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NEWSLETTER 53 e ANNÉE • n° 2300 • DU 15/02/2010 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT MAROC P. 1 • Programme de 3 milliards e pour le TGV Tanger-Casablanca INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • « Athena », nouvelle facilité conjointe CDE/BIO en faveur des TPE AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Projet de raccordement de la Corse au Galsi ÉGYPTE P. 3 • Hill & Knowlton chargé de promouvoir l’Égypte auprès des investisseurs français LIBYE P. 3 • Projet de zone franche à Zouara MAROC P. 4 • Le groupe Aksal ouvrira le premier magasin Fnac TUNISIE P. 5 • Un partenaire stratégique pour le sidérurgiste El Fouladh AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO P. 6 • Lancement des travaux du barrage de Samandéni CÔTE D’IVOIRE P. 7 • La Banque mondiale prête à soutenir l’extension de la centrale à gaz d’Azito MALI P. 8 • Lancement de travaux d’aménagement NIGERIA P. 9 • Maurel & Prom s’implante au Nigeria SÉNÉGAL P. 9 • Énergie : poursuite des investissements AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 10 • 80 milliards de F.CFA de la Banque mondiale pour les télécommunications et les transports CONGO P. 10 • Le Chinois Complant nouveau partenaire du projet « potasse » GABON P. 11 • Une nouvelle usine envisagée par Cimgabon AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE MAURICE P. 12 • Nouvelles raffineries de sucre AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT MAROC PROGRAMME DE 3 MILLIARDS e POUR LE TGV TANGER-CASABLANCA Le roi Mohammed VI a présidé, début février à Tanger, la cérémonie de signature du nouveau contrat- programme entre l’État et l’Office national des chemins de fer (ONCF) pour la période 2010-2015, et de la convention avec le Fonds Hassan II pour le développement économique et social relative au financement du projet de Train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca. Les principaux engagements de l’ONCF portent sur la réalisation d’un programme d’investissement de 33 milliards Dh (près de 2,96 milliards e), dont 20 milliards Dh (1,79 milliard e) pour le projet de TGV Tanger-Casablanca et 13 milliards Dh (1,16 milliard e) pour la poursuite de la modernisation du réseau actuel. La première convention, sur le contrat-programme État/ONCF, a été signée par Salaheddine Mezouar, ministre de l’Économie et des finances, Karim Ghellab, ministre de l’Équipement et des transports, et Mohamed Rabie Lakhlie, directeur général de l’ONCF. La deuxième convention a été signée par ces trois mêmes responsables et Abdelwahed Kebbaj, président du directoire du Fonds Hassan II. À cette occasion, Karim Ghellab a présenté les grands axes du contrat-programme ainsi que le projet de TGV Tanger-Casablanca. Le schéma directeur des liaisons TGV prévoit la réalisation d’un réseau ferroviaire d’une longueur de 1 500 km à l’horizon 2035. La mise en œuvre de ce schéma permettra à terme le transport de 133 millions de voyageurs au lieu de 53 millions, sans compter le TGV. Le nouveau contrat-programme a été mis en place à la suite des résultats satisfaisants enregistrés dans ce secteur : le nombre de voyageurs est passé de 14 à 30 millions entre 2005 et 2009. Le financement du projet de TGV Tanger-Casablanca est réparti entre le budget de l’État (4,8 milliards Dh), le Fonds Hassan II (1 milliard Dh), des dons français et européens (1,9 milliard Dh) et des prêts à conditions avantageuses (12,3 milliards Dh). Les fonds seront consacrés aux études et à la réalisation de l’infrastructure (10 milliards Dh), à la mise en place des équipements ferroviaires (5,6 milliards Dh) et à l’acquisition du matériel roulant (4,4 milliards Dh). Les travaux démarreront en juin et s’achèveront vers la fin de l’année 2014, le début de l’exploitation commerciale étant prévu pour décembre 2015 après tous les essais nécessaires. Le TGV Casa-Tanger réduira la durée de transport entre ces deux villes de 4 h 45 à 2 h 10, et entre Rabat et Tanger de 3 h 55 à 1 h 20, a souligné le ministre. Le programme de modernisation du réseau ferroviaire actuel, concerne particulièrement la mise à niveau des axes Kénitra-Casablanca avec triplement des voies, l’électrification de la ligne Fès-Oujda, la mise à niveau de l’axe Settat-Marrakech, la poursuite de la modernisation des gares, la mise en place de gares logistiques ainsi que le renforcement du matériel roulant, a ajouté Ghellab. La ligne Casablanca-Rabat-Tanger qui transporte aujourd’hui 2 millions de voyageurs par an, passera avec le TGV à 8 millions, selon le directeur général de l’ONCF. Cette première ligne TGV reliera Tanger à Casablanca en double voie sur 200 km entre Tanger et Kénitra avec une vitesse de 320 km à l’heure, et continuera à partir de Kénitra sur la double voie existante pour desservir Rabat et Casablanca. Un protocole d’accord entre le Maroc et la France signé fin octobre 2007 à l’occasion de la visite du président Nicolas Sarkozy, prévoit de confier à l’industrie française, et en particulier à Alstom, la conception, la réalisation, l’exploitation et l’entretien de la liaison TGV Tanger-Casablanca. 609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2010 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

NEWSLETTER 53e ANNÉE • n° 2300 • DU 15/02/2010 · Les principaux engagements de l’ONCF portent sur la réalisation d’un programme d’investissement de 33 milliards Dh (près

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N E W S L E T T E R 53e ANNÉE • n° 2300 • DU 15/02/2010

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTMAROC p. 1• Programme de 3 milliards e pour le TGV

Tanger-Casablanca

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• « Athena », nouvelle facilité conjointe

CDE/BIO en faveur des TPE

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2• Projet de raccordement de la Corse au

Galsi

ÉGYpTE p. 3• Hill & Knowlton chargé de promouvoir

l’Égypte auprès des investisseurs français

LIBYE p. 3• Projet de zone franche à Zouara

MAROC p. 4• Le groupe Aksal ouvrira le premier

magasin Fnac

TUNISIE p. 5• Un partenaire stratégique pour

le sidérurgiste El Fouladh

AFRIQUE DE L’OUESTBURKINA FASO p. 6• Lancement des travaux du barrage de

Samandéni

CÔTE D’IVOIRE p. 7• La Banque mondiale prête à soutenir

l’extension de la centrale à gaz d’Azito

MALI p. 8• Lancement de travaux d’aménagement

NIGERIA p. 9• Maurel & Prom s’implante au Nigeria

SÉNÉGAL p. 9• Énergie : poursuite des investissements

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 10• 80 milliards de F.CFA de la Banque

mondiale pour les télécommunications et les transports

CONGO p. 10• Le Chinois Complant nouveau partenaire

du projet « potasse »

GABON p. 11• Une nouvelle usine envisagée par

Cimgabon

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEMAURICE p. 12• Nouvelles raffineries de sucre

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

L’É

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MAROC

Programme De 3 milliarDs ePoUr le TgV TaNger-CasaBlaNCaLe roi Mohammed VI a présidé, début février à Tanger, la cérémonie de signature du nouveau contrat-programme entre l’État et l’Office national des chemins de fer (ONCF) pour la période 2010-2015, et de la convention avec le Fonds Hassan II pour le développement économique et social relative au financement du projet de Train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca.

Les principaux engagements de l’ONCF portent sur la réalisation d’un programme d’investissement de 33 milliards Dh (près de 2,96 milliards e), dont 20 milliards Dh (1,79 milliard e) pour le projet de TGV Tanger-Casablanca et 13 milliards Dh (1,16 milliard e) pour la poursuite de la modernisation du réseau actuel. La première convention, sur le contrat-programme État/ONCF, a été signée par Salaheddine Mezouar, ministre de l’Économie et des finances, Karim Ghellab, ministre de l’Équipement et des transports, et Mohamed Rabie Lakhlie, directeur général de l’ONCF. La deuxième convention a été signée par ces trois mêmes responsables et Abdelwahed Kebbaj, président du directoire du Fonds Hassan II.

À cette occasion, Karim Ghellab a présenté les grands axes du contrat-programme ainsi que le projet de TGV Tanger-Casablanca. Le schéma directeur des liaisons TGV prévoit la réalisation d’un réseau ferroviaire d’une longueur de 1 500 km à l’horizon 2035. La mise en œuvre de ce schéma permettra à terme le transport de 133 millions de voyageurs au lieu de 53 millions, sans compter le TGV. Le nouveau contrat-programme a été mis en place à la suite des résultats satisfaisants enregistrés dans ce secteur : le nombre de voyageurs est passé de 14 à 30 millions entre 2005 et 2009.

Le financement du projet de TGV Tanger-Casablanca est réparti entre le budget de l’État (4,8 milliards Dh), le Fonds Hassan II (1 milliard Dh), des dons français et européens (1,9 milliard Dh) et des prêts à conditions avantageuses (12,3 milliards Dh). Les fonds seront consacrés aux études et à la réalisation de l’infrastructure (10 milliards Dh), à la mise en place des équipements ferroviaires (5,6 milliards Dh) et à l’acquisition du matériel roulant (4,4 milliards Dh).

Les travaux démarreront en juin et s’achèveront vers la fin de l’année 2014, le début de l’exploitation commerciale étant prévu pour décembre 2015 après tous les essais nécessaires. Le TGV Casa-Tanger réduira la durée de transport entre ces deux villes de 4 h 45 à 2 h 10, et entre Rabat et Tanger de 3 h 55 à 1 h 20, a souligné le ministre.

Le programme de modernisation du réseau ferroviaire actuel, concerne particulièrement la mise à niveau des axes Kénitra-Casablanca avec triplement des voies, l’électrification de la ligne Fès-Oujda, la mise à niveau de l’axe Settat-Marrakech, la poursuite de la modernisation des gares, la mise en place de gares logistiques ainsi que le renforcement du matériel roulant, a ajouté Ghellab.

