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NORBERG-SCHULZ_Systeme Logique de l'Arhitecrure_3_La Forme

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Le rube comme fonction de ses surfacesd6li nitantes,

ph6nomdne de constance. Une sphbre ie reconnait quel que soit notre

angle de vision tandis que les masse; plus irr6gulidres perdent leur

caractdre quand elles sont vues I pzrtir de certains points de vue'

La symitrie accentue la forme concen r6e, se suffisant i elle-m€me et

achev6e.

Pour la €oncentration des 6l6ments de masse d6finis par des surtaces

adjacantes, il est d'une importance J6cisive que les ar?8ler soient

intacts. Si deux surfaces adjac€nles so:rt trait6es de la meme maniere,

la s6paration des masses forme une c cntinuit6 en d6pit de I'angle et

accentue la concentration de la massr:. Si, au contraire, les surfaces

sont trait6es diff6remment, la conti.nu:t6 disparait et la concenttations'affaiblit. La m6me chose se prod uit si I'angle est enfonc6 ou

impr6cis (8). Un angle arrondi, au contraire, accentue la concentration.

Le traitement tles angles d6termine donc souvent note ilterpretationde la forme de masse et nous hdique si le batiment est congu comme

un bloc massif ou comme une juxtarosition de minces surfaces de

s6paration. Les ouvertures dans les s ufaces de s6paration iouent un

r61c similaire. Si elles ressemblent e des niches, elles accentuent la

massivit6; si, au contraire, on place ur panneau vitr6 au ras du bord

ext6rieur de l'ouverture, le caractdrr, de surface est conserv6. Ce

dernier effet est encore accentu6 si la fendtre est divis6e par des

meneaux, des barreaux, ou des r6silles de plomb pour vitraux. Si les

enolce in.linrront arre la fnrme de mass r (e comiose de mince.s surf aces

adjacentes alors que les ouvertures suggbrent un bloc nrirssil, nuuspouvons caract6riser l'6l6ment massif comme contradictoirt. l.tt ttilledes ouvertures est 6galement d'importance capitalc pour la cilr:tctdrisit-tion de la masse. Si elles excddent certaines limitcs, Iu massc scLa

transform6e en squelette (0). Des ouvertules rclativcmont rdduitcs (dcs< trous >) accentuent au contraire la massivit6.L'6clairage, la couleur, la textue constituent d'autrcs moyons inrpor-tants pour la definition des 6l6ments de masse. Tandis qu-'unc tcxiurccomme celle d'une surface polie et r6fldchissante peut fiire dissoudre

la masse, une autre peut augmenter sa concentration (10).par

un usageappropri6 de la couleur, un 6l6ment de masse peut Ctre visuellements6par6 de son entourage. La lumidre enfin, < moddle r les formes.Une colonne ronde, par exemple, regoit une ombre uniform6mentcroissante qui accentue sa forme ferm6e. Dans I'architecture gothique,un petit profil vertical apparait, une < ligne d'ombre > qui cr6e un sautsoudain entte l'ombre et la lumidre et transforme la masse en uneligne abstraite.

Le traitement des angles et des surfaces de s6paration n'est importantque pour 1'6l6ment de masse luim€me et pour ses relations avecI'entourage imm6diat. Dans un contexte plus vaste tel qu'un batimentdans un paysage, seule la forme principale est d6cisive avec, commefacteur premier, le ftaitement de la toiture.En r6sum6, on peut dte que l'6l6ment de masse se caract6rise par saforme topologique et g6om6trique (11). Nous soutenons que la Gestaltpr6gnante est plus d6cisive que les rapports num6riques qu'on pourraitd6couvrir en mesurant une masse, C'est ainsi que nous distinguonsune demi-sphdre d'un cube, etc. (rr). Il est essentiel que la forme soitprignante. Les exp6riences psychologiques montrent que nous avonstendance i n6g\iger ou ). exag6rer les irr6gularit6s. Un 6cart e partirde la forme sym6trique ou r6gulidre doit 6tre distinct afin d,€treformellement actif (13). De li, le caractdre d'un 6l6ment est d6termin6par son degr6 de concentration ou par son aptitude ) se joindre id'autres 6l6ments. L'isolement topologique est naturellement aussid6cisif pour son ind6pendance (1a). Un 6l6ment apparait comme une

ligare ind6pendante s'il surgit sur un fond r6gulier et continu. Nousavons vu 6galement que le traitement des surfaces dc s6parationd6termine le caractdre de 1'6l6ment de masse. Les surfaccs dc s6para-tion sont consid6r6es comme des 6l6ments subordonn6s li6s cntre cux crqui forment des dldments de masse supdrieurs.IJn 6l6ment d'espace prend naissance quand les intc'rvallcs (cspaccsinterm6diaires) acquidrent un caractdre de figure. Un 6l6mcnt d'cspaccpeut aussi se d6finir en termes de Jermeture topologiquc, ct bcaucoupde ce qui pr6cdde s'applique 6galement i l'6l6ment d'espace. Alors quenous caracterisons une masse comme 6tant plus ou moins concentrdc,nous disons qu'un espace est plus ou moins ferm6. L'intdrieur d'unesphCre offre 6videmment le maximum de fermeture. Cette forme n,a

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Mur massif avec trous.

Revetement. D. Zimmermann :

ln der Wies.

RELATIONS VAR1EES ENTRE MUR ET OUVERTURES

augmenGe or diminu6e par l'usage de la lumidrc, dc lil coulcLrr ct dcla texture par rapport aux surfaces de siparation. L'dldmcnt d,uspacoest donc, comme l'6ldment de masse, ditermin6 par sa lorurc topolo_gique et geomdtrique, par la disposition des ouvcrturcs ct par lc traitc_ment des surfaces d6limitantes (rb). Si les cldmcnts dJlirnitants subor_donnds constituent un ordre centralis6, ils accentucront I'inddpenilancede l'6l6ment d'esoace.

L'6t6ment de ma;se est, en premier lieu, d6termin6 par los s6parationslat6rales alors que la limitation supiricure est souvcnt inactivc quantd la forme. L'6l6ment d'espace, au contraire, cst d6fini par lcs rnursaussi bien que par le sol et le plafond. Ccs surfaccs joucnt cliff6rcntsrdles dans la formation de l'6l6ment d'espacc. Le sol doit n6cessaue_ment etre une surface approximativcmcnt plane mais il pcut offrir desdiff6rences de niveaux et des pentcs (escalicrs, rampcsj. En outrc, ilpeut 6tre subdivis6 et trait6 de fagon ornementalc dc tcllc manidrequ'une direction ou centralisation s'en trouve augment6c. A cause duuombre relativement r6duit de ses possibilit6s de variation, le sol asouvent le caractCre d'un 6l6ment unifiant qui aide i ddfinir la forme del'espace en meme temps qu'il sert d'anmti nor|r le< 6t6mcntc ,r-

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Traitement de mur continu.Borromini: Jardin de S. Carlo-aux-Qu ltre-Fontaines.

167

r[7t-.,]

llt/_f

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trmbtclLil

IqCellules d'espace. Fermeture,murs direcburs et ouvertures.

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nL]i

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=

'rl\[\e d'gspdc& ao talt qu9 fooctioa d)s ouYefilues'

I It

II

L,espace en tant que fonction des surfaces delimitafltes'

masse (1e). Le traitement des murs et du plafond offre. unc.libert6

il""r"*n nl". giande, quoique le plafond soit souvent d6termin6 par

;;;];;t;t t"Zhoiques' rl-est

important. de.r6aliser^que.

les murs

ioiu*, uU*t..-"nt s'adapter i plus de situations diffdrentes -quele

piuro no. po'.. 1* r".TT: - :"ilt rt"t X'";, fl'r iT .t":',:T: rt lH::

d'apris les fonctions auxqueues

;";;.;t*, observe g6n6ralement une position fixe-.et est pergu

"o-a"u distant >. C'est pourquoi, il constitue la zone d'6lection Pour

;:t-t;fi;;;tgieuse Un 6i6ment d'espace peut aussi n'€tre d6fini

q""'p- 1" i'r"t..i {toiture .sur.pilotis) ou par u:t-

1:.:t-]':l"i',:t"t"tsur le ciel' LeS Sudaces o"u.,*nt", rempiissent souvent une fonction

l;;i" .. d6finiisant simultan6ment des masses et des espaces'

N;- ;;;;" introduit ci-dessus la surface d6limitante comme un

iiu-"ti'."o"ta^-.e aux 6l6ments de masse et d'espace Mais la

ilffi'fi;";;"t jou". on t6l" ind6pendant et dominant dans I'orga-

.tui*'i"t-"rr". L'exemple le plus 6vident est .lalagade,'dans une

.uriei--"oniittu" de bAtimlnts' En g6n6ra1' on d6finit tn 6liment de'r"liou

--^" une surface d6limitante < sans 6paisseur > mats avec

s#;; il'6;.i6t6' o"'"li"t'

Un pvl6ne 6gvptien' par exemple'

peutetredeclitcommeunel6mentdemasseform6parplusj.curs:b.;; de surface. Ces derniers sont i leur tour limit6s par des

_orL"i., ".saillie plac6es sur les angles, empdchant ainsi la surface

*uj f;;. une coniinuit6 Ces moulures n'apparaisscnt .pas sur les

o-oo-ano plus anciens et nous pouvons conclurc quc l'6l6mcnt de

;;;';tilfi (e m6galithe) est dlevenu peu i peu plus articul6' De

'.#;i";;;;surface"est lib6r6e et devient un 6l6ment scmi-ind6pen-

dant. Dans l'architecture actuelle, 1es 6l6ments de surfacc sont de la

plus grande imPortanc€' ,,La forme archrtecturale oe rvrichel-Angc cst dctcrnlillic llrr,l' lrltitc-

m"ntae.surfacesd6limitaltes,tand]squcla-lirr.ntc.(lc'lcsl)ilcca."i",i""rt".t peu d'importance' Son projei pour la collin.c du Capitolc

;;il* i; ptin"he, .omme 6l6ment formcl dontitritttt llirr sir lormc

d'ovale convexe, il contraste avec 1es batinlcnts ollvirollllilllts' ct un

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f'f*#:;?"i:j:" du capibre i Rome

;trf"'f ",,fi:l:fii..":

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flii: ii "i:?i!['i:,frT:i:,].;#H., trt:";';;;,;:.;i;';l',;l

*nii:i:i:nj * ; ;:trft-:i.:,:t;f 1.J,1,.,:5T.:::..H;u\ (Lemenrs en relief, nous prend.on{

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suag€rc quc rd rormc arch,,ec,ur]re con\ile en

i:r,'Ri,l'#::fi:.1**IifJ" #:."{#70

importance pour la rclation avec l'entourage tandis qu'elles forment

un fond nculre pour lcs d16men1s en relief et en creux La surface

detjmjldnre co1.i'te iL'u!ent eD rlu.ieur\ couchc. dont cer'aine' ou

toutcs oDt un caractare dc figur. Tel est le cas dans I'architectule

gothique. EUe peut aussi devcnir un relicf sans fond clairement d6fini.

