Nexus 15 - Etre thérapeute Essénien aujourd'hui - Interview avec Anne et Antoine Achram-Givaudan juillet 2001

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    la rvolution industrielle, que la mdecine occidentale a effac toute conception autre quephysique dans sa forme de thrapie. Les anciens sur lesquels reposent une grande partiede la mdecine occidentale d'aujourd'hui connaissaient les corps subtils et tenaientcompte de l'ensemble de l'tre et non un simple morceau de chair. Avoir tronqu cesavoir ancestral est une aberration qui cote trs cher aux malades.Autrefois, il y avait autour de ces malades, les thrapeutes et les docteurs qui ensembleoeuvraient la gurison. Les premiers tenaient compte de l'me et de la psyche del'individu tandis que les autres s'occupaient de l'ensemble du corps physique. L'quilibretait ainsi prserv et la gurison tait autant celle de l'me que celle du corps. Lesmdecines orientales qui souvent demandent bien plus d'annes et de connaissances quel'occidentale tient aussi compte des divers tages qui composent un tre humain...Alors, pourquoi vouloir tout prix rduire un tre ce qu'il n'est pas, un amas de chair etd'os ?

    - N : Quelle est l'origine de ces soins ?

    - AG : Lorsque l'on parle de "soins essniens", il est significatif que l'on parle desthrapeutes essniens de l'poque de Jsus (1). Les Essniens ou "peuples du Soleil"taient l'poque une secte du judasme puisque les juifs refusaient sur leur territoire desgroupements non-juifs. Les Essniens devaient donc, pour plus de tranquillit, seconvertir mais ils gardaient leurs pratiques et se regroupaient dans les lieux o ilssavaient qu'ils ne qu'ils ne seraient pas tre inquits. Une majorit d'entre eux taientthrapeutes et jouissaient d'une grande considration pour l'efficacit de leurs soins.Ceux-ci taient simples, et avec la lumire et le son que les thrapeutes mettaientauprs du malade, ils obtenaient souvent des gurisons que la plupart des habitants dupays considraient comme des miracles.Derrire tout cela, il y avait cependant un enseignement prcis de plusieurs annes quicomprenaient une connaissance approfondie du corps physique, des corps subtils et de lapsychologie tant sur le plan de la dtection que sur celui de la gurison. L'coute etl'mission du son est l'un des lments essentiels cette forme de thrapie. C'est celuiqui est le plus difficile enseigner car il demande que l'lve puisse avoir une perceptionsubtile du son de chaque organe.En parler demanderait beaucoup de temps car le Verbe est l'origine de toute cration etle son peut donc rendre l'harmonie l il y n'y en a plus... J'ai donc retrouv tout cetenseignement en revivant une vie de thrapeute de cette poque (1) et j'ai t par lasuite conforte dans ce que je venais de retrouver par la lecture d'archives qui abondaienten ce sens.En fait, je parle de thrapies essniennes mais leur origine est bien au-del de cettepoque. Les Essniens avaient reu leurs enseignements des thrapeutes d'Egypte quieux-mmes les tenaient de l'poque de l'Atlantide, ...des Hommes de Sagesse Atlantesqui avaient t eux-mmes enseigns par des tres de la plante Vnus. Je sais combiencela peut paratre aberrant aux yeux de certains mais je crois qu'il est plus que temps

    d'admettre que nous ne sommes pas le centre de l'Univers et que d'autres tres existentsans que cela puisse nuire notre existence. Si l'Homme n'avait pas un jour misl'hypothse d'aller sur la Lune, jamais nous n'aurions explor l'univers. Il a pourtant bienfallu que certains "originaux" qui l'ont parfois pay de leur vie en mettant l'hypothse !

    - N : Peut-on rapprocher ces "soins" du Reiki ou de l'Energie Universelle ?

