4
M I N I S T È R E D E L É D U C A T I O N N A T I O N A L E NOTE d 1 INFORMATION Les maîtres auxiliaires 95.17 Avril 1995 des établissements publics du second degré en 1994-1995 Les académies métropolitaines et d’outre-mer em ploient 34 351 maîtres auxiliaires fin octobre 1994 . L’effectif total diminue de 10,9 % entre 1993 et 1994 ; cette baisse prolonge en l’amplifiant la tendance amorcée de 1991 à 1992 (- 3,7 %). Entre les rentrées 1992 et 1993 , l’effectif global s’était plutôt stabilisé avec le maintien de 1 100 maîtres auxiliaires sur des postes de surveillants d’externat. La baisse concerne la plupart des disciplines mais avec une intensité variable. En proportion, le nom bre de maîtres auxiliaires décroît un peu plus forte ment dans les disciplines scientifiques (-15 %), que littéraires (-12 % ) ou technologiques (-10 %). nm mmm DIRECTION DE L’ÉVALUATION ET DE LA PROSPECTIVE La diminution des effectifs affecte vingt-six acadé mies sur vingt-huit. Dans celles d’Amiens, de Bor deaux et d’Aix-Marseille, le nombre des maîtres auxiliaires chute de près d’un quart. L es recrutements massifs de maîtres auxiliaires connus entre 1987 et 1991 font place depuis 1992 à une décroissance, freinée en 1993 par le maintien en tant que surveillants d’externat de 1 100 maîtres auxiliaires nom més au titre du protocole relatif à la résorption de l’auxi- liariat. Cette année (graphique 1) la baisse s’accentue avec une diminution de 10,9 % de l’effectif total. 34 351 maîtres auxiliaires assurent ainsi à la rentrée 1994 des fonctions d’enseignement, d’éducation, de formation continue, de documentation, d’orientation et de sur veillance : 32 588 en France métropolitaine et 1 763 dans les départements d’outre-mer. Le protocole ayant été re conduit pour l’année 1994, 1 105 maîtres auxiliaires sont affectés sur des postes de surveillants d’externat, soit à peu près le même effectif qu’en 1993. Plus des trois quarts des maîtres auxiliaires (78 %) exercent des fonctions d’enseignement à l’année ; cette part s’accroît depuis deux ans et se rapproche du niveau observé à la rentrée 1991 (tableau I). La baisse globale du nombre de maîtres auxiliaires est une conséquence de l’intensification du recrutement de pro fesseurs titulaires depuis trois ans, le recours à des maî tres auxiliaires devenant moins fréquent pour couvrir les besoins en enseignement. Une partie de ces recrutements de professeurs titulaires s’est d’ailleurs effectuée parmi les maîtres auxiliaires : en 1994, comme en 1993, ce sont ainsi près de 3 700 maîtres auxiliaires qui ont été admis aux concours de recrutement externes et surtout internes (1). L’évolution des effectifs de titulaires et de non-titulaires n’est pas uniforme selon les disciplines ni selon les aca démies. * L'effectif de 1992 a été tedcessé. ** Les maîtres auxiliaires assurant des fonctions de sur\>eillant d'externat ont été pris en compte. (1) Source : Direction des personnels enseignants des lycées et collèges, exploitation d'un fichier issu de l’application de gestion des concours et examens, SAGACE. Graphique 1 - Effectif des maîtres auxiliaires (France métropolitaine) 50 000 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92*93**94*

NOTE d 1 INFORMATION · 2018. 10. 31. · MINISTÈRED E L’ÉDUCATIONNATIONALE NOTE d1 INFORMATION Les maîtres auxiliaires 95.17 Avril 1995 des établissements publics du second

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M I N I S T È R E D E L ’ É D U C A T I O N N A T I O N A L E

N O T E d1 I N F O R M A T I O N

Les maîtres auxiliaires9 5 .1 7

Avril 1995des établissements publics

du second degré en 1994-1995

Les académies métropolitaines et d’outre-mer em­ploient 34 351 maîtres auxiliaires fin octobre 1994.

L’effectif total diminue de 10,9 % entre 1993 et 1994 ; cette baisse prolonge en l’amplifiant la tendance amorcée de 1991 à 1992 (- 3,7 %). Entre les rentrées 1992 et 1993, l’effectif global s’était plutôt stabilisé avec le maintien de 1 100 maîtres auxiliaires sur des postes de surveillants d’externat.

