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Notes du mont Royal Ceci est une œuvre tombée dans le domaine public, et hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Bibliothèque nationale de France www.notesdumontroyal.com

Notes du mont Royal · poète loue Euthydème, oncle de Py théas, vainqueur aux jeux d'ëgine, Pythéas lui-même, Ménandre son précepteur, et Thém!$IIus,son oncle maternel

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Notes du mont Royal

Ceci est une œuvre tombée dans le domaine public, et hébergée sur « No-tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Bibliothèque nationale de France

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MJTEURS GRECS HUQUÉS D'APRES USE MhTUODF NOUVELLE

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tiet ouvrage a été expliqué littéralement, traduit en français et annoté par M, Sommer, ancien *J!ève do'J'frole normale,agrégé des classes supérieures des lettres,

le texte grec a été revu par M FU*

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LES

AUTEURS GRECS EXPLIQUÉS P-INIES tXK MÉTHODE SOUVEUC

PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISES î/UKE MTTERII.EET JUSTAMXEURE PRESENTthT ÏT MOT A >|Or IKANCWS

SX REGlRI) IH<S MOT1 KRECS t\)RREsroXDAKT&

I.UtTRI CORRECTE EC PRÉCÉDÉE DU TEXTE GREC

avec de» sommaires et des notes

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PAR UNE SOCIETE DP. PROFESSEURS

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On n réuni par des traits les mot* français qui traduisent un seul mot grro.

On a imprimé en italiques les mois qu'il était neces$aïre d'ajouter pour rendre intelligible la traduction littérale, et qui n'avaient par leur équivalent dans le grée.

Enfin! les raots placés entre parenthèses doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que h version littérale.

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DES JEUX NÉMÉEN8.

Les jeux Néméens étaient ainsi appelés de Némée, ville du Péloponèse, voisine d'une forêt qui portait le même nom. On les célébrait tous les trois ou cinq ans, et ils étalent comptés entre les quatre plus fameux de la Grèce. 1U furent Institués, dit-on, par Hercule, en mémoire de la victoire qu'il avait remportée sur le lion de Némée. Pausanlas dit que ce fut Adraste, un des sept chefs do la première guerre de Thebes, qui en fut le fondateur, et telle est probablement l'opinion de Pindare (Voyez A'é-méennesy VIII» An); d'autres racontent que ce fut pour honorer la mémoire du jeune Opheltes ou Archémore, fils du roi Lycurgue, que les sept chefs argiens célébré-rent ces jeux; d'autres enfin prétendent qu'ils furent con­sacrés à Jupiter Néméen. Dans ces jeux, on courait à pied, à cheval et sur des chars; enfin, on faisait tous les exercices usités dans les grands jeux de la Grèce. C'étaient les Argiens qui les faisaient faire à leurs dépens dans la forêt de Némée, et qui en étaient les juges. Ils jugeaient en habit de deuil (sans doute en souvenir de la mort d'Archémore), et le vainqueur recevait une couronne, qui d'abord était d'olivier; mais les Argiens ayant été battus dans la guerre contre les Mcdes, changèrent l'oli­vier en une herbe funèbre nommée ache. Selon d'autres, elle fut d'ache dès l'origine en mémoire de la mort d'Ar­chémore. Les jeux Néméens formaient une ère pour les Argiens et pour les peuples du voisinage.

BOCILLET, Dictionnaire de l'Antiquité.

Pl.SDARF.

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IRGUMENTS ANALYTIQUES.

ODE L A Chromios d'Etna, vainqueur à la course des chars. Chromios, fiU d'Agésidame, ci originaire de GtMa, est célébré dans la première-et la neuvième Néméennes. Il s'était distingué h la bataille d'Hélore, livrée aux Syracusains par Géloo, tyran de Gela ; il passa ensuite à Syracuse avec Gélon, dont il devint le beau frère, plus tard, Hiéron le nomma gouverneur de la nouvelle ville d'Etna (fondée la Ire année de la 76* olympiade), et c'est pour plaire à Hiéron que Chromios se fit proclamer Etnéen.

Après l'éloge de la Sicile, Pindate vante les qualités de Chromios. Il termine par le récit du premier exploit d'Hercule» étouffant les deux serpents envoyés par îunon contre lui.

Cette ode parait avoir été composée la 4* année de la 76e olym­piade, et chantée à Ortygie, en présence de Pindare.

ODE II. A TtmodèmedAthènes, vainqueur au pancrace. Timo­derne, fils deTimoDOOs, appartenait à une famille célèbre par ses victoires dans les jeux de la Grèce.

Cette ode n'est guère qu'une courte exhortation, à laquelle se rat­tachent Téloge d'Acharnés et de Salamine, double patrie du vain* queur, et rénumération des triomphes des Timodémldes. ,

Elle parait avoir été composée et chantée h Athènes peu avant la bataille de Platée, qui eut lieu l'an 479 avant l'ère moderne.

ODE ui. A Aristoclide d*Égine9 vainqueur au pancrace. Aristo-rlide, Bis d'Aristophane, avait vaincu dans sa jeunesse aux jeux de Némée, et plus tard h ceux d'Êpidaure et de Mégare. Cette ode est de beaucoup postérieure à la victoire d'ArUtodide à Némée.

L'idée lominante est un parallèle entre le vainqueur et les Ëacides. Le poète vante surtout Pelée, Télamon, et les exploits de la jeu­nesse d'Achille. Il fait ensuite l'éloge de son héros dont il rappelle les victoires, et termine en s'excusant de lui envoy.er si tard sou poème.

Cette ode a été composée à une époque incertaine, mais dans tous

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ARGUMENTS ANALYTIQUES. 3

les cas antérieure à la pri^edT-gineparles Athéniens (4* année de I* 80* olympiade). File Tut probablement chantée dans un festin donné au Théarion pour l'anniversaire de la victoire ri'Aristocllde.

OB%1\% A Timasarqué^Éghie^vainqueurà la lutte.Tin^^fiixic, fils de Ti m oc ri te, de l'illustre famille desThéandridcs, avait déjà vaincu plusieurs fois dans tes jeux de la Grèce.

Le poète vante les charmes de la poésie, qui adoucit les peines do l'athlète. Après avoir rapi*e!6 les victoires do Timasarqne, il célèbre les exploits d'Hercule et de Télamon, revient bientôt aux héros de Me d*£gine»Teucer, Ajax, Achille, Séoptolème,et s'arrête sur la prise d'Iolcos par Pelée, el sur son hymen avecThétis. Il termine par l'éloge de Calliciès et d'Euphanès, oncle et aïeul de Timasarque, et de Mêlé-sias, son précepteur.

Cette ode, dont on ne sait pas la date précise, est antérieure à la 80* olympiade.

OPE V. A Pgthéas d>6glne9 vainqueur au pancrace. Pythéas, fils de Cléonîce, appartenait à la famille des Psalychides. il avait vaincu aux jeux de Nëmée, de Delphes et de Mégare.

La première partie de l'ode est consacrée aux aventures de Pelée h la cour d'Acaste, et à son mariage avec Thétis. Dans la seconde» le poète loue Euthydème, oncle de Py théas, vainqueur aux jeux d'ëgine, Pythéas lui-même, Ménandre son précepteur, et Thém!$IIus,son oncle maternel.

Cette ode est antérieure à la cinquième isthmique, où Pindare ce-lèbre Phylacidas, frère de Pythéas; or, comme la cinquième isthmi­que se rapporte à la première année de ta 7à* olympiade, on peut conclareque la cinquième Néméenneest antérieur*? à la bataille de Salamlne.

ODE VI. A Akimldas dÊglne, vainqueur à ta lutte. Alcimidas était de l'illustre famille des Bassides.

Le poète consacre son ode entière à la famille d'Alcimidas, qui, dit-il, semblable aux champs qui se reposent une année, fournit un héros sur deux générations. U rappelle les éclatantes victoires de Praxida-mas, aïeul d'Akimidas; il loue ensuite la famille toute entière, et e» particulier Callias etCréontidas. La victoire qu'il proclame est la 2ô* de celles remportées par les BassMes. U termine par quelques vers en l'honneur de Mélésias, instituteur d'Alcimidas.

On ne sait pas au juste l'époque à laquelle cette ode fut composée; il faut la placer entre la 75* et la 80e olympiades. Elle fut chantée à Egine.

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4 ARGUMENTS ANALYTIQUES.

OM; VIL A Sogène d*£gine9 vainqueur au jwitoA/e.'Sogène, fïU ne Théarion, était de la famille dos Kuxénides.

|je poète invoque lliihye, qui donne aux enfants une conslilution robuste ; c'est à elle que Sogène doit ses triomphes. Il consacre en* suite une grande partie de son ode è se justifier du reproche que lui adressaient les fcgînètes, d'avoiroutragé Néoptolème à Delphes dans un péan ; il raconte la mort de ce héros. Il revient ensuite h son sujet, Tait IVIoge deTliéarion, et termine par celui de Sogène» sur qui il appelle la protection d'Hercule,

celle ode est do la 4e année de la 79* olympiade ; elle Tut chantée à fcgine.

ODE YIIL A Dinis d*É$ine9 vainqueur ail stade* Dinls, de la tribu •les chariades, avait remporté deux victoires au stade. Son père, Méga.% avait aussi vaincu autrefois.

Pindare débute en célébrant la puberté et l'amour qui ont donné fcaque à Égine ; il invoque pour la patrie du vainqueur la protection île ce héros. Bientôt il flétrit l'envie qui perdit Ajaxtdont il raconte la mort. Il termine en s'adressant à Dinis et h son pèreMégas.

Cette ode Tut composée la troisième ou la quatrième année de la so* olympiade) mais l'époque des victoires de Dinis et de Mégas est incertaine.

ODE IX. A Chromlos <f Etnaf vainqueur à ta course des charst

aux jeux pythiens de Sicyone. Voyei l'argument delà première Kéméenne.

Le poète fait l'éloge d'Adrasfe, fondateur des jeux de Sicyone; il raconte sa funeste entreprise contre Thèbes. Il fait des vaux en fa* veur des habitants d'Etna, et rappelle les exploits et les vertus de Chromios.

Celle ode, ainsi que la suivante, n'appartient pas proprement aux Kéméennes, puisqu'il n'y est pas question de victoires remportées aux jeux de Némée; cependant toutes les éditions les placent à la suite des Néméennes. Celle-ci fut composée et chantée en Sicile» la première année de la 77* olympiade*

ODEX. A Thééos d'Argot, vainqueur à ta lutte, aux jeux M-catembéens d'Argot. Thééos, fils d'Hjlias, appartenait à une famille d'athlètes illustres. Lui-même avait été plusieurs fois couronné dans les jeux.

Invocation aux Gr&ces. Éloge des héros et des héroïnes sortis d'Ar* gos: Persée, Hypermnestre, Diomède, Amphiaraos, Danaé, Alcmène, mère d'Hercule. Le poète cite plusieurs athlètes d'Argon» qui ont

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ARGUMENTS ANALYTIQUES. 5

vaincu dans les jeux de ta Grèce s il revient ensuite aux vainqueurs de la famille d'H)lias,el principalement àTlirasyrlos et Antias. Ils doivent leur supériorité à la reconnaissance de Castor et de pollux, qui avaient reçu l'hospitalité de Pamphaés, l'un des ancêtres de Tliééos. Il termine par le récit du combat des Tyndarides contre Ida* et Lyncée* Pollux venge Castor frappé d'un coup mortel, et obtient sa vie de Jupiter, à condition que les deux frères passeront tour à tour h moitié du temps aux enfers, l'autre moitié dans te ciel.

On est incertain sur l'époque à laquelle fut composée cette ode; elle fut chantée à Argos, peu de temps après la victoire de Thééos.

Or>R xi. A Arlstagore,Jits d'Arcésltas, prytane de Ténédos. Cette ode est rangée, bien à tort, parmi les Kéméennes; elle fut

composée, on ne sait à quelle époque, pour l'installation d'Aristagore dans tes fondions de prytane à Ténédos, et chantée dans le prytanée même.

Invocation à Vesta. Louanges d'Arcésilas et d'Aristagore son lits. Aristagore a été plusieurs fois vainqueur dans les villes voisines de Ténédos. On reconnaît en lui le sang du Spartiate Pi sandre, qui con« duisit avec Oreste une colonie d'Éoliens à Ténédos. Le poète termine en rappelant que les vertus d'une génération ne passent pas à celle qui suit, et que l'avenir est caché aux hommes

Xot'i* \x% chiffres place*, dans le texte grec, au commencement des vers, en indiquent le nombre d'après la métrique de Disseo, et ceux qui se trou­vent à la fin désignent tes nombres correspondants de l'ancien s/slèroe.

Pour ne pis multiplier les notes, qui sont déjà nécessairement fort nom* tireuses, on * ajouté à la fia du volume un petit dictionnaire des formes dia­lectiques.

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(Strophe / . ) Auguste lieu où l'Alphée respire, rameau de l'illustre Syracuse,

séjour cWri de Diane, Ortygie, sœur de Délos, c'est toi d'abord que célèbre l'hymne mélodieux qui va clianter la louange des coursiers aux pieds rapides; je veux plaire à Jupiter Etnéen. Le char de Chro* mios et les Têtes de Kémée sollicitent de moi des louanges harmo­nieuses pour des travaux victorieux.

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PINDARE

LES NÉMÉENNES.

ODK I.

\ CHROMIOS D'ETNA

YAISQUECR A LA COURSE DES CHARS,

(ST?O?TJ a.)

'OptVffx, WX*>; Kiwi* SvpsxowSv, 8s|ivtov 'AptiiuSoç,

<j£$« agi ta i OJJLVO; dfoeicifc > 8ejiev |UY*V *^VOV

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Zr4vô; Almfov* dftiï Si XfO[x(o'J NîtLtt Tï

fcpvvst Çev&i

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(Strophe / . ) Respiration auguste

de i'Alphée(Iieu où l'Alphée respire), Ortygie, rameau de l'illustre Syracuse, lit (séjour aimé) de Diane, sœurdeDélos, de toi s'élance (par toi commence) l'hymne aux-douces-paroles pour éUMir la grande louange de chevaux aux*pieds-rapldes-comme-Ia*tempête, plaisir de (louange qui plaît à) Jupiter Etoéen; car le char de Chromios et Némée m'excitent à assembler (composer) uncliantd'-éloge pour des travaux qui-remportent-la-v ictoire.

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8 NKMKOMKAf A'.

('ÀvtKxtpoç^ a.)

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iMoï** aïjjLvïaOai cptXct. i5

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15 DtxeXfav irtei^tv £pOw$£iv xopvfaïç TMX£O>V ijvtaï; 4 •

ÔTïa e $£ Kpovfcov IMX£;XOU {xva<ïT>;pa * oî ^aXxevtloç

Xalv fitïtaiyjiov, Oajxi S^ xat *OXujA7ct45cov vXXotç

(ii/JJ/vT*. IloXXwv lîttëav xaip^v, oô ^uSct paXwv *.

a5

( Antistrophe L)

Ce sont les dieux, ce «ont «es rertu3 divines, qni ont préparé le triomphe de ce héros. Le succès élève l'homme au faite de la gloire; la Muse aime k se souvenir des noble* combats. Verse done de re­ctal , 6 Muse» sur cette Ile que donna à Pr oser pi ne le souverain maître de l'Olympe, Jupiter, le jour où d'un signe de son auguste tète il promit à la déesse que, protégée par lui,

(Épode / . ) la Sicile» fertile entre toutes les contrées» verrait s'élever dans

son sein fécond de tsuperbes et opulentes cités. Le Gis de Saturne donna en outre à celte terre un peuple de cavaliers, ami des rudes travaux de la guerre» et qui plus d'une fois a remporté la couronne aux feuilles d'or de l'olivier d'Oljmpie. De tant de titres de gloire que j'énumère, aucun n'est mensonger

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LES NÉMÊEKNES. I. 9

(XvTtatf o?ri a*,) VtyyjA &

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XOKpOV f

0$ (W.WV ttVAl.

(Ântislrophe /.) liais les commencements

ont été jetés par les dieux avec les vertus divines de ce héros. Or dans le succès est le plus haut degré d'une gloirc-supréme ; et la Muse aime à se souvenir de grandes luttes. Sème donc quelque éclat h (sur) cette lie, que Jupiter maître de l'Olympe donna & Proscrpinc, i-t il fit-un-signe-de-consentement à elle avec sa chevelure (sa tète), promettant lui devoir ériger (élever} par des sommets opulents de villes

(Épode / . ) la Sicile grasse (féconde)

étanMa-meilleiire de toute terre fertile»en»fruits; *• et le fdS'de-Saturne donna à elle un peuple qui-combat*à-cheval ambitieux (ami) de la guerre aux'armes d'airain, qui-8'est»approché en les obtenant certes fréquemment aussi des feuilles d'-or des oliviers d'-Oljropie. J'ai atteint (indiqué) de nombreuses louanges à propos (avec vérité) $ n'ayant pas Trappe le but avec fausseté (h faux).

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Oux {çKtuLii6 tcoXbv Iv (juy0*^ itXovtov XTWXO'i-

Debout, à l'entrée du vestibule, aux portes de ce héros hospita­lier, je chante ses exploits: là est préparé pour moi un digne festin, car sa demeure accueille souvent l'étranger. Aussi sa grande flme lui a gagné des cœurs vertueux, qui repoussent généreusement les traits que la calomnie lance contre lai. Les talents varient avec tes hom* mes; H faut /en suivant te droit chemin, travailler selon sa nature.

»

(AntUtrophe IL) Dans l'action se révèle la force; dans le conseil, la sagesse de

l'homme qui a reçu en naissant le don de prévoir l'avenir. Fils d'A-gésidame, ton heureux naturel réunit cette double vertu. Je n'aime point à posséder de riches trésors enfouis dans ma maison; mais,

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LFS riftMfiENNES, I. 11

( Z i p * ? ) ? . ) • E * t * v ô è

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('AvTteTpoç^ p.)

pov).aï; « oî;

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T<5v TS x*t ta*/.

lyivt h \uyfy&

( S/ropAe // . ) Mais je me tiens-debeot

chantant ses belles action* près des portes du-vestibufe de cet homme ami dès-étrangers (hospitalier), où un repas convenable a été orné (préparé) pour moi, et la maison souvent n'est pas non-éprouvée (est fréquenté**) par des hommes d'aulres-pajs; mais il a obtenu par ses libéralités des hommes de-bien apporter contre ceux qui le blâment de 1 eau contraire à (pour éteindre) la fumée de Venvie. Or tes latents d'autres hommes sont autres ; mais il faut marchant dans les routes droites faire-effort avec (selon) sa nature.

{ Antistrophe II, ) Car la force

agit (se manifeste) par l'action, mats l'esprit (la sagesse) par les conseils, chel ceux k qui prévoir ce qui doit être suit (appartient) né-avec eux (inné). Fils d'Agésidame, • eli bien dans le caractère de toi sont les usages et de ces qualités-ci et de celle-là. le ne désire point avoir dans ma maison une richesse considérable rayant cachée-et-en fouie,

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consacrant mes biens h soulager mes amis, je veux par là réassurer des ressources et an beaa renom. Car les malheureux mortels sont tous également soumis

( Êpode / / . ) aux caprices du sort. Pour moi , je garde en mou coeur le souvenir

d'Hercule» réveillant, en présence de vertus sublimes, la tradition des vieux âges s comment le fils de Jupiter, échappant aux périls de I enfantement, s'élança du sein de sa mère, arec son frère jumeau, à la divine clarté du jour,

(Strophe IIL) et comment il ne put tromper l'œil de Junon au trône d'or, lors­

qu'il entra dans des langes de safran. Transportée de courroux, la reine des dieux enroja aussitôt contre lui deux serpents* Ils trouvè­rent les portes ouvertes, et pénétrèrent jusqu'au fond du raste appar­tement, brûlant de promener autour des enfants leurs gueules avides. Hercule leva la tête, et s'essaya à son premier combat ;

12 XEMfcONIKAI A'.

('KnpS&c ?.) TTOXVTCOW/ dvSfGv 3. 'EYW 5* *II$axXso; 3 dfoty/juvi

irprçpovw;, 5o £v xofwpats ipîrfv 4 (UY&aiç ipysiov dtftîvoïv

)^Y0v 5> 33 wç, htA qnï&ffyoYi fcw jjifttcpoc -dWx* 0ctr,t4v ^

c^Xav *aï$ Aïoç 55

&4 ? ou XaOùv ypu^pavw rflfpav xpoxwtov cicdtpYavov 2YX*I£6*

dX>3t OfSSv (tafftXsa 40 effepySefoa 6vuS itl^ire ô^xovtas dt ep* 6o

Toi uîv ot/jOcwSv icoXïv jl 2< OaXauoy .uvy&v svj&v féav, tlxvowiv OJXêIï; Yvdftfov; aa îX(;otaQai ;jUtjLaom$ • 4 S' fyfàv (iiv avrttvÊv xa^ar,

irttpafo oi îcpwtov {x4yaçf 65

/

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LES REMÉEHKES. I. 13

ïpyovttt xwvaC. 'E ïùê i àvripti» 'iIf/ix)io;

àfrtxvt X6f<rt àp/«tov, r>* , avrîxa {«ci

çcv]fon d>#va

i ; akfiiv &atr,t«Y, ( E t p o ^ Y'-)

*Hp5tv y_fvî66f4vov tyxatefo $ jçijY*vôv xpox«î£v* à » à ffc<it)ia ttecâv

*££ifi£ fyixavtft; if*?. Toi (uv, «VAOV eîxôftWav , £5xv *î (ivy.ôv «vj&v

Yvdftavs e&xtCt; ' 6 21

Rtt{ât9 piy«î ,

mais subvenant à mes amis «les (arec les) biens qui sont à moi et éprouver bien (réussir) [niée), et entendre bien (avoir bonne renom-Car les attentes (vicissitudes futures) des hommes ativnombrcusespeines

{Êpode If.) viennent (sont) communes à tous.

Mais moi je m'attache à (j'admire) Hercule de-tout-coeur, excitant (rappelant) à propos de grandes sommités de vertus le discours (la tradition) antique» comment! aussitôt après que le fiU de Jupiter fuyant (échappant à) l'enfantement vint avec son frère jumeau des entrailles de sa mère à la lumière admirable,

( Strophe Ut. ) comment n'ajant pas échappé

à Juuon ru-trtae-d'or il entra-dans les langes de-conleur-de-safran ; mais la r< ine des dieux irritée dans joneccur envoya des serpents aussitôt. Ceux-ci ttonCf les portes étant ouvertes, entrèrent dans ta retraite large (spacieuse) de l'appartementy

désirant-avidemeiit promener-autour aux (des) enfants des mâchoires promptes; niais lui (Hercule) éleva sa léte droite, et pou Ma première-foi* fiM'essai d'un combat,

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H iNËMEOMKAI À'.

(Avttcfpo?^ /•)

*

nXS;e Yovoùx«ç,&aiTi5/ov «\ Xxa^va; ipfflùvsài\r/w

50 xsl Y J> ctôxa, icoeciv £ft«irXo{ àpousai?* 3 «îçO etpoj-jxvîç, *?[xti>; auuvev fôptv xvw$a).wv- 76

'IV/i Si KaSjjuuov £yol yocXxtoi; fôpajxov aiv JïtXot;

(iÔpoor

£v /epl S' *Ajxçitpuwv xoXttô ip^&v tivaa^wv ça-

cyavav 3(i

ÏXêT\ à£efat£ efofeuji ttrirsff. To Y*? oîxeïov ntlÇct

wavô* 6JJU5; 4 •

(Antislrophe #//.) de ses doux mains invincibles* il saisit le cou des deui monstres,

cl la puissante étreinte qui les étouffe, arrache la vie de leurs corps épourant&bles.Un mortel effroi glace les femmes qui s'empressaient autour du lit d'Alemène; elle-même» presque sans voile, s'élance de sa couche pour repousser l'attaque des serpents.

(Épodeltr.) Bientôt les chefs des Cadméens accourent en foule, couverts de leurs

armes d'airain; Amphitryon tient aussi, brandissant dans sa main un glaire nu, le cœur percé des plus rites douleurs. Le malheur qui nous frappe nous trouve tous également sensibles ; l'âme se con­sole vite des infortunes d'autrui.

1

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LES NftMèf.NNES. I. 15

t i

('Avtistpoçn y--)

éfuxtot;

avy £vwv ' ZP vo; &

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Bi)*^ &è dt^t

£xft>.£& YW*I**;#

ô$at r>/ôv 4frlY«<jac >iyu 'A).xjrf4va;-

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( ' K i t ^ i * Y'-) TaZv %

iΣ*lWy ifyy,i

'Aiifttfvuv SI (xito,

çi«Y«vov YVJt v xo> *'/5, tVKtU

T4 Y*? (ÀxtVit

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(Antistrophe III.) ayant saisi

de ses deux mains qui-ne-lais$aicnt*pas*fuir les deux serpents par fet/rs cous; et le tempbpendant lequel H tes serra fit-ethaler Uurs vies de leurs membres (corps) inexprimables (énormes) à eux étouffés. Mais certes un trait (une doutent) insupportable frappa tes femmes , toutes celles qui se trouvaient portant-aide à la couche d'Atcmène ; et en effet elle-même » sfétant élancée arec ses pieds de sa couTcrtore (de son Ht) sans-voile (sans robe), cependant (quoique à peine vêtue) écartait (repoussait) l'injure (t'attaque) des bêtes.

(Épode / / / . ) Et bientôt

(es chefs des Cadméens accoururent serrés (en foule) avec leurs armes d'*airain ; et Amphitryon vint, brandi&ant dans sa main un glaive nu (tiré) du fourreau, frappé (atteint) de chagrins aigus. Car le malheur propre à lui presse (accable) tout homme pareillement; mais le cœur est aussitôt (bientôt) saïu-affliction au sujet du deuil d'«autrui.

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<C NEMKOXIKAI A'. ( £ t p o ? ^ ar.)

tspicvS» te uiyjîîfç f« El£e y i p ÉXVOJJUOV

X9;aa TI xal $6vajAiv

otou • TcaXfyYXwssov £s ot dtôavatot

GO Ififxova S* /xxiXEStv A i ^ (tyfetw rcpof atav ^o /ov f 90

d&Oljjavriv' Tetpecfov 3# b Zi <A ^piÇe xal navrl

('Avtiatpo?^ 3*.) &«ou; jjtiv iv xlptf» xtavtov, 9S &aov; ce Trovrt ôîfccK dft£po$£xflrç4

(i4y av 100

{Strophe /F.) Cependant il s'arrête plein d'un étonnement à la fois pénible et

doux. Il venait de voir le courage et la force prodigieuse de son fils, et les immortels avaient démenli le récit des messagers. Il fit teoir le sublime interprète du très-haut lupiter, le réridique Tirésias, qui habitait près de lui ; celui-ci annonça au roi et à toute la foule assem­blée les épreuves que l'enfant subirait un jour,

(Antistrophe IV.) et combien de monstres barbares il exterminerait sur terre et sur

mer ; il prédit qu'il lîîrerait au trépas des brigands odieux marchant avec insolence dans les toies de l'iuiqnité; il dit que le jour où le* dieux se rencontreraient arec les géants dans les plaines'de Phlégra,

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LES NÊMÉENNES. I. 17 ^

tsfKvû te. EWa y*P

x*i Svvajuv uîow *

8e«v <A K*).fyY>.6>5<J0v

•Exxi)î*î îè *£0?4tay Iïoxûv

yeitova,

6ftèç?dcÇevci xi\ «avtt <rrf*T$, xofetg tuerais

('Avfccfpo?^ y* ) &r<y w; {ilv 6?,$*$

AtèpoWx** xtxvcbv

&*?OVÎ # X&/TW "

x*l 0 î £ viv

Tivi àv?f r; t4v iy^tatov

c\rt %6y$ n).fty{<j>,

Kal yip Ivsitev, 5t*v Seot lv *£#« «lOiy^s; àvttàjûwi riyivtw^t

(Strophe IV.) Et H s'arrêta

mêlé (éprouvant un mélange) de stupeur difficiles-supporter (pénible) et agréable. Car il vît et le courage extraordinaire et la force de son (ils; elle* immortels avaientItfftfrK4flui

***** (faux) le récit des messagers Et il appela (manda) le prophète distingué du très-haut Jupiter te prophète qui était voisin de lui, Tirésias aux*prédictious«rértdiques ; et celui-ci (Tirésias) dit à lui et à toute la Tonte présente » avec quelles fortunes (événements) il aurait-commerce (serait aux prisa),

(Antistrophe IV.) combien de monstres

sans-notions-de-justice ayant tué (tuant) sur la terre-ferme, et combien sur la mer ; et il dit lui devoir donner à la mort (faire périr) certain des hommes (plus d'un liom-le plus odieux (tièa-odieux) [me) s'avancent avec une insolence oblique (injuste). Et en effet il dit, quand les dieux dans la plaine de Phlégra irafent-à~la-rencontredes Géants dans un combat,

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1 8 NEMEON'IKAI A'.

<**/*{*? io5 70 £st//ï*v TOV éticavtoc yprfvov rcoiviv /,a/ovr* IfcfpeTOv

V*H*A %[ttkt^> tf^Al KfOvi$a CêUVOV aîv^cnv Sotxov s .

les g^jMlj| tomberaient sous ses flèches, et souilleraient dans fa pous­sière leur brillante chevelure;

(ÉpodelV.) qu'enfin, an sein de la p a k , digue pri t de ses vastes t r a v a u t , il

jouirait d'un repos éternel dans les demeures fortunées; qu'il obtien­drait ta florissante Hébé pour épouse, et qu'après avoir célébré son hvmen » il habiterait un palais auguste près du fils de Saturne*

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US HÉMÊLKMES. !. 19

fab 0l1SftÏ4t pùéuv xcCvov

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6aX4ài# 'Hftw

«ip Ai KwAfa*

% •

sous les jets (sous les coups) des traits de lui la chevelure éclatante des Géants devoir être mêlée (souillée)

(Épode IV.) à la terre (de poussière);

lui à la vérité dans (au sein de) la paix ayant obtenu comme récompense de-choix (distinguée) de ses grands travaux le repos dans une durée continua pendant tout le temps (l'éternité) dans les palais fortunés des dieux, ayant reçu pour épouse la fraîche (jeune) Hébé et avant célébré-par-un-festin ton hymen, devoir louer (se plaire à, habiter) une demeure auguste près de Jupiter fils-de-Saturne»

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20 NEMEOXIKAI.

EIA02 B\

TIMOÀHMQ A0HNAK2

IIArKPATIAETM K

(Strophe L) Les HomérMes, chanteurs de vers épiques, préludent ordinairement

par les louanges de lupiler ; de même ce héros a commencé le cours de ses victoires aux jeux sacrés dans la forêt si souvent célébrée de Jnpiler ftéméen.

(Strophe IL Mais puisque le temps qui le conduit dans la route de ses pères

lui a donné d'élre l'ornement delà grande Athènes, Il faut encore que le flls de Timonoos cueille sourent les belles fleurs des jeu* lilhmiqnes, que souvent H soit vainqueur aux jeux Pylhîens. Ne * oit-on pa?

i.

(£tpo?^ a\) 'Op&vm'p x*\ 'O^pBai 2

£«f?f Siy Iftlwv x*it6)X dtotîol £f)WT*t, Atoî Ix irpooijAiou 3 * x%\ 6? *v$p 4

x*raêoX3w5 ttpwv àyom>y* vtxoi of>(a<££îexT*i ?tpo>-

ï £v «OXUU(XV T<J> Ai&< £X*st •• ' (Etpo?* pT.) >

'OçsfXet $' 2tt 7 , îc«tpi«v «?ir«p x«V 634v viv ttâvnopTtbç ô 10 aîwv taî« pif&k'tti Si&àxt x&uov 'AQavatç, 0*ui (xlv 'bOtxia&ov $p{*e<3dat x&Xiatov dtorcov,

Iv ]Io0(ow£ te vixïv i5 10 Tijxovfoo IMïO\ *Esti 8' &ixo?

L:

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LES HËMÉEHHES. 21

ODE II.

A TIMODÈME D'ATHÈNES

VAINQUEUR AU PANCRACE

(£tpo?f, a'.) "Ofevitep

xaî 'Ofiri($»

£pyaovt4i xaxtàli, éx Aiô; spov.p.C<w • xal

Séïîxtat «pana? x4taêo).àv

àYtovwv t££<uv £v â)/7U

(£tpo?4 P-) 'OfsfXet&ttt,

etutp aWr/

x»tà 68&v «atfCav &jux< vtv X£T(I&Y

taî; |UYi)it; 'AMvatï #

dutov x&itet *v

V1X«V t î i

é* IIv$f ttftv.

(Strophe / .) D'où (par où)

aussi le» Homérides chantres de vers cousus commencent le plus sourent, c'est-à-dire de (par) Jupiter comme prélude; par là aussi commençant cet homme (ce héros) a reçu (troové, jeté) le premier fondement de la victoire des combats (jeux) sacré* dans le bois sacré célébré-par-beaucoup-d'hymne* de Jupiter Kéméen,

(Strophe lt<) Mai*il faut encore,

si toutefois l'ége (le temps) qui'te-mène-droit dans la route de-s«-pères a donné lui comme un ornement à la grande Athènes « il faut te fils de Timonoo* cueillir fréquemment la fleur (couronne) très-belle des jeux Isthmiques, et vaincre fréquemment dans tes combats Pythiques. Or il est naturel

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(Strophe i / / . ) Orion suivre toujours de pris les Pléiades des montagnes ? Certes,

Salamïoe peut bien nourrir uu nomme belliqueux, k Troie» Hector a éprouvé Ajax ; et toi, Tlmodèroe, ta force et ton courage au pan* trace te donnent la gloire.

(Strophe IV.) Acharnes aussi est depuis longtemps renommée pour la bravoure

de ses enfants. Parmi eux, on cite les Timodémides comme les plus vaillantsau\ combats. Quatre fois, au pied du superbe Parnasse, ils ont remporté la victoire dans les luîtes; et tes juges corinthiens,

(Strophe F.) dans les vallée* du brave Pélops, leur ont huit fois décerné la

rouroLiie ; il en ont conqnis sept i Néraée, et d'innombrables dans

t

NEMEOMKM B\

2MV3TC;. ?KV Tfwta ujv "Jùwp Àïavtoî &4wev *•

îO Tt{AÔ$rftue, cl 3* àXxi

(Expose?.)

Ti{Ao£i;<J>fôai i{o/jâtftTOi irpoMyovTai*

Hapi JJL*V &}tjjU$ovri Ilapva<?cj>3 Tfffatp*; i$ dtë9X«v

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20 àX)À Kop ivOûov 6*0 )T(OV

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us titMtmyfs. IL 23

(£tpo?f4 Y'. î

veta4u jin fi£*fa» Y* lle>4t£3c*v £f ;t£v. Kat jtàv i £&g|u; Y*

'Extup iv.vrjv* Atsvto; • à/xi î ï Tlifepo; n*Y*f*"VJ

(Stpo?^ 7.)

àjtçt *jtta;, Ttnwr itèai KfO)iYOVT«t

ifcX&TOTOt.

Ilajà |tlv Ilxpvgury

«««fa; vîxa;* à»à

çiaim KofMtwy

ia).ov H&H;*;

GXTù orcjâvo'.;*

ta &

&Y<5vt À w ;

ttaraova

(Strophe III.) Qfion

aller (marcher) non loiq certes des Pléiades des-montagnes. Kt assurément Salamine du moins est capable de nourrir (produire) un homme vailfant il Troie Hector a entendu (éprouvé) Ajax; et la force courageuse du (au) pancrace augmente (Honore) toi, à TimoJèine.

(Strophe IV.) Acharnes d'un autre côté est dite (reuomméc>depuîs-toiigten»ps comme féconde-eiriiommes-braves ; et dans toutes les occasions autour des (dans les) luttes, les Timodémides sont citéfrde-préférence aux autres comme très-supérieurs. Auprès du Parnasse qui<règne-haut (élevé) ils oui remporté des luttes quatre victoires; ruais (et de plus) par te jugement cfhommes Corinthien?

( Strophe 1'. ) dans les sinuosités (vallons)

du brave Pélops U> se sont approchés déjà de huit couronnes; et de sept à Némée ; mais ies succès qtfits ont obtenus dans-leur-patrie dans le combat de Jupiter sont plus grands

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s

** NBMEONIKAI B .

<XM i f o m '. Tôv, oi itoXïiai, xwtji*vm TIJAO^JJUJ) j ollV tVxMï V99T<>> * *

leur pairie, au* jeu* de Jupiter. Citoyeus, chantez pour Timod les louanges du dieu, et célébrez le glorieux retour da Taloqoear, Préludez de vos toix

k

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J 4

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b *

LES K£.M£EKtSES. H. 2 5

ÏP-

A{*tyV>. \J mHrci » XWtiiÎQtTc

Tiji^r^tv f$v eïvtcwpcvvlti' iî«f x«* & çw4 Ô£v$U>4?.

qu'un nombre (sont innombrable*). 0 citoyen. cél&rez-par-Tosh) tunes pour Timodème * celui-ci (Jupiter) *vec le retour glorieuv du vainqueur; et commencez (préluda) trec une voix agréablement-mélodieuse.

«

*•-

I £ 3

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26 hEMEONIKAl

I •

Eidoz r.

API?1X)KAEI<\H AiriNHTH

lurKPATiAîrrH.

(Srftç ^ a*.) lU iwvia Mofoa, tuÏT«p {{mepi *, Xfaaopat,

tiv îCOXU*&*V * Iv tipour^vi Ncaciot

f*co A»p($* VïOTV Aïyivav 8. *Vfan Y p 5

JUWT* tn 'Aaw M*) * lAiXiY^pwvxmovcc

S XWJJLWV & vianrfci, clOiv &c« uat^avot. Ivja) 5i itpîyo; dtXXo JJÙV iXXou * io aOXomfa $i JA*XW* àot&v çiXtï, T« dtvwv àpvtïv te $e;touat'ïv àitaîov,

CAvTioxpoç^ a*.)

10 if/t i1 oopavov fcoXtmf iX* xpéovri, Ouyiicp,

(Strophe r.) Auguste Muse, notre mère » je t'ai supplie, Tiens, en ce Jour où se

célèbrent les files de Némée, Tiens miter l'Ue Dorieone, l'hospila-Itère Êgine. Près des eaux de l'Asope, des choeurs de Jeunes gens, prêts à ebanter l'hymne harmonieux, attendent impatiemment ta voix. Chaque chose en appelle une autre; ce que laTictoIre rem­portée dans les jeux aime par-dessus tout, c'est la TOIX du poète, digne accompagnement des couronnes et des rertus.

{Antistrophe h) Fais donc jaillir de mon Ame des flots de poésie; commence, 6

toi sa fille, un hymne agréable au souverain maître du ciel et des

t.*

B - M

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I

-4

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LES NÉMÊENNES. 17

ODK III.

A ARISTOCMDE D'ÉGINR

VAINQUEUR AU PANCRACE

i

1ÏÛ*ôîvt*M?fe«, &|ux£px yÂxif 9

txw Atyw xtt viiov dup&x

Kxi Y»? Ww •Aaonciw

(icliY fvwv juvovu, , paiépmt £K« atfev.

&<{$ |ùv ÎU.W * aftovtxfc & çt>4Î |i&ura 4ot?dn f

*?(?&**¥

àfctôv Tl. ('AvTiatpoçn «'•)

'OxaÇe

i^kMv* ta;" dpX« îi^vov

i

(Strophe / . ) o auguste Muse ,

notre mère je t Vu prie » pendant la (ète-men$uelle Néutéeune Tiens à £gine nie Dorienne fréquentée^-beaucoup-d'étrangers. Car près de l'eau (du ruisseau) de-l'Asope des jeunes gens artisans (chanteurs) d'hymne» à*la*voU*douce (harmonieux) attendent, dé$irant-viTeroeot la roix de toi. Or une aotre chose a-soif d'une autre; mais larictoire-aux-jeux aime le plus (dédre surtout) le chaut, compagnon le plus à droite (le plus convenable) des couronnes et des rerlus.

(Antistrophe f.) Fournis (rais sortir)

de ma pensée (de mon âme) Tabondance de lui (du chant) ; et commence on hymne agréable au sourerain du ciel aus-nombreuses*nuées,

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2* NEMKOMKU I \

09X«J.*Y vjmv • • fyw $ï XCIVtftV vs juv é?p4i; *

Xvp f xt XWVHOJIVI. X«f iivv* $' H" iwvov, *o

/<*P*C iY*V* *» MvpJJllîoVtî fv» TEfOTCpW

o>xTt$av, Sv ic«X«tyaw à y ^ * *

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iv«Yxp«Tiw ovôXip5 * X*JWTW?«WY £i nXaySv

Kl $' tôv x«Xo< Jfpîwv T* lwtôv« t*°???

20 dvop&it; fatcpiatai; 2ir£6* 7 naï; 'Apiw^avîv;, ov

xéu np&rr»> 35

i o i n v £X* xiovwv Offip'flpïxXe^ wepîv eOuatptç 8 ,

nuées; je marierai ton chant à leurs voix et à la lyre. Jupiter ac­

cueillera favorablement ces vers consacrés à la gloire d'une contré*

où habitèrent autrefois les v-^CLns. Grâce & ta protection, Aris*

toclide D*a pas souillé l'antique honneur de leurs assemblées; il n*a

pas faibli dans cet assaut

(Épode I. )

livré par de vigoureux lutteurs : il rapporte du moins des vastes

plaines de Kémée une palme éclatante, baume salutaire à ses plaies

«louloureuses. PuUque le fils d'Aristophane, par des exploits dignes

de sa beauté» s'est élevé aux plus hautes vertus, il ne lui est point

donné désormais de pénétrer dans des mers inabordables, au delà

des colonnes qu'Hercule,

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I-F-S . II!. 29

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xeîw Xfipï te, rEÏ« tt X*j{r»v*

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&-§ 'Âpmwleiia; vix {(tfavtv

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ILiXsylil; x « i ttàv &??sv

iccpwfartl (K*w5o; a'.)

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Et & fw/ xi)ô; Ifayé te &tXOT0t

*aïî tymefavtv;

avouai; foetprara'.;,

?Kf<fY X?0?U

uicèp Xïâv&w'H^ax/eo;,

d /ol sa fillej et moi je communiquerai (marierai) lui (l'hymne) et aux chants de ceuvei (Je* jeunes fginètesj et à h lyre. Mali Jupiter aura pour agréalte ce travail (cet fijrrane), omen>ent (composé à la gloiie) de cef/e confiée, ou habitèrent les MjriuMons précédents (anciens) desquels Arisloclide xxà pas souillé par Jes sujcUde-bonte (assemblée dcpuis-Ionglemps-renomiuée n'ayant pas été amolli (alaltu) grâce à ta providence, 6 31 use, panni la foule-nombreuse douée-de-forces-extraordtnaires

( Épode I. ) du pancrace (des lutteurs) ;

mais il emporte (il a) du moins la belle-victoire h Némée au wasles-plaines comme remède salutaire des coups fatigants. Mais si (puisque) étant beau et faisant des actions convenables (qui répondent) à sa beauté » le fils d'Aristopliane est arrivé à (a atteint) les vertu s-viriles les plus élevées, il n'est plus facile pour tut de franchir en allant eu avant une mer inaccessible

au delà des colonnes d'Bercuie,

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30 SKMKOMKAI I \

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2-î jttïÇ ' , fol IttJAfttjAW X«u£«lV« Y9JTVJ t f r ' K ,

x*\ Y** f p i f ew i *• 8vu i , Ttvx icfàç *X).*5*itiv 45

axe«v IJAOV WXTOV ttipijittfsïi 3 j

AtaxS ce ^*al yfw w Mofrav ^fpïtv.

'KICCTOU Si Xoyw 3tx*ç acn'/C, &Xoç aïvtïv 4 • 5o

30 ofô* «XXOTJKWV £f&mt £vop\ <p£pity xpfawsc 6 .

?Xvxu ti Y*^ï{A*V, ïl*Xai»ï<n o* Iv ap$x?T< 7 55

(Strophe IL)

ce héros dieu, posa comme d'illustres témoins de sa navigation aux

extrémités du monde, lorsqu'il dompta sur les mers des monstres

d'une force prodigieuse, et que, sondant les courants et les bas-

fonds, it atteignit le dernier terme accessible à l'lK>nime,et fixa les

bornes do la terre, liais, A mon âme, ter* quel promontoire lointain

détournes-tu ma course? Conduis, je le veux, conduis ma muse

vers Eaque et sa postérité. Quand je t'ordonne de célébrer les iKXrt*

mes de lien, mes paroles respirent la plus sainte justice;

{Antistrophe II.)

et d'ailleurs le poète ne doit pas se laisser séduire par des noms étran­

gers. Cherche dans ta patrie. Tu y trouveras assez de gloire pour

l'inspirer des chants mélodieux. Chez les générations courageuses

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LES N&HEKfNES. III. SI

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2|iftv *)oov;

ce fl^iv Mofeov • Atox$ ytft% te. 'Ame; 8è îîxa;, «Ivtïv e?>6;, ÎKttai )ôt«|i *

('AvTistpoçr, ^ ) ovîi Epau;

xpfiwvc; ^petv àv^. Mittve oïxoîcv.

xirjwv xoriçopw Y9?4|LCV ti 483-

que le lieras dieu t posée* (établies) comme témoins illustres de sa navigation extrême (aux extrémités du monde) ; et il dompta sur les mers des monstres d'une* force-prodigieuse, et do plus découTrit-par-se$>inTe$Hgattons (mon­tes courants des tas-fonds» (da) par où il arriva au terme abordable de tout voyage , et détermina (précisa) la terre (ses limites). 0 mon Ame, vers quel promontoire étranger changes-tu (détournes-tu) ma navigation? Je dis (j'ordonne) toi porter (conduire) ma Muse à (vers) Éaque et $a race. Or la fleur de la justice, c'est-à-dire louer des gens de-bieo, suit (s'attache à) ma parole;

( Antistrophe If. ) et les désirs (la passion)

des choses étrangères ne sont (n*est) pas préférable à porter (à avoir) pour un homme* Cherche

de ta maison (chez toi, dans ta pairie) Et tu as reçu (lu y trouves) une gloire commode (à ta portée) pour chanter quelque chose de doux. Car parmi les vertus antiques

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32 NEMF.ONIKAI f,

3; x*\ 'IwXxov eTXï JXOVSç £vsu CTfmtî; *, 35 XïI iwrvfcv OCTIV Xftr ugpjuv 6o

'J'eXvjtwv *IoXa it*p*«T4ta< Iwv ?ictp<uv * • ÇRnytbtp.)

XïI ^ ; i ysàxôtoÇov *\JMCÇ9VW p*T*£Xx&v & 65 tir«ro ot ô • oùîl [AIV W M <po£o{ jvfyft&juic firiwtv

dtxaàv cpptvtov,

S? -5è îrôaxt* ly«, '{*çr,Yo; «W,p âXtot' aXX» îTVÉWV * ov iw* âtpexét

xitlfc IWOï, uypiïv o1 apevSv àveXsi voo> Y^îTotl«

ries anciens âges» le roi Pelée était fier de s'être taillé la plus lourde lance; Pelée qui, seul et sans armée, s'empara d'iolcos, qui sut bientôt dompter Thélis, déesse de la mer. Après lui le robuste Télamon fit perdre la vie à Laoraédou, en combattant aux côtés d'iolas;

{Épode / / . ) plus tard, arec ce même héros, il marcha contre l'armée des Ama*

zones, et jamais la peur, qui abat les mortels, ne diminua l'énergie de son âme» C'est que l'homme est bien Fort, quand sa valeur est née arec Ini ; mais, s'il doit ses qualités à l'art seul, tonjours obs­cur, toujours agitant dans son esprit mille projets divers, il ne s'a* vance jamais d'un pied sûr, et entreprend sans rien achever d'innom­brables travaux.

(Strophe III.) Le blond Achille aussi,encore enfant, et lorsqu'il habitait la

1

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1RS .NKMÊtSSfcS. III. 33

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atyjiiv CKIJ*»OV • 5; %%\ tiY&t "|u)xy* pivo; avivorfixti;, xai xitê^îf^r* i]fxv*r4:t B ï m iWYitar/. Tdiud» 2 î cd? V î O M ; ,

èwv K*jx-jTMa; *Iô>x iniyn \t^iWa%'

CK*<j>3*; p*. ) Xtt TSAl ÎXiXQ OÏ

;i!T«£)xiv y^ilxôtoïof 'AuaJïKin * vi5s note ?£&>; itZyAi'it; Î7ïV>ji (ItV

ixjiiv Çf îv&v. Tt; «i pjîOa suya

T^inf^^' 5; & ïy« otîaxti, ivr.p 4*îTV'£; KV«i>V

ôAtart àVXa ov wor* xaté&t r.oîi àtpixit, Tfsvevat & %ô*> 4TC>î;

àjtxâv JlVfMCV.

(ÏTfO?>i ^ ) 2»%W; & 'AyOri*

ta (ilv { l iw/ Iv3ôiw.;«ln).vfi;f

est ceci que le roi Pelée s'est réjoui. ayant coupé (s'étant taillé} une laueepius^ratidc-quc-lesaulrt**; pétée qui aussi prit lolcosseul sans une armée, et saisît (*loinj»ta) promptement Thétts déesse de-la-roer. Et Ttiatnon aux-forces-immenses, étaut auvcdtésd'Iolas» détruisit Laomédon;

(Kpode tt.) et uu jour il suivit lui (toh«)

vers la force (l'année) aux-arcs-d'airam «les Amazones ; tt jamais la peur qui-dompte-toliou-tnc* n*a fait*ccsser on lui Il vigueur (l'énergie) iWson àme. Car un homme remporte grandement par un grand-mérite né-avec lui (inué eu lui) ; au contraire celui qui posait; des qualités enseignées (appris es), homme obscur respiraut (agitant dans son r>pril) d'autres fois d'au 1res projets ne s'est jamais araucé d*un pied sûr, mais goûte (tente) avec un esprit qui-n'achèvc-rien des vertus (des hauts faits) au-nombredc-divmilletsansnombtr)

{Strophe lit.) \& blond Achille aussi

alors demeurant dans la maison de Philjre,

2 .

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31 NEMEOMKAI T.

;x«y* XcovTcwtv iypoijpoi; &ïp«tfiv ^ôvov,

xiirsvj; t* evztpf, acôuvtx 81 ir«p& Kpwfêr*

I;ixr«ç toiçpfiwr £Xw o* £Wm* av /p^vw ' 8 5

50 TO7 tOfy&ov "Apveufc ve x*\ Opwu* 'A9«v*9

XTCIWT' Aa^ov; ctviv xgvwv SoXîwv 0* fpxcwv*

TIdî$ov' Évoov V£YCI 3» **l ftwuev 'AtfxX^mov 4,

55 xhv ^3pjtaxo)v $(5*$e jxiXaxo/ïtpavouov 6* 95

demeure de Philyre,se faisait un jeu des plus audacieuses entre-

prises; sonrentsa main brandissait un jaretot armé d'un fer court;

aussi impétueux que les renia, il triomphait dans la lutte des lions

sauvages» exterminait les sangliers, et apportait aux pieds du

centaure, fils de Saturne, leurs membres encore palpitants : il avait

six ans lorsqu'il s'essayait ainsi; et durant toute sa vie» Diane et

l'intrépide Miuerve le virent avec admiration

(Aniislrophe III.)

tuer les cerfs sans avoir besoin de chiens ou de toiles perfides;

tant ses pieds étaient rapides I Je répète ici la tradition des anciens

hommes : le sage Chiron éleva, sous son toit de pierre, Jason et en*

suite Esculape, à qui il enseigna les secrets bienfaisants de la méde*

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LES III. 35

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U W M W iYjttujw;, fYXlfC* TC t&KÇWÎ |

xojuÇe fè « f x K i n r / ^ KpovKxv ceofmx dwOjixivovtx, iiixrfi TOXpàtOY *

ixettx Si 4Xw Sv Xf6m wÂjteju; « xsi •?a«ïafÀWvx

xtcCvovtx D.i?yj;fcvj xwflv épxcwv te &tàw * xoiuaxe fip 1CO90ÎV.

'Ey.w ïs tovto Iiw; JeYojavov

XeCpwv flxfotiiStx

i4*ovx, xxî luette* 'AffxXfciov , rtv ££x£c vojwv

fXMiixuv

étant enfant fai$ait*a*$e*jouant de grande* actions » brandissant fréquemment lia ses mains un javelot au-fer-court » et pareillement 1 (aussi prompt que) le* reots il faisait (donnait) te carnage (la mort) dans le combat aux lions sauvages, et tuait les san^ers, et apportait près du Centaure fifc-de-Saturne leurs corps palpitants » étant âgé-de-siwns et faisant cela dans-les-premiers-et ensuite [temps ; pendant fout le temps de sa vie et Diane et l'intrépide Minette Yojaient-atee-admiration lui

{Antistrophe / / / • ) tuant les cer&sans chiens

et sans filets trompeurs : car il l'emportait par ses pieds (sa titesse). Or j'ai (je sais) ce récit dit (raconté) par les premiers (anciens) hommes : Chiron au vp rotondes-pensées (sage) nourrit (életa) dans (sous) son toit de-pierres Jason, et ensuite Esculape, à qui il enseigna la loi (l'emploi) avec-une-maîn-douce (qui soulage) des remèdes ;

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3S NEME0NIKA1 I*

YVUSSU» o* aSxtc ày\x6x'iÇKQv

Xr,p£&; Ovyatpa *t yovov Tî ot ç£ptatov

amaX/*vf £v aputvot'ît îtoïvxa Guuov au£<ov *, 100

&ppa QxXaffefaK av/uov/ t7T«ï-yt TTEU^OEIç

CO 6 ^ Tponav, Soptxtuîtov àXotX&v Àuxuov t$ trpoçuc-

vot xal 4>puywv io5

Àî0tO7rec<ji /£?£«<> Iv çpaa\ irlÇaid* 3, &co* erçi tjxvj

xofpotvcx; fcfea

7T«Xiv otxao' ivvlibç Çafir^ 'EXcvoto * M/tavcoy jio-

Xoi. 110

TrAAaoy2c dfpapî ç YY0* AfaxtSSv autoôev 5 '

63 Zev, Tcôv yip «Tjjia, <r/o S* dtyMv *> ™v Sjxvo; lëaXcv» 115

ciné ; plus tard il unit à Pelée la belle Thétis, fille de Nérée, et donna *es soins à son noble fils, dont il forma le cœur par les plus sages préceptes ,

(Épode / / / . ) Afin que porté sur les flots et par le souffle des vents jusque sous les

murs de Troie, il entendit sans pâlir le cri de guerre et le bruit de» lances des Lycicns, des Phngîen*, des Dardaniens, et que, luttant contre les Ethiopiens armés de piques, il résolût dans son cour de fermer & l'impétueux Memnon leur roi, cousin d'fiélénus, tout retour dans sa patrie.

