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NEWSLETTER 54 e ANNÉE • n° 2331 • DU 13/06/2011 SOMMAIRE ÉVÉNEMENT MAROC P. 1 • Inauguration du tramway de Rabat-Salé INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Le bureau Safege chargé d’une évaluation de la gouvernance dans le secteur des transports AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2-3 • Signature d’accords par Axa et Saint- Gobain • Algérie Télécom envisage des investissements de 80 milliards DA LIBYE P. 3 • Russian Railways attend de pouvoir reprendre les travaux de la ligne ferroviaire Syrte-Bengazi TUNISIE P. 4 • Réhabilitation des lignes ferroviaires • Prochaine augmentation de la production d’énergie éolienne AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL P. 5 • Plan d’extrême urgence pour Transrail MAURITANIE P. 7 • Lancement d’un projet de câbles à fibres optiques NIGER P. 7 • Création d’une nouvelle cimenterie SÉNÉGAL P. 8 • Le plan électricité Takkal « coûtera 650 milliards de F.CFA» AFRIQUE CENTRALE RD CONGO P. 9 • Projet « étain » avec un partenaire malaisien CAMEROUN P. 10 • Le plan directeur ferroviaire national GABON P. 10-11 • Relance des travaux du Ciciba • Olam chargé de la zone économique spéciale de Port-Gentil AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE RÉGIONAL P. 12 • Atelier final sur l’étude de faisabilité du gazoduc Dar es Salaam - Tanga (Tanzanie) / Mombasa (Kenya) AFRIQUE DU SUD P. 12 • Poursuite du programme nucléaire AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT MAROC INAUGURATION DU TRAMWAY DE RABAT-SALÉ Le roi Mohammed VI a inauguré mi-mai le Pont Hassan II et les deux lignes du tramway réalisées dans le cadre de la Société du tramway de Rabat-Salé (STRS), filiale de l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB). Le budget d’investissement de ce premier réseau du tramway de Rabat-Salé représente 3,5 milliards Dh TTC, soit environ 314 millions e. La longueur du réseau est de 18 km environ pour deux lignes (dont un tronc commun de 2,9 km), L1 (11,9 km) Hay Karima (Salé) – Cité Universitaire (Rabat) et L2 (8,6 km) Bettana (Salé) – quartier Océan (Rabat), desservant 31 stations. EGIS RAIL (groupe de la Caisse des dépôts française), maître d’œuvre mandataire d’un groupement avec CID (Conseil, ingénierie et développement), bureau d’études marocain, a démarré sa mission dès 2002 en assurant les études de faisabilité des deux lignes. Le groupement a réalisé les études préliminaires de l’avant-projet en 2005-2006, les études du projet en 2007-2008, élaboré les cahiers des charges des entreprises précisant la conception du système, piloté la phase de consultation des entreprises (DCE) et les travaux, lancés officiellement fin décembre 2007. EGIS JMI a réalisé pour la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) tous les calculs du pont Hassan II conçu par Marc Mimram. Les études d’exécution ont duré trois ans (février 2008 à février 2011). Le marché d’études d’exécution, confié à EGIS, concernait l’ouvrage principal de franchissement du Bouregreg ainsi qu’un ouvrage annexe très sophistiqué appelé « Pont base nautique », franchissant un carrefour côté Rabat. Ce dernier ouvrage a été sous-traité au bureau d’études suisse T-ingénierie. Sur les deux autres parties du franchissement réalisé par SGTM, appelées Culée creuse et Rampe tramway, EGIS JMI a assuré le contrôle des études d’exécution menées à bien par le bureau d’études de Rabat, Team Maroc. Le pont Hassan II est constitué de trois tabliers parallèles de 330 m chacun : deux tabliers dédiés au trafic routier (11,1 m de large pour trois voies, et 14,6 m de large pour trois voies et une voie piéton), et un tablier de 14,5 m de large pour tramway, piétons et cyclistes. Rabat-Salé (2 millions d’habitants) est la première agglomération du Maroc dotée d’un tramway de dernière génération. En 2008, la STRS avait commandé 44 rames Citadis à Alstom. La flotte se décompose en 19 doubles- rames et six rames simples bi-directionnelles. Ces dernières entreront en service durant l’été 2011. Le plancher bas intégral et les 12 portes latérales des rames doubles facilitent l’accessibilité de plain- pied depuis les quais. Chaque double-rame, d’une longueur de 64 m, offre 118 places assises et peut transporter de 400 à 600 passagers aux heures de pointes. En service à Tunis depuis fin 2007, à Alger depuis mai 2011 (cf. ABN n° 2330), et désormais à Rabat, des tramways Citadis sont en cours de fabrication pour les futures lignes de Casablanca (74 rames), et en Algérie de Constantine et Oran. Plus de 60 villes dans le monde ont un projet de tramway à l’étude, dont près d’une vingtaine au Maghreb. En outre, le nouveau pont Hassan II (1,2 milliard Dh soit 108 millions e environ) permettra de restituer la navigabilité du fleuve grâce à son tirant d’air de 10 m et sa hauteur de 12,8 m. L’exploitation du tramway de Rabat-Salé est confiée à Transdev, cinquième opérateur international de réseau de transports public. Cette autre filiale de la Caisse des dépôts française a remporté en mai 2010 le contrat d’exploitation et de maintenance du tramway, un marché d’environ 73 millions e qui s’étend sur six ans. Transdev signe ainsi sa première opération en Afrique du Nord. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français et en anglais : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 54e ANNÉE • n° 2331 • DU 13/06/2011

s o m m a i r e

ÉVÉNEMENTMAROC p. 1• Inauguration du tramway de Rabat-Salé

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Le bureau Safege chargé d’une

évaluation de la gouvernance dans le secteur des transports

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2-3• Signature d’accords par Axa et Saint-

Gobain

• Algérie Télécom envisage des investissements de 80 milliards DA

LIBYE p. 3• Russian Railways attend de pouvoir

reprendre les travaux de la ligne ferroviaire Syrte-Bengazi

TUNISIE p. 4• Réhabilitation des lignes ferroviaires

• Prochaine augmentation de la production d’énergie éolienne

AFRIQUE DE L’OUESTRÉGIONAL p. 5• Plan d’extrême urgence pour Transrail

MAURITANIE p. 7• Lancement d’un projet de câbles à fibres

optiques

NIGER p. 7• Création d’une nouvelle cimenterie

SÉNÉGAL p. 8• Le plan électricité Takkal « coûtera

650 milliards de F.CFA»

AFRIQUE CENTRALERD CONGO p. 9• Projet « étain » avec un partenaire

malaisien

CAMEROUN p. 10• Le plan directeur ferroviaire national

GABON p. 10-11• Relance des travaux du Ciciba

• Olam chargé de la zone économique spéciale de Port-Gentil

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALERÉGIONAL p. 12• Atelier final sur l’étude de faisabilité

du gazoduc Dar es Salaam - Tanga (Tanzanie) / Mombasa (Kenya)

AFRIQUE DU SUD p. 12• Poursuite du programme nucléaire

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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MAROC

INAUGURATION DU TRAMWAY DE RABAT-SALÉ Le roi Mohammed VI a inauguré mi-mai le Pont Hassan II et les deux lignes du tramway réalisées dans le cadre de la Société du tramway de Rabat-Salé (STRS), filiale de l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB). Le budget d’investissement de ce premier réseau du tramway de Rabat-Salé représente 3,5 milliards Dh TTC, soit environ 314 millions e.La longueur du réseau est de 18 km environ pour deux lignes (dont un tronc commun de 2,9 km), L1 (11,9 km) Hay Karima (Salé) – Cité Universitaire (Rabat) et L2 (8,6 km) Bettana (Salé) – quartier Océan (Rabat), desservant 31 stations.EGIS RAIL (groupe de la Caisse des dépôts française), maître d’œuvre mandataire d’un groupement avec CID (Conseil, ingénierie et développement), bureau d’études marocain, a démarré sa mission dès 2002 en assurant les études de faisabilité des deux lignes. Le groupement a réalisé les études préliminaires de l’avant-projet en 2005-2006, les études du projet en 2007-2008, élaboré les cahiers des charges des entreprises précisant la conception du système, piloté la phase de consultation des entreprises (DCE) et les travaux, lancés officiellement fin décembre 2007.EGIS JMI a réalisé pour la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) tous les calculs du pont Hassan II conçu par Marc Mimram. Les études d’exécution ont duré trois ans (février 2008 à février 2011).Le marché d’études d’exécution, confié à EGIS, concernait l’ouvrage principal de franchissement du Bouregreg ainsi qu’un ouvrage annexe très sophistiqué appelé « Pont base nautique », franchissant un carrefour côté Rabat. Ce dernier ouvrage a été sous-traité au bureau d’études suisse T-ingénierie.Sur les deux autres parties du franchissement réalisé par SGTM, appelées Culée creuse et Rampe tramway, EGIS JMI a assuré le contrôle des études d’exécution menées à bien par le bureau d’études de Rabat, Team Maroc. Le pont Hassan II est constitué de trois tabliers parallèles de 330 m chacun : deux tabliers dédiés au trafic routier (11,1 m de large pour trois voies, et 14,6 m de large pour trois voies et une voie piéton), et un tablier de 14,5 m de large pour tramway, piétons et cyclistes. Rabat-Salé (2 millions d’habitants) est la première agglomération du Maroc dotée d’un tramway de dernière génération.En 2008, la STRS avait commandé 44 rames Citadis à Alstom. La flotte se décompose en 19 doubles-rames et six rames simples bi-directionnelles. Ces dernières entreront en service durant l’été 2011. Le plancher bas intégral et les 12 portes latérales des rames doubles facilitent l’accessibilité de plain-pied depuis les quais. Chaque double-rame, d’une longueur de 64 m, offre 118 places assises et peut transporter de 400 à 600 passagers aux heures de pointes.En service à Tunis depuis fin 2007, à Alger depuis mai 2011 (cf. ABN n° 2330), et désormais à Rabat, des tramways Citadis sont en cours de fabrication pour les futures lignes de Casablanca (74 rames), et en Algérie de Constantine et Oran. Plus de 60 villes dans le monde ont un projet de tramway à l’étude, dont près d’une vingtaine au Maghreb.En outre, le nouveau pont Hassan II (1,2 milliard Dh soit 108 millions e environ) permettra de restituer la navigabilité du fleuve grâce à son tirant d’air de 10 m et sa hauteur de 12,8 m.L’exploitation du tramway de Rabat-Salé est confiée à Transdev, cinquième opérateur international de réseau de transports public. Cette autre filiale de la Caisse des dépôts française a remporté en mai 2010 le contrat d’exploitation et de maintenance du tramway, un marché d’environ 73 millions e qui s’étend sur six ans. Transdev signe ainsi sa première opération en Afrique du Nord.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français et en anglais : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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INTERNATIONAL

