97
1. Notre mission et nos ambitions En notre qualité de banque cantonale à caractère universel, nous avons pour mission de contribuer au développement économique du canton de Vaud. Pour y parvenir, nous voulons renforcer notre capacité bénéficiaire et développer la valeur de notre entreprise à long terme en appliquant les principes d’une saine gestion, ainsi que par une croissance soutenue de nos activités, par la diversité de nos métiers, par la maîtrise des coûts et de nos risques. Dans ce cadre, nous voulons nous développer en nous ouvrant aux mar- chés extérieurs, en Suisse et à l’étranger, par nos propres moyens et par la recherche de synergies et d’alliances avec des partenaires financiers. Nous avons l’ambition de créer de la valeur pour nos clients, nos collabo- ratrices et collaborateurs et nos actionnaires. 2. Nos valeurs Nous sommes animés par la conviction que la réussite de notre mission et de nos ambitions repose sur les piliers suivants : la satisfaction des clients, la qualité et l’excellence de nos produits et services, la motivation de nos collaboratrices et collaborateurs, la valorisation de l’investissement de nos actionnaires et leur confiance, et le maintien de notre réputation de banque intègre et professionnelle. Nous nous sentons responsables envers chaque partenaire qui contribue à nos objectifs de réussite. – Nous nous sentons responsables, en premier lieu, envers nos clients. Tous nos efforts convergent à répondre à leurs besoins dans un souci constant de qualité. Nous privilégions une relation personnalisée, fondée sur la confiance, l’intégrité, la transparence et le respect mutuel. Nous offrons des produits de valeur et des services compétents et fiables. Confidentialité et sécurité caractérisent nos prestations. Tout comme nos partenaires, nous respectons nos engagements. Nous nous sentons responsables envers nos collaboratrices et nos collaborateurs car ils représentent une richesse essentielle pour garantir la pérennité de notre entreprise. Nous créons un cadre propice à l’exercice de leurs activités, à leur épanouissement et à leur développement person- nel et professionnel en promouvant l’autonomie, le sens des responsabili- tés et l’esprit d’entreprise. Nous pratiquons une politique de rémunération équitable et tenant compte de la contribution de chacun(e) à la réalisation de nos objectifs. Nous soignons la qualité de nos prestations sociales. Nous encourageons la formation permanente et maintenons un climat de confiance et de loyauté réciproque en vouant un soin particulier à la com- munication et en veillant au respect de chacun. – Nous nous sentons responsables envers nos actionnaires privés et publics. Nous nous faisons un devoir de valoriser leur investissement. Nous cultivons une politique d’information claire et vraie à leur égard et veillons à l’égalité de traitement entre eux, tout en respectant le rôle par- ticulier que joue notre actionnaire public de référence. – Nous nous sentons responsables envers la société civile dans laquelle nous opérons. Nous nous engageons, en tant qu’entreprise, à nous comporter en bon citoyen. Nos activités sont empreintes de la conscience que nous avons de nos responsabilités économiques, sociales, publiques et écologiques. En tant qu’entreprise, nous participons active- ment à la vie culturelle et sociale de la communauté. – Nous nous sentons responsables envers les autres acteurs du marché. Nous voulons contribuer à préserver et à favoriser le bon fonc- tionnement et la réputation des marchés sur lesquels nous intervenons, en particulier de la place financière suisse. Nous fondons notre action sur les principes de l’économie de marché, de la libre entreprise et d’une concur- rence saine et loyale. – Nous nous sentons responsables de notre réputation d’intégrité qui constitue un atout fondamental à préserver et à affirmer. Nous vou- lons faire preuve d’un comportement professionnel et éthique aussi bien dans l’accomplissement de notre mission et de nos ambitions que dans nos rapports internes et externes. Nous nous engageons à respecter les lois ainsi que les règles déontologiques de notre métier. Nous voulons soi- gner et renforcer notre image par une communication ouverte et active. Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous voulons réaliser en tant qu’entreprise ainsi que les valeurs que nous privilégions dans nos rapports avec nos partenaires externes et internes et qui forgent notre identité de Groupe BCV. CHARTE BCV

Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

1. Notre mission et nos ambitions

En notre qualité de banque cantonale à caractère universel, nous avons

pour mission de contribuer au développement économique du canton

de Vaud.

Pour y parvenir, nous voulons renforcer notre capacité bénéficiaire et

développer la valeur de notre entreprise à long terme en appliquant les

principes d’une saine gestion, ainsi que par une croissance soutenue de

nos activités, par la diversité de nos métiers, par la maîtrise des coûts et

de nos risques.

Dans ce cadre, nous voulons nous développer en nous ouvrant aux mar-

chés extérieurs, en Suisse et à l’étranger, par nos propres moyens et par

la recherche de synergies et d’alliances avec des partenaires financiers.

Nous avons l’ambition de créer de la valeur pour nos clients, nos collabo-

ratrices et collaborateurs et nos actionnaires.

2. Nos valeurs

Nous sommes animés par la conviction que la réussite de notre mission et

de nos ambitions repose sur les piliers suivants : la satisfaction des clients,

la qualité et l’excellence de nos produits et services, la motivation de nos

collaboratrices et collaborateurs, la valorisation de l’investissement de nos

actionnaires et leur confiance, et le maintien de notre réputation de

banque intègre et professionnelle.

Nous nous sentons responsables envers chaque partenaire qui contribue à

nos objectifs de réussite.

– Nous nous sentons responsables, en premier lieu, envers nos

clients. Tous nos efforts convergent à répondre à leurs besoins dans un

souci constant de qualité. Nous privilégions une relation personnalisée,

fondée sur la confiance, l’intégrité, la transparence et le respect mutuel.

Nous offrons des produits de valeur et des services compétents et fiables.

Confidentialité et sécurité caractérisent nos prestations. Tout comme nos

partenaires, nous respectons nos engagements.

– Nous nous sentons responsables envers nos collaboratrices et nos

collaborateurs car ils représentent une richesse essentielle pour garantir

la pérennité de notre entreprise. Nous créons un cadre propice à l’exercice

de leurs activités, à leur épanouissement et à leur développement person-

nel et professionnel en promouvant l’autonomie, le sens des responsabili-

tés et l’esprit d’entreprise. Nous pratiquons une politique de rémunération

équitable et tenant compte de la contribution de chacun(e) à la réalisation

de nos objectifs. Nous soignons la qualité de nos prestations sociales.

Nous encourageons la formation permanente et maintenons un climat de

confiance et de loyauté réciproque en vouant un soin particulier à la com-

munication et en veillant au respect de chacun.

– Nous nous sentons responsables envers nos actionnaires privés

et publics. Nous nous faisons un devoir de valoriser leur investissement.

Nous cultivons une politique d’information claire et vraie à leur égard et

veillons à l’égalité de traitement entre eux, tout en respectant le rôle par-

ticulier que joue notre actionnaire public de référence.

– Nous nous sentons responsables envers la société civile dans

laquelle nous opérons. Nous nous engageons, en tant qu’entreprise, à

nous comporter en bon citoyen. Nos activités sont empreintes de la

conscience que nous avons de nos responsabilités économiques, sociales,

publiques et écologiques. En tant qu’entreprise, nous participons active-

ment à la vie culturelle et sociale de la communauté.

– Nous nous sentons responsables envers les autres acteurs du

marché. Nous voulons contribuer à préserver et à favoriser le bon fonc-

tionnement et la réputation des marchés sur lesquels nous intervenons, en

particulier de la place financière suisse. Nous fondons notre action sur les

principes de l’économie de marché, de la libre entreprise et d’une concur-

rence saine et loyale.

– Nous nous sentons responsables de notre réputation d’intégrité

qui constitue un atout fondamental à préserver et à affirmer. Nous vou-

lons faire preuve d’un comportement professionnel et éthique aussi bien

dans l’accomplissement de notre mission et de nos ambitions que dans

nos rapports internes et externes. Nous nous engageons à respecter les

lois ainsi que les règles déontologiques de notre métier. Nous voulons soi-

gner et renforcer notre image par une communication ouverte et active.

Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous voulons

réaliser en tant qu’entreprise ainsi que les valeurs que nous privilégions

dans nos rapports avec nos partenaires externes et internes et qui

forgent notre identité de Groupe BCV.

C H A R T E B C V

Page 2: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N B R E F

D É P Ô T S T I T R E S D U G R O U P E(en milliards de francs)

B I L A N C O N S O L I D É / A C T I F(en milliards de francs)

R É S U L T A T C O N S O L I D É(en millions de francs)

É V O L U T I O N B O U R S I È R E(Indice décembre 2000=100)

B I L A N C O N S O L I D É / P A S S I F(en milliards de francs)

1997 1998 1999 2000 2001

BCV

Gérifonds

Groupe Ecofi

Banque Piguet +Banque Galland

60

50

40

30

20

10

01997 1998 1999 2001

40

35

30

25

20

15

10

5

0 Cpt. régul. + autres actifs

Immobilisations corp.

Titres/Immob. fin./Particip.

Créances hypothécaires

Créances s/clientèle

Créances s/banques

Liquidités

2000

1997 1998 1999 2000 2001

40

35

30

25

20

15

10

5

0 Fonds propres

Corr. valeurs + provisions

Cpt. rég. + autres passifs

Emprunts à long terme

Obligations de caisse

Dépôts clientèle

Engagements banque

1997 1998 1999 2000

Total des produits

Bénéfice brut

900

800

1000

700

600

500

400

300

200

100

02001

J F M A M J J A S O N Di2001

D2000i

Action BCVIndice actions bancaires

120

110

100

90

80

70

60

50

40

S T R U C T U R E D E S R E V E N U S(en milliards de francs)

Autres résultats

Opérations d'intérêts

Opérations de négoce

Opérations de commissions

51,9 %

35,3 %

–2,2 %

15,0 %

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %

–10 %

Page 3: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N B R E F

Bilan (en millions de francs)

Total du bilan

Avances à la clientèle

Dépôts de la clientèle et emprunts

Fonds propres

Résultats

Revenus d’intérêts

Commissions

Résultat de négoce

Autres résultats ordinaires

Total des produits

Charges d’exploitation

Bénéfice brut

Amortissements

Correctifs de valeurs, provisions et pertes

Bénéfice/Perte du Groupe

Dépôts titres

Effectif total (en unités de travail à plein temps)

Ratios (en %)

Fonds propres/Total du bilan

Ratios de fonds propres BRI: Tier 1

Tier 2

Bénéfice brut/Fonds propres moyens

Charges*/Produits

Bénéfice brut par employé (en francs)

Données par action (en francs)

Fonds propres

Bénéfice brut

Bénéfice net

Dividende

Données boursières

Cours extrêmes (ajustés, en francs) – plus haut

– plus bas

Capitalisation boursière (en millions de francs, au 31.12.)

Nombre d’actions (en milliers)

*amortissement compris

1997

33 120

24 757

25 416

2 103

328

183

141

63

715

398

317

83

91

103

31 044

2 116

6,3

9,5

12,2

15,5

67

132 273

630

95.09

31.01

17.50

481

320

1 664

3 334

1998

33 091

24 599

24 620

2 249

334

218

119

68

739

406

333

83

97

107

43 149

2 218

6,7

9,9

12,6

15,3

66

133 034

622

99.35

32.07

17.50

704

357

1 565

3 350

1999

34 978

25 678

26 244

2 627

367

276

160

71

874

451

423

94

187

152

55 476

2 178

7,5

10,1

12,4

17,4

62

194 139

559

89.97

32.28

17.50

502

412

2 359

4 700

2001

36 104

25 985

27 499

1 499

436

297

–18

125

840

510

330

101

1 226

–381

49 145

2 393

4,2

6,4

8,7

15,8

72

137 789

318

69.92

575

228

1 320

4 716

2000

37 963

26 038

27 700

2 664

413

331

89

145

978

505

474

97

220

166

56 601

2 243

7,0

10,1

11,9

17,9

62

211 184

565

100.45

35.12

17.50

632

465

2 641

4 716

C H I F F R E S C L É S D U G R O U P E B C V

Page 4: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Message présidentiel 2

La BCV, banque à réseau 6

La BCV, banque privée 10

La BCV, banque d’affaires 14

La BCV, acteur des marchés financiers 18

La collection BCV-ART 22

Activités et comptes de l’exercice 2001 du Groupe BCV 31

Activités des Divisions et filiales 32

Changement de la méthode de détermination des besoins de provisions 44

Commentaires des comptes consolidés 2001 50

Comptes consolidés du Groupe 55

Annexe aux comptes consolidés 59

Rapport du réviseur des comptes consolidés 76

Comptes de la maison mère 77

Propositions du Conseil d’administration 84

Rapport de l’organe de révision 85

Organes supérieurs, organigrammes, réseau 86

S O M M A I R E

Page 5: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

2 M E S S A G E P R É S I D E N T I E L

«La nécessité d’améliorer defaçon substantielle la qualitédes actifs est considéréecomme le défi majeur de laBCV. Le renforcement accé-léré des provisions, auquel laBanque a décidé de procéder,est donc jugé positivement.»

Message présidentiel

Page 6: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Pierre FischerPrésident de la Direction générale

Gilbert DuchoudPrésident du Conseil d’administration

En substance, c’est ainsi que la société internationale

Standard & Poor’s, qui a maintenu inchangé le rating

attribué à la BCV, a commenté l’augmentation massive

de la couverture des risques sur débiteurs annoncée

par la Banque le 18 décembre 2001. Emanant d’une

institution qui connaît particulièrement bien la Banque

pour l’avoir examinée en profondeur avant d’établir

son premier rating en mars 2001, cette appréciation

prend toute sa valeur. Dégagée des aspects émotion-

nels qui ont parfois entraîné le débat loin de la réalité

des faits, elle démontre que la Banque sort renforcée

de l’opération, compte tenu notamment de l’augmen-

tation de capital, et que ses perspectives aussi bien que

sa capacité bénéficiaire sont intactes.

M E S S A G E P R É S I D E N T I E L 3

Page 7: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

M E S S A G E P R É S I D E N T I E L4

C’est là que, pour nous, se situe l’essentiel.

Le changement de la méthode de déter-

mination des besoins de provisions a eu

certes un impact lourd sur le résultat de

l’exercice 2001 et sur l’état de nos fonds pro-

pres, comme sur le cours du titre BCV à la

Bourse. Mais il ne met pas en cause les fon-

dements de l’entreprise. Sur ce plan, plu-

sieurs éléments méritent d’être soulignés :

En premier lieu, l’audit spécial effectué

l’automne dernier a prouvé que les procédu-

res internes d’identification et d’évaluation

des risques sur débiteurs sont efficaces. Ce

n’est donc pas le montant global des risques

qui a été remis en question, mais unique-

ment le mode de calcul des provisions néces-

saires pour le couvrir. La situation aurait été

beaucoup plus embarrassante si l’audit avait

fait apparaître des risques non répertoriés,

non seulement en raison des conséquences

financières qu’aurait eu un tel constat, mais

aussi parce que celui-ci aurait suscité des

doutes quant à notre capacité de gérer nos

affaires de crédit.

En matière de fonds propres, la Banque ne

dispose évidemment plus de la marge confor-

table qui était la sienne les années précé-

dentes et elle devra faire appel, en 2002, à

l’Etat et aux investisseurs privés pour les aug-

menter de quelque 600 millions de francs.

L’effort qui leur est demandé est important.

Les performances passées de la Banque

doivent toutefois les rassurer sur la renta-

bilité future de cet investissement. La BCV

n’a-t-elle pas été en mesure, depuis 1996,

d’assumer seule des pertes effectives et

potentielles sur son portefeuille de crédits

pour plus de 3 milliards de francs, contri-

buant ainsi à modérer l’impact de la crise sur

l’économie vaudoise? Pour y parvenir, elle a

dû, en six ans, se développer, diversifier ses

activités, améliorer sa rentabilité et son effi-

cacité, consolider sa position sur le marché

vaudois et la renforcer sur les marchés suisse

et internationaux.

Sur le plan opérationnel, l’exercice 2001 a

montré que la Banque continue à progresser

dans l’élargissement de ses activités et des

revenus qui en découlent. La marge d’inté-

rêts sur les opérations figurant au bilan a

poursuivi sa progression et le produit des

commissions, ainsi que celui des affaires de

négoce sur devises et produits dérivés, n’ont

fléchi que modérément dans un environne-

ment particulièrement difficile. Cette évolu-

tion, jointe à la stabilisation des charges

d’exploitation, a permis, malgré les moins-

values subies sur les portefeuilles de titres,

d’obtenir un résultat brut conforme à la ten-

dance générale observée dans les banques

de type universel. En outre, les principales

Page 8: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

M E S S A G E P R É S I D E N T I E L 5

filiales ont apporté une contribution positive,

bien qu’inférieure à celle de l’année précé-

dente, aux résultats du Groupe.

Enfin, il faut souligner la remarquable unité

qui a régné dans la Banque dans les semai-

nes difficiles que celle-ci a traversées à la fin

de l’année 2001. A tous les niveaux, les col-

laboratrices et les collaborateurs ont fait

front, ne se sont pas laissés déstabiliser, se

sont attachés sans relâche à expliquer la

situation et à rassurer tous nos partenaires.

Cela témoigne d’une culture d’entreprise

forte et d’une confiance dans l’avenir de la

Banque, qui est le fruit de tout le travail

accompli depuis des années. A l’extérieur

aussi, la Banque a bénéficié d’un large sou-

tien tant des milieux politiques que de la

clientèle, qui lui est restée fidèle.

Il reste encore à renforcer son image dans les

marchés financiers et auprès des investis-

seurs. C’est un impératif immédiat pour

assurer le succès de l’augmentation de capi-

tal. Dans une perspective à long terme, cette

nécessité est encore plus forte. La Banque a

besoin des marchés pour assurer son refinan-

cement. Elle a besoin d’actionnaires qui

croient en sa capacité de trouver un juste

équilibre entre les contraintes de sa mission

et les chances que lui offrent son ouverture

et sa diversification.

Consolider la confiance exige de notre part

une transparence accrue et une gestion

encore plus rigoureuse. Nous entendons agir

dans ce sens afin de démontrer que l’épisode

douloureux de la fin de 2001 n’entame en

rien les perspectives de l’entreprise, qui

restera un maillon essentiel de l’économie

vaudoise et un acteur important du marché

bancaire suisse.

Lausanne, mars 2002

Gilbert Duchoud Pierre Fischer

Président du Conseil Président de la

d’administration Direction générale

Page 9: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

6

La BCV, banque à réseau

A l’écoute des PME et des

habitants du canton, nous

cherchons à personnaliser

davantage la relation que

nous entretenons avec eux,

quel que soit le canal par

lequel ils traitent avec nous.

Page 10: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E À R É S E A U 7

Pour écouter ses clients, être attentif à leurs besoins et

pouvoir y répondre avec une gamme de prestations adaptées

à leurs projets, il faut être proche d’eux. C’est la vocation

de la BCV, banque universelle au service des personnes et

entreprises établies dans le canton. Elle s’exprime dans une

stratégie plurielle en termes de canaux de distribution, qui

s’articule en quatre volets : les points de vente, répartis sur

73 sites, qui favorisent le contact et le conseil personnalisés ;

les automates bancaires (140 installations) qui permettent de

disposer de liquidités partout dans le canton sans contrainte

horaire ; la plate-forme téléphonique, qui facilite la vie

de très nombreux clients en leur permettant de régler

leurs affaires par une simple communication vocale; le site

BCV-net, dont le développement s’est poursuivi dans le sens

d’un enrichissement des fonctionnalités et d’une convivialité

toujours meilleure.

Armand Desarzens, sans titre, 1977, encre de Chine sur papier, 48,5 x 38,5 cm

Page 11: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E À R É S E A U8

Au service des entreprises vaudoises

Depuis plusieurs années, l’approche globale de la

clientèle est une démarche qui porte ses fruits dans les

relations avec les entreprises. Ainsi, parallèlement aux

crédits qu’elle leur a accordés en 2001, la BCV a bénéfi-

cié de leur part d’un apport non négligeable de fonds

passifs. Les services proposés aux entreprises vaudoises

dépassent largement les questions de financement et le

développement qualitatif des prestations du trafic des

paiements : ils leur permettent de concentrer l’ensemble

de leurs affaires bancaires et de bénéficier ainsi des

conditions les plus favorables possibles.

Ces relations de proximité s’étendent aussi à la gestion

de leur trésorerie, aux décisions de placement, par

exemple dans le contexte de la caisse de pensions,

comme aux conseils dont les responsables d’entreprise

ont besoin dans la gestion de leur patrimoine. Dans ce

contexte, une campagne de publicité jouant sur l’image

de deux frères jumeaux a permis de souligner le sens du

dialogue et l’esprit d’ouverture de la BCV envers ses

clients. Dans un autre registre, et pour mieux répondre

aux besoins de la clientèle, la Banque procède à une

adaptation du compte trésorerie entreprise, et offre

désormais un nouveau type de prêt hypothécaire, dont

bénéficie évidemment aussi la clientèle individuelle.

Son avantage est de lisser le risque de taux de manière

simple et transparente, par une répartition du crédit

en trois tranches de un, trois et cinq ans d’échéance.

Moduler le coût du risque

Pour remplir au mieux sa mission au service du dévelop-

pement économique du canton, la BCV doit aussi avoir

les moyens d’assumer les risques inhérents aux crédits

qu’elle accorde. Dans ce but, elle développe actuelle-

ment l’idée d’une facturation plus précise du coût

des risques de crédit. Le projet en cours permettra de

mieux cerner les risques individuels des clients et d’en

moduler les coûts. L’objectif est d’arriver à facturer à

chaque client un coût du risque aussi équitable que pos-

sible, c’est-à-dire conforme au risque effectif encouru

sur les crédits qui lui sont octroyés. La position concur-

rentielle de la BCV en tant que bailleur de fonds s’en

trouvera améliorée.

Des points de vente près de chez vous

Le réseau de points de vente reste le canal privilégié de

la proximité relationnelle. En 2001, la BCV est donc allée

de l’avant dans sa volonté d’être présente là où ses

clients ont besoin d’elle et d’être attentive à l’évolution

de leur comportement. Elle a ainsi adapté cinq points de

vente à leurs exigences qualitatives et ouvert un shop

bancaire à Signy, au nord de la ville de Nyon. Cette der-

nière implantation, située dans un centre commercial

et appliquant des horaires conformes à ceux des

détaillants, permet de rencontrer les clients dans le

contexte de leurs loisirs, donc dans un climat très convivial.

Page 12: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 9

Un coup de fil, c’est si facile

La plate-forme téléphonique de la banque a été déve-

loppée afin de centraliser l’ensemble des contacts utili-

sant ce canal, cibler les appels, rationaliser les temps de

réponse et préparer le suivi des relations. Le téléphone

est un moyen que notre clientèle privilégie toujours

davantage pour s’informer, recourir à des prestations et

prendre des rendez-vous avec nos conseillers. Dans ce

sens, la plate-forme téléphonique a un impact très favo-

rable sur le travail de ces derniers dans les points de

vente. Ils peuvent désormais mieux se consacrer à la

relation personnelle et au conseil à la clientèle.

Internet déploie ses facettes

Depuis septembre 1999, la BCV a signé chaque mois

plus de mille nouveaux contrats BCV-net. A la fin de

l’année écoulée, plus de 40000 contrats avaient été

conclus, essentiellement avec la clientèle des entrepri-

ses. Il n’empêche que près du tiers du trafic des paie-

ments avec nos clients particuliers passe par le réseau

BCV-net. Ce dernier a pourtant encore un potentiel de

développement important pour resserrer les liens avec

les clients. Grâce à des offres bien ciblées, adaptées à

leurs besoins spécifiques, ce canal de distribution peut

en effet être utilisé plus efficacement pour accroître la

valeur ajoutée des prestations.

Dans cette perspective, en 2001, l’ergonomie du site

internet de la BCV a été rendue plus conviviale, les fonc-

tions transactionnelles ont été enrichies et la navigation

sur le site a été considérablement simplifiée. Par ailleurs,

le développement de ce canal de distribution passe par

un remodelage complet du site, qui sera mené à bien

ces prochains mois dans le sens d’une simplification des

processus. Il s’agit, à terme, d’inciter notre clientèle à

effectuer un nombre maximum d’opérations par internet.

Demain, une relation encore plus globale

Pour la BCV, demain sera fait d’une relation globale

avec ses clients. Placer la qualité et la proximité de ce

lien au centre d’une réflexion sur la cohérence des

réseaux de distribution est donc une priorité. A l’ensei-

gne de «La Banque de vos projets», la BCV a déjà

entamé une démarche visant à privilégier l’adéquation

de ses produits et services aux différentes phases de la

vie de ses clients. L’augmentation de la valeur ajoutée

de nos prestations passe maintenant aussi par le déve-

loppement, pour la clientèle des particuliers, d’une offre

complète de prestations orientées sur la planification

des besoins financiers.

Page 13: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E P R I V É E10

Adapter la stratégie de place-ment et l’offre de prestationsau profil de chaque client,privé ou institutionnel : c’estle souci permanent des spé-cialistes de la BCV.

