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1. Notre mission et nos ambitions
En notre qualité de banque cantonale à caractère universel, nous avons
pour mission de contribuer au développement économique du canton
de Vaud.
Pour y parvenir, nous voulons renforcer notre capacité bénéficiaire et
développer la valeur de notre entreprise à long terme en appliquant les
principes d’une saine gestion, ainsi que par une croissance soutenue de
nos activités, par la diversité de nos métiers, par la maîtrise des coûts et
de nos risques.
Dans ce cadre, nous voulons nous développer en nous ouvrant aux mar-
chés extérieurs, en Suisse et à l’étranger, par nos propres moyens et par
la recherche de synergies et d’alliances avec des partenaires financiers.
Nous avons l’ambition de créer de la valeur pour nos clients, nos collabo-
ratrices et collaborateurs et nos actionnaires.
2. Nos valeurs
Nous sommes animés par la conviction que la réussite de notre mission et
de nos ambitions repose sur les piliers suivants : la satisfaction des clients,
la qualité et l’excellence de nos produits et services, la motivation de nos
collaboratrices et collaborateurs, la valorisation de l’investissement de nos
actionnaires et leur confiance, et le maintien de notre réputation de
banque intègre et professionnelle.
Nous nous sentons responsables envers chaque partenaire qui contribue à
nos objectifs de réussite.
– Nous nous sentons responsables, en premier lieu, envers nos
clients. Tous nos efforts convergent à répondre à leurs besoins dans un
souci constant de qualité. Nous privilégions une relation personnalisée,
fondée sur la confiance, l’intégrité, la transparence et le respect mutuel.
Nous offrons des produits de valeur et des services compétents et fiables.
Confidentialité et sécurité caractérisent nos prestations. Tout comme nos
partenaires, nous respectons nos engagements.
– Nous nous sentons responsables envers nos collaboratrices et nos
collaborateurs car ils représentent une richesse essentielle pour garantir
la pérennité de notre entreprise. Nous créons un cadre propice à l’exercice
de leurs activités, à leur épanouissement et à leur développement person-
nel et professionnel en promouvant l’autonomie, le sens des responsabili-
tés et l’esprit d’entreprise. Nous pratiquons une politique de rémunération
équitable et tenant compte de la contribution de chacun(e) à la réalisation
de nos objectifs. Nous soignons la qualité de nos prestations sociales.
Nous encourageons la formation permanente et maintenons un climat de
confiance et de loyauté réciproque en vouant un soin particulier à la com-
munication et en veillant au respect de chacun.
– Nous nous sentons responsables envers nos actionnaires privés
et publics. Nous nous faisons un devoir de valoriser leur investissement.
Nous cultivons une politique d’information claire et vraie à leur égard et
veillons à l’égalité de traitement entre eux, tout en respectant le rôle par-
ticulier que joue notre actionnaire public de référence.
– Nous nous sentons responsables envers la société civile dans
laquelle nous opérons. Nous nous engageons, en tant qu’entreprise, à
nous comporter en bon citoyen. Nos activités sont empreintes de la
conscience que nous avons de nos responsabilités économiques, sociales,
publiques et écologiques. En tant qu’entreprise, nous participons active-
ment à la vie culturelle et sociale de la communauté.
– Nous nous sentons responsables envers les autres acteurs du
marché. Nous voulons contribuer à préserver et à favoriser le bon fonc-
tionnement et la réputation des marchés sur lesquels nous intervenons, en
particulier de la place financière suisse. Nous fondons notre action sur les
principes de l’économie de marché, de la libre entreprise et d’une concur-
rence saine et loyale.
– Nous nous sentons responsables de notre réputation d’intégrité
qui constitue un atout fondamental à préserver et à affirmer. Nous vou-
lons faire preuve d’un comportement professionnel et éthique aussi bien
dans l’accomplissement de notre mission et de nos ambitions que dans
nos rapports internes et externes. Nous nous engageons à respecter les
lois ainsi que les règles déontologiques de notre métier. Nous voulons soi-
gner et renforcer notre image par une communication ouverte et active.
Notre charte énonce la mission et les ambitions que nous voulons
réaliser en tant qu’entreprise ainsi que les valeurs que nous privilégions
dans nos rapports avec nos partenaires externes et internes et qui
forgent notre identité de Groupe BCV.
C H A R T E B C V
L E G R O U P E B C V E N B R E F
D É P Ô T S T I T R E S D U G R O U P E(en milliards de francs)
B I L A N C O N S O L I D É / A C T I F(en milliards de francs)
R É S U L T A T C O N S O L I D É(en millions de francs)
É V O L U T I O N B O U R S I È R E(Indice décembre 2000=100)
B I L A N C O N S O L I D É / P A S S I F(en milliards de francs)
1997 1998 1999 2000 2001
BCV
Gérifonds
Groupe Ecofi
Banque Piguet +Banque Galland
60
50
40
30
20
10
01997 1998 1999 2001
40
35
30
25
20
15
10
5
0 Cpt. régul. + autres actifs
Immobilisations corp.
Titres/Immob. fin./Particip.
Créances hypothécaires
Créances s/clientèle
Créances s/banques
Liquidités
2000
1997 1998 1999 2000 2001
40
35
30
25
20
15
10
5
0 Fonds propres
Corr. valeurs + provisions
Cpt. rég. + autres passifs
Emprunts à long terme
Obligations de caisse
Dépôts clientèle
Engagements banque
1997 1998 1999 2000
Total des produits
Bénéfice brut
900
800
1000
700
600
500
400
300
200
100
02001
J F M A M J J A S O N Di2001
D2000i
Action BCVIndice actions bancaires
120
110
100
90
80
70
60
50
40
S T R U C T U R E D E S R E V E N U S(en milliards de francs)
Autres résultats
Opérations d'intérêts
Opérations de négoce
Opérations de commissions
51,9 %
35,3 %
–2,2 %
15,0 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
–10 %
L E G R O U P E B C V E N B R E F
Bilan (en millions de francs)
Total du bilan
Avances à la clientèle
Dépôts de la clientèle et emprunts
Fonds propres
Résultats
Revenus d’intérêts
Commissions
Résultat de négoce
Autres résultats ordinaires
Total des produits
Charges d’exploitation
Bénéfice brut
Amortissements
Correctifs de valeurs, provisions et pertes
Bénéfice/Perte du Groupe
Dépôts titres
Effectif total (en unités de travail à plein temps)
Ratios (en %)
Fonds propres/Total du bilan
Ratios de fonds propres BRI: Tier 1
Tier 2
Bénéfice brut/Fonds propres moyens
Charges*/Produits
Bénéfice brut par employé (en francs)
Données par action (en francs)
Fonds propres
Bénéfice brut
Bénéfice net
Dividende
Données boursières
Cours extrêmes (ajustés, en francs) – plus haut
– plus bas
Capitalisation boursière (en millions de francs, au 31.12.)
Nombre d’actions (en milliers)
*amortissement compris
1997
33 120
24 757
25 416
2 103
328
183
141
63
715
398
317
83
91
103
31 044
2 116
6,3
9,5
12,2
15,5
67
132 273
630
95.09
31.01
17.50
481
320
1 664
3 334
1998
33 091
24 599
24 620
2 249
334
218
119
68
739
406
333
83
97
107
43 149
2 218
6,7
9,9
12,6
15,3
66
133 034
622
99.35
32.07
17.50
704
357
1 565
3 350
1999
34 978
25 678
26 244
2 627
367
276
160
71
874
451
423
94
187
152
55 476
2 178
7,5
10,1
12,4
17,4
62
194 139
559
89.97
32.28
17.50
502
412
2 359
4 700
2001
36 104
25 985
27 499
1 499
436
297
–18
125
840
510
330
101
1 226
–381
49 145
2 393
4,2
6,4
8,7
15,8
72
137 789
318
69.92
–
–
575
228
1 320
4 716
2000
37 963
26 038
27 700
2 664
413
331
89
145
978
505
474
97
220
166
56 601
2 243
7,0
10,1
11,9
17,9
62
211 184
565
100.45
35.12
17.50
632
465
2 641
4 716
C H I F F R E S C L É S D U G R O U P E B C V
Message présidentiel 2
La BCV, banque à réseau 6
La BCV, banque privée 10
La BCV, banque d’affaires 14
La BCV, acteur des marchés financiers 18
La collection BCV-ART 22
Activités et comptes de l’exercice 2001 du Groupe BCV 31
Activités des Divisions et filiales 32
Changement de la méthode de détermination des besoins de provisions 44
Commentaires des comptes consolidés 2001 50
Comptes consolidés du Groupe 55
Annexe aux comptes consolidés 59
Rapport du réviseur des comptes consolidés 76
Comptes de la maison mère 77
Propositions du Conseil d’administration 84
Rapport de l’organe de révision 85
Organes supérieurs, organigrammes, réseau 86
S O M M A I R E
2 M E S S A G E P R É S I D E N T I E L
«La nécessité d’améliorer defaçon substantielle la qualitédes actifs est considéréecomme le défi majeur de laBCV. Le renforcement accé-léré des provisions, auquel laBanque a décidé de procéder,est donc jugé positivement.»
Message présidentiel
Pierre FischerPrésident de la Direction générale
Gilbert DuchoudPrésident du Conseil d’administration
En substance, c’est ainsi que la société internationale
Standard & Poor’s, qui a maintenu inchangé le rating
attribué à la BCV, a commenté l’augmentation massive
de la couverture des risques sur débiteurs annoncée
par la Banque le 18 décembre 2001. Emanant d’une
institution qui connaît particulièrement bien la Banque
pour l’avoir examinée en profondeur avant d’établir
son premier rating en mars 2001, cette appréciation
prend toute sa valeur. Dégagée des aspects émotion-
nels qui ont parfois entraîné le débat loin de la réalité
des faits, elle démontre que la Banque sort renforcée
de l’opération, compte tenu notamment de l’augmen-
tation de capital, et que ses perspectives aussi bien que
sa capacité bénéficiaire sont intactes.
M E S S A G E P R É S I D E N T I E L 3
M E S S A G E P R É S I D E N T I E L4
C’est là que, pour nous, se situe l’essentiel.
Le changement de la méthode de déter-
mination des besoins de provisions a eu
certes un impact lourd sur le résultat de
l’exercice 2001 et sur l’état de nos fonds pro-
pres, comme sur le cours du titre BCV à la
Bourse. Mais il ne met pas en cause les fon-
dements de l’entreprise. Sur ce plan, plu-
sieurs éléments méritent d’être soulignés :
En premier lieu, l’audit spécial effectué
l’automne dernier a prouvé que les procédu-
res internes d’identification et d’évaluation
des risques sur débiteurs sont efficaces. Ce
n’est donc pas le montant global des risques
qui a été remis en question, mais unique-
ment le mode de calcul des provisions néces-
saires pour le couvrir. La situation aurait été
beaucoup plus embarrassante si l’audit avait
fait apparaître des risques non répertoriés,
non seulement en raison des conséquences
financières qu’aurait eu un tel constat, mais
aussi parce que celui-ci aurait suscité des
doutes quant à notre capacité de gérer nos
affaires de crédit.
En matière de fonds propres, la Banque ne
dispose évidemment plus de la marge confor-
table qui était la sienne les années précé-
dentes et elle devra faire appel, en 2002, à
l’Etat et aux investisseurs privés pour les aug-
menter de quelque 600 millions de francs.
L’effort qui leur est demandé est important.
Les performances passées de la Banque
doivent toutefois les rassurer sur la renta-
bilité future de cet investissement. La BCV
n’a-t-elle pas été en mesure, depuis 1996,
d’assumer seule des pertes effectives et
potentielles sur son portefeuille de crédits
pour plus de 3 milliards de francs, contri-
buant ainsi à modérer l’impact de la crise sur
l’économie vaudoise? Pour y parvenir, elle a
dû, en six ans, se développer, diversifier ses
activités, améliorer sa rentabilité et son effi-
cacité, consolider sa position sur le marché
vaudois et la renforcer sur les marchés suisse
et internationaux.
Sur le plan opérationnel, l’exercice 2001 a
montré que la Banque continue à progresser
dans l’élargissement de ses activités et des
revenus qui en découlent. La marge d’inté-
rêts sur les opérations figurant au bilan a
poursuivi sa progression et le produit des
commissions, ainsi que celui des affaires de
négoce sur devises et produits dérivés, n’ont
fléchi que modérément dans un environne-
ment particulièrement difficile. Cette évolu-
tion, jointe à la stabilisation des charges
d’exploitation, a permis, malgré les moins-
values subies sur les portefeuilles de titres,
d’obtenir un résultat brut conforme à la ten-
dance générale observée dans les banques
de type universel. En outre, les principales
M E S S A G E P R É S I D E N T I E L 5
filiales ont apporté une contribution positive,
bien qu’inférieure à celle de l’année précé-
dente, aux résultats du Groupe.
Enfin, il faut souligner la remarquable unité
qui a régné dans la Banque dans les semai-
nes difficiles que celle-ci a traversées à la fin
de l’année 2001. A tous les niveaux, les col-
laboratrices et les collaborateurs ont fait
front, ne se sont pas laissés déstabiliser, se
sont attachés sans relâche à expliquer la
situation et à rassurer tous nos partenaires.
Cela témoigne d’une culture d’entreprise
forte et d’une confiance dans l’avenir de la
Banque, qui est le fruit de tout le travail
accompli depuis des années. A l’extérieur
aussi, la Banque a bénéficié d’un large sou-
tien tant des milieux politiques que de la
clientèle, qui lui est restée fidèle.
Il reste encore à renforcer son image dans les
marchés financiers et auprès des investis-
seurs. C’est un impératif immédiat pour
assurer le succès de l’augmentation de capi-
tal. Dans une perspective à long terme, cette
nécessité est encore plus forte. La Banque a
besoin des marchés pour assurer son refinan-
cement. Elle a besoin d’actionnaires qui
croient en sa capacité de trouver un juste
équilibre entre les contraintes de sa mission
et les chances que lui offrent son ouverture
et sa diversification.
Consolider la confiance exige de notre part
une transparence accrue et une gestion
encore plus rigoureuse. Nous entendons agir
dans ce sens afin de démontrer que l’épisode
douloureux de la fin de 2001 n’entame en
rien les perspectives de l’entreprise, qui
restera un maillon essentiel de l’économie
vaudoise et un acteur important du marché
bancaire suisse.
Lausanne, mars 2002
Gilbert Duchoud Pierre Fischer
Président du Conseil Président de la
d’administration Direction générale
6
La BCV, banque à réseau
A l’écoute des PME et des
habitants du canton, nous
cherchons à personnaliser
davantage la relation que
nous entretenons avec eux,
quel que soit le canal par
lequel ils traitent avec nous.
L A B C V , B A N Q U E À R É S E A U 7
Pour écouter ses clients, être attentif à leurs besoins et
pouvoir y répondre avec une gamme de prestations adaptées
à leurs projets, il faut être proche d’eux. C’est la vocation
de la BCV, banque universelle au service des personnes et
entreprises établies dans le canton. Elle s’exprime dans une
stratégie plurielle en termes de canaux de distribution, qui
s’articule en quatre volets : les points de vente, répartis sur
73 sites, qui favorisent le contact et le conseil personnalisés ;
les automates bancaires (140 installations) qui permettent de
disposer de liquidités partout dans le canton sans contrainte
horaire ; la plate-forme téléphonique, qui facilite la vie
de très nombreux clients en leur permettant de régler
leurs affaires par une simple communication vocale; le site
BCV-net, dont le développement s’est poursuivi dans le sens
d’un enrichissement des fonctionnalités et d’une convivialité
toujours meilleure.
Armand Desarzens, sans titre, 1977, encre de Chine sur papier, 48,5 x 38,5 cm
L A B C V , B A N Q U E À R É S E A U8
Au service des entreprises vaudoises
Depuis plusieurs années, l’approche globale de la
clientèle est une démarche qui porte ses fruits dans les
relations avec les entreprises. Ainsi, parallèlement aux
crédits qu’elle leur a accordés en 2001, la BCV a bénéfi-
cié de leur part d’un apport non négligeable de fonds
passifs. Les services proposés aux entreprises vaudoises
dépassent largement les questions de financement et le
développement qualitatif des prestations du trafic des
paiements : ils leur permettent de concentrer l’ensemble
de leurs affaires bancaires et de bénéficier ainsi des
conditions les plus favorables possibles.
Ces relations de proximité s’étendent aussi à la gestion
de leur trésorerie, aux décisions de placement, par
exemple dans le contexte de la caisse de pensions,
comme aux conseils dont les responsables d’entreprise
ont besoin dans la gestion de leur patrimoine. Dans ce
contexte, une campagne de publicité jouant sur l’image
de deux frères jumeaux a permis de souligner le sens du
dialogue et l’esprit d’ouverture de la BCV envers ses
clients. Dans un autre registre, et pour mieux répondre
aux besoins de la clientèle, la Banque procède à une
adaptation du compte trésorerie entreprise, et offre
désormais un nouveau type de prêt hypothécaire, dont
bénéficie évidemment aussi la clientèle individuelle.
Son avantage est de lisser le risque de taux de manière
simple et transparente, par une répartition du crédit
en trois tranches de un, trois et cinq ans d’échéance.
Moduler le coût du risque
Pour remplir au mieux sa mission au service du dévelop-
pement économique du canton, la BCV doit aussi avoir
les moyens d’assumer les risques inhérents aux crédits
qu’elle accorde. Dans ce but, elle développe actuelle-
ment l’idée d’une facturation plus précise du coût
des risques de crédit. Le projet en cours permettra de
mieux cerner les risques individuels des clients et d’en
moduler les coûts. L’objectif est d’arriver à facturer à
chaque client un coût du risque aussi équitable que pos-
sible, c’est-à-dire conforme au risque effectif encouru
sur les crédits qui lui sont octroyés. La position concur-
rentielle de la BCV en tant que bailleur de fonds s’en
trouvera améliorée.
Des points de vente près de chez vous
Le réseau de points de vente reste le canal privilégié de
la proximité relationnelle. En 2001, la BCV est donc allée
de l’avant dans sa volonté d’être présente là où ses
clients ont besoin d’elle et d’être attentive à l’évolution
de leur comportement. Elle a ainsi adapté cinq points de
vente à leurs exigences qualitatives et ouvert un shop
bancaire à Signy, au nord de la ville de Nyon. Cette der-
nière implantation, située dans un centre commercial
et appliquant des horaires conformes à ceux des
détaillants, permet de rencontrer les clients dans le
contexte de leurs loisirs, donc dans un climat très convivial.
L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 9
Un coup de fil, c’est si facile
La plate-forme téléphonique de la banque a été déve-
loppée afin de centraliser l’ensemble des contacts utili-
sant ce canal, cibler les appels, rationaliser les temps de
réponse et préparer le suivi des relations. Le téléphone
est un moyen que notre clientèle privilégie toujours
davantage pour s’informer, recourir à des prestations et
prendre des rendez-vous avec nos conseillers. Dans ce
sens, la plate-forme téléphonique a un impact très favo-
rable sur le travail de ces derniers dans les points de
vente. Ils peuvent désormais mieux se consacrer à la
relation personnelle et au conseil à la clientèle.
Internet déploie ses facettes
Depuis septembre 1999, la BCV a signé chaque mois
plus de mille nouveaux contrats BCV-net. A la fin de
l’année écoulée, plus de 40000 contrats avaient été
conclus, essentiellement avec la clientèle des entrepri-
ses. Il n’empêche que près du tiers du trafic des paie-
ments avec nos clients particuliers passe par le réseau
BCV-net. Ce dernier a pourtant encore un potentiel de
développement important pour resserrer les liens avec
les clients. Grâce à des offres bien ciblées, adaptées à
leurs besoins spécifiques, ce canal de distribution peut
en effet être utilisé plus efficacement pour accroître la
valeur ajoutée des prestations.
Dans cette perspective, en 2001, l’ergonomie du site
internet de la BCV a été rendue plus conviviale, les fonc-
tions transactionnelles ont été enrichies et la navigation
sur le site a été considérablement simplifiée. Par ailleurs,
le développement de ce canal de distribution passe par
un remodelage complet du site, qui sera mené à bien
ces prochains mois dans le sens d’une simplification des
processus. Il s’agit, à terme, d’inciter notre clientèle à
effectuer un nombre maximum d’opérations par internet.
Demain, une relation encore plus globale
Pour la BCV, demain sera fait d’une relation globale
avec ses clients. Placer la qualité et la proximité de ce
lien au centre d’une réflexion sur la cohérence des
réseaux de distribution est donc une priorité. A l’ensei-
gne de «La Banque de vos projets», la BCV a déjà
entamé une démarche visant à privilégier l’adéquation
de ses produits et services aux différentes phases de la
vie de ses clients. L’augmentation de la valeur ajoutée
de nos prestations passe maintenant aussi par le déve-
loppement, pour la clientèle des particuliers, d’une offre
complète de prestations orientées sur la planification
des besoins financiers.
L A B C V , B A N Q U E P R I V É E10
Adapter la stratégie de place-ment et l’offre de prestationsau profil de chaque client,privé ou institutionnel : c’estle souci permanent des spé-cialistes de la BCV.
La BCV, banque pr ivée
L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 11
La BCV est un des dix acteurs bancaires les plus importants
sur le marché suisse de la gestion de patrimoines privés et
institutionnels. Sa stratégie de croissance dans ce domaine
s’appuie, au niveau national et international, sur le renfor-
cement de ses positions actuelles et sur le développement
harmonieux des forces réunies dans ses sociétés affiliées.
En 2001, l’environnement boursier difficile n’a pas empêché
la Banque de tirer efficacement parti de ses compétences
humaines et techniques dans les métiers de la gestion de
fortune pour satisfaire encore mieux les besoins individuels
de ses clients et pour consolider ses positions.
Edouard Chapallaz, vase, non daté, grès émaillé rouge, 42 x 35 cm
L A B C V , B A N Q U E P R I V É E12
BCV Private Banking, une marque qui s’affirme
En 2001, la promotion de la marque BCV Private
Banking a été poursuivie dans le canton. Elle s’est
notamment concrétisée par une campagne publicitaire
dont les affiches ont mis en avant le savoir-faire et la
compétence de la Banque dans les métiers de la gestion
de fortune privée. Ces campagnes ont souligné l’accent
que nos conseillers spécialisés mettent sur la personnali-
sation de la relation avec leurs clients. Leur sens de
l’écoute a été primordial l’an passé pour renforcer cette
proximité. Nous avons ainsi pu atténuer les effets de la
tourmente boursière et la BCV a enregistré une progres-
sion sensible des apports de fonds de sa clientèle. Cette
évolution souligne la pertinence de la stratégie visant à
imposer la marque BCV Private Banking, dont la
notoriété se renforce dans le canton. Elle prouve aussi le
succès de la gamme de ses produits et services.
La clientèle a particulièrement apprécié le concept
SMARTPLAYER introduit en 2001 pour tenir compte de
l’extension constante de la gamme des produits spéci-
fiques à la gestion de fortune. Cette formule permet de
dynamiser le résultat des portefeuilles en complétant la
sélection traditionnelle des véhicules de placement BCV
par d’autres instruments financiers performants. En
outre, le renforcement de l’image de la Banque dans la
gestion de patrimoines privés a eu des effets positifs en
stimulant la collaboration avec les spécialistes de la ges-
tion institutionnelle ou des marchés de la clientèle des
particuliers et des entreprises. Enfin, une étroite collabo-
ration avec le département e-Services de la Banque a
débouché sur la création et le lancement du site internet
BCV Private Banking (www.bcvpb.ch). Ce nouveau canal
de distribution permet d’offrir à la clientèle un autre
moyen d’entrer en relation avec la Banque, dont les
fonctionnalités correspondent au mieux à ses besoins.
L’approche professionnelle de BCV Asset
Management
Dans le canton de Vaud, la BCV occupe une place pré-
pondérante sur le marché de la gestion institutionnelle.
Son expertise et les services complets en gestion et en
administration de patrimoines qu’elle assure aux institu-
tions de prévoyance du 2e pilier et aux clients profes-
sionnels sont reconnus et appréciés bien au-delà des
frontières cantonales.
En 2001, la création du département BCV Asset Mana-
gement a été le fruit d’une décision stratégique majeure
pour rester en phase avec l’évolution d’un marché spé-
cialisé très compétitif. En concentrant ses forces de ges-
tion dans ce département, l’objectif de la BCV est dou-
ble. D’une part, elle veut doper la valeur ajoutée de ses
services dans la gestion tant institutionnelle que privée.
