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NEWSLETTER 52 e ANNÉE • n° 2293 • DU 26/10/2009 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT MAROC P. 1 • Partenariat OCP/Jacobs dans le domaine de l’ingénierie INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Une conférence internationale en 2010 sur le trafic de faux médicaments • Appui de la Banque mondiale (215 millions $) aux télécommunications haut débit dans 11 pays AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 3 • Sonatrach toujours intéressée par deux projets GNL au Venezuela MAROC P. 5 • Ouverture de la station « Mazagan Beach Resort » AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL P. 6 • Un Fonds « Transports et Énergie » de « plusieurs dizaines de milliards $ » • Deux projets de barrages de l’OMVG financés à 70 % CÔTE D’IVOIRE P. 7 • Un million de clients pour la CIE GUINÉE P. 8 • Un fonds chinois prêt à investir 7 à 9 milliards $ SÉNÉGAL P. 9 • La création d’une nouvelle compagnie aérienne « suit son cours de façon très satisfaisante » AFRIQUE CENTRALE ANGOLA P. 10 • Un million de résidences à construire CONGO P. 10 • Première pierre de 400 logements sociaux à Brazzaville avec la Chine CAMEROUN P. 10 • Présentation de l’étude de faisabilité du projet « fer » de Mbalam RD CONGO P. 11 • De nouveaux opérateurs intéressés par le projet cuivre-cobalt de Kolwezi AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Rio Tinto Alcan prêt à renégocier le projet d’usine d’aluminium de Coega KENYA P. 12 • Prochain forage pétrolier profond par la Cnooc chinoise AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT MAROC PARTENARIAT DE NIVEAU MONDIAL DANS LE DOMAINE DE L’INGÉNIERIE Le Groupe Office chérifien des phosphates (OCP) et Jacobs Engineering Group Inc (États-Unis) ont annoncé mi-octobre, leur intention de concrétiser un accord de partenariat en ingénierie industrielle sous forme de joint-venture. Celle ci fournira, durant la phase initiale, des services de gestion de programmes, de gestion de projets et d’ingénierie pour des projets inscrits dans le programme d’investissement de 5 milliards $ de l’OCP au Maroc. Cet accord permettra à l’OCP de mettre en œuvre ses plans de développement stratégiques, notamment les infrastructures nécessaires au développement de la plate-forme phosphate de Jorf Lasfar. Il fera également progresser les plans de développement de Jacobs dans l’industrie des engrais et dans la région. La joint-venture fournira des prestations à l’OCP et à d’autres entreprises dans leurs activités d’ingénierie liées au phosphate à travers le monde. En outre, elle offrira des prestations d’ingénierie en infrastructures sur les marchés en croissance des pays d’Afrique de l’Ouest. La nouvelle société utilisera les systèmes et outils d’ingénierie Jacobs et sera pourvue en personnel par l’OCP et Jacobs, ainsi qu’en personnel recruté localement. Elle devrait être opérationnelle avant fin 2009 et atteindre un effectif de 200 personnes dans les 12 mois. Selon Mostafa Terrab, P-DG du Groupe OCP, « cette collaboration avec Jacobs Engineering représente un jalon important pour l’OCP dans la réalisation de ses objectifs d’investissement à court et à moyen termes. La joint-venture mettra à contribution les forces et l’expertise des deux entreprises pour fournir des prestations d’ingénierie et des services aux projets liés au phosphate à l’extérieur du Maroc et aux projets d’infrastructure dans les pays d’Afrique de l’Ouest ». Cet accord « est une occasion unique de tirer parti de nos compétences conjointes et de renforcer notre développement dans le secteur des engrais », estimait pour sa part Noël Watson, président de Jacobs qui intervient au Maroc depuis plus d’une dizaine d’années. Le Groupe OCP est le leader mondial sur le marché du phosphate et des produits dérivés. Le sous- sol marocain recèle les trois-quarts des réserves mondiales de phosphate. Le Groupe OCP est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes avec 28 % de parts de marché en 2008. Il est par ailleurs le premier exportateur mondial de phosphate brut et d’acide phosphorique avec, respectivement, 40 % et 38,4 % de parts de marché en 2008. Le Groupe OCP est également exportateur d’engrais solides avec 8,4 % de parts de marché en 2008. Jacobs est l’un des plus grands et plus diversifiés fournisseurs au monde de services techniques, professionnels et de construction. Parmi les derniers contrats de Jacobs au Maroc figurent : en juillet 2008, des services d’architecture, conception et supervision pour le complexe médical de Casablanca-Anfa d’un coût de 100 millions $ offert par le président des Émirats arabes unis ; en octobre 2007, l’assistance technique à la conception et la gestion des travaux pour un programme de modernisation ou reconstruction de 17 hôpitaux d’un coût de 141 millions e financé par la BEI ; en juillet 2005, la licence et l’ingénierie de base et de détail pour une unité d’acide phosphorique de 375 000 t./an à Jorf Lasfar pour Pakistan Maroc Phosphore (joint-venture OCP/Fauji Group, Pakistan) ; en juin 2003, les services d’ingénierie de base et de détail et l’appui à la construction pour une usine de granulation de diammonium phosphate (DAP) de 120 tonnes/h pour l’OCP… 609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 0153-4157 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 52e ANNÉE • n° 2293 • DU 26/10/2009

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTMaroc p. 1• Partenariat OCP/Jacobs dans le domaine

de l’ingénierie

INTERNATIONALaFrIQUE p. 2• Une conférence internationale en 2010

sur le trafic de faux médicaments

• Appui de la Banque mondiale (215 millions $) aux télécommunications haut débit dans 11 pays

AFRIQUE DU NORDaLGÉrIE p. 3• Sonatrach toujours intéressée par deux

projets GNL au Venezuela

Maroc p. 5• Ouverture de la station « Mazagan Beach

Resort »

AFRIQUE DE L’OUESTrÉGIoNaL p. 6• Un Fonds « Transports et Énergie » de

« plusieurs dizaines de milliards $ »

• Deux projets de barrages de l’OMVG financés à 70 %

cÔTE D’IVoIrE p. 7• Un million de clients pour la CIE

GUINÉE p. 8• Un fonds chinois prêt à investir

7 à 9 milliards $

SÉNÉGaL p. 9• La création d’une nouvelle compagnie

aérienne « suit son cours de façon très satisfaisante »

AFRIQUE CENTRALEaNGoLa p. 10• Un million de résidences à construire

coNGo p. 10• Première pierre de 400 logements

sociaux à Brazzaville avec la Chine

caMEroUN p. 10• Présentation de l’étude de faisabilité du

projet « fer » de Mbalam

rD coNGo p. 11• De nouveaux opérateurs intéressés par

le projet cuivre-cobalt de Kolwezi

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEaFrIQUE DU SUD p. 12• Rio Tinto Alcan prêt à renégocier le

projet d’usine d’aluminium de Coega

KENYa p. 12• Prochain forage pétrolier profond par

la Cnooc chinoise

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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MAROC PARTENARIAT dE NIvEAu moNdIAl dANS lE domAINE dE l’INGÉNIERIELe Groupe Office chérifien des phosphates (OCP) et Jacobs Engineering Group Inc (États-Unis) ont annoncé mi-octobre, leur intention de concrétiser un accord de partenariat en ingénierie industrielle sous forme de joint-venture. Celle ci fournira, durant la phase initiale, des services de gestion de programmes, de gestion de projets et d’ingénierie pour des projets inscrits dans le programme d’investissement de 5 milliards $ de l’OCP au Maroc.

Cet accord permettra à l’OCP de mettre en œuvre ses plans de développement stratégiques, notamment les infrastructures nécessaires au développement de la plate-forme phosphate de Jorf Lasfar. Il fera également progresser les plans de développement de Jacobs dans l’industrie des engrais et dans la région.

La joint-venture fournira des prestations à l’OCP et à d’autres entreprises dans leurs activités d’ingénierie liées au phosphate à travers le monde. En outre, elle offrira des prestations d’ingénierie en infrastructures sur les marchés en croissance des pays d’Afrique de l’Ouest. La nouvelle société utilisera les systèmes et outils d’ingénierie Jacobs et sera pourvue en personnel par l’OCP et Jacobs, ainsi qu’en personnel recruté localement. Elle devrait être opérationnelle avant fin 2009 et atteindre un effectif de 200 personnes dans les 12 mois.

Selon Mostafa Terrab, P-DG du Groupe OCP, « cette collaboration avec Jacobs Engineering représente un jalon important pour l’OCP dans la réalisation de ses objectifs d’investissement à court et à moyen termes. La joint-venture mettra à contribution les forces et l’expertise des deux entreprises pour fournir des prestations d’ingénierie et des services aux projets liés au phosphate à l’extérieur du Maroc et aux projets d’infrastructure dans les pays d’Afrique de l’Ouest ».

Cet accord « est une occasion unique de tirer parti de nos compétences conjointes et de renforcer notre développement dans le secteur des engrais », estimait pour sa part Noël Watson, président de Jacobs qui intervient au Maroc depuis plus d’une dizaine d’années.

Le Groupe OCP est le leader mondial sur le marché du phosphate et des produits dérivés. Le sous-sol marocain recèle les trois-quarts des réserves mondiales de phosphate. Le Groupe OCP est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes avec 28 % de parts de marché en 2008. Il est par ailleurs le premier exportateur mondial de phosphate brut et d’acide phosphorique avec, respectivement, 40 % et 38,4 % de parts de marché en 2008. Le Groupe OCP est également exportateur d’engrais solides avec 8,4 % de parts de marché en 2008.

