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Note de synthèse Durée : 3 heures Candidats bénéficiant de la mesure « Tiers-temps » : 4h00 L’énoncé comporte 5 pages. Cet exercice comporte deux parties OBLIGATOIRES 1. - SYNTHÈSE (60 % de la note) 2. - RÉFLEXION ARGUMENTÉE (40 % de la note) CONCOURS ECRICOME - SUJET D'ENTRAÎNEMENT Ce document est la propriété d'ECRICOME et ne peut être reproduit sans autorisation. 1

Note de synthèse · jamais permis de se mettre au-dessus de ces jugements. La première et la plus importante qualité d’une femme est la douceur ; faite pour obéi r à un être

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Note de synthèse

Durée : 3 heures

Candidats bénéficiant de la mesure « Tiers-temps » :4h00

L’énoncé comporte 5 pages.

Cet exercice comporte deux parties OBLIGATOIRES

1. - SYNTHÈSE (60 % de la note)

2. - RÉFLEXION ARGUMENTÉE (40 % de la note)

CONCOURS ECRICOME - SUJET D'ENTRAÎNEMENT

Ce document est la propriété d'ECRICOME et ne peut être reproduit sans autorisation. 1

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Cet exercice comporte deux parties OBLIGATOIRES

1. - SYNTHÈSE (60 % de la note)

Le candidat rédigera une note de synthèse, titrée, présentant les idées essentielles des trois textes de ce dossier, en s’abstenant d’énoncer tout jugement personnel et en évitant toute citation ou toute paraphrase. Il confrontera les points de vue exposés par les auteurs sur l’objet commun de leurs réflexions. Confronter signifie mettre en valeur les convergences et les divergences entre les auteurs, ce qui implique bien évidemment que chaque idée soit attribuée à son auteur désigné par son nom.

Cette note comportera 550 mots (+ ou - 50 mots). Toute tranche entamée de 25 mots, au-delà ou en deçà de ces limites, entraînera une pénalisation d’un point, avec un maximum de deux points retranchés. Le titre ne compte pas dans le nombre de mots. Les références aux auteurs et aux textes cités sont comptabilisées.

On appelle mot toute unité typographique limitée par deux blancs, par deux signes typographiques, par un signe typographique et un blanc ou l’inverse. Les lettres euphoniques ne sont pas considérées comme des mots. Un millésime (2015 par exemple) est un mot. La mention d’un auteur (patronyme voire prénom plus patronyme) est comptabilisée comme un mot. À titre d’illustration : « c’est-à-dire » compte pour quatre mots, « aujourd’hui » pour deux mots et « va-t-on » pour deux mots, car « t » en l’occurrence lettre euphonique, ne compte pas.

Le candidat indiquera le nombre de mots à la fin de sa synthèse. Il insérera dans le texte de sa note de synthèse, tous les cinquante mots, une marque très visible, faite à l’encre et composée de deux traits : //, cette marque sera reproduite dans la marge. Il donnera aussi un titre à la synthèse du dossier. Ce titre ne compte pas dans le nombre de mots mais sera pris en compte pour affiner la notation.

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Les éléments de la notation seront les suivants :

- perception de l’essentiel (c’est-à-dire compréhension des idées et élimination de l’accessoire, aptitudeà mettre en évidence les points communs et les divergences), pertinence du titre.

- composition d’un compte-rendu aussi fidèle et aussi complet que possible (c’est-à-dire restituantexhaustivement la confrontation). La synthèse doit être entièrement rédigée et ne pas comporterd’abréviations ou de noms d’auteurs entre parenthèses par exemple.

- clarté de la synthèse, c’est-à-dire, aptitude :*à présenter clairement ce dont il est question,*à élaborer un plan rigoureux et pertinent envisageant successivement les différents aspects du thème,*à exposer ces aspects dans des paragraphes distincts, éventuellement en ouvrant chacun à l’aide

d’une question,*à faire ressortir nettement ce plan par la présence obligatoire de courtes introduction et conclusion en

tête et en fin de la synthèse.

- présentation matérielle et expression : orthographe, syntaxe, ponctuation, accentuation, qualité dustyle, vocabulaire (clarté et précision, absence d’impropriétés, maîtrise des polysémies). Un barème depénalisation sera appliqué en cas d’inobservation des règles de l’expression écrite :

3 fautes = -1 point,6 fautes = -2 points.