La baisse concerne la plupart des disciplines mais avec une intensité variable. En proportion, le nom­bre de maîtres auxiliaires décroît un peu plus forte­ment dans les disciplines scientifiques (-15 %), que littéraires (-12 %) ou technologiques (-10 %).

n m

mmmDIRECTION

DE L ’ÉVALUATION ET DE LA PROSPECTIVE

La diminution des effectifs affecte vingt-six acadé­mies sur vingt-huit. Dans celles d’Amiens, de Bor­deaux et d’Aix-Marseille, le nombre des maîtres auxiliaires chute de près d’un quart.

Les recrutements massifs de maîtres auxiliaires connus entre 1987 et 1991 font place depuis 1992 à une décroissance, freinée en 1993 par le maintien en tant que

surveillants d’externat de 1 100 maîtres auxiliaires nom­més au titre du protocole relatif à la résorption de l’auxi- liariat. Cette année (graphique 1) la baisse s’accentue avec une diminution de 10,9 % de l’effectif total.

34 351 maîtres auxiliaires assurent ainsi à la rentrée 1994 des fonctions d’enseignement, d’éducation, de formation continue, de documentation, d’orientation et de sur­veillance : 32 588 en France métropolitaine et 1 763 dans les départements d’outre-mer. Le protocole ayant été re­conduit pour l’année 1994, 1 105 maîtres auxiliaires sont affectés sur des postes de surveillants d’externat, soit à peu près le même effectif qu’en 1993. Plus des trois quarts des maîtres auxiliaires (78 %) exercent des fonctions d’enseignement à l’année ; cette part s’accroît depuis deux ans et se rapproche du niveau observé à la rentrée 1991 (tableau I).

La baisse globale du nombre de maîtres auxiliaires est une conséquence de l’intensification du recrutement de pro­fesseurs titulaires depuis trois ans, le recours à des maî­tres auxiliaires devenant moins fréquent pour couvrir les besoins en enseignement.

Une partie de ces recrutements de professeurs titulaires s’est d’ailleurs effectuée parmi les maîtres auxiliaires : en 1994, comme en 1993, ce sont ainsi près de 3 700 maîtres

auxiliaires qui ont été admis aux concours de recrutement externes et surtout internes (1).

L’évolution des effectifs de titulaires et de non-titulaires n’est pas uniforme selon les disciplines ni selon les aca­démies.

* L'effectif de 1992 a été tedcessé.* * Les maîtres auxiliaires assurant des fonctions de sur\>eillant d'externat ont été pris en compte.

(1) Source : Direction des personnels enseignants des lycées et collèges, exploitation d'un fichier issu de l ’application de gestion des concours et examens, SAGACE.

Graphique 1 - Effectif des maîtres auxiliaires(France métropolitaine)

50 000 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000

082 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92*93**94*

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2 NOTE D'INFORMATION 9 5-17

Tableau I - Répartition des maîtres auxiliaires (hors ceux sur poste de surveillant d ’externat) selon le type d ’enseignement et le support budgétaireFrance sans TOM

1994-1995

Type d’enseignementSur

posteSur

créditsFormationcontinue

Total

Lycée 13 265 3 497 166 16 928Collège 2 296 738 5 3 039Lycée professionnel 9 726 1 184 217 11 127T o ta l e n s e ig n e m e n t 2 5 2 8 7 5 4 1 9 3 8 8 31 0 9 4

Documentation, orientation, divers

1 389 442 321 2152

T o ta l 2 6 6 7 6 5 861 7 0 9 3 3 2 4 6

NB : les I 105 maîtres auxiliaires sur poste de surveillant d ’externat ne sont pas pris en compte dans ce tableau.