La ligne Casablanca-Rabat-Tanger qui transporte aujourd’hui 2 millions de voyageurs par an, passera avec le TGV à 8 millions, selon le directeur général de l’ONCF.

Cette première ligne TGV reliera Tanger à Casablanca en double voie sur 200 km entre Tanger et Kénitra avec une vitesse de 320 km à l’heure, et continuera à partir de Kénitra sur la double voie existante pour desservir Rabat et Casablanca.

Un protocole d’accord entre le Maroc et la France signé fin octobre 2007 à l’occasion de la visite du président Nicolas Sarkozy, prévoit de confier à l’industrie française, et en particulier à Alstom, la conception, la réalisation, l’exploitation et l’entretien de la liaison TGV Tanger-Casablanca.

609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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INTERNATIONAL

2 | | N° 2 300 | DU 15/02/2010

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AFRIQUE DU NORD

RÉGIONAL

n accord sur la création d’un centre maghrébin de rationalisation de l’utilisation des eaux dans le secteur agricole, conclu fin janvier à Rabat par des membres du groupe de travail sur la rationalisation des eaux dans l’agriculture.Selon le Secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), le groupe a décidé d’organiser, début 2011, avec l’appui des partenaires techniques et des bailleurs de fonds, la FAO, l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et des instituts européens spécialisés, un séminaire scientifique sur les techniques et mécanismes d’économie des eaux d’irrigation.

« AthenA », nouvelle fAcilité conjointe cDe/Bio en fAveur Des tPe

Le Centre pour le développement de l’entreprise (CDE) et la Société belge d’in-vestissement pour les pays en dévelop-pement (BIO) ont signé début février à Bruxelles un accord-cadre inaugurant le lancement d’un partenariat stratégique. Dénommée « Athena », cette facilité permet l’octroi de financements spécifiques adap-tés aux très petits entrepreneurs (TPE) privés des pays ACP.

Cet instrument vise à soutenir des projets qui ne relèvent plus de la microfinance, et pas encore du financement bancaire à moyen terme classique.

Cette initiative est née de l’évidente complémentarité entre d’une part le réseau d’implantations locales du CDE, qui vise à appuyer les entreprises mais sans pouvoir les financer, et d’autre part BIO qui peut octroyer des financements mais ne dispose pas de réseau propre local.

BIO s’est engagée à réserver une somme de 3 millions € pour le financement des entreprises bénéficiaires, et 300 000 € au titre de l’assistance technique.

Athena repose ainsi sur deux piliers : d’un côté le financement, avec l’octroi par BIO de crédits d’un montant allant de

50 000 € à 300 000 € à des entreprises sur la base de dossiers validés par le CDE ; de l’autre, le suivi opérationnel par le CDE des entreprises en phases pré et post-investissement.

La facilité Athena sera ciblée vers une série de pays prioritaires, partenaires privilégiés de la Coopération belge, confor-mément aux accords entre l’État belge et BIO. Une attention particulière sera portée aux projets agricoles et agro-industriels, notamment destinés aux marchés régio-nal et local.

Multichoice AfricA Accroît sA collABorAtion Avec eutelsAt

Eutelsat Communications a annoncé fin janvier la signature d’un contrat avec Multi-Choice Africa, premier opérateur de télévi-sion sur abonnement en Afrique subsaha-rienne, portant sur la location d’un total de 20 répéteurs pour une durée de 15 ans sur le nouveau satellite W7 d’Eutelsat entré en opération. Ce contrat compte parmi les plus importants signés par Eutelsat et s’étend jusqu’en 2025.

MultiChoice Africa a transféré sur W7 ses programmes jusque-là diffusés sur les 14 répéteurs qu’il louait sur les satellites W4 et Sesat 1 d’Eutelsat. Les six répéteurs additionnels loués sur W7 seront progressi-vement activés par MultiChoice Africa avec le lancement de nouveaux programmes et en particulier d’offres en haute définition.

Avec l’arrivée de W7, MultiChoice Africa est ainsi en mesure de réunir sur un seul satellite Eutelsat tous ses services de télévi-sion en bande Ku, hors Afrique du Sud, avec une puissance de signal et une couverture géographique de l’Afrique subsaharienne accrues.

Eutelsat s’est par ailleurs engagé dans le programme MultiChoice Resources Center (MRC) diffusant par satellite des contenus destinés à plus de 710 écoles à travers l’Afrique. Eutelsat fournira des contenus éducatifs sur les applications et les tech-niques des communications spatiales.

Opérateur de bouquets de télévision sur abonnement, MultiChoice Africa Limi-ted couvre 47 pays africains et réunit une audience de plus d’un million de foyers

abonnés sur ce continent et dans les îles adjacentes de l’océan Indien.

Détenue à 100 % par le groupe sud-afri-cain Naspers, la société MultiChoice Africa Ltd est enregistrée immatriculée à l’île Maurice.

Eutelsat Communications est la société holding d’Eutelsat S.A. (siège à Paris). Avec des ressources en orbite sur 27 satellites offrant une couverture sur toute l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Inde et de larges zones de l’Asie et du continent américain, Eutelsat est l’un des trois premiers opéra-teurs mondiaux en termes de revenus.

Plus de 1 000 programmes de télévision sont diffusés vers au moins 123 millions de foyers en Europe, en Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

algÉrieProjet De rAccorDeMent De lA corse Au GAlsi

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé début février à Ajaccio que la France va négo-cier le raccordement de la Corse au futur gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie (Galsi). « Ce raccordement doit se faire au plus tôt et il y a urgence à ce que les deux centrales thermiques corses, à Lucciana, au sud de Bastia, et au Vazzio, à la sortie d’Ajaccio, soient reconstruites si l’on veut éviter un nouveau black-out comme l’île en a connu l’hiver 2005 », avait déclaré en juin le président de l’exécutif corse, Ange Santini.

Ce raccordement représenterait un investissement évalué à 425 millions €, partielle-ment financé par des fonds européens. « Nous y consacrerons 7 millions € dès cette année », a déclaré le chef de l’État, des études de faisabilité devant être lancées.

La Corse a besoin de 300 millions de m3 de gaz par an, en vue d’alimenter deux nouvelles centrales, les infrastructures actuelles fonctionnant avec du fuel.

Le Galsi, dont les actionnaires sont la Sonatrach (41,6 %) et des intérêts italiens (58,4 %, dont Edison 20,8 %, Enel 15,6 %, Hera 10,4 % et la région Sardaigne 11,6 %), représente un investissement de l’ordre de 3 milliards €. Ce gazoduc de 840 km de long devrait être mis en service en 2014.

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ALGÉRIE Vergnet chargé de la construction de la première ferme éolienne d’AlgérieAu terme d’un appel d’offres international, le groupe français Vergnet a annoncé fin janvier avoir remporté un contrat de 24 millions e pour la construction de la première ferme éolienne d’Algérie.Le contrat a été attribué par la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG), filiale du groupe public Sonelgaz.D’une capacité de 10 MW, cette ferme sera construite à Adrar, dans le Sud algérien, et devra être opérationnelle en 2012. Le groupe Vergnet assurera la conception, la production et l’installation de cette centrale composée de 10 éoliennes GEV HP de 1 MW.Le cahier des charges prévoit un délai d’exécution de 23 mois à compter de la mise en vigueur du contrat qui devrait être effective prochainement.Pour Marc Vergnet, P-DG, « ce nouveau contrat dans un pays où nous n’étions pas encore présents, contribue à la diversification de notre carnet de commandes à horizon 2012 ».

ALGÉRIEn renault envisage d’implanter à rouiba une unité de montage de 50 000 véhicules par an, en partenariat avec la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) ; les modèles concernés seraient la Logan, la Sandero et la Renault Symbol. Le projet pourrait être concrétisé en 2011.Dans les années 60, des véhicules Renault (R4 et R8 notamment) étaient assemblés à Rouiba et vendus sur le marché national.Renault Algérie a vendu 56 085 véhicules en Algérie en 2009 (+29 %) aussi bien sous la marque Renault que sous la marque Dacia.

n signature d’une convention d’investissement pour le projet d’usine de dessalement d’eau de mer à magtaa (wilaya d’Oran) mi-janvier entre l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et la société du projet, Tahliyat Miyah Magtaa (TMM), dont les actionnaires sont Hyflux/Singapour (51 %) et l’Algerian Energy Company (AEC) (49 %).La capacité de production sera de 500 000 m3/j d’eau pour un investissement de 630 millions $. Les travaux ont été lancés fin mars 2009 pour une mise en service au 1er trimestre 2011.

ÉGYPTEn La troisième Conférence internationale de métrologie « Cafmet 2010 » se tiendra au Caire du 18 au 23 avril 2010. Ce salon sur la qualité, la mesure et l’instrumentation est organisé par le Comité africain de métrologie (Cafmet), en coopération avec le NIS (National Institute for Standards).

MAROCn inauguration début janvier de « Dar atlas » à marrakech, nouvelle unité touristique et hôtelière réalisée en partenariat entre le tour opérateur français Marmara et le Groupe Atlas Voyage, qui offre 250 emplois permanents.Implanté sur une superficie totale de 12 ha, le complexe comprend 320 chambres d’une capacité totale de 1 000 lits, des riads, restaurants et cafés, des espaces verts, des piscines ainsi que divers équipements de distraction et de loisirs, pour un investissement de 200 millions Dh (environ 17,9 millions e).

n La société espagnole Telvent, spécialisée dans les technologies de l’information, a annoncé début février un contrat de 2,3 millions e pour l’installation d’un système de gestion du trafic du futur tramway de Rabat-Salé.« Notre solution permettra à la ville de Rabat de coordonner l’interaction entre le tramway et la circulation routière d’une manière efficace et d’améliorer la mobilité urbaine », selon Manuel Sanchez, directeur général de Telvent.