Ou elle peut Ctre transform6e en lqueletle avec 6l6ments secondaires de

remplissage ou ale couverture qui se distinguent du squelette primitif.

Ce traitement de la su.Iace d6linitante cst frEuemncnt uiilise dansl'architecture actuelle. Ce qui a 6ti dit plus haut sur la lumiare, la

couleur ljt 1a texture s'applique aussi a Ia surface. Noos rcliendrons

aux relations entrc les 6l6mcnts iubordonn6s des surfaces d6limitantes

dans la section suivante.

Plut6t que de se r6f6rer alrr 6l6ments de masse, d'espace et de

surface, il est souvent pratique d htrodLrire des 6l6ments qui ont le

caractire de ( iotal-Gestalten >. Par cette expressioq nous cntendons

un 616mer! oir la forme de I'esrace el la limile de l'espace, respecti-

vement formo de masse et limit) de masse, ou tous ces trois 616ments

fonalamentau-,r formeDt un tout )r6gnant. Le baldaquin est ur exemple

de total-Gesta1t. Il a constitui I 616ment fondamental de plusieurs sys-

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Michel'Anse: chapelle Sfo.za n ste-Mario-Majeure, Romq ,

6l6ments deviennent aples a conslruhe divenes sttuctues qui Deuventrecouvrir diJtereoLes signilica'ron5. Cesl pourquoi. un aldmenr secafacterise gdndralement en et Lnt limift et articutt (2s\. La d6finiriondu concept d'( adiculation r dicoule de ce qui prdcdale. En termes plusg6n6raux, l'articulation exprime cc que nous avons appel6 le < sqr:eiettestructural ) d'une Gestalt. Les 616ments secondaies se caract6risentpar le fait qu'ils sort articul6s et diffus. Un 6ldment de masse peutCtre concenu6 topologiquement ou g6omdtriquement avec ou sans

surfaces de s6parations articul6es. L€s surfaces d6timitarres Deuventsaniculer de maniFre :l .. caracteriser " la massc. par exemple cn ranLque < bloc ) ou que < boite >. Le tmitement des surfaces al6termine Iedegrd de < nassivit6 >. L'616merr d'espace est soumis i dcs cordiiionsanalogues. Si Dous disons qu'un 6l6ment est ( articuld,, nous voulonsdire quc lc mot ( 6l6ment , devient un rerme aLxiliaire qui d6sisneun cerrain comp.e\e d eldmen|5 er de relatio0s subordonn6es. Au co-ur.de I'analyse, nous considErons l'616ment comme une untc et sonorganisaiion interne ne nous int6resse pas dds l,abord. La lormearchitecturale d€pend de la fo(mation d'el6ments pr6cis et il serait faux

174

Ammann.li I h.din du Palais Pitd n Fk lence.

de croire que la forme s'enrichit si les 6l6ments deviennent difus ('l).Notons aussi qu'il faut 6viter de corbiner d€s €l6ments contradictoires

si nous ne pousuivons pas une rxpression oi 1e conflit devient

sicdficatif (3o).

LES REI-ATTONS

tr-€ terme < relation ) d6signe une feion syst€matique de distdbuer lcs

€l6ments. Les relations formeles son n€cessairement tridimensiornellesou < spatiales ) puisque les 616men1s sont Pdncipalement des masses

et des esDaces, Dans ceJtains cas, nors tlouvons des relations bidimen-

sionnelles comme, par exemple, dars I'analyse d'une surface d6limi_

tante (fagade). DEs lors, notre expos;peut s'app$yer sur les rccherches

de Pi-aget sul la conceplion de l'espr ce avec, pour suppl6ment, I'intor-

malion que fournit la thdorie de la forme. n laut d'abord s'int6rcsser

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C.ap!e. Caalenert I I'Ase de la Eiero

(d aF.as Hiibe6einet.

.aux relations topologiques avant d€ se tourler vers des sch6maseuclidiens plus ou moins d6veloppds.

La relation topologique la plus il6menraire est la p/ojumiri. Si plusieurselemcnt" soot place. Iun prer dc ldu-re. ijr rormeronr un agtlomeralou un groupe. ll Iaut d6{inir de fagor, plus pr6cise I'expression ( t,uopGs de I'autre '. Ii semblc imporft nt que les distances etrtre les6l6ments soicnt i peu prds €gales et qlfclles ne d€passent pas de fationsubstantielle Ia taille de ces 616ments. Dans une collection d,616ments

situ6s i des distances diverses, des so|s-goupcs se fomeront, s6par6spar les intervalles les plus grands. La relatioD de proximit6 r'esi pasinfluenc6e par la forms dcs 6l6ment! ou leur oriintation les uni il'6gard des auhes. Conm1e on pouvair s,y afendrc puisqu'it s,agit duprincipe d'ordre Ie plus 6l6meDtaire il joue ull r61e d6cisif dansI'architecture prnnitive (31). La relaron de proximir6 a gard6 unecertarne impo a cc a cours dc I hiltoic de I'architecturc maisd'habitude conlme ure p.lrlio d'un syslalnc dc relurions plus complexe.La proxiniti peut non sc lcnrcnt da.c DiDcr I'agcncement des bati-ments, nlais encore leur org0nisatio I intcrnc i l.r distribution des6l6ments dc masse et d'espacc, lc lrailcnrcnl dcs sur.laces de s6paration.EIle dertrrnine egajcmcrl lr rcl-rion.ntrr 1.., biri r(nt, cl lc pav.rge

Plan de Ndrdlinsen (d'a!rb Brilckoad).

eDvironnant comme elle pe[t assigner i un groupe dc maisons lc

caractare de figure devant I'arriere-plan du paysage.

La conception de Jemret re est analogue i la rclatjon dc proxiflit6.Nous utiliserons ce terme pour d6signer l'organisalion oblcnuc arl

moyen d'une s6paratjon exliricure continuc. Quand ur 6l6rncri sc

houvc a I'inl6rieur d'un autre, nous avons une propri6td ds rclatior d0

fermeture. La plupart des villes du pass6 dtaieDt bas6cs suf cette

relation, entouries comme elies l'€taient par dcs murs clos c! dcs

fortifications (3,). A l'int€ricur des murs, les naisons itaicnt g6n6rale-

msnt disposdes selon 1a relation de proximit6. De grands espaces 6taiertsouvent laiss6s librcs cntlc les srouDes dc naisons ct les muls

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PIAZZA

::gffl;fiiii"ou;t."tr$:l)Ire sa'it'Ag*r, pra@ Navo'!, seror un de$in

ext6rieurs donnaient i la vi e sa coh6rence. Ces orgrnismes ferm6s

.onr Juiourd hui de uir\ prr lr con,rrucr;oo de mai.on, i t..rre.icuri^li,all- 91,,,.."i' pu pe-ser qu ain.i re. barin cn,, . Jnirrienr prurracuemcnt I Ien\ionnem(nt mii, le contrairc re,r produil O-rce oueIordre en quesrion sappuie cur la retar;o0 de rirr"ir"" q"i 1)f?',p/i.. nc rote,e aucunc briche,lan. ta tim:re.ori,*. r.llli"ril,r":_Irat,ton . cst pas pour aulhnr i,.jlpo,s:blc. conrmc relation d.ordrc, eoafcnrlectffe. r-Ue err. ru conrrai.e. du plu. g/"nd :nrc.e.. (.e.t tecne\ruchemcnr de deu_\ er(menrc qui roduil t. inr,rperer,ation

".ccr oc .ignilie pd. qu jL perdenr tcL,r j.rlepenJrrce nairbien que de.zalc< ambigue\.onl lormee, qui . app. rriennLnr aur deur ilemcnr,a ra. ror\. toU. te. t)per IondcmentaL. d.eter.entc peuvcnt iinre-p6n6trer (33)-

Nous connaj.,ons ru.5iJe en\embt., qu; offrrnr u,c cerr"ine nfri_culalioo mri. dou it e.r diff:cile ou inpor.iblc J.evrJirc dec et;menri

or\rmcl\. Uarr. cc cas. nous paflcronr de. /r\,ba.. Au molen deI rnlerpe ncl fa Ljoo el de l" detofmatior. lcs eleme ( peuuenr irreametre, ir 'e loodre en.emble de ta(on d re,rdre rouie.€o.raLionlorInclle cax( signiiicaliof. Une,epff"tion genetiquc e.t ccpendaolhrbrluellemenr po$ible rr.r A lr Dtace de prendre de.6lemeirs commeporrt u( depxn. nou. pourrion, commencer par un e.r,emble qu; eslsubdivis6 par aprds. Ccrte m6rhode d'obtenir I'arricutation Deui 6trelrnP(le. 1,, ",/rr.irba ". Fu.ion er di\nion sonr rourc. dcu:\ jmpo JnLes

l1u

'1.

Nlies vu der Rohe: Projet pour ue rnai$n en b.iqe,

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dans i'archilccture contemporaine or 1es 6l6ments d'espace sont essen-

tiellemcnt londus ensemble (35). La rcc,rrrtor et la continuill safit des

relatioFs i caract6ristiques particuliares (3d). Alors que la proximit6no conduit qu'a la formation de Ioupes amorphcs, la relation de

succession cr€e des rang6?s qui onl un commencemcnt ct uie fin et,peul-Ctre, unc dircction d6termiD€:. La relation de contituitd est

fondamcnlalo pouL les rang6es qui rr6sentent une certaine lusion dos

6l€ments.

La proximiti et ia succcssion sort des relations adaihes, par oppo-sition aux rclatiolrs dtrtrtrdr tellcs aue la subdivision et certains lypes

de conlinuit6 (3t). La fusion est 961 6tiquement additive mais ne peuis'analyser formellemetrt en tant qu) telle. Quoique I'interpinittationsoit en principc additive, nous lui doDnerons un statut de cat6godos€pardc, 4fin dc r6scrver le terme ( addition , aux relations cxe ptcs

dc n]aniicsrations dnrbiguEs (33).

La rchtior qui comble l'6cart ertre les sch6mas topologiclucs ctgaonatfiqucs cst I^ sinlilitutu. Les trsychologues de la Gestalt ont faitrcnruquor quc lcs 6lamcnts scmbk.btes constituent des goupes. Lepharronrano cst d inrport ncc capilak pollI tous los types sup6rieurs de

$rfncLufc; ct D16me vL que I'absrraction de similiiudescorslituaii la base du concept mCme de l'ordre. Un ordre ddpend de lapossibjiit6 d'indiquer des 6i€ments rn tart que semblables ou en tant

que dissemblables- La sinjljtude p{ ut 6tre pwement topologique olrconsister er ulre corespondance e) acte de toules les propri6t6s des

il6meDts (39 Dans le contexte pr6sent, il est impo ant do lairerenarquer que la similitude ei 1a disrimilitude pcuvcnt scrvir i fornerdes rclaljons telles quc la ftpltitktr, lc contraste et la daminance.