Jacobs est l’un des plus grands et plus diversifiés fournisseurs au monde de services techniques, professionnels et de construction. Parmi les derniers contrats de Jacobs au Maroc figurent : en juillet 2008, des services d’architecture, conception et supervision pour le complexe médical de Casablanca-Anfa d’un coût de 100 millions $ offert par le président des Émirats arabes unis ; en octobre 2007, l’assistance technique à la conception et la gestion des travaux pour un programme de modernisation ou reconstruction de 17 hôpitaux d’un coût de 141 millions e financé par la BEI ; en juillet 2005, la licence et l’ingénierie de base et de détail pour une unité d’acide phosphorique de 375 000 t./an à Jorf Lasfar pour Pakistan Maroc Phosphore (joint-venture OCP/Fauji Group, Pakistan) ; en juin 2003, les services d’ingénierie de base et de détail et l’appui à la construction pour une usine de granulation de diammonium phosphate (DAP) de 120 tonnes/h pour l’OCP…

609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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AFRICAN BUSINESSn L’introduction en bourse de la CFao devrait intervenir avant la fin de l’année 2009, lui offrant « de nouvelles perspectives de développement qui lui permettront de réaliser pleinement son potentiel de croissance », indique la société.Filiale du groupe PPR présidé par François-Henri Pinault, CFAO est un leader de la distribution spécialisée dans ses métiers clés, la distribution automobile et pharmaceutique, en Afrique (hors Afrique du Sud) et dans les Collectivités territoriales françaises d’outre-mer, et un acteur majeur de certaines activités industrielles et de certains services technologiques dans ces zones.Richard Bielle vient par ailleurs d’être nommé président du directoire de CFAO, et Alain Viry président du Conseil de surveillance.

n réunion sur le thème « sécurité foncière et essor économique – le titrement de la propriété immobilière dans les pays en développement », organisée le 10 novembre à Paris par le Conseil supérieur du notariat.Parmi les intervenants figurent Hamid Rashid, conseiller principal, coordonnateur de l’initiative pour l’habitation juridique des pauvres, Bureau des politiques de développement, PNUD ; Alexandre Vilgrain, président du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), président de la Somdiaa ; Steve Gentili, président du Forum francophone des affaires (FFA), président de la BRED ; Klaus Deininger, économiste principal, Groupe de recherche sur le développement et conseiller propriété foncière au Département du développement rural, Banque mondiale ; Franck Debié, directeur général de la Fondation Chirac ; Marcella Villareal, chef du service Population et développement, FAO ; Biossey Kokou Tozoun, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, République du Togo ; Roger Karoutchi, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l’OCDE ; Abdoulaye Harissou, président honoraire de la Chambre des notaires du Cameroun, président honoraire de la CAAF de l’Union internationale du notariat ; Tchassona Traoré, notaire au Togo, président honoraire de la Chambre des notaires du Togo, conseiller général de l’Union internationale du notariat ; Jean-Michel Debrat, directeur général adjoint, Agence française de développement (AFD) ; Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement…

Une conférence internationale en 2010 sUr le trafic de faUx médicaments

Le président Jacques Chirac a lancé mi-octobre au Bénin « l’Appel de Cotonou » contre « le trafic des faux médicaments » qui « est un véritable scandale ».

« En Afrique, 30 % des médicaments sont faux ou sous-dosés. Quand on sait que 70 % des médicaments antipaludiques sont des faux, on ne peut pas rester les bras croisés !

La lutte contre les faux médicaments se fait à trois niveaux : le contrôle de la qualité des médicaments, avec des laboratoires effi-caces et rapides (comme celui dont la Fondation Pierre Fabre et la Fondation Chirac ont financé l’extension à Cotonou) ; la coopération douanière et policière contre le trafic international ; et les sanctions contre les producteurs, les trafiquants et les distributeurs. Plus qu’un enjeu, c’est une urgence de santé publique.

Nous avons besoin d’une base juridique pour agir. C’est pourquoi, avec l’Appel de Cotonou, je propose la tenue d’une conférence interna-tionale sur le sujet dès l’an prochain (à Genève, siège de l’OMS). Il s’agit d’aboutir rapidement à une convention d’interdiction qui devra être signée et ratifiée par le plus grand nombre d’États. Nous n’arriverons pas à stopper le trafic international des faux médicaments sans une coordination douanière et policière renforcée. 

Je suis heureux que ma Fondation ait reçu sur cette initiative le soutien des Fondations Clinton et Gates. Il y a une évolution positive au sein des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », souligne l’ancien chef de l’État français.

Selon l’OMS, le trafic de faux médicaments représenterait 10 % du marché pharmaceutique mondial, soit environ 45 milliards €.

« Il est de notoriété publique que ce trafic est florissant et extrê-mement rentable », a déclaré le Pr Marc Gentilini, délégué général pour l’accès aux médicaments de qualité de la Fondation Chirac. « Il est en train de passer devant le trafic de drogue ».

Il faut sécuriser l’approvisionnement des officines et des hôpitaux, propose le président Chirac. « Enfin, nous devons poursuivre et amplifier l’accès aux médicaments et aux médecins qui les prescrivent. Les finance-ments innovants du développement, comme la taxe sur les billets d’avion, doivent, en priorité, servir à abaisser ces coûts d’accès à la santé dans les pays pauvres. J’ai bon espoir : nous pouvons compter sur une nouvelle génération de responsables qui prend la mesure du phénomène ».

Les présidents du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, de Centra-frique, du Congo et du Sénégal se sont joints à l’ancien président français pour lancer « l’Appel de Cotonou ».

appUi de la BanqUe mondiale (215 millions $) aUx télécommUnications haUt déBit dans 11 pays

La Banque mondiale a annoncé début octobre son engagement à hauteur de 215 millions $ dans le Programme régional de télécom-munications haut débit en Afrique centrale (CAB/Central Africa Backbone), un programme de 10 ans.

Trois pays participant à la phase initiale de 26,2 millions $ béné-ficient d’ores et déjà de financements : le Cameroun (crédit IDA, 9,9 millions $) ; la Centrafrique (don IDA, 7,3 millions $) ; et le Tchad (don IDA, 9 millions $).

Huit autres pays sont également éligibles à ce programme : Congo, Guinée Équatoriale, RD Congo, Gabon, Niger, Nigeria, Sao Tomé et Principe et Soudan.

Le programme CAB est soutenu à travers un partenariat entre la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. Ce programme vise aussi à susciter un apport additionnel de 98 millions $ du secteur privé. En coordination avec la Commu-nauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la Commission de l’Union africaine jouera un rôle important en facilitant la coopération intergouvernementale et l’harmonisation

des politiques. La Société financière internationale (SFI/IFC) aidera également les gouvernements à structurer des partenariats public-privé dans le cadre du programme.

Jusqu’à maintenant, l’Afrique centrale a les services Internet et téléphone les moins bons et les plus chers d’Afrique. « Notre but final est de développer des artères bande large régionales et nationales et de réduire significativement le coût des services TIC en Afrique centrale », a déclaré Mohsen Khalil, directeur des TIC globales à la Banque mondiale.

Outre le développement de l’infrastructure, le Programme CAB promouvra un environnement concurrentiel en libéralisant le secteur et en restructurant les opérateurs de télécommunica-tions. Les buts seront de : maximiser l’utilisation du financement privé (ou minimiser l’utilisation du financement public) ; assurer la faisabilité et l’attractivité de la transaction ; et assurer un accès ouvert aux infrastructures régionales de connectivité, et des tarifs concurrentiels raisonnables sur les capacités internationales, régio-nales et nationales.

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RÉGIONALn Lancement du Centre de marseille pour l’intégration en méditerranée (Cmim) mi-octobre par la Banque mondiale conjointement avec la Banque européenne d’investissement, les gouvernements égyptien, français, jordanien, libanais, marocain, tunisien et la ville de Marseille.Les champs d’intervention du CMIM comprennent cinq secteurs et 14 programmes se concentrant sur : développement urbain et spatial ; développement durable ; transports et logistique ; compétences, emploi et mobilité des travailleurs y compris les jeunes ; économie de la connaissance, innovation et technologie.

n Une conférence internationale sur la « Contribution des autorités locales et régionales à la stratégie pour l’eau de l’Union pour la méditerranée » (Upm) est organisée à Lyon les 23 et 24 novembre prochains par Cités et gouvernements locaux unis et, notamment, sa Commission Méditerranée (MedCGLU), en partenariat avec de nombreux acteurs.Cette rencontre, dont l’ouverture devrait être assurée par Mohamed Nasr Eldin Allam, ministre égyptien des Ressources en eau et de l’irrigation, réunira 300 participants, pour la plupart élus des collectivités locales et régionales du Nord, du Sud, et de l’Est de la Méditerranée.Elle a pour objectif de faire émerger des recommandations pour la Stratégie méditerranéenne de l’eau construite par les États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM).

ALGÉRIEn Le contrat de construction d’un barrage à Khenchela a été attribué à Cosider TP par l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), pour un montant de 6,57 milliards DA (environ 62 millions e). La filiale du groupe public de BTP était en concurrence avec des groupes étrangers. Le délai de réalisation de ce barrage a été fixé à 30 mois à partir de la date d’attribution définitive du projet, qui interviendra après l’accord de la Commission nationale des marchés publics (CNMP).

n « L’année 2010 verra le démarrage des travaux de trois grands barrages au profit des wilayas de Tizi-Ouzou, Souk Ahras et Relizane », a annoncé fin septembre le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou, au cours de laquelle il a été retenu la réalisation d’un barrage de 150 millions de m3 sur l’oued Bougedoura. Au total, 19 barrages sont programmés, au titre du troisième quinquennat, pour la réalisation à l’horizon 2014 à travers le territoire national.

AlGÉRIE sonatrach toUjoUrs intéressée par deUx projets Gnl aU VenezUela

« Sonatrach avait soumis une offre à la compagnie vénézuélienne Pdvsa sur deux projets de GNL (gaz naturel liquéfié), mais les conditions d’attribution étant draconiennes, la société n’a pas pu répondre à ces critères », selon son P-DG, Mohamed Meziane. « La participation qui nous a été proposée avait été fixée à 10 %, avec un niveau de financement important et des conditions financières un peu sévères. Les retombées et les avantages ne semblaient pas être très économiques pour Sonatrach ».

« Récemment, nous avons reposé la question de notre participation dans ces projets. À ce sujet, le président Hugo Chavez avait déclaré lors de sa dernière visite en Algérie vouloir voir Sonatrach participer dans le secteur gazier vénézuélien ». Concernant la région pétro-lifère de l’Orénoque, Meziane a indiqué que « son groupe, actif dans l’extraction des bruts légers seulement, ne dispose ni de la technicité ni de l’expérience lui permettant l’extraction des bruts lourds, d’où la nécessité de s’associer à d’autres partenaires dans pareils projets ».