    - AG : Il est toujours possible de tout rapprocher car la source et le but sont les mmes.Il est important cependant de noter que les moyens sont diffrents. Nous avons l'habitudede mettre en garde nos lves sur le fait de ne pas mlanger pendant un mme soin destechniques diffrentes. Cela ne signifie pas que une telle est moins bonne qu'une autre,

    c'est plutt une question d'quilibre et de logique. Prenons un exemple concret. Lorsquevous prparez ou mangez un repas, il est des ingrdients que vous ne mlangerez pasmme si individuellement ils sont excellents. Si vous les mlangez malgr tout, votre foie,votre estomac ou votre intestin vous donneront des signaux faciles comprendre. Sur lesplans subtils, il en est ainsi, mme si certains pensent qu'il est possible de faire n'importequoi parce qu'on ne voit pas toujours ce qui se passe lorsqu'il ne s'agit pas de matire

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    dense. Je peux vous assurer pour ma part que lorsque l'on ne porte pas d'attention ou deprcision suffisante sur ce que l'on fait dans ces domaines, il s'ensuit des dsagrmentsqui mme sans tre graves n'ont pas lieu d'exister.

    - N : Quel est le rle de la maladie ?

    - AG : Chez les Essniens, la maladie n'tait jamais considre comme une ennemie. Elletait le signal pour indiquer que quelque chose n'allait plus entre les diffrents niveaux de

    l'Etre. Lorsqu'il n'y a plus accord entre nos penses, nos actes et nos paroles, il se passeen nous une fissure, une baisse d'immunit qui laisse la porte ouverte ce qui par la suite,gnrera nos maux des plus lgers aux plus lourds.Actuellement, rien pour nous n'a chang dans ce concept de la maladie. Nous expliquonstoujours comment une maladie peut natre sur les plans les moins physiques et continuerson parcours durant des semaines, des mois, voire des annes jusqu'au corps physique.Cela ne peut pourtant s'expliquer si l'on ne connat pas le processus de ce que nousappelons les "formes penses"... Ces petites bulles subtiles qui tournent autour de nous,qui nous encombrent, nous psent et que nous nourrissons au dpend de notre vitalit.Ce sont des penses qui viennent de nous et que nous entretenons consciemment ou non.Ds la gestation, dans le ventre de notre mre, nous commenons vivre des motions, laborer des "scnarii" qui seront dterminants pour notre vie future et pour notre sant,qu'elle soit physique, mentale ou spirituelle. C'est en fait dans notre faon de recevoir, decomprendre ce qui nous arrive (vnements ou rencontres) que tout se joue, l'vnementen lui-mme est neutre, il s'avre une simple exprience mais il prend une forme, unecouleur, une pense, une motion selon l'angle sous lequel nous allons le regarder. C'estde l, de cette simple faon de recevoir la vie que tout dpend. Sans doute est-ce pourcela que les grands courants de pense prnent des faons de prendre la vie avecdtachement et srnit...

    - N : Peut-on soigner toutes les maladies de cette faon ?

    - AG : Prtendre cela serait en soi une aberration. En effet, le thrapeute de type"essnien" sait qu'il n'est pas le matre de la Vie, de la Mort ou de la gurison de qui quece soit. Il ne peut intervenir en matre et se garde de cela. Son rle est d'apporter leslments de reconstruction celui qui lui demande de l'aide et non de reconstruire saplace. Il donne le coup de pouce ncessaire cette reconstruction.

    - N : Cette thrapie est-elle compatible avec les mthodes de soin traditionnelles ?

    - AG : Cette faon de comprendre, d'aborder, de dtecter et d'enrayer la maladie estcompatible avec toutes les mthodes traditionnelles.

    - N : Cette pratique s'enseigne. Y-a-t-il des conditions pralables pour devenir unthrapeute essnien ?

    - AG : Il est vident que pour devenir thrapeute de n'importe quel style de thrapie, ilest ncessaire d'avoir soi-mme rgl certains problmes, d'tre clair avec ce que l'onveut et ce que l'on ne veut pas ou plus. Un thrapeute qui rgle ses propres nuds travers les personnes qu'il rencontre n'est profitable ni pour lui ni pour les autres. Nous nepouvons demander ceux qui veulent soigner d'tre parfaits et d'avoir tout rsolu,cependant il est essentiel de se poser la question du pourquoi ? Pourquoi est-ce que jeveux devenir thrapeute ?Il arrive bien souvent que sous des apparences de gnrosit et d'altruisme se cache unevolont de pouvoir, un dsir de reconnaissance, et un immense besoin d'amour. Il estextrmement important de dceler en soi ces cueils faute de quoi il n'est pas possible dedevenir un thrapeute efficace. La question de croyance n'a rien voir avec l'efficacit deces soins, pourtant le thrapeute n'a rien proposer. C'est au malade de faire ladmarche, de demander de l'aide et non celui qui soigne. L'essentiel est que le "malade"ou plutt "le patient" sache que c'est lui qui est l'origine de son problme et personne