La ripdtilion de simililudes es! essenticlle poul les < formes ouvertes,od des €l6ments petve t Ctre enlr v6s ou ajoutds sans detruire lacomposition (10). Cette relation ne cevrait pas 6tre confondue avcc Iasuccessioo topologique oi des 6l6rnonts dissembiables forment une

rang6c. Une rdp€lilion ne dipend ras d'une slricte continuit6 topo-logique, puisqnc la simllitude des,jl6ments cree unc cohdfencc. Lcs

tennes < con[aste , el ( dominance ) exprimenl le fait que les 6l6ments

sont class6s seion icuN sinilitudes et qu'une classo peut dominer lesautues. La couleu, la te{ture, la f<,rme, la dimension et l'orientation

conlribucnt i ces relations. La dordnance peut aussi etlc duc ar un

traitement qui produit une < C( slalt forte >. L'6glise m6di6rale

domjnc la villc nor sculcmcnt prr sa t llc mais aussi i clluse de sa

forme ct dc son orientation cst cucst qui diifirc sor.rvcrt de cole

des autrcs bltimcnls. Ullc oricntrtirn commu c dc plusreuts ilameLrts

d..Ns l]J pa)srge pcu! crecr un c.lr',r(lirrc dc iiguro ur\ilit ct lx rtP6tilior

de drcctio$s suggcries lar \c IJd)\ ,gc \ut Nts\c pcu\ \ni\ \cs bilinlrnts

\\c\r et\o\rage. \h e\er\e\\ dc iflN\s \c t.\rdc\Crsc Qxr s$\ !Niurr,\

{ror r ru sc\on un arg\e ob\ique g\rde sd rrassN\!6"!\ dc \'\!!, \\

est r€duit i! une sudacc er).

. ,::

ii;

,. i'ronrindrcc. Uln trrec la cath6drale et les Edso$ nddi6eales.

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pf'v'v'\r\r'-

l\1\1v'\'/11\lv\ , r"\"

<i'

.:

Les relations g6omdtriques sont commod6ment class6es eD tant qu'o{-

Srni.arionr ddh:nrenr, par r"ppofl; un foi,'/.:r ure trsrr, ou a ursrstitne de coordonnie.!. Ccs reiations londamertales pcuvent aussiCtre combin6es entle elles. L'ofganjsarion par rapport i un poin!

s'appelle g6n6ralement < centrulisation,. Cete relation produit dif-fdrents types de sym€tries rotationrelles ({,). Elle a iou6 un r6te tresimportatrt au cours de l'hisfoire de l'archirecture, particulidrcment dalrsl'axchitectue de la Renaissance oir l'espacc ccutralis6 est un symbolecosmique. La centralisaLion ditermine des formes circulaires, pcnta-gonales, hoxagouales, octogonales ct souvent aussi carr6cs. Nous con-naissons aussi des cxemples caract6ristiqucs oii des 616ments oblongssont centralhr. grjcc a un trriren._r parliculier r"J./. Pour d;cfLe le,ditlerenccr.nrrc les rortr]e\ ceorrali.cc., ii nouc tru. intrrduir( J duLrcs

relalions g6om6triques. Tout d'abord, l'af,ialitt. Lc tctn1c d'( axc )

\rq.,,\,Ay'.enrol )alion, Brunelle.cbi: s. spui.o I Florena,

Relalions g6o$6triques,tl

\/_-,:

O.i.o lopologiquc. l,'rsora d'Athancs (d'a!rds Irv.ence)

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'.i,'1

1,.

t;

l:f.,.

I

Addition d'unit6s diales. Irs lorum jmlidaux n Rome (d'ap.as Lugti).

exprime que nous nous l6ferons i unr organisation pa appofi e uneligne. Celte lignc nest pas n6c€ssaire nent droite mais clle doit avoirune forme d6teminee contratement ; la continuit6 toDolosiauc oiL Iaforme e.r san' imponance. L,ne ligne le rorme ddrerminee irjo"nc te.6l6mqrts en succession et donne d I'crdre urlc direction. L.&\e a iou6un role dom:nrnr dJo\ lhistoire dr t"rchireclure. Alor, ouc lesamdnagcmeDLs d ALhine.. dc Delphe er,lOt)mpi( ir"ienr orgxnte,topologiquement, l'H6[6nisme a intr( duit des djrections organisanteset. plu. lard. des s)melric,. Dan. l ar, hitecturc romainc. Ia",e a gagr,c

une importance primordiale. Il peut r ependant €tre utilisd de diversesIagons. Dans l'architecture mani6riste il divise et ne mdne nulle pafttandis que le Baroquc utiiise l' .e p()ur a$eindre un effet d,union etde soumission (44). Aujourd'hui, la symiltrie est rarcment mise envaleur ct, quoiqu'cllc puisse souvent ievCtir une importance pratique,nous gvitons les mouvements ilutour I'un axe (a5). Nous inlroduisons.au cofltraire, des diections d'orgalrisation au noyen des 6l6mcn!s

appel€s < djlecte rs r. Ceux-ci ont gln6ralement un caractdre ambiguparce qu jls appartiement simultan6nLerl )L deux ou plusieurs 6l6mcnts

sup6risuis. Un < mul dlrecteul ) peut par exlmple r6unt deu* 6l6lnents

d'espace au moyer de sa continuit6 i0). Le contact entre un bitimentet le nr!\ase neui aussi Alrc renforre Dar des 6l6ments directeurs tels

Mies van der Robe: Proiel pou. uncsuivart le plan (en bat et redessino

directetrn, crc. (en baut).

nrlison rv.c l.ois cou.sn nouvouu sars m!6

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Mur directerr. Mies En der Rche: ir pavilloD de AarceloDe,

que cles murs se prolongeanr datN les alentorus. Des ii$es aussi bietrqlre d(\.urracA peuren. en gendftl remplir uoe ron ion directrie (,?./.

UrJn! ure drec!oo e(l f;petee. celr !eut dire quune relarion depamll,.li:t4( es irtroduire._ Le, Igne, paraJ,ele. tmpliqucnL ra repeL, iondarglcr egaLrr. Ic par-jlilLnc apprrrir.o,rtent inddp. nd"rnrneor de

11.fmet,i.. p.r cxemple dar. les archirecrures hi ite er creroi5e,.s,.

.ueno\ Jours- le par0ll6li\mc a acqut r$e significaiioD p-rricutiere, en

lrarsoo avec te . plan librc . parce que les ,l/ertola rur hs surfacesvrlrec( reperent tc paral]ilj.mc quantj rou" le, angles sonr droir.. Si tesrerierrons sont udli.ee5 commc moye, d oblenir un erfer de direclioo

rl laut a roul p,ix eviler Ie\ argle,s obl;quc. t{or. Mah IarepeL rol des angtes obtiqucs peut. e c aussi. creer un cifeL d.ordrc,comme l0 prouvent les expdriences contemporaines (5o). Les anglesob]jcue. .31t plu..(oupr$ par rapporl alrx ti",;. ; r,t'i, i,ag,![,,mar. on doir souligrer que Iusage daogte< dilferent ou acciden,cLramerc :r dec 'clalroos purement topolog;que.. jJn o,drc gcom,tiquenesr re:rrr{abtc que pjr la rdp€rilio, d dngle. tormant un synime,par exemple 15o, 30., 45o, 60" et 90". Des angles d6termin6s peuveniaussi impliquer une accentuarion des direclions lrcnzontales ;t \jetti_cal?r. un scbima dtdnentaire qui es( en harmonie avec tN plupa_rt desioncrions er dc, condirions .reiure es. Si Dou( lai,.;, t.J Ji,*iiJ-iconverger vels un point, nous ff6ons des relations percpectives_ Lape$pectNe est sudout employe€ h oir on visc i obtenir des illusionsoptiques, telles que : taire parairre une pidce plus graDde ou plus courte

186

iti t: ::il-

Mediner Hrbu (d'aprls Hoelscbd).

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:ri

ilflrr!-l

BoshukeDy, temple I (d'apr;s Hclsch,r).

qu'elle ne I'est en r€alit6 (51). Pa. un usage syst6matique des lignesparalldles, ious arivons au systiime de relations le plus global, lesystime de coordannAes. Utr systeine de coo.donn6es d6velopp6 repdte

cootinuellement des directions et les dimensions d6termin6es. Le sys-

tdme de coordonn6es tr'embf4.sse cependant pas louiours toul. NouscoN\aissons des exemples oir la shuctule de ?lls.te est d€termin6e par 1a

€petition de Ia mCme dime$ion iordamettale (modu\e) tandis quc les

eslaces sollt des i!\teNd\es acilientels (':). Le co$hate peut aussi se

plodure, lar exemlle quand' n:| b?timen! es! corQu au molen oune-.

gi\]e ". Lt. ligne' dc \a gril\ re liennem pac comp\c de lipdis:cur

Oi €ttmen" Ae ma.'e, ce qrr cree de. utigu\ari\a' Le '){cme de

c.oordoNees ei\gc el] g6r&ar que les liglles 16g'r\atices sui-rei\t !\r-sieu$ dreclions. L espace arJhiteciNal da cclerda$ iamais 6t6 tout

i, tait euclidien, Cest-a'-drle isotroplque ll f a touiows tne ditt6rence

entre I'exieNion en pian et l extension veIS le haut, qui est due au iait

oue l'homme est deboul stt le sol. C'est pourquoi nous devrions

Orsanisetion sur la bde d'ue grille he&eonale.

Fr;nk Lloyd Wricht: MaGon Hama

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'

Plan du Panth€on romin.

Mies van der Rohe: Mai$n n l'exlosilio I de la consrruction A Berlin, 1931.

'Er al

C. Norbers'schulz I Itallesio, Porto E.cole (1962)

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siques, par exempie, rcposent sur des relations conventionnelles.Cependant, lout€ rclation conventionnelle peut Ctre f€duite a ses

propri6tds topologiques et g€om6triques et nous voyons que le conceptn'est introduit que comme un expddient pour simplifier la descdption.Les relations convcntionnelles sont li6es au problCme du rt)le qui sera

trait6 ull6rieurement f53).