{Strophe IV.)

De là rajonne au loin la gloire de* ËacKles. C'est ton sang, 6 Ju­piter » ce sont (es jeux que célèbre cet hymne ou la voit des jeunes

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1RS Nf.Mf.t.WNE.S. III. 37

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6j^a îcejif Osi; OT;ô Tfwtav

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Ç YTfOî ÀtaxuSi*/

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et plus lard il maria à Pelée la fille de Kérée Théiis auvbeauvbras, et il nourrit-avec-tendresse à elle son enfant très-noble faisant croître (formant) 5o/i cceur tout-entier dans (par) des leçons convenables,

(Épode III.) afin que envo)é (conduit)

sous tes murs de Troie parles imputions (le souf!1e)maritimc des vents, il attendit-de-pied-ferme le cri-de-guerre mêlé-au-bruit-de' lances et des Lyciens et des Phrygiens et des DanIamen$, et qu'ayant mêtéjes mains (cornbalto) avec les Ethiopiens qui-porteiit-des-Iances, il se fixât cette résolution dans l'esprit, que l'impétueux Meninon leur roi, cousin d'fféVniiSj ne vint pas à eu\ en arrière de nouveau (ne retournât pas) à**a-maison (dans sa patrie),

(Strophe IV.) Delà

l'éclat des Éacides s'est adapté (a découle, est sorti) rojonnant-aii'Ioin : 6 Jupiter cfest ton «angeu effet, et if est le combat de lot (qui t'est consacré), que cet hymne a lancé (chanté),

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38 NfcMKONIKAI T.

&rl v£wv Iffi/wptov /oîpjtoc xeXot&cov.

IV>4 oi vixoefopw civ 'AptfroxXcfèa irplirst •,

£; t«v?s vîcov tuxX/ï TtfOîéOYjxe TAyc* i ao

70 IluOtw Oedtftov *. 'Ev ce ïcecpa tslo; 3

£v «awl vïoiçi irait» év âvSpaiiv iv^p, xpirav i a 5

£v îtaXaitlpowi f sfo? 6* &MTOV oTov ^OJXêV

,3^/KOV 39voç. 'E).3 Se x*\ tlssafaç <Jp£ti$ i3o

75 6 (i*xpo$ aîwv, çfovsïv ô* 2v/im TO itapxei{«vov 6.

ïMV oôx &ce9tt, Xcttpe, çfXoç. 'E-fw TO?S toi

Tç«uTto> uejxiYjxévov {xéXt Xtvxoi

habitants d'Êgine chante un triomphe national, oui, il est bien

digne de ces chants, cet Aristoclide dont la victoire et les nobles tra­

vaux viennent de doter cette Ile et le sacré Théarion d'Apollon Pythien

d'un renom glorieux. C'est à répreuve que se manifestent les vertus

qui distinguent!

(Antistrophe IV.)

autant q;>'il est donné aux mortels de les posséder, l'enfant parmi les

enfants, l'homme parmi tes hommes, le vieillard parmi les vieillards.

La longue durée de la vie amène encore à l'homme une autre

vertu, la sagesse qui se contente du présent. Aristoclide les réunit

toutes, tdieu, mon ami. Je t'envoie ce mélange de miel et de lait

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US NEHÊENftES. til. 39

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Boà fè cnijucpe** *Af. tox)^Cîx vixa^fw, lî 4Y>aaî<« |i££t(m'.; «co;é&r,x£ >fty«* cvxîiï vav& W ï ô V

xiî <7£[ivàv 0cif.$y HuWiu. *Ev îà ic'C x &*?*(vsTat *ûo«* ôv vi; Y&r*t*t t&yùtîÇôi,

('AvcicTpoç^i y . ) tsaïc

£v véotii «af.*£v » i v ^ év à-fybn , tpîtav pépo; Iv «Ttlftlt OMtV • olov ÏôVô; fyç/jw*

tffluv &c*w/. '0 Se por/fôç «ïwv

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xal xéçQzç&i âpitdî, îv£*£t 3ï ©pw?v ï £ ff?p%£t{UV47.

OvX dfctttl twv. XïTGî » çfia;. 'Byw icla«6> t<5i t i îe jjteli tuyuytuW/ çivi(i). ïx« I m û ,

célébrant avec la voix des jennes-je/w un sujet-de-joie (un triomphe) national. Or le cri (les chants) conviennent & Arisfoclide qui-a-remporté-la~victoire, lui qui [tarses nobles soucis (travaux) a approché (dolé) d'un discours (renom) très-glorieux cette Ile et l'auguste Théarion dMpo//o/iPjthien. Mais c'est à l'épreuve que paralt-clairement le-plus-haut-degré des qualités* dans lesquelles quelqu'un est devenu plus éminent que tes autres,

{Antistrophe IV.) enfant

parmi les jeunes enfants, homme parmi les hommes, (lieu) comme troisième part (en troisième vieillard parmi les vieillards; telle que nous nation (race) dcs-morteb nous avons chacune* Mais la longue durée de ta vie pousse (amène) même quatre vertus (une quatrième), et nous commande d'élre-sages (résignés) [senl). quant à ce qui est-devant nous (le pré* •/ri$foc7«tenVst-pas-éloîgné(dépoiir-de cc& vertus, (vu) Réjouis-toi (adieu), ami. J'envoie à toi ce miel mêlé avec du lait blanc,

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10 M-MKOMKAI ly.

3vv vdtXaxTC, xipvsjiivat 5* ttci' ia^ir.u • t i35 ff^a* iftfôiuov * AloXipiv 2v Tcv&awiv aûXSv,

CKff<y*&c Ô*.) 80 £11 îî£p, *Eiu o' at£to; 3 ôxt ; Iv icaravolç, 140

£ç cXa£ev aTja, Tc)s/lt jiSTajiatojttv»?, oasoivov ayf av

Tfv Y* jÂév, eftO /ov KX*o% IQsXofea;, &0Xrçô?ftj X'^ua?*; &îX£V, i / |5

Nîjiia; *E i5aufo^£v t* aîto xal MêY*?**7 4 ssoop-xsv oic^m

hlanc, que couronne l'écume, breuvage qui sera chanté aux sons des flûtes éolicnnes;

( Epode IV. )

mon offrande est tardive, il est vrai ; maïs l'aigle, le plus rapide de tous les oiseaux, fond dans un moment, du haut du ciel, sur la proie qu'il saisit sanglante entre $e$ serres, tandis que le geai criard cherche sa pâture à la surface du sol. Pour toi, grâce à Clio au trône puissant et à ton courage tictorieux» tu reçois deftémée, d'Épidaure et de Mégare, un triple lustre de gloire»

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efepya & x^vxjtévx

ariXiôv,

('K*q>36; * . )

AUtfc & Istiv wxû; Év notav^î; ,-3î, (tttaiLilôtuvo; Tii>.6iîj Da&v aî£a KOÏÎV

àyjav 2x?4ivû7 * xotaoi 3ê x^a^cTai vspovrat ï « e i v i . Tuf* |uv»

fvcxr/ )>r,paTGî

x*î 5ΣYifw*

et une éeuroe qui-s'y-mâlc J'environne, breuvage à-chanter arec les sou Mes éoUens des flûtes,

(Épodetr.) Je te Fenvole quoique tard,

liais l'aigle est prompt part»! les êtres allés» l'aigle qui, poursuivant de loin, a saisi (saiâU) pr^mptement dans ses pieds (ses serres) sa proie sanglante; tandis que les geais criards paissent darts-les'lieût-bas (terre à terre). Pour toi toutefois, Clio au-beau-trôoe te voulant» à cause de Ion courage qui*remporte-Ies*privde$~combats, l'éclat de ta gloire brille de Némée et d'Kj>Maure et de 5!égare.

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'Pîjjxa 3' ipY(**wv /^viwttpov fh*ttu£c, IO # ti x£ cbv Xaf rrwv tiî/a 6

Y).«$i* çpevoç i;&oi paOÉ(ot$.

T4 5x01 6/{«v Kfovfôate A\ x*l N*{*/* i5

(Strophe /.)

ta joie est le plus doux remède des fatigues passées; la poésie,

docte fille des muses, les adoucit par ses chants. L'onde tiède dé*

lasse moins les membres de l'athlète que la louange mariée aux sons

delà lyre. Elle fît plus longtemps que les actions, la parole qui

s*échûppe d'une grande âme par une bouche aimée des Grâces.

(Strophe IL)

Qu'il me soit permis de consacrer à Jupiter, fils de Saturne, à

Kémée et à la lotie de Timasarque, le prélude de cet hymne ; puissent

>

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LES KÊMÉEN5ES- 43

ODE IV-

A TIMASARQUE RÉGINE YAtàNQUEUR A LA, LUTTE.

(Stpô?>i a'.)

at ii tofoi,

flfiifav VIV

paMixi xkm y* *

5 t i , $ïr/ tu/a Xof Ctwv,

Efïi |wc

xr i Neaiot

(Strophe / .) La joie

ttl te meilleur médecin des peines qui*ont»euissue (finies); et les odes, doctes filles des muses, ont adouci (adoucissent) eux(lestrarau<) ens'a.ttachanlàeuxpourleschanter. Ni l'eau cltaude (tiède) ne mouille (ne rafraîchit) les membres de manière à les rendre souples autant du moins, que la louange compagne (accompagnée) de la Ijre. Et h parole (1* poésie) rit plus-de-temps que les actions, ta parole que, avec la fortune (la protection) des Grâces, 0 la tangue a fait*sorlir d'une âme profonde.

(Strophe / / .) Qu'il soit permli k moi

d'attribuer (de dédier) et & Jupiter fife-de-Saturne et h Hémée et à la lutte de Ttmasarque ce prélude-du-chant

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-H NEMKOMKAi y .

Sjxvou itpoxouuov êIYJ* 3i|aiTO o' Àtaxiîîv

•/jVTTifY ®°S S &'** Çevapxft xoivov ao

osYY0? *• KJ of £TI (aumi TijA&eptros £Xiw

«o; îcat^p WaXwco, if>tx(Xov xiOao{Ço>v

15 Oaua x«, totës jx&ei xXtOeiç *t a5

Suvov xeXa&r.TS x*XX(vixov

KXcwvafou T* ait' àyono; #J>{JWV <Jte 4vwv

mu'Jravro; xai Xiitapav

evwviîjxwv atr* 'AOxvav, 0y^€atç T* IV ItttarcuXoK *, 3o

K*5ueîo( vtv ofce ££XOVTE$ dtvôs-rt jxiyvoov, 35

Alytvs; fetati *. 4>cXocai y^? Ç&0* IXOwv

Çsviov a<rt<j x*tl$pauev

'HptfxXlo; âXSiav irpo ; avXav 7 .

l'accueillir favorablement les (ours superbes qui protègent la de*

meure des fiacides, et d'où rayonne une justice également secourable

h tous les étranger*. O si la douce chaleur du soleil échauffait encore

Timocrite, ton père, avec quelle joie il animerait sa cithare à redire

mille fois l'hymne qui célèbre ta victoire,

m (Strophe III.)

et les couronnes que tuas remportées aux jeux Cléonéens, et celles

que l'a décernées l'illustre et brillante Athènes, et les fleurs que les ±

Cadméens, joyeux d'honorer leur chère Égine* ont placées sur ton

front àThèbes aux sept portes, près du magnifique tombeau d'Am­

phitryon. Ami tenu chez des amis, Tiinasarque a pénétré dans leur

ville hospitalièrey descendant ters la demeure fortunée d'Hercule : Y

t

% r, - t 't l

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LES KfiMÊEKKES. IV. 45

i

Aloxi&xv,

ÇîYïfXCt

Et 8s Ttfiox^.to; »

{6&KSt6 ITI iù.itù ^t[UtiT, xttep'Çar/ ;wxi).ov ,

x).tfcî; îû?e |ié>£t» 4te).aîr^e xe

xaftîvtxov (Etpoçn T*0

dtao te àyôr/o; K).£wvaî<w

£ppov eteçdbuv xat 5*4 'Atevav )\Klfiv

év te ©r,ê«t; IffTftffiftf/tC» rfvtxa «»fà tiîti&v ày).aôv > *A|ifitf1>wvoî KaS(uroi {iCywâv VIV &8£61V , o<0x &lx4vt e* fcwttt Àtyiva;. *EMwv Y*? fO-*:

xat&fO{Uy <$tv Çevi&v itfi; av).av &)6iav *ir?«x>i»î.

de l'hymne; et que la demeure aux»belte$*tours des Éacidcs, lumière commune à tous par une justice qui-protége-Ie$*é(ranger$ l'accueille. MaissiTiraocrite, Ion père, était échauffé encore par le soleil ardent (vivifiant), jouant-de-la-cithare avec-des-sons-variés , fréquemment, penché-sur (Rappliquant à) cette poésie, H aurait fait-retentir (chanté) l'hymne qui-célèbre-la-belle-victoire

(Strophe III.) rapportée et du combat

Cléonéen qui a envoyé à toi un collier de couronnes et d'Athènes brillante an-beau-renom, et dansThèbes aux-sept-portes, puisque près du tombeau brillant d'Amphitryon les de$cendanfs4le-Cadmu« ont mêlé (conronné) lui de fleurs, non malgré-em à cause d'Êgîne. Car étant venu ami à eux amis il descendit dans la ville hospitalière vers la cour (demeure) fortunée d'Hercule.

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46 NEMEONIKAl à'. (Etpofrj S'.)

2 5 E t o 5 TCOTS • T p o u w xpatatos TeX^uwv 4<>

xat t w (i^Yav IîO)£JJLWT4V ^xiraY^cv 'AXxuovîî *,

c& tsTpsopfoç Ye ff?*v 8w5?ex« itétpw 45 Jjio>a x* IjrejA&êawTaç IttîroSdtusvç £Xsv

30 ci? t&yov; 6* 'Aireipopi£/Qtf £wv X« çaveîij 5o

Xoyov 6 ji^ çuvtefç •• lîtit

£s&vTa t i xai rafteîv fotxev 7.

(Expose* )

T i (Jiotxpi 8f ££tvs?reiv Ipuxu jxe te6p&; s

Spaf T* £jreiYojxtvat" 55

35 t&lflfi S* &xouai 3[top veo{AY,via ûiyctav 9, * • ?

(S/sqpAe/K.)

d'Hercule, avec qui le puissant Télamon saccagea autrefois les murs

de Troie, extermina les Méropes, et tua le terrible et vaillant Al* cyonée ; mais avant de périr, d'une roche lancée de sa main, le géant

écrasa douze chars h quatre chevaux et deux fois autant de héros

dompteurs de coursiers, qui étaient montés sur ces chars. Il fera bien

voir son peu d'expérience des combats, celui à qui ce récit semblera étrange ; car il est naturel que celui qui frappe soit frappé à son (our.

(Strophe V.)

t

a i

lu

f !î

Mais les lois que m'impose la muse, et les heures qui s'envolent, m'interdisent de long*discours; et cependant, dans ces fêtes de là | Néoménie, un charme puissant entraîne mon coeur. Résiste à la séduction, 6 mon Ame» bien que déjà tu vogues en pleine mer : ainsi

fi

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LES K&MêEKMK. iv. 47

(ïffOçf, O.)

xf^Taià; Te)^4i&r/ «jpftr/rf «oie Tf<o(xv x*i MiptR*i r/ii tov fiiyav *A).xvovi} 1CO).$(1(0T&V

IxxaryXov,

Ce

iKffoîdtixov;

*0 (t^ Çwte;;

faveur* •/€

(Stpoçn t.)

lys/M JI*

T« |L0tX X %

tyxi te Iftetyotuvai " {Xxopat H ÏOYTI

V&VJAT,vî*, Haute? 4>n* ftafefe ROVTIô;

àvîiteivj

(SfivpAelK.) Avec lequel (Hercule)

le puissant Télamon saccagea autrefois Troie et tua les Méropes et le grand Alcyonée géant guerrier effroyable, non toutefois avant que il (Alcyonée) eût détruit Avec une pierre tancée douze chars-à-quatre-chevaux et des héros dompf eu rs-de- chevau \ deux fois aussi-nombreui montés-sur tes chars. Celui qui ne comprend pas ce récit paraîtrait assurément sans-expérience-des-combats ; puisqu'il est-naturel celui qui fait quelque mal aussi en souffrir,

(Strophe V.) Mais la loi de ce chant

retient (empêche) moi dédire (raconter) les longs détails de ces exploits, et tes heures m'empêchent aussi les heures qui se pressent (vont vite); pourtant je suis entraîné par un charme dans mon cœur à les toucher (les traiter) dans ce jour*de~la-nonvel!e-lune. Bien que l'eau-salée profonde de-la*mer aie loi arrivé déjà au milieu, cependant, dmosi dmef

raidis-toi-contre (résista h)

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-*8 KKME0NIKA1 À"

fuscov, ivrixtv* irt&xM% • a^ii^t &;*u£v 60

£afwv &7réptepot Iv ^aci xataëaiveiv •

40 y70*!*** x*v*^v CJCOTIJ» xvXvSti f 65

gauatiretofeav. *Ejxol o* forofav 5f ttiv

«3 otî* #n Yfifooi tfRwi TT£ f«»>uevav teX&et 2 . 70 9E£6f*tvs, Y^vx^a» x*lto4f aiiixot, OJ>{AIY£>

45 ÀuSî* ctv ccpuovîa [xéXo; lU&tXïiusvov

Oïvwva * te x*t KUK^), evOx Tsvxpoc aitify/i 3 7$ 6 Te).a;xwviaSot; • dtàp

Âfaî 2£s).otuïv* 2/ii 7r«Tp<j>av *

( Z i f o r i O tv o* E&'stvcp TTcX Yti çïfvviv 'Ay/Xeb; 80

50 vSaov * 0/ttç Sî xpateî

Ton nous verra marcher au grand jour, supérieurs à nos ennemis;

ainsi celui qui nous regarde d'un œil envieux agitera en vain dans

l'ombre {Strophe VI.)

de stériles projets. Quelque soit le mérite dont m'ait doué la fortune

muterai ne, je n'en doute pas, fe temps danssa marche le conduira

comme il plaît au destin, O ma douce lyre, hâie*lol de composer sur

des accords ljdiens un hymne qui plaise à OEnooe, et à Chypre, où

Teucer» le fils de Télamon, règne dans l'exil, tandis qti'Aja* pos­

sède Salami ne, royaume de ses pères,

(Strophe Vit.)

qu'Achille occupe dans le Pont-Foxin une Ile bridante, queThétis

commande àPMhie, et que dans la vaste £pire, Kéoptolème domine

0

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LES KftMÉEKKES. IV. 49

faéfttfot Sitar/ * d)Jlo; 2ê àvfa

XV>.tVO€l

OXOTCJ)

Yvupsy x«*$iy (S tpoç f , ^ .

Xajiatjçewitfav.

à^itàv fatoioc/ fôanuv Ipwî

r>vxeTx ç^pturf »

xal T6?S afoixa, «vv âtfkwix Av5£a

Olvtiv* t€ , xott Kvz^a), îvfct Tcvxfo;

àttipxu * àtâp Àt*;

(Stpoçf, ? . )

v&5£v çattwav

xpateî 4>06g *

Pl\DAftE

l'embûche (au charme); en faisant ainsi nous paraîtrons très-certainement nous avancera la lumière supérieurs & nos ennemis; et un antre homme nous regardant envieusement roule (roulera, agitera) dans l'obscurité une pensée (des projets) vains

(Strophe VL) tombant-à-terre (échouant).

Et je sais bien que le temps en s'avancent (dans sa marche) mènera-à-terme marquée-par-te-destin (à la volonté du la vertu (le mérite) [destin) tel que Ta donnée à moi la fortune reine (souveraine). Ma douce lyre, ourdis (fais), et ceci sur-l'heure, avec l'harmonie lydienne un chant cher (agréable) et à OKnone, et à Chypre, oùTeucer le fils-de-Téfamon règne-loin de sa pat rie i mais-au-contraire Ajat possède la Salamine paternelle ;

{Strophe VIL) et Achille

possède une ile brillante sur la mer du-Pont*Euiin; et Thétis domine à Phthie; et Néopfolème dans l'ÉpIre qui pénètre (s'élendj-au-loio,

3

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50 NEMEONÏKM 4 .

ffov&tfti t # i itpSivcc Ro/ot X*TOU*WT*I 85

floiAlW î l TÇ&p *$& * X*Vpifev 'hwXxOV

55 mXsuiç ytf\ ffs^vpiicwY * 9°

Ilr/tU K3ps$&>xiv AfuovC9?tv,

2«!iàptoc 'froraXvw; 'Axwwv êoXi«i$

u/vaisi /pr4aâ{uvo$ *•

T? $*t$aXtj> il |UE/aCp 6 f&revt oî fcfvaxo» 9$

CO IxXdyw ïleXfeo x*ïç' JXoXxt 81 Xefp<oy e ,

x*\ TO (xop ifjtov Atoto Kncpupivov àrçtpcv * • 100

iwp $} TrayxjMtT , Opa^jiayoîvwv te Xsôvxwv

(£tpoçn V) 65 £Y*{ICV îr iOfOvt-y/ uiov Niiost&w, io5

sftsv S* eSxvxXov fôpav *,

•1

-J

i

sur les hautes et grasses collines qui se prolongent depuis Dodone jus*

tpi'à M mer Ionienne. Aux pieds du mont Péliont tournant contre

lolcos un bras ennemi, Pelée la livra esclave aux Hémonîens,

{Strophe VI IL)

pour se vengée de la perfidie et des artifices d'Hippoljte» l'épouse d'Acaste. Armé <f un glaive perfide » le fils de Pélias avait tramé sa mort; Chiron le sauva, et accomplit l'immuable destin de Jupiter : Pelée triompha des feux dévorants, des griffes acérées des farouches lions et iîe leurs dents terribles, ! j

(Strophe IX.) épousa l'une des Néréides au\ trdncs élevés, et .vit les rois du

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LES NÉMÉENNfcS. IV. 5t

tô*t icpfei; t?ox<H

lévtt».

Xept mlq&Cf K«p飫ax£v At(tov^^v

Hvpux», (Etpofnr/.)

&&U?T9; 'AX&TVJ.

liai; Si IIe>txo fvrtvfr ot tooroi <* Mjrov t f |isx&tf? &KW>»*

d&alxe, xit Exfcçt

xayxpatlç,

3ttôvt»v

&qt&» te

WSVTMV tavoTarw, (Etpoçntf.)

ttîetcBjHcv

où des coltines saillantes qui-nourcteent-Iesbceuts $ont«sUuées-en-dcscendant commençant de (à) bodooe vers le courant (jusqu'à la mer) d'-lonie. Et auprès du pied du Pélion Pelée &*étant-tourné (atancé)*Ters lotcos arec UD bras ennemi livra aux Hémonien* lolcos comme serritude (comme esclave),

{Strophe Y Ut.) ajant usé de (éprouvé)

les artifices perfides d'Hippolyte épouse d'Acaste. Car le fils de Pétias avait macliiné à lut la mort par embûche avec son épée perfide ; raaisChFron écarta la mort de tut, et mena-a-tenne (accomplit) le deslin fataleinent-décidé par Jupiter :

et Pelée ayant arrêté (fait cesser, le feu [vaincu) quMriompbe-de-tout, et les griffes très-pénétrantes délions aux-attaques-féroces, et la violence de dents très-terribles,

{Strophe IX.) épousa Tune des Néréides

aa-trône-éfevé, et U vit un siège formant-an-beau-cercle,

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52 NEME0X1KAI A\

t î ; mpivtô |ii9tk7tc; KWTOV T* I f tÇous*$t

70 «3rtç Evs<uiTav noxi y,«p?ov m e * v » ; • 115

75 OvXvpmf te x«i 'Jeftpot Ni(uÉa te vv^sjisvo; 3 ,

oO V&VT* aveu ç:i^av«ov,it*tfav îv' axa&otuv, ia5

Tiaawpyi, TCJV £icivtxfai?tv asisaïç

irpOToXav iWtvaci &. Et Si TOI

ciel el de la mer, assis en un cercle brillant antour de la table du

festin, lui offrir de superbes présents et une paissancequi devait passer

à sa race. Mais on ne peut aller vers le couchant au delà de Gadès.

Retourne ton navire Ters le continent d'Europe : je ne puis redire

tout entière l'histoire des enfants d*£aque.

(Strophe X.)

Je suis Tenu pour remplir ma promesse, pour chanter les loties

vigoureuses soutenues par les Théandrides à Olympie,à l'Isthme et

à Néraée, où ils n'ont jamais combattu sans rapporter dans leur pa­

trie de nombreuses couronnes; aussi l'on raconte que ta famille,

Timasarque, fait les frais des chœurs qui célèbrent leur victoire. Si

tu m'oi donnes d'élever encore à ton oncle CaUklès

!

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irs IV 53

xii xjito;

Toxpo; Çojw

£x$p%Y*? (toi

).ôYO? tôv &tav:x mfôuv Aïwwv.

xapvî lto?i»;

xxi 'Irip* &|*i? te , M i iyrprrciî K£tp*v «0 vivrai cbtv<ro?r*«v xXutQxâpxwv otxaât, îvxàxovoiuv

ep$tcvau. icpéicoltff àowaTç ëicmxtocffiv. Elfê?o< xdx&tç £?t tu O^uv Kot>ltxXcc

sur lequel étaaU$dt* les rois ttu ciel et de la mer montrèrent (offrirent) à lui des présents et une puissance qui passerait usante. . Ce qui est au couchant de Gadès n'est pas praticable. Détourne de nouveau les agrès de ton vaisseau vers le continent de l'Europe ; car il est impossible à moi de parcourir (raconter) le récit (l'histoire) tout entière des enfants d'Ëaque.

( Strophe A\ ) Car je suis Tenu

en étant convenu héraut (chantre) tout-disposé pour les Tbéandrides de combats qui~fortifienMes*roembres combats licrés et à Olympie etàl'fsthmeetàNémée, où ayant une épreure (combattant) ils ne reviennent pas sans couronnes aux-fruite-illustres à la maison (dans leur patrie), où nous entendons dire ta famille, 6 Timasarque, être ministre (faire les frais) des chants (des choeurs) qui-céièbreut*U-victoire. Mais si donc tu ordonnes encore moi établir (élever) à Calliclès ton onde-maternel

* .

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64 iNF.MKO.NIKAI A\ '

(Svpo?*"*) 9tdlXotv Oeucv ff*f tw Xftov Jnwwirpsv,

6 /pu**; Ij^itvo;

aoy&f fëci;«'* àn*$«ç, uuvo; cl twv âyatâv i35

!j>Y[x«xwv j}i?iXtv?tv iwaîuovx TCV/CI •

Y^wa av tôpcw x*X*5îîttv, 'Opwcpwuvx 140

WXY^S KoprA'otçstXi\oi< *•

'AXXoisi 8* Skvxtç aXXoi * -cà 9 %\nh$ dfv tiç %,>

iXiceiaf TIç ôwtaroç iÇo/jûraxa s i r f n . i5o

OTov aîvcuv xt McXr ixv * tpi a ctpfy)t,

{Strophe XI.)

un cippe plos blanc que le marbre de Paros, je sais que l'or au sortir

do creuset brille de tout son éclat, et que rhjmne aussi élère

l'homme dont il chante te» grandes actions à l'égal des rois; qo'il

entende doue, des bords de l'Achéron qu'il habile, ma voix s'élancer

de ces btux où, dans les jeux du dieu des flots bruyants, de Neptune

au trident redoutable, Tache de Corintbe a couronné sa tête ;

{Strophe XII.)

déjà, ô jeune athlète, Eupbanès, ton antique aïeul, a été fier de

chanter celle victoire. Mais les générations se succèdent, et chacun

espère pouvoir seul raconter dignement ce dont il a été témoin. S'il eût

loué aussi Mâésias, comme il sortirait rainqueur de cette épreuve,

lui qui savait si bien faire plier à son gré la parole, athlète trrésis*

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US K£*|£E3NES. IV. 55 (STp*?$ ix.)

>î*GV n»f<ov,

xcvy« ç#ra

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evàyûnri *0£wp<a{v3t tâXnrt ctKvx; Kopwftfct; *

(£tpo?* itf.) ^ Y*?*w; Kfïxirwp, «I, iïw£ wote c&txe; dEttocci* xàScn; Eftiaroç tiç âxnsi çdaQact

Otov aUtuv Mclipisy fftpéçotxs i f i îa,

Strophe xr. un elppe plu$ blanc

que la pierre (le ambre) de-Parus, comme9 de même que l'or cuit (pissé tu creuset) a montré (fait briller) tout fédat qu'il peut aroîr, ainsi d'un autre cOté l'hymne des (qui chante tes) belle» actions reod l'homme égaK-en-fortune (en grandeur) aux rois, ff consens; que celuHi (CallicMs) qui habite auprès de TAchéron ' trouve (entende) roa voix reteuttssante, dans tes lieux où dans le combat du dieu qui-agite-le-trident du dieu au*fracas»terrible il a fleuri (a été couronné) de Tache de-Corinlbe ;

{Strophe Xtl.) Calliclès qu*Eupbanès

ton vieil aïeul, 6 jeune-homme, a chanté autrefois le roulant (arec joie). Mais d*autrês hommes sont du-ménie-âge-que (conterapo-d'autres hommes ; [niai) et les actions qàc quelqu'un a vues lui-même, chacun espère tes dire (les raconter) le plus éminemment (le mieux). Combien louant (s'il eût loué) Méléstas il tournerait ( manierait-aTec-sou-la lutte (ce travail), [pîesse)

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50 KEMEOX1KAI A.

^txixi irXtxro, «K&ïITWç Iv Xyjfw flbuiv,

95 jiaXwci jiiv çpovtwv ctXoiç, 155

Tpa)(ÎK & iwXrpciwç £fefyoç *.

tible dan$ la lutte poétique» bienreilUnt aux bons» implacable ail*

versaire aux méchant*.

* j

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i-ES S IV.

entrelaçantses mots, ioTiociNe à entraîner dans te combat de la parole, p? usant (étant disposé) aTeobïeuTeillaoee pour les bons, mais épbMre (adversaire) rude pour les rancuniers (entieui).

57

3.

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68

KIAOS E-.

DY0EA AiriNHTH.

IIAIAI IIAnCPATIASTI.I.

(Stpo?* a'.) OOx àvfytgvioftoto; tlti *f&çf «àIVV$OYT* ta* £fY*-

Çt-rtei iyaXti'xx* lie* aOxîç fkriji&o? * tarait* • dtXV lia *«*«( 6>X*$Oç & T àxixta 3, yXu*

xei* âoi&» 5 axer/ àx* AtYtva<} Î M C Y Y & ^ * \ &*

5 vucifi Nsuefoiç icoryxpatiou TKWCVOV 4, O3KW Y*VVTI WÏVWV TlfKlVOV fl*TÉp* oivavfac £*<&-

p«v*, io ('AvTtfftpo?^ a*)

ix $ i Kpovou xa\ ZTIVO^ jfpwsç atyjiiTi<; çutcuOev* TOLç xa\ dxo y portav Ni]fi)<$fr>v

*

(Strophe L) Je ne sois point sculpteur, et ne Tais point de statues qui se dres­

sent immobiles sur leor base. Ainsi, 6 mon chant, ta loin d'Égïoe, snr tons vaisseaux, grands oa petits, annoncer en tots Heox la vie toire que Tient d'obtenir ao pancrace, dans les jeax deKémée,le fils de Larppon, Pjtliéas; ses jones ne se parent point encore de ce léger doret, signe de la paberté,

{Antislrophc / . ) et déjà il Tient d'honorer les héros issus de Saturne, de Jupiter,

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LES N 69

ODE V.

A PYTHÉAS DÉGINK

. i VAINQUEUR AU PASCRACF.

«Sçte

iicï pifyîSo; avr i ; *

Tccîxe ix& Aîtîva;

Iv Tt àxitu,

&xYY* t0ta* » on vîi; AiyiTCwvo;

tspcraro fcûpxv uxrcpx

(lAvTICTOQ??* **.) *****

fUTctôcrat£

(Strophe I.) le ne suis pas

fabricant-destatues (statuaire), de sorte que moi confectionner (je coiifetlïonu**) des statues devant-demeurer«immobife* se tenant (restant) surfeur base même; mais, 6 doux chant, pais d'Êgme [vaisseau) sur tout Tai$seau*de-lraas|iort (grand et sur tout hrigantin (petit vaisseau), anooirçanMe-tous côtés, que le fils de Umpon Pjtbéas aux*Yastes»force$ a Tafncu (remporté) la couronne du pancrace aux jeux de-Kémée, ne montrant pas encore sur son menton ta tendre maturité mère [ret), de la fleur-de-la»Tigne(du premier du-

{Antistrophe L) et qui! a honoré

les héros belliqueux engendrés (nés) de Saturne et de Jupiter

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60 KEMEOXIKAI. E\

Aiix&s; iyipxçv* *, (isvp&coXiv te f (X«v fc'vwv

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vr'v IMT* evivfyov te x*l vawixXvriv

JO Oli«v?o * Tcèp {kouov itatepoç 'EUavfoy

çrdtvrcç 4, ictvvxv T* «U aWfy» /«îp*Ç *{*' ao

'Evfcfôaç d!fiYvo)T€« vfo\ x*t §îx 4>»xou b xpsovroç»

ô T î ; 0«ovt fo UTaguMsis vfxt* «ICI f>JYfiïvi icovtou,

ABioan 6 fxtY* tïrceïv 2v otxa te ji^ xsxivâuvcujuvOY, a5

15 twc £A Xfnov cvxXsx vSteov» xal xU av&rcc

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x*\ TO iiY?v xoXXdtxtç ferl 90?&>Taroy av6por*o>

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des Néréides à la blonde cberelure, et sa pairie» celte terre amie des étrangers; jadis, debout près de l'autel du dieu des Hellènes, les mains fendues vers le ciel, ces héros priaient qu'elle s'illustrât par la valeur de ses enfants et la puissance de ses flottes; c'étaient les fils illustres d'Endéts » et le raillant roi Phocos,

{Épode l.) •

Phocos, que la déesse Psamathée mit au jour sur le tirage de la mer. Je n'ose rappeler un audacieux attentat contraire ans lois de la r-justice; je ne dirai point comment ils quittèrent cette Ile glorieuse, \l et quelle vengeance divine chassa d'OEnone ces vaiDants mortels. Je \; m'arrête. Il ne convient pas toujours de montrer à découvert la vé­rité même la plus sûre, et le silence est souvent pour l'homme le parti le plus sage.

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I. . V. 61

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Tl£VlC9Tf

térosvto

xai vavyixXvriv , «vivre*

xiréfo; 'EUftvfrj,

Xcljps; ft« aî9&»,

'EvîiKx x*l f&t «t>wxvj

xp&vro;»

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iid ^nyiiîvt TOYTW.

Ali&ftat cbccTv péya p-n ftcxtv&jveupfw te £v#x?,

viao? cvx)it, x*i xU dxC(tuv Haïr» àiri (KVWVA; fefyx; àlxijiw;. £t£?Gpx*. "Amas à)4$ax

çaCvowa Kfo;<i>7îo/ irpexqç* xal ta aiyx/ wri KOIXSXIç

et «les Néréides d*-or (aui cheveu* blond*), tesËacides, et sa ville-mère (sa pairie), terre amie des étrangers ; sa pairie que un jour ils deuiandèrent-avec-prière être et f&onde-en-bonimes-brave* et fameuse-par-ses-vafcseaox, se tenant près de Tau tel du père (de Jupiter) Helténien, et ils étendirent en même temps leurs mains fers l'élber, eeur, ks fils très-connus (célèbres) d'Endéts et la force de Phocos (le vfgoumu puissant (rçi), {Pboco>}

(Épodel.) Phocos lejf(/i de la déesse,

que Psamatbée enfanta sur le rivage de la mer. Je crans de fle n'ose) dire un grand attentai et non risqué (non tenté) avec justice, comment donc ces héros ont abandonné cette Ile glorieuse, et quelle divinité a chassé d*OEnone (d'Ëgine) ces hommes vaillants. Je m'arrêterai. Toute vérité tfêst assurément pas plus ara itageuse montrant son visage quoique sûre; et le garder-Ie-silence est souvent le plus sage à penser pour un homme.

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C2 PEMEOXIKAI K

Kl $* JXCw ' $ X<t?&v pâv $ *iî*pît*v tic?tvrà*it

iwXcjiov î<5oxi\tai \ p*xp& S^ 35

xxi iwpxv ic&toto itoXXovV aUtof. 4»

llpo-p^v oï xoti xtïvoi; * aii$*£v JïaXuo *

BIowSv i xftXisto; y*p*t> I» 8* j i » vç

e&umr1 'AicoXXow lirc£'Xfc»çffOv vôva«V itXaxTûw

ciwxwv

('Avtitftpof^flf.)

25 a^eto icwofaiv vôuwv 6. AI SI xp&Tiffwv jiiv 5*

{ivr^av <itoç apyojnvat CCJJLVXV 6£tiv 4 5

IIilW* tf, fie t< viv 4?p4 * Kprétoï; 'Imolfat &Xia^

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s -4

{Strophe II.)

Mais si je reu\ Tanter leur bonheur, leur force, ou lears rodes

combats, qu'on me prépare un large espace ; pour bondir, mes ge­

nou x sont agiles! l'aigle franchit bien les mers. Cest pour eux autre­

fois que le diTin chœur des Muses se plut à chanter sur le Pâkwi ;

au milieu d'elles, Apollon, frappant d'un archet d'or les sept cordes de

saljre, (Antistrophe II.)

les guidait dans des tons di vci s. Elles consacrèrent à Jupiter le pré­

lude de cet hymne qui célébrait Pelée et l'auguste Thétis; elles re­

dirent comment la fille de Créiliée, l'amoureuse Hippoljle, voulut

Aire périr ce béros dans un piège ; par quelles inventions perfides elle {

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ixAii; Ctunpvw «f|Mv 6fnv

&C xe Kfnr^l; iSjpà *J*icoXvta $9c>£ xeSfesi vtv 3ô>wt

(SfropAell-t) Mais *'Q a plu (s'il (4alt) A moi

de louer le bonheur des Éacides ou la force de leurs mains ou tairguerre-dc-fer (leurs combats)! que quelqu'un donc en partant d'ici (déjà) nurque-en*treusant à moi de longs sauts ; jvai un élan de genoux léger (rapide) ; les aigles s'élancent (rotent) même au delà de la mer. Et bienveillant aussi pour ceuvtt (les £acides) le très-beau chœur des Muses chanta sur le Pélk>o, et au milieu d'elles Apollon poursuivant (frappant) d'an archet d'or M lyre à-sept-langues (à sept cordes)

(AntUtrophe II.) élaiMe-clief (donnait le ton)

de modes de-toute-sorte. Et celles-ci (les Muses) commençant à la Térité tout-d'abord par Jupiter célébrèrent-dans-un-h/moe l'auguste Thêta et Pelée» et dirent comment la-filfôde-Crétliée la tendre (rolnptueuse) Hïppohte Touliit entraver (faire périr) lui parla ruse, ajant persuadé par des inventions perfides

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61 NEMEONIKAI E\

•nefeais* oxotrav iwixfXoiç ftoAçupaiiv,

^SU«T*V SI itoiijtov atmira£e Xoyov ',

30 &c 5pa vup.?£taç ÉKfifp* xrîvo; Iv Xlxtpoiç *AX«<ïTOV 55

('Enwîôîp'.)

euvîç 2# to S* Ivavxiov laxsv* ïtoXXi Y*P J*17 ***«

Ouaw

?tapf acheva Xitocv£uev# Toîî (iiv 8pY^v xvéÇov 3 orfoei-

volXayor

e&Svç S' dtiravlv-iTO vujif av, Çuvfey iratfo; yoXov 60

3u94tC* 6 è* Içpdfofa) xatevtwrév té oî &siv£^< ^

35 Z^K éfôavdtt&>v fksiXtt*;, OXT' Iv Ta/fct

trovrfxv ypusatXaxatwv TIV4 Nijpef5«v Ttç&ltw * axoi

tiv, 65

persuada le roi des Magnésiens, son époux, ami de Pelée, et, dans

un récit imposteur, prétendit que l'étranger, sur le lit même d'A-

casle son hôte, avait tenté

Épodc U.)

de la séduire. C'était elle-même au contraire qui l'avait poussé au

crime, et lui avait fait les supplications les plus ardentes. La har­

diesse de ses discours avait excité l'indignation du héros ; il craignait

d'ailleurs le courroux du dieu vengeur de l'hospitalité. Le roi des

immortels, le souverain maître des nuées, en fat Instruit, et da

haut du ciel il promit à Pelée de loi donner bientôt pour épouse Tune

des Néréides aux fuseaux d'or.

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LES NÊMÉENNES. V. 65

dbwîvav tfxwcèv MsyvrjTOv çwxva, «we^oÇfi 8s ).ô)w ^risxav *V.T|TOV ,

a^aû; xtTvo; 1*/ Ifxtpot* 'AXMTW

efci; ('BicySof P'.)

wjtç={«^ ' t i de èvayrCw fox£' fta)Jtà ifip «pfitiivz >itdwsvl vtv sxvti Orçii*. Aoy« aliceivol xvtÇov pl-# ifY«v TOV • c i » ; 2s àftavavato vîjifxv, td6&4 y&.w «itpi; €av(tfi • 6fêZc&; 4p*Mffc pKri>ev; ifevituv Iftêafy *&xé*VMtê té ol i£oàp*vov, &Çt& Kfd&tY iv taxa dcwtttv tivi leavtfcv Nr^dîwv /p*î*}.ax4w/,

son époux le surveillant (le roi) des Magnésiens compagnon (ami) de Pétée, et comment elle assembla (arrangea) un récit menteur fait (intenté, faux), à savoir disant que celui-là (Pelée) sur le lit d'Acaste avait essayé (tenté) une couche (un accouplement)

(Épodelf.) de-mariage;

mais te contraire était vrai: car fréquemment conseilUnM&mal à Pétée elle suppliait loi de tout son coeur. Ses discours audacieux piquaient (irritaient) à la vérité le caractère de lui (de Pelée); et aussitôt il refusa la jeu ne-femme. ayant craint le courroux du père (du dieu, de Jupiter) protecteur*de l'hospitalité ; et Jupiter quimet-en-mourement les-nnage* rot des immortels en fut informé et fit-signe à lui du haut du ciel, de manière à devoir lui procurer en hâte (promptement) pour épouse une déesse de-la-mer d'entre les Kéréides aux»fuseaux-d*or,

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66 NEHEONIKAl ET.

YS(t€p&v * ïïocuîawva irctWç, 8ç AiySOev * KOTI

xXett&v 9au4 vfoffetai 'Iffôjiàv Awpfav *•

&9a {«y *5fpovcç Ttat cbv xaXdïjioio |lo3<le&v Séxovrat, 70

40 IIOT|JIQC Si xpivfii cuYY«v^< 2jpYwv ^ P *

Tcavrwv 5. T& 8* Alfîva 0eo3, EtaJjuveç, 7 5

Ntx*< lv âpcuvettri itirvow 6 , itoixtXoiv V\M**%

SfXVOlY.

THtot {UTouçavra x*i *îv tt&ç [xarpo>ç aY«Wxi xei-

vou éjio Kopov ?6vo;, Ilodsa 7 . 80

'AicdMtayv*

•15 âXixaç S* fttâvxftç otxoi t* Ixoatei

{Strophe III.)

avec l'assentiment de Neptune leur allié, qui tient souvent d'Egée

dans ristbme célèbre des boriens où des troupes joyeuses accueillent

le dieu aux sons des flûtes, et disputent le prix du courage et de la

vigueur. C'est que les vertus que uons apportons en naissant décident

«te tous nos succès. Pour toi Euthymène, qui fus reçu à Égîne dans les

bras de la déesse de la Victoire, bien des hymnes ont célébré tou

triomphe. {Antistrophe lit.)

En ce jour, Pjlhéas, ton oncle est fier de rofr marcher sur s » traces

un héros de son sang. Tout Ta favorisé, Kémée, et le mois national

chéri d'Apollon; il a vaincu tous les rivaux de son âge, aussi bien

t.

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LES KÊMÊESÏIES. Y. 67

( I r p o ç r j y \ ) îCEtiat;

ttystXixarKt xvi&çàt , î ; vt*<7£tau &ajii

AtyîOr» *Ott *fe%LOY iiwj/tOV xlvtdw* M X S L ï I evppovt^ c£X0*sra( (uv ôcov <îvv (ka

x%> au/no,

x i i ÉfîÇovîi «fév£l ftpOTSt

YUUAV*

II4TJ10? &

<rjinr^rt xfivet Ktc\ tcdcvtro If fwv-

Tbtt,E3tipctt;» mtvuv êv àpuàvfïGi SSVJ Ntxaî Atyiva,

rçLVttv ROixOwv. (*AvttTtfJ?f, Y^-)

"Hroi x*l vv* T6&; ftitpw;, I M é î ,

&Yd9t>4t ifcoç "" &itâ*X4p6-# XSÎvW tutftfgocyr*. A Htpfe pùv

«?^> tu(;te£«xw?v!>î» 3v 'Asôttuv çO.iyn * * C3tp£tCti£ &Xtx&;

éiWvt*;,

(Strophe lit.) ayant persuadé

Neptune feur allié, qui Tient fréquemment d'Egée vers l'Isthme dorien fameux; où des troupes joyeuses reçoivent lui le dieu arec le cri (le chant) du chalumeau (de la flûte), et se disputent (luttent) avec la force courageuse de leurs membres. Car le destio (le lot de puissance) né-avec (inné en) chaque homme Juge (décide) au sujet de toutes les actions. Hais toi, Euthymène, étant tombé (l'étant jeté) dans les bras

. de la déesse de la Victoire àÉgîne, ta as touché (atteint, obtenu) des hymnes variés.

(Antistrophe Ht.) Assurément

aussi maintenant ton oncle-maternel, à Pythéâs, voit-avec-orgueil toi race (rejeton) dtt-même-sang que lui Tétant-élancé-sur-Ics-lraces de lui Kéroéed'iinoMé a été adaptée (favorable) à lut, et aussi le mois national. qu'Apollon a aimé (aime) ; et il a vaincu ceux du-méme-àge que lui qui étaient venus combattre,

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C8 NKME0X1KAI E.

Nfew x* lv efatyxsî Aoya'. Xiîpw o\ &i 85

fsXotsi {jwcpvavai rccpta ïtSfea î:OXI{.

"IiOt, yXw(.îiéi TOI MevivSpov fflv T^Jç« j*oy8«y

lit«vp$o *. Xp^ 3* 5î î* *A0atv3fv TCXTOV' dtëXr/caîtfiv

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50 Et Si ©îjiferiov îxeiç, oiçc* dsfôeiv» JJL^XÏTI fty*1 5" «fot

<£<OYAV *, £vi ô* fetîa teïvov 7 *p V; Quyov xap/arfou,

itrîxtav te viv x*î rayxpâTfoy fOsy^i flieïv 'E:ri-

vixwvt* dtpst*v, tcpoOupotfiv S'ÂtotxoS 9

Xaptfff tv H>. - -

dans sa patrie que dans les belles vallées de Nssos. Oui, je sub heu­reux de roir fa cité tout entière rivaliser d'exploits: n oublie pas cependant qae c'est aux soins de Ménandre que tu dois la douce récompense

{Épodt lit.) qui a payé les peines : c'est d'Athènes qu'il faut faire Tenir un

bon instituteur d'athlètes. Si tu veux encore, 6 ma muse, célébrer Théraislios, allons, point de retard ; fais entendre ta rois» déploie la voile jusqu'au sommet du mit, et proclame que, vainqueur ao pu­gilat , il a encore conquis une double palme au pancrace dans les jeux d'Ëpidaure, et qu'il est venu, au milieu du chœur des Grâces & la chevehre dorée, suspendre au vestibule d'Éaque de vertes cou­ronnes de fleurs.

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*tr-

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LES ÏSÉMÊEiNNES. V. 69

h xt I&Uù svxptsï Xtfftirj.

Xiiçtû lif

•|<rft, <ïïrv tvy* toi

aav.êiv Y^*-** ' '

(flE*«34sr-)

Xp*, à ïextova

Et 21

&çte àst&iv Osjifer.ov f

àvateivoy 8è Ictix *

xaoyaGiov, çOrffat té viv IOTWW

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vixâvta 2«ç)6av à^exàv -sapEf^tCov, çéf?iv & ft£0$£ç4t?iY Alaxov <rc£frvtojtcrcx R&âvrft àvfe'tov cv# X*pw$t

illesa rai/ïCH5etàIainaïson(àÊgine) et dans la colline aux-belles-vailées de Msos. Et j£ me réjouis, de ce qae toute la ville lutte (a de l'émulation) au sujet des belles actions. Sache-fe, c'est certainement avec la fortune de Ménandre [(l'aide) que tu as joui de (obtenu) le retour (te prix) doux

{Épode Ut.) de tes fatigues.

Car il faut un artisan (instituteur) pour des athlètes être (venir) d*Atbènes. Mais si, 6 ma muse, tu es venue aussi pour chanter Thémistios, ne sois-plus-froide (ne tarde pas); donne (fais entendre) ta voix, et tends tes voiles jusqu'à l'antenne de la hune (du grand mât), et dis (chante) lui atlilète-au-pugilat aussi avoir pris (remporté) à Épidaure en vainquant une double vertu (victoire) du (au) pancrace, et apporter au vestibule d'£aqne des couronnes vertes de fleurs avec les Grâces (au milieu des Grâces) à-la-blonde-chevelure.

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70 NEMEONIKAf.

EIA02 C

AAK1M1AH AIHNHTH

IIAIAI IIAAA1ETH

*Ev £v£p£>v, Év 6cwv Y&&S ' * & f*i3» ol imojuv

aUvfôo* 5

v&v ^toi çfcrcv dWavaxou; *t

xafcccp fygjxspfav oôx et&reç ciSi (u t i vixt*ç

£v xiv' ffpa^e Spatxm icotl otaOjMtv ' .

{Strophe t.)

il est deux races différentes, celte des hommes et celle des dieux ;

pourtant, dieux et hommes, nous detoos à une même mère le souffle

de la rie ; mais une nature bieo opposée nous sépare s l'homme n'est

rien, le ciel demeure éternellement inébranlable sur ses bases d'ai­

rain. Nous pouvons toutefois nous rapprocher des immortels, soit par

la grandeur de notre esprit» soit par la force de notre corps, toot

ignorants que nous sommes du but fatal où la tolonté du destin uou«

pousse^ouretnnit. •m

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LES KËMEENNES. 71

ODE VI.

A ALCIMIDAS D'ÉGINE

VAINQUEUR A LA LUTTE.

Stpoçf, a'.)

xvéapev ix (Lia; nitfo; *

Ko; aliv i*fa)i;. 'Aȣ n

xafecp «M c&kc; icoti eïx* ttvi ctityiav

dçi|ii Saoul*

« * juta WXîO^.

[Strophe / .) La race des hommes

es/une, ce/fe des dieux « / UDC ; et les uns et (es autres nous respirons (tenons la fie) d'one seule mère: mai* une force (nature) tout entièreNfoisée (absolument dif-nous sépare, (firent*) de sorte que l'un (les hommes) tCest (ne sont) rien, mais le ciel d'-atrain reste comme une hase toujours inébranlable. Mais en quelque chose nous nous rapprocbons(re$semblon*) cependant aux immortels soit par un esprit grand soit par la nature-physique (les qualités quoique ne sachant pas [du corps), fers quelle ligne (quel but) pendanMejour le destin a écrit (décrété) nous courir ni non pins vers qud but durant tes nuits.

fr

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72 NEMKOMKÀI Ç -

Texaotffti XOEI vuv 'AXxtutèatç TO GuTftvU fêeïv * i5

toxa {xlv wv p(ov âvSpdfoiv &n;£TavGv IxîrcSwdvIïosav,

Oe TOI 20 4-

îcaï; évxywvio , $ç xauTav peâfiaoy AtoOsv dfsav 3

ovx «{xjxopoç 5jt^\ îtdEXa 4 xwaY^î*

îratjwtaTopoç 6aoti{xtoo 6.

Keîvoç Y p 'OXujxituivixoç éwv Àiaxfôaiç 3o

(Antistrophe / . )

Akimidas aussi fait bien roîr que sa race ressemble à ces terres

fécondes qui tour à tour ouvrent leur sein pour donner à l'homme la

nourriture de l'année, et puisent dans le rep03de nouvelles forces.