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    d'autre.Mme si dans un premier temps, cette approche semble culpabilisante : "Comment, vousprtendez que c'est moi qui suis l'origine de mon cancer !..." Cela permet l'intressde reprendre son "pouvoir" de ne pas se laisser embarquer n'importe o et n'importecomment comme une victime vers l'abattoir. Si notre faon de comprendre,d'apprhender un vnement peut nous rendre malade, cela signifie aussi que nous avonsen nous le pouvoir de dnouer, de changer, de transformer cette vision sur ce qui nousdtruit pour en effacer les traces. Et l, je crois que la force intrieure de la personne estle principal vecteur de sa gurison sur tous les plans.

    - N : Actuellement, y a-t-il des conseils que vous pourriez donner en matire de sant ?

    - AG : La sant est une question de pense. Une pense saine produira un corps sainalors que l'inverse n'est pas souvent exact. Mes conseils aujourd'hui seraient de mettre dela magie dans notre quotidien. Avoir des idaux, des aspirations est un facteur quiremonte le systme immunitaire, et mettre en pratique la joie dans la vie de tous lesjours permet de conserver une sant sur tous les plans du plus dense au plus subtil. Nousfaisons souvent de notre vie une course d'obstacle alors que la Vie est beaucoup plussimple que cela. Nous courrons souvent derrire des objectifs qui finalement ne nousapportent pas grand chose en regard de l'nergie et du stress dpens.J'ai vcu une exprience de dcorporation il y a longtemps, l'une des premires o aprsavoir quitt mon corps, je me trouvais face un vide trange d'o manait une voix quime disait trs clairement : "Je ne te demande pas ce que tu as fait ni le nombre dediplmes qui sont les tiens, ni les avoirs dont tu bnficies, je veux simplement que tu medises ce que tu as t en dehors de ton ducation, de ta race, de tes concepts, de tareligion, de ta famille..."En moi une trange comprhension s'est alors dessine. J'tais nue intrieurement, plusde masques, plus rien derrire quoi me cacher. Il me restait cette question, "qu'ai-je faitvraiment ?". C'est alors que des scnes qui auraient pu me paratre insignifiantes sontarrives, les unes derrire les autres. Des scnes de sourires, de rconfort, de tendresseet de joie. Rien de ce qui couronne une vie bien remplie sur terre... Il ne restait de moique des moments fugitifs dont on ne peroit mme pas la justesse, la beaut, la qualit.Sur le plan de l'alimentation, la pense tait aussi essentielle. Les Essniens avaient unealimentation base de fruits, de lgumes et parfois de fromage de chvre mais surtout,ils mangeaient avec conscience et dans la paix. "L'important n'est pas ce qui rentre dansvotre bouche mais ce qui en sort". Mme si l'on tient compte de ce qui rentre dans notrecorps, sachons aussi prendre soin de nos penses. Lorsque vous avez envie de vousmettre en colre, riez, lorsque vous tes du, souriez, vous jouez un rle le temps d'unevie, jouez le au mieux... La vie est une Divine Comdie, ne la compliquons pas plaisir.

    - N : Nous souhaiterions maintenant poser quelques questions au Docteur AntoineAchram. Vous avez t pendant plus de quinze ans mdecin gnraliste sur le terrain,vous avez donc une bonne connaissance des attentes des malades et des rsultats donnspar la mdecine allopathique. Depuis quelques annes vous vous tes tourn vers lamdecine essnienne et son enseignement avec votre pouse. Pensez-vous qu'unmdecin traditionnel puisse utiliser cette mthode dans sa pratique ?

    - AA (Antoine Achram) : Oui, s'il prend le temps qu'il faut, et avec des personnes avertieset ouvertes aux thrapeutiques non classiques. Ds que le patient accepte d'tre le matrede sa propre gurison, et de ne plus donner ce pouvoir d'autres, alors tout est possible.