Enfin, il faut rernarquer qu'une relation peut 6tre plus ou moins

Blobale. D^ns I'architecture prinitive, les .elations n'intiressent qu'un

agglom&at (grappe) 1imit6 d'616menls tandis que les grandes dpoquesde l'histoire de l'archilecture timoignent du disir de cr6er des organis-mes toujorrs plus vastes. Ceux-ci s'obtiennent soit en appliquantunilorm6ment un type de rcIation, soit en introduisant deux ouplusieurs types corrcspondant i une hi6rarchie des €16ments. Dans

l'architecture grecque classique, les rclations d'organisation sont li6es

au batlrnent unique, tandis que l'architecture he]l6nislique romainemontre des composilions plus vastes: lrrrmr, bains et palais. Ce n'est

ceperdant qu'au couls de la Renaissarce qu'un ordre isotropiqueintdgral a represent6 fid6al f). Ce dernier suscite ur1 regain d'int6retA notre 6poque qui ne considdre plus les foncaions comme isol6es les

Les relations entre les 616ments sont g6n&alement plus importantesque les 6l6ments eux-memes. Ceci n'est peut-Ctre pas surprenantpuisque l'il6ment est d6te.min6 par ses relations hternes. En d'autrestermes, l'ensemblc dcvient plus important que les parties aussit6t que

nous pouvons psier d'un ensemble et non d'un < agr6gai , accidentel

d'cntit6s ind6pendantes. D'un autrc c6t6, l'ensemble constilue lui-meme un €16ment dans un contexte plus large et, par li, nous voyonsquc 1'< 6l6meni > et la < rclation , sont deux aspects intimement 1i6s

du n16mo obiet : la structure fo(mclle. L'archilecture rcnaissante et

bafoque illustle trls bien le probldme de la relation-6l6ment parce que

194

Plan dd tenl,le I i' Tarsci.n, Malle (d'ap is Cescht.

les mdmcr 6l6nents fondamentaut s'y reiient de Iagons diye.ses.

C'esi pourquoi, il est n6cessaire l'avoir un ceil exp6riment6 pour

percevoir les nuances appaJemment i6gEres dans I'architecture de ceite

6poque. L'exemple devient encorr plus interessant parce que les

6l6ments sont principalement €mprntds a l'architccture < classique tde l'Antiquit6. 11 ne faudrait pas cependant oubljer le r61e de la

tradition m6didvale. C'cst pourquoi, le thdme de l'< archilecture clas-

sique ' constitue une introduction i l6ale arrx probldmes londamenlaux

de la forme archilccturale.

I-A STRUCTURE FORMELLE

Nors avons d6jn dil qu'une collection d 6l6ments ordonn€s par uncrclaiion de proximit6 lormalt un ( goupe ] tandis qu'une coilection

d'616ments ordonn€s par la rel?tion dc conrin ir6 formait ure( Iangie ,. Dans ces derlr cas, nous arrivons d des formes ou structures

formelles. Grace i diff6rentes comhinaisons d'6l6ments et de relations,

nous pouvons cr6er ul1 nombre :nfini de pareitles slructures. Les

combinaisons suivent cependant aes principes d6termin6s qui sont

fonclion de ce qui entre dans la s lucture. Nous pouvons donc faire

I'expos6 des prcpri6t6s gdndrales ce la stlucture formello et dotner

csrlains exempies caract6ristiques (i0).

195

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is {t

trIaison n BrLrylone (dapras Lundberd.

Le groupe qui est form6 quand une ( ollecljorl d 6l6meuts de masse estordorln6e par la proximir6 pr6selte rn degr6 rcldtivement bas d'afti_culation. Selon le langage courant, rLous appcllerons une lellc torne< Cruppe , (61). La grappe peut Crre giom€rriscn er dc\,enir rn v6ritabiegroupe avec des 6liments coordonn6s. Une < rangic , topologiquemetrtordonn6e peut se g6om6triser de ia meme madd{e. Enfin. nous oorvonsgdomelri\er une fermelure lopologiqle au molen dun poini. J.uneIigne ou d'une grille et arriver e un ci rcle, une eilipse ou un polygonc.Une grappe est ioujours une forme .uverie puisque ses 6ldm;nti sontpar oetjnrtion ;oJependant, et peu! nl elr; aiourc. ou enle\e. Au

conra;e. ungroupe

pcuL etre ou\er ou .trlryc,. \ous !\ons dejautilis6 les tormes < centripdre , er i centrifuge ) pour d6signer cet6tat de choses. Une giappe est non s )ulement g6om6trise€ pa; centra_lisation, mais encore elle peut ahe scumise I un systdme de coordon_n6es arqucl cas les formadons centril)ite et centdfuge sont dgalementpossibles. Une rangee est 6galement ruvette ou fcrm6e tandis qu,unefermcturc con.rilue pJr dcfrnirion uIi torme fem)de ('ii. Les ri..sic,er le\ groupe\ sonl addirif. ou di\rit\, cesFd Jire

"rr"ni.e. oai le

"bus , ou p.f le . haul ,.Les €l6nents d espace offrent des lo:sibilit€,s analogues pour lit {orma-tion de rang€es et de groupes; il en csi de mCme pour les 616ments de

suriace.

Lcs grappes d al,rnr,iils rlc ntissc sont fr6quentes dans l,architeclure

Tl]:.':,"; 1,i,,'-Lrr,! r. rr..,I( Iiri..pa.c rr 1, appara,.senr qu,rore_

menr '. lr. c:r!* ..l1iliri.ll(\ rr. t...., r, q1ptc. megaljrhiLtucs d; Malre

:::i,l llllijrr,.||r,r,r .r.^ f:, rE(... Ji,rcir,( r,, d.(space compo,e,1 .

uat'\ tjrfftr,t( utf (:.n,lr.r:rn ftrIJ uus pou\ons prrler de grapp-.d'€l6menrs .li,sn,r. nNr!ll;ric,.-r:-

Rxph rl: \/jtti Madama,

s(nrl l)Lrfc lc'll lol)')kr$(llrus, lcs l)ropnercs oes elemenG sotrt en Pnlcrp€

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Slructures g€om€riques-

mante de fa9on diffuse et r6vdle un traitement de surface qui n'aaucune correspordance avec I'addition d'$nit€,s spatiales (01). La struo-

ture de nrasse et la structure d'espace ne doivgnt donc pasnecessairement conespondre, Encore de nos jous, on enferme desgloupe, comple'c5 delcmenr. dcspice dans une m3.,g .rt|.b.',,..Padois la masse est arlicul6c, sans que les espaces parricipent A ceueafticulation, parfois le contrairc se produit, parfois encorc lcs deux6l6ments fondanentarlx se combinent de diverses manidres. Noushouvons dans l'architecture 6gyptienne dcs rang6es nettement d6finiesd'616ments d'espacc qui sonr limitds par d€s groupes de mffses. Nousrealisons qu'un groupemetrr g6om6trique de masses Gurfaces) produitn6cessafement un espace g6om6trique. Un goupemeot topologiqucd'616ments de masse produit au conrmirc un espace topologique_Puisque le groupement topologique n'a < aucune forme.) (sauf en ce

qui concerne 1a ploximit6, etc. de ses 6l6ments), t'espace topotogiquedevient un intervalle accidentel (05). Une intention formelle compie-nant des 6l6ments d'espace inrerd6pendants pr6suppose donc unecertaine g6om6trisation. Une g6om6trisation compldte n'est cependnnrpas necessaire, une direction d6finie peut Che suffisanre.

Groupes, rang6es et fiermetures pcuvent varier , l'lnljni non seulementpar des relations simples ou combin6es, mais encorc par la variation descl6menrc{d-,. A lint.rieur d uD groupe. pu erenple. lc' element.peuvent 6trc scmblables ou dissemblables ct cl€€r des relations der6p6tiiion, de con.raste ou de dominance. Dans I'architecture du d6butde 1a Renaissance, on a form6 dcs rang€es d'616ments assez uniformes.Rapha6l a introduit unlr formation de rangde Guccession spatiale)bas6e sur des 6ldments contrastants, pr6parant ainsi Ie

cheminpou| les

structures formelles du Baroque (dr). Les rang6es ct 1es goupes se

formert g6n6ralement sur 1e plan horizontal; la dimension verticaleest une fonctiorl dilecrc des propd6t6s de chaque 6l6mcnt.Er principe, toule structure formele peut s'analyser en termes d'616-ments et de rlations et nos suggestions indiquent d'ailleurs un nombreinlini de possibiiit6s, dc la grappe topologique amorphe au groupc

rythmique compldtement articuli (63).

I1 est important de remarquer que les relations particulidres exigent desil6nents possddant Ies propri6t6s appropri6es. Quand les retations

198

silns ilrlnr|1{||rccj quoirlLrc rtous deu ions nous renalre compte que

lcs 6l(inr'rts t16(tr))at,iqucs ( cxpfimer. le d6siD d'6tle ordonn6s 960-nr(lri(lfl(.l|r':nt tl|lo slluctufc oir lcs 6 6men1s g6omelriques sont reli6s

dLj ll|(rxr lo|ologi(tuc scnrblc pour c)tto raison iftatisfaisarte, voilc

chrol (t|c. ( cltc pcrccPlion pcut Ctie consid6r€e comme un objet

in|irnt1(liriro oir l'ordrc ( sup6rieur ) dcs 6l6ments rend les rclatioN

tot)ololli(tucs g6r)JrrLlcs ;ncificaces (d0). La seule totalit6 d6terminde de

fxqon t()pologi(luc qui cst apte e' con:prendre des Geslalten g6om6tui-

quos solidos cst la fcrnlelu.re. A I'nt6rieur d'un cadre clairement

dJfini, tout cs! possibte (r0)- Les relati )ns topologiques requierent donc

dcs ClanrcrLs qui sont soit difius, soit :oncentr6s d'une fagon marq:r6e.

ll cst 6vidcnt quc les dliments cor\ce11I6s gAonitiquerxent s'adaptentllux rchrioDs geom6triques tandis qrLe celles-ci €vitcnt de leur c6t6

l,- cl.lnrcrr. dirlus. Le. r' lalions gco nclrique. peu\enr ne pa' eriger

paf principe des 6l6ments g6om6triqurs, mais, comme les relatioff ne

sont pas ais6ment perceptibles si eles ne s'expriment pas dans les

6l6men!s eux-Delnes. l'utilisation d'd16 nents diffus rendrait illusoires Ies

relations g6ondtriqucs < invisibles ) (comme, par exemple, les distaices

dgalcs par rapport d un axe) (?1). Pus 1es relations sont complexes'

plu! lcs 6l6nerts dcviennert compliqu6s. Si on recherche une combi_

naison de rolations complexes et c'6lements simples, nous devoos

diviscr le complexe de fclation e. composantes et distribuer les

616mcn1s cr1 cons€quenca (?:).