D’autre part, elle entend renforcer sa position d’acteur
significatif dans ce domaine d’activité, tout en mainte-
nant la qualité de la relation entre le client et son
conseiller. Le professionnalisme et la proximité sont des
éléments prioritaires sur lesquels BCV Asset Manage-
ment veut capitaliser pour consolider les liens de la
Banque avec sa clientèle.
L A B C V , B A N Q U E P R I V É E 13
C’est dans cet esprit que s’inscrit aussi la création du
département Financial Planning. Pour la clientèle privée
et institutionnelle, les spécialistes de ce département
ont comme objectif de développer l’activité de conseil
patrimonial. Cette planification financière tend vers une
gestion cohérente de l’ensemble des avoirs et engage-
ments d’un client, en tenant compte à la fois des
aspects légaux, fiscaux, de prévoyance, d’organisation
successorale et de financement.
Enfin, le souci constant d’une relation de proximité
passe aussi par le renforcement des activités de banque
dépositaire. En 2001, un produit spécifique de global
custody a ainsi été mis en place au sein de la Division
logistique pour optimiser la gestion et l’administration
des titres de la clientèle. Outre la valeur ajoutée qu’elle
apporte, notamment dans une meilleure vision consoli-
dée des avoirs, cette prestation de services permettra
aussi de développer l’activité de prêts de titres (securities
lending), qui permet au client de mieux rentabiliser son
dépôt.
Le développement harmonieux des activités
du Groupe
Un élément essentiel de la stratégie de la BCV dans la
gestion de patrimoines réside dans le développement
harmonieux de ses activités au niveau du Groupe. Dans
ce domaine, l’année 2001 a été marquée par une
volonté de renforcer les synergies entre la Banque et ses
filiales, en Suisse et à l’étranger. Dans ce contexte, la
réflexion s’oriente sur l’optimisation de la relation avec
la clientèle, sur l’identification de ses besoins et sur le
développement des produits et services qui doivent y
être adaptés. Présente hors des frontières cantonales et
suisses dans les métiers de la gestion de fortune pour
pouvoir diversifier ses sources de revenus, la BCV
entend donc, à l’avenir, stimuler au maximum les colla-
borations avec ses filiales et développer dans ce
domaine un véritable esprit de groupe.
L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S14
La BCV, banque d’affaires
Dans des métiers très spéciali-sés, la BCV renforce en perma-nence ses avantages compétitifs.En développant ses relationsprofessionnelles hors du canton,elle accumule une expérienceessentielle qu’elle peut mettreau service des entreprises vau-doises, répondant ainsi auximpératifs de sa mission.
L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S 15
Les activités de banque d’affaires ont évolué de façon très
satisfaisante en 2001. Les efforts et les investissements four-
nis les années précédentes ont porté leurs fruits. Ce résultat
s’exprime par une augmentation sensible des revenus
qu’ils ont générés. Cela est dû notamment à l’essor des
activités de financement du négoce international et des
transactions financières avec de grandes entreprises. Dans
les années à venir, la banque d’affaires entend poursuivre le
développement du financement du négoce, qui est un axe
stratégique de la BCV. Elle travaillera aussi à renforcer les
synergies entre les activités de conseil (corporate finance) et
d’ingénierie financière au service des entreprises.
Robert Ireland, sans titre, 2001, technique mixte sur toile, 100 x 135 cm
L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S16
Vent en poupe dans le négoce international
Le financement du négoce international est un domaine
dans lequel notre établissement dispose maintenant,
grâce à ses performances et à son expertise, d’une répu-
tation solidement établie. En 2001, nous avons pu pro-
fiter à la fois de la qualité de nos gestionnaires spéciali-
sés, de la souplesse et de la rapidité d’action de notre
système décisionnel, et de notre proximité par rapport à
la clientèle pour renforcer nos positions dans les sec-
teurs de l’agroalimentaire, des métaux et du pétrole, où
la BCV est plus particulièrement active.
Les affaires de financement du négoce international
sont donc largement diversifiées aujourd’hui. La BCV
intervient à tous les échelons de la chaîne du finance-
ment. Faisant appel à des techniques complexes, cette
activité fonde son succès sur une qualité et une précision
dans les services fournis, qui a permis à la BCV de deve-
nir aujourd’hui un important acteur de ce marché au
niveau européen. Notre politique de niche, ciblée sur
une clientèle de première qualité, a permis aussi au sec-
teur du financement naval d’apporter une excellente
contribution dans ce domaine d’activité.
Vision à long terme dans le financement
des entreprises
Dans le domaine du financement d’entreprises (corpo-
rate banking), nous avons adopté une approche stra-
tégique axée sur le long terme et très sélective dans le
choix des dossiers dont nous nous occupons. Parmi les
opérations que nous avons pu mener avec succès, on
peut retenir les exemples de la restructuration du capital
du groupe vaudois Bobst et de la vente d’une partie
de notre participation dans la société Orange Commu-
nication, qui ont contribué à une forte progression des
résultats dans ce secteur d’activité.
Nous avons aussi maintenu une politique très sélective
vis-à-vis de notre clientèle d’entreprises établies hors du
canton. Les conditions du marché nous ont occasionné
quelques désagréments, mais nous restons convaincus
qu’une approche diversifiée et ciblée de cette clientèle
portera ses fruits à long terme.
Premières expériences enrichissantes
dans le corporate finance
Les activités de conseil, dites de corporate finance,
s’exercent en étroite synergie avec celles d’ingénierie
financière. Elles ont pris de plus en plus d’importance
ces dernières années. A la BCV, elles se focalisent sur les
domaines du montage d’opérations de fusions et acqui-
sitions (M&A) et des prises de participation dans des
sociétés non cotées (private equity). Les premières
expériences augurent d’un avenir favorable dans ces
deux domaines.
L A B C V , B A N Q U E D ’ A F F A I R E S 17
Dans les opérations de fusions et acquisitions, la crois-
sance de notre filiale spécialisée Dimension Corporate
Finance (anciennement M&A Dimension) a permis de
renforcer la présence de notre établissement sur ce
marché très spécialisé, dans le canton de Vaud et en
Suisse romande. Mise en place en octobre dernier dans
notre succursale de Zurich, une équipe spécialisée per-
met en outre de confirmer le potentiel que présente
le marché suisse alémanique. En effet, la conclusion de
quelques contrats est déjà à mettre à son actif.
Dans le métier du private equity, la qualité du porte-
feuille de la BCV lui a permis de faire face aux difficultés
que ce secteur a connues. Dans un contexte troublé,
Initiative Capital SA, créée par la BCV pour participer au
lancement d’entreprises vaudoises de haute technolo-
gie, a pu renforcer ses liens avec l’Ecole polytechnique
fédérale, le Parc scientifique et technologique d’Yverdon-
les-Bains et la société spécialisée Genilem. En revanche,
les conditions de marché n’ont pas favorisé le lancement
du fonds VDCapital LP, effectué en début d’année en
partenariat avec des investisseurs institutionnels renom-
més du canton. Cet instrument, qui vise à prendre des
participations de durée limitée dans des entreprises
européennes non cotées présentant un fort potentiel de
croissance, n’a malheureusement pas pu lever tout le
capital espéré.
Développer les avantages compétitifs
L’approche globale et la personnalisation des contacts
avec la clientèle sont une réalité également dans le
métier de banque d’affaires. Les activités de finance-
ment du négoce international, celles de corporate
banking et de corporate finance permettent de
développer cette approche dans le contexte des rela-
tions de la BCV avec sa clientèle professionnelle. Elles
font partie intégrante de sa mission au service du déve-
loppement de l’économie vaudoise, car elles lui permet-
tent d’acquérir une expertise et des moyens qui sont
aussi utiles au tissu des entreprises vaudoises, quelle que
soit leur taille. C’est la raison pour laquelle, en 2002,
nous continuerons à renforcer notre présence de façon
sélective dans ces différents secteurs.
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 018
La BCV, acteur des marchés f inanciers
La Banque exploite la seulesalle des marchés de Suisseromande qui propose uneoffre complète de produitset de services financiers.
L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S 19
La salle des marchés de la BCV n’a pas seulement une allure
de ruche où s’activent 85 spécialistes en contact permanent
avec les principaux centres financiers du monde. C’est aussi
un endroit qu’on fait volontiers visiter au client de passage,
car il est le centre névralgique de la Division trading, où
sont regroupées toutes les activités de la Banque liées aux
marchés monétaire et financier. La mission de cette Division
est triple: offrir à nos clients un conseil et des services de
qualité, gérer et développer les activités de trading pour le
compte de la Banque; s’occuper de son refinancement sur les
marchés de l’argent et des capitaux.
Cela passe par l’exercice de quatre métiers différents haute-
ment spécialisés et riches en savoir-faire:
– la négociation d’instruments financiers ;
– la gestion des positions de la Banque pour compte propre
et à titre de teneur de marché (market maker) ;
– la création, la production et l’émission de nouveaux instru-
ments financiers ;
– la gestion opérationnelle du bilan de la Banque.
Ces métiers sont à la base de produits et de prestations de
services ou de conseils à forte valeur ajoutée. Ils s’exercent
sur les marchés des actions, des taux et des devises et se
déclinent en termes de produits purs, dérivés ou structurés.
Ils sont générateurs de revenus substantiels pour la BCV
qui est la dernière en Suisse romande à disposer d’une salle
des marchés comportant une offre complète de produits et
services en ingénierie financière.
Rudolf Haas, Tlaloc revu et corrigé, 1983, assemblage et technique mixte sur bois, 204 x 100 x 20 cm
L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S20
BCV trading dans la tendance
L’année 2001 a été marquée dans ces métiers par une
évolution mitigée des marchés et par les événements
consécutifs aux attentats du 11 septembre aux Etats-
Unis. La volatilité que ces derniers ont induite sur les
marchés boursiers et financiers s’est répercutée immé-
diatement sur les opérations de la salle des marchés.
Mais grâce à la présence d’une nouvelle équipe spéciali-
sée dans le négoce des produits dérivés sur actions, la
Banque disposait de l’expertise de professionnels habi-
tués à affronter des conditions de marchés extrême-
ment volatiles. Ils ont su tirer parti de cette volatilité en
exploitant tous ses aspects.
Les effets négatifs de ces événements et du comporte-
ment erratique des marchés ont été par ailleurs parfai-
tement maîtrisés par la mise en place, dans le courant
de l’année, de structures techniques permettant l’auto-
matisation des processus de calculs et de suivi des
risques. Ces éléments ont permis d’accompagner d’une
part l’augmentation sensible du volume des transac-
tions de négoce induite par la volatilité des marchés,
d’autre part de poursuivre la diversification des activités
sur les différents marchés financiers et boursiers. Cette
diversification se caractérise cependant par la volonté de
concentrer les activités sur des spécialités de pointe.
Succès des produits structurés, des warrants
et des options sur devises
Les secousses que les marchés ont subies en 2001 ont
cependant eu un effet positif. Elles ont permis de tester
le comportement de la gamme des produits structurés
dans des conditions extrêmes. Il a ainsi été possible de
démontrer en temps réel à la clientèle que les produits à
capital garanti, les certificats sur actions et autres réver-
sibles convertibles étaient des instruments dont l’usage
doit être différencié selon les conditions du marché.
Cette gamme, dont le développement avait commencé
dès la fin de l’année 1999, a été complétée en 2001 par
un certificat MOMENTUM sur l’indice SMI. Ce produit,
dont la composition est périodiquement révisée, permet
à l’investisseur de «jouer» sur des valeurs de cet indice
boursier qui devraient avoir un comportement supérieur
à la moyenne à l’avenir.
Dans ce secteur, l’année a aussi été marquée par le lan-
cement des premières options d’achat ou de vente,
aussi appelées warrants, conçues, réalisées, dévelop-
pées et gérées par la BCV. La Banque devient ainsi le
premier émetteur de ces produits en Suisse romande.
Une douzaine d’entre eux ont été lancés sur le marché
en 2001 et l’année en cours devrait voir cette activité
prendre réellement son envol.
En outre, la BCV, présente de longue date sur le marché
des devises au comptant et à terme, se positionne
aujourd’hui comme une contrepartie professionnelle
reconnue sur le marché des options sur devises.
L’écho réservé par la clientèle à ces produits démontre
que la BCV dispose d’une expertise reconnue. Sans cesse
en développement, cette dernière permet à la Banque
de rester en phase avec la constante transformation des
marchés financiers et boursiers.
21L A B C V , A C T E U R D E S M A R C H É S F I N A N C I E R S
C O L L E C T I O N B C V - A R T22
La col lect ion BCV-ART: miroir d’un patr imoine culturel f lamboyant
23
Christine Gaillard, sans titre, 1999, huile sur toile, 160 x 140 cm
Dans sa présentation la plus commune, le canton de Vaud
apparaît comme le berceau de nombreuses réussites écono-
miques ou industrielles, comme une terre d’accueil ouverte
sur le monde, souvent évoquée pour ses paysages riches et
harmonieux. Derrière cette image un peu convenue, notre
canton recèle de multiples trésors, moins connus, qui com-
posent sa réalité plus profonde, révélatrice d’une âme aussi
multiple que séduisante.
Ainsi, l’observateur plus attentif découvrira rapidement la
créativité qui s’exprime au cœur de nos villes et au gré de nos
régions. Que l’on parle de théâtre, de danse, de musique clas-
sique ou contemporaine, de peinture, de cinéma, de photo-
graphie ou de sculpture, sans oublier les formes d’expression
résolument modernes telles que la création assistée par ordi-
nateur ou la vidéo, le canton de Vaud regorge de talents à la
réputation croissante.
La BCV, acteur incontournable
de la vie du canton
Actrice à part entière du développement économique et
participante active à la vie du canton, la BCV est aussi
très fortement impliquée dans le soutien à la création
artistique. Ainsi, depuis près de 40 ans, la Banque pra-
tique une politique d’acquisition cohérente d’œuvres
d’artistes du canton, sous l’impulsion de Jacques Treyvaud,
ancien président du Conseil d’administration, et avec
la contribution experte de Catherine Othenin-Girard,
historienne de l’art.
La collection BCV-ART représente aujourd’hui le plus
important ensemble d’œuvres d’artistes vaudois de la
seconde moitié du XXe siècle, puisqu’elle regroupe
quelque 2000 créations. Ces œuvres de style résolu-
ment contemporain donnent une touche très spécifique
aux nombreux halls, salles de réception et bureaux qui
les accueillent dans les 73 points bancaires de la BCV.
A ce titre, elles représentent un élément d’identification
essentiel de l’image de la Banque.
La collection BCV-ART, symbole d’une BCV fidèle
à ses racines et ouverte au monde
Cette évolution et cet esprit d’ouverture sont emblé-
matiques de la profonde mutation vécue par la BCV au
cours des dix dernières années. Tout en demeurant
profondément attachée à sa mission, à son rôle au sein
du tissu économique vaudois, la BCV s’est ouverte aux
nouveaux métiers bancaires et a largement diversifié ses
sources de revenus, notamment à l’étranger.
Parallèlement, la collection BCV-ART a évolué pour deve-
nir le reflet pertinent et marquant de l’art moderne
porté par les jeunes générations d’artistes vaudois. Les
peintres Olivier Saudan, Michel Huelin, Alain Huck,
Pierre Schwerzmann, Stéphane et Philippe Fretz, les
vidéastes Emmanuelle Antille, Irène Tétaz et Yves
Kropf, les créateurs Nicolas Page, Denis Pernet, Francis
Baudevin, Didier Rittener, Yves Zbinden ou Ignazio
Bettua sont quelques-uns des noms qui sont venus
s’ajouter à la liste des artistes plus reconnus, tels que
Francine Simonin, Maya Andersson, Suzanne Auber,
Jean Lecoultre et Jean Otth, tous présents dans la
collection depuis des décennies.
C O L L E C T I O N B C V - A R T24
L E G R O U P E B C V E N 1 9 9 9 25
Au fil du temps, la collection BCV-ART a pris une
ampleur remarquable et remarquée. Pour la BCV, elle
est représentative de plusieurs valeurs profondes qui la
caractérisent, telles que la proximité, le dynamisme,
l’originalité ou l’esprit d’ouverture. La collection est
donc amenée à jouer encore longtemps un rôle clé et
visible dans la vie de la Banque, ce qui garantit la péren-
nité d’une démarche aussi originale que positive.
D I R E C T I O N G É N É R A L E26
Philippe Sauthier Directeur GénéralDivision Logistique
Olivier Cavaleri Directeur Général AdjointDivision Trading
Jean-Philippe Thonney Directeur Général Division Réseau
Pierre Fischer Président de laDirection Générale
D I R E C T I O N G É N É R A L E 27
Ralph Ziegler Directeur Général Division Internationale
Daniel Crausaz Directeur Général Division Commerciale
Bernard Kraehenbuhl Directeur Général Division Etat-major
Jean-Pierre Schrepfer Directeur Général Division Planification et Contrôle
Jacques Brossard Directeur Général Division Financière
N O T I C E S B I O G R A P H I Q U E S28
Curriculum vitae
1921 né à Yverdonvit et travaille à Duiller
1936-1939 Ecole suisse de céramique, Chavannes-Renens
Expositions personnelles (sélection)
Dès 1957 Galerie de L’Entracte, Lausanne (expositions bisannuelles)
1972 Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne
1989 Musée des arts décoratifs, Lausanne
1993 Collection Baur, Genève1999, 2000 Galerie Latham, Genève2001 Galerie Häberlin, Carouge
Expositions collectives (sélection)
1991 Musée Bellerive, ZurichMusée des arts décoratifs, Paris
1998 Museu do Azuleio, Lisbonne
Curriculum vitae
1964 né à Dallasvit et travaille à Lausanne
1982-1987 Ecole cantonale des beaux-arts de Lausanne
1987 Membre fondateur du groupe M/2, Vevey
1996 Cité Internationale des Arts, Paris 2002 Institut suisse de Rome
Expositions personnelles (sélection)
1991 Galerie Skopia, Nyon1992 Espace Flon, Lausanne1994 Galerie Low Bet, Genève1995, 1999 Galerie Skopia, Genève1998 Commerce, Galerie Gaxotte, Porrentruy2000 Projet Lola Esteban, avec Anna Amadio
et Alain Huck, Circuit, Lausanne
Expositions collectives (sélection)
1992 Sens dessus-dessous, Kunsthalle, Saint-Gall
Curriculum vitae
1942 né à Laveyvit et travaille à Belmont-sur-Lausanne
Expositions personnelles (sélection)
1979, 19841992, 1997 Galerie Arts et Lettres, Vevey1994 Cabinet cantonal des estampes,
Musée Jenisch, Vevey2000 Galerie Claudine Planque, Lausanne
Expositions collectives (sélection)
1987, 1989 Biennale de la gravure de petit format,Lodz, Pologne
1993 Atelier Raymond Meyer, Fondation Louis Moret, Martigny
1995, 2001 Galerie Arts et Lettres, Vevey
Curriculum vitae
1937 né à Viennevit et travaille à Coppet
Expositions personnelles (sélection)
1995, 19982000, 2002 Galerie Calart Actual, Genève1997 Musée de Pully, Pully/Lausanne1999, 2002 Galerie Thomas Flora, Innsbruck2000 «Donation Monique Haas», Musée
Jenisch, Vevey2001 «Rudolf Hass, une donation», Musée
de Carouge, Carouge/Genève2002 Espace Culturel, Assens
Le Manoir de la ville de Martigny, Martigny
Curriculum vitae
1966 née à Winterthurvit et travaille à Genève
1986-1991 Ecole cantonale des beaux-artsde Lausanne
Expositions personnelles (sélection)
1994 Galerie Knapp, Lausanne1995 Galerie Marie-Louise Müller,
Cormondrèche1998 Espace Ruine, Genève2001 Espace Saint-François, Lausanne
Expositions collectives (sélection)
1990, 1991 1993 Carré Estampes, Luxembourg1996 Galerie Fischlin, Nyon
27 artistes, 1 format, Musée du Léman, Nyon
1997 Christine Gaillard, Ursula Haber-macher, Pavillon Schindler, Ebikon
Edouard Chapallaz
Robert Ireland
Armand Desarzens
Rudolf Haas
Christine Gaillard
N O T I C E S B I O G R A P H I Q U E S 29
Maître et principal représentant, depuis des décennies,de la céramique contemporaine en Pays de Vaud ethors frontières cantonales aussi, Edouard Chapallaztransmet et enrichit une tradition plastique auxformes archétypiques qui se concentre sur un petitnombre d’éléments fondamentaux pour mieux enrévéler la qualité expressive. Il a décoré d’importants édifices publics et privés avecde grandes compositions dépouillées dans lesquelles il met l’accent sur le contraste des surfaces émaillées(BCV, Nyon, 1969). Dans sa production d’objets et de vases surtout, ilchoisit des formes simples, généreuses et pleines. Sesrecherches sur les émaux brillants ou mats, les rougesde cuivre (sang de bœuf) et les noirs de fers entre
autres, aboutissent à un rendu de la matière, dense,profond voire charnel. Au fil des ans, cette productiond’une grande qualité formelle, à la beauté sereine etaccomplie résiste aux modes.
Prix et distinction (sélection)
1988 Gand prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques, Lausanne
Publication (sélection)
Edouard Chapallaz, Une passion: la céramique, Musée des arts décoratifs de la Ville de Lausanne,textes de R. Lippuner, E. Kilinge, F. Nievergelt, G. Peillex, Ch. Roth, Lausanne, 1989
Prix et distinctions (sélection)
1997 Bourse de la Fondation Irène Reymond, Lausanne
2001 Prix fédéral des beaux-arts
Publication (sélection)
Robert Ireland, D’autre part... Usages et usures de l’art, Editions Razzia, Le Locle, 1997
L’art est-il dans l’objet qui incarne l’idée ou dans l’idéeelle-même? De cette question, Robert Ireland n’acessé d’en faire un objet d’investigation. Cherchantencore et toujours à comprendre l’acte même deproduire une image, il élabore méthodes, procédés etinvestissements de toutes sortes pour mettre l’imageen péril. Il brouille les pistes interprétatives comme lesdegrés de lisibilité, il crée des dispositifs qui mettenten crise nos habitudes perceptives. Au final, l’œuvre apparaît comme tendue entre deuxexigences contradictoires : celle qui fait de la décons-truction un principe qui se dérobe à l’égard de lapeinture et celle de la construction qui en convoquetous les éléments constitutifs.
1992 Galerie Bob van Orsouw, Zurich1993 7 Westschweizer, Kleiner Helmhaus,
Zurich1994 Projekt Merry-go-round, Shedhalle,
Rote Fabrik, Zurich1995 M/2, Espace d’art contemporain,
Lausanne; M/2, Galerie Forde, Genève; Préludes, Espace Arlaud, Lausanne
1997 Bonjour écho, Fri-Art, Fribourg1999 Eclats, Galerie éof, Paris2000 Behave, Centre PasquArt, Bienne
Ligne de partage, Espace Arlaud, Lausanne
L’œuvre d’Armand Desarzens, que ce soit en gravureou en dessin, est silencieuse. Sa technique est patiente,délicate et minutieuse. Elle conjugue la rigueur de larépétition d’un même motif et l’impératif de renouvel-lement permanent qu’impose toute pratique artistique.Il faut laisser du temps au regard pour pouvoir saisir,embrasser d’un coup, tout le travail de composition:des figures apparaissent, de multiples formes abstraitess’entrelacent d’une manière obsessionnelle et renvoientà des perspectives hallucinantes et à toutes sortesd’assemblages à la recherche d’un équilibre précaire,sans cesse à reconstruire.
Un rythme captivant où chaque pièce semble n’êtreque l’image du travail qui l’a produit, inlassablementinscrite entre commencement et fin.