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AFRIQUE DU NORD

n Le bureau français d’ingénieurs conseils safege est chargé d’une évaluation de la gouvernance dans le secteur des transports en Afrique subsaharienne.Cette mission, menée par Safege pour le compte de la Commission européenne, a pour objectif d’accroître l’impact des investissements en infrastructures sur la réduction de la pauvreté et la croissance socioéconomique, ainsi que de soutenir les pays bénéficiaires afin de créer un environnement plus favorable au développement des infrastructures en améliorant la gouvernance, la gestion et l’organisation du secteur.L’étude portera sur les sous-secteurs du transport routier, ferroviaire, maritime, aérien, ainsi que sur l’intermodalité.

n signature de deux partenariats « e-santé » en afrique annoncée début mai par orange (France Télécom), en vue d’exploiter la puissance des réseaux mobiles afin d’améliorer les services et les systèmes de santé sur le continent : • un partenariat avec Text to Change vise à utiliser la technologie SMS afin de sensibiliser les populations à l’exploitation des enfants au Cameroun et mettre en place un système d’alerte lié à ce problème ;• un partenariat avec mPedigree a pour but de développer un système à base de SMS, permettant aux populations à travers l’Afrique de vérifier l’authenticité de leurs médicaments, en commençant par le Kenya et le Cameroun.

n Le cabinet d’avocats d’affaires international Norton rose poursuit son développement en Afrique en recrutant deux associés Corporate :• Poupak Bahamin, précédemment associée du cabinet canadien Heenan Blaikie LLP à Montréal, conseille régulièrement des entreprises canadiennes, européennes et africaines, lors de leurs opérations en Afrique subsaharienne et francophone. Elle interviendra plus particulièrement dans plusieurs pays d’Afrique francophone, dans le cadre de projets liés aux secteurs des mines, du pétrole, du gaz et de l’environnement.• Bayo Odubeko, qui dirigeait le groupe Afrique du bureau de SJ Berwin à Londres, conseille pour sa part des fonds d’investissement en Afrique subsaharienne. Il interviendra notamment à l’occasion d’opérations d’introduction en bourse, et lors de prises de participation au capital de sociétés en Afrique, notamment celles spécialisées dans l’exploitation de ressources naturelles.Rob Otty, dirigeant de Deneys Reitz qui rejoindra le comité exécutif de Norton Rose le 1er juin 2011 ajoute : « La notoriété des marques Deneys Reitz, Africa Legal et Norton Rose est déjà très forte en Afrique. De plus, à compter du 1er juin, le Groupe Norton Rose possédera plus de bureaux en Afrique qu’aucun autre cabinet d’avocats d’affaires international. Ces nominations s’inscrivent dans la logique de développement de nos activités dans les secteurs de l’énergie et des matières premières ».

n Le groupe irlandais Petroceltic international a annoncé mi-mai la signature d’un contrat avec KCA Deutag (Écosse) pour un second rig de forage qui opérera sur le champ Ain Tsila, dans le cadre de la campagne d’évaluation élargie du permis Isarene.Petroceltic a également annoncé la signature de deux contrats pour des études en appui au rapport de découverte final : avec G3Baxi Partnership Ltd pour des études conceptuelles de développement de champ, et avec Ove Arup and Partners pour une étude géotechnique.Sonatrach avait signé fin avril un avenant au contrat pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures sur le périmètre de recherche Isarène (blocs 228 et 229a), conclu le 26 septembre 2004 avec Petroceltic International, portant sur la cession par Petroceltic de 18,375 % de ses droits et obligations au profit d’ENEL (Italie).ENEL est préqualifiée par Alnaft en qualité d’investisseur, et est par ailleurs partenaire de Sonatrach dans le contrat pour la recherche des hydrocarbures sur le périmètre Sud-Est Illizi (blocs 232, 241a), rappelle la compagnie algérienne.

n Projet de développement d’antipaludiques innovants par sanofi-aventis et medicines for malaria Venture (mmV) qui ont annoncé début mai la signature d’une alliance pour la recherche de nouveaux traitements contre le paludisme ainsi que d’un accord sur un premier projet de recherche qui sera mené dans le cadre de cette alliance.Le premier projet de recherche de trois ans, appelé « Orthology Malaria », a pour but de développer des candidats-médicaments parmi une sélection de molécules de Sanofi-aventis choisies en raison de leur activité potentielle contre les parasites responsables du paludisme. La validation de chaque étape du projet sera confiée à un comité de pilotage conjoint Sanofi-aventis/MMV et évaluée à l’aune des critères de développement de la MMV.Fondée en Suisse en 1999, Medicines for Malaria Venture (MMV) est une fondation à but non lucratif qui gère plus de 515 millions $, versés ou promis par des donateurs engagés sur le long terme comme des agences gouvernementales, des fondations privées, et plus particulièrement la Fondation Bill et Melinda Gates, des organisations internationales et des fondations d’entreprise. MMV reçoit aussi de ses partenaires industriels des dons matériels et logistiques sous la forme de personnel, d’infrastructures et d’équipement technique, dont la valeur est équivalente à celle des fonds provenant de ses donateurs.

ALGÉRIE Signature d’accordS par axa et Saint-gobain

Organisé fin mai à Alger, un forum de partenariat franco-algérien a réuni quelque 700 entreprises des deux pays.

Selon la partie française, les échanges les plus importants et les plus fructueux ont été enregistrés dans huit filières, dont le BTP, l’agroalimentaire, l’équipement industriel, les TIC…

Le groupe Axa, le Fonds national d’investissement (FNI) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA) ont signé un accord pour la création de deux socié-tés d’assurances de droit algérien, Axa Assurances Algérie vie et Axa Assurances Algérie dommages.

Réparti entre Axa (49 %), le FNI (36 %) et la BEA (15 %), le capital de ces sociétés est fixé à 2 milliards DA pour l’assurance

dommage et 1 milliard DA pour l’assu-rance-vie.

Saint-Gobain a pour sa part racheté le leader local de la verrerie, la Société algérienne des verres (Alver).

Filiale à 100 % du groupe Enava, Alver dispose d’une capacité de production installée de 60 000 tonnes/an de verre creux.

L’usine avait été créée en 1947 par Saint-Gobain sous le nom des Verreries d’Afrique du Nord (VAN).

Concernant le projet d’une usine Renault selon l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, « il y aura une réunion au mois de juin. Il s’agit de la poursuite des discussions sur un projet important de 150 000 véhicules et beau-coup d’emplois ».

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AFRIQUE DU NORD

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ÉGYPTE

n Le projet de centrale électrique south Helwan, au sud du Caire (1 300 MW), envisagé dans le cadre du groupe Egyptian Electricity Holding Company (EEHC), est évalué par la Banque africaine de développement (BAD) à 2 milliards UC soit environ 3,18 milliards $. Il sera examiné fin septembre par le conseil de la BAD.

n L’organisation internationale de la Francophonie (oiF) a conclu fin avril, à Paris, avec les autorités égyptiennes, un mémorandum pour le renforcement des capacités de travail en français de responsables égyptiens ; un plan de formation au français de 1 500 diplomates et fonctionnaires égyptiens, spécialisés dans le suivi des questions multilatérales et susceptibles, pour certains d’entre eux, de travailler auprès des organisations internationales, est prévu sur trois ans.

ALGÉRIEn Les travaux de réhabilitation de l’hôtel el-aurassi à Alger, dont le coût représente 57 millions e, sont achevés à 60 % ; sa réception est prévue en octobre prochain.

n La distribution de la marque italienne Fiat serait en voie de reprise au groupe IVAL par le groupe agroalimentaire Cevital.

MAROCn Le groupe japonais sumitomo, qui emploie 15 000 personnes dans cinq usines, compte en implanter deux autres, ce qui devrait porter ce nombre à 20 000 employés à l’horizon 2012, a indiqué début mai à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami.

MAROCn L’équipementier automobile français sNoP (Groupe FsD) a signé mi-mai à Rabat une contribution du Fonds Hassan II pour le développement économique et social (Fhdes) de plus de 26 millions Dh (2,3 millions e) pour son projet d’emboutissage à Tanger.Sélectionné par Renault pour la fourniture de pièces métalliques destinées à la fabrication de ses futurs véhicules, ce projet est réalisé sur un terrain de 53 500 m2, dont 15 000 m2 construits. Cet investissement de 298 millions Dh permettra la création de 250 à 300 emplois directs, avec à terme un chiffre d’affaires de 270 à 450 millions Dh (24 à 40 millions e).

ALGÉRIEalgérie télécom enviSage deS inveStiSSementS de 80 milliardS da

Le groupe Algérie Télécom prévoit d’engager un programme quinquennal d’investissement de 80 milliards DA, a annoncé mi-mai le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.

Ces investissements serviront notam-ment à la modernisation des infrastructures de la société et à la densification du réseau à fibre optique sur 15 000 km, qui s’ajoute-ront aux 60 000 km existants.

Dans cette perspective, « l’entreprise a sollicité l’État afin de l’aider à accéder au crédit bonifié, à l’instar des autres entre-prises publiques », a précisé le ministre.

Le dossier a été communiqué au gouver-nement.