De cc qui pr6cidc, il s'ensuil qu'Irn type particute! de stluctuleformclle n'admet que des 6l€ments pou us dc certaines propri€ids

Le syslimc dorique, par exemple, ]'admet ni l'arc en ogive ni la

coupole (qui sont ( 6trangdres , au sytidme). La coupole fait ccpcndant

pa(ie d'un systame < classique ) qui comprend le systdme dodque en

tant quc sous-systdme. Les Romain: ont 1cnt6 d'unifier les systames

grccs relativement isol6s en un systlme classique d'ensemble identi_

que (r3). Une dcs raisons du caractifi, insatisfaisant d'une bonne partie

de I'architecture nordique n6o-classiqre est siirement l'introduction de

toitur.s inclinEes (( gothiques r). fa confusion des styles au dix-

neuvidme siecle dome un exemple d architecture oi les €16menrs sont

utilis6,r sans Ia n6cessaire correspor( ance aux relations €nploy6cs ou

au sysranle lormel qui domine en fa.l l'ceuvre consid6r€e (74) Ur, cas

intdressant de l'emploi d'6l6mcnts r lrangcrs au sysdme est l'archi_

tacrarc spoliun de la fin de l'Auticuit6 Des €l6ments provenant de

batiments ancieDs oni 6t€ r€utilis6s rour une architeclure essentielle-

ment diif6rente. ll arrilait, par exen ple, que d'anciennes bases soieni

utilisd.s mais comme chapiteaux, (! licc tersa Nous pcuvons en

ddduire que lcs 6l6ments n'6inient pas emplotis e cause de:eulsproprct.' fofmelles m1F pfobJblJ reni comrne porreur' uc i|nijications d6lcrmin€es. Nods pouvons :galement conclure quune siruc-

lurc lormelle ,eriinente nc comprejrd pds les spolll (rr)

199

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Architeclu.e qrolllri. S. Giolanni in Po.ia Ladna, Ronre.

I

l

Il ne suffit pas de dire quo l'616r ent doi! apparrenir au systeme.. Il doit aussi jouer un r6le particulier i f int6ieur du systeme, c'esr-i-

dire qu'un 6l6ment particulier ne peu: apparairre qu'a certahs endroitsprescrits. Nous ne sonmes pas autorisds i disposer libremeft les6l6ments du systdme et devons ob6ir i cefiaines ( rdgles >. Tandis que

I'architecture actuelle a tertd de se ib6rer de semblables rcstrictions.les systdmes du pass6 assignaien! des rdies cLairement ddfinis I chaquemotif. La raison en est que les motifs constituaient des parties

significatives d'un sysGine de symbcles cohdrent (?0).

Une structure formelle consiste g6r€ralement en 616mcn!s pr;rrlldret secondaires ou prdsenle une hi€rarchie encore plus compliqu6e.Les 616menrs primaiires sort, par d€finition, essentiels d la structure;leur suppression entraine la desint6lration de la cornposition (rr). Enanalysant une structue formelle, i1 est donc essenticl d'indiqucr les

6l6nents qui peuvent disparaitre saff produire pareil effet. Un il6mcntdominant par sa taille est g6n6ralemrnt primaire et, quand la st ctueest bas6e sur un systbme de coordcnn6es, les 6l6ments pdmates oot

po\I te.che de d6iinir les points ei les directions de la grille. Si lastruclure cst d6teimin6e se\o[ un r](e, \es 6\6mefis primaires fi€tlent

en la\cur l'a duection de lobiectl 6\el1tue\ repr6sed6 lar lare Cs)

A ca\se de \eur 1ll\gortNce d€telmtratlte, \es €\&r\ea!\ Urmatss ns

:ss

"1,.

Conilsion de styles, Maison i Rome monlrart des dCtails golhiques

el romdnriq-c' r ',

'rer.eu'J ur cxdte .h*:que,

peuvent s'6carter de la solution ( th6oriquement conecte , que l6gCre-

ment. Les 6l6ments secondafes peuvcnt, au conlrairo, 6tre traircs avec

ure libert6 rclativement plus grande, tout en prenant soi! qu'ils

n'inteddreni pas avec 1es €l6ments primaires. Cette libert6 cependant

r'implique pas que les 6l6ments secordaires sont artistiquement moins

importants que lcs 6l6mcnts pdmaires. Mais ils pa{ticipent i lastructure par le biais des 6l6rnents primaires (?0).

Il ne faut pas confondre la distjnction entre 616mcnts primaircs etseconda;es avec 1a relation entre la {orme g6n6ra1e e! les ditaiis.La torme g6n6rale est souvent secondajrc et son caractCrc lui est

dom6 par des d6tails primaircs (subdivisions, angles, ouvcrtures, etc.).

La mer?c lorme sbreometrique peut donc Ctre catact6ris6e comme uteadditioq une division orr unc interp6ndrration, selon le rraitement des

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d6tails. Ici encore, nous devons souligner I'importance des su ncesd6limitant€s (30). L'ornement et la d6coratior sont enplov6s habituel_lemcnt pour carrcleiiser les elenrent( comme primaire\ ou secondaire\,mais ils peuvent aussi Ctre utilisas poul produire un effet i desseinambicu e).Tout aussi impo4ant que la distinction entre les 6ldments primaircs etsecondaires est le fait de bien comprendre que la structure formellecontient plusieurs < ni,eaux t, Dans uno sttucture comDlexe. le oto-cessus d'or3anisarion . accomplira en plusieurs phases. Ce|.trinc elGmcnts subordorn6s, par exemple, consiitueront ure surfacc d6limitante

qui, i un niveau plus 6lev6 (et au moyen ale diffAcnb types derelations) agira en tant qu:616ment poul former une structure demasse etlou d'espace. Ces dernie(es a bur tour peuvent parricipercomme 6l6ments dans un cnscmble plus vaste (i une < composilionspatiale , par exemple) qui lui aussi devient un 6l6ment i un nivcau

'ircore rupirieur r3-r. U e grappc ajrorpl.( d dlcmert. dc ma\.e jnafli-culi. nc posadc quun niv(au tandi. quun organi.me urbani.riqucdilcfcncie cn pos\edc beiucoup. La di,linlrion eirre tei d.ttue;rsnivearrx fomels tient compte du fait que la mCme structute formelleparticipe d plusieurs siruations et que son aspect se modifie encoff6qucnce. Dilftrentes relations peuvent gouverner les diff6rcntsnivcaux (quo les €Ilment, varienr est inclus dans la d6finition duconcept

de( niveau

,). Une sudace ddlimitantepeut

donc Ctre orsa_ni.ec de taqor gcomdriquc qans avoir a parlicipe; i Ja jorrdrior d:unespace geom6trique (33). Ou bien les 6l6ments de masse peuvent avoirud caractdre g6om6trique g6n6ra1 et former des groupes geom6triquestandis que leurs surfaces de sdparalion sont articulees topologiquement.Des reiations e.omAfiques djffdrentes peuvent aussi apparaitre id llere rl' ni,eau\. lel e,l .e ca5 qu?rd une .uriacc en ;;icutee iumoyen d'un ornement g6om6trique sans rapport avcc Ia structureginerale. Un seul niveau peut aussi avoir une siructurc doublc parl'utilisation de relations combin6es. Si les relarions aouvernanr lesdJfercn r r:veat|\ sonl inrerdepend.nle\. nou. parleron, d ure srrr,r.htre continue. L'exemple le plus simple esr fourni par unc strucrureon le rnene type de relation revient i ious les niveaux, pat exemple.

leinpoi gd.eicli-e dun module ou dun ,)sremc ac coorAon,,;.. Li,t.Dar. ce c,r. lo "rru Ure de. nireaur inferieurs aurr I( cdrzclcrc Ll unr< condensation ) de ce e des niveatx sup6fieurs. Il ne faut pascotuond.e ra.truclurc conlinue alcc une rotrt:rc diJtu.e ou il esL

difficile, voire impossible, de disiinguer les diff6reDts nivealr{.Les niveaux sup6deurs peuvent constituer une hi6rarchie, en d'autlestermes, les 616ments primaires peuvent apparaitre i un niveau d6rer,min6. Ceci est souvent dii au fait qu'une des siNalions ruquellesparticipc le batiment cst si impo(anlc qu'cltc cn !icIr it donrincr

11 -

Brlmantc: Tehpiello d S.(d apras lf,laroDilly).

Piebo in Monlo.io, Rome

la structure. Ainsi, une structure )eut etre d6termin6e par le ( haut ,,paf le ( bas , ou sur un niveat intefmediaire ou bien les niveau{

pelrvent avoir une importance 6!a1e. Une descripiion formelle claire

devrait traiter les niveaux s6par6ment. OI1 pourait par exemple

comrncrcer par la forme g6n6r{e et arriver Progressivement aur

d6taiis les plus infimes ou vice ve'sa ou, dans d'autres cas, il peut 6tre

plus indiqud de dibutcr par un niveau interm6diaire. L'analyscest

g€reralement {acilit6e si le oivea ! primaire est plis coftme point de

d6part. La distinction des nivealt exprime l'alticrrlation dc la struc-

ilrle. L'articulation (diff6renciaticn) des nivearlr implique norl seule

ment l'utilisation d'6l6ments pr6ilnaits et de relations cors6quentes,

nais cncorc la d6finition des pari€s pdmaires et secondaire$ amsi que

1'6:ablissement de ni\€aux fotmelr interd6pendants entre eux. La plu-

pa{ des formes soni redcndantes Les 6l6ments primaires sont rep6l6s

ou mis en relief de faeon e f6duire les dsques d'interpr6tation

erfon6c ($i).

203

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::_

."Y.

Nous avons d6ji dit qu'une stru(tu{e formelle d6pendait det'( 6che e, e0). Les ensembles trds vastes requicrent une orqanisationformelle dilTerenle de cele des unire. p'u. rdduires. Un ireani.meurbain complexe. par exemple. peur dfticjlemenl 6tre eeomd-rise entan! que tolaljtc. mais doir s appuver sur des relatjons topoloeiqucsenLre le\ eiement\ qui po.sidenl un

dee.e drvel\lr< dc geomttri.arion.C'e"l-il-dire que les ni\eaux formch exp benr des besoin;d.organi.driondiversifi6s is7)

A nohe 6poque, I'exigence de stuctures < flejibteD vient de Dlus enplu. a la\anr-plan. Cela signitie d<ur cho.e:. Tour dab.rd quc tesCl6ments puissent s'aiouter ou s'enle-,er de {aaon que b barinentpui:)e a $andt " ou.e reduire:an p.rd.. ta coh.r.o... Ce prob\eme

est reso\u au moyen de rang6es ou de gloules ouv€rrs et rioftte doncie[ qui soit radrca\ement, nouleau Cet19 solution est celendantcontrairo ir lexigcnce de tormes Jernr,es de Ia tradition classique (33).

Ensuite, la < llexibitire ) leut implic,uer que les €ldmenrs eux-momeset leu$ intefielatiors sont changeartes. Nous po\1]ons, par exemple,

A. da Sangailo; Piojet lour St-pie$€ i Ro.!e (.t,a!fls L€1do!ily).

MiFs \dn der Rore: P,oje poLr rre moi.on cor.ee.

par le plan librc qui tend, au con raire, vers la tusion des espaces.

Nous voyons par Ii que I'architectrre modeme dvite le trou encadr6.