La BCV, banque pr ivée

Page 14: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 11

La BCV est un des dix acteurs bancaires les plus importants

sur le marché suisse de la gestion de patrimoines privés et

institutionnels. Sa stratégie de croissance dans ce domaine

s’appuie, au niveau national et international, sur le renfor-

cement de ses positions actuelles et sur le développement

harmonieux des forces réunies dans ses sociétés affiliées.

En 2001, l’environnement boursier difficile n’a pas empêché

la Banque de tirer efficacement parti de ses compétences

humaines et techniques dans les métiers de la gestion de

fortune pour satisfaire encore mieux les besoins individuels

de ses clients et pour consolider ses positions.

Edouard Chapallaz, vase, non daté, grès émaillé rouge, 42 x 35 cm

Page 15: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E P R I V É E12

BCV Private Banking, une marque qui s’affirme

En 2001, la promotion de la marque BCV Private

Banking a été poursuivie dans le canton. Elle s’est

notamment concrétisée par une campagne publicitaire

dont les affiches ont mis en avant le savoir-faire et la

compétence de la Banque dans les métiers de la gestion

de fortune privée. Ces campagnes ont souligné l’accent

que nos conseillers spécialisés mettent sur la personnali-

sation de la relation avec leurs clients. Leur sens de

l’écoute a été primordial l’an passé pour renforcer cette

proximité. Nous avons ainsi pu atténuer les effets de la

tourmente boursière et la BCV a enregistré une progres-

sion sensible des apports de fonds de sa clientèle. Cette

évolution souligne la pertinence de la stratégie visant à

imposer la marque BCV Private Banking, dont la

notoriété se renforce dans le canton. Elle prouve aussi le

succès de la gamme de ses produits et services.

La clientèle a particulièrement apprécié le concept

SMARTPLAYER introduit en 2001 pour tenir compte de

l’extension constante de la gamme des produits spéci-

fiques à la gestion de fortune. Cette formule permet de

dynamiser le résultat des portefeuilles en complétant la

sélection traditionnelle des véhicules de placement BCV

par d’autres instruments financiers performants. En

outre, le renforcement de l’image de la Banque dans la

gestion de patrimoines privés a eu des effets positifs en

stimulant la collaboration avec les spécialistes de la ges-

tion institutionnelle ou des marchés de la clientèle des

particuliers et des entreprises. Enfin, une étroite collabo-

ration avec le département e-Services de la Banque a

débouché sur la création et le lancement du site internet

BCV Private Banking (www.bcvpb.ch). Ce nouveau canal

de distribution permet d’offrir à la clientèle un autre

moyen d’entrer en relation avec la Banque, dont les

fonctionnalités correspondent au mieux à ses besoins.

L’approche professionnelle de BCV Asset

Management

Dans le canton de Vaud, la BCV occupe une place pré-

pondérante sur le marché de la gestion institutionnelle.

Son expertise et les services complets en gestion et en

administration de patrimoines qu’elle assure aux institu-

tions de prévoyance du 2e pilier et aux clients profes-

sionnels sont reconnus et appréciés bien au-delà des

frontières cantonales.

En 2001, la création du département BCV Asset Mana-

gement a été le fruit d’une décision stratégique majeure

pour rester en phase avec l’évolution d’un marché spé-

cialisé très compétitif. En concentrant ses forces de ges-

tion dans ce département, l’objectif de la BCV est dou-

ble. D’une part, elle veut doper la valeur ajoutée de ses

services dans la gestion tant institutionnelle que privée.

D’autre part, elle entend renforcer sa position d’acteur

significatif dans ce domaine d’activité, tout en mainte-

nant la qualité de la relation entre le client et son

conseiller. Le professionnalisme et la proximité sont des

éléments prioritaires sur lesquels BCV Asset Manage-

ment veut capitaliser pour consolider les liens de la

Banque avec sa clientèle.

Page 16: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E P R I V É E 13

C’est dans cet esprit que s’inscrit aussi la création du

département Financial Planning. Pour la clientèle privée

et institutionnelle, les spécialistes de ce département

ont comme objectif de développer l’activité de conseil

patrimonial. Cette planification financière tend vers une

gestion cohérente de l’ensemble des avoirs et engage-

ments d’un client, en tenant compte à la fois des

aspects légaux, fiscaux, de prévoyance, d’organisation

successorale et de financement.

Enfin, le souci constant d’une relation de proximité

passe aussi par le renforcement des activités de banque

dépositaire. En 2001, un produit spécifique de global

custody a ainsi été mis en place au sein de la Division

logistique pour optimiser la gestion et l’administration

des titres de la clientèle. Outre la valeur ajoutée qu’elle

apporte, notamment dans une meilleure vision consoli-

dée des avoirs, cette prestation de services permettra

aussi de développer l’activité de prêts de titres (securities

lending), qui permet au client de mieux rentabiliser son

dépôt.

Le développement harmonieux des activités

du Groupe

Un élément essentiel de la stratégie de la BCV dans la

gestion de patrimoines réside dans le développement

harmonieux de ses activités au niveau du Groupe. Dans

ce domaine, l’année 2001 a été marquée par une

volonté de renforcer les synergies entre la Banque et ses

filiales, en Suisse et à l’étranger. Dans ce contexte, la

réflexion s’oriente sur l’optimisation de la relation avec

la clientèle, sur l’identification de ses besoins et sur le

développement des produits et services qui doivent y

être adaptés. Présente hors des frontières cantonales et

suisses dans les métiers de la gestion de fortune pour

pouvoir diversifier ses sources de revenus, la BCV

entend donc, à l’avenir, stimuler au maximum les colla-

borations avec ses filiales et développer dans ce

domaine un véritable esprit de groupe.

Page 17: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S14

La BCV, banque d’affaires

Dans des métiers très spéciali-sés, la BCV renforce en perma-nence ses avantages compétitifs.En développant ses relationsprofessionnelles hors du canton,elle accumule une expérienceessentielle qu’elle peut mettreau service des entreprises vau-doises, répondant ainsi auximpératifs de sa mission.

Page 18: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S 15

Les activités de banque d’affaires ont évolué de façon très

satisfaisante en 2001. Les efforts et les investissements four-

nis les années précédentes ont porté leurs fruits. Ce résultat

s’exprime par une augmentation sensible des revenus

qu’ils ont générés. Cela est dû notamment à l’essor des

activités de financement du négoce international et des

transactions financières avec de grandes entreprises. Dans

les années à venir, la banque d’affaires entend poursuivre le

développement du financement du négoce, qui est un axe

stratégique de la BCV. Elle travaillera aussi à renforcer les

synergies entre les activités de conseil (corporate finance) et

d’ingénierie financière au service des entreprises.

Robert Ireland, sans titre, 2001, technique mixte sur toile, 100 x 135 cm

Page 19: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S16

Vent en poupe dans le négoce international

Le financement du négoce international est un domaine

dans lequel notre établissement dispose maintenant,

grâce à ses performances et à son expertise, d’une répu-

tation solidement établie. En 2001, nous avons pu pro-

fiter à la fois de la qualité de nos gestionnaires spéciali-

sés, de la souplesse et de la rapidité d’action de notre

système décisionnel, et de notre proximité par rapport à

la clientèle pour renforcer nos positions dans les sec-

teurs de l’agroalimentaire, des métaux et du pétrole, où

la BCV est plus particulièrement active.

Les affaires de financement du négoce international

sont donc largement diversifiées aujourd’hui. La BCV

intervient à tous les échelons de la chaîne du finance-

ment. Faisant appel à des techniques complexes, cette

activité fonde son succès sur une qualité et une précision

dans les services fournis, qui a permis à la BCV de deve-

nir aujourd’hui un important acteur de ce marché au

niveau européen. Notre politique de niche, ciblée sur

une clientèle de première qualité, a permis aussi au sec-

teur du financement naval d’apporter une excellente

contribution dans ce domaine d’activité.

Vision à long terme dans le financement

des entreprises

Dans le domaine du financement d’entreprises (corpo-

rate banking), nous avons adopté une approche stra-

tégique axée sur le long terme et très sélective dans le

choix des dossiers dont nous nous occupons. Parmi les

opérations que nous avons pu mener avec succès, on

peut retenir les exemples de la restructuration du capital

du groupe vaudois Bobst et de la vente d’une partie

de notre participation dans la société Orange Commu-

nication, qui ont contribué à une forte progression des

résultats dans ce secteur d’activité.

Nous avons aussi maintenu une politique très sélective

vis-à-vis de notre clientèle d’entreprises établies hors du

canton. Les conditions du marché nous ont occasionné

quelques désagréments, mais nous restons convaincus

qu’une approche diversifiée et ciblée de cette clientèle

portera ses fruits à long terme.

Premières expériences enrichissantes

dans le corporate finance

Les activités de conseil, dites de corporate finance,

s’exercent en étroite synergie avec celles d’ingénierie

financière. Elles ont pris de plus en plus d’importance

ces dernières années. A la BCV, elles se focalisent sur les

domaines du montage d’opérations de fusions et acqui-

sitions (M&A) et des prises de participation dans des

sociétés non cotées (private equity). Les premières

expériences augurent d’un avenir favorable dans ces

deux domaines.

Page 20: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S 17

Dans les opérations de fusions et acquisitions, la crois-

sance de notre filiale spécialisée Dimension Corporate

Finance (anciennement M&A Dimension) a permis de

renforcer la présence de notre établissement sur ce

marché très spécialisé, dans le canton de Vaud et en

Suisse romande. Mise en place en octobre dernier dans

notre succursale de Zurich, une équipe spécialisée per-

met en outre de confirmer le potentiel que présente

le marché suisse alémanique. En effet, la conclusion de

quelques contrats est déjà à mettre à son actif.

Dans le métier du private equity, la qualité du porte-

feuille de la BCV lui a permis de faire face aux difficultés

que ce secteur a connues. Dans un contexte troublé,

Initiative Capital SA, créée par la BCV pour participer au

lancement d’entreprises vaudoises de haute technolo-

gie, a pu renforcer ses liens avec l’Ecole polytechnique

fédérale, le Parc scientifique et technologique d’Yverdon-

les-Bains et la société spécialisée Genilem. En revanche,

les conditions de marché n’ont pas favorisé le lancement

du fonds VDCapital LP, effectué en début d’année en

partenariat avec des investisseurs institutionnels renom-

més du canton. Cet instrument, qui vise à prendre des

participations de durée limitée dans des entreprises

européennes non cotées présentant un fort potentiel de

croissance, n’a malheureusement pas pu lever tout le

capital espéré.

Développer les avantages compétitifs

L’approche globale et la personnalisation des contacts

avec la clientèle sont une réalité également dans le

métier de banque d’affaires. Les activités de finance-

ment du négoce international, celles de corporate

banking et de corporate finance permettent de

développer cette approche dans le contexte des rela-

tions de la BCV avec sa clientèle professionnelle. Elles

font partie intégrante de sa mission au service du déve-

loppement de l’économie vaudoise, car elles lui permet-

tent d’acquérir une expertise et des moyens qui sont

aussi utiles au tissu des entreprises vaudoises, quelle que

soit leur taille. C’est la raison pour laquelle, en 2002,

nous continuerons à renforcer notre présence de façon

sélective dans ces différents secteurs.

Page 21: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 018

La BCV, acteur des marchés f inanciers

La Banque exploite la seulesalle des marchés de Suisseromande qui propose uneoffre complète de produitset de services financiers.

Page 22: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S 19

La salle des marchés de la BCV n’a pas seulement une allure

de ruche où s’activent 85 spécialistes en contact permanent

avec les principaux centres financiers du monde. C’est aussi

un endroit qu’on fait volontiers visiter au client de passage,

car il est le centre névralgique de la Division trading, où

sont regroupées toutes les activités de la Banque liées aux

marchés monétaire et financier. La mission de cette Division

est triple: offrir à nos clients un conseil et des services de

qualité, gérer et développer les activités de trading pour le

compte de la Banque; s’occuper de son refinancement sur les

marchés de l’argent et des capitaux.

Cela passe par l’exercice de quatre métiers différents haute-

ment spécialisés et riches en savoir-faire:

– la négociation d’instruments financiers ;

– la gestion des positions de la Banque pour compte propre

et à titre de teneur de marché (market maker) ;

– la création, la production et l’émission de nouveaux instru-

ments financiers ;

– la gestion opérationnelle du bilan de la Banque.

Ces métiers sont à la base de produits et de prestations de

services ou de conseils à forte valeur ajoutée. Ils s’exercent

sur les marchés des actions, des taux et des devises et se

déclinent en termes de produits purs, dérivés ou structurés.

Ils sont générateurs de revenus substantiels pour la BCV

qui est la dernière en Suisse romande à disposer d’une salle

des marchés comportant une offre complète de produits et

services en ingénierie financière.

Rudolf Haas, Tlaloc revu et corrigé, 1983, assemblage et technique mixte sur bois, 204 x 100 x 20 cm

Page 23: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S20

BCV trading dans la tendance

L’année 2001 a été marquée dans ces métiers par une

évolution mitigée des marchés et par les événements

consécutifs aux attentats du 11 septembre aux Etats-

Unis. La volatilité que ces derniers ont induite sur les

marchés boursiers et financiers s’est répercutée immé-

diatement sur les opérations de la salle des marchés.

Mais grâce à la présence d’une nouvelle équipe spéciali-

sée dans le négoce des produits dérivés sur actions, la

Banque disposait de l’expertise de professionnels habi-

tués à affronter des conditions de marchés extrême-

ment volatiles. Ils ont su tirer parti de cette volatilité en

exploitant tous ses aspects.

Les effets négatifs de ces événements et du comporte-

ment erratique des marchés ont été par ailleurs parfai-

tement maîtrisés par la mise en place, dans le courant

de l’année, de structures techniques permettant l’auto-

matisation des processus de calculs et de suivi des

risques. Ces éléments ont permis d’accompagner d’une

part l’augmentation sensible du volume des transac-

tions de négoce induite par la volatilité des marchés,

d’autre part de poursuivre la diversification des activités

sur les différents marchés financiers et boursiers. Cette

diversification se caractérise cependant par la volonté de

concentrer les activités sur des spécialités de pointe.

Page 24: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Succès des produits structurés, des warrants

et des options sur devises

Les secousses que les marchés ont subies en 2001 ont

cependant eu un effet positif. Elles ont permis de tester

le comportement de la gamme des produits structurés

dans des conditions extrêmes. Il a ainsi été possible de

démontrer en temps réel à la clientèle que les produits à

capital garanti, les certificats sur actions et autres réver-

sibles convertibles étaient des instruments dont l’usage

doit être différencié selon les conditions du marché.

Cette gamme, dont le développement avait commencé

dès la fin de l’année 1999, a été complétée en 2001 par

un certificat MOMENTUM sur l’indice SMI. Ce produit,

dont la composition est périodiquement révisée, permet

à l’investisseur de «jouer» sur des valeurs de cet indice

boursier qui devraient avoir un comportement supérieur

à la moyenne à l’avenir.

Dans ce secteur, l’année a aussi été marquée par le lan-

cement des premières options d’achat ou de vente,

aussi appelées warrants, conçues, réalisées, dévelop-

pées et gérées par la BCV. La Banque devient ainsi le

premier émetteur de ces produits en Suisse romande.

Une douzaine d’entre eux ont été lancés sur le marché

en 2001 et l’année en cours devrait voir cette activité

prendre réellement son envol.

En outre, la BCV, présente de longue date sur le marché

des devises au comptant et à terme, se positionne

aujourd’hui comme une contrepartie professionnelle

reconnue sur le marché des options sur devises.

L’écho réservé par la clientèle à ces produits démontre

que la BCV dispose d’une expertise reconnue. Sans cesse

en développement, cette dernière permet à la Banque

de rester en phase avec la constante transformation des

marchés financiers et boursiers.

21L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S

Page 25: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

C O L L E C T I O N B C V - A R T22

La col lect ion BCV-ART: miroir d’un patr imoine culturel f lamboyant

Page 26: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

23

Christine Gaillard, sans titre, 1999, huile sur toile, 160 x 140 cm

Dans sa présentation la plus commune, le canton de Vaud

apparaît comme le berceau de nombreuses réussites écono-

miques ou industrielles, comme une terre d’accueil ouverte

sur le monde, souvent évoquée pour ses paysages riches et

harmonieux. Derrière cette image un peu convenue, notre

canton recèle de multiples trésors, moins connus, qui com-

posent sa réalité plus profonde, révélatrice d’une âme aussi

multiple que séduisante.

Ainsi, l’observateur plus attentif découvrira rapidement la

créativité qui s’exprime au cœur de nos villes et au gré de nos

régions. Que l’on parle de théâtre, de danse, de musique clas-

sique ou contemporaine, de peinture, de cinéma, de photo-

graphie ou de sculpture, sans oublier les formes d’expression

résolument modernes telles que la création assistée par ordi-

nateur ou la vidéo, le canton de Vaud regorge de talents à la

réputation croissante.

Page 27: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

La BCV, acteur incontournable

de la vie du canton

Actrice à part entière du développement économique et

participante active à la vie du canton, la BCV est aussi

très fortement impliquée dans le soutien à la création

artistique. Ainsi, depuis près de 40 ans, la Banque pra-

tique une politique d’acquisition cohérente d’œuvres

d’artistes du canton, sous l’impulsion de Jacques Treyvaud,

ancien président du Conseil d’administration, et avec

la contribution experte de Catherine Othenin-Girard,

historienne de l’art.

La collection BCV-ART représente aujourd’hui le plus

important ensemble d’œuvres d’artistes vaudois de la

seconde moitié du XXe siècle, puisqu’elle regroupe

quelque 2000 créations. Ces œuvres de style résolu-

ment contemporain donnent une touche très spécifique

aux nombreux halls, salles de réception et bureaux qui

les accueillent dans les 73 points bancaires de la BCV.

A ce titre, elles représentent un élément d’identification

essentiel de l’image de la Banque.

La collection BCV-ART, symbole d’une BCV fidèle

à ses racines et ouverte au monde

Cette évolution et cet esprit d’ouverture sont emblé-

matiques de la profonde mutation vécue par la BCV au

cours des dix dernières années. Tout en demeurant

profondément attachée à sa mission, à son rôle au sein

du tissu économique vaudois, la BCV s’est ouverte aux

nouveaux métiers bancaires et a largement diversifié ses

sources de revenus, notamment à l’étranger.

Parallèlement, la collection BCV-ART a évolué pour deve-

nir le reflet pertinent et marquant de l’art moderne

porté par les jeunes générations d’artistes vaudois. Les

peintres Olivier Saudan, Michel Huelin, Alain Huck,

Pierre Schwerzmann, Stéphane et Philippe Fretz, les

vidéastes Emmanuelle Antille, Irène Tétaz et Yves

Kropf, les créateurs Nicolas Page, Denis Pernet, Francis

Baudevin, Didier Rittener, Yves Zbinden ou Ignazio

Bettua sont quelques-uns des noms qui sont venus

s’ajouter à la liste des artistes plus reconnus, tels que

Francine Simonin, Maya Andersson, Suzanne Auber,

Jean Lecoultre et Jean Otth, tous présents dans la

collection depuis des décennies.

C O L L E C T I O N B C V - A R T24

Page 28: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 25

Au fil du temps, la collection BCV-ART a pris une

ampleur remarquable et remarquée. Pour la BCV, elle

est représentative de plusieurs valeurs profondes qui la

caractérisent, telles que la proximité, le dynamisme,

l’originalité ou l’esprit d’ouverture. La collection est

donc amenée à jouer encore longtemps un rôle clé et

visible dans la vie de la Banque, ce qui garantit la péren-

nité d’une démarche aussi originale que positive.

Page 29: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

D I R E C T I O N G É N É R A L E26

Philippe Sauthier Directeur GénéralDivision Logistique

Olivier Cavaleri Directeur Général AdjointDivision Trading

Jean-Philippe Thonney Directeur Général Division Réseau

Pierre Fischer Président de laDirection Générale

Page 30: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

D I R E C T I O N G É N É R A L E 27

Ralph Ziegler Directeur Général Division Internationale

Daniel Crausaz Directeur Général Division Commerciale

Bernard Kraehenbuhl Directeur Général Division Etat-major

Jean-Pierre Schrepfer Directeur Général Division Planification et Contrôle

Jacques Brossard Directeur Général Division Financière

Page 31: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

N O T I C E S B I O G R A P H I Q U E S28

Curriculum vitae

1921 né à Yverdonvit et travaille à Duiller

1936-1939 Ecole suisse de céramique, Chavannes-Renens

Expositions personnelles (sélection)

Dès 1957 Galerie de L’Entracte, Lausanne (expositions bisannuelles)

1972 Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne

1989 Musée des arts décoratifs, Lausanne

1993 Collection Baur, Genève1999, 2000 Galerie Latham, Genève2001 Galerie Häberlin, Carouge

Expositions collectives (sélection)

1991 Musée Bellerive, ZurichMusée des arts décoratifs, Paris

1998 Museu do Azuleio, Lisbonne

Curriculum vitae

1964 né à Dallasvit et travaille à Lausanne

1982-1987 Ecole cantonale des beaux-arts de Lausanne

1987 Membre fondateur du groupe M/2, Vevey

1996 Cité Internationale des Arts, Paris 2002 Institut suisse de Rome

Expositions personnelles (sélection)

1991 Galerie Skopia, Nyon1992 Espace Flon, Lausanne1994 Galerie Low Bet, Genève1995, 1999 Galerie Skopia, Genève1998 Commerce, Galerie Gaxotte, Porrentruy2000 Projet Lola Esteban, avec Anna Amadio

et Alain Huck, Circuit, Lausanne

Expositions collectives (sélection)

1992 Sens dessus-dessous, Kunsthalle, Saint-Gall

Curriculum vitae

1942 né à Laveyvit et travaille à Belmont-sur-Lausanne

Expositions personnelles (sélection)

1979, 19841992, 1997 Galerie Arts et Lettres, Vevey1994 Cabinet cantonal des estampes,

Musée Jenisch, Vevey2000 Galerie Claudine Planque, Lausanne

Expositions collectives (sélection)

1987, 1989 Biennale de la gravure de petit format,Lodz, Pologne

1993 Atelier Raymond Meyer, Fondation Louis Moret, Martigny

1995, 2001 Galerie Arts et Lettres, Vevey

Curriculum vitae

1937 né à Viennevit et travaille à Coppet

Expositions personnelles (sélection)

1995, 19982000, 2002 Galerie Calart Actual, Genève1997 Musée de Pully, Pully/Lausanne1999, 2002 Galerie Thomas Flora, Innsbruck2000 «Donation Monique Haas», Musée

Jenisch, Vevey2001 «Rudolf Hass, une donation», Musée

de Carouge, Carouge/Genève2002 Espace Culturel, Assens

Le Manoir de la ville de Martigny, Martigny

Curriculum vitae

1966 née à Winterthurvit et travaille à Genève

1986-1991 Ecole cantonale des beaux-artsde Lausanne

Expositions personnelles (sélection)

1994 Galerie Knapp, Lausanne1995 Galerie Marie-Louise Müller,

Cormondrèche1998 Espace Ruine, Genève2001 Espace Saint-François, Lausanne

Expositions collectives (sélection)

1990, 1991 1993 Carré Estampes, Luxembourg1996 Galerie Fischlin, Nyon

27 artistes, 1 format, Musée du Léman, Nyon

1997 Christine Gaillard, Ursula Haber-macher, Pavillon Schindler, Ebikon

Edouard Chapallaz

Robert Ireland

Armand Desarzens

Rudolf Haas

Christine Gaillard

Page 32: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

N O T I C E S B I O G R A P H I Q U E S 29

Maître et principal représentant, depuis des décennies,de la céramique contemporaine en Pays de Vaud ethors frontières cantonales aussi, Edouard Chapallaztransmet et enrichit une tradition plastique auxformes archétypiques qui se concentre sur un petitnombre d’éléments fondamentaux pour mieux enrévéler la qualité expressive. Il a décoré d’importants édifices publics et privés avecde grandes compositions dépouillées dans lesquelles il met l’accent sur le contraste des surfaces émaillées(BCV, Nyon, 1969). Dans sa production d’objets et de vases surtout, ilchoisit des formes simples, généreuses et pleines. Sesrecherches sur les émaux brillants ou mats, les rougesde cuivre (sang de bœuf) et les noirs de fers entre

autres, aboutissent à un rendu de la matière, dense,profond voire charnel. Au fil des ans, cette productiond’une grande qualité formelle, à la beauté sereine etaccomplie résiste aux modes.