« Le prochain déploiement du haut débit mobile nous permettra, en plus de désencla-ver les zones rurales, de généraliser l’accès à Internet et à de nouveaux services destinés à rehausser la qualité de vie des citoyens, à améliorer l’efficience de l’administration publique, à valoriser le travail de l’employé, à dématérialiser les paiements et bien d’autres services, à l’exemple de la consultation CCP par SMS que nous avons lancé récemment », a souligné Benhamadi.

Par ailleurs, « nous avons décidé de lancer un programme ambitieux de formation en TIC en faveur d’un million de citoyens algériens de toutes catégories sociales et de tous âges ».

LIBYEruSSian railwayS attend de pouvoir reprendre leS travaux de la ligne ferroviaire Syrte-bengazi

Les Russian Railways (RZD) ont indi-qué mi-mai avoir reçu en 2010 une avance de paiement de 13,6 milliards de roubles (340 millions €) pour le projet de construction de chemins de fer en Libye. À la même date, la société avait fait des préfinancements de 15,9 milliards de roubles (400 millions €) ; ce montant atteint désormais 21,07 milliards de roubles (530 millions €).

À travers sa filiale Zarubezhstroitekhno-logia (ZST), la société a déjà entrepris la pose de la ligne à grande vitesse entre Syrte et Bengazi, d’une longueur totale de 550 km (250 km/h) avec un écartement standard de 1 435 mm qui devrait faire partie du corridor international de transport de l’Afrique du nord.

La pose a démarré dès l’entrée en vigueur du contrat de 2,2 milliards € en décembre 2008, et les travaux devraient durer quatre ans.

Le projet est entièrement financé par la Libye, selon Vladimir Yakunin, prési-dent de RZD, qui a suspendu les travaux et évacué son personnel de Libye en février.

La Russie est prête à reprendre les travaux dès que la situation politique se stabilisera, a indiqué mi-mai à Moscou le directeur de ZST, Yomi Nikolsson.

MAROCprogramme de 5 milliardS dh pour la pêche côtière et artiSanale

Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des finances, et Aziz Akhan-nouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, ont présidé mi-mai la cérémonie de signature de l’avenant n°1 à la convention relative à la mise en œuvre du Programme de mise à niveau et de moder-nisation de la pêche côtière et artisanale (Programme Ibhar).

Cet avenant vise à faire face aux multiples contraintes qui persistent au niveau des différents maillons de la chaîne de valeur du secteur halieutique. Il cible également la relance du programme Ibhar.

Le nouveau programme Ibhar ambi-tionne, pour la période 2011-2014 :

• d’équiper près de 10 600 barques de pêche artisanale en installations de stockage, de conservation, de communica-tion et de motorisation hors bord ;

• d’équiper 1 270 navires en matériels de préservation et de valorisation de la qualité des produits ainsi que l’amélioration des conditions d’habitabilité, de vie et de travail à bord de ces navires ;

• de moderniser la flotte côtière à travers le remplacement de 389 navires vétustes par des unités de nouvelle génération construites en bois, en acier ou en polyester.

Le programme bénéficie d’une enve-loppe budgétaire de 5 milliards Dh (449 millions €) répartie entre l’État pour 1 milliard Dh, les prêts bancaires pour 3 milliards Dh et l’autofinancement pour 1 milliard Dh.

La contribution de l’État est compo-sée d’un appui direct à l’investissement d’un montant de 736 millions Dh et d’un montant de 263 millions Dh sous forme de garantie pour les crédits bancaires.

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROCn L’étude, l’analyse et la restructuration de l’espace aérien marocain sont confiées à EGIS AVIA, en groupement avec les sociétés Ineco (mandataire) et Isdefe.Ce contrat de 18 mois attribué par la Direction générale de l’aviation civile consiste à adapter le réseau des routes et la sectorisation à la croissance rapide du trafic aérien contrôlé par le pays. Le projet permettra d’assurer en toute sécurité le développement du transport aérien, secteur stratégique pour l’essor touristique et donc économique du Maroc.

n Le projet de centrale électrique de Kenitra est soutenu par un financement additionnel de 29,6 millions $ approuvé début mai par le président de la Banque islamique de développement (BID), qui porte la participation totale de la banque au projet à 248,7 millions $.

n aide aux petits agriculteurs pour s’adapter au changement climatique ; la Banque mondiale a approuvé mi-mai un don de 4,35 millions $ financé par le Fonds spécial pour les changements climatiques, relevant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) avec pour objectif d’améliorer la capacité des institutions publiques et des exploitants agricoles à intégrer les mesures d’adaptation au changement climatique dans les projets mis en œuvre dans le cadre du Plan Maroc Vert. Le gouvernement marocain fournira un cofinancement de 27 millions $.

MAROCn signature d’un accord pétrolier portant sur quatre permis dits « Foum Assaka Offshore I à IV », situés au large d’Agadir et d’une superficie totale de 6 473,1 km2, début mai à Rabat par Amina Benkhadra, ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Joseph Matthews, vice-président de la société Kosmos Energy Deepwater Morocco (Kosmos) et Paul Griffiths, P-DG de la société Pathfinder Hydrocarbon Ventures Ltd (PHVL). Cet accord prévoit, au cours de sa période initiale de validité de deux années et six mois, la réalisation de divers travaux et études géologiques et géophysiques.Kosmos et PHVL sont des compagnies pétrolières américaine et britannique. Kosmos est partenaire de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) depuis 2004 dans le cadre de contrats de reconnaissance et d’accords pétroliers relatifs à la zone de « Boujdour Offshore » alors que PHVL est un nouvel entrant dans le portefeuille du partenariat de l’Onhym.

n Le groupe Four seasons a été chargé de la gestion de l’hôtel du complexe urbain intégré Anfa Place Living Resort de Casablanca, aux termes d’un accord signé mi-mai avec le groupe espagnol Inveravante.Le Four Seasons Hotel Casablanca, avec 183 chambres et suites, sera l’un des principaux ensembles du complexe qui ouvrira en 2012.Conçu par l’architecte Norman Foster et réalisé par Inveravante, Anfa place Living Resort représente un investissement global d’environ 240 millions e.Inveravante a par ailleurs repris le projet Tanger City Center, qui représente un investissement total d’environ 2 milliards Dh (180 millions e) afin de le relancer et d’en faire un nouvel espace de vie au cœur de la ville.

n Lancement des travaux d’aménagement de la plate-forme industrielle intégrée de Nouaceur (midparc), d’un coût global de 743 millions Dh (66,2 millions e), début mai par le roi Mohammed VI. Cette plate-forme, qui devrait générer 4 milliards Dh d’investissements industriels (356 millions e), est prévue sur une superficie totale de 125 ha, et sera réalisée en deux tranches. La première, dont l’achèvement est prévu au 4e trimestre 2012, porte sur 63 ha ; la deuxième tranche de 62 ha sera entamée au 1er trimestre 2015 et prendra fin au dernier trimestre 2016. Érigée en zone franche, la future plate-forme industrielle de Nouaceur pourra accueillir jusqu’à 300 entreprises et générer 15 000 emplois directs.Le souverain a ensuite inauguré l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), réalisé pour un investissement global de 113,5 millions Dh (10,1 millions e). Il formera 300 stagiaires en 2011 et 450 en 2012, pour atteindre à terme une capacité de 800 stagiaires par an.

TUNISIE réhabilitation deS ligneS ferroviaireS

La Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) a annoncé mi-mai un investissement global de 162 millions DT (83 millions €) pour la réhabilitation et la mise à niveau de la ligne ferroviaire Tunis-Kasserine à partir de cette année.

Le projet prévoit le renouvellement de 135 km de voies, l’équipement des gares et la construction de passages à niveau et de passages souterrains…

Dès 2011, un montant de 15 millions DT sera affecté aux travaux de protection de cette ligne contre les inondations, et pour protéger les stations et les bas-côtés, et 27 millions DT permettront l’acquisition d’équipements pour la ligne.

La ligne ferroviaire Tunis-Kasserine, longue de 317 km, traverse les gouverno-rats de Ben Arous, Zaghouan, Siliana et le Kef.

La Sncft étudie également la possibilité de relier, par voies ferrées, Kasserine et Enfidha via Kairouan ; ce projet comprend la réalisation d’une ligne Enfidha-Kairouan et la remise en service de la ligne Kairouan-Kasserine ainsi que le raccordement de Kasserine à Sousse après mise à niveau et réouverture de la ligne Sousse-Kairouan.

TUNISIE prochaine augmentation de la production d’énergie éolienne

La Tunisie produira 244 MW éoliens en 2012, avec l’entrée en production au cours de cet exercice de la centrale éolienne de Bizerte, d’une puissance de 190 MW.

À l’occasion de l’atelier international organisé mi-mai à Tunis sur les « oppor-tunités de développement de l’électricité éolienne en Tunisie », Aiadi Ben Aissa, ancien directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), a estimé que la production de l’électricité éolienne ne dépassera pas 300 MW en 2012, soit 5 % de la produc-tion du pays, limite de la STEG dans sa structure actuelle.

La capacité d’énergie éolienne en Tuni-sie peut cependant atteindre 8 000 MW, si des centrales éoliennes sont édifiées à travers l’ensemble du territoire.

Afin de promouvoir les énergies renou-velables et en particulier l’éolien, un

projet de « Développement par le secteur privé de l’électricité éolienne connectée au réseau en Tunisie », initié par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et le PNUD, est financé par le Fonds mondial de l’environnement (FEM).

Ce projet vise essentiellement à favo-riser les conditions d’investissement par les opérateurs privés dans le secteur des énergies renouvelables et en parti-culier l’énergie éolienne, à travers deux composantes principales : la proposition d’un cadre réglementaire et institution-nel propice aux énergies renouvelables connectées au réseau ; et le renforcement des capacités techniques et organisa-tionnelles des parties prenantes tel que l’ANME, la STEG, l’IPP, la DGE, les entre-prises grosses consommatrices d’électri-cité ; les bureaux d’études; les industries locales…

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TUNISIE

n La Banque africaine de développement (BaD) a approuvé fin mai un prêt de 500 millions $ afin de soutenir le gouvernement tunisien dans la phase de transition d’après la révolution. L’objectif est d’aider à restaurer la stabilité socio-économique en Tunisie et de permettre une croissance mieux distribuée et bénéfique pour tous les Tunisiens.Cette opération comprend trois piliers : la réduction des disparités régionales en améliorant l’accès aux services sociaux dans les régions mal desservies, la création et le maintien des emplois, ainsi que le renforcement de l’écoute des citoyens et de leur responsabilisation.

n La création d’une zone logistique dans la région industrielle de Gabès va être examinée, a indiqué début mai Yassine Ibrahim, ministre du Transport et de l’équipement, évoquant la nécessité de préparer un programme pour doper l’activité de l’aéroport Gabès-Matmata.

