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NEWSLETTER 54 e ANNÉE • n° 2335 • DU 05/09/2011 SOMMAIRE GABON P. 1 • Devenir le premier producteur africain d’huile de palme INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Premier essai mondial d’un réseau optique à 500 Gb/s par Infinera et Seacom AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 3 • Fabrication de solutés massifs avec un partenaire émirati ÉGYPTE P. 3 • Premier système 40G en Méditerranée MAROC P. 4 • Achèvement du premier programme autoroutier TUNISIE P. 5 • Appui européen à la relance AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Relance de la production pétrolière GUINÉE P. 7 • Contrat à CWE pour le barrage de Kaléta SÉNÉGAL P. 8 • Accord Eramet/MDL pour les sables minéralisés de la Grande Côte TOGO P. 9 • Réaménagement de l’aéroport de Lomé AFRIQUE CENTRALE ANGOLA P. 9 • Mise en production du champ géant Pazflor CAMEROUN P. 10 • Prochaine négociation d’une convention minière pour la bauxite de Minim-Martap CONGO P. 11 • « Moho Bilondo nord constitue l’avenir de l’exploration pétrolière » GABON P. 11 • Lancement des travaux du futur aéroport international de Port-Gentil RD CONGO P. 11 • Signature du contrat pour la centrale de Katende AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Inauguration de la liaison par train rapide, Johannesburg-Pretoria ZIMBABWE P. 12 • Projet d’enrichissement du minerai de fer AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT GABON L’AMBITION DE DEVENIR LE PREMIER PRODUCTEUR AFRICAIN D’HUILE DE PALME Accompagné du ministre de l’Économie, Magloire Ngambia, et du ministre de l’Équipement, Léon Nzouba, le président Ali Bongo Ondimba a procédé mi-août près de Kango à la mise en terre symbolique d’un plant cultivé dans la pépinière d’Olam Gabon. L’État a signé mi-août 2010 un contrat de plus de 360 milliards de F.CFA (plus de 800 millions $) d’investissement avec la multinationale singapourienne Olam pour le développement de la culture d’huile de palme au Gabon. La 1 re phase, d’un coût de 159 milliards de F.CFA (350 millions $), a débuté en mai 2011 et comprend : • une pépinière à Kango (province de l’Estuaire, à 60 km au sud-est de Libreville), actuellement opérationnelle. Cette pépinière compte déjà près de 1 million de graines et plus de 87 000 plants mis en terre et irrigués. Elle emploie entre 150 et 200 personnes ; • une plantation de 7 000 hectares de palmiers à huile dans la zone de Kango dont les premiers palmiers seront plantés en octobre 2011 ; • une plantation de 30 000 ha dans la région de Mouila (province de Ngounié, sud du Gabon), dont les travaux devraient débuter dès octobre 2011 et qui à terme devrait employer 4 500 personnes. Cette première phase devrait permettre de créer près 7 000 emplois directs d’ici à 2013, et près de 21 000 emplois indirects. La première récolte issue de la pépinière est prévue pour 2014. Une seconde phase prévoit le développement de 150 000 hectares plantations de palmiers dans les régions de Lambaréné (Centre), Tchibanga et Mayumba (Sud). Avec la pépinière et la plantation de palmiers à Kango sont également prévues la construction de 400 logements et la construction d’infrastructures sociales (église, mosquée, centre de soins). Le développement de la culture de l’huile de palme dans le cadre du partenariat entre l’État gabonais et Olam s’accompagne d’un ensemble de projets d’industrialisation de l’ensemble de la filière. Une usine de fabrication d’huile de palme d’une capacité de production de 1 million de tonnes par an, essentiellement tournée vers l’exportation, a ainsi été annoncée par Olam. Cette usine sera implantée à Kango et traitera toute la production provenant de la palmeraie locale. « Il va falloir attendre le mois de décembre 2014 pour enregistrer les premières presses d’huile de palme, car une période de trois ans est nécessaire pour qu’un palmier à huile arrive à maturité », a indiqué Shyam Ponappa, le directeur de projet des palmeraies à huile d’Olam. Au total, le projet mené par Olam en partenariat avec l’État gabonais portera à 200 000 ha la superficie des plantations de palmiers à l’horizon 2016-2017, avec la perspective de près de 40 000 emplois créés, et l’ambition de faire du Gabon le premier producteur africain d’huile de palme avec une production qui devrait s’élever à 1 million de t. par an. Le développement de la culture de l’huile de palme rapporterait à terme 360 milliards de F.CFA (800 millions $) de recettes d’exportation par an. Par ailleurs, la République gabonaise, Olam et le groupe indien Tata Chemicals ont signé le 13 novembre 2010 un contrat d’un montant de 1,5 milliard $ pour la construction d’une usine d’engrais dans la zone franche de l’île de Mandji, à Port-Gentil. L’usine occupera une superficie de 120 ha et produira jusqu’à 1,3 million de t. d’urée par an. Olam développe également à Nkok (30 km de Libreville) un projet de Zone économique spéciale (ZES) de plus de 1 000 ha (200 millions $) dédiée à la transformation du bois (1 million m3/an), qui pourrait attirer plus de 1 milliard $ d’investissements. Son inauguration est prévue le 9 septembre. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français et en anglais : NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. | 1

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N E W S L E T T E R 54e ANNÉE • n° 2335 • DU 05/09/2011

s o m m a i r eGABON p. 1• Devenir le premier producteur africain

d’huile de palme

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Premier essai mondial d’un réseau optique

à 500 Gb/s par Infinera et Seacom

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 3• Fabrication de solutés massifs avec

un partenaire émirati

ÉGYpTE p. 3• Premier système 40G en Méditerranée

MAROC p. 4• Achèvement du premier programme

autoroutier

TUNISIE p. 5• Appui européen à la relance

AFRIQUE DE L’OUESTCÔTE D’IVOIRE p. 6• Relance de la production pétrolière

GUINÉE p. 7• Contrat à CWE pour le barrage de Kaléta

SÉNÉGAL p. 8• Accord Eramet/MDL pour les sables

minéralisés de la Grande Côte

TOGO p. 9• Réaménagement de l’aéroport de Lomé

AFRIQUE CENTRALEANGOLA p. 9• Mise en production du champ géant

Pazflor

CAMEROUN p. 10• Prochaine négociation d’une convention

minière pour la bauxite de Minim-Martap

CONGO p. 11• « Moho Bilondo nord constitue l’avenir de

l’exploration pétrolière »

GABON p. 11• Lancement des travaux du futur aéroport

international de Port-Gentil

RD CONGO p. 11• Signature du contrat pour la centrale de

Katende

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Inauguration de la liaison par train

rapide, Johannesburg-Pretoria

ZIMBABWE p. 12• Projet d’enrichissement du minerai de fer

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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L’AMBITION DE DEVENIR LE PREMIER PRODUCTEUR AFRICAIN D’HUILE DE PALME Accompagné du ministre de l’Économie, Magloire Ngambia, et du ministre de l’Équipement, Léon Nzouba, le président Ali Bongo Ondimba a procédé mi-août près de Kango à la mise en terre symbolique d’un plant cultivé dans la pépinière d’Olam Gabon. L’État a signé mi-août 2010 un contrat de plus de 360 milliards de F.CFA (plus de 800 millions $) d’investissement avec la multinationale singapourienne Olam pour le développement de la culture d’huile de palme au Gabon. La 1re phase, d’un coût de 159 milliards de F.CFA (350 millions $), a débuté en mai 2011 et comprend :• une pépinière à Kango (province de l’Estuaire, à 60 km au sud-est de Libreville), actuellement opérationnelle. Cette pépinière compte déjà près de 1 million de graines et plus de 87 000 plants mis en terre et irrigués. Elle emploie entre 150 et 200 personnes ;• une plantation de 7 000 hectares de palmiers à huile dans la zone de Kango dont les premiers palmiers seront plantés en octobre 2011 ;• une plantation de 30 000 ha dans la région de Mouila (province de Ngounié, sud du Gabon), dont les travaux devraient débuter dès octobre 2011 et qui à terme devrait employer 4 500 personnes. Cette première phase devrait permettre de créer près 7 000 emplois directs d’ici à 2013, et près de 21 000 emplois indirects. La première récolte issue de la pépinière est prévue pour 2014. Une seconde phase prévoit le développement de 150 000 hectares plantations de palmiers dans les régions de Lambaréné (Centre), Tchibanga et Mayumba (Sud). Avec la pépinière et la plantation de palmiers à Kango sont également prévues la construction de 400 logements et la construction d’infrastructures sociales (église, mosquée, centre de soins). Le développement de la culture de l’huile de palme dans le cadre du partenariat entre l’État gabonais et Olam s’accompagne d’un ensemble de projets d’industrialisation de l’ensemble de la filière. Une usine de fabrication d’huile de palme d’une capacité de production de 1 million de tonnes par an, essentiellement tournée vers l’exportation, a ainsi été annoncée par Olam. Cette usine sera implantée à Kango et traitera toute la production provenant de la palmeraie locale. « Il va falloir attendre le mois de décembre 2014 pour enregistrer les premières presses d’huile de palme, car une période de trois ans est nécessaire pour qu’un palmier à huile arrive à maturité », a indiqué Shyam Ponappa, le directeur de projet des palmeraies à huile d’Olam. Au total, le projet mené par Olam en partenariat avec l’État gabonais portera à 200 000 ha la superficie des plantations de palmiers à l’horizon 2016-2017, avec la perspective de près de 40 000 emplois créés, et l’ambition de faire du Gabon le premier producteur africain d’huile de palme avec une production qui devrait s’élever à 1 million de t. par an. Le développement de la culture de l’huile de palme rapporterait à terme 360 milliards de F.CFA (800 millions $) de recettes d’exportation par an. Par ailleurs, la République gabonaise, Olam et le groupe indien Tata Chemicals ont signé le 13 novembre 2010 un contrat d’un montant de 1,5 milliard $ pour la construction d’une usine d’engrais dans la zone franche de l’île de Mandji, à Port-Gentil. L’usine occupera une superficie de 120 ha et produira jusqu’à 1,3 million de t. d’urée par an. Olam développe également à Nkok (30 km de Libreville) un projet de Zone économique spéciale (ZES) de plus de 1 000 ha (200 millions $) dédiée à la transformation du bois (1 million m3/an), qui pourrait attirer plus de 1 milliard $ d’investissements. Son inauguration est prévue le 9 septembre.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français et en anglais : NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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2 | | N° 2 335 | DU 05/09/2011

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Infinera et Seacom, grand opérateur de télécommunications panafricain, ont annoncé mi-août le succès d’une transmission de signaux optiques cohérente de cinq fois 100 Gigabits par seconde (100Gb/s), sur une distance de 1 732 km. L’essai à 500 Gb/s, premier de ce type en Afrique, s’est déroulé sur la nouvelle route de 930 km en fibre noire de Seacom qui relie la station d’atterrage du câble à Mtunzini dans la province du KwaZulu Natal au data center Teraco à Johannesburg.