Prix et distinctions (sélection)
1985 Prix du «plus beau livre suisse» pour l’illustration de La demeure des heures de peine, Ed. Empreintes, Lausanne,textes de Bruno Ackermann
1997 Prix de la Fondation Irène Reymond, Lausanne
Publications (sélection)
Rudolf Haas – Archäologie heutiger Befindlichkeit,textes de P. Baum, G. Cattori, exposition itinérante1992-1995, Austrian Institute, New York; IstitutoAustriaco di Cultura, Rome; Museo Epper, Ascona;Università di Pavia ; Kunsthaus, Grenchen; InstitutAutrichien, Paris ; Musée des Augustins, Toulouse;Galerie 2016, Bruxelles ; Musée Jenisch, Vevey ; Rudolf Trauner Verlag, Linz, 1992.Rudolf Haas, une donation, Musée de Carouge, textesde D. Haenni, J. M. Marquis, Ville de Carouge, 2001
D’abord essentiellement peintre, Rudolf Hass s’intéresseaussi à l’objet dans sa pluralité et sa répétition. A l’image des «Nouveaux Réalistes» du début desannées 60, il collecte et accumule des objets de rebutqu’il insère dans ses compositions ; figées, si ce n’estpétrifiées, ces «reliques» de notre société consuméristeprennent alors une dimension critique et visent ainsi lestatut même de l’œuvre d’art. Dès 1990, il prolongecette démarche entamée avec les assemblagesd’objets et des reliefs, en s’intéressant au collage etautres techniques mixtes bidimensionnelles. Dès lors,il propose une œuvre cohérente dans sa diversité ethomogène dans sa multiplicité.
Expositions collectives (sélection)
1997 KUNST 97, Zurich (Galerie Lang, Vienne) FIAC 97, Paris (Galerie Lang, Vienne)
1998 Musée Jenisch, Vevey1999 FIAC 99, Paris (Galerie Lang, Vienne)
ART Frankfurt, Francfort (Galerie Lang, Vienne)
2001 ART Frankfurt, Francfort (Galerie Lang, Vienne)
Christine Gaillard élabore de grandes compositions-paysages où le fond et la forme viennent à se fondreet se briser l’un dans l’autre et l’un par l’autre. Lacouleur posée en de multiples couches structure lasurface en autant de plages chromatiques denses ettransparentes. Et la tension naît de la difficulté (ouserait-ce le plaisir?) de déterminer l’endroit où le sujetest situé, tandis qu’il émerge de son environnementchaotique pour revêtir sa propre identité.
Bien plus complexe qu’il n’y paraît, cette œuvre seplace entre l’indispensable déplacement que l’artistedoit opérer à partir de son médium et l’insistanceobsédante du faire et défaire qui réinvente, à chaquefois, le sens et la spécificité de la chose peinte.
Prix et distinctions (sélection)
1995 Cité Internationale des Arts, Paris (atelier Jean Tinguely, Fribourg)
1996 Cité Internationale des Arts, Paris (atelier de la ville de Paris)
31
Activités et comptes de l’exercice 2001 du Groupe BCV
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 132
nombre des retraits aux guichets de la Banque
représente toujours quelque 27% des opérations.
Dans le contexte du développement de la stratégie
de distribution multi-canaux, la banque à distance,
par téléphone et par internet, fait maintenant
partie de la vie et des contacts quotidiens des
clients avec la BCV. Le call-centre, sur lequel sont
dirigés tous les appels téléphoniques externes, a
pris en charge l’an dernier près de 106 000 appels.
Cette agence supplémentaire permet d’assurer
une meilleure qualité du service en ciblant les appels,
en gérant les temps de réponse et en assurant un
suivi de la relation.
Les services BCV-net se sont aussi fortement
développés. A la fin de l’année passée, plus de
40 000 contrats avaient été signés avec nos clients.
Même si ces derniers réalisent plus du tiers de
leurs opérations de paiement par ce canal, le
potentiel n’est de loin pas épuisé. Pour mieux y
parvenir, notre site internet a été entièrement
reconfiguré. La navigation de l’usager a été
rendue plus conviviale et une gamme nettement
plus large d’informations ainsi que d’autres types
de transactions sont maintenant en ligne.
La CEPY maintient ses positions
Banque de proximité par excellence, la Caisse
d’Epargne et de Prévoyance d’Yverdon-les-Bains
(CEPY) garde des liens étroits avec ses quelque
Malgré le contexte agité qui a caractérisé
l’année 2001, le Groupe BCV a progressé dans
la réalisation de sa stratégie. Les principales
tendances de la marche des affaires sont décrites
dans un premier chapitre consacré aux différentes
Divisions de la banque et aux filiales placées sous
leur responsabilité. Un second revient plus longue-
ment sur l’origine de la question des provisions,
les raisons du changement de notre méthode de
détermination des besoins de provisions et l’impact
de celui-ci sur les comptes de l’année écoulée.
Division réseau
Le réseau d’agences, qui comprenait 73 points de
vente physiques et 10 banques automatiques en fin
d’année 2001, est la colonne vertébrale de la poli-
tique de proximité de la Banque. En 2001, cette
vocation a été confirmée avec l’ouverture d’une
nouvelle agence à Signy. La densité de ce réseau
permet à la BCV d’être proche de ses 375000 clients
et lui assure une part de marché de 45% dans
l’épargne, les placements et les bons de caisse.
L’utilisation toujours plus large des cartes bancaires
permet de rationaliser les opérations simples,
notamment les retraits d’argent liquide. Aux guichets
et aux 140 automates mis à la disposition de la
clientèle, 17 000 prélèvements sont effectués par
jour. Nos clients ont fait quelque 8,5 millions de
retraits en 2001, dont 73% directement aux auto-
mates avec leurs cartes EC-BCV ou autres. Le
Activités des Divisions et filiales
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 33
L’approche globale dans la relation avec la clientèle
commerciale, qui couvre le financement, la gestion
de la trésorerie, les placements et la prévoyance,
s’est traduite notamment, l’an passé, par une aug-
mentation de quelque 200 millions de francs des
dépôts à vue et à terme de cette clientèle. Dans la
gestion des comptes et le trafic des paiements, plus
de 40% des entreprises clientes – un tiers de plus
qu’en 2000 – opèrent désormais avec la Banque
par internet. Ce développement a aussi été favorisé
par l’introduction, en 2001, d’un nouveau système
de tarification du compte courant, qui encourage
le recours à internet.
Enfin, la Division commerciale a été fortement
engagée dans l’audit effectué en automne par
Arthur Andersen. Elle a noté avec satisfaction que,
si la méthode de détermination des besoins de
provisions a été jugée inadéquate, les procédures
internes de détection et d’évaluation des risques
sur débiteurs sont appropriées et que l’audit n’a
pas fait apparaître de risques qui n’aient déjà
été repérés.
Division internationale
La Division internationale suit une stratégie axée sur
le développement de ses activités dans le négoce
international de matières premières, dans le finan-
cement des grandes entreprises et dans les activités
de corporate finance. En 2001, ses activités ont
connu une amélioration remarquable. Globalement,
ses revenus ont progressé de 46%, dégageant une
rentabilité en forte augmentation.
Ce résultat reflète essentiellement deux éléments.
L’un est exceptionnel : c’est la réalisation des
bénéfices sur la participation dans Orange
Communication. L’autre reflète une activité très
10 000 clients. Cette caractéristique se reflète dans
les chiffres: la Banque a enregistré une hausse de
son bilan de 2,3%, en ligne avec les exercices pré-
cédents. Quant à sa structure de refinancement,
elle s’est encore améliorée. La couverture des
avances à la clientèle par l’épargne atteignait en
effet 89,3% à fin 2001, contre 85,7% un an plus
tôt. L’exercice a bouclé avec un bénéfice net un
peu supérieur à celui de 2000, qui permet de
renforcer les fonds propres dont le ratio s’élève
à 174,8% des exigences légales.
Division commerciale
La Banque est un rouage essentiel de l’économie
du canton. Deux petites et moyennes entreprises
sur trois, correspondant à près de 13 000 clients,
ont une relation d’affaires avec elle. Les crédits à
cette clientèle ont augmenté de plus de 400 millions
de francs en 2001, traduisant la forte position de
la Banque dans les crédits commerciaux. Dans les
crédits hypothécaires, la BCV détient une part de
marché proche de 50%. L’augmentation de ces
prêts, supérieure à 450 millions de francs l’an
dernier, a dépassé sensiblement les objectifs grâce
à la fois à une situation conjoncturelle encore
favorable pendant une grande partie de l’année
qui, avec le recul des taux, a entraîné une activité
plus soutenue dans ce secteur.
La Banque accorde une haute priorité à l’adaptation
constante de ses prestations aux besoins de la
clientèle, au suivi personnalisé des relations avec
celle-ci et à la formation de ses conseillers. Cette
approche très qualitative de sa mission de soutien
à l’économie vaudoise a des résultats très concrets,
puisque la BCV maintient sa position de leader
face à une concurrence dont la présence se
renforce sur le marché.
34
elle veut être parmi les leaders en Suisse de ce
type de services spécialisés dans le segment des
transactions dites de middle market.
Dans le private equity, le portefeuille de participa-
tions de la BCV a bien tenu face au développement
négatif de l’ensemble du secteur. Dans le domaine
des start up, Initiative Capital SA s’est développée en
renforçant ses liens avec l’EPFL, le Parc scientifique
d’Yverdon et Genilem. Lancé au début de l’exercice,
en collaboration avec le Centre patronal,
l’Etablissement cantonal d’assurance contre l’incen-
die et les Retraites Populaires, le fonds VDCapital LP
a pu lever, dans des conditions de marché pourtant
difficiles, près de 70% du capital visé de 100 millions
de francs ; il investit dans des entreprises européennes
non cotées, mais en phase de maturité et ayant un
potentiel de développement rapidement exploitable.
Division Financière
Globalement, les activités de banque privée du
Groupe ont poursuivi leur essor dans un contexte
difficile puisque les indices des différents marchés
boursiers ont reculé de 15% à 20%. Malgré cela,
la Division a pu acquérir de nouveaux clients et
freiner l’érosion de la masse d’actifs sous gestion.
soutenue dans le financement du négoce interna-
tional, qui représente environ la moitié des revenus
de la Division. Fortement engagée dans les
secteurs de l’agro-alimentaire (11% des revenus),
des métaux (24%) et du pétrole (40%), le solde
(25%) provenant du financement naval, la BCV
est devenue un des dix premiers acteurs européens
dans ce domaine où elle est active dans toute la
chaîne du financement.
Les activités de financement des grandes entreprises
(corporate banking) ont profité en 2001 de l’amélio-
ration générale des conditions appliquées dans le
marché. On a constaté ainsi une forte augmentation
des marges sur des affaires conclues à parts égales
dans le canton et avec des entreprises non vaudoises.
Dans les activités de conseil et d’ingénierie finan-
cière touchant les fonds propres des entreprises
(corporate finance) et malgré un fort ralentissement
sur le marché international des opérations de
fusions et acquisitions, les premiers pas de
Dimension Corporate Finance SA, rattachée à la
BCV en avril 2000, ont été prometteurs. Une
succursale a été ouverte à Zurich et l’entreprise
emploie désormais 10 personnes. A moyen terme,
Masse en dépôt du Groupe BCV
(en millions de francs)
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1
Dépôts titres Liquiditéssans avec + marché Total au Total au
mandat de gestion monétaire 31.12.2001 31.12.2000
BCV/Gérifonds 32 862 7 614 5499 45 975 53 085
Banque Piguet & Cie SA 1 016 1 099 443 2 558 2 479
Banque Galland & Cie SA 1 263 721 191 2 175 2 625
Groupe Ecofi (France) 1 422 2 907 2 4 331 4 627
BCV Gestion SIM S.p.A. (Italie) 13 228 15 256 288
Groupe BCV 36 576 12 569 6 150 55 295 63 104
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 35
concrétisée par la cession de sa participation dans
Unione Gestioni SIM S.p.A. à ses anciens parte-
naires. Sur le marché espagnol, où la BCV est
entrée avec une participation d’un tiers au capital
de la société madrilène Asesores y Gestores
Financieros SA, les affaires se développent de façon
satisfaisante. La masse sous gestion a doublé à
environ 300 millions d’euros. La société a obtenu
deux licences pour être active sur les marchés
locaux de la gestion institutionnelle et des fonds
de placement.
Bonne position dans la gestion institutionnelle
Dans la gestion des fonds institutionnels, où la
concurrence fait toujours rage, la BCV a consolidé
sa position l’an passé. Le total des dépôts titres de
cette clientèle dépassait les 25 milliards de francs
en fin d’année. Les performances des dossiers sous
mandat de gestion confiés à la banque ont soutenu
la comparaison avec celles de la concurrence. En
outre, la création de deux nouveaux départements,
BCV Asset Management et BCV Financial Planning,
devrait permettre aux activités de gestion institu-
tionnelle du Groupe de répondre mieux encore aux
besoins de la clientèle.
Le groupe ECOFI, dont la structure a été
remodelée et dans lequel la BCV a accru sa
participation, a poursuivi en 2001 ses efforts
de développement et de diversification sur
le marché français. Son offre a séduit de
nouveaux clients dans le secteur institutionnel
et dans celui de la gestion privée. La gamme
de produits a été élargie avec la création de
six fonds destinés à des grandes institutions et
des distributeurs. La diversité de sa gamme
actuelle permet à ECOFI d’adapter au mieux son
offre dans un contexte de marchés difficiles.
BCV Private Banking : position consolidée
C’est en jouant sur le positionnement de la marque
BCV Private Banking, en créant plus d’événements,
en améliorant les relations croisées avec d’autres
Divisions, en stimulant l’initiative SMARTPLAYER,
en développant le site internet dédié aux activités de
gestion de fortune, et grâce à la forte motivation
de ses collaborateurs, que la banque est arrivée à
consolider ses positions dans le private banking.
Parallèlement, elle a amélioré la rentabilité de cette
activité. La part volatile de ses revenus, dépendant
du volume des transactions – notamment les cour-
tages –, a été fortement réduite.
Dans les principales filiales…
La Banque Piguet & Cie SA a remarquablement
résisté à la tendance des marchés en 2001, puisque
sa masse en dépôt a augmenté de 3%. Avec ceux
de sa filiale PRS International, les actifs gérés
dépassent 3,5 milliards de francs. Mais, touchés par
la baisse des courtages, les résultats se sont inscrits
en baisse d’environ 20%. Le développement de la
Banque s’est cependant poursuivi avec notamment
l’ouverture d’une antenne à Tokyo et la constitution
d’un groupe dédié au marketing du marché sud-
américain chez PRS International à Miami.
Dans un contexte particulièrement agité sur les
marchés financiers, la Banque Galland & Cie SA
s’est imposé une politique de gestion prudente.
Le produit des commissions sur le négoce des
titres et les placements a diminué de 27%,
mais le produit des intérêts est resté inchangé.
Parallèlement, le volume de la masse en dépôt
a baissé à environ 2,2 milliards.
Sur le marché italien, la BCV est engagée dans une
importante réflexion stratégique. Celle-ci s’est déjà
36
Au total, malgré la chute des cours, les encours
gérés sous la forme de fonds (OPCVM) ont été
maintenus aux environs de 1,2 milliard d’euros. La
part des produits diversifiés ou investis en actions a
sensiblement diminué au profit des produits obliga-
taires, mais elle garde une place importante avec
44% des actifs. Baromètre de la morosité des
bourses, les OPCVM monétaires représentaient
encore, en décembre, le tiers des encours gérés.
Croissance soutenue des fonds de placement
Gérifonds, société de direction de fonds mobiliers
de la BCV, a enregistré en 2001 des résultats
influencés par un environnement économique,
politique et monétaire très morose. Malgré ces
conditions, la masse sous administration des
40 fonds de placement mobiliers de droit suisse
n’a reculé que de 6,1% à 12,3 milliards de francs.
Par ailleurs, la fortune sous gestion des 18 fonds
de placement de droit suisse et de droit luxem-
bourgeois du Groupe BCV/Gérifonds n’a baissé
que de 8,1% à 2,9 milliards de francs. Certains
investisseurs ont en effet profité de la forte baisse
des marchés boursiers pour acheter sélectivement
certains fonds de placement.
Pour Gérifonds, l’exercice a été placé sous le signe
de l’introduction des nouvelles règles de conduite
(auto-réglementation) de l’industrie suisse des
fonds de placement. Ses principaux objectifs sont
de promouvoir la notoriété des fonds de placement,
d’assurer un standard élevé de qualité dans l’offre
de produits et de prestations, et de garantir la
transparence la plus élevée possible des fonds pro-
posés sur le marché suisse.
L’année a été aussi marquée par la décision de
Synchrony SA, société de direction de fonds de la
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1
Fonds de placement BCV
Nom du fonds Domaine Fortune du Année dede placement fonds fondation
en mio de CHFau 31.12.2001
FONDS MOBILIERS DE DROIT SUISSE
Fonds en actions
JAPAC FUND Japon 253,3 1970
SEAPAC FUND Asie du Sud-Est 228,7 1973
CHINAC FUND Chine 30,8 1994
LATINAC FUND Amér. Centrale & Sud 48,2 1995
EUROMED FUND Europe du Sud 108,3 1989
EUROMAC FUND Europe 33,8 1998
INDIAC FUND Sous-continent indien 34,7 2000
Sous-total 737,8
Fonds d’allocation d’actifs
BCV Stratégie Obligation Monde 484,4 1996
BCV Stratégie Revenu Monde 568,8 1996
BCV Stratégie Croissance Monde 579,1 1996 (1991)
BCV Stratégie Dynamique Monde 89,9 1999
BCV Stratégie Actions Suisses Suisse 154,6 1997
BCV Stratégie Actions Monde Monde 49,2 1997
Sous-total 1 926,0
Fonds AIT
AIT Swiss Equity Fund Suisse 21,6 1999
AIT European Equity Fund Europe 73,9 1999
AIT International Bond Fund Monde 19,0 1999
Sous-total 114,5
FONDS MOBILIERS DE DROIT LUXEMBOURGEOIS
BCV Dynamic Floor Fund
BCV Dynamic Floor-Fund –
World Expobond Monde 86,9 2000
BCV Dynamic Floor-Fund –
World Expoequity Monde 32,8 2000
Sous-total 119,7
Fonds immobiliers (GEP SA)
FIR immobilier CHF 224,4 1) 1954
FIR 70 immobilier CHF 64,3 1) 1970
CLAIR LOGIS immobilier CHF 47,5 2) 1958
Sous-total 336,2
1) au 30.6.2001 2) au 30.9.2001
TOTAL DES FONDS BCV 3 234,2
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 37
siers, le flux de clientèle a toutefois baissé. Cette
situation a eu un impact sur les revenus de la
Division en termes de commissions et, globalement,
ses produits bruts ont reculé de 21%.
L’arrivée, au début de 2001, d’une équipe de spécia-
listes des dérivés sur actions a permis de tirer profit
de la volatilité des marchés, qui a été forte toute
l’année et a explosé dans certaines circonstances
particulières. Avec son activité de market maker
dans les dérivés sur actions, la BCV est devenue un
acteur reconnu sur le marché de l’arbitrage de la
volatilité. Dans les opérations sur devises, l’arbitrage
et le market making dans les produits dérivés ont
constitué une source de revenus intéressante.
Le développement de ces activités a été accompa-
gné d’un renforcement du contrôle des risques de
marché. Les processus de calculs et le suivi des
risques sont désormais industrialisés et automatisés.
La BCV est donc équipée pour suivre des volumes
croissants de transactions et diversifier son offre.
Dans les produits structurés, la BCV a maintenant
près d’une centaine de produits en circulation, dont
elle assure le marché. La tendance boursière n’a pas
favorisé le lancement de nouveaux produits. Mais,
souhaitant se positionner sur le marché suisse des
warrants sur actions, elle a complété sa gamme en
émettant une douzaine de ces produits et en assu-
rant la liquidité du marché.
Succès pour e-SIDER.COM
Dans un marché suisse en consolidation, e-SIDER.COM
a développé sa clientèle de plus de 35%, principale-
ment en Suisse alémanique. En 2000, après une
sélection méthodique et rigoureuse, La Poste avait
choisi la solution BCV/e-SIDER.COM comme banque
Banque Cantonale de Genève, de transférer ses
activités de direction de fonds à Gérifonds et
celles de banque dépositaire à la BCV. Gérifonds,
en particulier, renforce ainsi sa position de leader
en Suisse romande dans les activités de direction
et d’administration de fonds.
La Société pour la gestion de placements collectifs
GEP SA, société de direction des fonds de place-
ment immobilier du Groupe BCV avec FIR, FIR 1970
et CLAIR-LOGIS, concentre ses investissements
dans des immeubles d’habitation situés en Suisse
romande. A fin 2001, la valeur vénale de son
portefeuille immobilier approchait 424 millions de
francs pour des rentrées locatives de 35,2 millions.
Ces chiffres, en nette progression par rapport à
l’année précédente, confirment la reprise du mar-
ché immobilier dans le segment locatif. Avec des
rendements directs proches de 4%, ces fonds sont
des éléments attractifs de diversification des porte-
feuilles. Pendant l’exercice, GEP SA a acquis trois
immeubles à Pully et Lausanne. Par ailleurs, la
société étudie actuellement différents projets de
construction situés dans l’arc lémanique.
Division trading
Active dans les opérations de négoce sur les marchés
financiers suisse et internationaux, la Division a pour-
suivi sa stratégie de développement sur quatre axes:
accroître les volumes de transactions, diversifier ses
activités, augmenter la valeur ajoutée des transactions
et améliorer la rentabilité des positions nostro.
Avec les 85 spécialistes de sa salle des marchés, la
BCV a affirmé sa présence dans les opérations sur
devises, produits structurés et instruments dérivés
tout au long de 2001. En raison de l’incertitude qui
a régné presque constamment sur les marchés bour-
38
a été mis en place. En outre, les travaux de dévelop-
pement d’une structure intranet se sont poursuivis.
Dans le domaine immobilier, une activité importante
de vente d’immeubles a eu lieu, notamment dans
le cadre du site internet swissimo.ch, dont la BCV
est partenaire. Le chantier de restauration du
bâtiment de Chauderon a aussi démarré au début
de l’année. Occupant de nombreuses entreprises
locales de l’industrie du bâtiment, il sera terminé
dans le courant de 2002.
Le dossier des fonds en déshérence a franchi une
nouvelle étape avec le traitement des avoirs sans
nouvelles postérieurs à la dernière guerre mondiale.
Un travail de sensibilisation de la clientèle à cette
problématique a été fait pour que les personnes
concernées puissent prendre leurs dispositions.
D’autre part, une recherche systématique des titu-
laires de prestations avec lesquels la Banque n’a
plus eu de contact depuis plus de 10 ans se poursuit.
Elle a permis d’examiner environ 40 000 dossiers
représentant entre 30 et 40 millions de francs.
Division d’Etat-major
La Division apporte un soutien à l’ensemble de la
Banque et, le cas échéant, aux sociétés du Groupe,
en matière de communication et de marketing, ainsi
que dans les domaines juridique et déontologique.
Elle a aussi la responsabilité de la gestion des res-
sources humaines.
Dans ce domaine, la banque comptait à la fin de
l’année écoulée 2081 collaborateurs à plein temps.
L’accroissement net de l’effectif a été de 150 per-
sonnes. La Banque a saisi toutes les occasions de
communiquer son image d’employeur attractif. Dans
ce contexte, la formation joue un rôle essentiel.
C’est un atout primordial qui permet de développer
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1
dépositaire et brokerage solution provider pour
l’offre de courtage en ligne de son portail financier
Postfinance.ch. Cet accord de coopération est entré
en application, comme prévu, au milieu de 2001.
Par cette opération commune, Yellowtrade profite
du potentiel de la clientèle et de la renommée de sa
maison mère, La Poste. De son côté, e-SIDER.COM
renforce sa position sur le marché suisse, devenant
le seul intervenant ayant diversifié ses revenus
dans les opérations vers la clientèle professionnelle
et celle des particuliers.
Division logistique
Dans les back-offices, l’amélioration de la producti-
vité est un défi permanent. Il faut en effet gérer un
volume de transactions qui augmente année après
année à un rythme élevé, en s’efforçant de stabiliser
les effectifs.
En termes de volumes à traiter, l’exercice 2001 n’a
pas connu les pics de l’année précédente. Dans le tra-
fic des paiements, où le degré d’automatisation des
opérations est proche de 100%, la Division a mené à
bien un projet de modification du code d’accès aux
numéros de compte (IBAN). Pour notre clientèle parti-
culière, l’année a été marquée par la mise en place
d’un nouveau type de relevé de compte mensuel qui
simplifie la correspondance et assure à nos clients
une meilleure visibilité de leurs opérations.
