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UCLUniversité catholique de Louvain
Université catholiqUe de loUvain
enseigner, chercher, servir
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Louvain-la-NeuveBelgique
Informations généralesDirection du développementinstitutionnel
et culturel (DIC)
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COMU, Ecole de Communication (Faculté des sciences économiques,
sociales,
politiques et de communication, ESPO)
MULT, Commission de gestion de programme “Communication
multilingue”
(Faculté de philosophie, arts et lettres, FIAL)
THEA, Commission de gestion de programme Centre d’études
théâtrales
(Faculté de philosophie, arts et lettres, FIAL)
évaluation de l’enseignement
Plan de suivi des recommandations des expertsJanvier 2011
infocom
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Commentaire général
Suite à la visite des experts, qui s’est déroulée les 22 et 23
février 2010, au rapport préliminaire, au rapport oral et au
rapport transversal, les entités éva-luées se réjouissent de
pouvoir vous transmettre leurs plans de suivi.Au terme de cette
longue démarche, elles constatent avec satisfaction que sont
reconnues la fécondation de l’enseignement par une recherche de
poin-te, l’existence d’un cursus disciplinaire autonome et complet,
l’existence de procédures standardisées et spécifiques
d’évaluation, l’adéquation de l’ensei-gnement aux réalités et aux
attentes professionnelles.
Les entités se réjouissent que ces constats soient posés malgré
l’objectiva-tion, par ce rapport, d’un problème récurrent de
sous-staffage des équipes pédagogiques.Elles partagent ainsi le
souci formulé par les experts du constat de la grande attractivité
de leurs programmes et de l’augmentation du nombre d’étudiants qui
en découle.
Elles entendent maintenir la qualité de leur enseignement, dans
toutes ses di-mensions, en améliorant encore
l’internationalisation, qui caractérise ces der-nières années, par
l’augmentation du nombre de cours et d’exercices donnés en anglais,
tout comme par la poursuite de la politique d’échanges d’étudiants
et d’enseignants. De même l’attractivité de cycles complets
d’enseignement offerts aux étudiants étrangers sera cultivée en
affirmant les traits caractéris-tiques propres de ceux-ci.
L’option de l’excellence de la formation sera maintenue et
déployée. L’adosse-ment de l’enseignement à une recherche de pointe
sera poursuivi, notamment au travers de la publication de la revue
“Recherches en communication” et de la collection Info&Com (De
Boeck).
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L’enjeu et la responsabilité que constitue l’augmentation du
nombre d’étu-diants est considéré avec la plus grande attention.
L’UCL a, de ce point de vue fait le choix d’une communication
claire des exigences de ses formations, comme des réalités du
marché professionnel spécifique. L’UCL poursuivra cette politique
en la matière, tout en visant l’excellence internationale qui
ex-plique le nombre croissant d’étudiants provenant de l’étranger.
L’UCL s’enga-gera pleinement dans toute discussion sur ce sujet
avec les pouvoirs publics et les acteurs professionnels qui le
souhaiteraient. Cette problématique reste cependant liée au mode de
financement, contexte dans lequel il faut souligner que l’UCL a,
depuis longtemps, fait le choix de l’exigence de son enseigne-ment
de l’Information et de la Communication, et non d’une communication
attractive de ses programmes.
La politique de qualité de l’enseignement sera pensée, à
l’avenir, dans une perspective de développement d’activités avec
d’éventuels partenaires de la Communauté française de Belgique.
Elle l’est déjà, avec des partenaires de l’Union européenne, en
matière de définition de référentiel de compétences.
De manière générale, les entités évaluées se félicitent de la
démarche d’éva-luation menée par l’Aeqes. Ils soulignent cependant
l’investissement impor-tant qu’elle a nécessité. Il semble
particulièrement lourd pour des équipes déjà très chargées par
leurs tâches d’enseignement, de recherche, de service à la société
et d’administration.
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COMUEcole de Communication
(Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de
communication, ESPO)
La commission a souhaité l’ajout d’activités pratiques dans la
formation en “Re-lations publiques et communication
d’organisation”. Cette conclusion nous sem-ble tout à fait
justifiée au regard de l’année de référence de l’évaluation.