« Sonatrach vise, d’ici à 2015, une production de 120 000 barils/jour à partir des gisements qu’elle développe à l’international », a par ailleurs indiqué Meziane. « Sonatrach prévoit aussi de tirer 150 millions $ par an des services d’engineering et de construction réalisés par ses filiales à l’étranger ».

mise en prodUction dU projet Gazier de timimoUn en 2013

Sonatrach (51 %), Total (37,75 %), et Cepsa (11,25 %) ont annoncé mi-octobre que le plan de développement du projet gazier de Timimoun, situé dans le Sud-Ouest algérien entre les villes de Timimoun et d’Adrar, a été approuvé par l’Agence algérienne nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Cette approbation marque une étape majeure dans la réalisation du projet, et fait suite à une campagne d’exploration et d’appréciation débutée en 2003 au cours de laquelle six puits ont été forés.

Sonatrach, Total et Cepsa opéreront conjointement le projet de Timimoun. Le plan de développement du projet prévoit de mettre en production huit gisements sur une éten-due de 2 500 km2 avec le forage d’une quarantaine de puits. Il comprend également la construction d’installations de collecte et de traitement du gaz ainsi que le raccordement au gazoduc que Sonatrach a décidé de réaliser pour relier les gisements du Sud-Ouest algérien à Hassi R’mel.

Les travaux de développement devraient débuter au dernier trimestre 2009 pour une mise en production prévue en 2013. La production commerciale de gaz naturel de Timi-moun devrait atteindre environ 1,6 milliard de m3 par an en plateau.

Un accord de commercialisation confie à Sonatrach la vente de la totalité du gaz produit.Total détient 48,83 % de la compagnie espagnole Cepsa.

2 000 km de liGnes 400 kV en 2010

La Sonelgaz a annoncé début octobre la mise en service de l’interconnexion Algérie-Maroc en 400 kV, qui donne un nouveau rôle commercial aux interconnexions électriques entre les pays du Maghreb. L’expérience des interconnexions entre la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc d’une part, et entre le Maroc et l’Espagne d’autre part, constitue aujourd’hui un appui précieux pour les travaux relatifs à la construction d’un marché euromaghrébin à travers une « boucle méditerranéenne ».

Deux contrats signés entre le Groupe Sonelgaz et l’ONE marocain pourront ainsi être mis en œuvre. L’un établit les conditions techniques et commerciales qui régiront les rela-tions entre les deux sociétés en matière de transit de l’énergie électrique entre les réseaux algérien et espagnol via le réseau marocain ; l’autre arrête les conditions contractuelles d’échange mutuel de l’énergie électrique entre Sonelgaz et l’ONE.

La première mise sous tension en 400 kV a eu lieu en juin 2005. En 2008, les sociétés du Groupe Sonelgaz ont réussi le défi de mettre en service toute la dorsale 400 kV Est – Ouest longue de près de 1 200 km.

Le palier 400 kV continue son développement. En 2010, environ 2 000 km de lignes seront réalisées.

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ÉGYPTE Prêt de la BAD pour l’extension d’une station d’épuration d’eauLa Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mi-octobre à Tunis, un prêt de 53,33 millions e (48,56 millions UC), pour financer le projet d’extension de la station d’épuration de Gabal El Asfar, au Caire.Ce projet vise à améliorer la qualité des eaux usées déversées dans les égouts de l’Est de la capitale, ce qui devrait permettre d’étendre la zone bénéficiant d’un assainissement amélioré et d’offrir aux 8 millions de personnes qui l’habitent un environnement plus propre. Le projet permettra d’augmenter de 500 000 m3 par jour la capacité d’épuration de la station, et il sera effectué un traitement complet : pré-épuration, épuration primaire et épuration biologique. Il est également prévu de passer à la chloration des effluents, après qu’on sera parvenu à traiter correctement toutes les eaux usées des égouts. L’extension envisagée portera la capacité totale de traitement de la station à 2,5 millions m3 par jour.

MAROC 17 contrats signés pour le développement de l’UniversitéLe roi Mohammed VI a présidé début octobre la signature de 17 contrats pour le développement de l’Université marocaine, s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence 2009-2012 pour la réforme du système d’éducation et de formation.Ces 17 contrats sont dotés d’une enveloppe budgétaire de près de 12,6 milliards Dh (environ 1,13 milliard e) comprenant un budget de fonctionnement hors salaires de 8,2 milliards Dh ainsi qu’un budget d’investissement de 4,4 milliards Dh.Ils serviront de cadre contractuel intégré pour le financement des programmes de développement de l’Université, qui visent la mise à niveau et l’extension des infrastructures, l’augmentation de la capacité d’accueil des universités, le renouvellement des équipements et l’amélioration de l’offre de l’enseignement supérieur, la promotion de la recherche scientifique et l’amélioration de la qualité des prestations des œuvres sociales en faveur des étudiants.

ÉGYPTEn La Banque européenne d’investissement (Bei) a accordé deux prêts (120 millions e) pour l’électricité propre et l’eau, signés fin septembre. Ces contrats comprennent : un prêt de 50 millions e pour financer partiellement la construction d’un nouveau parc éolien à Gabal el Zait, au bord de la mer Rouge (200 MW) ; et un prêt de 70 millions e pour améliorer l’accès de 4 millions de personnes au système d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans le delta du Nil.

n La 4e édition de l’internet Governance Forum se tiendra le 15 novembre à Sharm El Sheik. L’Égypte sera le premier pays d’Afrique et du Moyen-Orient à accueillir ce forum au cours duquel de nombreux thèmes seront abordés, tels que la protection de l’enfance en ligne, la cyber sécurité, la gestion des ressources critiques de l’Internet, l’accès et la diversité, la gouvernance de l’Internet et les réseaux sociaux. Plus de 2 000 personnes assisteront à cet événement international.

n amr el Leithy a été nommé président d’Alcatel-Lucent pour l’Afrique et le Moyen- Orient, et responsable du compte global Orascom Telecom. Amr El Leithy rejoindra le 1er janvier 2010 l’équipe de direction de la région Afrique et Moyen-Orient, en remplacement de Vincenzo Nesci.

MAROCn alstom vient de livrer la première des 20 locomotives Prima ii commandées par l’Office national des chemins de fer marocain (ONCF), dans une version polyvalente, passager et fret, et qui seront utilisées sous le réseau 3 kV. Dotées d’une très forte puissance de traction (5,5 MW sous 3 kV), ces locomotives seront utilisées à partir de 2010 sur l’ensemble du réseau marocain pour les opérations de fret à une vitesse de 120 km/h, et pour le transport des passagers à une vitesse de 160 km/h.Conçue et fabriquée à Belfort (France), la locomotive de dernière génération livrée sera soumise, pendant les prochains mois, à une période d’endurance sur le réseau marocain, avant de pouvoir entrer en service commercial. La livraison des 19 autres locomotives s’échelonnera d’octobre 2009 à mars 2010.

n Le maroc participera pour la 5e fois comme exposant au salon international de la construction « Batimat 2009 » qui se déroulera du 2 au 7 novembre 2009 à Paris. À l’initiative du Centre marocain de promotion des exportations (CMPE), 24 sociétés opérant dans le secteur du bâtiment prendront part à cette manifestation dans un pavillon qui s’étendra sur 640 m2.

ALGÉRIE 100 milliards DA de l’État pour Air AlgérieLe gouvernement a accepté d’augmenter le capital de la compagnie publique Air Algérie afin de permettre l’acquisition d’une nouvelle flotte, la modernisation de ses infrastructures (base de maintenance comprise) ainsi que la formation du personnel. Le plan de restructuration coûtera à l’État 100 milliards DA (environ 1 milliard $) et devrait s’étaler sur cinq ans, soit jusqu’à 2014, selon le P-DG de la compagnie, Abdelwahid Bouabdallah. Le dossier a été transféré au Conseil national de l’investissement.L’accompagnement du nouveau plan de développement d’Air Algérie a été confié au cabinet international KPMG. Air Algérie a déjà conclu un accord pour l’acquisition de plusieurs ATR, et une seconde offre, en cours d’évaluation, permettra d’acquérir le second lot de la nouvelle flotte prévue afin d’atteindre environ 13 appareils.« Le capital d’Air Algérie en tant qu’entreprise-mère ne peut pas connaître une prise de participation, mais sa filialisation ouvrira la voie à une ouverture partielle du capital des filiales, à l’instar de la filiale cargo, du catering et éventuellement de la base de maintenance, mais pas tout de suite », a indiqué son P-DG.

LIBYE Achat de deux ATR par Libyan AirlinesATR et la compagnie nationale Libyan Airlines ont signé début octobre un contrat pour l’achat de deux ATR 42-500, qui deviendront les premiers ATR opérés dans le pays. Ce contrat, d’un montant d’environ 35 millions e, a été signé à l’occasion du salon de Lavex, à Tripoli. Ces avions, configurés avec 48 sièges, sont équipés des nouveaux moteurs PW 127M, et seront livrés cette année. Le capitaine Mohamed Ibsem, président exécutif de Lybian Airlines, a déclaré : « Nous avons décidé d’acheter des ATR en raison de leur flexibilité opérationnelle dans des conditions exigeantes et des environnements très durs, tels que sur certaines routes du désert libyen. Nous allons pouvoir améliorer la qualité de nos connexions aériennes vers plusieurs communautés locales », avec des conditions d’exploitation optimale, « notamment sur les routes peu rentables ». Libyan Airlines, fondé en 1964, et Afriqiyah Airways, l’autre compagnie d’État, ont été récemment regroupées sous l’African Aviation Holding Company, un organisme créé pour coordonner le développement du transport aérien en Libye.

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MAROC

n Une conférence ministérielle meNa-oCDe se tiendra le 23 novembre à marrakech, et réunira des ministres chargés des politiques d’investissement et de la gouvernance publique de la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ainsi que des représentants du monde des affaires et de la société civile.Le Forum est initié par le Programme MENA- OCDE pour l’investissement en collaboration notamment avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).Cette rencontre, qui se tiendra sous le thème « Au-delà de la crise : les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques », sera précédée d’un Forum MENA-OCDE des entreprises et d’un Sommet des femmes entrepreneurs.

