires qu’il doit compléterpar les fruits de sa récolte.Celui-ci sera exposé tout l’été à labibliothèque. Les parents pourront àcette occasion venir découvrir le tra-vail accompli pendant l’année etrepartir avec l’herbier de leur enfant.

    Initiations informatiqueInitiation à l’ordinateur sous Windows XPPour les grands débutants qui neconnaissent pas du tout le fonction-nement d’un ordinateurles samedis 21 & 28 juin 2008(sur deux séances complémentaires)

    Les initiations informatiques sontouvertes gratuitement et sur réserva-tion aux adhérents de la bibliothèqueet se déroulent les samedis de 9 h 30à 11 h 30

    Renseignements et inscriptions au 01 34 18 36 80

    Prix Annie Ernaux 2008 ECRIRE SUR LA HONTE12 | RENDEZ-VOUS | DANS MA VILLE |

    Le projecteur H,COMPAGNIE THÉÂTRALE PRÉSENTE A LA CROIX BLANCHE

    “C’EST QUOI TON METIER ?”Création jeune public.10 juin à 20 h - Croix Blanche06 76 81 95 37

    Michelle Gazier avec Olivier Plantecoste

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 13

  • Les Années Annie Ernaux (Gallimard)Un livre qui embrasse la viede l'auteur sans nostalgie oùla mémoire commune et l'his-toire d'une femme se mêlentavec une intensité sanségale.

    La Route de CormacMcCatthy (L'Olivier)Après le cataclysme, la fuitesans fin d'un père et de sonfils. Un récit lucide et célesteoù nos antagonismes explo-sent. Un livre noir pour mieuxfaire jaillir la lumière.

    Pardon mèreJacques Chessex (Grasset)Dans les années 70, il avaitobtenu le Goncourt pour"L'ogre". Un cadeau empoi-sonné qui n'empêche pas cetécrivain suisse de tracer saroute. Il signe là un livre stu-péfiant à partir de sa vie : pourla langue bleue du ciel.

    Arlington Park Rachel Cusk (L'Olivier)Premier roman traduit traduiten français pour cette jeuneanglaise qui ne cesse d'êtrecomparée à Virginia Woolf.Arligton c'est le portrait,mélange de vitriol et d'eau derose, de quelques bourgeoi-ses désespérées confinéesdans des fantasmes quiprennent l'eau.

    Le dernier paradis deManolo Alan warner(Christian Bourgois)L'histoire de Manolo le vani-teux, égocentrique, condamnépar la médecine, qui connaîtune prodigieuse métamor-phose quand arrive dans savie Ahmed Omar, jeune clan-destin, fraîchement débarquésur le rivage espagnol aprèsune traversée dramatique. Unlivre pour la grandeur desincertitudes.

    L’amour et autres surprises matinales Elliot Perlman (Robert lafont)Les premiers textes dePerlman sont ces nouvellesde 1999. Ce qui frappe chez ce jeuneauteur australien, c’est safaçon de parler silencieuse-ment de l’indicible.Ambiguïtés (l’enlèvement d’unenfant), Trois dollars ( l amisère en cours) nous avaientlaissés longtemps sans voix. Ces nouvelles écrites en 1999sont à le mesure de ce quenous reconnaissons àPerlman. Les tonalités «blancsombre», le sens de l’archi-tecture du récit, et les qualitésqu’il prête à des héros tou-jours décalés et tremblants,en recherche de dignité etCruel, nostalgique, chirur-gical… magnifique.

    Tapis rouges et autrespeaux de bananeRupert Everett (K&B Editeurs)Une autobiographie jubilatoireet tellement significative.L'acteur Rupert Everett(Another Country) avec unesprit digne d'Oscar Wi l d es'en donne à cœur joie dansun récit passionnant, sorte derécréation drôle et brillante.

    Battement d’ailes Milena Agus (Liana Levi)Après Mal de pierre MilenaAgus nous offre un petit bijou,subtil, vif, poétique, drôle,subversif et hors du temps.L’histoire est racontée par unejeune fille de 14 ans. L’histoirede sa famille et plus spéciale-ment celle de Madame,femme qui préfère vivre dansle dénuement mais dans samaison qui bouche l’accès àla mer bien placée au bord demer en Sardaigne plutôt quevendre et vivre avec aisance.Un livre droit et escarpé àl'image de l'île. Etonnant.