Le retrait maximal de points pour la formulation est de deux points.

- respect des consignes données. En cas de non-respect des consignes autres que celles portant sur laformulation ou la quantité de mots, il sera enlevé au maximum un point au total.

2. - RÉFLEXION ARGUMENTÉE (40 % de la note)

Ensuite, par un paragraphe de 120 à 150 mots maximum, le candidat répondra à la question suivante :

L’égalité entre les hommes et les femmesest-elle, selon vous, acquise dans notre société ?

Le candidat justifiera sa réponse, personnelle, avec un ou deux arguments essentiels qu’il peut éventuellement illustrer.

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TEXTE N° 1

Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, livre V, 1762.

Dans le dernier livre de l’Émile dont ce texte est extrait, Rousseau aborde la question de l’éducation des filles, à travers le personnage de Sophie. La jeune fille, aimable et polie en société, excellente ménagère, gracieuse, modeste, vertueuse, a été élevée pour former avec « l’homme nature » qu’incarne Émile, le couple idéal.

La femme est faite spécialement pour plaire à l’homme ; si l’homme doit lui plaire à son tour, c’est d’une nécessité moins directe, son mérite est dans sa puissance, il plaît par cela seul qu’il est fort. Ce n’est pas ici la loi de l’amour, j’en conviens ; mais c’est celle de la nature, antérieure à l’amour même. Cultiver dans les femmes les qualités de l’homme et négliger celles qui leur sont propres, c’est donc visiblement travailler à leur préjudice : les rusées le voient trop bien pour en être les dupes ; en tâchant d’usurper nos avantages elles n’abandonnent pas les leurs ; mais il arrive de là que, ne pouvant bien ménager les uns et les autres, parce qu’ils sont incompatibles, elles restent au-dessous de leur portée sans se mettre à la nôtre, et perdent la moitié de leur prix. Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites point de votre fille un honnête homme, comme pour donner un démenti à la nature ; faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu’elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.L’inconstance des goûts leur1 est aussi funeste que leur excès, et l’un et l’autre leur vient de la même source. Ne leur ôtez pas la gaieté, les ris, le bruit, les folâtres jeux, mais empêchez qu’elles se rassasient de l’un pour courir à l’autre, ne souffrez pas qu’un seul instant de leur vie elles ne connaissent plus de frein. Accoutumez-les à se voir interrompre au milieu de leurs jeux et ramener à d’autres soins sans murmurer. La seule habitude suffit encore en ceci, parce qu’elle ne fait que seconder la nature.Il résulte de cette contrainte, une docilité dont les femmes ont besoin de toute leur vie, puisqu’elles ne cessent jamais d’être assujetties ou à un homme ou aux jugements des hommes, et qu’il ne leur est jamais permis de se mettre au-dessus de ces jugements. La première et la plus importante qualité d’une femme est la douceur ; faite pour obéir à un être aussi imparfait que l’homme, souvent si plein de vices, et toujours si plein de défauts, elle doit apprendre de bonne heure à souffrir même l’injustice, et à supporter les torts d’un mari sans se plaindre ; ce n’est pas pour lui, c’est pour elle qu’elle doit être douce : l’aigreur et l’opiniâtreté des femmes ne font jamais qu’augmenter leurs maux et les mauvais procédés des maris ; ils sentent que ce n’est pas avec ces armes-là qu’elles doivent les vaincre. Le ciel ne les fit point insinuantes et persuasives pour devenir acariâtres ; il ne les fit point faibles pour être impérieuses ; il ne leur donna point une voix si douce pour dire des injures ; il ne leur fit point des traits si délicats pour les défigurer par la colère. Quand elles se fâchent, elles s’oublient ; elles ont souvent raison de se plaindre, mais elles ont toujours tort de gronder. Chacun doit garder le ton de son sexe ; un mari trop doux peut rendre une femme impertinente ; mais, à moins qu’un homme ne soit un monstre, la douceur d’une femme triomphe de lui tôt ou tard.Justifiez toujours les soins que vous imposez aux jeunes filles, mais imposez-leur en toujours. L’oisiveté et l’indocilité sont les deux défauts les plus dangereux pour elles et dont on guérit le moins quand on les a contractés. Les filles doivent être vigilantes et laborieuses ; ce n’est pas tout ; elles doivent être gênées 2 de bonne heure. Ce malheur 3, si c’en est un pour elles, est inséparable de leur sexe, et jamais elles ne s’en délivrent que pour en souffrir de bien plus cruels. Elles seront toute leur vie asservies à la gêne la plus continuelle et la plus sévère, qui est celle des bienséances : il faut les exercer d’abord à la contrainte, afin qu’elle ne leur coûte jamais rien, à dompter toutes leurs fantaisies pour les soumettre aux volontés d’autrui. Si elles voulaient toujours travailler on devrait quelquefois les forcer à ne rien faire. La dissipation, la frivolité, l’inconstance sont des défauts qui naissent aisément de leurs premiers goûts corrompus et toujours suivis. Pour prévenir cet abus apprenez-leur surtout à se vaincre.