TUNISIE Deux projets d’autoroutes à l’étudeSlaheddine Malouche, ministre de l’Équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, a indiqué début octobre que parmi les projets en cours d’études figurent ceux relatifs à l’autoroute Oued Zargua/Bousalem qui s’étend sur 70 km et dont les coûts sont estimés à 490 millions DT (environ 260 millions e), et l’autoroute Gabes/Rasjedir qui s’étend sur 188 km et dont les coûts sont estimés à 850 millions DT (environ 451 millions e).Le ministre a également annoncé le démarrage de l’élargissement de l’autoroute Tunis/Hammamet afin de créer une troisième voie dans les deux sens sur 51 km à partir de l’échangeur de Hammam-Lif et jusqu’à Barraket Essahel. Ce projet, qui sera réparti en deux tranches, sera réalisé sur 20 mois.

Renforcement du réseau de distribution d’électricitéLa Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé à mi-octobre un contrat de prêt de 47,57 millions e soit 90 millions DT destiné au financement partiel du projet d’assainissement et de restructuration des réseaux de distribution d’électricité, dont le coût global est estimé à 112 millions DT (environ 59,2 millions e).Les composantes de ce projet, qui vise l’amélioration des performances des réseaux de distribution, sont : la construction de 1 630 km de lignes aériennes (887 km en MT et 743 km en BT) ; la construction de 486 km de lignes souterraines (423 km en MT et 63 km en BT) ; la construction de postes de transformation MT/BT ; l’acquisition de moyens logistiques (engins spécifiques, groupes de secours, cabines mobiles) ; et la gestion du projet (étude d’exécution, contrôle des travaux, suivi environnemental).Le taux d’électrification global du pays atteint déjà 99,8 %.

mARoCoUVertUre de la station « mazaGan Beach resort »

Deuxième station du Plan Azur, après Saidia, à entrer en activité en 2009, la station touristique « Mazagan Beach Resort » a ouvert officiellement mi-octobre sur un terrain de 250 ha, longeant une plage de 7 km sur l’océan Atlantique, à quelques kilo-mètres d’El Jadida. Développé par le groupe Kerzner International, Mazagan prévoit un chiffre d’affaires de 1,35 milliard Dh la première année.

La première phase de cette station comprend notamment un hôtel cinq étoiles de 500 chambres (1 000 lits), un centre international de conférence (environ 2 000 places), un golf 18 trous, un SPA, restau-rants, casino… Cette première phase a nécessité une enveloppe de 3,1 milliards Dh (environ 280 millions €), financée dans le cadre d’un partenariat entre le groupe Kerzner, la Caisse des dépôts et de gestion (CDG), la société Maroc Émirats arabes unis de développement (Somed) et l’Assu-rance Mamda. Elle devrait attirer près de 4 millions de clients par an, dont 200 000 dans un hôtel cinq étoiles.

La station de Mazagan permettra la création de plus de 1 200 emplois, dont 950 sont déjà intégrés.

Selon Marie-Béatrice Lallemand, P-DG de Mazagan Beach Resort (El Jadida), la station a déjà signé 109 contrats avec des tours operators internationaux et des accords avec la majorité des opérateurs marocains.

Disposant de trois bureaux de vente internationaux (Paris, Londres et Francfort), Mazagan a également plus de 200 demandes de groupes en attente de confirmation.

Avec l’ouverture de la station d’El Jadida, Kerzner International se positionne diffé-remment de ses marques « One and Only » et « Atlantis » développées à travers le monde, a-t-elle souligné, précisant que son groupe compte lancer à terme « une  troisième marque pour mieux  identifier  le produit Mazagan sur le marché international ».

Pour le lancement des deux phases restantes du projet, Lallemand a indiqué que Kerzner International, tout en respec-tant le cahier des charges, va laisser passer l’hiver et le début de la saison d’été pour mieux identifier les demandes des clients et agir en conséquence.

Après Saidia et Mazagan, le Maroc ouvrira en 2009 deux nouvelles stations inscrites au plan Azur, Luxus (Larache) et Mogador (Essaouira).

inaUGUration dU projet de saUVeGarde de la zone aGrUmicole de seBt el-GUerdane

Le roi Mohammed VI a inauguré début octobre le projet de sauvegarde de la zone agrumicole de Sebt El Guerdane, dans la province de Taroudant, d’un investisse-ment global de 987 millions Dh, soit environ 89 millions €. Ce projet, dont l’exécution a duré deux ans, vise à faciliter l’accès à la ressource hydrique pour 600 exploitations dotées de mécanismes d’irrigation, locali-sées dans le périmètre d’El Guerdane.

Il s’agit d’un programme d’irrigation de 10 000 hectares d’agrumes à travers le transfert d’un volume d’eau annuel de 45 millions de m3 à partir du complexe hydraulique Aoulouz et Mokhtar Soussi, ce qui permettra d’assurer une dotation de 4 000 m3/ha/an durant la campagne agricole.

Les travaux ont porté sur la mise en place d’une conduite d’eau au niveau du barrage d’Aoulouz, d’un canal et d’autres ouvrages hydrauliques sur un linéaire de 90 km.

Fruit d’un partenariat entre le Fonds Hassan II pour le développement écono-mique et social, le concessionnaire Amen-souss et les agriculteurs bénéficiaires, le projet se traduira par la préservation de 11 000 postes d’emploi et plus de 10 000 emplois saisonniers et l’augmentation de la production d’agrumes de quelque 40 000 tonnes pour atteindre 255 000 tonnes. Cette progression entraînera une hausse du volume des exportations de 35 %.

TUNISIE

n attribution du permis de recherche d’hydrocarbures « Jenein Centre » début octobre à la société canadienne Storm Ventures International Inc, dans le cadre d’un contrat de partage de production avec l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP).Financé par Storm à hauteur d’environ 6 millions $, le programme de travaux de la période initiale (cinq ans) cible le forage d’un puits d’exploration. Situé dans le gouvernorat de Tataouine, ce permis couvre un périmètre de 312 km2.

AFRIQUE DE L’OUEST

6 | | N° 2 293 | DU 26/10/2009

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CÔTE D’IVOIRE

n Le projet de prolongement de l’autoroute du Nord et son emprise, entre Singrobo et Yamoussoukro, a été déclaré d’utilité publique par décret signé le 8 octobre par le président Laurent Gbagbo.

BÉNINn inauguration du complexe commercial « erevan » fin septembre par le président Yayi Boni ; réalisé à la sortie de l’aéroport international Bernadin Gantin de Cotonou, ce complexe, baptisé du nom de la capitale de l’Arménie, appartient au Groupe Tchifteyan, présidé par un opérateur économique arménien, présent au Bénin depuis 1953.Il représente pour le groupe un investissement de plus de 6 milliards de F.CFA, avec 140 emplois directs à la création. Le groupe est également propriétaire de la société Matériaux-Bénin, de la Société béninoise des peintures et colorants (Sobepec) et du complexe touristique Casa del papa.

RÉGIONAL Deux projets de barrages de l’OMVG financés à 70 %Le gouvernement sénégalais annonce la réunion de 70 % du financement des deux projets de barrages hydroélectriques de Kaléta et de Sambangalou (752 millions e - chiffres de 2006) de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, a reçu mi-octobre à ce sujet une délégation composée du président du conseil des ministres de l’OMVG, du représentant résident de la BAD, Mohamed H’Midouche, et des partenaires au développement : BID, BM, BIDC, qui ont manifesté leur volonté d’accompagner ce projet structurant. Ces deux barrages couvriraient plus de 20 % de la consommation énergétique des pays de l’OMVG (Gambie, Guinée, Guinée-Bissau et Sénégal). Les trois composantes sont : le barrage de Sambangalou sur la Gambie (128 MW, 402 Gwh/an, 216 millions e), le barrage de Kaléta sur le Konkouré (240 MW, 946 Gwh/an, 152 millions e) et une ligne de transport et d’interconnexion reliant les deux barrages au réseau électrique des quatre pays membres (1 677 km, 384 millions e). Le coût total du projet est maintenant évalué à 946 millions e.

6,5 milliards de F.CFA de l’Uemoa pour des études routières Les ministres chargés des Infrastructures de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont signé mi-octobre à Ouagadougou des conventions de maîtrise d’ouvrage délégué pour la réalisation d’un programme prioritaire d’études sur le réseau routier communautaire.D’un coût d’environ 6,5 milliards de F.CFA financé par l’Union, ce programme d’études concerne plus de 1 700 km, notamment la réhabilitation et le renforcement de 1 242 km de routes, l’aménagement et le bitumage de 355 km, ainsi que la construction de cinq ponts d’un linéaire de 1 760 m, et d’une station de pesage.Selon le président par intérim de la commission de l’Uemoa, Rui Duarte Barros, cette approche « vise une meilleure exploitation des axes routiers inter-Etats » et la réalisation des projets devra se poursuivre avec le recours aux agences d’exécution dans les États membres, donnant ainsi « un signal fort aux partenaires techniques et financiers ».

RÉGIoNAlUn fonds « transports et énerGie » de « plUsieUrs dizaines de milliards de dollars »

Une vingtaine d’experts des secteurs du Transport et de l’Énergie des 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se sont réunis mi-octobre à Abidjan pour examiner un projet proposé à ses pairs à Abuja fin juin, par le président Laurent Gbagbo.

Sous la conduite de Marie Delesse, conseiller technique du président Gbagbo, chargée des questions de Transport, et présidente du Comité de travail, et de Célestin Talaki, commissaire chargé des Infrastructures de la Cedeao, les experts sont convenus de la mise en place d’un « Fonds de développement et de financement des Transports et de l’Énergie » (Fodete).

La BAD (FPPI-Nepad) et la BIDC ont manifesté leur intérêt à participer au financement du projet.

« En ce qui concerne le contenu du Fonds, il faut s’attendre à plusieurs dizaines de milliards de dollars », selon Delesse. « Mais, pour l’instant, nous ne pouvons pas avancer de chiffres d’autant plus que nous débutons l’étude avec la BAD ».