Il est de retour des épreuves attrajantes de Némée, ce jeune athlète,

qui, poursuivant le succès qu'accorde Jupiter, ne s'est pas montré

chasseur malheureux dans les exercices de la lotte ;

(Épode / . )

H a marché sur les traces de son aïeul Praxidamas. Celui-ci, vain*

queur aux jeux d'ûljmpie, a ceint le premier, en l'honneur des

Éacides,les palmes del'Alphée; couronné cinq fois à l'Isthme,

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LES NÊMÊESNES. VI 7 3

( Avttet foçf , a . ) Ka£ vw *AXxijûîa;

X&LpSLlQtl l&îv

TÔ C V f f 6 ^ &YXt içaOçxtGX xaptcoçopotc* aîte igistéoprott T6XX (tèv 6>Y

ifcffav &v3pa<n pîw iiçr^tocviv é* «e&'wv, taxa Se «5re âCV£RgUC2£l£vat

CttOfl v <rtr*>;. Iïaff; ivaYuvio^ tyU tôt tÇ i&ÙJW ifzxm

NtguaCj o; (u9éK«av t rjtav ataâro Atofev «£çavr« w > wocyét a< ovx éfipopo; dpçt xdDa

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lw 'OXu^Rtévix*; «teficvfdffiiuvo; ftp&toç Afcxt9xt£ iovzx àtcà *A)çetô,

PlitDlRE

(Aniutrophel.) Aussi donc Alcîraidas

indique (montre) h voir (fait voir) sa parenté semblablement ans champs qui-portent-des-fruits : ceux-ci alternant tantôt donc ont donné (donnent) aux hommes la vie (nourriture) annuelle des plaines (que Ton tire des plaines), et tantôt derechef ayant cessé (se reposant) ib ont embrassé (ramassent) leurs forces. Ce jeune homme (Akimidas) engagé-dans-les-corobaU est revenu en effet des luttes aimables (attrayantes) deltétoée, lui qui poursuivant cette heureuse-fortune de (donnée par) Jupiter s'est montré maintenant chasseur non malheureux dans la lutte,

(Épode I.) gouvernant (faisant aller)

son pied dans (sur) tes traces de Praxidamas père-de-son-père du-même-sang'f ue lui. Car celui-là (Praxidamas) étant vainqueur-aox-jeux-Olympiques ayant été couronné le premier à Olympie en l'honnear des Éacides des branches dolivier de Yk\[>\te,

h

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74 SfcMEOSIKA! Ç \

/.ai ïuvtaxi; 'IcOaoï sTciavwcajitvoç ',

Nspsa Se -cf (<,

îïrav«>aftav 35

ScoxXctôa, S; (itérât*?

25 *V*fr i{idyw UUMV Y VSTO 3 .

'Kicel oî Tpsïç 3 dft .T^o^oi îrfo^ ax^ov içtxaç 4

rèX6ov, o?te & TOvor/ £Ye<**avT0' —^ ^*w 21 -niya 40

2repov o5 ttva oixov àîreçavato icvypa/Ja TCX VWV

ta%u(av «Te avwv fiu/cgi'EXXoSoç * êutiait. 'EXttojtai 45

30 ju^a eîttoiv crxoro7 devra tvjfjeîv

5t* £*£ TOÇOW Uk 7 • ciîOw* hà TCOTOV deye, Mofoa,

ovpov litécov

i&c/i* 8# &cot£Ofi&£uV 4? dWpwv 5o

dtoiîol xa\ X^oi -ci xaXa af tv ?py ^'uujav,

trob fois à Némée, il a tiré de Foobli Soclide, l'alné des fils d'Agési*

maque, (Strophe 11.)

Tous trots en effet, victorieux dans les lattes, sont parvenus au faite de la gloire : seabde leur famille, ils avaient tenté le destin des combats. Grâce à la protection des dieux, il n'est point dans toute la Grèce de maison & qui le pugilat ait valu plos de couronnes. J'espère donc, en rappelant de grandes choses, que mon chant, AUSSI

rapide que la flèche, ira frapper droit au but ; ainsi, pars, 6 ma muse, dirige xtn cette maison le souffle glorieux de ta poésie ; car ceux de «es héros qui ne sont plus

(Antisiropfie IL)

ont trouré dans les récits des historiens et des poètes la coosécra*

* • *

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LES NÉ1IÊENNES. VI. 75

%*i « m i n ; 'loriot, iffe Sa Népia,

>o9o» SenJcCSs t

3; Tffmo

(Expo?* p.) 'E*£Î

*p&;dhtfav&0et&;, oïte èTE&Mtvto

OeoO

KVYP&xfo

twi Ereçev oïxov

eïwwv (Ufflt tvxtîv (TXOXûU

SteUk

&Yef Mofca, e&ftm lict tovcov

(•AvtietfroÇTî p . 1

&0(U4flrv

et couronné cinq fois à l'fsi et trois fois à Néniée, a fait*cesser Tonbli de Sodide» qui Tat le pi a s haut (l'alné) des fils à Agésimaque.

( Strophe II.) Puisque (en effet)

les trois (tous trois) remportanl-des-prix sont arrivés au sommet de la vertu (à la victoire), eux qui seuls ont goûté (essayé) les travaux. liais avec la fortune (la faveur) d'un dieu te eombat-des-poings (fe pugilat) n'a pas fait*voir quelque autre maison dépositaire de couronnes plus nombreuses dans renfoncement (l'étendue, le sein) de la Grèce tont-entière. J'espère ayant parlé grandement obtenir (rencontrer, toucher) Îï but en face, comme lançant une flèche de l'arc; va, A muse, dirige-droit vers cette maison un vent-favorable et en même temps glorieux de vers (de chants); car tes chantres et les récits (la historiens)

(Antistrophe II) ont soigné (conservé)

pour elle (cette maison)

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76 ALMLO.MKAI q.

Ht* vivstoXlovre; i-ZiMouii \ flttffèov apixat; 3 55

sv£y.£v. Kai Y*p V <*Ya^%

//fcac ïacme G£9*lç IlvOôSvt xpstoiffivâftO'tTs:!;

40 aïjxct îratpacç * Go

/py«).ïxitov ïcotl KaXXfotç £àï>v

/j>v£ii Aat<£ç b9 -Kapi KactaXta x s Xs^fca» 65

/i& -rayfo ovw tputripfôt KpîOvtfôav

ttfxaçc Ib^eiSàviov av T£}*£voç 7" 70

tion de leurs exploits : les belles actions ne sont pas rares citez les

Bassides, race d'une antique renommée 9 chargeant son navire de

ses propres louanges, et dont les faits éclatants seraient une mine

féconde pour ceux qui fouillent le champ des muses. Jadis , aux jeux

de la divine P)tho, un rejeton de cette famille» les mains revêtues

du ceste» mérita la victoire; c'était Catlias, cher aux enfants w

(Épode IL)

de JLatone au luseatt d'or, et le soir, près de Castalie, i! brilla dans

l'assemblée des Grâces. A la fête triennale où les peuples voisins

viennent égorger îles hécatombes, l'Isthme, cette barrière des flolf

iufatigahtes, décerna des honneurs àCréontidasdans l'enceinte sa*

• * i.

y

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LES NfiMÊFNSES. VI. 77

t i zaià ïpyji

iw/^^iivcir/ , a Tï vi czatviÇct Bx?0ivai?è ' *£v=i snuaî faro; 9

VO>770ÎS07Ï5£

IxixwyLta Iota f

ovmoï itapégctv ipôrii; HtÊ^ow/ wjivov noiir* ht**:* IpftixxtMyt b(Z%û>yt&i. K«l yi? Ko» (a; KOte , aljia kth t«vta; i c a t ^ f . ësfci; l$dcvtt

7.*%** » xfdttnçsv êv àya^îa T('Ai*vt,

ly*tt\ Aatovî ( • £ « « « ; $.)

yjyytcùw&xw Ê

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Ç>*Y* fcfcfi KaitaXi* 6jd&j) XftpttttY* Yfyj?£ *e

«ovtyj dhtis&svf 4; tome Kf&mfàx* irt tçttxrglit T4*J£0fy>W

| ijtçtxttovwv

!

les belles actions des hommes de la famille qui sont partis (morts), et belles actions qui ne sont-pas-rares chez les Bassides : race depuis-longtemps-renommée, trans portant-su r-leor-vaisseau des éloges propres â eux, capables de fournir aux cultivateurs (amis) des Piérides [foute d'hymnes) un hymne nombreux (la matière d'une à cause de leurs actions superbes (sublimes)* Et en effet Callias on jour (autrefois), sang (rejeton) de cette famille, lié d'une courroie (revêtu d'un ceste) quant à ses mains, vainquit dans la divine Pjrlho, ayant pin (étant cher) aux rejetons (enfants) de Latone

(Épode II.) aux fuseaux-d'or,

et le soir il brilla prèsdeCastalie dans le rassemblement (te chœur) des Grâces ; et le pont (l'isthme) de ta mer infatigable (invincible) a honoré Créonlidas dans la féte-triennate et où-I*on-immote-des*taureau\ des peuples voisins dans le bois-sacré

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™ KKMEOXIKAI Ç'.

$otfa% xi viv

icoO* â )io>TO<;

vtxdfcavr* l%ti£ otaxiot;

5o «PXiovrcoç ôTC* âyuYtoïC ? W t v f*

(Srpoç^ y.)

HXatecoti TcavtoÔ£v Xoyioniiv * Ivrl Tcp^oSoi 75

v2<rov ÉvxXsaTovîe xo^jxeïv Ittei <jçiva Àfaxf&ou

lîtopov Iço/ov afeav * dcpet&ç dtftoSéixwpevot | i s -

yaXaç, 80

Il/tarat o* èitl ?e yO&a x*l 8ti 0*Xdcff<xa< TISXACV

55 JVOJA* oritwv 5* x«l l< AtOfoirac

Mttxvovo; oôx dcffovoaTdfaavroç * fttaXto* (kt£&£é a^tv 85

('Avttatpof 4 Y**) çaewaç uttv êST* £vdepi*ev *A<feç 7 <JX{JL£

60 2y)T€^ Çax toio» Kaltautav juvîraXai4tipoi

crée de Neptune, et l'herbe du lion ceignit un jour ses tempes vic­torieuses près des forêts qui ombragent les antiques montagnes de Phlionte,

(Strophe Ut.) De toutes parU de larges routes sont ourertes au docte poète qm

vent chanter les louanges de cette Ile glorieuse ; les faciles, par feu TA sublimes exploits, lui ont assuré une célébrité sans égale. Aussi leur nom vote âu loin sur terre et sur mer ; un rapide essor l'a porté jus­que chez les Éthiopiens, que Memnon, leur roi, ne revit jamais ; Achille Icsataït frappés d'un coup terrible, lorsque, s'élançant de son char,

(Antistrophe / / / . ) il perça de sa lance courroucée le fils de la brillante Aurore. Les an­

ciens ont poussé leur char dans cette large voie; je les suis moi-

± m -

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LES HÊMÉEMKES. VI. c>

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Hoas&Sovw/ • {todcvate â l émo; 2peç£ «cota vtv vixdwravra fotô £?&ttv obxfctc «Y^ytéis "Mttôvto;.

(STpoç^ y . ) ndcvto sv

îcpo;v?ot «Xatcïai évti XoitoiTt xocitttv t*vîe vâteav cvx)ia • inù Alax&xi Impart cçvi afoav i&yjrt iito&tYvâftevoi (tEYita^ èçet&z. 'Owjwt 8è crhu* x&atat traite* licf te x8ova xal &à 6ot)i/î<nç * xal É^alto 1$ Atttttca;, Mqivavo; o$x dbwvofftdkavTfr; ' 'ÂgActe « {gif&t?! ffçiv potfv £)O0<, Xftfol; inb àftL&w/ Zftlri&t

('AvttatpofV) y*. ) cîte

IvdtptÇev vlôv çacwoU 'Afo; 4xjif {yxcftC Ç«xitoio.

de-Neptune; et la plante (Fherbe) celle du lion (de Némée) a couvert (ombragé) un jour lui ayant vaincu sous les montagnes à*l'ombre-épaisse du-îemps-d'Ogygès (très-antiques ) de Pblionte.

(Strophe III.) De tous côtés

des accès larges sont aux hommes doctes pour orner (célébrer) cette Ile glorieuse; puisque les Ëacides ont procuré à elte un tôt émïnent de gloire en faisant-voir (produisant) de grandes vertus (de grands exploits; Et te nom d'eux vote (se répand) au loin et sur ta terre et à travers la mer; et il a bondi (est arrivé) chez les Éthiopiens, Memnon n'étant pas revenu; mais Achille avait appliqué à eus une pesante (rnde) blessure, étant descendu de son char à terre,

(Antistrophe Ht.) lorsque

il tua le fils de la brillante Aurore avec la pointe de sa tance plelne-de-tolère.

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80 SKMEOXIKAI Ç'.

Xetav** ?i Si rcip 7w5i vx^; £Xi$so{ji£v$v aUt xu;xaT<av <j5 XSY&MI «avrl paXwTa Sovcïv

/}x\rA YêV£« # S'îo JA?V Kpovfou ic3tp tejxivst, io5

xXïpoç ir^mcet^c <2vOe* *OXujAitidt5o< 6. AeX ïvC X£V

fcov 2(rcot{xt MeXr^'av, i IO 7.S ystpoîv te xort foyuoç «vfoyov 7»

ntfnie arrc empressement; mais, dit-on, te (lot qui vient de plus près balfre la quille du navire agile toujours plus fortement le crrur du matelot. Pour moi, chargeant volontairement mes épaules d'un donMe fardeau, je suis venu, comme un héraut» proclamer la vingt• cinquième victoire

iÉpodetlI.) remportée au* jeux sacrés par l'illustre famille d'Alcimida* ; et ce-

pendant, près de l'auguste enceinte du fils de Saturne, un sort fatal a ravi à Pol;timldas et à toi, jeune héros • dent palmes olympiques. Enfin je pourrais comparer au dauphin qui se joue dans l'onde amère, l'agile Métésias dirigeant les forces et les bras des jeunes athlètes.

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I.K5 NKMÉEN.NES VI. SI

^

K * i K'ÙJXKÙÏlW* jUv

cCjy/ vavtov 65ov ipa^ttôv •

£y/i*v j«>it»v" tô Je xvodtTwv

*ip î:ioi va&; /éyetai aUl cV/eiv ni).:<rc« (huôv

Ji£$£1C6>V

oWvjiov â/9o;

Y»jvwv je l * l EIX43L7

tr>v< êv&w.aiv U?o6$ » «Y*

yr/ci xîcttà 'A>xt}t(3a

x)apo$ xptfterfc

cf te, *aî, x«l TfaAtm|it4ftY Svo fvfci

Ft h la vérité les anciens ont trouvé celle voie praticablr-auwoitures (large) ; et je tes suis aiusi moi-môme ayant (arec) empressement; mais la partie des flot* fpii se route auprès du pied (à la quille) du vaisseau est dite toujours agiter le plus le cœur h tout homme. Maïs moi suivant (me plaçant sous, acceptant) un double fardeau sur mon dos qui-y-consent je suis venu comme messager, chantant du moins cette gloire (victoire) cinquième outre vingt (la vingt-cinquième)

(Épode fit.) remportée des combats (jeu*)

que Ton appelle sacrés, victoire que assurément la famille illustre d'Alcimidas a fournie : un sort lombé-au hasard a éloigné (privé) il est vrai et foi, jeune homme, et Polytimidas de deux fleurs (couronnes) des* jeux-olympiques près de Penceinte-sacrée du fits-de-Safurne. Je pourrais dire Mélésias être é^al en vitesse au dauphin dans l'eau-salée (la mer), Sfétésias directeur et des mains (des bras) et de la fotce.

- -v

•* 4

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82 KEMEOMKAf

EIAOS Z'.

SarENEI AIHNHTH I1AIAI nESTAeAQ.

(Stpoçr, a'.)

'EXsfOuia ', lîifîopt MoifSv {iaOuffovwv,

$ô çioç, ou ji&atviv S^axlvreî e&p âncv

teiv dtôeX s&v &de/0£ttv irf}&6yu\w tfHêav *. 5

sfpya $ fl^W Çvf vÔ' * &epov Utpx. 2bv $è tiv

£u$o£o< âUfôstai 2*>Y£VI}< fieti itmalôXotç.

(Strophe / . )

Ilitbye, compagne des Parques aux impénétrables pensées » fille

de la toute-puissante Jonon, llïthye, toi qui donnes la vie an jeune en*

font, entends ma voix : sans toi, nous ne verrions ni l'éclat do jour,

ni les ténèbres de la nuit; sans toi, nous ne jouirions pas des bien*

rails de la florissante Bébé, ta soeur. Nous ne tirons pas tous pour la

même fortune ; chacun de nous est attaché d*une manière différente

au joug du destin* Grâce à toi, le fils de Théarion, $ogène, qui par sa

râleur a éclipsé tons ses rivaux, est célébré aujourd'hui pour sa vie*

toi re an pentathle.

e,. Pi S: . ^.

l

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LES 83

ODE VII.

A SOGÈNE D'ÉGINE VAINQUEUR AU PEKTATHLK.

'EJteiÔw*,

r

Motpâv fbfcj^vuv, «aï 'Ifj^t; tuyotXo^cvi^;, fr4«tp« T&VUV,

d*y>?GV* 4vtu ac 4cv

I

X ob oçrtxivïtî <$*<>; p 06 H&auvatv sfypâvav.

flL«X'atJL£v • | ttàv àîclfdr/

'H«xv àrla^fvwv. "ÀxavTt{ & oix dcvaffvfofUy tel te** frcpa 2è tîjta ëtcfav Çv|ftfvî* KÔt|Lq*, £w U Xh xaX **$$ 6 Ocapfovoc SttYrviK* %£tfet< 4p«î? &(&ttai tfïote

f nttè | *tvtaûfet<, * F. _

(Strophe /.) Ilithye,

/oi qui-sièges-auprès (coropague) des Parques ant-pensées-profondes, tille de Junon aus-grandes-forces, mère des jeunes*enfants. écoute-moi; sans (oi n'ayant pas tu ta lumière, ni la noire nuit, noas n'avons pas obtenu (ne Jouissons ta (de (a) sœur [pas) Hébé (la jeunesse) aut-membres-brillanfs (florissants). Cependant tous nous ne respirons (tirons) pas pou r des destinées égales : mais d'autres destinées retiennent tin autre homme atfaclié*au*joiigpar le destin-Mais avec toi (grâce à toi) aussi le fils de Tliéarion, Sogène, ayant été choisi (jugé supérieur) par sa tertu est chanté ayant-une-belle-gloire

" parmi ceaxHpit-s'exercent-att-peDtatbttf.

*

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84 NEME03IKAI Z».

('AvtiaTjosr, <jl.)

UoXiv |4p ' çIXOJXOXTWV otxcï 5*>VXTV*WV

10 Afexifëv# {jtoXa 3' tôAovri cnîjAiteifov âyoma

Et Hl Tv/jfi TIç Ipâuv 3 , psXfypov' aîvîav *

wAvtè icoXlr/ CJAVMV fyovtc êsojjievai*

cpYoi £1 xaXoïç &o*rpov fcapev Ivl cuv Tp&rw, 20

15 £Î Mvxjzowwrç fxati Xifrapajxttvxoç

tS^wt dfcoiva uoyjlkov xXvrale iiï&r/ doi2aï; 6*

obvî^ç icevt/f^ TS OsvdEtou îccpaçl0

20 fifu* v&vtftt. *EY5I S î nX&w* 2Xitouou

(Antistrophê I.)

C'est qu'il habite une ville amie des chants de triomphe, la patrie

desbeiliqoeax Ëacides; là, tous les cœurs des citoyens sont pos­

sédés de l'amour des luttes. L'athlète que couronne le soccës jette

aux flots des muses un dons sujet d'éloges; les plus grands exploit*,

si le poète ne les célèbre, restent ensevelis dans une profonde obscu­

rité; il n'est qu'un seul miroir pour refléter les belles actions, celui

que la foreur de la brillante Mnémosjoe nous présente comme ré*

compensé de nos fatigues dans les chants glorieux de la poésie.

(Épode / . ) Le nautonier prudent examine quel vent soufflera le troisième

jour, et ne court pas & sa perte par amour du gain ; car tous, riches

et pauvres, nous marchons également vers le même terme, la mort» i

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LES KfcUËhSHES. VII. 85

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(*Avtfjtpoç#4 a*. )

AfcxrôS?

0*JSiff€tf47 à Cir/Ca. Et 3a ttc

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ijrovxt axâtw îWXVV * t«ï3{l£V £à t&Ktf&*

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o-iîl (rttOiâsv xlpSsi" A^vea; «tcvtxfé; te vfevt ai £|t£

{Antistrophe /.) Car il habite une ville

anue-des-cliants-tfe-ric/oîre ta ville des Éacides qui-retentissent-avec-la-taoce ( bellï-or ses citoyens veulent (queux) ; fortement chojer (avoir) un cœur quia l'expérience de la lutte. Mais si quelqu'un en Taisant (dans ses travaux) a obtenu te succès, il a jeté (H jette) dans les courants (le fleure) des Muses un sujet de chants doui-comme-Ie-miel-à-Ienr-cceiir ; car les grands courages (exploit*) manquant d* hymnes ont (restent ensevelis dans) une obscurité grande (profonde); et nous savons un miroir être aux belles actions avec une (d'une) seule manier**, à sa voir si grâce à Mnémos; ne au-baudeau* brillant elles ont trouvé dans les chants illustres des vers la rançon (le prix) des (alignes.

(Épode L) Or les navigateurs prudents

ont appris (examinent) le vent qui doit sou/fier te-trotsième-jour» et n'ont pas été endommagés (ne se par amour du gain ; (perdent pas) car riche et pauvre vont ensemble au terme de ta mort. Mats moi je crois

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36 KEMEOXIKAI Z\

(Etpoç^ p\)

oijxvàv âreatt tt • oo^fa SI xXsictei irapdtyowa [t6-

$top #{AtXoç avSpSiv 6 TCXEIOTOç. Ki yip ?* 35

25 2 T£V àXiOeiotv ISejuv, ou x*v fttXwv yoXwfletç 3

6 xaprcp&» A ta; &ra£€ Sti <pp£voîv '

Xeupov £fyo< 4 • 8v xfiti<rrov 'AyjXéb; dttsp * pdEya 4o

£on$o> McvAa Siuwtfrra xopfaai ° ôoafc

av vauat ic^pswav CSQVTCV&U Zeyifoio 7 Hôpital

Poar moi, je croîs que les rers ravissants d'Homère ont fait à Ulysse

une renommée supérieure h ses actions et à ses souffrances.

(Strophe II.)

Car ses fictions même, et les artifices à l'aide desquels il grandit

ses héros, revêtent je ne sais quel caractère de majesté; il nous

séduit et nous égare par ses labtes ingénieuses. Mats aussi, chez la

plupart des hommes, le cœur est bien aveugle; s'il leur était donné

de voir la vérité, le vaillant Ajai, transporté de foreur par le refus

d'une armure, n'eût point enfoncé dans ses entrailles son glaive étin*

celant ; Ajax, le plus brave des Grecs après Achille, Ajax qoi s'arma

pour ramener l'épouse du Mond Ménélas, et que le souffle heureux

du téph|re poussa sur de rapides vaisseaux

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LES KÉMËENNES. VU. 87

(Etpo?n p . )

ïcaravâ* coçtaâe x)itrtÊt

fy.ee féwp tvçlov-El Y*? r,v l

& yuxpzzfa Aïa; ou xsv ËieaÇe

5w>«y *

xpatitftov 4tep 'A^ilio;, «optai

nfa *6).cv *I1OT

l'histoire (la renommée) d'Ulysse avoir été plus grande que les choses que il a souffertes ou faites, grâce à Homère h poêle aux-doux-vers.

{Strophe IL) Puisque (en effet)

quelque chose d'auguste est-dessus (s'ajoute) à lui (à Homère) à ses mensonges et à son art qui-a-dc^ailes (qui élève ses héros); et son habileté nous trompe en nota détournant du vrai par des fables : or la plus grande partie de ta foute des hommes a an coeur aveugle. Car s'il était possible elle (cette foule) voir la vérité, le courageux Ajax n'aurait pas enfoncé à travers ses entrailles son épée polie avant été-mis-en-courroux au sujet des armes d'Achille, Ajax lequel, le pins vaillant des Grecs à l'exception d'Achille, les Impulsions du Zéphyre qui-soufile-en-droifc-lîgne envoyèrent (poussèrent) sur des vaisseaux rapides vers la ville d'ilos pour ramener par te combat (la guerre)

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88 XKMEOXIKAI ZT.

('AvtftffTfOf^P'.)

30 îrpôç *lXog iroXtv '. 'AXX& xoiviv yip fy'£tx*1

XîJJL* 'Ai&t, «£<?£ 3* aSlxiitov 2v xac Sox&ma 2 ' *lj*£

81 Yfy'*™1 3 4 5

CTïV fcàî 4£pov avçci Xoyov * TeOvaxoto)v

jïoaO&v 6 , TO\ 7raj>i uéyav 3$jtcp«Xïv fiupoxoXtwo

u<ftov yôov^ç 6 ' Iv floOioun SI 8aite£ot$ 5a

35 xcïtat 7 , IIpidf{xwno).ivNe</ffto)»£jJio<^TC£l7rpaOÊv'1

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2xup4*j ° [AIV &ku*p t e , irXayyOevTÊî S' tU *Ëf f5p»v

fxovto10' 55

MoXocaia l ! ô* ép&tfc'Xs'jev Sklyfr*

40 to5x<î ot Yty*C,f* * £ / « * & *$& G^v»

{Antntrophe / / . )

vers la ville d'ilos. Le (lot de l'Orcos marche également vers tous, il

atteint l'homme obscur aussi bien que le mortel illustre; mais la

gloire est réservée aux liérosquiont visité le centre fameux de ta

vaste terre, et dont le dieu fait grandir la noble renommée, cette

protectrice des morts : ainsi Néoptotème repose dans le* champs de -r

Pjthoi après avoir saccagé la ville de Priant, cause de tant de maux

pour les Grecs. Au retour, il fut écarté de Scyros, et après aroir erré

sur les mers, il aborda à Ëphyre avec ses compagnons;

{Époâe II.) il régna peu de temps sur la Molossie, mats sa race y conserva fou*

fours la dignité royale. Lui, il vint vers le dieu, apportant de riches

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V

LES KÊMEF.NKES. VII. 89

'A»à YÔp xvfia 'Atîa

r

xotvév,

à^îxrâtov

Ytyvstat

a*îf£t &6p&7, > &Y^'

toi (toXo*'

XSîMU

i ltt l ttf#)S

ta xatl Aftvzâi

£$t2fte juv Sxvfw » ft).ayy$ms; &

(*Kttu*&« pr.)

flpsv akl tovto Y^P*<'

(Antislrophe II.) son épouse

au blond Ménélas. C'est que en effet te flot de Plnloo (de la mort) vient (s'avance) commun (également pour tous), et il est tombé (il tombe)-sur Y homme sans-réputation (obscur; et celui qui-a de-Ia-répulation; mais de l'honneur a lieu (appartient) aux mortels desquels un dieu augmente la douce renommée auxiliaire des guerriers morts, qui sont venus auprès du grand nombril de ta terre au-vaste-sctn ; et Kéoptotème estcouché dans tes plaines de-Pjtho, après qu'il a ravagé la ville de Priant; pour laquelle ville les Grecs aussi éprouvèreiit-des-matix ; mais lui revenant-en-naviguant manqua à la vérité Scyros, et étant égaré* ils arrivèrent à £phyre;

(Épode II) et il régna

dans la Molossie peu de temps; toutefois la postérité à (de) lui emporta (obtint, garda) toujours cet honneur (la royauté). Mais lui (Kéoplolème) partit vers le dieu (à Delphes)/

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90 NEMEONIKAI t.

xtÉav* ayojy TponaOsv dbcpoOivCwv 6c

(MT/ftC??1.

(Stpofft ï'O '

'AXX4 to (j.op'îiaov âftIScoxev* 2/jâiv SI TIV1 lv5ov dfX-

45 ÂîaxiSïv xpeovwv toXoiflrov l'aurai

OS'X(«'/TCOV otxetv Urc* m3ta4vrôi<

cîfrivu jiov iç Stxav *. Tpfa 3mx £t*px£?£i 6* 70

50 Afywr, tewv Àt& ** IXY^WûV Gp*<ru jwt x4S' sfceîv

offrandes et les prémices des dépouilles de Troie, et dans une que­

relle pour la chair des rictimes, un homme te frappa de son couteau.

(Strophe II/.)

Delphes, la cité hospitalièref en fut tivement affligée. Mais il

avait accompli la rolonté du destin : il fallait qu'un des rois Ëaei*

1 les habitât pour toujours dans le bois antique, près de la demeure

magnifique du dieu, pour sarreiller les pompes et les sacrifices en *

l'honneur des héros f et pour 7 faire régner la sainte justice. Trois

mots suffiront : un témoin incorruptible préside aux jeu* sacrés.

Égine, je me sens dans l'âme assez de confiance pour louer digne-

ment les héros sortis de ton sein,

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LES NÊMÊEHflES. VU- 91

&Xm xtéova àxy/kntart Tfwtafev • tvaàv^p Hzet ya/jxiçAi

ÔVTltVVOVTï

H*X*î fodp xpcâv.

(Stpo?* Y'-) Ac).?*! oè

tevaretat P*pw%v tc tftfdL !A)Jii àfffôuxs

Xt i (C6p«t(&07-i/pijv & ttvà xpeâvtuv ÀΫxi?av Ejquvat ToXOiKi/

evîw àtest mf'attita» ttfà ô&jw/ eâtctx&tavjj * oîxîtv & tîvta Oe tCîx cov «OJIK^î; £(pw*a« mliâvtocc £;£otav ÊUCd*/!>(tOV*

TfC* I*c* &apbfeu * 4 tiiftv; Im^tatcf £JYI«DîW ov <{«u2t;. Alyiva, to£e 6p*4v p/H cïaeîv 6%7 XVjî*V

I6ï«rf chafar

amenant ar«c/tri des possessions (richesses) de prémices-des-dépouilles remportées de Troie ; à Delphes où un homme frappa de son coutelas Ini (Néoptolème) étant-tombé-par-hasard-dans un combat au sujet de viandes.

(Strophe II!) Et Delphes

qut-rassemble-des-étrangm (hospita-fut affligée excessivement. llière) Maïs il paja (accomplit) la rofo/itë dû-destin; car H fallait l'un des rois Éacides être le reste du temps (pour toujours) dans le bois-sacré très-antique près dt la demeure aax-belles-murailles dn dieu, et habiter là étant sur*eiltaDt-de-Ia-justice , dans les pompes héroïques au x-nombren x-sacri fices en vue de la justice au-beau*nom (glorieuse). Trots paroles suffiront : le témoin (Néoptolème) préside aux actions (aux luttes} non menteur (incorruptible). Égïne, cette hardiesse (confiance) est à moi de dire une voie (espèce) propre (digne) de discours (d'éloges) tirés de la maison (de leur patrie)

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r4

02 SEMKOXIKAI Z'.

(;vm*vsQ?n Y*) >i$tv*t; ipitïï; WV# xvpfcv Xvfwv 75

'?///i:ï ' ' HX\ \aj> avzxawt; £v iw»tt yXvxsu le-

«I»v5 5* £XOE*TOC 3 $is?/p9p$y ftat&v Xa/ovu;» 80

ai 0 usv ta, Ta S «XAot *' wyr,v o 4v av/mv*

s^atjx^îiv £it«?av àviXopsvov vîx l/oi

staew, Tivi WÎTO Mtfp* TAOî /JAKîSOV

c*peÇe. 0iap(wv» T\V $f Imvra xaipw ft$o*j & 85

CO ?£v$9W ovx dhctôXsicxf t çpsvSw.

£;iv£; el$« 7 • <xxotttvov dhrfyrov '^yw 8 , <jo

(Antistrophe / / / , )

et pour célébrer tes éclatantes vertus de tes fit* et des (ils de Jupiter;

mai* en toute chose le repos est agréable ; le miel même et les dotu plat*

sirs de Vénus amènent la satiété. Nous différons tous par le caractère»

et par les dons que nous avons reçus en partage avec la vie; un seul

homme ne peut réunir tons les genres de bonheur, et je ne faurais

citer personne que la Parque ait amené pour l*y maintenir à cette

félicité suprême. Tu as reçu d'elle» ô Théarion, une mesure conve*

nil'le

( Époâe IIL )

de richesse; tu as le courage des belles actions, et elle ne Ta rien

frit perdre encore de la sûreté de ton jugement. Je suis ton hôte; n poussant loin de moi le blâme ténébreux» pour te louer je ferai

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I.hS SKMtFNNLS. MI. or,

( ,Àvu<npoÇ'*» y \ )

A*.'); T î • d»x y« ivi^xvjt; y>vxïîï f * r*vTi ! yti> • y.ïî ujli cl

"KXXTTO; 5s çv?

la/or: e; Pwi*,

d)Hi 3s t i A?vv*w# ii h%

vi* £y<i>e*n«vvâ

wliw tf>.o; Ijuuïov.

&&iy?t & tiv

xsift&v èitxoïx

( *Kn<p{«c y'- ) « 6VJ .

iy&vttp xi vî)(i*v xtVwv

àns/ao>v • iyov cxw.vv. #

(4iJtofro/>Af 1//-) (»our les vertus éclatantes

•les rejetons de<toi et de Jupiter; nuis assurément le repos e$f doux en toute chose : et le miel aussi et les fleurs (plaisirs) agréables devenus ont (causent) de la satiété. M chacun par sa nature noi*s différons ayant obtenu*cn-partage im genre-de-vie différent, celuï-ci ceci, et d'autres cela} et if rjf impossible un seul homme obtenir*du*uccte remportant tout genre de bonheur ; je n'ai pas à (je ne saurais) dite, à t\u\ d'entre les homme* la Parque a tendu (présenté, offert) ce but Terme (cette jouissance &tobtta) Thtarion, eh bien! elle donne à toi une mesure convenable

(tfporfe/f/.) de richesse,

et à toi prenant-sur-toi (possédant) le courage des belles actions elle ne détériore pas la prudence de ton esprit, le suis Ion hôte; tenante-distance (écartant) le blâme ténébreux, je te louerai,

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91 NKME0MKA1 t

x>&; IT^TVJJW atvïîw* iwî^opv; o' iyïtoln txi O ;

O&TOî.

r**v o tYY > A/atoç w [A«ji|mt JA av?4p 65 'Ivibç falç 4)A« oïx/tov s* rcp>*s*t* IMIWIV *• & «

OUUSTI osf xo;i«t Xotpirfov 4, ofy &7ttj£aXwv 6 ,

(îfoi* iwvv* «x TW5O; lfv<n<;, 6 Si XOITCOç tfcp(x>v*

w /fwo; fyiwi. MflOiov * îs ti; av fyïî, 100

clnip {xfX*; ?p/,oaai <^Yr*v £*J>''V &vfiçwv.

ji l T/pjx» itpc€à^ axovQ' 5T« y«Xxotrij>«Ov £p$*i io5

6oîtv Yiwawv, $ç iÇfaep^tv iwtXotiqx'ivwv

couler vers toi, qui es mon ami, les sources d'une gloire véritable, comme des ruisseaux d'eau vive : la gloire est une récompense due à l'homme de bien.

(Strophe IV.)

S'il était pris de moi un Achéen des bords de la mer Ionienne, it ne saurait me reprendre, l'ai confiance dans mes droits d'hospita­lité ; au milieu de mes concitoyens, mon regard est toujours calme, ma muse n'a blessé personne, j'ai écarté de mon chemin toute vio­lence : puisse le reste de mes jours s'écouler encore dans une douce joie! Que l'on m'examine » et que l'on dise si j'enfreins les lois de la poésie pour proférer des discours injurieux. O Sogène, descendant des Euxénides, non, Je le jure, mes paroles ne dépasseront point le but » comme le javelot à la pointe d'airain

(Antistrophe IV.) qui renvoie les athlètes de la lutte avant que la sueur ait baigné

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IfS *i£li£ENNES. Vil. 05

au foi; v&m; f

x)&; | U 4 T V J W

'Avr£ & 'Ax»&; oUsuv VKIJ> 4H; 'lovî*;,

Iv t ï 2x,u«at;

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&wov 4>£YIOV.

EvïevKot importe f

taopvvci)

lin *?$&; t {ftu

ylâtorav (teiv

conduisant vers un homme ami, comme des courants d'eau, une gloire véritable ; or celte récompense est convenable (due) aux hommes de-bien,

{Strophe #l\) Et un homme Achéen

habitant au-dessus (près) de l'eau-salée (I* u«er) Ionienne» étant (s'il était) près de woî, ne blâmera (blâmerait) |»as moi; j'ai confiance dans mon droit-dïiospilalittSpubli-tt parmi mes concitoyens [que ; je regarda avec mon <*il dWregard-clair, n'ayant dépassé-la-mesure envers ayant tiré (écarté) {personne, loin de mon pied (de mon chemin) toutes choses violentes, et quête temps qiihreste â viol à vivre vienne»vers wiol joyeux (apportant la joie). Maisquetyu'unayantapprisfcxaminé) pourra dire, si je vais contre les-lois-dela-mélodic disant un récit de-blâme, OSogène Euxénide parda famille, je nie-avec-serment m'étant avancé-au-delà du terme devoir pousser (lancer) ma langue rapide

(Antistrophe IV.) comme un javelot

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i»6 NEMEONIKAI l\

%\ffy*% x»i aOlvo; £$t*vtov, afôom irplv éX(« yww

{jaitcativ •.

JS *K* {Aï* VUOJVtt \ î "/^?^j «ï t l 1Kp3V àïfOïU l 10

jvsxp%YOv 3> °$ Tf*XV* *^UI x»wWj«v,

ICipw oTS^avov; iXafpov dvaÇftïv Mot?» toi

xoXXï y pV70v iv t i Xivxov &{f «vV ôjjt? 115

K%\ Xi fp iw «v9spov 3 irovtfa; (rçeXtf** «7$«;.

80 Aie* Si pijmpivo; djAfl Nepiç

mXv?«tw ©p&v 6j*vwv &vtt

5 T J / 5 *• RgtaiXr,* $i ô«wv itffcct lao

leurs cous vigoureux, avaut que le soleil ait frappé leur corps de ses

rayons brûlants. Si la fatigue est grande, le plaisir n'est que plus vif

ensuite. Laisse-moi; si j'élève et enfle ma voix, c'est que j'aime à

payer au vainqueur mon tribut d'éloges. Il est Tacite de tresser des cou*

ronnes; attends t voici que ma muse assemble pour toi l'or» l'ivoire

blanc • et cette fleur pareille au lys qu'on dérobe à récume des nier*

{Épode il'.)

Souviens-toi de Jupiter, 6 ma muse, tandis que tu célèbres Némée,

et fais entendre en son honneur les accords paisibles d'hymnes glo­

rieux. C'est dans celte contrée surtout qu'il convient de chanter

f i

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U S NfiMÉKNNF-S, VU. Oï

XaXxoiifwv,

x*>ïi$pixwv «vX*>x xxi <sU*i; ilîxvxv* « njtv pîv*

Et ?, * ™>*o;,

m&vr. X*ftv. Etpciv ortfivw; ilafffv *

xottf y.?****7

fv xt 4|ii t>S?X<TX )«V<iv

xxi dvfcjwv Itfctw

icp?x; nom'»;.

X|LpÎNs|ICft

• Î Ô v i i

Il^icsi ie^v 5&S»/-'A;

îi\bArtF.>r.Ay v - "

à-la-pointe-d'alrai», quia renvoyé (renvoie) iie$ lutte* le cou et la force des athUte* non-inouilté (san$ sueur), avant que le corps tombecsiir (rencontre, reçoive) le soleil brûlant. S'il y avait (s'il > a) do la fatigue, l'agréable vîçnt-eosuite plus grand. Uisse-moi j si j'ai crié (si jo viens à crier), m'étant élevé en quelque chose au delà (davantage) » ç'esi que le ne suis certes pa* rude (mal disposa) à payer à celui qui~est vainqueur l'agrément des louanges. Tresser des couronne? es! chose facile; attends : ma Muse en effet colle (attache, réunit) l'or et avec tout-ensemble i'ivoiro blanc et la (leur sembtablc-au-lis /'ayant enlevée à là rosée de-Ia-mer.

(Épodt ll\) Mais faisant-mention

de Jupiter au sujet de Kéinée, agite (fais entendre) paisiblement le bruit donbon-parle-beaucoup (glorieux) de tes hymnes. Il convient en effet

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flR NBlfcOMKAI Z } i

Y«s$v* h v<ïz * y*pj{ik%v àui^a

(Stpojn e\) 85 i3[ j^lvfceKa^ov evwvvjJU}) icaTpç, ia$

Et Vt vi&rai * I àvîp^ghn^p tif fxtpsv xe yctav* Ipuivat

wôu) tXifaxvT1 dtavu 5 y* (ton yjtpjjix Tï&îWV 13o «

vat'tw K«tp\ Suivit; dwXô* fyf fetav

QOJA&V * iTfOYÔvwv iùxr^ovx Ç*9l*v àyvtdtv 8% i35

dure voix douce le maître des diem ; car il déposa » dit-on, dans le sein d'Êgîne, le germe d'où sortit £aque,

(SfrpjiAd F.) Raque qui régna iar son illustre patrie » et qui fut pour toi i Her«

cule, le meilleur de* hôtes et des frères. Si l'homme peut attendre des secours de l'homme, l'amitié dérouée d'un voisin est pour son toiéiu le plus précieux de tous les trésors; et si uu dieu peut éprouver de tels sentiments, protégé par toi, vainqueur des géants, Sogène, dont le cœur est plein de tendresse pour son père, vivra au sein du bonheur dans l'opulent et divin quartier de ses aïeux ;

[Antistrophe l \ ) tir il possède une demeure assise entre tes deux temples» qui la

resserrent de l'un et l'autre côté, comme les jougs d'un char à quatre

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LES PiÊMÊEXNFS. VU. 99

jto?iX?,x fa-ïW

çvt«v<wi Àlx*xv<

(S tpo^e 'O

à&Xjw* u icpsKjeûv*

Et «è 4v p ysvetaC n

çaîiuvxi Ytfova çtXfoxvw v6<p àtmt

fcïgtov nivxwv • il & K» 6e4;

&;iïilii*a; riYavra;,

fteta xe vaftiv tfajx,âc iyviiv jOxTrt(iova ÇaWxv KfOYOVWV 9

('AvTiatpoçri t \ ) fntl lyei îojwv

tv

ô T I ÇVYOï;

mGaâpuc

dans celle contrée de chanter ta roi de* dieux tvec une voix doue*; car on dit lui Avoir engendré Éaque par des semences reçu es-par*h-mère d^aque (Êglue),

(Strophe K.) taque conuuaudantsIe-Yille* (roi)

dam sa patrie «u-wni-glorieux, mai* et hôte et rrère télé de toi, Hercule. Or si un homme goûte (tire profit) en quelque chose d'un autre homme, MU* pourrions dire un voisin qui aime d'un esprit tendre (de tout son cœur) être pour un voisin un sujet-de-joie (un bonheur) digne de (égal à) tous k* blcn$;%

et si un dieu aussi peut avoir cette disposition, en toi (sous ta protection), toi qui as dompté les Géants! Sogèue voudrait habiter heureusement la rue opulente et divine de ses ancêtres, Sogine qui choyé (nourrit, a) un cœur tendre envers son père;

(Antistrophe V.) puisque il a une demeure

dans (entre) ta enceintes-sacrées (temples) tomme entre les jougs attelé$-de*quatre»€hevaux

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100 NKMF.OMKAI //.

U& Ttv o «ffécrtxcv *Hp« wriv te miOtptv i^o

«foicowi NeoKtôXepov iXxtart

105 àiropu teXïOet, xlxvotçiv fixe jir^ldtxaî, Â1.^ Ko-

chevaux, o bienheureux Hercule, c'est h toi qu'il appartient d'appeler

sur toi la protection de l'époux de Junon et de la vierge aux yeux

d'azurs car sou vent tu as arraché les murtds aux maux les plus

tmibleà. Puisses-tu assurer aux Euxéwides une vie pleine de force,

ne jeunesse brillante «une vigoureuse vieitlesse! Puissent les en*

fanls de leurs enfants conserver toujours

(Épodc Y.)

et accroître encore l'honneur dont jouit aujourd'hui leur famille.

Pour moi, mon coeur ne contiendra jamais d'avoir outragé Kéoptolème

par des paroles impies; mais il n'y a qu'un esprit pauvre qui puisse

redire trois et quatre fois la mtme chose, comme ce babillard qui

répète sans cesse à des enfants : Corlnthos, fils de Jupiter.

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I.M NEMf.tB.M3. VII. 101

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Kl Yi? *1***'* » 9?t*iv

m&e; Si rtxvîwv lyy-ev aUi

Y*?*; T$KC£ vvv x*l dpstyr

To îi i|dv xex? vi çdw« iwti

ficwiv irpâmvnv * duinoWv i l T* avtà vpts wjwbu tj teXtfa àicopfc,

îtxvonn,

des chars, allant lorsqu'il va) «te Tune et l'autre main (à droite ou â O bienheureux Hercule^ [gauche), il touvicaten-oulro à (oi do persuader en sa faveur et l'époux do Junon et la vierge aux«)euvbleus; et lu peux comme tu t'as fuit souvent donner aux moitets le remède (secours) do leurs embarras (maux) dtfliciles-à-surmonler. Car si tu tissab (putsse$«tii tisser) à eux (aux Euxéuides) en l'arrangeant ainsi une vie d'une-vigueur-slable étant (qui soit) heureuse par la jeunesse et par une vieillesse brillante (florissante), et si (que) les enfants do leurs enfant* avaient (puissent avoir) toujours

(Épode V.) l'honneur quWs ont maintenant

et l'avoir meilleur (plus grand) plus tard (dans l'avenir). Mais mon cœur ue dira (ne conviendra) jamais d'avoir outragé Pîéoplotème par des paroles inconvenantes (impies); mais retourner (répéter) les mêmes choses trois et quatre fois est embarras (pauvreté), comme le babillard qui dit toujours aux enfants, Corinthos J?/s de Jupiter.

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10S KKMF.OXIKAI.

KUOS II',

AEINIAI AiriNHTH

(STPo?n *.)

*x« ivip03vr,totç itafôwv x' 2|i(Çot9« Y ^ C ¥ * P ^ *i xov JAIV âjupoïc dbfycftç Z,eP^ pwwÇuÇi ftepov O*

'Ayanaii Se xaijm JA^ icXavatOàrta Kf&; ^YO V **** cxov *

(AviiatpoçJt a'.)

OToi xoti bu* Aîy^xç xe Xâttpov ICOI{I«VE« àuçtit£*

Kvrrp(on; &opo>v 5* fôXastsv 3* uto;Oîvwvat; ftawtX&f

{Strophe / . )

Divine puberté, avant-courrtère de Yénus et de ses baisers d'am­

broisie, toi qui le reposes sur les paupières des vierges et des jeunes

garçons, il en est que lu berces dans les bras d'une douce violence,

tandis qu'à d'autres tes approches sont cruelles. Combien i! est ddt«

deux» lorsqu'on réussit en toute chose, de pouvoir jouir d'heureuses

amours t (Antislrophe / . )

Tels les dispensateurs des trésors de C y pris s'empr- ssèretit ait-

lour de la couche de Jupiter et d'Êgine. De leurs caresses nvjuit un

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I-ES NfiUEHiNES 103

ODE VIII.

A DINIS RÉGINE YAINQUFUR AU STADE

'Aff/îit*;, 5Tï

fta&ow te »

(t^ *>*v*<tévtx

npiç SXMTOV !fY$v

OÎ<H xat

Adfc AIYîVO; « *

(kwt>€v< Oîvwvaç

(Strophe /.) Puberté auguste,

avant-cou rrfôre des teudresses (baisers) d'*ambroU(e dd Vénus, toi qui Rasseyant (te reposant)-sur les paupières des-jeunes-vierges et celtes des jeunes garçon*, emportes l'un dans les mains douces (les doux bras) de la nécessité! et un autre dans d'autres ft ras (des bras violent*). Or il est aimable (agréable) ne s'étant pas égaré de l'occasion (l'ayant saisie, réussis* dans chaque chose (saot) de pouvoir se rendre-maître (jouir) des amours les meilleurs.

(Antistrophe / .) Tels que aussi

ces pasteurs (dispensateurs) des dons de Cypris s'empressèrent-autour du lit de Jupiter et dÉgine; et un fils germa (naquit) ni d'OEnonc

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101 NEMKOMKAI II*.

/Vî\ x*\ {iyjXtt; jfcmo;, IloXXi vtv ro»r>\ Xua~

( ' K ï ï W î O ; «*•)

*IXSM; Afaxov o«jJivwvYOvito>viî Xioçô*C7cldçfX?; h

dinwv 0* trlp TWVî* «icttuit, <plpu>v

15 Auoixv {iûpxv c x«v*/v/ft 7 icsmixtXjimv, a5

Açtvto; owwv araSécav x«\ na tp; M$Y* Nejmwv

otYxX{i»,

2&v 0«5i 8 Y*? ™l y«wO*U tfXGoç iv0p«!moi9t n«p-

fils, roi cVOEnone, aussi grand par son courage que par sa sagesse.

lie toutes parts une foule empressée demandait de le voir; car la

Heur ries hér03 d'alentour voulut de plein gré so soumettre h se*

lois,

(Épode t.)

et ceux qui commandaient au peuple de la belliqueuse Athènes, et

le* Pélopides de Sparte. Pour moi, embrassant ses sacrés genoux ,

je tiens supplier Ëaqite pour cette ville chérie et pour ses citoyens;

je lui apporte en offrande un hymne sur le mode lydien» qui sera

chanté M son des instruments» en l'honneur des deux victoire*de

Dînis et de celles de son père Mégas aux jeux Kéméens. le sais que

le bonheur le plus durable, est celui qu'un dieu donne aux mortels ;

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I.M NfiMKKNSW. VIII* 105

-% I j v w ; x»1?1

*aï (fcyiiT;. IIOMLOI

Itti-'W* î î ' îWX

tèîïv vtv •

iwToi Tfi? fjxSojv KefiV9tCT«9VTUV

i&fttl fxivu; ft9Aov *K5t05 9at iva'tsc; xeîvov Y* t

( ' E x ^ C ou) oJw

«ftioÇw

ÇTJMtW iv xpovaaT; 'A&vr.?iv , oîve ivà Snif T«V » netocrJd&K. 'txft*; ânto(x«t Y 0 >*T W V cejivfiW AtïXCrV Oxcp te fréXto; çi).a; Cflcép te v<5v?« ôwrtwv, ycfdïv

(iirçav Av$lX# KïKwtOijtfvav

•/xvaxxîi, dyaitia NefWÏov &<Wû5V et *Su*v A=îvto< xoti nfttpiç M«ycc. "Olfo; Y p tôt çvt€v9îî; «îw 6 î $

7»ap[£4vaKepo; &vQp6lC4t01Y *

très-excellent par le bias tle courage) et par les pensées (ta sagesse). Beaucoup demamLiîent-avec-prière on beaucoup de demandes à voir lui ; car les Heurs (les plus illustres) de* liera* qui liabitaionMout-autour sans-ôtre-appelés (spontanément) de«leur*grâ voulaient (demandaient à) obéir aux commandements de lui du moins,

( Êpode /.) et ceux qui

mcttaient^n-ordre (gouvernaient) l'armée (la foule» le peuple) dans ta dure Athènes» cl ceux qui étalent dans Sparte, les descendants-de-Pélops. Suppliant je touche !:$ genou Y auguste* d*£aque et pour cette ville chérie et pour ces citojciks apportant un bonnet (un h) mne) Lydien varié avec-Ie-bruit (son) desinstntiAenfs, parure Néniéenne desdoubles(desdeux) stades (courtes) do Dinis et de celte de son père Méga*. Car assurément la félicité enfantée avec ToWe d'un dion est plus constante pour les hommes;

5.

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ios XKMEOMKAI tr,

<£tpo?*p.)

#îïtt$ X*\ KlVyfOtV I6^17C TCXOOTM ffOVTtft tê TîOTi Ku*

20 IbXXà Y^P **XXî XiXixt*i ?• vtïfA S* 2£cvfovtx oo-

I; thy/ja* &t*ç xty$uvo; 4 • tyov £1 X yoi «Oova ofccv • 35

entêtai S1 foXiSv de( 6, y#ccflvt**t 8* G£X If (Çei.

CAvtt<»tpof4 #.)

Keïvô; x*t T«>«{iwvo« Sdtycv utov çssy^vw jjjifixu-

*!! tiv dcyXortCOY jjtev, roj) S1 JXxtuov, Xdtôx x<xxl/tt ?

25 Iv XuYfÇ vefxst* (i/Y l9t0v $' «KXM 'Aé^êI Y^*< ^ *

(Strophe il.)

ce fut un dieu aussi qui, dans Cypre la maritime, combla dnjr*

ras de richesses. Hais je m'arrête un instant , et je respire arant de

poursuivre. Déjà ce sujet a été traité de mille manières, et lirrer des

pensées nonrelles au blâme des hommes est chose bien périlleuse ;

les discours ne sont qu'une pelure pour fenrie; toujours elle s'atta­

che au* bons et jamais ne s'en prend aux méchants.

(Antistrophe IL)

C'est elle aussi qui perdit le fils de Télamon en le précipitant sur

son glaire. Certes, dans de déplorables débats, sourent l'homme sans

éloquence, mais raillant de cœur, succombe sous le poids de l'oubli,

tandis que les plus hautes récompenses sont offertes au mensonge

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LES NÉMÊERNES. VIII. 107

(SffortP-)

KtVV EV iv K^c^|> iwvitf. 'ttftajiai iï

âpmUav t t

IloWit Y*?