1 - Aux femmes. 2 - Pleines de pudeur, en retrait, elles doivent se comporter selon les règles de la bienséance. 3 - Le fait pour les femmes d’être « gênées ».

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TEXTE N° 2

Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe, 1949

On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un Autre. En tant qu’il existe pour soi, l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié.(…) Ainsi, la passivité qui caractérisera essentiellement la femme « féminine » est un trait qui se développe en elle dès ses premières années. Mais il est faux de prétendre que c’est là une donnée biologique ; en vérité, c’est un destin qui lui est imposé par ses éducateurs et par la société. L’immense chance du garçon, c’est que sa manière d’exister pour autrui l’encourage à se poser pour soi. Il fait l’apprentissage de son existence comme libre mouvement vers le monde ; il rivalise de dureté et d’indépendance avec les autres garçons, il méprise les filles. Grimpant aux arbres, se battant avec des camarades, les affrontant dans des jeux violents, il saisit son corps comme un moyen de dominer la nature et un instrument de combat ; il s’enorgueillit de ses muscles comme de son sexe ; à travers jeux, sports, luttes, défis, épreuves, il trouve un emploi équilibré de ses forces ; en même temps, il connaît les leçons sévères de la violence ; il apprend à encaisser les coups, à mépriser la douleur, à refuser les larmes du premier âge, il entreprend, il invente, il ose. Certes, il s’éprouve aussi comme « pour autrui », il met en question sa virilité et il s’ensuit par rapport aux adultes et aux camarades bien des problèmes. Mais ce qui est très important, c’est qu’il n’y a pas d’opposition fondamentale entre le souci de cette figure objective qui est sienne et sa volonté de s’affirmer dans des projets concrets. C’est en faisant qu’il se fait être, d’un seul mouvement. Au contraire, chez la femme il y a, au départ, un conflit entre son existence autonome et son « être autre » ; on lui apprend que pour plaire il faut chercher à plaire, il faut se faire objet ; elle doit donc renoncer à son autonomie. On la traite comme une poupée vivante et on lui refuse la liberté ; ainsi se noue un cercle vicieux ; car moins elle exercera sa liberté pour comprendre, saisir et découvrir le monde qui l’entoure, moins elle trouvera en lui de ressources, moins elle osera s’affirmer comme sujet ; si on l’y encourageait, elle pourrait manifester la même exubérance vivante, la même curiosité, le même esprit d’initiative, la même hardiesse qu’un garçon, C’est ce qui arrive parfois quand on lui donne une formation virile ; beaucoup de problèmes lui sont alors épargnés. Il est intéressant de noter que c’est là le genre d’éducation qu’un père dispense volontiers à sa fille ; les femmes élevées par un homme échappent en grande partie aux tares de la féminité, Mais les mœurs s’opposent à ce qu’on traite les filles tout à fait comme des garçons. (...) À moins qu’elle ne mène une vie très solitaire, même si les parents autorisent des manières garçonnières, l’entourage de la petite fille, ses amies, ses professeurs en seront choqués. Il y aura toujours des tantes, des grand-mères, des cousines pour contrebalancer l’influence du père. Normalement, le rôle qui lui est assigné à l’égard de ses filles est secondaire. Une des malédictions qui pèse sur la femme (…) c’est que, dans son enfance, elle est abandonnée aux mains des femmes. Le garçon aussi est d’abord élevé par sa mère ; mais elle a du respect pour sa virilité et il lui échappe très vite ; tandis qu’elle entend intégrer la fille au monde féminin.