Prix et distinction (sélection)

1988 Gand prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques, Lausanne

Publication (sélection)

Edouard Chapallaz, Une passion: la céramique, Musée des arts décoratifs de la Ville de Lausanne,textes de R. Lippuner, E. Kilinge, F. Nievergelt, G. Peillex, Ch. Roth, Lausanne, 1989

Prix et distinctions (sélection)

1997 Bourse de la Fondation Irène Reymond, Lausanne

2001 Prix fédéral des beaux-arts

Publication (sélection)

Robert Ireland, D’autre part... Usages et usures de l’art, Editions Razzia, Le Locle, 1997

L’art est-il dans l’objet qui incarne l’idée ou dans l’idéeelle-même? De cette question, Robert Ireland n’acessé d’en faire un objet d’investigation. Cherchantencore et toujours à comprendre l’acte même deproduire une image, il élabore méthodes, procédés etinvestissements de toutes sortes pour mettre l’imageen péril. Il brouille les pistes interprétatives comme lesdegrés de lisibilité, il crée des dispositifs qui mettenten crise nos habitudes perceptives. Au final, l’œuvre apparaît comme tendue entre deuxexigences contradictoires : celle qui fait de la décons-truction un principe qui se dérobe à l’égard de lapeinture et celle de la construction qui en convoquetous les éléments constitutifs.

1992 Galerie Bob van Orsouw, Zurich1993 7 Westschweizer, Kleiner Helmhaus,

Zurich1994 Projekt Merry-go-round, Shedhalle,

Rote Fabrik, Zurich1995 M/2, Espace d’art contemporain,

Lausanne; M/2, Galerie Forde, Genève; Préludes, Espace Arlaud, Lausanne

1997 Bonjour écho, Fri-Art, Fribourg1999 Eclats, Galerie éof, Paris2000 Behave, Centre PasquArt, Bienne

Ligne de partage, Espace Arlaud, Lausanne

L’œuvre d’Armand Desarzens, que ce soit en gravureou en dessin, est silencieuse. Sa technique est patiente,délicate et minutieuse. Elle conjugue la rigueur de larépétition d’un même motif et l’impératif de renouvel-lement permanent qu’impose toute pratique artistique.Il faut laisser du temps au regard pour pouvoir saisir,embrasser d’un coup, tout le travail de composition:des figures apparaissent, de multiples formes abstraitess’entrelacent d’une manière obsessionnelle et renvoientà des perspectives hallucinantes et à toutes sortesd’assemblages à la recherche d’un équilibre précaire,sans cesse à reconstruire.

Un rythme captivant où chaque pièce semble n’êtreque l’image du travail qui l’a produit, inlassablementinscrite entre commencement et fin.

Prix et distinctions (sélection)

1985 Prix du «plus beau livre suisse» pour l’illustration de La demeure des heures de peine, Ed. Empreintes, Lausanne,textes de Bruno Ackermann

1997 Prix de la Fondation Irène Reymond, Lausanne

Publications (sélection)

Rudolf Haas – Archäologie heutiger Befindlichkeit,textes de P. Baum, G. Cattori, exposition itinérante1992-1995, Austrian Institute, New York; IstitutoAustriaco di Cultura, Rome; Museo Epper, Ascona;Università di Pavia ; Kunsthaus, Grenchen; InstitutAutrichien, Paris ; Musée des Augustins, Toulouse;Galerie 2016, Bruxelles ; Musée Jenisch, Vevey ; Rudolf Trauner Verlag, Linz, 1992.Rudolf Haas, une donation, Musée de Carouge, textesde D. Haenni, J. M. Marquis, Ville de Carouge, 2001

D’abord essentiellement peintre, Rudolf Hass s’intéresseaussi à l’objet dans sa pluralité et sa répétition. A l’image des «Nouveaux Réalistes» du début desannées 60, il collecte et accumule des objets de rebutqu’il insère dans ses compositions ; figées, si ce n’estpétrifiées, ces «reliques» de notre société consuméristeprennent alors une dimension critique et visent ainsi lestatut même de l’œuvre d’art. Dès 1990, il prolongecette démarche entamée avec les assemblagesd’objets et des reliefs, en s’intéressant au collage etautres techniques mixtes bidimensionnelles. Dès lors,il propose une œuvre cohérente dans sa diversité ethomogène dans sa multiplicité.

Expositions collectives (sélection)

1997 KUNST 97, Zurich (Galerie Lang, Vienne) FIAC 97, Paris (Galerie Lang, Vienne)

1998 Musée Jenisch, Vevey1999 FIAC 99, Paris (Galerie Lang, Vienne)

ART Frankfurt, Francfort (Galerie Lang, Vienne)

2001 ART Frankfurt, Francfort (Galerie Lang, Vienne)

Christine Gaillard élabore de grandes compositions-paysages où le fond et la forme viennent à se fondreet se briser l’un dans l’autre et l’un par l’autre. Lacouleur posée en de multiples couches structure lasurface en autant de plages chromatiques denses ettransparentes. Et la tension naît de la difficulté (ouserait-ce le plaisir?) de déterminer l’endroit où le sujetest situé, tandis qu’il émerge de son environnementchaotique pour revêtir sa propre identité.

Bien plus complexe qu’il n’y paraît, cette œuvre seplace entre l’indispensable déplacement que l’artistedoit opérer à partir de son médium et l’insistanceobsédante du faire et défaire qui réinvente, à chaquefois, le sens et la spécificité de la chose peinte.

Prix et distinctions (sélection)

1995 Cité Internationale des Arts, Paris (atelier Jean Tinguely, Fribourg)

1996 Cité Internationale des Arts, Paris (atelier de la ville de Paris)

Page 33: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous
Page 34: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

31

Activités et comptes de l’exercice 2001 du Groupe BCV

Page 35: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 132

nombre des retraits aux guichets de la Banque

représente toujours quelque 27% des opérations.

Dans le contexte du développement de la stratégie

de distribution multi-canaux, la banque à distance,

par téléphone et par internet, fait maintenant

partie de la vie et des contacts quotidiens des

clients avec la BCV. Le call-centre, sur lequel sont

dirigés tous les appels téléphoniques externes, a

pris en charge l’an dernier près de 106 000 appels.

Cette agence supplémentaire permet d’assurer

une meilleure qualité du service en ciblant les appels,

en gérant les temps de réponse et en assurant un

suivi de la relation.

Les services BCV-net se sont aussi fortement

développés. A la fin de l’année passée, plus de

40 000 contrats avaient été signés avec nos clients.

Même si ces derniers réalisent plus du tiers de

leurs opérations de paiement par ce canal, le

potentiel n’est de loin pas épuisé. Pour mieux y

parvenir, notre site internet a été entièrement

reconfiguré. La navigation de l’usager a été

rendue plus conviviale et une gamme nettement

plus large d’informations ainsi que d’autres types

de transactions sont maintenant en ligne.

La CEPY maintient ses positions

Banque de proximité par excellence, la Caisse

d’Epargne et de Prévoyance d’Yverdon-les-Bains

(CEPY) garde des liens étroits avec ses quelque

Malgré le contexte agité qui a caractérisé

l’année 2001, le Groupe BCV a progressé dans

la réalisation de sa stratégie. Les principales

tendances de la marche des affaires sont décrites

dans un premier chapitre consacré aux différentes

Divisions de la banque et aux filiales placées sous

leur responsabilité. Un second revient plus longue-

ment sur l’origine de la question des provisions,

les raisons du changement de notre méthode de

détermination des besoins de provisions et l’impact

de celui-ci sur les comptes de l’année écoulée.

Division réseau

Le réseau d’agences, qui comprenait 73 points de

vente physiques et 10 banques automatiques en fin

d’année 2001, est la colonne vertébrale de la poli-

tique de proximité de la Banque. En 2001, cette

vocation a été confirmée avec l’ouverture d’une

nouvelle agence à Signy. La densité de ce réseau

permet à la BCV d’être proche de ses 375000 clients

et lui assure une part de marché de 45% dans

l’épargne, les placements et les bons de caisse.

L’utilisation toujours plus large des cartes bancaires

permet de rationaliser les opérations simples,

notamment les retraits d’argent liquide. Aux guichets

et aux 140 automates mis à la disposition de la

clientèle, 17 000 prélèvements sont effectués par

jour. Nos clients ont fait quelque 8,5 millions de

retraits en 2001, dont 73% directement aux auto-

mates avec leurs cartes EC-BCV ou autres. Le

Activités des Divisions et filiales

Page 36: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 33

L’approche globale dans la relation avec la clientèle

commerciale, qui couvre le financement, la gestion

de la trésorerie, les placements et la prévoyance,

s’est traduite notamment, l’an passé, par une aug-

mentation de quelque 200 millions de francs des

dépôts à vue et à terme de cette clientèle. Dans la

gestion des comptes et le trafic des paiements, plus

de 40% des entreprises clientes – un tiers de plus

qu’en 2000 – opèrent désormais avec la Banque

par internet. Ce développement a aussi été favorisé

par l’introduction, en 2001, d’un nouveau système

de tarification du compte courant, qui encourage

le recours à internet.

Enfin, la Division commerciale a été fortement

engagée dans l’audit effectué en automne par

Arthur Andersen. Elle a noté avec satisfaction que,

si la méthode de détermination des besoins de

provisions a été jugée inadéquate, les procédures

internes de détection et d’évaluation des risques

sur débiteurs sont appropriées et que l’audit n’a

pas fait apparaître de risques qui n’aient déjà

été repérés.

Division internationale

La Division internationale suit une stratégie axée sur

le développement de ses activités dans le négoce

international de matières premières, dans le finan-

cement des grandes entreprises et dans les activités

de corporate finance. En 2001, ses activités ont

connu une amélioration remarquable. Globalement,

ses revenus ont progressé de 46%, dégageant une

rentabilité en forte augmentation.

Ce résultat reflète essentiellement deux éléments.

L’un est exceptionnel : c’est la réalisation des

bénéfices sur la participation dans Orange

Communication. L’autre reflète une activité très

10 000 clients. Cette caractéristique se reflète dans

les chiffres: la Banque a enregistré une hausse de

son bilan de 2,3%, en ligne avec les exercices pré-

cédents. Quant à sa structure de refinancement,

elle s’est encore améliorée. La couverture des

avances à la clientèle par l’épargne atteignait en

effet 89,3% à fin 2001, contre 85,7% un an plus

tôt. L’exercice a bouclé avec un bénéfice net un

peu supérieur à celui de 2000, qui permet de

renforcer les fonds propres dont le ratio s’élève

à 174,8% des exigences légales.

Division commerciale

La Banque est un rouage essentiel de l’économie

du canton. Deux petites et moyennes entreprises

sur trois, correspondant à près de 13 000 clients,

ont une relation d’affaires avec elle. Les crédits à

cette clientèle ont augmenté de plus de 400 millions

de francs en 2001, traduisant la forte position de

la Banque dans les crédits commerciaux. Dans les

crédits hypothécaires, la BCV détient une part de

marché proche de 50%. L’augmentation de ces

prêts, supérieure à 450 millions de francs l’an

dernier, a dépassé sensiblement les objectifs grâce

à la fois à une situation conjoncturelle encore

favorable pendant une grande partie de l’année

qui, avec le recul des taux, a entraîné une activité

plus soutenue dans ce secteur.

La Banque accorde une haute priorité à l’adaptation

constante de ses prestations aux besoins de la

clientèle, au suivi personnalisé des relations avec

celle-ci et à la formation de ses conseillers. Cette

approche très qualitative de sa mission de soutien

à l’économie vaudoise a des résultats très concrets,

puisque la BCV maintient sa position de leader

face à une concurrence dont la présence se

renforce sur le marché.

Page 37: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

34

elle veut être parmi les leaders en Suisse de ce

type de services spécialisés dans le segment des

transactions dites de middle market.

Dans le private equity, le portefeuille de participa-

tions de la BCV a bien tenu face au développement

négatif de l’ensemble du secteur. Dans le domaine

des start up, Initiative Capital SA s’est développée en

renforçant ses liens avec l’EPFL, le Parc scientifique

d’Yverdon et Genilem. Lancé au début de l’exercice,

en collaboration avec le Centre patronal,

l’Etablissement cantonal d’assurance contre l’incen-

die et les Retraites Populaires, le fonds VDCapital LP

a pu lever, dans des conditions de marché pourtant

difficiles, près de 70% du capital visé de 100 millions

de francs ; il investit dans des entreprises européennes

non cotées, mais en phase de maturité et ayant un

potentiel de développement rapidement exploitable.

Division Financière

Globalement, les activités de banque privée du

Groupe ont poursuivi leur essor dans un contexte

difficile puisque les indices des différents marchés

boursiers ont reculé de 15% à 20%. Malgré cela,

la Division a pu acquérir de nouveaux clients et

freiner l’érosion de la masse d’actifs sous gestion.

soutenue dans le financement du négoce interna-

tional, qui représente environ la moitié des revenus

de la Division. Fortement engagée dans les

secteurs de l’agro-alimentaire (11% des revenus),

des métaux (24%) et du pétrole (40%), le solde

(25%) provenant du financement naval, la BCV

est devenue un des dix premiers acteurs européens

dans ce domaine où elle est active dans toute la

chaîne du financement.

Les activités de financement des grandes entreprises

(corporate banking) ont profité en 2001 de l’amélio-

ration générale des conditions appliquées dans le

marché. On a constaté ainsi une forte augmentation

des marges sur des affaires conclues à parts égales

dans le canton et avec des entreprises non vaudoises.

Dans les activités de conseil et d’ingénierie finan-

cière touchant les fonds propres des entreprises

(corporate finance) et malgré un fort ralentissement

sur le marché international des opérations de

fusions et acquisitions, les premiers pas de

Dimension Corporate Finance SA, rattachée à la

BCV en avril 2000, ont été prometteurs. Une

succursale a été ouverte à Zurich et l’entreprise

emploie désormais 10 personnes. A moyen terme,

Masse en dépôt du Groupe BCV

(en millions de francs)

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1

Dépôts titres Liquiditéssans avec + marché Total au Total au

mandat de gestion monétaire 31.12.2001 31.12.2000

BCV/Gérifonds 32 862 7 614 5499 45 975 53 085

Banque Piguet & Cie SA 1 016 1 099 443 2 558 2 479

Banque Galland & Cie SA 1 263 721 191 2 175 2 625

Groupe Ecofi (France) 1 422 2 907 2 4 331 4 627

BCV Gestion SIM S.p.A. (Italie) 13 228 15 256 288

Groupe BCV 36 576 12 569 6 150 55 295 63 104

Page 38: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 35

concrétisée par la cession de sa participation dans

Unione Gestioni SIM S.p.A. à ses anciens parte-

naires. Sur le marché espagnol, où la BCV est

entrée avec une participation d’un tiers au capital

de la société madrilène Asesores y Gestores

Financieros SA, les affaires se développent de façon

satisfaisante. La masse sous gestion a doublé à

environ 300 millions d’euros. La société a obtenu

deux licences pour être active sur les marchés

locaux de la gestion institutionnelle et des fonds

de placement.

Bonne position dans la gestion institutionnelle

Dans la gestion des fonds institutionnels, où la

concurrence fait toujours rage, la BCV a consolidé

sa position l’an passé. Le total des dépôts titres de

cette clientèle dépassait les 25 milliards de francs

en fin d’année. Les performances des dossiers sous

mandat de gestion confiés à la banque ont soutenu

la comparaison avec celles de la concurrence. En

outre, la création de deux nouveaux départements,

BCV Asset Management et BCV Financial Planning,

devrait permettre aux activités de gestion institu-

tionnelle du Groupe de répondre mieux encore aux

besoins de la clientèle.

Le groupe ECOFI, dont la structure a été

remodelée et dans lequel la BCV a accru sa

participation, a poursuivi en 2001 ses efforts

de développement et de diversification sur

le marché français. Son offre a séduit de

nouveaux clients dans le secteur institutionnel

et dans celui de la gestion privée. La gamme

de produits a été élargie avec la création de

six fonds destinés à des grandes institutions et

des distributeurs. La diversité de sa gamme

actuelle permet à ECOFI d’adapter au mieux son

offre dans un contexte de marchés difficiles.

BCV Private Banking : position consolidée

C’est en jouant sur le positionnement de la marque

BCV Private Banking, en créant plus d’événements,

en améliorant les relations croisées avec d’autres

Divisions, en stimulant l’initiative SMARTPLAYER,

en développant le site internet dédié aux activités de

gestion de fortune, et grâce à la forte motivation

de ses collaborateurs, que la banque est arrivée à

consolider ses positions dans le private banking.

Parallèlement, elle a amélioré la rentabilité de cette

activité. La part volatile de ses revenus, dépendant

du volume des transactions – notamment les cour-

tages –, a été fortement réduite.

Dans les principales filiales…

La Banque Piguet & Cie SA a remarquablement

résisté à la tendance des marchés en 2001, puisque

sa masse en dépôt a augmenté de 3%. Avec ceux

de sa filiale PRS International, les actifs gérés

dépassent 3,5 milliards de francs. Mais, touchés par

la baisse des courtages, les résultats se sont inscrits

en baisse d’environ 20%. Le développement de la

Banque s’est cependant poursuivi avec notamment

l’ouverture d’une antenne à Tokyo et la constitution

d’un groupe dédié au marketing du marché sud-

américain chez PRS International à Miami.

Dans un contexte particulièrement agité sur les

marchés financiers, la Banque Galland & Cie SA

s’est imposé une politique de gestion prudente.

Le produit des commissions sur le négoce des

titres et les placements a diminué de 27%,

mais le produit des intérêts est resté inchangé.

Parallèlement, le volume de la masse en dépôt

a baissé à environ 2,2 milliards.

Sur le marché italien, la BCV est engagée dans une

importante réflexion stratégique. Celle-ci s’est déjà

Page 39: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

36

Au total, malgré la chute des cours, les encours

gérés sous la forme de fonds (OPCVM) ont été

maintenus aux environs de 1,2 milliard d’euros. La

part des produits diversifiés ou investis en actions a

sensiblement diminué au profit des produits obliga-

taires, mais elle garde une place importante avec

44% des actifs. Baromètre de la morosité des

bourses, les OPCVM monétaires représentaient

encore, en décembre, le tiers des encours gérés.

Croissance soutenue des fonds de placement

Gérifonds, société de direction de fonds mobiliers

de la BCV, a enregistré en 2001 des résultats

influencés par un environnement économique,

politique et monétaire très morose. Malgré ces

conditions, la masse sous administration des

40 fonds de placement mobiliers de droit suisse

n’a reculé que de 6,1% à 12,3 milliards de francs.

Par ailleurs, la fortune sous gestion des 18 fonds

de placement de droit suisse et de droit luxem-

bourgeois du Groupe BCV/Gérifonds n’a baissé

que de 8,1% à 2,9 milliards de francs. Certains

investisseurs ont en effet profité de la forte baisse

des marchés boursiers pour acheter sélectivement

certains fonds de placement.

Pour Gérifonds, l’exercice a été placé sous le signe

de l’introduction des nouvelles règles de conduite

(auto-réglementation) de l’industrie suisse des

fonds de placement. Ses principaux objectifs sont

de promouvoir la notoriété des fonds de placement,

d’assurer un standard élevé de qualité dans l’offre

de produits et de prestations, et de garantir la

transparence la plus élevée possible des fonds pro-

posés sur le marché suisse.

L’année a été aussi marquée par la décision de

Synchrony SA, société de direction de fonds de la

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1

Fonds de placement BCV

Nom du fonds Domaine Fortune du Année dede placement fonds fondation

en mio de CHFau 31.12.2001

FONDS MOBILIERS DE DROIT SUISSE

Fonds en actions

JAPAC FUND Japon 253,3 1970

SEAPAC FUND Asie du Sud-Est 228,7 1973

CHINAC FUND Chine 30,8 1994

LATINAC FUND Amér. Centrale & Sud 48,2 1995

EUROMED FUND Europe du Sud 108,3 1989

EUROMAC FUND Europe 33,8 1998

INDIAC FUND Sous-continent indien 34,7 2000

Sous-total 737,8

Fonds d’allocation d’actifs

BCV Stratégie Obligation Monde 484,4 1996

BCV Stratégie Revenu Monde 568,8 1996

BCV Stratégie Croissance Monde 579,1 1996 (1991)

BCV Stratégie Dynamique Monde 89,9 1999

BCV Stratégie Actions Suisses Suisse 154,6 1997

BCV Stratégie Actions Monde Monde 49,2 1997

Sous-total 1 926,0

Fonds AIT

AIT Swiss Equity Fund Suisse 21,6 1999

AIT European Equity Fund Europe 73,9 1999

AIT International Bond Fund Monde 19,0 1999

Sous-total 114,5

FONDS MOBILIERS DE DROIT LUXEMBOURGEOIS

BCV Dynamic Floor Fund

BCV Dynamic Floor-Fund –

World Expobond Monde 86,9 2000

BCV Dynamic Floor-Fund –

World Expoequity Monde 32,8 2000

Sous-total 119,7

Fonds immobiliers (GEP SA)

FIR immobilier CHF 224,4 1) 1954

FIR 70 immobilier CHF 64,3 1) 1970

CLAIR LOGIS immobilier CHF 47,5 2) 1958

Sous-total 336,2

1) au 30.6.2001 2) au 30.9.2001

TOTAL DES FONDS BCV 3 234,2

Page 40: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 37

siers, le flux de clientèle a toutefois baissé. Cette

situation a eu un impact sur les revenus de la

Division en termes de commissions et, globalement,

ses produits bruts ont reculé de 21%.

L’arrivée, au début de 2001, d’une équipe de spécia-

listes des dérivés sur actions a permis de tirer profit

de la volatilité des marchés, qui a été forte toute

l’année et a explosé dans certaines circonstances

particulières. Avec son activité de market maker

dans les dérivés sur actions, la BCV est devenue un

acteur reconnu sur le marché de l’arbitrage de la

volatilité. Dans les opérations sur devises, l’arbitrage

et le market making dans les produits dérivés ont

constitué une source de revenus intéressante.

Le développement de ces activités a été accompa-

gné d’un renforcement du contrôle des risques de

marché. Les processus de calculs et le suivi des

risques sont désormais industrialisés et automatisés.

La BCV est donc équipée pour suivre des volumes

croissants de transactions et diversifier son offre.

Dans les produits structurés, la BCV a maintenant

près d’une centaine de produits en circulation, dont

elle assure le marché. La tendance boursière n’a pas

favorisé le lancement de nouveaux produits. Mais,

souhaitant se positionner sur le marché suisse des

warrants sur actions, elle a complété sa gamme en

émettant une douzaine de ces produits et en assu-

rant la liquidité du marché.

Succès pour e-SIDER.COM

Dans un marché suisse en consolidation, e-SIDER.COM

a développé sa clientèle de plus de 35%, principale-

ment en Suisse alémanique. En 2000, après une

sélection méthodique et rigoureuse, La Poste avait

choisi la solution BCV/e-SIDER.COM comme banque

Banque Cantonale de Genève, de transférer ses

activités de direction de fonds à Gérifonds et

celles de banque dépositaire à la BCV. Gérifonds,

en particulier, renforce ainsi sa position de leader

en Suisse romande dans les activités de direction

et d’administration de fonds.

La Société pour la gestion de placements collectifs

GEP SA, société de direction des fonds de place-

ment immobilier du Groupe BCV avec FIR, FIR 1970

et CLAIR-LOGIS, concentre ses investissements

dans des immeubles d’habitation situés en Suisse

romande. A fin 2001, la valeur vénale de son

portefeuille immobilier approchait 424 millions de

francs pour des rentrées locatives de 35,2 millions.

Ces chiffres, en nette progression par rapport à

l’année précédente, confirment la reprise du mar-

ché immobilier dans le segment locatif. Avec des

rendements directs proches de 4%, ces fonds sont

des éléments attractifs de diversification des porte-

feuilles. Pendant l’exercice, GEP SA a acquis trois

immeubles à Pully et Lausanne. Par ailleurs, la

société étudie actuellement différents projets de

construction situés dans l’arc lémanique.

Division trading

Active dans les opérations de négoce sur les marchés

financiers suisse et internationaux, la Division a pour-

suivi sa stratégie de développement sur quatre axes:

accroître les volumes de transactions, diversifier ses

activités, augmenter la valeur ajoutée des transactions

et améliorer la rentabilité des positions nostro.

Avec les 85 spécialistes de sa salle des marchés, la

BCV a affirmé sa présence dans les opérations sur

devises, produits structurés et instruments dérivés

tout au long de 2001. En raison de l’incertitude qui

a régné presque constamment sur les marchés bour-

Page 41: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

38

a été mis en place. En outre, les travaux de dévelop-

pement d’une structure intranet se sont poursuivis.

Dans le domaine immobilier, une activité importante

de vente d’immeubles a eu lieu, notamment dans

le cadre du site internet swissimo.ch, dont la BCV

est partenaire. Le chantier de restauration du

bâtiment de Chauderon a aussi démarré au début

de l’année. Occupant de nombreuses entreprises

locales de l’industrie du bâtiment, il sera terminé

dans le courant de 2002.

Le dossier des fonds en déshérence a franchi une

nouvelle étape avec le traitement des avoirs sans

nouvelles postérieurs à la dernière guerre mondiale.

Un travail de sensibilisation de la clientèle à cette

problématique a été fait pour que les personnes

concernées puissent prendre leurs dispositions.