TUNISIE

n Première cotation de Telnet Holding, société d’ingénierie dans les hautes technologies, introduite fin mai au marché principal de la Bourse de Tunis (cf. ABN n° 2328).« Cette première introduction post-révolution (14 janvier) a été souscrite 3,3 fois par près de 4 000 demandeurs, ce qui constitue une véritable performance, en ces temps-ci », a estimé le président de la bourse, Fadhel Abdelkefi.L’offre publique de Telnet représentait un montant total de 12 millions DT. La demande exprimée a porté sur un montant total d’environ 40 millions DT. Le nombre de souscripteurs retenus a été de 3 894. Le nouvel actionnariat de la société rassemble un large éventail d’investisseurs, incluant des institutionnels (OPCVM et autres), des particuliers, des personnes morales nationales et étrangères, ainsi que le personnel de la société.La capitalisation boursière de Telnet représentait 64 millions DT, son introduction portant à 57 le nombre de sociétés cotées à la Bourse de Tunis.

TUNISIEn Création d’un groupe de travail sur les coopérations industrielles franco-tunisiennes dans le domaine du logiciel libre, annoncée début mai à Paris par Éric Besson, ministre français chargé de l’Industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, et Adel Gaaloul, secrétaire d’État tunisien chargé de la Technologie, lors d’une réunion avec une délégation de 12 start-up tunisiennes. Associant les deux ministères, la Fédération française du logiciel libre et l’Association tunisienne de l’open source, ce groupe de travail appuiera notamment ses actions sur les accords existants entre les pôles de compétitivité français System@tic (Ile-de-France) et Solutions Communicantes Sécurisées (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et les technopôles tunisiens d’El Ghazala, de Sfax et de Sousse. Elles bénéficieront également du partenariat entre l’École supérieure de communications de Tunis (Sup’Com) et l’Institut Télécom.Sur la base du rapport du groupe de travail, les deux ministres adopteront un programme de coopération lors de la prochaine visite officielle d’Éric Besson en Tunisie début juillet.

TUNISIEn signature de deux conventions de prêt avec l’agence française de développement (aFD) fin mai en marge du Sommet du G8 à Deauville par Jaloul Ayed, ministre des Finances, et Dov Zerah, directeur général de l’AFD ; 185 millions e sont destinés au Programme d’appui à la relance (PAR) de l’économie tunisienne et 15 millions e à la construction de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte (ENIB).Ces deux conventions représentent la première tranche des 350 millions e annoncés par le ministre d’État, Alain Juppé, lors de son déplacement à Tunis en avril dernier.

BURKINA FASOn Création d’ecoairways, nouvelle compagnie aérienne au capital de 100 millions de F.CFA, par Salif Yaméogo, homme d’affaires intervenant dans l’hôtellerie (chaîne Relax et hôtel Le Palace), l’agroalimentaire (Soyaf), l’eau minérale (Jirma), le transport et l’immobilier.Ecoairways sera dirigée par l’une des filles de l’opérateur burkinabé, Aminata Yaméogo.Air Burkina (Groupe Aga Khan) est actuellement la seule autre compagnie aérienne locale.

n Le bitumage de la route ouahigouya-Thiou (frontière du mali) est soutenu par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) avec laquelle le gouvernement a signé fin mai à Ouagadougou un accord de prêt de 4,7 milliards de F.CFA.Cette route de 103 km, jadis appelée « route du poisson », sera bitumée dans trois ans.Le coût global du projet est évalué à plus de 17,4 milliards de F.CFA.

RÉGIONALplan d’extrême urgence pour tranSrail

Nafy Diouf Ngom, ministre sénégalais des Transports terrestres et des transports ferroviaires, et Ahmed Diagne Séméga, ministre malien de l’Équipement et des transports, ont présidé début mai à Bamako des réunions avec les bailleurs de fonds et les ministres chargés des Finances et du Budget, en vue de redynamiser le chemin de fer Dakar-Bamako. À l’issue de ces rencontres, il a été convenu :

• de reporter la date du jugement du Tribunal de commerce de Bamako devant statuer sur le maintien ou la liquidation de Transrail, initialement prévu le 6 mai ;

• d’engager les États du Mali et du Séné-gal à s’acquitter de leurs dettes vis-à-vis de Transrail (4 milliards de F.CFA) ;

• de mobiliser des ressources financières pour la mise en œuvre du plan d’extrême

urgence de 4 milliards de FCFA en vue de redynamiser l’axe ferroviaire Dakar-Bamako. La Banque mondiale s’est décla-rée disposée à examiner ce plan avec les ministres chargés des Finances des deux pays dans le cadre de l’appui budgétaire.

Il a été également convenu que les deux pays envoient des lettres à la BOAD pour permettre de reprendre le décaissement de son prêt, et signent une convention fiscale et douanière qui devrait éviter les situations de double taxation par les deux États, a indiqué le directeur général de Transrail, Éric Pfeiffer.

Selon le rapport présenté par Transrail, la situation d’exploitation de la société continue de se dégrader. Sa dette est passée de 11,4 milliards de F.CFA au 30 juin 2009 à 17,4 milliards de F.CFA au 31 mars 2011.

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CÔTE D’IVOIREn Kra Koffi, nouveau directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), a officiellement pris ses fonctions début mai, en remplacement de Ahoua Don Mello.Kra Koffi a évalué à plus de 3 milliards de F.CFA les préjudices subis par le Bnetd lors de la crise post-électorale. MALI

n Le projet d’aménagement de la route Bamako-ségou (218 km) est partiellement financé par un prêt de 76,26 milliards de F.CFA signé en décembre dernier avec la Banque import-export de Chine et dont la ratification a été autorisée fin mai par l’Assemblée nationale.Les études ont été réalisées par l’entreprise chinoise Snctpc et les travaux dureront 38 mois.

n Le groupement français razel (Fayat) / sogea-satom (Vinci) et le Millenium Challenge Account (MCA-Mali) américain ont signé fin mai à Bamako le contrat des travaux d’extension de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Bamako-Sénou dont la longueur passera de 2 700 à 3 200 m.Financé par les États-Unis pour un montant de 21 milliards de F.CFA avec un délai d’exécution de 12 mois, le projet comprend également le renforcement et l’extension des aires mouvements des aéronefs, ainsi que le déplacement des équipements d’aide à la navigation aérienne et l’installation d’équipements complémentaires.

n L’entreprise chinoise Qilu construit à Bamako une salle de sport polyvalente de 3 160 places d’un coût évalué à plus de 2,5 milliards de F.CFA et préfinancé par le constructeur. Les travaux lancés en octobre 2010 s’achèveront fin août 2011.Cette salle abritera l’Afrobasket féminin (championnat d’Afrique de basket) que le Mali organisera en septembre prochain.

GUINÉEn Le programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) est soutenu par le Fonds africain de développement (FAD) qui a approuvé mi-mai en sa faveur un don de 20 millions UC équivalent à 30 millions $.Le Paref a pour but global de contribuer à la création des conditions nécessaires à la relance économique et au rétablissement de la stabilité macroéconomique en Guinée, à travers le renforcement de la gestion des finances publiques et l’amélioration de la gouvernance dans le secteur extractif.

MAURITANIE

n Le Plan cadre de développement est soutenu par les Nations unies qui ont alloué à la Mauritanie une subvention de 215 millions $ pour la période 2012-2016 ; l’accord a été signé fin mai à Nouakchott par le ministre des Affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, et la coordinatrice résidente du Système des Nations unies en Mauritanie, Coumba Mar Gadio.

BURKINA FASOn octroi d’un permis d’exploitation minière industrielle de grande mine d’or à Bissa Gold sa ; la société est autorisée à exploiter les gisements d’or de Bissa-Zandkom dans les provinces du Bam et du Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord.Les permis d’exploration du groupe Bissa couvrent environ 1 000 km2 et comprennent sept permis contigus : Zandkom, Bissa, Raka, Tosse, Tema, Gargo et Namtenga. High River Gold (Canada) détient 100 % de chacun des permis, excepté Bissa et Zandkom (147 km2) sur lesquels ses intérêts sont de 90 %.Les ressources minérales du projet Bissa représentent 91 000 onces mesurées, 834 000 onces indiquées et 799 000 onces supposées.

GUINÉE-BISSAUn Le projet de réhabilitation en urgence des secteurs eau et électricité bénéficie d’un don IDA supplémentaire de 2,2 millions $ approuvé mi-mai par la Banque mondiale, qui s’ajoute au premier don de 12,7 millions $ approuvé en juillet 2010 et permettra l’achat d’un groupe thermique de 5 MW.« Le financement additionnel permettra à la ville de Bissau de doubler son approvisionnement en électricité fournie par la compagnie publique Water and Electricity of Guinea Bissau », souligne Moez Chérif, responsable du projet à la Banque mondiale.La Guinée-Bissau produit actuellement 4 MW sur une base régulière, pour une demande évaluée à 30 MW environ.Compte tenu de cette faible capacité de la compagnie publique, environ 20 MW de production privée sont installés par les grands consommateurs (ambassades, organisations internationales, hôtels, etc), sans compter un millier de groupes électrogènes de faible puissance dans les ménages et les micro-entreprises.