Infinera prévoit de fournir dès 2012 ses circuits intégrés photo-niques (PICs) à 500Gb/s. Permettant de faire évoluer les réseaux à 10Gb/s existants sans avoir à changer l’infrastructure fibre sous-jacente, cette technologie va fournir au réseau terrestre de Seacom en Afrique du Sud une capacité totale de plus de 8Tb/s, soit 10 fois plus que sa capacité actuelle. Ce dernier point est conforme au plan de Seacom qui prévoit de porter la partie marine du câble à 4,8Tb/s.

« Cet essai est une réalisation marquante pour Seacom et Infinera, car il démontre notre engagement à augmenter le rythme auquel les réseaux africains déploient des technologies de pointe en matière d’infrastructures de télécommunications, afin que l’Afrique devienne une destination scientifique et commerciale de tout premier plan », précise Brian Herlihy, CEO de Seacom.

Seacom est un réseau fibre optique sous-marin privé fournissant l’Afrique en capacité réseau longue distance de qualité et à un prix abordable. Sa bande passante et ses services associés sont en vente libre sur le marché international de gros depuis 2009.

S’étendant sur 17 000 km le long des côtes est et sud de l’Afrique, puis vers l’Inde et l’Europe, Seacom connecte déjà plusieurs pays africains comme l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Tanzanie, le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda, Djibouti et l’Éthiopie.

Premier essai mondial d’un réseau oPtique à 500 Gb/s Par infinera et seacom

n orange et Google ont signé fin juillet un partenariat stratégique afin d’allier les services de Google à l’infrastructure SMS d’Orange pour le bénéfice des utilisateurs en Afrique. Cet accord constitue une avancée en faveur de l’Internet mobile sur un marché qui n’en est encore qu’à ses débuts. En effet, à fin 2010, le taux de pénétration de l’Internet haut débit était de 1,4 % de la population en

Afrique et au Moyen-Orient, contre 62,5 % pour le mobile. Avec quelque 60 millions de clients, Orange compte parmi les plus importants opérateurs de téléphonie mobile en Afrique.Orange et Google ont lancé ce service au Sénégal en juillet 2010 où il a déjà remporté un vif succès avec près de 700 000 utilisateurs et quatre millions de SMS envoyés au cours des

six premiers mois. D’ores et déjà disponible également en Ouganda et au Kenya, le service sera étendu dans les prochains mois avec l’appui du Technocentre d’Orange d’Abidjan au Cameroun, à la Côte d’Ivoire, à la Guinée Conakry et au Niger, avant d’être déployé dans l’intégralité des pays où le groupe opère en Afrique. Le service sera également testé en Égypte (Mobinil).

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mi-juillet une prise de participation de 20 millions € dans le fonds d’investissement « Maghreb Private Equity Fund III » (MPEF III). Cette troisième génération de fonds d’investisse-ment de participation privée ciblera les investissements dans les Petites et moyennes entreprises au Maroc, en Algérie, en Libye et, en fonction des opportunités d’investissement, en Égypte.

MPEF III est un fonds d’une durée de vie de 10 ans, avec l’objectif d’atteindre un montant total de 130 millions €. Il ciblera 18 entreprises familiales déjà bien établies sur le marché domestique et qui ont la capacité d’étendre leurs activités au niveau régional. Il investira dans une large variété de secteurs avec un accent particulier sur la produc-tion industrielle pour l’exportation et les entreprises qui ont pour objectif une expansion au niveau régional et continen-tal. Le portefeuille d’investissements inclura également des secteurs tels que les télécommunications et technologies de l’information, les services, les transports, l’agroalimentaire et la transformation alimentaire.

MPEF III est sponsorisé par Tuninvest Finance Group (TFG), un fonds d’investissement privé tunisien doté d’une expertise bien établie dans la sous-région. Il gère actuelle-ment neuf fonds.

RÉGIONAL soutien de la bad aux investissements dans le secteur Privé

ALGÉRIEnouveaux aPPuis de l’ue

La Commission européenne a adopté mi-août au titre du Programme d’action annuel 2011 deux financements d’un montant total de 34,5 millions €.

Le Programme d’appui à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel (21,5 millions €) est destiné à accompagner la prise en compte du patrimoine culturel comme outil de dévelop-pement économique et humain de l’Algérie.

Le Programme d’appui au secteur des transports II (13 millions €), lancé depuis 2006, continue à soutenir le renforcement de la stra-tégie sectorielle du pays, l’intégration de l’acquis UE en matière de sécurité, de régulation ainsi que le renforcement de l’institution de la météorologie au service de l’aviation et du secteur maritime.

La Délégation de l’UE en Algérie et le ministère des Ressources en eau ont par ailleurs signé fin juillet la convention de financement du programme d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement (EAU II), qui bénéficie d’un financement de 30 millions € (environ 3 milliards DA). Premier programme d’appui budgétaire sectoriel en Algérie, il sera mis en œuvre entre 2011 et 2014.

Les principaux résultats attendus du programme EAU II incluent notamment : la mise en œuvre du Plan national de l’eau (PNE) et du Schéma national directeur de l’assainissement ; le développement d’un centre national de formation aux métiers de l’assainissement ; la mise en place du réseau d’assainissement national digitalisé et de son système de télégestion ; et l’appui au laboratoire central d’Alger pour l’acquisition d’équipements de pointe afin de renforcer ses capacités d’analyse sur la qualité de l’eau.

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ALGÉRIEn Le groupe de prestations de santé à domicile LVL medical a annoncé la création d’une société algérienne, en partenariat avec Larbi Hamidi qui détiendra 51 % de son capital ; l’entreprise française aura une part de 49 %, conformément à la réglementation algérienne sur les investissements étrangers.

MAROCn réception du premier aTr 72-600 de royal air maroc annoncée mi-août par la compagnie ; avec cette livraison, RAM devient le premier opérateur des nouveaux ATR de la série « 600 ».L’avion, configuré avec 70 sièges (dont 12 Business Class), permettra à RAM de renforcer son réseau domestique et régional.La compagnie a passé commande en 2009 de quatre ATR 72-600 et deux ATR 42-600 pour un montant total de plus de 125 millions $.

MAROCn Le cabinet d’avocats d’affaires international Norton rose ouvrira en septembre un nouveau bureau à Casablanca. Il s’agira de sa cinquième implantation en Afrique, outre ses bureaux du Cap, de Durban, de Johannesburg et de son bureau associé de Dar Es Salam.La pratique du bureau de Casablanca sera étroitement liée à celle de Paris. Ses équipes y poursuivront le développement de l’activité francophone initiée depuis maintenant plus de 10 ans par le Groupe Norton Rose et par Alain Malek, associé spécialisé en Corporate.Norton Rose LLP a conseillé Sofiprotéol, acteur financier et industriel de la filière française des huiles et protéines végétales, via son holding Soprol, à l’occasion de sa prise de participation à hauteur de 41 % au capital de Lesieur Cristal (cf. ABN n° 2334). Sofiprotéol avait par ailleurs pour conseiller financier Emmanuel Macron, Rothschild & Cie.

n Le cabinet d’avocat international allen & overy a annoncé l’ouverture d’un bureau à Casablanca en septembre avec les arrivées de François Duquette (associé Allen & Overy, Abu Dhabi), et de deux associés du cabinet Gide Loyrette Nouel – Naciri & Associés à Casablanca : Yassir Gorbal et Philippe de Richoufftz qui rejoindront la structure, respectivement en qualité d’associé et de counsel.Ils seront rejoints dans le courant de l’année par Hicham Naciri (associé au sein du cabinet Gide Loyrette Nouel – Naciri & Associés) en qualité d’associé, qui dirigera le cabinet. Celui-là devrait compter 25 avocats d’ici à fin 2012.

ÉGYPTEn aide de 100 millions e de l’Union européenne (Ue) approuvée mi-août à Bruxelles par la Commission, afin d’améliorer les conditions de vie des personnes démunies du Caire, de créer des emplois et d’élargir l’accès à l’énergie durable. Le soutien financier de l’UE sera axé en particulier sur :• l’amélioration des conditions de vie de la population défavorisée des zones mal desservies du Grand Caire (20 millions e) ;• la mise en œuvre de réformes liées au commerce et au marché national censées déboucher sur une croissance économique et sur la création d’emplois (20 millions e) ;• et la mise en place d’un approvisionnement énergétique durable grâce au développement des énergies renouvelables et du rendement énergétique, parallèlement au renforcement de la transparence financière dans le secteur de l’énergie (60 millions e).

n Le projet de nouvelle centrale de 650 mW à suez, à 150 km à l’est du Caire, sera financé en majeure partie par la Banque africaine de développement (BAD) avec laquelle le gouvernement a signé début août un prêt de 550 millions $ approuvé mi-décembre 2010 (cf. ABN n° 2321).

n Logan Teleflex France (groupe Daifuku) a remporté le projet de système de manutention des bagages arrivées et départs de l’aéroport international d’Hurghada, un des sites touristique majeurs de la mer Rouge. Le contrat (4,25 millions e) a été attribué par Al-Marasem International, filiale de Saudi Ben Laden Group, et le système devrait être entièrement livré et actif d’ici à 2013.