64 % des maîtres auxiliaires dans l’enseignement général

Près des deux tiers des maîtres auxiliaires dispensent un enseignement général, un peu plus du quart un enseigne­ment technologique et près de 9 % ont des fonctions hors enseignement, dont 3 % sur des postes de surveillants d’externat.Globalement, la diminution affecte plus lourde­ment les disciplines scientifiques (- 15 %), que littéraires (- 12 %) ou technologiques (- 10 %). Le nombre de maî­tres auxiliaires assurant des fonctions hors enseignement régresse lui aussi de manière non négligeable, de l’ordre de 7 % (surveillants d’externat exclus).L’évolution des effectifs se caractérise par de fortes dis­parités entre disciplines : les baisses les plus fortes con­

cernent le secteur économie- gestion avec un millier de maîtres auxiliaires en moins (28,4 %), les mathématiques (- 800,soit 35,6 %) et les lettres moder­nes (- 616, soit 28,4 %). En his­toire-géographie - discipline dont l’effectif avait déjà diminué de 15,5 % de 1992 à 1993 - la baisse s’amplifie (- 300, soit 31,1 %). En éducation physique et sportive, le recul se poursuit (- 206, soit 18,3 %, après - 204, soit 15,4 % de 1992 à 1993).

L’effectif des maîtres auxiliaires s’accroît dans quelques discipli­nes d’enseignement général (phi­losophie, sciences physiques, maths-sciences physiques de col­lège), dans certaines disciplines technologiques et dans le domaine de la formation continue des adul­tes (tableau II).

Le recul des nouveaux recrutements s’amplifie

La diminution des besoins en maî­tres auxiliaires se traduit par un recul important des nouveaux re­crutements. L’effectif des maîtres auxiliaires nouvellement recrutés chute ainsi de 42 % entre les ren­trées 1993 et 1994. Seulement près d’un maître auxiliaire sur sept a été recruté soit à la rentrée 94, soit en cours d’année scolaire 1993-94. Ces maîtres auxiliaires ayant moins d’un an d’ancienneté représentaient un cinquième des effectifs à la rentrée 1993, contre près d’un quart en 1992 et un tiers en 1991 (tableau III).

La part des maîtres auxiliaires re­crutés depuis moins d’un an varie en fonction de la discipline. Elle est inférieure à 10 % dans des discipli­nes dont l’effectif régresse (lettres- histoire-géographie de lycée professionnel, lettres-anglais de LP, maths-sciences physiques de LP, économie et gestion) mais aus­si dans des secteurs en hausse

Tableau II - Évolution des effectifs de maîtres auxiliaires entre 1993 et 1994 selon la discipline, part, pour 1994-1995, des recrutés depuis moins d ’un anFrance sans TOM

Écart Effectif94/93 1993-1994

- 1 7 0 2 1 4 6 4 9

-202 3 062-616 2172-240 1 765-84 1 368-12 976

-101 943-300 965-81 625

-124 658-25 553102 417

- 1 1 7 3 7 7 2 8

-101 1 996-783 2198-114 1 277-98 94159 377

-31 35936 201

- 9 5 2 6 1 9

-206 1 12410 847

-24 252- 1 0 5 7 1 0 1 2 5

-999 3 52155 892

-65 92253 772

-104 72846 422

-173 53277 24418 246

-57 265- 1 6 8 2 3 2 0

- 131 1 38956 227

-69 3527 1 0 9 8

- 4 1 8 8 3 8 5 3 9

DisciplinesEffectif

1994-1995

Dont recrutés depuis moins d’un an

Nb %D is c ip l in e s l it té ra ire s 1 2 9 4 7 1 7 9 2 1 3 ,8

Dont : Anglais 2 860 418 14,6Lettres modernes 1 556 257 16,5Lettres-histoire-géographie (LP) 1 525 114 7,5Lettres-anglais (LP) 1 284 122 9,5Espagnol 964 162 16,8Allemand 842 104 12,4Histoire-géographie 665 90 13,5Lettres-histoire-géographie (Collège) 544 76 14,0Lettres-anglais (Collège) 534 77 14,4Lettres classiques 528 102 19,3Philosophie 519 98 18,9D is c ip l in e s s c ie n t if iq u e s 6 5 5 5 791 12,1

Dont :EMT-technologie 1 895 281 14,8Mathématiques 1 415 161 11,4Math.-sciences physiques (LP) 1 163 56 4,8Sciences naturelles 843 141 16,7Math.-sciences physiques (Collège) 436 23 5,3Sciences économiques et sociales 328 34 10,4Sciences physiques 237 37 15,6D is c ip l in e s d iv e rs e s 2 5 2 4 4 0 5 1 6 ,0