MALI

n Le financement du projet de fibre optique et de modernisation des télécommunications au mali bénéficie d’un prêt signé fin février entre le gouvernement du Mali et la China Eximbank.Par cet accord dont le gouvernement malien a autorisé mi-mai la ratification, la banque consent au Mali un prêt concessionnel de 276,8 millions de Yuans, soit 20 213 millions de F.CFA environ.Ce prêt contribuera au financement du projet qui vise à développer et à moderniser le réseau de fibre optique et d’information du pays à travers :• la fourniture et la pose de 942 km environ de fibre optique dans les zones de Bamako, Gao-Kidal-Tin Zaouatène – frontière de l’Algérie, Gao-Ansongo – Labezanga – frontière du Niger ; • les applications basées sur la transmission en fibre optique comportant un système de surveillance à Bamako et à Kidal doublon, un centre de surveillance à Bamako et à Kidal, un système de vidéoconférence, un système de Trustar (PPT) et un centre de données à Bamako.

n Le « Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement du Nord mali », qui vise à créer les conditions d’un développement local afin d’endiguer l’insécurité et le terrorisme dans les trois régions désertiques de Tombouctou, Gao et Kidal, est soutenu par l’Union européenne. L’accord de financement de 10,8 milliards de F.CFA signé fin mai à Bamako vise la construction de différentes infrastructures et l’institution d’une prime de zones difficiles en faveur du personnel militaire déployé dans les trois régions.L’Algérie a pour sa part accordé fin mai au Mali un don de 10 millions $ soit 4,5 milliards de F.CFA pour le développement des régions du nord.Ce financement sera affecté à des projets d’infrastructures retenus conjointement par les deux pays au profit des mêmes régions de Gao, Kidal et Tombouctou dans les secteurs de la santé, de la formation professionnelle et de l’hydraulique.

GHANAn Le caoutchouc pourrait être dans cinq ans le premier pourvoyeur de devises étrangères au Ghana, devant le cacao, a déclaré mi-mai Marc Genot, directeur général de la Ghana Rubber Estates Limited (GREL), qui exploite la plus grande plantation d’hévéas du pays.Le secteur emploie déjà plus de 6 000 cultivateurs, et devrait recruter à court terme 3 000 personnes supplémentaires.Le programme de développement de l’industrie du caoutchouc vise, sur la période 2011-2014, à transformer 25 000 hectares de terres en zones de plantation d’hévéas, pour produire du caoutchouc naturel essentiellement destiné à l’exportation, selon Genot.

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NIGERIAn etisalat Nigeria, l’un des opérateurs de services mobiles connaissant la plus forte croissance au Nigeria, a renouvelé son contrat de services gérés avec Alcatel-Lucent qui accompagnera ainsi la croissance de son réseau mobile. La clientèle de l’opérateur affiche une croissance spectaculaire de 120 % sur un an et a ainsi atteint les 7 millions d’abonnés en à peine deux ans. Alcatel-Lucent participera également à la transformation du réseau d’Etisalat Nigeria en développant et en délivrant de nouveaux services qui répondront aux demandes croissantes des abonnés.Ce contrat de services gérés multifournisseurs de deux ans réduira considérablement les dépenses opérationnelles d’Etisalat Nigeria, tout en améliorant la qualité des services délivrés à ses abonnés.

NIGERn Programmes de mise en place de filets sociaux en faveur d’un million de personnes sur cinq ans avec la Banque mondiale, qui a approuvé mi-mai un nouveau crédit IDA de 70 millions $ (31,5 milliards de F.CFA) à cet effet. Ce nouveau système permettra aux pauvres et aux populations vivant dans l’insécurité alimentaire d’avoir accès à des transferts réguliers d’argent et à des programmes de « travail contre rémunération ». Ce système ciblera cinq régions : Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder, où la pauvreté est plus concentrée et les populations plus vulnérables.

n Financement de voiries par la Chine ; un accord de coopération économique et technique de 80 millions de yuans, soit environ 5,76 milliards de F.CFA, a été signé début mai à Niamey.« Cette enveloppe est destinée à la construction des bretelles qui vont prolonger le deuxième pont de Niamey dont la construction vient d’être achevée. Elle servira également à d’autres projets définis entre le Niger et la Chine », a indiqué Bazoum Mohamed, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Nigériens de l’extérieur.Le deuxième pont de Niamey sur le fleuve Niger, long de 600 m et doté d’une chaussée de 2,5 km, représente un coût de 25 milliards de F.CFA entièrement financé par la Chine.

SÉNÉGALn Le Projet de gouvernance et de financement de l’enseignement supérieur axés sur les résultats est soutenu par la Banque mondiale qui a approuvé fin mai un crédit de 101,3 millions $ (environ 46,3 milliards de F.CFA) sur cinq ans pour contribuer à améliorer son efficacité et sa qualité ainsi que la supervision des établissements d’enseignement supérieur (EES) et leur obligation de rendre compte.Ce crédit appuiera notamment le Sénégal pour diversifier son système d’enseignement supérieur, à travers l’offre de courte durée avec les créations d’Instituts supérieurs d’études professionnels (ISEP) dont le premier sera installé à Thiès (70 km de Dakar).Le projet servira aussi à financer les coûts liés aux études de faisabilité pour une deuxième université à Dakar dont la construction pourrait être en partie financée par la Banque mondiale, si les études démontrent sa pertinence.Les amphithéâtres de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) seront réhabilités et équipés alors que les universités de Bambey, Thiès, St-Louis et Ziguinchor bénéficieront de nouvelles infrastructures comme des amphithéâtres, des salles de cours et de professeurs qui devront améliorer l’environnement des études.

MAURITANIElancement d’un projet de câbleS à fibreS optiqueS

La société mauritanienne de télécom-munications Mauritel SA a lancé mi-mai un projet de câbles à fibres optiques qui reliera une dizaine de villes à la capitale Nouakchott, selon son directeur général Kamal Okba.

Ce projet de 1 000 km sera achevé dans neuf mois pour un investissement de l’ordre de 3 milliards UM soit 11 millions $ environ, par la société chinoise Huawei. Depuis avril 2001, Mauritel est détenue à 51 % par Maroc Telecom et à 49 % par l’État et des privés mauritaniens.

Mauritel a contribué, au cours des 10 dernières années, pour plus de 132 milliards UM (492 millions $) aux recettes de l’État mauritanien, dont 17 milliards UM (6,3 millions $) en 2010.

Sur la même période, les investisse-ments cumulés de l’entreprise ont dépassé 87 milliards UM (324 millions $).

« Nous sommes passés de 7 000 abonnés et de deux villes couvertes à fin 2000 à plus de 1,6 million d’abonnés actuellement et plus de 170 localités et 14 axes couverts », a déclaré Okba, soulignant que le taux de couverture de la population dépasse 90 %.

NIGERcréation d’une nouvelle cimenterie

Le gouvernement a accordé mi-mai le bénéfice des dispositions spéciales du Code des investissements à la Nouvelle cimenterie du Niger – Diamond SA (NCN-Diamond SA).

Sur la base de la cimenterie existante de Malbaza de la Société nigérienne de cimenterie (SNC), ce projet consiste en la création d’une nouvelle société, le finance-ment, la construction et la mise en exploita-tion d’une nouvelle ligne de production de 540 000 tonnes de ciment par an.

La société a pour objet la fabrication, la transformation et la commercialisation du ciment, de la chaux, du plâtre, du gravier, du sable, des minéraux, du bois, des cailloux artificiels. L’investissement projeté est de 39 milliards de F.CFA environ et aura entre autres comme impacts bénéfiques pour le pays : la valorisation des matières premières locales (calcaire, gypse et charbon) ; l’auto-suffisance du Niger en ciment et la création

d’une capacité d’exportation de ce produit ; des économies en devises pour l’économie nationale de l’ordre de 3 milliards de F.CFA par mois, soit 36 milliards de F.CFA par an ; la réduction du prix de vente du ciment avec une offre de prix de base de 90 000 F.CFA la tonne, soit une baisse d’environ 34 % ; la stabilisation des prix sur le marché et la régularité des approvisionnements en ciment pour le Niger ; la contribution à la mise en œuvre de la politique nationale de promotion de l’habitat social en faveur des populations les plus vulnérables ; la créa-tion de 5 000 à 10 000 emplois induits.

L’ancienne cimenterie est aujourd’hui complètement dépassée en raison de sa capacité de production limitée à 40 000 t. pour les besoins d’un marché qui dépassent 300 000 t./an, de la vétusté et de l’obsoles-cence des équipements qui datent de 1964, et de sa mauvaise performance économique et environnementale.

SAO TOME & PRINCIPEn Le projet de gestion des ressources publiques et de réforme de la gouvernance bénéficie d’un don de 4,2 millions $ approuvé mi-mai par la Banque mondiale ; l’objectif global du programme est d’aider le gouvernement à améliorer l’efficacité du secteur public.

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SÉNÉGALn ouverture mi-mai du nouveau bureau de la multinationale américaine iBm ; « cette présence renforcée au Sénégal permettra à IBM de développer son niveau de service et de fournir des solutions plus élaborées et de plus grande valeur », a souligné Mamadou Ndiaye, directeur général d’IBM Sénégal. Le retour d’IBM au Sénégal, après 10 ans d’absence, va contribuer à augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays, a pour sa part déclaré l’ambassadeur des États Unis au Sénégal, Marcia S. Bernicat. « En 2010, les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté. Ils sont passés de 213 millions $ en 2009 (95,9 milliards de F.CFA) à 218 millions $ (98,1 milliards de F.CFA) l’année suivante ».

SÉNÉGALle plan électricité takkal « coûtera 650 milliardS de f.cfa »

« Le redressement du secteur de l’énergie reste au cœur de nos priorités », soulignait le président Abdoulaye Wade dans son message à la Nation prononcé début avril à l’occasion du 51e anniversaire de l’indé-pendance. « En attendant l’exécution du programme à court et moyen termes pour régler de façon définitive la crise énergétique, les mesures immédiates que nous avons enga-gées au titre du Plan Takkal (2011-2014) contribueront à améliorer progressivement la situation ».