    Du sang dans la sciureJoe R. Lansdale (Editions duRocher)Un thriller remarquable à lafaçon d'un western dansl'Amérique de la dépression.L'histoire commence dansune scierie où une femmeabat son mari qui l'a battu unefois de trop. L'auteur utiliseles marécages noirs et moitesde cette Amérique profondepour perdre habilement sonlecteur. Un labyrinthe étouf-fant qui est aussi un magnifi-que portrait de femme.

    Le théorèmed'Almodovar Antoni CasasRos(Gallimard)Cet envoûtant roman espa-gnol d'un jeune auteur quiveut nous faire croire qu'il vitce qu 'il raconte est une sorted’OVNI baroque. Lui, mathé-maticien de 35 ans, défigurédans un accident de voiture,qui observe le formel et l'infor-mel, la normalité et la mons-truosité de la terrasse de sonstudio. Jusqu'au jour où il ren-contre le réalisateur de"Talons aiguilles"… Un livrecomme une folle séance.Décapant et profond.

    Je me suis régalé -Philippe Noiret et BrunoPutzulu (Flammarion)Ils se sont rencontrés en 2003sur le film "Père et "Fils" deMichel Boujenah et ils sontrestés en relation. Ils ontmême échangé des mots etdes sentiments qu'on prêteaux amis. S'en est suivi, desconversations où respect etélégance font le terrain d'unevérité d'acteur qui se joue desconventions sociales sansprovocation d'acteurs. Labelle âme des saltimbanquespour un livre qui fait la partbelle au lien du rang. Commeau cinéma.

    11 livres pour l'été| RENDEZ-VOUS | DANS MA VILLE |13

    LA BIBLIOTHÈQUE ET SON CLUBLECTURE VOUS PROPOSE :

    Quand votre voix compteParallèlement à la magnifique exposition “Histoire de la Musique en Bois”, vous pouvez participez à la création d’une œuvre d’art. Une seule condition : vous déplacer avec votre voix.

    A la façon des grands décorateurs du cinématographe, Zamparrutti va créer un studio de poche pour sonhistoire de la musique en bois. Dans l’esprit de ses tableaux objets, boites à musique et reliquaires, l’ar-tiste utilisera votre voix, devenue dans le mouvement de son œuvre un élément vivant du décor incarné.Au final, un témoignage enregistré sur un CD unique et original de Saint-Leu en droite ligne de l’exposi-tion. A suivre...

    Du 13 au 28 juin, du mardi au samedi.

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 14

  • 14 | DANS MA VILLE | LES SAINT-LOUPIENS |

    Deux jeunes Saint-Loupiens de l’Ecole Foch à l’honneur. Jules Sévézen vient de remporter le concoursKangourou des Mathématiques du niveau CM1. Concours auquel participait la classe de Mme Dubbeld(classe CE2/CM1). Jules est arrivé premier sur 23 484 classés et sa petite camarade Olivia Cholley a fini8ème. A noter que ce concours national est aussi le plus grand concours mondial avec 5 millions de participants.

    Le compte est bon CONCOURS KANGOUROU DES MATHÉMATIQUES

    A quelques encâblures du printemps les animateurs de L’Hiver Musical nous ont offert un festival pleind’émotions placé cette année sous le signe de la grande Espagne. La grande qualité du programme, l’en-thousiasme des organisateurs font que ce rendez-vous s’installe durablement dans le paysage culturel. UnCoup de chapeau légitime à Monica Gervais, Denis Taurel, Dana et Christohe Giovaninetti, Christine etSerge Vincent sans oublier tous ceux qui contribuent au rayonnement de l’entreprise.

    Leur saison préférée L’HIVER MUSICAL

    Bon nombre de Saint-Loupiens auront eu leplaisir de retrouver Daniel Mart y, ancienadjoint à la culture de François Gayet, spécia-liste de l’œuvre de Wanda Landowska, l’unedes plus grandes clavecinistes portée par lemonde de la musique et Saint-Loupienne célèbre. Dans le cadre d’une conférence orga-nisée par les “Amis de la Bibliothèque” le 24mai dernier à la Maison Consulaire, DanielMarty a rappelé le destin romanesque de cettehéroine moderne et européenne ainsi que laplace extraordinaire de la musicienne.