ALGÉRIEfabrication de solutés massifs avec un Partenaire émirati

Dans le cadre de l’accord de partena-riat signé mi-juillet entre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et la firme émiratie d’industrie pharmaceutique Julphar (Ras Al Khaimah), « la réalisation, à Alger, de l’usine de fabrication de solutés massifs débutera en septembre et devra être achevée en six mois », a annoncé mi-août le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

Ce projet de 26 millions $ n’est qu’un premier pas dans la coopération algéro-émiratie dans le domaine pharmaceutique, a-t-il souligné, « d’autres projets sont prévus dans le futur dans les wilayas d’Annaba et d’Oran ».

Le partenariat algéro-émirati pourrait s’élargir à d’autres secteurs, notamment l’industrie de l’insuline.

Rappelons qu’un plan de développement du groupe algérien Saidal, d’un montant de 16,7 milliards DA (230 millions $), a été mis en place et porte sur la modernisation de cinq sites de production et la construction de six nouvelles usines de médicaments, ainsi que la création d’un centre de biotech-nologie, d’un laboratoire de bioéquivalence et le renforcement du Centre de recherche/développement. Il permettra de faire passer la gamme de 279 à 343 produits pharma-ceutiques et de faire évoluer la capacité de production de 173 millions à 370 millions d’unités de vente.

ÉGYPTEPremier système 40G en méditerranée

Telecom Egypt (TE) et Alcatel-Lucent ont annoncé mi-août la mise en service du système de câble sous-marin 40G TE-North en Méditerranée. Il s’agit du premier réseau câblé en exploitation commerciale dans cette zone utilisant la toute nouvelle techno-logie 40G (longueurs d’onde à 40 gigabits/seconde).

Parcourant 3 600 km, le système relie Abu Talat, en Égypte, à Marseille, en France, avec un raccordement sur Pentaskhinos, à Chypre. Il comprend également d’autres unités de raccordement en prévision d’extensions futures à travers le bassin méditerranéen. La technologie avan-

cée utilisée porte la capacité initiale du système (10 térabits par seconde) à plus de 20 térabits par seconde (Tbits/s), ce qui équivaut au transfert de 32 000 films en HD en 60 secondes.

Pour réaliser cette mise à niveau à 40G, Alcatel-Lucent a utilisé la toute dernière version de son produit 1620 Light Mana-ger, déjà déployé dans le cadre du premier contrat de 125 millions $.

Opérateur de télécommunications histo-rique d’Égypte, TE est aujourd’hui le plus important fournisseur de services fixes du Moyen-Orient et d’Afrique, avec 9,3 millions d’abonnés à fin mars 2011.

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROCn recherche d’une banque d’affaires pour la cession en bourse de 7 % maximum du capital détenu par l’État dans maroc Telecom ; selon le ministère marocain de l’Économie et des finances, qui a lancé un appel d’offres à cet effet, la souscription sera destinée exclusivement aux institutionnels et investisseurs marocains, et son produit affecté à hauteur de 50 % au Fonds Hassan II pour le développement économique et social et de 50 % au Fonds de promotion des investissements.L’opération permettrait à l’État de percevoir environ 9 milliards Dh (795 millions e).Le capital social est actuellement détenu par l’État marocain 30 %, le groupe français Vivendi 53 %, et le public 17 % (cotation aux bourses de Casablanca et Paris). Le groupe Maroc Telecom a enregistré en 2010 un chiffre d’affaires consolidé de 31,7 milliards Dh (+4,3 %) et un résultat net part du groupe de 9,5 milliards Dh (+1,2 %).

TUNISIEn La compagnie aérienne « syphax airlines » est en voie de création avec un capital de 10 millions DT. Elle sera basée à l’aéroport international Sfax Thyna et favorisera la création de 150 emplois, dont 80 % parmi les diplômés du supérieur.Selon son promoteur, Mohamed Frikha, administrateur directeur général du groupe Telnet, le projet est en attente de l’accord du ministère du Transport après le dépôt, fin juillet, d’une demande d’autorisation. Les études techniques ont été entreprises par un bureau d’études international.L’acquisition de deux Airbus A 319 en France est lancée et les activités pourraient démarrer en mai 2012. La compagnie interviendra principalement dans les vols internationaux avec huit vols par jour à partir de l’aéroport Sfax Thyna à destination de plusieurs villes en France, Italie, Belgique, Tripoli, Turquie et au Maroc.

n Les études préliminaires de liaison de l’autoroute aux gouvernorats de Kairouan, sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa seront achevées en novembre 2011 par le groupement de bureaux d’études COBA-SCET Tunisie ; la Banque européenne d’investissement (BEI) apporte une aide technique estimée à 4,6 millions e.Ce projet routier vise à moderniser l’infrastructure dans les gouvernorats du Centre et du Sud-Ouest à travers la liaison, au cours des prochaines années, au réseau autoroutier. L’objectif est d’inciter les investisseurs nationaux et étrangers à s’implanter dans ces zones pour y créer plus d’emplois et réduire le trafic sur les routes nationales 2, 3, 13 et 14.

MAROC achèvement du Premier ProGramme autoroutier

Le ministre de l’Équipement et des trans-ports, a inauguré fin juillet l’autoroute Fès-Oujda, Karim Ghellab, dernier maillon du premier schéma d’armature autoroutière de 1 416 km à construire à l’horizon 2011.

Fès-Oujda est le plus grand axe autorou-tier jamais mis en chantier en une seule fois par Autoroutes du Maroc (ADM). Lancée mi-janvier 2007, la construction de cette autoroute de 320 km dans un délai d’un peu plus de quatre ans (les différentes sections ont été mises en chantier progressivement en 2007 et 2008) a été subdivisée en 18 lots de travaux, dont 12 relatifs à des sections autoroutières significatives et six aux ponts principaux.

Le coût du projet est de 10,8 milliards Dh (environ 954 millions €). Son finance-ment a été assuré à 67,5 % par des emprunts concessionnels qui ont fait intervenir le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (Fkdea), le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades), la Banque européenne d’in-

vestissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID), le Fonds d’Abu Dhabi et le Fonds OPEC (OFID). Le reste du finan-cement a été assuré sur fonds propres avec une contribution du Fonds Hassan II sous forme d’une souscription au capital d’ADM de 2 milliards Dh.

Moins de 20 ans après le démarrage du premier schéma directeur autoroutier national, l’autoroute Fès-Oujda constitue l’aboutissement d’un effort de construction qui a nécessité un investissement global de plus de 38 milliards Dh (3,36 milliards €).

Dans l’intervalle et dans le cadre du Contrat Programme 2008-2015 signé début juillet 2008 avec l’État, ADM a initié la construction d’un second programme auto-routier. Il prévoit la réalisation de 384 km de nouvelles liaisons (15 milliards Dh / 1,33 milliard €) comprenant, outre le contournement de Rabat- Salé et l’autoroute Berrechid-Béni Mellal dont les travaux ont déjà démarré, les autoroutes El Jadida-Safi et Casablanca-Berrechid par Tit Mellil.

aPProbation du ProGramme 2011 de l’ue

L’Union européenne (UE) a approuvé mi-août le programme d’action annuel 2011 pour le Maroc portant sur un total de 139 millions € (environ 1 573 millions Dh).

Le Programme d’appui aux dynamiques de développement intégré des provinces et territoires ruraux du Nord (Al Hoceima), doté d’un budget de 19 millions € (215 millions Dh), a pour objectif d’amé-liorer durablement les conditions de vie et les revenus des populations rurales de la province d’Al Hoceima, à travers le soutien aux dynamiques de développement local participatif et inclusif, le renforcement du rôle et des capacités des acteurs, la dyna-misation du tissu économique local, le développement social, la préservation et la valorisation des écosystèmes.

Le Programme d’appui à la promotion de l’équité et de l’égalité entre les femmes et les hommes, doté d’un budget de 35 millions € (396 millions Dh), appuiera la mise en œuvre de l’Agenda pour l’égalité établi par le Maroc. Il a plus particulièrement pour objectif de sensibiliser la population (y inclus les leaders d’opinion, les parlemen-

taires, les chefs d’entreprises) à la culture de l’égalité, d’accroître la protection juridique des femmes, d’intégrer de manière effective la perspective du genre dans différentes institutions et organisations, et de renforcer les conditions et capacités de participation des femmes sur un pied d’égalité avec les hommes à la gouvernance politique et à la gestion des affaires publiques.

Le Programme « Réussir le statut avancé », doté d’un budget de 85 millions € (962 millions Dh) contribuera à la mise en œuvre des principaux engagements inscrits dans la feuille de route du Statut avancé, plus précisément en matière de convergence réglementaire vers l’acquis de l’UE, pierre angulaire de cette dyna-mique de rapprochement sur les volets économiques et sociaux, et ce dans le cadre d’un dialogue politique renforcé. En particulier, le programme financera des activités dans le domaine des normes industrielles, des transports, de la pêche, de l’enseignement supérieur, de l’emploi, de l’eau et de la protection des consom-mateurs.

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RÉGIONALn approbation d’un projet de production d’électricité par les quatre États membres de l’Union du fleuve mano, qui se sont engagés à verser 318 millions $ pour son financement.Le budget a été approuvé fin juillet à Conakry au cours d’une réunion consultative entre des experts techniques et financiers des États membres de l’Union (Liberia, Guinée, Côte d’Ivoire et Sierra Leone) et de la communauté internationale.

n Le bureau français innovation énergie développement (ieD) est chargé par l’Agence française de développement (AFD) d’identifier des projets en efficacité énergétique et en énergies renouvelables dans le secteur privé en zone Uemoa.Cette étude préparera une ligne de crédit qui sera mise en place en 2012 par l’AFD pour le financement de ces projets, à réaliser avant 2015.