Dès fin avril, la centrale du Cap des Biches devait mettre en service une puissance supplémentaire de 50 MW à laquelle s’ajoutera en août une autre de 100 MW à Kounoune. Ces capacités seront renforcées par des centrales conteneurisées et des barges à installation rapide. « Enfin, la Senelec conduit des négociations avec des investisseurs intéressés pour l’installation de centrales éoliennes à Taïba Ndiaye et Saint Louis pour une puissance totale de 140 MW, une centrale solaire de 7,5 MW à Ziguinchor et une autre à biomasse à Rosso Béthio pour 30 MW ».

Pour un impact global plus efficace, précisait le chef de l’État, ce renforcement des capacités de production d’énergie sera complété par :

• la rationalisation de la demande avec l’interdiction de la production et de l’importation de lampes incandescentes depuis le 1er mars dernier pour favoriser l’utilisation généralisée des lampes de basse consommation ;

• et la mise en place d’un système de tarification plus transparent et mieux maîtrisé pour lutter contre les fraudes et faire payer à chaque usager exactement ce qu’il consomme.

« Au total, après le diagnostic effectué sur la Senelec, nous avons saisi l’ampleur du mal dont elle souffre et entamé la théra-peutique pour la remettre sur pieds. Ainsi, le plan de redressement du secteur de l’éner-gie nous coûtera 650 milliards de F.CFA dont 365 milliards de F.CFA pour l’année en cours, sur lesquels 220 milliards de F.CFA sont acquis et le mode de financement déjà identi-

fié pour les 145 milliards de F.CFA restants ».Au regard des risques liés à la catas-

trophe nucléaire au Japon, le Chef de l’État avait indiqué que le Sénégal renonçait à l’option de construction d’une centrale atomique flottante, déjà commandée auprès de la Russie. Il a, par ailleurs, informé le gouvernement de sa décision de porter auprès de l’Union africaine une résolution visant à faire de l’Afrique une zone exempte de centrales nucléaires et engageant le continent à opter résolument pour les éner-gies renouvelables, notamment le solaire.

Le ministre d’État, ministre de l’Économie et des finances, Abdoulaye Diop, a précisé pour sa part à propos du financement du Plan Takkal qu’un certain nombre de mesures ont été adoptées, dont notamment :

- une réduction des dépenses fiscales ;- une augmentation de l’impôt sur les

sociétés des entreprises du secteur de la téléphonie mobile, qui affichent une très forte progression des bénéfices ;

- une réallocation partielle des ressources consacrées à la construction de la deuxième phase de l’autoroute à péage Aéroport inter-national Blaise Diagne (AIBD)-Mbour et Mbour-Thiès.

La mobilisation de ce financement, a indi-qué le ministre d’État, permettra, d’une part, d’accélérer les investissements nécessaires en ce qui concerne la production, le trans-port et la distribution et d’autre part, de sécuriser l’approvisionnement en combus-tibles nécessaires à la fourniture d’énergie.

Le ministre d’État chargé de l’Énergie, Karim Wade, a par ailleurs souligné que le futur mix technologique de production d’électricité est basé sur le charbon et l’hydroélectricité, et a annoncé la conclu-sion par l’Apix de contrats de location de groupes de 150 MW ainsi que la finalisation des dossiers d’appel d’offres pour des unités conteneurisées et des barges, élaborée en étroite collaboration avec Senelec.

Karim Wade avait annoncé mi-mars un accord de financement intervenu avec la Banque islamique de développement (BID), qui a souhaité accompagner la poli-tique énergétique de l’État en procédant

au financement des deux barges destinées à augmenter la capacité de production à hauteur de 140 MW.

La Banque mondiale a décidé mi-avril d’intervenir dans la mise en œuvre du « Plan Takkal » en acceptant le financement pour plus de 100 millions $ des volets transports, distribution de l’électricité et acquisition de compteurs prépayés, selon le chef de l’État.

De même, le Sénégal entend solliciter la Banque mondiale pour le financement d’un plan directeur dans le domaine de l’éner-gie ainsi que pour le développement des énergies renouvelables.

Par ailleurs, le ministre Karim Wade a informé le gouvernement que le Sénégal vient de signer avec l’Inde un accord de prêt de 14 milliards de F.CFA (27,5 millions $), destiné au financement de la 2e phase de projets d’électrification rurale (l’Inde avait accordé 15 millions $ pour la 1re phase).

Le président de la République a égale-ment demandé au gouvernement de s’engager dans la promotion active de l’énergie solaire ; une partie de l’éclairage des nouvelles constructions (60 %) devra désormais être alimentée par l’énergie solaire, avec révision du Code de l’urba-nisme. Il a également instruit le gouverne-ment de redéfinir les missions de la Senelec, dans le sens d’un programme obligatoire d’association du thermique et du solaire, autrement dit, habiliter la Senelec à la four-niture d’énergie et d’équipements solaires parallèlement à la fourniture d’énergie ther-mique. Les installations seront à la charge des clients et des bénéficiaires. Le gaz issu du sous-sol national sera en outre réservé à la Senelec et aux producteurs d’électricité indépendants qui lui livrent la totalité de leur production.

L’Agence française de développement (AFD) a pour sa part accordé fin mai un prêt de 40,5 milliards de F.CFA, dont 32 milliards de F.CFA destinés à la maintenance/réhabi-litation des centrales de la Senelec, permet-tant de récupérer à très court terme une puissance supplémentaire de 30 MW.

Le Plan Takkal a été élaboré avec le concours du cabinet américain McKinsey.

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SIERRA LEONEn Le projet d’assistance technique aux industries extractives est soutenu par la Banque mondiale qui a approuvé un don IDA complémentaire de 4 millions $ en sa faveur. L’objectif est de renforcer les capacités du gouvernement à améliorer la gestion et la réglementation de ce secteur.

TOGOn Le volet togolais du Projet d’amélioration de la productivité agricole en afrique de l’ouest (Ppaao) est appuyé par la Banque mondiale, qui a accordé un don de 12 millions $ soit 5,6 milliards de F.CFA signé fin mai à Lomé par le représentant résident de la Banque, Hervé Assah, et le ministre de l’Économie et des finances, Adji Otèth Ayassor.Cette enveloppe financera « essentiellement le développement et l’accélération de l’adoption de technologies améliorées dans la production des principaux produits agricoles prioritaires », a précisé Ayassor.

ANGOLAn Le projet agricole Cacanda devrait créer près de 10 000 emplois une fois lancé d’ici à fin 2011, a estimé début mai le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Alfonso Pedro Canga, à l’issue d’une visite officielle sur le site dans la province de Lunda Norte (nord).Ce projet, qui comprendra des plantations de riz, de légumes, de citrons et de mangues, ainsi que des élevages de bétail et de chèvres, couvrira une superficie de 400 hectares située à 4 km de Dundo. Son coût est évalué à 29 millions $.

CAMEROUN

n Le groupe pétrolier britannique Bowleven (Edinburgh) a annoncé mi-mai une découverte d’hydrocarbures sur le puits Sapele-2, foré dans le bloc MLHP-5 sur le permis offshore Etinde du bassin de Douala, par une profondeur d’eau de 25 m et jusqu’à une profondeur totale de 3 749 m. De nouvelles analyses sont nécessaires pour évaluer ce puits et Sapele-1, foré à 5 km environ au nord-est.Bowleven intervient au Cameroun à travers sa filiale à 100 % Eur Oil Ltd, et détient 75 % du permis Etinde (trois blocs en eaux peu profondes MLHP-5, MLHP-6 et MLHP-7, 2 316 km2 de périmètres d’exploration à travers les bassins du Rio del Rey et de Douala) et 100 % du permis terrestre Bomono (2 328 km2 dans le bassin de Douala).Le groupe intervient également au Gabon.

n réception fin mai d’un deuxième Boeing 737-700er par Camair-Co, à Douala ; la flotte de la compagnie compte désormais trois avions avec le Dja (Boeing 767-300).Dès les mois de juin et de juillet, Camair-Co desservira avec ce nouvel appareil Lagos, Dakar, Libreville, Brazzaville, Bangui et Malabo.Le Dja, qui était en maintenance, est de nouveau opérationnel depuis fin mai et peut assurer la liaison sur Paris.

SÉNÉGALn Lancement mi-mai du Programme d’appui au développement économique de la Casamance (Padec), région du sud du Sénégal, évalué à plus de 8 milliards FCFA sur cinq ans.Selon le colonel Cheikh Daouda Diallo, coordonnateur du programme, l’objectif est de développer les filières agricoles génératrices de ressources pour les collectivités locales. « Entre autres, nous pouvons citer les filières comme l’anacarde, le miel, les produits forestiers à usage alimentaire, la banane. Nous appuyons la transformation et la commercialisation des produits locaux ». Le financement est assuré par le Canada (7,9 millions Can$ / 3,84 milliards de F.CFA) et le solde par l’État sénégalais.

n examen de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation entrepris sur certains grands axes routiers mi-mai par le gouvernement ; concernant les routes Touba - Linguère et Louga - Dahra, les travaux de réhabilitation vont bientôt démarrer.Pour des tronçons Back Samba Dior-Guinguinéo et Keur Wally Ndiaye-Sokone, les travaux vont démarrer dans les toutes prochaines semaines. La meilleure option sera recherchée pour réaliser la réfection du tronçon Fatick–Kaolack, aux frais avancés par l’État et sans préjudice de l’action récursoire qu’il pourra exercer contre l’entreprise défaillante, Jean Lefèbvre Sénégal (Groupe Vinci), indique le gouvernement. De même, des instructions ont été données pour que les route Cap-Sikirring–Diémbéring ; Gossas–Mbar ; Ndoyène–Warrack soient réhabilitées sans délai.

TOGOn signature de trois accords de prêts avec la Banque ouest-africaine de développement (BoaD) fin mai à Lomé pour un total de 27,5 milliards de F.CFA, dont 7,5 milliards de F.CFA en complément au Projet d’aménagement de la zone lagunaire de Lomé (Pazol), 12 milliards de F.CFA pour le bitumage du tronçon Dapaong-Naki Est-Borgou sur la route nationale n° 24, et 8 milliards de F.CFA pour l’aménagement des terres agricoles de la zone de Mission-Tové.