D’autre part, une recherche systématique des titu-

laires de prestations avec lesquels la Banque n’a

plus eu de contact depuis plus de 10 ans se poursuit.

Elle a permis d’examiner environ 40 000 dossiers

représentant entre 30 et 40 millions de francs.

Division d’Etat-major

La Division apporte un soutien à l’ensemble de la

Banque et, le cas échéant, aux sociétés du Groupe,

en matière de communication et de marketing, ainsi

que dans les domaines juridique et déontologique.

Elle a aussi la responsabilité de la gestion des res-

sources humaines.

Dans ce domaine, la banque comptait à la fin de

l’année écoulée 2081 collaborateurs à plein temps.

L’accroissement net de l’effectif a été de 150 per-

sonnes. La Banque a saisi toutes les occasions de

communiquer son image d’employeur attractif. Dans

ce contexte, la formation joue un rôle essentiel.

C’est un atout primordial qui permet de développer

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1

dépositaire et brokerage solution provider pour

l’offre de courtage en ligne de son portail financier

Postfinance.ch. Cet accord de coopération est entré

en application, comme prévu, au milieu de 2001.

Par cette opération commune, Yellowtrade profite

du potentiel de la clientèle et de la renommée de sa

maison mère, La Poste. De son côté, e-SIDER.COM

renforce sa position sur le marché suisse, devenant

le seul intervenant ayant diversifié ses revenus

dans les opérations vers la clientèle professionnelle

et celle des particuliers.

Division logistique

Dans les back-offices, l’amélioration de la producti-

vité est un défi permanent. Il faut en effet gérer un

volume de transactions qui augmente année après

année à un rythme élevé, en s’efforçant de stabiliser

les effectifs.

En termes de volumes à traiter, l’exercice 2001 n’a

pas connu les pics de l’année précédente. Dans le tra-

fic des paiements, où le degré d’automatisation des

opérations est proche de 100%, la Division a mené à

bien un projet de modification du code d’accès aux

numéros de compte (IBAN). Pour notre clientèle parti-

culière, l’année a été marquée par la mise en place

d’un nouveau type de relevé de compte mensuel qui

simplifie la correspondance et assure à nos clients

une meilleure visibilité de leurs opérations.

Dans le domaine informatique, la Division a mené à

chef près d’une centaine de projets. Une approche

simplifiée et standardisée du recensement des

besoins des quatre banques cantonales partenaires

d’Unicible devrait permettre, à terme, de réaliser des

économies d’échelle supplémentaires. En ce qui

concerne l’accès à internet, un nouveau portail BCV

Page 42: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 39

de gestion élabore et affine les estimations de la ren-

tabilité de ses grands domaines d’activité. Depuis la

vaste réorganisation interne qui a fait suite à la fusion

avec le Crédit Foncier, intervenue à la fin de 1995, la

situation s’est stabilisée. Les résultats sectoriels du

Groupe sont désormais établis régulièrement. Ces

chiffres, publiés dans les Lettres à nos actionnaires

et dans le Rapport annuel, montrent les produits,

les charges et la rentabilité de chacun des secteurs

d’activité. Ils indiquent en toute clarté les résultats

de la stratégie de diversification suivie par le Groupe.

La ventilation des comptes consolidés du dernier exer-

cice permet de faire les quelques constats suivants :

• Les activités de crédit et de dépôt regroupées

dans le Retail Banking, qui correspondent à la

mission première de la BCV, demeurent son pilier

principal avec près de 50% du total des produits

et près des deux tiers du bénéfice brut après

amortissements. Elles occupent en outre, direc-

tement et indirectement, près de la moitié de

l’effectif du personnel.

• Le Private Banking, qui représente la plus

ancienne des diversifications puisque la BCV a

pratiqué la gestion de fortune depuis son origine,

est aussi la plus importante avec un tiers des

produits totaux et plus du tiers du bénéfice brut

après amortissements.

• Le Corporate Banking, diversification plus récente

de la BCV, a procuré en 2001 17% des produits

et largement plus du tiers du bénéfice brut

après amortissements. Le Trading a lui aussi

apporté une contribution appréciable aux

résultats du Groupe (environ 7,5% des produits

et du résultat bruts).

les compétences professionnelles et les aptitudes

personnelles. En 2001, 8800 journées de formation

ont ainsi été dispensées dans le cadre du Centre de

formation de la BCV et des banques cantonales

latines. En outre, un site internet des Ressources

humaines a été mis en production en 2001. C’est

déjà un canal très utilisé en matière d’information

et de recrutement.

Toujours très sollicité dans les affaires courantes de

la Banque, le département juridique est notamment

intervenu dans des projets d’extension des activités

internationales de la Banque et dans le renforce-

ment des mesures prises pour améliorer la gestion

et le contrôle des risques juridiques et déontolo-

giques. En matière de marketing, une étude sur la

pertinence du réseau de distribution a été effectuée,

de même qu’une évaluation des besoins de dévelop-

pement en termes de gestion des relations avec la

clientèle. Enfin, dans la communication, un secteur

responsable de la communication par internet a été

créé. Il doit veiller à la cohérence et à la qualité du

site bcv.ch et des sous-sites qui lui sont rattachés.

Une nouvelle étude sur la culture d’entreprise de la

BCV a été réalisée auprès d’un échantillon représen-

tatif du personnel. Les résultats mettent en évidence

son dynamisme et sa volonté d’entreprendre, son

savoir-faire, le sens du travail et la confiance réciproque

entre collaborateurs et responsables hiérarchiques.

Ils soulignent aussi certains aspects susceptibles

d’amélioration, tels qu’une trop grande rigidité pro-

cédurale et le cloisonnement de certaines activités.

Division planification et contrôle

Cette Division est responsable du processus de plani-

fication stratégique et de la gestion comptable de la

Banque et du Groupe. Son département du contrôle

Page 43: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 140

d’intérêts contient le résultat de la transformation

des échéances ainsi que les coûts de financement

des immobilisations (ce qui explique qu’il peut

être négatif).

• Le résultat des opérations de négoce sur titres

et devises est déterminé par portefeuille et par

segment de clientèle, puis attribué au secteur

d’activité auquel est rattaché le responsable du

portefeuille.

• Les «autres produits» sont ventilés compte par

compte, voire cas par cas, en fonction des rensei-

gnements transmis par le responsable du dossier.

Les gains résultant d’aliénations d’immobilisations

financières font partie de cette rubrique.

• Les charges d’exploitation sont réparties en

deux étapes. La première consiste à imputer

les charges directes aux secteurs qui consom-

ment les ressources (salaires, locaux, infor-

matique, etc.). La deuxième étape permet de

répartir les charges indirectes ou charges

centrales sur la base des prestations fournies

aux autres secteurs (facturation interne au prix

coûtant). Les collaborateurs du Corporate Centre,

en particulier ceux de la logistique et des back-

offices, fournissent aux autres secteurs de la

Banque beaucoup plus de prestations qu’ils

n’en reçoivent ; aussi les charges d’exploitation

de ce secteur présentent-elles un solde positif

(un produit).

• La rubrique «correctifs de valeurs, provisions et

pertes» enregistre le coût du risque débiteur sur

une base statistique. L’écart entre les risques sta-

tistiques et les pertes ou provisions comptables

est attribué au Corporate Centre.

Notice méthodologique

• Les résultats par secteur d’activité sont présentés

au niveau du Groupe BCV et selon les règles

comptables utilisées pour la publication du bilan

consolidé.

• Les secteurs d’activité sont basés sur une seg-

mentation de la clientèle par marché et sur les

métiers de la Banque :

– le Retail Banking contient les affaires traitées

avec la clientèle des particuliers et les PME ;

– le Private Banking s’occupe de la clientèle privée

et institutionnelle ;

– le Corporate Banking englobe le marché des

grandes entreprises, la clientèle négoce, le corpo-

rate finance et le private equity ;

– le Trading comprend la gestion des opérations

traitées pour compte propre sur les marchés

financiers ;

– le Corporate Centre regroupe la gestion centra-

lisée (ALM, immobilisations financières, etc.), la

Direction générale, le soutien logistique et les

back-offices maison mère.

Les filiales sont affectées au secteur correspon-

dant à leur activité.

• D’une manière générale, les produits bruts et les

produits à la commission sont attribués au secteur

d’activité auquel est rattaché le client, respective-

ment son conseiller.

• Pour les secteurs opérant avec la clientèle, la

rubrique «Intérêts» représente la marge commer-

ciale nette de la Banque, correspondant à l’écart

entre le taux facturé au client et celui de la mon-

naie concernée sur le marché monétaire (méthode

des taux de cession équivalant aux taux du mar-

ché). Pour le Corporate Centre, le produit net

Page 44: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

41

• Sous la rubrique des «correctifs de valeurs,

provisions et pertes», la part importante du

Corporate Centre reflète les besoins ordinaires

et extraordinaires de provisions pour risques sur

débiteurs, les moins-values enregistrées sur

certains portefeuilles de titres et les pertes liées

à la vente de participations, notamment BT&T,

ainsi que l’abattement sur immeubles destinés

à la vente comptabilisé en fin d’exercice.

Cette rubrique comprend aussi les produits et

charges extraordinaires.

Intérêts

Commissions

Négoce

Autres

Produit brut bancaire

2000

Charges de personnel

Charges d’exploitation

Bénéfice brut

2000

Amortissements

Correctifs de valeurs,

provisions et pertes

Impôts

Bénéfice net

2000

2000

412,7

331,2

89,3

163,5

996,7

– 329,9

– 193,1

473,7

– 97,0

– 171,5

– 39,6

165,6

2001

435,6

296,6

–18,2

143,0

857,0

– 316,2

– 211,1

329,7

– 100,7

– 600,7

– 9,6

–381,4

Groupe BCVCorp.

Centre

– 51,5

15,8

– 105,0

81,3

–59,4

67,9

– 100,9

80,0

–80,2

58,5

– 44,7

– 469,7

59,2

– 535,5

– 1,8

Trading

0,7

5,8

55,9

0,1

62,6

79,2

– 14,4

– 23,2

24,9

40,4

– 5,7

– 0,5

– 4,6

14,2

24,9

Corp.

Banking

61,9

52,2

4,0

26,8

144,8

96,2

– 24,5

– 26,4

94,0

50,2

– 5,4

– 29,6

– 14,9

44,2

21,0

Private

Banking

59,1

191,2

16,2

14,4

281,0

315,2

– 83,9

– 100,7

96,4

131,8

– 16,8

– 7,5

– 18,0

54,2

81,8

Retail

Banking

365,3

31,6

10,7

20,4

428,0

438,3

– 92,5

– 140,9

194,6

192,9

– 28,2

– 93,4

– 31,4

41,6

39,7

Résultats par secteur d’activité (en millions de francs)

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1

A l’exception des loyers internes, considérés comme

charges de locaux dans les secteurs d’activité et

comme revenus des immeubles au Corporate

Centre, la cohérence est assurée entre les résultats

présentés par secteur d’activité et les données de la

comptabilité financière.

Par rapport aux chiffres publiés l’an dernier, deux

changements sont intervenus dans les méthodes

de calcul :

– Les taux du marché, qui servent de références

pour le calcul de la marge d’intérêts à l’actif et au

passif, ont été modifiés afin de correspondre aux

règles de gestion du bilan, et en particulier aux

opérations de couverture du risque de taux. Ils

s’échelonnent désormais entre 3 mois et 10 ans.

Les données comparatives de l’exercice 2000 ont

été adaptées.

– Dans le calcul des différents ratios, les amortisse-

ments sont désormais intégrés dans les charges

d’exploitation. Les données comparatives de l’exer-

cice 2000 ont également été adaptées.

Page 45: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 142

raison du mauvais comportement des marchés

boursiers et financiers, celles du Private Banking et

du Trading se sont érodées. En revanche, la rentabi-

lité du Corporate Banking a été multipliée par cinq,

en partie grâce à la vente partielle des titres Orange

Communication, alors que les besoins en fonds

propres de cette activité restent importants.

Les critères de rentabilité donnent une image

contrastée des différents domaines d’activité du

Groupe, qui est fonction à la fois de l’intensité en

capital et de l’intensité en hommes de chacune

d’entre elles. Par rapport aux fonds propres alloués

aux différents secteurs, la rentabilité du Retail

Banking s’est améliorée en 2001. Parallèlement, en

Fonds propres alloués

en début d’exercice

(en millions de francs)

Ratios de rentabilité (%)

ROE* brut

2000

ROE* net

Charges/produits

Effectif du personnel

(en unités de travail à plein temps)

– direct

– indirect

Données par collaborateur

(en milliers de francs)

Produits

Charges

Bénéfice brut

2000

*Rendement des fonds propres ** Chiffres non représentatifs

2000

2 600

14,5

6,4

62

2 160

461

–287

174

2001

2 600

8,8

73

2 326

368

–270

98

Groupe BCVCorp.

Centre

680

**

**

**

**

779

– 596

**

**

**

**

Trading

100

19,2

24,8

14,2

69

82

58

447

–310

137

220

Corp.

Banking

430

20,6

11,1

10,3

39

141

59

724

–281

443

279

Private

Banking

290

27,5

41,5

18,7

72

536

183

391

–280

111

176

Retail

Banking

1 100

15,1

14,1

3,8

61

788

296

395

–241

154

155

Autres données sectorielles

Page 46: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 43

Nous entendons poursuivre la stratégie de diversi-

fication de la BCV, qui a pour but d’augmenter ses

sources de revenus. Sa capacité bénéficiaire – hors

de tout élément exceptionnel – s’en trouve ainsi

substantiellement enrichie et lui donne les moyens

d’accomplir sa mission de banque de proximité

dans le canton, alors que, depuis de longues années,

ce domaine d’activité n’offre pas une rentabilité

suffisante pour couvrir les risques qu’il implique.

L’ensemble des données par secteur d’activité prouve

plus que jamais la pertinence de cette stratégie.

Ce constat se reflète aussi au niveau de la rentabi-

lité par collaborateur. En dehors de tout élément

exceptionnel, elle est restée stable dans le Retail

Banking alors que près de la moitié des effectifs

sont occupés par cette activité ; elle s’est érodée

dans le Private Banking et le Trading et s’est

considérablement améliorée (+58%) dans le

Corporate Banking.

Page 47: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 144

tion des marchés et la décartellisation de différents

secteurs économiques – notamment le secteur ban-

caire – ont obligé de nombreuses entreprises à des

restructurations radicales.

Les difficultés conjoncturelles et structurelles

s’additionnant, l’économie suisse a été plongée

dans la crise la plus grave qu’elle ait connue depuis

les années trente, qui s’est traduite en particulier

par une hausse du chômage à des niveaux inconnus

jusque-là (taux de chômage maximal de 7,6% dans

le canton de Vaud en janvier 1994).

A partir de 1997, la conjoncture a donné des signes

nets de redressement, interrompus en automne

1998 par la crise qui a frappé l’Extrême-Orient,

l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud. Dès le

milieu de 1999, le mouvement ascendant a repris

et la conjoncture est restée positive jusqu’à la fin

du premier semestre de l’an passé.

Restructuration du paysage bancaire vaudois

Dans le canton comme en Suisse, le système

bancaire a traversé, dans les années 90, une

période de fortes turbulences, étant touché à la

fois par une décartellisation brutale voulue par

la Commission fédérale des cartels et par les

difficultés générales de l’économie, qui se sont

traduites par des besoins de provisions supérieurs

L’impact considérable que le changement de la

méthode de détermination des besoins de provi-

sions des risques sur débiteurs a eu sur les comptes

2001 impose de revenir en détail sur cette ques-

tion. Les décisions prises dans ce cadre, annoncées

le 18 décembre 2001, doivent être mises en pers-

pective, afin de bien en comprendre les tenants et

aboutissants. Aussi un historique de la situation

précède-t-il la présentation des événements de

l’automne passé et de leurs conséquences.

Une décennie tourmentée

Depuis le début des années 1990, la BCV a évolué

dans un environnement économique et bancaire

troublé. Des difficultés économiques sérieuses ont

surgi en Suisse après l’emballement de la conjonc-

ture de 1989-1990 et la vague d’inflation qui s’en

est suivie. Face à cette situation, la Banque natio-

nale suisse a appliqué une politique monétaire très

restrictive, qui a poussé les taux d’intérêt à des

niveaux exceptionnellement élevés dans notre pays.

Le taux hypothécaire de référence est ainsi monté

jusqu’à 7% en été 1992, ce qui a entraîné les

secteurs de l’immobilier et de la construction

dans une crise profonde après une phase de

surchauffe prononcée.

Parallèlement, la mondialisation a provoqué des

changements structurels importants. La libéralisa-

Changement de la méthode de détermination

des besoins de provisions

Page 48: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 45

Rappelons la reprise de la Banque Populaire Suisse

par le Crédit Suisse, la fusion entre la Société de

Banque Suisse et l’Union de Banques Suisses,

l’adhésion de plusieurs banques régionales vau-

doises à RBA Holding et l’intégration de la plupart

des banques de crédit mutuel du canton au sein de

l’Union des Banques Raiffeisen.

Aujourd’hui, le financement hypothécaire est

encore assuré par un nombre assez important

d’établissements, qui comprend, outre ceux déjà

cités, les banques Migros et Coop, ainsi que

quelques caisses d’épargne qui ont conservé leur

indépendance. En matière de crédit commercial

en revanche, seules trois banques ont encore une

activité significative : la BCV, l’UBS et le CRÉDIT

SUISSE. Dans ce contexte, la BCV joue un rôle

central, puisqu’elle est la seule à avoir pour mission

de servir l’économie du canton. Si les grandes

banques sont encore bien présentes en terre

vaudoise, elles appliquent une politique de crédit

extrêmement sélective.

La stratégie de la BCV depuis 1996

Le regroupement de quatre banques au sein de la

BCV a donné à celle-ci une position extrêmement

forte sur le marché cantonal, position qu’elle a

d’ailleurs su conserver jusqu’à ce jour. En revanche,

il l’a confrontée à un problème de rentabilité,

auquel la Banque s’est attelée de trois manières :

• D’une part, la BCV a utilisé au mieux les possi-

bilités de synergie et de rationalisation offertes

par la fusion. Jusqu’en 1998, elle a réduit, sans

à 90 milliards de francs dans le système bancaire

suisse durant la période 1991-2000. De nombreux

établissements n’ont pas survécu à ces chocs :

alors que la Suisse comptait près de 500 banques

en 1989, il n’y en avait plus que 375 à la fin de

l’année 2000.

Dans le canton de Vaud, la BCV a joué un rôle

essentiel dans les restructurations bancaires. La

déconfiture de la Banque Vaudoise de Crédit

(BVCréd), en automne 1993, aurait sans conteste

représenté une catastrophe majeure pour

l’ensemble de l’économie vaudoise, si la BCV

n’avait pas repris les 3,5 milliards d’actifs et de

passifs de la banque dans un délai de quelques

jours et sans aucun appui financier externe. Le

coût effectif de l’opération, pour la BCV, a pesé

et pèse encore lourd sur ses résultats.

A la même époque, la Caisse d’Epargne et de

Crédit, avec un total de bilan de 1,4 milliard, était

reprise par le Crédit Foncier Vaudois (CFV). Moins

d’un an plus tard, soit en automne 1994, le Conseil

d’Etat décidait d’une fusion entre la BCV et le CFV

avec effet au 31 décembre 1995. A cette date, la

BCV regroupait ainsi les quatre principales banques

ayant leur siège dans le canton. Ces regroupements

ont constitué un défi majeur sur le plan de la ges-

tion et ont fortement affecté la rentabilité de la

BCV qui les a réalisés sans aucune contribution

financière de l’Etat et en maintenant son dividende.

D’autres regroupements se sont encore produits,

qui ont touché également le canton de Vaud.

Page 49: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 146

Pour financer ces développements, elle a fait

appel une fois à ses actionnaires, au tournant de

l’année 1998, en augmentant son capital de 40%.

Les quelque 500 millions de francs recueillis à cette

occasion lui ont permis de renforcer, par le biais

d’acquisitions, la position du Groupe BCV dans la

gestion de fortune, et de couvrir les besoins de

fonds propres liés à la croissance de son bilan, ainsi

que de ses affaires hors bilan et des opérations

de trading. Grâce à l’amélioration substantielle de

ses résultats durant les exercices 1999 et 2000,

la BCV a pu maintenir un dividende inchangé sur

le capital augmenté, qui représentait toutefois un

pay-out ratio nettement supérieur à la moyenne

de la branche.

Situation actuelle

Six ans après la fusion, la BCV a atteint l’essentiel

de ses objectifs : la diversification a porté ses fruits,

la marge d’intérêts s’est améliorée notablement,

même si elle n’a pas encore atteint le niveau sou-

haité, la surveillance et la gestion des risques ont

été renforcées, les infrastructures immobilières et

informatiques ont été modernisées. La banque dis-

pose d’un outil de travail efficace, d’une base

financière solide, d’un potentiel de développement

intéressant, d’une position très forte sur son mar-

ché cantonal et d’une bonne réputation.

La seule ombre au tableau résidait dans la qualité

insuffisante de son portefeuille de crédit, portant

encore les séquelles de la crise économique des

années 1990. Le problème est connu de longue date :

tous les analystes financiers qui ont publié des

licenciements économiques, l’effectif de son

personnel de 20% et redimensionné son réseau

d’agences, devenu pléthorique à la suite du

regroupement de quatre établissements entrete-

nant des réseaux concurrents, tout en conservant

une forte implantation dans le canton avec plus

de 70 points de vente.

• D’autre part, elle a géré efficacement son bilan,

afin de réduire le risque de taux excessif et

d’améliorer la marge d’intérêts insuffisante, qui

résultaient du coût élevé des fonds passifs

apportés par le CFV. Ceux-ci comprenaient en

effet une masse importante de capitaux à long

terme empruntés au début des années 1990,

lorsque les taux avaient atteint des sommets.

• Enfin, la BCV a accentué son effort de diversi-

fication de ses sources de revenus. Elle a ainsi

développé fortement ses activités de gestion de

fortune, entre autres par le biais d’acquisitions,

et figure aujourd’hui parmi les 10 principaux

acteurs bancaires suisses dans ce domaine. Dans

le secteur de la banque d’affaires , elle s’est

acquis une position de premier plan dans le

financement du négoce international de matières

premières, a développé ses relations avec des

entreprises non vaudoises, auxquelles elle propose

un service complet de financement et de conseil,

et contribué à la création d’entreprises, notam-

ment dans le canton, par le canal de ses fonds de

private equity. Dans le trading enfin, elle a large-

ment étendu son offre d’instruments financiers

pour répondre aux besoins des investisseurs.

Page 50: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 47

au début du mois d’octobre, afin de mettre en

lumière les éventuelles insuffisances de l’approche

adoptée jusque-là.

Résultat de l’analyse

et conséquences financières

Brièvement résumée, la conclusion à laquelle sont

arrivés la Banque et les experts mandatés est qu’il

n’y a pas de lacune dans la systématique de détec-

tion des risques, ni dans l’évaluation des risques

potentiels, qui sont connus et suivis de façon

appropriée. Le montant des crédits non productifs

d’intérêts, tel qu’il est ressorti de l’analyse, était

donc conforme aux indications données antérieure-

ment par la Banque. En revanche, la méthode de

détermination des besoins de provisions n’était plus

jugée adéquate, ce qui a conduit la Banque à la

modifier. Ce changement impliquait des moyens

supplémentaires importants, qui ont été mis à la

charge de l’exercice 2001.

Sur le plan comptable, les opérations suivantes ont

été effectuées dans le cadre du bouclement :

• Un montant de 1,23 milliard a été attribué aux

«correctifs de valeurs, provisions et pertes». Outre

l’attribution à la couverture des risques sur débi-

teurs, il comprend un abattement forfaitaire de

100 millions sur la valeur des immeubles destinés

à la vente, que détient la Banque.

• Au bilan de fin d’année, les correctifs de valeurs

et provisions se sont ainsi élevés à 1,66 milliard

de francs. Ce montant est légèrement inférieur à

études sur la BCV ont relevé l’importance de l’effet

des besoins de provisions sur le résultat net de la

Banque et, par conséquent, sur le chiffre auquel les

analystes se réfèrent le plus volontiers, à savoir le

bénéfice net par action.

Pour la BCV, la priorité, après les regroupements

bancaires, résidait dans la mise en place d’une

gestion uniformisée des dossiers de crédits

– chacune des banques ayant appliqué auparavant

sa propre méthode – et l’identification des

risques sur débiteurs. Sur ce plan, le système mis

en place a été jugé performant par toutes les

instances concernées.

Les dossiers de crédits à risque sont dans leur

grande majorité – à l’image de l’activité de crédit

de la banque – liés à des garanties immobilières

sises essentiellement dans le canton de Vaud. Une

élimination rapide de ces dossiers n’était pas envi-

sageable dans la mesure où elle aurait provoqué un

effondrement du marché immobilier vaudois au

détriment non seulement de la banque elle-même,

mais de l’ensemble de l’économie vaudoise.

Dès lors, une politique de liquidation mesurée et

ordonnée de ces dossiers s’imposait.