BÉNINn Pose de la première pierre d’une tour administrative offerte par la Chine fin juillet à Cotonou par le président Boni Yayi et l’ambassadeur chinois Geng Wenbing.Évaluée à 15 milliards de F.CFA, cette tour de neuf étages abritera quatre ministères restant à déterminer ; les travaux dureront deux ans pour s’achever fin juillet 2013.

BURKINA FASOn Le projet de construction et de bitumage de la route ouahigouya-Thiou-frontière du mali, longue d’environ 63 km, s’élève à 17,4 milliards de F.CFA ; son financement sera notamment assuré par un prêt de 10 milliards de F.CFA signé fin juillet avec la BOAD et un prêt de 4,7 milliards de F.CFA conclu fin mai avec la Badea.

CÔTE D’IVOIRE Projet de nouvelle compagnie aérienneLe ministre des Transports, Gaoussou Touré, a signé mi-août un accord en vue de créer une nouvelle compagnie pour remplacer Air Ivoire, dont la flotte (trois Boeing et un Airbus) est clouée au sol depuis cinq mois.Le capital de la nouvelle compagnie serait de 108 millions $, soit environ 48,2 milliards de F.CFA.Le gouvernement ivoirien détiendrait 51 %, Air France KLM et AFD 35 %, et des actionnaires privés 14 %.L’État ivoirien devrait injecter environ 10 milliards de F.CFA chaque année afin d’aider la compagnie à devenir « un transporteur national », a déclaré le ministre.

TUNISIE Soutien aux PMEUne ligne de crédit de 50 millions $ à la Tunisie a été approuvée mi-juillet par la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) qui connaissent des difficultés de financement dans un contexte économique délicat.Ce cofinancement avec la Banque mondiale, qui a également accordé le même jour un prêt de 50 millions $, peut ainsi atteindre un montant total de 100 millions $ (l’équivalent de 137 millions DT) alloués aux PME. La Banque centrale tunisienne les financera via les institutions financières selon des critères préétablis et à travers toutes les régions du pays.

BURKINA FASO

n Présentation du projet « Pôle de croissance de Bagré » début août au gouvernement par le ministre de l’Économie et des finances, Lucien Bembamba ; l’objectif est de contribuer à accroître l’activité économique dans la zone grâce à une augmentation des investissements privés, créer des emplois et augmenter la production agricole.D’un coût de 133,7 millions $ (environ 60 milliards de F.CFA), ce projet sera financé à hauteur de 115 millions $ par un don de la Banque mondiale, 8,7 millions $ au titre de la contrepartie nationale et 10 millions $ par le secteur privé.

n autorisation d’exécution et déclaration d’utilité publique du projet d’interconnexion électrique Bolgatanga-ouagadougou fin juillet par le gouvernement ; le projet, d’un coût de 55,6 milliards de F.CFA, consiste en la construction d’une ligne électrique de 225 kV longue de 210 km, dont 170 km en territoire burkinabé et 40 km au Ghana.La ligne traversera les provinces du Nahouri, du Zoundwéogo, du Bazèga (Centre-Sud) et du Kadiogo (Centre).

TUNISIEaPPui euroPéen à la relance de l’économie

L’Union européenne (UE) a approuvé fin août deux nouveaux programmes d’assistance financière pour la Tunisie, d’un montant total de 110 millions €.

Le programme d’appui à la relance économique, doté d’un budget de 90 millions €, soutiendra les réformes économiques formulées par le gouvernement pour renforcer le processus de transition économique et politique.

Ce programme prévoit ainsi des actions dans les domaines des marchés publics, pour en améliorer l’efficacité et la transparence ; de la microfinance, pour généraliser et pérenniser son dévelop-pement sur tout le territoire ; du secteur financier, pour amélio-rer le mode de gouvernance des banques ; et de l’administration publique, pour garantir l’accès aux documents administratifs à tous les citoyens. Ces diverses mesures jettent également les bases de

nouveaux modes de gestion plus transparents et plus en phase avec les besoins des Tunisiens.

Le programme d’appui à la compétitivité des services, doté d’un budget de 20 millions €, vise, en priorité, le renforcement des capacités institutionnelles des organisations intermédiaires, l’amélioration de la capacité des entreprises tunisiennes à déve-lopper une offre exportable performante au niveau international et l’amélioration de l’environnement entrepreneurial du secteur par une meilleure définition de ses besoins. Le programme européen permettra ainsi de renforcer la politique tunisienne de libéralisation et d’intégration, qui n’a pas atteint les résultats escomptés, notamment en termes de taux de croissance et de productivité du secteur des services qui demeurent inférieurs à leur potentiel véritable.

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GUINÉE-BISSAU

n Un mandat de conseil à l’entreprise publique electricidade e agua da Guiné-Bissau a été signé par l’IFC (Groupe de la Banque mondiale) et le gouvernement ; un schéma de partenariat public-privé sera élaboré et mis en œuvre pour améliorer les performances dans la fourniture d’électricité et d’eau, attirer les capitaux et l’expertise de gestion…Seulement 5,7 % de la population a accès à l’électricité à intervals irréguliers ; dans la capitale Bissau, ce pourcentage atteint 12,9 % et 18 % pour l’eau.

GHANAn Commande de deux avions C295 d’airbus military par le ministère de la Défense du Ghana annonce début août le groupe EADS, qui a signé le contrat ; les appareils doivent être livrés à partir de début 2012. Ils permettront à l’armée de l’Air de transporter des troupes et autres forces de sécurité dans le pays et la sous-région ouest-africaine, et seront également utilisés à des fins d’évacuation médicale, de parachutage, de formation et d’opérations humanitaires.

GUINÉE Négociation d’un projet d’alumine avec le Chinois CPI Le président Alpha Condé a reçu fin août une délégation de la China Power Investment Corp. (CPI) conduite par son vice-président, Yu Dehui.La société envisage d’investir dans un projet de 12 millions de tonnes de bauxite et 4 millions de tonnes d’alumine par an dans la préfecture de Boffa, à 150 km de Conakry, et mettra en place des infrastructures modernes, dont une centrale thermique et un port minéralier.Tout en conduisant des études de faisabilité sur le terrain, la société entamera des négociations pour la finalisation des accords avec le gouvernement.À l’issue des négociations, les travaux d’exploitation et de transformation devraient démarrer début 2012. Dans une première phase, 10 milliards $ seront investis dans le projet.

CÔTE D’IVOIRErelance de la Production Pétrolière

À l’occasion d’une conférence autour du thème « Mines et Énergie : la nouvelle vision de la Côte d’Ivoire », le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Adama Toungara, a annoncé fin juillet à Abidjan la réalisation de nouveaux forages pétroliers.

« Nous allons démarrer le forage de sept puits avant la fin de l’année pour soutenir une production de 300 000 b/j d’ici à 2020, contre 40 000 b/j actuellement… Nous voulons faire de la Côte d’Ivoire une puis-sance pétrolière sous-régionale, quand bien même le pays ne sera pas un Koweït africain ».

Sous le régime de Laurent Gbagbo (2000-2011), « sur les 14 blocs attribués en 10 ans, il y a eu seulement cinq forages en Côte d’Ivoire, contre 25 au Congo et 45 en Guinée Équatoriale…

La Côte d’Ivoire a octroyé des permis à des sociétés qui n’ont ni la compétence technique, ni la capacité financière d’explo-rer », a déploré Toungara.

Ainsi, « le gouvernement réalisera en six mois ce qui n’a pas été fait en 10 ans ».

Sur le plan des ressources minières, la Côte d’Ivoire regorge d’importants gisements qui avaient suscité beaucoup d’espoir. « Malheureusement, ils n’ont pas connu de début d’exploitation. Cependant, l’exploitation de l’or, du fer et du nickel est envisagée à grande échelle ».

Dans le secteur de l’électricité, le ministre a annoncé des investissements de 60 milliards de F.CFA dans les infras-tructures et équipements d’ici à 2013 pour améliorer le réseau. « 23 % de notre produc-tion d’énergie sont perdus, par la faute du vieillissement des infrastructures et des diffé-rentes fraudes », a-t-il conclu.

CÔTE D’IVOIREProjet d’unité de traitement des déchets solides d’abidjan

Le gouvernement envisage un Partena-riat public-privé (PPP) pour le traitement et la valorisation des déchets solides du district d’Abidjan et pour la construction et l’exploitation d’une unité de traitement, valorisation des déchets stockés et la réhabilitation du site de la décharge publique d’Akouédo.

À cet effet, le gouvernement recherche un opérateur privé ou un groupement d’opérateurs capable d’apporter des solutions innovatrices en matière de collecte, traitement et de valorisation des déchets (les décharges publiques ne devraient plus être utilisées que pour les déchets « ultimes ») à travers :

• la mise en œuvre de procédés modernes et innovants pour l’extraction et la valorisation des déchets stockés ;

• la récupération et le torchage du biogaz, afin de réduire les émissions des gaz à effet de serre et leur rejet dans l’atmosphère ;

• la réhabilitation du site de la décharge d’Akouédo, d’une superficie de 153 hectares, en vue de sa transformation en un espace viable.

Le ministère de la Salubrité urbaine, maître d’ouvrage, invite toutes les entre-prises nationales et internationales à parti-ciper à une réunion de sondage des marchés qui sera organisée le jeudi 15 septembre 2011. Les principaux bailleurs et institu-tions financières internationales pourront également participer en tant que possibles financiers du projet.

Le ministère souhaite lancer un proces-sus d’adjudication formel après la consul-tation du marché initial.

Renseignements auprès du ministère de la Salubrité urbaine - Tél. : (00225) 22 49 33 06 / Fax : (00225) 22 49 33 05 - Email : [email protected] – Stéphane Kouakou.