AFRIQUE CENTRALE

RD CONGOn Lancement fin mai d’un « programme d’extrême urgence » pour la fourniture d’eau et d’électricité à Kinshasa par le ministre de l’Énergie, Gilbert Tshiongo ; estimé à 51,5 millions $ pour l’électricité et 4,2 millions $ pour l’eau, ce programme durera sept mois.Les fonds seront mobilisés par le gouvernement, la ville de Kinshasa, la Société nationale d’électricité (SNEL) et la Régie de distribution d’eau (Regideso).

n Le plan de redressement de la société nationale des chemins de fer du Congo (sNCC) est soutenu par la Banque mondiale qui a consenti un don de 218 millions $ à la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre du Projet de transport multimodal (PTM), pour l’achat de matériel roulant.

RD CONGOprojet « étain » avec un partenaire malaiSien

La Malaysia Smelting Corporation (MSC) a annoncé avoir signé mi-mai à Kinshasa un accord de confidentialité avec le ministère des Mines, lié à la divulgation d’informations confidentielles sur certaines zones de prospection d’étain en vue d’une possible coopération en joint-venture pour l’exploration et l’exploitation de l’étain et des minerais connexes.

La direction de SMC a eu une audience avec le président de la RD Congo, Joseph Kabila, qui a exprimé son désir de voir MSC participer au développement durable de l’industrie de l’étain en RDC.

Le ministre des Mines, Martin Kabwe-lulu, avait visité en avril des installations du groupe MSC en Malaisie et en Indonésie. « La visite de suivi en RD Congo est une nouvelle étape vers la conclusion d’une joint-venture dans l’exploration, l’extraction, le raffinage et la commercialisation qui permettraient de consolider, dans le long terme, la croissance de la société au niveau de l’industrie de l’étain », estime l’entreprise malaisienne.

La fonderie de MSC à Butterworth reçoit déjà des concentrés d’étain de RDC, qui ont contribué pour environ 15 % à la produc-tion totale de métal en 2010.

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Relance des travaux du CicibaWang Qin, conseiller et chef de délégation de la China National Complete Plant Import & Export Corporation (Complant), adjudicataire du contrat d’achèvement et de réhabilitation du Centre international de civilisations bantu (Ciciba) à Libreville, est venu faire le point de l’évolution du projet fin mai avec le Premier ministre, Paul Biyoghé Mba.Laissés à l’abandon depuis 1988, faute de financement et par manque de volonté des pays membres, les travaux de construction du siège du Ciciba ont été confiés à l’entreprise chinoise par le Gabon, initiateur de ce projet.Les travaux devraient reprendre bientôt, a précisé Wang Qin : « Les moyens financiers ont été trouvés tant du côté chinois que gabonais et la société Complant est prête à réaliser ce projet ».

GABONn Thomas Grozner, président du groupe italien Fri-el Green Power spécialisé dans les énergies renouvelables, a été reçu mi-mai à Rome par le président Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de sa visite officielle en Italie.La société envisage d’investir en zone rurale gabonaise, avec création de 28 000 emplois. Une participation à l’adduction d’eau, l’installation de réseaux électriques, la construction de centrales électriques à partir de biomasse et de déchets végétaux, ainsi que le développement et la modernisation de la culture du palmier ont aussi été évoqués.Le chef de l’État gabonais a également reçu le patron de la société Iveco, Pietro Borgo, et une délégation de Cora Domenico conduite par Stefano Cora ; la filiale Cora Wood, spécialisée dans l’industrie forestière, est implantée à Port-Gentil.

CAMEROUNle plan directeur ferroviaire national

Le ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménage-ment du territoire, Louis Paul Motaze, a présidé fin avril à Yaoundé, une cérémonie publique de présentation du Plan directeur ferro-viaire national du Cameroun à l’horizon 2040. Initié conformément aux prescriptions du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), ce projet vise, entre autres, le désenclavement des zones agricoles et minières.

Ce plan a été élaboré par un consortium sud-coréen réunis-sant Korea Port Engineering Corporation (Kopsec), Chung-Suk Engineering, Korea Transport Institute (KOTI) et Korea Rail Network Authority (KR Network), dans le cadre d’un contrat signé en septembre 2009.

Selon le ministre, « dans le cadre du développement des infrastruc-tures appelées à jouer un rôle moteur dans la facilitation des échanges et la promotion d’une croissance forte et durable, une approche multi-modale est systématiquement privilégiée en matière de transports. L’objectif est de bâtir à moindre coût un réseau de transport intégré, performant, quadrillant tout l’espace national et résolument ouvert sur les pays voisins. Ce sont ces grandes orientations stratégiques qui ont inspiré l’élaboration du plan directeur ferroviaire national du Cameroun ».

Les propositions devaient tenir compte de l’évolution de l’exploitation forestière, de l’impact de la modernisation du réseau, de l’ouverture de nouveaux axes intégrant l’interconnexion sous-régionales, de la modernisation des outils de production de la Sonara (raffinerie) et de l’extension portuaire de Limbé, de la construction du port en eau profonde de Kribi, de l’augmentation de la production d’aluminium à Édéa, de la mise en exploitation des gisements de bauxite de Minim Martap, Fongo Tongo et Ngaoundal… avec les nouvelles infrastructures suivantes : Kribi - Ebolowa – Mbalam ; Limbé – Douala – Édéa – Kribi ; Ngaoundéré – Garoua – Maroua – Kousseri ; Édéa – Yaoundé – Ngaoundal ; Belabo – Bangui ; Yaoundé – Belinga – Booué ; Minim Martap – Ngaoundal…

À court terme (2025), le plan envisage notamment le doublement de la voie ferrée existante entre les deux centres économique et politique, Douala et Yaoundé.

À moyen terme, le réseau devra couvrir toutes les régions du pays avec des interconnexions vers les pays voisins : Gabon, Congo, Nigeria, Tchad et Centrafrique.

Ultérieurement, il est prévu de relier le pays à l’Angola et à la République démocratique du Congo, et de construire des lignes de tramway à Douala et Yaoundé.

Sur le plan technique, le système envisagé s’inscrit dans les nouveaux standards internationaux. Selon les concepteurs, « ces caractéristiques faciliteront l’acquisition des équipements mobiles (locomotives, wagons) et d’un système de signalisation adapté au réseau de fibre optique (télésignalisation). Ce qui laisse espérer sur ce réseau une vitesse comprise entre 150 et 170 km/heure sur les trains voyageurs et entre 70 et 90 km/h sur les trains de marchandises ».

La création d’industries associées est souhaitée, notamment dans les domaines de l’acier, du ciment, de la production des agrégats. Selon Louis Paul Motaze, il ne serait pas admissible que le Cameroun soit obligé d’importer tous les matériels et matériaux nécessaires à la construction de ces ouvrages, et ceci contribuera au développement d’une industrie lourde et pérenne.

Quelque 348 300 emplois directs et indirects pourraient être créés à court terme, et 256 000 emplois supplémentaires à moyen terme.

Sur le plan du financement, actuellement évalué à 424 milliards de F.CFA, le gouvernement envisage le partenariat public-privé, l’emprunt obligataire ou les contrats Build-Operate-Transfer (BOT).

Le réseau ferré camerounais a été construit par étapes : sous la colonisation allemande (1908-1927), sous la tutelle française (1927-1933) et depuis l’indépendance (1964-1969).

L’ensemble du réseau ferré camerounais s’étend sur 913 km de voies principales : Transcam 1 (Douala-Yaoundé) 294 km ; Transcam 2 (Yaoundé-Ngaoundéré) 619 km.

Le trafic est d’environ 2 millions de tonnes de marchandise pour un volume de trafic de 1 516 millions de tonnes.km et de 1 464 700 voyageurs pour 349,7 millions de voyageurs.km. Ce réseau est desservi par 33 gares ferroviaires.

Depuis le 1er avril 1999, le transport ferroviaire est géré par Camrail, à travers la concession signée avec l’État.

Deux avenants ont été signés respectivement le 16 septembre 2005 et le 4 novembre 2008.

Aux termes du second avenant, l’État s’était engagé à inves-tir près de 87 milliards de F.CFA pour le renouvellement des infrastructures ferroviaires entre 2009 et 2020.

« Mais Camrail doit savoir que cet avenant sera à nouveau revu d’ici 2013 », selon Alexis Manguele, un responsable du ministère de l’Économie, membre du comité représentant l’État auprès de Camrail.

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GABON n Le projet de construction d’une station de traitement d’images satellitaires sera réalisé mi-août à Libreville, dans le cadre d’une coopération entre l’Institut de recherche pour le développement (IRD) français, l’Institut de recherche spatiale brésilien et le Gabon.Représentant un investissement de 9 millions e (5,9 milliards de F.CFA), ce projet pilote à vocation régionale permettra de surveiller le couvert végétal d’Afrique centrale et d’obtenir des données météorologiques « d’une exceptionnelle qualité », a souligné le président de l’IRD, Michel Laurent, en visite fin mai au Cameroun.Des projets similaires sont prévus à l’île Maurice pour la région de l’océan Indien dès septembre, et ensuite en Afrique de l’Est puis en Afrique sahélienne.

n Daniel rigout, P-DG de Dragages Gabon (groupe Bouygues), a été reçu fin mai à Libreville par le Premier ministre, Paul Biyoghé Mba.Le lancement effectué des travaux de la route Ndjolé-Medoumane et divers autres projets relatifs à l’amélioration des voies de dégagement sur la Nationale 1 ont été évoqués.

n Le projet de route Franceville-Léconi-Kabala (frontière du Congo) est soutenu par un financement additionnel de 9,56 millions $ soit environ 4,27 milliards de F.CFA approuvé début mai par le président de la Banque islamique de développement (BID), qui porte le financement total de la banque en faveur de ce projet à 51 millions $ (22,8 milliards de F.CFA).