ÉgYPTehill & Knowlton chArGé De ProMouvoir l’éGyPte AuPrès Des investisseurs frAnçAis

La GAFI (General Authority for Invest-ment), l’autorité gouvernementale char-gée des investissements étrangers, vient de mandater Hill & Knowlton (siège à New York) pour développer auprès des opéra-teurs français la notoriété de l’Égypte comme destination privilégiée des inves-tisseurs à la recherche de nouvelles pers-pectives grâce à sa croissance économique continue et soutenue : en 2009, dans un contexte de crise mondiale, l’Égypte a affi-ché une croissance de 4,7 %.

Hill & Knowlton aura pour mission de faire connaître toutes les facilités que l’Égypte offre en matière d’investisse-ments et de mettre en valeur l’excellence des résultats de son modèle économique. Le pays est devenu en 2008 la première destination des Investissements directs étrangers (IDE) au Proche-Orient pour un montant de 13,2 milliards $, souligne l’agence internationale de communication.

Les secteurs suivants ont particuliè-rement été identifiés par la GAFI pour le marché français : l’industrie, les nouvelles technologies, l’agroalimentaire, la grande distribution, les utilities, le bâtiment et les infrastructures.

ÉGYPTEn Baisse de 20,3 % des recettes du Canal de suez en 2009, soit 4,290 milliards $ contre 5,382 milliards $ en 2008.17 228 navires ont transité par cette voie contre 21 415 en 2008 (- 19,6 %) pour transporter 559 millions de tonnes de marchandises contre 723 millions de t. en 2008 (- 22,6 %), dont 295 millions de t. dans le sens Nord/Sud contre 310 millions de t. en 2008 (- 4,6 %) et 264 millions de t. dans le sens Sud/Nord contre 413 millions de t. en 2008 (- 36,1 %).

n achèvement des travaux de la route Haute Égypte – mer rouge par Hassan allam Group ; les travaux de la première phase Sohag-Safaga, représentant un investissement de 1,6 milliard de livres égyptiennes (213 millions e), ont été réalisés en 30 mois. « Les autres tronçons ouvriront plus tard », selon Ramzi Lashin, responsable des travaux routiers dans l’entreprise.

n Lancement de la modernisation du premier train du complexe d’aluminium de Nag Hammady pour laquelle Egypt Aluminium Company (Egyptalum) va investir 800 millions de livres égyptiennes (107 millions e). Une fois les travaux achevés, la capacité de production sera portée à 320 000 tonnes par an, selon Zaki Basyuni, président de la Metallurgical Industries Holding Company (Micor).

liBYe

Projet De zone frAnche à zouArA

Les Congrès populaires de base, les plus hautes instances législatives libyennes, viennent d’approuver une loi sur la créa-tion d’une zone franche côtière représen-tant un investissement global de l’ordre de 20 milliards $. Prévue dans la région de Zouara, près de la frontière tunisienne, cette zone est destinée à « stimuler les inves-tissements étrangers en dehors du secteur des hydrocarbures », a indiqué Saâdi Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouam-mar Kadhafi, fin janvier à Tripoli.

Les investisseurs seront exonérés d’impôts pendant 10 ans, et la zone franche disposera d’un aéroport et d’un port, de ses propres tribunaux et d’une bourse des valeurs mobilières.

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROC

n Le maroc a accueilli 8,341 millions de touristes en 2009 (+ 6 %), selon le ministère du Tourisme et de l’artisanat, dont 4,048 millions de Marocains résidents à l’étranger (+10 %) et 4,293 millions d’autres touristes (+2 %).Les pays de résidence de ces touristes étaient par ordre décroissant la France (3,121 millions, +4 %), l’Espagne (1,850 million, +10 %), la Belgique (469 000, +12 %), les Pays-Bas (443 000, +12 %), l’Allemagne (423 000, +1 %), le Royaume-Uni (362 000, -7 %), l’Italie (318 000, +11 %), les États-Unis (173 000, +10 %), la Scandinavie (84 000, -5 %)…

n Le groupement franco-sénégalais safege/C3e est chargé par la société marocaine Lydec de la réalisation des études de déplacement des réseaux eau potable et assainissement, de l’avant-projet sommaire à la constitution des dossiers de consultation des entreprises, dans le cadre du projet de la première ligne de tramway (linéaire de 28 km) lancé par Casa Transport.

n Les investissements cinématographiques étrangers au Maroc ont représenté 52 millions $ en 2009, contre près du double en 2008 ; selon les participants à la 11e édition du Festival national du film (FNF) organisée fin janvier à Tanger, le Maroc demeure malgré la crise la première destination arabe et africaine des investissements du 7e art.

TUNISIE

n Lancement technique du réseau de télécommunications mobile 2G/3G d’orange Tunisie début février, six mois après l’attribution d’une licence pour l’installation et l’exploitation d’un réseau.Orange Tunisie a établi un programme d’investissements de 1 milliard DT (environ 534 millions e) d’ici à 2015 et emploiera directement plus de 1 500 personnes d’ici à fin 2010.

n Création de Cassiopae mea par Cassiopae SAS, un des leaders du marché des progiciels de gestion de contrats de financements, et le Groupe OXIA Tunisie ; la joint-venture commune est destinée au développement de l’offre Cassiopae pour le marché de l’Afrique et du Moyen-Orient.Selon Jemil Ben Romdhane, directeur général délégué de Cassiopae MEA, « plusieurs projets de déploiement de Cassiopae vont démarrer très rapidement dont son implémentation au sein de la Banque de financement des PME à Tunis ».

MAROC Renforcement de l’alimentation en eau de Fès et de la province de TazaDeux accords de financement ont été signés fin janvier à Rabat entre la Banque islamique de développement (BID) et l’Office national de l’eau potable (ONEP) ; le premier porte sur un montant de 7 millions de Dinars islamiques et le deuxième sur 39,81 millions $, soit un financement total d’environ 420 millions Dh (37,8 millions e). Le coût total du projet est estimé à 602 millions Dh (54,2 millions e).Ces financements sont destinés à :- réaliser le transfert d’eau de la station de traitement Ain Nokbi au réservoir sud de la ville de Fès (500 l/s supplémentaires) pour satisfaire les besoins d’une population urbaine de 750 000 habitants ;- poursuivre les efforts d’alimentation en eau potable des populations rurales de la province de Taza pour une population bénéficiaire de 100 000 habitants, dont 77 000 d’habitants supplémentaires, ce qui permettra de porter le taux d’accès de la province en milieu rural de 68 % à 83,4 %.

maroC le GrouPe AKsAl ouvrirA le PreMier MAGAsin fnAc

La Fnac (Groupe PPR) a annoncé début février la signature d’un accord de franchise avec le Groupe Aksal, l’un des leaders maro-cains de la distribution spécialisée.

Dès 2011, un premier magasin ouvrira à Casablanca, au sein du Morocco Mall du groupe marocain.

Le magasin Fnac, d’une superficie de 2 550 m2, offrira des produits techniques, livres, musique et dvd, sur deux étages.

L’ouverture du Morocco Mall est prévue au 1er trimestre 2011. D’une superficie de plus de 10 hectares, il constitue le plus grand projet de centre commercial d’Afrique. Il est situé sur la corniche de Casablanca, à 10 mn du centre-ville. Plus de 200 marques et enseignes nationales et internationales y seront réunies. Une importante zone sera dédiée aux loisirs (une patinoire, un aqua-rium…) et à la restauration.

« La dynamique économique et culturelle du Maroc ainsi que l’essor de la consomma-tion nous démontrent que l’offre et le concept de la Fnac sont à même de séduire le public marocain. Nous sommes convaincus du

potentiel de l’enseigne au Maroc », a déclaré Christophe Cuvillier, P-DG de la Fnac.

Salwa Akhannouch, présidente du Groupe Aksal, soulignait que « de presti-gieux groupes français qui lui ont déjà fait confiance tels que les Galeries Lafayette, le Groupe PPR et LVMH ».

Le Groupe Aksal opère dans les secteurs du retail, du luxe, des malls et de l’immobi-lier. Il est l’un des leaders dans son domaine.

À l’occasion de la signature du parte-nariat avec la Fnac, Aksal a lancé des « Morocco Mall Meeting Days », qui se tien-dront du 8 au 26 février au siège du groupe à Casablanca, pour faciliter l’implantation au Mall d’enseignes marocaines ou étran-gères intéressées.

Des représentants de quatre banques sont présents à ces journées afin de permettre aux éventuels clients de bénéfi-cier de solutions de financement : la Banque Populaire, Société Générale, BMCE Bank et Attijariwafa bank. Le Mali a déjà atteint un taux de remplissage de plus de 85 % et vise un objectif de 100 % avant l’ouverture.

créAtion D’un centre technique Pour lA construction DurABle

Le groupe marocain Al l iances (immobilier, construction…) a lancé début février à Casablanca, une Fonda-tion « Alliances pour le développement durable ». « Si de nombreuses entreprises considèrent encore qu’adopter une poli-tique de développement durable est une contrainte économique, je suis fermement convaincu que l’on peut améliorer notre productivité tout en réduisant les impacts sur l’environnement », a déclaré Alami Lazraq, P-DG du groupe.

La Fondation Alliances envisage de réali-ser un centre technique pour la construction durable, représentant un investissement de 600 millions Dh (environ 53,7 millions €).

Le centre étudiera également la bonne gestion des ressources en eau et en énergie.

Prévu sur 9 000 m2 à 9 km au Sud-Est de Marrakech, ce centre comprendra une zone d’accueil, un espace de restauration, une zone polyvalente (expositions, confé-rences), un centre de documentation, et des locaux administratifs et techniques.