Dont :Éducation physique et sportive 918 113 12,3Éducation musicale 857 197 23,0Arts plastiques 228 41 18,0D is c ip l in e s te c h n o lo g iq u e s 9 0 6 8 1 571 1 7 ,3

Dont :Économie et gestion 2 522 192 7,6Biotechnologies-santé-environnement 947 200 21,1Génie électrique- électrotechnique 857 142 16,6Génie civil et génie thermique 825 190 23,0Génie mécanique construction 624 72 11,5Hôtellerie-tourisme 468 124 26,5Génie mécanique-productique 359 71 19,8Paramédical et social 321 90 28,0Métiers des arts appliqués 264 64 24,2Génie électrique-électronique 208 37 17,8É d u c a tio n , o r ie n ta t io n , d iv e rs 2 1 5 2 3 1 9 1 4 ,8

Dont :Éducation (CE, CPE) 1 258 173 13,8Formation continue des adultes 283 21 7,4Documentation 283 39 13,8S u rv e il la n t d ’e x te r n a t 1 10 5 1 5 6 14,1

T o ta l 3 4 351 5 0 3 4 1 4 ,7

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3 NOTE D'INFORMATION 9 5 -1 7

(maths-sciences physiques de collège et formation conti­nue). La proportion des recrutés depuis moins d’un an dépasse 20 % en éducation musicale et dans certaines disciplines technologiques (tableau II).

Parallèlement à la baisse des nouveaux recrutés, on cons­tate une augmentation de l’effectif des maîtres auxiliaires ayant plus de cinq ans d’ancienneté, qui représentent 21 % de l’ensemble contre 17 % en 1993 (tableau III).

Des évolutions académiques très contrastées

La baisse globale de l’effectif des maîtres auxiliaires mas­que des évolutions académiques très contrastées. On observe les plus fortes diminutions dans les académies d’Aix-Marseille, d’Amiens et de Bordeaux : de 22 à 25 % de maîtres auxiliaires en moins dans chacune. Les deux académies qui emploient le plus de maîtres auxiliaires, Versailles et Créteil, connaissent des baisses modérées, de 6 et 10 % respectivement. La diminution s’échelonne de 15 à 19 % dans les académies de Dijon et Lille (-15 %), Clermont-Ferrand (- 16 %), Caen (- 18 %), Poitiers, Reims et Toulouse (- 19 %). Les effectifs de trois acadé­mies, Grenoble, Rouen et La Réunion, demeurent quasi­ment stables (- 1 %). Seules la Corse et lesAntilles-Guyane enregistrent une hausse (tableau IV).

Tableau III - Effectifs des maîtres auxiliaires selon l ’anciennetéFrance sans TOM

1994-1995

Ancienneté Effectif1994-1995

%Rappel

1993-1994(1)

Nouveaux recrutés 2 291 6,7 10,2Moins d’un an 2 743 8,0 10,51 an 4 559 13,3 15,52 ans 4 752 13.8 16,93 ans 5142 15,0 13,44 ans 4 405 12,8 9,85 ans 2 879 8,4 6,66 ans 1 870 5,4 4,57 à 10 ans 4 122 12,0 10,511 ans et plus 1 279 3,7 1,8Non-réponses 309 0,9 0,3Total 34 351 100,0 100,0

(1) Les données concernant l'académie de Rennes ont été redressées.

L’âge moyen continue de s’éleverL’âge moyen des maîtres auxiliaires continue d’augmen­ter, passant de 31,9 ans à 32,4 ans en un an, soit une progression de deux ans depuis 1990.

La décroissance du nombre des nouveaux recrutés contribue à ce vieillissement et se répercute sur l’évolution de la structure par âge : la tranche d’âge des moins de trente ans, qui regroupait 48,5 % de l’effectif en 1992, n’en constitue plus que 40,3 % deux ans plus tard. L’ampleur de la baisse est la même pour les femmes (44 % au lieu de 52 % en 1992) que pour les hommes (36 % contre 44 %). A l’in­verse les maîtres auxiliaires âgés de 35 ans ou plus sont proportion­nellement plus nombreux et repré­sentent 32 % de l'effectif contre 26 % deux ans plus tôt (graphi­que 2).