Les besoins de provisions étant demeurés élevés

durant l’exercice 2000, la BCV a engagé, après dis-

cussion avec la Commission fédérale des banques

(CFB), une analyse de sa méthode de détermination

des besoins de provisions. Celle-ci a été réalisée

avec ses réviseurs externes et la société de conseil

Arthur Andersen, à laquelle un mandat a été confié,

Page 51: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 148

Groupe, mais à 427 millions dans les comptes de

la maison mère. Pour corriger cette situation, les

fonds propres seront augmentés de 600 millions

de francs par le biais d’une opération de capital.

• Celle-ci sera soumise à l’approbation de la pro-

chaine assemblée générale ordinaire des action-

naires, fixée au 23 mai 2002. Avec l’appui quasi

unanime du Grand Conseil vaudois, le Conseil

d’Etat a annoncé dès le 18 décembre 2001 sa

décision de participer à cette opération à hauteur

de sa participation au capital.

Le soutien apporté à la Banque par le parlement

et le gouvernement a été précieux, à un moment

où l’opinion publique s’est trouvée déstabilisée

par des informations qui, étant donné leur com-

plexité technique, n’ont pas toujours été inter-

prétées correctement. L’opération effectuée à la

fin de 2001 est certes douloureuse et lourde pour

l’Etat, les autres actionnaires et la Banque elle-

même, qui aura consacré, depuis 1996, plus de

3 milliards de francs à la couverture de ses risques

sur débiteurs. Mais elle n’implique pas d’affaiblis-

sement de l’assise financière de la BCV, dont les

risques sont plus largement couverts et qui, après

l’augmentation de capital, disposera de fonds

propres conformes aux exigences de la législation

suisse et internationale.

Rapport du Conseil d’Etat

Le 24 janvier 2002, le Conseil d’Etat a soumis au

Grand Conseil un rapport sur la situation de la BCV,

dans lequel il a proposé notamment :

celui annoncé le 18 décembre 2001 (1,7 milliard),

du fait que les provisions utilisées en 2001 ont

dépassé les estimations de quelque 15 millions.

De plus, une somme de 45 millions a servi à

amortir directement une partie de la valeur de

prêts partiaires à des sociétés du secteur immobi-

lier, figurant parmi les immobilisations financières.

• Pour couvrir l’attribution aux correctifs de valeurs

et provisions, les réserves pour risques bancaires

généraux ont été dissoutes à concurrence de

685 millions et portées au compte de résultat

comme produit extraordinaire.

• Après déduction de diverses charges extra-

ordinaires, comprenant notamment le coût de

la liquidation des participations dans le groupe

BT&T, les produits extraordinaires nets atteignent

625 millions.

• A la suite de ces opérations, le résultat net

consolidé de l’exercice 2001 présente une perte

de 381,5 millions de francs. En conséquence, le

Conseil d’administration proposera à l’assemblée

générale de ne pas payer de dividende.

• L’utilisation des réserves libres pour renforcer les

provisions, ainsi que la perte comptable présentée

par le compte de résultat 2001, ont pour consé-

quence de réduire les fonds propres de 1,165 mil-

liard dans le bilan du Groupe. Dès lors, ces der-

niers ne répondent plus aux exigences de la loi

sur les banques en la matière, le manque se

chiffrant à 264 millions de francs au niveau du

Page 52: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 49

Les organes de la Banque n’ont pas d’objection à

ces mesures. La réorganisation du Conseil d’admi-

nistration est conforme à ce que prévoyait la loi sur

la BCV soumise au peuple le 23 septembre 2001.

Le remplacement de l’actuel organe de révision

externe par la société Arthur Andersen sera soumis

à l’assemblée générale du 23 mai 2002. Enfin,

la seconde analyse ne pourra que mettre en évi-

dence ce que nous avons toujours affirmé, à savoir

que les risques sur débiteurs de la Banque sont

issus dans une très large mesure de la crise éco-

nomique profonde que le canton a subie durant

la dernière décennie.

• une révision de la loi organisant la BCV, qui vise à

renforcer l’efficacité du Conseil d’administration

en réduisant son effectif à un nombre compris

entre 7 et 11 membres, en créant des comités en

son sein et en supprimant le comité de banque ;

la commission compétente du Grand Conseil a

toutefois décidé de ne pas discuter de cette

révision dans l’immédiat;

• la nomination d’un nouvel organe de révision

externe, en l’occurrence la société Arthur Andersen,

qui a effectué l’audit de l’automne 2001;

• une analyse supplémentaire, également confiée à

cette société, destinée notamment à déterminer

l’origine des pertes sur débiteurs subies par la

BCV ces dernières années.

Page 53: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 150

alors que les placements hypothécaires ont enregis-

tré pour leur part une progression (+468 mios ou

3% à 15,87 mrds) qui traduit un certain redresse-

ment de la demande du marché, sous l’influence

notamment de la baisse des taux d’intérêt. Sur le

total de crédits, 56,3% étaient au bénéfice d’une

garantie, hypothécaire ou autre, à fin 2001, contre

54,5% un an plus tôt. Quant à la part des avances

à des débiteurs étrangers, elle atteignait 20,7%,

soit une proportion légèrement supérieure à celle

de l’année précédente (18,6%). Relevons enfin

qu’une modification comptable est intervenue

en 2001, en ce sens que les prêts partiaires des

sociétés du secteur immobilier ont été transférés

dans les immobilisations financières ; les chiffres

au 31.12.2000 ont été modifiés afin de rendre les

données comparables.

L’évolution des positions en titres de participation

explique dans une large mesure les variations tant

des portefeuilles de négoce que des immobilisations

financières. Dans les premiers, la baisse des posi-

tions en actions (–142 mios ou –23,9%) correspond

à la diminution totale du poste. Dans les secondes,

elle représente 74 millions de francs (–14,6%) sur

un recul global de 252 millions (–10,1%). Les

autres éléments à l’origine de ce dernier mouve-

ment sont l’abattement de 100 millions de francs

effectué sur la valeur des immeubles destinés à la

Indépendamment de la question des provisions

évoquée au chapitre précédent, les comptes conso-

lidés au 31 décembre 2001 traduisent les tendances

fortement divergentes qui ont caractérisé l’année

écoulée : la mauvaise performance des portefeuilles

de titres contraste en effet avec la bonne résistance

des opérations de commissions dans un contexte

difficile, et surtout avec l’évolution positive des

opérations d’intérêts, malgré les faibles variations

du volume des crédits et des dépôts.

Bilan : stabilité dans les affaires

avec la clientèle

Avec un total de 36,1 milliards de francs au

31 décembre 2001, le bilan du Groupe affiche un

recul de 1,86 milliard ou de 4,9%. Ce mouvement

reflète essentiellement l’évolution des avoirs et

engagements en banque, qui résultent en majorité

d’opérations à court terme et sont ainsi, par

nature, soumis à de fortes fluctuations. Ils avaient

d’ailleurs largement contribué à la hausse du bilan

l’année précédente.

Les avances à la clientèle n’ont guère varié d’une

année à l’autre. Leur total a atteint en effet

25,99 milliards de francs au 31 décembre dernier,

soit 52 millions ou 0,2% de moins qu’une année

auparavant. Les créances sur la clientèle se sont ins-

crites en baisse (-520 mios ou 4,9% à 10,12 mrds),

Une année très contrastée

Page 54: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 1 51

accrus de 507 millions ou de 5,2% pour atteindre

10,27 milliards de francs en fin d’année. Leur coût

moyen n’était plus que de 4,1%, contre 4,44% une

année auparavant. La part des emprunts publics

s’est encore réduite (31% contre 33,3% un an plus

tôt), alors que celle des prêts des Centrales de

lettres de gage est demeurée pratiquement stable

à 47,8% du total. En revanche, celle des emprunts

privés (+0,8 point à 16,4%) et celle des fonds

provenant de l’émission de produits structurés

(+1,4 point à 4,9%) se sont inscrites en hausse.

Le mouvement des correctifs de valeurs et provi-

sions, ainsi que celui des fonds propres, ont été

influencés principalement par les opérations liées

au changement de la méthode de détermination

des besoins de provisions et sont commentés au

chapitre précédent, consacré spécifiquement à

cette question.

Le cours de l’action BCV à la Bourse suisse a subi

le contre-coup des événements de l’automne. Dans

un marché où la tendance baissière a été quasi

constante, il ne s’est pas écarté de façon notable

de l’indice général des actions bancaires jusqu’à la

mi-septembre. A la fin de ce mois-là, le refus de la

nouvelle loi sur la BCV par le peuple vaudois a pro-

voqué des ventes qui ont pesé sur le cours, de sorte

que celui-ci n’a pas suivi le redressement général

du marché suisse, entamé immédiatement après la

date de la votation. En fin d’année, la publication

des mesures nécessaires pour renforcer la couver-

ture des risques sur débiteurs, et plus particulière-

ment l’annonce d’une importante augmentation

vente et le correctif de valeurs de 45 millions appli-

qué aux prêts partiaires à des sociétés du secteur

immobilier. Quant à la diminution des participations

non consolidées (–56,5% à 67 mios), elle résulte

principalement de la liquidation de notre part au

capital de deux sociétés du groupe BT&T.

Au passif, les dépôts de la clientèle et les emprunts

à long terme totalisaient 27,5 milliards de francs

au 31 décembre 2001 et montraient ainsi un

fléchissement de 201 millions de francs ou de 0,7%

en comparaison annuelle. Les engagements sous

forme d’épargne et de placements ont encore

diminué, mais à un rythme nettement moindre

que les années précédentes. Avec 8,52 milliards

de francs en fin d’année, ils n’étaient inférieurs

que de 122 millions ou de 1,4% au chiffre du

31 décembre 2000. Au sein de la Caisse d’Epargne

Cantonale Vaudoise, le recul a été plus sensible

(–10,3% à 1,58 mrd), de telle sorte que le montant

garanti par l’Etat de Vaud n’était plus que de

1,22 milliard (–9,5%). Parmi les autres engage-

ments envers la clientèle, les dépôts à vue ont

fortement augmenté (+604 mios ou 16,5% à

4,26 mrds), alors que les comptes à terme,

notamment ceux dont l’échéance ne dépasse pas

un an, ont été réduits (–1,15 mrd ou –23,2% à

3,82 mrds). A l’instar de l’épargne, les bons de

caisse ont diminué de façon nettement moins mar-

quée que les années antérieures (–32 mios ou

–4,9% à 625 mios) ; suivant la tendance générale

des taux, leur rémunération moyenne est passée de

4,08% au 31 décembre 2000 à 3,55% un an plus

tard. Quant aux emprunts à long terme, ils se sont

Page 55: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 152

l’objectif de 1,25% indispensable à la Banque pour

assumer les risques inhérents à sa mission.

Le produit net des opérations de commissions s’est

chiffré à 297 millions de francs. Si ce montant est

inférieur de 10,5% à celui de l’année précédente, il

dépasse de 7,4% celui de 1999, jugé très favorable

il y a deux ans. Obtenu dans un contexte particuliè-

rement difficile, ce résultat démontre les progrès

réalisés par le Groupe dans l’élargissement de sa

base de revenus. L’augmentation des commissions

sur opérations de crédit, liée avant tout au dévelop-

pement du financement du négoce international de

matières premières, s’est poursuivie à un rythme

très soutenu (+29,5% à 56 mios). Elle a ainsi com-

pensé partiellement le recul modéré des produits

issus des activités de gestion de fortune qui, en

chiffres bruts, ont diminué de 15,5% pour revenir à

311 millions de francs. La performance comparati-

vement satisfaisante du Groupe BCV tient notam-

ment à la part croissante que prennent, à la maison

mère, les commissions non liées au volume des

transactions, ainsi qu’au succès de la stratégie des

principales filiales spécialisées.

Les opérations de négoce ont enregistré un résultat

négatif de 18 millions de francs, qui provient

exclusivement des moins-values que la baisse des

marchés boursiers a entraînées dans les porte-

feuilles de titres. Pour sa part, le produit des opé-

rations sur devises, métaux, billets et produits

dérivés a certes diminué de 16,6% par rapport

à l’exercice 2000, mais a néanmoins atteint

56 millions de francs.

de capital pour 2002, ont provoqué un nouvel

accès de faiblesse du titre, qui a terminé l’année en

baisse de 50% par rapport à son niveau de fin 2000.

Compte de résultat :

des éléments de satisfaction

Si les variations de fortune provoquées par le recul

des marchés boursiers ont eu un impact négatif

important sur les résultats du Groupe, l’évolution

des produits opérationnels – intérêts et commissions

– a été plutôt favorable, compte tenu de l’environ-

nement général qui a prévalu au cours de l’année

écoulée. La marge d’intérêts s’est en effet amélio-

rée sensiblement, alors que le fléchissement des

commissions est demeuré limité et peut être consi-

déré comme un résultat positif, si on le compare

avec la chute parfois importante enregistrée par

beaucoup de nos concurrents. En outre, les charges

d’exploitation n’ont augmenté que marginalement.

Produits globalement en baisse de 14,2%

Le résultat des opérations d’intérêts (+5,5% à

436 mios) constitue la plus grande satisfaction de

l’exercice écoulé. L’épuisement, à la fin de l’an 2000,

du compte transitoire de taux, qui avait permis de

réduire annuellement les intérêts débiteurs de plu-

sieurs dizaines de millions de francs depuis 1996,

laissait prévoir au mieux une stabilisation des reve-

nus pour le dernier exercice. Une gestion efficace

du bilan et du risque de taux ont permis une pro-

gression des produits nets d’intérêts supérieure à

nos attentes. Par rapport au total du bilan, la marge

d’intérêts est ainsi passée de 1,09% en 2000 à

1,21% l’an dernier, se rapprochant sensiblement de

Page 56: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 1 53

une tendance conforme au mouvement général

observé dans les banques suisses diversifiées. Si les

produits de commissions ont fléchi plus faiblement

au sein du Groupe BCV que chez beaucoup de ses

concurrents, les moins-values subies sur les porte-

feuilles de titres ont en revanche dépassé la

moyenne. Ces dernières ne représentent toutefois

qu’une fraction des plus-values enregistrées sur les

placements en titres depuis 1996.

Le compte de résultat consolidé présente une perte

nette de 381 millions de francs. Les diverses opéra-

tions comptables qui ont conduit à ce résultat sont

commentées au chapitre précédent («Changement

de la méthode de détermination des besoins de

provisions»). Dans ces circonstances, le Conseil

d’administration est amené à proposer à l’assem-

blée générale des actionnaires, convoquée pour le

23 mai 2002, de renoncer au paiement d’un divi-

dende au titre de l’exercice 2001. Le paiement

d’un dividende à l’occasion d’un exercice déficitaire

ne peut se justifier que dans la mesure où l’entre-

prise dispose de réserves suffisantes, ce qui n’est

pas le cas de la Banque qui a utilisé l’ensemble

de ses réserves libres pour renforcer ses provisions.

Le versement d’un dividende aurait donc pour

effet d’entamer davantage encore ses fonds

propres, ce qui n’est à l’avantage ni de la Banque,

ni de ses actionnaires.

Perspectives 2002 : retour à la normale

L’année 2001 a été incontestablement l’une des

plus difficiles de l’histoire de la BCV. La nécessité de

renforcer massivement les provisions pour risques

Avec 126 millions, les autres résultats ordinaires se

sont inscrits en baisse de 20 millions ou de 13,6%.

Si les produits figurant dans cette rubrique ont aug-

menté de près de 20%, grâce notamment à la vente,

en mars 2001, d’une partie de la participation de

la Banque dans la société Orange Communication,

les autres charges ordinaires, qui enregistrent en

particulier les moins-values sur les titres immobilisés,

se sont pratiquement multipliées par quatre.

Le total des produits a ainsi reculé de 14,2% durant

le dernier exercice pour s’établir à 840 millions de

francs. La part des filiales à ce montant est demeurée

stable par rapport à l’année précédente à 11,7%.

Charges d’exploitation stables

Si l’effectif du Groupe a progressé de 6,7% pour

atteindre 2393 personnes (en unités de travail à

plein temps), les charges de personnel ont diminué

de 4,2% à 316 millions de francs. Cette évolution

s’explique avant tout par le recul marqué, au sein

de la maison mère, de la part variable des salaires,

liée à l’évolution du bénéfice brut. Les autres

charges d’exploitation affichent pour leur part une

hausse de 10,7% à 194 millions de francs, due

pour moitié environ à l’augmentation des frais

informatiques. Les charges d’exploitation, dans

lesquelles la part des filiales est de 15%, ont tota-

lisé 510 millions de francs, montant supérieur de

1% seulement à celui de l’exercice antérieur.

Bénéfice brut : recul conforme au marché

Avec une diminution de 30,4% à 330 millions de

francs, le bénéfice brut de l’exercice 2001 a suivi

Page 57: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 154

facturation des risques de crédit. Dans les opéra-

tions de commissions, les perspectives sont assez

favorables. Le financement du négoce international

de matières premières offre encore des possibilités

d’expansion. Dans la gestion de fortune, le risque

que les marchés connaissent une seconde année

consécutive aussi mauvaise que 2001 semble

faible et nous comptons sur une amélioration

sensible des produits dans ce domaine. Quant

au résultat des activités de négoce, il redeviendra

nettement positif même sans une reprise pro-

noncée de la Bourse. Le développement des opé-

rations sur devises, instruments dérivés et produits

structurés doit en effet nous permettre de réaliser

dans ce secteur des produits récurrents de l’ordre

de 80 à 100 millions de francs par année.

En ce qui concerne les charges d’exploitation,

leur maîtrise constitue, dans le contexte

particulier de cette année 2002, un enjeu de

première importance, auquel sera vouée toute

l’attention nécessaire.

Atteindre nos objectifs est pour nous, cette année

plus que jamais, d’une importance majeure. Nous

entendons prouver à tous nos partenaires, en parti-

culier à nos actionnaires, notre capacité de remettre

la Banque rapidement sur la voie du succès.

sur débiteurs, survenant dans le contexte d’une

dégradation de l’environnement conjoncturel et

financier, a mis la Banque dans une situation parti-

culièrement délicate. Mais une fois cette opération

achevée, le chemin est désormais dégagé pour

poursuivre une stratégie de développement que les

événements exceptionnels de 2001 ne remettent

pas en cause.

L’exercice 2002 devrait donc être marqué par un

retour à la normale pour le Groupe BCV, dans un

environnement économique et boursier qui ira

vraisemblablement en s’améliorant au fil des mois.

Ce retour exigera toutefois un effort soutenu. La

marge de manœuvre est en effet relativement

étroite. Après l’augmentation de son capital, la BCV

disposera de fonds propres suffisants au regard de

la loi, mais ne permettant qu’une expansion mesu-

rée des affaires. En outre, l’objectif de maintenir

les besoins annuels de provisions à un niveau de

l’ordre de 0,5% du total des crédits, tout en appli-

quant la nouvelle méthode de calcul des besoins de

provisions, exige une gestion encore plus rigoureuse

des risques.

L’objectif du Groupe BCV est d’atteindre cette

année un bénéfice brut d’environ 400 millions de

francs, sans devoir compter pour cela sur des

plus-values boursières exceptionnelles, c’est-à-dire

en se fondant sur les développements opération-

nels. Pour cela, nous devons poursuivre notre

effort d’amélioration de la marge d’intérêts, ce

qui sera fait notamment dans le cadre de l’intro-

duction d’une méthode affinée d’évaluation et de

Page 58: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

55

Comptes consolidés du Groupe

Page 59: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Liquidités

Créances résultant de papiers monétaires

Créances sur les banques

Créances sur la clientèle*

Créances hypothécaires*

Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce

Immobilisations financières*

Participations non consolidées

Immobilisations corporelles

Goodwill

Comptes de régularisation

Autres actifs

Total des actifs

Total des créances de rang subordonné

Total des créances sur les participations

non consolidées et les participants qualifiés

A C T I F S

P A S S I F S

Bilan consolidé au 31 décembre

2001en milliers de francs

612 863

102 596

3 550 896

10 117 432

15 868 076

1 080 007

2 249 050

66 608

697 014

59 967

209 205

1 489 825

36 103 539

109 777

564 681

849

3 489 157

8 516 220

8 084 658

625 042

10 272 815

282 505

1 673 810

1 659 499

34 604 555

29 000

589 450

477 000

757 725

27 262

–381 453

4 239

1 498 984

36 103 539

815 000

61 672

1 540 767

226 466

115 484

42 366

2 775 042

68 238 068

Notes

13

1/13

13

2/13

2/13

3/13

3/13

3/4

4

4

3

5/10/11/12

13

13

13

13

13

7/13

3

8

6

8

9

6/11/12

2/16

2

2

2/17

18

19

2000en milliers de francs

244 531

94 077

5 354 569

10 637 797

15 399 982

1 221 915

2 501 056

153 132

694 919

70 962

235 241

1 354 335

37 962 516

79 236

504 805

7 186

4 644 294

8 638 701

8 637 528

657 033

9 766 299

379 020

1 654 143

913 842

35 298 046

714 000

589 450

477 000

684 308

34 101

165 611

5 305

2 664 470

37 962 516

719 000

129 108

1 852 320

374 529

115 984

57 507

2 435 468

52 328 303

C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E56

Engagements résultant de papiers monétaires

Engagements envers les banques

Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements

Autres engagements envers la clientèle

Obligations de caisse

Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts

Comptes de régularisation

Autres passifs

Correctifs de valeurs et provisions

Total des fonds étrangers

Réserves pour risques bancaires généraux

Capital social

Réserves issues du capital

Réserves issues du bénéfice

Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres

Perte /Bénéfice du Groupe

– dont part des intérêts minoritaires dans le résultat du Groupe

Total des fonds propres

Total des passifs

Total des engagements de rang subordonné

Total des engagements envers les participations

non consolidées et les participants qualifiés

Opérations hors bilan consolidées

Engagements conditionnels

Engagements irrévocables

Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires

Crédits par engagement

Opérations fiduciaires

Instruments financiers dérivés

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

Page 60: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E 57

Résultat des opérations d’intérêts

Produit des intérêts et des escomptes

Produit des intérêts et des dividendes

des immobilisations financières

Charges d’intérêts

Sous-total résultat des opérations d’intérêts

Résultat des opérations de commissions

et des prestations de services

Produit des commissions sur les opérations de crédit

Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres

et les placements

Produit des commissions sur les autres prestations de services

Charges de commissions

Sous-total résultat des opérations de commissions

et des prestations de services

Résultat des opérations de négoce

Autres résultats ordinaires

Résultat des aliénations d’immobilisations financières

Produit total des participations

– dont participations prises en compte selon la méthode

de la mise en équivalence

– dont autres participations non consolidées

Résultat des immeubles

Autres produits ordinaires

Autres charges ordinaires

Sous-total autres résultats ordinaires

Total des produits

Charges d’exploitation

Charges de personnel

Autres charges d’exploitation

Sous-total charges d’exploitation

Bénéfice brut

Amortissements sur l’actif immobilisé

Correctifs de valeurs, provisions et pertes

Résultat intermédiaire

Produits extraordinaires

Charges extraordinaires

Impôts

Perte / Bénéfice du Groupe

– dont part des minoritaires dans le résultat du Groupe

2001en milliers de francs

1 266 175

55 240

–885 789

435 626

56 318

311 193

19 612

–90 558

296 565

–18 227

120 120

7 386

4 402

2 984

15 193

46 568

–63 709

125 558

839 522

–316 135

–193 657

–509 792

329 730

–100 740

–1 226 185

–997 195

699 901

–74 591

–9 568

–381 453

4 239

Notes

20/21/29

29

22

23/29

24/29

25

8/26

27

28

2000en milliers de francs

1 164 503

49 594

–801 358

412 739

43 491

368 361

20 244

–100 870

331 226

89 273

103 002

5 989

2 604

3 385

14 513

35 080

–13 333

145 251

978 489

–329 941

–174 862

–504 803

473 686

–97 002

–219 984

156 700

54 328

–5 858

–39 559

165 611

5 305

Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire

Compte de résultat consolidé

Page 61: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Tableau de financement consolidé2001 2000

Sources de fonds Emplois de fonds Sources de fonds Emplois de fondsen milliers de francs en milliers de francs

Flux de fonds du résultat opérationnel (financement interne)

– résultat de l’exercice 381 453 165 611

– amortissements sur l’actif immobilisé 100 740 97 002

– correctifs de valeurs et provisions

(y c. ajustement des immeubles destinés à la revente) 1 302 478 6 563 301 034 4 940

– comptes de régularisation actifs 26 036 44 533

– comptes de régularisation passifs 96 515 10 665

– charges extraordinaires 70 685 2 000

– résultats (y c. mises en équivalence, ventes d’immobilisations) 7 319 877

– réserves pour risques bancaires généraux 685 000 49 000

– dividende de l’exercice précédent 82 243 81 963

1 499 939 1 259 093 576 312 181 313

Solde 240 846 – 394 999 –

Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres

– capital social 2 000

– agio 1 000

– minoritaires 12 144 193

– modification du périmètre 3 994 1 297

– écart de conversion 652 1 349

– 16 790 4 297 1 542

Solde 16 790 2 755 –

Flux de fonds des mutations dans l’actif immobilisé

– participations 27 162 8 273 508 60 699

– immeubles 2 533 9 042 7 564

– autres immobilisations corporelles 86 787 108 54 066

– valeurs immatérielles 13 514 7 878 16 369

43 209 111 980 616 138 698

Solde – 68 771 – 138 082

Flux de fonds de l’activité bancaire

Opérations à moyen et long termes (>1 an)

– engagements envers les banques 45 917 35 722

– engagements envers la clientèle 376 134 319

– emprunts obligataires 860 098 606 082 1 095 274 634 235

– obligations de caisse 216 516 248 507 229 494 357 652

– prêts des centrales d’émission de lettres de gage 539 000 249 500 555 000 176 000

– partic. aux emprunts de la Centrale d’émission des banques régionales 37 000 52 700

– fonds d’épargne et de placement 122 481 649 767

– autres engagements 19 667 305 340

– créances sur les banques 1 178 1 849

– créances sur la clientèle 30 836 192 762

– créances hypothécaires 468 094 79 832

– utilisation conforme des correctifs de valeurs et provisions 405 588 361 093

– immobilisations financières 107 425 83 951

– autres créances 135 490 223 539

Opérations à court terme

– engagements résultant de papiers monétaires 6 337 6 497

– engagements envers les banques 1 109 220 1 267 355

– engagements envers la clientèle 553 246 1 580 116

– créances résultant de papiers monétaires 8 519 14 208

– créances sur les banques 1 802 495 1 920 837

– créances sur la clientèle 489 529 839 810

– portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 141 908 303 844

Etat des liquidités

– liquidités 368 332 18 168

4 209 028 4 364 313 5 429 846 5 689 518

Solde – 155 285 – 259 672

240 846 240 846 397 754 397 754

58 C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E

Page 62: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Commentaires relatifs à l’activité

Les commentaires relatifs à chaque domaine d’activité

figurent aux chapitres précédents.