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TUNISIE

n appel d’offres international pour la fourniture de 28 rames automotrices électriques à classe unique, à voie normale, destinées à l’exploitation de la première phase du Réseau ferroviaire rapide (RFR) du Grand Tunis ; les offres proposant des rames à deux niveaux sont acceptables.La date de limite de dépôt des offres à la Sncft est fixée au 3 mai 2010.Alstom, Siemens, Ansaldo, Cafe, Bombardier Transport… figurent parmi les fournisseurs potentiels intéressés.

n Le projet d’usine de dessalement d’eau de mer de Djerba (50 000 m3/j par osmose inverse), d’un coût total de 75 millions e, pourrait bénéficier d’un financement de 37,5 millions e à l’étude par la Banque européenne d’investissement (BEI).Trois candidats ont déjà été préqualifiés pour une concession de 22 ans (conception, construction, financement et exploitation).

n Projet de création d’une nouvelle zone industrielle à sidi Hassine (gouvernorat de Tunis) ; Afif Chelbi, ministre de l’Industrie et de la technologie, a visité début février le site proposé qui s’étend sur 200 hectares, dont 164 hectares de lots industriels de superficie comprise entre 2 500 et 1 000 m2.3 500 m2 seront affectés aux services administratifs, 3 500 m2 à la construction d’un centre commercial, 1 400 m2 aménagés à la construction de centres de formation et d’une pépinière d’entreprises, 2 500 m2 aux foires et aux expositions, et 1 500 m2 seront convertis en espaces verts.Les entreprises qui s’y implanteront devraient créer 20 000 emplois, le coût d’aménagement de cette zone étant évalué à 20 millions DT (environ 10,7 millions e).

TUNisieun PArtenAire strAtéGique Pour le siDérurGiste el foulADh

La Société tunisienne de sidérurgie El Fouladh, implantée à Menzel Bourguiba (gouver-norat de Bizerte), entreprend la deuxième tranche de son programme de mise à niveau, qui consiste essentiellement en l’ouverture partielle de son capital à un partenaire stratégique.

Son objectif est de réduire ses coûts et de porter sa capacité de production à 700 000 tonnes par an, les besoins actuels de la Tunisie étant d’environ 600 000 tonnes.

L’entreprise a investi dans une première tranche de 51 millions DT (27,4 millions €), notamment pour installer deux fours électriques d’une capacité de production de 100 000 tonnes chacun (montant total 30 millions DT).

La production, conforme aux normes françaises, a incité les entreprises japonaises qui ont construit le pont Radès-La Goulette à s’approvisionner en fer chez El Fouladh.

Selon Ammar Chaïeb, P-DG d’El Fouladh, des études sont en cours pour stimuler la production du fer à béton en Tunisie, en prévision des grands projets touristico-immobiliers programmés et de l’augmentation de la demande de ce produit de 10 % par an.

En 2010, la société va en conséquence lancer une étude sur son positionnement, sa restructuration et son assainissement financier.

AliMentAtion en GAz De lA zone De GAfsA Avec lA BiD

Une convention de garantie de l’État tunisien et un accord de prêt accordé par la Banque islamique de développement (BID) à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) ont été signés début février à Tunis par Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développe-ment et de la coopération internationale, Othman Ben Arfa, P-DG de la STEG, et Birama Boubaker Sidebé, vice-président de la BID, chargé des opérations.

Ce prêt de 33,4 millions € (64 millions DT) est destiné au projet d’alimentation de la ville de Gafsa et de son bassin minier en gaz naturel, dont le coût global s’élève à 67 millions DT.

Le projet prévoit la construction d’un gazoduc de 175 km et l’alimentation en gaz naturel du bassin minier et de la cimenterie de Gafsa ainsi que la ville de Gafsa et des communes avoisinantes (M’dhila, Om Elarays, Metlaoui et EL Ksar). La mise en service est prévue pour décembre 2011.

TUNISIEn Partenariat entre Tunisair et siXT, une des principales sociétés de location de voiture en Europe. Les adhérents Fidelys de Tunisair bénéficieront de réductions sur les prix habituels de location des voitures Sixt (15 % pour membres Classic, 25 % pour les membres Silver et 35 % pour les membres Gold) et recevront 500 miles de bonification pour chaque location de voiture Sixt et 1 000 miles de bonification pour chaque transfert avec le service de limousine de Sixt. Sixt, unique associé de location de voiture de Tunisair, dispose d’agences dans les principales villes du pays ainsi qu’au niveau des aéroports de Tunis-Carthage et de Monastir.

BÉNIN Prochain lancement de travaux routiers

Selon le président Boni Yayi, « dans les mois à venir », le gouvernement s’attellera au démarrage des travaux suivants :• reconstruction en 2 x 2 voies du tronçon Godomey-Pahou ;• réhabilitation des routes Parakou-Berebouay, Pahou-Ouidah-Hillacondji, Akassato-Bohicon ;• aménagement et bitumage des routes

frontière du Togo-Ouaké-Djougou et la bretelle de Sèmèrè, N’Dali-Nikki-Tchicandou-frontière du Nigeria et la bretelle Biro-Pèrèrè, Djrègbé-Dja-Owodé, Ouidah-Allada et Pahou-Tori Bossito, carrefour de Natitingou et de Dassa-Zoumè, la traversée de Banikoara et la bretelle de Bopa ;• construction de plusieurs ouvrages de franchissement sur le Couffo entre Tchetti et

Savalou, à Ouèssè, le pont sur le fleuve Mono, le dédoublement du pont de Porto-Novo et sa voie d’accès.« En outre, des études sont envisagées pour 2 000 km de routes parmi lesquelles 500 km de routes sont prêtes à démarrer en termes d’études réparties dans tous les départements ».

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BÉNINn recherche d’un consultant-opérateur pour la mise en place et l’exploitation du Guichet unique du commerce extérieur du port de Cotonou ; un appel à manifestation d’intérêt est lancé à cet effet jusqu’au 22 février par le ministère délégué chargé de l’Économie maritime, des transports maritimes et infrastructures portuaires (01 BP 351 Cotonou – Tél. : (229) 21 31 37 51 – Email : [email protected]).

CÔTE D’IVOIRE Réouverture de Scodi et PFCIDaniel Mercier, directeur général de la Société des conserveries de Côte d’Ivoire (Scodi) et Pêche et froid Côte d’Ivoire (PFCI), toutes deux filiales de Thunnus Overseas Group (TOG) (Paris), qui avait mis au chômage technique 1 425 employés, a annoncé la reprise des activités mi-janvier, l’État ayant décidé de rembourser 3 milliards de F.CFA dus à ces entreprises.« Le conseil d’administration et le P-DG,Ali Khachab, ont demandé l’arrêt du chômage technique et par conséquent la reprise du travail ».Du fait de difficultés d’application de la loi du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation de produits halieutiques, PFCI et Scodi n’ont pu bénéficier de l’abattement prévu de 50 % sur les facteurs de production (eau, électricité, téléphone, carburant, lubrifiants…). « Les mesures liées à l’abattement étaient à l’étude. La lenteur de ces études a entraîné un déficit de 3 milliards de F.CFA », selon le ministre de la Production animale et des ressources halieutiques, Alphonse Douati, qui a annoncé « la prise en compte budgétaire dû par l’État aux entreprises franches ».

MALIn Déclaration d’utilité publique des travaux d’aménagement en 2 x 2 voies de la route nationale rN6, section Bamako–ségou (221 km), approuvée début février parle gouvernement (cf. ABN n° 2298) ;les travaux comprennent l’aménagement d’une autoroute moderne ainsi que de ses ouvrages annexes. L’emprise de la route sera de 55 m en rase campagne et de 25 m dans les agglomérations urbaines.

BURKINA FASOn Point-afrique va ouvrir une liaison aérienne Lyon/Bobo-Dioulasso avant juillet 2010 ; faisant suite à l’ouverture officielle du port sec (cf. supra), cette liaison devrait notamment permettre de commercialiser les productions agricoles.

n Lancement du HeC executive Club du Burkina Faso fin janvier à Ouagadougou ; la cérémonie était présidée par le ministre du Commerce, de la promotion de l’entreprise et de l’artisanat, Mamadou Sanou, dans les locaux de la Maison de l’entreprise.Après Abidjan, Dakar et Lomé dans la sous-région, HEC Executive Club du Burkina Faso formera des talents de haut niveau et à fort potentiel, a souligné son président, Lassina Diawara, pour « appréhender les grands enjeux sociaux, politiques et économiques de demain ».

BUrKiNa FasolAnceMent Des trAvAux Du BArrAGe De sAMAnDéni

Le ministre de l’Agriculture, de l’hy-draulique et des ressources halieutiques, Laurent Sédogo, a posé fin janvier la première pierre de la base-vie du chan-tier et ouvert la tranchée de la digue du barrage de Samandéni, marquant le lance-ment des travaux de la première phase du Programme de développement intégré de la vallée de Samandéni (PDIS).

Cette phase représente 75 milliards de F.CFA, et comprend la construction d’un barrage, d’une centrale et d’une ligne élec-trique, l’aménagement de 1 500 hectares de terre à des fins agricoles et la mise en œuvre d’un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES).

Le début effectif des travaux, lancés officiellement le 25 janvier 2008 par le président Blaise Compaoré, a accusé un retard car « il a fallu que nous rencontrions individuellement les huit bailleurs de fonds et la proposition de chacun d’eux devrait être entérinée par l’ensemble », a indiqué Sédogo.

Les bailleurs de fonds sont la Badea, la BID, la BOAD, la BIDC, le FSD saoudien, le Fkdea, le Fonds de l’OPEP et le FADD d’Abu Dhabi.