« Pour mettre en place ce Fonds, il faudra une étude spécifique circulaire par un consul-tant commis, qui va faire le tour des pays, pour voir quelle est la spécificité de chaque pays, et proposer le fonctionnement et l’assiette des recettes qu’il faut mettre en jeu pour alimenter le Fonds », précise Talaki.

création par l’omVs d’Une société charGée de la naViGation sUr le fleUVe sénéGal

Le conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), réuni début octobre à Bamako, a décidé la création d’une société entre les États membres (Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal), chargée de la gestion et de l’exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal. La Sogen, dont le siège sera à Nouakchott, aura un premier directeur général de nationalité malienne.

Mamadou Diarra, ministre malien de l’Énergie et de l’eau, a annoncé qu’après le bali-sage du fleuve, l’Organisation réunira une table ronde dédiée au Système de transport multimodal avec comme dorsale principale le chenal navigable de Saint-Louis au Sénégal à Ambidédi au Mali, dont chaque pays abritera un port.

Le conseil des ministres a également pris bonne note de l’évolution positive de la prépa-ration : de la pose de la première pierre du projet hydroélectrique de Félou (IDA/Banque mondiale 75 millions $, BEI 33 millions €…) ; du lancement des travaux des berges de Kayes ; et de l’opération de protection contre le paludisme.

Concernant les projets hydroélectriques de Gouina, Koukoutamba et Gourbassi, le conseil s’est félicité des résultats positifs des contacts menés auprès des partenaires au développe-ment et a donné des instructions appropriées pour accélérer les procédures s’y rapportant.

L’OMVS a par ailleurs réceptionné à Saint-Louis deux bateaux offerts par les Pays-Bas, le « Bafing » et le « Bakoye ». Selon Mohamed Salem Ould Merzoug, Haut commissaire de l’OMVS, « ces vedettes spécialisées permettront de réaliser des mesures hydrographiques et bathymétriques dans les zones sous influence du barrage de Diama, d’identifier les sources de pollution et de nuisance actuelles ou potentielles, et d’évaluer le niveau d’envasement du lit du fleuve, notamment dans le Delta et la Vallée ».

Dans le cadre de la coopération dans le domaine de l’environnement, les Pays-Bas soutiennent deux programmes de l’OMVS d’un montant global de 20 millions € pour la période 2006-2012.

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BURKINA FASOn Volta ressources inc. a annoncé fin septembre qu’une campagne de forage de 435 trous (sur 3 340 m) a permis d’identifier une grande anomalie en cuivre-or entre les gisements de Dienemera et de Gongondy sur le projet Gaoua, détenu entièrement par la société et situé dans le Sud du Burkina Faso. Le programme a également étendu le potentiel minéral à l’Ouest du gisement de Gongondy.Selon Kevin Bullock, P-DG de Volta, « ces résultats nous portent encore plus à croire que nous pourrons découvrir d’autres zones de minéralisation à Gaoua ».Les gisements de Dienemera et de Gongondy contiennent des ressources présumées initiales de 82 600 000 tonnes titrant 0,40 % de cuivre et 0,40 g/t d’or, pour un total de 724 880 000 livres de cuivre et 1 072 900 onces d’or.

CÔTE D’IVOIREn inauguration de la première unité de l’ensemblier industriel français Boccard en Afrique de l’Ouest début octobre en zone industrielle de Vridi-canal (Abidjan).Selon son président, Bruno Boccard, l’implantation de la société répond à un objectif de reconstruction et de développement du tissu industriel ; elle est intéressée par la maintenance et les travaux neufs, le secteur du pétrole… « L’environnement des affaires en Côte d’Ivoire est propice ».

BURKINA FASO L’interconnexion Côte d’Ivoire-Burkina Faso « sous tension avant le 31 décembre »Le ministre d’État français, ministre de l’Écologie, de l’énergie et des transports, Jean Louis Borloo, a visité mi-octobre trois chantiers de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso, situés dans la zone de Ouagadougou.« Si le projet tire à sa fin, c’est non seulement grâce à l’appui financier de la France à travers l’Agence française de développement (AFD), mais également grâce à l’assistance technique française », a déclaré le ministre burkinabé des Mines, des carrières et de l’énergie, Kader Cissé.Selon le directeur général de la Société nationale burkinabé d’électricité (Sonabel), Salif Kaboré, « nous avons connu des problèmes de délestage cette année. Avec la mise en service de la ligne Ouagadougou/Bobo-Dioulasso, nous allons disposer de 86 MW importés de Côte d’Ivoire. Cela devrait nous permettre de satisfaire la demande à moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2013-2014, et de voir venir les autres projets : la centrale thermique de Komsilga, l’interconnexion Bolgatenga-Ouagadougou ». Le coût initial du projet d’interconnexion avec la Côte d’Ivoire est de 49 milliards de F.CFA financés par l’AFD, crédit mixte danois, la BEI, le fonds nordique NDF, la Banque mondiale, l’État burkinabé et la Sonabel. L’avancement des travaux est à environ 80 %. « Nous pensons pouvoir commencer les essais dans la dernière décade de novembre et mettre la ligne sous-tension avant le 31 décembre », estime Salif Kaboré.

Prochain renforcement de la route Ouagadougou-SakoinséLe Premier ministre Tertius Zongo a procédé fin septembre à la réception définitive des travaux de renforcement de la RN1 Bobo-Dioulasso/Boromo. La réfection de ce tronçon bitumé long de 169 km a été financée par la Communauté européenne et l’État burkinabé à hauteur de 56,95 milliards de F.CFA (dont 55 milliards de F.CFA du FED). Les travaux avaient débuté en septembre 2005. La RN1 Bobo-Boromo est ouverte à la circulation depuis plus d’une année à la suite de sa réception provisoire en avril 2008. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Témai Pascal Benon, a indiqué que le trafic journalier a atteint 875 véhicules par jour en 2008, malgré les travaux en cours. Elle « est véritablement le cordon ombilical dans l’économie de l’Ouest ».Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré, a annoncé pour 2010 le début des travaux de renforcement du tronçon Ouagadougou-Sakoinsé (59 km). Le coût total de ces travaux est estimé à plus de 100 milliards de F.CFA. Cependant, « si cette route qui vient d’être inaugurée est dégradée, l’Union européenne ne va pas financer le tronçon Boromo-Sakoinsé (128 km) », souligne-t-il.

CÔTE d’IvoIREUn million de clients poUr la cie

Créée en novembre 1990, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), filiale du groupe Bouygues, a fêté son millionième client mi-octobre en présence du ministre des Mines et de l’énergie, Léon Monnet.

Selon le directeur général de la société, Flore Konan, « le nombre de nos clients est passé de 413 000 en 1990 à plus d’un million aujourd’hui, soit une augmentation de près de 150 % en 19 ans ». Dans la sous-région, la Côte d’Ivoire devient le troisième pays, après le Nigeria, avec ses 130 millions d’habitants, et le Ghana à atteindre un tel résultat. Et « on estime qu’un million de  clients  en Côte  d’Ivoire  représentent 10 millions de personnes ayant accès à l’élec-tricité, si l’on considère qu’une famille ivoi-rienne compte en moyenne 10 personnes ! »

Les autres pays subsahariens pouvant revendiquer plus d’un million de clients sont l’Afrique du Sud, le Soudan et le Kenya.

Le ministre a dénoncé à cette occasion les fraudes sur l’électricité par une partie de la population, le manque à gagner s’élevant à une trentaine de milliards de F.CFA.

proGramme d’inVestissement de 120 milliards de f.cfa dans sitarail par Bolloré

Dominique Lafont, directeur géné-ral Afrique du Groupe Bolloré, a été reçu fin septembre par le président Laurent Gbagbo. « Nous avons évoqué les grands chantiers de développement des infrastruc-tures dans lesquels nous sommes engagés aujourd’hui en Côte d’Ivoire », a déclaré Lafont.

« Il y a d’abord le terminal à conteneurs d’Abidjan sur lequel nous avons lancé des travaux de génie civil, l’objectif étant que d’ici à deux ans, la capacité des portiques de quais et de parcs soit doublée ».

Le groupe a par ailleurs « engagé un processus visant à  relire  la convention de  concession  pour  attirer  davantage d’argent frais qui puisse être investi sur Sitarail », où environ « 120 milliards de FCFA vont être investis ». « Cela permettra d’améliorer la fluidité et de désenclaver le Burkina Faso, le Mali et probablement le Niger ».

Une partie du financement proviendra des États desservis par le chemin de fer et les bailleurs de fonds.

CÔTE D’IVOIRE Des investisseurs européens intéressés par le secteur minierConduisant une importante délégation d’investisseurs européens, Charles Millon, ancien ministre français de la Défense et ancien ambassadeur de France près la FAO, a été reçu fin septembre par le chef de l’État. « Avec le président Laurent Gbagbo, nous avons parlé des dossiers économiques qui concernent les domaines des mines et de l’énergie », a déclaré Charles Millon. « Des investisseurs en France et en Europe pensent que la Côte d’Ivoire peut avoir un développement intéressant et sont prêts à investir des sommes conséquentes si les conditions juridiques sont réunies ». Il s’agit principalement pour ces éventuels partenaires intéressés par le secteur minier « d’avoir des contrats qui soient respectés par toutes les parties en vue d’une rentabilisation des capitaux investis ».« Nous avons eu des échanges très fructueux », a pour sa part déclaré J.F. Saglio, du groupe italien Carlo Tassara. Ce groupe de l’homme d’affaires franco-polonais Romain Zaleski détient des participations en France dans Eramet (13,1 % via Carlo Tassara France), au Gabon dans Comilog (7,04 % via Formang)…

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GAMBIEn La société scanning system a signé début octobre à Lomé un accord de prêt de 900 millions de F.CFA avec la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour le financement partiel de son projet d’équipement.Ce projet contribuera à lutter contre la fraude douanière, à prévenir l’entrée sur le territoire gambien de produits comme les drogues et les armes à feu grâce à des moyens technologiques avancés. Il permettra également d’assurer une meilleure fluidité du trafic des conteneurs et des colis et d’améliorer les recettes douanières.

NIGERn signature de deux conventions de financement mi-octobre avec le Fonds saoudien de développement (FsD), d’un montant total de 120 millions de riyals saoudiens (RS) soit environ 14,5 milliards de F.CFA. La première, 75 millions RS soit 9,07 milliards de F.CFA, est destinée au financement partiel du projet du barrage de Kandadji (130 MW, 620 Gwh/an…) ; la seconde, 45 millions RS soit 5,45 milliards de F.CFA, sera affectée au projet de développement des secteurs de l’éducation et de la santé (construction et équipement de 150 écoles pour 15 300 élèves, et transformation de 20 cases de santé en centres de santé intégré).