/ «wWlf •

£ « { H xtvSuvft;

*; OXYXOV •

('Àvtiatfofrj £'.) Ktîvo; xat

v?4v Tc^uwvo; » dstftxv>fe*u

*H,

>.i9x

X*T<X" tivi

âXxqi0v&i

Avtftawi

(Sirophe IL) lequel d/en aussi un jour

chargea (combla) de richesses Cinjras dans Chypre la maritime. Mais je m'arrête sur des pieds légers (un moment), et respirant arant.de dire quelque chose. Car beaucoup de choses ont été dîtes sur C in y ras de-beaucoup~de*manières ; et itya tout danger (danger extrême) ajant découvert (trouvé) des choses nouvelles à tes donner à l'examen pour l'enquête (la critique); or (car) les discours sont une pâture pour les envieux; et elle (l'envie) touche (attaque) les bons toujours, mais ne cherclie-pas-querelie aux moins bons (aux mauvais).

{Anlistrophe IL) Celle-ci (l'envie) aussi

dévora le fils de Télamon, J'ajant fait-router (tomber) par ion glaive. Assurément, dans une querelle affligeante! l'oubli (saisit opprime) quelqu'un sans-langue (sans éloquence) il est vrai, nuis vaillant (généreux) par le cœur; tandis que la plus grande récompense est présentée (offerte) au mensonge artificieux.

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108 XEMEO.NIKAI If.

('ExyS&tf.) Il (iiv àvouoia Y* Saowiv Iv OcpjxcS y fol

IXxes fr otvTrcXejjnÇojiicvoi 5o

:,0 &7tf dXe;tuÇf4to X£f/c«i x i jiïv ây.?' *A/iXeï vto-

xttfvtp 4 ,

£XXo>v te u.4/0o)v Iv icoXvfriof4t<

âjxîpoti; 5. *K/0(A 5* dfjwt iriff a w ^v xa\ raXat, 55

aîji/SXor/ (jtvOor; ijjt^ixo;, SoXo^paîy , x4xoiroàv

â t& fxîv XajAtrpov (îIïTOïI 6 , tôv o* j f Ivtav * xî£o;

âvtsivti 4ft9p£v.

35 Etvj {**', nott jxot Toioutov Oo<, Ziv iratep, dftXi xe-

Xe60ot( 6o

arltfcieux. Les suffrages secrets des Grecs donnèrent le prix à Ulysse, et Ajax , privé de l'armure d'or, fut au* prises avec le trépan

(Êpode IL) Et pourtant, de quel bras différent ces deux hommes avaient

percé les corps brûlants des ennemis, lorsqu'ils agitaient la lance guerrière, soit autour du cadavre d'Achille à peine expiré , soit dans d'autres Journées de combats et de carnage I C'est qu'elle était déjà toute-puissante dans les temps les plus reculés, celte éloquence fausse et perfide, prodigue de paroles trompeuses, habile eo fourberies, fléau malfaisant, qui étouffe rëclatda mérite et va chercher dans les ténèbres quelque gloire menteuse à exaller.

{Strophe lit.) Grand Jupiter, puL<sé*je ne jamais connaître de tels artifices I

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LttNÊMÊEKXES* Vilf, 109

ottpr^îl; o*).u)v 'fôrtiurt

('Effy3&c £'.)

Év /pot 91J iû

dvâgitti yt

& i{ii^tt; te

bn&A xaxoROiév * 1 fkitat |ûv

àvtêivu £è xvîo$ *ify4/ tcîîv if£vtar#

( S t p o ^ Y . ) Hits? Zrï,

(i^ *<xi tir, ji'/t

ty.v/tov fffos,

x«)4vfe>t; 4ît)«tt;

Car les Grecs honorèrent Ulysse dans (par) des cailloux (suffrages) secrets ; et Aja\ dépouillé des armes d'»or lutta avec la mort.

{Êpode //.) Pourtant certes

ils avaient enfoncé aux ennemis daas leur corps chaud des blessures non-semblables certes a'dgilant sous la lance qui-secourt (défend^Ies-mortels, d'un côté autour d'Achille nouvellemeriMué, et daas des jours au-vaste-carnage d'autres fatigues (comtois). Mais c'est qu'elle existait aussi jadis celte éfoquence-sophfctique ennemie (funeste), compagne de paroles habilement-trompeuses, méditant-la fourberie, opprobre (fléau) malfaisant ; qui opprime d'un calé le brillant (ce qui a de l'4ebl\ et de l'autre élève la gloire pourrie (raine) des hommes obscurs.

{Strophe /// .) Père (grand) Jupiter,

que jamais ne soient à moi de telles oraurs, mais que je m'attache aux routes simples (droites)

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HO NKMKONIKAI II'.

aiùfat; Ç«5; Ifaittofjiav, Ôxvwv M; iwwi xXfo;

af rtipoi « falpsvtov • fy& * fotoîç dtèwv x*\ y ôov\ yuî* xaM-

atvlwv alvuixi) popf&v £* iTCWîteîpojv àXcrpoîç*.

(Avttatpoç^y.)

40 Avivai 8* iptT x, xXwpaïf 2£f*atc &î#te 8/vSftov

alOifft . Xptîat Sa KavTOtott ffttijv ivSjxSv* t i (xlv

Puissé-je rester toute ma vie dans les voies de l'honnêteté f et ne pas transmettre à mes enfants, après ma mort, un nom fameux par son opprobre! Les uns convoitent de l'or, d'autres des champs immenses» moi, je veux être cher à mes concitoyens, jusqu'au moment où la terre recouvrira mon corps, louant ce qui est digne d'éloge et versant le blâme sur les méchants*

{Antistrophe / / / . )

Au milieu de? sages et des juste*, comme on voit s'élancer l'arbre sons les vertes rosées, la gloire de la vertu grandit et monte vers t'Ku* mide étber. En combien d'occasions l'amitié ne nous vient-elle pas en aide ! ses secours tes plus précieux! nous les trouions dans tes Inltes} mats lejojeux vainqueur désire aussi voir s'élever devant ses yeux un monument fidèle de son triomphe. O Mlgas, rappeler, ton âme sur ce tte terre

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LES KËMÊENiNES. Vllf. l i t

ftoJfc#

xh x)fo; £4<f*ji4v.

d2ùy

xil

('Avf<6tpd?4 Y*0

Ev tc &xawi<

*f4î altéra 6Yf£/. Xpsfet de à vîfw ç0.w/

v&piv àfAfl fcôvot<

tô 2è xopIÇai avtt; tdtv ^yàv

de la vie, afin quêtant mort je n'a Hache (ne laisse) pas à mes enfants la gloire à-li-niauvaise-renonimée. Les uns souhaitent de l'or, et d'autres un champ sans-bornes ; mats que moi pendant ma vie ayant plu (ayant été cher) & mes concitoyens aussi (encore chéri d'eux à ma mort) je courre mes membres de terre, louant les choses louables, et semant le blâme sur les choses coupables.

(Antistrophe / / f . ) Or la rertu grandit,

comme lorsque l'arbre s'élance (croit) par les rertes rosées, s*élevant parmi les sages et parmi les justes (Ventre les hommes vers (dans) l'air humMe. Or les services d'hommes amis sont de-toute-sorte; à la ?éiité les services rendus dans les travaux (les luttes) sont les plus hauts (les plus grauds); mais la joie de la ttctoire aussi désire se mettre devant les jeus un monumentfhièletfi 50/t triomphe. OSfégas, à la Térité ramener de nouveau à la ton âme [rie

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112 NKMKONIKAl H'

•45 au (tôt ôUVXTOV * xcvtSv 8' &*(£&)¥ yauvay teXoç#

fr£v5i îcatp^i Xapi4tôat{ te ' Xdt p v

tpeuoet Xftw Mowaïov ?x»ti ffoîoiv tvtovvuor/

Cv jièv Ippf X4JA*OV f tf< *» &r*oi?aï< 5* iv^p *

50 yci>?uvûi» xtC ti< **{i,*tov OTJXSV *. THv Y« fJtiv éfftXW-

8o

85

(Épodeltt.)

nV&l pas en inon pouvoir; seul l'insensé nourrît de vaines espé-

raocis; mais je pois arec l'aide des Muses dresser pour toi et pour

les Châriades une immense colonne t en l'honneur de vos victoires

à la course. J'aime à payer d'nn digne éloge un noble exploit ;

les citants magiques du poêle adoucissent les fatigrtesde Tallitete,

et bien avantU querelle d'Adraste et des enfanta de Cadnx», le poète

chantait d>jâ.

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us (•ERV84; Y".)

od&jvatovjtftt*

IXxifaû-ê xev:iv yjafiwi *

Xopti^xt; tî

Mvîxfov îxatt "R'Aûrt l

tiî & àvr£ tfCMïfcfî

xotl xà^xtov.

tav te Ka^ciV/ Y£*fcfci.

V I I I . 113

nVrf pas possible à moi; car l'accomplissement d'espérances vaines tst fou (est folie); mats je puis étajer (élerer) à la famille de toi et aux Chariades noe pierre (colonne) iraniens* des-Sfuses en honueur de vos pieds au-beau-r^nom (glorieux) deux fois donc deux (de TOUS deus). Et je me réjouis émettant (d'émettre) un éloge convenable à propos d'une action (d'un exploit), et un homme par des chants-magiques a établi (rend} sans-douleurs même h fatigue de Vathlète. t/hjmne d'-é(oge$ existait en effet assurément jadis et avant que la querelle cj'Ariraste et celle des Cadméens avoir (eût) lietf.

-A- -w— « _ -M.

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114 NBMEOXIKAI.

EIÀOS &.

XPOMIQ A1TNAIQ APMATÎ.

(Stpoç^) KMU**>UIV icap* 'Àit&Xwvoç XotoowvOï, Mofoat,

î iv veoxîiitotv * U Attvav, &0' avarceittautvtt Çe(-

vu>v vsvfxftvtst Ôupat 2f 5

Skîwli XfO{x(w 8S(A'« 'AlV frt«o>v yW.tv Cuvov 3

ft^a?stc. •

To xpinfcttxiM* Y p & pt** ivafofvwv jxat f t xal

Si&jxon; mtitaraiv afèiv uavutt 10

5 IluWWos «fativffc iuoxX^pow &r<krrat< 4.

(Stpoç^ £.) f Effti 5/ tt< XOY « £v6p&m»vj tsteXt9{A/vov foXiv

p^ yatual <ny3 xaXvjai *• Otftirtafa è* ènior* x«u-

( Strophe / . ) Muses, quittons Apollon et Sïcjooe pour la nouvelle cité d'Etna »

pour la demeure fortunée deChromîcs, dont les portes toujours ou* vertes sont envahies par la foule des étrangers. Allons, commence* un hymne harmonieux. Le héros monte sur son char vainqueur; c'est le signal des chants qui vont célébrer Latone, et ses deux en­fants qui veillent ensemble sur la haute Pjtho,

(Strophe IL) C'est un adage parmi les hommes, qu'il ne faut pas laisser tomber

à terre, et ensevelir dans le silence une action glorieuse; la voix d£*

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N&MÉENKKS. IIS

ODE IX*

A CHROMIOS D'ETNA VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS

Mofcftt i

£tX*>Cd7Ô4&

« I f * 'AfféUCiïTO;

te Àltvotv tàv v«xtfot»v,

Çcttuv f

^ &*fi* £)&?/

*Atoà K^footu YXvx&v Gpvov ItUw*. *Avafeîv&w Y&? • Içt&Sfttx

xii milita lûCy/m

14|0« t t ;

2>9)Av t et etoofivw '

{Strophe t.) Huses,

passons-en*chantant de Sicjone d'auprès d'Apollon rers Etna la nonrellement-bâtie, où les portes ourertes sont vaincues par les étrangers (leur aflluence), dans la demeure fortunée de Chromios. Eh bien 1 faites (composez) nn doux hymne de rers. Car Chromios montant sur son char vainqueu r-par-j«f-cheraux Indique (donne le signal tl') un chant en bon neu r de la mère et des enfants jumeaux surveillants à-part-égale (égaus) de la fiante Pjlho.

(Strophe II.) Ot il est

une certaine parole (un adage) des hommes, de ne pas coutrîr ( eoseteiif} dans le silence tombée à terre une noble action accomplie ; mats le chant dirin

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110 NKMEOXIKA1 &.

TIV £p$ouev •

txirftov dftXov xo^y^v f ixt <t»oféw Oîjxev *\Sp*<jTO$

5; rote ptiv ffeffiXeJwv xeïOi vlawf 0* io^tatc i5

X0tTJXOO)V G?XMV 5*4 T* *A pftoi 4 * fyx°^ S* oix £** &» v

l à Kpfcauv £ï x*itit«6ît Sixav t l v ir^$0tv iv^p 5. 35

tioe de la poésie est la digne compagne des exploits. Animons la lyre frémissante, animons la flûte à redire ces luttes sublimes de cour-

s

siers» que jadis Adraste établit en l'honneur d'Apollon près des eaat de l'Asope; en rappelant ces jeux, je couvrirai de gloire et dlionoeor le héros

(Strophe / / / . )

qui, régnant alors à Sicyone, illustra cette tille par des fêtes

nouvelles, par des luttes de vigoureux athlètes et de chars magrii-

Tiques. Il fuyait l'audacieux Amphiaraos et la sédition terrible,

loin du pateis de ses pères et loin d'Argos ; les fils de Talaos ne tom« mandaient plus alors, la révolte les avait vaincus. Mais le prudent Adraste apaisa ces antiques querelles.

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IIS KÊMEENNES. IX 117

'A toi |UV àwoçGopv*

fôfc«YY* P?^î«v , dvi Si otûXiv 4ici &vtàv xofvçâv 4W.6Ï7 faff(a)V ,

4t* wAîf»rr^ 6?,/.e

IKî £;£9p4t{ *A<rw?«v *

tijiaïî X) .*Jî I î ;

(b?t)xvw/ xertt

xvîatvwv loftaî; ttvsaww &p.O).att te

£#ia*î te YXïçvfoï;. «tev^e yàç *AjiÇi4fr/iv te

xal <rca$iv ésiviv èffi cAxur; îtatf^ov *A JYe£; **#

9ttt£e< & Ta) av3

Ptaafévtc; >.*?. 'Av**fc

ttcov

des vers est bien-adapté (convient) aux sujets-de-vanité (aux exploita). Et» bien donc animons la lyre frémissante, animons aussi la flûte en vue de celte sommité des luttes de-chevatix; qu'A tiras te a établies en l'honneur de Phébos près des courants de l'Asope; desquelles moi faisant-mention j'ornerai d'honneurs illustres ce héros,

(Strophe III.) qui alors

étant-roi là (à Sicyone) flt-brilterteMMilfe en {Illustrant et par des fêtes nouvelles et par des rivalités (des luttes) de la force des hommes et par des combats de chars élégants. Car il fuyait et Amphiaraos aux*desseîns*audacieux et la sédition terrible loin des demeures paternelles et df Argos ; et leslilsdeTataos n'étaient plus chefs, ajanl été violentés (opprimés) par la révolte. Mais cet homme (Adraste) plus prudent fait cesser (apaise) h procès (le démêlé) celui qui existait auparavant.

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118 KKMOKIKAI &.

; (EtfOf*,*.)

'Avcpo^jxav o* 'Kpt^Xov ', #^xw &$ &e itwtlv 2 ,

&vteç Oliùxiï* Y^vaîxct, Çav9oxotu5v Aaviwvfojatv

x*( ITOT* U Ittt-ittJXov; 0/|êa; dfyayov ct^atov dv-

5p5v ateiîv

où xaV dpvfy/riv&ov *• oOSl Kpovfwv £$Tefoit&v £Xe-

20 etsi/siv «Kwrpw', dXX4 <ptfoaadat xsXsuOw.

(Stpoç^ e\)

«I ivcrtiivav 8f dtp* 1$ 2T«V oirevoiv £{xtXo{ fx&Oat 5o

yaXxloif ArXowiv f itmfott te cîw Évtesiv# *fo\kryZ

S' in* £yOais(* yXoxbv

xanvov • 55

( Slrophe t V. )

Pour gage de leurs serments, les enfants de Talaos. donnèrent au fils d'OEclée Êrfphjle qui détail dompter son époux, et de* tinrent dès lors les plus puissants des Danaens à la blonde chevelure. Plus tard Us conduisirent contre Thèbes aux sept portes une armée de guerriers; pourtant les augures ne favorisaient pas cette entreprise ;

et le fils de Saturne ne les encouragea point par les éclats de sa foudre, mais H Toulut retenir dans leurs foyers ces héros en délire.

(Slrophe K.J

L'armée courait & une perte certaine, arec ses armes d'airain et ses thevaux couverts de harnais brillants : sur les bords de llsmène, la mort brist l'espoir du doux retour, et ils engraissèrent de.lettrs corps ta blanche fumée. Sept bûchers consumèrent ces jeunes guerriers;

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LES ttëMftKKKi». ix. 119

0tx>4»? vKps6>.av

lifyiftGt davawv {ovdoxoirôy,

dyotYOV Gtp«£v àv?f«5v iî 0f,Sa; fntftftfltov; vi * « à 45ôv if vtxuv ttWiâv • c£& Kpovtaw

àrrtpofcàv

(i*£Y&rçt£v6V£ ctctgciY *A%rAtift

(Stpoç* t'.) 'Apxtk

&yjX*>î raeOScv

I; 5t*v faivofiévov cvv Sidiw tft x**xfot< fvtttfi t * t*fttt6t{ •

foi ex*11'?1 # ' iw**

y) vxw vé-îtov

>€uxavôia Mffvlv * for* Yà? *v£»l

(Strophe IV.) Et a)ant donné pour femme

au fils-d'Ofcctée Ëriph} le capable-de-dompler-scn-épon x 9

comme lorsqu'on donne un gage-de-sermenls fidèle, tes fils de Tataas furent les plus grands des Danaens à-Ia-blonde-cherclure. Depuis cela donc aussi un jour ils conduisirent une armée d'hommes contre Thèbes aux*sept-porles non par une roule -d'oiseau* (augures) favorables; ni le fils-de-Saturne ajant fait-tourner (lancé) Téclair (la foudre) n'excitait eux derenus-furieu* à marcher (partir) de la maison, mats à s'abstenir du chemin (de l'expédition).

(Strophe V.) Ainsi donc

la foule (l'armée) se hâtait d'arrirer pour t\n mal ne u r (désastre) manifeste avec ses armes d**airain et ses équipements de~cheiaux ; et sur les bords de Tlsmène ayant arrêté (perdu) le doux retour ils engraissèrent de leurs corps la bUnche fumée ; car sept bûchers consumèrent ces hommes aux*membfes-j*une* ;

*•

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HO NKMKOMRM 6 \

ïn:4 Y^? $*fM*w m#pit vc«yu{?v; ç w w 6 3* 'AJA*

f ilfti vfhwt xsjavvSi TrajiÇîgr

(ET»O?«ç - . )

&vpt IlsptxXujuvou * irptv VWT« ivicfmi pa/aviv

Ovfdv ala/yvO^uçv. *Ev y»? $«t{iOvfei?i ^o€oiç ^ri-

Yovri xat « ï îOï ; 0«5Y« <J5

Et S/mo*, Kfwwv, ictfciv JJLIY dyavof* (Uoivuo-»

orftwv

lyy/hav T*VT»V OivdEtw itlpt x*\ ÇWï; «>*ÇoXXojiit

wç lîo^iit» *, fjwïpiv o* tuvotwv 70

30 atxtw ce irawtv 2ap&v Alrvato>v oroÇtiv,

Xa&. 'Evtt TOI çD.IKIKC t* avroOix*\xTe£vwv ^7£&t

ï/ fWt«î XfïCSOVÏÇ 75

mai*, de son invincible foudre, Jupiter entrouvrit sous les pas d*Am* phiaraos le faste seia de la terre f et l'y engloutit arec ses coursiers »

(Strophe 17.) avant que la lance de Pérïclyroène l'atteignit par derrière, et que

son coeur généreux en Tût rempli de boute. Car, lorsque les dieux en* voient l'épouvante, on voit fuir les enfants même des dieux. Fils de Saturne, si la peux écouter ma prière, détourne bien loin l'épreuve terrible et mortelle des lances phéniciennes ; fais que longtemps les fils d'Etna «routent le bonheur dans de sages lois,

(Strophe 17/.) a

et que par loi, puissant Jupiter, ce peuple atteigne toutes les gloire*. Là vivent des mortels amis des coursiers, et dont Time est

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US ?i i l * ' IX. 121

tttZcv;

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nfîv ivxéwavdva fiw?l lU^xivtiiw

fEv Y»? ç ^ « ;

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El $waw» Kpovfuv,

TCVTftV xtfjpxv i &Y«vops iyX&w •owxoaxttan T«(4 tevatov x i l Ç<*>5<>

atuutt?c 6xi&iv&xpèv nxwtv Attvafav ILOpov tvvotwv,

(Stpof * £ ) nértpZcv,

ixipl$at 51 >o4v &Y)Atfti*iv iatvy^iLV^-*Ewi tôt orôrtfe

fftmcotu %%\ tyctrtts tyf/M xffrwwi XTWYUV.

PtMUEE.

mais Jupiter arec M fov J*e donMa-force*triorophe*de-lout fendit (entr'ouvril) pour Arophiaraos hterreau-vatte-sei», et f y cacha (l'y engloutit) arec ses chevaux,

{Strophe VI.) avant que fui (Amphiaraos)

frappé au dos par la lince de Périclyroèoe avoir (eût) élé-reropU-de honle quant & son cœur belliqueux. OH dans les épouvantes envoyées- par-ks*dieu x tu&ne les fils des dieux j>rennenMa*fuite. SI cela est possible, 6 (ils-de-Saturue, Je rejette (je te prie de rejeter) le plus loin possible celle épreuve vaillante (terrible)

des piques envoyées»par4e$>Pbénicieus gui décide de la mort et de la vie, et je prie toi de donner longtemps aux enfaals des Etnéeos un lot de-bonnes-lots,

(Strophe VIL) père (dieu) Jupiter)

et mêle (dote) ce peuple d'ornements (de gloires) civiles. Il y a assurément là des hommes et amis-des-cbevaux et qui ont des âmes supérieures aux richesses.

6

*»..

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V4i NfcMKONIKAIB

ftrSpt;. 'AKWTOY i W ' «l£w; Tfàp&rço xpj^a xfplet

xliirmai ' ,

CWIî 5 ïnKOtç Ti vawv T* «v payai; 80

35 àtptva; ov x(v$uvov * $£e{a< ài i î ; ,

?*Yfx*v lv *oX/(uw x«iva Oeoç 6 IVTVSV avttô 85

Ovjiàv «lyjMT&v djjumtv Xwyiv 'EvvxXfw. Flavpot

$1 povXcveai ^ovov

TC?£K9${W vtf ftav 6 xpf {ai ICOT\ £v;;*mwv ârôpwv

fitfi xa\ ^ v $ Suvaior Xffixai jsfcv* Kxtopt j*èv xXtoî

«vWfrai 2*xauav$fw yclpaciv

40 iy/,o5, pafcjx^pvom 3* àpy% oxiat; f EW>f>ov *, 9$

(Etpo^ef.) M* 'Aptaç irfpgv £v9?«mot xaX&i?i *t &5opxfv

aa-dessus des richesses. Qui le pourra croire? car presque toujours l'honneur, l'honneur qui donne la gloire, est secrètement étouffé par l'amour du gain. Si rous eussiez porté le bouclier de ChromJosâu milieu des fantassins et des chevaux » et dans les combats de mer, TOUS auriez compris, au sein de la mêlée et de ses cris aigus,

( Strophe VIU. ) que dans la guerre ce dieu de l'honneur excitait sou fane intrépide

à repousser de sa patrie le fléau de Mars. Peu d'hommes sarent trou* ter à la fois dans leur bras et dans leur cœur la force de détourner contre tes rangs ennemis te nuage de sang qui s'araoce contre eux. On dit que la gloire fleurit pour Hector près des eaux du Scamandre; c'est sur les bords escarpés de l'Hélore,

(Strophe IX.) ians ce lieu que les hommes ont appelé passage d'Aréa , que son

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LES NÉMKf NNKS IX. 133

TU s, î r-*-:

1

'Eetnimcwi* e t ^ r ^ i & çïpu &S&V, CrxoxXc*TCT«t «?)?* utp&t. TffWiriCw Xpfrf* wp4 *tÇoWit; tacot? Tî iv TI H*X*'« **£? i*ftv£;xcv ivxtewov tôt${6{tfct,

( S t p o ^ v ) ofcmv f« Ko>i[i w

X*|V*

» r i ;

ÎVÎVt ftvjujy aïx^itiv avrvj ipvvttv Xoiy4* 'Ew&fev. ni^otei $7V«tri fiwtâtau Tftylt KOtl OTÎX»; &v$p«fo Svqtmvf X<j*W*l<taf vefAavf&rOu mpicoSfov* Xqrru t*4v xXfoc fiiv dv JOK "Extopt 4rx^>y.<^*« ïxapivJfw, 4|i0 « àxtaîç Prfvxpfyiww 'E>*ip«,

(Stpoçii V.) MxMftoim

x*)iowx *6poif 'Apci;,

J'ai dît une chose incroyable : car le sentiment-de lîioiineur, qui apporte la gloire, est dérobé eo secret par f amour du gain. PorlanMe*bouclier (étant écujer) 1 Chromios près des soldais qul*pomsenWe<ri*de*guerre-à*piftl et des chevaux et dans les combat* des vaisseau* tu aurais jugé dans le danger du cri-de*batail!6 aigu»

{Strophe 17/I.Ï que dans la guerre

ce sentiment d'honneur qui est un dieu pour lui disposait le comr belliqueux de lui à repousser de sa patrie le Oéau de Mars. Or peu d'hommes sont capables de prendre-un-parti pour tourner coutre les rangs des hommes (guerriers) ennemis arec les mains (le bras) et l'âme le nuage de carnage situé-devant-feurs-pieds : on dit à la vérité que la gloire avoir (a) fleuri pour Hector près des courants du Scaoandre, mais autour des bords aux-profonds-précipices de l'Hélore,

(Strophe IX.) où (dans le lieu que) les tiommes

appellent le passage d'Aréa,

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Pit NKMKOMKAt A

ir«$i xvi+ 'XyrflttiikW yifyQi tv iXunt nçoxy

noXXi [ilv « xovtf "//p W| xât S\ yeixwt iwvta» ^£94-

a n K

'Ex w ' w v o , ot $fcv vtomt Y* V W > W I *w ** Stxç,

xeXsOst *{K>; TfXpa; atwv S^lp?. to5

{£xpo?n »'•)

Kl Y^P *{** xtiivorç iwXXtf; imfoXw dffr4xai i IO

xv&ç, «fixlt fsti iropw ôvxx&v fti oxmiSc £XX«; 3

2<p4tys99xi icoîoïv.

-AaXQaxS vtxi<poptx otv àotî5 * * tiofprotX/ot & twpi

50 'Eyxipvatw xiç JJUV *, yXvx&v XWJJLOW npo^xav, iao

éclat a brillé pour le fils d'AgésMune encore dans le premier âge» et»

j'en donne ma fol, en d'autres jours son bras a accompli nombre d'ex*

ploits» et sur la terre poudreuse et sur la mer qui baigne la Sicile,

or, les travaux de la Jeunesse, quand la justice les approure, assurent

le repos do vieillard. Que Chromios le sache, tes dieux lui ont ac­

cordé un bonheur digne d'envie.

(Strophe X.)

Car si à «Je grandes richesses il a joint une éclatante renom*

mée, mortel, il ne peut atteindre plus haut. Les festins renient •

un esprit tranquille; grice au bienfait de la poésie, la victoire

grandit comme une jeune plante; près du cratère la rote s'enbardit.

Que le mélange se fasse; que le cratère, rempli jusqu'aux bords,

nous annonce le commencement du festin;

i

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I +'*« L \ \ L C 1 1 135

fuiii 'ÀYWiiiW èv «par? &ixty *

*Kx icivw M f

OV» VWT4TI ovm îîxqp, «)i9u aliv 4iii^ irço; Y?f*î.

ElTfip 5-ti x u i w ; wUt'/ï;

xvio; toftotw, vixm loti

tf^^rtii in **5oïv £>X«; <rxoxt${-SvjiicôttT* (ùv Se ftlci à*vytev * VtXlfOJXX &

avouât oVtf&oiiftLftXtex?-

y).VXVV KfTfixTi

xâpovj

cet é Ut a brille pour le fit* d'Agéddaroe dans le premier âge; et j'affirmerai (j'affirme) de nombreux exploite avoir i té foi t s dans d'autres jours, [par lut les uns sur la terre-ferme poudreuse, les autres sur la mer voisine. Or des Ira va ia, qui ont eu lieu (ont élé accomplis) avec (pendant) la jeunesse et avec (conformément à) la justice» existe (résulte) une vie douce pour la vieillesse. Que Chromlos sache ayant (qu'il a) obtenu de la patt des dieux un bonheur admirable (merveilleux).

(Strophe X.) Car si

avec des biens considérables il a enlevé (acquis) une illustration glorieuse, il n'est plus possible lui mortel allant en avant toucher (atteindre) encoredes« pieds un autre sommet. Or le festin aime la tranquillité (Vesprit; et la victoire récemment-fleurie (récente) grandit avec un chant dou* ; et la YOK devient hardie auprès du cratère. Que quelqu'un mélange lui (le cratère), le doux cratère qui-annooce le festin,

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126 iNtMKOMKM 6 \

(Stp*?* a'.)

A«T*U* ffTrçiwc fa i9«fcp$t Sixwtoc. Ztv **T«p,

cvycpst tawav a^tiiv * xeXa$ré<?ai $vv X^Cuwv,

55 vîxav, OXOVTIÇUV CXOKOU i j^ww NwSv.

(S/ropAeJT/.) qu'on ver» la liqueur généreuse du raisin dans les coupes d'ar­

gent que ses carales victorieuses rapportèrent un Jour à Cbromios de Sic jonc la sainte, arec les belles guirlandes du fils de Utone» Grand Jupiter, fais que tes Grâces m'aident à célébrer les tertus de ce héros, et que, pour honorer sa tictoire,supérieur h tons rirau*, j'atteigne le but que se propose ma Muse.

\

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LES KfJtëUWES. IX 13

Ktïîa fktrô

5; ITOU f mm K î ' U ^

** tS* I t f i ; Socvdvo;,

Aftttfôs. Hirc? Zr>,

xiïs5$rct t«facvi?«t£v

Txjta)fcïv te vîxav

ex***} Mot<rfv.

(S/ropAe A7 ) et qu'il distribue

le fils impétueux de la vigne dans les coupes d'*argent» qu'un jour ses tarâtes envoyèrent (rapportèrent, à Chromios de la sacrée Sicjone, les ayant acquises (gagnée*) avec les couronnes arlisletnenMresées du GU«de*Utone, Père (dieu) Jupiter» je souhaite île faire-reteotir (célébrer) cette vertu (les louange* de Cbromiu*) arec les Grâces, et d'honorer celle victoire par mes discours supérieurement à beaucoup d'autres, lançanMe«jaretot le plus près jxwtôfe du but des Muses.

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128 rsKMEONIKA!

KIA02 i\

0EAÏU APrEÏÎÎ IIAAA1STII.

Asvrô * icoXiv aY>«0p&wv t i KCVTIÎXWT* x*??v,

*ApY°î ' I I ^ I î tfyix Otticptitiç * Gpeïtr f)iY«*i *'

pupfatç cpY&>v Opa«*w fvsxsv, 5 Rhxfit piiv T4 lïepafo; 4ji?\ Mrôofca; rofflwc &#

*o>Xi S* AtySictu xfc xftTwxwcv oforn taïç *En*?yj

XcSi xaTCto/ofea £(^o; *. IO CAvtiatpo?n **•)

ÀwjJtr4$«x 3' ojxÇpoiov ÇotvQdt irow rXxvxSmiç tOr.xt Oeov * *

(Strophe /.)

Gr&ces, chantez la Tille de Danaos et de ses cinquante filles aux trônes éclatants, Argos, digne séjour de Junon ; Argos, que les exploits de ses vaillant héros font resplendir de gloire. Il faut un long récit pour célébrer le triomphe de Persée sur la Gorgone Méduse ; et les nombreuse cités qu'Argos fonda en Egypte parles mains d*Épaphos ; et la rertueuse Hypermnesfre» qui seule retint son glaire dans le fourreau.

(Antistrophe / .) Jadis la blonde déesse aux Yeux bleus lit de Diomède un immor*

t r

i *

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LES NÊMÊENNf.S. I Vil

ODE X.

A»« A THEKOS D'ARGOS,

VAINQUEUR A LA LUTTE.

(Stpoçr4 a*.) Xiftu;»

âôHtx'Hp*; &«£€**;•

iptraT; fvexrr tfYw> 6 a?£<i>v. Ti ni* Utfch;

lixx^â*

Ta xrryxt^fv Aly&tTa»

v)5è Ticcft&Yr^Tfa

xftTttoxofox xvjh'ô

('AvTt*?po?< a.)

ffepu m u ât9(l/£s«

(Strophe t) Giàces,

chantez la ville de Danaos et de se* cinquaute filles aui-trônes-éclatants, Argos, séjour de Junon conYenable*à«iine-divini!é ; or elle (Argos) resplendit de du mille (d'innombrable*) vertus (gloires) gtâce à des actions liardies. \& exploits de Pentfe au sujet de Méduse la Gorgone sont longs à raconter; et nombreuses sont les villes i\vïArgot a fondées en Egypte par les mains d'£paphos; et Hypermneslre ne fut pas égarée (ne faillit point), ayaut retenu dans le fourreau son glaire seul.

(Antistrophe /.) Et la blonde déesse aux-yeui-Weus

établit (fit devenir) un Jour Oiomède dieu immortel;

6.

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•30 NEMEONIKAl I*.

>MTIV i5

10 XSIYWIIÇIV xiXXixojxoiitv àf i^Tî^ît s. IlxX*t ZA« $** 'AXxjir.vav Aïviiv te (&oX£>v twtov xau*

ç«ve ).«yov 3 * 20 naTpî T 'A^pcktoto AVYXCI t i ^psvwv x*pxov cu9ttf

ovWpjxoSev $tkf * •

('Enuftts a* )

txtr* £; xcfvw ycvsftv» lice\ iv y«Xxl*t< &:Xoiç ^5 15 TiiXsfôvf ?v*ptv, x»(ol £{*v 2i%£opfvo<

d/hvatwv $*ciXfv; onjXiv ^XOcv cicepjA'à&ijiowTovçïpwv'IfpixXçoç ^oSxiV'OXgjinov 3o «fXoyo; tfH6x t«X«i$ 7 iwtpi jxaxfpi {kuvow* fort, xarX*

Xfor* Otwv.

tel; le sol thébain, frappé par Jupiter, s'entr'oarrit sous ses traits, et reçut daos ses entrailles le devin fils d'OEelée, ce foudre de guerre. Argos n'est pas moins célèbre par ses femmes à la belle cherelure : Jupiter, lorsqu'il Tint près d'Alcroène et do Danaé, justi­fia ce renom; c'est lui qui unit dans le père d'Adraste et dansLyn* cée la saine raison et la droite justice;

(Épode / . ) c'est lai qui fit grandir la râleur d'Amphitryon. Celui-ci, le plus

fortuné des hommes, entra dans l'alliance du Dieu ; courert d'à ne ar­mure d'airain, il exterminait les Téléboens, quand le roi des iromor* tels emprunta ses traits, et pénétra dans son palais, apportant la semence généreuse d'où devait sortir l'intrépide Hercule ; Hercule, l'époux d'flébé, qui s'avance dans l'Olympe aux côtés de sa mère, protectrice de l'byménée, et surpasse en beauté toutes les déesses

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LES

yaïx xe;ovvtt9*T9* ftùvn 4i4;

«al i^rrcvît YwxtÇè

!UX*tZ?vt (toUiv IKI 'Aixjtnw AxvixvTt xsré?xve ftfcv» Jtôiw *

8îxf cvfet? xapxov ç tvoSv KOITJH *A3?29TW9 Avptrï t i •

atxtu* 'AjijttpJwv ;. •o&

fxcto iî Ymi* • xtîvov,

fva t TnhCâxd xaî {hmUv; àftxvitw* fotôiievô; oï

i Xfov avXiv,

oî'Hfa

TcXeîf

xaftfcrx ftcôv.

• X. 131 et àThèbes la terre frappée^de-la-foudre par les traits de Jupiter reçut le devin fils-d'OEclée, nuage (tempête, foudre) de guerre ; elle (Argos) se distingue aussi par ses femmes à-la-belle-thevelure. Jadis Jupiter étant venu vers Alcmène et vers Dauaé a démontré (confirmé) ce discours (renom) ; et il adapta (joignit) à une justice droite le fruit (la maturité) de l'esprit au père d'Adrasfe etàLyneée;

{apode l.) et il nourrit (fit grandir)

la lance d'Amphitryon. Et lui (Amphitryon) très-dt&tiogiié par son bouheur vint (entra) dans la famille de celui-là (de Jupiter), après que dans (sous) des armes d**alraia il eut détruit les Tâéboens, et que le roi des immortel* ressemblant à lui par l'aspect (le corps) fut entré dans son palais apportant la semence intrépide d'Hercule; <FHercule, duquel Hébé marchant dans l'Olympe près de sa mère qui*pré$Ide-aux»mariages est l'épouse, mbé la plus belle des déesses.

*

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131 NEMEOMKAI I\

20 aoïpxv W i S v i i w ci x«\ xôpo; àvOpoKtwv (fcplrc

i)Jf &xw; c5ycp&v ^Ytl?5 *^p*v» x*\ iwXswjiatwv ).a?s ^m?B* * *Y('*V ™l y/ftxw * 4° âluwfcp'mt n*x%pvA,iV\n**U$*ii&fiwi u xpiiiv*'

(°AVTI*T9Q?4 {*'•)

'Kxptfo;?* î i xaî iroO* *KM.*va e?piw 5 Ilv9om,

x « xov 'Irfjrô x « Nîjii f «KJïVW, Mofcatfi t* f$wx* apo?«i * t

TÇÎÇ tiïV fr 1TOVT01O wiXaill * À*/WV, 5 °

xptç Si x«\ ctuvoU fcro&i; |v 'A pvateCo» vojuo 8.

(Strophe /#.) Ma voit manque de force pour énumérer tous les biens qui sout le

paitage du sol sacré d'Argos ; et d'ailleurs il faut se garder de soulerer ïetnie des hommes en ne mesurant pas ses louanges. Courage pour­tant, 6 ma muse; anime les cordes sonores de la lue, et que les lutles occupent ta pensée; le combat dont uu bouclier d'airain est le prix, appelle le peuple aux Hécatombes de Junon et à la lutte des athlètes ; c'est là que deux fols le fils d'fljlias» Thééos, a trouvé dans la victoire l'oubli de fatigues légères à son courage*

v (Antistrophe //.) Un autre jour il vainquit à Pjtho les athlètes accourus de toute la

Grèce; sa fortune le suivit encore à l'Isthme et à Kémée, ob il rem­porta la couronne ; et trois fols triomphant aux portes de la mer, trois fois dans les plaines augustes ob régnent les lob d'Adrasle, il a ouvert on vaste champ aux travaux des Muscs. Puissant Jupiter, sa

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LES SRVIÊFÎIÎUS, \ 123

(Sv?*?n 9.)

rivtx, 5ia>v £7)$'*

Ijrei («T^n* xxi x^»;iï jtôfwxw I t t l fbf&; 4>nx^xt •

xil XxSï ffovrvîx xx)XWJI4TWV *

X&xw;

irarl pmfcmxv

x?tav u à&Om ' Ms xxïï Ottfc Billot vtxirctt Si; fojy* )i9xv xôxov tvfopuv.

('Avtiatpoçn p*.) Kxï K«| &

éxfâmvïi Hvtovt <rrpotiv *£]£xvsf

|19XttVTt

xxl tèv otifx/ov 'l^ioïxat Ripff, {{«xi w Mofaxiffiv àpocxi, XxX»?

t f i ; % xxi Sxiclfct; active?; tv VOJ1U

l$/ropAe 1/.) Une bouche petite (faible)

est à moi pour raconter toutes tes choses avantageuses, desquelles choses avantageuses l'enceinte (ville)-sacrée d'-Argos a le lot (qu'elle a en partage); et aussi le dégoût des hommes est lourd h rencontrer (encourir); mais cependant éveille (anime) la lyre aiu-belles-tordes, et prends souci (occupe-toi) des luttes; or le combat d'-airain (pour un bouclier d'airaiu) pousse le peuple vers le sacrifice-de-bœufs delunon et le combat «tes luttes oblefilsd'Hjlias Tliééos ajant vaincu deux fois a eu (trouvé) l'oubli de peines faciles-à«supporter.

{Anlistrophe II.) Et un jour encore

il vainquit h pjtlio l'armée (la réunion) grecque, et étant venu avec une heureuse-fortune il vainquit (remporla) aussi la cou* à l'Isthme et à Mmée, [renne et donna aux Muses & labourer (des sujets de travail), ayant obtenu la couronne trois fois aux portes de la mer, et trois fois aussi dans les plaines augustes de Xnruc dans (conformément à) la loi d'-Adrasie.

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134 NKMKOMKAI I.

30 Iv Ttv lpvo>y • ov'î' àuAfjhf x*p3fa icpo ïô<ov TOXJXOEV

mtpaiTetTai yfyiv * * 55

tr/ixwê dfOXwv xopv? aî«. * ï « « o v 8* foyw II («a 3 6o

'HpaxXto; teOulv • iSslaï ye (xiv âau€oXa£ftv 3

év TiXtrat; Sic 'AOavafcov vtv éti^oà

35 xwtxasav • yaix 21 xaoftefo^ tcu t xap co tt.tiaç 05

luo).ev tf!!pa$ tov côxvoâ* Xaiv Iv dyy&ov Ipxsffiv

itafAiroixiXotc *•

"Kitetsi 61, 0£aï«, uatp<r>o)v iwXvYvwtôv y£vos 6j*e-

bouche n'ose avouer ce qae son cœur désire; mais de toi dépendent

tons les «accès : II a fait preuve de bravoure, et $00 âme n'est pas as­

sez lâche pour repousser la gloire,

{Êpode //J

La gloire, elle est connue de lui et de tous ceux qui disputent le

pris des luttes sublîmes. Mais Pise possède seule les pompes suprê­

mes dont Hercule fixa les lois. Dou\ fois du moins, dans les fêtes d'A­

thènes, de douces voi\ l'ont célébré dans leurs préludes, et l'argile

durcie an feu, dans les flancs de ses vases aux mille couleurs, a rap­

porté che* le peuple belliqueux de Janon le fruit de l'olivier.

{Strophe ttf.)

O Thééos, d'heureux combats ont souvent attaché la gloire au nom

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LfcS IffiMfi X. 135

liste? Zcv,

twv lp%xn

KX/ tt x0.o; t&ftaH évtîv*

yvwà 0t*twtc

llfoa & <4jr<

'llpaxlfoe • 4£c Y* \&» <v tehtaT; 'AfavaKcr/

xcàtutrév viv '

t i v i i i v ' H ^

£v2jxwi

dYYî'wv-(ïtpof ^ y'.)

Père (grand) Jupiter, à la vérité la bouche se tait à lui sur ce qu'il désire dans son cowir ; mais tout accomplissement de fravau* est en toi (dépend de toi) ; et tui qui-appôrte (montre) de l'audace n'éearte-pas-par-ses-piîères celle faveur (la gloire) par un coeur ennemi-du-travail :

{Épode II.) elle est connue

etdeThééos et de quiconque rivalise au sujet drt faite (de la couronne) des lattes les plus hautes. Or Pise a eu (possède) la loi (l'institution) trcs-hnufe d'Hercule; deut fois cependant dans les féfcs des Athénien* des voix agréables en préludant ont chanté lui ; et dans la terre brôlée (cuite) par le feu le fruit de l'olivier est venu (a été apporté) chez le peuple de Juaon fécond-en-hommes-brave? dans les cloisons peintes-de-diverses-eoutftirs de vases qui te refermaient*

(Strophe M.) Hais l'honneur

qui-résulle-d'heureuvcombaU suit (accompagne) souvent, 6 Thééos, la race bien-connue (fameuse) de vos aïeuls-maternels

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I3G NKMF.0NIKA1 I',

tociytov iijxà XapiTtfcf t* xa\ <&v Tuv&pfôatc ôa-|&dtxt« f .

40 'Avtfc te IvxY'^* *^PY" P i * ? f o w v f ^ 7^

cfetu ô«Xr(sev Ko (v4oo x1 Iv giu/otC x*t KXîwvaîrov

<*Avtiatpo?#i Y'.)

£x S*ÏI«XXava<6 IffisïcausvGi VMT*V (JtotXaxaîce xp£-x*u#

45 £XX& /atXxfcv pvpfev «> Suvativ

€;«X£y/«tv •• (iax^t/pa( Y*? fy^V** <7,^*< ' 85 #vre KXeitoi^xaiTfiY^ x*l 'Ayjxiwv &-|<i£a?oi iz6ku$ xaï Atîxaiov îtip Arè< 7 OîJXé £po;/6> cvv ittsfôv /st^Sv

te vixïcat eOsvu 8. 90

de tes ancêtres, que protégeaient les Grâces et tes deux petits-fils de Tjndare. Si j'élais du sang de Thrasjctos et dWnlias, certes Argos ne me Terrait point baisser les yeux. Combien de fois la cité de Prêta», féconde en coursiers, n'a-tel le point cueilli les fleurs de la victoire, et dans les vallées de Corinthe, et dans Tare ne où les juges de Cléonée l'ont couronnée quatre fois!

(Antistroptte / / / . )

Ils ont rapporté de Sïcjone de riches coupes d'argent ; ils sont reve­nu* de Peliène les épaules couvertes de moelleux tissas. Mais qui

pourrait trouver assez de loisir pour compter tous ces prit d'ai­rain que Clitor, et Tégée, et les villes superbes des Achéens, et le f.jcéV, ont exposés dans l'enceinte sacrée de Jupiter pour devenir la

conquête on du coureur agile ou du lutteur vigoureux

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LES

xat Twîif(2aic. *Afci>9eii}v xev, îwv ÇvfYOvOî 6paTvxXyj 'Avrwc te, jt xfvKtciv 'ApTcï ç ^ £p{i£t6>y.

vtxof&ptaiî tô?e irni Jl^îtoio faffdtpo^âV MJbvrev Iv te jtvx&ï;

xai tetfdcxiç

('A .tKjtpoçf, Y'O

Ztxvav&e

àt & IkWiy*s *

x^ixaiç |i*).*x4?<nv *

iîe)iy/£ï/ yoùxrsê py/sfi '

|iixfOT£^x; • 8vtc K)u'tw? xslTttfx xal «Site; V/&LVA !Ay#«£-v xr\ Avxa*.'//

*cx? *iw;

C9îVîI ti y.ttçûv.

. X. 137

arec /a faveur et rfes Grâces et de* Ty ndaride*. le me-croirais~digne, étant de-la*même*familte de (que) Thrasyclos et Antias, de ne pas cacher (roiter) dans Argos l'éclat de me* yeux. Car par combien de victoires-remportées cette ville de Préfos qui-nourrit*des-chevauv at-elle-fleuri (été illustrée) et dans les enfoncements (vallées) de Corinllie et quatre fois de la part des hommes Cléonéens;

{Antislrophe tir.) et ils sont revenus ici

de Sicy one ayant été récompensés-par-de-l'argent arec des coupes servant-à-renfermer-le-vin, et de Pellène sféf ant revêtu le dos de trames (d'étoffes) moelleuses ; mais il n'est pas possible d'apprécier-exactement l'airain innombrable; car le compter (dénombrer) sérail le fait d'un loisir plus long que le miens Valrain que Clitor et Tégée et les villes hautes des Achéens et le Lycée ont déposé

près de (dans) Fenceinle de Jupiter pour vaincre (être conquis) avec (par) la course des pieds et la force des mair»$.

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138 NKMEOMKAI 1'.

; ('E«V8&c Y)

50 x*l XMtyv^rw HoXuSswuoe, oô 6*vfxi <jçfuiv

cioïfx* 'Kçfxîxai $î*v *f IfftxXei £umvtt OaXiiav,

Oïffiv îCWTOV Y^VO; *. i oo

(Stpof* S.)

55 M£îajMi&>{Uvat S* lv*XX&£ 3 5jx/fav tiv {xiv 7T*p£

iratpl çfXfcj

Al v/ttovtat, T4V 5' fo& xfofcct yafc<2v yodcXo«0£-

ît*t{*ov âta7nirXavt£( ijxoîov* £ire\

toutov $ itdtjiitav ùtk$ ffÀjuvai oîxeîv t* oujm&i

£ÎX£tf afôSvx çfojuvov IIoXu£e6xi;c K4*topo$ Iv « -

XlcJU'h no • •

{Épode III.)

castor était venu avec son frère Poilus réclamer l'hospitalité de

Pampliaès : faut-il s'étonner que dans cette famille on naisse excellent

athlète? Ces deux héros,gardiens des vastes murs de Sparte, règlent

arec Mercure et Hercule, le brillant destin des luttes, et, pour le

juste, leur cotnr est rempli du plus tendre intérêt. Or, le sang des

dieux est fidèle* »

{Strophe IV-) Tour h four ils passent tin Jour près de Jupiter leur père, et uu

autre jour au sein de la terre, dans les tombeaux de Thérapné; ils

accomplissent le même destin : Pollux aima mieux Titre ainsi que

d'être tout h fait dieu et d'habiter dans le ciel, après !e combat où pé*

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LES . X. 139

('EffySftc y'.) Kwrtopoçfô

êfrt fcfcv xaî IloXvSeâu*',

ÉYTfm ; tfftîtv £(i[uv àyaOofoiv àe01r4r»<

F *

fio^xv WD etiv

Kalpàv Y&o< (kwv tcitft jv.

(Etpo?4 #.)

ÉviXXaÇ VE jwvtat àjiiftfv tàv (ilv icafà Al

tàvfià

*ataî

i(iftticXivtec

£KCI îlo>vîcvx7£ eOiti tovf>7 alwva

tXxtU te c/x/ttû,

(JFpode / / / . ) Or Castor

étant venu chez Pamphaès pourliospitalité et aussi PoIIui frère de Castor, ce n'est pas chose étonnante qvtil soit inné-en eut dfétre bons athlètes ; puisque administrateurs (gardiens) de Sparte aux-vastes-danses (vaste) les Dioscures gouvernent arec Mercure et Hercule la destinée florissante des combats (laites), s'intéressant fortement aux hommes justes* Et assurément la race des dieux est fidèle*

(Strophe IV.) Mais changeant

alternativement ils passent un jour Tu n près de Jupiter leur père chéri, et l'autre sous les cachettes (profondeurs) de la terre dans les cavités (tombeaux) deThérapné, remplissant (accomplissant) un destin semblable; puisque Poilu* aima mieni celte vie que d'être dieu tout à fait et d'habiter dans le ciel, Castor ayant été tué 'ans un combat.

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140 NEMEOJtlKAl I.

yaXxea; Xjyyac dtxuof.

«TiXiyu n 5 >;u£wj< *• KllVVj Y&? &U/OOVI«7 ttftVTCAV Y£V£t' i£j»

xatov

iÇix/iOav, xa\ (i$Ya £pYov ^ ^ « v t ' àxewç. 120 65 Kotl *«0$v Saviv i:*Xatuarç 'Afflfvjtfêai Ai^s* o i -

Tixa Y p XOe Ar'&t; iratç â u e x w toi 5* fvavtat <udJ9îv tvjc-

fvôtv 4^i;«vt«î dr/aXa* 'Ai£« 3, Çe?t&v îutfov, ia5 /{A&tXftV GtlpVC;) IloXu$t6xtO? • £XX' O'J VIV CpXttïftY, c>3' ivf/assav * * - ifopjjiaOslc 8' dtp* £xovti Oow i3o

70 ^Xa?e AUY*£4$ ^v itXcupaî«t ya)jc^v.

rit c&tor« Transporté de courroux pour quelques bœufs, idas avait Trappe Castor d'un coup de sa lance d'airain.

(Antistrophe IV.) Du liant du Taygète, Lynche découvrit les Tjndarides cachés dans

le tronc d'un chéue; car de tous tes mortels aucun n'arait un? rue plus perçante; soudain les fils d'Apharée s'élancent d'un pas ra­pide, et leur âme a bientôt conçu un audacieux dessein ; mais la main de Jupiter s'appesantit cruellement sur eux. Le fils de Léda courut aussitôt à leur poursuite; eux, ils s'arrêtèrent pour lui faire face, auprès du tombeau de leur père ;

(Épode /K.) là, ils arrachèrent une pierre polie, ornement funéraire, et la

lancèrent contre la poitrine de Poilu x. Loin d'en être écrasé, le héros ne ralentit même pas sa course ; Il se précipite sur eux armé d'un jave­lot rapide, et plonge le fer dans les flancs de Lancée. En même temps,

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LES KÉMÉEKKE& X. N I

Xotafet; *» ;

|tf<iXT£ TOV

tOCY

'Oppa Y*? xdvov Yévtto i^vraiov 'AçopSe iîtxwfarv

xat <ix&i>; lpr,<Mcv?0 |ié|cc îfYov'

x£9w Seiv&v ica)i(juu; ûi£; * iwtf< Y*P Ar,344

toi tt o ïifc* Ivavr*

Ivfev & siÇavte< dya)^ !Atï«, it&pov Çwtdv, ÏJJUÇIIOV

etlpvu IMuîevxfo;* 4WA oO ç)AJ«V VJV,

o£% àvéy *a<rav *

dbuîvtt 609 Ç s » y*>x£v iv «).r«#«toi A

Car Idas, s'élant irrité en quelque sorte au sujet de boeufs, perça (avait percé) celui ci (Castor) de la pointe de sa lance d'-airain.