Dans le domaine informatique, la Division a mené à
chef près d’une centaine de projets. Une approche
simplifiée et standardisée du recensement des
besoins des quatre banques cantonales partenaires
d’Unicible devrait permettre, à terme, de réaliser des
économies d’échelle supplémentaires. En ce qui
concerne l’accès à internet, un nouveau portail BCV
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 39
de gestion élabore et affine les estimations de la ren-
tabilité de ses grands domaines d’activité. Depuis la
vaste réorganisation interne qui a fait suite à la fusion
avec le Crédit Foncier, intervenue à la fin de 1995, la
situation s’est stabilisée. Les résultats sectoriels du
Groupe sont désormais établis régulièrement. Ces
chiffres, publiés dans les Lettres à nos actionnaires
et dans le Rapport annuel, montrent les produits,
les charges et la rentabilité de chacun des secteurs
d’activité. Ils indiquent en toute clarté les résultats
de la stratégie de diversification suivie par le Groupe.
La ventilation des comptes consolidés du dernier exer-
cice permet de faire les quelques constats suivants :
• Les activités de crédit et de dépôt regroupées
dans le Retail Banking, qui correspondent à la
mission première de la BCV, demeurent son pilier
principal avec près de 50% du total des produits
et près des deux tiers du bénéfice brut après
amortissements. Elles occupent en outre, direc-
tement et indirectement, près de la moitié de
l’effectif du personnel.
• Le Private Banking, qui représente la plus
ancienne des diversifications puisque la BCV a
pratiqué la gestion de fortune depuis son origine,
est aussi la plus importante avec un tiers des
produits totaux et plus du tiers du bénéfice brut
après amortissements.
• Le Corporate Banking, diversification plus récente
de la BCV, a procuré en 2001 17% des produits
et largement plus du tiers du bénéfice brut
après amortissements. Le Trading a lui aussi
apporté une contribution appréciable aux
résultats du Groupe (environ 7,5% des produits
et du résultat bruts).
les compétences professionnelles et les aptitudes
personnelles. En 2001, 8800 journées de formation
ont ainsi été dispensées dans le cadre du Centre de
formation de la BCV et des banques cantonales
latines. En outre, un site internet des Ressources
humaines a été mis en production en 2001. C’est
déjà un canal très utilisé en matière d’information
et de recrutement.
Toujours très sollicité dans les affaires courantes de
la Banque, le département juridique est notamment
intervenu dans des projets d’extension des activités
internationales de la Banque et dans le renforce-
ment des mesures prises pour améliorer la gestion
et le contrôle des risques juridiques et déontolo-
giques. En matière de marketing, une étude sur la
pertinence du réseau de distribution a été effectuée,
de même qu’une évaluation des besoins de dévelop-
pement en termes de gestion des relations avec la
clientèle. Enfin, dans la communication, un secteur
responsable de la communication par internet a été
créé. Il doit veiller à la cohérence et à la qualité du
site bcv.ch et des sous-sites qui lui sont rattachés.
Une nouvelle étude sur la culture d’entreprise de la
BCV a été réalisée auprès d’un échantillon représen-
tatif du personnel. Les résultats mettent en évidence
son dynamisme et sa volonté d’entreprendre, son
savoir-faire, le sens du travail et la confiance réciproque
entre collaborateurs et responsables hiérarchiques.
Ils soulignent aussi certains aspects susceptibles
d’amélioration, tels qu’une trop grande rigidité pro-
cédurale et le cloisonnement de certaines activités.
Division planification et contrôle
Cette Division est responsable du processus de plani-
fication stratégique et de la gestion comptable de la
Banque et du Groupe. Son département du contrôle
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 140
d’intérêts contient le résultat de la transformation
des échéances ainsi que les coûts de financement
des immobilisations (ce qui explique qu’il peut
être négatif).
• Le résultat des opérations de négoce sur titres
et devises est déterminé par portefeuille et par
segment de clientèle, puis attribué au secteur
d’activité auquel est rattaché le responsable du
portefeuille.
• Les «autres produits» sont ventilés compte par
compte, voire cas par cas, en fonction des rensei-
gnements transmis par le responsable du dossier.
Les gains résultant d’aliénations d’immobilisations
financières font partie de cette rubrique.
• Les charges d’exploitation sont réparties en
deux étapes. La première consiste à imputer
les charges directes aux secteurs qui consom-
ment les ressources (salaires, locaux, infor-
matique, etc.). La deuxième étape permet de
répartir les charges indirectes ou charges
centrales sur la base des prestations fournies
aux autres secteurs (facturation interne au prix
coûtant). Les collaborateurs du Corporate Centre,
en particulier ceux de la logistique et des back-
offices, fournissent aux autres secteurs de la
Banque beaucoup plus de prestations qu’ils
n’en reçoivent ; aussi les charges d’exploitation
de ce secteur présentent-elles un solde positif
(un produit).
• La rubrique «correctifs de valeurs, provisions et
pertes» enregistre le coût du risque débiteur sur
une base statistique. L’écart entre les risques sta-
tistiques et les pertes ou provisions comptables
est attribué au Corporate Centre.
Notice méthodologique
• Les résultats par secteur d’activité sont présentés
au niveau du Groupe BCV et selon les règles
comptables utilisées pour la publication du bilan
consolidé.
• Les secteurs d’activité sont basés sur une seg-
mentation de la clientèle par marché et sur les
métiers de la Banque :
– le Retail Banking contient les affaires traitées
avec la clientèle des particuliers et les PME ;
– le Private Banking s’occupe de la clientèle privée
et institutionnelle ;
– le Corporate Banking englobe le marché des
grandes entreprises, la clientèle négoce, le corpo-
rate finance et le private equity ;
– le Trading comprend la gestion des opérations
traitées pour compte propre sur les marchés
financiers ;
– le Corporate Centre regroupe la gestion centra-
lisée (ALM, immobilisations financières, etc.), la
Direction générale, le soutien logistique et les
back-offices maison mère.
Les filiales sont affectées au secteur correspon-
dant à leur activité.
• D’une manière générale, les produits bruts et les
produits à la commission sont attribués au secteur
d’activité auquel est rattaché le client, respective-
ment son conseiller.
• Pour les secteurs opérant avec la clientèle, la
rubrique «Intérêts» représente la marge commer-
ciale nette de la Banque, correspondant à l’écart
entre le taux facturé au client et celui de la mon-
naie concernée sur le marché monétaire (méthode
des taux de cession équivalant aux taux du mar-
ché). Pour le Corporate Centre, le produit net
41
• Sous la rubrique des «correctifs de valeurs,
provisions et pertes», la part importante du
Corporate Centre reflète les besoins ordinaires
et extraordinaires de provisions pour risques sur
débiteurs, les moins-values enregistrées sur
certains portefeuilles de titres et les pertes liées
à la vente de participations, notamment BT&T,
ainsi que l’abattement sur immeubles destinés
à la vente comptabilisé en fin d’exercice.
Cette rubrique comprend aussi les produits et
charges extraordinaires.
Intérêts
Commissions
Négoce
Autres
Produit brut bancaire
2000
Charges de personnel
Charges d’exploitation
Bénéfice brut
2000
Amortissements
Correctifs de valeurs,
provisions et pertes
Impôts
Bénéfice net
2000
2000
412,7
331,2
89,3
163,5
996,7
– 329,9
– 193,1
473,7
– 97,0
– 171,5
– 39,6
165,6
2001
435,6
296,6
–18,2
143,0
857,0
– 316,2
– 211,1
329,7
– 100,7
– 600,7
– 9,6
–381,4
Groupe BCVCorp.
Centre
– 51,5
15,8
– 105,0
81,3
–59,4
67,9
– 100,9
80,0
–80,2
58,5
– 44,7
– 469,7
59,2
– 535,5
– 1,8
Trading
0,7
5,8
55,9
0,1
62,6
79,2
– 14,4
– 23,2
24,9
40,4
– 5,7
– 0,5
– 4,6
14,2
24,9
Corp.
Banking
61,9
52,2
4,0
26,8
144,8
96,2
– 24,5
– 26,4
94,0
50,2
– 5,4
– 29,6
– 14,9
44,2
21,0
Private
Banking
59,1
191,2
16,2
14,4
281,0
315,2
– 83,9
– 100,7
96,4
131,8
– 16,8
– 7,5
– 18,0
54,2
81,8
Retail
Banking
365,3
31,6
10,7
20,4
428,0
438,3
– 92,5
– 140,9
194,6
192,9
– 28,2
– 93,4
– 31,4
41,6
39,7
Résultats par secteur d’activité (en millions de francs)
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1
A l’exception des loyers internes, considérés comme
charges de locaux dans les secteurs d’activité et
comme revenus des immeubles au Corporate
Centre, la cohérence est assurée entre les résultats
présentés par secteur d’activité et les données de la
comptabilité financière.
Par rapport aux chiffres publiés l’an dernier, deux
changements sont intervenus dans les méthodes
de calcul :
– Les taux du marché, qui servent de références
pour le calcul de la marge d’intérêts à l’actif et au
passif, ont été modifiés afin de correspondre aux
règles de gestion du bilan, et en particulier aux
opérations de couverture du risque de taux. Ils
s’échelonnent désormais entre 3 mois et 10 ans.
Les données comparatives de l’exercice 2000 ont
été adaptées.
– Dans le calcul des différents ratios, les amortisse-
ments sont désormais intégrés dans les charges
d’exploitation. Les données comparatives de l’exer-
cice 2000 ont également été adaptées.
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 142
raison du mauvais comportement des marchés
boursiers et financiers, celles du Private Banking et
du Trading se sont érodées. En revanche, la rentabi-
lité du Corporate Banking a été multipliée par cinq,
en partie grâce à la vente partielle des titres Orange
Communication, alors que les besoins en fonds
propres de cette activité restent importants.
Les critères de rentabilité donnent une image
contrastée des différents domaines d’activité du
Groupe, qui est fonction à la fois de l’intensité en
capital et de l’intensité en hommes de chacune
d’entre elles. Par rapport aux fonds propres alloués
aux différents secteurs, la rentabilité du Retail
Banking s’est améliorée en 2001. Parallèlement, en
Fonds propres alloués
en début d’exercice
(en millions de francs)
Ratios de rentabilité (%)
ROE* brut
2000
ROE* net
Charges/produits
Effectif du personnel
(en unités de travail à plein temps)
– direct
– indirect
Données par collaborateur
(en milliers de francs)
Produits
Charges
Bénéfice brut
2000
*Rendement des fonds propres ** Chiffres non représentatifs
2000
2 600
14,5
6,4
62
2 160
461
–287
174
2001
2 600
8,8
73
2 326
368
–270
98
Groupe BCVCorp.
Centre
680
**
**
**
**
779
– 596
**
**
**
**
Trading
100
19,2
24,8
14,2
69
82
58
447
–310
137
220
Corp.
Banking
430
20,6
11,1
10,3
39
141
59
724
–281
443
279
Private
Banking
290
27,5
41,5
18,7
72
536
183
391
–280
111
176
Retail
Banking
1 100
15,1
14,1
3,8
61
788
296
395
–241
154
155
Autres données sectorielles
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 43
Nous entendons poursuivre la stratégie de diversi-
fication de la BCV, qui a pour but d’augmenter ses
sources de revenus. Sa capacité bénéficiaire – hors
de tout élément exceptionnel – s’en trouve ainsi
substantiellement enrichie et lui donne les moyens
d’accomplir sa mission de banque de proximité
dans le canton, alors que, depuis de longues années,
ce domaine d’activité n’offre pas une rentabilité
suffisante pour couvrir les risques qu’il implique.
L’ensemble des données par secteur d’activité prouve
plus que jamais la pertinence de cette stratégie.
Ce constat se reflète aussi au niveau de la rentabi-
lité par collaborateur. En dehors de tout élément
exceptionnel, elle est restée stable dans le Retail
Banking alors que près de la moitié des effectifs
sont occupés par cette activité ; elle s’est érodée
dans le Private Banking et le Trading et s’est
considérablement améliorée (+58%) dans le
Corporate Banking.
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 144
tion des marchés et la décartellisation de différents
secteurs économiques – notamment le secteur ban-
caire – ont obligé de nombreuses entreprises à des
restructurations radicales.
Les difficultés conjoncturelles et structurelles
s’additionnant, l’économie suisse a été plongée
dans la crise la plus grave qu’elle ait connue depuis
les années trente, qui s’est traduite en particulier
par une hausse du chômage à des niveaux inconnus
jusque-là (taux de chômage maximal de 7,6% dans
le canton de Vaud en janvier 1994).
A partir de 1997, la conjoncture a donné des signes
nets de redressement, interrompus en automne
1998 par la crise qui a frappé l’Extrême-Orient,
l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud. Dès le
milieu de 1999, le mouvement ascendant a repris
et la conjoncture est restée positive jusqu’à la fin
du premier semestre de l’an passé.
Restructuration du paysage bancaire vaudois
Dans le canton comme en Suisse, le système
bancaire a traversé, dans les années 90, une
période de fortes turbulences, étant touché à la
fois par une décartellisation brutale voulue par
la Commission fédérale des cartels et par les
difficultés générales de l’économie, qui se sont
traduites par des besoins de provisions supérieurs
L’impact considérable que le changement de la
méthode de détermination des besoins de provi-
sions des risques sur débiteurs a eu sur les comptes
2001 impose de revenir en détail sur cette ques-
tion. Les décisions prises dans ce cadre, annoncées
le 18 décembre 2001, doivent être mises en pers-
pective, afin de bien en comprendre les tenants et
aboutissants. Aussi un historique de la situation
précède-t-il la présentation des événements de
l’automne passé et de leurs conséquences.
Une décennie tourmentée
Depuis le début des années 1990, la BCV a évolué
dans un environnement économique et bancaire
troublé. Des difficultés économiques sérieuses ont
surgi en Suisse après l’emballement de la conjonc-
ture de 1989-1990 et la vague d’inflation qui s’en
est suivie. Face à cette situation, la Banque natio-
nale suisse a appliqué une politique monétaire très
restrictive, qui a poussé les taux d’intérêt à des
niveaux exceptionnellement élevés dans notre pays.
Le taux hypothécaire de référence est ainsi monté
jusqu’à 7% en été 1992, ce qui a entraîné les
secteurs de l’immobilier et de la construction
dans une crise profonde après une phase de
surchauffe prononcée.
Parallèlement, la mondialisation a provoqué des
changements structurels importants. La libéralisa-
Changement de la méthode de détermination
des besoins de provisions
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 45
Rappelons la reprise de la Banque Populaire Suisse
par le Crédit Suisse, la fusion entre la Société de
Banque Suisse et l’Union de Banques Suisses,
l’adhésion de plusieurs banques régionales vau-
doises à RBA Holding et l’intégration de la plupart
des banques de crédit mutuel du canton au sein de
l’Union des Banques Raiffeisen.
Aujourd’hui, le financement hypothécaire est
encore assuré par un nombre assez important
d’établissements, qui comprend, outre ceux déjà
cités, les banques Migros et Coop, ainsi que
quelques caisses d’épargne qui ont conservé leur
indépendance. En matière de crédit commercial
en revanche, seules trois banques ont encore une
activité significative : la BCV, l’UBS et le CRÉDIT
SUISSE. Dans ce contexte, la BCV joue un rôle
central, puisqu’elle est la seule à avoir pour mission
de servir l’économie du canton. Si les grandes
banques sont encore bien présentes en terre
vaudoise, elles appliquent une politique de crédit
extrêmement sélective.
La stratégie de la BCV depuis 1996
Le regroupement de quatre banques au sein de la
BCV a donné à celle-ci une position extrêmement
forte sur le marché cantonal, position qu’elle a
d’ailleurs su conserver jusqu’à ce jour. En revanche,
il l’a confrontée à un problème de rentabilité,
auquel la Banque s’est attelée de trois manières :
• D’une part, la BCV a utilisé au mieux les possi-
bilités de synergie et de rationalisation offertes
par la fusion. Jusqu’en 1998, elle a réduit, sans
à 90 milliards de francs dans le système bancaire
suisse durant la période 1991-2000. De nombreux
établissements n’ont pas survécu à ces chocs :
alors que la Suisse comptait près de 500 banques
en 1989, il n’y en avait plus que 375 à la fin de
l’année 2000.
Dans le canton de Vaud, la BCV a joué un rôle
essentiel dans les restructurations bancaires. La
déconfiture de la Banque Vaudoise de Crédit
(BVCréd), en automne 1993, aurait sans conteste
représenté une catastrophe majeure pour
l’ensemble de l’économie vaudoise, si la BCV
n’avait pas repris les 3,5 milliards d’actifs et de
passifs de la banque dans un délai de quelques
jours et sans aucun appui financier externe. Le
coût effectif de l’opération, pour la BCV, a pesé
et pèse encore lourd sur ses résultats.
A la même époque, la Caisse d’Epargne et de
Crédit, avec un total de bilan de 1,4 milliard, était
reprise par le Crédit Foncier Vaudois (CFV). Moins
d’un an plus tard, soit en automne 1994, le Conseil
d’Etat décidait d’une fusion entre la BCV et le CFV
avec effet au 31 décembre 1995. A cette date, la
BCV regroupait ainsi les quatre principales banques
ayant leur siège dans le canton. Ces regroupements
ont constitué un défi majeur sur le plan de la ges-
tion et ont fortement affecté la rentabilité de la
BCV qui les a réalisés sans aucune contribution
financière de l’Etat et en maintenant son dividende.
D’autres regroupements se sont encore produits,
qui ont touché également le canton de Vaud.
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 146
Pour financer ces développements, elle a fait
appel une fois à ses actionnaires, au tournant de
l’année 1998, en augmentant son capital de 40%.
Les quelque 500 millions de francs recueillis à cette
occasion lui ont permis de renforcer, par le biais
d’acquisitions, la position du Groupe BCV dans la
gestion de fortune, et de couvrir les besoins de
fonds propres liés à la croissance de son bilan, ainsi
que de ses affaires hors bilan et des opérations
de trading. Grâce à l’amélioration substantielle de
ses résultats durant les exercices 1999 et 2000,
la BCV a pu maintenir un dividende inchangé sur
le capital augmenté, qui représentait toutefois un
pay-out ratio nettement supérieur à la moyenne
de la branche.
Situation actuelle
Six ans après la fusion, la BCV a atteint l’essentiel
de ses objectifs : la diversification a porté ses fruits,
la marge d’intérêts s’est améliorée notablement,
même si elle n’a pas encore atteint le niveau sou-
haité, la surveillance et la gestion des risques ont
été renforcées, les infrastructures immobilières et
informatiques ont été modernisées. La banque dis-
pose d’un outil de travail efficace, d’une base
financière solide, d’un potentiel de développement
intéressant, d’une position très forte sur son mar-
ché cantonal et d’une bonne réputation.
La seule ombre au tableau résidait dans la qualité
insuffisante de son portefeuille de crédit, portant
encore les séquelles de la crise économique des
années 1990. Le problème est connu de longue date :
tous les analystes financiers qui ont publié des
licenciements économiques, l’effectif de son
personnel de 20% et redimensionné son réseau
d’agences, devenu pléthorique à la suite du
regroupement de quatre établissements entrete-
nant des réseaux concurrents, tout en conservant
une forte implantation dans le canton avec plus
de 70 points de vente.
• D’autre part, elle a géré efficacement son bilan,
afin de réduire le risque de taux excessif et
d’améliorer la marge d’intérêts insuffisante, qui
résultaient du coût élevé des fonds passifs
apportés par le CFV. Ceux-ci comprenaient en
effet une masse importante de capitaux à long
terme empruntés au début des années 1990,
lorsque les taux avaient atteint des sommets.
• Enfin, la BCV a accentué son effort de diversi-
fication de ses sources de revenus. Elle a ainsi
développé fortement ses activités de gestion de
fortune, entre autres par le biais d’acquisitions,
et figure aujourd’hui parmi les 10 principaux
acteurs bancaires suisses dans ce domaine. Dans
le secteur de la banque d’affaires , elle s’est
acquis une position de premier plan dans le
financement du négoce international de matières
premières, a développé ses relations avec des
entreprises non vaudoises, auxquelles elle propose
un service complet de financement et de conseil,
et contribué à la création d’entreprises, notam-
ment dans le canton, par le canal de ses fonds de
private equity. Dans le trading enfin, elle a large-
ment étendu son offre d’instruments financiers
pour répondre aux besoins des investisseurs.
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 47
au début du mois d’octobre, afin de mettre en
lumière les éventuelles insuffisances de l’approche
adoptée jusque-là.
Résultat de l’analyse
et conséquences financières
Brièvement résumée, la conclusion à laquelle sont
arrivés la Banque et les experts mandatés est qu’il
n’y a pas de lacune dans la systématique de détec-
tion des risques, ni dans l’évaluation des risques
potentiels, qui sont connus et suivis de façon
appropriée. Le montant des crédits non productifs
d’intérêts, tel qu’il est ressorti de l’analyse, était
donc conforme aux indications données antérieure-
ment par la Banque. En revanche, la méthode de
détermination des besoins de provisions n’était plus
jugée adéquate, ce qui a conduit la Banque à la
modifier. Ce changement impliquait des moyens
supplémentaires importants, qui ont été mis à la
charge de l’exercice 2001.
Sur le plan comptable, les opérations suivantes ont
été effectuées dans le cadre du bouclement :
• Un montant de 1,23 milliard a été attribué aux
«correctifs de valeurs, provisions et pertes». Outre
l’attribution à la couverture des risques sur débi-
teurs, il comprend un abattement forfaitaire de
100 millions sur la valeur des immeubles destinés
à la vente, que détient la Banque.
• Au bilan de fin d’année, les correctifs de valeurs
et provisions se sont ainsi élevés à 1,66 milliard
de francs. Ce montant est légèrement inférieur à
études sur la BCV ont relevé l’importance de l’effet
des besoins de provisions sur le résultat net de la
Banque et, par conséquent, sur le chiffre auquel les
analystes se réfèrent le plus volontiers, à savoir le
bénéfice net par action.
Pour la BCV, la priorité, après les regroupements
bancaires, résidait dans la mise en place d’une
gestion uniformisée des dossiers de crédits
– chacune des banques ayant appliqué auparavant
sa propre méthode – et l’identification des
risques sur débiteurs. Sur ce plan, le système mis
en place a été jugé performant par toutes les
instances concernées.
Les dossiers de crédits à risque sont dans leur
grande majorité – à l’image de l’activité de crédit
de la banque – liés à des garanties immobilières
sises essentiellement dans le canton de Vaud. Une
élimination rapide de ces dossiers n’était pas envi-
sageable dans la mesure où elle aurait provoqué un
effondrement du marché immobilier vaudois au
détriment non seulement de la banque elle-même,
mais de l’ensemble de l’économie vaudoise.
Dès lors, une politique de liquidation mesurée et
ordonnée de ces dossiers s’imposait.
Les besoins de provisions étant demeurés élevés
durant l’exercice 2000, la BCV a engagé, après dis-
cussion avec la Commission fédérale des banques
(CFB), une analyse de sa méthode de détermination
des besoins de provisions. Celle-ci a été réalisée
avec ses réviseurs externes et la société de conseil
Arthur Andersen, à laquelle un mandat a été confié,
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 148
Groupe, mais à 427 millions dans les comptes de
la maison mère. Pour corriger cette situation, les
fonds propres seront augmentés de 600 millions
de francs par le biais d’une opération de capital.
• Celle-ci sera soumise à l’approbation de la pro-
chaine assemblée générale ordinaire des action-
naires, fixée au 23 mai 2002. Avec l’appui quasi
unanime du Grand Conseil vaudois, le Conseil
d’Etat a annoncé dès le 18 décembre 2001 sa
décision de participer à cette opération à hauteur
de sa participation au capital.
Le soutien apporté à la Banque par le parlement
et le gouvernement a été précieux, à un moment
où l’opinion publique s’est trouvée déstabilisée
par des informations qui, étant donné leur com-
plexité technique, n’ont pas toujours été inter-
prétées correctement. L’opération effectuée à la
fin de 2001 est certes douloureuse et lourde pour
l’Etat, les autres actionnaires et la Banque elle-
même, qui aura consacré, depuis 1996, plus de
3 milliards de francs à la couverture de ses risques
sur débiteurs. Mais elle n’implique pas d’affaiblis-
sement de l’assise financière de la BCV, dont les
risques sont plus largement couverts et qui, après
l’augmentation de capital, disposera de fonds
propres conformes aux exigences de la législation
suisse et internationale.