Stabilité du taux de féminisation

Les femmes représentent 56,7 % des maîtres auxiliaires contre 56.8 % en 1993.

Toujours largement majoritaires dans l’enseignement général (61 %), elles constituent en revan­che moins de la moitié des maîtres auxiliaires dispensant un ensei­gnement technologique.

La proportion de femmes est parti­culièrement élevée dans les disci­plines littéraires (86 % enallemand, 84 % en anglais et espa­gnol, 81 % en lettres modernes), dans les disciplines technologi­ques des secteurs d’économie- gestion (66 %), de bio­technologie-santé-environnement (94 %), et dans les fonctions de conseil en orientation (93 %) ou de documentation (83 %).

Tableau IV - Maîtres auxiliaires (y compris ceux sur postes de surveillant d’externat) : âge moyen, part des femmes, proportion recrutée depuis moins d’un an, évolution par académieFrance sans TOM

1994-1995

AcadémiesTotal

maîtresauxiliaires

Agemoyen

% de femmes

% recrutés depuis

moins d’un an

Variation 1993-1994

à 1994-1995 (en %)

Aix-Marseille 1 014 33,3 61,1 13,9 -21,8Amiens 1 418 31,4 5,6 11,4 -24,9Besançon 692 31,8 53,8 13,7 -13,9Bordeaux 1 034 33,6 62,6 2,1 -2,3Caen 768 31,1 55,2 22,1 -1,8Clermont-Ferrand 598 31,8 57,2 15,4 -1,6Corse 333 30,8 58,9 15,6 10,6Créteil 3 372 33,7 45,7 11,7 -6,3Dijon 895 30,7 56,4 1,9 -15,2Grenoble 1 512 3,4 63,4 13,6 -0,1Lille 2 667 31,4 57,5 10,8 -14,9Limoges 343 31,2 63,3 15,2 -9,3Lyon 1 310 3,2 60,3 16,6 -10,8Montpellier 978 34,1 63,5 16,8 -6,6Nancy-metz 1 527 30,9 5,9 13,6 -3,3Nantes 1 288 31,8 58,3 12,9 -6,3Nice 939 34,3 61,6 17,7 -11,2Orléans-Tours 1 240 31,7 58,5 16,5 -4,4Paris 1 034 34,9 53,6 1,8 -13,6Poitiers 630 3,3 61,7 16,5 -19,3Reims 660 30,8 5,7 15,3 -19,2Rennes 1 080 31,7 57,1 12,8 -11,4Rouen 1 138 32,6 51,1 13,5 -0,1Strasbourg 1 093 33,7 66,2 19,8 -7,8Toulouse 1 216 33,2 66,4 11,3 - 19,4Versailles 3 809 34,6 50,8 13,4 -9,7F ra n c e m é tro p o lita in e 3 2 5 8 8 3 2 ,5 5 6 ,8 14 ,5 - 1 1 , 6

Antilles-Guyane 949 32,9 55,2 13,9 12,8La Réunion 814 30,2 5,7 23,2 -1,2F ra n c e s a n s T O M 34 351 3 2 ,4 5 6 ,7 1 4 ,7 - 1 0 , 9

Lecture : l'académie d ’Aix-Marseille emploie I 014 maîtres auxiliaires à la rentrée 1994, soir 21,8 % de moins qu’à la rentrée 1993 ; ils ont un âge moyen de 33.3 ans ; 61.1 % d ’entre eux sont des femmes et 13,9 % sont recrutés depuis moins d ’un an.

Page 4: NOTE d 1 INFORMATION · 2018. 10. 31. · MINISTÈRED E L’ÉDUCATIONNATIONALE NOTE d1 INFORMATION Les maîtres auxiliaires 95.17 Avril 1995 des établissements publics du second