(Antistrophe IV.) Depuis le Taygète

Lyncée examinant vit eux (castor et Pollen) assis (cachés) dans le tronc d'un chêne* Car Pcril de lui (de Lyncée) était te plus perçant de tous ceux sur-la-lerre (de Ions les Et soudain (moi tels). les fils (TApharéc partirent arec des pieds agiles* et promptement méditèrent unegrandeO^rdie) action Et les fits-d'Apliarée éprouvèrent une chose terrible par les mains de Jupiter : car le fils de Léda Tint aussitôt les poursuivant; et eux s'arrêtèrent en face de tuï près du tombeau paternel;

(Épode IV.) delà

ayant saisi un ornement de Pluton (un cippe), pierre polie, ils te Jetèrent contre la poitrine de Poilus; mais ils ne broyèrent pas lui, ni ne te firent reculer; mais donc s'étant élancé-contre tux avec un javelot rapide il poussa (enfonça) l'airain dans les flancs de Lyncée.

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H 2 NEMEONIKAI I\

Z&; o* lr? *I£a 7tvpy>pOY iùM\t ^X&vra xcp?uv&* &<*.% V ixaiovx* £for,uoi. XaTsiti 8' fyiç ivôpcoicotç

6'juXm XOMGOVMV >.' l35

Taey/oK 3* lit* £2eXf to5 {tf*v -srdO.iv y&çrfiw 5 Tuv-

xa( JMV OOîCM Tt0v«£r*f asOaat t 8$ çptwovta itvoiç !xi/<v» 140

75 0£p;ji4 8^ %lv(w Saxfo* etovayaîc £jpOiov fwvs» • fKtep Kûovfwv, ttç 8$, Xfctc Nattât TUVO/GW 2 ; xal ty,o\ 0«V*TOV cî»v TW$* faitei-

>.ovt £va£. if|5 Ofyctai TIJJA cpfXoav ratoulvo) <p*)t( 3 # îtaïïpot 8* &

tc^vw ictrcol t^otuv (ÂVTlCtpOÇf, c.)

Jupiter écrasait Mas de sa foudre fumante : les deux frères, aban­

donnés, forent consumés ensemble. Il est dangereux pour lliomroe

d'engager la lutte atec un plus fort.

(Strophe f.)

Bientôt le petit-fils de Tjndare retourne vers son frère; il le re­

trouve vivant encore, mais sa respiration haletante n'était plus qu'on

râle pénible. Il se prit à verser des larmes brûlantes, et au milieu de

ses sanglots, il s'écriait : fils de Saturne, mon père, quel sera donc

le terme de mes souffrances? fais que la mort fn'enlère arec lui,

; Dieu tout puissant I H n'est plus d'honneur pour l'homme qui perd

ses amis ; ils sont si rares, ceu* qui restent fidèles h l'infortune

(Anfistrophe V.)

et qui prennent leur part de ses peines! Ainsi parla Poilus ; Jupiter

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LES M£M£EKKES. X t4»

yjùsni Ajiîhïv.

xart Ixix« vtv

Tt'nuv 2^

etov»x9ff* çtevaatv JpOtov#

Icstxat ntSùart ; £*itet).ov tévatov xai Ijwl GVV twîs,

Ç6>ît

trcwjisvtjj çT/ûûV •

Kwroi h «Ave* ('Avttstpof/, e'.)

Et Jupiter frappa (lança) sur Idas «a foudre qui-porte-Ie-feu fumante; et abandonnés ils furent brûlés ensemble. En effet la querelle (lutte) de (avec) de plus forts est pour les hommes fâcheuse (funeste) à aborder.

(Strophe V.) Et proroptement le Tyndaride

tint de nouveau (retint) ver* la force (le corps vigoureux) de son frère, et il troura lui pas encore mort, et étant-frissonnant (râlant) quant aux souilles par une-respiration-pénible. Mouillant {versant) dont des larmes chaudes M ec des gémissements il dit à-haute*voix :

Fîb-de-Saturne mon père, quelle délivrance donc sera de mes souffrances? enjoins (envoie) la mort aussi à moi avec celui-ci, prince (roi des dieux)* L'honneur s'en va (est perdu) pour le mortel qui est privé d'amis; or peu des hommes sont fidèles dans la souffrance

(Antislrophe Y.) de manière à prendre-uite-part

de la fatigue de leur ami. Il parla ainsi; et Jupiter

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M t NEMEONIKAt 1'.

80 x*i t&' 11*68*3* &wç* 'Eaaf [ioi \Afe* tov&sî' &mva ito?i$ 15o

crdïÇcv 5f<«>î- A>X* &yt xwU TOI ?}iitav afpsatv icapitôtofA'" cl jxiv ôavat^v te fvy&v xotl Y pac

ehwyOojxsvov i55 a&t&î OUXUJXTCOV iOIXetç <rôv x* 'AOavaîa xeXatvey/tï

V'Apii*

85 &tt co\ [*Iv tCv Xér/oi* t\ tï x*cvftthx^tr/pt 160 (xdîpva^at, •jtavrwv 8& vostç ctiroSdtsaaaOata ïaov, ^juw {xtv xc imot« Ya^a^ farfvspflev &ov, 4{{JU0U S* oôp*veS Iv ypvséotç Soaotciv. i65 *Q< dtp' au£a<îavto$ oô yvwaa £ii?).oav 6éto {îouXdtv.

90 'Av4 ô* tXwtv 3 (tlv ^OaXjKÎv, ?ic£tT* 2è stovàv yaX*

* .

te présente à lui, et lui dit : Cest foi qui es mon fils; pour lui, il doit

le jour h un héros qui, plus lard, s'unit à ta mère et versa dans son

sein une semence mortelle. Eh bien, je te (disse pourtant le choix s

veux*tu, hors des atteintes de la mort et de l'odieuse vieillesse, habi­

ter l'Olympe avec Minerve et Mars à la sombre lance t

(Êpode V.)

Tu peux jouir da ce bonheur; mais si tu aimes mieux te dévouer

pour ton frère, si tu es résolu à partager tout également avec lui, tu

vivras la moitié du temps sous la terre, l'autre moitié dans les palais

d*or du ciel. Jupiter dît : et une double pensée ne partagea point le

cœur de Pollux* Alors le dieu rendit la lamière et la voix à Castor au

baudrier d'airain.

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LES KÉUÉEKKES. X. 113

VbseX poi vîi;* itceua îs

CTO& t5vîs GKiftLTL 9>4TGV.

'AXMt 5Y£

fUY&v G*v*wv te

cuv ts *A&xviîx 'Apec te *ÙAvtVftiX '

fatl c«'

ffvfot; Kî

OiCCVSpfcv Y*f*î»

sv lfyws\ yjpx$ifft$ ov avov. A£3&?*vt6$ ôî 4^ri

Ziiù.fart (ïov)4v. *Av0.u?t ôè plv if toJjiôv, ï^îttx î i çayàv

vint à lui à-U-renconlre et dit celle parole : Tu es à moi un fils; mais ensuite (plus fard) un héros époux s*étatit approché de ta mère épancha (engendra) celui-ci semence mortelle* Eh bien voyous je remets à toi cependant le choix de ces deux partis : si d'un côté lu sciix tof-nu'me ayant échappé et h ta mort et à ht vieillesse haie (odieuse) habiter l'olympe et avec Minerve et arec Mars &-l.vfonce-noïre;

{Épode V.) le sort (l'obtention) de ces chose*

est possible à toi; mais si fti combats ÏA>:ir ton frère, et jf lu as-la-volonté de lui faire-part de fou* ces biens également arec toi, tu respirerais (tu vivrai) étant ta moitié du temps sons là terre, et la moitié dans les demeures d'*or du ciel. Jupiter ayant donc dit ainsi, PoUttx ne mît pas dans son esprit une double pensée. Et Jupiter délia d'abord l'œil, et easuite la voix de Castor au*baiidrier-d*airain.

-.zt POtrUR.

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146 NBMEONIKAI.

EIA02 IV.

API2TATOPA TENËAK1 *>"

J J *

(Etpoçn *'*) Haï *P/«» ^ te itpvravÊÎot X&ay/ac ', *fï«îa,

t3 3' ltafpoo< * dy).*ô «dtictw «&«;>

oï as y*p*fpovte< àpd&v ç vXdcfftfOtaiv TmSov 3 ,

('AvtiaTpoçT) af.)

roXXi jxlv Xotfoïsiv àYa#{ievoi irp&rav ôcwv *,

ito>X& Sexvfetrar Xupot 81 est feutrai xoii ioiîdt*

xVi Çevfov àtc^ dtaxsït*i 6lut< <îevaoic (

(Strophe L)

Fille de fthéa, Vesta, prolectrice des Prytanées, sœur du très-haut Jupiter et de Junoa qui partage son trône» accueille favorablement Arïstagore dans ton sanctuaire, admets avec bonté près de ton scep­tre brillant ses compagnons qui, roués à ton aille, maintiennent les heureuses destinées de Ténédos,

(Antistrophe /,) et qui honorent en toi la première des divinités par des libations

et des sacrifices sans nombre; ils font résonner la lyre qui se marie à teorschantsj et, dans des banquets éternelsf ils rendent hom­mage aux lofs de Jupiter hospitalier. Puisse Àristagore , protégé par

if

aï A

J r i

* •

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LES NÊMÊEKNES. 147

ODE XI.

A ARISTAGORE DE TÉNÉDOS,

4

(£t(>ofiia%3 Haï 4Pé*if

i xt Xû&yyat KpjïTttVX,

•Etftîot, xwx\tftît& Zràvi; Waw* xal #Hf*; ij iO^'rtV,

&?ai |dv c3 tA^WîaY^*7

éî teiv OÀapov, c&& it*£f/>; nc)a; axist^ dylaw, d fC^ftt^vtfe Ci çv)i#0Ot<rt Tcvefcv Jp&av,

('Avtttftpoçf, a'.)

££&cxv Ô£'3v *$/ià |ûv ><néafei, ?»».&&

xvfarç " M$* 24 xai iotîà p^ltttai cçi * ^ xal6f>t; At îîtviVJ *mîtai lvtfafftîtt;4îvdtc.;.

PAYÎAKE.

*-

{Strophe t.) Toi çtiiei fille de Ithéa,

et qui as obtenu-en-partage les prjtanées, Vesta, frère de Jupiter très-haut et de Junon ' qui partage-son-trône, reçois bien (arec bienveillance) Aristagore dans ton appartement (ta demeure) et reçois bien (avec bienveillance) ses compagnons près de ton sceptre brillant, ses compagnons qui honorant toi conserreot (maintiennent Ténédos droite (debout, prospère}»

(Antistrophe / .) te ténérant

la première des dieux fréquemment avec des libations, et fréquemment avec la graisse des victimes : et la Ijre et léchant résonne à-eux; et la loi de Jupiter hospitalier est exercée par eu* à des tables perpétuelle*.

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M8 MMKOMKU !A\

10 $w$5xa;zr;*ov KS^MH «vvixpwxw xpiît* *,

*A*£?a s* syà u.axaj{*Mui# tçaxlp Afxesuiv,

Kt cl xt;3 ?).€r* S/MV {**??$ nx^ijxîvmïi «Wwv,

£> X? à{4/0l9tV 9£19T£W)V Slïi55t;« f(»V*

15 Ovaxi ttcjxYMQo) ixzpioxl})-*>v u&i;» *0

xi\ telivx&v ànavtwv fïv iirumousvo; *.

(£tpo?n Ê'.)

xott (AtXiY&vxotffi cai5sX9svx« p{)>tÇetiuv «rôaïç.

'Ex oè iwpixxiovMV huea&x* *A piCTvyop™

s*x€^avtoïav KO}.« xa\ {«Y*0/.** wrç*?**"?-

toi, acheter arec gloire et sans amertume les douze mois de ta ma* gislrature I

[Epodc /.) Pour moi, je proclame heureux entre les hommes Arcésilas son

père, pour sa merveilleuse stature et sa bravoure naturelle. Mais si un hoirrae qui possède déjà la ifche?se se distingue encore des autres par sa beauté, s'il a fait briller dans les combats une force supérieure, qu'il se souxienne qu'il a rexélu des membres mortels, et qu'il aura la terre pour dernier manteau.

(Strophe II.)

Cependant que les citojens le louent dans leurs discours flatteur», que le poète lui consacre des chants harnft>nieux. Chez les peuples d'alentour, seize victoires éclatantes à la lutte et au pancrace glorieuv •nt couronné Aristagore et son illustre famille.

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IFS XI. M9

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ix xeftxtiôvwv

xri nayxj>«TW|> |t£Y«vxeï &ns$£vctfav 'AftTcoqfô xv xirpav te rjâwiMv.

fch bien donne-lui de franchir (accomplir) *a niagfolrature de-*Iotue~moii avec gloire avecuu cceur non blessé (sans chagrin).

<£>*/<* /.) El moi à la vérité

jejug<Mieureu\ un homme entre tous* so/ipêre A refilas, et pour ton corjn admirable et pour son intrépidité innée. Mais si quelqu'un ayant l'opulence dépasse (remporte sur) tes autres par sa forme (beauté), et étant-supérieur a fait-voir sa force dans les combats ; qu'il se soutienne meitant-autour-de lui (qu'il revêt) «tes membres mortels, et devant revêtir (qu'il revêtira) la terre comme tin de toutes choses.

(Strophe II,) Mais i) faut lui

être loué «tans les discours bous (bienveillants) des citoyens, et il faut clianter lui orné par des citants qui-rendcnt-un-son-doui. Mais seize victoires brillantes rapporUes de chez peuples*voisins à la lutte et au pancrace fier (glorieux) ont couronné Aristagore et sa famille au-beau-nom

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150 NKMU>MK\I IV.

ÎT/?ê h UvftTm reifî^xi x*\ TOXvjim'| aWxov l.

N*\ a i Y^? ^?x^7i &* " $&5*v Tç*fi KtOTaXrç !o

xwjiTW;, à>?r »{iL€YOç T« xôjiav h IWJ^^COK

Ifvwtv. 'AXX& P OTWVTOV jtiv xmo^povîçavyii

t; ayaMW Vtitev xfo 81 av XIT»{U{J^9|VV ayav 40

fayj&v otxsfay nap&^Xtv xiXwv *

/«ipo; &x«v ixfcwa fo;xoç «oXjioç &Sv.

(Andsirophe H.)

Les espérances craintives de ses parents ont empêché ce héros d'es­

sayer ses forces aux luttes de Pjtho et d'Oljmpie. Oui » j*ea fais le

serment, pour moi point de doute : s'il eût paru près de Castalie et

de la colline ombragée de Saturne, il en serait revenu couvert de plus

de gloire que les ruraux qui lui auraient disputé le prix,

{Épode IL)

après arolr célébré la fête quinquennale et les pompes solennelles

d'Hercule, et couronné sa chevelure d'un feuillage éclatant, âirei,

parmi les mortels, une folle présomption prive les uns du succès;

les autres ont trop dottté de leur force, $1 perdent des triomphes

certains, tandis que la timidité les retient par la main et les tire en

arrière.

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LES NfMtlNNES. XI. Ut

fA>Ti*Tpo?n y.)

fc I M & i

Nal y i ti? &xovf

xxi iwpi 3 ^ «"Sî&SjpV Kyw*

zttjutatiç

!*JTX* «îvra*TTifî5a

rHj*x>io;, stôipipevoç t* xép.sv

UMi ppotOv orlyai (i£v xçvEé^y*;

&XMTI ÔXVJCW

X"P*C

XJàWV

oàtcurv tèv xar«j«ji0îvT« ayxv

{Antistrophe II.) Mais les espérances

trop timides de ses parents ont retenu (empêché) la force du jeune homme de tenter les combats èPjllio et à Oh m pie. Car oui par le serment (j'en fais à mon avis [ruent) » étant (s'il était) venu près de Castalie et près la colline aox-beaux-arbres de Saturne il serait revenu mieux (plus glorieusement) que *?s adversaires disputant pour la victoire,

{Épode /#-) avant cé!êbré-par*un-festin

la fête quinquennale conforme-auvlob (sotenneile) d'Hercule, et ayant atlaclié sa chevelure avec des rameaux pourprés. Nais d'entre les mortels la présomption à-l'esprit-vain a rejeté (écarté) Tua des biens ; et d'un autre côté son cœur étant sans-hardiesse l'entraînant en arrière par la main a écarté-en-le-faisant-éclioaer de saccès qui auraient été propres à lui celui-là qui a accusé trop (s'est trop défié de) sa force.

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F*1

15Î M.MF.ONIKAl IV.

aïa**Tcô SKXSTS; . *\;ivxX»9*v v£<> {£* cfo 'Opl f t *

f.\vTt<ftpo?i} y . )

40 asvopsdi T* ov* £9&si îîasatç uéwv irep<J$oi

iïV h àuet&vrt. Koti OVKOV ovrcoç IOVOç ayei

;*4tpa. To S12x &V;3 àvS^&mte ea?i; oôy s i u m 55

{Strophe in.)

Gestes, il était facile de reconnaître dans Aristagore le sang de

Tanlique Pi-andre, Pisandre le Spartiate, qui vint d'Amyelesavec

Oreste, conduisant sur ces bonis une troupe d*£totiens armés de fer,

et le sang de Mélanippe son aïeul maternel, qui se niéia à celui de

Pisandre près des courant* de Tt mèue. Les anciennes vertus

(Antistrophe III.) P

ne Tiennent que par intervalles renouveler la vigueur chez les gé­

nérations des hommes : la noire terre ne donne pas toujours de*

fruits; on ne voit pas l'arbre apportera cliaque révolution des ans

une éga!e richesse de fleurs embaumées; la nature veut du repos.

C'est ainsi que le destin gouverne

(Épode III.)

la race des hommes. Jupiter n'envoie point aux mortels de présa-

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l .K NfAIfFNNF.V M. 133

%IIv ytiv ripa?}; <sv(ft6i)cr# xi te alui

ixo £*»«*;• (6x Y»? *Ati»îxl»*c*

AteUw*

xtxfapivw

rAvu«Tfo?4 VO àtt*wrçuvat

total; Sv Jéfri *

ItAtXT* %*$%$»

x i« i ; «Efyvx; mw?

tv£|ttt8ovn. Mofyz crfct o*5tw xilifaoç

(hotrôv. Tôttètdto;

'/ÎX ftccrai

{Strophe III) Assurément il était facile

de conjecturer (reconnaître) f n /MI et le sang de Pisandre d'autrefois (l'antique Pi­lle Sparte; (sandre) car il Tint ifAmyetes avec Or est* amenant ici (à Ténédos) une armée auvarmurts-d'airain rifcoUens; et le sang venant rie Mélanippe son aïeul-maternel «HIJ nui se mékt A ce lui de Pisandre prfs *lu courant tla l'bintae. Or les vertus antiques

{Antistrophe III.) alternant

ont ramené (ramènent) la force au\ générations ries hommes; mau ut donc les et w manoirs n ont donné (ne donnent) du fruit «l'une manière continue, et les arbres ne Teiiii-nt pas (n'ont pas coutume de) porter (produire) à toutes révolutions d'année* une fleur aux-douces-odeurs égale en richesse (en revenu), mais ils le/ont dans un temps qui-altern?. Le destin conduit ainsi aussi la race

{Épode / / / . ) ries-mortels.

Mais quant à ce qui tient de Jupiter un indice manifeste ne s'attache pas (n'est pas donné) ?ox hommes;

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15-1 NKMEOMtUI IV.

45 /pY1 T£ * * ^ {«wvwvTeç* $s$ftat Y*? «w$*l

cXictft Y^*** *pj**9tfeç S1 alto**w«t JwC *• 60

KcfOï'wv os /pij jxsTf v 6r,p€u jusv

irp;uTor* î1 ijXjKoiv oV*T<p*t utivut *t

ges certains ; et pourtant nous aspirons à de hautes Tertus » nous roulons dut* notre esprit mille projets, car un espoir que rien n'ef* fraye est enchaîné à notre corps; mais l'issue des événements est étrangère à notre prévoyance. Il faut poursuivre les biens, mais arec mesure; désirer ce qu'on ne peut atteindre. c'est le comble de la dé* menée*

\

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XI. A w w

l à * * % % * m

MÀa vxxxv

tuv^âvre; te

M**

pitfOy

ifùxm

niais cependant nous marchousHians (recherchons) de liautes-rertus, méditant aussi de nombreuses actions ; car nos membres sont euckainés. k un espoir sans-pudeur (.immense) ; mais le cour» de nos entreprises est*hor$ de notre prévoyance, 11 faut donc classer (poursuivre) une somme-modérée de gains (de biens); mais ce sont folies trop aiguës (trop grandes) que celles des désirs (que de désirer inabordables. [des choses)

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w

NOTES.

La plus grande et la meilleure partie des notes qui termtueot ce livre! sont empruntées à l'excellent commentaire de Dissen, qui suit l'édition de tfutLh, J'ai cherché, autant que possible, à donner la substance de ce lemarquable travail, que sa rareté et sou prix êleté mettent à la portée de peu de personnes. J'ai eu très rarement à m'en écarter; cependant je n*ai pasronsvlté sans fruit llejneet quelque* autres ronimentaleurs. Ces uotes ne sont donc souvent qu'une simple traduction; fy ai mis peu du mien, quelques réflexions, quelques rapprochement*.

Page G. — I, *Auîr.îVix 9£jr«4v *AX?eov. Le poète fait allusion k la fable du fleuve .xlphée, qui partant de l*£lide poursuivit une nymplte de Diane» Aréthuse» à travers la Méditerranée, et l'atteignit enfin en Sicile t où ses eaux se confondirent avec celle de la fontaine appelée depuis Aréthuse, du nom de son amant*. L'Alpbée avait un autel avec les grands dieux à 01 j m pie, d'où son culte fut transporté à Or* lygîe, en Sicile, par dos colons de t'Aide. De là évidemment l'origine de la fable. Virgile eu parle aussi, Ênéide> livre III, vers 691 :

Alpbeom fuma «thec FJidw »ocm OccalUt egïsse via* sabler mire, qui mine Ore» ArelbuiJ, Uuo sicvlU coofandïtor oadis.

Pausanias discute cette tradition (livre V, chap. VII) avec assez de détails.

— î . £rç«ow5v W> ;'OfrjTfCx« Ortjgîe, petite tic voisine de Sy­racuse» dont clic formait environ le cinquième, était la parlie la plus ancienne de la ville, ce qui a fait croire à un ou deui traducteurs que 6i)o; ai ait ici un sens qui lui est assez ordinaire, lorsqu'il est appliqué soit à des villes soit à des familles; cependant, de l'avis de tous les commentateurs et du scholiaste, te)/>; ne signifie dans ce passage ni /f,v, ni rejeton » mais simplement rameau, branche; c'est-à-dire que Sjracuse est comparée à un tronc dont Ort jgie serait une branche, et par conséquent une partie.

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Karts. 157

— 3- AsY«w« A?TeVu9x» | | ne faut pas entendre par {fimw, courte, c'est-à-dire lieu de naissance de Diane, comme t'ont fait quelques traducteurs. Le sens est ici le même que celui d c>«rèt séjour aimé, dans le vers suivant d'Homère (Iliade, XXIV, 615) :

— 4. dsHv xxTif<T,Tx , ue veut pas dire non plus qu'Orlygie était sourde Dêlos, parce qu'elle avait vu naître Diane» de même que Délos avait vu naître Apollon. Il s'agît d'uue simple communauté de nom. WIos s'appelait anciennement Ortygie, comme on le voit d'à* près ce passage d'Athénée , livre IX : "0; xautôr* 'E&wïytoiw Ai ov tr,v v?$«$v, TV< v:w tù* ày/tUùi XXHVJIïVTJV *OOTVY{XV, x. t . X.

— 5.6iuïvan$v..,.Zr,*;ô; Aïwxîw y.ifiv. On a expliqué quelque* foEsftltv par le mot tkloire » et Ton traduit alors : la victoire des coursiers t chère à Jupiter Etnêen. Tel ne peut pas être le sens de *ho;> qui n'est nullement synonyme <le>txv},et qui veut dire ici proprement éloge 9 louange. Quant à x*?™t " l*11* l'entendre dans son sens le plus vulgaire, et pcvsque comme synouyme de hit*, |»our plaire à, pour faire plaisir à. De même Homère, Iliade . XV, 743 :

"0;rt; Si Tj kov xoft;; &1 vr.vyi çi$y>',to

— c. 'Apus&'iTfvvst Xpouwv. chromios n'était pas présent au\ jeux, on du moins il n'avait pas dirigé lui-même son char, car le poète n'eût pas manqué de vanter son adresse, comme il l'a fait pour Hé* rodote dans sa première Islhrnique.

Page 3. — i. 'A?x*l & psO-nvitt fcûv. Le scholiaste donne èyxwjuov comme complément sous-entendu à 4?x*t; nuis celte explication : « C'est par les dieux que j'ai commencé cet hymne, » n'offre pas un rapport satisfaisant avec le reste de la strophe, et la seconde partie de la phrase, xeîv&v <r>/ 4>%/ô; x. T. 1. se rattacherait difficilement à la première. H faut sous-entendre teo devant fcrô, ce qui n'est pas sans exemple, et entendre que Chromios est redevable de son succès à la fois aux dieux et à ses propres vertus, qui en ont jeté comme les bases.

—2.Sireïfl w* ftylatacv. Image hardie, et qui est tout à fait dans le génie de Pindare. Plusieurs manuscrits donnent iyctfî, qui est con­traire aux exigences du mètre. Nous trouverons d'ailleurs plus bas, tféméennes, YIII, 39, une expression à peu près semblable ? tfopfav 4* àcwcsifednr àXitpot;.

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158

— 3- Zcv; câwcv $effftf«v?. Voyez sur ce don de la Sicile, fait par Jupiter à Proserpiue, Diodore de Sicile, V, 3.

— 4. *(yAîyjiVê XO£VJ*T;*WMWTI ipcai;. Les uns rapportent le verbe & r*s:v» à Jupiler, les autres à Proserpine. Il nous paraît mieux de lYnteudre de Iupilery surtout si l'on fait attention aux mots qui sub

* vent : "Qx*« i i K^Cwv. Jupiter promet de donner à la Sicile des villes opulentes, et de plus il lui donne un peuple belliqueux etc. r/est donc Jupiter qui e>l le sujet de l'action «primée par les deux verbes frMwtvi et ûr.xrs. -* Kojvjxi fco){w, peut se comparer avec |>\pression employée plus bas, vers 3*, x^vpl 4?5TXV, et ne signifie pas autre chose que : Bslmiœ urbes*

—• 5. l!o)iavj pvx^rr,?*, rappelle l'expression Homérique, îIVX*9II

— 6. Ho»*W {xC3r# X*I?OY, oO <i*vSsi {Siluv. Celte petite phrase a été construite et interprétée de plusieurs manières. Sans parler des autres constructions, Dissen indique ainsi Tordre des roots: *E*4Sxi xiifô-» no»àv, eulendant par xatfô;, j<f fwod rw a/^ua Aafte/ /au* dandum. Il y a peut-être dans cette interprétation quelque chose d'un peu forcé, et l'explication proposée par Heyne, qui consiste h sous-eutendre xati devant xaifév, et à faire de*o»£7 le compté* ment d'exeSov, nous parait préférable, no»wv a rapport aux titres «le gloire de la Sicile, que Pindare vient d'éuumérer : De tant de U très de gloire que j'ënumère, auoin n'est mensonger.—BaXw, comme s'il y avait oxoim pour régime. Devant <f*&st » sous*enteodez <r>*. Nous disons de même en français, à peu près dans le même sens : frapper à faux. Ov $*&» pïxiw, est donc l'équivalent de: non tocutus mendaeia* De même Bdbtav x w * ^ ; , Homère, Odyssée, X, 121. Quant à l'omission de xxra, on en trouve un exemple ana­logue dans Pindare même, Pgthiques, 1, 81 :

*» ft*X«* Page 10. — 1. *K«vaw S' IK* oufefet; ttpii;. La porte appelée av)zt$;

était la porte extérieure de la maison. C'est donc là que se tenait le poète, ou selon d'autres le choeur. De même, Isthmlques, Ylt, 3 :

xt tov — 7. 0ajià 8* iUA&rôv cvx àxetpatot îojtot rm. U ne faut pas

se tromper sur la valeur de fteyÂi nous ne pensons pas qu'on poisse l'entendre avec Bœckh comme &x* (voy. Bœckb, notes critiques, Ol|mp. Ytl, 11). O-JX ixst^xxoi êvri, revient parfaitemeot h la phrase

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NOTES. I o9

positive retcâvnt, et de cette manière Oi^i s'explique dans son vè* tilâbte &em $ fréquemment ^ souvent, le seul qui soit possible.

— 3, A&*YZ* & H^ïV**»; - ivrfov. Cette phrase a été bien tour» lueutée. Nous nous sommes arrêtés à la construction de DHsen : At-IOYX* Wvi; çsfw |i«j*^jtf*«; Vïû*J> dvtCov x«r»$ : nactus autem est haspitii tiberalktate riras proîos, qui advenus obtreetatores iquam fumo restinguendoobvtam feront. La fumée est mise ici pour le feu. Cette comparaison de t'envie avec le feu ou la fumée était assez fréquente chez tes anciens. On le toit par le passage sui« Tant de Plutarque, Fragments, XXIII, 2 : T« çW#v# hm T«X«P»^

tlxi&W iw>v; ^i? t* to?$ &px«pvv?c; »vf 5t«v ixXi tr}*>Ttv, ifr.iï«*

— 4. Tcgm 5* ÎTc'poav Ctîjai. Le poète entend évidemment par ces mots les qualités du corps et celles de l'esprit, comme le montre as* ses le développement qui suit. Les uns ont ta force, les autres la sa­gesse ; heureux Chromios, tu possèdes l'une et l'autre.

— 5. X^ ... |t3?va99xi çvâ, bien expliqué par Heyne : Altaboran-dum est pro cujusque ingenlo et natura* 4»v? a encore le même sens, Pgthtques, VIII» 4i :

1% *OT£f«V xx t i l li^llX

—6. Oûx Ifoiui x. T. X. Les vers qui suivent ne sont pas, comme le pense le scboliaste, une sorte d'avertissement ou de leçon adressée par le poète aahéros qu'il célèbre. Pindare a déjà en effet suffisam­ment vanté la générosité de Chromios, pour qu'il ne soit pas besoin de l'inviter h se faire des amis par ses libéralités plutôt que d'enfouir ses richesses. Ce n'est pas là non plus l'expression des sentiments particaliers da poète. Pindare continue l'éloge de Chromios 9 et ne parle ici en son nom que par un artifice de style qui, en rendant la louange plus défournée» la rend aussi plus délicate.

Page 1? f. 'AU' covrwv... ëÇ*fx&w. 'Eévtuv peut se construire de deux façons, ou comme génitif absolu » en sous-entendant yfrpixw, ou comme complément de éÇxj x&w : ce serait alors une imitation de l'expression homérique : yjqti&ptni **O€ôYT«V. — ES natav ne doit s'entendre ni de la satisfaction intérieure de l'homme quia fait le bien, ni, ce qui serait un sens trop restreint, des victoires que l'homme libéral peut se préparer par ses générosités. Pindare veut dire que les libéralités du riche lui font des amis qui l'aideront au besoin (voyez le vers suivant), en même temps qu'il s'assurera une bonne renommée par sa générosité.

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160 Nom.

— î . Kv.vaï Yxj l?f?*ï Qnitiï- *E)Kî; a ici le .vas qui lui fit eom« mua avec le spes de$ Latins attente, incertitude, et mémo crainte. Ainsi : *Ai:ci)n x*t rouets; Did; v> RC^YaYî *$ &**•!« ri» &9fttffv#. Virgile, gnade, YI1I,5S0;

Dam rar* ambigu*, data *pw îcctrU fut «ri.

Tous tes hommest dit Pindue, sont exposés aux coups du sort; Chromîoi, en se créant des ressources contre l'adversité par ses bienfaits, est donc un homme prudent, il est de ceux, motuvev *5*i?€tv çvjftr.s; ot; f serai.

— 3. 'Kyw V 'll&r/Ho;, x. t. X. Toute la fin de Pode est consacrée au\ louange d'Hercule. On a souvent reproché à Ptndare d'avoir placé ici sans préparation, sans transition, ce morceau, qui est d'ail­leurs Time de ses plus Mies inspirations. Kn effet, dans les odes où rindare célèbre Hercule (Olgmpiquest lit et X« KthiHiques, Y) , l'doge du demi-dieu est toujours justifié soit par les traditions de ta Ioliie du vainqueur que chante le poêle, soit par un rapprochement eutre la force ou les exploits de ce même vainqueur et les hauts-faits d'Hercule, Ici le lien est moins apparent, mais il n'est pas pour cela nul* Pindare reconnaît dans Chromios deux vertus : £9fvoc et *pàv. H a dit tout ce qu'il avait à dire de la dernière, et n'a pas parte en* cure du courage de son héros. Au lieu d'un éloge vulgaire, il fait eutre Chromios et Hercule un rapprochement dont un des termes seuls est développé, et même exprimé. Comme Hercule, tu t'es signalé dès ton enfance (au combat d'Hélore, ete* Voj\ Mméennes, IX); comme lui, tu tiens les promes&esde tes premiers exploits; ta es» comme lui, réserré à de grandes actions encore ; comme lui, tu jouiras d'une vieillesse heureuse et honorée, juste fruit de tes travaux (voj. encore Kéméennes, IX).

— 4. 'ArtixViUu • •. & x*pjç*Sç «pstav. 'Av^catei, studiose tenere, amptccti, colère. *Ev xofv?it; i j s w , voyez vers t5, et la note.

— 5. 'A /xTov Stfvtuv W ov. *6t£v-*siv et ^sî^tv, deux verbes qui s'emploient quelquefois en poésie, lorsqu'on parie des récits, des Ira ditkms que Ton va rechercher dans l'antiquité , où .ils sont pour ainsi dire endormis.

quant primum. — *V%6 a ici la valeur de ix. Comparez Olympi­ques, VI, 43 :

e; çow; « i

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KOTES, l 6 1

— 4i^4tu <tvi x*ntvnt<*. D'autres disent qu'lphklê* M liut ft« monde qu'une nuit après Hercule. Thfocrite, XXtV, 1 :

Voyez aussi Apolfclore, il, 9, S, — ?. Ce second &; est explétif. Page IV — I. *Ayy/<i£w.; ci xp&o; ... isâtw. X iv>;» cYsl à dire

qu'Hercule, eu le* serrant longtemps de ses deu\ mains les fore* à reiw dre larie.—Ufirtiiv, inexprimables,c'est Mire immehses9 énormes.

— a. B3*;, mot-Vmot fiw7» c'est-à-dire, douleur tire. De même, Iliade, XI» 269 :

— 3. livret-' an£:ào; ô W î W ï * . Il faut joindre RO*<JïV à &£4ve*i9?, et non à ?::e«}.*;. *A*£RH; est ici &j> nonyme de |iv<*xfa«v, et veut dire non pas qu*Ale mène était absolument nue, mais qu'elle n'avait d'au­tre vêtement que le vêtement de dessous, « dans le simple appareil ».

— 4. Tô Y*? OîXïIOV wl^ei i » V ^w*;. Cette phrase ne se rappoile qu'à Amphitryon seul, et non pas aux officiers Tenus arec lui et aux femmes qui entouraient le lit d*Alcmène. Au vers suivant f il faut donner pour complément & dxr^uw les mots xi£>; *py* éMârçw».

Page 15."— 1.Qif&ti ô*>;j fç vtfm$ tt pixM;. tft double sentiment e\pri;u* pur ce- ïeux épithètes s'explique fort bien. L'effroi qui saisit Amphitryon h b vue de ces deux énormes serpents enlacés autour du berceau âï son fils n*est pas encore dissipé, que déjà la victoire d'Hercule, q i< donne tant d'e>pérances, le rtniiplit d'une douce joie,

— I/An^^fô**** lls*agitdes messagersqui avaient été annoncer à Amphitryon le danger et peut-être même la mort de ses deux fils!!

—3. reîiovs 3* ixx9)s«r#,.. Tcvj îiïav.AmphïtryonjSelon Pausanîas, habitait à 'I hèbes, près des portes F.lettres.— à'M frfrwtw. On adorait à Tliêbes Jupiter *»\î*ïTO;. Fausanias, IX, 8,5 : llpô; & taî; 'Itytmt; (*£>.»;) Ati; Uj3v ittixlipiv èmv'Ï^Mrw*.

— 4. STCXTO; est pris M dans un sens assez fréquent en poésie, foule, multitude assemblée.

— 5. Kaï tiva <rW «fovrç»... Sciîîiv p*^». On lisait autrefois v&ys*9

que Ton joignait à tv# E/ ôTTCOV, mais sans obtenir de sens j ausible. Hermann a proposé pw>>f que fireckh et Dissen ont adopté, mais il construit x*i z&ri tv#a àvîçw ctîïyovta... Somiv w pâ^p f faisant allusion à la mort d'Hercule tué par Ptessus. il semble que celle prédiction serait assez mal placée an milieu de toutes celles qui con­cernent les exploits d'Hercule. Comment d'ailleurs expliquer xai pp,

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I02 KOTE&

qui se trouve an commencement de la phrase suivante, et qui semble relier les deux phrases comme exprimant une idée à peu près analogue? Il faut donc, avec Disse», entendre «v4 dans un sens général, comme s'il ; avait partoat le pluriel, et construire : xxï wsi vtv Zâvttvt |tofo> Tivi àvSpwv xhv lyjiç&mw extfyprxx (c'est-à-dire dM?«* tyfyxéçvjî <rcuxovia ) $vv rùjrfitù xfyù. *-a Phrase» ainsi construite, n'offre plus de difficulté sérieuse. — in£po;, obtiquus, iniquus— M&pa &Sov*t, comme, Pythiques, V, 60 : 'ÊSwx* 'A*o>).6r» f&#H aîvw $£&»•

— 6. Phtégra ou Pallène, dans l'isthme de Thrace. Page 18.— I. 'Avnj&ixnv. Bien que la phrase soit régie par IWêXCV,

le poète emploie le subjonctif au Heu de l'optatif, parce qu'il est question d'une chose future et réelle.

—2. Taîf ft£?5p?e*&xt xijtav. De mime Homère, Iliade,XXif,427: Û;tov|ièv xix&tvno xiçn* Et Horace, XV, 1,19: Sertis adutteros Crines pultere collines.

—3. £ei&v&? atvfcetv SOJMV. Le verbe aivtv» a ici un sens particulier, mais cependant tris-clair : ou tcue un lien que l'on aime à habiter, et l'on habile le lieu que l'on aime. En passant par ces nuances» on arrire de la notion de louer à celle d'occuper, habiter.

Page 20. — I. Le pancrace se composait de la lutte et du pugilat. —2. 'Opri&u.On appela d'abord Homérides les descendants d'Ho­

mère, puis ce nom passa aux rhapsodes qui récitaient en public les poésies d'Homère, et s'appliqua aussi, par eifensioo, h ceux qui réci* taient tantôt les vers d'Homère, tantôt leurs propres vers. Il ne faut donc pas trop presser le sens du mot, qui désigne peut-être aussi bien des poètes originaux que les rhapsodes qui déclamaient des lambeaux de l'Iliade et de l'Odjssée (voir la note suivante).

—%L*P<i*twv ixita-/ ...fo/sA. La plupait des commentateurs voient dans ces mots une allusion aux rhapsodes (de ££&£*;> baguette, par­ce que les rhapsodes portaient à la main une baguette ou une verge, comme l'indique un fragment de Callimaque, on de ££*?<*>, coudre, parce qu'ils rassemblaient les passages épars d'Homère, ou réunis­saient plusieurs morceaux en un seol pour en faire un tout); mais le sens de composer, que prend quelquefois le verbe ffateiv, peut être l'occasion d'un doute, on Ut en effet dans Hésiode (Fragments, CLXVI1I), tes vers suivants :

*Ev Ar)ta cota Rfôttv Iy» %*\ *0^rj^ àotiac

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KOTES. 163

Peut-être donc ne faut-il pas appliquer rigoureusement au\ rhapso­des l'expression dePindare. Dtssen croit même que Ton pourrait voir ici, ce qui rendrait la comparaison mieux choisie encore, une allu­sion aox combats de poésie d'Athènes, de Sicyone ou d'Épidaure. Là, avant d'aborder son sujet, le poète récitait ordinairement quel-ques vers en l'honneur de Jupiter, d'autrefois aussi en l'honneur des Muses (ce qui explique te xi Ko»i de Pindare) ; mais comme la cou­tume des rhapsodes était aussi de chanter Jupiter ou les Muses avant de déclamer les vers d'Homère, l'hypothèse que hasarde Dissen n'est pas suffisamment appuyée pour pouvoir être admise.

— 4. Kai WàvT,?. On s'attendrait ici à trouver hAv$9 correspon­dant à ôte/sep. Mais, outre que souvent un seul adverbe comparatif est employé par les poètes, Pindare n'a sans doute pas voulu appuyer trop fortement sur une comparaison qui n'est pas rigoureusement exacte, puisque dans le premier terme il est question de poésies ré­citées, dans le second, de luttes soutenues; Jupiter rattache seul, et par on lien bien faible, les deux termes de la comparaison.

— 5. Katofolav, métaphore empruntée à l'ouvrier qui jette les fon­dements d'an édifice.

— 6. 'Kv ffolwsivr.fu &M &m. Il y îvait en effet à Kémée un bois de cyprès , non loin du temple de Jupiter.

—7. "OçcOxiS' ixt. Il faut remarquer ici la construction très-rare du verbe tytOtt comme impersonnel, il faut, il est nécessaire, comme

— 8. EïîC££ %%V 45ov vtv dMvRftjiffj;. Niv est le complément à la fois de £&*%£ et à la fois de «épica compris dans l'adjectif composé cvfo-

Page 21—1. *E^n fi* £»«S;... Yls^wvx vefefcn. Les Pléîadvs étaient filles du géant Atlas, qui fut métamorphosé en montagne par la tête de Méduse. Elles étaient poursuivies par le chasseur Orion, qui fut comme elles placé au ciel. Le scholiaste nous donne dans des rers d'un poète inconnu les noms des sept Pléiades :

*ïifr[hn ** £$&*** **ï iDixvjn w*xvô«tc, 'A)xw*ii te xal *\<ïxi'//Tfk «n « KtXaivw, Mit* te xi\ yttçaxn, t i ; feivit* çaC&it *AtXo<.

Cette comparaison a été expliquée de deux; manières différentes par tes commentateurs : « H faut que Timodème suive les traces de ses pèresi comme Orion suit tes Pléiades; * ou bien : « Il faut que les

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**

16* HOTES.

rictoiresde Tîmod&oe aux jeux Isthmiques et Pjthiques suitent de ' pressa ricloire aux jeux Kéniéens, comme il faut qu'Oiiou suire de près les Pléiade;. » C'est celte dernière interprétation que nous arons adoptée,

— 2. *Exz<ûp Afavto; &0U9EV. 'Axvfo est ici synonyme dvai«3£« **pn. On peut comparer Homère, Iliade, XI, 532 :

Toi èï lùrtât àfovceç ptjip* cç£pov 6£w &#«t IUî* Tfôwt; xai 'Ayaitô;.

Peut-être, ce qui serait moins bien, pourrait-on aussi expliquer plus simplement : Hector Ta bien appris d'Ajax.

— 3. 'Axofvat... tvawof£ . Le déme d'Acharnés était célèbre pour la rigueur de ses habitants. Aristophane en fait un assez bel éloge, Acharne nsts, 179;

... Ot V Stifpm* ff£€?3vrat twtc

àtefoaovt;» Mafafkovojii it, <rse>3£pMV9i,

— 4. *0*6* 8' à$i?f 4ito«;. r0<r«î*, comme ta Gï» T« &S, &SOJ îe. —lAji f, comme h/ln certaminibus autem.

—• 5. Ilofi... Hipvocw. Le Parnasse était rotsin de Delphes, où se célébraient les jeux P?thîques.

~ 6. 'Ev M/Ji UD/sz'^ «tv/aî;. Les railles de Pélops, c'est-à-dire, l'isthme de Corinthe. Les Corinthiens étaient juges aux jeux Istli* miqucs.

— 7. 'Eguxfor. Vojei Xéméennes, I, 17 et 18. Page 24. — t. Ta ôf oîxoi.. At4;&Y<57t. M n'est pas question ici des

grands jeux ol 3 m piques m a i i de jeax que Ton célébrait au printemps à Athènes (OE*M) » en l'honneur de Jupiter. — M£?w/ d tfpov. On lisait autrefois o^^tâ, ce qui signifiait t sont encore plies nom-brcrises, Lnndis que yêaem ipfyufi reut dire plus grand que tout nombre , c'est-à-dire innombrable.

Page 26. — i. Min? tn.txiy%9 la Muse est appe!ée mère do poêle, parce que c'est à elle qu'il doit ses inspirations.

—2. Ter/ icôliv$£vxv. Remarque* la forme assez rare mtagevov pour xo).v;£>ov On en trouve un exemple à peu près semblable : MoEfa) pji Aty&rô/j, E<ch)le, Choéphares, 6oi. L'épithète de mMgctoc est d'ailleurs Tort bien appliquée à Ëgine, lie très-commerçante.

— 3. fgine, Ile de la mer Egée, située entre rAltique et l'Argotide, dans le golfe saronique.

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KOTES. 165 •

— 4. *I$Kt t*? v&wf *** 'Àffwriw, xtîi. Heyne a pensé qu*il s'a­gît ici de ifAsope* fleure célèbre qui coulait près de Sicyone; il sup­pose donc que le cortège du vainqueur , revenant de Né niée à Ëgïne, commence son chant près de Kémée encore, et à peu de distance de l'Asope. Mais nous savons (voy. l'Argument) que cette ode (ut com­posée très-longtemps après h victoire d'Aristoclide, o$£, comme dit Pindare lui-même au vers $0. H faut donc entendre par cet Asope un ruisseau ou une rivière de l'Ile Ëgioe.

— 5. Pindare appelle les chanteurs xhxcrttç xw^wv, artisans de chants, de même qu'il sppette les poètes artisans de ver*, Ir.ior, -Uxc-vtç, Pglhiques, llf, lt3.

— 6. Ta;, C-à-d. 4v.3a;.-- *A0OVîX/ av.?*;, comme s'il J avait ôfOovov à 'sari, un chant, un hymne de longue haleine.

Page 28. — t. 'Af/j.... vjivov. Remarquez le verhe A^yew, corn-rnencer, régissant l accusatif. On trouve aussi dans Euripide, Trot/en-* nés, 143 : 'Eîxpyw iwteiv. Dans Homère, Iliade, If, 273 : *E5*>x» pyjtâç. Enfin, on lit dans Platon, Euthydème, x%xi'//ivi JLoyov.

«-2. Kdvwv l&jrAZP désigne évidemment les chœurs des jeunes Égi-nèles; piv, l'hymne que Pindare demande à sa Muse. „ — 3. Xajîsvra ff J?a K&JOY, x<*î*$ ïfl&ji*. Quelques éditeurs ne

ponctuent pas après *ovy/,et donnent pour sujet â i?:t le chcenr,dési* gné selon eus par les mots X"p** dryalfct*. Cette explication est Lien forcée; il nous parait meilleur de réunir e?si y oftevra, il (Jupiter, nommé dans la phrase précédente) aura pour agréable, mvov, ce travail, cet hymne, d^fix yjfyxs (en forme d'apposition), destiné à glorifier un pays où ont habité autrefois les Myrmidons, etc. Jupiter devait en effet entendre avec plaisir l'éloge des Myrmidons et des £a-rides, qui avaient transporté son culte à Égine, et avaient place l'île sons sa protection,

—» 4. 'Ay^i doit sans doute se prendre ici dans le sens de réunion où ton combat, et c'est ainsi peut-être qu'il faudrait l'expliquer aussi dans Homère, Odgssée, MU, 109.

— 6- Oîx fiLsyy&reiv... eiftw. La négation retombe à la fois sur le verbe tat'x/s et sur le participe yu}.r/b&î> — 'Kiev//***" Ipi'avs, périphrase pour le verte simple x*nt<r/;>#siy. — Teiv x«* a!***/, se rapporte à la Mnse, par (on bienfait 9 grâce à ta prvîtetion. De même, Olymp. IX, 30 : Katx&ttaova, et 45 : Ati; %\m. Celte muse, c'est clîo, que le poète nomme à (a fin de l'ode, et dont le nom se re­trouve dans celui d'Arfeloclide,—*Ev Kxpijmyj *c6)w, c'est-à-diie, dans son combat contre la foule, l'armée des lutteurs.

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166 NOTES.

—6. #tfti,pour iytt. De même, Iféméennes, VII, 39. On lit au contraire, Olympiques, XIII, 36 : IMotV ë/et CTO^VJ njxàv

— 7* 'Àvopcais Crsc tsTwc teéfh. Celle expressiou retient aux deux suivantes : fstttmiques, lil, 50 : Tfltos dop^vlx£rtxt, et Iféméennes, VI, 4, Ilpi; dhcfov àpeti; ÇA?'*

— 8. Ovxirt ffç£?ci>... etyLapI;. Le poêle emploie ici une métaphore assez hardie, pour exprimer qu'Arbf oclide est arrivé au comble de la gloire; il a pour ainsi dire atteint les colonnes d'Hercule, il ne peut donc pas aller plus loin, puisque ce sont là les limites infranchissa­bles opposées à l'homme.

Page 30. — t. Aajto Ê lé... tevaYÉwv £*£;. U ne s'agît pas ici du monstre auquel on arait donné Hésione à dévorer, mais de tous les monstres dont Hercnle purgea les mers, pour rendre la navigation plus sûre. Comparez Islamiques 9W, 75 : NavTOiawt te KofiyA* &fU£câ62i;. — Aii x'ittç&rtXGi xt*x\ùav fcM- Réunissez la Imése, &e$epevva?£. Tévayo;, répond bien au latin tadum.

—2. rO*a «ojiictjwv xftte&uvt WSX&J x€koit xzl yav fiixect. C'est-à-dire , Hercule sonda les bas-fonds et visita les mers, jusqu'à ce qu'il fût arrivé au terme abordable {xo^Kvysi) de sou rojage. Je ne comprends pas bien, en effet, comment on a pu expliquer cette phrase par les mois suivants : jusqu'à ce qu'il arrivât aux lieux qui prescrivent te retour. K&FTO? a Ici le sens qu'il prend quelquefois en poésie, route, voyage. Sophocle, Phitoctète, 43 :

'AU* îj 'KI çopftfc votftov HdJJirtcv, % çv)lov ci xt VW&JWV xixvZi «ov*

Il est impossible, dans cet exemple, d'expliquer v&tov, par retour. Et de même dans celui-ci, Euripide, Rhésos, 427 :

b\£Ù&ni swsxn xfo icjA; 'iXtav *t'/x*

-~fyxbfaa, s'eiplique fort bien Ici par le latin tertnino. —3. (Mil,. *"* * & 4»o&udw... «oço{utfeai ; O mon âme, ver*

qoel promontoire lointain détournes-tu ma course? — Les louanges d'Hercule ne «ont Ici qu'une digression ; le poète le sent bien, aussi se hâle-t-il de revenir à son sujet, c'est-à-dire à l'éloge des héros qu'a produits Egine. Toutefois, Hercule n'était pas complètement étranger ans Êactdes ; il avait reçu chez eux l'hospitalité, voj. Isthmiques, V, Ànttstr. U; il avait fait avec Télamon des expéditions nombreuses, et avait plusieurs chapelles dans l'Ile d'Égine, voy. Kéméennes, VII, 93.

— 4. à£Y« se rapporte au vers précédent. *£*>&; (pour teMov;)

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NOTES. 167

atnïv, apposition qui explique Uxat duo-rc;. Expliquez: Convenu huic sermoni, quem dicendum esse profiteurtflos justitiœ, id est summum jus ,quodriros bonos taudari postulat'. La même pensée se retrouve, Pgthiquts,\X,9$;i\émtennes,\Xf 6;f$thmiques,Mt7.

— 5. Qib* àM&T^uv... xftVfjovt;. Joignez xpâroovs; àçfpetv, qui est encore ici pour lyzv*. Ces locutions sont trèsfréquentes chez Pin* dare. Ainsi, Kéméennes, Yf 18 : Katfi; vof at aptroc; IV, 94 : 'Ajiaxpv xpty». Olympiques, XIII, 13 : BapV; âvrii^ai, etc. Pour la pensée, comparez Pgthiques$ III, 21 et sain

— G. "E>a£s$y l'aoriste 2 ayant presque la valeur d'un futur. — 7. ITx) atavît à* év àf rcaT;. H faut se garder d'entendre, avec quel*

ques-uns : Pélée Tut dans la joie de ses vertus antiques, etc. *Ev ipital; Kt)m%7.<7\ est indépendant, et veut dire : Parmi les traditions des vertus antiques on raconte ceci, que Pélée, etc. Oo peut voir au commence­ment d'un des chœur» de l'Electre d'Euripide une tournure semblable.

Page 32.— i. *FR€ps».4v aîyjiiv xvyjuri. D'après Homère, celte lance n'aurait pas été coupée par Pétée lui-même, mats elle lui aurait été donnée parchiron. Iliade, XVI, 143:

Ur)sâZ% \LUit?*, trjv Kxxçl çOA> Ko e Xefcwv llrjifoj tx xvpjçrg, fâwv Cajuvat Ç6>c <i[v.