Principes régissant l’établissement des

comptes consolidés

Les comptes consolidés du Groupe BCV sont

conformes aux dispositions de l’Ordonnance sur les

banques et les caisses d’épargne du 17 mai 1972

(OB) et aux Directives de la Commission Fédérale

des Banques du 14 décembre 1994 (DEC-CFB, état

au 28 octobre 1999).

Date de clôture des comptes consolidés

Les comptes sont arrêtés au 31 décembre ; les

sociétés du Groupe qui clôturent à une autre date

établissent des comptes intermédiaires.

Périmètre de consolidation

Toutes les sociétés du secteur banque et finance

ainsi que les entreprises de gestion dans lesquelles

la BCV détient directement ou indirectement la

majorité des voix ou du capital, font l’objet d’une

intégration globale.

Les participations de 20 à 50% dans des sociétés

ayant une activité financière et de services sont

assimilées à des entreprises associées. Elles sont

mises en équivalence (part aux actifs nets).

Les participations de moins de 20%, les sociétés

d’importance mineure, les filiales ayant des activités

autres que financières et les parts d’entreprises

détenues exclusivement en vue de leur cession ulté-

rieure sont exclues du périmètre de consolidation.

Elles sont portées au bilan à leur valeur d’acquisition,

sous déduction des amortissements appropriés.

Méthode de consolidation

La consolidation du capital se fait selon la méthode

anglo-saxonne purchase. Le prix d’acquisition

de la participation est compensé avec les fonds

propres existant au moment de la prise de contrôle.

L’écart de consolidation passif (survaleur) est affecté,

selon sa nature, soit aux réserves issues du bénéfice,

soit aux provisions. Pour les participations acquises

avant 1992, le 1er janvier 1992 a été fixé comme date

d’acquisition. Le goodwill (écart de consolidation

actif) est porté au bilan et amorti en fonction de la

durée d’utilisation estimée (20 ans au maximum).

Conversion des comptes individuels en

monnaies étrangères à des fins de consolidation

La conversion des comptes annuels des sociétés

étrangères du Groupe à des fins de consolidation se

fait aux cours de fin d’année fixés pour l’ensemble

du Groupe pour les postes de bilan et les affaires

hors bilan, à l’exception des fonds propres investis

dans les sociétés du Groupe qui sont convertis aux

cours historiques.

Les postes de résultats sont convertis aux cours

annuels moyens fixés pour l’ensemble du Groupe.

Les différences résultant de la conversion des fonds

propres et du compte de résultat sont comptabili-

sées directement dans les fonds propres.

Principes de comptabilisation et d’évaluation

Les comptes consolidés sont fondés sur les

comptes annuels des sociétés du Groupe établis

selon des principes uniformes de comptabilisation

et d’évaluation.

Le résultat de toutes les opérations conclues est

intégré dans le compte de résultat. L’inscription au

bilan des opérations conclues au comptant mais

non encore exécutées s’effectue selon le principe

de la date de conclusion.

Devises, billets et métaux précieux

Les positions et les comptes en devises, billets et

métaux, ainsi que les swaps de devises, sont évalués

aux cours de fin d’année. Les gains et les pertes de

cours résultant de cette évaluation sont enregistrés

sous «Autres résultats de négoce».

59A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S

Principes d’établissement des comptes consolidés

Page 63: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Principales Unités Cours au monnaies (CHF) 31.12.2001

Dollar américain 1 1.67

Euro 1 1.4725

Livre sterling 1 2.42

Mark allemand 100 75.29

Franc français 100 22.45

Florin hollandais 100 66.82

Lire italienne 100 0.076

Yen japonais 100 1.27

Titres et métaux précieux destinés au négoce

Les positions de négoce (titres, devises et métaux)

sont évaluées à leur valeur de marché à la date du

bilan. Les bénéfices et pertes découlant de cette

évaluation figurent sous «Résultat des opérations

de négoce». Le coût du refinancement des posi-

tions contractées dans l’activité de négoce est com-

pensé avec le produit des intérêts et des dividendes

desdits portefeuilles.

Immobilisations financières

Les titres de placement (titres immobilisés) sont des

valeurs conservées à plus long terme.

Les titres productifs d’intérêts destinés à être conser-

vés jusqu’à l’échéance sont évalués à leur valeur

d’acquisition. L’écart entre la valeur nominale et la

valeur d’acquisition (agio ou disagio) est réparti

sur la durée résiduelle (accrual method) ; il est inclus

dans la position titres.

Les titres productifs d’intérêts qui ne sont pas

destinés à être conservés jusqu’à l’échéance sont

évalués selon le principe de la valeur la plus basse,

c’est-à-dire au prix de revient ou à la valeur du

marché lorsque celle-ci est inférieure.

Les positions en titres de participation et les

immeubles destinés à la revente sont également éva-

lués selon le principe de la valeur la plus basse.

Les prêts partiaires à des sociétés actives dans le

domaine immobilier sont classés au bilan pour leur

valeur nette sous la rubrique «Immobilisations

financières» (substance over form). A des fins de

comparaison, les chiffres de l’exercice précédent

ont été rectifiés.

Instruments financiers dérivés

Les positions de négoce en instruments financiers

(options, futures, swaps, autres produits dérivés)

sont évaluées au prix du marché. Les positions de

couverture (hedging) sont évaluées de façon iden-

tique aux opérations couvertes.

Immobilisations corporelles

Les immobilisations sont amorties sur la base de leur

durée de vie prévisible, mais au maximum comme suit :

– 50 ans pour les immeubles ;

– 5 ans pour les machines, le mobilier et les

aménagements ;

– 5 ans pour les logiciels et matériels informatiques.

Mises et prises en pension de titres

Principes

Les titres vendus avec un engagement de rachat

(mise en pension, notamment dans le cadre des opé-

rations de «repo» avec la Banque nationale suisse)

restent inscrits au bilan et sont évalués conformé-

ment aux principes comptables applicables aux por-

tefeuilles destinés au négoce, respectivement aux

immobilisations financières. Les encaisses provenant

de la vente de ces titres sont enregistrées comme

des engagements, sous la rubrique «Engagements

envers les banques» ou «Autres engagements

envers la clientèle».

Les titres acquis avec l’engagement d’une vente

future (prise en pension) sont traités comme des

prêts couverts par des titres et inclus dans les postes

«Créances sur les banques» ou «Créances sur la

clientèle». Les produits et les charges de ces opéra-

tions sont comptabilisés sur une base périodique

pendant la durée de chaque contrat.

Correctifs de valeurs et provisions

Lorsque la capacité du débiteur de respecter ses

engagements suscite des doutes fondés, le Groupe

60 A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S

Page 64: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

constitue, sur les intérêts et le capital en question,

des provisions adéquates en prenant en considéra-

tion les garanties et couvertures existantes ainsi

que l’environnement économique. Ces corrections

de valeur, qui répondent aux règles d’une bonne

gestion commerciale, sont inscrites au passif du

bilan. Dès lors, les intérêts compromis selon la

règle ci-dessus sont réservés dès le premier jour.

En accord avec la Commission fédérale des banques,

la BCV a signé, le 5 octobre 2001, un mandat de

révision spécial avec la société Arthur Andersen

portant sur l’adéquation de ses provisions pour

risques sur débiteurs. Au terme de leur analyse, les

réviseurs ont conclu à la nécessité de changer la

méthode de détermination des besoins de provisions.

En conséquence, le total de celles-ci devait être

porté à 1,7 milliard au terme de l’exercice 2001.

En outre, un correctif de valeur de 100 millions

devait être constitué sur la valeur des immeubles

destinés à la vente. Ces éléments ont été inscrits,

dans le compte de résultat, sous la rubrique des

correctifs de valeurs, provisions et pertes.

Pour couvrir partiellement ces charges exception-

nelles, une somme de 685 millions a été prélevée à

la Réserve pour risques bancaires généraux pour

être créditée au compte de résultat comme produit

extraordinaire. Des explications complètes sont

données au chapitre «Changement de la méthode

de détermination des besoins de provisions».

Une provision spéciale est constituée au passif du

bilan pour les créances vis-à-vis des pays à risques.

Impôts

Les impôts se calculent en fonction des résultats

réalisés par les sociétés du Groupe et tiennent

compte du principe de rattachement à la période

de référence. Par principe de prudence, le crédit

d’impôt découlant de la perte de l’exercice n’a pas

été activé.

Gestion des risques

L’activité de gestion des différents risques de la

Banque est coordonnée par un «Comité Risk

Management».

Risques de perte sur crédits

En complément à la gestion traditionnelle des

risques, nous tendons vers une approche de gestion

globale des risques de contrepartie, en utilisant des

méthodes de diversification du portefeuille et en

ayant recours à un système de prédétection de

risques futurs. En plus, les taux des crédits sont

fixés en fonction du risque de l’opération.

Risques de marché

Les risques de marché sur positions en devises, titres

et produits dérivés sont gérés et mesurés à l’aide

de méthodes statistiques (value at risk), indiquant

le risque potentiel sur un certain horizon de temps

avec une probabilité de 95 à 99%. Une séparation

stricte entre les unités qui prennent les risques et

celles qui les contrôlent et les gèrent est assurée.

Risque de taux

Le risque de taux provient de la non-concordance

des échéances à l’actif et au passif du bilan. Les

effets «revenu» et «valeur» sont mesurés et gérés

à l’aide de plusieurs méthodes (analyse du gap,

analyse de la duration et de la sensitivité des fonds

propres, analyse de value at risk et simulations

dynamiques). Afin de réduire le risque, le Groupe

a recours à des produits dérivés, en particulier des

swaps de taux. La stratégie de hedging poursuivie

depuis plusieurs années a permis de réduire consi-

dérablement le risque de taux, tout en contribuant

à l’amélioration de la marge d’intérêts.

Risques opérationnels

Toutes les activités du Groupe sont examinées sous

l’angle du risque opérationnel. Les risques sont

valorisés selon une méthode reconnue, les points

faibles identifiés et les actions correctives entreprises.

61A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S

Page 65: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

62

Situation au 31 décembre 2001

Sociétés du Groupe intégrées globalementParticipations bancaires détenues par la Banque Cantonale Vaudoise

Banque Galland & Cie SA, Lausanne

Banque Piguet & Cie SA,Yverdon-les-Bains

Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Yverdon-les-Bains SA (CEPY),Yverdon-les-Bains

Sociétés financières, de services et immobilières détenues par la Banque Cantonale Vaudoise

BCV Asia Investment Inc.,Tortola

BCV Asia Trading Inc.,Tortola

BCV Consultants Asia Inc.,Tortola

BCV Corporate Finance Holding SA, Lausanne

BCV Finance (France) SA, Paris

BCV Investment Asia (Hong Kong) Ltd, Hong Kong

BCV Investment Asia (Singapore) PTE Ltd, Singapour

BCV Italia S.p.A., Milan

Defi Gestion SA, Lausanne

Gérifonds SA, Lausanne

Initiative Capital SA, Lausanne

Rhonagest SA, Lausanne

Saparges SA de participations et de gestion, Lausanne

Société pour la gestion de placements collectifs GEP SA, Lausanne

Soroges SA, Lausanne

Banque Cantonale Vaudoise et BCV Finance (France) SA

Ecofi-Finance SA, Paris

Banque Cantonale Vaudoise et Gérifonds SA

Gerifonds Floor Fund Management Company (Lux.) SA Holding, Luxembourg

Banque Piguet & Cie SA

Piguet Advisory Company SA, Luxembourg

Piguet Asset Management SA, Luxembourg

Piguet Bank & Trust Ltd, Cayman Islands

BCV Corporate Finance Holding SA

Dimension Corporate Finance SA, Lausanne (anct M&A Dimension SA)

BCV Finance (France) SA

BCV Broking & Consulting SA, Paris

Ecofigestion SA, Paris

BCV Italia S.p.A.

BCV Gestion SIM S.p.A., Milan

Société pour la gestion de placements collectifs GEP SA

Sogirom société de gestion immobilière, Lausanne

Principales modifications intervenues en 2001

Deux filiales détenues à 100% par la BCV ont procédé à une augmentation de capital en 2001 :

BCV Italia S.p.A. pour ITL 3,7 milliards et BCV Finance (France) SA pour EUR 12,2 millions.

BCV Finance (France) SA a fusionné avec Ecofi Conseils & Investissements SA après l’achat des parts

des minoritaires. Cette filiale a en outre augmenté sa participation dans les deux autres sociétés

du groupe Ecofi, la portant à 83,15% pour Ecofi-Finance SA et à 93,78% pour Ecofigestion SA.

La BCV a vendu 10% du capital-actions de la Banque Piguet & Cie SA à la Fondation d’intéressement

Banque Piguet & Cie SA, créée en décembre 2001.

Dimension Corporate Finance SA, Lausanne (anciennement M&A Dimension SA), filiale à 100%

de BCV Corporate Finance Holding SA, a augmenté son capital en cours d’année de CHF 0,8 million.

Capitalen milliers d’unités

2 000

20 000

10 000

62

6 000

24 392

15 000

500

16 491 212

100

2 900

320

100

500

1 500

500

7 599

130

125

210

1 000

1000

38

3 172

2 323 524

500

Monnaie

CHF

CHF

CHF

USD

USD

CHF

CHF

EUR

HKD

SGD

ITL

CHF

CHF

CHF

CHF

CHF

CHF

CHF

EUR

EUR

CHF

CHF

USD

CHF

EUR

EUR

ITL

CHF

Contrôleen %

88,10

65,00

100,00

100,00

100,00

100,00

94,17

100,00

100,00

100,00

100,00

51,01

100,00

100,00

100,00

100,00

100,00

100,00

83,15

100,00

100,00

100,00

100,00

100,00

100,00

93,78

90,00

100,00

P É R I M È T R E D E C O N S O L I D A T I O N

Page 66: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Situation au 31 décembre 2001 (suite)

Monnaie Capital Contrôle

en milliers d’unités en %

Sociétés du Groupe mises en équivalence

Sociétés financières et de services détenues par la Banque Cantonale Vaudoise

Asesores y Gestores Financieros SA, Madrid EUR 90 33,33

Epic Investment Services Firm SA, Athènes EUR 9 392 25,00

Transatlantic Trust Corporation, Charlottetown CAD 417 20,00

Unicible, Prilly CHF 20 000 45,00

VDCapital Private Equity Partners Ltd, Jersey CHF 63 25,00

Banque Piguet & Cie SA

PRS International (Cayman) Ltd, Cayman Islands USD 250 33,33

PRS International Consulting Inc., Miami USD 1 33,33

Ecofi-Finance SA

Arpège Finances SA, Paris EUR 500 33,36

Principales modifications intervenues en 2001

Au 2e trimestre 2001, BCV Italia S.p.A. a vendu sa participation

de 49% dans Unione Gestioni SIM S.p.A. à Milan.

Monnaie Capital Part

en milliers d’unités en %

Sociétés financières et de services communes aux banques cantonales

Caleas SA, Zurich CHF 30 000 4,72

Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses, Zurich CHF 165 000 13,64

Finarbit SA, Zurich CHF 1 500 8,33

Swiss Canto Finanz in Liquidation, Baar CHF 120 000 15,42

Swissca Holding SA, Berne CHF 24 204 9,26

Viseca Card Services SA, Opfikon CHF 20 000 4,29

Sociétés financières et de services communes aux banques suisses

Société Nominée, Genève CHF 1 000 13,00

FSG Swiss Financial Services Group AG, Zurich CHF 26 000 3,46

Telekurs-Holding SA, Zurich CHF 45 000 2,33

Valeur comptable

Participations de moins de 20% ou d’importance mineure en milliers de francs

Autres participations temporaires ou ayant des activités différentes 3 916

Principales modifications intervenues en 2001

Les participations de la BCV de 12,69% dans BT&T Asset Management et

de 2% dans BT&T Technologie Holding ont été vendues en fin d’année.

63A U T R E S P A R T I C I P A T I O N S

Page 67: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

Effets admissibles au refinancement auprès de la Banque Centrale

2001

2 652

2000

6 936

1. Créances résultant de papiers monétaires (en milliers de francs)

2. Aperçu des couvertures des prêts et des opérations hors bilan (en milliers de francs)

Garanties Autreshypothécaires garanties En blanc Total

Prêts

Créances hypothécaires 15 868 076 15 868 076

– Immeubles d’habitation 11 436 424 11 436 424

– Immeubles commerciaux 2 637 764 2 637 764

– Artisanat et industrie 1 709 900 1 709 900

– Autres 83 988 83 988

Créances sur la clientèle 1 905 389 3 794 782 4 417 261 10 117 432

Total des prêts 2001 17 773 465 3 794 782 4 417 261 25 985 508

2000* 17 351 625 3 819 300 4 866 854 26 037 779

Hors bilan

Engagements conditionnels 206 433 867 1 106 694 1 540 767

Engagements irrévocables 850 44 197 181 419 226 466

Engagements de libérer et d’effectuer

des versements supplémentaires 115 484 115 484

Crédits par engagement 42 366 42 366

Total hors bilan 2001 1 056 520 430 1 403 597 1 925 083

2000 9 849 475 051 1 915 440 2 400 340

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É64

3. Titres et métaux précieux destinés au négoce – Immobilisations financières

et participations (en milliers de francs)

Titres et métaux précieux destinés au négoce

– Titres de créance

– dont : cotés

non cotés

propres emprunts obligataires et obligations de caisse

– Titres de participation

– dont : propres titres de participation

– Métaux précieux

Total des titres et métaux précieux destinés au négoce

– dont: titres admis au réescompte ou en nantissement

par la banque d’émission

2000

600 259

600 259

0

50 911

593 899

32 180

27 757

1 221 915

190 133

2001

605 724

598 288

7 436

189 672

451 985

19 437

22 298

1 080 007

88 219

Page 68: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

65

(Suite) Titres et métaux précieux destinés au négoce – Immobilisations

financières et participations (en milliers de francs)

Créances et engagements essentiels contenus dans d’autres

rubriques du bilan, évalués au prix du marché et dont le résultat est

mentionné sous la rubrique «Résultat des opérations de négoce»

Valeurs de remplacement positives des instruments financiers dérivés

des portefeuilles destinés au négoce (autres actifs)

Valeurs de remplacement négatives des instruments financiers dérivés

des portefeuilles destinés au négoce (autres passifs)

Total

Immobilisations financières

– Titres de créance

– dont: cotés

non cotés

évalués selon l’accrual method

évalués selon le principe de la valeur la plus basse

propres emprunts obligataires et obligations de caisse

– Titres de participation

– Immeubles destinés à la revente

– Prêts partiaires à des sociétés actives dans l’immobilier *

Total des immobilisations financières *

– dont: titres admis au réescompte ou en nantissement

par la banque d’émission

Titres de créance évalués selon le principe de la valeur la plus basse

Valeur d’acquisition

Valeur de marché

Titres de participation

Valeur d’acquisition

Valeur de marché

Immeubles destinés à la revente

Valeur d’acquisition

Valeur de marché

Participations

sans valeur boursière

Total des participations

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

2000

1 119 972

1 255 342

2 375 314

1 143 329

1 141 273

2 056

1 122 489

20 840

1 724

507 772

642 914

207 041

2 501 056

956 187

21 548

21 463

543 004

760 047

658 130

642 914

153 132

153 132

2001

1 173 814

1 184 467

2 358 281

1 127 444

1 118 103

9 341

1 102 850

24 594

1 556

433 985

532 840

154 781

2 249 050

956 696

24 870

24 826

530 677

477 539

643 201

532 840

66 608

66 608

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 69: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

66

4. Actif immobilisé (en milliers de francs)

Valeur Amortisse- Valeur Investisse- Désinves- Amortisse- Reclasse- Valeurd’acquisition ments comptable ments tissements ments ments, comptable

cumulés à la fin de Résultats, à la fin de2000 Mises en 2001

équivalence

Participations

– Participations évaluées selon la

méthode de la mise en équivalence 24 240 –2 589 21 651 –2 062 1 773 21 362

– Autres participations 156 627 –25 146 131 481 8 273 –25 100 –2 081 –67 327 45 246

Total des participations 180 867 – 27 735 153 132 8 273 – 27 162 – 2 081 – 65 554 66 608

Immeubles

– Immeubles à l’usage de la Banque** 391 665 –40 477 351 188 8 235 –1 783 –8 017 1 746 351 369

– Autres immeubles** 278 174 –29 770 248 404 807 –750 –5 327 353 243 487

Autres immobilisations corporelles 461 387 –366 060 95 327 86 787 –79 956 102 158

Total des immobilisations corporelles 1 131 226 – 436 307 694 919 95 829 – 2 533 – 93 300 2 099 697 014

Goodwill 78 847 –7 885 70 962 7 878 –5 359 –13 514 59 967

Valeur d’assurance incendie

des immeubles* 637 821 634 300

Valeur d’assurance incendie des autres

immobilisations 186 256 191 740

*La valeur d’assurance incendie de certains objets immobiliers en construction ou détenus en PPE n’est pas comprise dans ce montant.