CÔTE D’IVOIREaPPui de l’ue à cinq Projets

L’Union européenne a adopté fin juillet cinq programmes pour un montant total de 125 millions € (82 milliards de F.CFA), qui seront financés par le 10e Fonds européen de développement (FED). Ces projets comprennent :

• Un appui au secteur des transports (70 millions €) qui permettra de renforcer l’entretien du réseau routier et de réhabi-liter l’axe le plus dégradé du pays qui relie la Côte d’Ivoire au Ghana, contribuant ainsi à la fluidité du commerce national et régional ;

• Un soutien à la relance de la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes, par le développement de formations orien-tées vers l’emploi (25 millions €). Plusieurs centres de formation professionnelle seront réhabilités et équipés ;

• Un programme de redynamisation du secteur de la santé, visant à améliorer les soins de santé de base et à optimiser l’accès des populations les plus démunies aux médicaments essentiels (15 millions €) ;

• Un programme d’appui à la gouver-nance financière et institutionnelle, notamment par l’amélioration de l’appareil statistique, ainsi qu’à la réforme du système budgétaire ivoirien visant à l’orienter sur les résultats (11 millions €) ;

• Un programme de soutien aux organi-sations de la société civile, principalement celles de femmes et de jeunes (4 millions €).

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MAURITANIEn Le secteur minier s’apprête à vivre « un développement sans précédent » grâce à l’afflux de « très grands investisseurs étrangers et à l’ambitieux programme que la SNIM a entamé », a déclaré fin juillet le ministre des Affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, lors de la signature d’un prêt de 6,5 millions $ avec la Banque mondiale en appui à ce secteur.Les « énormes potentialités » de la Mauritanie « sont restées, durant les dernières décennies, sans exploitation rationnelle et, par conséquent, sans incidences significatives sur le pays et les citoyens ».

LIBERIAn accord pour la réhabilitation de la route monrovia-Gbarnga-Ganta-frontière guinéenne (249 km) signé fin juillet par le gouvernement et la Banque mondiale ; ce Projet de gestion de l’actif routier du Liberia (Libramp), d’un coût total évalué à 249 millions $, sera notamment financé par un crédit IDA de 68 millions $ et un don Fonds spécial de reconstruction du Liberia (LRTF), géré par la Banque mondiale, de 109 millions $.Le projet comprend la maintenance de la route sur une période de 10 ans.

MALIn approbation début août du marché relatif à la modernisation du réseau optique et d’information du mali, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique national des Technologies de l’information et de la communication (TIC), et vise à connecter le pays au Niger et à l’Algérie.Il consiste en la fourniture, clé en main, par le gouvernement chinois d’un réseau de fibre optique opérationnel de 915 km et d’équipements pour les divers systèmes.Le marché est attribué à la société chinoise Huawei Technologies pour un montant de 20 213 millions de F.CFA et un délai de 10 mois.Son exécution permettra de doter le pays d’une infrastructure nationale (backbone) large bande à fibre optique supportant tout à la fois les données, les images et la voix et assurant des liaisons haut débit vers le Nord du pays.

NIGER

n mise en vente de deux licences de téléphonie mobile 3G à la suite de l’annulation en juin d’un contrat attribué au Libyen LAP Green Network, annoncé fin juillet par Salifou Labo Bouché, ministre de la Communication (cf. ABN n° 2332).Quatre opérateurs, Airtel Bharti, Moov, Orange-Niger et la société publique Sahel Com se partagent le marché de la téléphonie mobile au Niger avec près de 2 millions d’abonnés sur 14 millions d’habitants. Seule Orange-Niger (France Télécom) dispose d’une licence 3G.

NIGER

n « il n’est pas exclu qu’on fasse recours au nucléaire dans un cadre régional », a déclaré mi-juillet le président Mahamadou Issoufou. Le projet de construction d’une centrale nucléaire se « fera avec les autres pays de la Cedeao, dans un cadre régional », car les besoins du Niger en électricité qui tournent autour de 200 à 400 mégawatts ne nécessitent pas la construction d’une telle infrastructure, a toutefois souligné le chef de l’État.Avec une production annuelle de 3 000 tonnes environ, le Niger est le 3e producteur mondial d’uranium après le Canada et l’Australie. L’essentiel de sa production est contrôlé par la France, à travers Areva, adjudicataire en janvier 2009 d’une nouvelle mine à Imouraren, qui portera le Niger au deuxième rang mondial des pays exportateurs d’uranium à sa mise en exploitation.

GUINÉEcontrat à cWe Pour le barraGe de Kaléta

La China International Water & Electric Corp. (CWE) a signé mi-août à Conakry un contrat avec le gouvernement pour la réali-sation du projet hydroélectrique de Kaléta, à 135 km au nord-est de Conakry.

« L’électricité est une nécessité pour la Guinée, non seulement pour les besoins domestiques, mais aussi pour faciliter les investissements de grande envergure, comme dans les secteurs des mines, de l’agriculture, etc. », a souligné le Premier ministre Mouhamed Said Fofanah, saluant cet « important » projet d’aména-gement hydroélectrique.

Le barrage de Kaléta (1 060 m de long, 22 m de haut) disposera d’une puissance de 240 MW (3 x 80 MW). Une partie de la production sera livrée à certains pays voisins dans le cadre du projet d’intercon-nexion entre la Guinée, la Gambie, le Séné-gal et la Guinée-Bissau.

« La Guinée doit débloquer 25 % de sa part du projet et la Chine apporte 75 % (prêt de China Eximbank), pour un finan-cement total de 526 millions $ », a précisé le ministre de l’Économie et des finances, Kerfalla Yansané.

« Nous avons la capacité de fournir au peuple guinéen le grand projet hydroélec-trique de Kaléta en bonne qualité et dans les délais », a assuré la vice-présidente de la CWE, Li Li.

Les travaux dureront quatre ans et le bitumage d’une piste de 70 km jusqu’au site de Kaléta a démarré.

MALIPermis de recherche Pour PetroPlus anGola

Les conventions de concession avec la société PetroPlus Angola Ltd portant sur le bloc 1A et sur le bloc 1B du bassin de Taoudeni ont été approuvées début août par le gouvernement.

Ces projets portent sur la recherche, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides et gazeux.

Pendant les quatre premières années, PetroPlus Angola s’engage à dépenser sur les blocs 1A et 1B, respectivement, des montants de 25 milliards et de 21 milliards de F.CFA environ.

MAURITANIE mobilisation des enGaGements Pris à bruxelles

Le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf a informé fin juillet le gouvernement sur les avancées de la mobilisation des financements prévus dans le cadre des engagements de la Table ronde de Bruxelles. Depuis l’organisation de cette table ronde fin juin 2010, le pays a réussi à mobiliser 974 054 500 $ pour le finance-ment de projets dans des domaines divers comme l’accès à l’eau potable, les infras-tructures routières, l’énergie, la santé, etc.

Par ailleurs, il est prévu de signer d’autres nouvelles conventions avant la fin de l’année portant sur de nouveaux financements d’un montant global de 843 200 000 $.

Ainsi le pays « aura réussi à mobiliser 1 817 254 500 $ en moins de deux ans, soit 57 % des engagements pris par nos parte-naires au développement lors de cette table ronde ».

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SÉNÉGAL accord eramet/mdl Pour les sables minéralisés de la Grande côte

Les groupes français Eramet et austra-lien Mineral Deposits Limited (MDL) ont annoncé fin juillet avoir signé les accords définitifs relatifs à la création d’une joint-venture regroupant Eramet Titanium & Iron (ETI) et le projet de sables minéralisés de MDL, « Grande Côte ».

Conformément aux termes du protocole d’accord annoncé mi-juin 2011 (cf. ABN n° 2332), la nouvelle entité sera détenue à 50 % par Eramet et à 50 % par MDL.

La construction du projet débutera au cours de ce trimestre, puis après deux années de travaux, la mise en production est attendue fin 2013.

Le projet nécessitera un investisse-ment total estimé à 516 millions $ (envi-ron 230 milliards de F.CFA), qui sera financé grâce aux 30 millions $ apportés par Eramet à la joint-venture, à un prêt d’actionnaire de 45 millions $ mis en place entre Eramet et la joint-venture, à un finan-cement externe et enfin grâce à des injec-tions de capital ou prêts d’actionnaires mis en place au niveau de la joint-venture par chacun des deux partenaires à parité. Grande Côte est l’un des rares nouveaux projets dans le monde dont la production doit démarrer au cours des prochaines années.

La finalisation de la transaction est soumise à la levée de quelques conditions suspensives et devrait avoir lieu d’ici à fin septembre 2011.

Patrick Buffet, P-DG d’Eramet, a déclaré : « Ce partenariat avec MDL permet-tra à Eramet de tirer profit des atouts d’ETI en créant un acteur intégré sur le marché du dioxyde de titane et diversifiera l’offre de produits du groupe avec également la production de zircon, deux marchés très attractifs qui doivent faire face à un déficit de l’offre dans les années à venir ».

MDL avait mis en production le projet aurifère de Sabodala au Sénégal en 2009.

renforcement du secteur électricité

Le président de la Banque ouest-afri-caine de développement (BAD), Christian Adovelande, a procédé fin juillet à Dakar à la signature de trois accords de prêt et d’un contrat pour la mise en place d’un prêt à court terme avec le ministre d’État, ministre de l’Économie et des finances, Abdoulaye Diop ; ces nouveaux enga-gements portent sur un montant global de 56 881 millions de F.CFA incluant les concours communautaires du Fonds de développement de l’énergie (FDE).

Aux termes de ces accords, la BOAD et les institutions de l’Uemoa que sont la Bceao et la Commission de l’Uemoa, mettent à la disposition de la Senelec des ressources d’un montant total de 44 881 millions de F.CFA pour le finance-ment de deux projets.