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Ir Corbusie.: Dodino. pioje! de 1914.

souh,aiter changcr t" subdi\J\ion spa!iate ou le degre de fermerureoes eteorerrs d-espacc au mo)en de cloi,on\ mobiler imurs couli"s"nL",murs,plianls. rideaur. srore. etc.r. Ce geffe de fle\ibjlite permettra,oans ra pluparL des cac. un nombre limile de po.(ibilites de variarions;mars la flexibilir6 sera totale si on utilise de; 6l6rnents de s6pararionlibrenem. amo\ibtes. Dlrns te premier

cas.jt

e\r ce,lain que r;ures IeJmoorlrcdtrorc possiblec produiront des formes de"inie, cr sati,faisanlesqul n appararFont que par hasard en cas de flexibilit6 totale. c,estponrquoi, l^ flexibiiit6 totale doit se combiner avec des moyensd'orgadsation solides (tet qu'ull systeme ate coordonn6es visiblei ouil lournera au chao<. Ceci esr dgatemenl vr"; tour le . plan tibre ,qur peuL etre consjdirf comme {rne collecrion d.eterlenr; toralemenL

lill9,,t: :l t** ieton unc j(t\raposirion totmpttcnen! accidenre e el).un plar\ irbre peur au5\i gagner une coherence toroelle par un volumeenveloppant rdgulier (,0). pour faire un "plan tibre,, it faut 6vitercertains rypes d'6l6ments et de relations. Lis 6l6ments de masse, parexemple, dewaierr Ctre petirs et entourds par un sot contrnu. L,id€€du plan libre !'implique donc pas que nous soyons autonscs a fafue

nlmporle quoi. Tous les t'?es de struclures formelles ont n6cessaire_mcnr reurc loi) " i"ternec er des regle, d ulili.ario,r .lrictesrel). Lac grammaue ! dune ctjucLure..appuje sur te. elemen.< et tes ret iorsqueue rIori,e. Le, elemenl. typiques du s).re.rle doiverr elre mi! env.lleur er ceu\ quj lLiconr e.'.ngef, doi\enr erre dvinci.. Un c,imerl ej!mrs en valeur par I'isolaiion et l,encadrcment. En encaalrant uneouvefture (porre, fen6tre) ou un 616mcnt d,espace (au moyen d,untrartement continu des surfaces dElimitantes), on d6finit l,ind6pendarcedes 616menrs. Un rel trairemenr des 616menrs d'espace n,est pis permis

206

La continuit6 spatiale est mise eJi valeur par l'emploi de masses

concenlr6es indivjduelles tandis qre la continuitd des masses est

soulign6e par des espaces fcrmes cu des intervalles quelconques. Ce

{ait est a la base de la grammaire cre la forme et pourrait 6tre appel6

lc ( principe de compldmentarit6 > de la forne architecturale.

Les formes flexibles 6iaient utilis6e! aussi par le pass6 majs g6n6ra1e-

ment en iant qve lhimes avec lariations (e'). Nous connaissons des

structures d€termin6es par un dl&rent caract6ristique qui est vari€.

Le concept de !a < variation, pr;suppose que certaines propridtes

fondamentales rcstent constantes. lln d'autres termes, les varialions

doivent s'accomplir dans les limites le Ia constance formell€. Le termeryrl?md est souvent utilis6 A propor de la r6p6tition d'6l6ments sem-

blables. Le cas Ie phrs simple est une succession unilome, mais leconcept de rythme est g6n6ralement introduit quand la r6p6tition est

combin6e avec ce ains changement; l6gitim€s dans ies relations entre

les 6l6ments (r3). Le teme ( rylhm) > d6signe en g6n6ral la prcpri6t6

r,ehtiannelle de succession tandis lue le mot < variations , d€signe

les propri6t6s d'6l6ments d6riv6s d'rne source commune fondamentale.Les themes avec variations peuvent apparaitre i n'importe quel niveau

formel. Nous mentionnerons seulerren! deux possibilit6s importantcs,

A I'int6riour d'un batimcnt individrtol, le themc peut 6tlc un 6l6mentpr6gnant de masse, d'espace ou de s uface. Alberti a bas6 l'ensemble de

la stricture murale de Sant'Andre.. e Mantoue sur des variations dela trurAe rythmique. Cet 616ment d) surface consiste en trois sections

dont la mddianc est plus large que celles des c6t6s (t'). Pour un cas-

limite, les sections peuvent 6tre 6gates. A Sant'Andrea, le nartlex est

bas6 sur le rapport l-3-l: la nef sur le rappot 1-2-1; le trar$ept,sur le rapport 7-11/2-1; er lc chteur, sur le rapport 1-1-1("). Af int6rieur d'un orga.nisme urbai4 l)s thdmes seront gdn6ralement des

lypes de betiment. (( Type de baiimrnt , est une expression d'ensembleappropri6e, analogue a < motif ).) Par des variations sur un nombrclimit6 de types de batinents, le .raysage urbain acquiert un ordrevisuet e9. La structure dc la var. ation s'appuie en g6n6ra1 sur les

principcs d'organisation 6l6mertairer; de la r6p6tition et de la d6viation.

En les consid6rant comme un tlpe de structure particulicr, nous

donnons ir entendre que le thdmc dt ses variations sort des 6l6ments

primaires qui caractCrisent la forr e en questiotr.

Nous avons ddji 6bbli les prcp'i6t6s les plus importantes de la

structufc forrnelle. Nous avons signal6 que la structure peui etre

simple ou double, monotore ou h €m.chique, consistante ou contra-

dictoire, claire ou ambigud, contiirue ou discontinue, erc. (e?). Unsxamen exhaustif de tous ces aspecis appartient i l'6tude apProfondie

de la forme architecturale, comm€ un prolongement d'un des pro-

bierFes mentiormes dans Ie pr6senl oulrage.

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Nous dev ons cependant jeter un llref regard sur certains probltmesstructuraux d'un int&Ct particulie:. Le premier se rattache a ladistinction que Frey 6rablit entre les formes ( simultandes ) et lesformes < successives ). Nous voyo's que ces coflcepts correspondentd nos cat6gories < rangees ) et < gronpes >. La nng6e est par d€finitionform€e par uno succession d'6l6ments, tandis que 1es 6l6merts d'ungroupe ont entre eux plusieuls rclati )ns < simultan6es >. Lcs rang€€s etles groupes peuvent se combinct pal exemple en ordonnant une pafiied'une grappe par rapport i un axe. Un groupe peut aussi dtre plus oumoins homogCne. Les cat€gories dc l.rcy n'appo ent donc fien de neuf

Pa. rapport d note expos6 (e). La dtpendance d'une structure vis-e-visde 1'6clairage ea des changements ie saison constitue 6gaiement unprobldme inldressant. Nous avons d(jd fait remarquer que 1es 6l6mentsexigeaient un eclairage ad6quat poul 6tre cfficace; c'est vrai aussi pourune stluclure complexe oi il est d'ure importance capitale que les 616-

ments pdmaircs soient clairement p(rceptibles (0s). ll est souven! int6-ressant d'6tudier les changements d'tlairage qu'une certaine strucrurcpeut supporter (roo). Dans un clim:.t oir les changcments de saisons

amdngnt des modifications de l'cnv ronnement commc dos 6t6s vertset des hivers blancs aux arbres ddm d6s, il est essentiei de d6velopperdes structures formelles qui exprimrnt ce changement d'uDe manidrejudlcieuse.

Notre 6tude montte que Ia structure formelle peut etrc ues complexe.Sa < signification ) consiste en plusirurs aspects /e/dtiv€ment ind6pen-dants, refl6tant le fait que le batim( nt participe a plusieurs situetio.sdiffdrcntes. Cela implique que I'url des dveaux formels peut Ctrep6rim6 tandis qu'un autre est cncor: salisfaisant. Tel est par exemplele cas quand nos avis diffarent sur tn pr6seivatioD d'un vieur quartierd'une ville. Son organisatio[ spaiittle n'est d6sormais plus praliquemais il continue A remplir une fcrction de milieu importante. Ceproblime, quoique sdmantiquc, do t etre mentionni ici parce qu'ili usrre la mulliplicitd de la sfuctlre formelle. Nous tmnslomlonssouvent certahes propri6l6s stnrctu. a.1es par des nodifications posr6-

rieures tandis que certaines autre i sont laiss6es intactes. Prcnonsl'exemple bier connu de ia faqon dont Della Porta a modifi6 les

projets de Michel-Ange aprds sa nrort. Michel-Atrge avait congu lacoupole de Sainl-Pierre comme une h6misphdre relativemert sombre.

Della Porta a su61cv6 le contour e: laiss6 D6n6trcr la lumibre Da. ledeisus ,'0 ). Par la. il a change cerr' ins ",peiL. dc la nrucrure roul cnen maintenant d'autros tels qu'ils avrient 6t6 projet6s par Michel-Ange.Tout d'abord. la coupole reste une ( oupoie et sa fonction urbanistiquetrest pas essentiellement chang6e. L'organisation 96 irale esl aussi

la m€me. Si Dous disons cependar,t que Delln Porta ,n donn6 tr la

coupole une nouvelle exprossion, cela est dir au fail que la solution

de N{ichsl-Ango poss6dait une strtslute continue dont chaque partie

6tait slgnilicative par rappo$ ir le\semb\e. Atir de r6soudte l€nigme,

il faut Ies consid6rer l'an et I'autrc camme des cr6ateurs er, par li, nouscomprenoN que les structures archilecturales, e cause de leur natuecomplexer peuvent trds bien r6sulter d'une collaboration ou d'un( team-work ). Ceci est difficiloment possibie dans une ceuvre litt6raireou musicale. La nalurc complexe de la forme a.rchitecturale n'impliquepas un manque de coh6rence. Dans un ( bon > batiment, la forme esttout aussi int6gr6e et < organique , que dans les aufes ceuvres d'art.Nous devrions seulemert reconnaite que la lorme doit avot un ,,,:caractdre composite parce que I'archilecture cst moins sp6cialisee que

C'est une erreur de croire que l'on cr6e une forme plus dche en se( liberant , des prircipes diablis ci-dessus. On arrive, au contraire,a des contradiclions ou i une confusion g6r6rale (1or). Nous avons vuque la signification d'un objet consiste en ses rclations avec les autresobjets, c'esFe-dire en une structure. C'est pouquoi, la significalion-d'un 6l6me[t architectural consiste aussi dans ses relations avec les

autres 6i6ments (et avec ses propres pa ies, c'est-i-dire avec son

orgarisalion interne) et la lorme architecturale est un complexc formdde parcilles relarions. xinsi qu on ia decril plus haut. La.ata.ir. d ne

structurc formelle. c'esF)-dirc son aptitude A recevojr des contenug,est donc d6termin6e par son degrd d'articulation. Une absence totaled'articulation 6quivaut au chaos, mais une articulation exag6rde aboutit

6galement e h confusion. Cela provient du Jait qu'une forme doitg6n6mliser, doit n6gliger certaines nuances afin de saisir les similitudesfondamontales. Un langage qui propose un nouveau mor pollr chaquesituation nouvelle n'est pas un langage. La signification pr€suppose

la rdp6tition d'un nombre limift d'C\ements et de relations qui de\.rait, -.c€pendant, permettre toutes les combinaisons n6cessajres pour tecou-vrir toutes les siluations importantes de la vie (r03).