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TEXTE N° 3

Pierre Bourdieu, « La domination masculine »,Actes de la recherche en sciences sociales, 1990, volume 84, n°1

L’habitus 4 masculin ne se construit et ne s’accomplit qu’en relation avec l’espace réservé où se jouent, entre hommes, les jeux sérieux de la compétition, qu’il s’agisse des jeux de l’honneur, dont la limite est la guerre, ou des jeux qui, dans les sociétés différenciées, offrent à la libido dominandi 5, sous toutes ses formes économique, politique, religieuse, artistique, scientifique… des champs d’action possibles. Étant exclues en droit ou en fait de ces jeux, les femmes sont cantonnées dans un rôle de spectatrices ou, comme le dit Virginia Woolf, de miroirs flatteurs, qui renvoient à l’homme la figure agrandie de lui-même à laquelle il doit et veut s’égaler, et renforcent ainsi son investissement narcissique dans une image idéalisée de son identité. Dans la mesure où elle s’adresse ou paraît s’adresser à la personne dans sa singularité, et jusque dans ses bizarreries ou ses imperfections, ou même au corps, c’est-à-dire à la nature dans sa facticité, qu’elle arrache à la contingence en la constituant comme grâce, charisme, liberté, la soumission féminine apporte une forme irremplaçable de reconnaissance, justifiant celui qui en fait l’objet d’exister et d’exister comme il existe. Et il est probable que le processus de virilisation auquel tout l’ordre social conspire ne peut s’accomplir totalement qu’avec la complicité des femmes c’est-à-dire dans et par la commission oblative, attestée par l’offrande du corps (on parle de « se donner ») qui constitue sans doute la forme suprême de la reconnaissance accordée à la domination masculine dans ce qu’elle a de plus spécifique. (…) Ainsi les femmes sont littéralement mises hors jeu. La frontière magique qui les sépare des hommes coïncide avec « la ligne de démarcation mystérieuse », dont parle Virginia Woolf 6, et qui distingue la culture de la nature, le public du privé, conférant aux hommes le monopole de la culture, c’est-à-dire de l’Humanité, de l’universel. Étant renvoyés du côté du privé, donc exclues de tout ce qui est de l’ordre du public, de l’officiel, elles ne peuvent intervenir en tant que sujets, en première personne, dans les jeux, où la masculinité s’affirme et s’accomplit.(…).

Et comment ne pas voir que, si elles sont apparemment reconnues et parfois même rituellement célébrées, les activités associées à la reproduction biologique et sociale de la lignée sont encore très fortement dépréciées dans nos sociétés ? Si elles peuvent être imparties exclusivement aux femmes, c’est qu’elles sont comme niées en tant que telles et qu’elles restent subordonnées aux activités de production, seules à recevoir une sanction économique et une reconnaissance sociale véritables. On sait en effet que l’entrée des femmes dans la vie professionnelle a fourni une preuve éclatante du fait que l’activité domestique n’est pas socialement reconnue comme un véritable travail : en effet, niée ou déniée par son évidence même, l’activité domestique a continué à s’imposer aux femmes par surcroît. (…) Mais il n’est pas besoin d’aller si loin dans le temps et l’espace social pour trouver les effets de ce déni d’existence sociale : ainsi, comme si l’ambition professionnelle était tacitement refusée aux femmes, il suffit qu’elles soient portées par des femmes pour que les revendications les plus naturellement accordées aux hommes, surtout en ces temps où sont exaltées les valeurs viriles d’affirmation de soi, soient immédiatement déréalisées par l’ironie ou la gentillesse doucement condescendante. Et il n’est pas rare que, même dans les régions de l’espace social les moins dominées par les valeurs masculines, les femmes qui occupent des positions de pouvoir soient souterrainement suspectées de devoir à l’intrigue ou à la complaisance sexuelle, génératrice de protections masculines, des avantages si évidemment indus qu’ils paraissent inévitablement mal acquis.

4 - habitus : une manière d’être, une allure générale.5 - Libido dominandi : le désir de dominer.6 - Femme écrivaine anglaise.

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