Le premier , d ’un montant de 24 881 millions de F.CFA (FDE/BOAD), est relatif à la construction de la boucle 225 kV

phase I de Senelec. Il a pour objet d’une part, la construction d’un nouveau poste 225 kV à Kounoune, le prolongement de la ligne 225 kV Sococim-Mbour à Kounoune et le remplacement des équipements 90 kV à Mbour, et d’autre part, la construction d’un poste 225/30 kV dans la zone de l’Aéroport internationale Blaise Diagne (AIBD) ainsi que le passage en 225 kV de la ligne Kounoune-Tobène et l’extension du poste 225 kV de Tobène.

Il s’agira en particulier d’augmenter la capacité de transit du réseau de transport de façon optimale vers Dakar, l’AIBD et la Zone économique spéciale intégrée de Dakar (Dizes).

Le second projet d’un montant de 20 milliards de F.CFA (FDE/BOAD) a pour objet l’acquisition et l’exploitation d’une centrale « clé en mains », constituée de groupes conteneurisés fonctionnant au fuel lourd de puissance unitaire comprise

entre 1 et 3 MW, pour une puissance mini-male de 40 MW et maximale de 70 MW, sur le site de Tobène.

En plus de ces deux projets, la BOAD octroie sur ses propres ressources à l’État du Sénégal un crédit à court terme de 12 milliards de F.CFA pour le projet de location de groupes électrogènes conte-neurisés d’une capacité totale de 50 MW, fonctionnant au diesel oil (DO).

La Banque islamique de développement (BID) a pour sa part accordé au gouverne-ment un financement de 43 milliards de F.CFA pour l’achat d’une centrale sur barge de 70 MW.

Les conventions de financement ont été signées début août à Dakar par le vice-président de la BID, Birama Boubacar Sidibé, et le ministre de la Coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, Karim Wade.

Grands Projets avec la chine

Le ministre d’État, Karim Wade, a tenu fin juillet une séance de travail avec Wang Shenyang, directeur général des investissements à l’étranger et de la coopération économique du ministère du Commerce de Chine.

Les deux parties vont mettre en œuvre rapidement ses projets de seconde géné-ration « structurés autour des objectifs

d’éradication de la pauvreté, de création d’emplois et d’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais », a déclaré Wade.

Le ministre « a cité, à cet égard, la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako, longue de plus de 1 200 km, la réalisation d’une centrale à charbon, d’un terminal minéralier, d’un centre de stockage de 1 million de

tonnes de gaz naturel et des logements sociaux… Nous sommes très heureux de nous être mis d’accord sur ces nouveaux projets qui vont porter la croissance au Sénégal ».

« Nous voulons aujourd’hui élargir notre coopération avec le Sénégal », a déclaré le chef de la délégation chinoise.

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AFRICAN BUSINESSAFRIQUE CENTRALE

SÉNÉGALn sénégal airlines a reçu mi-août son quatrième appareil, un Airbus A320 de 136 sièges dénommé « Podor », qui permettra d’assurer des dessertes sur Cotonou (Bénin), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).La compagnie, dont sont actionnaires l’État du Sénégal et le secteur privé local, a démarré ses activités en février, avec deux Airbus A320, et Emirates comme partenaire technique et stratégique ; elle dispose également d’un ATR-42 500 reçu récemment.

SÉNÉGALn Le rachat des parts de France Télécom dans la sonatel a été évoqué mi-août par le président Abdoulaye Wade, lors d’un conseil présidentiel sur la régulation des appels téléphoniques internationaux.Les actionnaires actuels sont France Télécom 42 %, l’État sénégalais 27 % et les salariés de l’entreprise 5 %, le solde de 26 % étant flottant.Le groupe Sonatel a enregistré en 2010 un chiffre d’affaires de 599 milliards de F.CFA et un résultat net de 185 milliards de F.CFA.

SÉNÉGAL

n La société américaine Conservation of energy Ltd, qui doit installer une usine de traitement des ordures à Gossas, dans la région de Fatick (Centre) sur financement de l’Ex-Im Bank of the US, propose de produire 200 MW d’électricité destinés à la consommation sénégalaise.Son président, Robert Entler, a été reçu fin août par le président Abdoulaye Wade.

ANGOLA Mise en production du champ géant PazflorTotal, opérateur du bloc 17, a annoncé fin août le démarrage de la production de Pazflor, en avance par rapport au calendrier initial. Ce « champ géant » est situé au large des côtes angolaises à 150 km de Luanda, par des profondeurs d’eau de 600 à 1 200 m. Les réserves prouvées et probables de Pazflor sont estimées à 590 millions de barils. La capacité de production de 220 000 barils par jour sera atteinte progressivement dans les prochains mois.Pazflor regroupe un immense réseau de collecte sous-marin, le plus complexe jamais réalisé en Angola (180 km de lignes reliant notamment 49 puits sous-marins, 10 000 tonnes d’équipements sous-marins), le tout en liaison avec une énorme barge flottante de production, stockage et déchargement, le FPSO Pazflor, souligne Total. Maintenu par 16 lignes d’ancrage, ce FPSO, long de 325 m, large de 62 m, pesant plus de 120 000 t. et capable de stocker jusqu’à 1,9 million de barils dans sa coque, est le plus grand du monde.Sonangol est le concessionnaire du Bloc 17. Total E&P Angola, filiale à 100 % de Total, en est l’opérateur avec un intérêt de 40 %. Les autres partenaires sont Statoil ASA (23,33 %), Esso Exploration Angola (Block 17) Limited (20 %) et BP Exploration (Angola) Ltd (16,67 %).

TOGOProchain réaménaGement de l’aéroPort de lomé

Une mission d’ingénieurs et d’architectes de la China Airport Group (CAG), chargée de la construction des nouvelles installations de l’aéroport de Lomé, a été reçue mi-juillet par le ministre des Transports, Ninsao Gnonfam.

« La convention de financement des travaux de réaménagement de l’aéroport interviendra dans les tout prochains jours. Les collabo-rateurs de la CAG sont ici pour commencer l’étude topographique et procéder aux dernières études techniques avant le démarrage effectif du projet », a déclaré le ministre.

Un contrat technique a été signé en décembre 2010 avec CAG, le financement du projet étant assuré par la China Exim Bank.

Le projet de modernisation de l’aéroport de Lomé comprend la construction d’une nouvelle aérogare de 21 000 m2, sur le côté nord de l’aéroport actuel. Le parking sera agrandi pour accueillir

jusqu’à 15 avions, embarquements et débarquements se faisant par passerelles. Le parking voitures passera à 600 places.

En outre, la zone de fret sera étendue pour pouvoir gérer un volume de 50 000 tonnes par an contre 15 000 actuellement.

Un hôtel trois étoiles sera construit pour les passagers en transit ; il sera exploité par une chaîne internationale.

L’ancienne aérogare deviendra un grand centre commercial pour les passagers comme pour la population de Lomé, avec des boutiques, des restaurants et des cinémas.

Le trafic atteindra environ 2,5 millions de passagers par an, contre 600 000 aujourd’hui, l’objectif étant de faire de Lomé un hub régional.

Le coût global du projet est d’environ 150 millions $, soit 71 milliards de F.CFA.

aPPui de la bad au Projet de terminal à conteneurs

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mi-juillet un prêt de 60 millions € maximum (39,4 milliards de F.CFA) pour financer la construction, au sein du port existant de Lomé, d’un nouveau terminal de transbordement de conteneurs. Le projet sera exécuté au titre d’un accord de concession de 35 ans, la capacité de manutention attendue étant de 1,5 million d’équivalents vingt pieds (EVP) par an. Lome Container Terminal S.A (LCT), une entreprise togolaise, exécutera le projet.

Le port de Lomé assure actuellement la manutention de 221 000 EVP par an, et ce volume devrait augmenter considéra-blement d’ici à 2015, souligne la BAD.

La Mediterranean Shipping Company (MSC), deuxième plus grande compagnie maritime au monde avec une part de 12 % du marché international du transport de conteneurs, sera le principal client du terminal. La MSC signera un accord de services de terminal, aux termes duquel elle s’engagera à acheminer la plus grande partie de ses marchandises destinées à l’Afrique de l’Ouest et du centre (AOC) par l’intermédiaire du terminal.

Les actionnaires de LCT sont Global Terminal Limited (GTL) et Getma International (groupe français NCT Necotrans).

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n signature du contrat de construction du barrage de Lom-Pangar mi-août à Yaoundé par Electricity Development Corporation (EDC) et China International Water & Electric Corp. (CWE) ; le montant du contrat s’élève à 74,6 milliards de F.CFA HT (cf. ABN n° 2330, 2332 et 2334).La mise en service du barrage est prévue en juillet 2014.

CONGOn La société malaisienne atama a obtenu fin juillet l’autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’État dans les départements de la Cuvette et de la Sangha.Atama, un des leaders mondiaux du palmier à huile, a choisi d’investir dans la culture du palmier sur une superficie de 180 000 ha, soit 140 000 ha dans la Cuvette et 40 000 ha dans la Sangha. 27 000 emplois seront créés.Atama a signé mi-décembre à Brazzaville un accord de concession de terres agricoles. La société a décidé d’investir environ 300 millions $, pour mettre en valeur à terme 470 000 ha de terre, dont 180 000 ha de palmeraies et 290 000 ha pour des industries auxiliaires, pour une production totale estimée à 900 000 tonnes d’huile de palme par an (cf. ABN n° 2321).

n L’inde a accordé un prêt de 70 millions $ pour l’extension du réseau électrique. « Ceci est la première étape d’un projet qui doit aller plus loin. Nous verrons avec le gouvernement indien la possibilité de continuer, soit dans le même domaine, soit dans un autre, notamment celui de l’eau », a déclaré fin août le ministre de l’Énergie, Bruno Jean Richard Itoua.

CAMEROUNsePt accords siGnés avec la chine

Le président Paul Biya a effectué fin juillet une visite d’État en Chine où il a été reçu par le président Hu Jintao. Sept accords d’un montant total de 594,5 millions de yuans (environ 43,1 milliards de F.CFA) ont été signés à cette occasion à Pékin.