**Les chiffres de l'exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

2000

5. Actifs mis en gage ou cédés (en milliers de francs)

2001 2000

6. Engagements envers les propres institutions de prévoyance professionnelle (en milliers de francs)

Engagements envers les propres institutions

de prévoyance professionnelle 133 556 189 316

Montant global des actifs mis en gage ou cédés 7 373 844 6 730 978

– dont: Banque Nationale Suisse 143 909 145 994

Lettres de gage 6 394 163 5 816 250

Engagements effectifs 5 362 954 5 092 171

– dont: Lettres de gage 4 907 000 4 617 500

2001

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 70: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

67

7. Emprunts à long terme (en milliers de francs)

2001Taux (%) Emis en Valeur Remboursement

nominale Echéance facultatifEmprunts obligataires

71⁄8 1992 80 000 30.6.2002 –

7 1992 120 000 30.10.2004 2002

51⁄2 1993 125 000 9.3.2003 –

43⁄4 subordonné ex-CFV 1993 40 000 30.11.2003 –

43⁄4 subordonné 1993 100 000 10.12.2003 –

43⁄8 ex-CFV 1994 80 000 10.2.2002 –

6 subordonné ex-CFV 1994 40 000 30.11.2002 –

53⁄4 1994 120 000 15.12.2004 –

3 subordonné à option 1994 130 000 28.2.2005 –

51⁄2 ex-CFV 1995 100 000 1.3.2005 –

5 subordonné 1995 120 000 25.9.2005 –

41⁄2 1995 120 000 5.12.2005 –

43⁄8 1996 150 000 28.8.2003 –

21⁄2 à option 1996 150 000 3.6.2004 –

41⁄4 1996 150 000 12.12.2006 –

41⁄8 subordonné 1997 150 000 12.3.2007 –

41⁄4 subordonné (réouv.) 1997 100 000 15.10.2008 –

35⁄8 réouverture 1998 125 000 7.7.2008 –

4 réouverture 1998 175 000 5.2.2010 –

33⁄4 réouverture 1999 135 000 27.9.2006 –

41⁄4 réouverture 2000 140 000 10.2.2010 –

5 réouverture 2000 200 000 5.5.2010 –

41⁄2 réouverture 2000 250 000 27.9.2008 –

41⁄2 subordonné (réouv.) 2001 135 000 22.3.2011 –

4 réouverture 2001 150 000 26.9.2011 –

Sous-total emprunts obligataires 3 185 000

Prêts de la Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses 4 742 000

Prêts de la Banque des Lettres de Gage d’Etablissements suisses de Crédit hypothécaire 165 000

Emprunts privés 1 680 000

Emprunts produits structurés 500 815

Total emprunts à long terme 10 272 815

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 71: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

68

8. Correctifs de valeurs et provisions / Réserves pour risques bancaires généraux (en milliers de francs)

Etat à la fin Utilisations Modification Recouvre- Nouvelles Dissolutions Etat à la finde l’exercice et dissolutions de l’affectation ments, intérêts constitutions au profit du de l’exercice

2000 conformes à compromis, à charge du compte 2001leur but différences de compte de de résultat

change résultat

Correctifs de valeurs et provisions

pour risques de défaillance (risques

de recouvrement et risques pays) 893 429 –405 588 77 684 1 122 844 –156 1 688 213

Correctifs de valeurs et provisions

pour autres risques d’exploitation 3 519 –108 –4 150 –390 3 167

Provision pour impôts latents 8 558 –669 –70 7 819

Autres provisions 8 336 –3 686 –15 1 819 –1 484 4 970

Total des correctifs de valeurs et provisions 913 842 – 410 051 0 77 665 1 124 813 – 2 100 1 704 169

Correctifs de valeurs compensés

directement à l’actif 0 –44 670

Total des correctifs de valeurs et

provisions selon le bilan 913 842 1 659 499

Réserves pour risques

bancaires généraux 714 000 –685 000 29 000

9. Justification des capitaux propres (en milliers de francs)

Nombre 2001 2000

Capital social Actions au porteur (Fr. 125.– nominal) 4 715 600 589 450 587 450

Réserves issues du capital 477 000 476 000

Réserves issues du bénéfice 684 308 617 054

Réserves pour risques bancaires généraux 714 000 763 000

Bénéfice du Groupe (sans les intérêts minoritaires) 160 306 149 269

Part des minoritaires aux capitaux propres 39 406 34 294

Total des capitaux propres au début de l’exercice 2 664 470 2 627 067

Augmentation de capital durant l’exercice 0 2 000

Agio 0 1 000

Ecart de conversion –652 –1 349

Modification du périmètre de consolidation –3 994 1 297

Prélèvement aux Réserves pour risques bancaires généraux –685 000 –49 000

Dividende –82 243 –81 963

Résultat du Groupe –381 453 165 611

Variation des minoritaires – 12 144 –193

Total des capitaux propres à la fin de l’exercice 1 498 984 2 664 470

Capital social 4 715 600 589 450 589 450

Réserves issues du capital 477 000 477 000

Réserves issues du bénéfice 757 725 684 308

Réserves pour risques bancaires généraux 29 000 714 000

Résultat du Groupe (sans les intérêts minoritaires) – 385 692 160 306

Part des minoritaires aux capitaux propres (y compris part au résultat) 31 501 39 406

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 72: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

69

10. Répartition des actifs par pays /groupes de pays (en milliers de francs)

11. Répartition du bilan entre la Suisse et l’étranger (en milliers de francs)

2001 2000Valeur Part en Valeur Part en

absolue % absolue %

Suisse 31 940 211 88,5% 33 116 736 87,2

Union Européenne 2 498 199 6,9% 3 266 797 8,6

– dont: France 646 514 1,8% 945 617 2,5

Italie 159 247 0,4% 142 364 0,4

Allemagne 507 050 1,4% 398 834 1,1

Grande-Bretagne 474 890 1,3% 775 324 2,0

Autres 710 498 2,0% 1 004 658 2,6

Etats-Unis 164 651 0,5% 291 697 0,8

Autres 1 500 478 4,1% 1 287 286 3,4

Total des actifs 36 103 539 100,0% 37 962 516 100,0

2001 2000Suisse Etranger Suisse Etranger

Actifs

Liquidités 612 267 596 243 924 607

Créances résultant de papiers monétaires 95 746 6 850 88 720 5 357

Créances sur les banques 2 047 940 1 502 956 3 392 325 1 962 244

Créances sur la clientèle * 8 021 683 2 095 749 8 647 420 1 990 377

Créances hypothécaires * 15 865 075 3 001 15 398 244 1 738

Portefeuilles de titres et de métaux précieux

destinés au négoce 840 808 239 199 676 312 545 603

Immobilisations financières* 1 947 721 301 329 2 178 795 322 261

Participations non consolidées 59 865 6 743 144 938 8 194

Immobilisations corporelles 694 794 2 220 693 225 1 694

Goodwill 59 967 70 962

Comptes de régularisation 205 891 3 314 230 264 4 977

Autres actifs 1 488 454 1 371 1 351 607 2 728

Total des actifs 31 940 211 4 163 328 33 116 736 4 845 780

Passifs

Engagement résultant de papiers monétaires 849 7 186

Engagements envers les banques 2 295 636 1 193 521 1 923 882 2 720 412

Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne

et de placements 8 156 416 359 804 8 304 440 334 261

Autres engagements envers la clientèle 7 479 135 605 523 7 979 364 658 164

Obligations de caisse 625 042 657 033

Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts 9 192 815 1 080 000 8 846 299 920 000

Comptes de régularisation 280 480 2 025 377 045 1 975

Autres passifs 1 668 828 4 982 1 648 201 5 942

Correctifs de valeurs et provisions 1 659 499 912 435 1 407

Réserves pour risques bancaires généraux 29 000 714 000

Capital social 589 450 589 450

Réserves issues du capital 477 000 477 000

Réserves issues du bénéfice 757 725 684 308

Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres 22 647 4 615 16 439 17 662

Résultat du Groupe –381 453 165 611

Total des passifs 32 853 069 3 250 470 33 302 693 4 659 823

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 73: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

70

12. Répartition par monnaie (en milliers de francs)

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Actifs

Liquidités

Créances résultant de papiers monétaires

Créances sur les banques

Créances sur la clientèle

Créances hypothécaires

Portefeuilles de titres et de métaux précieux

destinés au négoce

Immobilisations financières

Participations non consolidées

Immobilisations corporelles

Goodwill

Comptes de régularisation

Autres actifs

Total des actifs 2001

2000

Passifs

Engagements résultant de papiers monétaires

Engagements envers les banques

Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne

et de placements

Autres engagements envers la clientèle

Obligations de caisse

Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts

Comptes de régularisation

Autres passifs

Correctifs de valeurs et provisions

Réserves pour risques bancaires généraux

Capital social

Réserves issues du capital

Réserves issues du bénéfice

Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres

Résultat du Groupe

Total des passifs 2001

2000

AUTRES

1 236

1 007

59 446

177 500

9 074

67 786

2 174

319

716

98

448

319 804

479 810

127 061

114 770

6

396

242 233

214 226

EURO

58 337

25 638

543 514

207 221

3 764

129 395

199 002

4 724

1 491

3 403

1 562

1 178 051

1 347 551

297 638

10 896

691 733

2 618

5 255

87

1 008 227

1 088 436

USD

3 125

21 484

634 641

2 225 498

5 449

9 165

1 339

13

99

37

2 900 850

3 146 009

558 179

1 393

519 084

1 493

1 080 149

2 738 858

CHF

550 165

54 467

2 313 295

7 507 213

15 855 238

877 377

2 038 709

60 226

694 794

59 967

205 605

1 487 778

31 704 834

32 989 146

849

2 506 279

8 503 931

6 759 071

625 042

10 272 815

279 881

1 666 666

1 659 412

29 000

589 450

477 000

757 725

27 262

–381 453

33 772 930

33 920 996

Page 74: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

71

13. Structure des échéances de l’actif circulant et des fonds étrangers (en milliers de francs)

A vue Dénonçable Durée d’échéance résiduelle Immobilisé Totaljusqu’à de plus de de plus de de plus de3 mois 3 mois 12 mois 5 ans

à 12 mois à 5 ans

Actif circulant

Liquidités 612 863 612 863

Créances résultant de

papiers monétaires 10 241 45 349 33 586 11 840 1 580 102 596

Créances sur les banques 544 685 10 560 2 522 383 457 473 15 795 3 550 896

Créances sur la clientèle 79 155 5 031 068 3 047 373 1 155 531 702 691 101 614 10 117 432

Créances hypothécaires 233 779 11 550 706 715 604 1 515 567 1 794 490 57 930 15 868 076

Portefeuilles de titres

et de métaux précieux

destinés au négoce 1 040 162 32 409 7 436 1 080 007

Immobilisations financières 449 220 17 460 99 726 589 673 405 350 687 621 2 249 050

Total de l’actif circulant 2001 2 970 105 16 624 743 6 355 605 3 261 883 3 114 489 566 474 687 621 33 580 920

2000* 3 958 868 15 965 801 7 619 813 2 702 890 3 691 445 665 155 849 955 35 453 927

Fonds étrangers

Engagement résultant

de papiers monétaires 849 849

Engagements envers les banques 887 666 1 890 511 589 633 111 347 10 000 3 489 157

Engagements envers la clientèle

sous forme d’épargne et de placements 8 516 220 8 516 220

Autres engagements envers la clientèle 4 256 475 6 911 3 008 399 400 889 346 204 65 780 8 084 658

Obligations de caisse 38 087 152 018 404 697 30 240 625 042

Prêts des centrales d’émission

de lettres de gage et emprunts 276 461 466 007 5 307 347 4 223 000 10 272 815

Total des fonds étrangers 2001 5 144 990 8 523 131 5 213 458 1 608 547 6 169 595 4 329 020 30 988 741

2000 5 192 583 8 650 561 6 339 518 1 899 248 5 446 149 4 822 982 32 351 041

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

2000

14. Crédits aux organes (en milliers de francs)

2000

15. Créances et engagements envers les sociétés liées (en milliers de francs)

Crédits aux organes 41 271 44 570

2001

Créances 109 547 75 769

Engagements 208 814 201 911

2001

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É

Page 75: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

72

2000

16. Engagements conditionnels (en milliers de francs)

2000

17. Crédits par engagement (en milliers de francs)

2000

18. Opérations fiduciaires (en milliers de francs)

Valeurs de Valeurs de Montants desremplacement remplacement sous-jacents

positives négatives

Instruments de taux

Contrats à terme y compris FRAs 111 283 595 050

Swaps 96 432 55 873 10 186 996

Futures 1 023 195

Options (OTC) 1 048 1 047 240 400

Sous-total instruments de taux 97 591 57 203 12 045 641

Devises

Contrats à terme 414 188 437 960 30 583 388

Swaps combinés d’intérêts et de devises 5 313 131 56 439

Options (OTC) 106 611 94 436 10 459 570

Sous-total devises 526 112 532 527 41 099 397

Métaux précieux

Contrats à terme 326 209 3 426

Options (OTC) 9 9 1 947

Sous-total métaux précieux 335 218 5 373

Titres de participation /Indices

Futures 253 866

Options (OTC) 116 632 181 798 2 533 379

Options (exchange traded) 508 972 441 898 12 300 412

Sous-total titres de participation / indices 625 604 623 696 15 087 657

Total des instruments financiers dérivés 2001 1 249 642 1 213 644 68 238 068

2000 1 173 530 1 287 255 52 328 303

19. Instruments financiers dérivés ouverts (en milliers de francs)

– Garanties irrévocables et similaires 494 690 603 770

– Garanties de prestations de garanties et similaires 1 025 988 1 143 606

– Engagements irrévocables 9 781 97 438

– Autres engagements conditionnels 10 308 7 506

Total des engagements conditionnels 1 540 767 1 852 320

2001

– Engagements résultant de paiements différés 42 366 57 507

2001

– Placements fiduciaires auprès de banques tierces 2 775 042 2 433 277

– Prêts fiduciaires et autres opérations financières fiduciaires 0 2 191

Total des opérations fiduciaires 2 775 042 2 435 468

2001

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U X O P É R A T I O N S

H O R S B I L A N C O N S O L I D É E S

Page 76: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

73I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U C O M P T E D E R É S U L T A T C O N S O L I D É

2000

20. Produits des intérêts (en milliers de francs)

2000

21. Charges d’intérêts (en milliers de francs)

2000

2000

23. Charges de personnel (en milliers de francs)

2000

24. Autres charges d’exploitation (en milliers de francs)

Avances aux banques et aux clients 1 255 739 1 153 416

Effets de change et papiers monétaires 10 436 11 087

Intérêts et dividendes des immobilisations financières 55 240 49 594

Total 1 321 415 1 214 097

2001

Intérêts sur emprunts de rang subordonné 34 633 32 498

Intérêts débiteurs 851 156 768 860

Total 885 789 801 358

2001

Commerce de devises et de billets de banque y compris produits dérivés 55 477 65 851

Négoce de métaux précieux 590 1 399

Négoce de titres (coût de refinancement déduit) –74 294 22 023

Total – 18 227 89 273

2001

Salaires et gratifications 236 728 254 895

Contributions aux institutions de prévoyance en faveur du personnel 31 970 32 893

Autres frais de personnel 47 437 42 153

Total 316 135 329 941

2001

Locaux 21 480 19 849

Informatique 59 901 51 809

Machines, mobilier, véhicules, etc. 3 268 3 069

Autres charges d’exploitation 109 008 100 135

Total 193 657 174 862

2001

22. Résultat des opérations de négoce (en milliers de francs)

2000

Immeubles 13 344 13 212

Machines, mobilier et véhicules, valeurs immatérielles 32 516 33 308

Matériel et logiciels informatiques 47 440 46 076

Participations 2 081 504

Goodwill 5 359 3 902

Total 100 740 97 002

2001

25. Amortissements sur l’actif immobilisé (en milliers de francs)

Page 77: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

74

2000

26. Correctifs de valeurs, provisions et pertes (en milliers de francs)

2000

27. Produits extraordinaires (en milliers de francs)

28. Charges extraordinaires (en milliers de francs)

Correctifs de valeur, pertes sur crédits, engagements conditionnels 1 118 854 215 652

Correctifs de valeur sur les immeubles destinés à la vente 100 000

Correctifs de valeur sur placements financiers 147

Provisions diverses 4 241 737

Autres pertes 3 090 3 448

Total après compensation avec les récupérations 1 226 185 219 984

2001

Dissolution des réserves pour risques bancaires généraux 685 000 49 000

Autres produits exceptionnels 14 901 5 328

Total 699 901 54 328

2001

Pertes réalisées sur l’aliénation de participations 70 685

Autres charges exceptionnelles 3 906 5 858

Total 74 591 5 858

2001

I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U C O M P T E D E R É S U L T A T C O N S O L I D É

2000

Page 78: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

75

29. Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire (en milliers de francs)

Informations complémentaires

2000

2001 2000Suisse Etranger Suisse Etranger

Produits

Résultat des opérations d’intérêts 435 204 422 413 490 –751

Résultat des opérations de commissions et des prestations des services 280 616 15 949 302 436 28 790

Total 715 820 16 371 715 926 28 039

Charges

Charges de personnel 302 295 13 840 317 397 12 544

Autres charges d’exploitation 183 332 10 325 162 918 11 944

Total 485 627 24 165 480 315 24 488

La répartition géographique des produits n’est pas représentative dans la mesure où des activités à l’étranger génèrent des produits en Suisse.

Principal actionnaire, Etat de Vaud Etat de Vaud

avec indication du taux de participation 50,15% 50,14%

Nombre de personnes employées par le Groupe

(en unités de travail à plein temps) 2 393 2 243

2001

R É P A R T I T I O N D E S C H A R G E S E T P R O D U I T S D E L ’ A C T I V I T É

B A N C A I R E O R D I N A I R E , I N F O R M A T I O N S C O M P L É M E N T A I R E S

Page 79: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

76

significatives en matière d’évaluation, ainsi que la

présentation des comptes consolidés dans leur

ensemble. Nous estimons que notre révision consti-

tue une base suffisante pour former notre opinion.

Selon notre appréciation, les comptes consolidés

donnent une image fidèle du patrimoine, de la

situation financière et des résultats en conformité

avec les règles d’établissement des comptes appli-

cables aux banques et sont conformes à la loi suisse.

Nous recommandons d’approuver les comptes

consolidés qui vous sont soumis.

Lausanne, le 11 mars 2002

Ernst & Young SA

P. Bühler P. Gisiger

Expert-comptable diplômé Expert-comptable diplômé

(réviseur responsable)

En notre qualité de réviseur des comptes consolidés,

nous avons vérifié les comptes consolidés (bilan,

compte de résultat, tableau de financement et

annexe) de la Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne,

pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2001.

La responsabilité de l’établissement des comptes

consolidés incombe au Conseil d’administration

alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes

consolidés et à émettre une appréciation les concer-

nant. Nous attestons que nous remplissons les exi-

gences légales de qualification et d’indépendance.

Notre révision a été effectuée selon les normes de

la profession en Suisse. Ces normes requièrent de

planifier et de réaliser la vérification de manière telle

que des anomalies significatives dans les comptes

consolidés puissent être constatées avec une assu-

rance raisonnable. Nous avons révisé les postes des

comptes consolidés et les indications figurant dans

ceux-ci en procédant à des analyses et à des exa-

mens par sondages. En outre, nous avons apprécié

la manière dont ont été appliquées les règles rela-

tives à la présentation des comptes, les décisions

Rapport du réviseur des comptes consolidésà l’Assemblée générale des actionnaires de la Banque Cantonale Vaudoise,

Lausanne

R A P P O R T D U R É V I S E U R D E S C O M P T E S C O N S O L I D É S

Page 80: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

77

Comptes de la maison mère

Page 81: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

78

Liquidités

Créances résultant de papiers monétaires

Créances sur les banques

Créances sur la clientèle*

Créances hypothécaires*

Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce

Immobilisations financières*

Participations

Immobilisations corporelles

Comptes de régularisation

Autres actifs

Total des actifs

Total des créances de rang subordonné

Total des créances sur les sociétés du Groupe et les participants qualifiés

A C T I F S

Engagements résultant de papiers monétaires

Engagements envers les banques

Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placement

Autres engagements envers la clientèle

Obligations de caisse

Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts

Comptes de régularisation

Autres passifs

Correctifs de valeurs et provisions

Réserves pour risques bancaires généraux

Capital social

Réserve légale générale

Bénéfice reporté

Perte /Bénéfice de l’exercice

Total des passifs

Total des engagements de rang subordonné

Total des engagements envers les sociétés du Groupe

et les participants qualifiés

Opérations hors bilan

Engagements conditionnels

Engagements irrévocables

Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires

Crédits par engagement

Placements fiduciaires auprès de banques tierces

Instruments financiers dérivés

*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.

P A S S I F S

Bilan au 31 décembre

2001en milliers de francs

598 633

102 189

3 364 818

10 036 669

15 596 900

1 021 227

2 189 939

276 806

644 122

197 598

1 485 124

35 514 025

109 777

628 586

826

3 516 447

8 352 698

7 763 740

605 586

10 272 815

272 711

1 660 486

1 644 330

589 450

1 224 000

1 110

–390 174

35 514 025

815 000

133 854

1 461 246

225 416

122 624

42 366

2 443 815

67 263 394

Notes

1

5

4

3/4

2/3

3

3

3

2000en milliers de francs

223 814

93 649

5 118 070

10 559 534

15 137 709

1 155 016

2 425 505

346 686

645 032

220 506

1 345 031

37 270 552

79 236

614 604

7 186

4 680 527

8 464 111

8 250 343

640 586

9 766 299

363 540

1 637 157

1 129 000

435 000

589 450

1 150 000

1 275

156 078

37 270 552

719 000

168 068

1 708 552

369 079

123 822

57 507

2 046 008

51 323 025

C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

Page 82: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

79C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

Résultat des opérations d’intérêts

Produit des intérêts et des escomptes

Produit des intérêts et des dividendes des immobilisations financières

Charges d’intérêts

Sous-total résultat des opérations d’intérêts

Résultat des opérations de commissions

et des prestations de service

Produit des commissions sur les opérations de crédit

Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres

et les placements

Produit des commissions sur les autres prestations de service

Charges de commissions

Sous-total résultat des opérations de commissions et des prestations de service

Résultat des opérations de négoce

Autres résultats ordinaires

Résultat des aliénations d’immobilisations financières

Produit des participations

Résultat des immeubles

Autres produits ordinaires

Autres charges ordinaires

Sous-total autres résultats ordinaires

Total des produits

Charges d’exploitation

Charges de personnel

Autres charges d’exploitation

Sous-total des charges d’exploitation

Bénéfice brut

Résultat de l’exercice

Bénéfice brut

Amortissements sur l’actif immobilisé

Correctifs de valeurs, provisions et pertes

Résultat intermédiaire

Produits extraordinaires

Charges extraordinaires

Impôts

Perte / Bénéfice de l’exercice

Répartition du résultat

Résultat de l’exercice

Bénéfice reporté

Résultat au bilan

Répartition du résultat

– Prélèvement / Attribution réserve légale générale

– Distribution sur le capital social

– Bénéfice reporté

2001en milliers de francs

1 236 822

53 086

–868 189

421 719

56 071

228 107

16 313

–76 711

223 780

–24 834

119 433

7 486

13 373

41 880

–61 521

120 651

741 316

–267 730

–164 596

–432 326

308 990

308 990

–101 109

–1 224 049

–1 016 168

700 909

–70 915

–4 000

–390 174

–390 174

1 110

–389 064

–390 000

936

Notes

6

7

4

4

4

2000en milliers de francs

1 136 356

47 246

–783 704

399 898

43 247

272 882

16 735

–93 951

238 913

89 307

103 799

7 718

13 197

33 415

–10 847

147 282

875 400

–285 012

–146 657

–431 669

443 731

443 731

–91 171

–217 931

134 629

52 368

–809

–30 110

156 078

156 078

1 275

157 353

74 000

82 243

1 110

Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire

Compte de résultat

Page 83: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

80

Commentaires relatifs aux comptes de la

maison mère

En accord avec la Commission fédérale des banques,

la BCV a signé, le 5 octobre 2001, un mandat

de révision spécial avec la société Arthur Andersen

portant sur l’adéquation de ses provisions pour

risques sur débiteurs. Au terme de leur analyse, les

réviseurs ont conclu à la nécessité de changer la

méthode de détermination des besoins de provisions.

En conséquence, le total de celles-ci devait être

porté à 1,7 milliard au terme de l’exercice 2001. En

outre, un correctif de valeurs de 100 millions devait

être constitué sur la valeur des immeubles destinés

à la vente. Ces éléments ont été inscrits, dans le

compte de résultat, sous la rubrique des correctifs

de valeurs, provisions et pertes.

Pour couvrir partiellement ces charges exception-

nelles, la réserve pour risques potentiels futurs sur

débiteurs et la réserve pour risques bancaires géné-

raux, totalisant 685 millions de francs, ont été

dissoutes et créditées au compte de résultat comme

produits extraordinaires. Ces opérations doivent

être considérées, au sens des dispositions régissant

l’établissement des comptes, comme une dissolution

de réserves latentes.

Le transfert des réserves libres aux provisions a pour

conséquence que les fonds propres de la Banque

ne répondent plus, au 31 décembre 2001, aux exi-

gences légales. Aussi la BCV a-t-elle décidé de pro-

céder à une augmentation de capital dont le produit

devrait atteindre un total de quelque 600 millions

de francs.

De plus, en application du principe de l’aspect éco-

nomique (substance over form), les prêts partiaires

à des sociétés actives dans le domaine immobilier

ont été classés au bilan pour leur valeur nette (après

déduction d’un correctif de valeur en relation avec

ces affaires) sous la rubrique «Immobilisations

financières». A des fins de comparaison, les chiffres

de l’exercice précédent ont été rectifiés.

Principes régissant l’établissement des comptes

Les comptes de la Banque Cantonale Vaudoise sont

présentés conformément au Code suisse des obliga-

tions, à la loi sur les banques et à l’ordonnance

d’exécution y relative, ainsi qu’aux Directives de la

Commission fédérale des banques.

Principes d’évaluation

Les règles d’évaluation des comptes individuels

sont les mêmes que celles des comptes consolidés

excepté pour le poste suivant :

Participations

Sont classés sous cette rubrique les actions et les

autres titres de participations d’entreprises détenus

dans le dessein d’un placement permanent. Les

actions et autres titres de participations considérés

comme participations permanentes sont évalués à

leur valeur d’acquisition moins les amortissements

nécessaires.