SÉNÉGALn abbas Jaber, président de suneor, accompagné de Jacques Olivier Thomann, directeur général de BNP Genève, et de Guy De Montule, directeur Afrique et Moyen-Orient de Louis Dreyfus Commodities, a été reçu par le président Abdoulaye Wade.

GUINÉE-BISSAUn Le Projet de développement mené par les communautés rurales bénéficie d’un don de 5 millions $ approuvé fin septembre par la Banque mondiale.L’objectif est d’améliorer l’accès aux infrastructures et services économiques et sociaux de base et à caractère prioritaire dans au moins deux régions (Cacheu et Biombo), sur les huit que compte le pays. Selon les estimations, 85 % des communautés en seront les bénéficiaires.

MALIn Prochaine création d’une joint-venture avec le Venezuela dans les domaines pétrolier et minier ; une lettre d’intention a été signée à cet effet fin septembre à Caracas.Les deux ministères en charge des Mines formeront un comité technique (trois représentants de chaque côté) dans les 30 jours à compter de la date de signature du document. Le comité technique se réunira ensuite au Mali pour finaliser le plan de travail et établir les activités immédiates de la société mixte qui sera créée.L’Institut national de la géologie et des mines du Venezuela et la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) du Mali, sont respectivement désignés comme agences d’exécution.La lettre d’intention est valable pour un an, et peut être prorogée par accord entre les parties. Le président Hugo Chavez a également proposé l’ouverture par le Venezuela d’une ligne de crédit à la Banque malienne de solidarité (BMS) et a promis de construire un nouveau lot de logements sociaux après les 100 maisons de Tabacoro (Bamako).

GHANA Projet routier de 134 millions $ avec le FADLe Fonds africain de développement (FAD) a approuvé mi-octobre un prêt de 53,59 millions d’unités de compte (UC), équivalant à 85 millions $, pour le projet de construction de la route Awoshie-Pokuase (15 km), ainsi que de routes secondaires et d’importantes infrastructures socio-économiques.Ce projet vise à apporter des solutions intégrées au problème du développement urbain d’Accra ; le Ghana, dont plus de 40 % de la population vit en milieu urbain, est l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique. Cette nouvelle route, qui reliera l’axe Accra-Kumasi à l’extension de l’autoroute Accra-Tema à Awoshie, tiendra lieu de trait d’union entre le corridor Tema-Ouagadougou-Bamako et la route côtière trans-Afrique de l’Ouest.D’un coût total de 84,54 millions UC/133,9 millions $, le projet sera cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) (25,70 millions UC/40,72 millions $). Les fonds de contrepartie de l’État ghanéen serviront, pour l’essentiel, à financer les coûts d’indemnisation et de réinstallation (5,25 millions UC/8,32 millions $).L’achèvement du projet est prévu pour juin 2014.

MALI Prochain achèvement d’une centrale thermique de 55 MWLe projet Sopam, du nom du promoteur burkinabé Sogli Panguéba Mohamed, porte sur l’installation à Siracoro Diatoula, à proximité de la zone aéroportuaire de Bamako, d’une centrale thermique au fuel composée de cinq groupes Sulzer de 11 MW chacun, soit une puissance installée totale de 55 MW. Le projet est financé par un pool bancaire composé de quatre banques maliennes avec comme chef de file la Banque internationale pour le Mali (BIM SA) et un établissement financier burkinabé (Burkina Bail) qui a participé à hauteur de 5 %. Les autres banques maliennes sont Bank of Africa, BNDA, Ecobank et BMS. L’enveloppe globale atteint 23-24 milliards de FCFA, contre un coût prévisionnel de 16 milliards de F.CFA. La future centrale sera exploitée en BOT (Build, Operate and Transfer). Une quarantaine de personnes travaillent sur le site, dont l’équipe de montage composée de Chinois. 70 employés seront nécessaires pour exploiter cette nouvelle centrale en voie d’achèvement. La concession porte sur une période de cinq ans.Parmi les autres projets d’Énergie du Mali (EDM) figurent la centrale de Balingué (45 MW) attendue fin 2010/début 2011, l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire (200 MW, première tranche 80 MW)…

GuINÉEUn fonds chinois prêt à inVestir 7 à 9 milliards $

Selon le ministre des Mines, Mohamed Thiam, un protocole d’accord a été signé mi-octobre à Conakry avec le China Inter-national Fund Limited (CIF) et la Sonangol, la société pétrolière de l’État angolais, pour la prospection des gisements offshore.

Le CIF envisagerait d’investir entre 7 et 9 milliards $ dans l’exploitation minière et pétrolière, dans des infrastructures routières, ferroviaires, des ports, des hôpitaux…

Cet accord de cinq ans « est très simple et pourrait être totalement conclu avant la fin de l’année », estime le ministre. « La Guinée est l’un des pays dont les réserves naturelles sont les plus importantes du monde, et la Chine l’un des pays qui a le plus besoin de ressources ». Les investissements réalisés seraient remboursés sous forme de minerais.

Le CIF, déjà présent en Angola, appor-terait la majorité des capitaux, la Sonangol n’intervenant que pour la partie pétrolière.

La Guinée et la Chine ont créé une joint-venture pour l’exploration pétrolière, a déclaré Thiam, qui précise que les partenaires chinois ont déposé 150 millions $ à la Banque centrale de Guinée pour construire deux centrales, l’une de 50 MW et l’autre de 30 MW.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, soulignait pour sa part que le CIF est une société inter-nationale de Hong Kong, les affaires de cette société en Guinée ne concernant qu’elle et n’ayant aucun lien avec le gouvernement chinois.

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SÉNÉGALn Prochaine construction « d’un grand building des affaires étrangères avec toutes les commodités », annoncée mi-octobre par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang.

SÉNÉGALn inauguration de l’unité de production Philip morris manufacturing sénégal, filiale du Groupe Philip Morris International, début octobre à Pikine (Dakar). D’un coût global de 13 milliards de F.CFA, cet investissement a créé 400 emplois permanents et contribue substantiellement à l’accroissement des recettes fiscales par le biais des droits d’accises et de la TVA. La production de l’usine est essentiellement destinée à l’exportation vers 15 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.« C’est un grand groupe, leader mondial dans son domaine, qui fait confiance à notre pays », a déclaré le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui a reçu à cette occasion Jean Claude Kunz, président pour la région du Moyen-Orient et Afrique du Groupe Philip Morris International.

TOGOn inauguration de trois ponts reconstruits par la Chine ; le Togo avait connu en juillet 2008 des crues emportant 11 ponts dont ceux d’Amakpapé, de Togblékopé et de Lilikopé sur la Nationale n° 1. Ces trois ouvrages réalisés neuf mois par la Société chinoise des travaux de ponts et chaussées ont été financés totalement par la Chine à hauteur de 2,5 milliards de F.CFA.

SÉNÉGAL Une centrale solaire ou un parc éolien avec l’AllemagneLa coopération économique entre le Sénégal et l’Allemagne pour la période 2009-2011 représentera 37,5 milliards de F.CFA, a annoncé début octobre la représentation diplomatique allemande à Dakar.« L’Allemagne souhaite rendre davantage visible sa contribution à la sortie de crise dans le domaine énergétique au Sénégal », et outre « l’engagement dans l’électrification rurale déjà en cours, l’alimentation en électricité produite à partir des énergies renouvelables sera renforcée ». L’Allemagne souhaite également contribuer à l’électrification de nombreux villages du Sénégal, par la construction d’une centrale électrique photovoltaïque ou d’un parc éolien.« Dans un pays où la grande ma jorité des familles dépend du charbon de bois pour se préparer un repas chaud, une mesure pareille contribue également à la protection de la forêt ».

Appui de la Banque mondiale à l’autoroute et à la restructuration urbainesUn accord de financement de plus de 50 milliards de F.CFA concernant l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio a été signé mi-octobre par le ministre d’État Abdoulaye Diop et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Habib Fetini.Cette enveloppe est destinée à la libération de l’emprise de la future autoroute sur 7 km entre Pikine et Keur Massar, tronçon le plus socialement critique selon Habib Fetini, qui souligne que la banque est particulièrement attentive au sort des 30 000 personnes qui devront être déplacées dans la zone de Pikine. L’investissement sera concentré sur la construction du site de réinstallation des familles à Tivaouane-Peul et la reconstruction urbaine de Pikine Irrégulier Sud.Pikine et Keur Massar seront dotés de tous les équipements collectifs nécessaires, notamment en ce qui concerne la santé, l’éducation, l’assainissement, la sécurité, l’éclairage public, etc. L’enveloppe de la Banque mondiale, considérée comme la plus importante jamais accordée par cet organisme au Sénégal en une seule tranche, intègre aussi la fermeture définitive de la décharge de Mbeubeuss et le développement d’un autre dépôt de déchets solides répondant aux normes les plus élevées en matière d’environnement, de même que l’aménagement de la forêt classée de Mbao.

SÉNÉGALn Programme de mise à niveau des entreprises avec l’Agence française de développement (AFD) qui a approuvé début octobre à cet effet un financement de 18,5 millions e (subvention de 5,5 millions e à la République du Sénégal, prêt de 8 millions e à la Société Générale de banque au Sénégal/SGBS et subvention de 5 millions e à la République du Sénégal sur fonds de l’Union européenne).Ce programme devrait permettre un accroissement de l’ordre de 15 à 20 % du chiffre d’affaires des PME bénéficiaires, un impact positif sur les parts de marché intérieur, un taux de croissance de 10 % de l’emploi et des exportations. La réduction de l’impact environnemental des activités industrielles (dépollution de la Baie de Hann) sera significative et la réduction de la consommation d’énergie devrait être au minimum de 10 %.

n Projet d’électricité à partir des ordures ménagères – Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a reçu une délégation de privés espagnols conduite par José Lucas, directeur général de la 2SI, venue lui présenter le projet « Waste to Energy » qui se propose de fournir au Sénégal 22 MW d’énergie électrique à partir du retraitement des ordures ménagères.Ce groupe entend introduire au Sénégal une technologie innovante destinée à traiter les déchets organiques ou solides avec une émission négligeable de CO2.