Cinq accords ont été paraphés côté came-rounais par Louis Paul Motaze, ministre de l’Économie, de la planification et de l’amé-nagement du territoire, et côté chinois par le ministre du Commerce : l’accord de coopé-ration économique et technique portant sur un don sans contrepartie de 50 millions de yuans (environ 3,6 milliards de F.CFA) ; l’accord de coopération économique d’un montant de 100 millions de yuans (7,3 milliards de F.CFA), prêt sans intérêt destiné à la réalisation de projets de coopé-ration économique et techniques convenus entre les deux gouvernements ; l’accord-cadre relatif à l’octroi d’un prêt préféren-tiel de 433 millions de yuans (31,4 milliards de F.CFA) destinés à la réalisation du projet e-poste ; un échange de lettres portant sur la fourniture d’un lot d’équipements médicaux en faveur de l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala pour un montant de 10 millions de yuans (environ 725 millions de F.CFA) ; et un échange de lettres portant sur la four-niture d’un lot d’équipements médicaux au centre antipaludique sino-camerou-nais d’un montant de 1,5 million de yuans (109 millions de F.CFA).

Le ministre camerounais des Relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi, et le ministre chinois de la Culture ont signé le protocole d’exécution d’accord culturel existant entre le Cameroun et la Chine. Le ministre du Tourisme, Baba Hamadou, a signé avec son homologue chinois un mémorandum d’entente sur le tourisme.

Le président Biya a également reçu une dizaine de délégations d’hommes d’affaires chinois, de divers secteurs (télécommuni-cations, eau, hydroélectricité, ingénierie, exploitation minière, banque, etc.), venus présenter des projets envisagés pour le Cameroun, ou faire le point sur des projets en cours.

La délégation de Huawei Technologies, dirigée par son président pour l’Afrique, David Wei, a été reçue la première. En partenariat avec Camtel, cette société vient de réaliser 3 200 km de réseaux en fibre optique.

Sun Ziyu, président de China Harbour Engineering Company (CHEC), chargé du projet de construction du port en eau profonde de Kribi, a indiqué que les travaux de terrassement sont terminés et les financements pour la réalisation de cette infrastructure portuaire sont prêts ; l’on attend plus que la cérémonie de pose de la première pierre, et le port devrait être fonctionnel dans un délai de trois ans (cf. ABN n° 2334).

Le président de la République a également reçu le vice-président exécutif de Sinohydro, Song Dongsheng ; le prési-dent de China Machinery Engineering Corporation, Yang Wansheng ; le prési-dent de China Poly Group Corporation, Zhang Liansheng ; le président du groupe Datang Mobile Communications Equip-ment ; le président de ZTE Corporation, Shi Lirong ; le président de CAM-IRON (société chargée de l’exploitation du fer de Mbalam), George Jones, et le président de la China Development Bank ; et le président de China Railway Construction Corpora-tion, Zhao Guangfa.

CAMEROUNProchaine néGociation d’une convention minière Pour la bauxite de minim-martaP

Le comité de coordination et de suivi du projet bauxite de Ngaoundal et Minim-Martap a été installé fin août par son prési-dent lui-même, le ministre de l’Industrie, des mines et du développement technolo-gique, Badel Ndanga Ndinga, en présence des représentants de la société d’exécution du projet, Cameroon Alumina Ltd (CAL), filiale à 100 % d’Hydromine Global Mine-ral (HGM).

HGM est une joint-venture entre Hindalco (Inde) 45 %, Dubal (EAU) 45 % et Hydromine Inc (États-Unis) 10 %. Ce dernier, initiateur du projet, a été créé par des investisseurs américains et camerounais.

Selon le ministre, à la suite de l’octroi du permis d’exploration en août 2008, les résultats des travaux ont confirmé la présence de 700 millions tonnes de bauxite exploitable sur 60 ans. Le coût total du projet représenterait 4,5 milliards $, soit environ 2 000 milliards de F.CFA, dont 45 milliards de F.CFA pour la mine elle-même, 230 milliards de F.CFA pour la construction d’une voie ferrée jusqu’au port en eau profonde de Kribi, et 1 700 milliards de F.CFA environ pour la construction d’une raffinerie d’alumine à Kribi.

« Le comité constitue une étape clé du développement du projet. Il reste maintenant à finaliser la convention minière », a déclaré le coordinateur du projet, Éric La Valoux.

Les négociations démarreront début septembre. Il s’agira, selon le ministre de l’Industrie, de « définir la stratégie et de proposer les mesures pour la réalisation du projet, d’examiner et de valider l’étude de faisabilité du projet, de proposer des mesures de facilitation dans le respect des intérêts du Cameroun, et d’élaborer une convention minière à soumettre au gouvernement ».

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RD CONGO Signature du contrat pour la centrale de KatendeÀ la suite de la signature mi-juillet d’un accord de financement avec l’Export-Import Bank of India (cf. ABN n° 2334), le contrat de construction de la centrale hydroélectrique de Grand Katende et des réseaux de transport associés, évalué à 280 millions $, a été signé mi-août à Kinshasa avec le consortium indien Bharat Heavy Electricals Ltd (BHEL) - Angelique International Ltd (AIL).La durée des travaux sera de 46 mois, financés par Exim Bank of India 60 % (soit 168 millions $) et le gouvernement de RDC 40 % (soit 112 millions $).L’aménagement hydroélectrique au fil de l’eau disposera d’une puissance installée de 64 MW.L’évacuation de l’énergie se fera par deux lignes 132 kV et deux lignes 10 kV : vers Kananga (70 km environ), Mbuji-Mayi (100 km environ), Bunkondé (25 km environ) et Tshibulu (65 km environ).La productibilité moyenne sera de 412 Gwh/an.

RD CONGO

n Un prêt de 10 millions $ pour le financement partiel du projet du développement de la riziculture dans la région de « massina 1 » a été signé mi-juillet à Kinshasa avec la Badea. Le projet vise à améliorer la production du riz irrigué et l’extension d’autres terres agricoles ainsi que la gestion rationnelle de l’eau, des terres et des intrants.

CONGO« moho bilondo nord constitue l’avenir de l’exPloration Pétrolière »

Le P-DG de Total, Christophe de Margerie, a été reçu fin juillet par le président Denis Sassou N’Guesso . « Nous avons fait le point sur le partenariat actuel » et « nous nous sommes félicités des résultats », a déclaré Margerie. « Il nous faut maintenant projeter le futur. Le court et moyen terme, c’est de continuer à déve-lopper l’important champ Moho Bilondo et réfléchir rapidement à développer le projet Moho Bilondo nord pour maintenir le plateau de production au Congo dans les années à venir ».

Le gisement est déjà en production dans la partie Sud de Moho-Bilondo. Cette

première phase, mise en service en mai 2008, a été le premier champ développé en offshore très profond en République du Congo et produit depuis janvier 2010 au rythme de 90 000 barils par jour.

Total E&P Congo (opérateur) détient un intérêt de 53,5 % dans le permis, aux côtés de Chevron Overseas Congo Ltd (31,5 %) et de la Société nationale des pétroles du Congo (15 %).

« Le projet Moho Bilondo nord consti-tue l’avenir de l’exploration pétrolière à l’horizon 2015-2017, au Congo », souligne Margerie. « À ce jour, une équipe travaille sur la définition de ce projet nécessitant un

investissement de 10 milliards $. Il y a encore beaucoup d’hydrocarbures à développer dans ce pays. On est loin d’atteindre ce qu’il y a à développer ».

La production congolaise de brut atten-due en 2011 s’élève à 127 millions de barils contre 114,5 millions b en 2010.

« La plus grande faiblesse de notre écono-mie, chacun le sait, c’est qu’elle est portée essentiellement par les hydrocarbures qui représentent plus de 90 % des exportations du pays et 85 % des recettes publiques », déclarait mi-août le chef de l’État, estimant que « notre production pétrolière pourrait décliner à partir de 2012 ».

GABONlancement des travaux du futur aéroPort international de Port-Gentil

Le président Ali Bongo Ondimba a procédé mi-août au lancement des travaux de modernisation de l’aéroport de Port-Gentil.

« Hier simple projet d’extension de l’aéro-gare, nous lançons aujourd’hui les travaux d’un aéroport international », a déclaré le ministre des Mines, du pétrole et des hydro-carbures, Alexandre Barro Chambrier.

Pour le ministre des Transports, Julien Nkoghe Bekale, « c’est un projet majeur pour le développement économique de Port-Gentil qui va renforcer l’implantation des grandes entreprises qui viendront sur la Zone économique spéciale (ZES) de l’île Mandji ».

Les travaux sont prévus en deux phases. La première, qui sera achevée en 2013, consiste en :

• la réfection et l’allongement de la piste actuelle, qui passera de 1 900 à 2 600 m, afin d’accueillir des vols longs courrier de type Boeing 737-800 ;

• la modernisation des équipements élec-troniques d’aide à la navigation ;

• la construction d’une nouvelle aérogare de 5 800 m2.

Dans une seconde phase, dont la mise en œuvre dépendra de l’évolution du trafic, une seconde piste d’atterrissage de 3 000 m parallèle à la première sera construite et la superficie de l’aérogare sera étendue de 5 800 à 9 500 m2.

Le coût de l’ensemble des travaux est estimé à 60 millions $ (environ 27 milliards de F.CFA). Il sera financé à 100 % à travers un mécanisme de partenariat public-privé nova-teur, la Provision pour investissement dans les hydrocarbures (PIH), mis en place entre l’État gabonais et Total Gabon. Les études et la supervision des travaux sont confiées à ADPI (Groupe Aéroports de Paris / ADP). Parmi les adjudicataires des travaux figurent Colas Gabon (Groupe Bouygues), le Labora-toire du bâtiment et des travaux publics du Gabon (Lbtpg), CCR, EVA TP…

Le vol inaugural Paris/Port-Gentil est attendu pour le 1er semestre de l’année 2012.