4 NOTE D'INFORMATION 95 - 17

Graphique 2 - Effectifs des maîtres auxiliaires par tranche d’âge selon le sexe

I 50 ans et plus

40-49 ans

35-39 ans

30-34 ans

25-29 ans

Moins de 25 ans

6 000 4 000 2 000 2 000 4 000 6 000 8 000

La répartition par sexe des maîtres auxiliaires exerçant en formation continue est à peu près équilibrée.Les hommes sont nettement majo­ritaires en mathématiques (70 %) et technologie (83 %). Dans les disciplines appartenant aux sec­teurs du génie électrique-électro- technique, du génie mécanique ou du génie civil, traditionnellement enseignées par des hommes, ceux-ci représentent 90 % de l’ef­fectif ou plus.La répartition par sexe présente des variations géographiques as­sez marquées. Dans toutes les académies situées au sud de la Loire, à l’exception de Clermont- Ferrand, les femmes représentent plus de 60 % des maîtres auxiliai­res. La part des femmes est supé­rieure à 66 % dans deuxacadémies, Toulouse et Stras­bourg. Avec une proportion de femmes comprise entre 45 % et 54 %, les trois académies d’Ile-de-France (Créteil, Paris, Versailles), Rouen et, dans une moindre mesure, Besançon se caractérisent par une moindre féminisation (tableau IV).

POUR EN SAVOIR PLUS ____________________________________________________________

Pour les années antérieures, voir les Notes d'information 94.28, 93.21, 92.46 et 92.26. Tableaux statistiques 6347, 6306, 6227, 6134.

Deux tiers des maîtres auxiliaires possèdent au moins une licence

La part des maîtres auxiliaires possédant un diplôme équivalent ou supérieur à la licence décroît sensiblement (65,8 % contre 67,4 % en 1993). Globalement, cette baisse concerne les disciplines d’enseignement général comme les disciplines techniques, avec des évolutions respectives de 81,5 % à 78,8 % et de 31,3 % à 26,1 %.

Par rapport à la situation observée en 1993, la répartition par diplôme des maîtres auxiliaires des disciplines techni­ques se modifie : la baisse des titulaires d’un diplôme de niveau égal ou supérieur à la licence s’accompagne d’une diminution de la part des titulaires d’un BTS ou d’un DUT (41,3 % en 1993 et 38,4 % en 1994) et d’une hausse de celle des maîtres auxiliaires possédant un DEUG (de 6,5 % à 10,8 %) ou un CAP/BEP (de 8,6 % à 11,6 %) (tableau V).

Catherine Valette et Jean-Paul Bézine / DEP B1

SOURCES ET DÉFINITIONS

Les informations statistiques contenues dans cette Note d'information proviennent de l ’enquête annuelle sur les maîtres auxiliaires, effectuée par la Direction de l ’évalua­tion et de la prospective (DEP) du ministère de l ’Éducation nationale auprès des rectorats de France métropolitaine et des départements d'outre-mer.

Cette enquête recense l'ensemble des maîtres auxiliaires assurant des fonctions d’enseignement, d'éducation, de formation continue, de documentation, d ’orientation et de surveillance dans les établissements publics du second degré, et en activité à la date du 31 octobre 1994.

Tableau V - Répartition des maîtres auxiliaires par type d’enseignement selon le diplôme (en %)France sans TOM

1994-1995

Diplômes

Disciplinesd’enseignement général

Disciplinesd’enseignement technique

Conseillers orientation, éduc., doc.

Surveillantsexternat

Total Rappel1993-1994Type

lycéeType

collègeType LP

Typelycée

Type LP

Maîtrise, doctorat 34,7 27,5 35,1 29,7 12,6 2,7 28,6 28,9 31,3Licence 48,5 41,9 43,8 14,9 7,9 42,1 40,4 36,9 36,1BTS - DUT 4,6 8,6 2,8 34,6 39,5 8,9 15,1 13,9 15,6DEUG 6,8 12,8 12,9 10,8 10,8 9,8 7,6 9,3 7,21ère année dans le supérieur 0,9 1,6 1,7 0,6 0,9 1,2 0,9 0,1 0,8Bac - BT - BP 2,6 4,4 3,2 5,2 12,3 0,8 4,3 5,3 4,4BEP - CAP 0,4 0,7 0,0 3,1 14,2 1,9 2,3 3,3 2,7Divers 0,7 0,2 0,2 0,8 0,9 0,7 0,6 0,8 1,3Pas de diplôme 0,8 0,5 0,3 0,3 0,9 0,4 0,2 0,6 0,7Total (100 %) 14 823 3 039 4 164 2 105 6 963 2 152 1 105 34351 38 539

NB : les non-réponses ont été redressées.

Abonnement annuel : 250 F

Directeur de la Publication Claude Thélot Rédactrice en chef Francine Le Neveu

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