    Un Clavecin nommé Wanda

    Saint-Leu-Art expo fêtait les 17 et 18 mai derniersses 20 ans et du même coup poursuivait en beautéson voyage au pays du verre, du bois, du métal et detoutes les matières vivantes converties à l’ouvragede l’artiste-artisan.Pour cet anniversaire exceptionnel, les organisa-teurs avaient imaginé l’événement à la mesure dusuccès rencontré par ce rendez-vous annuel. 11 vil-lages dispersés dans le centre ville pour 300 expo-sants, avec des initiations, des démonstrations et unpublic qui s’était massivement déplacé faisant fi descaprices météorologiques. Une fois de plus, les visi-teurs, venus souvent de très loin, ont été séduits parla configuration des itinéraires proposés. Un pro-gramme qui doit beaucoup aux qualités intrinsèquesde la ville, et qui sait entraîner chaque année le meil-leur des énergies saint-loupiennes.

    20 ans ANNIVERSAIRE SAINT-LEU-ART EXPO

    Dans la foulée COURSE DES COTEAUX

    Une image insolite que celle de cettemarée humaine du départ qui s’étire,maigrit à vue d'œil et d'un coup, laisseentrevoir des visages animés par l'effort.

    Des enfants, des femmes, des hom-mes de tout âge portés par le désir determiner la course.

    Ils couraient, ils couraient, et tous oupresque, ont tenu ces 10 kilomètresfatidiques, tracés sur un parcours qui variait les plaisirs. 300 concurrents quise sont accrochés pour passer fièrement la ligne d’arrivée, et les plus jeunes, sur un, deux ou trois kilomètresont montré une résistance impression-nante.

    Adultes1- Maxime Hamon 2- Mohammed Ramdi3- Pierre SenacLa première femme, Valérie Garretermine treizième à plus de 4 minutesdu vainqueur

    Benjamins – minimes1- Thomas Zouzac2- Victor Bonilla3- Thomas SarfatiLa première fille, Léa Jove termine treizième

    Poussins1- Baptiste Couplan2- Lucas Letellier3- Nicolas SabbatiniLa première fille, Léa Sari termine treizième

    Eveil Athlétisme1- Kevin Yvon2- Louis Larée3- Brice GranjanyLa première fille, Agathe Parent termine sixième

    Champion TROPHÉE PERRIER Corentin Enge l e n, jeune Saint-Loupien a remporté le 8 mai dernier lafinale du trophée Perrier catégorie 13 /14 ans et qui devient ainsi cham-pion du Val d’Oise de tennis. Un excel-lent résultat qui permet à Corentin,élève de 4ème au collège Wa n d aLandowska, de participer au cham-pionnat de France qui se déroulera aumois de juin à Roland Garros.

    Le 47 ème festival de Jazz fait déjà date. Le 1er mars dernier, Pauline Atlan et Irakli ont tourà tour fait chavirer la Croix Blanche. Régine et Georges Guérin les infatigables animateurs duJazz Club peuvent être heureux. Le Jazz et Saint-Leu vivent une lune de miel que nulne peut contrarier. Pas même la java…

    Quarante années que cette association saint-loupienne reçoit jeunes et moins jeunesdans ses murs, et propose des ateliers, des activités de loisirs.

    Se rencontrer, apprendre et découvrir sont les élé-ments moteurs de cet espace où les différences sontperçues comme des richesses. On ne s'étonneradonc pas que bon nombre de Saint-Loupiens restentattachés à cette toute jeune institution qui s'efforcede proposer à tous les publics, des loisirs à vocationsocio-culturelles.Pour leur quarante ans, les festivités programmées :

    • Mercredi 4 juin - Croix Blanche à partir de 15 h :auditions des élèves de guitare et piano

    • Dimanche 8 juin - MCL 15 h : théâtre enfants «A la recherche du bonheur perdu»• Vendredi 20 juin - Croix Blanche à 20 h 30 :Spectacle danse• Samedi 21 juin à 14 h - Espace Claire Fontaine Animations / démonstrations / stands des loisirs culturels à la MLC17 h - Discours de Monsieur le maire en présence detous les présidents et membres actifs qui ont marquél’histoire de la MLC• Dimanche 22 juin - Croix Blanche à partir de 14 h 30spectacles : danses et théâtre • Dimanche 22 juin - Espace Claire Fontaine. Expositions : artisanat d’art

    Maison des Loisirs et de la Culture«François Tru ffaut» 81, rue d’Ermont 01 39 95 59 61 - [email protected]

    40 ans ANNIVERSAIRE DE LA MLC

    Swing toujours

    Tous les Saint-Loupiens et toutes les énergies. Des bravos et des mercis à toutes celles et tous ceux qui font battre le cœur de la cité.