Rapport du Conseil d’Etat
Le 24 janvier 2002, le Conseil d’Etat a soumis au
Grand Conseil un rapport sur la situation de la BCV,
dans lequel il a proposé notamment :
celui annoncé le 18 décembre 2001 (1,7 milliard),
du fait que les provisions utilisées en 2001 ont
dépassé les estimations de quelque 15 millions.
De plus, une somme de 45 millions a servi à
amortir directement une partie de la valeur de
prêts partiaires à des sociétés du secteur immobi-
lier, figurant parmi les immobilisations financières.
• Pour couvrir l’attribution aux correctifs de valeurs
et provisions, les réserves pour risques bancaires
généraux ont été dissoutes à concurrence de
685 millions et portées au compte de résultat
comme produit extraordinaire.
• Après déduction de diverses charges extra-
ordinaires, comprenant notamment le coût de
la liquidation des participations dans le groupe
BT&T, les produits extraordinaires nets atteignent
625 millions.
• A la suite de ces opérations, le résultat net
consolidé de l’exercice 2001 présente une perte
de 381,5 millions de francs. En conséquence, le
Conseil d’administration proposera à l’assemblée
générale de ne pas payer de dividende.
• L’utilisation des réserves libres pour renforcer les
provisions, ainsi que la perte comptable présentée
par le compte de résultat 2001, ont pour consé-
quence de réduire les fonds propres de 1,165 mil-
liard dans le bilan du Groupe. Dès lors, ces der-
niers ne répondent plus aux exigences de la loi
sur les banques en la matière, le manque se
chiffrant à 264 millions de francs au niveau du
L E G R O U P E B C V E N 2 0 0 1 49
Les organes de la Banque n’ont pas d’objection à
ces mesures. La réorganisation du Conseil d’admi-
nistration est conforme à ce que prévoyait la loi sur
la BCV soumise au peuple le 23 septembre 2001.
Le remplacement de l’actuel organe de révision
externe par la société Arthur Andersen sera soumis
à l’assemblée générale du 23 mai 2002. Enfin,
la seconde analyse ne pourra que mettre en évi-
dence ce que nous avons toujours affirmé, à savoir
que les risques sur débiteurs de la Banque sont
issus dans une très large mesure de la crise éco-
nomique profonde que le canton a subie durant
la dernière décennie.
• une révision de la loi organisant la BCV, qui vise à
renforcer l’efficacité du Conseil d’administration
en réduisant son effectif à un nombre compris
entre 7 et 11 membres, en créant des comités en
son sein et en supprimant le comité de banque ;
la commission compétente du Grand Conseil a
toutefois décidé de ne pas discuter de cette
révision dans l’immédiat;
• la nomination d’un nouvel organe de révision
externe, en l’occurrence la société Arthur Andersen,
qui a effectué l’audit de l’automne 2001;
• une analyse supplémentaire, également confiée à
cette société, destinée notamment à déterminer
l’origine des pertes sur débiteurs subies par la
BCV ces dernières années.
L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 150
alors que les placements hypothécaires ont enregis-
tré pour leur part une progression (+468 mios ou
3% à 15,87 mrds) qui traduit un certain redresse-
ment de la demande du marché, sous l’influence
notamment de la baisse des taux d’intérêt. Sur le
total de crédits, 56,3% étaient au bénéfice d’une
garantie, hypothécaire ou autre, à fin 2001, contre
54,5% un an plus tôt. Quant à la part des avances
à des débiteurs étrangers, elle atteignait 20,7%,
soit une proportion légèrement supérieure à celle
de l’année précédente (18,6%). Relevons enfin
qu’une modification comptable est intervenue
en 2001, en ce sens que les prêts partiaires des
sociétés du secteur immobilier ont été transférés
dans les immobilisations financières ; les chiffres
au 31.12.2000 ont été modifiés afin de rendre les
données comparables.
L’évolution des positions en titres de participation
explique dans une large mesure les variations tant
des portefeuilles de négoce que des immobilisations
financières. Dans les premiers, la baisse des posi-
tions en actions (–142 mios ou –23,9%) correspond
à la diminution totale du poste. Dans les secondes,
elle représente 74 millions de francs (–14,6%) sur
un recul global de 252 millions (–10,1%). Les
autres éléments à l’origine de ce dernier mouve-
ment sont l’abattement de 100 millions de francs
effectué sur la valeur des immeubles destinés à la
Indépendamment de la question des provisions
évoquée au chapitre précédent, les comptes conso-
lidés au 31 décembre 2001 traduisent les tendances
fortement divergentes qui ont caractérisé l’année
écoulée : la mauvaise performance des portefeuilles
de titres contraste en effet avec la bonne résistance
des opérations de commissions dans un contexte
difficile, et surtout avec l’évolution positive des
opérations d’intérêts, malgré les faibles variations
du volume des crédits et des dépôts.
Bilan : stabilité dans les affaires
avec la clientèle
Avec un total de 36,1 milliards de francs au
31 décembre 2001, le bilan du Groupe affiche un
recul de 1,86 milliard ou de 4,9%. Ce mouvement
reflète essentiellement l’évolution des avoirs et
engagements en banque, qui résultent en majorité
d’opérations à court terme et sont ainsi, par
nature, soumis à de fortes fluctuations. Ils avaient
d’ailleurs largement contribué à la hausse du bilan
l’année précédente.
Les avances à la clientèle n’ont guère varié d’une
année à l’autre. Leur total a atteint en effet
25,99 milliards de francs au 31 décembre dernier,
soit 52 millions ou 0,2% de moins qu’une année
auparavant. Les créances sur la clientèle se sont ins-
crites en baisse (-520 mios ou 4,9% à 10,12 mrds),
Une année très contrastée
L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 1 51
accrus de 507 millions ou de 5,2% pour atteindre
10,27 milliards de francs en fin d’année. Leur coût
moyen n’était plus que de 4,1%, contre 4,44% une
année auparavant. La part des emprunts publics
s’est encore réduite (31% contre 33,3% un an plus
tôt), alors que celle des prêts des Centrales de
lettres de gage est demeurée pratiquement stable
à 47,8% du total. En revanche, celle des emprunts
privés (+0,8 point à 16,4%) et celle des fonds
provenant de l’émission de produits structurés
(+1,4 point à 4,9%) se sont inscrites en hausse.
Le mouvement des correctifs de valeurs et provi-
sions, ainsi que celui des fonds propres, ont été
influencés principalement par les opérations liées
au changement de la méthode de détermination
des besoins de provisions et sont commentés au
chapitre précédent, consacré spécifiquement à
cette question.
Le cours de l’action BCV à la Bourse suisse a subi
le contre-coup des événements de l’automne. Dans
un marché où la tendance baissière a été quasi
constante, il ne s’est pas écarté de façon notable
de l’indice général des actions bancaires jusqu’à la
mi-septembre. A la fin de ce mois-là, le refus de la
nouvelle loi sur la BCV par le peuple vaudois a pro-
voqué des ventes qui ont pesé sur le cours, de sorte
que celui-ci n’a pas suivi le redressement général
du marché suisse, entamé immédiatement après la
date de la votation. En fin d’année, la publication
des mesures nécessaires pour renforcer la couver-
ture des risques sur débiteurs, et plus particulière-
ment l’annonce d’une importante augmentation
vente et le correctif de valeurs de 45 millions appli-
qué aux prêts partiaires à des sociétés du secteur
immobilier. Quant à la diminution des participations
non consolidées (–56,5% à 67 mios), elle résulte
principalement de la liquidation de notre part au
capital de deux sociétés du groupe BT&T.
Au passif, les dépôts de la clientèle et les emprunts
à long terme totalisaient 27,5 milliards de francs
au 31 décembre 2001 et montraient ainsi un
fléchissement de 201 millions de francs ou de 0,7%
en comparaison annuelle. Les engagements sous
forme d’épargne et de placements ont encore
diminué, mais à un rythme nettement moindre
que les années précédentes. Avec 8,52 milliards
de francs en fin d’année, ils n’étaient inférieurs
que de 122 millions ou de 1,4% au chiffre du
31 décembre 2000. Au sein de la Caisse d’Epargne
Cantonale Vaudoise, le recul a été plus sensible
(–10,3% à 1,58 mrd), de telle sorte que le montant
garanti par l’Etat de Vaud n’était plus que de
1,22 milliard (–9,5%). Parmi les autres engage-
ments envers la clientèle, les dépôts à vue ont
fortement augmenté (+604 mios ou 16,5% à
4,26 mrds), alors que les comptes à terme,
notamment ceux dont l’échéance ne dépasse pas
un an, ont été réduits (–1,15 mrd ou –23,2% à
3,82 mrds). A l’instar de l’épargne, les bons de
caisse ont diminué de façon nettement moins mar-
quée que les années antérieures (–32 mios ou
–4,9% à 625 mios) ; suivant la tendance générale
des taux, leur rémunération moyenne est passée de
4,08% au 31 décembre 2000 à 3,55% un an plus
tard. Quant aux emprunts à long terme, ils se sont
L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 152
l’objectif de 1,25% indispensable à la Banque pour
assumer les risques inhérents à sa mission.
Le produit net des opérations de commissions s’est
chiffré à 297 millions de francs. Si ce montant est
inférieur de 10,5% à celui de l’année précédente, il
dépasse de 7,4% celui de 1999, jugé très favorable
il y a deux ans. Obtenu dans un contexte particuliè-
rement difficile, ce résultat démontre les progrès
réalisés par le Groupe dans l’élargissement de sa
base de revenus. L’augmentation des commissions
sur opérations de crédit, liée avant tout au dévelop-
pement du financement du négoce international de
matières premières, s’est poursuivie à un rythme
très soutenu (+29,5% à 56 mios). Elle a ainsi com-
pensé partiellement le recul modéré des produits
issus des activités de gestion de fortune qui, en
chiffres bruts, ont diminué de 15,5% pour revenir à
311 millions de francs. La performance comparati-
vement satisfaisante du Groupe BCV tient notam-
ment à la part croissante que prennent, à la maison
mère, les commissions non liées au volume des
transactions, ainsi qu’au succès de la stratégie des
principales filiales spécialisées.
Les opérations de négoce ont enregistré un résultat
négatif de 18 millions de francs, qui provient
exclusivement des moins-values que la baisse des
marchés boursiers a entraînées dans les porte-
feuilles de titres. Pour sa part, le produit des opé-
rations sur devises, métaux, billets et produits
dérivés a certes diminué de 16,6% par rapport
à l’exercice 2000, mais a néanmoins atteint
56 millions de francs.
de capital pour 2002, ont provoqué un nouvel
accès de faiblesse du titre, qui a terminé l’année en
baisse de 50% par rapport à son niveau de fin 2000.
Compte de résultat :
des éléments de satisfaction
Si les variations de fortune provoquées par le recul
des marchés boursiers ont eu un impact négatif
important sur les résultats du Groupe, l’évolution
des produits opérationnels – intérêts et commissions
– a été plutôt favorable, compte tenu de l’environ-
nement général qui a prévalu au cours de l’année
écoulée. La marge d’intérêts s’est en effet amélio-
rée sensiblement, alors que le fléchissement des
commissions est demeuré limité et peut être consi-
déré comme un résultat positif, si on le compare
avec la chute parfois importante enregistrée par
beaucoup de nos concurrents. En outre, les charges
d’exploitation n’ont augmenté que marginalement.
Produits globalement en baisse de 14,2%
Le résultat des opérations d’intérêts (+5,5% à
436 mios) constitue la plus grande satisfaction de
l’exercice écoulé. L’épuisement, à la fin de l’an 2000,
du compte transitoire de taux, qui avait permis de
réduire annuellement les intérêts débiteurs de plu-
sieurs dizaines de millions de francs depuis 1996,
laissait prévoir au mieux une stabilisation des reve-
nus pour le dernier exercice. Une gestion efficace
du bilan et du risque de taux ont permis une pro-
gression des produits nets d’intérêts supérieure à
nos attentes. Par rapport au total du bilan, la marge
d’intérêts est ainsi passée de 1,09% en 2000 à
1,21% l’an dernier, se rapprochant sensiblement de
L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 1 53
une tendance conforme au mouvement général
observé dans les banques suisses diversifiées. Si les
produits de commissions ont fléchi plus faiblement
au sein du Groupe BCV que chez beaucoup de ses
concurrents, les moins-values subies sur les porte-
feuilles de titres ont en revanche dépassé la
moyenne. Ces dernières ne représentent toutefois
qu’une fraction des plus-values enregistrées sur les
placements en titres depuis 1996.
Le compte de résultat consolidé présente une perte
nette de 381 millions de francs. Les diverses opéra-
tions comptables qui ont conduit à ce résultat sont
commentées au chapitre précédent («Changement
de la méthode de détermination des besoins de
provisions»). Dans ces circonstances, le Conseil
d’administration est amené à proposer à l’assem-
blée générale des actionnaires, convoquée pour le
23 mai 2002, de renoncer au paiement d’un divi-
dende au titre de l’exercice 2001. Le paiement
d’un dividende à l’occasion d’un exercice déficitaire
ne peut se justifier que dans la mesure où l’entre-
prise dispose de réserves suffisantes, ce qui n’est
pas le cas de la Banque qui a utilisé l’ensemble
de ses réserves libres pour renforcer ses provisions.
Le versement d’un dividende aurait donc pour
effet d’entamer davantage encore ses fonds
propres, ce qui n’est à l’avantage ni de la Banque,
ni de ses actionnaires.
Perspectives 2002 : retour à la normale
L’année 2001 a été incontestablement l’une des
plus difficiles de l’histoire de la BCV. La nécessité de
renforcer massivement les provisions pour risques
Avec 126 millions, les autres résultats ordinaires se
sont inscrits en baisse de 20 millions ou de 13,6%.
Si les produits figurant dans cette rubrique ont aug-
menté de près de 20%, grâce notamment à la vente,
en mars 2001, d’une partie de la participation de
la Banque dans la société Orange Communication,
les autres charges ordinaires, qui enregistrent en
particulier les moins-values sur les titres immobilisés,
se sont pratiquement multipliées par quatre.
Le total des produits a ainsi reculé de 14,2% durant
le dernier exercice pour s’établir à 840 millions de
francs. La part des filiales à ce montant est demeurée
stable par rapport à l’année précédente à 11,7%.
Charges d’exploitation stables
Si l’effectif du Groupe a progressé de 6,7% pour
atteindre 2393 personnes (en unités de travail à
plein temps), les charges de personnel ont diminué
de 4,2% à 316 millions de francs. Cette évolution
s’explique avant tout par le recul marqué, au sein
de la maison mère, de la part variable des salaires,
liée à l’évolution du bénéfice brut. Les autres
charges d’exploitation affichent pour leur part une
hausse de 10,7% à 194 millions de francs, due
pour moitié environ à l’augmentation des frais
informatiques. Les charges d’exploitation, dans
lesquelles la part des filiales est de 15%, ont tota-
lisé 510 millions de francs, montant supérieur de
1% seulement à celui de l’exercice antérieur.
Bénéfice brut : recul conforme au marché
Avec une diminution de 30,4% à 330 millions de
francs, le bénéfice brut de l’exercice 2001 a suivi
L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 154
facturation des risques de crédit. Dans les opéra-
tions de commissions, les perspectives sont assez
favorables. Le financement du négoce international
de matières premières offre encore des possibilités
d’expansion. Dans la gestion de fortune, le risque
que les marchés connaissent une seconde année
consécutive aussi mauvaise que 2001 semble
faible et nous comptons sur une amélioration
sensible des produits dans ce domaine. Quant
au résultat des activités de négoce, il redeviendra
nettement positif même sans une reprise pro-
noncée de la Bourse. Le développement des opé-
rations sur devises, instruments dérivés et produits
structurés doit en effet nous permettre de réaliser
dans ce secteur des produits récurrents de l’ordre
de 80 à 100 millions de francs par année.
En ce qui concerne les charges d’exploitation,
leur maîtrise constitue, dans le contexte
particulier de cette année 2002, un enjeu de
première importance, auquel sera vouée toute
l’attention nécessaire.
Atteindre nos objectifs est pour nous, cette année
plus que jamais, d’une importance majeure. Nous
entendons prouver à tous nos partenaires, en parti-
culier à nos actionnaires, notre capacité de remettre
la Banque rapidement sur la voie du succès.
sur débiteurs, survenant dans le contexte d’une
dégradation de l’environnement conjoncturel et
financier, a mis la Banque dans une situation parti-
culièrement délicate. Mais une fois cette opération
achevée, le chemin est désormais dégagé pour
poursuivre une stratégie de développement que les
événements exceptionnels de 2001 ne remettent
pas en cause.
L’exercice 2002 devrait donc être marqué par un
retour à la normale pour le Groupe BCV, dans un
environnement économique et boursier qui ira
vraisemblablement en s’améliorant au fil des mois.
Ce retour exigera toutefois un effort soutenu. La
marge de manœuvre est en effet relativement
étroite. Après l’augmentation de son capital, la BCV
disposera de fonds propres suffisants au regard de
la loi, mais ne permettant qu’une expansion mesu-
rée des affaires. En outre, l’objectif de maintenir
les besoins annuels de provisions à un niveau de
l’ordre de 0,5% du total des crédits, tout en appli-
quant la nouvelle méthode de calcul des besoins de
provisions, exige une gestion encore plus rigoureuse
des risques.
L’objectif du Groupe BCV est d’atteindre cette
année un bénéfice brut d’environ 400 millions de
francs, sans devoir compter pour cela sur des
plus-values boursières exceptionnelles, c’est-à-dire
en se fondant sur les développements opération-
nels. Pour cela, nous devons poursuivre notre
effort d’amélioration de la marge d’intérêts, ce
qui sera fait notamment dans le cadre de l’intro-
duction d’une méthode affinée d’évaluation et de
55
Comptes consolidés du Groupe
Liquidités
Créances résultant de papiers monétaires
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle*
Créances hypothécaires*
Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
Immobilisations financières*
Participations non consolidées
Immobilisations corporelles
Goodwill
Comptes de régularisation
Autres actifs
Total des actifs
Total des créances de rang subordonné
Total des créances sur les participations
non consolidées et les participants qualifiés
A C T I F S
P A S S I F S
Bilan consolidé au 31 décembre
2001en milliers de francs
612 863
102 596
3 550 896
10 117 432
15 868 076
1 080 007
2 249 050
66 608
697 014
59 967
209 205
1 489 825
36 103 539
109 777
564 681
849
3 489 157
8 516 220
8 084 658
625 042
10 272 815
282 505
1 673 810
1 659 499
34 604 555
29 000
589 450
477 000
757 725
27 262
–381 453
4 239
1 498 984
36 103 539
815 000
61 672
1 540 767
226 466
115 484
42 366
2 775 042
68 238 068
Notes
13
1/13
13
2/13
2/13
3/13
3/13
3/4
4
4
3
5/10/11/12
13
13
13
13
13
7/13
3
8
6
8
9
6/11/12
2/16
2
2
2/17
18
19
2000en milliers de francs
244 531
94 077
5 354 569
10 637 797
15 399 982
1 221 915
2 501 056
153 132
694 919
70 962
235 241
1 354 335
37 962 516
79 236
504 805
7 186
4 644 294
8 638 701
8 637 528
657 033
9 766 299
379 020
1 654 143
913 842
35 298 046
714 000
589 450
477 000
684 308
34 101
165 611
5 305
2 664 470
37 962 516
719 000
129 108
1 852 320
374 529
115 984
57 507
2 435 468
52 328 303
C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E56
Engagements résultant de papiers monétaires
Engagements envers les banques
Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements
Autres engagements envers la clientèle
Obligations de caisse
Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
Comptes de régularisation
Autres passifs
Correctifs de valeurs et provisions
Total des fonds étrangers
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserves issues du capital
Réserves issues du bénéfice
Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres
Perte /Bénéfice du Groupe
– dont part des intérêts minoritaires dans le résultat du Groupe
Total des fonds propres
Total des passifs
Total des engagements de rang subordonné
Total des engagements envers les participations
non consolidées et les participants qualifiés
Opérations hors bilan consolidées
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires
Crédits par engagement
Opérations fiduciaires
Instruments financiers dérivés
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E 57
Résultat des opérations d’intérêts
Produit des intérêts et des escomptes
Produit des intérêts et des dividendes
des immobilisations financières
Charges d’intérêts
Sous-total résultat des opérations d’intérêts
Résultat des opérations de commissions
et des prestations de services
Produit des commissions sur les opérations de crédit
Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres
et les placements
Produit des commissions sur les autres prestations de services
Charges de commissions
Sous-total résultat des opérations de commissions
et des prestations de services
Résultat des opérations de négoce
Autres résultats ordinaires
Résultat des aliénations d’immobilisations financières
Produit total des participations
– dont participations prises en compte selon la méthode
de la mise en équivalence
– dont autres participations non consolidées
Résultat des immeubles
Autres produits ordinaires
Autres charges ordinaires
Sous-total autres résultats ordinaires
Total des produits
Charges d’exploitation
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Sous-total charges d’exploitation
Bénéfice brut
Amortissements sur l’actif immobilisé
Correctifs de valeurs, provisions et pertes
Résultat intermédiaire
Produits extraordinaires
Charges extraordinaires
Impôts
Perte / Bénéfice du Groupe
– dont part des minoritaires dans le résultat du Groupe
2001en milliers de francs
1 266 175
55 240
–885 789
435 626
56 318
311 193
19 612
–90 558
296 565
–18 227
120 120
7 386
4 402
2 984
15 193
46 568
–63 709
125 558
839 522
–316 135
–193 657
–509 792
329 730
–100 740
–1 226 185
–997 195
699 901
–74 591
–9 568
–381 453
4 239
Notes
20/21/29
29
22
23/29
24/29
25
8/26
27
28
2000en milliers de francs
1 164 503
49 594
–801 358
412 739
43 491
368 361
20 244
–100 870
331 226
89 273
103 002
5 989
2 604
3 385
14 513
35 080
–13 333
145 251
978 489
–329 941
–174 862
–504 803
473 686
–97 002
–219 984
156 700
54 328
–5 858
–39 559
165 611
5 305
Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire
Compte de résultat consolidé
Tableau de financement consolidé2001 2000
Sources de fonds Emplois de fonds Sources de fonds Emplois de fondsen milliers de francs en milliers de francs
Flux de fonds du résultat opérationnel (financement interne)
– résultat de l’exercice 381 453 165 611
– amortissements sur l’actif immobilisé 100 740 97 002
– correctifs de valeurs et provisions
(y c. ajustement des immeubles destinés à la revente) 1 302 478 6 563 301 034 4 940
– comptes de régularisation actifs 26 036 44 533
– comptes de régularisation passifs 96 515 10 665
– charges extraordinaires 70 685 2 000
– résultats (y c. mises en équivalence, ventes d’immobilisations) 7 319 877
– réserves pour risques bancaires généraux 685 000 49 000
– dividende de l’exercice précédent 82 243 81 963
1 499 939 1 259 093 576 312 181 313
Solde 240 846 – 394 999 –
Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres
– capital social 2 000
– agio 1 000
– minoritaires 12 144 193
– modification du périmètre 3 994 1 297
– écart de conversion 652 1 349
– 16 790 4 297 1 542
Solde 16 790 2 755 –
Flux de fonds des mutations dans l’actif immobilisé
– participations 27 162 8 273 508 60 699
– immeubles 2 533 9 042 7 564
– autres immobilisations corporelles 86 787 108 54 066
– valeurs immatérielles 13 514 7 878 16 369
43 209 111 980 616 138 698
Solde – 68 771 – 138 082
Flux de fonds de l’activité bancaire
Opérations à moyen et long termes (>1 an)
– engagements envers les banques 45 917 35 722
– engagements envers la clientèle 376 134 319
– emprunts obligataires 860 098 606 082 1 095 274 634 235
– obligations de caisse 216 516 248 507 229 494 357 652
– prêts des centrales d’émission de lettres de gage 539 000 249 500 555 000 176 000
– partic. aux emprunts de la Centrale d’émission des banques régionales 37 000 52 700
– fonds d’épargne et de placement 122 481 649 767
– autres engagements 19 667 305 340
– créances sur les banques 1 178 1 849
– créances sur la clientèle 30 836 192 762
– créances hypothécaires 468 094 79 832
– utilisation conforme des correctifs de valeurs et provisions 405 588 361 093
– immobilisations financières 107 425 83 951
– autres créances 135 490 223 539
Opérations à court terme
– engagements résultant de papiers monétaires 6 337 6 497
– engagements envers les banques 1 109 220 1 267 355
– engagements envers la clientèle 553 246 1 580 116
– créances résultant de papiers monétaires 8 519 14 208
– créances sur les banques 1 802 495 1 920 837
– créances sur la clientèle 489 529 839 810
– portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 141 908 303 844
Etat des liquidités
– liquidités 368 332 18 168
4 209 028 4 364 313 5 429 846 5 689 518
Solde – 155 285 – 259 672
240 846 240 846 397 754 397 754
58 C O M P T E S C O N S O L I D É S D U G R O U P E
Commentaires relatifs à l’activité
Les commentaires relatifs à chaque domaine d’activité
figurent aux chapitres précédents.