SÉNÉGAlla création d’Une noUVelle compaGnie aérienne « sUit son coUrs de façon très satisfaisante »

À la suite de la cessation des activi-tés d’Air Sénégal international (Asi), le ministre de la Coopération internatio-nale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures, Karim Wade, a lancé le processus de créa-tion d’une nouvelle compagnie nationale, le Groupe Air Sénégal (GAS).

Dans un communiqué, le Comité de pilo-tage du GAS « s’inscrit en faux » par rapport aux informations parues récemment dans la presse et selon lesquelles « le passif de 60 milliards de F.CFA bloque les négociations entre l’État du Sénégal et une délégation du constructeur brésilien Embraer. En effet, la nouvelle compagnie nationale, qui sera une entité juridique distincte de l’ex-Asi, n’est en rien redevable ou assujettie au passif de cette dernière », précise le texte. Le Comité de pilotage du GAS a également « fortement réfuté les informations selon lesquelles il aurait sollicité Emirates Airways pour la mise à disposition de deux Boeing ».

« Depuis la cessation des activités d’Asi, le ministère de la Coopération internatio-nale s’est engagé dans un processus de créa-tion d’une nouvelle compagnie nationale avec comme credo une implication forte du secteur privé national ». À ce titre, le minis-tère a mis en place un Comité de pilotage du projet « appuyé par un consortium de banquiers sénégalais pour la mobilisation du capital de la compagnie. Le secteur privé local a répondu avec engouement à l’appel lancé à son endroit et les souscriptions déjà enregistrées en témoignent largement ».

En ce qui concerne le plan de flotte de la nouvelle compagnie aérienne, « son choix est l’objet d’un processus sérieux et structuré qui implique une analyse économique et finan-cière du réseau prévu ainsi qu’une évaluation technique et commerciale des types d’avions proposés par des avionneurs avisés pour s’as-surer que la compagnie se dote d’une flotte adaptée ». Ce processus « suit son cours de façon très satisfaisante », estime le Comité.

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10 | | N° 2 293 | DU 26/10/2009

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ANGOLA Un million de résidences à construireLa septième édition de la Foire internationale de la construction, des travaux publics et des matériaux « Constoi Angola 2009 », organisé mi-octobre, a enregistré la participation de plus de 300 sociétés venant notamment du Portugal (124 sociétés), du Brésil (18), de Chine (14), d’Espagne (trois), d’Italie, d’Allemagne et d’Afrique du Sud.À cette occasion, le vice-ministre de l’Industrie, Kiala Gabriel, a estimé que « la présence des exposants est une réponse positive des entrepreneurs à l’un des plus grands défis du gouvernement qui consiste en la construction d’un million de résidences, raison pour laquelle l’initiative est la bienvenue et peut attirer l’intérêt des Angolais, car ce n’est pas seulement une tâche du gouvernement, mais aussi de la société civile ».

CONGO Première pierre de 400 logements sociaux à Brazzaville avec la ChineLe président Denis Sassou Nguesso, a posé début octobre la première pierre de logements sociaux à Brazzaville.Ce projet, qui fait partie du programme d’édification de 1 000 appartements à Brazzaville, concerne la construction de 400 logements (2 x 200) au Camp 15 août sur un terrain de 56 350 m2 et au Camp Mpila sur un terrain de 35 400 m2.D’un coût global de 53 milliards de F.CFA, soit 25 milliards pour le premier site et 28 milliards pour le second, ce projet est le fruit du partenariat stratégique avec la Chine, conclu le 19 juin 2006. Il sera exécuté respectivement par les entreprises chinoises Weihai International Economic & Technical Cooperative (WIETC) et Beijing Construction Engineering Group (BCEG) sur une période de 36 mois.Chaque site comportera un quartier moderne de 15 immeubles de quatre et cinq niveaux, avec des bâtiments collectifs destinés aux activités scolaires, sociales, sanitaires, des terrains de football et de basket-ball, des parkings, des jardins, des voiries et des aires de dépôt d’ordures ménagères…Les sites des Camps 15 août et Mpila abritaient des maisons construites depuis plusieurs décennies qui ont été rasées dans le cadre du projet. Les nouvelles habitations compléteront les logements érigés sur l’avenue des Trois Francs à Bacongo (2e arrondissement).

CONGOn Le projet de développement rural dans trois départements (Likouala, Pool et Sangha) bénéficie d’un prêt de 7 millions $ approuvé mi-octobre à Vienne par le Fonds de l’OPEP pour le développement international.

CAmERouNpromotion dU cameroUn « on line » par smart answer

Le président-directeur général de la société américaine Smart Answer, Dominique Einhorn, a été reçu début octobre par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

« Le but de cette rencontre était de lui présenter notre projet qui concerne l’avenir du Cameroun sur Internet et de l’image de marque de ce pays dans le monde. Mon partenaire, le prince Étienne Ketcha, et moi analysons le Cameroun depuis 1996. Il vit aux États-Unis depuis 20 ans. C’est grâce à lui que nous nous sommes décidés à venir au Cameroun pour présenter notre projet ».

« Le Cameroun est un pays mal connu » malgré « sa diversité culturelle, ses richesses en matières premières, ses destinations touristiques et son extraordinaire potentiel économique et humain largement inexploité… Nous allons commencer par mettre en ligne des contenus représentatifs du pays dont nous allons faire la promotion dans le reste du monde.

Le gouvernement, les organismes ministériels ainsi que les régions doivent se doter de l’outil informatique et savoir le maîtriser et l’utiliser au quotidien. Il faut ensuite doter chacun de ces organismes de sites web et d’adresses e-mail afin qu’ils puissent communiquer entre eux d’abord, et avec le reste du monde par la suite. Une des raisons principales qui conduit a la désinformation sur le pays dans les médias étrangers est due au fait que l’interlocuteur principal (les organismes camerounais) n’est pas en mesure de répondre aux questions que les gens se posent sur le pays à travers le monde.

Je peux vous assurer que ce gouvernement a l’intention de doter le pays des outils les plus performants dans le domaine de la communication et avant tout dans le domaine de la toile Internet où la majorité des recherches démarrent de nos jours ».

inaUGUration de la roUte mUea-kUmBa

Le Premier ministre, Philémon Yang, a inauguré fin septembre la nouvelle route bitu-mée reliant Muea à Kumba, longue de 63 km, dans la région du Sud-Ouest. Kumba, chef-lieu du département de la Mémé, est située dans une zone de production de cacao, café, thé et tubercules (manioc, igname…).

Il y a quelques années, a rappelé le Premier ministre, la route Mutengene – Kumba était un cauchemar, et le gouvernement avait décidé de réhabiliter le tronçon de 12 km reliant Mutengene à Muea sur ses fonds propres. Début mars 2007, il a procédé au lancement des travaux du tronçon Muea-Kumba. La construction de cette route de 63 km a coûté 31 milliards de F.CFA et sa réalisation a été possible avec l’aide de l’Union européenne.

Pour sa part, le chef de la délégation de la Commission européenne au Cameroun, Javier Puyol, a souligné qu’« elle devrait favoriser le développement économique des deux régions anglophones en améliorant leur liaison avec Douala et l’ensemble du Littoral, ainsi que les échanges avec le grand marché du Nigeria voisin ».

La construction de l’axe Muea-Kumba a été financée dans le cadre du programme routier du 9e FED (Fonds européen de développement). Les travaux ont été réalisés par l’entreprise Satom Sogea (Groupe Vinci) et contrôlé par DHV Consultants.

CAMEROUNn Présentation de l’étude de faisabilité du projet « fer » de mbalam au gouvernement camerounais, annoncée mi-octobre par Sundance Resources ; selon Don Lewis, CEO de la compagnie minière australienne, « l’étude indique que le projet est viable sur la base d’un accord gouvernemental sur les termes fiscaux et de développement proposés et de la définition des réserves à haute teneur suffisantes pour soutenir une production de minerai à embarquement direct sur les 10 premières années d’exploitation… Les ressources combinées déjà définies à Mbalam peuvent soutenir un permis minier de 25 ans ». La production serait de 35 à 50 millions de tonnes/an de minerai.Les bénéfices financiers directs pour le Cameroun sont évalués par Sundance à environ 5 milliards $ sur la durée de vie du projet (royalties, dividendes…).La reprise du forage précédemment annoncée va par ailleurs commencer à court terme avec l’arrivée mi-octobre du nouveau rig de la compagnie. « Si notre cible d’exploration de 100 à 250 millions de t. à 55-65 % de fer sur le gisement Nabela est atteinte, ceci augmentera significativement les tonnages déjà définis à Mbarga, Mbarga Sud et Metzimevin ».

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GABON Shell Gabon « recherche toutes les opportunités pour produire du gaz naturel »Adrian Drewett, P-DG de Shell-Gabon, accompagnant une équipe venue des Pays-Bas, a rencontré début octobre le ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures, Julien Nkoghe Békalé, pour examiner en détail la signature de l’accord de développement du projet de production de gaz naturel.« C’est un projet qui permettra de prendre le gaz naturel dans les différents sites du Gabon. Nous recherchons toutes les opportunités pour produire le gaz naturel autrement que par le système de torchage », a déclaré Adrian Drewett.Shell envisage notamment de collecter le gaz, puis de le traiter dans des unités mobiles de liquéfaction de taille réduite.Les réserves prouvées de gaz naturel au Gabon étaient évaluées à 32,59 milliards m3 en 2008.

RWANDAn Le projet de développement de l’accès à l’électricité bénéficie d’un prêt de 10 millions $ approuvé mi-octobre à Vienne par le Fonds de l’OPEP pour le développement international.

CoNGolancement dU projet de noUVeaUx VillaGes aGricoles

Le président Denis Sassou NGuesso a lancé mi-octobre à 75 km au Nord de Braz-zaville, dans le département du Pool, le projet de nouveaux villages agricoles, dont les travaux seront exécutés sur un an par la Société congolaise de modernisation (Soco-mod), filiale de LR Group (Israël), pour un coût global de 13 milliards de F.CFA.

Le projet démarre avec trois villages à Nkouo, Odziba et Ignié, qui auront chacun une spécificité agro-pastorale.