    André Mary maire-adjoint chargé des affaires culturelles avec Daniel Marty,l’un de ses prédécesseurs.

    NEW JOURNAL 27/05/08 20:00 Page 15

  • | DANS MA VILLE | LA MEMOIRE | 15

    Napoléon III retrouvera t-il la crypte deSaint-Leu, son père Louis Bonaparteroi de Hollande (frère de Napoléon) etses deux frères pour occuper le qua-trième tombeau qui est libre depuis leretour en Corse de la dépouille deCharles Bonaparte, son grand-père (etpère de Napoléon) ?

    En tous les cas, c'est se qu'appellentde leurs vœux un certain nombre

    d'historiens contemporains et de politi-que tels Axel Poniatowski, le maire del'Isle-Adam et Philippe Séguin. Ce der-nier tout particulièrement, s’efforce deréhabiliter Napoléon III dans lamémoire des Français. PhilippeSeguin l’a appelé Louis-Napoléon leGrand dans son livre paru en 1991aux éditions Grasset.Cette volonté collégiale de voir revenirles cendres de Napoléon III dans la

    crypte de l’église de Saint-Leu-la-Forêt,puisque celui-ci en avait exprimé ledésir dans son testament, est relayéepar de nombreux Sain-Loupiens, qui,en plus de considérer la ville déposi-taire du souvenir napoléonien, voientégalement une manne touristique.Toujours est-il, que ce scénario, long-temps improbable, n'est plus àexclure.

    Napoléon III - RepèreNé à Paris le 20 avril 1808, mort àChislehurst dans le Kent le 9 janvier 1873,Charles Louis Napoléon, futur Napoléon III,neveu de Napoléon Ier, est le troisième filsde Louis Bonaparte et de Hortense deBeauharnais elle même née du premiermariage de l'impératrice Joséphine. Le futur Napoléon III passe sa jeunesse enSuisse, au château d'Arenenberg.

    Il rejoint Paris à la faveur de la Révolutionde 1848. En juin, il est élu représentant àl'Assemblée constituante. Il démissionne le15 juin pour éviter de provoquer par saprésence le vote d'une loi d'exil. Est rééluen septembre. Il se présente à la prési-dence de la République le 10 décembreralliant les monarchistes du parti de l'Ord re .Par un coup d'Etat au matin du 2 décembre1851, le futur Napoléon III annonce la

    dissolution de l'Assemblée, le rétablissementdu suffrage universel. Malgré une insurrec-tion vite réprimée, le coup d'Etat est plébis-cité le 21 décembre 1851. Le 15 janvier1852 est promulguée une constitution ins-pirée de la Constitution consulaire de l'anVIII. Charles Louis Napoléon a gagné sonmandat de président est porté à dix ans.Sous le régime autoritaire de Napoléon III,une œuvre économique considérable est

    entreprise. Le réseau ferroviaire passe de 3 000 km en 1852 à 18 000 km en 1870 etla physionomie de Paris est radicalementtransformée sous la direction du baronHaussmann.La guerre franco-prussienne de 1870-1871mettra fin au règne de Napoléon III, avec ladéfaite de Sedan. Après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, Napoléon IIIs'exila en Grande-Bretagne.

    L'empereur qui repose en Angleterre depuis 1873 est l'objet de bien des supputations à l'issue des commémorations liées au bicentenaire de sa naissance. Dernière en date, son transfert vers Saint-leu mentionné dans son testament.

    Napoléon III : Retour à Saint-Leu ?

    1968Killy, Cohen-bendit, Kiki Caron,Colette Besson, les accords deGrenelles, la voie de John Baez, Lamort de Marin Luther King, le prin-temps à Prague, la guerre auVietnam, que restent-il de 1968 ?Un état d'esprit ? une culture ? desimages ? des slogans ?Les faits, et leur dimensions politiquessont les plus lisibles.

    A SAINT-LEU"J'étais étudiante à Paris, la France étaitprogressivement paralysée et comme rapi-dement nous n’avions plus de trains, j’étaiscoincée à Saint-Leu. Je ne pouvais plusaller en cours. J'étais à la maison,