Principes régissant l’établissement des
comptes consolidés
Les comptes consolidés du Groupe BCV sont
conformes aux dispositions de l’Ordonnance sur les
banques et les caisses d’épargne du 17 mai 1972
(OB) et aux Directives de la Commission Fédérale
des Banques du 14 décembre 1994 (DEC-CFB, état
au 28 octobre 1999).
Date de clôture des comptes consolidés
Les comptes sont arrêtés au 31 décembre ; les
sociétés du Groupe qui clôturent à une autre date
établissent des comptes intermédiaires.
Périmètre de consolidation
Toutes les sociétés du secteur banque et finance
ainsi que les entreprises de gestion dans lesquelles
la BCV détient directement ou indirectement la
majorité des voix ou du capital, font l’objet d’une
intégration globale.
Les participations de 20 à 50% dans des sociétés
ayant une activité financière et de services sont
assimilées à des entreprises associées. Elles sont
mises en équivalence (part aux actifs nets).
Les participations de moins de 20%, les sociétés
d’importance mineure, les filiales ayant des activités
autres que financières et les parts d’entreprises
détenues exclusivement en vue de leur cession ulté-
rieure sont exclues du périmètre de consolidation.
Elles sont portées au bilan à leur valeur d’acquisition,
sous déduction des amortissements appropriés.
Méthode de consolidation
La consolidation du capital se fait selon la méthode
anglo-saxonne purchase. Le prix d’acquisition
de la participation est compensé avec les fonds
propres existant au moment de la prise de contrôle.
L’écart de consolidation passif (survaleur) est affecté,
selon sa nature, soit aux réserves issues du bénéfice,
soit aux provisions. Pour les participations acquises
avant 1992, le 1er janvier 1992 a été fixé comme date
d’acquisition. Le goodwill (écart de consolidation
actif) est porté au bilan et amorti en fonction de la
durée d’utilisation estimée (20 ans au maximum).
Conversion des comptes individuels en
monnaies étrangères à des fins de consolidation
La conversion des comptes annuels des sociétés
étrangères du Groupe à des fins de consolidation se
fait aux cours de fin d’année fixés pour l’ensemble
du Groupe pour les postes de bilan et les affaires
hors bilan, à l’exception des fonds propres investis
dans les sociétés du Groupe qui sont convertis aux
cours historiques.
Les postes de résultats sont convertis aux cours
annuels moyens fixés pour l’ensemble du Groupe.
Les différences résultant de la conversion des fonds
propres et du compte de résultat sont comptabili-
sées directement dans les fonds propres.
Principes de comptabilisation et d’évaluation
Les comptes consolidés sont fondés sur les
comptes annuels des sociétés du Groupe établis
selon des principes uniformes de comptabilisation
et d’évaluation.
Le résultat de toutes les opérations conclues est
intégré dans le compte de résultat. L’inscription au
bilan des opérations conclues au comptant mais
non encore exécutées s’effectue selon le principe
de la date de conclusion.
Devises, billets et métaux précieux
Les positions et les comptes en devises, billets et
métaux, ainsi que les swaps de devises, sont évalués
aux cours de fin d’année. Les gains et les pertes de
cours résultant de cette évaluation sont enregistrés
sous «Autres résultats de négoce».
59A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S
Principes d’établissement des comptes consolidés
Principales Unités Cours au monnaies (CHF) 31.12.2001
Dollar américain 1 1.67
Euro 1 1.4725
Livre sterling 1 2.42
Mark allemand 100 75.29
Franc français 100 22.45
Florin hollandais 100 66.82
Lire italienne 100 0.076
Yen japonais 100 1.27
Titres et métaux précieux destinés au négoce
Les positions de négoce (titres, devises et métaux)
sont évaluées à leur valeur de marché à la date du
bilan. Les bénéfices et pertes découlant de cette
évaluation figurent sous «Résultat des opérations
de négoce». Le coût du refinancement des posi-
tions contractées dans l’activité de négoce est com-
pensé avec le produit des intérêts et des dividendes
desdits portefeuilles.
Immobilisations financières
Les titres de placement (titres immobilisés) sont des
valeurs conservées à plus long terme.
Les titres productifs d’intérêts destinés à être conser-
vés jusqu’à l’échéance sont évalués à leur valeur
d’acquisition. L’écart entre la valeur nominale et la
valeur d’acquisition (agio ou disagio) est réparti
sur la durée résiduelle (accrual method) ; il est inclus
dans la position titres.
Les titres productifs d’intérêts qui ne sont pas
destinés à être conservés jusqu’à l’échéance sont
évalués selon le principe de la valeur la plus basse,
c’est-à-dire au prix de revient ou à la valeur du
marché lorsque celle-ci est inférieure.
Les positions en titres de participation et les
immeubles destinés à la revente sont également éva-
lués selon le principe de la valeur la plus basse.
Les prêts partiaires à des sociétés actives dans le
domaine immobilier sont classés au bilan pour leur
valeur nette sous la rubrique «Immobilisations
financières» (substance over form). A des fins de
comparaison, les chiffres de l’exercice précédent
ont été rectifiés.
Instruments financiers dérivés
Les positions de négoce en instruments financiers
(options, futures, swaps, autres produits dérivés)
sont évaluées au prix du marché. Les positions de
couverture (hedging) sont évaluées de façon iden-
tique aux opérations couvertes.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations sont amorties sur la base de leur
durée de vie prévisible, mais au maximum comme suit :
– 50 ans pour les immeubles ;
– 5 ans pour les machines, le mobilier et les
aménagements ;
– 5 ans pour les logiciels et matériels informatiques.
Mises et prises en pension de titres
Principes
Les titres vendus avec un engagement de rachat
(mise en pension, notamment dans le cadre des opé-
rations de «repo» avec la Banque nationale suisse)
restent inscrits au bilan et sont évalués conformé-
ment aux principes comptables applicables aux por-
tefeuilles destinés au négoce, respectivement aux
immobilisations financières. Les encaisses provenant
de la vente de ces titres sont enregistrées comme
des engagements, sous la rubrique «Engagements
envers les banques» ou «Autres engagements
envers la clientèle».
Les titres acquis avec l’engagement d’une vente
future (prise en pension) sont traités comme des
prêts couverts par des titres et inclus dans les postes
«Créances sur les banques» ou «Créances sur la
clientèle». Les produits et les charges de ces opéra-
tions sont comptabilisés sur une base périodique
pendant la durée de chaque contrat.
Correctifs de valeurs et provisions
Lorsque la capacité du débiteur de respecter ses
engagements suscite des doutes fondés, le Groupe
60 A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S
constitue, sur les intérêts et le capital en question,
des provisions adéquates en prenant en considéra-
tion les garanties et couvertures existantes ainsi
que l’environnement économique. Ces corrections
de valeur, qui répondent aux règles d’une bonne
gestion commerciale, sont inscrites au passif du
bilan. Dès lors, les intérêts compromis selon la
règle ci-dessus sont réservés dès le premier jour.
En accord avec la Commission fédérale des banques,
la BCV a signé, le 5 octobre 2001, un mandat de
révision spécial avec la société Arthur Andersen
portant sur l’adéquation de ses provisions pour
risques sur débiteurs. Au terme de leur analyse, les
réviseurs ont conclu à la nécessité de changer la
méthode de détermination des besoins de provisions.
En conséquence, le total de celles-ci devait être
porté à 1,7 milliard au terme de l’exercice 2001.
En outre, un correctif de valeur de 100 millions
devait être constitué sur la valeur des immeubles
destinés à la vente. Ces éléments ont été inscrits,
dans le compte de résultat, sous la rubrique des
correctifs de valeurs, provisions et pertes.
Pour couvrir partiellement ces charges exception-
nelles, une somme de 685 millions a été prélevée à
la Réserve pour risques bancaires généraux pour
être créditée au compte de résultat comme produit
extraordinaire. Des explications complètes sont
données au chapitre «Changement de la méthode
de détermination des besoins de provisions».
Une provision spéciale est constituée au passif du
bilan pour les créances vis-à-vis des pays à risques.
Impôts
Les impôts se calculent en fonction des résultats
réalisés par les sociétés du Groupe et tiennent
compte du principe de rattachement à la période
de référence. Par principe de prudence, le crédit
d’impôt découlant de la perte de l’exercice n’a pas
été activé.
Gestion des risques
L’activité de gestion des différents risques de la
Banque est coordonnée par un «Comité Risk
Management».
Risques de perte sur crédits
En complément à la gestion traditionnelle des
risques, nous tendons vers une approche de gestion
globale des risques de contrepartie, en utilisant des
méthodes de diversification du portefeuille et en
ayant recours à un système de prédétection de
risques futurs. En plus, les taux des crédits sont
fixés en fonction du risque de l’opération.
Risques de marché
Les risques de marché sur positions en devises, titres
et produits dérivés sont gérés et mesurés à l’aide
de méthodes statistiques (value at risk), indiquant
le risque potentiel sur un certain horizon de temps
avec une probabilité de 95 à 99%. Une séparation
stricte entre les unités qui prennent les risques et
celles qui les contrôlent et les gèrent est assurée.
Risque de taux
Le risque de taux provient de la non-concordance
des échéances à l’actif et au passif du bilan. Les
effets «revenu» et «valeur» sont mesurés et gérés
à l’aide de plusieurs méthodes (analyse du gap,
analyse de la duration et de la sensitivité des fonds
propres, analyse de value at risk et simulations
dynamiques). Afin de réduire le risque, le Groupe
a recours à des produits dérivés, en particulier des
swaps de taux. La stratégie de hedging poursuivie
depuis plusieurs années a permis de réduire consi-
dérablement le risque de taux, tout en contribuant
à l’amélioration de la marge d’intérêts.
Risques opérationnels
Toutes les activités du Groupe sont examinées sous
l’angle du risque opérationnel. Les risques sont
valorisés selon une méthode reconnue, les points
faibles identifiés et les actions correctives entreprises.
61A N N E X E A U X C O M P T E S C O N S O L I D É S
62
Situation au 31 décembre 2001
Sociétés du Groupe intégrées globalementParticipations bancaires détenues par la Banque Cantonale Vaudoise
Banque Galland & Cie SA, Lausanne
Banque Piguet & Cie SA,Yverdon-les-Bains
Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Yverdon-les-Bains SA (CEPY),Yverdon-les-Bains
Sociétés financières, de services et immobilières détenues par la Banque Cantonale Vaudoise
BCV Asia Investment Inc.,Tortola
BCV Asia Trading Inc.,Tortola
BCV Consultants Asia Inc.,Tortola
BCV Corporate Finance Holding SA, Lausanne
BCV Finance (France) SA, Paris
BCV Investment Asia (Hong Kong) Ltd, Hong Kong
BCV Investment Asia (Singapore) PTE Ltd, Singapour
BCV Italia S.p.A., Milan
Defi Gestion SA, Lausanne
Gérifonds SA, Lausanne
Initiative Capital SA, Lausanne
Rhonagest SA, Lausanne
Saparges SA de participations et de gestion, Lausanne
Société pour la gestion de placements collectifs GEP SA, Lausanne
Soroges SA, Lausanne
Banque Cantonale Vaudoise et BCV Finance (France) SA
Ecofi-Finance SA, Paris
Banque Cantonale Vaudoise et Gérifonds SA
Gerifonds Floor Fund Management Company (Lux.) SA Holding, Luxembourg
Banque Piguet & Cie SA
Piguet Advisory Company SA, Luxembourg
Piguet Asset Management SA, Luxembourg
Piguet Bank & Trust Ltd, Cayman Islands
BCV Corporate Finance Holding SA
Dimension Corporate Finance SA, Lausanne (anct M&A Dimension SA)
BCV Finance (France) SA
BCV Broking & Consulting SA, Paris
Ecofigestion SA, Paris
BCV Italia S.p.A.
BCV Gestion SIM S.p.A., Milan
Société pour la gestion de placements collectifs GEP SA
Sogirom société de gestion immobilière, Lausanne
Principales modifications intervenues en 2001
Deux filiales détenues à 100% par la BCV ont procédé à une augmentation de capital en 2001 :
BCV Italia S.p.A. pour ITL 3,7 milliards et BCV Finance (France) SA pour EUR 12,2 millions.
BCV Finance (France) SA a fusionné avec Ecofi Conseils & Investissements SA après l’achat des parts
des minoritaires. Cette filiale a en outre augmenté sa participation dans les deux autres sociétés
du groupe Ecofi, la portant à 83,15% pour Ecofi-Finance SA et à 93,78% pour Ecofigestion SA.
La BCV a vendu 10% du capital-actions de la Banque Piguet & Cie SA à la Fondation d’intéressement
Banque Piguet & Cie SA, créée en décembre 2001.
Dimension Corporate Finance SA, Lausanne (anciennement M&A Dimension SA), filiale à 100%
de BCV Corporate Finance Holding SA, a augmenté son capital en cours d’année de CHF 0,8 million.
Capitalen milliers d’unités
2 000
20 000
10 000
–
–
62
6 000
24 392
15 000
500
16 491 212
100
2 900
320
100
500
1 500
500
7 599
130
125
210
1 000
1000
38
3 172
2 323 524
500
Monnaie
CHF
CHF
CHF
USD
USD
CHF
CHF
EUR
HKD
SGD
ITL
CHF
CHF
CHF
CHF
CHF
CHF
CHF
EUR
EUR
CHF
CHF
USD
CHF
EUR
EUR
ITL
CHF
Contrôleen %
88,10
65,00
100,00
100,00
100,00
100,00
94,17
100,00
100,00
100,00
100,00
51,01
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
83,15
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
93,78
90,00
100,00
P É R I M È T R E D E C O N S O L I D A T I O N
Situation au 31 décembre 2001 (suite)
Monnaie Capital Contrôle
en milliers d’unités en %
Sociétés du Groupe mises en équivalence
Sociétés financières et de services détenues par la Banque Cantonale Vaudoise
Asesores y Gestores Financieros SA, Madrid EUR 90 33,33
Epic Investment Services Firm SA, Athènes EUR 9 392 25,00
Transatlantic Trust Corporation, Charlottetown CAD 417 20,00
Unicible, Prilly CHF 20 000 45,00
VDCapital Private Equity Partners Ltd, Jersey CHF 63 25,00
Banque Piguet & Cie SA
PRS International (Cayman) Ltd, Cayman Islands USD 250 33,33
PRS International Consulting Inc., Miami USD 1 33,33
Ecofi-Finance SA
Arpège Finances SA, Paris EUR 500 33,36
Principales modifications intervenues en 2001
Au 2e trimestre 2001, BCV Italia S.p.A. a vendu sa participation
de 49% dans Unione Gestioni SIM S.p.A. à Milan.
Monnaie Capital Part
en milliers d’unités en %
Sociétés financières et de services communes aux banques cantonales
Caleas SA, Zurich CHF 30 000 4,72
Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses, Zurich CHF 165 000 13,64
Finarbit SA, Zurich CHF 1 500 8,33
Swiss Canto Finanz in Liquidation, Baar CHF 120 000 15,42
Swissca Holding SA, Berne CHF 24 204 9,26
Viseca Card Services SA, Opfikon CHF 20 000 4,29
Sociétés financières et de services communes aux banques suisses
Société Nominée, Genève CHF 1 000 13,00
FSG Swiss Financial Services Group AG, Zurich CHF 26 000 3,46
Telekurs-Holding SA, Zurich CHF 45 000 2,33
Valeur comptable
Participations de moins de 20% ou d’importance mineure en milliers de francs
Autres participations temporaires ou ayant des activités différentes 3 916
Principales modifications intervenues en 2001
Les participations de la BCV de 12,69% dans BT&T Asset Management et
de 2% dans BT&T Technologie Holding ont été vendues en fin d’année.
63A U T R E S P A R T I C I P A T I O N S
Effets admissibles au refinancement auprès de la Banque Centrale
2001
2 652
2000
6 936
1. Créances résultant de papiers monétaires (en milliers de francs)
2. Aperçu des couvertures des prêts et des opérations hors bilan (en milliers de francs)
Garanties Autreshypothécaires garanties En blanc Total
Prêts
Créances hypothécaires 15 868 076 15 868 076
– Immeubles d’habitation 11 436 424 11 436 424
– Immeubles commerciaux 2 637 764 2 637 764
– Artisanat et industrie 1 709 900 1 709 900
– Autres 83 988 83 988
Créances sur la clientèle 1 905 389 3 794 782 4 417 261 10 117 432
Total des prêts 2001 17 773 465 3 794 782 4 417 261 25 985 508
2000* 17 351 625 3 819 300 4 866 854 26 037 779
Hors bilan
Engagements conditionnels 206 433 867 1 106 694 1 540 767
Engagements irrévocables 850 44 197 181 419 226 466
Engagements de libérer et d’effectuer
des versements supplémentaires 115 484 115 484
Crédits par engagement 42 366 42 366
Total hors bilan 2001 1 056 520 430 1 403 597 1 925 083
2000 9 849 475 051 1 915 440 2 400 340
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É64
3. Titres et métaux précieux destinés au négoce – Immobilisations financières
et participations (en milliers de francs)
Titres et métaux précieux destinés au négoce
– Titres de créance
– dont : cotés
non cotés
propres emprunts obligataires et obligations de caisse
– Titres de participation
– dont : propres titres de participation
– Métaux précieux
Total des titres et métaux précieux destinés au négoce
– dont: titres admis au réescompte ou en nantissement
par la banque d’émission
2000
600 259
600 259
0
50 911
593 899
32 180
27 757
1 221 915
190 133
2001
605 724
598 288
7 436
189 672
451 985
19 437
22 298
1 080 007
88 219
65
(Suite) Titres et métaux précieux destinés au négoce – Immobilisations
financières et participations (en milliers de francs)
Créances et engagements essentiels contenus dans d’autres
rubriques du bilan, évalués au prix du marché et dont le résultat est
mentionné sous la rubrique «Résultat des opérations de négoce»
Valeurs de remplacement positives des instruments financiers dérivés
des portefeuilles destinés au négoce (autres actifs)
Valeurs de remplacement négatives des instruments financiers dérivés
des portefeuilles destinés au négoce (autres passifs)
Total
Immobilisations financières
– Titres de créance
– dont: cotés
non cotés
évalués selon l’accrual method
évalués selon le principe de la valeur la plus basse
propres emprunts obligataires et obligations de caisse
– Titres de participation
– Immeubles destinés à la revente
– Prêts partiaires à des sociétés actives dans l’immobilier *
Total des immobilisations financières *
– dont: titres admis au réescompte ou en nantissement
par la banque d’émission
Titres de créance évalués selon le principe de la valeur la plus basse
Valeur d’acquisition
Valeur de marché
Titres de participation
Valeur d’acquisition
Valeur de marché
Immeubles destinés à la revente
Valeur d’acquisition
Valeur de marché
Participations
sans valeur boursière
Total des participations
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
2000
1 119 972
1 255 342
2 375 314
1 143 329
1 141 273
2 056
1 122 489
20 840
1 724
507 772
642 914
207 041
2 501 056
956 187
21 548
21 463
543 004
760 047
658 130
642 914
153 132
153 132
2001
1 173 814
1 184 467
2 358 281
1 127 444
1 118 103
9 341
1 102 850
24 594
1 556
433 985
532 840
154 781
2 249 050
956 696
24 870
24 826
530 677
477 539
643 201
532 840
66 608
66 608
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
66
4. Actif immobilisé (en milliers de francs)
Valeur Amortisse- Valeur Investisse- Désinves- Amortisse- Reclasse- Valeurd’acquisition ments comptable ments tissements ments ments, comptable
cumulés à la fin de Résultats, à la fin de2000 Mises en 2001
équivalence
Participations
– Participations évaluées selon la
méthode de la mise en équivalence 24 240 –2 589 21 651 –2 062 1 773 21 362
– Autres participations 156 627 –25 146 131 481 8 273 –25 100 –2 081 –67 327 45 246
Total des participations 180 867 – 27 735 153 132 8 273 – 27 162 – 2 081 – 65 554 66 608
Immeubles
– Immeubles à l’usage de la Banque** 391 665 –40 477 351 188 8 235 –1 783 –8 017 1 746 351 369
– Autres immeubles** 278 174 –29 770 248 404 807 –750 –5 327 353 243 487
Autres immobilisations corporelles 461 387 –366 060 95 327 86 787 –79 956 102 158
Total des immobilisations corporelles 1 131 226 – 436 307 694 919 95 829 – 2 533 – 93 300 2 099 697 014
Goodwill 78 847 –7 885 70 962 7 878 –5 359 –13 514 59 967
Valeur d’assurance incendie
des immeubles* 637 821 634 300
Valeur d’assurance incendie des autres
immobilisations 186 256 191 740
*La valeur d’assurance incendie de certains objets immobiliers en construction ou détenus en PPE n’est pas comprise dans ce montant.