— 2. *G; xzl M WAXOV, XTX. «Après le meurtre de son beau-père, Pélée se retira à tolcos, où Acaste, roi du pays, lui fit la cérémonie de l'expiation. Unernouvelle aventure vint encore y troubler son re­pos. Astjdamie (Pindare, dans l'ode suivante, la nomme Hippolyfe), femme d*Acaste, étant devenue amoureuse de lui, et n'éprouvai;! que des mépris, l'accusa d'avoir voulu la séduire. Acaste crut la reine, mais, ne voulant pas violer les droits de l'hospitalité en mettant Pélée li mort, il l'engagea h le suivre à la chasse sur le mont Pélion, où il le fit attacher i un arbre, afin qu'il détint la proie des bêles féroces. Mais Jupiter, qui connaissait l'innocence de Pélée, ordonna à Vnlcain de (e dégager. Pélée ne fut pas plus tôt délivré qu'il assembla ses amis, se mit à leur tête, et se prépara à venger l'affront qu'il avait reçu. H prit Iotcos, fit mourir la perfide Astydamie, ainsi que son crédule époux, et s'empara de son royaume. » * lolcos, ville de ta Thessalie dans la Magnésie, h peu de distance de la mer, au fond do golfe Pélasgique. Ce Tut dans le port de cette ville que s'embar­quèrent les Argonautes. » Bouille!, Dictionnaire de Vantiquité. — M£vo< £Y?J Ftyiïiàt, locution semblable à cï*; fovJf ittwv, Homère, Iliade, XXI, 39, et olv> 'Atpcttôv tî/x$ Sophode, Ajax, 471 » est ici une exagération employée à dessein pour relever la gloire du héros

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168 KOTLS

— 3. K*ï icv/îîiv Oitiv %*xéya#tye* iipL6r/rtu. « Tl.étis rejeta arec mépris les hommagcs'd un simple mortel, et prit tour à tour la forme d'un oiseau, d'un arbre et d'une ligresse pour se dérober à ses pour­suites. Pétée apprit de Protée les moyen* de forcer sa maîtresse de se rendre à ses désirs. En effet, H parvint â surprendre la déesse qui, ne pouvant se soustraire à sou ardeur, consentit à l'épouser. » Bouil­le!, Dictionnaire de Fantlquiti.

— 4. Az^pifwtx ...&:£j*?r/. Télamon accompagna Hercule dans sou expédition contre Troie- Ce fut Télamon qui prit la ville, et Her­cule qui tua Laom6lon. Pindare se garde lien de reléguer, en citant le nom dfHercu!e, son héros au second plan. Il ne parle donc qued'f o-las, mai* celle mention suffit pour rappeler le souvenir dfHercule, dont lolas fut toujours le compagnon- Pent-êtrc même faut-il entendre par !*£&?£, non pas saccagea, mais /'/a. C'est ce dernier sens que nous avons préféré, en comparant pgthiques$ IX, 84 et Xêméennes9 IV, 26.

— &. Xiixml'j* £)xx'. Rchjle a une expression à peu près sem­blable, Perses, 55 : Afjp* xiïpfcw*. Dans Hérodote, IV, 114, les Amazones disent elles-mêmes : *lf \u?z tuv toîev^oiv TS XT\ £x«vri&*

— 6. "Etuto 4L H faut entendre par cA lolas, c'est-à-dire encore Hercule. L'expédition d'Hercule contre les Amazones est assez con­nue, pour que nous nayons besoin de donner aucnn détail.

— 7« Suftcvei U x\4 v?s%\% \ii\x fyiïa. La transition est ici très* claire. Pindare vient de parler des hauts-faits de Pelée et de Téla-mon : « C'est que l'homme est bien fort, quand sa valeur est née avec lui; mais s'il doit ses qualités à l'art seul, toujours obscur, toujours agitant dans son esprit mille projets divers, il ne s'a tance jamais d'un pied sûr, et entreprend sans rien achever d'innombrables tra­vaux. » Voulez-vous une preuve de cette puissance de l'homme en qui la valeur est innée ? C'est encore un héros d'fgine qui vous la fournira. Le fds de Pelée, Achille, etc. — BpMstv, être pesant, et au fig, puissant. Sophocle, Ajax, I M :

- • . . • . . . •••••• »Kf tivo; s)io7

— S. Ilf&v, a ici le sens de respirant, c'est-à-dire aspirant à, désirant. De même, Otympiqttes, Xf, 93 :

. „ , Ke>£i Kvîviat; £sof t pftyjty (ifxy.i ri TSJs>ov..•

— 9. Ti [u/f correspond à ôlov li9 quelques vers plus loin. — 10. 4H»/I* h foys.i. philvre était la mère du Centaure Chïroti,

et Satnrneéfait son père.

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KOTFS 1 r>9

Page 34.— i.'Etécn; tM^trov 6>or# §' fccttt'àvxpâ/ov, xt>- Plusieurs éditions portent ici i££tr^ wtf^nov.Wovt'ïsci^àv xpsw* c'est-à-dire Achille tuait les lions et les sangliers dès l'âge Je si \ ans, et encon* ensuite pendant tont le temps de sa vie H n'est pas besoin d'insister Mirce qu'une pareille interprétation aurait de puéril; le feiteetla l'ODctoation que nous arons adoptés arec lassen se recommandent assez d*en vmémes; c'est la seule leçon possible, parce que seule elfe offre on sens satisfaisant

— 2. A=yôjuvov ok TO}îO nfott^jv IKOç lyt** On a encore voulu » mais â tort, rapporter ce membre de phrase aux vers précédents, delà manière suivante: Achille, par ses exploits, faisait l'admiration de Mi­nerve et de Diane ; c'est du moins ce'que je raconte d'après les ancien* hommes, c.-à-d. je reproduis ici les anciennes traditions. Mats alors twt$ avons une transition beancoup trop brusque. Voici plutôt comme il faut arconler ce passage : Pindare n'a fait qu'indiquer plus liant, et en passant, qu'Achille avait été élevé par le centaure Chiron ; il va maintenant nous donner quelques détails, et il les aborde ainsi : Telle e*t en elTet la tradition des anciens hommes : le sage Chîron éleva d'abord dans son antre de pierre, etc.

— 3. AiMvw fvîw xvçtt. *Ev2*v, en poésie, remplace quelquefois la simple préposition h. De même» Kéméennes, vit, 44 : *£v&v fiunt imuvxi. Et Homère ; A&î hàw (s -ent. Zàpm), chez Jupiter.

— 4. Voyei sur l'éducation de lason par te Centaure, Ptjthiques, IV, 102 et SUIT. ; sur Esculape, Pgthigues, lit, 5 et suir.

—* 5. M^ùxKÔyuça vo(i»v. L'adjectif {Lxkixfyttp ne signifie pas, comme la plupart des traducteurs l'ont entendu, d'une main douce, d'une main légère, mais bien dune main stcourabte% qui soulage. C'est là en effet le sens que prend pûjrrMt Pgthiques, III, 51 et IV, 77 f, — Kôp/w, usum.

Page 36.— l.Kujif€V3{,c»*à-d. v$ l\r)ii. Les noces de Thétisetde Pelée s'étalent célébrées cbei Chiron. —'Ar^oxo^v/. D'autres lisent ty'ï&*$^^ denv manières : aux beaux bras, ou aux beaux fruits. Nous n'avons pas de raison bien décisive à apporter en faveur de l'une ou l'autre de ces explications. La seconde, qui semble au premier abord la moins admissible, a cependant pour elle l'antorité de l'analogie. Ctiez les Argiens, Neptune était appelé futûiuo; (voy. Pausanias, II, 32,7), parce que l'eau est nécessaire à la production des fruits. Or, Thélto, déesse de la mer, présidait à une foule de ruisseant et de fleuves.

— 2 'Ev àftLiwn twbta fyiov avîwv. 'Evlfttfvotftj c'est PINDARE. S

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1ï0 HOTES.

idoneis rébus, car i-* ici ne veot pas dire dans, mais avec, sens très-fréquent, flirta tbjw* oiÇ*», omnem animum alens, c'est-à-dire animumpenitus imbuens.

— 3. 'Emplit; Aife6xc*ot ytfyai, Jv Çfiffi *«*«•.&' 5xw;, x. T. X. Quelques éditions ponctuent : 'Emploi; Àl9t£*c??i, y£yis èvffMt Tciîa^*» <a«; ... Cette leçon, sur laquelle on a beaucoup discuté, n'est guère admissible. Ifabord l'expression ytlça; h ç jwl mtxm lirait assez bizarre, et on n'en trouverait guère d'analogues; puis, qu'importe qu'Achille, pour empêcher le retour de Memnon dans sa patrie, enfonce sa main dans les entrailles des Ethiopiens ? 11 fondrait au moins que ce fût dans celles de Memnon. tftin autre côté, c*t~ pi!»?» ainsi isolé, est absolument sans exemple. Nous avons donc préféré, et arec raison, la leçon d'Hermann » adoptée par Eœckliet Disseu, et nous expliquons : Afin que luttant contre les Éthiopiens, il se mit bien dans l'esprit, c'est-àdire il résolût, d'empêcher leur roi Memnon de retourner dans sa patrie. — La victoire d*Achille sur Memnon fut l'un de ses plus beaux faits d'armes au siège de Troie. Aussi Pindare en parle-t-U souvent. Voyez Olympiques, If, 91 ; Si* métnncs, VI, 51 ; tstlimiques, V, 22.

— 4. 'Avafto; 'Eté***. Memnon et Héténos étaient cousins, puis­qu'ils étaient fils de deux frères, Tithon et Priam.

— 5. Afcétev, e.-à-d. de la victoire d'Achille sur Memnon. Com-patez iïéméennes, VI, M :

nétatai 8* f*f u i/firiOL. xoti Z& toùM<s*î %$Me* te 5irt>îi* avtâv * xaX 1$ Att ira;

— 6. Zcvf t&iv f i? ftf(ia, efo d* àywv m9m ces quelques roots ren­ferment ta transition qui ramène le poêle des Éarides à Arisfodide : Jupiter, c'est ton sang, ce sont les Eacides que cet hj mue a célébrés ; il a chanté aussi les jeux qui te sont consacrés, il a chanté nn triom­phe national, tl fallait en effet chanter un héros tel qu'Arbtoclide, qui, par sa victoire, etc. Telle est l'idée du poète.

Page 33. «- f. Réunissez <r>/ et ope^ec, tmèse pour cr^*^'set. — 2. pO«tdWev5<wy ... 6iif.ov. On a construit cette phrase de

trois manières différentes. 1* f Ipo?é9n%e ti>5* *5«v l&pa vMu xiï tfss&>4v fcipw fMfov 4Y>.MïîI lupcptvaK, ce qni ne s'entend guère; 2* UçaUfoM iÔT» tvx)ii «£>5c wïav x«i B ê ^ O / flvKvj «sivôv àr>a* avn (u^qtvat;, ce qni vaut déjà miens, si ce n'est qne*£uv4-# ne preud guère de complément ; 3* enfin, en rapprochant ce passage des vers

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NOTES. I ; I

106*103, Olympiques, I, on a reconnu que te sens de ps^vit lierait être soucis 9 travaux f et alors on a construit : *AY>*at*t fu* pcimi; (par ses nobles travaux) *£»;<fr;x4 v'sulét lo^to x£>îe vïsov, etc. — LeThéarioa était un édifice publicd'Égine, voisin du temple d'Apollon Pj thien , où vivaient les Théares ou Tbéores (de Ofupeiv), collège fâcré dont Aristodide Taisait sans doute partie. Ce collège existait sous ce nom, non-seulement à Ëgine, mais encore à Mantinée (Thucydide, V, 47) ; Pausanias (II, 31,9) mentionne aussi à Troène un temple consacré à Apollo Thtarios.

— 3. Tù.<K, la fin, le terme, c'est-à-dire le point culminant, le |»l(is haut degré.

— 4. *&', par attraction pour TOVTWV, â (s.-ent. xxxi). — 5. Tpîtov iiifo;, c'est-à-dire en troisième lieu, troisièmement. — 6. 'EH 5è xxl x£i<s%faz àfcti; ... t i ttapxetjuvov. Il ne s*agit

pas ici dfnne quatrième vertu que rhomme peut posséder pendant toute sa vie, mais qui ne complète réellement le nombre quatre que chez les *ieîllards, puisqu'eux seuls peuvent avoir eu les trois vertus dn jeune homme, de l'homme et du vieillard* Ce serait là un jeu de pensée assez puériL Telle n'a pas été sans doute l'idée de Pindare ; il a voulu dire, et son texte dit en effet qu'il y a trob vertus que l'homme peut acquérir, et qui le distingueront entre les enfants, en­tre les hommes, et entre les vieillard*, mab que le long âge (jtxxfo; atw)en amène une quatrième, qui consistée savoir se résigner au présent, alors que les années accumulées ne permettent plus l'ambition de briller même parmi les vieillards* Aristodide est arrivé à l'âge où l'on possède cette dernière vertu ; il les a donc possédées toutes les qoâtre(w/ovxc£ju<rct).—Comparez Sophocle, Œdipe à Colon e, T. 7*

Page 40.— i. *Eyw t&s toc... ltpf âpjfiitu. Pindare a comparé plu* sieurs fois ses odes, lorsqu'elles étaient destinées à être chantées dans des festins, à des coupes d'un vin écornant et généreux (rojez Otgm* piques, Vf,91,et Ylt au commencement); ici il compare son hjmoe à on mélange de bit et de miel, sans doute pour faire entendre combien il espère que ses louanges seront douces au cœur d*Aristoctide.

— î . Ilôfi9 àotv.jiov, La métaphore continue ; ce n'est pas le breu­vage, mais rh;mne, qui sera chanté au sou des flûtes éoHennes.

— 3. *Otyliup.*&mè**hx6z„. Il envoie bien lard son hjmne; mais le poète est comme l'aigle; quand une fois son œil est faé sur un but, il sait promplement l'atteindre. Il ne faut pas, du reste, ap­pliquer à certains poêles de son temps, Simonide et&acchjlîde, dit-on, Tespression méprisante de xyxréxtt mlmt. Si Pindare parle des

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1?2 NOTES.

geais, ce n'est probablement que pour Taire mieux ressortir la supé­riorité de l'aigle.

— 4. Kt\u%^ *Et:tî*yf£6£vT*4ico xai MrfifMv. *AKO gouverne à la lois Xtaéz; et *Exiîaus#sv, bien que ce dernier mot, dont la termi­naison a la valeur de la préposition, ait pu être mis seul. Homère a •lit, Iliade, VIII, 30*, êÇ AMpvrfls*, et XXI, 199, à*Vif*YG6£v.— Ksculape était à Épidaure l'objet d'un culte particulier; son tem­ple était dans un bob sacré où se donnaient aussi des jeux {Pausanias, 11,26,27), le neuvième jour après les jeux Isthmiques, selon le sc!»oHaste. — Pour les jeux de M égare, voyez Olympiques, Vllf

77-87. Page 42.— I. *Af«îTo; evççort/Tot... lotfô^ Est h j le a dit de même,

Choéphotes, 699 : *I«tfi; &KÏ; f4v. — Le scboliasle explique xcxpt-uivwv par rtf/svt XzÊortxwi xai awtelirôlYruy.

— 2. eO.Ç«v M àirtoyxrxi. 6&Çiv9 est ici ce que l'on appelle quelquefois l'aoriste d'habitude. — Niv, c^t-à-dire taû; %&*&$— 'AtrtVtUva-., touchant, mettant la main à » c'est-à-dire entreprenant de célébrer, en sous-entendant encore tûv K6VC*Y.

— 3. MavJmA ttyya. Expliquez comme s'il y avait xfrt*1 &&* |i«>ittetv. Au lieu de -ccnti, d'autres lisent avec Dissen *t<r/ti.

— 4. EOXoyC* fo?|UYYi cwiopo;, fati* citharœsocia, c.-*-d# /aw <?d citharam cantata.

—' 5. Iv/XafîTw/ tu/a. Tv/a doit ici s'entendre protection, fa* rewr. Il faudra encore l'expliquer de même au vers 48 de la Né-méenne Y*

Page 41. — t. Ataudr» ifiicjpxto fo^. Ces mots dés&nent Égine. Multer, £ginet. p. 146 : « Sî/a erat ad mare, advenus Âfrieam, Eptdauriputo et Chersonesle regione; mnnttiss'ma tttevfYo*') toque ad Ott/mp. 80,f/a «* norem mensium oppugnathtttm susti* nuerit ; portubus eircumdata duobus et hcud duble tant ampla, ut a templo Veneris ad australe usque insulœ promontorium pertinuisse, et fana, Pausaniœ tempore disjecta, pleraque conti-finisse videatur. » Pausanias, II, 29,6 : *Ev iitifav&stdtu 8è tf,; *&&»;

— 2. Afxat Çcvaf JUï xotv&v çéYY*î » lumière on phare de justice qui protège également tous tes étrangers. Yoyex le commencement de la Néméenne III, et notre note 2, p. 26. On peut rapprocher de cette Image le vers 26 AeVOlgmptque VIII : Kiv*%rr:obiiz<y.<;\tvM;.

— *- El &' iti... t»$€ pôu x>i9i£$. l£ f^re d<» Tîmasarqne s'a-donnait à la miM-pie; *o:i aïeul Enplianès» dont il est parlé à la fin

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NOITJS 1*3

île l'ode» cultivait la pofeie. — Joignez ssotxuov x-fwf?£«*#, comme s'il y a Tait ICHXGLW;. — Tûït \u)*i xàtfo't. Le simple xXtvav est em­ployé ici par Pîudare au Heu du composé ttf>;x>miv, f*;x>ïv&53ai#

plus usité dans le sens de Rappliquer à (s'appliquani à mon h) mue). — 4- "Yynù'ê xf)i5r/?£xa)>îvtxo7... 6/,£ai{ t" £v £tttasûl&;. Il y a

ici deui leçons en présence : «qLjavro; et x£|i£avr&. Pour expliquer la phrase arec Kqfrjavroc, qui est le texte de Disse», il faut pouraifai dire décomposer par la pensée l'adjectif X*»WXOY , et en détacher le substantif vîxi) , auquel on rattachera les différents régîmes £*"àxw-**... et h 6f,@xu (car nous trouvons encore le datif Olympiques, VIII, 110 : Kâ< i4£ W . V ^ J » et dans plusieurs autres passages). On expliquera alors : Il ferait enleudre souvent l'hymne composé eu l'honneur de tes belles victoires au combat Cléonéen, qui Ta envoyé (c'est-à-dire où Ton t'a décerné) un collier de couronnes, à Athènes et àThèbes. On comprend bien d ailleurs que cette expression, oftxov <mçdcvor/, m.*à-m* un collier de couronnes, ne soit qu'une périphrase employée par le poète au lieu du singulier «rcéfx^v. Si au contraire on préfère avec Bœckh la leçon id\f$>x*t%, on construira : Ks>i£ipev yjivov xaMivtXOT» xiyfyrnx (<SM) ofjiv* Gtzyrt&t à** iyâvo^ etc. Seu­lement, comment l'hymne a-Mi pu décerner les couronnes? Nous ne trouvons pas ailleurs dans Pindare d'expression équivalente qui puisse confirmer cette dernière hvpotlièse. — K)iw*^wv àywv$î. Cléone, ville de l'Argolide, près de la forêt de Kémée; ses habitants avaient longtemps présidé les jeux Néméens (voyez A'éméenrtes, X, 42).

— 5. 03v*x», quandoguidem. — 6. Atym; Exati. Le fleuve Asopo était père de deux nymphes,

Tbèbe etËgine; on disait donc que les deux villes étaient sœurs. Voyez encore, fsthmiques, VII, 17. Les Thébains, en guerre avec les Athéniens, consultèrent l'oracle de Delphes, qui leur conseilla de chercher pour alliés un peuple qui fût leur parent. Ils se souvinrent de la tradition, et s'adressèrent aux Ëginètes (Hérodote, Y, 80). cette alliance de Thèbes et dv£gine explique suffisamment Atyiva; £xxri, et au commencement de la phrase suivante: <PQ.wn çO.** &fc»v,

— 7/Hgax)i^ô>#or*i^av)iv. Très-probablement l'fléraclîuro, situé près des pot tes Électres (voy. Pausanias, IX, l i , 2).

Page 46. — l. Ivv w ro*£. Quoique la transition soit un peu brusque, on comprend cependant fort bien que l'amitié entre Tbèbe et Êgîne dont parle plos haut le poète, nous prépare à voir intervenir dans l'ode deux représentants de cette amitié, Hercule, pour Thèbes, Télamon, fKHirfcgine.

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27-1 NOÏ ÏS.

— 2. Tf6>£aif.. # séftipc. Yoyei l'ode précédente , vers 36, el notre note 3, p. 32. Ici, le poète dit bien clairement que Télamon était compagnon d'Hercule, et non plus , comme dans l'ode l i t , d*Iota$. Le verbe %6j6r/st gouverne à la fois Tp tov et Jltf^xx;, ce qui expli-qne fort bien le double sens que nous donnions dan3 l'ode III aux verbes *iflivtt KOffetv, etc. saccager et tuer,

— 3. Les5!éropeshabUaientl'iledeCos. — *. « Alcjonée, géant, frère de Porphyrion,tué près de Phtégra

par Hercule pour aroir enlevé des chariots envojés à ce héros. Se* filles, désespérées de sa mort, se précipitèrent dans la mer, où Ara-phîtrite les changea en alcjons. » Bouiliet, DM. de Vantiquité.— — IloXîpiTTxv est ici adjectif.

— 5. nrtpç»,. . Dev, Le verbe atpfa, a ici le sens de détruire— Ai; ?o?9w, deux guerriers sur cîiaque char, à la manière des combat* ants d'Homère.

— 6. AôY<>V 6 \L% cwui;, celui qui ne comprendrait pas ce récit, c'est-à-dire, celui qui ne concevrait pas qu'Hercule eût éprouvé quel­ques perles dans sa lutte contre Alcyonée. " — 7. 'Exei... Inxsv. Lescholiaste cite ici on vers d'un poète tra­gique, qu'il compare avec celui

Celle maxime a probablement quelque rapport avee le début de l'ode; Ttmasarque n'a pas vaincs sans recevoir bien des coups que la Joie du triomphe guérira ; de même Hercule, etc.

— S. Te9$ifc» sans doute la loi de ces sortes de chants, qui veut qu'on préfère exclusivement l'éloge des héros nationaux à celui des étrangers ; aussi Pindare va*t-il retenir aux £acides.

— 9. 'fCmfi •** 6vr£(UY. Llynx était un petit oiseau que l'on invo­quait dans les chants magiques ; de ià tGnfi rtxop fixopit, mon cœnr r$t entraîné par un charme.— Nov^t*. Les fêtes dans lesqneilesse rhantaient ces odes se célébraient ordinairement à la nouvelle lune — 0iYf?£<» toucherf c-à-d. traiter*

— )3* "Eps*, xafeep, x. T. h Faites retomber Epies sur ivwtiY*. Pindare s'adresse à sa Muse ou à son âme.

Page 48.—1. Kvlft&t. Le présent pour le futur.—Pindare avait sans doute rencontré parmi les Êginètes des censeurs qui lui reprochaient d'abandonner trop volontiers les louanges de leurs héros pour celles d'Hercule. On veut encore ici, mais sans doute ï tort, voir une alla* <ion h Simonide.

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SUTES. 175

— 2. ntz'^^T*TO£vii,ptrJicietquaUnusfatoconctssum. — 3. Oîvcàv*. OEnone était l'ancien nom d'Égine; roye* Hérodote,

VIII, 46, et Pausantas, II, 29, 2. — 4. 'Axiçxei. Remarquez la grande ralear de la préposition àxo,

règne loin de son pays, c-à d. dans Fexlt* Teucer avait des antels à Chypre ; il y arait fondé Satamioe. Ses descendants j régnèrent jusqu'à Eragoras, qui fut chassé par Protagoras, son oncle. '

— 6. Thélis était particulièrement honorée en Tbessalie, et Achille arait an culte dans Plie de Leucé.

— 6. AtaKf'xri*, tate patenté. L'Épire éUit très-nionlagneuse (roy. Straboo, VII); ses troupeaux de bœufs étaient fort renommés, grâce à la bonté deses {âturages (Aristote, Hist. nat. III, 16).

Page 50. — f. Dodone, au pied du mont Tomare. — 2. ÏIOKVJ îè *ip*o?i\ Voyez noire note 2, p. 32. — 3. IW.vjix yjiç\ wp\xç%*ûn. L'actif Kçoztçêxtiv est employé ici

au lieu du moyen icz>Kxféx&Axt, se tourner vers, marcher vers ou contre. — Les Hémoniens, ancien nom desThessaliens.

— 4. Xpipatu-voç, ayant éprouvé, ayant été victime de. — 5. Ta Zt&ïhç & pa/ai^?. Ici Heyne lit à%M>M, génitif de

&%ikùjx, Dédale, ou en admettant £si3dfrp adjectif, il propose d'en* tendre que l'épée de Pétée, outrage remarquable de Vulcain, arait été cachée par Àcaste.<?est bien là, il est trai, la tradition accréditée; Acaste arait emmené Pelée à la citasse avec lui sur le mont Pélion, et là, il arait caché l'épée du héros, pour que celui-ci en la cherchant fût tué par les Centaures. Tout invraisemblable que soit cette fable, et tout insuffisante que soit cette explication, il semble qu'on soit for* ce d'accepter l'une et l'autre. Lescholiaste, fineckh, Dis&n et Heyne sont d'accord là-dessus. Le sctiolîaste cite nrfme quelques vers des fragments d'Hésiode, que nous reproduisons ici :

*IIÎe té *£ xxti fop&v £fSm| çaîvsto ÇvJiif ovt&v |iïv aypAn\% %&//%% 5* iioxr.t* yiyvs/n %s>nv, fèv o! Éte>*e *c£ptx).vTÔî !A|ijiifvr,£i;* ë$ tr4v pi^tcve*» oto; xxti \\i)w* afev

Il cite encore, Homère, Iliade, XVIII, 482, un exemple de l'épithète oixbùfA, appliquée à Vulcain :

Malgré tant de témoignages, nous trouvons cette explication telle­ment forcée, et l'obscurité de l'expression de Pindare, ainsi ioter*

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1 ï G NO 1 ES.

prêtée, lelU ment loin «les habitudes Je ce pcéte, que nous n'avons pas craint de hasarder un autre sens, beaucoup plus clair, et qui n'est (tas non plus sans autorités. On sait combien les poêles anciens, tout ni éfant d'accord sur les grandes traditions mjlbologfques, varient cependant dans les détails.

— G. Chiron, d'autres disent Vnlcain. — 7. Kat t4 [lô^Ltiov... Ex&spsv. 'Ex cpetv, ad exitum perduttre,

mènera fin, accomplir, cet événement fatal marqué par le destin dp Ju| iter, c'est riijmen de Pelée arec Thétîs, dont il est question dan* les vers suivants.

— 8. Hvp £é isapcfftté; ... trfêjmï. £)rduyai;, pour le compose tewywv, du verbe ltu%tv*9 cohlbere,— VkxyJn, nwi .~ Pour ces .lélaiis, voyez notre note 3, p. 32.

~» 9. EGxvxXov ityrff c'est-à-dire, les dieux assis en cercle autour de la table du festin, car les dieux assistèrent chez le centaure Chiron an re[»as de noces de ThétU et Pelée.

Page 52. — 1. vEU?*yxvt d'éxçaw», mettre sous les yeuxP mon­trerv et par extension, offrir.

— 2. TaZiiçw... O*J «cfatâv* Gadès, aujourd'hui Cadix, où étaient les colonnes d'Hercule, comparez Simiennes, III, 20 et SUIT. La pensée que Pindare vent exprimer ici par cette métaphore, est qu'il ne faut pas franchir tes bornes de son sujet.

— 3. QiT,oçiï<7t<7\... cu*'4£(O70;. Timasarqae était delà famille des Théandrides. — Joignez Aitowv à 'Ovpicfc, Kepé* te, etc., et voyez plus haut, à ce sujet, notre noie 4, page 44. — Swféguvo;, en étant convenu, comme je l'avais promis.—Après ses digressions, Pindare revient sur la fin de son ode, selon son habitude, à l'éloge du vain­queur et de sa famille.

— 4. flctgav l'/ystii. Le sens de -Rïtyr* lyuv est ici, avoir une épreuve de ses /orées, titrer un combat; iyjvt a à peu près la même valeur que dans Homère, Odyssée, XXIV, 515, ftfciv I/uv.

— 5. Ilnpxvf/dbttfctie*... K£4CO)£V {{ifuvai. Quelques traduc­teurs ont rendu à tort ««pav, par na/io/t on tribu; le substantif zixp% ne veut pasMire antre chose ici que famille (voyezaossi Simiennes, VI, 36) ; plusieurs familles alliées et réunies entre elles formaient um-ççatft*. Mtç* est donc ici sjnonyme de Theandridœ unitersi, tertre; rA eirfyZti.Cn diffère aussi beaucoup sur le sens des roots : cftmxCfeétv dbvïaî; tfaûm t^urii. Selon Hermann, ils ne veulent pas dire antre chose que : fournir matière à des ebants de victoire ; mats cette explication ne saurait satisfaire complètement. En effet,

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NOIES. 177

ces victoires des Tliéandrides seraient nécessairement remportées dans file, car telle est la râleur bien précise de (va ; or 9 il s'agit <!e> triomphes d 01 j m pie, de Kémée, de l'Isthme. Si cependant Ton veut entendre que lesThéandrides, revenant dans leur patrie arec des cou­ronnes, y donnent matière à des I») ornes, y sont citantes, que signifie ce mot vague àxvJojuv, pour un fait qui ne doit pas avoir la moindre certitude ? Nota nous rangeons complètement à l'avis de Di&en, qui explique xp-wwHv l^at, être ministre de, c'est-à-dire donner des soins à, faire les frais de. Les Théandrides, fiers de l'honneur que faisait rejaillir sur leur famille celui de ses membres qui triomphait dans les grands jeux, se réunissaient pour (aire les frais des chceurs qui célébraient sa victoire.

Page 54.—1. Et Zé toi (lit?*».. * Qêir/tt KopuAfet; <sûi\to$- Ces hu i t vers ne forment qu'une seule période, à laquelle il faudrait même ajouter encore les deux suivants. Elle a fort embarrassé les interprètes ; mai* nous pensons en donner, avec le commentaire de Dissen, une explica­tion suffisamment claire. Pindare ne reut pas louer Timasarqoe seul ; il a annoncé des louanges pour les Théandride*, et déjà il a parlé de leur libéralité, qualité commune à la famille tout entière ; il citera mainte­nant deux noms, un athlète, Calliclès, un poète, Euphanès ; ces deux personnages sont, avec limasarque, les principales illustrations de la famille; Le début de la période, bien que gouvernant le mouvement de tout le reste (Si tu m'ordonnes d'élever encore à tou oncle Calliclès un cippe plus Manc-que le marbre de Par os), n'est donc qu'une for­mule poétique, et n<? doit pas être pris à la lettre. Qu'est-ce mainte­nant que ce monument plus blanc que le marbre de Paras ? Évidem­ment c'est un h] mne, car les œuvres du génie durent plus longtemps que la pierre et le marbre. La pensée du poète est donc jusqu'ici : si tu me demandes un hymne pour Calliclès ton oncle. Voilà la protase ; cherclions l'apodose. Elle est certainement dans les mots TXWA t'jç4xo> (qu'il trouve, qu'il entende) ipàv y).ù*j<Mtv, %. t. X. Si tu me demandes un hymne (j j consens), qu'il entende ma roit, etc. Il nous reste donc à expliquer les vers6/jw;. . . T:>/U çôts. Supposons que (a phrase soit ainsi construite : 6; h yyjebi ty^uyy%.rt tâw% v^vo; ta/ &Y*$w» etc-i U ce reste aucun embarras. Eh bien, il y a là en effet une comparaison; seulement les signes n'en sont pas indiqués, et au lieu des mots &;... *&«*;, la particule U met le second membre en op­position arec le premier Telle est donc l'idée complète de Pindare : Si tu me demandes nu hymne pour calliclès ton oncle, je ne te refij* ferai pas, car je tais que de même que l'or en passant a» creuset jette

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178 NOTES.

tout son éclat, de même le chant consacré aux grandes actions rend on mortel égal aux rois. Toutefois, Piodare ne fera pas cette ode, et comment s'en excuserat-il? De la manière la plus ingénieuse, en rap­pelant la victoire de Calliclès aux jeux de l'isthme, et les grandes qualités poétiques d'Euphanès qui l'a célébrée. Il n'a pas été témoin de celle victoire (il le dit plus bas), car il n'était pas contemporain d * Calliclès, et Ton ne chante rien aussi bien que ce que l'ou a TU de ses propres }eu\ ; il ira donc s'inspirer dans les lient même où les tempes de Calliclès ont été couronnées, aux jeux de Neptune, de Tache de Corinlhe. A la fin de cette période se rattache le commen­cement de Téloge d'Euphanès : D'ailleurs, dit te poêle, ton aïeul Euphanès Ta chanté.

— 2. Mthpixv. Ce Mélésias était, dit-on, le précepteur deTima-sarque.

Page&6.-*l.9lty>àzaxfi^oi... ijeîpo;.O&v est admiratif.— 'EpcSs, c'est-à-dire taborem. — £??£$*, «}*/.{*/, ixAiuno;, DJUIV, ïytyKt tous termes de lutte. On lit cependant aussi dans Hérodote, VIII, Sa : K*t*;c}i£a£ r$v $f/sv*. Hésiode, Bouclier, 301 : 'EpAyovto xûî « xal lYxr/Â-*.—'fyity>;9 l'ail versai reqne l'on réserraitan vainqueur, ici .simplement ennemi, adversaire. Hejoe compare aree raison cette expression au mot addilus, chez les latins, dans cette phrase de Vir­gile : Et Teucrti addita Juno.—Ce n'est pas la seule fofa que Pio­dare (ait une comparaison entre la poésie et ta lutte. Pffthiqnesf 1,42 :

'Avîpa V lyà xavov aîvfaat |i£vot>ûv D.îWJIïI

l&n yjàMx&çw* dbwvft* &&W &y£r*<K (Wiïv ifw xiïâyjx tetùav,

Page 6S— I. Ovx iv vxvt4iMH6ç dp*. Ce début a donné lieu à l'in­terprétation suivante du Scholiaste, qui a trouvé assez de partisans. On disait que la famille de Pjtbéas, trouvant le prix de Pindare esagéré, avait voulu renoncer à l'ode qu'elle lui avait demandée, et faire élever an jeune vainqueur une statue d'airain ; que bientôt ce­pendant , soit que la statue fût encore plus coûteuse que Code, sôtt pour toute autre raison, on revint à Pindare» qui se vengea de ce caprice en débutant ainsi. D'autres Interprètes n'ont roula voir là qu'une comparaison poétique entre la statuaire et la poésie; nous préférons cette seconde explication. De tels rapprochements ne sont pas rares chez les anciens, et il suffit de se rappeler Horace : Eïtgl monumentum are perennitu, etc. L'idée de Pindare est

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KOTKS. lïî>

celle-ci : Le statuaire reproduit les traits d'un Iiéros, mais cette image est immobile et ne quitle pas le lieu où elle a été placée; au contraire, les portraits et les récits du poète se répandent dans tout l'univers.

— 2. *£*' avril; fiifyifo;. On a interprété avtx; comme s'il y avait tô; aura;; c'est à tort : Pindare n'omet jamais l'article. Il faut donc traduire : sur leur base même* Qu'importe en effet que la slatue change de piédestal? Elle n'en est pas moins immobile.

— 3. *£*t *AJ$*I ôbwbîo; tt t* ixitw. Sans doute Lampon était un personnage célèbre, et l'un des principaux de l'Ile d'£gine; autrement, on s'expliquerait assez mal la solennité d'un pareil début.

— 4. Nuri...arcfxvoY. Nixr,, pour l'imparfaitêvtxa.Nixfv otéçovov, remporter une couronnef connue Iféméennes, X, 26: xp»teîv (rtéçovov.

— 5. OVKW 76001. «. ixwp*v. *0*wp* désigne proprement les Jours caniculaires, époque où Ton récoltait les fruits. De là, par métaphore, cette expression a été transportée à la maturité de l'homme» à la pu­berté, cpmtne Islamiques, II, 5, et comme dans les deux vers sui-rants cités par Athénée, litre XIII :

Hott v facâpav tUoçfs xzç,?tv, ctxfaitfi «fxi&JGTê olviv&xi; xfovov.

Le poète continue son image, et roulant parler du dure!, \mW%, qui commence h naître 5arie visage deriiomme, il lecomuare aux feuilles encore tendres ou aux premiers bourgeons de la vigne, otvivfe;.

Page60« — 1 . '£x îè Kpovw xil Zip*;— èyc^ev. Éaque était fils de Jupiter et de la nymphe £gine. Les fils df£aque furent au nombre de trois, PéIée,Télamon el Phocos. H en avait eu deux, Pelée et Télamon, d'Endéis, fille du centaure Chiron, qui lui-même était fils de Saturne; le troisième, Pbocos, devait le jour à Psamatbée, Fone de» Krm<le*. Ainsi la famille de* Éacïdes remontait à Jupiter par Ëaque, à Saturne par Endéis, aux Néréides par Psamatbée.—9Ex&tçtv, est ici le con­traire du verbe^a-rtiir/.Êiv ou xatottgâveiv, dont nous avons fait res­sortir plus haut la valeur. Voyez notre note 3, page 2$.

— 2. 4>&av {tan ty/y/r*. Voyez ce que nous avons déjà dit sur cette épithète A*hospitalière, accordée si fréquemment par Pindare k File d'Égine (notes 2, page 26, el2, page h\). Il faut bieu entendre en effet terre amie des étrangers, et non pas aimée des étrangers.

— 3. T£v util.*. U**xm. Sous-entendez cîv». Cette construction revient à peu près à la formule latine : Ville, cupere atiquem sat* rww, taUdum,felk*m.

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IRO NOTES.

— i. Ilàf fkapàv lotéfog'ËUavtw otjcvtfc. Debout prèsdel'aulet de Jupiter Hellénien. On rapporte ici à tort la tradition suivante, que dans une disette qui régnait dans toute la Grèce, l'oracle de Delphes avait répondu que tes prières d'£aque auprès de Jupiter obtiendraient la c< ssation du fléau ; que des députés de lotîtes les villes de la Grèce étaient venus se joindre à Ëaque dans un sacrifice solennel, et avaient ainsi obtenu la fin de leurs maux. Il ne peut évidemment être ques* lion ici que des Eacides. Suivons en effet l'idée du poète , qu'il a si souvent reproduite : Égine est une terre de héros; à qui le doit-elle? au* Eacides, à leurs exemples! à leurs prières. Et alors Pindare nous ripiésente les fils d'Êaqne, qui alors vivaient encore en bonne intelli­gence , debout près de l'autel de Jupiter, les mains tendues vers le ciel, demandant la gloire pour leur patrie. Quel plus sublime tableau ? — Le culte de Jupiter Hellénien ou Panhellénien avait été apporté à Rgine par les Myrniidoi s,

— 5. Bfa&Axfoi pour$wxa;, eéqni explique la reprise 615< 6cov. Nous n'avons pas besoin d'insister sur cette expression, que Ton trouve à chaque page dans Homère. Il ne faut pas cependant regarder le niotf&x comme absolument sans valeur; il désigne ici la qualité prédominante de Phocos, comme dans Ci* Iljm>i*;. Bis se traduirait donc bien par un adjectif, en rétablissant Phocos au nominatif.

— 6. AI^IAC, x. T. X. Après avoir parlé de ces prières adressées en commun à Jupiter par les fils d'Êaqne, Pindare ne pouvait se dispen­ser de dire quelques mots du meurtre de Phocos, qui devait se nré-senter naturellement k la mémoire de ceux qui entendraient son ode. Il le fait à regret, et par une allusion rapide -t mais si Ton veut suivre de près l'enchaînement des idées, on verra quel parti il a su tirer de celte circonstance même : I* meurtre de Phocos a suii i les prières de* Kacides, et déjà ces prières avaient été exaucées ; aussi, bien q»fun Dieu vengeur les ait chassés d'Égîne, les fils d*Éaque n'en ont pas moins brillé, pour la gloire de leur patrie, par leur fortune et leur va­leur. Témoin Pelée, etc. Phocos était le fils de prédilection d'Éaqoe ; il surpassait ses frères dans les exercices gymnastique* et dans Fart naval. La jalousie de Pelée et de Télamon les poussa à lui donner la mort» D'autres disent que Pelée mil se chargea du meurtre, d'accord toutefois*vecTélamon. Pausanias parle du tombeau de Phocos, qui était sitné près du temple appelé Atfxs i*r. -~ Fant-il, selon d'antres, voir dans ce souvenir un conseil donné par le poète aux trois fils de Lampon ? Bien d'impossible, mats nous ne le pensons pas.— Mfpt, MKis-entendez typ*.

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ÎIOTES. 131

— 7» OEnone, nous l'avoas déjà dît, était l'ancien nom de Me *i'£gine. Voyez noire note 3, page 48.

— S. 03 toi aR**a... £).£9nff àtpîxr,;. — Keç&wv fxîvûwa, cons­truction très-usitée chez les Atttques.—*A>d9ctx irpexfo, res f lia m rerissima. — Pindare a exprimé plusieurs (bis la même pensée dans d'autres termes.

Page 62. — t. El & <5>go/. Pindare fient de parler des revers des Ëacides, d leur exil; aussi, pour Taire contraste, c'est ici de leur bonheur qu'il parle d'abord, et il va en donner pour exemple l'hymen de Pelée arec Tliétis; il a indiqué les autres qualités, leur force fcetjpâv &Tt)t leurs gnerres (KO).EUO*J pour xollpov;), mais il se contente de les avoir indiquées sans les développer.

— 2. AûMrsan, poar&£oxt», se trouve aussi dans Hérodote, VIF, 10, — Sons-enlendez (tôt. 4

— 3. Mixfâ 2f| <r$t69r/ fi/psA* fcwïx&ttot ti<. Le scholiasle pense que cette métaphore rappelle les lignes que l'on tirait, dans l'exercice du sant, pour marquer après coup l'espace que chacun arait franchi ; il en était de même au jeu du disque, cette explication n'est pas le moins du monde satisfaisante; il ne s'agit pas de juger si l'essor du poète le portera loin, mais de lui ouvrir une vaste carrière, de lui donner de l'espace, car le poète est comme l'aigfe, son élan le transporte au delà même de ta mer. On traçait dans les stades un sillon que les concurrents devaient s'efforcer d'atteindre en sautant ; la distance à franchir pour y arriver était ordinairement de cinquante pieds. Phayllos de Crotone sauta an delà, comme le témoigne inscrip­tion d'une colonne qui lui fut élevée:

IIÊrt* l«i «CYtfrwt* «£%*; w&r&t «frivHtoî, OfotsMti 5* txvxto slvt" ano>£itfo$ievw/.

De là le proverbe totlp t4 taixaplvs irrfft ou 4»t*9ït. C'est à ce sillon qui marquait le but que Pindare fait allusion. Il demande qu'on éloigne pour lui le but, car lorsqu'il chante les succès des Éacides, il se sent des forces pour un vaste élan. — Afrofttv est ici comme ffa-

— 4. Kftl X*V<H<. Les Muses firent celte favenr aux Êacides, comme elles Paraient déjà faite à Cadmos.

— 5, 'Ev ttAuft sur le Pélion, où se célébrèrent, dans fa demeure de Chiron, les noces de Thétis et Pelée.

— 6. 'Ayuta Kxvtc^r/ v^ur/. Le chant du choeur suivait la cithare — 7. *û; xim ify& x, x. >. Voyez Simiennes, IV» 5*, et notre

note î» page M.

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182 ROTES.

— 8» IfcSbai, opprimtre, occidere. De même « Fragments $

~ 9. Ewîvx*. oxonâv. Euvsvx, c'est-à-dire ami de Pelée. — Ex** *<5; , surtelttant, et par extension roi.

Page 6*, — t. 2W**Ç* WYOY, comme dans d'autres endroits, >oyov

— 2. K'j£HF£fc{ cvvo; » eoncubltus. De même, Euripide, Iphi génie àAuliS, 130:

Ote* Sri xtCxp * * # ' iiccfrjiw*

vh&î Ixîwtfciv )ixtfOtç-— 3- •Oflfàv x>{Çw. *Ofyrj ne teot pas dire ici la cotire9 mais le

caractère, te naturel; ces discours audacieox Irritaient le noble cœur Je Pelée; de même ty-\i , Isthmlques, IV, 38. — KvtÇeiv a été pris dans fe même sens par Sophocle, Œdipe roi, 786.

— 4. 'Ocre... Kf#civf se rendrait bien par les mots latins se comparaturum el. — Xy#s&xxitm. Virgile dit aussi, Géorgigues, IV, 33i, en parlant des njmpbes des eaux :

Eam circum Mllesla retUra Ngmphœ Carpebant.

Page 86. — I. Ta\j£fcn ne signifie pas précisément gendre, mais simplement parent, allié. Keptune avait épousé Amphitrite, l'une îles Néréides.

— % *<% AlyâOcv x. *. X. Pindare retient à son héros par une tran­sition remarquable, car elle est tout entière dans le pronom 6ç. — On ne sait pas a» juste s'il est question ici d'Egée en Athaïe ou d'Egée en Eubée ; ces deux filles élaient pareillement consacrées à Neptune.

— 3. Wstyàv dwftr/. L'isthme de Corinthe était n^e colonie des froriens.

— 4-'Evtejuvc<^ve$tXaL..ièx0«flt... xal.'.{fCÇovu.OnavouIii voir dans ces deux mots, <r>/ xaJipâM {î*f Séxovtcn, tes chants de rie-foire qui suif afeot les Jeux, et où Ton célébrait à b fois le dieu et le vainqueur ; il y aurait alors un renrersemenf dans Tordre naturel des idées, puisque la lutte (ipC&vti) doit précéder ITijmne de triomphe ; mais on trouverait facilement tant chez tes poètes grées que chez les latins, assez d'exemples analogues pour justifier celte interprétation. Il nous semble toutefois préférable, en considérant bien la râleur du verbe Séxovt«i, d'entendre par là les sacrifices et les chants qui précé­daient les jeux, et que Ton commençait h l'arrivée du dieu el, pour

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KOTES. 183

ainsi dire, pour lai faire réception. Ces vers sont un espèce de présage de la victoire remportée plus tard ans jeux isthmiques par Eulhj-mène. On peu t voir maintenant pourquoi le poète a introduit Neptune : l'alliance dePéléeavecfteptune peut faire espérer aux Ëgfrètes de beaux succès à l'isthme.

— 5. lIôt|io; U... *tç\ fcdcvtcdv. àt a ici la force de fdp;ceUe sen­tence se rapporte aux vers précédents. ïlox^o^ wrrcvfc, tls ingenlta. Kp(vei, juge, c'est-à-dire décide. Voyez, sur une pensée à peu près embiable, notre note 7» page 32.

~ 6. KCxac l* &TX&/&S41 XITMOV. Tomber dans tes bras de ta vic­toire, c'est-à-dire simplement vaincre* Euthymène, oncle de Pythéas»

avait été vainqueur à Êgine, dans les jeux qui s'j célébraient eu rbonneur des Éacides. Joignez Oeov à Nîxaç.

— 7. 'lltot vjex*\\xrt%.. JbMx. M£tctfo?eiv, s'élancer ou marcher sur les traces de. Pgthtques, X, 12 : *EyJîê&xt$» fx,vc9tv *atfo;. Né* méenncs, Vf, 15 : 'Jxvwiv iv npogi&ipavto; 14* *o£x WJIMV.—KIïWJ, pour o3to9. —*t*/< , sjoonjme de t&o;» qni s'emploie pour désigner une famille f et quelquefois même, comme ici, un seul individu. — Remarquez tfcog imatÇavra. On lit aussi dans Homère, Odyssée, VI » 157:

Et dans Eschjte» Agamemnon, 120 :

À4YW9CV YMOV pJlftttna Xott&uv gplpttv.

— s. MfU Uvj&?.<*. Le mois Ddphînieo, Tan des mois de Me d'£gine (avril ou mai); on célébrait probablement dans le courant de ce mois des jeux en rhonneur d'Apollon. Il n'est plus question que de Pjthéas : tout l'a favorisé, Némée, et le mois national, etc.

Page 6S.— l. Dans la vallée de fiisos, c'est-à-dire aux jeux de Mé-gare ; Rïsos était on des anciens rois de Mégare.

— 2. Mipvzâfeu *tçX Mtfct, comme Olympiques » Vf 15 ; Mifva-c<hi &w? tyixxUt, et XI, 97 :'AYMY èpf iç^JM^x.

— 3, 'i«&i... lxxtyv>. MJxfav igiotSiv, c'est-à-dire v(xr»v. Ménan* dre était un Athénien 9 instituteur (tfxtwv) d'athlètes. — Noos nous sommes déjà expliqués plusieurs fois sur la valeur de <r>/ tv-/*, <çv* atjx. Vojei nos nota 5, page M, et 5, page 42.

— 4. Xpf, &' 4K* 'êAvÂt... tpptv. Il était natorel qu'Athènes four* oit aux athlètes d'excellents instituteurs, car on y célébrait souvent des Jeux magnifique*, parmi lesquels se distinguaient les Panathénées,

— 5. Et U 6*ut*tiov fxtn, 6tf dU&iv. Expliquez et construisez : El

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184

il Xxu; £%zt iivkvi QiyXiïwt, ou moins bien peut-être, avec Ile) ne : Bî Vt fx£t< (ixl) Qtyfaxw/, &;xt ittttiv (avtév). —Tliémbtios, aïeul de Pjthéas, cité dans ta Ve Isllmuque.—Mr.xt-i fiyet. *P^&Xvt être lan­guissant , indolent, comme frigere, dans cette phrase de ticéron» lettres, XIII, H : Plane jam, Brute, frigto.

~ 6. A&t çomcv. At&t, sjnonjnie de à$Ca. Euripide, Ipkigénle en Tauride, 1161: *Osî* *yip £2w;i* IRO; Tô&. Ovide, Métamorpho­ses, IX» 583 : Lingua taies iclo dédit aère roces.

— 7. t\và 3* fort* TêîVOV, Joignez &v£remv. Celte métapliore est irailleurs très-fréquemment employée. Cicéron, Tuscutanes, IV, 5 : Utrurn pondèrent vêla orationis statim an eam ante pautulum dlalecticorum remis propetterem. Ovide, Métamorphoses, XV, 176 :

Et quoniam magno feror œquore,plenaque tentés Vetadedi.

— 8. A ëpidaure,oâ se célébraient des jeux en l'honneur d'Es-culape,

— 9. Le vestibule d'Éaque, cfcst4dire du temple des Eaeides* — f 0, Ivv fobxïî Xi^uww, Avec les Grâces, c'est-à-dire ait milieu

des chants de victoire; en effet, les Grâces assistaient à ces chants. Voyez Simiennes, Vi, 38, et IX, 51.

Page 70.—I. On a souvent eipliqué, souvent traduit ainsi ce début : Les hommes et les dieux sont une seule el même race ; mais en cela, on s'est grandement trompé sur la valeur de Iv répété, valeur néces­sairement disjonctire. H est une race des dieus, une race des hommes, dit Pindare, c'est-à-dire, il existe deux races, celle des dieux el celle des hommes ; ces dent races sont également sorties de la Terre, mère île tout ce qui existe (voyez Hésiode, Théogonie, 116; Sophocle, An* tlgone, 339, appelle la Terre Ocâv t4v farçrércv) ; mais leur nature est bien différente.

— 2. 'Ex uii; £è «v&fuv p&tpé;. Remarquez refr t%, respirer de, en sortant de, detolr ta vie à.

— 3. 11$?* xcxptpiv*, tota diversa. Hejne compare avrc raison ftxptession analogue d'Hésiode, Bouetier, 55 : Kexv i>ràv Ycvtr,v.

— 4* Xï; xbpiv t/Att. Sousentendez irrf. Oiïèv th**., h'être rien9

qui s'emploie ordinairement pour signifier le néant, le peu de prix ou de valeur, se dit aussi de la faiblesse, comme on te voit dans Euripide, Hercule furieux, 314, où le chœur, composé de vieillards Thébains, après avoir déploré là perte de son ancienne vigueur, ajoute : wv V ifiU* Ityjct, mais fc présent nous sommes sans force.

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XOTES. 185

— 3. '0 5i yihuti i*?x>l; aliv £*>; $u>ti ovwvo;. Comparai Hé­siode, Théogonie, 126 et suivants. Homère a aussi les mêmes expres­sions, Odyssée, VI,41 ;

Ovlua^W o9i f«7t 9iûv fôo; d??x)Jc aliv

— 6. *A)ia tt sfo^fff^jav,... iS^vdîtotî. Iff^fifciv, rassembler, s'oppose h ttvçfytvi toutefois l'adjectif «fo;ç cpfc est plus usitéencc sens. — tôat;, employé pour d&igoer la stature, tes belles formes du corps, par opposition à vi*;, se trouve encore Isthmtques, III » 07. — Remarquez le renversement des particules f4... f.tot; cette der­nière se place ordinairement la première.

.— 7. Ka{*££ lymypTi... iwtl ctdfyww. La seule difficulté de cet ta phrase est dans les mots tyxpitfm et juti vixtx;. 'E^ju^fav se rap­porte à çtafyur/, jutà vjxta; est complément de tyi\uïv. Il faut donc, pour expliquer, construire ainsi : Kxixiù ovx tiiôxii K<JT\ fiv xxrx <rtéû\L*v éfxjuftov ff£tpo; typAvê dt^u £p*|uiv, o£îè *<&TI 4v tiva <rcdt4 xv {ypa rsv âjiaî S^utv (tetà VJXTO; ; et encore ainsi f explication ne sera-t-elle pas satisfaisante, car, bien que <SM exige cette cous-traction double, il est évident que pour l'idée il ne faut pas séparer tyxpeçiTt de iutà vSxto , H n'y a pas en effet deux buts différents, que nous poursuivions, l'un le jour, l'autre la nuit, mais un seul but que nous poursuivons jour et nuit. 'tfyi\ufi*v est donc un adjectif mis pour une locution adverbiale, ou \utà vixta; une locution ad* verbiale employée pour un adjectif. — Slstà wzta<, pendant tes nuits, comme dans Euripide, Or este, 5S, [uV fpfyx*, pendant te jour. ~'Erpa^t» comme on dit irpifîiv véjiov. Euripide, lon% 442: BîTâ %*te w$m% fyyxtfc fgdb{avtc$. — 2t4fyi*v- Métaphore empruntée au jeu de la course, où une ligne tracée marquait le commencement et la fin de la carrière à parcourir (vojez Pj/thiques, IX, 122). Corn* parez Eu ripide, ton, 1514.