La transformation de l’aéroport de Port-Gentil en aéroport international s’inscrit dans un programme national de réhabilitation et de modernisation des aéroports du Gabon qui, outre l’aéro-port de Libreville, comprend 10 aéroports provinciaux.

L’étude d’un nouvel aéroport inter-national pour Libreville est en cours et la modernisation de l’aéroport international de Franceville devrait être achevée pour la fin de l’année.

Le chantier répond également au double besoin de désenclaver la zone de Port-Gentil, qui n’est reliée à Libreville que par liaison aérienne et maritime, et d’anticiper la croissance du trafic prévue avec le projet de la ZES de l’île Mandji, d’une superficie de 1 500 hectares. Celle-ci a pour vocation de devenir un pôle de croissance économique de toute la région et permettra de diversi-fier son économie qui repose pour l’instant principalement sur l’exploitation des hydro-carbures.

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12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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N E W S L E T T E R 51e ANNÉE • N° 2 275 • DU 19/01/2009

S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD P. 12• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap.

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETSecrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie Hemmerlé - PARISISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I 82334Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman.

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S O M M A I R EEVENEMENTCAMEROUN P. 1• Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam

AFRIQUE DU NORDALGERIE P. 2• Sonatrach : «Bientôt une société de distribution de gaz en France»EGYPTE P. 3• Projet de centrale électrique près d’Ain Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $)MAROC P. 4• 23 projets (20 milliards Dh) approuvés par la commission des investissementsTUNISIE P. 4• Le projet «Tunis Telecom City» (3 milliards $) présenté au chef de l’Etat

AFRIQUE DE L’OUESTREGIONAL P. 5• Prochaine table ronde sur le système de transport de l’OMVS (212 milliards F.CFA en première phase)COTE D’IVOIRE P. 5• Installation d’un terminal minéralier par SEA InvestNIGER P. 8• Areva chargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren (1,2 milliard d’euros)SENEGAL P. 9• Projet de cimenterie à Pout (250 milliards F. CFA) par le Dangote Group nigérian

AFRIQUE CENTRALEANGOLA P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au groupement Spiecapag (Vinci)/AcergyCAMEROUN P. 9• Inauguration du nouveau broyeur de clinker (30 milliards F.CFA) de Cimencam (Lafarge)CONGO P. 10• Signature du contrat de concession du terminal conteneurs de Pointe-Noire par Bolloré (374 milliards F.CFA d’investissements programmés).

GABON P. 11• Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009

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SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET « FER » DE MBALAMLa compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces termes sont précisés dans l’accord cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais Ephraïm Inoni et le président de Sundance, George Jones. L’accord cadre constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être ratifiée par le Parlement camerounais à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du projet. Selon M. Jones, « l’approbation de ces termes est d’une grande importance pour le projet Mbalam. Cet accord aborde la fiscalité et les termes de développement et de participation clés qui soutiendront le financement, les travaux et les activités du projet. Ceci constitue une étape importante à la fois pour le Cameroun et pour la compagnie, car le projet Mbalam devrait devenir le plus grand projet minier entrepris au Cameroun et son premier projet fer majeur. Le projet Mbalam devrait placer le Cameroun dans les 10 premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer avec une production qui devrait commencer en 2012. Nous visons actuellement une production progressive jusqu’à 50 millions T/an. Le développement du projet Mbalam va vraisemblablement attirer de nouveaux investissements en exploration et en exploitation minière dans cette nation riche en ressources, où Sundance envisage déjà des opportunités potentielles de valeur ajoutée ». Selon le directeur général de la société Don Lewis, « les termes de l’accord cadre reflètent le solide appui du gouvernement camerounais au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son potentiel à transformer l’économie du Cameroun, le gouvernement a approuvé l’octroi de concessions fiscales, d’avantages à l’investissement et d’appui en capitaux propres pour garantir que le projet soit internationalement compétitif. En appui à cet engagement pour garantir la compétitivité internationale, les parties ont décidé que le gouvernement camerounais aura le droit d’acquérir une participation contributive de 15 % dans Cam Iron. Celle-ci s’ajoute au droit existant à 10 % de participation inscrite au Code minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront totalement au financement du projet ».Cam Iron a récemment annoncé l’achèvement de la première phase du forage à Mbalam en décembre 2008. A la suite de l’accord cadre, Cam Iron concentre son attention à s’assurer des partenaires commerciaux et financiers stratégiques pour le projet Mbalam. Ceci facilitera l’achèvement des études de développement nécessaires, des autorisations gouvernementales et des accords commerciaux requis pour le financement du projet en 2009.Selon M. Inoni, le projet Mbalam, dont les réserves sont estimées à 2,4 milliards T de minerai, permettra progressivement d’intégrer des filières telles que la métallurgie et la sidérurgie avec création d’emplois directs et indirects, formation professionnelle et développement d’infrastructures sociales. Concernant les infrastructures, il est prévu la construction de 490 km de voie ferrée reliant Mbalam à la côte Atlantique, la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près de Kribi, la mise en place d’une unité d’enrichissement de minerais à faible teneur en fer…« La crise financière internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même si elle modifie quelque peu son mode de financement », souligne Don Lewis. La phase de construction s’étalera sur trois ans et le démarrage effectif de l’exploitation est prévu en 2012 pour une durée de 25 ans. Le coût du projet serait de l’ordre de 3,3 milliards $ en première phase.

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AFRIQUE DU SUDinauGuration de la liaison Par train raPide johannesburG-Pretoria

Le prolongement de la phase 1 du système de train rapide Gautrain a été inauguré début août à Johannesburg. Les voyageurs peuvent désormais se rendre de la station Rosebank, à Johannes-burg, à la station Hatfeild à Tshwane (anciennement Pretoria), soit une distance de 74 km. Ce nouveau système ferroviaire inté-gré et autonome se compose d’un parc de trains interurbains « Bombardier Electrostar » et de la technologie de commande de train « Bombardier Cityflo 250 », qui permet des déplacements en douceur et en toute sécurité à des vitesses atteignant 160 km/h, souligne le constructeur canadien.

Le système Gautrain complet s’étend sur 80 km et compte 10 stations pour relier Johannesburg à Tshwane, de même qu’une liaison vers l’aéroport international OR Tambo. La première partie de la phase 1, le corridor de 20 km entre l’aéroport OR Tambo et la station Sandton, avait été inaugurée début juin 2010, à temps pour transporter les visiteurs à l’occasion de la coupe du monde de football. La dernière section de 6 km, entre les stations Rosebank et Park, entrera en service à une date ultérieure.

Outre Bombardier, Bouygues, Murray & Roberts et Strategic Partners Group (SPG), partenaires du consortium Bombela, ont réalisé cette voie ferrée.

En tant que membre de l’entreprise concessionnaire Bombela, Bombardier avait décroché ce contrat du gouvernement provincial du Gauteng en septembre 2006. Le contrat de Bombardier prévoyait la fourniture d’un système ferroviaire intégré, y compris un parc de 96 véhicules Electrostar, dont la majorité a été assemblée en Afrique du Sud, et la technologie de commande de train Cityflo 250, de même que les travaux de voie, les systèmes d’alimentation et de distribution électriques, les systèmes de communication, le système d’encaissement automatique du prix des billets, la gestion de projet, l’ingénierie et l’intégration des systèmes, les essais et la mise en service.

Bombardier participera également à la maintenance du réseau durant une période d’exploitation de 15 ans après la construction.

ZIMBABWEProjet d’enrichissement du minerai de fer

Le gouvernement et Essar Africa Holdings Ltd (EAHL), filiale du groupe indien Essar, ont annoncé début août le lancement de deux entités : NewZim Steel (NZS) et NewZim Minerals (NZM). Ceci clôture la transaction lancée en août 2010 avec un appel d’offres pour une prise de participation majoritaire dans Zimbabwe Iron and Steel Company (Zisco), l’une des plus grandes aciéries d’Afrique.

Aux termes de l’accord conclu début mars 2011, Essar s’est engagé à investir 750 millions $ environ, permettant l’apurement de toutes les obligations du gouvernement et de Zisco et les inves-tissements pour relancer la production de l’aciérie à 1,2 million de tonnes par an.

NZS, qui sera détenu à 40 % par l’État du Zimbabwe et à 60 % par Essar, prévoit deux phases : la réhabilitation de l’aciérie à 500 000 tonnes/an pour 115 millions $, à achever en 12 à 18 mois ; et l’augmentation de capacité à 1,2 million t./an, y compris nouvelle centrale à cogénération multi-carburants de 50 MW et une usine d’oxygène, pour 275 millions $ sur trois ans.

À long terme, la capacité de l’aciérie pourrait être portée jusqu’à 2,5 millions t./an.

Pour assurer des activités durables à NZS, Essar investira égale-ment dans la centrale de Munyati et dans les infrastructures hydrau-liques et ferroviaires.

NZM, qui sera détenu à 20 % par le gouvernement et à 80 % par Essar, sera chargé de l’exploration et du développement des actifs miniers de Zisco, comprenant la mine de fer de Ripple Creek à Radcliff et le gisement de fer de Mwanesi. L’exploration, l’évaluation techno-logique et un programme d’essais sont évalués à 100 millions $ sur les 18 premiers mois. Ensuite, selon les résultats de l’étude de faisabi-lité technico-économique, Essar financera la construction d’un grand projet d’enrichissement du minerai actuellement inutilisable (trop pauvre) et infrastructures associées de l’ordre de 3,5 milliards $. La valeur du minerai enrichi sera accrue de 500 %. Essar devrait alors investir aussi dans une nouvelle centrale thermique de 1 000 MW pour satisfaire la demande de NZM, soit plus que la puissance de la plus grande centrale thermique actuelle du pays, Hwange.

Après satisfaction de la demande intérieure, le minerai enrichi excédentaire serait exporté à travers le Mozambique par voie ferrée ou par pipeline.