Selon l’ingénieur-conseil, Omer Ouédraogo, du Bureau d’étude et de recherche appliquées (BERA), les travaux dureront 42 mois. Le barrage, situé sur le fleuve Mouhoun, à 50 km de Bobo-Diou-lasso, aura une capacité de stockage de 1,05 milliard de m3 d’eau, avec une longueur de 2 900 m.

Son coût est estimé à près de 42 milliards de F.CFA. La centrale aura une puissance de 5 MW (16 Gwh/an) pour un coût de 4,124 milliards de F.CFA. Il est également prévu la construction de digues de protec-tion des villages qui pourraient être inon-dés, notamment Banzon. L’entreprise Fadoul est chargée du chantier.

Selon le ministre de l’Économie et des Finances, Lucien Marie-Noël Bembamba, « la situation actuelle du programme permet d’envisager le démarrage des travaux de construction du barrage au cours du 1er trimestre 2010 ».

Le coût total du PDIS, qui permettra d’irriguer 21 000 hectares, est évalué à 181 milliards de F.CFA.

le Port frAnc De BoBo-DioulAsso « PourrAit coûter 10 MilliArDs De f.cfA »

Le président Blaise Compaoré a inauguré fin janvier le port sec de Bobo-Dioulasso, plate-forme multimodale de 19 hectares destinée au traitement du fret national et international.

Conçu et réalisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et financé en partenariat avec un pool bancaire composé de la BOAD et d’un consortium de banques locales conduit par la Bicia-B, le port sec ou gare routière inter-nationale de Bobo-Dioulasso (Boborinter) a pour objectif de doter la ville d’une infras-tructure moderne pour le traitement, en un seul lieu, du flux de marchandises.

Selon le président de la section territo-riale de l’Ouest de la CCI-BF, El hadj Djan-guinaba Barro, « pour la 2e phase du projet, des études techniques et de faisabilité pour-

raient être lancées après une année au moins d’exploitation complète de la gare routière internationale.

Cette option a l’avantage de permettre aux différents acteurs d’exploiter la plate-forme actuelle et d’identifier avec précision leurs besoins complémentaires à satisfaire. Après cela, le délai de réalisation et les coûts du port franc (zone franche desti-née aux entreprises exportatrices) seront déterminés après étude. Toutefois, l’étude pour la réalisation de la première phase (gare routière internationale) a indiqué que le port franc pourrait coûter environ 10 milliards de F.CFA. Déjà pour la gare routière internationale, le coût estimatif de réalisation était 4,5 milliards, nous en sommes au terme du projet à 7,5 milliards de F.CFA ».

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CÔTE D’IVOIRE

n « Le Port autonome d’abidjan (Paa) a signé une convention d’exclusivité avec Novacom services, société de droit français, créée par le Centre national d’étude spatiale (CNES), pour l’exploitation du système tracking de camions et conteneurs en provenance et à destination des pays de l’hinterland à partir d’une technologie de géo-localisation par satellite », indique Marcel Gossio, directeur général du PAA.« Il s’agira pour un opérateur économique de suivre à partir de son PC en temps réel la position de son camion du port d’Abidjan jusqu’à destination. Les mesures sécuritaires qui accompagnent le système permettront d’assurer la sécurité et la fluidité des transports ».

MALIn Projet de production de panneaux de bois à partir de résidus agricoles (chutes de bois, paille de riz) par la société Sadasy-SA ; ces panneaux pourront être utilisés dans la fabrication de meubles et dans la construction, selon Tahirou Sy, promoteur du projet et P-DG des sociétés Syatels-Industrie et Prestige Motors.Ce projet qui sera implanté à Koulikoro, bénéficie du partenariat technique d’un opérateur suédois. Son coût global est évalué à 11,8 milliards de F.CFA, dont 8 milliards de F.CFA de l’Industrial Development Corporation (IDC) d’Afrique du Sud et 2,7 milliards de F.CFA des banques locales (BNDA, BIM et BOA).

CÔTE D’IVOIREn « Nous avons étudié la possibilité d’un plan d’urgence d’accès à l’eau potable et d’assainissement de la ville d’abidjan » avec le ministre en charge des Infrastructures économiques » Patrick Achi, a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert Zoellick, lors de sa visite en Côte d’Ivoire fin janvier.

CÔTe D’iVoirelA BAnque MonDiAle Prête à soutenir l’extension De lA centrAle à GAz D’Azito

« Nous enregistrons un déficit de 150 MW qui pourra nous conduire à un délestage de l`électricité », a déclaré Flore Konan, directrice de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), filiale du groupe fran-çais Bouygues, au cours d’une réunion avec des industriels, la baisse de la pluviométrie affectant notamment la production hydro-électrique.

« Une avarie survenue sur un groupe important du parc de production », a égale-ment été mentionnée par Eddy Simon, directeur général de l`électricité au minis-tère de l`Énergie.

Le secteur connaît sur un plan général « une crise importante en raison d’un déficit financier », créant le besoin d’ « investisse-ments lourds ».

La Côte d’Ivoire dispose de trois prin-cipaux producteurs d’électricité : Azito, Ciprel et la CIE. La CIE gère la totalité du parc hydraulique et la centrale de Vridi 1. Ciprel et Azito sont deux producteurs indépendants.

La production nette du système élec-trique interconnecté à fin décembre 2008 représentait 5 627 Gwh, en hausse de 2,9 % par rapport à 2007 (5 469 Gwh), dont Hydraulique CIE 1 884 Gwh, Thermique CIE 99 Gwh, Ciprel 1 435 Gwh et Azito 2 209 Gwh.

À l’occasion de sa visite en Côte d’Ivoire fin janvier, le président du groupe de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a confirmé son intérêt à participer au finance-ment de la deuxième phase de la centrale à gaz d’Azito, qui permettra de porter la puis-sance de la centrale de 300 à 450 MW. « Une infrastructure améliorée, notamment une énergie électrique plus efficace, plus fiable et d’un coût abordable, peut énormément contribuer à une croissance économique, à la création d’emplois et à l’intégration régio-nale tirées par le secteur privé ».

Les actionnaires d’Azito, dont la première phase de 300 MW a nécessité un investissement de 223 millions $, sont les groupes ABB (Suisse) et EDF (32,845 % chacun), le groupe Aga Khan (23,08 %) et CDC Globeleq (Royaume-Uni) (11,23 %).

CÔTe D’iVoireétuDe PréliMinAire D’une AcADéMie Des Métiers De l’Aérien

Les autorités ivoiriennes souhaitent la création d’une Académie des métiers de l’aérien et de la météorologie à Abidjan qui répondrait aux besoins de formation des différents acteurs de l’aviation civile en Côte d’Ivoire (aéroport, navigation aérienne, météorologie, opérations aériennes, main-tenance aéronautique), selon Egis Avia (ex-Sofreavia).

Aéria, gestionnaire de l’aéroport inter-national d’Abidjan, a accepté, dans le cadre des activités de concession, de financer le lancement de cette Académie.

Dans le cadre de ce projet, le groupe français Egis, au travers d’Egis Avia, a été mandaté pour conduire une étude prélimi-naire permettant de : définir les objectifs de cet institut ; faire un bilan des ressources nécessaires ; évaluer la faisabilité technique et économique des filières de formation ; et estimer une première enveloppe budgé-taire pour ce projet.

Cette première étude permettra la validation par les autorités ivoiriennes du projet d’Académie et de son mode de fonctionnement. En cas de décision favo-rable au projet, Egis Avia proposera une étude complémentaire afin de définir l’en-semble des programmes des formations et des ressources nécessaires (humaines et matérielles) et de préparer la phase de construction ou de réhabilitation des bâti-ments retenus (élaboration des dossiers de consultation des entreprises notamment).

CÔTe D’iVoirel’huilerie De BouAKé (ex-triturAf) en voie De reDéMArrAGe

Alexandre Keita, Franco-Nigérian de Bouaké dirigeant une PME installée au Havre, a repris mi-septembre dernier les équipements de l’ex-Trituraf au Malien Sidi Mohamed Kagnassi, en faillite. Un plan de relance de l’huilerie de Bouaké, fermée en mars 2007, associant des indus-triels français, dont Sofiproteol (Groupe Prolea), est mis en place pour un montant de 4,7 millions € (3,1 milliards de F.CFA), à financer en partie par l’Agence française du développement (AFD) et la Société belge d’investissement pour les pays en dévelop-pement (BIO).

Fin 2009, « nous avions annoncé pour janvier 2010 nos premiers produits », recon-naît Francis Tintori, directeur général d’Olhéol Industrie Côte d’Ivoire (ex-Tritu-raf). « Mais nous sommes confrontés à des questions d’entretien et de maintenance. Il y a également des difficultés liées à l’eau et à l’électricité avec le groupe Cie-Sodeci. Ce groupe souhaitait que nous payions les dettes antérieures (18,3 milliards de F.CFA de dettes, 506 millions de F.CFA dus aux employés licenciés…). Nous lui avons indiqué que nous avions racheté l’outil de produc-tion et non l’entreprise. Tout est rentré dans l’ordre ». La première huile est désormais prévue en février.

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malilAnceMent Des trAvAux D’AMénAGeMent Du PériMètre hyDro-AGricole D’AlAtonA

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’irrigation d’Alatona, le président Amadou Toumani Touré a procédé mi-janvier à Beldénadji, cercle de Niono, au lancement officiel des travaux de la première tranche de 5 200 hectares. 14 000 ha au total seront aménagés dans le cadre du Millennium Challenge Account (MCA) américain, qui finance l’ensemble du projet au bénéfice de l’Office du Niger.

Les travaux à exécuter comprennent : la construction de 23 premiers kilomètres du canal d’Alatona ; la construction du drain de Massabougou de 26 km ; la construction de 67 km de canaux secondaires, et 130 km de canaux tertiaires ; la construction de 80 km de drains secondaires et de 144 km de drains tertiaires…

Suite à un appel d’offres internatio-nal ouvert, le groupement français Sogea Satom/Razel a été retenu comme attri-butaire du marché d’aménagement des 5 200 ha ; le montant total du contrat est de

35 731 millions de F.CFA HT- HD pour un délai d’exécution de 27 mois.