**Les chiffres de l'exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
2000
5. Actifs mis en gage ou cédés (en milliers de francs)
2001 2000
6. Engagements envers les propres institutions de prévoyance professionnelle (en milliers de francs)
Engagements envers les propres institutions
de prévoyance professionnelle 133 556 189 316
Montant global des actifs mis en gage ou cédés 7 373 844 6 730 978
– dont: Banque Nationale Suisse 143 909 145 994
Lettres de gage 6 394 163 5 816 250
Engagements effectifs 5 362 954 5 092 171
– dont: Lettres de gage 4 907 000 4 617 500
2001
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
67
7. Emprunts à long terme (en milliers de francs)
2001Taux (%) Emis en Valeur Remboursement
nominale Echéance facultatifEmprunts obligataires
71⁄8 1992 80 000 30.6.2002 –
7 1992 120 000 30.10.2004 2002
51⁄2 1993 125 000 9.3.2003 –
43⁄4 subordonné ex-CFV 1993 40 000 30.11.2003 –
43⁄4 subordonné 1993 100 000 10.12.2003 –
43⁄8 ex-CFV 1994 80 000 10.2.2002 –
6 subordonné ex-CFV 1994 40 000 30.11.2002 –
53⁄4 1994 120 000 15.12.2004 –
3 subordonné à option 1994 130 000 28.2.2005 –
51⁄2 ex-CFV 1995 100 000 1.3.2005 –
5 subordonné 1995 120 000 25.9.2005 –
41⁄2 1995 120 000 5.12.2005 –
43⁄8 1996 150 000 28.8.2003 –
21⁄2 à option 1996 150 000 3.6.2004 –
41⁄4 1996 150 000 12.12.2006 –
41⁄8 subordonné 1997 150 000 12.3.2007 –
41⁄4 subordonné (réouv.) 1997 100 000 15.10.2008 –
35⁄8 réouverture 1998 125 000 7.7.2008 –
4 réouverture 1998 175 000 5.2.2010 –
33⁄4 réouverture 1999 135 000 27.9.2006 –
41⁄4 réouverture 2000 140 000 10.2.2010 –
5 réouverture 2000 200 000 5.5.2010 –
41⁄2 réouverture 2000 250 000 27.9.2008 –
41⁄2 subordonné (réouv.) 2001 135 000 22.3.2011 –
4 réouverture 2001 150 000 26.9.2011 –
Sous-total emprunts obligataires 3 185 000
Prêts de la Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses 4 742 000
Prêts de la Banque des Lettres de Gage d’Etablissements suisses de Crédit hypothécaire 165 000
Emprunts privés 1 680 000
Emprunts produits structurés 500 815
Total emprunts à long terme 10 272 815
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
68
8. Correctifs de valeurs et provisions / Réserves pour risques bancaires généraux (en milliers de francs)
Etat à la fin Utilisations Modification Recouvre- Nouvelles Dissolutions Etat à la finde l’exercice et dissolutions de l’affectation ments, intérêts constitutions au profit du de l’exercice
2000 conformes à compromis, à charge du compte 2001leur but différences de compte de de résultat
change résultat
Correctifs de valeurs et provisions
pour risques de défaillance (risques
de recouvrement et risques pays) 893 429 –405 588 77 684 1 122 844 –156 1 688 213
Correctifs de valeurs et provisions
pour autres risques d’exploitation 3 519 –108 –4 150 –390 3 167
Provision pour impôts latents 8 558 –669 –70 7 819
Autres provisions 8 336 –3 686 –15 1 819 –1 484 4 970
Total des correctifs de valeurs et provisions 913 842 – 410 051 0 77 665 1 124 813 – 2 100 1 704 169
Correctifs de valeurs compensés
directement à l’actif 0 –44 670
Total des correctifs de valeurs et
provisions selon le bilan 913 842 1 659 499
Réserves pour risques
bancaires généraux 714 000 –685 000 29 000
9. Justification des capitaux propres (en milliers de francs)
Nombre 2001 2000
Capital social Actions au porteur (Fr. 125.– nominal) 4 715 600 589 450 587 450
Réserves issues du capital 477 000 476 000
Réserves issues du bénéfice 684 308 617 054
Réserves pour risques bancaires généraux 714 000 763 000
Bénéfice du Groupe (sans les intérêts minoritaires) 160 306 149 269
Part des minoritaires aux capitaux propres 39 406 34 294
Total des capitaux propres au début de l’exercice 2 664 470 2 627 067
Augmentation de capital durant l’exercice 0 2 000
Agio 0 1 000
Ecart de conversion –652 –1 349
Modification du périmètre de consolidation –3 994 1 297
Prélèvement aux Réserves pour risques bancaires généraux –685 000 –49 000
Dividende –82 243 –81 963
Résultat du Groupe –381 453 165 611
Variation des minoritaires – 12 144 –193
Total des capitaux propres à la fin de l’exercice 1 498 984 2 664 470
Capital social 4 715 600 589 450 589 450
Réserves issues du capital 477 000 477 000
Réserves issues du bénéfice 757 725 684 308
Réserves pour risques bancaires généraux 29 000 714 000
Résultat du Groupe (sans les intérêts minoritaires) – 385 692 160 306
Part des minoritaires aux capitaux propres (y compris part au résultat) 31 501 39 406
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
69
10. Répartition des actifs par pays /groupes de pays (en milliers de francs)
11. Répartition du bilan entre la Suisse et l’étranger (en milliers de francs)
2001 2000Valeur Part en Valeur Part en
absolue % absolue %
Suisse 31 940 211 88,5% 33 116 736 87,2
Union Européenne 2 498 199 6,9% 3 266 797 8,6
– dont: France 646 514 1,8% 945 617 2,5
Italie 159 247 0,4% 142 364 0,4
Allemagne 507 050 1,4% 398 834 1,1
Grande-Bretagne 474 890 1,3% 775 324 2,0
Autres 710 498 2,0% 1 004 658 2,6
Etats-Unis 164 651 0,5% 291 697 0,8
Autres 1 500 478 4,1% 1 287 286 3,4
Total des actifs 36 103 539 100,0% 37 962 516 100,0
2001 2000Suisse Etranger Suisse Etranger
Actifs
Liquidités 612 267 596 243 924 607
Créances résultant de papiers monétaires 95 746 6 850 88 720 5 357
Créances sur les banques 2 047 940 1 502 956 3 392 325 1 962 244
Créances sur la clientèle * 8 021 683 2 095 749 8 647 420 1 990 377
Créances hypothécaires * 15 865 075 3 001 15 398 244 1 738
Portefeuilles de titres et de métaux précieux
destinés au négoce 840 808 239 199 676 312 545 603
Immobilisations financières* 1 947 721 301 329 2 178 795 322 261
Participations non consolidées 59 865 6 743 144 938 8 194
Immobilisations corporelles 694 794 2 220 693 225 1 694
Goodwill 59 967 70 962
Comptes de régularisation 205 891 3 314 230 264 4 977
Autres actifs 1 488 454 1 371 1 351 607 2 728
Total des actifs 31 940 211 4 163 328 33 116 736 4 845 780
Passifs
Engagement résultant de papiers monétaires 849 7 186
Engagements envers les banques 2 295 636 1 193 521 1 923 882 2 720 412
Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne
et de placements 8 156 416 359 804 8 304 440 334 261
Autres engagements envers la clientèle 7 479 135 605 523 7 979 364 658 164
Obligations de caisse 625 042 657 033
Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts 9 192 815 1 080 000 8 846 299 920 000
Comptes de régularisation 280 480 2 025 377 045 1 975
Autres passifs 1 668 828 4 982 1 648 201 5 942
Correctifs de valeurs et provisions 1 659 499 912 435 1 407
Réserves pour risques bancaires généraux 29 000 714 000
Capital social 589 450 589 450
Réserves issues du capital 477 000 477 000
Réserves issues du bénéfice 757 725 684 308
Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres 22 647 4 615 16 439 17 662
Résultat du Groupe –381 453 165 611
Total des passifs 32 853 069 3 250 470 33 302 693 4 659 823
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
70
12. Répartition par monnaie (en milliers de francs)
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
Actifs
Liquidités
Créances résultant de papiers monétaires
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Portefeuilles de titres et de métaux précieux
destinés au négoce
Immobilisations financières
Participations non consolidées
Immobilisations corporelles
Goodwill
Comptes de régularisation
Autres actifs
Total des actifs 2001
2000
Passifs
Engagements résultant de papiers monétaires
Engagements envers les banques
Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne
et de placements
Autres engagements envers la clientèle
Obligations de caisse
Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
Comptes de régularisation
Autres passifs
Correctifs de valeurs et provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserves issues du capital
Réserves issues du bénéfice
Part des intérêts minoritaires aux capitaux propres
Résultat du Groupe
Total des passifs 2001
2000
AUTRES
1 236
1 007
59 446
177 500
9 074
67 786
2 174
319
716
98
448
319 804
479 810
127 061
114 770
6
396
242 233
214 226
EURO
58 337
25 638
543 514
207 221
3 764
129 395
199 002
4 724
1 491
3 403
1 562
1 178 051
1 347 551
297 638
10 896
691 733
2 618
5 255
87
1 008 227
1 088 436
USD
3 125
21 484
634 641
2 225 498
5 449
9 165
1 339
13
99
37
2 900 850
3 146 009
558 179
1 393
519 084
1 493
1 080 149
2 738 858
CHF
550 165
54 467
2 313 295
7 507 213
15 855 238
877 377
2 038 709
60 226
694 794
59 967
205 605
1 487 778
31 704 834
32 989 146
849
2 506 279
8 503 931
6 759 071
625 042
10 272 815
279 881
1 666 666
1 659 412
29 000
589 450
477 000
757 725
27 262
–381 453
33 772 930
33 920 996
71
13. Structure des échéances de l’actif circulant et des fonds étrangers (en milliers de francs)
A vue Dénonçable Durée d’échéance résiduelle Immobilisé Totaljusqu’à de plus de de plus de de plus de3 mois 3 mois 12 mois 5 ans
à 12 mois à 5 ans
Actif circulant
Liquidités 612 863 612 863
Créances résultant de
papiers monétaires 10 241 45 349 33 586 11 840 1 580 102 596
Créances sur les banques 544 685 10 560 2 522 383 457 473 15 795 3 550 896
Créances sur la clientèle 79 155 5 031 068 3 047 373 1 155 531 702 691 101 614 10 117 432
Créances hypothécaires 233 779 11 550 706 715 604 1 515 567 1 794 490 57 930 15 868 076
Portefeuilles de titres
et de métaux précieux
destinés au négoce 1 040 162 32 409 7 436 1 080 007
Immobilisations financières 449 220 17 460 99 726 589 673 405 350 687 621 2 249 050
Total de l’actif circulant 2001 2 970 105 16 624 743 6 355 605 3 261 883 3 114 489 566 474 687 621 33 580 920
2000* 3 958 868 15 965 801 7 619 813 2 702 890 3 691 445 665 155 849 955 35 453 927
Fonds étrangers
Engagement résultant
de papiers monétaires 849 849
Engagements envers les banques 887 666 1 890 511 589 633 111 347 10 000 3 489 157
Engagements envers la clientèle
sous forme d’épargne et de placements 8 516 220 8 516 220
Autres engagements envers la clientèle 4 256 475 6 911 3 008 399 400 889 346 204 65 780 8 084 658
Obligations de caisse 38 087 152 018 404 697 30 240 625 042
Prêts des centrales d’émission
de lettres de gage et emprunts 276 461 466 007 5 307 347 4 223 000 10 272 815
Total des fonds étrangers 2001 5 144 990 8 523 131 5 213 458 1 608 547 6 169 595 4 329 020 30 988 741
2000 5 192 583 8 650 561 6 339 518 1 899 248 5 446 149 4 822 982 32 351 041
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
2000
14. Crédits aux organes (en milliers de francs)
2000
15. Créances et engagements envers les sociétés liées (en milliers de francs)
Crédits aux organes 41 271 44 570
2001
Créances 109 547 75 769
Engagements 208 814 201 911
2001
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U B I L A N C O N S O L I D É
72
2000
16. Engagements conditionnels (en milliers de francs)
2000
17. Crédits par engagement (en milliers de francs)
2000
18. Opérations fiduciaires (en milliers de francs)
Valeurs de Valeurs de Montants desremplacement remplacement sous-jacents
positives négatives
Instruments de taux
Contrats à terme y compris FRAs 111 283 595 050
Swaps 96 432 55 873 10 186 996
Futures 1 023 195
Options (OTC) 1 048 1 047 240 400
Sous-total instruments de taux 97 591 57 203 12 045 641
Devises
Contrats à terme 414 188 437 960 30 583 388
Swaps combinés d’intérêts et de devises 5 313 131 56 439
Options (OTC) 106 611 94 436 10 459 570
Sous-total devises 526 112 532 527 41 099 397
Métaux précieux
Contrats à terme 326 209 3 426
Options (OTC) 9 9 1 947
Sous-total métaux précieux 335 218 5 373
Titres de participation /Indices
Futures 253 866
Options (OTC) 116 632 181 798 2 533 379
Options (exchange traded) 508 972 441 898 12 300 412
Sous-total titres de participation / indices 625 604 623 696 15 087 657
Total des instruments financiers dérivés 2001 1 249 642 1 213 644 68 238 068
2000 1 173 530 1 287 255 52 328 303
19. Instruments financiers dérivés ouverts (en milliers de francs)
– Garanties irrévocables et similaires 494 690 603 770
– Garanties de prestations de garanties et similaires 1 025 988 1 143 606
– Engagements irrévocables 9 781 97 438
– Autres engagements conditionnels 10 308 7 506
Total des engagements conditionnels 1 540 767 1 852 320
2001
– Engagements résultant de paiements différés 42 366 57 507
2001
– Placements fiduciaires auprès de banques tierces 2 775 042 2 433 277
– Prêts fiduciaires et autres opérations financières fiduciaires 0 2 191
Total des opérations fiduciaires 2 775 042 2 435 468
2001
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U X O P É R A T I O N S
H O R S B I L A N C O N S O L I D É E S
73I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U C O M P T E D E R É S U L T A T C O N S O L I D É
2000
20. Produits des intérêts (en milliers de francs)
2000
21. Charges d’intérêts (en milliers de francs)
2000
2000
23. Charges de personnel (en milliers de francs)
2000
24. Autres charges d’exploitation (en milliers de francs)
Avances aux banques et aux clients 1 255 739 1 153 416
Effets de change et papiers monétaires 10 436 11 087
Intérêts et dividendes des immobilisations financières 55 240 49 594
Total 1 321 415 1 214 097
2001
Intérêts sur emprunts de rang subordonné 34 633 32 498
Intérêts débiteurs 851 156 768 860
Total 885 789 801 358
2001
Commerce de devises et de billets de banque y compris produits dérivés 55 477 65 851
Négoce de métaux précieux 590 1 399
Négoce de titres (coût de refinancement déduit) –74 294 22 023
Total – 18 227 89 273
2001
Salaires et gratifications 236 728 254 895
Contributions aux institutions de prévoyance en faveur du personnel 31 970 32 893
Autres frais de personnel 47 437 42 153
Total 316 135 329 941
2001
Locaux 21 480 19 849
Informatique 59 901 51 809
Machines, mobilier, véhicules, etc. 3 268 3 069
Autres charges d’exploitation 109 008 100 135
Total 193 657 174 862
2001
22. Résultat des opérations de négoce (en milliers de francs)
2000
Immeubles 13 344 13 212
Machines, mobilier et véhicules, valeurs immatérielles 32 516 33 308
Matériel et logiciels informatiques 47 440 46 076
Participations 2 081 504
Goodwill 5 359 3 902
Total 100 740 97 002
2001
25. Amortissements sur l’actif immobilisé (en milliers de francs)
74
2000
26. Correctifs de valeurs, provisions et pertes (en milliers de francs)
2000
27. Produits extraordinaires (en milliers de francs)
28. Charges extraordinaires (en milliers de francs)
Correctifs de valeur, pertes sur crédits, engagements conditionnels 1 118 854 215 652
Correctifs de valeur sur les immeubles destinés à la vente 100 000
Correctifs de valeur sur placements financiers 147
Provisions diverses 4 241 737
Autres pertes 3 090 3 448
Total après compensation avec les récupérations 1 226 185 219 984
2001
Dissolution des réserves pour risques bancaires généraux 685 000 49 000
Autres produits exceptionnels 14 901 5 328
Total 699 901 54 328
2001
Pertes réalisées sur l’aliénation de participations 70 685
Autres charges exceptionnelles 3 906 5 858
Total 74 591 5 858
2001
I N F O R M A T I O N S S E R A P P O R T A N T A U C O M P T E D E R É S U L T A T C O N S O L I D É
2000
75
29. Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire (en milliers de francs)
Informations complémentaires
2000
2001 2000Suisse Etranger Suisse Etranger
Produits
Résultat des opérations d’intérêts 435 204 422 413 490 –751
Résultat des opérations de commissions et des prestations des services 280 616 15 949 302 436 28 790
Total 715 820 16 371 715 926 28 039
Charges
Charges de personnel 302 295 13 840 317 397 12 544
Autres charges d’exploitation 183 332 10 325 162 918 11 944
Total 485 627 24 165 480 315 24 488
La répartition géographique des produits n’est pas représentative dans la mesure où des activités à l’étranger génèrent des produits en Suisse.
Principal actionnaire, Etat de Vaud Etat de Vaud
avec indication du taux de participation 50,15% 50,14%
Nombre de personnes employées par le Groupe
(en unités de travail à plein temps) 2 393 2 243
2001
R É P A R T I T I O N D E S C H A R G E S E T P R O D U I T S D E L ’ A C T I V I T É
B A N C A I R E O R D I N A I R E , I N F O R M A T I O N S C O M P L É M E N T A I R E S
76
significatives en matière d’évaluation, ainsi que la
présentation des comptes consolidés dans leur
ensemble. Nous estimons que notre révision consti-
tue une base suffisante pour former notre opinion.
Selon notre appréciation, les comptes consolidés
donnent une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats en conformité
avec les règles d’établissement des comptes appli-
cables aux banques et sont conformes à la loi suisse.
Nous recommandons d’approuver les comptes
consolidés qui vous sont soumis.
Lausanne, le 11 mars 2002
Ernst & Young SA
P. Bühler P. Gisiger
Expert-comptable diplômé Expert-comptable diplômé
(réviseur responsable)
En notre qualité de réviseur des comptes consolidés,
nous avons vérifié les comptes consolidés (bilan,
compte de résultat, tableau de financement et
annexe) de la Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne,
pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2001.
La responsabilité de l’établissement des comptes
consolidés incombe au Conseil d’administration
alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes
consolidés et à émettre une appréciation les concer-
nant. Nous attestons que nous remplissons les exi-
gences légales de qualification et d’indépendance.
Notre révision a été effectuée selon les normes de
la profession en Suisse. Ces normes requièrent de
planifier et de réaliser la vérification de manière telle
que des anomalies significatives dans les comptes
consolidés puissent être constatées avec une assu-
rance raisonnable. Nous avons révisé les postes des
comptes consolidés et les indications figurant dans
ceux-ci en procédant à des analyses et à des exa-
mens par sondages. En outre, nous avons apprécié
la manière dont ont été appliquées les règles rela-
tives à la présentation des comptes, les décisions
Rapport du réviseur des comptes consolidésà l’Assemblée générale des actionnaires de la Banque Cantonale Vaudoise,
Lausanne
R A P P O R T D U R É V I S E U R D E S C O M P T E S C O N S O L I D É S
77
Comptes de la maison mère
78
Liquidités
Créances résultant de papiers monétaires
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle*
Créances hypothécaires*
Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
Immobilisations financières*
Participations
Immobilisations corporelles
Comptes de régularisation
Autres actifs
Total des actifs
Total des créances de rang subordonné
Total des créances sur les sociétés du Groupe et les participants qualifiés
A C T I F S
Engagements résultant de papiers monétaires
Engagements envers les banques
Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placement
Autres engagements envers la clientèle
Obligations de caisse
Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
Comptes de régularisation
Autres passifs
Correctifs de valeurs et provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserve légale générale
Bénéfice reporté
Perte /Bénéfice de l’exercice
Total des passifs
Total des engagements de rang subordonné
Total des engagements envers les sociétés du Groupe
et les participants qualifiés
Opérations hors bilan
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires
Crédits par engagement
Placements fiduciaires auprès de banques tierces
Instruments financiers dérivés
*Les chiffres de l’exercice 2000 ont été modifiés afin de permettre la comparaison.
P A S S I F S
Bilan au 31 décembre
2001en milliers de francs
598 633
102 189
3 364 818
10 036 669
15 596 900
1 021 227
2 189 939
276 806
644 122
197 598
1 485 124
35 514 025
109 777
628 586
826
3 516 447
8 352 698
7 763 740
605 586
10 272 815
272 711
1 660 486
1 644 330
–
589 450
1 224 000
1 110
–390 174
35 514 025
815 000
133 854
1 461 246
225 416
122 624
42 366
2 443 815
67 263 394
Notes
1
5
4
3/4
2/3
3
3
3
2000en milliers de francs
223 814
93 649
5 118 070
10 559 534
15 137 709
1 155 016
2 425 505
346 686
645 032
220 506
1 345 031
37 270 552
79 236
614 604
7 186
4 680 527
8 464 111
8 250 343
640 586
9 766 299
363 540
1 637 157
1 129 000
435 000
589 450
1 150 000
1 275
156 078
37 270 552
719 000
168 068
1 708 552
369 079
123 822
57 507
2 046 008
51 323 025
C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
79C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
Résultat des opérations d’intérêts
Produit des intérêts et des escomptes
Produit des intérêts et des dividendes des immobilisations financières
Charges d’intérêts
Sous-total résultat des opérations d’intérêts
Résultat des opérations de commissions
et des prestations de service
Produit des commissions sur les opérations de crédit
Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres
et les placements
Produit des commissions sur les autres prestations de service
Charges de commissions
Sous-total résultat des opérations de commissions et des prestations de service
Résultat des opérations de négoce
Autres résultats ordinaires
Résultat des aliénations d’immobilisations financières
Produit des participations
Résultat des immeubles
Autres produits ordinaires
Autres charges ordinaires
Sous-total autres résultats ordinaires
Total des produits
Charges d’exploitation
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Sous-total des charges d’exploitation
Bénéfice brut
Résultat de l’exercice
Bénéfice brut
Amortissements sur l’actif immobilisé
Correctifs de valeurs, provisions et pertes
Résultat intermédiaire
Produits extraordinaires
Charges extraordinaires
Impôts
Perte / Bénéfice de l’exercice
Répartition du résultat
Résultat de l’exercice
Bénéfice reporté
Résultat au bilan
Répartition du résultat
– Prélèvement / Attribution réserve légale générale
– Distribution sur le capital social
– Bénéfice reporté
2001en milliers de francs
1 236 822
53 086
–868 189
421 719
56 071
228 107
16 313
–76 711
223 780
–24 834
119 433
7 486
13 373
41 880
–61 521
120 651
741 316
–267 730
–164 596
–432 326
308 990
308 990
–101 109
–1 224 049
–1 016 168
700 909
–70 915
–4 000
–390 174
–390 174
1 110
–389 064
–390 000
–
936
Notes
6
7
4
4
4
2000en milliers de francs
1 136 356
47 246
–783 704
399 898
43 247
272 882
16 735
–93 951
238 913
89 307
103 799
7 718
13 197
33 415
–10 847
147 282
875 400
–285 012
–146 657
–431 669
443 731
443 731
–91 171
–217 931
134 629
52 368
–809
–30 110
156 078
156 078
1 275
157 353
74 000
82 243
1 110
Produits et charges de l’activité bancaire ordinaire
Compte de résultat
80
Commentaires relatifs aux comptes de la
maison mère
En accord avec la Commission fédérale des banques,
la BCV a signé, le 5 octobre 2001, un mandat
de révision spécial avec la société Arthur Andersen
portant sur l’adéquation de ses provisions pour
risques sur débiteurs. Au terme de leur analyse, les
réviseurs ont conclu à la nécessité de changer la
méthode de détermination des besoins de provisions.
En conséquence, le total de celles-ci devait être
porté à 1,7 milliard au terme de l’exercice 2001. En
outre, un correctif de valeurs de 100 millions devait
être constitué sur la valeur des immeubles destinés
à la vente. Ces éléments ont été inscrits, dans le
compte de résultat, sous la rubrique des correctifs
de valeurs, provisions et pertes.
Pour couvrir partiellement ces charges exception-
nelles, la réserve pour risques potentiels futurs sur
débiteurs et la réserve pour risques bancaires géné-
raux, totalisant 685 millions de francs, ont été
dissoutes et créditées au compte de résultat comme
produits extraordinaires. Ces opérations doivent
être considérées, au sens des dispositions régissant
l’établissement des comptes, comme une dissolution
de réserves latentes.
Le transfert des réserves libres aux provisions a pour
conséquence que les fonds propres de la Banque
ne répondent plus, au 31 décembre 2001, aux exi-
gences légales. Aussi la BCV a-t-elle décidé de pro-
céder à une augmentation de capital dont le produit
devrait atteindre un total de quelque 600 millions
de francs.
De plus, en application du principe de l’aspect éco-
nomique (substance over form), les prêts partiaires
à des sociétés actives dans le domaine immobilier
ont été classés au bilan pour leur valeur nette (après
déduction d’un correctif de valeur en relation avec
ces affaires) sous la rubrique «Immobilisations
financières». A des fins de comparaison, les chiffres
de l’exercice précédent ont été rectifiés.
Principes régissant l’établissement des comptes
Les comptes de la Banque Cantonale Vaudoise sont
présentés conformément au Code suisse des obliga-
tions, à la loi sur les banques et à l’ordonnance
d’exécution y relative, ainsi qu’aux Directives de la
Commission fédérale des banques.
Principes d’évaluation
Les règles d’évaluation des comptes individuels
sont les mêmes que celles des comptes consolidés
excepté pour le poste suivant :
Participations
Sont classés sous cette rubrique les actions et les
autres titres de participations d’entreprises détenus
dans le dessein d’un placement permanent. Les
actions et autres titres de participations considérés
comme participations permanentes sont évalués à
leur valeur d’acquisition moins les amortissements
nécessaires.