    - N : Quel est le moteur qui vous a permis de vous intresser autre chose alors que l'onsait que la vie d'un mdecin laisse peu de temps pour s'interroger ?

    - AA : Le dsir d'amliorer mes moyens diagnostics m'ont amen m'intresser lalecture d'aura. L'aura qui est le reflet exact de l'individu avec ses motions, ses attentes,ses nuds, ses problmes refouls ou oublis depuis des annes, et qui continuent leurtravail destructeur dans sa vie. Hlas beaucoup de mdecins se laissent influencer par les

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    laboratoires pharmaceutiques dont le but est de vendre, par la littrature professionnellegratuite qui est paye par ces mmes laboratoires.Au cours de ma pratique, je constatai toute l'importance que le psychique avait surl'apparition, l'amlioration ou l'aggravation de toutes les maladies, je dis bien "toutes" etpas seulement quelques maladies appeles "psychosomatiques" par la mdecine officielle.Une prise en charge pluri-disciplinaire s'imposait ainsi que la responsabilisation du maladelui-mme dans le processus de sa gurison. Ces deux facteurs me sont apparus commeindispensables la russite de cette aventure impose par la maladie. Les approchesthrapeutiques non traditionnelles prennent en compte des lments non tangibles de lanature humaine comme les corps subtils, que ce soit chez les chinois, les tibtains, leshindous ou les africains. Voila pourquoi j'ai os, et dcid d'aller au-del des habitudes,des croyances admises couramment par la majorit, de la vie facile et bien ordonne, ol'on se sent en scurit si l'on se conforme au moule gnral.

    - N : Pourquoi la mdecine officielle, notamment en France, met-elle autant de barrires tout ce qui touche aux thrapeutiques naturelles, ce qui n'est pas le cas dans les paysanglo-saxons, en Allemagne ou en Italie ?

    - AA : C'est une profession de pouvoir et de profits, mais le discours officiel base cetteattitude de refus sur la qualit de protection du public qui est considr comme ignorant,fragile et manipulable. Selon la loi, seule la "sacro-sainte" science mdicale d'aujourd'huiest crdible. Le pouvoir en place fait les lois qui conviennent sa propre protection et aumaintien de ses privilges. La France est le seul pays au monde qui punit paremprisonnement et lourdes amendes les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants.L'Italie vient de lever cette obligation suite la demande croissante des parents leurmdecin de leur garantir par crit l'innocuit de la vaccination qu'il propose. Aucunprofessionnel de la sant n'a os garantir les rsultats d'un vaccin. Nous pouvons faire lamme demande notre mdecin, plus nous serons nombreux le faire et plus nousserons couts par le pouvoir politique.L'homopathie a t reconnue et rembourse par le pouvoir mdical et politique, sous lapression du public. Mais paradoxe ! Les scientifiques officiels ne comprennent pas le moded'action des petites pilules miracles et les assimilent de l'eau sucre effet placebo ! Lamdecine occidentale ne peut comprendre le mode d'action de l'homopathie et desautres approches holistiques tant qu'elle refuse de considrer les aspects non visibles del'homme.

    - N : Que suggrez-vous aux personnes intresses par les thrapies essniennes ?

    - AA : De commencer s'occuper de leurs motions, de leur sant psychique et physiqueavant de vouloir aider les autres.

    - N : Quels conseils donneriez-vous pour la vie de tous les jours et pour maintenir notresant et notre vitalit.

    - AA : De vivre pleinement le prsent sans s'accrocher aux problmes du pass,d'accepter que les autres soient diffrents, avec leurs croyances et leurs expriences,d'avoir confiance dans la vie et dans ce qu'elle nous propose, de respecter toute forme devie, de prserver son corps des agressions alimentaires, vaccinales et mdicamenteuses.La joie, le rire et l'humour sont les bases de toute bonne sant en agissant directementsur notre immunit. Un accord parfait entre nos penses, nos paroles et nos actes est leseul chemin vers une vie saine et vers le bonheur.

    (1) Voir : "De mmoire d'Essnien" (Tome 1 et 2)

    Contact "Aura-Sois-Formation" - Tel : 05 53 50 69 16 - Fax : 05 53 50 71 10.