La société canadienne SNC Lavalin a été retenue pour la supervision et le contrôle des travaux d’aménagement ; le montant du contrat est de 4,753 millions $ HT/HD et 1 645 millions de F.CFA.

En outre, des travaux de réhabilitation du réseau primaire hydraulique de l’Office du Niger concernent essentiellement le canal adducteur, le canal du Sahel et le canal adducteur d’Alatona. Un appel d’offres inter-national ouvert a été lancé et l’entreprise Sinohydro a été sélectionnée. Le montant total du contrat est de 46,3 millions $US. Le délai d’exécution est de 24 mois. Le contrôle et la surveillance des travaux seront assurés par SNC-Lavalin.

Le périmètre de la première tranche profitera à 1 030 exploitants qui béné-ficieront chacun de 5 ha, contre 2 ha par famille aujourd’hui dans la zone de l’Office du Niger.

Les travaux avaient en fait débuté le 17 juillet dernier. Le périmètre concerné va générer au total 10 000 emplois ruraux et saisonniers.

Selon la directrice générale du MCA-Mali, Nènè Traoré, le périmètre d’Alatona fait partie d’un programme de réalisation d’infrastructures pour un montant global de plus de 100 milliards de F.CFA que le MCC a consenti dans le cadre de la convention signée le 13 novembre 2006 à Washing-ton, comprenant également l’extension de l’aéroport international de Bamako-Sénou pour permettre à cette plate-forme d’être conforme aux normes internationales grâce à une amélioration de la sécurité, la réali-sation de la route Niono-Goumacoura sur 80 km…

Le président Touré a rappelé que la route Niono-Goumacoura constitue le début d’un grand projet de route allant de Niono à Tombouctou en passant par Nampala, Léré, Niafunké, Goundam et Tonka.

maUriTaNieProjets Avec l’irAn

Un mémorandum d’entente a été signé fin janvier à Téhéran par le ministre des Affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, et le ministre iranien de l’In-dustrie et des mines, Mehrab Yane. Le texte vise à développer la coopération dans les domaines techniques notamment au niveau des recherches géologiques, des prospec-tions minières et des explorations maritimes et littorales, ainsi que dans les programmes d’enseignement et de transfert des connais-sances techniques, et les échanges en matière de recherches scientifiques.

Un second mémorandum a été signé par le ministre des Affaires économiques et Kourouch Barvisiane, directeur général de la Banque iranienne de promotion des exportations, qui propose à la Mauritanie une ligne de crédits pour financer divers projets, dont :

- l’extension du transport urbain de la ville de Nouakchott, qui sera exécuté comme projet d’urgence au cours des trois prochains mois. Ce projet mettra à disposition de la Mauritanie 500 taxis et 250 bus ;

- le projet d’extension de la capacité de stockage des installations pétrolières de la ville de Nouakchott ;

- la construction de la route Néma-Bassiknou, frontière malienne ;

- la construction de digues en terre pour maîtriser les eaux dans les zones de produc-tion agricole ;

- la construction d’un port de pêche mari-time et d’usines de traitement du poisson.

Les deux pays ont également décidé d’ou-vrir des ambassades dans leurs capitales respectives.

MAURITANIEn Une mission de 28 opérateurs privés italiens conduite par Claudio Privetera, ancien conseiller au gouvernement italien, a été reçue fin janvier par le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf.Selon Privetera, les investisseurs italiens envisagent d’intervenir dans plusieurs secteurs économiques, notamment le port de Nouadhibou que l’État veut transformer en pôle de développement, l’exportation des viandes rouges et les infrastructures aéroportuaires… L’un des participants italien envisage d’investir dans le domaine du commerce et de l’habitat social.

n Une délégation d’investisseurs qataris et iraniens conduite par l’homme d’affaire qatari M’Jally Mohamed M’Jally, P-DG de la société M’Jally, et comprenant notamment Majid Ghanadan, P-DG de la société iranienne Majid, a été reçue mi-janvier par Maty Mint Hamady, commissaire à la Promotion des investissements. M’Jally, qui a déjà une représentation en Mauritanie, souhaite investir notamment dans le domaine agricole et le leasing du matériel nécessaire.Ghanadan, propriétaire de plusieurs usines agroalimentaires en Iran, envisage plusieurs projets, dont des usines de tomates en boîtes et des conserveries de thon.

MAURITANIEn Une mission de la société indienne Lucky exports a été reçue mi-janvier par Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des mines.

NIGERIAn L’hôtel Four Points sheraton Lagos ouvrira officiellement en septembre prochain, sur la Péninsule de Lekki, à quelques kilomètres de l’île de Victoria.Doté de 234 chambres, dont 41 suites et 110 chambres traditionnelles, le Four Points Sheraton Lagos offrira des services hôteliers de qualité et un spa, complété par une piscine.

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SÉNÉGAL

n La création d’une unité de stockage de produits pétroliers d’une capacité de transit de 40 millions de m3/an est à l’étude, a annoncé début février l’ambassadeur d’Iran, Jahanbakhsh Hassan Zadeh. « Nous avons signé l’accord et des délégations de haut niveau travaillent sur ce projet. La capacité de ce réservoir dépasse les besoins du Sénégal qui va revendre des produits pétroliers à d’autres pays voisins ».

TOGOn Prêt de 4,5 milliards de F.CFa pour des travaux routiers signé fin janvier à Lomé par le ministre de l’Économie et des finances, Adji Ayassor, et le président de la Banque d’investissement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (BIDC), Christian Adovelande.Le projet porte sur la reconstruction de 11 ouvrages de franchissement, la construction d’une route en terre et la réhabilitation de sept pistes rurales de 159 km pour un montant global de 8,78 milliards de F.CFA.

SÉNÉGALn marco Dunand, cofondateur et président de Mercuria Energy Trading, a été reçu en marge du Sommet de Davos par le président Abdoulaye Wade, pour une assistance technique dans le secteur des produits pétroliers.

NigeriaMAurel & ProM s’iMPlAnte Au niGeriA

Seplat Petroleum Development Company Ltd (Seplat), Shell Petroleum Development Company of Nigeria Ltd (SPDC), Total E&P Nigeria Ltd et Nigeria Agip Oil Company ont signé un accord portant sur l’acquisition par Seplat de 45 % des intérêts dans les OML (Oil Mining Licences) numéro 4, 38 et 41 dans l’onshore nigérian, les 55 % d’intérêts restants étant la propriété de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), a annoncé fin janvier le groupe français Maurel & Prom.

L’opération, qui nécessite l’approbation de NNPC ainsi que celle du gouvernement fédéral du Nigeria, devrait être conclue dans les six mois à venir.

Maurel & Prom a pour sa part pris une participation de 45 % dans la société de droit nigérian Seplat. Sur cette base, Maurel & Prom disposerait alors de 20,25 % des droits avant redevances (20 % pour l’huile) dans ces OML. Les autres actionnaires de Seplat sont les opérateurs nigérians Plat-form Petroleum Ltd (22 %) et Shebah Petro-leum Development Company Ltd (33 %).

Maurel & Prom investira initialement 193 millions $ dans Seplat et prendra les

mesures nécessaires pour permettre le financement de la part des autres action-naires pour un montant similaire.

La transaction porterait sur des réserves 2P (prouvées et probables) avant déduction des redevances évaluées par Gaffney, Cline and Associates à 76 millions de barils équi-valent pétrole (bep) pour la part de Seplat (huile et condensat). En complément, il existe des champs découverts nécessitant des travaux supplémentaires, ainsi qu’un potentiel d’exploration non quantifié à ce jour.

Seplat reprendra le rôle d’opérateur. Selon l’opérateur actuel SPDC, les capacités de production s’élèveraient à 50 000 bep par jour (à 100 %), non compris le dévelop-pement de nouveaux champs. La production d’huile est aujourd’hui interrompue ; des travaux sont en cours sur l’oléoduc d’éva-cuation. La reprise de la production devrait intervenir mi-février 2010.

Cette opération reflète une évolution majeure pour Maurel & Prom par le poten-tiel que recèle cette acquisition, souligne la compagnie pétrolière qui fait ainsi son entrée au Nigeria.

sÉNÉgalénerGie : Poursuite Des investisseMents

Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a présenté début février au gouvernement le compte rendu du conseil interministériel consacré au suivi des projets d’infrastructures dans le secteur de l’Énergie qu’il a présidé fin janvier.

Le parc de production de la Senelec a enregistré une croissance de 65 % en huit ans, grâce aux investissements massifs réalisés dans ce secteur. Ce parc, qui avait une capacité de 350 MW en 2000 et dont plus de la moitié des unités était en service depuis plus de 30 ans, n’aurait pas pu, autre-ment, répondre aux besoins en énergie du Sénégal. Le Premier ministre a indiqué que le déficit structurel dans la produc-tion d’énergie électrique a été jugulé et le sera davantage à l’horizon 2011, lorsque la centrale au charbon de Sendou mettra en service sa production de 125 MW.

Parallèlement, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est en train de développer des ouvrages de seconde génération, en amont de Manantali. La centrale de Felou, dont la première pierre a été posée en octobre 2009 par les chefs d’État du Mali, de la Mauritanie et du Séné-gal, aura une puissance installée de 60 MW pour une production de 320 GWh/an.

Pour appuyer ce dispositif, le gouver-nement va mettre en place, dès 2010, un programme de diffusion de 3 500 000 lampes à basse consommation afin de réduire notablement la facture des ménages à faibles revenus.

Dans le domaine de l’électrification rurale, le Premier ministre a indiqué que le Sénégal connaît actuellement un taux de couverture de 22 % et ambitionne d’atteindre 50 % en 2012.