C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
Principes comptables et principes d’évaluation
des comptes annuels
81
Montant total des actifs mis en gage ou cédés en garantie
de propres engagements ainsi que des actifs qui font l’objet
d’une réserve de propriété
– engagements effectifs
Engagements envers les propres institutions de prévoyance
professionnelle
Crédits aux organes
2000
en milliers de francs
6 515 150
5 092 171
182 789
44 570
1. Informations se rapportant au bilan
Actions au porteur 2001 2000(Fr. 125.– nominal) Valeur nomi- Nombre Capital Valeur nomi- Nombre Capital
nale totale de titres donnant droit nale totale de titres donnant droit(en milliers de frs) (en unités) au dividende (en milliers de frs) (en unités) au dividende
Capital-actions/Capital social 589 450 4 715 600 589 450 589 450 4 715 600 587 450
Total du capital social 589 450 4 715 600 589 450 589 450 4 715 600 587 450
Capital conditionnel au 1er janvier 12 000 96 000 14 000 112 000
– augmentation de capital effectuée 0 0 –2 000 –16 000
Solde au 31 décembre 12 000 96 000 12 000 96 000
Capital autorisé au 1er janvier 0 0 33 300 266 400
– échu durant l’exercice –33 300 –266 400
Solde au 31 décembre 0 0 0 0
2001 2000Propriétaires importants de capital Nominal Taux de Nominal Taux deet groupes de propriétaires de capital liés participation participationpar des conventions de vote (en milliers de frs) (%) (en milliers de frs) (%)
Avec droit de vote Etat de Vaud 295 615 50,15 295 550 50,14
2. Capital social
C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
2001
en milliers de francs
7 236 813
5 362 954
131 657
41 271
82
Etat à la fin Utilisations et Recouvrements, Dissolutions Nouvelles Etat à la finde l’exercice dissolutions intérêts au profit du constitutions à de l’exercice
2000 conformes à compromis, diffé- compte de charge du compte 2001leur but rences de change résultat de résultat
Correctifs de valeurs et provisions
pour risques de défaillance (risques de
recouvrement et risques pays) 879 000 –389 906 77 684 1 122 222 1 689 000
Réserve pour risques potentiels futurs
sur débiteurs 250 000 –250 000 0
Total des correctifs de valeurs
et provisions 1 129 000 – 389 906 77 684 – 250 000 1 122 222 1 689 000
Correctifs de valeurs compensés
directement à l’actif 0 –44 670
Total des correctifs de valeurs
et provisions selon le bilan 1 129 000 1 644 330
Réserves pour risques bancaires
généraux 435 000 –435 000 0
4. Correctifs de valeurs et provisions/Réserves pour risques bancaires généraux (en milliers de francs)
C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
Capital social (actions au porteur de Fr. 125.– nominal)
Réserve légale générale
Réserves pour risques bancaires généraux
Bénéfice au bilan
Total des capitaux propres au début de l’exercice
(avant répartition du résultat)
Augmentation de capital durant l’exercice
Agio
Dividende et autres attributions prélevés sur le bénéfice
de l’exercice précédent
Prélèvement aux Réserves pour risques bancaires généraux
Perte /Bénéfice
Total des capitaux propres à la fin de l’exercice
(avant répartition du résultat)
dont: Capital social
Réserve légale générale
Réserves pour risques bancaires généraux
Perte /Bénéfice au bilan
2001en milliers de francs
589 450
1 150 000
435 000
157 353
2 331 803
0
0
–82 243
–435 000
–390 174
1 424 386
589 450
1 224 000
0
–389 064
2000 en milliers de francs
587 450
1 101 000
435 000
131 238
2 254 688
2 000
1 000
–81 963
0
156 078
2 331 803
589 450
1 150 000
435 000
157 353
3. Justification des capitaux propres
83
– Devises et billets de banque y compris produits dérivés
– Négoce de métaux
– Négoce de titres
Total
2001en milliers de francs
48 393
580
–73 807
–24 834
2000en milliers de francs
55 448
1 399
32 460
89 307
6. Résultat des opérations de négoce selon les secteurs d’activité
2000
1 939
7. Effectif du personnel
En unités de travail à plein temps
1 970 915
–224 446
11 922
–212 524
1 758 391
1 350 756
5. Compte spécial de la Caisse d’Epargne Cantonale VaudoiseGarantie par l’Etat et gérée par la Banque Cantonale Vaudoise selon décret du 20 juin 1995
1 758 391
–191 944
10 683
–181 261
1 577 130
1 221 995
2001 2000en milliers de francs en milliers de francs
Le capital en dépôt au 1er janvier
a enregistré les mouvements suivants :
– excédent net des paiements durant l’exercice
– capitalisation des intérêts nets au 31 décembre
soit une variation nette de
Le capital en dépôt s’élève au 31 décembre à
Dont garantis par l’Etat
Répartition et évolution par type de prestation
31.12.2001 31.12.2000 Evolutionen milliers de francs en milliers de francs en milliers de francs
Livrets et comptes Epargne nominatifs 671 772 736 273 –64 501
Livrets et comptes Epargne Senior 393 314 466 437 –73 123
Livrets Epargne au porteur 456 613 490 963 –34 350
Livrets et comptes Epargne Jeunesse 55 431 64 718 –9 287
1 577 130 1 758 391 –181 261
C O M P T E S D E L A M A I S O N M È R E
2001
2 081
84 P R O P O S I T I O N S D U C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N
En ce qui concerne la perte figurant au bilan, le
Conseil d’administration propose qu’elle soit cou-
verte par un prélèvement de Fr. 390 000 000.– sur
la réserve légale générale, qui reviendrait ainsi à
Fr. 834 000 000.–, le report à compte nouveau se
chiffrant pour sa part à Fr. 936 321.07.
BANQUE CANTONALE VAUDOISE
Gilbert Duchoud Pierre Fischer
Président du Conseil Président de la
d’administration Direction Générale
Lausanne, mars 2002
A la suite du changement de la méthode de déter-
mination des besoins de provisions des risques sur
débiteurs et des mesures prises pour renforcer la cou-
verture de ces risques, le bilan au 31 décembre 2001
présente, compte tenu du report à nouveau de
l’exercice 2000 s’élevant à Fr. 1110 057.62, une
perte de Fr. 389 063 678.93.
Dans ces circonstances exceptionnelles, le Conseil
d’administration propose à l’Assemblée générale
des actionnaires, convoquée pour le 23 mai 2002,
de renoncer au paiement d’un dividende au titre
de l’exercice 2001. Le dividende est par définition
une part de bénéfice distribuée aux actionnaires,
qui ne saurait être versée en cas de perte. En outre,
dans le contexte du bouclement de l’exercice 2001,
le paiement d’un dividende entamerait encore les
fonds propres de la Banque, ce qui aurait un effet
négatif pour elle comme pour ses actionnaires
eux-mêmes.
Propositions du Conseil d’administration
85
Selon notre appréciation, la comptabilité et les
comptes annuels, ainsi que la proposition relative à
la couverture de la perte au bilan, sont conformes
à la loi suisse et aux statuts.
Nous recommandons d’approuver les comptes
annuels qui vous sont soumis.
Lausanne, le 11 mars 2002
Ernst & Young SA
P. Bühler P. Gisiger
Expert-comptable diplômé Expert-comptable diplômé
(réviseur responsable)
En notre qualité d’organe de révision, nous avons
vérifié la comptabilité et les comptes annuels (bilan,
compte de profits et pertes et annexe) de la Banque
Cantonale Vaudoise, Lausanne, pour l’exercice
arrêté au 31 décembre 2001.
La responsabilité de l’établissement des comptes
annuels incombe au Conseil d’administration alors
que notre mission consiste à vérifier ces comptes et
à émettre une appréciation les concernant. Nous
attestons que nous remplissons les exigences légales
de qualification et d’indépendance.
Notre révision a été effectuée selon les normes de
la profession en Suisse. Ces normes requièrent de
planifier et de réaliser la vérification de manière telle
que des anomalies significatives dans les comptes
annuels puissent être constatées avec une assurance
raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes
annuels et les indications fournies dans ceux-ci en
procédant à des analyses et à des examens par son-
dages. En outre, nous avons apprécié la manière
dont ont été appliquées les règles relatives à la pré-
sentation des comptes, les décisions significatives
en matière d’évaluation, ainsi que la présentation
des comptes annuels dans leur ensemble. Nous esti-
mons que notre révision constitue une base suffisante
pour former notre opinion.
Rapport de l’organe de révisionà l’Assemblée générale des actionnaires de la Banque Cantonale Vaudoise
Lausanne
R A P P O R T D E L ’ O R G A N E D E R É V I S I O N
86
Organigramme général au 1er janvier 2002
Conseil d’Administration
Président
Gilbert Duchoud
Comité de Banque
Direction Générale
Président
Pierre Fischer
Directeurs généraux
Jacques Brossard
Daniel Crausaz
Bernard Kraehenbuhl
Philippe Sauthier
Jean-Pierre Schrepfer
Jean-Philippe Thonney
Ralph Ziegler
Directeur général adjoint
Olivier Cavaleri
Division Etat-major
Bernard Kraehenbuhl
Division Commerciale
Daniel Crausaz
Division Financière
Jacques Brossard
Division Trading
Olivier Cavaleri
Révision Interne
Jean Gravina
Secrétaire Général
Jean Pierre Launaz
Division Planification et Contrôle
Jean-Pierre Schrepfer
Division Réseau
Jean-Philippe Thonney
Division Internationale
Ralph Ziegler
Division Logistique
Philippe Sauthier
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
87
ancien président de la Direction générale, Lausanne
agriculteur, Ursins
ingénieur EPFZ, conseiller national,Vevey
conseillère municipale, Lausanne
président du Conseil d’administration et directeur des laboratoires
pharmaceutiques Serolab, Boiron SA, Lausanne
notaire,Vevey
directeur de l’Etablissement cantonal d’assurance contre l’incendie
et les éléments naturels, Pully
ancien président de la Direction générale de la Banque cantonale
zurichoise,Wallisellen
président de Beaulieu Exploitation SA, Lausanne
administrateur-délégué de Morandi Frères, Corcelles-près-Payerne
directeur du Centre thermal d’Yverdon-les-Bains,Yverdon-les-Bains
administrateur de Mottier & Cie Villeneuve SA,Villeneuve
avocat, député au Grand Conseil vaudois, Lausanne
administrateur de sociétés, Pully
directrice générale de Mecanex SA, Nyon
directeur général de PubliGroupe SA, Lausanne
secrétaire général
Organes de la Banque
au 1er janvier 2002
Président
Gilbert Duchoud*
Vice-Président
Georges Burdet
Membres
Yves Christen*
Doris Cohen-Dumani
Alain Coutaz*
Philippe Crottaz
Jean-Robert Guignard
Paul Hasenfratz*
(dès avril 2002)
Antoine Hoefliger
Claude Morandi
Claude-Edouard Ogay*
Christine Petitpierre*
Luc Recordon*
(dès janvier 2002)
Jean-Claude Roch
Nicola Thibaudeau*
Jean-Jacques Zaugg*
Secrétaire
Jean Pierre Launaz
2013
2006
2006
2009
2009
2010
2007
2007
2004
2008
2007
2002
2018
2009
2015
2002
Président
Gilbert Duchoud
Vice-Président
Georges Burdet
Membres
Alain Coutaz
Paul Hasenfratz
(dès avril 2002)
Luc Recordon
(dès janvier 2002)
Jean-Claude Roch
Secrétaire
Jean Pierre Launaz
ancien président de la Direction générale, Lausanne
agriculteur, Ursins
président du Conseil d’administration et directeur des laboratoires
pharmaceutiques Serolab, Boiron SA, Lausanne
ancien président de la Direction générale de la Banque cantonale
zurichoise,Wallisellen
avocat, député au Grand Conseil vaudois, Lausanne
administrateur de sociétés, Pully
secrétaire général
* Membres du Conseil dont la nomination dépend du Conseil d’Etat, l’élection des autres membres étant de la compétence de
l’Assemblée générale.
Conseil d’Administration Limite légale du mandat
Comité de Banque
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
88
Pierre Fischer
Jacques Brossard
Daniel Crausaz
Bernard Kraehenbuhl
Philippe Sauthier
Jean-Pierre Schrepfer
Jean-Philippe Thonney
Ralph Ziegler
Olivier Cavaleri
Jean Pierre Launaz
Président
Directeurs généraux
Directeur général adjoint
Secrétaire général
Organe de révision et
réviseur du Groupe
Révision interne
Ernst & Young, Lausanne
Jean Gravina
De nombreux et importants changements se
sont produits en 2001 au sein des organes
dirigeants de la Banque :
Le 30 juin, M. Jacques Treyvaud a quitté la
présidence du Conseil d’administration et du
Comité de banque, qu’il occupait depuis le
1er janvier 1996. Parfait connaisseur de la
scène bancaire suisse comme, bien sûr, de la
BCV elle-même, fin stratège et négociateur,
il a marqué de sa personnalité chacune des
fonctions qu’il a occupées tout au long de ses
quatre décennies au service de la BCV. Nous
le remercions très chaleureusement pour le
rôle éminent qu’il a joué dans le développe-
ment de la Banque.
A la fin de l’année, M. Jacques Martin, vice-
président du conseil et du comité, est arrivé
au terme de son mandat. Entré au Conseil
Direction Générale
Contrôle
d’administration en 1984, il a accédé à la
présidence en 1990. Il y a volontairement
renoncé en 1992 pour qu’elle soit confiée à
un banquier professionnel. Il n’en a pas moins
continué, en sa qualité de vice-président, à
s’engager sans réserve en faveur de la
Banque et nous lui exprimons nos sentiments
de vive gratitude pour tout ce qu’il lui a
apporté durant ses 17 années de présence
active dans les instances supérieures.
M. Philippe Bertholet, également membre du
conseil et du comité, s’est lui aussi retiré de
ces deux organes au 31 décembre 2001. Très
apprécié pour ses compétences profession-
nelles comme pour ses qualités personnelles,
il a rendu des services éminents à la BCV,
dont nous lui savons gré. Enfin, trois membres
du Conseil d’administration sont arrivés au
terme légal de leur mandat en 2001. Il s’agit
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
89O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
de MM. Jean-Claude Ansermoz, Michel
Mouquin et Reto Domeniconi, dont les avis et
conseils nous ont été précieux et à qui nous
exprimons notre profonde reconnaissance.
En janvier 2002, le Conseil d’Etat a nommé
deux nouveaux membres du conseil et du
comité, à savoir M. Luc Recordon, avocat et
député au Grand Conseil, et M. Paul Hasenfratz,
ancien président de la Direction générale de
la Banque cantonale zurichoise, que nous avons
été heureux d’accueillir et à qui nous souhai-
tons de trouver de nombreuses satisfactions
dans l’exercice de leur fonction.
Au sein de la Direction générale, M. Gilbert
Duchoud, appelé à succéder à M. Jacques
Treyvaud, a cédé la présidence à M. Pierre
Fischer le 1er juillet 2001. Pour succéder à ce
dernier à la tête de la Division trading, le
Conseil d’Etat, sur proposition du Conseil
d’administration, a nommé M. Olivier Cavaleri,
jusque-là chef du département Taux de cette
Division, avec rang de Directeur général
adjoint. Le conseil exprime ses chaleureuses
félicitations à M. Cavaleri.
Le 30 juin 2001, MM. Jean-Claude Grangier,
vice-président de la Direction générale en
charge de la Division logistique, et Claude
Courvoisier, Directeur général responsable de
la Division financière, ont pris, conformément
à leur souhait, une retraite anticipée. Le
Conseil d’administration leur exprime ses très
vifs remerciements pour leur contribution
éminente au développement du Groupe BCV.
M. Grangier a assumé notamment avec une
remarquable maîtrise la vaste réorganisation
des services administratifs de la banque ren-
due nécessaire par la fusion avec le Crédit
Foncier. Quant à M. Courvoisier, il a été en
particulier l’artisan du renforcement de la
position du Groupe dans la gestion de patri-
moines. Le conseil se réjouit qu’ils aient
accepté de poursuivre leur collaboration avec
la Banque en conservant des mandats d’admi-
nistrateur dans certaines filiales.
A la suite de ces départs, deux nouveaux
directeurs généraux, nommés par le Conseil
d’Etat en février 2001 sont entrés en fonction
le 1er juillet. Ainsi, conformément aux propo-
sitions du Conseil d’administration, la succes-
sion de M. J.-C. Grangier a été confiée à
M. Philippe Sauthier, jusque-là chef du dépar-
tement de la Division logistique chargé de la
gestion administrative des transactions sur les
marchés financiers. Quant à M. C. Courvoisier
il a été remplacé par M. Jacques Brossard,
précédemment responsable du département
de la gestion institutionnelle au sein de la
Division financière. MM. Sauthier et Brossard
ont rang de Directeur général. Le conseil leur
exprime à tous deux ses vives félicitations et
ses vœux de succès.
Enfin, MM. Bernard Kraehenbuhl, chef de la
Division d’Etat-major, et Jean-Pierre Schrepfer,
responsable de la Division planification et
contrôle, jusque-là Directeurs généraux
adjoints, ont été promus au rang de Directeur
général avec effet au 1er janvier 2002. Le
conseil se réjouit de ces promotions et en féli-
cite les bénéficiaires.
90
Organigramme des Divisions
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
Division Etat-major
B. Kraehenbuhl
Président de la Direction
générale
Pierre Fischer
Division Planification et
Contrôle
J.-P. Schrepfer
Division Commerciale
D. Crausaz
Division Réseau
J.-Ph. Thonney
Ressources Humaines
E. Muller
Planification Stratégique
N. K. Pham
E-Services
Y.-C. Aubert
Marché des P.M.E.
E. Allemann
Marché des Particuliers
P. Udry
Juridique
C. Pella
Contrôle de Gestion
J.-M. Evard
Centrale Crédits
B. Mettraux
Compliance Officer
Mme R.-M. Sewer
Comptabilité Financière
M. Guerra
Affaires Spéciales
Ph. Pasche
Directions Régionales
(cf. pages 93 s.)
Conseiller Economique
C. Bohner
Risk Management et A.L.M.
H.-R. Luescher
Corporations
de Droit Public
G. Pache
Communication
D. Herrera
Clientèle Commerciale
Région Centre
P.-A. Palley
Région Ouest
J.-D. Gebhardt
Région Nord
R. Moraz
Région Est
Ph. Barras
Marketing
J.-Ph. Gétaz
Divisions Départements
91
Organigramme des Divisions
Division Internationale
R. Ziegler
Division Financière
J. Brossard
Division Trading
O. Cavaleri
Division Logistique
Ph. Sauthier
Clientèle Grandes Entreprises
M. Dreyfus
Marché Private Banking
F. Matthey
Actions
P. Grandjean
Organisation et Informatique
E. Schafroth
Financements Internationaux
C. Bless
Prestations Private Banking
E. Rothacher
Devises
M. Weber
Immobilier, infrastructures
et intendance
S. Muller
Corporate Finance
C. Grandjean
Private Banking
M. Schwitzguébel
Taux
V. Servan
Trafic des paiements
O. Steffen
Back-Office Crédits
L. Neuenschwander
Back-Office Négociation
L. Oudin
Relations Bancaires
V. Perrier
Asset Management
M. Aubry
Gestion Externe
D. Blanchard
Investissements et
Développements Externes
A. Bohren
Direction de la politique
d’investissement
F. Martins da Silva
Bureaux de représentation
Hong Kong
T.Y. Cheung
Singapour
O. Grandjean
Bureau de Représentation
Athènes
Mme S. Castle
Financial Planning
P.-A. Ferréol
Divisions Départements
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
92 O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
Organigramme du Groupe BCV
Division Réseau
J.-Ph. Thonney
Division Internationale
R. Ziegler
Division Financière
J. Brossard
Division Logistique
Ph. Sauthier
C.E.P.Y. SA
Yverdon-les-Bains
E. Gentizon
BCV Corporate Finance
Holding SA
Banque Piguet & Cie SA
P. Déjardin
Dimension Corp. Finance SA
C. Romy
Banque Galland & Cie SA
M. Adam
Défi Gestion SA
M. Diab
Gérifonds SA
B. Bochud
C. Beyeler
Unicible
Ph. Milliet
Initiative Capital SA BCV Investment Asia
Pte Ltd (Singapore)
O. Mivelaz
BCV Investment Asia
(Hong Kong) Ltd
T.Y. Cheung
BCV Finance (France) SA
G. Déjardin
BCV Italia S.p.A.
Ph. Dieffenbacher
BCV Gestion SIM S.p.A.
Groupe Ecofi
Mme C. Huguel
GEP SA
B. de Siebenthal
Sogirom SA
B. de Siebenthal
Divisions Filiales
93
La BCV dans le canton de Vaud
Organisation au 1er janvier 2001
Comité de direction régional
André Ziegler Responsable de région
Marché des particuliers
Philippe Barras Marché des PME
Jean-Daniel Jayet Marché des privés
Points de vente
Aigle
Bex
Château-d’Œx
Chexbres/Blonay
Clarens
Les Diablerets
Leysin
Montreux
La Tour-de-Peilz
Vevey
Villars
Villeneuve
Région Est
André Osenda
Pierre Rochat
Marcel Pilet
Olivier Guex
Carlo Chiado’Rana
Paul-André Nicolier
Peter Schmuck
Francis Gonzalez
Pierre-Alain Favre
Alberto Roman
Pascal Dupont
Willy Genoud
NYON
COPPET
GLAND
ROLLE
BIÈRE
COSSONAY
LA SARRAZ
PENTHALAZ
AUBONNEST-PREX
MORGESÉCUBLENS
BUSSIGNY
RENENS
UNIL DORIGNYIKEA
BURSINS
LAUSANNE
VEVEY
YVERDON-LES-BAINS
LE SENTIER
VALLORBE ORBE
ROMAINMÔTIERCHAVORNAY
SAINTE-CROIXGRANDSON
MONTAGNY
BERCHERLUCENS
MOUDON
ÉCHALLENS
CHESEAUX
ROMANELMÉZIÈRES
SAVIGNYCRISSIER
ORON
PULLYLUTRY
CULLY CHEXBRES
BLONAY
VILLENEUVE
MONTREUX
CLARENS
LA TOUR-DE-PEILZ
LEYSIN
AIGLE
VILLARS
BEX
LES DIABLERETS
CHÂTEAU-D'ŒX
GRANGES
PAYERNE
AVENCHES
WTCL
LE MONTÉPALINGES
BELLEVAUX
LA SALLAZCHAILLY
CHUV
BERGIÈRESPONTAISE
BEAULIEUCHAUDERON
BEL-AIR
RIPONNE
PÉPINETBOURG
ST-FRANÇOIS
GARECOUR
OUCHYOUCHY-LTPRILLYOUEST
NORD
CENTRE
EST
SIGNY
ALLAMAN
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U
94
Comité de direction régional
Walter Staub Responsable de région
Marché des particuliers
Ronald Moraz Marché des PME
Jacques Winter Marché des privés
Région Nord
Points de vente
Avenches
Grandson
Payerne/
Granges-près-Marnand
Orbe/Chavornay
Sainte-Croix
Le Sentier
Vallorbe/Romainmôtier
Yverdon-les-Bains
Claude-Eric Jan
Michel Guillet
Philippe Reymond
Jean-Michel Steiner
Philippe Meystre
Jean-Luc Reymondaz
Jacques-A. Chezeaux
Jean Panès
Comité de direction régional
Jacques R. Meyer Responsable de région
Marché des particuliers
Jean-Daniel Gebhardt Marché des PME
Jean-Michel Isoz Marché des privés
Région Ouest
Points de vente
Aubonne/Bière
Coppet
Cossonay/Penthalaz/
La Sarraz
Gland
Morges
Nyon
Nyon (rte de Divonne)/Signy
Rolle/Allaman
Saint-Prex
Philippe Blanc
Nicolas Christe
Alain Bonzon
Steve Magnenat
Marc-Antoine Chollet
Alain Maeder
Laurent Christinet
Philippe Diserens
Pierrette Jaton Cornut
Comité de direction régional
Serge Reichen Responsable de région
Marché des particuliers
Pierre-Alfred Palley Marché des PME
Eric Bonvin Marché des privés
Région Centre
Points de vente de Lausanne
Bel-Air/Riponne/
Pépinet
Bellevaux/Pontaise/WTCL
Bergières
Chailly
Chauderon
Av. de Cour
Gare
Ouchy
Saint-François
La Sallaz/CHUV
Autres points de vente
Bussigny
Cheseaux
Crissier
Cully
Echallens/Bercher
Epalinges
Lutry
Moudon/Lucens
Oron/Mézières/Savigny
Prilly/UNIL
Pully
Renens
Sandra Chaperon
Daniel Grandchamp
Robert Gabriel
Christian Corti
(dès le 1.3.2002)
Stéphane Mathey
Bertrand Caillat
Roland Savary
Philippe Milliquet
Philippe Blanc
Patrick Crausaz
Laurent Cuénez
Eric Monney
Patrick Favre
Jacques-H. Boillet
Alexandre Berthoud
(dès le 1.4.2002)
Miguel Abellan
Jean-Michel Broggio
Jean-Daniel Sonney
Philippe Vauthey
Christian Miserez
Bernard Sturny
Jean-Claude Ansermet
O R G A N E S S U P É R I E U R S , O R G A N I G R A M M E S , R É S E A U