C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

Principes comptables et principes d’évaluation

des comptes annuels

Page 84: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

81

Montant total des actifs mis en gage ou cédés en garantie

de propres engagements ainsi que des actifs qui font l’objet

d’une réserve de propriété

– engagements effectifs

Engagements envers les propres institutions de prévoyance

professionnelle

Crédits aux organes

2000

en milliers de francs

6 515 150

5 092 171

182 789

44 570

1. Informations se rapportant au bilan

Actions au porteur 2001 2000(Fr. 125.– nominal) Valeur nomi- Nombre Capital Valeur nomi- Nombre Capital

nale totale de titres donnant droit nale totale de titres donnant droit(en milliers de frs) (en unités) au dividende (en milliers de frs) (en unités) au dividende

Capital-actions/Capital social 589 450 4 715 600 589 450 589 450 4 715 600 587 450

Total du capital social 589 450 4 715 600 589 450 589 450 4 715 600 587 450

Capital conditionnel au 1er janvier 12 000 96 000 14 000 112 000

– augmentation de capital effectuée 0 0 –2 000 –16 000

Solde au 31 décembre 12 000 96 000 12 000 96 000

Capital autorisé au 1er janvier 0 0 33 300 266 400

– échu durant l’exercice –33 300 –266 400

Solde au 31 décembre 0 0 0 0

2001 2000Propriétaires importants de capital Nominal Taux de Nominal Taux deet groupes de propriétaires de capital liés participation participationpar des conventions de vote (en milliers de frs) (%) (en milliers de frs) (%)

Avec droit de vote Etat de Vaud 295 615 50,15 295 550 50,14

2. Capital social

C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

2001

en milliers de francs

7 236 813

5 362 954

131 657

41 271

Page 85: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

82

Etat à la fin Utilisations et Recouvrements, Dissolutions Nouvelles Etat à la finde l’exercice dissolutions intérêts au profit du constitutions à de l’exercice

2000 conformes à compromis, diffé- compte de charge du compte 2001leur but rences de change résultat de résultat

Correctifs de valeurs et provisions

pour risques de défaillance (risques de

recouvrement et risques pays) 879 000 –389 906 77 684 1 122 222 1 689 000

Réserve pour risques potentiels futurs

sur débiteurs 250 000 –250 000 0

Total des correctifs de valeurs

et provisions 1 129 000 – 389 906 77 684 – 250 000 1 122 222 1 689 000

Correctifs de valeurs compensés

directement à l’actif 0 –44 670

Total des correctifs de valeurs

et provisions selon le bilan 1 129 000 1 644 330

Réserves pour risques bancaires

généraux 435 000 –435 000 0

4. Correctifs de valeurs et provisions/Réserves pour risques bancaires généraux (en milliers de francs)

C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

Capital social (actions au porteur de Fr. 125.– nominal)

Réserve légale générale

Réserves pour risques bancaires généraux

Bénéfice au bilan

Total des capitaux propres au début de l’exercice

(avant répartition du résultat)

Augmentation de capital durant l’exercice

Agio

Dividende et autres attributions prélevés sur le bénéfice

de l’exercice précédent

Prélèvement aux Réserves pour risques bancaires généraux

Perte /Bénéfice

Total des capitaux propres à la fin de l’exercice

(avant répartition du résultat)

dont: Capital social

Réserve légale générale

Réserves pour risques bancaires généraux

Perte /Bénéfice au bilan

2001en milliers de francs

589 450

1 150 000

435 000

157 353

2 331 803

0

0

–82 243

–435 000

–390 174

1 424 386

589 450

1 224 000

0

–389 064

2000 en milliers de francs

587 450

1 101 000

435 000

131 238

2 254 688

2 000

1 000

–81 963

0

156 078

2 331 803

589 450

1 150 000

435 000

157 353

3. Justification des capitaux propres

Page 86: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

83

– Devises et billets de banque y compris produits dérivés

– Négoce de métaux

– Négoce de titres

Total

2001en milliers de francs

48 393

580

–73 807

–24 834

2000en milliers de francs

55 448

1 399

32 460

89 307

6. Résultat des opérations de négoce selon les secteurs d’activité

2000

1 939

7. Effectif du personnel

En unités de travail à plein temps

1 970 915

–224 446

11 922

–212 524

1 758 391

1 350 756

5. Compte spécial de la Caisse d’Epargne Cantonale VaudoiseGarantie par l’Etat et gérée par la Banque Cantonale Vaudoise selon décret du 20 juin 1995

1 758 391

–191 944

10 683

–181 261

1 577 130

1 221 995

2001 2000en milliers de francs en milliers de francs

Le capital en dépôt au 1er janvier

a enregistré les mouvements suivants :

– excédent net des paiements durant l’exercice

– capitalisation des intérêts nets au 31 décembre

soit une variation nette de

Le capital en dépôt s’élève au 31 décembre à

Dont garantis par l’Etat

Répartition et évolution par type de prestation

31.12.2001 31.12.2000 Evolutionen milliers de francs en milliers de francs en milliers de francs

Livrets et comptes Epargne nominatifs 671 772 736 273 –64 501

Livrets et comptes Epargne Senior 393 314 466 437 –73 123

Livrets Epargne au porteur 456 613 490 963 –34 350

Livrets et comptes Epargne Jeunesse 55 431 64 718 –9 287

1 577 130 1 758 391 –181 261

C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E

2001

2 081

Page 87: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

84 P R O P O S I T I O N S D U C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N

En ce qui concerne la perte figurant au bilan, le

Conseil d’administration propose qu’elle soit cou-

verte par un prélèvement de Fr. 390 000 000.– sur

la réserve légale générale, qui reviendrait ainsi à

Fr. 834 000 000.–, le report à compte nouveau se

chiffrant pour sa part à Fr. 936 321.07.

BANQUE CANTONALE VAUDOISE

Gilbert Duchoud Pierre Fischer

Président du Conseil Président de la

d’administration Direction Générale

Lausanne, mars 2002

A la suite du changement de la méthode de déter-

mination des besoins de provisions des risques sur

débiteurs et des mesures prises pour renforcer la cou-

verture de ces risques, le bilan au 31 décembre 2001

présente, compte tenu du report à nouveau de

l’exercice 2000 s’élevant à Fr. 1110 057.62, une

perte de Fr. 389 063 678.93.

Dans ces circonstances exceptionnelles, le Conseil

d’administration propose à l’Assemblée générale

des actionnaires, convoquée pour le 23 mai 2002,

de renoncer au paiement d’un dividende au titre

de l’exercice 2001. Le dividende est par définition

une part de bénéfice distribuée aux actionnaires,

qui ne saurait être versée en cas de perte. En outre,

dans le contexte du bouclement de l’exercice 2001,

le paiement d’un dividende entamerait encore les

fonds propres de la Banque, ce qui aurait un effet

négatif pour elle comme pour ses actionnaires

eux-mêmes.

Propositions du Conseil d’administration

Page 88: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

85

Selon notre appréciation, la comptabilité et les

comptes annuels, ainsi que la proposition relative à

la couverture de la perte au bilan, sont conformes

à la loi suisse et aux statuts.

Nous recommandons d’approuver les comptes

annuels qui vous sont soumis.

Lausanne, le 11 mars 2002

Ernst & Young SA

P. Bühler P. Gisiger

Expert-comptable diplômé Expert-comptable diplômé

(réviseur responsable)

En notre qualité d’organe de révision, nous avons

vérifié la comptabilité et les comptes annuels (bilan,

compte de profits et pertes et annexe) de la Banque

Cantonale Vaudoise, Lausanne, pour l’exercice

arrêté au 31 décembre 2001.

La responsabilité de l’établissement des comptes

annuels incombe au Conseil d’administration alors

que notre mission consiste à vérifier ces comptes et

à émettre une appréciation les concernant. Nous

attestons que nous remplissons les exigences légales

de qualification et d’indépendance.

Notre révision a été effectuée selon les normes de

la profession en Suisse. Ces normes requièrent de

planifier et de réaliser la vérification de manière telle

que des anomalies significatives dans les comptes

annuels puissent être constatées avec une assurance

raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes

annuels et les indications fournies dans ceux-ci en

procédant à des analyses et à des examens par son-

dages. En outre, nous avons apprécié la manière

dont ont été appliquées les règles relatives à la pré-

sentation des comptes, les décisions significatives

en matière d’évaluation, ainsi que la présentation

des comptes annuels dans leur ensemble. Nous esti-

mons que notre révision constitue une base suffisante

pour former notre opinion.

Rapport de l’organe de révisionà l’Assemblée générale des actionnaires de la Banque Cantonale Vaudoise

Lausanne

R A P P O R T D E L ’ O R G A N E D E R É V I S I O N

Page 89: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

86

Organigramme général au 1er janvier 2002

Conseil d’Administration

Président

Gilbert Duchoud

Comité de Banque

Direction Générale

Président

Pierre Fischer

Directeurs généraux

Jacques Brossard

Daniel Crausaz

Bernard Kraehenbuhl

Philippe Sauthier

Jean-Pierre Schrepfer

Jean-Philippe Thonney

Ralph Ziegler

Directeur général adjoint

Olivier Cavaleri

Division Etat-major

Bernard Kraehenbuhl

Division Commerciale

Daniel Crausaz

Division Financière

Jacques Brossard

Division Trading

Olivier Cavaleri

Révision Interne

Jean Gravina

Secrétaire Général

Jean Pierre Launaz

Division Planification et Contrôle

Jean-Pierre Schrepfer

Division Réseau

Jean-Philippe Thonney

Division Internationale

Ralph Ziegler

Division Logistique

Philippe Sauthier

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Page 90: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

87

ancien président de la Direction générale, Lausanne

agriculteur, Ursins

ingénieur EPFZ, conseiller national,Vevey

conseillère municipale, Lausanne

président du Conseil d’administration et directeur des laboratoires

pharmaceutiques Serolab, Boiron SA, Lausanne

notaire,Vevey

directeur de l’Etablissement cantonal d’assurance contre l’incendie

et les éléments naturels, Pully

ancien président de la Direction générale de la Banque cantonale

zurichoise,Wallisellen

président de Beaulieu Exploitation SA, Lausanne

administrateur-délégué de Morandi Frères, Corcelles-près-Payerne

directeur du Centre thermal d’Yverdon-les-Bains,Yverdon-les-Bains

administrateur de Mottier & Cie Villeneuve SA,Villeneuve

avocat, député au Grand Conseil vaudois, Lausanne

administrateur de sociétés, Pully

directrice générale de Mecanex SA, Nyon

directeur général de PubliGroupe SA, Lausanne

secrétaire général

Organes de la Banque

au 1er janvier 2002

Président

Gilbert Duchoud*

Vice-Président

Georges Burdet

Membres

Yves Christen*

Doris Cohen-Dumani

Alain Coutaz*

Philippe Crottaz

Jean-Robert Guignard

Paul Hasenfratz*

(dès avril 2002)

Antoine Hoefliger

Claude Morandi

Claude-Edouard Ogay*

Christine Petitpierre*

Luc Recordon*

(dès janvier 2002)

Jean-Claude Roch

Nicola Thibaudeau*

Jean-Jacques Zaugg*

Secrétaire

Jean Pierre Launaz

2013

2006

2006

2009

2009

2010

2007

2007

2004

2008

2007

2002

2018

2009

2015

2002

Président

Gilbert Duchoud

Vice-Président

Georges Burdet

Membres

Alain Coutaz

Paul Hasenfratz

(dès avril 2002)

Luc Recordon

(dès janvier 2002)

Jean-Claude Roch

Secrétaire

Jean Pierre Launaz

ancien président de la Direction générale, Lausanne

agriculteur, Ursins

président du Conseil d’administration et directeur des laboratoires

pharmaceutiques Serolab, Boiron SA, Lausanne

ancien président de la Direction générale de la Banque cantonale

zurichoise,Wallisellen

avocat, député au Grand Conseil vaudois, Lausanne

administrateur de sociétés, Pully

secrétaire général

* Membres du Conseil dont la nomination dépend du Conseil d’Etat, l’élection des autres membres étant de la compétence de

l’Assemblée générale.

Conseil d’Administration Limite légale du mandat

Comité de Banque

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Page 91: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

88

Pierre Fischer

Jacques Brossard

Daniel Crausaz

Bernard Kraehenbuhl

Philippe Sauthier

Jean-Pierre Schrepfer

Jean-Philippe Thonney

Ralph Ziegler

Olivier Cavaleri

Jean Pierre Launaz

Président

Directeurs généraux

Directeur général adjoint

Secrétaire général

Organe de révision et

réviseur du Groupe

Révision interne

Ernst & Young, Lausanne

Jean Gravina

De nombreux et importants changements se

sont produits en 2001 au sein des organes

dirigeants de la Banque :

Le 30 juin, M. Jacques Treyvaud a quitté la

présidence du Conseil d’administration et du

Comité de banque, qu’il occupait depuis le

1er janvier 1996. Parfait connaisseur de la

scène bancaire suisse comme, bien sûr, de la

BCV elle-même, fin stratège et négociateur,

il a marqué de sa personnalité chacune des

fonctions qu’il a occupées tout au long de ses

quatre décennies au service de la BCV. Nous

le remercions très chaleureusement pour le

rôle éminent qu’il a joué dans le développe-

ment de la Banque.

A la fin de l’année, M. Jacques Martin, vice-

président du conseil et du comité, est arrivé

au terme de son mandat. Entré au Conseil

Direction Générale

Contrôle

d’administration en 1984, il a accédé à la

présidence en 1990. Il y a volontairement

renoncé en 1992 pour qu’elle soit confiée à

un banquier professionnel. Il n’en a pas moins

continué, en sa qualité de vice-président, à

s’engager sans réserve en faveur de la

Banque et nous lui exprimons nos sentiments

de vive gratitude pour tout ce qu’il lui a

apporté durant ses 17 années de présence

active dans les instances supérieures.

M. Philippe Bertholet, également membre du

conseil et du comité, s’est lui aussi retiré de

ces deux organes au 31 décembre 2001. Très

apprécié pour ses compétences profession-

nelles comme pour ses qualités personnelles,

il a rendu des services éminents à la BCV,

dont nous lui savons gré. Enfin, trois membres

du Conseil d’administration sont arrivés au

terme légal de leur mandat en 2001. Il s’agit

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Page 92: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

89O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

de MM. Jean-Claude Ansermoz, Michel

Mouquin et Reto Domeniconi, dont les avis et

conseils nous ont été précieux et à qui nous

exprimons notre profonde reconnaissance.

En janvier 2002, le Conseil d’Etat a nommé

deux nouveaux membres du conseil et du

comité, à savoir M. Luc Recordon, avocat et

député au Grand Conseil, et M. Paul Hasenfratz,

ancien président de la Direction générale de

la Banque cantonale zurichoise, que nous avons

été heureux d’accueillir et à qui nous souhai-

tons de trouver de nombreuses satisfactions

dans l’exercice de leur fonction.

Au sein de la Direction générale, M. Gilbert

Duchoud, appelé à succéder à M. Jacques

Treyvaud, a cédé la présidence à M. Pierre

Fischer le 1er juillet 2001. Pour succéder à ce

dernier à la tête de la Division trading, le

Conseil d’Etat, sur proposition du Conseil

d’administration, a nommé M. Olivier Cavaleri,

jusque-là chef du département Taux de cette

Division, avec rang de Directeur général

adjoint. Le conseil exprime ses chaleureuses

félicitations à M. Cavaleri.

Le 30 juin 2001, MM. Jean-Claude Grangier,

vice-président de la Direction générale en

charge de la Division logistique, et Claude

Courvoisier, Directeur général responsable de

la Division financière, ont pris, conformément

à leur souhait, une retraite anticipée. Le

Conseil d’administration leur exprime ses très

vifs remerciements pour leur contribution

éminente au développement du Groupe BCV.

M. Grangier a assumé notamment avec une

remarquable maîtrise la vaste réorganisation

des services administratifs de la banque ren-

due nécessaire par la fusion avec le Crédit

Foncier. Quant à M. Courvoisier, il a été en

particulier l’artisan du renforcement de la

position du Groupe dans la gestion de patri-

moines. Le conseil se réjouit qu’ils aient

accepté de poursuivre leur collaboration avec

la Banque en conservant des mandats d’admi-

nistrateur dans certaines filiales.

A la suite de ces départs, deux nouveaux

directeurs généraux, nommés par le Conseil

d’Etat en février 2001 sont entrés en fonction

le 1er juillet. Ainsi, conformément aux propo-

sitions du Conseil d’administration, la succes-

sion de M. J.-C. Grangier a été confiée à

M. Philippe Sauthier, jusque-là chef du dépar-

tement de la Division logistique chargé de la

gestion administrative des transactions sur les

marchés financiers. Quant à M. C. Courvoisier

il a été remplacé par M. Jacques Brossard,

précédemment responsable du département

de la gestion institutionnelle au sein de la

Division financière. MM. Sauthier et Brossard

ont rang de Directeur général. Le conseil leur

exprime à tous deux ses vives félicitations et

ses vœux de succès.

Enfin, MM. Bernard Kraehenbuhl, chef de la

Division d’Etat-major, et Jean-Pierre Schrepfer,

responsable de la Division planification et

contrôle, jusque-là Directeurs généraux

adjoints, ont été promus au rang de Directeur

général avec effet au 1er janvier 2002. Le

conseil se réjouit de ces promotions et en féli-

cite les bénéficiaires.

Page 93: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

90

Organigramme des Divisions

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Division Etat-major

B. Kraehenbuhl

Président de la Direction

générale

Pierre Fischer

Division Planification et

Contrôle

J.-P. Schrepfer

Division Commerciale

D. Crausaz

Division Réseau

J.-Ph. Thonney

Ressources Humaines

E. Muller

Planification Stratégique

N. K. Pham

E-Services

Y.-C. Aubert

Marché des P.M.E.

E. Allemann

Marché des Particuliers

P. Udry

Juridique

C. Pella

Contrôle de Gestion

J.-M. Evard

Centrale Crédits

B. Mettraux

Compliance Officer

Mme R.-M. Sewer

Comptabilité Financière

M. Guerra

Affaires Spéciales

Ph. Pasche

Directions Régionales

(cf. pages 93 s.)

Conseiller Economique

C. Bohner

Risk Management et A.L.M.

H.-R. Luescher

Corporations

de Droit Public

G. Pache

Communication

D. Herrera

Clientèle Commerciale

Région Centre

P.-A. Palley

Région Ouest

J.-D. Gebhardt

Région Nord

R. Moraz

Région Est

Ph. Barras

Marketing

J.-Ph. Gétaz

Divisions Départements

Page 94: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

91

Organigramme des Divisions

Division Internationale

R. Ziegler

Division Financière

J. Brossard

Division Trading

O. Cavaleri

Division Logistique

Ph. Sauthier

Clientèle Grandes Entreprises

M. Dreyfus

Marché Private Banking

F. Matthey

Actions

P. Grandjean

Organisation et Informatique

E. Schafroth

Financements Internationaux

C. Bless

Prestations Private Banking

E. Rothacher

Devises

M. Weber

Immobilier, infrastructures

et intendance

S. Muller

Corporate Finance

C. Grandjean

Private Banking

M. Schwitzguébel

Taux

V. Servan

Trafic des paiements

O. Steffen

Back-Office Crédits

L. Neuenschwander

Back-Office Négociation

L. Oudin

Relations Bancaires

V. Perrier

Asset Management

M. Aubry

Gestion Externe

D. Blanchard

Investissements et

Développements Externes

A. Bohren

Direction de la politique

d’investissement

F. Martins da Silva

Bureaux de représentation

Hong Kong

T.Y. Cheung

Singapour

O. Grandjean

Bureau de Représentation

Athènes

Mme S. Castle

Financial Planning

P.-A. Ferréol

Divisions Départements

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Page 95: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

92 O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Organigramme du Groupe BCV

Division Réseau

J.-Ph. Thonney

Division Internationale

R. Ziegler

Division Financière

J. Brossard

Division Logistique

Ph. Sauthier

C.E.P.Y. SA

Yverdon-les-Bains

E. Gentizon

BCV Corporate Finance

Holding SA

Banque Piguet & Cie SA

P. Déjardin

Dimension Corp. Finance SA

C. Romy

Banque Galland & Cie SA

M. Adam

Défi Gestion SA

M. Diab

Gérifonds SA

B. Bochud

C. Beyeler

Unicible

Ph. Milliet

Initiative Capital SA BCV Investment Asia

Pte Ltd (Singapore)

O. Mivelaz

BCV Investment Asia

(Hong Kong) Ltd

T.Y. Cheung

BCV Finance (France) SA

G. Déjardin

BCV Italia S.p.A.

Ph. Dieffenbacher

BCV Gestion SIM S.p.A.

Groupe Ecofi

Mme C. Huguel

GEP SA

B. de Siebenthal

Sogirom SA

B. de Siebenthal

Divisions Filiales

Page 96: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

93

La BCV dans le canton de Vaud

Organisation au 1er janvier 2001

Comité de direction régional

André Ziegler Responsable de région

Marché des particuliers

Philippe Barras Marché des PME

Jean-Daniel Jayet Marché des privés

Points de vente

Aigle

Bex

Château-d’Œx

Chexbres/Blonay

Clarens

Les Diablerets

Leysin

Montreux

La Tour-de-Peilz

Vevey

Villars

Villeneuve

Région Est

André Osenda

Pierre Rochat

Marcel Pilet

Olivier Guex

Carlo Chiado’Rana

Paul-André Nicolier

Peter Schmuck

Francis Gonzalez

Pierre-Alain Favre

Alberto Roman

Pascal Dupont

Willy Genoud

NYON

COPPET

GLAND

ROLLE

BIÈRE

COSSONAY

LA SARRAZ

PENTHALAZ

AUBONNEST-PREX

MORGESÉCUBLENS

BUSSIGNY

RENENS

UNIL DORIGNYIKEA

BURSINS

LAUSANNE

VEVEY

YVERDON-LES-BAINS

LE SENTIER

VALLORBE ORBE

ROMAINMÔTIERCHAVORNAY

SAINTE-CROIXGRANDSON

MONTAGNY

BERCHERLUCENS

MOUDON

ÉCHALLENS

CHESEAUX

ROMANELMÉZIÈRES

SAVIGNYCRISSIER

ORON

PULLYLUTRY

CULLY CHEXBRES

BLONAY

VILLENEUVE

MONTREUX

CLARENS

LA TOUR-DE-PEILZ

LEYSIN

AIGLE

VILLARS

BEX

LES DIABLERETS

CHÂTEAU-D'ŒX

GRANGES

PAYERNE

AVENCHES

WTCL

LE MONTÉPALINGES

BELLEVAUX

LA SALLAZCHAILLY

CHUV

BERGIÈRESPONTAISE

BEAULIEUCHAUDERON

BEL-AIR

RIPONNE

PÉPINETBOURG

ST-FRANÇOIS

GARECOUR

OUCHYOUCHY-LTPRILLYOUEST

NORD

CENTRE

EST

SIGNY

ALLAMAN

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U

Page 97: Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous

94

Comité de direction régional

Walter Staub Responsable de région

Marché des particuliers

Ronald Moraz Marché des PME

Jacques Winter Marché des privés

Région Nord

Points de vente

Avenches

Grandson

Payerne/

Granges-près-Marnand

Orbe/Chavornay

Sainte-Croix

Le Sentier

Vallorbe/Romainmôtier

Yverdon-les-Bains

Claude-Eric Jan

Michel Guillet

Philippe Reymond

Jean-Michel Steiner

Philippe Meystre

Jean-Luc Reymondaz

Jacques-A. Chezeaux

Jean Panès

Comité de direction régional

Jacques R. Meyer Responsable de région

Marché des particuliers

Jean-Daniel Gebhardt Marché des PME

Jean-Michel Isoz Marché des privés

Région Ouest

Points de vente

Aubonne/Bière

Coppet

Cossonay/Penthalaz/

La Sarraz

Gland

Morges

Nyon

Nyon (rte de Divonne)/Signy

Rolle/Allaman

Saint-Prex

Philippe Blanc

Nicolas Christe

Alain Bonzon

Steve Magnenat

Marc-Antoine Chollet

Alain Maeder

Laurent Christinet

Philippe Diserens

Pierrette Jaton Cornut

Comité de direction régional

Serge Reichen Responsable de région

Marché des particuliers

Pierre-Alfred Palley Marché des PME

Eric Bonvin Marché des privés

Région Centre

Points de vente de Lausanne

Bel-Air/Riponne/

Pépinet

Bellevaux/Pontaise/WTCL

Bergières

Chailly

Chauderon

Av. de Cour

Gare

Ouchy

Saint-François

La Sallaz/CHUV

Autres points de vente

Bussigny

Cheseaux

Crissier

Cully

Echallens/Bercher

Epalinges

Lutry

Moudon/Lucens

Oron/Mézières/Savigny

Prilly/UNIL

Pully

Renens

Sandra Chaperon

Daniel Grandchamp

Robert Gabriel

Christian Corti

(dès le 1.3.2002)

Stéphane Mathey

Bertrand Caillat

Roland Savary

Philippe Milliquet

Philippe Blanc

Patrick Crausaz

Laurent Cuénez

Eric Monney

Patrick Favre

Jacques-H. Boillet

Alexandre Berthoud

(dès le 1.4.2002)

Miguel Abellan

Jean-Michel Broggio

Jean-Daniel Sonney

Philippe Vauthey

Christian Miserez

Bernard Sturny

Jean-Claude Ansermet

O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U