LE STYLE

Au couls des chapitres pr6c6dents, nous avons 6tudi6 les ptopri6tdsfo{melles possibles de I'auvre individuelle d'architccturc. Le corceptde sllle englobe traditionnellement les propri6t6s formelles communes

d une sdrie d'ceuwes. C'est ainsi en tout c|ls qu'on a toujous d6finile style. Ce genre de d6finition peut se t i classer les ceuvresparticulidres quoiqu'il soit parfois difficile de situer une (Euwe ot)

apparaissenl certaines qualit6s stylistiques landis que d'autres man-queni (ro'). Le concept traditionnel de style rc permet pas, ccpendant,de juger de l'otiginaLitl o) de l^ qualiti d'une ceuvre d'architecttre.

On peut objecter que la qualit6 est quelque chose d'inrinsdque iI'cruvre parlicdiere, comme une conq6tisalion llniqxz et que 1a qualit€ne peut Cire < mesur6e ) par comparaison avec d'autres ceuvres ou

avec un style sup6rieur. Mais nous avons d6montr6 i piusieurs rcprisesqu'une forme ne prend sa signification qu'I l'interieur d'un systeme

iI

&

oe -orme er quc trdec de rorme, signiJrcali\es independanlec ...1erronee. tl e\t absurde de prerendre quune forme indcpenddrle,

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c est-d-dire sans signilication, a de la quatit6 C01. Une iorme ne peuirecevor un contcnu que si elle appartient i un systdme de formes.Nous appelons ( rlyb ) un tel systdme. Mais le concept de stvlc n,estpds ddiini de fa.on .atrsidi.anlc Dar Iindica{ion d unc .erre .lc crrrc_lerjstiques lorncl]ec ou par lx description J une srjucture , rdiale ,.Nous avons vu que la rh6orie de l,information r6solvait le probldme ennous montrani que les 6l6ments et leurs combinaisons A l.inlerieur d,unsystdme de symboles apparaissaient avec diters tlegris de Uobabiln,.Certains elemenl. et combinai,ons apparaiceent irequcmmcnt. d autres.rrr'nenr. NoL\ a\on\. er oulre. lou. tcs eJen.rrl. eL combinai\on.

:]iilc":. ,, sl.,eme er qui uppafliernen, peur-ef,c i Lllurre. .)s_rem<\. Lc concept dc ,t!lc doir (e definn,ur celte ba,e. commc un

-.etuenbie (tati\tique ! r, bJ. Deu espece, de probabilrt6s sonl peF

lLnenles. Tour d abord. nou, a\ons ld probabilile pu,emenr formellcou synhci,qde qDc decrir Ierude de. propriele" du .\..rr,mp. Ln\urte,nous avors les probabilitds pragmariques ftsiultant de l,utilisationveriiable des formes_ Si une forme A faiblc probabilit€ syntacrique scr.:pere lrdquemmenr. et,e p.fdrr.on origina.iri er .i. claurrr pan. ore\rrt rin. lofnr probdble lbanJter. (- e derniere. quand e e ,.r" enjirutilis6e, sera jug6e int6ressanre, voire ingdnieuse (1or). Nous devons aussi

.(nrin(,.orm(c.o-l prevucs en rappofl a\ec L.iLa;nc.racne. ue l3 constrLclior. ce.t u p-obtemc.emanlique qLi imp|quequc

nou\.rc pou\on. nlctrre un crgn..degatire entre ld q.raiire tormert.er ld quarrte archjteclurale. Une rorrne inidre,.ante du pojn. de,uefofmei perd sa signification quand elle est mal utilis6e (ros).

f1 9esgripJion d'rln sryle doi! utiliser les concepts qui servenl id6crjre la forme archirecrurate er g6n6ra1. De ceu; fag;n esr renduepos,ible l".iruarion dcFU\re. prr culiere5 pJr rdppofl du .ryle. nlrauorart d af,ord caracte"i.er'lc sl\1. \eron une slrucru-c de nivesuprobable et ensuite 6tudier les priba:,ies a t,inr6rieur des nivcauxparticuliers (1or). Urc euvrc d,architecir e peut rras bien etre originalc) un niveau formel et convcnaionnelle i un aurre. Mais puisqrie tesnlveaux consrituent normalement une hiirarchic, on peut d6cclei l,or!ginalire v(ritable . Unc eu\re originit. I rorr, rec -ive:1u\ tormerssembleri . revolurionna re ,.

t n ,).reme qui tre conprerd qu.un .culniveau et qui n'urfise que des 616ments et des retario; simplesn'autorise donc que des soiurions rdvoluiionnaires o,l banales. Lastuclu.e_ simple de l'art populaire, par exemple, offre si peu depossibilit6s de d6viation qD'ue apparenre originalit€ d'expressior doitCtre cr66e par des ornements secondaires. Ceci se v6rifie. dans unecerhi.re me.u-e. pou- la mu.ique romaDiique legrre du diL-neurieme.,cclc cl ru.ci pour la muc.que Doputaire acluelle,,.ol A Iinrdricurd un .),rame anicule. on peur. au conlraife. \an\ \.ec.rrer du \y\reme,

210

Proto.enaissdce. S. Miniato al lvlonte r Florenc€-

expriner divcrsesnuances sigriJicadves. La c6ation originale ne con-

siste donc pas i rompre avec le sys:dme mais bien i utiliser le systdme

luimame dc fagon ! dcvoiler de nc Lrvelles possibilit6s < cach6es, (1rr).

L'originalit6 d'un 6l6ment d6pend non seulemcnt dc ses propri6t6s.

mais encore de sa place dans a structue.

Par cons6quent, le style doit Ctre consider6 comme une meslrre dc

conlpffaison rrds complexe qui n(us petmet, par l'analyse, de sit er

I'ceuvre parliculiiro et qui, tout erL se presentant comms un systeme

d'altentes (sch6mas) forme la baic pour I'exp6rience addquaie. Le

style est uD objet cdturei A un Di/cau d'objet plus 61ev6 que I'ceuwe

isoldc. Alors que I'cEuvre indivjdr;lle a une manifcstation matiriellc

d6iemin6e, le style a un nombre lnlini de semblables Danifestations.

Alors quc l'reuvre individuc c coll cretise une siluation parliculi;rc, 1e

stylo en concrdlise ure sdrie; il prut lnelnc, cn prhcipe, concr6tiser

r-rne cullure dans sa totalit6- Lc stJle poursuit donc un objectit stabili-

sant dans 1a soci6t6. II ur r les proc uits individuels et les fait apFaraitie

comme des parties d'un ensemble slgnificatil. En outre, lc style pr€serve

ce$ains p6les inlentionnels fond:mentaux et assure la contjnuit6

culturelle.

I-e terme ( sty1e, d6sipe donc ur systlme d'6i6ments el de relations

qui apparaissert avec divers deg'4s de probabilit6 En pratiqte, ilpeut Ctre ifldiqu6 de ddflrir le c]ncept de style en considerant les

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BroeUeschi: S. Sli.iro i Florence. Inikron dL -yre de Br-le e..bi. Bada, Fie.ok

structu:res l€r plus Uobables afin d'rtablb une nome utilisable. L.sd6viations i paftir ale certe norme fo lmissent l'information parce que

I'iniormation presuppose des alrernatives (11r). Les probabilit6s prag-maliques du sryle se modifient avec la creation d'ceuvres nouvelles

et la valeur d'information d'un ba iment Deur se < mesurer ) Darrappor. aur probabiiire. ralable. a l el.oque r lJ1. Ln srlle"e

dereloppcdans le temps et ce < developpeme lt sgiistique ) peut sc produtede diverses manidres, a la suite d'influences intemes et extemes.

Le st!'Lc se modilie de I'int6rieur farce qurit constitue un systdme

syntaclique oi sont possibles dcs exp6riences et des conclusionsnouvelles: il se modiJie dc I'extirie u d cause de son utilisation etpar l'assimilatior de traits provenant d'autres sysGmes. Irs 616mcnts

qui ont €te primaires peuyent dev€nir ( p6rim6s > par suite d'une

r6p6tilion constantg er le style 6vo1re en cons6quence. La principalecondition pour quun nouveau style soit accept6 ou pour qu'un styleexistant se d6vcloppe est qu'il soit riili€ i quelque chose de connu et

que cer(air6 de .e. to.me\ co (.po,rdenr au\ rcnres humaines.( esl rcule,nenl prr c.tLe \oie qLil peuj l-a ,netrre liniormation.a!ec un \j\tene d "Ie1tec oeur ..el1bli. pdr l.iducarioo

cr InaDjtude. m-t\ rrne tclatiun visuelle a\ec rlcs lormcs coo,rueo esl

::f.: 1:Tlilc$enrieuc ,

.' 'r ccta ,igrjtje ouc te de!etoppcmenr ,rytis_rque ne 0e\rart p^a\ a!oir iicu; toL,lcr niverux torrnel, iimuhanemenr.Lz rerme, peut elre.elendue da\anragc suJ un ni\eau, si l(. aulresrrvfdtx( demeltcnt inlacr,. parfoi. Ie. dlement, rcstenr cons.anr\

pendant que les relations sc nodifient, parfois, le conrraire se oroduit.La plupart des srytes sonr bas6s *. a"i aauiuiioo. j-,,n-ir"i"i'ii.i"

::1,:-,..:Tll I," *, ,rrc. t.cxprriLlrion dc. po.sibrjires de sroupcmenru(\ <rrmel, oc mas.( cr ou J L.pacc randi, que Oaurre. icpeienr te,memes 6l6menrs d,espacc rildncnrair.es et se concenuent sur l,articula-tron de-s sudaces d6limitaltcs lrrr; D,autres encore 6tudient lcs difid_Ientes folmes d'esDacc sans mchpr.hcr tc,,rq

Si une euvre iMividuele d6vie i un aute niveau que lc niveau normaL.e,le parrir lorcc< '.

nouvellc et, sous certains aspects. dif{€rente, pour ne pas tomberen dehots dlt d6veloppement stylisl.quc continu La €rdation aouvelle

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Un style s'dpuise quand ses possibilit6s structurales essertielles sorltconnues de tous. Il n'est alors capable que de r6p6ter des soiutiodsrelativene4t banaies, evenuellement compl6t6es par des embeliisse-mcnts secondaircs (110). L'o:uvre d'arr individuelle fle s'6Duise iamais