GABONn La compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CiCmHZ), filiale du Citic Group chinois, a annoncé mi-mai qu’elle entreprendra l’extraction du manganèse de M’Bembelé, à 36 km Ndjolé dans la province du Moyen-Ogooué, avec 500 000 tonnes de minerai d’ici à 2012.Installée depuis 2007 au Gabon, où elle a déjà investi 22 milliards de F.CFA, la société prévoit d’atteindre 750 000 tonnes en 2013.L’accord d’exploitation a été signé en mai 2010 à Guilin, en Chine, par le Président gabonais.L’exploitation est prévue sur 30 ans avec une montée progressive à 800 000 à 900 000 t. par an, puis pendant 25 ans, la mine sera à pleine production à 1 040 000 t.

n L’office des ports et rades du Gabon (oprag) mettra en service, en septembre, deux grues mobiles d’une capacité de levage de 100 tonnes chacune.

TCHADn Le développement de la région de Guéra est soutenu par le Fonds international de développement agricole (FIDA) qui a octroyé un prêt de 8,95 millions $ (environ 4 milliards de F.CFA) et un don de 8,45 millions $ (environ 3,76 milliards de F.CFA) signés fin mai à Rome avec la République du Tchad. Ce montant aidera à améliorer les conditions de vie des ruraux pauvres et à accroître le potentiel de croissance économique dans la zone, où le programme entend toucher plus de 132 000 personnes vulnérables.

GABONolam chargé de la zone économique Spéciale de port-gentil

Le gouvernement et le groupe Olam de Singapour ont conclu fin mai un accord de partenariat pour le développement du projet de la Zone franche de l’ile Mandji (ZFIM), initié par le président Omar Bongo Ondimba en 1996.

Selon le ministre de l’Économie, la ZFIM va désormais s’appeler Zone économique spéciale de Port-Gentil (Zesp).

Le site s’étendra sur 1 500 hectares et sera proche du port et de l’aéroport de la capitale économique.

La ZESP sera une société au capital de 20 milliards de F.CFA détenu à 36 % par Olam, 24 % par l’État gabonais et 40 % par des entreprises de droit gabonais membres de la Chambre de commerce et d’industrie.

Une étude d’impact environnemental et social relative aux travaux d’aménagement des parcelles A, H, et F est prévue, ainsi que la construction d’une route reliant celle du cap Lopez au site de la ZESP.

Les travaux de la parcelle F qui démar-reront courant juin et la construction des infrastructures de base, notamment une centrale électrique, l’adduction d’eau et la route, interviendront dès la validation de l’étude d’impact environnemental et pourraient durer deux ans, pour un inves-tissement total de plus de 340 milliards de F.CFA.

« Des moyens considérables pour la réalisation des études d’aménagement de la parcelle F par la société Intersa-Intersa

du groupe SNC Lavalin ont été engagés. Le gouvernement a été instruit de tout mettre en œuvre pour que des progrès soient réali-sés dans les meilleurs délais. C’est dans ce contexte qu’un partenariat a donc été conclu entre l’État et le groupe Olam », précise le ministère de l’Économie.

Olam implantera dans la ZESP un complexe d’engrais avec l’Indian Tata Chemicals (1,3 milliard $, cf. ABN n° 2328), et met en œuvre un projet industriel de 200 000 ha de plantations de palmiers à huile (413 milliards de F.CFA) et un projet de Zone économique spéciale (ZES) dédiée à la transformation du bois, qui devrait attirer 1 milliard $ d’investissements à Nkok, à 27 km à l’est de Libreville.

GABONattente d’une production maSSive de logementS

« Il faut qu’à fin novembre les Gabonais aient des terrains, pas tous, mais qu’il y ait un bon début d’attribution… Je vous donne un semestre », a déclaré fin mai le Premier ministre Paul Biyoghé Mba, lors d’une réunion avec les responsables du ministère de l’Habitat. « Le président de la République (investi il y a 18 mois) a décidé qu’au cours de son mandat, on doit construire 5 000 loge-ments par an soit en logements soit en mise à disposition de terrains. Ces 5 000 logements par rapport à la demande officielle ce n’est pas excessif, d’autant que les propres chiffres du ministère présentent un besoin total officiel exprimé de 200 000 logements », a estimé le chef du gouvernement.

« Mais c’est déjà un signal fort. Pour cela, le chef de l’État a pris des disposi-tions dans le budget 2010 en privilégiant l’habitat, auquel le gouvernement a consenti 40 milliards de F.CFA d’investissement. Lors du budget rectificatif 2010, votre secteur a encore été privilégié parce qu’on a sécurisé ces 40 milliards de F.CFA en y ajoutant 18 milliards de F.CFA. Ce qui revient à un budget de 58 milliards de F.CFA ».

Le Premier ministre avait reçu mi-mai le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Juste Valère Okologo.

« Étant un démembrement de l’État, la SNI ne peut s’engager avec des groupes étrangers sans la caution de l’État, sollici-tée pour passer à une phase de production massive de logements », a déclaré Okologo.

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AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714| DU 09/01/2009

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

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Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS 609 Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected]* Accès illimité aux archives web.

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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RÉGIONALn atelier final sur l’étude de faisabilité du gazoduc Dar es salaam – Tanga (Tanzanie) / mombasa (Kenya) organisé mi-mai par l’East African Community (EAC) ; l’étude a été entreprise en juillet 2010 par la firme danoise COWI, en association avec COWI Tanzania et Runji and Partners Consulting Engineers (Kenya). La Banque africaine de développement (BAD) a accordé 561 700 $ pour son financement.Après achèvement, le projet permettra la production d’électricité pour le tourisme et l’industrie en Tanzanie et au Kenya, et soutiendra la cimenterie de Tanga.L’EAC a par ailleurs annoncé avoir reçu un don de 600 000 $ de la BAD pour entreprendre l’étude d’un pipeline entre Kigali (Rwanda) et Bujumbura (Burundi). « Le plan est de relier Kigali par un pipeline depuis Kampala, ce qui permettra aux produits pétroliers d’être accessibles depuis la raffinerie prévue en Ouganda, ainsi que depuis la raffinerie existante à Mombasa et depuis les marchés internationaux », a déclaré Patrick Nyoike, secrétaire permanent du ministère kenyan de l’Énergie.

n L’inde accordera 300 millions $ pour la construction d’une voie ferrée entre l’Éthiopie et Djibouti, a annoncé fin mai le Premier ministre indien Manmohan Singh. L’Inde fournira d’ici à trois ans des lignes de crédit d’environ 5 milliards $ à l’Afrique, a également indiqué le chef du gouvernement lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième sommet Afrique-Inde à Addis-Abéba précisant que son pays offrirait 700 millions $ supplémentaires pour établir de nouvelles institutions et appliquer des programmes de formation.

AFRIQUE DU SUDn Prochain lancement du premier site d’énergie solaire concentrée en afrique subsaharienne avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), qui mettra à la disposition de l’Afrique du Sud une enveloppe de 365 millions $ pour aider le pays à négocier le virage vert dans son secteur énergétique. Pour cette première opération du genre, le montage comprend un prêt de 265 millions $ approuvé fin mai par la BAD, ainsi que 100 millions $ de prêts concessionnels du Fonds pour les technologies propres (CTF). Cette enveloppe appuiera l’opérateur électrique public Eskom, dans la mise en œuvre d’un projet d’énergie renouvelable d’un montant total de 1,3 milliard $. Ce projet introduira l’énergie solaire concentrée en Afrique subsaharienne et mettra en œuvre la première centrale électrique éolienne d’envergure en Afrique du Sud.Le prêt permettra à Eskom de financer deux projets : un site d’énergie solaire concentrée de 100 MW à Upington et la ferme éolienne de Sere, près de Koekenaap, au Cap occidental. Ces projets répondent directement aux besoins accrus en énergie de l’Afrique du Sud. Ils correspondent également au besoin du pays de diversifier son bouquet énergétique, en augmentant progressivement le poids de l’énergie propre à 42 % d’ici 2030 comme prévu dans le Plan des ressources intégrées que l’Afrique du Sud a publié cette année.

MOZAMBIQUEn La China CamC engineering Co (Camce) construira trois usines, pour traiter respectivement le riz, le maïs et le coton.L’usine de riz (capacité de 150 tonnes de riz par jour) sera construite dans la province centrale du Zambèze, l’usine de coton (capacité de 100 T/j) dans la province centrale de Manica et l’usine de maïs dans la province nord-ouest de Tete.Ces trois projets représentent un coût total de 32 millions $ financé par la Chine.

AFRIQUE DU SUD pourSuite du programme nucléaire

Malgré la catastrophe de Fukushima au Japon, « la transaction nucléaire doit être entamée tôt dans le temps de manière à commencer la production d’énergie d’ici à 2023 », a déclaré fin mai devant le Parlement la ministre de l’Énergie, Dipuo Peters, qui prévoit d’entamer des démarches d’acqui-sition l’an prochain.

« L’accident de Fukushima s’est produit à un moment qui permet à l’Afrique du Sud d’assimiler les leçons apprises dans la conception de notre programme nucléaire ».

L’Afrique du Sud ne dispose actuelle-ment que d’une seule centrale nucléaire à Koeberg, près du Cap, représentant 6,5 % de sa puissance électrique totale.

Pour diminuer sa dépendance au char-bon (près de 90 %), le pays souhaite se doter de nouveaux équipements pour produire 40 000 MW supplémentaires, dont 9 600 MW en nucléaire.

Areva figure parmi les candidats pres-sentis pour la construction de nouveaux réacteurs.

La Chine espère intensifier la coopé-ration avec l’Afrique du Sud dans des domaines comme l’énergie nucléaire, solaire et éolienne, a pour sa part indiqué le président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN) de Chine, Wu Bangguo, reçu fin mai par le président de l’Assemblée nationale sud-africaine des provinces, Mninwa Johannes Mahlangu.

MAURICEn Le développement du secteur privé est soutenu par la Banque européenne d’investissement (BEI) qui a décidé fin mai d’accorder un prêt de 30 millions e à la State Bank of Mauritius (SBM) pour l’octroi de crédits à long terme au secteur privé, principalement à Maurice, mais aussi dans d’autres pays de l’océan Indien. Une partie des fonds ciblera en particulier les petites et moyennes entreprises.