SÉNÉGAL

n « Une verrerie va bientôt voir le jour au sénégal », a indiqué Maïmouna Cissé fin janvier à Dakar lors de la cérémonie de lancement des Rencontres africaines de l’emballage « Africa Food Pack ». « Cette usine va régler le problème récurrent des emballages en verre, avec les autres projets à l’étude » afin d’améliorer le conditionnement des produits agroalimentaires locaux. « L’accès aux emballages constitue un des principaux obstacles au développement du secteur de la transformation. Parfois, au niveau des acteurs, se pose le problème technique de l’adéquation physicochimique du type d’emballage par rapport à la nature du produit ».En outre, les producteurs locaux, notamment les Petites et moyennes entreprises (PME), ont du mal à répondre aux exigences des fabricants d’emballages, en termes de minima de commandes. « Pour contourner ces difficultés, une centrale d’achat s’est récemment constituée avec un certain nombre d’acteurs ».Africa Food Pack 2010 se tiendra du 23 au 26 mars 2010 à Dakar en marge du Salon international des industries et techniques agroalimentaires (Siagro). Ces rencontres africaines de l’emballage sont organisées par l’Association Afrique Agro Export (Aafex) avec l’appui de Procinvest et de l’AFD.

AFRIQUE CENTRALE

10 | | N° 2 300 | DU 15/02/2010

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ANGOLAn L’entreprise publique « angola Telecom » a investi 10 millions $ dans les nouveaux services de télécommunications, à l’occasion de la 27e Coupe d’Afrique des Nations de football « CAN Orange 2010 ».La société a notamment investi dans un câble sous-marin à fibre optique Adones, reliant le Cabinda à la province de Namibe.

CAMEROUNn alex Van elk a été nommé directeur général de Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) et Gustav Baldauf, directeur des opérations, selon Lazare Essimi Menye, ministre des Finances. Van Elk a dirigé la compagnie internationale privée nigériane Arik Air et Baldauf est un ancien vice-président des opérations du groupe Austrian Airlines. Le ministre a confirmé début février que le Boeing 767-300 Dja reste, à l’heure actuelle, le seul avion de la flotte de Camair-Co. En fonction des propositions que fera l’équipe managériale, la flotte pourrait être renforcée par l’achat de nouveaux avions, ou par la location d’appareils. Aucune date n’est cependant encore fixée pour le premier vol.

CAMEROUNn acquisition de nouvelles voitures voyageurs par Camrail (Groupe Bolloré), qui a lancé un appel d’offres à cet effet pour quatre voitures de première classe assises, quatre voitures de première classe à deux couchettes par compartiment et six voitures de première classe à quatre couchettes par compartiment.Le marché sera conjointement financé par le gouvernement camerounais à travers l’IDA/Banque mondiale et Camrail (à travers le Projet de facilitation du transport et du transit en zone Cemac financé par la Banque mondiale). Les offres seront remises au plus tard le 9 avril prochain.

n ringo a choisi la plate-forme N-soFT de facturation convergente pour pénétrer le marché camerounais ; Ringo, fournisseur n° 1 de services Internet au Cameroun, commercialise des services et forfaits convergents à ses abonnés prépayés et post-payés, grâce à la plate-forme de la firme française. Grâce à son réseau 3G+ (Mc Will), qui lui permet de couvrir plus d’une douzaine de villes dans six régions du Cameroun, Ringo enregistre à ce jour plus de 25 000 clients.

CAMEROUNn Un appel d’offres pour les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar et de la ligne haute tension vers Bertoua (50 MM, 150 milliards de F.CFA) sera lancé en mars prochain, selon Theodore Nsangou, directeur général d’Electricity Development Cameroon (EDC).

CAMEROUN

80 milliards de F.CFA de la Banque mondiale pour les télécommunications et les transportsDeux accords de prêts ont été signés fin janvier avec la Banque mondiale.Le premier accord, d’un montant d’environ 4,7 milliards de F.CFA, a été signé au titre de l’IDA pour le financement de la première phase du programme régional de réseau de télécommunications à haut débit en Afrique centrale (CAB). Le projet vise la modernisation et l’harmonisation des cadres juridiques des pays en matière de TIC, la mise à niveau du régulateur, la restructuration du secteur et l’interconnexion du réseau régional au réseau à fibre optique existant le long du pipeline Tchad-Cameroun.Le second accord, qui représente 75 milliards de F.CFA, concerne la poursuite du Projet de facilitation des transports et du transit en Afrique centrale. Un premier financement d’environ 73,5 milliards de F.CFA avait été signé avec la Banque mondiale mi-novembre 2007.

80 milliards de F.CFA de la BAD et de la BID pour les routesLouis Paul Motaze, ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, s’est rendu mi-janvier à Tunis et Djeddah où il a signé des conventions de financement d’un montant total de 79,7 milliards de F.CFA pour la construction de la route Sangmélima-Djoum/Ouesso (Congo) d’une part, et les études de l’axe Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré d’autre part.Concernant la route Sangmélima-Ouesso, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) participera à hauteur de 42,2 milliards de F.CFA. La Banque islamique de développement (BID) et le Fonds de solidarité islamique contribueront pour 35 milliards de F.CFA. Pour les études de la route Batchenga-Ngaoundéré, la BAD accorde 2,487 milliards de F.CFA.La BID s’est également déclarée intéressée par le programme d’investissement de la Société nationale de raffinage (Sonara) et la construction de la route Nanga Eboko-Bouam ; des missions d’évaluation vont se rendre au Cameroun pour la préparation des dossiers techniques.

CoNgole chinois coMPlAnt nouveAu PArtenAire Du Projet « PotAsse »

La société canadienne MagIndustries Corp. a annoncé début février la signa-ture d’un accord-cadre de développement de projet (ACDP) avec Complant (China National Complete Plant Import & Export Company Limited), dont l’actionnaire de contrôle est la State Development & Investment Corporation (SDIC), la plus importante compagnie holding étatique d’investissements en Chine.

Après l’expiration de la période d’exclu-sivité accordée à Sinohydro (30 novembre 2009), la compagnie a entamé des discus-sions avec plusieurs autres parties intéres-sées pour investir dans la société ou plus directement dans sa filiale potasse MagMi-nerals et/ou la construction du Projet de potasse de Mengo (capacité 1,2 million de tonnes par an) et l’arrangement de la dette associée au projet.

L’ACDP inclut un calendrier d’étapes importantes à respecter pour transformer l’accord-cadre en un ensemble d’accords définitifs. Les jalons importants ont trait à l’achèvement de la due diligence et la signa-ture des documents définitifs à la fin du mois de juillet 2010, en ciblant le commen-cement de la construction en novembre 2010. La clôture à la fin du mois de juillet 2010 est sujette à la réception des approba-tions nécessaires du gouvernement et des actionnaires en Chine et au Canada.

Complant, nommé entrepreneur EPC (ingénierie, approvisionnement, construc-tion) pour le projet, s’engage à financer la dette du coût du contrat EPC à 100 %. Les conditions générales indicatives dans l’ACDP comprennent un emprunt de construction garanti d’un montant allant jusqu’à 1,2 milliard $ remboursable sur une durée minimale de 10 années.

Une partie de la production sera diri-gée vers le service de la dette et pour une période supplémentaire à négocier au-delà du remboursement de la dette du projet.

L’ACDP donne une option à Complant ou à son représentant pour acquérir un inté-rêt de 50,1 % dans MagMinerals Potasses Congo (MPC) ou dans une entité détenant 90 % de MagIndustries. L’exercice de cette option laisserait à MagIndustries un intérêt de 39,9 % dans le projet et la République du Congo conserverait ses 10 % intacts.

L’ACDP donne une période d’exclusivité de six mois à Complant pour l’accomplisse-ment de la diligence, de l’ingénierie et des phases de négociations.

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CONGO

n La société B.m ressources s.a. a sollicité un permis de recherches minières pour les polymétaux dit « permis Kintamou » dans le département du Pool. Le coût prévisionnel de ses campagnes est d’environ 10 milliards de F.CFA.

GUINÉE ÉQUATORIALEn Technip a remporté mi-janvier un contrat à prix forfaitaire auprès de Noble Energy EG Ltd pour le développement du champ Aseng, situé dans le Bloc « I » au large de la Guinée Équatoriale, par environ 1 000 m de profondeur d’eau.L’installation en mer devrait avoir lieu mi-2011 avec le Deep Pioneer, un des navires de construction en mer profonde de la flotte de Technip.

RD CONGO

n Le groupe brésilien Vale serait intéressé par le projet minier Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT) (projet cuivre-cobalt de 300 millions $), le Canadien First Quantum Minerals (FQM) ayant été dessaisi par décision gouvernementale du 4 août 2009. Une délégation d’experts du ministère des Mines conduite par le vice-ministre, Victor Kasongo Shomary, s’était rendue au Brésil en mai 2009.FQM a pour sa part annoncé début février, en accord avec ses partenaires IFC (Banque mondiale) et Industrial Development Corporation of South Africa (IDC), porter l’affaire devant la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (Paris) contre la Gécamines et la République démocratique du Congo (RDC).KMT est détenu à 82,5 % par FQM, IFC et IDC, à 12,5 % par Gécamines et à 5 % par la RDC.

n Le groupe Lafarge va prendre en mars la gestion de la Cimenterie nationale (Cinat) installée à Kimpese, dans le Bas-Congo, dans le cadre d’un accord de partenariat public-privé. Lafarge prend 80 % du capital, l’État congolais, qui détenait 91,70 % réduisant sa participation à 10 %, et les anciens actionnaires s’attribuant 10 %. La Cinat vise à augmenter sa production qui est de 45 000 tonnes pour une capacité de 100.000 tonnes par an. Les besoins nationaux sont évalués autour de 2 à 3 millions de tonnes de ciment par an.

n Une délégation de l’entreprise hollandaise Womy, spécialisée dans les véhicules (bus urbains, cars de tourisme, camions…), a présenté fin janvier un projet d’installation d’un système de transports en commun rapides par bus dans la ville de Kinshasa, au ministre des Transports et des voies de communication, Matthieu Mpita.