Pcfce qucl. concrer 'c Lrne iiru]|ion indi|duettcr'r' ic .rylc qui( prend ]a reldve , h6rite le plus souvent de ccrtains trails propres a\o4 predece)seu' depd-e. Ce 50nl hrb;tue.le'Dent uer mol;tc p.u'or{lue des relations abstrai|es. De longues p6riodes de l,histoire archi-tecturale t6moignent ainsi d'une continuird de motifs qui pariicipenle des contextes changeants- L'archiiecture acluelle a rcietd par-dessus

bo-d tou. l.^ moLi[. heri c. ainsi que tes retaLion. tc, conce r"nr.Le fait que nous ayons r6cemnert repris l'6tude des expdriences dupass6 d6montre qu'i1 est difficile, voire impossibie, de cr6er un styte epatir de rien. Nous concentrons aujourd'huj notre iniiret sur lesrelalions abstraites utilis6es dans I'architecrure du pass6, p1ut6t que surles motifs qui oni 6ti totalement d6!a1u6s au dix{euvidme sidcle (rrr).Notre 6poque se calact6rise g6n6ralemedt par une ( absence de sryle )venar I apr. l- " confti.ion de. sryle. .. Le, tormcs de larcnirec,urcmodeme n'oot jamais 6t6 orgadsdes pour constituer un systineslylisliquc. La n6cessit6 d'un style nouveau a meme 6t6 ni6e, parCropiu. flr e\emple. mris J tdur bien .e rend.e -omp.e qu. .( .0teest la premidre condition pr6alable i des solurions individue ,3s sisni-

licalj\e, | 'r L e\pre..:on.

ab.e, ce d( n)le impri.Lue que te, io;.employ6es n'appartiennent ),1 aucun sysidme, tandis que la ( conJus;ondes st)4es ' signifie que les formes sont utilis6es hors des sysiCmesauxquelles ellcs apparriennent. L'6rude du d6veloppemenr stylisriquepeur s'appeler < moryhologie , (1i0). Le d6veloppem€nl stylistique vageneralcmen! des struclur-es ditfuscs arr{ stluctffcs arricrll6es. Cecicorespond au fait que le systdme de s''rnboles doit sc d6velopperprogre\.i\emenr. n ne peur el|e cree d un coup. r]ak il e,r suj;i ill'( 6preuve ot i l'elreur ) (r!1)

Des termes tels que < rradition ,, ( convention ), < habitude , et( goit , expriment tous que des formes n'ont aucune sigdification endehors d'un sysGme. Le ( gott > ddsigne un systdme purement sub-jecrif iandis que

le( go0r

dujour >

exprime que le systdme esr public(ce qoi ne I'cmpCche pas d'entrer evenruellemenr er conflit alec lessystAme dc symboles culiurels existants). La ( conveirtion , vise A6tr6-ralemenl; e\primer que le formes sotrt con\ervdlrice\.r onr '."Janc.a Che en retard par rappo aux exigences qu'el1es devraient servir.La < imdition ) enfin signifie qu'un produit existe dans uD t espace ,culturel avec des lieff i la fois en avant, en ar !re, et sur les c6t€s.

Le lerme est souvent utilis€ abusivement pour ddfendre le < gott dujour r. La < tradition, exprime cependarl quc toute ceuvre doit 6trc

214

significative appartient toujours ii La tradiiion tandis que le produit

traditionnel et vulgaiement conse:vateur est banal et sans signifi_

CONCLUSION

Les rhirpitres prdc€dents orlt montlt comment se composent les formes

artic}l6es. Nous avcns soutenu que les slructures topologiques devaient

6tre consid6r6es comme ( inf6rieff)s, parce que leur afticuladon ne

lien! compte que de certaines propli6t€s limitdes tandis que l'organisa-

iion interne des 616meirts et lerrs interrelations d'ensembie sontinsignifiantes. h d6veloppement de sttuctures ( sup6rieures > se camc-

t6rise i Ia fois par la delinition de rrarties (6lements) prdgnantes et par

1'utiiisalion de relations d'cnsemble g6omelriques ou combin6es Nous

avons, en oute, soulignd ie fail qur la cdpacrl des s[uctures, c'est-d-

dile leur aptitude i r6soudre des Eches de la conshuction, ddpend de

leur degr6 d'articulation (1'g3). L'art culation implique un meilleu{ ajus-

lement aux contenus complexes au moment o! taccroissent les

possibilit6s de d6viations significatiles A I'int6rieur du systCme, au[e-

ment dit, au moment oii la capacll6 du systdme i communiquer se

d6veloppe. Parlant de h, nous porvons p{ouver objectivement qu'urc

rinJhoric de Vtozatr a flu' rlt tleur qu rLr morceau de mucique

polulairc Lorr *ln".";.

carhd(,ale goahique pos'bde une qualitd

supirieure i celle d'une ferme (r:r) Il faut cependant se souvenf que

meme le systeme le plus articul6 exclut certai,?er possibilit6s qui peuvenl

6trc offertes par un systEme moil s articul6. Si ces possibilites sont

n6cessaires, il taut donner la pr6l6rence au sysldme moins articul6

Les 6ches simples telles que les habilations .3t les fermes garl:nt un

caractAre relativernent constant e1 d6pit de tous les changenlrnls

cull'|lrels. Ellcs sont par consdquenl servies par des structules foimelles

simples et fondamenlales qui ne pa icipeDt que dans rll1e lrlesure

limit6c au diveloppemenl stylistiqre g6ndral Ces structures possedent

apparemmerr un caractdre plus z vrai t, plus ( homCle > que les

structures sup6rielrres et sont aptes i concf6tiser un 6ventail plus large

d'aspccts culturels ct, de plus, nxre 6Poque demande un nouveau

sysl;me stylistjque Pour combaitre I'anarchie culturelle formelle vieilledc presque 200 ans. Dcs tentalil es sont faites dans ce sens e;: les

con rib,rlion\ cor.fele' ronl nonbr 'uscs, 'rri. nou( ne poJr ron' jar-]l5

attehalrc notre obiectif sans une canpr6hension exhaustivo de 1a forme

los propri6t6s les plus g6n6rales de la totalit6 (telle Ia relation avec

I'cntoulage) et de s'int6resser ensuite aux 6l6ments et aux relations

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subordonn6es. Telle est la m6thode qui convient, par exemple, il'analyse des ruines oi les formes g6n6rales et d6pouill6es sont seules

pr6serv6es. Si nous connaissons le style et ces propri6t6s g6n6ra1es,

on pcut faire des d6ductions touchant les d6tails et arriver i une

reconstruction plus ou moins complCte (5). L'analyse exige g6n6ralement

que nous fassions la navette entre I'ensemble et ses parties. Ifstermes << ensemble > et < parties > sont d I'origine d'une confusionconsid6rable. Nous esp6rons 6tablir comment on peut les utiliser en

rapport avec la forme architecturale.

LES ELEMENTS

Le terme d'< 6l6ment > d6signe une unit6 caract6ristique appartenant el

une forme architecturale. Il a une double signification puisqu'il s'applique i la fois pour d6signer un ensemble hd6pendant (Gestalt) et unepartie appartenant ). un contexte plus vaste. Il est opportun de

classifier les 6l6ments archiiecturaux. Nous baserons nos principalescat6gories sur les concepts < masse >, < espace > et ( surface >, Lasurface peut servir de limite aux masses et aux espaces, nous devrons

r parler de < limites d'espace > (Raumgrenze), de < limites de masse >

(Massengrenze) et, en g6n6ra1, de < surfaces d6limitantes , (Grenz-

lliichen). Le terme << masse > d6signe tout corps d:trois dimensions

tandisque

l'< espace > s'applique d un volume d6fini par les surfacesd6limitantes des masses environnantes. Dans les deux casj nous som-

mes confrontes avec des entit6s physiques mesurables.

Nous appelons < 616ment de masse > architectural, un corps s6par6

de son environnement d'une manidre telle que son extension peut etleddcrite au moyen d'un systeme de coordonn6es euclidiennes (6). Lapremidre qualification d'une masse est donc la concentration topolo-gique. Dans ce sens, une montagne est une masse, tout comme n'im-porte quel bloc de pierre. Nous prendrons comme critdre de laconcantration d'une masse (son < caractdre de figure >) son aptitude a

se joindre d d'autres masses. Nous avons vu que la ligne droite provientde l'op6ration qui consiste ir < viser >. C'est pourquoi une ligne droiteet une surface plane d6finissent des directions qui renvoient au-deli de

leur point d'origine. La courbe ferm6e, au contrate, retourne a. son,point de d6part. La sphdre a donc un maximum de concentrationtandis qde le cylindre droit peut s'6tendre (joint d d'autres masses)

dans une direction et le cylindre couch6 dans deux. Le cdt6 deboutsur sa base se rapproche de la sphdre en concentration, tandis que lapyramide, grAce i ses surfaces de s6paration planes, se laisse plus

facilement relier iL d'autres corps. Une masse d6finie de faQon purement

topologique par des courbes accidentelles peut, en principe, s'adaptera\ des corps adjacents en modifiant son contour. Le caractire de

158

{L}-(

Sym6trie.

figure (Gestalt-quality) s'accentu( g6n6ralement par gdom4trisqiion avec

Ia sphdre comme la plus rebutrnte et le parall6l6pipdde comme laplus attirante des formes st6r6or 6triques 6l6mentaires (?). Le ;aractdrede figure (Gestalt-quality) d'un 6l6ment de masse d6pend aussi d'un

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€r ajoure\. AdapLariL I r!ompu<ihorr.

Ieme. io,nrel. el fevct un. ;n,lu1J . parlicur ,rc J In. l..,.Lhi,ccturc

L.,:^ji .!,.,-l:1,,0"'re.blzrn,ine. ,o,,,hre (r ro,,,,q,., I. n:,rsreremcnr baldaquh. oou. ne pouvo,r. dislinguer d( lr rnrnicre h"bi

l_.]]:.1:r ..1: et le p-lafond mah rous .livons""r. ,ai;;"; ;;;rNemble continu et irdivisible (,6). llous connaissons plusieurs totA_Certrlcr,,qui ,onr dcjignee. par de\ r rrmcs a,,,g" .ou'.*,. c"nr;*,

:::::. ,".: :onl. de\ rlpcr de b;r menrr. comme la . ba.ilique,.o^aulr-e,.on1 des element..im!te. con me la colonnc o. lc , pife"rre o,lc lronton ,. clc. Dcs tord_Genb\k, .cmb\able\ pculenl eussi irppe-ler < motits conveDtionne\s , ou simliement u motUs n pour fes aisiin-gucr

"dcs( 6l6nelrs, plus abstrai s. L introduction i"

"oo".pt-J"'norit _nousdde n d6sisner direct',mclLt des cnsembles b;;i" (\

l-'Nra\se ftu1e dcuai! \ri\iser les deur ttpcs de concepr.

:::,.-:.tuTltl""ot sonr topotosi(Nemen! d6tinis or\t un cdracrUeinbrfhc cr ddfs. et lcur ((prc,.ion ..corresposd .,rnplcnr., , i, i;;\,..ntrJ'rur ou a leux t(rmerure. Ce .ejrquc p3r g€omitriatiotr oufar i'acccnluarioD des quatit6s l articutiirei A; U-C*t.ri q"" f*

Donr lc l)rrcru (lA"r,f.