COMU était, durant cette période, en phase de reconstruction
complète de son équipe d’enseignants et de sa logique de formation
dans ce champ. Deux aca-démiques, inscrits à temps plein au cadre,
ont été recrutés à cet effet, dans le cadre du remplacement d’un
poste 1/2 de professeurs admis à l’éméritat. La philosophie de
formation de COMU, marquée par une tension permanente en-tre cadre
critique théorique et apprentissage pratique, se reflète dans les
choix de recrutement. Un académique senior (français), reconnu pour
ses publica-tions scientifiques comme pour son parcours
professionnel de haut niveau en entreprise, a été choisi pour
diriger cette option. Un jeune académique (italien), recruté pour
son profil scientifique international de premier plan, l’appuie
d’ores et déjà dans ce travail. Une réforme du programme, effective
dès 2010-2011, porte lourdement la mar-que de cette reconstruction,
tant dans la logique de choix et d’articulation des matières
enseignées que dans la politique de recrutement des enseignants
in-vités. Dès 2007, un cours de «Méthodes de diagnostic et
d’évaluation de la communi-cation d’organisation» a été créé. Le
“Séminaire de politique de communication externe”, déjà existant
lors de l’année de référence de l’évaluation, organise des
exercices de groupe en simulation de crise. Les étudiants y
évoluent et sont évalués en conditions réelles de situation de
crise. Depuis la rentrée 2010, un autre cours a été créé dans cette
optique : “Marke-ting et stratégies communicationnelles” est assuré
par deux professionnels du secteur, dont le Directeur Général de la
première agence belge de communi-cation. De même, le nouveau cours
de “Communication publique” est confié, en co-titulature, au
Directeur de l’Office belge d’information et au Directeur de
communication de la Région wallonne.
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Enfin, de nombreux professionnels de haut niveau sont
régulièrement invités dans le cadre de divers cours.
La finalité spécialisée “Médias, culture, éducation” a fait
l’objet d’un souhait de clarification des objectifs poursuivis et
de la logique de son programme. Dans ce cas aussi, COMU rejoint ce
jugement, et se permet d’ajouter que des réponses ont déjà été
apportées. Comme dans le cas de la communication d’organisa-tion,
la réforme de programme, appliquée dès 2010-2011, a essentiellement
visé à corriger ces défauts. Elle recentre en premier lieu de
manière plus nette (autant au plan conceptuel qu’au plan des
pratiques) l’objet de l’étude et de l’en-seignement sur la relation
entre médias et éducation. Par éducation, on entend ici l’action
qui consiste à modifier les représentations (dans leurs dimensions
rationnelles et affectives), les attitudes et les comportements
d’un public par média interposé. À l’intérieur du domaine
média-éducation, la finalité distingue en outre un ensemble de
cours consacrés à l’action éducative des médias, et un autre
consacré à l’éducation aux médias en tant que travail sur les
compétences et capacités du public à interpréter les messages
médiatiques et à en produire, comme le permettent désormais les
technologies récentes. Il va de soi que ces deux approches se
réfèrent amplement à l’éventail le plus large des pratiques
professionnelles qui sont effectivement accomplies par les
spécialistes univer-sitaires en communication. Cela se fait au
moyen d’ateliers et de stages qui y sont consacrés.Dans l’ordre
d’idée de cette réforme, la composante culturelle fera désormais
l’objet d’une option transversale, qui s’étendra par conséquent à
l’ensemble des finalités du programme.
La finalité approfondie a également été redessinée autour d’un
axe majeur por-tant sur l’analyse médiatique. Elle propose un
nombre limité d’options (“Etudes culturelles”, par exemple).
Enfin, dans le même souci de clarifier l’objet de la finalité,
le cours de Bac 3 intitulé «Arts et civilisation, culture et
éducation» a fait actuellement l’objet d’une révision de son cahier
des charges, en vue de mieux sa fonction introductive à la
problématique de la fonction éducative des médias.
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