Page72. — I. Te*{i9t££c... èç&fyxusw. Pindare va appliquer sur-Ie-champ h la famille d'Alcimidas tes maximes générales qu'il a posée! au début de l'ode. L'homme, a-t-il dit, est bien inférieur aux dieux, car il est soumis aux caprices du destin, mais il peut se rapproche! d'eux par les hantes qualités de son corps ou de son esprit. La fa* mille d'Alcimidas est une preuve éclatante de la grandeur de H>omme parles héros qu'elle a produits, de sa faiblesse, par l'intervalle d'une génération qu'elle a mis entre chacun de ces liéros. Cette dernière pensée devait être exprimée délicatement, et pour ainsi dire déguisée ; aussi

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1SG NOTES.

Pindare a comparé cette famille aux terres qoi produisent une année et 6e reposent l'année suivante, il a employé & pea près la même comparaison, Nimiennes, IX, 38 et suivants. — Ta WYY**; , nentre abstrait f pour tw; «vncvc?; ou ta Y&Oî»—Le sens d'ày/i, sembla* blement à, n'est pas douteux » bien qu'il ait été omis dans quelques dictionnaires; Use retrouve d'ailleurs dans une Toute de composés. Homère, Hymne à Vénus, 201 :

aîiv if' &peu r,; Ycvffc eï£>; te çvf4v te.

— î . Att* d{tti6o$UY*t... Epafiav. Bîo; ëxentavoç. Hésiode, Œuvres et Jours, 31, s'est servi de la même expression.—UtUor/, sans doute neKa ifwpm; £nripidef Hercule furieux, 396, dit au contraire ou/y/ix Ktiu&t : l'on et l'autre est également juste.

— 3. Tovtotv |it&itwv Atéftcvàtaxv. Tavtav afeacv, hancfortunam, serfiect ut vinceret.—MtW*<ov, synonyme de &G»XO» , prépare la comparaison qne le poète va faire d'Alcimidas avec un chasseur.

— 4. *Apçt *d&j, comme h irfJtqt. Noos avons déjà ru plusieurs fois djiçC employé ainsi.

movens, de même que Sophocle, 4 /a*, 36? : £xvt'tutv ico9x. On voit que Pindare ne parle nullement de Tbéon, père d*Alcimidasf qui était une de ces générations stériles de la famille.

Page74. — I .Ketvo;Y&p ... <rtt$™*7iyx*><i. Praxidamas fat en effet vainqueur aux jeux olympiques de l'Olympiade L1X, d'après le témoi­gnage de Pausanias (TI, 18,&), qui ajoute que Praxidamas et Rhexï-bios d'Oponte (Olymp. LX1) furent les premiers qui consacrèrent des statues à Oljmpie. Avant Praxidamas, les habitants de l'Ile d*Égine ne comptaient pas de victoire aux jeux Olympiques. — Atoxt&u{, en l'honneur des Eaddes; en effet» les victoires des Ëginètes honoraient leur patrie, et par conséquent les dieux et les héros domestiques. — Joignez tntçx**6fy£*K îpvta fer* AJtçerô.—L'Alphée traversait l'Élide et passait & Oljmpie; ses rives étaient couvertes d'oliviers.

— 1. Socljde, père de Praxidamas, n'était célèbre que par les suc­cès de son père Agéstmaque et de son fils Praxidamas, *ftr<£t*t6; ne vent dont pas dire i&#*tato;, prœslantissimus, mais bien 6st).6t*-to$, maximus natu, Vaine.

— 3. *K*U <à tptXt, Il faut bien se garder de prendre e! pour le datif da pronon personnel de la 3e personne, comme l'ont fait on assez grand nombre d'interprètes. Car ce pronom ne pourrait se rapporter

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qu'à Ag&idame ou à Soclide : attribuer trots fils victorien* à Agési-dame serait contre la Térité (voyez la noie précédente} et démentirait la comparaison que Pindare a faite au commencement de l'ode. H n'y a pas de raison non plus de donner trois fils à Soclide, alors que Pin­dare parle des succès d'un seul. Ot est tout simplement l'article : o! tpu; £*6).o?ôptt, ces trois victorieux, c'est-à-dire, Alcimidas, Pranida* mas et Agésidame.

— 4. tl^axpoydfet^ C'est encore la victoire que Piodaredésigne par les mots dbcf&v ipeto;, de même que, Islhmiques, III, 50 : tihK

— 5. (Xxtfeux qui seuls; Soclide et Tbéon n'avaient pasessajé de lutter dans les jeux.

— 6. Mv/w 'Eiii&K. Expression que l'on trouve dans Homère » liiadet VI, m , et ailleurs :

— 7. *E}K0paf„. fa? i«4 to$#i Ufç. L'infinitif aoriste tv/tïva en* tore dans celte phrase la râleur d'un futur. Le poète espère, en rap­pelant de grandes choses, frapper le but, c'est-Mire donner à cette famille des louanges dignes de ses belles actions. fQi &%h t ofc» Ulç, tanquam ab arcusagiltam mitlens, c'est-à-dire, certojaclu.

— 8. EOfci/ ItX xtôtvï... &ù£%. A tel tovrov, sot&entendez <&wv, et non pas ttcréov. Pindare a déjà dit, Olt/mpiques, Xltl, 17, cMfctiv <fyw. Euripide'dit de même, Hécube, 39 : îljî; otxov cÛvwviac t*a-Mon tôitrp. Ovf»v t*lwv, comme oS av tywov, Pgthtques§ IV, 3. Toute cette métaphore est empruntée à la navigation (voyez des f ma* ges semblables, PslMques, II, 61, et Mméennes , v, si) ; le poète compare la Muse au dieu qui dirige le vent

Page 76,—1. 'A^Ay/^hta-t fia àvtfwv— ùi <r*ovtï«,*Av£puv ne dépend pas de àv^v. wtt tôpt, niais bien de xalà f^pt. - A ^ , pour Î Yioe, les récits en prose, c'est-à-dire les Imtorieru s Ici léywt serait substantif, plus bas il est adjectif. Voyez encore, Pgthiques9\$ 9i. — *¥.rfy/xws fovtruntt curarunt, senarunt. ~ £çfr et BM^'* &xi*(v, deux datif* qui désignent les mêmes personnes, mais qui ce­pendant ne doivent pas être rapprochés ; le premier dépend de à»(tt?ff» et se rapporte à oîxov, le second dépend de GXT^CI.

— 2. *l%* >*v*T*)l9vtts iffoe<*$it*. Les Bassides chargent leur vaisseau de leurs propres louanges, comme les commerçants de mar­chandises qui leur appartiennent ; c'est-à-dire que cette famille a par tlle-même assez d'éclat pour que le poète qui la célèbre ne soit pas

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18S SOt ES.

obligé de recourir secondairement à l'éloge de personnages étrangers; aussi «oit-on que dans cette ode Pindare est eitrémement sobre de héros Mythologiques. La position de l'Ile d'Égïne doiiitaît une grande importance à son commerce maritime; c'est pour Haller l'orgueil national que le poète emprunte à l'art naval une bonne partie de ses métaphores.

— 3.1 Jitfvïcov à^ôtai;, autre métapltore, que le mot &Mto£ sépare parfaitement de la précédente. Nous la retroureronsencore, Némien* net, x » 26 : hUAmvtt x' fôwx' àpo^at. — 'Att^r/m* de même que X:*a vflç*r/fi;9 Olympiques, XI, 82, et*)//itw otcpivtoji'i iç^r/fin, Pylhiques, I, 50.

— 4. *A*4vivra; atji* ttitp*;. Pour le sens de *at$a, vojez notre note 5, page 52. Pour la préposition à**, comparez, Olympiques, Vif, 93 : totty/T d*4 Ka»t*vaxTo;.

— 5- *E?v&u Aitov;. Les enfants de Latone, Apollon et Diane, pré­sidaient au* jeut pythiens. Voyez ft'éméennes, IX, 4, S, et notre note.

~ 6. Ilafa KourncXa... f)iyr#* Caslalie, fontaine de la Phoclde, pria de Delphes ; elle descendait du Parnasse. — Xafuwv 6pa&p ç)i-*«•/, il brilia le soir dans rassemblée des Muscs ; e'eâl'à-dire, on chanta le soir ses louanges, car les Grâces présidaient on assistaient sou-tent aux hj tunes de victoire (Néméennes, V, fin, et IX, 54).

— 7*IHvteuteT^fV-à*flp£»0{*C'est{Isthme deCorintbeqae Pindare désigne par les mots \i?*/t %vnm ixigiayto;. — 'A|fcÇiXTi&-vwv; il ne faut pas entendre par là les Amphictjrons, comme quel* ques*uns t'ont fait, mais bien les peuples voisins. — 'Ev xwçùfvM iptxrtfZi. Les jeu* tslhmlques se célébraient tous les trois ans, et oti les inaugurait par te sacrifice d'un taureau. — Ilv;£i3£yio* 4v t^x£»;-On les célébrait dans un bois de sapins consacre à Neptune- -~ Com­parez arec ces vers, IS'émétttnts, V, 38.

Page78.— i. Rox&vxxi viv... >£*•/»<... te* ùTUYCM; ££&nv.Kémée (Voyez Pamanias 11,15,2et Strabon, VIII, 6,19) était sifaée près des monts Phtiasiens , atec an bots sacré de cyprès où Jupiter avait un temple et où se célébraient les jem. On appelait ce bob ta forêt du lion (vsxs UvrtK>, Itthmiquts, III, 11 f et yoptu V&VKX, Otympï* ques9 XII f, 43), et Tache qui y croissait, PAerfte rfn tion. — Phlfonte» ville du Péloponèse, dans la partie orientale de l'Achate, au sud <fe 5ic;one. —Dans i*x«x<, & est augmentatif, comme dans ifrln Ox, Homère, Iliade, XIJ 55.

— 2. A?tfc*f » Jc Myoç, qnt signifie bien souvent récit, tradition, veut dire ici cent qui sont versés dans tes traditions antiques.

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KOTES. 189

— 3, Xrtv, datif pluriel, se rapporte au singulier Vï<;OY, comme plus haut l'antre ctKt se rapporte à oïxv/.

'— 4. 'Efryv/ HVJT* 9 inslgnem JorUtnam gtorhe. — 5. llmtac... ti£o9r/ foyjt* ovrwv. Ti£Mcv* nom pas de /cm,

mais au loin, comme Otgmplques, I, 9i : Tr^otev £&?px<. — Av:»/, des£acides*

— 6. M£(tm*; ©5x dtey/*rciïxvï$;. Vojret i\éméenntst III, CI. — 7. *a£wi; v w . . . *Àôo;. M en: non était fits de/fitbon et de l'Au­

rore. Homère dit aussi, Odfjssét, IV, 183 : ,H*5$ fie.v?,; v?i;. Page 80. — f. *0%v à<ia;itov, m. h m. cette route assez large pour

y faire passer des char?. De même Pgttàques, IV, 247. — 2. *Ey«v tu>it*v. Traduisez comme s'il y avait simplement yn-

>5tç, arec empressement, de bon ccenr. — 3. To£i s-ip *<& vai;... î itîvO- tov* Pimlflre veut renoncer

i l'éloge des Eatides à peine commencé, car la race des Bassidcs, nous Tarons TU pttts haut, a assez de sa gloire pour remplir bien des odes ; il ne pouvait pas dire brusquement : mais qaillons les Éacides pour retenir à h famille d'Alcimidas; telle est pourtant la pensée qu'il en­veloppe d'un?? métaphore non relie empruntée à la navigation : rien ne donne plu* de souci au navigateur que le flot qu'il a à franchir le premier, c'est-à-dire celui qui bat la quille de son vaisseau; de même ce qui se rapproche le plus de mon sujet, c'est-à-dire l'éloge des Bas-sides, est ce qui doit m'occuper le plus. — KOIIS aimons mieux réunir t i xrçiitttv, en sous-entendant \d?>;f que de sous*nlend re '/.vu* après x6 et de faire dépendre xvjiitwv dep&t*tx —Pour h valeur du *eibc &y/îîv, comparez, Pgthiques, VI, 3b :

— i* 'Exavti V lx« *»*# — *n***S *£**• QDfrl *** t t double far­deau, que le poêle a bénévolement chargé sur ses épaules? Quelques* uns ont entendu l'éloge des Éacides et celui des Bassiftes, ce qui est peu vraisemblable, car Pindare se serait assez lestement débarrassé du premier. H est bien plus probable que sou idée est celle-ci : J'ai bien assez du double fardeau que j'ai pli*, avee plaisir, il est vrai, sur mes épaules, eu chantant non-seulement la victoire d*Alcim:dasf mats en­core celles de sa familîe, car outre la victoire d'Alcimidas, j'en pro­clame vingt-quatre antres que les Bassides ont remportées avant lui, ~lUKxt./9 est Ici $ubire. —*An«**î* comme nous avons vu plus haut %iyj\ I'^A tfav, Néméennèi, IV, 74,

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t9o N o m

— 5, *0 Y" lïwpxew, quam ctltbrandam suppedilavit /ami* lia, elc.

— C. Avo tif/... &<H% *01v(iK(i #;. I*e nombre Je* victoire» rem» portées par les Rapides serait plus grand encore» si deux d'entre eux, Alcimidas et Créontidas, sans doute à dis époques différentes, n'avaient été vaincus aux jeux olympiques, où le sort leur avait donné de trop rude* adversaires. Je ne puis mVmpêcher do citer en entier un passage de Lucien, lltnnolime, c. 40, rapporté ihns le commet taîre <le Disseo, et qui explique d'une manière très-claire comment le tort accouplait les adversaires dans les jeux publics : Ko)TU; dp-yvyi icpoxcira Uji wî OsvV i; xovtip Îïx6i)).y#xai xXfyot |uxfo(, VïV* î^ xvijmîoi xi IUY«$O; , imYCYfftStpffOi * «YYP*?$T*i & U Wo V** ïùyi h éx«éfw, I; Wo i l xh pi*éï»t xst <; i»ov; Wo xo Yspp* t **l i&& x*ri t i avrcî, ?,v ichtov; oî à9XT4T«l uni, 2vo i ù xliîf^i xi *'ix$ Yp«ji|i* tX&vieï. Hfo;e)>Ww 3^ xûv à9Xrétt5vfxairo;» ic?9;cv$âiic*»;x$ Ait» x*9el; t4* xrtf« iî t*év xi>mv, ivasKf TûV xXr.jwv I>«, xil |i;tf s xeTw* !rev>;, x*i «*fwxà>; p*TnYGï£?$î h w « , àsiyn avrov tr,v jreïj», ov Tcafï'X^7 ôv4Y û *i ^ ** w YWF* '^tîv 3 àvfanrxev. 'Anivcwv îè f4î*i <X^Twvi * ttvr^WW » *VW* $ t û v 'EXXavoîtxwv avxCW ri; (ovx C« Y*P xtfno jjtfjivrçiai) i«p<tè>v éMTXOTUî tov; xXr#ov; iv xvxXcj» i^ciw/ , xat VîTW vivjilv j>?* Iffirn* v$ v4 Excçov «).^i ivwnixôuwaXxîuv fl tc Y* xpauiÇuv evviictet, xiv ft v« p^xaxt5 xi pijxx <S îa>; xil tov; a»ov; toï>; djioy(xtp. v; xaxi xavxi. —'AVOî*, tesjleurs, pour la couronne. — Remarquer la construction de wçîfciv, éloigner» c, à d. priver quelqu'un de quelque chose, avec un double accusatif.

— 7. AtXçtvt... frvtoxw* I* poète termine en comparant à un dau­phin pour l'agilité Mélé$iasf alipteou instituteur d'athlètes, dont il a été déjà question à la fin de ÏOde IV.— 'AHO/GV. Pindare dit ailleurs, tsthmlquts, III, tin : Kv&pvaxiîpa ohxo?xpï?oY.

Page82.— t. 'Etàtax. Les déesses qui présidaient à l'enfantement étaient primitivement llithye à Delphes, Auge (deavyâ) àTégée, Ju~ non et Diane Xox«** Avec le temps» le grand nom deJunon éclipsa celui des autres déesses, et llithye devint fille de Junon. Pindare t'ap pelle compagne des Parques (voyez au*$i Olympiques, VI, 42), parce que les Parques présidaient aussi à la naissance. — MrrzOo^mo;. Une colonie d'habitantsd'fipidaureavait apporté à£gine le culte de Junon ; ehe y (tait honorée d'une façon toute particulière. — Mainte­nant, pourquoi cette invocation à Lucineoù llithye au début de l'ode? L'idée qui domine dans cette pièce est la suivante : Nul mortel n'est justement honoré » fi les dieux ne l'ont honoré aussi. Ulysse et Néo-

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NOTES. 191

ptolècne en seront la preuve. Eh bien, le poète ne veut pas que l'on puisse lui adresser an sujet de son héros les reproches qu'il adressa lui-même h Homère pour avoir tant et si injustement loué l'Iysse; il se h&td donc de placer Sogène sous la protection de quelque divinité, et il choisit llithye parce qu'elle préside à l'enfantement et qu'elle a sans doute donné àSogène naissant le$ qualités qui t'ont fait vaincre. Assez souvent déjà, nous avons vu Pindaredirequela Wcloire dfyend des qualités que chacun apporte à sa naissance ; il ne se contente plus ici de cette maxime générale f et fait intervenir, comme l'exige le développement de «on idée, la déesse même qui dote les enfants au sortir du sein de leur mère.

— 2, rA>wasOçv **} çioï, cv... dY>aQp'.w 'H6xv. Ov réi^té, c'est' à-dire, ntque ... ntque. Il faut remarquer aussi que l'influence de ces deux négations ne retombe pas seulement sur le participe 2?*KCV uu mais aussi sur le verbe ftixquvj qui e*l probablement un aoriste d'habitude » bien qu'on puisse en faire un conditionnel en ?ous*en* tendant &v. — Kébé était aussi fdle de Jnnon, et par conséquent su>ur d'Ilithve (voyez Kémfennes, X, (8).

— 3, '\vanvstv, respirer, C.«1M). vivret comme 4 ^ $ * ; (pour iwviw) tyw9 dans Sophocle, Ajax, 416.

— 4. IIôTJIW Çvyîwa. On voit aussi dans Euripide» lesSupplian-(es, 220 : 0wf*w$ $ot6w $T&»tt Mtdée, 73S x 'tyxfewt C^ci;.

— 5. KftOi(; est fort bien expliqué par le scholiaste, fxx^ro; ?«• vôjtcvo;. Voyez êucore lsthmlqucs% IV, 12,— Au Yer^suiïaut, réu­nissez cv?*Jo; h \ux% iccmcftta;. Le pentathle ouquinquercese coin-lisait do cinq exercices : le saut, le disque ou palet, la courte, le javelot et la lutte.

Page 8*. — t. ÏIé)ivYi?» X.T. X. Cette phrase ressort du verbe ii&rat, dont elle est pour aiusi dire l'explication.

— 2. Mi).* 8' W&ym... 0v[tôv àjiftiuiv. 'EOftovrt se rapporte à non;, ou plutôt à l'idée de noHtat renfermée dans iwliç. — Remar­quez evpiciipo; avec le datif. De même dans Homère, Odyssée, 111,23:

— BvuAv i^pciceu, que nous retrouverons encore plus bas, au vers 91, peut fort bien se comparer à Kw çej&wi, Pythiques, V, 110; i(i citeiv est synonyme de lyjtw, mais il ajouta de plus une nuance de soin tendre.

— 3. Et 5t vr/rÀ ti- Ip5wv. Ttyto est encore ici o&/e nir du succès.

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102 NOIT-S.

rAftsfr. — *Kf£w» en agissant, en Taisant» c'est à dite dans se* entreprises! dans ses luttes,

— 4. M(>îffoV aîtCw ... t-téfoltv. On a souvent comparé ia poésie à un fleuve; quelques-unes de ces expressions antiques, telles que des JJoti de poésie, el<\ ont même été naturalisées dans notre lan* Sue, Jeter dans lefleuve des Muses est donc simplement fournir, offrir aux Muses t aux poètes, — AUuv a ici parfaitement le sens du mot latin argumentum, sujet, matière.

— 5. *A)xii, cVst-iVdireijçot. — 6. 'tyyot; 2ix*).9f;... façon iw&T;. "Eioiçtfov, ce miroir est

te fleuve des Muses {^ifci Mowiv). — Après îia^sv, sous-eutende* ilvu.— *¥A <rV#xjo*v» c'est-à-dire seulement de la manière sub vante* - Mnémosyne, déesse de la mémoire, mère des Muscs.—. Atn»fi;iTwxo;, voyez Isthmigues» II» l. — Evpip» a pour sujet sous-entendu tft*. Remarquez ce rapprochement de moUi'EpY* &irr T«4notvxj4ox^MV- fEJY« et |iôxOot sont souvent synonymes; il y a ici entre eux une nuance: ïjrça, les actions accomplies; ixo/Oo'., les peines, tes fatigues qui ont amené cet accomplissement.

— 7. Vers 17 h 49, Avant d'entrer dans le délai! de celte partie de l'ode » il e$t nécessaire de donner quelques explications sur l'en* semble, Nous avons déjà dit dans l'argument que les habitants d'fgme se plaignaient que pindare, dans un péan composé h Delphes, eût outragé un de leurs héros, Néoptolème. Pindare se disculpera d'abord en prouvant qu'il n'a rien dit qui ne fût à la plus grande gloire du fils d'Achille, ensuite en protestant que jamais la malignité n'a entré dans son caractère. CV>tla première partie de celte justification que nous abordons. Voici, à bien examiner, l'enchaînement d'idées que nous y trouvons : « Le sage pense à l'avenir, il ne recule pas sordi­dement deranl qtielques dépendes pour laisser un souvenir de ses exploits (c'est là la pensée qui se cache sous la comparaison du na­vigateur); tous les hommes, en effet, pauvres et riches, meurent pa­reillement ; il faut donc recliercher les louanges, mais elles n'ont pas de pri\ si elles ne sont confirmées par un dieu ; telles sont celtes qu'Ho­mère a données à Ulysse; l'art du poète a trompé le vulgaire» si aveugled'ailleurs qu'il n'a pas su, entre Ajax et Ulysse, discerner le vrai mérite. Biais les rois meurent tous, bons et pires ; la vraie gloire n est assurée qu'à ceux à qui le dieu de Delphes accorde après leur mort un culte dans son sanctuaire. Au premier rang de ces rois glorieux est Néoptolème; sans doute Pindare a dit qu'il avait été tué dans imt dispute au sujet des viandes des victimes, et il ledit encore; mai*

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NOTES. I » »

il ne voulait point par là accuser Néoptolème de cupidité; Apollon avait résolu de le garder h Delphes pour ru faire le président des jeux sacrés, » Telle est, en substance, la première partie de la justification du poète; la liaison des pensées est assez subtile; elle u'édnppe pas cependant à une attention bien réfléchie,

— 8, Tpiulov favirtlurfo*. Fncoreun aoriste d'habitude. Tu* T«ïo;&s{i*; t le vent qui doit souffler le troisième jour, de même qu'on dit tfu*??v àf.xfrOïi, arriver le troisième jour, etc,

~ 9. 033* toi xï'pîa pH&v. Tmèse; r é u n i e » toô et pHSsv. De même, Jfémiennes$ IX, 33 : taoxXjitrctii.

— tO. 0*vwjn€^; ,OnpeutsousentenJreçl;ouit fo; .Kuripide, tiippoty(e9140: Oivavw xctau irotl Tîfjix 2>K«V*Y.

Page 86 ,— t. »EYù & ../Oj«içov. La transition ne manque pas ici, mai* elle est un peu déguisée. Après cette idée générale : le sage doit préférer la gloire et les louanges au gain, on s'attendrait à une sentence générale telle que celle-ci ; mais il faut toujours que les louange* soient vraies j et alors le poète n'étonnerait pas en produisant aussitôt l'exemple d'Ulysse si vanté par Homère, Mais Pîndare supprime sou­vent les termes intermédiaires; tantôt, comme i c i , au lieu d'une pensée générale » il donne une application particulière, qui permet cependant à la réflexion de retrouver cette pensée; tantôt an con-traire c'est la maxime qu'il donne au lieu de l'application, de l'exem­ple, c'est là assurément une des plus grandes difficultés de notre poste, mais il suffit., nous l'avons déjà dit, d'une attention sérieuse, et ensuite de quelque habitude de ses allures.— Remarquez >6YO7, et non pas ttjiiv, car la réputation d'Ulysse n'est pas consacrée, comme celle de Néoptolème, par le dieu de Delphes. ~ *II i t i t o . il semble que ce soit ici une allusion au irolvrlx* tfe? X»>T<J£V; d'Homère; mais it&r/etv a aussi bien quelquefois un sens actif qu'un sens passif ; ainsi nous trouvons Iliade, III, 128 : IIo*x<tv àsttov;. Ulysse n'était pas seulement célèbre par ses malheurs, mais encore par ses actions ; il faut donc voir dansic«9;v un double sens, actif et passif,

— 2. I IOTX4 |t«x**f< I l w n o ; , non seulement aité9 qui a des alles9 mais encore qui porte, qui élève sur ses ailes9 de même que nous voyons Pythiques9 VIT», 35, cette épithète appliquée au \ objets que la poésie élève par ses louanges. — 01 » le datif pour le génitif, comme souvent.

— 3. 'OJ&OW xoluOet;. Sous-entendei Ivex*. Il s'agit de (armure d'Achille, que les Grecs, après sa mort, décernèrent à Ulysse. Àjax, qui la lui avait disputée» se tua de dépit.

P.'ftDARE 9

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191 amis. ~* 4. *Eic*fc &i fftvûv )iufta tfço;, Sophctle a dit : ll/ivpi*

étt^t^vr* T^îïçiTjévw.— Aeufiv pour )*ïv*,de môme qu'Eu ri jùde, ftacchantes, 980: )svj>iv KéT XY.

— 5. K ^ T W ^ 'A/tHo;^? YoyeiHomère, /faute, II» 768, H ailleurs.

~ fi. Aiaïpvi x4}it«9i, Pindare, priant du motif de la guerre de Troie, se sert encore de la môme expression, Otympiqua, XII!» 59. -* Joignez p.iy,$ à xopfaai,

— 7. Le Zt'phyre était le vent «l'ouest ; c'est en effet celui qui dut porter les flottes grecques aux rivages troyens.

page 88. — t. U'/J; *1).VJ «61iv. llus était fils de Tros et père de Laomédon, et par conséquent aïeul de Priam,

— 2. *A»i xwiv Tfi?^. xxl&xfow*. Kous avons déjà vu, AY* tiennes, I, 33 , l'expression xoiv&v lpx«tou. Quant à XSJAX 'Atî*. on connaît assez les métaphores analogues, xvjix cvjiçof »;, xvp.x xo> x«5vf etc. ~ Le scholiaste, et avec lui un certain nombre dïnterprètes, se sont étrangement trompés sur te sens des mots 45ôX/,TOV xalfc* xtws. Si Ton traduit, en effet, te Ootde la mort atteint également l'homme qui s'y attend et celui qui ne s'y attend pas, quel lien peut-on établir entre cette pensée et celles qui précèdent? Comment sur* tout la rattacher k la suivante ; mais la rentable gloire, etc. ? Heyne compare Stobée, Bclogues, I, s, 21 : xxfel&v juv fexfan', dîôxïivov 8* fnaujxdv, et c'est avec raison. Aoxéov;?, &&xnTov, sont ici synony* mes dei&fcv et &oÇw ; le verbe &x«ïv prend en effet quelquefois chez Pindare le sens de avoir de ta réputation $ de ta gloire ; voyez notamment Pythigues, VI, 40. — Ilfoe... Iv.Traèse pour tMxeit.

— 3. Tqwt & <ffrvwtx* *• *• Allusiou à une fête appelée Ûvw ; cette fête se célébrait à Delphes en l'honneur des héros qui, pendant leur vie, étaient venus dans cette ville. On croyait que le dieu leur donnait l'hospitalité, et l'on réunissait dans une fête commune tes bon* neurs qu'on rendait à tous. On faisait de nombreux sacrifices dans cette cérémonie (voy. vers *$), et l'on proclamait les noms des héros de la fête* Après les sacrifices venaient les jeux sacrés. On ne sait pas bien quels furent les héros admis à cet honneur; seulement on entrevoit, d'après cequeditle poète, que c'étaient des personnages illustres, tels que les £acides et les Pélopides. Ulysse n'avait sans doute p s été admis au nombre de ces héros, bien qu'il fût honoré à Ithaque, et même à Lacédémone, comme nous l'apprend Plotar-que, QutSt. Grtcq.: 'Ev Aaxifottiovt *açà T& T<3V Acvxiitxttav fcpov

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NOTES. 19.5

— 4. *A6çA* >OYQV, comme Isthmtgues, I, 60, et Olympiques* Y,

— 4. TtQvMOTCi» poxfeov, se rapporte à )6YOV, gloriam txoi/uo-rwwi Quxiliatrkem. C'est la leçon d'Herinann t au lieu de ftataw ; avec cette dernière on construisait : ôv ftaQW* vçOvaxôxwv Oîô;»etc, et Ton entendait par (hotfv-ov les Grecs venus au siège de Troîe comm» auxiliaires; mais il est bien peu probable que Ton n'eût admis aux honneurs de Delphes que les héros de h guerre de Troie,

— 6. 'Opî«)ôv xfovô;, le nombril ou centre de la terre, c.-à-d., Delphes. De même, Pythlques, YI, 3j et Sophocle, Œdipe Roi, 480.

— 7. 'EvIMwn tt âaicétac xcTvat. Le tombeau de Néoplolèmc était situé daus l'enceinte sacrée d'Apollon, à gauche en sortant du temple (Pausanias, X, 2t, 5), comme Pindare l'indique lui-même plus bas ; iv&v d>sei... IU?' rfotxex W;-tçv. te scholiaste dit qu'il avait d'abord été enterré sous le seuil même du temple, dtu Méuélas le tira,— Pour les exploits de Kéoptolème à Troie, voyex llomète, Odysste, XI, 508 et suiv,

— 8, 'AicwOfov, sous-entendez TfftKi;. — 9, Scj ros, petite Ile de la mer Egée, à Test de Délos, — 10, Êphyie, ville d'Épîre.— 1IX*YX«YT«; ... txovto, le pluriel au

lieu du singulier, pour désigner Kéoptolème et ses compagnons, — M, La Molossie, contrée de Tfipire, dans le sud, sur le golfe

d'Aïubracie. C'est par anticipation que le poète lui donne ce nom, dé­rivé de celui de MQIOSSOS, Gis de Néoptolème.

— 12. 'Axa? i&wt"» yéçaç. C'est en effet de cette race quesortit le fameux roi Pyrrhos, qui porta la guerre en Italie. — #îftv, pour etxcv» Yoyez notre note 6 , page 58. — 01, encore un datif pour un génitif, Y*vo; ot pour ?&<>« o5.

Page 90—1. *!vx xpeûvviv... àv?^|iaxat^f. Celte querelle s'éleva sans doute entre Kéoptolème et les sacrificateurs ou les ministres du temple, comme l'indique d'ailleurs plus clairement le vers suivant, tiré de ce péan de Delphes dont se plaignaient les Éginèles, et rap« porté par le scholiaste :

On devait en effet aux prêtres une certaine part de la viande des victimes {portât Tijiaï), et c'est sur le refus de livrer cette part qu'un sacrificateur aurait frappé Kéoptolème de sou couteau. Telle est la tradition la plus accréditée. D'autres disent qu'il périt dans une tentative pour piller le temple. Justin suit encore une tradition dif­férente , livre XYU, ch. 3 ; nous rapportons son texte en entier : Sed

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196 ttOTES.

Pyrrhus, quum in temptum Dodomei Jovis ad consutendum ve-nitsettibi lanastam, neptem ilerculis » rapuit:txcujusmatrl* monta oclo libères susluttt. Ex his nonnïtllas rirginesnuptum ftnilîmii regibus tradklit t opesque afjînitalum auxitio magnas pa ravit : atque Ua lleleno9Jilio Prlamt régis, ob industriam sin* gulaicm, regnum Chaomtm, et Andromaehen Ifecloris t quam et ipse mutrhnoniosuo m divistone Trojanœ prcedœacceperat, uxo-rem fradidit ; brevlque post tempore Delphi* f insïdiis Orestce, fllii Agamemnonis, interaltarla dei interiit* Pour en revenir à la tradition de Pindare , les Êginètes avaient probablement pensé que Pindare voulait accuser Néoptolème d'avoir suscité une querelle au sujet de la chair des victimes pour avoir l'occasion de piller le tem­ple; nous avons déjà dit plus haut par quel sublime dommage ren­du à Néoptolème le poète justifie ici ses intentions, — Construise! 'AvriTO/ vra (mbe dont la valeur exclut toute Idée de préméditation) H*X*ï ***P X îCSV. Cette expression répond à frm&ai ittVsVov, si fréquent dans uomtie» mais qui marque bien nettement une inten­tion, une volonté.

— a. BapMîv 8<... fcy*te\ai. Les habitants de Delphes offraient toits les ans à Néoptolème ua sacrifice expiatoire.

— 3.'!I i>tai;iiciixa?<. Voyez notre note 39 page 88. — 4. Ëv&ArçiQv h ?(xav. je transcris ici une note de Bœckh, qui

explique parfaitement le sens dectowpov; E0ûw{io; f/ntfaro a lbo< nus, prosper. Notât EuslalMus ad Iliad. [i* p. 482,5 : potya &£v;& wjiO« «f*; fcwoinv T^; àt«fcfc, xa{ , û; 4v IKv&fo; t\iwt ctar/vitov.

— ,5. Tf/fclftea fcafxwtu Formule qui n'a pas besoin d'explica* tion, bien que d'anciens traducteurs s'y soient trompa; elle revient à notre locution française : Deux mots suffiront, en deux roots, deux mots seulement, etc.

— 6. 'EJYV^^I , e s Jeu* qui ** célébraient après les sacrifices en l'honneur des héros.

Page 02 K AVftva ... otxtQev. tycov poi voir, comme s'il y avait t&{i* P" *£*• Tàly.% est employé dans le même sens, Olympiques, IX, 87. — '054; >ôYUV, gênas laudum. Pour la construction ipstaT* CïKCïV 6Wv xv^an >6y(i>v9 comparez Néméennes, 1,7 : *EfYH»iv vi« xofopot; éYX&JUOV (cvÇst \u)o;. — Joignez otxoQev à 6Wv cliccfv xvptav >oywv, vlrtutlbus laudem dicere e rébus dômes t tels petilam.

— 2. 'À\0eat tesfleur$% c'est-à-dire les plaisirs. — 3. *vf 2' fx*no;, x. T. >. Le poète, par une transition

délicate, passe à un ordre d'idées différent : La natnre a imposé à

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NOTES. 107

l'homme deux lois contraires h ses désirs; l'une, la satiété, dont il peut s'affranchit' en modérant ses jouissances ; l'autre, à laquelle Une peut se soustraire, l'impossibilité de réunir tons les genres de félicité.

~* 4, *0 piv t«, ta 3* è»4U Pindare emploie le pluriel neutre, au lieu de lis* pv#, <rf4v &*, se rapportant à ftaxiv, De tels exemples ne sont pas tares, mémo en pro^e, et surtout chez Platon, Voyez encore, Pgthiques, VI, 2t,

— 5, 'Kwxôva xtip&v 6>.6ov9 doit s'entendre des richesses, et non du bonheur : aptam copiant divititmun,

— C. T6>n*v x»)ôW if sjtîvw. Tô>n* x*)oW, le courage qui porte aux grandes actions; ort çQii» prendre sur sot ou attirer à soi, acquérir, posséder.

— 7, 3eft6; el(ut. Je suis ton hôte; donc je ne puis avoir de mal* KJUance envers toi*

— 8, Sxot5çviviTrlywv|oYOv, écartant de mol le btdme tëné-breux% équivaut à çxotewov &iu/.ô|i£>o; ^ôYOV, m'abstenaut. elc,

PageOt.-*l.'l'fovo; û « (SAI.Comparaison fréquente chez Pindare. — 2. *E«v 5* fy^v; *Ay*'M* -•• 'Ivna; Oïùp 4>O; olxfuv. 1-e sens de

toup a embarrassé quelques interprètes, qui ont entendu au-dessus de% plus haut que, et qui se sont perdus en conjectures sur les peu­ples que Pindare à voulu désigner. Tiwp n*a |&s ici d'autre sens que le root sur dans notre phrase française : être situé sur tes bords de ta mer. En effet, on lit dans Slrabon, VII : 9Vntpxtm% TOVTVJ t^x-iX-nvj Kt'xv?0ti et encore, f i ïOvrç faclp TVVIWOV xoXnvj. Le sens ne peut donc pas être douteux. Quant à ridée, la voici : Pindare, a}ant toujours à cœur ce reproche de méchanceté qui lui a été adressé au au sujet deftéoptotème, appelle en témoignage de la douceur de suu caractère, toute la Grèce, depuis Thèbes sa patrie, jusqu'aux Achécns relégués sur les bords lointains de la mer Ionienne.

— 3. ïlpoîrnx «foute, Pindare» estimé et honoré dans toute la Grèce, avait sans doute reçu partout le droit d'hospitalité publique; sa confiance repose sur cette faveur, que Ton n'aurait assurément pas accordée à un méchant homme.

— 4. *0\L\pxxt Sspxottaiïauxç/yt. Kéméennes, X, 4 : Ou xpântu»

— 5- Qty91mt$6cù&ti On a généralement traduit ces mots par : sans orgueil. Le sens de CuepêiMetv est ici modum excedere% dépas­ser la mesure, insulter, outrager; c'est une expression qui prépare la suivante, pîaia navra X.T.).„ Je n'ai dépassé la mesure envers per­sonne; j'ai écarté de moi toute violence.

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I9S {\othS.

~- 6, M%1ûê9 reptnptc* ^erptorata. Page%. — t, KvSotèi nixfx^ ïwysvî;, Lejavelot était le quatrième

exenicedu pentathle, qui se terminait par la lutte. Il arrivait quel* quefoU qu'un athlète, déjà vainqueur dans les trois premiers exeni-fes, s'efforçait de lancer son javelot bien au delà du but , afin de dé* loura^er son adversaire, et de s'épargner les fatigues de ta lutte. Pin* dare ne veut pas être comparé à cet athlète; s'il prépare à Sogène une brillante couronne, il no veut pas que celte magnificence soit at~ trtbuéeà l'intention de se délivrer du reste de sa tâche par quel* ques paroles ambitieuses. Nous avons donc avec Dissen rattaché celte pensée à ce qui suit, et non à ce qui précède, et nous avons expliqué êjttxt comme un aorMe ayant la valeur d'un futur. Voyez Olympi* ques, VIII, 5t,et Pythiques, 1, 44,

— 2. ^t ire^tvis^U âtâ«f«YGvf si forte paulo magl$ voctm intendo; c'est encore l'aoriste avec une Idée de futur,

— 3. Ae^iovâv^iiov. Cette fleur des mers semblable au lis, sans doute au lis rouge, est le corail ; du reste, on croyait encore du temps de Pline que le corail était blanc tant qu'il demeurait sous l'eau, et qu'aussitôt qu'on l'en tirait, il devenait rouge. Cette couronne n'est, bien enteudu, qu'une couronne poétique.

— 4. Aiô; îi |tcstv»jtlv^... Sow&avx*. 'Afcifl Nsfiff, propter A'e-meam, doit se joindre h Ai4; jiefmpivo;, et non à ©pî'jvvpwv&ivît. Le poète s'adresse ici à sa Muse, ou, comme nous avons vu ailleurs (AVfutoiJitt, III, 2ô), à son âme. — La métaphore du javelot est con­tinuée par leverbe5ov5ïv;Py//i/î«e5il,44:'Axorc*Ka)iii?îovïw.

Page 98.— t. rduw&v5v™3«, Ici.àEgine. — 2. Mitfoîôxot;, absEglna susceptis. — 3. Sefov &3i).;s47 xe. Hercule avait été l'hôte d'Ëaque, il fut

aussi celui de Télamon'(voyez isthmtqueSpVÏ), Hercule et Êaque étaient frères, puisqu'ils étaient tous deux fds de Jupiter, — Le scho-liaste explique avec raison ny^f%w% par TtfWvjm.

— 4. El îi Y<vct» x. v. X. La pensée que te poète va développer est celle-ci : Il n'est pas de trésor qui vaille un bon voisin ; Hercule, la maison.de Sogène est entre tes deux temples; sois-lui bon voisin v

protége-le, lui et sa race. — revet» est fort bien expliqué par Bceclh : Si allerallero/ruitur ab eoquejuvatur.

— 6. KâpAuvA, tofenfo animo. Hésiode s'est servi de la même expression, Théogonie, 660. Pour la pensée, comparez encore Hésiode, Œuvres et Jours, 3S6 :

îl>5ti« xaxi; Tfcttwv flwov V àyaW; iiéy' ivttap.

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— 8. *Ev t(vt in litoprœsidio, sous ta protection. —> 7. JUifl 4ti)iv dji snwv Ovifsv. Pour lescnsde&tifnuw, voy.

notre note ?,p, 81* *~ 8, IlfOY^wv dYVfivt no non* semble pas du tout indiquer la

demeure seule des aurttrcsdeSogène, mais bien la rue, lequattier où ils demeuraient t et oîi se trouvaient un grand nombre de temples, ce qui explique les épithcles tvxTr.|i?<x et («fc'av,

— 9. Teipiôpot iv AV &o[m«*v (uyoT;. Schneider (note sur Xéno-phon, Cgropédiet VI, l, 51) : « More antlquo unm temo atque unum jugum duos equos jungebat. Deinde quadrlgas te mon et duosjuxtasepositoi iisqueequos quatuor duobus jugis junetos habulsse docet lotus clarlskimus Pindarl IS'emeorum V» 137. *

Page 100. — I. Kfyvi y)xvx»«J2«. Minerve, — 2. Sçfaiv, à eux, c.*à«d. à Sogëneot à ses descendants. — r%*;

hnapiv, se trouve aussi dans Homère, Odysséet XIX, 368. — 3, T«'Vr& tpî; T&tjixi x* &|&KoXeTv. Sophocle a dit de même,

Phitoctète, 1238 :

«-4. Mégare, ancienne colonie des Corinthiens, leur fut longtemps soumise; mais enfin elle se souleva, environ 200 ans après le retour des Héraclides, et s'affranchit à la suite d'une bataille, après avoir renvoyé avec mépris les députés Corinthiens, qui ne cessaient de ré­péter que Corinthost/tls de Jupiter (Corinthos était le fondateur de Corinthe), punirait leur révolte. Ile là le proverbe : &t&; KôjtVb;.

Page 102. — l. rOf«. le scholiaste voit dans ce début une allusion a la jeunesse du vainqueur; cela est peu probable; on verrait plu* tôt là une préparation à ce que dit le poète des amours de Jupiter et d*Égine.

— 2. îfafflevr.toi; natëwvTe, comme s'il y avait napftcvuv itxtèow te, — 'Eçïïotsa iUffytoi. Compares Horace, Odes, livre IV, XIII, qui •lit aussi, en parlant de l'amour :

HtetirerUit et doc lac ps al 1ère Ciiwe putchris cicubat ia gtiût.

— 3. Tôv iiiv Atupoi;... îttpsv 5* £«f«t;. 'Exlpat;, selon la remar­que de Bœckh et de Dissen, n'est rien autre chose qu'un euphémisme opposé à àiiicoM, Pour les uns, les étreintes inévitables de la puberté

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200 POT 13.

(c.-à-d, de l'amour allumé par elle) sont douces» pour d'autres elles sont autres, c'est-à-dire rudes,

— 4. Katp>v p*ï «ivbaVvr* itfi; I^w îXMTOY» n'ayant pas man« que la lionne occasion pour chaque chose» c.-à-d, réussissant» quand oniYUvsiten tout,

— 6. QVA *%\ Ai*; •.. Kv*pî*; fcipwv, IA nymphe £gine, fille du Hcuve Asope» fut enlevée par Jupiter à Phlionte > et transportée de U dans l'Ile d'Œnone que, dans la suite» on appela Rginej ce fut là qu'elle devint mère iVÊaque. *E;v3*ov Otvomxv ÉvÊYxivxoqiito, dit pindare, lslhmtquest Vit» 21.*- Iltqilve; Kv*pî*;&ij«v, périphrase |x>ur désigner les amours » ministres des faveurs de Cyprls. Dissen: llotuïîvuv non sotum est regere et iroperare, $ed etlam curare» fo-vere.alere» augere» fcpaitràuvt ttt Qlgmp, X»9» /sfAni. IV» 14. Plat, lys, p. 209.

Page tôt. — I. l e verbe taovevttv perd ici un peu de sa valeur, et i«*est guère plus fort que evxwî>t.

~- 2, 'Afoivt» expliqué à tort par lescholiaste comme s'il y avait i^jj^* quoique pvisoit bien en effet synonyme de v-*yj*\ il faut lui donner la valeur des mots latins non vocatif sponte, et cette significa* tion est encore confirmée par Hésychius, qui dit : &6*r4ri, f }?ûo;.

— 3. iUïïnV &«({«;. Il ne faut pas croire» d'après ces mots qu'£aque ait eu aucun droit de souveraineté sur les rois d'Athènes et de Sparte» ce qui serait contraire h NiUtoIre. Eaque était renommé pour sa justice; les dieux mêmes recevaient ses arrêts (&tt{iôvt??t c£«a; tniipiwz » Ist h iniques » \ U, 2i); il faut donc entendre que les rois voisins » de môme que les dieux » lui remettaient la décision de leurs différends.

— 4* Oï te..* 5^to$)v orfriTÔv. *A#ioÇeiv est synonyme de xwfierv» d'où xo iiritofc; Hûv, pour désigner les rois. Si^té; ne veut pas toujours dire une armée» maïs quelquefois aussi un peuple» surtout un peuple belliqueux. — Athènes était alors gouvernée par des rois Ioniens» de la famille des Hoplites.

— 5. IIoXio; çf).3tî, c'est-à-dire tgine. — 6. 4>cfwv Avoiav pixpxi. Évidemment » par cette métaphore » le

poète veut désigner un hymne chanté sur le mode lydien. Nous avons déjà vu dans les odes précédentes qu'il appelle quelquefois l'hymne une couronne » ottf *v>; ; pourquoi ici l'appelle-t-il tiîvpav (tœniam » tnfulam) ? parce que les suppliants » et en ce moment H est aux ge* HOUX d'Ëaque» portaient des bandelettes dans leurs mains. Tacite» Histoires, t , 66 : Velamenta (en grec <m>jm*) et infutasprafe*

s

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KOTES. 201

rentes. !-e mode lydien était celui que l'on employait de préférence dans les supplications.

— 7, K»v»yr.?£t au son des instruments. De même, Pythiqitrs,

— 8« Sviv 9sù>. Ce dieu, c'est £aque luimêi/e. Cependant, il faut bien se garder d'ôter à ta pensée son caractère général : Le bonheur le plus durable est celui qui nous vient d'un dieu; ajoutez, comme complément sous-entendu : C'est pourquoi nous te supplions, Raque, toi qui es au nombre des dieux.

Page 100,—I, rO;n-;p x*i Ktvv?», x. t. >.. Cinyras, roi de Chypre et prêtre de Vénus, était fils de CHU et père d'Adonis; ses richesses pas* sèrent en proverbe, comme celles de Crésos,—Pindare semble ici vou­loir commencer les louanges de Cinyras ; mais il s'arrête aussitôt, car, dit-il, ce sujet a été bien des fois traité, et celui qui émet des pensées nouvelles s'expose aux attaques de l'envie ; puis il raconte la fin tragi< que que l'envie a préparée h un héros d'Égine » à Ajax, Dtssen pense avec raison qu'il faut voir ta une allusion aux dangers que l'envie des Athéniens faisait alors courir il la liberté des £ginè(es. !<c$ prières adressées plus haut à Saque confirment cette hypothèse. La 2* ou 3* année de l'Olympiade LXXX, les Athéniens furent battus par les £gi-nètes, mais dans la 4* année de cette même Olympiade, nie d'Éginc fut obligée de se soumettre ; l'ode que nous expliquons se place entre ces deux événements.—*E6jpw* TCIOVTW. le verbe pf (tov est tel actif; le plus souvent 11 est neutre. Sophocle, Ajax, 129 :

Et wo; «)iov

— % 'Iraiifti KOOTî xtôfot;, ne peut pas vouloir dire autre chose que s'arrêter pour un moment : l'homme qui s'arrête pour longtemps appuie le pied à terre; celui qui veut prendre seulement le temps de respirer, reste pour ainsi dire le pied levé, iroat xo'îfot;.

— 3. IloUic y*? «oW# )ifcxtai, c'est-à-dire ou a parlé beaucoup de Cinyras, et on en a parlé de mille manières.

— 4. *An«; xtrôwo;, summum periculum, de même que &K*M

ivà-pm, extrema nécessitas. Yoyez aussi Aristophane, tes Nuées , i . 955.

— 5. 'AîïttMi S' Mm àeî. Le sujet du verbe a*TÊt«i est le subs­tantif çWvo;, compris dans l'adjectif ç9ovef*xtv. Cette abstraction sert de transition au poète pour arriver à l'idée générale qu'il va déve­lopper.

U.

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a 02 SOIFS.

— 6, «toiY-i-tu ijijtxvltwtci/flclfiis ut ille incumberet in fer* ••«m, circttmiolreretur ferra in corpus adacto.

— 7, 'Il «•/ dY>w«*v.,. >iîx xitc/ei. On a entendu à tort par H*» t%oublit c'est-à-dire l'esj>èce de stupeur ou d'impuhîance q*ii se se* rail empara d'Ajax pludant le procès relatif aux armes d'Achille, Il oM «vident que celte première partie de la pli rase est opposée à pu-y i i w &\.. i m m x s . Nous expliquons donc )ite, avec Dlssen, l'oubli des juges, qui ne se souviennent plus des mérites de l'homme brave » nuis peu bloquent. C'est une locution adoucie au lieu de : Ti; £?>(*?-ç$;... &u;ii*cv*i»

Pape 103—I. Nous pensons que Disscn altère un petite sensdeTad lctl\txiàiiQ;tsecretuSiCtûncttIariu*t pour l'amener àceluidetfofow*. Il dit que les suffrages des <;recs en faveur d'Ajax avaient été dérobés, escamotés, et reportés à Ulysse » et il cite h l'appui le vers 1135 de VAjax de Sopliocle, où idcum; n peut avoir ce sens, puisqu'il a un régime, avto9.

— 2, XjrVîî'wv... 5n)wv. Voyez Homère, Iliade% XYII1» rer$3J8et Miivauts.

— 3. «W%v n&aiw. Compare* Hésiode, Œuvres et Jours f 183 : "Anpt ««lu»; Xénophon , Œconom.t XVII , 3 : lloltaftÇq&foi; w }xîew; Polybe, Il, 66 ; ll&xitw GV\LWXXV% Cornélius Népos, Vie de Pétoptdas, S j Confllctarl eu m ad versa fort uua. Il faul remarquer du reste l'habileté du poète dans tout ce passage; il ne dit rien de la colère d'Ajax, rien de sa mort volontaire ; c'est l'envie qui a ôté à xjax les armes d'Achille, c'est par elle qu'il tété aux prises avec la ii*orl. Voyez Néméennes, VU, 25, des expressions bien différentes, mais dans un but aussi bien différent.

— 4. Ta piv à\rf 'Agilt? vî<rxtôv(4>. Voyez Homère, Odyssée, vt 309.

— 5. "Attwv « jiôx^av 4o/pii;. il faut se rappeler, comme nous l'avons déjà dit plus haut, que tout ce passage est dirigé conlre les Athéniens, et Ton trouvera ici, sans aucun doute, une allusion aux exploits maritimes des Ëginètes» surtout à la bataille de Salamine, où, suivant Hérodote, ils se montrèrent supérieurs en courage aux Athé­niens, de l'aveu nrême de tous les Grecs.

— 6. *A Tô tnv Xianpôv p. Sx ai. on peut comparer Homère, Odys-see9 XI, 503 :

Oî XEîVOIV ffiôomai, iifyo^î V 4Kô Ti£iifc. - - 7. 'Afivvo; a le même sens que plus haut, Xéméçnnts, III, 39 :

•|i?r,vi; ivxp.—£a9pov, nVioJwm, nw/e f am<m, gewd nlAi/i est.

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NOIES. 203

Page 110. — I. Xjwôv €vyo%îxif TUîW £ îXIVA. Explique* comme s'il y avait an premier membre*! (icv. I/un des deux termescorres* Inondants peut s'omettre ainsi quelquefois, surtout en poésie,

— î . Mo^r* 5* m?K$ipw àhtfoï;. Nous avonsdéjà vu» Nt'méen-ne$i 1, 13 : STUZOî \ W ày)»t*v vivi vi-san

— 3. Av;ë?«a. $' djïxi... *ç$; aife'pa. Ces comparaisons sont très-fréquenîes chez Pindare. En parlant des Muses, 0/ym/>f'/«re» XI, 99, il dit xfljvm *'-w» et ailleurs f *tvçiv cil^Cr.;, vtivw, fyfauy \vx\%%x%t ifiM yxiixwi cpw<i>, etc. etc. — !Apui n'est |IAS ici pro­prement virtus, mais fama vtrlutis,

— 4. Ta jih faspûma, comme s'il y avait *î iilv (/.pslat) CKCJM*

•:««, — 'Ajifi T&OI;, comme iv iw?i;. — 5. MITUVîI & xai Tî'f^t;,., m'ctiv, CYst-à-dirc que le vain­

queur , dans sa joie, aime à avoir sous les yeux un monument fidèle de sa victoire. Voici l ' ito du poète : Nos amis peuvent nous rendre toute espèce de services; leur secours itous est très-précieux dans nos travai.x, dans nos combats ; mais le poète ne nous rend pas un service moindre ; H satisfait nos désirs, en perpétuant dans ses vers le souw* nir de nos exploits.