RWANDA

n L’opérateur de téléphonie sud-coréen KT Corp. a conclu fin janvier un accord de 56,6 millions $ avec l’autorité rwandaise de technologies informatiques, pour l’installation de lignes Internet à travers plus de 30 villes et le long de la frontière rwandaise avant le 1er semestre 2011.

GABONn « Gazprom est intéressé par l’exploitation du gaz au Gabon », a déclaré fin janvier l’ambassadeur de Russie au Gabon, Vladmir Tarabrine, reçu par le ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures, Julien Nkoghe Bekale.« Le niveau de notre coopération dans le domaine économique et commerciale ne correspond pas à nos potentiels réels. Le gaz et les mines sont des domaines très porteurs ».

n Cellulose du maroc, du groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG), vient d’être autorisée par les autorités marocaines à créer une filiale au Gabon, afin de sécuriser les approvisionnements en bois en évitant les fluctuations des prix sur le marché international. La filiale Eucagabon, détenue à 100 % par Cellulose du Maroc, aura pour principale activité l’exploitation de plantations d’eucalyptus et autres essences de bois.Cellulose du Maroc a signé en 2008 un accord avec le gouvernement gabonais portant sur une concession de 20 620 hectares, dont 620 ha sont déjà plantés en eucalyptus depuis 1977.Les recettes d’Eucagabon devraient passer de 5,5 millions e en 2010 à 45, 5 millions e en 2025, pour atteindre 50,6 millions e en 2020.

n acquisition de 50 nouveaux bus pour la société gabonaise de transports (sogatra) « auprès des concessionnaires locaux », annoncée mi-janvier par le gouvernement ; ces véhicules devraient permettre de désengorger les principaux axes de la capitale, et de créer de nouvelles lignes vers des quartiers encore enclavés. La Sogatra a reçu en novembre dernier 10 bus fabriqués par la Société de transports abidjanaise (Sotra), déjà en circulation à Libreville.

GABON Extension des installations de la Sobraga (Castel)Filiale du Groupe Castel (Bordeaux), la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) prévoit d’effectuer sur les 18 prochains mois des investissements de plus 20 milliards de F.CFA. Les projets portent sur l’installation d’une nouvelle ligne d’embouteillage de 35 000 bouteilles par heure et d’une deuxième ligne de bouteilles en plastique (PET) à Libreville.La Sobraga prévoit également dans les 18 mois de construire une station de traitement des eaux usées dans chacune de ses usines de Libreville, Port-Gentil et Franceville.L’usine de Franceville sera entièrement rénovée dans deux ans, avec notamment une nouvelle salle à brasser et une nouvelle ligne d’embouteillage, ainsi que l’usine de Libreville avec une chambre froide et une laveuse.La société a par ailleurs obtenu la certification ISO 9001 sur l’ensemble de ses usines.

gaBoNune nouvelle usine envisAGée PAr ciMGABon

Le ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures, Julien Nkoghe Bekalé, a reçu début février le directeur général de Cimgabon, David Jamieson. La société « Ciments du Gabon » a été reprise en décembre 2000 par le groupe allemand Heidelberg Cement à hauteur de 75 %, l’État gabonais conservant 25 % de l’entreprise devenue Cimgabon.

Disposant d’une cimenterie intégrée à Ntoum et d’usines de broyage de clinker à Owendo (Libreville) et Franceville, la société détenait depuis 1981 le monopole de la production et de la vente du ciment et du clinker. Certaines contraintes tech-niques entre 2004 et 2006 ont entraîné l’ouverture du marché local, notamment à la Chine, avec diminution des parts de marché de Cimgabon.

En 2009, la production de ciment repré-sentait 240 000 tonnes sur une prévision initiale de 400 000 t. En janvier, sur une production de 28 000 t., Cimgabon n’a pu vendre que 13 000 t.

« Pour redresser la situation, la société a fait l’objet d’un programme de restructu-ration qui a bien marché l’année dernière », selon Jamieson. « Nous espérons qu’avec l’appui du ministère, 2010 ira beaucoup mieux ».

Pour satisfaire la demande intérieure de 400 000 t. actuellement mais qui devrait atteindre 500 000 t. dans deux à trois ans, Cimgabon souhaite augmenter sa capacité pour atteindre 700 000 t./an.

« Nous avons dit au ministre que nous avons un projet de construction d’une nouvelle usine de production de clinker à Ntoum. Ce projet nécessite un investissement lourd compris entre 80 et 100 millions € », a indiqué Jamieson. Outre Ntoum, deux autres sites seront développés à Meba et à Nkoltang.

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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AFRIQUE DU SUD

n Le groupe américain General Cable a annoncé mi-janvier l’acquisition d’une part importante des actifs de Phoenix Power Cables, une société implantée à Durban. L’entreprise qui opérera désormais sous le nom de General Cable Phoenix South Africa (GCPSA), fabrique du câble électrique moyenne et haute tension ainsi que du câble aérien pour la distribution et la transmission d’énergie électrique (chiffre d’affaires d’environ 20 millions de $ pour les 12 derniers mois). La famille Ramkisson, ancien propriétaire de la société, conservera 10 % des parts de l’entreprise.General Cable, fournisseur de câble électrique de premier plan en Afrique subsaharienne, jouit d’une position de chef de file en Angola, et est le second producteur de fil machine en cuivre d’Afrique subsaharienne. La société possède en outre une participation majoritaire dans National Cables, le premier distributeur de câble en Afrique du Sud. La consommation de fil et de câble en Afrique du Sud représente environ 25 % du fil et câble consommé sur l’ensemble du continent africain.

KENYAn La 6e Conférence east africa Com organisée par Informa Telecoms & Media se tiendra les 27 et 28 avril à Nairobi.

TANZANIEn Le gouvernement réserve5 millions d’hectares à des programmes d’irrigation d’ici à 2014, a annoncé fin janvier le ministre de l’Eau et de l’irrigation, Mark James Mwandozya ; des directives seront transmises dans tous les districts du pays.

n Le Canadien Helio resources Corporation a conclu un accord avec l’IFC (Banque mondiale) qui va investir 6,2 millions de dollars canadiens dans le projet aurifère Saza Makongolosi, couvrant 238 km2.

MAURICE Nouvelles raffineries de sucreLa Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé début février l’octroi d’un prêt de 15 millions e à Omnicane afin de financer la construction de deux raffineries de sucre. Ce financement permettra également d’améliorer des installations connexes de stockage et de manutention, ainsi que d’agrandir une sucrerie existante. Ce concours fait suite à un prêt de 13 millions e accordé en août 2009 par la BEI à FUEL Sugar Milling Company Ltd.Les prêts à Omnicane et à FUEL permettront de créer quelque 70 nouveaux emplois, et de maintenir en activité les 500 travailleurs actuels. Le sucre raffiné produit par ces deux entreprises sera vendu au groupe allemand Südzucker, chef de file du marché mondial du sucre, dans le cadre d’un contrat à long terme.« L’Union européenne soutient la réforme de la filière sucrière à Maurice depuis 2006. Dans ce contexte, elle a alloué pour la période 2006-2010 135 millions e sous forme de subventions non remboursables, à décaisser au titre de l’aide budgétaire en faveur de l’État mauricien », rappelle Alessandro Mariani, chef de la délégation de l’UE à Maurice.

MAURICEn Le Projet de développement et de compétitivité dans la production et les services bénéficie d’un prêt BIRD de 20 millions $ approuvé fin janvier par la Banque mondiale. Le projet comprend diverses composantes : amélioration de l’accès à des services de développement des affaires de qualité, de l’accès au financement pour les PME…

ZAMBIEn Le Programme de promotion des petits exploitants agricoles bénéficie d’un prêt de 20 millions $ signé mi-janvier à Rome avec le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) ; 30 000 familles, principalement dirigées par des femmes, auront notamment un meilleur accès aux technologies.

rÉgioNalPlus De 20 000 hA De terre Au MozAMBique Pour MAurice

Le gouvernement mozambicain a affecté 18 000 hectares de terre aux investisseurs mauriciens pour la culture de riz ; le projet est au stade des études et du montage finan-cier, et des partenaires qui seront bientôt identifiés.

Le projet comprend une usine de décorti-cage, et une partie de la production pourrait être exportée vers Maurice. 5 000 hectares de terre supplémentaires sont également mis à la disposition des Mauriciens pour la production de pomme de terre, de maïs, de céréales, d’oignons et de blé, ou pour l’horticulture.

Les Mauriciens sont déjà présents au Mozambique dans le secteur du sucre, de la volaille et de la restauration.

AccorD entre le ziMBABwe et le BotswAnA DAns le secteur De l’électricité

La société publique zimbabwéenne d’énergie Zesa Holdings a signé un accord de 8 millions $ avec l’entreprise botswa-naise d’électricité. « Ce contrat nous permet-tra de relancer la centrale thermique de Bulawayo et de générer 90 MW, sur lesquels 40 MW seront exportés vers le Botswana », a déclaré Noah Gwariro, directeur général de la Compagnie zimbabwéenne d’électri-cité, filiale de Zesa Holdings.

« Sur les 8 millions $ qui nous seront remis, 4,5 millions $ iront à la rénovation de la centrale, et 3,5 millions $ seront utilisés pour acheter de la houille à la Compagnie des mines de charbon d’Hwange ».

Zesa a déjà un accord semblable avec la compagnie publique namibienne Nampower, et a pu rénover les centrales de Hwange et de Kariba avec les 40 millions $ reçus.