« Le concept nouveaux villages permet-tra de créer des unités agro-industrielles, et d’installer des villages résidentiels au milieu de terres agricoles. Les nouveaux villages formeront de puissantes communautés auto-nomes qui contribueront au développement de notre pays, en associant l’agriculture aux activités créatrices de revenus », a déclaré le délégué général aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

Les maisons seront construites avec des méthodes industrielles modernes. Une usine destinée à appuyer la réalisation de ces villages et des logements sociaux dans les quartiers périphériques de Brazzaville est actuellement en construction à Kintelé.

Chaque village accueillera 50 familles dont chacune recevra une ferme de 2 ha pour l’agriculture privée, et une unité spéci-fique pour le développement des activités collectives.

Ces villages seront progressivement implantés à travers tout le pays.

Rd CoNGode noUVeaUx opérateUrs intéressés par le projet cUiVre-coBalt de kolwezi

À la suite du retrait, sur ordre du procureur général de la République, de son permis d’exploitation par le Cadastre minier, le groupe canadien First Quantum Minerals (FQM), actionnaire majoritaire de Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT), a annoncé en septembre la suspension de ses travaux sur son projet de Kolwezi.

Cette suspension fait suite à la délivrance d’une ordonnance par le procureur géné-ral du Katanga de sceller les installations de KMT, indique FQM, qui conteste la validité de cette décision.

Le permis d’exploitation du projet Kolwezi est détenu par KMT, filiale de FQM (65 %), la Gecamines (12,5 %), l’Industrial Development Corporation, institution financière sud-africaine (10 %) ; l’Interna-tional Finance Corporation (IFC/SFI), filiale de la Banque mondiale (7,5 %) ; et la RDC (5 %).

La construction du projet KMT est à un stade avancé, environ 65 % des travaux prévus étant achevés. Le projet prévoit de produire 35 000 tonnes de cuivre et 7 000 tonnes de cobalt par an, avec possibi-

lité d’atteindre 70 000 tonnes de cuivre et 14 000 tonnes de cobalt en deux ans.

FQM « regrette que la suspension entraîne la perte immédiate d’environ 700 emplois dans la région de Kolwezi, la perte de recettes fiscales pour le gouvernement de RDC, et un retard indéfini dans la mise en service du projet de Kolwezi, qui a été ciblée pour mai 2010 ».

Le conseil des ministres s’était prononcé début août sur les six contrats miniers recalés et admis à la renégociation : KMT, Tenke Fungurume Mining (TFM), Banro, Anglogold Ashanti, Muana Africa et MDDK.

Sur ces six contrats en renégociation, seul KMT a été à ce jour résilié par le gouver-nement.

Le dossier se trouve maintenant entre les mains de la justice congolaise, désor-mais seule habilitée à trancher, alors que des opérateurs miniers d’Inde et du Brésil s’intéresseraient à une reprise de KMT.

Un opérateur indien, déjà présent dans la province du Katanga, tenterait de réunir des fonds sur diverses places boursières, dont la bourse de Toronto.

démarraGe dU projet de transport mUltimodal

Le ministre des Transports et voies de communication, Matthieu Pita, a procédé fin septembre à la signature des contrats avec les principaux diri-geants de la Cellule d’appui à la mise en œuvre du Projet de transport multimodal (PTM), en présence du directeur géné-ral du Bureau central de coordination (Bceco), Matata Ponyo.

« Cette cérémonie marque le début de fonctionnement de cette cellule pour la mise en œuvre du PTM, financé par la Banque mondiale », selon Matata Ponyo.

Les principaux animateurs de la cellule recrutés par le Bceco sont notamment : Lazare Dakahudino (coordonnateur), Barnabé Mbemba (directeur des opéra-tions) et Abraham Mafuba (directeur administratif et financier).

Le PTM a pour objectif la réhabilitation des infrastructures dans le secteur des transports (notamment ferroviaire, fluvial,

portuaire et aérien) à travers la mise en place de partenariats publics/privés le long de trois corridors principaux de transport ; fiabiliser et augmenter la vitesse des trans-ports ; et diminuer les coûts de transport en RDC.

Sa mise en œuvre s’effectuera en deux phases, de 2010 à 2013 et de 2014 à 2017.

Le coût global du projet est de 400 millions $, soit 180 millions $ pour la phase I et 220 millions $ pour la phase II.

La première phase mettra un accent particulier sur le ferroviaire, et la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) a été retenue comme première étape de mise en œuvre du PTM.

Dans ce cadre, le gouvernement et la représentation de la Banque mondiale en RDC ont tenu mi-octobre une réunion de concertation sous la direction du vice-Premier ministre en charge de la Recons-truction, Émile Bongeli.

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. Mme Mlle / Nom & Prénoms : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. Mme Mlle / Nom & Prénoms : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

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KENYA Prochain forage pétrolier profond par la Cnooc chinoise« Pendant de nombreuses années, le Kenya a fait partie de la frontière d’exploration négligée en Afrique orientale. Cependant, au cours des cinq dernières années, nous avons intensifié la recherche du pétrole et du gaz dans tous nos bassins sédimentaires », a déclaré mi-octobre le ministre kenyan de l’Énergie, Kiraitu Murungi, annonçant le démarrage de travaux d’exploration par la China National Offshore Oil Corporation (Cnooc).Au total, 19 des 30 puits forés ce jour au Kenya ont montré des traces de pétrole et de gaz.La compagnie chinoise mobilise des équipements pour le forage du puit situé à Boghal, près de la ville d’Isiolo, dans le Nord du Kenya, a précisé le ministre. Ce puit profond de 5 000 m coûtera 26 millions $. « Ce sera le puit le plus profond jamais foré au Kenya. Avec les découvertes au Soudan, en Ouganda et en Tanzanie, nous croyons que le Kenya se trouve à la porte. Ce n’est qu’une question de temps ».

Projet de rénovation/modernisation de l’aéroport international de NairobiLa Banque européenne d’investissement (BEI) envisage d’accorder un financement de 85 millions e au maximum à la Kenya Airports Authority pour l’agrandissement et la modernisation des installations du terminal voyageurs ainsi que des aires de stationnement, des voies de circulation des aéronefs et des routes d’accès de l’Aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA), principal aéroport du Kenya situé à 15 km du quartier d’affaires de Nairobi.Le projet permettra de porter la capacité nominale de l’aéroport à 9 millions de voyageurs par an et d’assurer une sécurité accrue conforme aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).Le projet, dont le coût total est estimé à 259 millions $ (TTC), bénéficiera d’une assistance au titre du Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures.

MAURICEn La créa tion d’un Centre de ré cu pé ra tion de don nées (DrC) qui sera loué à des opé ra teurs étran gers du sec teur des tech no lo gies de l’in for ma tion et de la com mu ni ca tion (TIC), est envisagée par le Bu reau mau ri cien d’in ves tis se ment. Des don nées d’en tre prises seront stockées pour per mettre leur ré cu pé ra tion en cas de perte ou de vol. Selon le di rec teur ad joint du Bu reau, Mahen Go vin da, une dizaine d’en tre prises étran gères ont déjà ma ni fes té leur in té rêt à uti li ser les ins tal la tions du Centre qui consti tue ront une par tie du Parc océa no-gra phique ter restre de l’Ile Mau rice (MLOP).La pre mière phase du pro jet (1 500 emplois créés) prévu dans le vil lage cô tier de Flic en Flac (25 km de Port-Louis) coû tera 60 mil lions $, dont 25 % fi nan cés par la State In vest ment Cor po ra tion (ser vice pu blic) et 5 % par le « Mau ri tius Sus tai nable Is land », et le solde par le sec teur privé.

OUGANDAn alcatel-Lucent a été retenu par Orange Uganda Ltd pour son réseau mobile - Alcatel-Lucent déploiera, exploitera et gérera le réseau d’Orange Uganda en lui fournissant des services de support technique, de réparation, de maintenance sur le terrain et de gestion de programme. Ce contrat de services gérés complets est le premier jamais signé en Ouganda et en Afrique de l’Est.

AFRIQuE du Sudrio tinto alcan prêt à renéGocier le projet d’Usine d’alUminiUm de coeGa

Le ministère du Commerce et de l’in-dustrie d’Afrique du Sud, Eskom, l’In-dustrial Development Corporation (IDC) et Rio Tinto Alcan ont annoncé conjoin-tement mi-octobre que, même si des progrès ont été accomplis dans les discus-sions concernant l’approvisionnement en électricité du projet d’usine d’électrolyse de l’aluminium de Coega, ils ont été insuf-fisants pour que le projet aille de l’avant. Le contrat d’approvisionnement en élec-tricité a donc été résilié conformément aux modalités prévues.

Alcan Inc. (qui est devenue Rio Tinto Alcan) et Eskom avaient signé un contrat d’approvisionnement en électricité en novembre 2006 pour alimenter cette éven-tuelle usine d’aluminium. Ce contrat avait été négocié en prévision de l’achat à long terme d’un bloc d’électricité d’un maximum de 1 355 mégavolts-ampères pour une capa-cité prévue de 720 000 tonnes.

« Eskom a pris  l’engagement de pour-suivre le renforcement de l’infrastructure de 

transport d’électricité jusqu’au Cap-Orien-tal afin de faciliter la croissance future dans cette région », selon le chef de la direction d’Eskom, Jacob Maroga.

Guy Larin, vice-président, Développe-ment des affaires - Afrique, Rio Tinto Alcan, a pour sa part indiqué que « Rio Tinto Alcan est disposé à poursuivre les discussions avec ses principaux partenaires et avec les parties prenantes, et demeure prêt à aider l’Afrique du Sud à réaliser un projet d’usine d’électro-lyse dans la région de Port Elizabeth. Depuis novembre 2006, Rio Tinto Alcan et l’IDC ont investi environ 130 millions $ dans le projet, dont les travaux de construction devaient commencer en septembre 2008 ».

« Plusieurs des conditions intéressantes pour ce projet sont toujours présentes », a ajouté M. Larin, « notamment une excellente infrastructure et l’appui de la collectivité. D’autres éléments, comme un accord d’ap-provisionnement en énergie à long terme et concurrentiel, sont essentiels et devraient être renégociés ».