Page 112. — t. £e$ nix^x Xaadfoi; te. Ilxrp? désigne ici la famille du vainqueur; Xaj>(a?it; la réunion des familles (çfitpîa) dont faisait parti* celle de Mégas. Yoyex notre note 5, page 5J.

— 2. 'Exati iro?<3v &; îvoïv, c'est-à-dire les deux pieds de Mé­gas elles deux pieds de Dinls, il ne faut pas entendre avec quel* ques-uns quatre victoires, deux de Dinis et deux de Mégas ; comment eu effet un pied (et; nov;) pourrait-il signifier une victoire?

— 3. \ïv IfYVt tn Te gesta, ubl quld gestum est. — Kô(inov (éloge, louange) tmt, comme on dit levât ç<ovr4v.

•— 4. 'Eftttot&u;. Il compare la poésie aux champs magiques. Voyez PytMques, ltl, 51, et Homère, Odyssée, XX, 457.

— 5. *Ilv Y« jixv... KaÇ uîwv Ipiv. c'est-à-dire que l'hymne d'éloge existait de tout temps, même dans les âges héroïques et avant les jeux de Némée, dont Adraste passait pour être le fondateur.

Page 114. — 1. Ntoxtwxav. La ville d'Etna venait d'être fondée par Hiéron.

—* 2. Stivuv vsvixovrai 6vf*i, les portes ont été vaincues par les étrangers, c'est-à-dire se sont laissé vaincre par les étrangers, et par conséquent leur sont ouvertes. Pour le régime de vevfxavtai, compa­rez Sophocle, Ajax, 13i0 : Ilaritau* xf*teï; toi T&Y çOA» vn-u^c^, et Aristophane, A'ttcfef, 107 S : Ti 5iftf iftfî i »W tovre vtxr^« iuov.

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201 NOTES.

— 3. TEs^vv^vv/«Noiis verrons un peu |»llis Im^cV/àotîiv. — 4. ÀvWcv \ULYJH9 il donne le signal d'un chant en l'honneur

de, etc.—Ifaft&v**, Pytlio, ancien nom de Delphes.—» «CTOUC, qui surveillent, qui président. Pindare dit ailleurs, dans le même sens, 9X9x4; et 1*19x9*9;.

— 5. Xo|t*l 9*Y? xsAt/Jou. Ce rapprochement de mots est facile à expliquer : en célébrant un exploit, on l'élève jusqu'au ciel; si on l'ensevelit dans le silence frit? xft>.tyai), on le laisse à terre (x*i**0-

— 6. Koràyjr, e&t employé ici pour xïvy/^at, ce dont on se Tante9

ce dont on tire vanité, et par conséquent les belles actions, les exploits. Page 116. — I. 'AV àvà (jiv... àvi Se... tyjoptv. Il faut joindre

chacun de ces deux &A k £?TOï«V, ce qui équivaut à Avc r uv répété. Ici comme dans xwji&s&iuv, au commencement, la Tojelle <* du sub-jonclif a été rendue brève pour le besoin du vers. — *£*s, en Tue de, au sujet de.

— 2,'Ate 4>&t6ci) Ofrsv *Aî t9T0î 4K' *A9CMCO3 fe^otî. Adraste, fils de Talaos et de Lysimaque, roi d'Argos et ensuite de Steyone, que Pindare semble désigner comme le fondateur des jeux Pytbiens, était en réalité le fondateur de jeux plus anciens auxquels les jeux Pythiens avaient été substitués. — L'Asope, rivière du Péloponèse, dans la Sicyorne, se jetait dans le golfe de Corinthe.

— 3. 0A(jfam iiïyy/M) est encore pour AyuXXai; fyftstwv yXa-

— 4. 4>«vY£ Y*?— â?c9 V 'ApYW- Le roi Talaos fut tué par Ampliïa-raos, fils d'OEclée, qui avait excité une insurrection contre lui, s'était emparé du pouvoir, et avait banni d'Argos tous les enfants de ce prince! au nombre de six. Adraste, l'un d'eux, se réfugia auprès de polybe i roi de Sicyone et de Corinthe» qui lui donna sa fille en ma­riage et lui laissa son royaume.—Il fant, selon nous, faire retomber la préposition 4*9 également sur KM p$uv oîxwv et sur *Aft£o<*

— 5. Kp&9wv lï...&yr#.Kç>îcewtpruden{lor. Adraste se réconci­lia arec Amphiaraos, en lui donnant sa sœur Ériphyle,

Page 118 — I. 'Av^x^iv i* 9EfifvX«v. Lorsqu'Adraste, à la prière de son gendre Polynice, eut déclaré la guerre à Thèbes, te devin Am­phiaraos, instruit par les dieux qu'il périrait dans cette expédition, se cacha pour n'être pas obligé de prendre part à la guerre; mais Criphyle découvrit le lieu de sa retraite à Polynice, qui récompensa cette per* lidie par le don d'un collier de diamants. La guerre de Thèbes fut fatale aux Argiens, et Amphiaraos fut englouti dans tin abîme, en voulant sortir de la mêlée. C'est pour faire allusion à toutes ces cir-

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NOTES. 205

constances que Pindare donne à Ëriphyle l'épilhèle d avîj»î4p.av f

femme qui dompte son mari. — 2. rOpxt$v <&; $te îtt<rrôv, c, à d. &; irt ofxiov KWTôV fittooi ti;.

— Aovte;. Les fits de Talaos. —* 3. Alctâv ov x«t* opvt'xwv 4îôv, non fn ria/austarum avlum,

c'est-à-dire infausta via. Esch)Ie dit de même, Euménides, 770 : Ifcfépvifo; « jp^, —'Opvi; était anciennement masculin et féminin.

— 4. 'lativr^O S'érc* Sytotm. L'tsrwène, petite rivière de Béotie, qui passait le long des murs de Thèbes, et se jetait dans l'Asope.

— 5. *Efvaffoitftoc. Le sens propre serait arrêter; comme dans ce Ters d'Homère, Odyssée, XXIII, 243:

Kvxt* |isv Iv ttêfdtrc îolty/iv c/i^vtf *Hô fi* a5«

Ici le sens est plus Tort ; ce n'est pas arrêter pour quelque temps, mais tout à fait.

Page 120. — I. Péricljmène était (ils de Neptune et de Chloris, fille de Tirésfas.—Pour cette fin d'Amphiaraos, voyez encore IS'émétnnes, X, 8. Pausanias, IX, 8, 2 : *£% ce tûv Hotviffiv fâfeiv i; Onfa; tstiv £v

y.tçitû xfy *frév tautij vofuÇtttfcv. ' " — 2. Et fcmtôv... t!bs fcoprota. Pindare, après avoir parlé de com* bats terribles f prie Jupiter d'écarter loin de la patrie de son héros le fléau de la guerre. S'il désigne plus particulièrement la guerre avec Carthage, il n'en veut pas moins parler en général de toute guerre cruelle, comme l'avait été celle des carthaginois, qui avaient déjà fait une invasion en Sicile.—<ï»G*vtxoTrf)wv vçtfau Ie3 lances équipées ou envoyées par les Carthaginois, c'est-à-dire les lances Carthaginoises. —*Avoé&}.o(iat, je rejette, je repousse, c'est-à-dire je te prie d'écarter. Ce langage n'est pas rare chez les suppliants, qui semblent volontiers faire ce qu'ils demandent. Ainsi, Perse» Satires, 11,36 :

Nunc Licins ta carapos, naac Crassi in Util io aede*,

Èlittit est mis là pour oral ut mtttatur* , Page 122. — I. Joignez i-ô à x)ï*«ïac. — 2. 'ÏKKsz^w. On appelait fa«Mtarfc celui qui portait le bou­

clier, les armes# en uti mot l'éiuver. — 3. IhÇ^>it;, les soldats qui poissent le cri de guerre à pied,

c'est-à-dire les fantassins.

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20fi ROTES.

— 4. 'Kxptva; &v xMwov.. Nous n'adoptons pas l'explication de Dissen, qui fait retomber ivsurixptva*, et donne pour régime au verbe xMwov &4r£?. Nous aimons mieut rapporter xev à la fois à la phrase entière et à fxpiva;, et prendre av pour àv£, comme nous l'a-ioi« déjà TU souvent ; c'est en effet la seule manière satisfaisante de rattacher «Qvcxcv, etc., au commencement de la phrase.

— b. Ketvft 6c£;. Entendez al&>;. — b. «Wvov v€ç«X*v. Métaphore très-usitée chez Pindare. Com­

parez» Isthmlqttes, IV, 55 : yjû.d&tm çovw; VI, 27 : 8 m tv tavra vtfflqt x&agav «ty»**» &|ivvctai; Ht, 35 : x^aytXx viçà; *©>£• [MO.

— 7. L'Hélore» rivière de la Sicile méridionale, prenait sa source près d'Acra, et se jetait dans la Méditerranée à Hélore. Elle coule dfa-hord entre des rochers, d'où Silius Italiens rappelle Clamosus ttelo* tus. On la nomme aujourd'hui Atellaro, et dans la partie inférieure deson cours, ^6ta>.

~ 8. 'EvV'A^ot; *ôjov xi)io«n.On ne sait pas ce que c'est que ce tissage d'Aréa, que certains traducteurs appellent à tort passage de Mars. — De même Homère f Iliade f XI, 757 : Kal *A*tt«i<w IA%

Page 124. — 1. Toc 5' £»*i{ Aa/p*tç„. c l iqua. It ne faut pas en­tendre : Je conterai une autre fois ses nombreux exploits sur terre et sur mer; mais bien : le dirai, c'est-à-dire j'affirme (comparez Olym­piques t Yf,2f 9|&aptv£îpt*) qu'il a encore accompli nombre d'exploits, et sur terre et sur mer. — refont tcowjj, est probablement une allu­sion à U bataille natale livrée près de Cumes au* £fru&qups par iliéron (VOJTCT Pjflhiques, 1,7i).

— 2. '(<n<*, sotis*ntendez Chromios. — 3- 2xoiït3î d»s<» on autre sommet, un point plus élevé. Tel est

ln>n te sens de m*mf, Homère, /fta<fe, XVI :

. Ilôsott «Ortisi x*i i t fwvê; dbefoc.

une ticfoîre récente. Le poète compare la victoire à un jeune arbre que la ros& fait grandir ; de là t'épithète wAx>Mf qui est proprement celle de l'arbre, et qui renferme d'ailleurs presque en elle sente (Indication de la comparaison.

~ 5. *Kpup*£tc* tï; |uv. Voyez la note de Porson an-vers 1645 de YOreste d9Eur;pide.

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NOTES. 207

Page 126. — 1. IHii{*7, envoyèrent, rapportèrentf parce que sans doute Chromtos n'avait pas été lui-même à Sicyone, mais y avait seulement envoyé ses chevaux,

— 2. 'Aptfdtv est encore employé ici avec une nuance que nous avons indiquée plus liant (voyez notre note 1, page 38), l'éloge de la vertu « de la victoire, plutôt que la vertu même.

— 3. 'Vkkp TW))WV, comme Isthmtques, 11,36, dnîpitAçéxta*. Page 123. — 1. Danaos, roi d'Argos, fils de Bélos, et père des cin*

quante Danaldes. Son frère Êgyplos, roi d'Egypte, étartvenu de­mander celles-ci en mariage pour ses cinquante fil*, Danaos fui, mal' gré lui, obligé d'y consentir; mais, comme il avait appris de l'oracle qu'il serait tué par un de ses gendres, il exigea de ses filles qu'elles égorgeassent leurs maris. Toutes obéirent, excepté Uypermnesfre qui fit échapper son époux Lyncée.

— 2» Xiy.ïii* Le poète invoque ici les Grâces au lieu des Muses, mais ce n'est pas sans raison* Pausanias (H, 17) nous apprend en effet que les Grâces occupaient le vestibule du temple de Junon d'Argos construit par Eupolème.

— 3, duput, pour §$£** Argos, on le sait, était consacrée à Junon. — 4. *Aptx%U§ dans le sens que nous avons déjà indiqué plus

haut. — 5. Blixpà |t£v* ... Mcfcfosc Tofytr&i* M api* C.'à-d. arnpla

$unt9 tongam^ narrationem hâtent. Ta Il£f?c*< ijjtfl Mc2*C*«<. Comparez Eschyle, Prométhée, 708 s T&* &y$* fevtifc iW-0» tfrjov y&r£. — Méduse, l'une des trois Gorgones, fille de Phorcys et de Célo. Elle fut aimée de Keplunequi l'enleva, et la transporta dans un temple de Minerve, que les deux amanls profanèrent. D'autres disent qu'elle osa se comparer à Minerve pour la beauté, et que la déesse Irritée changea en serpents les beaux cheveux dont Méduse seglori* fiait, et donna à ses yeux fa force de métamorphoser en pierre tous ceux qu'elle regarderait. Les dieux envoyèrent contre elle Persée, fils d'Acrisios, roi d'Argos, qui, avec l'aide de Minerve, parvint à lui cou* per la tête.

— 6. IloWii VAtrfcty ... 'Eitifttj **)iji*t{. Ëpaphos, fils de lupiter et de la nymphe lof fonda en Egypte Memphis et quelques autres villes. De sa fille Libye naquirent Égyptos et Danaos.

— 7. Sur Hypermneslre, voyez plus haut notre note 1, page 128. — Mov&{*?4<> *eul de son avis, c.»à-d. seul. Comparez Eschyle, Sup­pliantes, 385.

— 8. Diomède » fils de Tydée et de Déiphile, et petit-fils d'OEoée,

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208 KOTES.

roi d'étolie, fut l'un des guerriers grecs qui se signalèrent le plus au sîégc de Troie. Il rapporta, dit-on, à Argos, le Palladium Troyen, et, après sa morl, reçut les honneurs divins.

Page 130.—f. Sur Amphiaraos, voyez AYm^7Uiw,IX,et notre noie 4, page i 10. — Ha)ijMto >e?oc, se dit proprement de la guerre même Voyez Homère» Iliade, XVH, 243, et Virgile, Enéide, X, 809 : Beltl nubes. IIo)i(iotove;4;esl ici pour l'expression homériqueUo«

— 2. 'Apwevu a pour sujet sons-entendu Argos. — 3. Alcmène, fille d'Électryon, roideMycènes, épouse d'Anv*

phitryon. — Panaé, fille ri'Acrisios, roi d'Argos. — 4. Ilatfî t* *A3pwtow ... owdfjw|£v &xg. Quelques interprètes

se sont étrangement trompés ici en donnant pour sujet à cwiftiogev la tille d'Argos, et en expliquant, au moyen de je ne sais quelle sou­plesse de mois qu'Argos rétablit la concorde entre Lyncée et le père d'Adraste. D'abord Lyncée etTalaos, père d'Adraste, n'étaient pas contemporains; et en second lieu, il est de toute évidence que le seul sujet possible à cwip jwisv est Jupiter.

— 6. Atyjiàv 'Ajifirfvtt^. La lance, c.*à-d. la valeur d'Amphi­tryon, le valeureux Amphitryon. De même, I$thmlques,Vt$3:

— ù. *0 J' b)&$ çéftato; ... çipuv *Hjax)ia;. Amphitryon était fils d'Alcée, roi dcTirynthe et petit-fils de Persée. Eleclryon, roi de My* cènes et père d'Alcmène, avait promis sa couronne et sa fille & celui qui le vengerait des Téléboens » qui avaient tué ses fils. Amphitryon s'offrit et fut agréé pour l'époux d'Alcmène, à la condition de n'ac­complir le mariage que quand Userait vainqueur. Pendant qu'il était occupé à celte expédition, Jupiter profita de son absence pour trom-per Alcmène, en se présentant à elle sous les traits de son mari. Les Téléboens habitaient les rivages de l'Acara&nie. — *0 &' 1)&ù çépt** t<>; fxet* I4 y.avou Y«Vê£V. Ces mots ne peuvent s'appliquer qu'à Am­phitryon, bien qu'on ait voulu les entendre de Jupiter. Jupiter s'était uni à Alcmène, et par suite de cette union, Amphitryon, en épousant Alcmène » entrait pour ainsi dire dans la famille de Jupiter, devenait son farenf.

— 7. TeJcfc. Telle, surnom de Junon qui présidait aux mariages (Jttnopronuba).

Page I32. — I . *AfY*"o7 WUêV$<. Expression heureuse; Argos tout entière semble n'être que l'enceinte consacrée du temple de Junon.

— % \k\àn X&XS4;. Un bouclier d'airain était te prix du combat

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NOTES. 20D

aux jeux Hécalombéens d'Argos. Olympiques, VU, 83 : 6iv rAftt. yaXxo;.

— 3. BouOwfcv. Le scholiastc : 'Exatétifeiot 8è 6 &YÙ")^Y"*<» ST*. HC I*?,; (UY&VI; itfOTfiYoOvxai featdv Pos;, oOi vfyo; xpe&vo(Utafoi *4f t

— 4. 'Afttov xpfoiv, contention decerlatto. De même, Olympt' que$j VII, 80 : Kfrfoiç fy?' £é4Xot;.

— 5. *K».xya c t f a w , l'armée grecque, c'est-à-dire la foule des lutteurs accourus de toute la Grèce. — Remarquez que le verbe ixpd* ïtflt a deux régimes, <rt{*aîov et cTéfavov : avec le premier, il signifie vaincre; avec le second, conquérir. Noos avons déjà TU , Néméen* nés, V, 5 , vtx v tftéçavûY,

— G. Mofeatfi t* Bwx.1 &po?at. Comparez tféméennest VI, 33. — 7. *Ev iï<5vroto icftaun, aux portes de ta mer, c'est-à-dire à

Corinthe, aux jeux fslhmîques. — 8. E'îIVOV; £as£3*t« iv *Aîfa*t-:îcji vo^v- " ne faut pas regarder

les mots £v 'ASftfwt£«j> v&tup comme le complément de cesivoîc. Nous avons déjà dit que l'adjectif <?£avi; n'admet guère de complément. '£v 'A tfwteiw vopLW \ me un membre de phrase indépendant, et h a le même sens ici que le latin secundum. Selon la loi d'Adraste » dit Piodare, parce que Adraste passait pour être le fondateur des jeux Néméens.

page 134.— 1. 04V ft|b$xftq»*«,xxpiv, fl ;ç f<ov t5)^iv,est eo op­position avec 4(i<5; Ô6> xa^tç; lui qui montre tant de courage, il n'a pas lfâme assez lâche pour reruser la faveur de Jupiter, c'est-à-dire la gloire* C'est à yfy.t qu'il faut rapporter Yvondt, au commencement du vers suivant.

— 2. 'fttfttov o' Vxyc* llfes, x. t. >. Pindare tient d'énumérer les victoires remportées par Thééos, et il a ajouté ; « cependant, Thééos désire plus encore ; * mais il nfa pas exprimé tout de suite l'objet de ces espérances timides de son héros. C'est-à-dire qu'il voudrait vaincre à Oljmpie, car la victoire remportée aux jeux Olympiques est la plus glorieuse que puisse ambitionner Tatldète ; d'ailleurs les triomphes de Thééos aux Panathénées sont en quelque sorte le prélude de ceux qui lui sont réservés dans les plaines de Pise. — Pise, ville de l'Élide, sur TAlphée, en face d'Olympie. C'est cette dernière ville qui a donné son nom aux jeux Olympiques, les plus fameux de toute la Grèce.

— 3. *A]f&ù&fa*â en préludant. Toutes les autres interpréta­tions données <le ce mot dans quelques commentaires sont évidem­ment fausses.

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2 '0 NOTES.

— V r<n* 3i X*V$£î<ï? ... ni^rsAxilois. Remarquez \L&HV arec l'ace u-satîf sans préposition ; est venu, c.-à-tl. a <7é rapporté par Théécs. — Les prix que Ton décernait aux vainqueurs des jeux célébrés » Athènes, aux fêtes des Panathés<éest étaient des vases d'huiled'olive.

Page 136, — t. 'Ejectai... 6a|tixt;. li faut remarquer l'emploi très-rare du m l * £fle*<ki avec l'accusatif. Au vers suivant, ovv, malgré sa construction, retombe à la fois sur Xapiterot et surTwiaf&at;.

— 2. 'AÇiwfcïrjv... |i xpvfftctv çdb; iuixitwv. Ici encore»en par­lant de lui au lieu de son lieras, le poète fait usage de cette louange délicate dont nous avons déjà remarqué un exempte (voyez A'c-méennes, I, 31, el notre note). — Thrasjclo* et Antias, ancêtres de Thééos.

— 3. Nixajoptat; Y*? &*ïlî — titpixi;. La ville de Prétos, c'est-à-dire Argos. H ne peut être évidemment question que d'Argos, et cependant on a eu des doutes, en remontant aux traditions mytho­logiques. Prétos revenant de Lycie se partagea avec son frère Acri-sios te royaume paternel; Prétos régna àTirynthe, Acrisios à Argos. Mais d'autres traditions permettent de croire que Prétos demeura, sinon tout à fait, du moins assez longtemps h Argos. — 'foirarpof v. Homère dit aussi : "A r*; Inzô&rtov. L'Argolide était renommée pour la beauté et l'excellence de ses pâturages. — Qikrflv*. Voyez Aé-méennes, IV, 83. — Remarquez la construction de cette phrase, qui commence par foo;, et finit par un nombre déterminé. ~K)iwya£«v 7r^>dv$for/. Voyeznotre note 4, page 44.

— h. 'Eniêav, verhe qui exprime parfaitement le retour*, de même que dçtxlftet, (IOVêïV, iiteîv, etc.

— 5. Pellène, ville d'Achaïe, commeSicyone. A Pellène, on don­nait des (issus de laine pour prix aux vainqueurs.

— 6. 'K&îiyyav, examinare, enumerare. — 7. Clitor et Tégée, deux villes d'Achaïe. Les jeux de Tégép

étaient probablement en l'honneur de Minerve ('A).£«î*, de Minerve *A>ia), et ceux de Clitor en l'honneur deCérèset Proserpine(K6?£ia). — 'f^Cfetot. Presque toutes le» villes d'Achaïe étaient bâties surdes hauteurs. Voyez Pausanias, Àchaïe, 25 et 26. — Aâxacov* Sur le monl Lycée, en Arcadie, se trouvait un autel en l'honneur de Jupiter (Olympiques, XIII, lui : Avxafai p«ii6;), et une enceinte consacrée k ce dieu, sur la même montagne était aussi un temple de Pan, et près de ce temple, un hippodrome oit se célébraient les jeux Ly­céens. Le prix était un trépied d'airain. — lia? di*;. Sous-entendez

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NOTES. £11

— 8, &rtxt...c%ini. Construisez: B9i*tv\x$ç%i(propo$ueruntut quœrerenlur) sùv îp jiw icrôâv G9SV« t« y.*^*

Page IÎ8. — 1. Pamphaès, l'un des ancêtres de Thééos. — 2. Kal pàv 0ec5/ni^tov Y^O;. Dissen : ÂC fidtm servant dri

ergaeos, quosjustoscognotentnt. — 3. Metafttt&îuvot 8* |vi»aÇ. Comparez Homère» Odyssée, XI,

300 et suivants. D'anciens interprètes se sont abusés en entendant que chacun des Tynda rides passait à §on tour un jour au del , un jourdans les souterrains deTiiérapné; le texte de Pindare ne dit point cela; et d'ailleurs, s'il en était ainsi, Jupiter n'aurait pas exaucé le vecu de Pollux, qui était de ne point se séparer de son frère Castor.

— 4. On appelait yvoXav tout endroit creux (ù xot).*; it£tj«; yûr* iov, Sophocle, Philoctète, 1031), et aussi tout endroit entouré d* murs et pouvant servir de cachette; c'est pourquoi dans Euripide, Andromaquet 109i, xfàm est synonyme de (bpaupjc. Ici, précédé de 6m xeOfe-n Yafaç, yfaXz ne peut avoir que le sens de &KOYCI*, tombeaux souterrains. — Thérapné, ville de Laconie, oii Castor et Pollux avaient un tombeau dans le temple d'Apollon, il existait aussi à Sparte un tombeau de Castor (Pansanias, III113,1). — Au vers suivant, d^mittâvTé;, comme le simple igovrec.

Page 140- — t. *A|içl povsîv no>; xotofet;* Rien de plus vague que le mot «e*;, irrité je ne sais pour quelle histoire de bœufs; les tra­ditions mythologiques qui concernent ce combat sont pourtant bien certaines. MaH Pindare n'a pas voulu les rapporter exactement, peut-être pour éviter de longs détails, ou plutôt dans la crainte de rabaisser h gloire de ses héros, s'il rappelait te vol de troupeaux qui avait causé la colère d'Idas. Les Dioscures et les tils d'Apharée avaient enlevé ensemble des troupeaux en Arcadie; le partage du butin avait été confié à Idas. Celuki, d'accord avec son frère, trompa les Dioscures, et emmena tout le bétail en Messénie. Les Dioscures les poursuivirent jusqu'en 5lessénie, et non seulement ils reprirent leur part, mais ils enlevèrent aussi les troupeaux d'Ida* et de Lyncée.Voyez Apollodore, III, 2, 3. Il est donc probable que les fils d'Apharée poursuivirent à leur tour les Dioscures jusqu'en Laconie, où se trouvait le tombeau d'Apharée, originaire de celte contrée; qu'arrivés là, Lyncée monta sur le Taygète pour découvrir Castor et Pollux, et les aperçut cachés dans le tronc d'un chêne; que les fds d'Apharée s'élancèrent con­tre eux, et que Idas tua Pollux. Ainsi se trouveraient d'accord toutes les parties du récit de Pindare. — Idas et Lyncée étaient tous deux fds d'Apharée, roi de Messénie, Voyez Pausanias, IV, 2.

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212 NOTES.

— ?. Afvi; Ivnxùiyti *,|uvov;. Castor et Pollai étaient-ils assis sur un tronc d'arbre, ou, pour se cacher! s*étaieiiMls enfoncés data le tronc d'un chêne creux? Le premier sens nous plairait davantage. Voici pourtant d'excellentes autorités pour le second : Pausanias, IV, % î Avpuv;» 3v£pti Hfvîi;»;, 6ro> mxâ, evwc 6& 6gàv# 6 ; x*t 8wt cxùiyj^n $**$&« Spvos. Et dans les vers Cj priées, cités par le scho* liasteet par Bowkh, on lit :

At^t&AuYxev; Taftyctov *po;cfoive *o«iv %<r/mivsG\ ntrsjAàï

TovroUSov Ilftoito;» xiy% é.qZ* xv&tio; f^; &j9o}.|iovïtv ïi<i> xot/r,; ôfui; ^pu\w £(iftt

— 3. "AY*V îltta, c'est-à-dire oTr4>rév, tin cf/jpt. Voyez Suidas, l'article £70X21?. — k. 'Atfyaroov a bien ici le sens actif, ils ne te firent pas recu­

ler, bien qu'on trouve dans Xénophon, Anabase, IV, l, I2,&vax<£-Çortc;, avec le sens moyen.

Page 142. — I. Xa>£*i ô* {{*;,,. ipiUTy xffscûvwv. Pour l'idée, compare! Olympiques, XI, 40 et 41. Pour la construction xofcftoc éptlefv, voyez ci-dessus, iers 20.

— 2. Afci; «cvftfwv. Il s'agit des souffrances de Pollux, et non de celles de Castor» comme on Ta quelquefois entendu,

— 3. <fr£).wv tatc^iivy. De même Euripide, Hélène, 28t : Tqtw

Page 144. — f. ©vatov, qui devrait se rapporter à Castor, se rap­porte cependant à ttu'ftia, comme plus haut, vers 17, àUlyarrtvt.

— 2. ,AK$Ww$*?tei. Sous-entendez ùin&. — 3. 'Ava 4' D.usev, pour £vé>v4t 3é. Jupiter est le sujet. Page 146. — I. *A« *cfvt*veïa XX&YX*** Vesta présidait aux prj-

taoées» où on ^(retenait en son donneur un feu perpétuel. 9a statue était ornée d'un sceptre.

— 2. 'EtaCfws, ses compagnons f c.-à-d, ses collègues » les autre* prytanes ou les sénateurs deTénédos.

— 3. Ténédos, petite lie de la mer Egée, sur la côte de la Troade. — 4. l l^txv feûv, parce que les prytanes honoraient Vesta au*

dessus de toutes les autres divinités. Page 118. ~ I. K*i Çcvfcv Ai*;... àv*6<y,t Iv tf/i*iÇoti;. Les Prytanes

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NOTES. 213

étaient nourris dans le Prjtanée, ainsi que les citoyen* qui avaient rendu de grands serrices; déplus» on y recevait les ambassadeurs et les étrangers de distinction. C'est ce qui explique gcvtov àib% ctAiviot;.

— 2. Té)^; ?6>?exdjir,vov. La magistrature des Prylancs durait douze mois. — *ATJ<5T<£ xpo2Cçf nulto dolore contristalo anima.

~ 3. EUstiç. Après avoir loué Arcésitas, père d'Aristagore, Pin* dare revient aux louanges d'Arîstagore lui-même.

— 4. Bvfttà p.£^v2c9o>... inwjsôîuvo;. L'idée de Pindare est celle-ci : Il est mortel; qu'il se souvienne qu'il ne peut pas s'élever plus haut. La première partie de l'idée est seule exprimée» on peut voir avec quelle force et quel éclat. Celte comparaison du corps avec un vêtement est employée souvent par les philosophes; on la rencontre fréquemment aussi chez les auteurs chrétiens.

— 5. Joignez vïxai U x^txttévuv. Comparez Pythique$f IV, 66. — Ilitpav, Yo)ez noire note b, page 52.

Page 154.— I. 'Rlnikt &xYr$faiçai * exspectationes parentium justo cunctantiores. 'fjs/w avec l'infinitif; de même Euripide, Ore$lef 25? ; ïyjfcw ce %ûsrè\ et Platon, Lysias : AiaxoA&owi <Jé

— 2. nevr^Êtr^â'fo tàv *lIpax)io; té8(i«v. Les jeux Olympiques, fondés par Hercule, se célébraient tous les cinq ans.

— 3- Olxttx %(ùi, laudes tidestinalœ, suœfuturœ, si tentasse t. Page 156. — t. S v[i&t)tîv |iàv tfy*fi% f,v, etc. Aristagore descendait

de Pisandre par son père, et de Mélanîppe par sa mère. Le poète dit Pisandre de Sparte, quoiqu'il fût d'AmycIée, parceqne cette dernière Tille 9 étant située au sud et tout près de Lacédémone, est considérée comme en faisant partie. Lors de l'invasion du Péloponèse par les Doriens» Pisandre p ssa ti'Amyclée à Ténédos arec une colonie d*Éo-liens. Ils s'embarquèrent en Autidef après avoir accueilli parmis eus un grand nombre de Thébains et de Béotiens, et entre autre les Hé* lanlppides» descendants du célèbre Mélanîppe, hérosThébain, que bteste Tydée dans la guerre Argïenne. c'est une femme issue de cette illustre famille qui devint la mère des Pisandrides, en épousant dans la Béotie Pisandre, auteur de cette race.

— 2. 'Apxafet 5' àfttai, et les vers suivants. Comparez pour l'idée le commencement de la sixième Néméenne, — *h^i^n9 pour àvt-çtforro, espèce d'aoriste d'habitude. — IIXo&cp Uwt protentu pari.

— 3. Tè b* 1% Au;, ex Jove vtro. Pour la pensée » comparez Olympiques, XII, 7, etThéognis, 585.

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2 f { HOTES.

Page 158. — i. 'En&uvuv, aiec le datif, aborder9 entreprendre. De même Platon, Phèdre : 'E^forniv t# ftwn&âisum.

— ?. 'Posi, c'est-à-dire le cours des événement*. — 3, *An;>o;îxtwv y iputuy ttvngti (iav(at. DUsen : QîM? assequi

non Itcet appetere9 ta vero magna <st insanta.

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INDEX DES FORMES DIALECTIQUES.

I.a plupart des formes indiquées el-dessous appartiennent aa dialecte dorka, quelques-unes Maternent aa dblecte loties ; d'autres sont usitée* dans tons les dialectes poétiques.

*A . *. *'A£frav àSitr;/ p. dfctav. aftmi . . . .aferAtt* àïofyÂw............. .iyafoî;. à^é/oça. . àxrpoça. àyiwata àyaicrjr,. Aytïto... .fyttto. àyx ivÊtf <?t. *.. àyxw7t*ît. &Y>*afci àviaiî;. dvlatatffiv . . . . . . ày/AÎai . ioeiai . . . . . ^tefci. d£e}$e£v . . .i2e>?£v. &&>$&6v , àîe)ç4v. 'Aty&rtov> . . . ftS^&nw. tâoeftfc . . . . tSrtirifc* iSvuaX ; ^vtu)^. « â v ....A&fe &&»*). detor,T*?;.............aW.r^aî;. dcd).6v àOXov. 4tt3e ç & . i t & t f t t . . . . . . . . . . . . . . . .d&tat. dcitft. {<rs. &xavte< £x9vt£{. •AWva . *AWïvn. 'A Gavais *A(bjv*Cf. *AMvat< /A^ivatc. *A&avaW/.. 'A^r.vaîwv. 'Atovocv • • /AOTîVWY, &(Xr,f«foiv « àMinttû;. d^upc. rfiwt. Ataxi&rv , . . Atauîwv. Atycidcv • . . . . . . . . . . . . AIYTJÔêV. cMaw • , . • .aMiy*. •Alta. ^tov. aUv ;.d*(. aUtfc . . . . . . . . . . . i t t é ç .

alvétov atvûv. a t a s t v i ; . . . . . . . . . . . . . , a t e a > ? , < ; . afr£u> «alt&. aly_H* *t/J^* aîyuativ. aty ur.tr.v, dxu* axjir,. ixottov àxrÀrrp. dbciuacv, f,xoo<7t. dt>£9sta àlifinz. à X o l i v . . . . . . . . . ,4>*Xnv. 4Xixtî. fjiixic* AXixfc .fjXtxfac. àXtoç , ip.io;. àXx* . . . .4Xxr,. Alxunv* . .'AhyJpiti. iULMORiv à».o!iftflv. &)yj% 4 ) . ^ . ifjùx S^tx. àjta; .êpîocc.. £{ioptc fco^te. i | i^avtSv . . . . . . . . . . i p i w x v r ô v * àjifoï.d&iv fr/ofoïàîr,*. àjtépvîixv ipfyxstûr/. 4ji4» (adj. ci subst.) fa<' Ajuti^x .fyiet dpfttftiv. ijiotCrjv., &{iffiR).£yre£ Avant w)ivre;. dpticv£v[ia .iyin-iVjyJX. àfiftvfwv àvaxvewv. iiucoltfv. £v4X0>£ïv. *A{M/x)a9ev , . 'Afivx)i;&tv. dE(lW€V. 4iiiwsv« {[t^aivc ». ,4vff*m. &(i?é£4vt6 .dvtç&avtô. &jiftxv).foftt$ àjAÇiXV/fo**. 4 v , . .otvdt

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216 INÛtlX

«V.. . . ..*èv. à va &*>£<>,.... &va3o)w. dvaYT^adhi ivr^^a^Oxu àvyfxa • ivifxiî. àviyjXGGWé . . . . . . . . . . . iviya-jav. &vCott0i .ovfct<. ivtoy&r. - .fywov. avocat;. avouât*. àvrttvw .àvatmw. 'AvtCa 'Avrîw. À4t va . . • • » . • • . . . • • . . • * . . àowVj. àttavivaid ; , .àîtfjvrçvato. a"04s; A^a^/^.

'Aicet^ù. lincfc^, &*e?avato. àftâ^vato. knMj%G%nhi\ . . v.àî«£i<î*yôai. dîcovoatdaavro;. .à^vc^mr^avro;. 4fO£€V .r^t* à f Y ^ ^ f î i - • * .ifYu>«($. àfîtav, ifEtwy. 4fTiy«'îai .àfrjYotxyae. ipûrrcuttaoY àjt<jïew.*îav. 'Aptarofivcv;. . . . . . 'A'pwt&fdtvw;. &ftLO&v. *,#ioÇov. &fti6?nç .dçfi&sa;. àçssjçaiGvt .ip^S^at*. iatepottdcY.......... .àtfUûonr,/. àr xat . . . . . . 4*wii' à^vxîav.. .^swtîv. dx*v . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .«yjV, dte . . . . . . . Jtxt on ^. àtînWcv fétà»cv« âftatoç ,4t /r , t^. ATgftttOt'f t fttfOWKÇ. a&àv .a03r|V. aMdtaavTa; atâr/sûmoî. aJWv av)r,v. a0r4 .ivrrç. aura (pronom) avcr,, *Af;o3ita 'AftaSftn* p i f o ^ r a . . . . . p i ^ ^ t r ^ . paivoiaa fhtvowtf. Pa*i>&i . . . . >.. (ktti>£(a. pa*A*C4 .pfcîtÏEÎ*. Baaatôatatv , Ba?*t3at<. £ t « t £ v . . . . . . . . . . . . . t . . .p*atr(v. fc«£v .fk$trÉv. tX&tv . . . . . . . . . . . . . tAif tpav . teaMov ; . . fkn0&v. , Î4tdtv& « . . . . *» . .» • * . . . .^pytxv ï j .

Pov)àv {JovW.v.

i*v- * fr* Y«pu<iifv . . t ï i f&iv. YapucAv Y^ûVWV. Y«Y*'« • — • Y€Tfr.8«-yiyaYtscçiv. Vivait. Y>efd^c; . . . . (fttçdpotç. Y^wjiav Yv^r,v.

Kana.. YW*4* :c(iov{oi<7t ..........Satjiovfot^.

Ai).ûv A&m. Mfoç tlrfiK* $A*j.m% . . iteyjiGt. fàp% #&S|b»;. Baji&trt< {TîJIW,;. àavàx/. . . . . . . . . . . À2vdrr,v, TÂ/tâVt. ., ««S^totç. Êspov..... , £rf4v. £fy«v , Etal*. & I V S 7 . . . ÎÊIVT,V. &ï?e . - • » . . . . ltt\\t SfxOYtac , êi^ovr-ït. ôeçtwîaîiv. . . . . . . . . •2*Çittr4for,v. £&9fC0fa{ .t,ttGKQTYtl. A î . . . . . . . . . .A t£ . 2t*YY£>)w** &arrflt)-û'j*a. ftttagt...... . . . . . . t t t ts tc . Sfî^uv.. &ëévat. étâMvri . . . . . . . . . . . . . . S c & a v a t . 2tx**.* .«. **{fxi;. &«)«cv... *.. UrXfy. imito &0<raî*. Soxiovra.. . . . . . . . . . . .Soxovvta. îoatv. &v5vai. ^i<r^lV. MfiJ&4* îv;^tjxov •îv^frlp.ov. Aw^ovaOîv . . . . . . . . .Âb^vr^dcv. i«..; ...w. tè% ; . . i « 4 . £6orv (a long ) lêrty. l&xt (a breO-. • • *. .l&yrav. Ivxjttééa dpcatcér,. Ï £ C K « C11C0Ê. i cp<Fa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . f on j . èfe&iA&ov i^téyyv, i6tV^0t;.............tôtXdâenK. idd.d'/tt ..Àbù&Mt. fxiti fxrjtc. lx^f€v... . . . i^fepe. r/Jttâv ./...*.iXaior/, i )wr/ , f)m% {l\&<rm)f

^3

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# ô t e ^ DKS FORMFS

p p f l ilsvxfoav O-fatt». I f t W f 'Ktâfaa Ëtoitox ^ T " ^ J «>i>fî*i€ i>f }.(!*;. p ! | l h f die. P P i f 'EUvoto *K)lvou. « & $ | *Ett*va "EU**. i p ^ I 'fctt^tov ./EMr.vtw.

f | M 1 Iptt • ijriîv. , ^*0:§ iy&ù&t hiéthù/s*.

tfâjp-w lySoftïi&rtït hi&MÙvrtt.

Ê f e v I ^>^£v *.êpîxOipav. i f e f c i fejuv, ljt|«%« rivai. | t?i# ?

IJMCX. « . . . • Epi»;. >e ,vç *|iK4Mî . , svfnawi. j j £ t i * ; . Kv5at*>; '£v&0oc.

f f ^M tîa^xiwv . . . - . . ê'frfxôv. g f e 4 ibufasz - iir&r/su MM* i 2fi?feftv 2$c?nvav. "-fjVV'ï - m e r *r * V afe^, ' • ÊÇtx&tev égix£*4rAv. ^g&l j êOVTWV.. . . . . .{vror/ . SîfeSlà' lopviv.* ...i'SJïrc*. "M?4£:''k il £*V3L%t. • • • • « • • • E7tr#Çe. « f t £ ? l iff*$pc?„... .imppv.*. ï | ^ f 2ictôx . . . . . . E^Sr,. ^ i 1 ^ f tKi&r* Ça lonu)... . . i%i&ràu. ^M$\ =*£6av {a bref; ini&r/sr*. Jifey f I«£T"Î EïïtEM Otl C*ft£tO.

MTiX f £«t£*<îôttsv»î éf^jôjuvo;. 4f>$tA k«ittt;ai4 . . . . . . . .CKipiga;. %t?^ 1 InivwÎM'îiv # . , &tvtx(4t;. ïSfcfe 1 !ôS*£ . . f#É? S. $ f & f | &tt>rn fcfr/tfc

I p i ^ -V?s. ^Ml I êjfoatî • cf>»*$.

/|>§S'| £<îOV. . . f / ï i v . "^#J Vrut t . . . . .fâv. 0 m MM... èYAô; ri 2*ttyj;.

^ I { W<P«V * • ,fj*av. * ^ / # | Ê«st4i ferai. mM-Ç\ **™ * tir

p£t f g fart vît*. feirixâta. fep^ wxita; .br&ttA. i i i *«*(«? e v , l ^ m^'ii &** cwr4 te »W *v .....E&^v. I^pf «i^fwi Wtflrti.

J * -.•Si*

DIALECTIQUES. 217

&Yf/rs*% evpfocvvT;. if iaîfî tv. < . . . A'fTjiUùWv. i^LlZXoi^U'é iî%TZl'AtlYtV. îf i(ot«x iftCw^a. 2fop{itt4s{; . - . . •<f4?]jir19st;. îy.ovti ...ï/VJC\. èw. CdV. Çxxôto'.o l%%w/y i*tys/M Zîfvf^v. Zijvô; * Ao;. ï^w; * Çw>i<. •I16xv . . . . / I IAsv . ifiWfYst — . . . evrcvf yov. &xr.tav. 6*rttr4v. Oa).a?<ya; 6a)di<n:<. 6flLrflM IWhflU ftftïsv i9î>4s. Oi^uv. ttOf/csi. f)tf 4^«C 0S£7.RV1K. eèjr/. iO&îatv* Oî'JfTavTO £9i96ftYT9, &r,xev. Ï9r4xï. &r4C£v£a ,/ &K6£<JSKV. OtysjtEv OVYêIV. fr/ativ Ovr/tiv. ô^wvjwtyivwv... .(^îvnr(ya7wv. te£4«. . / . i^€'}^. 'foûXxoY 'Iwixôv.

*lsRO>.vta; . . * . . » . , . .*lsno>.*jtr^. xr.êîî; ..xatft&x;. xiv>;. .xf/>y;. xa>.i^y.o xa).ijxov. xo>ïiwrï xa)/>0?t. x«»ixosiM4iVt xa/lix^iv.;. x i W i ' î t a . . . . . . . . . - .xaW.fro;. xa^tnavet xata^avîi. xifdt . . . . . . . . . *xi#rt. xifvï xf^vÇ. xxçyjtoivj. • .y.w/rfiXrsj. xaffiyv^t* xairiVv^tn. xata0s{uv . . .xatafeîvai. xataxy>}ac; *. .xitaxf«>î<tî. xita*xûfrft xatatf/#^>îa. xxxi&x... . . . . . . . . . . . . . .xiïtërt. XT/)M% XMfill&Q* xt....."...... * . , . . v . £ v . xeiva, XECVO; .,.«.éXEJVT:» éx^sv^. x£Xft[ii/a...... . . . . . .%tx^:ji>râ . xÙJtàUof............. .ïAitâiïr*. xùâtrfit ivjùâbwt. xtvtiv, XEvtiv.....xr/f,v, «vô*

10

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XVÏ<V# i«vtt«v. XV.1*Î . . . . . . . . . . . X'*VJ Ç. XOlvil^llt. - . .. . . . -, XWT^J^Lll. X'^ixv . , .xô; . iV xôut;? . , «.£cé;itÇe. x ' / j iv , . . . . . x m X'/ Vj V. . , , . . , -X'/fVf |V« X'/J>£$ X0)£$. X^lftz. . . . t , XJp#«. XfiïÇTXr. . . . . . . . . . . . fx^iut l'/ive/iii . |xfan?7e. XfïlTOJr/,..., Xfîi'JîWV. x^r.n&x . ...x£»tf$x. Kj-ôvïvx , k^v&g. XJVçîXWI . . . . . . . . . . . .x^vfïai;. xy>J>ïv ïXJVVï. xwxym; .xwr^'njî. xay<ii?xi; xu|ii4i;. XWU1TT* •*C)UÔ(il03V. ï i ïxv ).f0r4v. Aorotë? ArpMVj. ispvri Xfywt. )t0VT5W* } wwn. liicafiv hnijxâv. /înov ilixov. htivïvcv . . .&it£v£V2,

).*.$xvnv. . . . . . . îwwT;. |l3&XX«i?l .|ts)AXfttÇ. ^ïWxxf .(llXxxg. ^xvi«t nnvv«. p i f ^ i ; . . . . . V&fov a w w v fictÇo?. liitr^. € . . . . .uxVnjp . jtixf^îoxoi; ^r$yy/wAi* tt*Tf«ço).u. fUiT^o)^ »"X*«;.... • - . . ^ . ti*X*v»*..\ . . . ...|inx*vq. lisyaTo; I**)?»^-IttYxXxvoftx. (uyx>rAv^tx. M c î * w hUWrrr^ V*kr* ffr. \LÙzvn tutarjv. (icXiirspOcav. ji cyr.pOor/. |U>lV(UV.... . . . .(ul&cv. (iE|tviiifvo; ju^iiéva;. Ufjiv&riM )lVV#J*fau

îoyîowï • .>0Yw;. ?*TX* . • • . . . . . M m

l«vovn |U>w;t. JUTI^/ ».. . . . . . IUIOV. lity»»"'-. * • « Iji£|vjwr. Mv»iivr/#a; Mvr.$ioavvT,;. | irt?4«t;. . . . . . . (ivr^st;. uvaïtr.jx.. jivTiTTïfra. Mv.fri'. . . .Mv.wv, Mdfex , Mv>i7. liô)r/v . , . ...tttoXv*. IWyw «|U|Lf4v. |iv#v^xf^v . . . . . . . . . . V^wjnrffov. H*??3" .-..|WMnv. |Wf.«v . - puprôv. vxux iwv . . . . . . . . . . . . . . vx ie tâv . v i ioç . , , . ; • «froç, VWJIXXVT«V vxwixlvr/^. v«wtoU*vtei vttmoiaSvTct. vlxtat, oi^t. . . . . . . . . veaij, VIMC. VSVîXXYT» .vçwcigvTai. vçoxti'niv **wxuorr,v, v & v u . . . . . . . . . . Vï'WîI (vÉovrxt). veâwt vivr/iTt, VfrfOi , *t?pn. v(xs. >ixn-\tx&7?i. • • . • •. •. • v.xffrai vixian; » vtxipxç. vixaçopix • .vixrtfofix. vtxx^ôjo; v.xr.sô^. vtxv] , cvtxs. v < t f i / . . , w/î^v. vvâfewî ivijtçrw:. ÇxvW... Ç«v44 (xvOoxo^xv... Çxvtox jiwv. {ttvîw Scvtw. (•/YY^ ï ovyyovo;-(v/ivx ....Ç^r/r^va. iixèuri ej|àv. olvi^x; otiaiAK. Ot>wvx Oïvwv)}. o^x^ iv oîyf9i«ybr/. 6twx).xfo; ijiôxXr^o;. iwsut ...Svwz. Sxa An* à*yfx* » • • • - . . . . * • . vpY1*7* àfiii/ ic tw*/. Ofwtqf . . . . . 'O^yT» â^ix/ ..o^unv.

i V9X 73C ofo>7-xaa. TOf«<rt ixîva „ .. •. *0^jotfi»tWi. &jçov;# âGOV;. 0».vii;Ca., '0).v{iirix.

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DES FURVbS D U M C T I Q I K S . 21»

$y$x?« •# • • • • . . -t»ixfai;. ni^sv, o< . . . . . . . . . {nxfc , I nxfciv. m&4<TlV TUEÇÎ. ai)» isxXn-itx)xï»ïtfi, . . . . . . . . . . . . «xlauT;. ri)xw£v , , . », îxx>xi<j£. lli>;ov * , . . . .llnUw. içi;airo . . . . . . . nr.îxiw. ni?. . .* «a?*. r.xpxiiuSiv. . - • . , . . , .icxjxauoïj.

?;x£${uiita.., Ttx^xv.wjit. l ï ^ s v r . t w na^tativ.;*

CXpiftâttf , «X^fttttSvW. r.x?ï«$uvr. , • . . . , . . « « p a ^ s i é * . * K » « î .««»• r-irr^, WXTî?*;, , . - . . . . . . x x w ; . *sfavY*5ur# • • « |HTrvr&$*v* ns£&93t.,,,, *£?fê*at. miifflf.'m ynxifgfx%%, icsrôeiuv . ...Kêftuv,

Kîiçî*;, « l i a . . . . . ..lufox;. a « , ce)3?2t; . . .KtXira^-Itôs'x?».... « IUHVJ, l k t t i v x ; , . . IIe>ttévr(;, TCpiCS* K££l<{rXV. âffC}K:C, ÏXiJl'J^tV. icsvt«5>.«;... /• c rn i f tac ; . icEKtaréav. . . . . . . .mfc^up&isy. ïC£«xx£i:i£W. ttS£tti.£opettc.

T:I*//A\% . . . . . . . . . . . ( 1«ffîi?«;. *wc fcwe. KU!f*X> tttVTC. KÎTO* , Iff&ttHCV, ic) «?&*/. n)y,yar;,

*îiÇ« cul U» K/r#a*r*x« .. fr/xvr^tvra. i&vpsto dupait* Kv*ifcr/ . . . . .icvHtf;. %'fAnnv*. xvu. Kfeiy?? . . 1Kli.£YT4. *wvr/ , . . , , .xa^r//, T&Wp/FtTê . . . . . . . . . TtOiquQttçv. «0)ijAMO . . «7»)£$1VJ. «o):or/ m)iuy. «ott-* ..noMij. ï W î V î ^ ô J E *o / .v t f éXw. ff0>*4râv mluKvisv f p ov).

icôvrctQ . .nivxtv-K^r^yxv, ..4Iï£J4VGXY. t^fyïî . . .fo^bpc* Hwi5i«\X. . UVT£ICWV5. TCVîXÎv . . . , . . . . * . . . . , . . . .Wîî . iwxvj ; . . . . . . . . . . . . . . K W ; V * V ; . nQTtf^v *^;?ov#v* Hwmitifèr* Ih>vnatw. nfiyo;.. . .» i-?*YI"-is;afar. - ixyihx. nyjfâç'Miv....... «Kf^^ot;* K£$$ixf*4tx; iw$ir${x;. lï^fiTXv. , . . , . K?>}Tirr,vt IS WTX* . . . . . . . . . . . . . . .*$&&&. fCVXTXV * . . . • . . . XVXTTjV p

KvXitTf i r i ) .»; . iwXxv. nvtôv. f,ifr/A; fci V;-^Ç«j. tenî».

l^i £^*t;* àfiSîv ^£0, crJ. • «fl. o^ivav ..•îîa.nv.

aiSaptTCv • -., G\'4rê$ï7tp,

£*X£Tx; »* #• ,,)inifTré;. fflïrîîîV. .» ^•6TKEV?£. ariîsv, *••..........Urtifor/tx*. otx^x/ . • , , • •datijnsv. otx).iv«««fl-••••«•••«•• *txV-ïJV. cra^r/ ê-rrxU «wojixt arr.^^ait

ewj^sf/fcf «wiîfjwwî. owfxaïe ...» «y/ticr^c. i i '^xxvj^xv I^xxv>atôv. G%hmî /..fljtr/ja;. c /mev ...câxwe. *X0**; 'ï/^n-I"wx>4t?x £ftw/«&*v Tf •••• ; tM,t«*rç. TXV TïiV^TjV, av7T|V. t év îe . . . . - t t i r . ^ . t î î t i ^ ^C» TOVT1K. TXTOH«%W Tr|tO>(U'ti>. txvtx*/ .xav:r4v. t e | •. ai}. t£Xv , . . . . , . -.or; ' . xâc^m , . . . . « » > « ; . Ti^-^axinr/ TtfmpMtutt** Tc)ajt«vîi$a; Tc/xawv.àîr^

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220 l.\DF.\ DES rORIIES DIALECTIQUES.

v e ^ i v ^ t - * Teju>g<ït* T6<i;, T50V * $ ; , l ' i v .

t svvxvn. . • •» •. ,T£Xv*lî-tixTî - • • • - » . . . , taxte. v iu i « t ttXt£i^. « * W W$ir/Jî, t l V . . . . . » . *30î. t)i4M$io; * < ». ...T)r,9y;x*;, t ô . . . « ..T97T9. tôfc 50t.

TO». • . * • • . * ! » CÎ*<r$T4<«

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Page 228: Notes du mont Royal · poète loue Euthydème, oncle de Py théas, vainqueur aux jeux d'ëgine, Pythéas lui-même, Ménandre son précepteur, et Thém!$IIus,son oncle maternel
Page 229: Notes du mont Royal · poète loue Euthydème, oncle de Py théas, vainqueur aux jeux d'ëgine, Pythéas lui-même, Ménandre son précepteur, et Thém!$IIus,son oncle maternel

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